HEBDOMADAIRE DE LUNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI

Un vieux rêve

1ge année, numéro 23

Voi le

Lundi , 7 mars 1988

ordEst -ce que ça vous dirait d'al­

ler passer vos vacances des Fêtes,sous une tente, près d'un lac,dans les vas t es et sibériens espa­ces du Grand Nord québécois? Avecjuste l' équipement essentiel desurvie . Sous des températures de-40n C. Avec des caribous dans lepaysage . Et la noirceur qui dis­simule l' hiver blanc dès 16 h.

La pl upar t d'entre vous dirontqu ' ils pr éfèrent le tronc du coco­tier à la branche de l'épinettenoire . Que l'étoile de mer leurpara ît plus sympatique que l'étoi­le polai r e . Bien sûr!

Une étudiante et deux étudiantsde l' UQAR ont pourtant réalisé , du29 décembr e au 16 janvier dernier,un proj et audacieux: faire ducampi ng d'hiver dans le GrandNord. Un vieux rêve qu'ilsavaient en tête •••

Ces trois jeunes font des ét u­des de deuxième anné e en bio l ogi e(aménagement de l a f aune) à1 'lIQAR. Béat r ice Huppert z vientde Sherbrooke, Pierre D'Amours , deMatapédia, en Gaspésie, et Dani e lSt-Pierre, de Rimouski.

Le Grand Nord, ils en rêvaienttous les trois. "Ca nous atti­rait, explique Pier re D'Amour s .Pour amél iorer not re connai s s ancede cette région, avec sa faune etsa flore part icul ières. Maisaussi, pour faire le point avecsoi-même, dans le grand silence duNord." Chacun avait déjà quelquescourtes expériences de campingd'hiver à son crédit.

Après beaucoup de discuss ions,c'est en novembre 1987 qu t ilsprennent sérieusement la déc i s i onde tenter l'expédition. L'équipe­ment est rudimentaire: une tenteprospecteur, un pet it poêle àbois, des sacs de couchage de qua­lité, des vêtements chau ds, de lanourriture riche en vitamines, unehache et un sciotte, des raquet-

tes, une ligne à pêche et une armeà feu. Un livre sur les oiseauxd'Amérique du Nord. Une cartegéogrHphiqu~. Des boussoles.

Le 29 décembre, c'est le dé­part. Ils se vendent à Sept~Iles.

Prennent ensuite le train, direc­tion plein nord, vers Shefferv il­le, 500 km plus haut, au 54e pa­rallèle . Ils s'installent à 80 kmau sud de Shefferville, près dulac Menehek.

Qu test-ce qui les attend enarrivant? Le grand silence, briséseulement par leurs bruits et pa.:..roles et par les rafales du vent.

L'env ironnement est montagneux •.Beaucoup de neige. Des épinettesnoires et du thé ciJ Labrador. Unefaune peu variée, mais nombreuse:

(suite à la page 2)

P-teJtJle. V'AmoUJt..6

2 _

Conférence

Une gestion de qu ité

(suite de la page 1)

Voir le Nord

caribous, lagopèdes des saules,sizerins blanchâtres, corbeaux,tétras. Les étudiants n'ont pasvu de loups, mais ont trouvé despistes de cet animal.

Le : froid est intense. Unemoyenne de ··température de -220 e etdes" pointea de' ...;400

.• Ils avaientapporté avec eux !une· ·échelle pourmesurer la t empér-aturej ..·en fonc- .tian ·:·,du vent et du fr-o Id , : ·" ·'AusOljmlet ,1. d'une mont agne, ..' repporf.eBéat.r-Lce Huppert .z, nous . avonsconstaté une t .erilpérature éqüiva- 'lant li -70o e. ·'11 était impossiblede .. ' '.r-ester immobile ou face auvent. Tl ne fallait pas se lais­ser d' une semelle. Un accidentaurait pu être fatal."

Pour faire l.J1e expédition dansle Grand ·Nor d , il est essentiel derespecter une routine de base.Pierre D'Amours explique: "Dès lelever du jour, nous allions cher­cher de l'eau dans le lac 1 et cou­per du bois pour la journée , . En-suite~ on prenait le itemps depêcher du brochet ou de la lotte,et de 'chas s er le lagopède ou le'tétras. Enfin,', nous profitions de1 t.après~midi pour explorèr lesalentours. Il fallait .: mangerbeaucoup. A cause du froid, tou­tes ces activités sont épuisanteset il faut continuellement refaireses forces. " Les campeurs pas­saient environ 16 heures par joursous la tente, à la chaleur du'poê l e li bois.

Retour

Le jour du retour vers le sud,le. .15 j~nvier, fut particulier.Leurs ,bagages , rassemblés, lestr.oi~ , étud Iants , près de la voiere~l'ée~· '.attendaient pat Iemnent letr~in he~domadaire, tel que conve­nu- . 'Sauf qu'une tempête de neigeest alors arrivée dans le décor.La compagnie QNS and Labrador, quigèr~ le transport ferroviaire dansce secteur, était au courant desdéplacements des trois aventuriersde Rimouski et s'inquiétait deleur sort. "La présence d'unefille dans une telle expéditionsemblait particulièrement remar­quable pour les employés de lacompagnie. Ils étaient très pré­venants avec nous", raconte PierreD'Amours.

FaL6o..Lt-il -40 0 M C~iuJ.) ou 'en FlVle.rthUt? A VO(L.6 de.c.hoL6~ . V' une, 6aç.on oud'une. auL'le., il 6aL6o..Lt tJt~

6Jtoid.

En pleine tempête, un hélicop­tère de la compagnie a donc atter­ri ' à proximité des étudiants, pourleur demander si tout allait bien,pour leur signaler que le traln ne'pouva i t pas ,pas se r . ce jour-là, etpour leur offrir de monter à 'bor ddu prochain chasse-neige. e' eatdonc à bor~ d'une charrue de dé­blaiement qu'ils ont fait le voya-

"La qualité totale, la compéti­tivi té et Le libre-échange: ga­gner avec qu i et comment?". C'estle titre de la conférence que pré­sentera, à la salle 0-340 del'UQAR, le jeudi 10 mars, à 19 h,M. Aldéi Darveau, expert conseilen \gestion intégrale de la quali­té, chez Darveau et assoc iés , deMontréal.

Monsieur Darveau est un consul­tant en gestion et organisation dutravail. Il collabore avec sesclients à l'élaboration de projetsd'entreprise portant sur "la ges­tion intégrale de la qualité". Ils ' Int érease à l ' év aluat ion desstructures de gestion et de commu­nication, et aussi, à la mobilisa­tion des ressources lors d'unchangement majeur ou d'un projetd'expansion.

ge jusqu' b Sept-Iles: 420 km en18 heures! "Les employés de laQNS and Labrador ont été d'unegrande gentillesse avec nous",remarque Béatrice.

Les étudiants semblent garderun souvenir impérissable de cetteexcursion nordique. Voici le bi­lan de Béatrice: "Tu te retrouvesavec toi-même dans le grand silen­ce. C'est impressionnant. Tu asle temps de faire le point, derelaxer. Nous avons eu des dis­cussions philosophiques; tout çanous r amène à l'essentiel de lavie. J'ai 'même trouvé ça un peudifficile de revenir dans le mon­de".

Pierre conclut: "Il fallaitpenser à la survie, aux besoinsessentiels. On prend ainsi mieuxconscience de la vie. Malgré lefroid et la faim, je vivais ungrand sentiment de liberté. Nousétions nerveux durant toute cetteaventure, mais je pense que nosparents l'étaient encore plus quenous".

Ce n'est pas fini: les monta­gnes de la Colombie-Britannique etles rivières du Labrador font déjàpartie des rêves de Béatrice,Pierre et Daniel. Pour de. pro-chaines expéditions de c~ping­

nature. Vous préférez peut-sêt.r-eencore la Floride?

Lors de sa ' conf ér enc e , monsieurDarveau abordera les questionssuivantes: quels sont les nou­veaux défis que le context~ écono­mique actuel pose aux entreprises?De quelle façon les entreprisessouvent citées en exemple comme"modèles" ont-elles su s'adapter?"Ces entreprises, dit-il, sontparvenues à proposer une visionmobilisatr~ce de l'avenir de l'or­ganisation et à obtenir la respon­sabilisation de chacun des em­ployés dans l'ensemble des proces­sus de fonctionnement ...

Cet te conférence est organiséepar l e programme de Maîtrise engestion de projet de l'UQAR.Bienvenue à tous.

____________________________________ 3

Mardi, 8 mars 1988

Journée internationale des FemmesLe Comité des Femmes de l'UQAR

vous invite à venir fêter la Jour­née internationale des Femmes, lemardi, 8 mars 1988 de 15 h à 17 h,ml Salon du personnel, C-I06.

Le thème de la rencontre portesur: L'égalité, ça vaut son prix!Ce thème vient préciser qu'il fautposer de$ choix politiques et éco­nomiques afin de réaliser l'égali-té entre les hommes et les femmes.

,Bi en que les revendications des, femmes ; eu .s uj et de l' éqal i t é ne 'soient pas nouvelles, el Les sC?nt:,

toujours d' actual It é , Les femmesne se contentent pas d'un accordde principe, elles continuentd'exiger des mesures concrètes.

La discrimination entre leshommes et les femmes existe-t-elleà l'UQAR? Des statistiques percu­tantes sur la proportion des hom­mes et des femmes dans les di.f'f'é-,rentes catégories' 'd'emplois etd' occupat ions à i: UQAR seront li-vrées. Pourquoi "cet t e s i tuat Ionexiste-t-elle? : Comment pouvona­nous la ,f a i r e changer? Des ate-.

liers de discussion nous permet­tront d'échanger sur, le sujet.

C'est aussi la fête. Nous fê­tons les 10 ans de ~élébration du8 mars à l'UQAR. Ln vin vous seraoffert ' avec' quelques cr~dités.

' .: .

LeH cours 'et , l es', act Iv Lt és sonteuependus-' d~ , 1 5 h à ' ·17 h . ; . No~s '

. , ~compt()ns "s;ur.: 'vot re .pa~t~,cl.pat 16,0l ,' \ ' ., •

. nombreuaev .:

Bf.envenue .à toutes et'··· à t.ous l" .r ;

·" IJ·

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,.. ' .: ' .

LConférences.:~---4-Les 12 heures des bénévoles, • . • l ' .. ', ~ • ' . ' ' . •. & • • ... . . • \

" " Concernant ·'.'l e s ", f'ési'de~ces\' de'' ';l ''UQAH·., .:,d~J à· , 30 :~éserv ~t)~s · · 's·o~t. : ,

,parvenues l "~ 'h '1l' Un~vergifé:; .en,: .·, da~ e\,

: '~tJ ' ; jèu.di ". 3m'ar~'~ I ' · ,apr~s:.· .. .~e~l~ent ' : '' ·:dê~x· ' :semai.nea ·,çte·!: canfP'sgn't2' de .pr o-.mbt'iotl::" : .. Ceé '\n6y!~~11~~':' r'ésidénc.ès·.peuvent. 'a6cue'ili'i~ près .de. . ,200' étudl fiht'~ èf : '~'tu'd iantès~':' " .

. " , , " : \ ' , , .' , .. " , .

• to :

.. "~.~ , étude 'r: ·· . ·s~r. ': 1"'aquiculture-dans 'L ' Est~du~Q'uébec .v! e'nt · · (f' êt r~: ent rep'rl~è :. à ' li·tJQAR, ' .suf t.e ~U " 'pro~jet dépos é ' à( : Ia .:' Fondat Lon.: "de.,J.'lJQAn~ ,:par :... ~:e' -.P~9f~ss:~u~. · : : ·: 'Ma.rcLét.ourneau, membre .. dU':GE·RMA ,( f;r ou- '

" pe 'd ' ét udes . dè~ ressources.':Jriai lt-i­me's).. ' ..' Centr'ée sur ·l ' l~'s:·· . : és pèceef'ataent , déJà " f.', obj ~t ',.·d ',une pr:ati~ · ..·que·...commer-c i al.e , l '. ~t ~de' . loüc~era

. .la cœnmer-c La.lLsat i.on des' · prpduit:s·a i ns i que Ie s 'condi.t Ione ' écorioml­ques et techno~~g1qu~~ d'~~ploit~-'ti~n~ C~audette Béda~d :et ,Ri char dBoil y comp l èt ent .. l 'équ.ipe~

Le travail des étudiants etétudiantes bénévoles de l'UQAR,qui oeuvrent dans les conseils demodule ,' les associations et orga­nismes étudiants, sera souligné defaçon spéciale, le vendredi Il~ars, de 13 h à 1 h . du matin.{;ette .fête est organisée par la

' D~rect ibn de l'Université et les 'Services à la communauté. Enaprès-mid i , on a inscr i t au pro­gramme, des activi tés de plein-airau Parc ' Beauséjour (glissade, pa­tinage et ski de fond). Ensuite,il y aura un souper à l8 .h 30,suivi d'une soirée de danse. Ledépart se fera à l'Atrium, à12 h 45.

Donat Pharandrencontre les étudiantsen affaires maritimes

Deux conférences dans le dom~i~ . ·

ne de l' océanoqraph i.e t premiè,r1e ­ment; M. Jacques Durand, " d~ :~lf

Aquitaine (France) ', '. donner-a · . '~~e.conf'érence sur "l' architecture ~e5' : \corps sableux marins", le mard',~ ; ! à . "

mars. Deuxièmement, le Dr . Jamé~' :

syvitskl, du At l entIc Geoscie~cé "Center, ,de l' I~stitut· d' océanogfa~ ~;phie de Bedford (Nouvelle-Ëcosse),. , .présentera le jeudi 10 mars :~;,ecommunication intit~lée "Delt'~'ic·Format ion Concepts". Les deux , ':~c+tivités, ~rganisées par le LabOFà~toire océanologique "de Rimouskt ~se déroul.ent à la SalLe de con·fée;. .rence du Laboratoire, . .à compte~ d~15 h is. . .

" , • 1 • • • ... •

, ..'~. ' ..

Professeur de droit internatio­nal à l'Université d'ottawa depuis

'pl us i eur s années et spécialiste dudroit de la mer de réputationinternationale, le docteur Pharanda donné la semaine dernière deuxconférences aux étudiants du pro­gramme d'études supérieures en af~

faires maritimes.

Deux aspects du nouveau droitde la mer ont été traités par leconférencier: (1) la navigationinternat ionale et (2) la pêche vsla zone économique exclusive.

Monsieur Pharand a présenté uneinterprétation juridique des en-

jeux en présence dans un certainnombre de conflits qui ont surgidans ces secteurs à ' travers lemonde, entre autres: celui entrel'URSS ' et les États-Unis dans laMer Noire, celui entre le Canadaet la France dans la zone de pêcheexclusive du Canada, ceux entre , l eCanada et les États-Unis dans le ' ,golfe du Maine et dens le Grand. 'Nord canadien, ceux entre les dif­férentes iles des Caraibes et de ' ,l'Océanie, etc.

Une vingtaine d'étudiants etprofesseurs assistaient à la con-férence.

Les tolentsUQA~R-O,'K'eefe ' 1988

Ce fut un suçcès remarquabl~

l'an dernier.

C"est ' à voir: l'événement 'spectacle de l'année 1988 .

Le mercredi 16 mars 1988 àl'Atrium à .21 ' h 45. Venez voirnos talents de chez nous! (Musi­que, Clië'ii'S'O'ns, imit at ions ••• ) •

4

Échos du Conseil d'administration

Comparaison de la garantieHyundai1988 avecla concurrence

M. Jean-Claude Michaud a éténommé directeur par intérim auGERMA (Groupe d'études des res­sources maritimes), jusqu'au 30juin prochain.

• Le Cons e i l a autorisé l' ouver­ture d'un concours pour pourvoiraux postes de doyen de la gest iondes ressources humaines et finan­cières et de doyen des études depremier cycle. L'affichage se fe­ra à l'interne d'abord. Le mandatdes deux personnes qui occupentprésentement ces postes prend finle 31 mai prochain, et elles n'ontpas demandé de renouvellement.

discip line (fraude et plagiat) del'UQAR . M. Laurent Vachon (géo­graphie) a été choisi comme sub­stitut .

• Le Conseil a aussi autorisél'ouverture de concours pour lerecrutement de titulaires pour lespostes de secrétaire de directionau Service des finances et de com­mis à l a Bibliothèque (classe 3).

• Les admiss ions au proqraeme decertificat de premier cycle ensanté et sécurité du travail ontété suspendues, à Rimouski, jus­qu'à l'automne 1989. Compte tenudu cheminement individuel des étu­diants-es qui prennent leurs coursà Rimouski, il n'est pas possiblede les intégrer dans la nouvelleversion du certificat. Cependant,l'Université envisage d'ouvrir unenouvelle cohorte à Rimouski dèsl'automne 1989.

• Le Conseil a adopté des modifi­cations de règlements de régieinterne relatifs au modes d'orga­nis at ion et de fonct ionnement duDépartement de mathématiques etd'informatique, du comité de pro­gramme de Maîtrise en gestion deprojet et du Groupe de recherchetthos.

Mme Lyse Dionne (administra­tion), M. Yvan Goulet (administra­tion) et M. Sylvain Lainey (géo­graphie) ont été nommés à la Com­mission des études, à titre d'étu­diants.

• M. André Lévesque (administra­tion) a été nommé aux comités de

de sciences humaines, et FrancineDufresne, professeure substitut engestion des ressources humaines,au Département d'économie et degestion.

ESP HYUNDAISONTDÉJ' .RÉDUITS

uPWSBAS,GARANTIE 88

DAU MAXIMUM.

Signal ons la présence à l' OOARde deu x nouveaux professeurs:Bernard Rivière, pr of'esseur régu­lier en ani mat ion au Département

• Les membres du Conseil d ' admi­nistr at i on ont résolu d' avancerd'une semaine, soit au 29 août1988, le début de la sess i on d'au­tomne 1988 , à titre expérimental .La dite sess ion se t erminera le 16décembr e . Une consultation faiteauprès des étudiant s - es a permisde cons t at er chez ceux- c i un inté­rêt cert a in à commencer la sessionplus tôt que d ' habi t ude , dans lebut d' avoi r dr oit à une semainecomplè te de l ec ture (au lieu detrois jours) et de terminer lasession un peu plus tô t . L' Uni-versité tente donc l'expériencel'automne prochain , et on feraensuite une évaluation avant deprendre une déc i s i on pour les ses­sions d ' automne ultérieures.

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Comparez-nous avec la concurrence. Leprogramme de garantie!iYundaidesmodèles.88 compte parmi lesmeilleurs detoute l'irïdustneautomo­

bile. Il couvret'ensembledu véhicgfê,les élémentsprincipaux, la corrosionde sl:lfface et lesperforanons-caasêespar la . ' .rouille.Faitesune randonnéed'essai aujourd'hui HVUn RIde la'brillante Excel ou dé-lalÎièfveilleuse Stellar. Mous vendons d~ voitures bien pensées .

[En bret. ---I

Le Prêt d' honneur de l' Est-du­Québec a remis des bourses d' étu­.des de 3.50 $ à quatre étudiants-esde ' l UQAR, dernièrement. Lesboursières et boursiers sont 'Fran­cine Cabana, de Rimouski .( théolo~gie); Sonia Langelier, de St-Thar~

si~i~s (sociologie); Alairi .Tr em­bl ay, de Montréal (biologie); et"RëiiJ'ert Gagnon, de Ste-Rita (géo­qraphie) •

représentan l des ventesRAYMOND RIOU,Directeur des ventes

RImOUSKI

HVUnDRI375, boul. Sainte-AnnePointe-au-Père Tél.: 724-2231

•Nos sympathies vont à M. Mau-

rice Rousseau, du Service des ter­rains et bâtiments, en deuil de samère, Mme Andrée Boucher, décédéedernièrement à Rimouski.

Sur le campus

La Garde(e populaire de lmouskl

5

Environ 70 enfants fréquententchaque jour la Garderie populairede Rimouski, implantée depuismaintenant neuf mois sur le campusde l' UQAR. C'est présentement letemps d'inscrire le nom de sesenfants sur la liste d'attenteafin de pouvoir bénéficier de ceservice de garderie pour l'étéprochain ou pour septembre 1988.

Madame Martine Dubé, une diplô­mée de l' UQAR au baccalauréat enéducation au préscolaire-élémen­taire, coordonne le travail d'unedouzaine d' éducatr ices à tempsplein, d'une cuisinière et d'unegestionnaire. S'ajoutent présen­tement à ces ressources, à part irde projets spéciaux, une informa­ticienne et une cuisinière.

Les enfants sont divisés pargroupes de la façon suivante: 8places pour les jeunes de 0 à 18mois (2 éducatrices); 12 placespour les 18 mois à 2 ans et demi(2 éducatrices); 16 places pourles enfants de 2 ans et demi à 3ans et demi (2 éducatrices); 16places pour les 3 ans et demi à 4

ans et demi (2 éducatrices); 8places pour les 4 ans et demi à 5ans (1 éducatrice); 8 places pourles jeunes de 5 ans (1 éducatri­ce); et 8 places pour les jeunesqui fréquentent à la fois la ma­ternelle et la garder ie (1 éduca­trice) •

Parmi les éducatrices, neuf ontplus de trois ans d'expérience etsix ont en main un certificat

d'études sur la petite enfance,donné par l'UQAR.

La Garderie collabore aussiavec l'Université en permettantdes stages d'observation pour desétudiants-es en éducat ion. Amoyen terme, l'UQAR envisaged'ailleurs d'équiper la garderied'un véritable laboratoire audio­visuel d'observation et d'inter­vention auprès des jeunes. SouliLgnons qu'environ 30% de la clien­tèle de la garderie a des parentsqui t reva i Ll ent ou étudient àl'UQAR.

"Deux projets mobilisent pré­sentement les énergies ~ la Garde-

rie populaire de Rimouski, expli­que Martine Dubé. Un projet encours: 1 ' informat isat ion de tousles dossiers (gestion, factura­tion, etc.). Et un projet en pré­parat ion: 1 'aménagement de lacour extérieure avec des jouetsspécialisés (modules, balançoires,etc. )"

Mentionnons pour terminer quele f.inancement des garderies de-

meure un problème important.C'est pourquoi la Gatderi e popu­laire organise, pour le mercredi23 ,ma r s prochain, lJ1 souper et unesoirée de financement avec lechansonnier Miv.ille Beaulieu. Letout se déroule à la salle desChevaliers de Colomb, au ,139 , rueSt-Germain Est, à compter de 18 h.Fondue chinoise avec viande à vo­lonté.. Prix de présence. Entrée;12 s. Billets en vente à. la Gar­derie populaire (722-4644). Bien­venue!

6 ~ _

Modifications à la structuredu Service des moyens d'enseignement

et d I'IntormctlonLe Servf.ce 'des moyens d'ensei­

gnement . et· de . l'information del'UQAR n' ex 'Lst.er'a plus comme unitédistincte, considérant' la résolu­tion ..adoptée par le Consei I d' ad­ministration . de ' l'Université ·, àson assemblée ': du 22 février 1988.

: En f~..~.t,. :. .les . différents services''.. qqJ·..Jtont "reg r oupés dans' cette uni~

.:fê<. ;:~éront r-attachés à d .' autres' urir i és administratives.

..II. '.0 ' Y aura pas de dimmuttonde serv tcesj vexp'l Lque le vice-r-ec- -,teur à l'ens~ignement et à la 'recherche, . M•. :·-Je an Lebel. Ils'agi,t .plùtO~ ' d'une intégrationdes sèrvices. ··· Il faut dire que ..

. t ous les ' sèrvices ' de l'UQAR sont ::des servlces"'de .suppor t ~ l'ensei- .

· ghement ~::· Par·' "ce t t e intégration, .nous avons .le sOuci d'am~liorer leservice aux étudiants et aux pro­fesseurs."

Les ra~ t :s·chenle.nts , admirii.et r-a- ..tifs se ' préaent.eront, en trois .'.vo Iets , de la ~ani.~re ~~ivart~.; ..:

. ".'"0 .

.' " ", .. .. ': ': .

le service de 'l a : didacthêque(E-215 ) . et . le : 's er vi ce de : l} au­dlovid~tithèque . -( D-408 ,. s~ront'ratt achée ··.au:· ~'r:vice de ': l~ . bf.­bliothèque:;~ ' " :toUt::' corilne les deuxemployées:., impliquées (G'isèleLabbé, ··spécialiste en moyens ettechniques d'enseignement, '. ' etMurielle côté, technicienne).Ces services continueront ·pourla session d'être di.spenaéedans leurs locaux actuels, maisla direction envisage la possi~

bilité de ·l es .transférer dansles locaux de la Bibliothèque;

' l e . service '. technique et les': postes .qui y sont reliés ,(Fl o­rent .Vi ijnol a , superviseur tech­nique; Y~an Grondin, . techni-.cien; et Paul Brillant, 'aide-technique) ' .rel èveront . ~u· Servi­ce de l'informatique. L' entre-. .tien des mi.cr-o-orddnateur-s-.:·C;ie ­vient une partie .î~P9rt'ante' " dutravail au serv ice'".;>:.technique.De plus, un nouveau poste detechnicien en audiovisuel ser-a

. ..ouvert et . rattaché au service'. technique', . en remp.lacement . de

1" ancien ...poste . de photographe ~ .: :'··Le :s er vi ce' technique reater-a . li.. ';

;' . 1,'étage" [)~400, mais l'idéè" de ..'., .r eqr-ouper .s on personnel dans".un .

·.'même focal' est ' à l'·.étude; ·

le '. service .de l'information '(Mario 'B~langer , agent d' Inf'or-. .' .~ation; .. Richatd fo~rnier,' gra-

IEn breî.: ~. .....

.Tous les', ét'ucii.ants '·-: ;-et·: . · ét ti·dian~ ·'t es .de premier .cyc l e ··à ~ temps ' com­pl.et inscr.its à l' OOAR .aer-ont ad­

.missibles~ , 'l ' an prochain, au pro­. ....gra~·e de .Bouraea .d te xceILence de. i i'Université~ ' :Ju~qu .'·~ m~-intenant,

. .. le ·'progr~mme étai.t réservé à ceuxet celles .qui commençaient leursétudes à. l'UQAR. L'inscription àce programme doit se faire avantla fin de sept'embre.

•Exposition duo à la Galerie

d'art Bernard . Larocque, du 13 au20 mars: . ~ des toiles hyperréalis-

phiste; Monique April, secré­taire) sera dorénavant rattachéau Bureau du recteur, qui s'oc­cupe déjà des communications etdes relations publiques ainsi

. Q-J.e du dossier des relationsavec le milieu. Mme April etM.'Bélanger devraient, dans les

.prochatnes : .sema înee , êt ret ransf'érés . su 0-1.08, alors queM. Fourn tec restera au 0-402... ·

"

Enfin, le directeur des Serv'i-ces des moyens d'enseignement :et .Qe l'information, M. Jean-PierreForget, a été aff'ectérdepu.is . qéJà.quelques semaines à .un: dossIerpr Ior-Lt a.i re pour l' UQAR:'. ' . L'é l ebc-.rat ion, avec la . co l LeboratIon. des

. autres interv.enants ~e · 'l' iJniversi:~.

' " té, d'un plan .de promot.i.on: de. l'UQAR et ~e ~ecr~tement de cli~ri­

tèle.

..'tes de françoise.. :P ascal~ . " '~1: dés .paysages de 'Robe r t Melnn.is '. .Au186, rue Notre-Dame Est.

•Le prochain Congrès de l'ACfAS

(Association canadienne~française:

pour l'avancement des sciences) sedéroulera cette année .à Moncton',aJ Nouveau-Brunswick, du 9 au 13mai. Plus de 3000 participants.sont at tendus •

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Activités physiques et sportlves7

SOINS DU DOS

Le Service des activités physi­ques et sportives de l'UQAR propo­se, pour ceux et celles qui dési-rent s'occuper de leur dos, uncours visant la prévention desmalaises dorsaux. Le cours "Soinsdu dos" met l'emphase sur l'aspectpratique: comment se tenir, com­ment travailler, comment renforcerla musculature abdominale et dor­sale, etc. Ce ne sont l à quequelques thèmes abordés durant cebloc de huit heures consacrées àla région dorsale, à raison dedeux heures par semaine.

Durée:Période:Horaire:Local:Coût s

4 semainesdu 9 mars au 30 mars 198820 h 30 à 22 h 30Palestre de l'UQARttudiants à temps completUQAR: 10 $Membres du SAPS: 10 $Autres: 20 $

• GOLF

Une nouvelle session de coursde golf débutera le 14 mars pro­chain. Maurice Leblanc vous invi­te à venir perfectionner ou àexpér imenter votre technique dansun de nos groupes d~ niveau l (dé­butant) ou de niveau 2.

Plusieurs horaires sont encoredisponibles: lundi en soirée (ni­veau 2), le jeud i en après-midi(niveau 1) et le vendredi en soi­rée (niveau 1).

Pratique libre

Dès samedi le 5 mars, entre10 h et 12 h, vous pourrez bénéfi­cier d'une période de pratiquelibre à la Palestre de l'UQAR.

Le coût est de:ttudiants à temps complet UQAR:l,50 $Membres du SAPS: l,50 ' $Participant à un cours de golf Hi-ver 1988: l,50 $Population en général: 3 $

Veuillez noter que vous devezréserver cette période le vendredisoir entre 20 h et 22 h au 724­1783,.

• NAUTILUS MI-SESSION

Vous ne vous êtes pas inscriten Janvier et vous avez des re­grets? Vous aimeriez essayer cetype d'entraînement? Une nouvellepériode d'inscription à l'entraî­nement Nautilus débute cette se­maine à l'UQAR. Le demi-tarif estd'ailleurs en vigueur et pourcette modique somme vous pourrezretrouver votre bonne forme. Lasession se termine le 29 avril,vous pourrez ainsi bénéficier dehuit semaines d'entraînement.Pour renseignements: 724-1780, ourendez-vous au local E-IOS del'UQ/!\R.

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8 _

-Gil Tocco

formatique et françaisL'informatique et la langue

française sont en général tout àfait "compatibles", et il est mêmeavantageux, pour des raisons tantculturelles qu'économiques, des'informatiser en français. C'estdu moins l'avis de M. Gil Tocco ,directeur de la revue Bureautiqueet Informatique.

Ingénieur, informaticien etjournaliste, monsieur Tocco étaitde passage à l'UQAR, le 24 févrierdernier, pour faire suite à uneinvitation de l'Office de la lan­gue français e.

Selon monsieur Tocco, il estavantageux de s'informatiser enfrançais au Québec, d'abord, pourdes raisons culturelles: "lefrançais est la langue de travail.Ensuite, les logiciels existent · enfrançais dans .à peu près tous lesdomaines, sauf dans quelques spé-cialités de pointe. Les informa­ticiens sont pour la plupart for ­més en français. Question de vo­cabulaire, la Banque de terminolo­gie du . Québec peut . rendre de pré­cieux services. 'Enf i n , les pro­blèmes de signes en français surles claviers:" écrans et impriman­tes, peuvent f'act Lenent être réso­lus en demandant le bon produit".

S'informatiser en français peuti aus~i .deveni r on . atout pour desraisons économiques t "travaillerdans s8 langue r~présente sansdoute un facteur d'efficacité pourles employés'. De ·plus, les logi-

. ciels fabriqués ici, tant pour lagestion oue pour des : oomaines despéçialité, sont de qualité faci ­.I ement ,co.m·pa r abl e avec ç~ qui se.fait .ailleurs, et le.··.· serviceaprès-'ventè est bien dé'~èloppé"•

. Gil Tocco-éval.ue à env i ron ''3000 ~e

nombre de logiciels faits au QU~'­. bec en français, sans compt èr ic eu x

CJJÏ',·proviennent de l'étranger. En' génét ~l , la ~isponibilité .des pro­duits n'est donG plus un problème,et les prix .sorrt comparables. ' "J~

signalerais ~ue les versions fran -

çaise et ànglaise de Word Perfect5.0 sortiront le même jour sur lemarché."

Au Québec, dans le domaine dutraitement de texte et de la bu­reautique, une étude a démontréque 43% des entreprises utilisentdes logiciels en français seule­ment, alors que 26% se servent deproduits exclusivement en langueanglaise. Plus l' entrepr ise estpetite, plus elle est francisée."Aujourd' hui, les imprimantes . quiarrivent sur le marché, qu'ellesviennent du Japon, de l'Allemagneou des Ëtats-Unis, peuvent fonc­t ionner avec les caractères fran­çais. "

Dans le domaine de la comptabi­lité, 44% des entreprises utili­sent uniquement des logiciels enfrançais, et 28% des logiciels enanglais seulement.

Cependant, lorsque l'entreprisea besoin de logiciels très spécia­lisés technologiquement, dans descréneaux étroits, elle a tendanceà utiliser des logiciels en an­glais. "Lorsque la demande esttrès limitée, les logiciels enfrançais coQtent plus cher ou nesont pas disponibles. Mais si onn'exige pas, il faudra parler enanglais avec l'ordinateur."

Un langage informatique commele Basic, même s'il est composé demots anglais, est avant tout unsimple langage symbolique, une sé­rie de signes conventionnels. Ce­pendant, le problème risque de secorser avec l'arrivée des langages 'informatiques plus avancés: leslangages de quatrième et de cin­quième générations, avec lesquelst'interaction .ressemble .de plus enplus ' à une discussion entre l'usa­ger et l'ordi~ateur. "11 devien­dra .I mpor tant alors d'avoir desversions selon les . langues de cha­que pays. l.k1 logiciel comme Ora­cle existe déjà dans huit lan­gues •."

Aujourd'hui, les compagnies quifabriquent des ordinateurs fontd'ailleurs une différence fonda­mentale entre la technologie in­formatique (calculs, transferts)et la technologie culturelle (mes­sages, commandes, menus, notationsdes décimales et des monnaies,signes d' écr i ture, etc.). "LesAméricains vont vers cette techno­logie et les autres font de même,affirme monsieur Tocco. Cela peutreprésenter un danger pour lesproducteurs locaux. Mais celamontre aussi le défi de développerpour le marché internat ional , ens'adaptant aux particularités dechaque pays."

Là où l ' informat ique et lefrançais semblent moins bien s'ac­corder, c' es t dans le domaine desjeux vidéos et des logiciels élé­ment aires. Les jeunes s'amusentet pitonnent sur des jeux où lesindications sont presque exclusi­vement en langue anglaise. "e' estinquiétant. On devrait exiger queles renseignements soient présen­tés en langue française. La loiquébécoise oblige les fabricants àoffrir en français au moins lemode de fonct ionnement. Mais lesconsommateurs semblent se satis-faire de la situation actuelle."

[En bref ---'Vous êtes étudiants-es à temps

complet et vous avez moins de 30ans? C'est la dernière chance devous inscrire au Concours provin­cial "Les orateurs de demain". Laparticipation à ce concours permetd'être admissible à de nombreuxprix, allant jusqu'à 5000 $ pourle premier prix. Le concours con­siste à faire une présentationorale, bieh art Icul.ée et convain­cante, de cinq ~inutes sur le thè­me 's ui vant : "1.1 semble n' y avoiraucune borne morale dans la socié­té actuelle". Date limite: le 15mars. Personne à contacter àl' UQAR, pour plus de détails: M.Guy Simard (bureau 8-311 ou 724­1646) •

UQAR-informationhebdomadaire de l'Université du Québec à Rimouski

300, av. des Ursulines, Rimouski, G5L 3Al

Publié par le Service de l'information - Local D-402.5 - Tél.: 724-1426

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Rédaction: Mario Bélanger Direction: Jean-Pierre Forget Secrétariat: Monique April Montage: Richard Fournier Impression: Service de l'imprimerie