36e année, numéro 15 Mercredi, 20 avril 2005

Éric Bédardreçoit unemédaille de

Personnalités étudiantes l'Assembléeà l'UQAR (Rimouski): nationaleMarc-Antoine Faubert p. 4etJonathan Côtép. 7 à 9

Frédéric Leeremportele prix Claroline« Leadership » jusqu'enp.4 Tunisie

p. 6 et 7

JohanneJourdainsigneun contemaritimep.12

Guten Tag,Rimouski !Sabine Dôhler,étudianteallemandep.14

Colloque au Rwanda en 2006

Trois députés rencontrent les membresdu comité de soutien du colloque

Trois députés en compagnie des membres du comité organisateur: Mme Louise Thibault, députéefédérale de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques: M. Maka Kotto, député de Saint-Lambert etporte-parole du Bloc Québécois en matière de Patrimoine canadien; Mme Pauline Côté, professeureen éducation et organisatrice du Colloque; M.John Kabano, chargé decours à l'UQAR, professeur auKigali Institute of Education etorganisateur duColloque; Mme Solange Charest, députée de Rimouskià l'Assemblée nationale; Mme Linda Essiambre, enseignante au secondaire, chargée de cours àl'UQAR et coordonnatrice du Colloque; et le doyen Yvon Bouchard.

L'activité Tout à Risque, qui présente une douzaine d'artistes (auteurs-composi­teurs-interprètes, interprètes, humoristes), aura lieu le samedi 23 avril, à 20h30,à la petite salle de Paraloeil (entrée: 8$, gratuitpour les 12 ans et moins). Serontprésents: Le groupe Arlequin, Denis Bélanger, Louis-Marie Bédard, Pascal Bernier,Martin Carmichael, Gilles Chapados, Jacques Côté, René Fillion, Pascal Gauthier,Le groupe Gumboots, Gilbert Michaud, Anybel Roussy.Renseignements: Marcel Méthot (721-5115),Courriel : [artarisque@hotmail.com].

En mai

Deux colloquesà surveiller

Deux importants colloques se dérouleronten mai 2005 à Rimouski.

Principal événement du genre organisé auQuébec cette année, le colloque Regardssur la gestion de projet se déroulera lemercredi 4 mai au Centre de Congrès. Sousle parrainage de l'UQAR et de TELUS, l'or­ganisation est sous la responsabilité d'ungroupe d'étudiants à la Maîtrise en gestiondeprojet. Sous le thème Focus sur les pra­tiques, le colloque permettra de rassemblerune vingtaine de conférenciers qui abor­deront des sujets traitant de domaines aussivariés que la technologie, la santé et lesservices sociaux, le développement régio­nal, la recherche et le développement(R&D).

[www.uqar.qc.ca/gestiondeprojet2005].

Un colloque international, Développer l'es­prit de l'enfant: favoriser l'émergence dela pensée, se déroulera à l'UQAR les 30 et31 mai. l'initiative vient de Mme SoniaFournier, professeure en éducation, quicompte sur la collaboration de plusieurschercheurs du Québec et de la France. Lecolloque s'adresse aux parents, auxenseignants, aux éducateurs ou autres per­sonnes intéressées par la pensée de l'en­fant. M. Oscar Brenifier, philosophe et con­sultant, prononcera une conférence sur ladualité entre la vision traditionnelle de l'é­ducation (l'école comme lieu de transmis­sion des savoirs) et la vision moderniste(l'école est un jardin d'enfants propice àl'expression de soi). Renseignements :Sonia Fournier, (418) 723-1986 poste 1675.

Art à Risque en collaboration avec Animasonprésente l'édition spéciale

Tout à RisqueChansons à Risque Interprètes à Risque

Trois députés étaient présents à l'UQAR, le8 avril dernier, pour prendre des informa­tions et donner leur appui au projet de col­loque international et interdisciplinaire« Lesmotsdu génocide au Rwanda: lire,écrire et comprendre -. qui se tiendra àKigali, en avril2006. L'équipe d'organisationde ce colloque a réuni plus d'une vingtained'intervenants de la région, du domaine del'éducation, de la coopération internationaleet des arts, tous intéressés à participeractivement à ce rendez-vous.

Certains voient la tragédie du Rwanda,en 1994, comme un microcosme del'Afrique, affectée sans répit parlapauvreté,la maladie, les conflits, la violence, la cor­ruption. Le colloque cherchera à mieuxcomprendre et à soutenir les Rwandaisdans leureffort pourassumer, entre autrespar l'éducation, la réalité du génocide etprévenir d'autres conflits sociaux.

« C'est une belle initiative qui pourraitêtre profitable à d'autres pays africains -. a

Humour à Risque

résumé ledéputé Maka Kotto, lui-même d'o­rigine africaine et qui s'est fait connaîtreauparavant en tant que comédien. M. Kottocroit qu'en Afrique, des changements sontnécessaires pour les générations futures etces derniers devront venir surtout d'uneéducation de base par la transmission devaleurs humanitaires, telles l'éducation à lapaix, à la démocratie et au droit de la per­sonne.

La députée Louise Thibault croit poursapart que nous devons tous être interpelléspar l'Afrique. « Jesuis heureuse de voir quedes gens d'ici s'intéressent aux change­ments par l'éducation, mais aussi par lesarts et l'économie et ce, dans une perspec­tive nationale et internationale. »

Les personnes intéressées à en savoirplus et à participer au colloque peuventsoumettre dès maintenant leur propositionde communication en consultant le site:[www.uqar.qc.ca/rwanda/].MB

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Dimanche 1er mai

Portes ouvertes à l'UQAR

Toutes sortes de surprises vous attendent encore ... Bienvenue à tous!C'est gratuit. Vous en ressortirez mieux renseignés! Tout en vousamusant. .. Que vous soyez très jeunes ou très vieux, ou entre lesdeux, des activités sont prévues pour tous les âges et pour tous lesgoûts. Invitez votre famille et vos amis!

Nicole Poirier du Service des communications et toute une équipede bénévoles, prépare cette activité Portes ouvertes.

Qu'est-ce qui caractérise les insulaires de la région? Des étudiants se sontpenchés sur la question.

Ce n'estpas tout! Une exposition de photos sera présentée, rappelantpar décennies les grandes étapes du développement de l'UQAR. Onretrouve aussi un volet qui remémorera la présence des Ursulines quiont habité les bâtiments actuels de l'UQAR, entre 1906 et 1969. Égale­

Ces questions et bien d'autres seront abordées lors de l'activité ment, une quarantaine de membres du personnel de l'Université et dePortes ouvertes qui se déroulera à l'UQAR, campus de Rimouski, le ses retraités ont accepté d'exposer chacun une de leurs œuvres, à ladimanche 1er mai 2005, de 13hà 17h. Les membres de la commu- bibliothèque, pour le plaisir des yeux.nauté universitaire auront l'occasion de montrer à la populationrégionale une variété d'activités et de projets qui leur tiennent àcœur. Cette journée s'inscritdans les festivités marquant les 35 ansd'existence de l'UQAR, qui a accueilli ses premiers étudiants en1969-1970.

Comment les étudiants étrangers perçoivent-ils le Québec et Rimouski?Le film Welcome 10 Canada:rien à déclarer? en donne un aperçu pleinde surprises.

Vous voulez assister à la pièce de théâtre T'esqui loé?, qui tente dedésamorcer la violence dans les écoles? Vous aimeriez voir le do­cumentaire Welcome 10 Canada, Rien à déclarer?, qui nous faitvivre la réalité des étudiants qui arrivent du monde entier pourfréquenter l'UQAR? Vous désirez participer à un débat sur leschangements climatiques avec le spécialiste en océanographieFrançois Saucier (débat animé par Denis Leduc, de Radio-Canada,à 16h)? Alors, réservez votre dimanche après-midi!

Comment faire diminuer la violence dans les écoles? Lapièce T'esqui loé?propose des solutions.

Un étudiant de l'UQARen administration,Frédérick Lee, vientde gagner un impor­tant prix, suite à l'or­ganisation à Rimouskides Jeux du com­merce 2005, en janvi­er dernier.

Le 1er avril 2005 aeu lieu à Montréal, au « Best WesternSainte-Marie -, le Gala des Incontour­nables. Cet événement est organiséannuellement parleRegroupement des Étu­diants en Facultés d'Administration de l'Estdu Canada (REFAEC). Dans la catégorie« Personne ayant démontré le plus deLeadership», Frédérick Lee a remporté leshonneurs. Il était lecoordonnateur des Jeuxdu commerce 2005, dossier qu'il a menéavec beaucoup de doigté et de leadership.

Il faut souligner que le lauréat a étésélectionné dans un bassin de plus de40 000 étudiants fréquentant les 13 univer­sités membres du REFAEC. Le REFAEC ad'ailleurs défrayé la manchette dernière­ment en se proposant comme organismemédiateur dans le conflit étudiant sur lescoupures dans le programme de prêts etbourses. Cet organisme a fait la une duDevoir, en plus de participer aux émissionsLe Point et Simon Durivage.com pourdéfendre les positions des étudiants enadministration.

Pour Frédérick Lee, ce prix représenteune consécration après latenue des Jeux duCommerce à Rimouski. « Pour un étudianten ressources humaines qui se spécialiseen gestion du personnel, recevoir le prixLeadership devient un atout important. Jecompte bien insérer cela dans mon CV».

Frédérick est aussi un généralisteaccompli. Il est présentement analyste fi­nancier à la SADC de La Mitis en mêmetemps qu'il termine son baccalauréat àl'UOAR. Impliqué dans plusieurs conseilsd'administration, il n'en demeure pas moinsaussi joueur de football et musicien à sesheures.

Pour l'UOAR, il s'agit d'une belle récom­pense carc'estlapremière fois qu'un desesétudiants remportait un prix au gala des« Incontournables ».

Pour l'avenir, notre lauréat se dit trèsbien dans son emploi actuel mais ouvert àde nouveaux défis.

leCanada français basculait dans lecamp dela réaction religieuse, explique Éric Bédard.J'ai voulu tirer cela au clair en étudiant lapensée de personnages aussi influents queLouis-Hippolyte LaFontaine, Étienne Parentou Antoine Gérin-Lajoie. J'ai découvert despersonnages plus complexes que ce qu'ontlaissé voir nos historiens. Ces hommescroyaient dans le progrès mais ils crai­gnaient certains de ses effets pervers pourlanationalité. » Même si deux éditeurs ontdéjàmanifesté leur volonté de publier la thèsed'Éric Bédard, ce dernier souhaite encoreaméliorer son manuscrit avant de lesoumet­tre à un éditeur.

Éric Bédard a déposé cette thèse l'étédernier, au terme de sa première année entant que professeur à l'UQAR. « Mes col­lègues historiens et la direction de l'UOARontaccepté deretenir mes services même sije n'avais pas tout àfait terminé mathèse. Jeleur serai toujours infiniment reconnaissantde m'avoir fait confiance. » Éric Bédard aaussi bénéficié d'un appui financier de l'in­stitution pourla révision finale dumanuscrit.« Je remercie Yvon Bouchard pour sonappui très concret et mes collègues pourleurs encouragements. »

Rivière-du-Loup

Jean-Philippe Bérubé, boursier de l'UQAR

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Le professeur Éric Bédard G:la ~es ~ncontournables

reçoit une médaille de l'Assemblée nationale Frédérick Lee, depour sa thèse de doctorat l'~QAR'Lremdporht.e le

pnx e ea ers IP»Dans le cadre de la 3e

édition de la Journéedu livre politique quis'esttenue à la biblio­thèque de l'Assem­blée nationale le 5avril dernier, le pro­fesseur d'histoire ÉricBédard s'est vuremettre la médaillede l'Assemblée nationale. C'est en tant quefinaliste au prix de la Fondation Jean­Charles-Bonenfant pour la meilleure thèsede doctorat qu'Éric Bédard a accepté cettedistinction prestigieuse. La Journée du livrepolitique récompense les meilleurs livres,thèses de doctorat et mémoires de maîtrisequi portent sur toutes les facettes de la viepolitique québécoise.

Soutenue en novembre 2004 àl'Université McGill, la thèse d'Éric Bédardest intitulée : Le moment réformiste - Lapensée d'une élite canadienne-française aumilieu du XIXe siècle. Elle scrute les idéespolitiques, sociales, économiques etreligieuses de l'élite au pouvoir à l'époquedu Canada-Uni (1840-1867). « On a beau­coup écrit qu'après les rébellions de 1837,

Lors de l'Expo-sciences régionale Bell2005, qui se déroulait cette année à l'Écolesecondaire de Rivière-du-Loup, Jean­Philippe Bérubé a reçu une bourse d'unevaleur de 2000$ de l'UOAR. Le registrairede l'UOAR, M. Philippe Horth, lui remet icison prix, dont il pourra profiter lors de sonéventuelle inscription à l'UOAR.

Jean-Philippe étudie au Collège Sainte­Anne-de-Ia-Pocatière. Il a présenté unexcellent projet sur l'énergie éolienne, s'in­téressant autant au fonctionnement de cetteénergie qu'aux bienfaits que son utilisationpeut procurer.

Pas moins de 74 projets scientifiquesont été présentés par les jeunes à cetteactivité organisée par le Conseil du loisirscientifique de l'Est du Ouébec (723-1986poste 1639).

Océanographie

L'appel de la merUne douzaine d'étudiantes et d'étudiants à lamaîtrise en océanographie ont présenté, le 13 avrildernier, le projet de recherche sur lequel ils tra­vailleront à fond au cours de la prochaine annéeuniversitaire. Certains s'intéressent à des questionsreliées à la pollution, d'autres tentent de mieuxcomprendre un volet du cycle de vie d'une espèceanimale en particulier, par exemple la moule bleueou l'omble de fontaine. Un étudiant s'attarderamême à la détection des vocalisations de baleine.Les étudiants qui ont présenté leur projet sont,devant : Xavier Mouy, Marie Gagnoud, LisaRobichaud, Annabelle Lefrant et Thomas Richerol.Derrière : Andréane Bernier, Benjamin Laplatte,Nicolas Pichaud, Nathalie Rayssac, Pierre Saint­Laurent, Hacène Tamdrari, ainsi que le directeur ducomité de programmes en océanographie, Jean­Pierre Chanut. Absent: Alain Binette.

Géographie

Les Géolympiadesauront lieu à Rimouski

IQPF

Quatorze étudiants de l'UQARréussissent l'examen

Le 7 janvier dernier, refaisant surface aprèsplusieurs années d'absence, une délégationuqarienne de géographes enjoués etmotivés s'est rendue dans la ville de Trois­Rivières afin de participer à l'événement desGéolympiades. Nous y avons rencontré noscongénères provenant de toutes les univer­sités du Québec. Composée de trois volets(académique, sportif et FESTIF), cet événe­ment permet de mettre en valeur les princi­pales aptitudes des géographes!

Nous, Rimouskois, avons fait honneur ànotre réputation de joyeux lurons et avonsremporté le prix de la meilleure chansond'équipe. Ayant démontré un enthousiasmesortant de l'ordinaire, nous avons ramené,pour 2006, les Géolympiades à RIMOUSKI!

Voici la liste des étudiants et des étu­diantes de l'UQAR quiont réussi avec suc­cès l'examen de l'Institut Québécois dePlanification Financière (IQPF) du 18décembre dernier.

Au Campus de Rimouski .­Élaine Arsenault (Bonaventure)Luc J. Bernier (St-Anaclet)Nathalie Chouinard (St-AnacletColette Ruest (St-Fabien)Jeannot St-Onge (Amqui)lise Sénéchal (Rimouski)Jocelyne Soucy (Dégelis)André Thibault(St-Zénon-du-Lac-Hurnqui)

Malgré tout le bon vouloir des organisa­teurs, cette excursion n'aurait pas eu lieusans l'appui du Fonds de Soutien aux pro­jets étudiants, de la COOP, de l'AGEUQAR etdu Comité de vie étudiante.

Attachez bien vos tuques avec de labroche, les géographes s'en viennent!

Au Campus de Lévis .­Nathalie Bérubé (Saint-Émile)Lucie Hudon (Saint-Romuald)Nancy Martin (Lévis)David Poulin (Saint-Étienne-de-Lauzon)Lyne Rancourt (Lévis)Dave Simard (St-Rédempteur)

Selon M. Fernando Ouellet, directeur ducomité modulaire au Campus deRimouski, « le taux de réussite de l'UQARest de 74% tandis que le taux provincialestde 64% avec une moyenne générale de62% ».

Claroline et la formation à distance

L'UQAR donne le ton au monde francophone

Diplômé de l'UQAR

Samuel Saint-Laurent dirigera la radio CKMN

Le nouveau directeur général de la station de radio CKMN-FM(96,5), Samuel Saint-Laurent, est un jeune diplômé de l'UQARen administration (marketing, 2001). Après quelques années àMontréal, comme gestionnaire d'un OSBL (organisme sans butlucratif), c'est avec plaisir, dit-il, qu'il revient dans sa région, àRimouski, pour relever ce nouveau défi. « C'est une belleopportunité qui se présente à moi, avec de projets stimulantspour la radio. » Lastation CKMN, quia des bureaux à Rimouskiet à Mont-Joli, compte huit employés, 25 bénévoles et 2500membres. MB

Le colloque en Tunisie, organisé parl'AFELSH (Association des Facultés et desEtablissements de Lettres et SciencesHumaines des universités d'expressionfrançaise), visait donc à évaluer les besoinsde formation età présenter les ressources etproduits qui pouvaient contribuer à faciliterla formation à distance.

L'UQAR a donc eu beaucoup de visibilitélors de ce colloque avec cette propositionparMM. Gendron et Rajotte decréer un sited'expérimentation sur la plateformeClaroline. Autant en Belgique, en Francequ'en Bulgarie ouailleurs, des représentantsuniversitaires ont exprimé le désird'adopterClaroline dans leur milieu. Le Québec n'estpas en reste. L'UQAR a également été solli­cité pour des sessions d'information et deformation à l'UQAT, l'UQAC, l'ETS et auCégep deLévis-Lauzon. L'UOAR estaucœurde ce dossier.Mario Bélanger

chacun d'eux. Quand j'étais en Tunisie pource colloque, j'ai corrigé par Internet lestravaux de mes étudiants de Rimouski et ilsn'étaient même pas au courant que j'étaisalors sur un autre continent. »

Nouvelles technologiesLes nouvelles technologies, notammentavec le développement de l'Internet, offrentaujourd'hui aux étudiants, aux enseignantset aux chercheurs de nombreusesressources en langue française, ressourcesqui ne sont pas toujours connues et encoremoins maîtrisées.

C'est pourquoi une réflexion et une éva­luation sur leur utilité, ainsi qu'une présen­tation concrète de produits de formation etde ressources pédagogiques et scien­tifiques s'imposent pour répondre auxbesoins d'apprenants et d'enseignants quirecherchent des outils efficaces pour leurformation ou pour la préparation de leurscours.

Les formules pédagogiques expérimentéesà l'UQAR pour la formation à distance sus­citent un intérêt majeur sur la scène inter­nationale.

En effet, lors d'un colloque portant surla formation à distance, tenu à Sousse, enTunisie, au mois de mars dernier, MM.Michel Gendron et Denis Rajotte, del'UQAR(à droite sur la photo), ont présentéun exposé sur la plateforme de gestion decours Claroline ainsi qu'un aperçu desavantages concrets qu'on peut en tirer.

Une cinquantaine de spécialistes assis­taient à cette conférence, en provenance deBelgique, de France et du Canada, maisaussi de pays comme laTunisie, le Liban, leGabon, le Sénégal, Madagascar et même laBulgarie. Non seulement les participantsont suivi attentivement la présentation deMM. Gendron et Rajotte, mais une douzained'universités déjà ont contacté l'UOARdepuis ce colloque pour s'inscrire à un sitepermettant d'expérimenter le systèmeClaroline.

« Dans toute la francophonie, constateDenis Rajotte, doyen des études de 1er

cycle, lesbesoins sont criants pouroffrir dela formation universitaire. La formation àdistance, grâce auxmoyens decommunica­tions modernes, apparaît comme une desmeilleures solutions à envisager pour ren­dre l'université accessible. »

« La plateforme Claroline a été créée enBelgique, explique Michel Gendron, con­seiller des moyens technologiques d'en­seignement et aussi chargé de cours àl'UQAR. Je pense que nous avons à l'UQARune longueur d'avance sur plusieurs autresétablissements dans le monde francophonequant à ses applications et à son usage auquotidien. »

À l'UQAR, Claroline est utilisée dans lesoutien à l'enseignement, dans la formationà distance, dans la recherche, pour dessondages ciblés, etc. Plus de 150 pro­fesseurs et chargés de cours l'ont adoptéeet plusde2300 étudiants sontainsi rejoints,partout sur le territoire.

« Par exemple, ajoute M. Gendron,grâce à Internet, Claroline permet à un pro­fesseur detransmettre del'information à ungroupe complet d'étudiants, de leur propo­ser des tests ou des lectures, de créer unforum de discussion. Le professeur peutaussi, de façon souple, rapide et confiden­tielle, envoyer des résultats de travaux àchacun des étudiants ou correspondre avec

La plateforme Claroline

Un atout majeurpour l'enseignement

L'implantation de la plateforme de gestion de cours Claroline àl'UOAR, depuis septembre 2003, a connu un succès impression­nant.

À l'UOAR actuellement, 150professeurs et chargés de cours detous les programmes d'études utilisent Claroline, rejoignant ainsi2300 étudiants, partout sur le territoire, dans plus de 200 sites decours.

Un sondage récent à propos de Claroline, réalisé parl'équipe detechnopédagogie de l'UQAR auprès des usagers, indique untauxdesatisfaction de 97,6% chez les 43 professeurs et les chargés decours qui ont répondu, et de 96,5% chez les 909 étudiants qui ontrempli lesondage. Le taux de satisfaction en rapport avec lesoutientechnique atteint respectivement 100% et 96%.

TechnopédagogieL'équipe de technopédagogie de l'UQAR estcomposée de M. Michel Gendron, conseillerdes moyens technologiques d'enseignement,et de M. Yves Savard, analyste en informa­tique. Ces deux employés offrent aux pro­fesseurs et chargés de cours un environ­nement technologique permettant de soutenirl'enseignement et la formation à distance. Ils

Michel Gendron collaborent aussi au développement dematériel pédagogique informatisé et à la for­

mation des enseignants à ces technologies.L'interface Claroline offre beaucoup de souplesse aux

enseignants utilisateurs: notes de cours interactives; création d'unefeuille de calcul etpublication des notes aux étudiants; diffusion d'unsondage s'adressant aux utilisateurs; envoi de documents ou decommentaires personnels; annonce des activités à venir (l'agenda);réponse à différentes questions dans le forum de discussion; retoursur les travaux du trimestre précédent, etc.

Lors du sondage, certains ont signalé leurappréciation pour la« convivialité» de Claroline, sa « simplicité » d'utilisation et lesvastes possibilités d'échanger des informations entre les utilisa­teurs. « Les expertises de chacun sont mises à profit pour l'ensem­ble du groupe -. estime une professeure en éducation. Bref, l'avenirsemble rose pour Claroline.MB

Soirée du Mérite étudiantà l'UQAR

Lors de la Soirée du Mérite étudiant, qui s'estdéroulée à l'UOAR le8 avril dernier, Marc-Antoine Faubert, étudiant au Baccalauréat enétudes littéraires, a été nommé personnalité culturelle de l'année,alors que Jonathan Côté, étudiant à la Maîtrise en gestion de lafaune et de ses habitats, a été nommé personnalité sportive. Cettesoirée a pour objectif de souligner les réalisations et les perfor­mances des étudiantes et étudiants aux activités sportives, cul­turelles et sociales durant l'année scolaire 2004-2005. Une ving­taine de prix ont été remis (voir pages suivantes).

Personnalité culturelleOriginaire de Saint-Valérien de Rimouski, Marc-Antoine Faubert estactivement impliqué comme directeur et metteur en scène de latroupe de théâtre en T de l'UQAR. 1\ est également: le lauréat Artset Lettres 2004 duCégep de Rimouski pourson roman Lemusicienet le mercenaire, soliste pour la comédie musicale Beethoven'sLast Night, choriste dans le Chœur de Rimouski, doublure du rôlede Valentin pour l'opéra Faust et coordonnateur de la Société poé­tique de Rimouski, le Cercle Avalon. Marc-Antoine se révèle être unjeune écrivain et un artiste de la scène fort accompli. Outre sesimplications artistiques, Marc-Antoine agit aussi comme tuteurbénévole auprès des jeunes pour l'aide aux devoirs, en collabora­tion avec le Centre d'apprentissage personnalisé.

Personnalité sportiveOriginaire de Saint-Hyacinthe, Jonathan Côté est l'initiateur àl'UQAR de la ligue intramurale d'Ultimate Frisbee et de l'équipecompétitive qui représente l'Université. Grâce à sadétermination, leService des activités sportives de l'UQAR peut maintenant offrir cenouveau sportà la communauté étudiante. Son talent, son intensitéet son efficacité lui valent la cote d'amour de ses coéquipiers. Co­organisateur en janvier dernier de la 1ère édition du tournoi de LaFlotte, un des plus gros tournois au Québec avec 20 équipesprovenant du Québec et du Nouveau-Brunswick, Jonathan œuvreaussi pour le développement d'une association d'Ultimate Frisbee àRimouski. En mai 2004, danseur dans la troupe Port-O-Swing,Jonathan a obtenu une 4e place au championnat de l'Est du Canadadans la catégorie Team division. Également récipiendaire deplusieurs bourses d'excellence (FUQAR, RICHARD ADAMS, NATEC,CRSNG), Jonathan a obtenu son diplôme de Maîtrise avec unemoyenne parfaite.

Bourses d'implication 1er cycle

Événement majeur Association modulaire Communautaire et social Organisme étudiant Prix engagement

Frédérick Guertin, originaire Martin Pelletier, originaire de Étienne Lessard, originaire de Nelly Tremblay, originaire de Frédérick Lee, originaire dede Laval, étudiant au bac- Rimouski, étudiant au bac- Montréal, étudiant au bac- Labrador City, étudiante au Ouébec, étudiant au bac­calauréat en génie des sys- calauréat en études Iit- calauréat en développement baccalauréat en biologie con- calauréat en administrationtèmes électromécaniques. téraires. (Regroupement des social et en analyse des pro- centration sciences mari- des affaires. (Jeux du com-(Compétition québécoise étudiantes et des étudiants blèmes sociaux. (CEDRE) nes. (Bureau Voyage Le merce)d'ingénierie 2005) en lettres) Magellan)

Bourses d'implication 2e et 3e cycles Bourses de réalisations

Événement majeur Association modulaire Communautaireet social Collaborateur culturel Artiste Hors campus

Maud Ablain, originaire de Dave Johnson, originaire de Laurence Houssou, originaire Caroline Jose, originaire de Robin Servant, originaire deChateaubriand, étudiante à la Maria en Gaspésie, étudiant du Bénin, étudiante à la Lorient en France, étudiante Senneterre, étudiant à lamaîtrise en gestion delafaune à la maîtrise en gestion de la maîtrise en ingénierie. au baccalauréat en biologie. maîtrise en études littéraires.et ses habitats. (Colloque «La faune et ses habitats. (Coordonnatrice des activités (Radio étudiante UOAR) (Tour de Bras et La Baratte àbiologie dans tousses états ») (Regroupement des étudian- socioculturelles de l'Asso- Beurre)

tes et des étudiants gradués ciation des étudiants interna-en écologie et évolution) tionaux)

Prix engagement Organisme étudiant Artiste étudiant Artiste le plus perfonnant

Émilie Doussantousse, origi- Guillaume Six, onqmarre de Laurent Mérisier, originaire Martin-Hugues St-Laurent, Frédéric Lapointe, originairenaire de Montréal, étudiante à Toulouse, étudiant à la maî- de Haïti, étudiant en gestion originaire de Rimouski, étu- de Lévis, étudiant au bac­la maîtrise en océanographie. trise en développement social. des ressources maritimes. diant au doctorat en biolo- calauréat en géographie(AEEESUOAR) (AEEESUOAR) (Association des étudiants gie. (Chansonnier) humaine. (Talents de

internationaux) l'UQAR)

Bourses de réalisations sportives

Recrue sportiveféminine

Recrue sportivemasculine

Athlèteétudiant

Athlète le plusperformant

Personnalitésportive

Véronique Dumais, originairedeSayabec, étudiante au bac­calauréat en sciences infir­mières. (Basketball)

rulturelles

David Coulombe, originairede Lévis, étudiant au bac­calauréat en biologie.(Soccer)

Manon Morrissette, onqr- Pierre-Olivier Côté, originaire Jonathan Côté, originaire denaire de Amos, étudiante au de Trois-Pistoles, étudiant au Saint-Hyacinte, étudiant à labaccalauréat en biologie. baccalauréat en administra- maîtrise en gestion de la(Ultimate frisbee et basket- tion option marketing. faune. (Ultimate frisbee)bail) (Basketball)

Bourses du concours Forces Avenir

Marc-Antoine Faubert, Origi­naire de Saint-Valérien deRimouski, étudiant au bac­calauréat en études littéraires.(Troupe en T, théâtre)

Environnement

Projet Éco-énergie - La génératrice repensée (Jean-Mathieu Santerre etSimon-Nicolas Deschênes)

Entraide, paix et justice

Projet : « Welcome to Canada, rien àdéclarer? » Lisa Arsenault

Société, communication, éducation

Projet Radio étudiante UQAR (Caroline Jose, Emmanuel Sandt-Duguay,Jimmy Gagné, Denis Lévesuqe, Etienne Lord, Jean-Rémi Girard, Marie­Hélène D'Amours, Jack Lévesque et Guillaume Drouin)

Sciences et applications technologiques

Projet MISS (Module d'inspection de structures sous-marines) (Pierre­Philippe Bérubé, Aurem Langevin, Alexandre Lévesque, François Proulx etGermain Sauvé)

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Grève des étudiants

L'éducation : un enjeu majeur au Québecpar Mario Bélanger

Discussions de fond en assemblées générales, grandes marches dans les rues, visites aux bureauxdes députés, prises de positions dans les médias, messages sur des affiches: la prise de parole col­lective des étudiants a été aucœur de l'actualité québécoise depuis le début de l'année 2005.

L'ampleur sans précédent des manifesta­tions étudiantes à travers le Québec, aucours de la présente session, en a surprisplusieurs. Peu de gens s'attendaient àpareille mobilisation d'une génération dejeunes qu'on disait individualistes et plutôtindifférents aux grands mouvements demasse. Politiquement, la génération néedans les années 1980 vient d'émerger et defaire connaître ses leaders potentiels.

La décision prise l'an dernier parlegou­vernement Charest de sabrer dans les prêtset bourses, en pénalisant les plus vul­nérables, a suscité un véritable raz-de­marée dans les collèges et universités detout le Québec.

Le 6 avril, une importante assembléegénérale des étudiants a eu lieu. Ceux-ci ontaccepté l'entente de principe, de justesse, à57,6%, ce qui mettait fin à la grève.

Table rondeLa veille, le5 avril, leComité de mobilisationétudiante ode l'UQAR avait organisé unetable ronde pourdiscuter des enjeux reliés àces compressions budgétaires dans l'édu­cation ainsi que du contexte social et his­torique dans lequel la situation actuelles'inscrit. Voici un résumé des présentationsfaites partrois professeurs et deux chargésde cours à cette occasion.

L'historien ÉricBédard voit trois grandsenjeux dans la crise sociale provoquée parles coupures de 103 millions $. Il Y ad'abord un enjeu idéologique, c'est-à-direque la philosophie néolibérale remet enquestion le choix du Québec de miser surl'État pour redistribuer la richesse. « AuQuébec, l'État incarne la solidarité collec­tive. » Il y a aussi un enjeu générationnel.Les dépenses reliées à la santé augmententdeux fois plus rapidement que les revenusdu gouvernement. « Dans un Québec où lapopulation vieillit, les pressions exercéespar la santé sur le budget représentent unphénomène inquiétant. » Les choix serontde plus en plus difficiles à faire entre lasanté des plus vieux et l'éducation des plusjeunes. Enfin, on fait face à un enjeunational, dans le sens que l'on reçoit demoins en moins d'argent du gouvernementfédéral, qui continue de taxer autant, maislaisse aux provinces le problème des com­pressions à faire en santé et en éducation.

« On se retrouve devant un débat de fisca­lité: qui taxe qui au nom de qui? Ça nousrappelle que les États-Unis ont acquis leurindépendance de l'Angleterre en 1776 surune question semblable. »

Pour sa part, Christine Portelance, lin­guiste et présidente du Syndicat des pro­fesseures et professeurs de l'UQAR, s'in­quiète de la « marchandisation de l'éduca­tion -, un symptôme inquiétant d'unesociété en panne d'avenir, dit-elle. « Ondemande aux individus d'investir person­nellement dans leuréducation plutôtque devoir l'investissement collectif quereprésente l'éducation pour une sociétémoderne. Ce n'est pas en croulant sous lesdettes d'études que nos enfants aurontenvie de faire des enfants. » Pour elle, réin­vestir dans l'éducation est ledéfi de l'avenir.« On a fait moins d'enfants, on devrait leurdonner plus. » Elle déplore aussi la ten­dance des dernières années à mettre l'uni­versité au service de la recherche commer­cialisable et du rendement.

L'historien Benoit Beaucage estime quele Québec a réussi à décupler l'accès à l'u­niversité, de20 000 étudiants au milieu desannées 1960 à 200 000 aujourd'hui.Comment ? « En raison justement duprincipe que l'université est un service pu-

blic, financé partout le monde et profitant àl'ensemble de la population. » Jusqu'auxannées 1990, il en coûtait 500$ par annéepour étudier à l'université, mais depuis cetemps, les frais de scolarité sont passés àenvi ron 1600$. « Ce dégel des frais de sco­larité, dit-il, aalors surtout eu des effets surla fréquentation des étudiants à temps par­tiel, eux qui ne pouvaient compter sur lesprêts et bourses. À l'UQAR, parexemple, ily avait plus de 4000 étudiants à temps par­tiel en 1991 contre 2200 aujourd'hui. » Parailleurs, dit-il, les universités se sontdéveloppées depuis longtemps dans uncontexte de sous-financement chronique.Les compressions sont fréquentes en édu­cation, que ce soit pour la gestion des uni­versités, pour l'embauche massive deschargés de cours (moins coûteux que lesprofesseurs) ou dans l'aide aux étudiants.« C'est la conception même de l'éducationcomme service public qui esten cause. »

Pierre Jobin, sociologue, a quant à luibrossé unschéma des différents niveaux departicipation qu'on retrouve dans un mou­vement étudiant. Normalement, il y a unnoyau dur : les élus, les représentants.Autour d'eux, quelques membres actifs etmobilisés. Ensuite, des participants occa-

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sionnels aux manifestations étudiantes.Puis, la strate des sympathisants, qu'il fautconvaincre à chaque fois. Et enfin, un bongroupe composé d'indifférents. Selon lui,« ce qui s'est passé dernièrement ressem­ble à un tsunami qui vient brasser toute lastructure habituelle et qui apporte des se­cousses entre les niveaux »; Età l'origine decette crise : une injustice flagrante contreles étudiants moins fortunés, proposée parun ancien recteur d'université, M. Reid ...Pierre Jobin avoue être impressionné par lepouvoir de persuasion des étudiants: « Lesétudiants ont voté à fond pour ce mouve­ment de grève, mais il faut être conscientsque les 30% des étudiants qui terminentbientôt leuruniversité n'ont rien à gagner, niles 30% qui n'ont pas droit aux prêts etbourses. »

Enfin, Jean-Claude Simard, professeurde philosophie, a fait état des injustices fla­grantes qui marquent ce conflit. Pendantque les banques et les caisses font desprofits record, les politiciens s'attaquentaux plus démunis et essaient de faire croireque l'endettement de la jeune générationdoit s'alourdir. « Le simple fait d'augmenterl'endettement des étudiants, dit-il, fait aug­menter encore plus le profit des banques. »

En plus, on ne peut pas comparer la situa­tion québécoise avec ce qui se passe dansd'autres pays ou d'autres provinces. « Onne peut pas comparer unélément isolé aveclasituation sociale dans d'autres sociétés. »

Selon lui, mars 2005 restera une périodemarquante dans l'histoire du Québec. Pourlongtemps, les gouvernements n'oserontplus s'attaquer ainsi aux étudiants.

Petite question pour terminer : n'yaurait-il pas pu y avoir quelqu'un pourdéfendre la position gouvernementale :c'est-à-dire que de telles compressionsseraient inévitables économiquement? Çaaurait pimenter le débat!

AGEUQAR

Nouveau Conseil exécutifEn assemblée générale le 13avril dernier, les membres de l'Association étudiante de l'UQAR(AGEUQA~) ont élu une nouvelle équipe pour la prochaine année. On y retrouve, de gaucheà droite: Etienne Blanchette, vice-président à l'externe;JenniferWoods, V.-p. à l'interne;Marie-Hélène Drolet, présidente; Andréanne Daigle, V.-p. à la vie étudiante; ainsi queStéphane Lacasse, v.-p. aux affaires académiques. Absent: Steeve Huet, V.-p. aux affairesfinancières. Quelques dossiers semblent susciter un intérêt certain chez les étudiants : lacréation d'un journal étudiant, l'essor de la radio étudiante, la mise sur pied d'une nouvellegarderie à l'UQAR, la mobilisation étudiante face aux compressions ainsi que la préoccupa­tion pour une université verte. Par ailleurs, les étudiants Stéphane Lacasse et Marie-MaudeGamache ont été élus pour siéger à la Commission des études de l'Université. Enfin, unenouvelle résolution a été votée pourexprimer le rejet de l'entente de principe survenue entrele ministre de l'éducation et les associations étudiantes. Question de principe!

L'année abracadabra

Johanne Jourdain propose un conte maritime

« L'année abra­cadabra ». Voilà letitre du conte ma­ritime que JohanneJourdain, étudianteà la maîtrise enétudes littéraires àl'UOAR, a écrit. Il aété adapté et misen scène par l'en­seignante Nancy Crousset dans le cadredes fêtes du 175eanniversaire du Bic. Cettepièce de théâtre sera jouée les 30 et 30 maiau Théâtre du Bic. Les élèves de 1ère sec­ondaire du Bic en seront les interprètes.

L'aventure de ce conte se déroule dansles environs du village de Bic, près deRimouski. Dans le décor du fleuve et desîles, sorciers et dragons se manifestent, augré des apparitions de la lune et descourants tumultueux. Et surprise: l'un despersonnages majeurs de l'histoire est M.Mohammed EI-Sabh, regretté chercheur enocéanographie à l'UOAR.

« Dans mon conte, explique-t-elle, lesêtres surnaturels peuvent contrer l'attaquedes courants nordiques grâce aux connais­sances de Mohammed sur ces courants etsur la direction qu'ilsempruntent. En fait, leconte permet de mettre en relief la rencon­tre véritable entre lecou rant du Saguenay etles courants en provenance de Pointe-des­Monts, le mélange de ces eaux formant lecourant de Gaspé. Toute cette connaissanceest le fruit des recherches de Mohammed.L'articulation de cette connaissance dansmon conte tient de la littérature. »

Il y a une approche philosophique quisoutient l'histoire de Mme Jourdain. D'unpoint de vue humaniste, que peut-onopposer à des forces destructrices?« Combattre la violence par la violence,affirme l'auteure, ça fait une éternité quel'on se sert de cette "médecine" et on peutvoir où on en est. Alors, le Saguenay sym­bolise la force de la douceur, car la douceurappelle au contrôle de soi. C'est pourquoi,dans leconte, leSaguenay contrôle sa force

et ne détruit rien sur son passage.Cependant, il est chargé d'énergies posi­tives, lesquelles sont soutenues par lachan­son de Vigneault, "Gens du pays", c'est àvotre tour de vous laisser parler d'amour. ..Etc'est ce chant d'amour qui aura raison duchant guerrier, quis'exprime par la musiquesurvoltée de Wagner. »

Ce conte est écrit pour le moment dansundocument de37-pages dactylographiées,mais l'histoire fantaisiste de JohanneJourdain, pleine d'images fortes et derebondissements, pourrait facilement seretrouver dans une maison d'édition qui nelésine pas sur les illustrations colorées.

Johanne connaît tellement bien ce contequ'elle a eu l'occasion de le présenter enpublic à quelques reprises.MB

Technologies de la communicationUn monde à partager ou le monde à se partager ?

Droits d'auteur,accès aux logiciels,partage des con­naissances lemonde des tech­nologies de l'infor­mation et de lacommunication(TIC) est aujour­d'hui plus quejamais confronté à un grand débat, notam­ment en éducation.

L'expression « un monde à partager»questionne une autre expression, trèsproche, mais contraire : « le monde à separtager ». Dans le cas de la premièreexpression, le monde des TIC est considérécomme un bien commun à préserver, àenrichir et à léguer en héritage ou enpartage. Dans le second cas, les TIC cons­tituent plutôt un marché à conquérir et desressources à exploiter, dont l'appropriationmarchande - l'enjeu du « partage » - est

susceptible de générer des profits impor­tants.

Fin mars, M. Jacques Daignault, pro­fesseur au Département des sciences de l'é­ducation de l'UOAR-Campus de Lévis, aprésenté une communication sur cettequestion lors du congrès annuel del'Association québécoise des utilisateurs del'ordinateur au primaire-secondaire(AOUüPS).[www.aquops.qc.ca/nouvelles/lettres.html]

Le thème de ce colloque, Les TIC, unmonde à partager, invitait à la participationet à la mise en place d'un forum très largesur laprotection de laconnaissance commebien commun et universel.

Voici comment le professeur Daignaultprésente la problématique: « Un monde àpartager? Le monde à se partager? Il s'a­git de deux visions du concept de partagerenvoyant à undébat de société familier. Lescontradictions entre les camps opposés

témoignent du pluralisme des valeurs danstoute société démocratique. Pourquoi doncs'en inquiéter comme s'il s'agissait d'unecontroverse originale? La réponse est quelaconfrontation, quin'est pas nouvelle entreles deux camps, est tout de même chargéede nouveaux enjeux, à l'égard desquels nosrepères habituels de sens et de gestion desconflits s'avèrent inadaptés. Internet redis­tribue les puissances relatives à la produc­tion, à la distribution et à la consommationde l'information etpose laquestion dustatutde la connaissance comme bien. On décou­vre que la propriété intellectuelle est lourde­ment hypothéquée etque lestatut de lacon­naissance comme bien commun et uni­versel, au même titre que l'air ou l'eau, estclairement menacé. »

Fondation

De valeureux solliciteursVoici nos valeureux bénévoles solliciteursqui ratisseront tous les corridors et lesbureaux afin de recueillir votre généreusecontribution dans le cadre de la campagnede financement 2005 de la Fondation del'UQAR, auprès du personnel del'Université.

Ne sont-ils pas heureux et confiants dela réussite de cette campagne? Alorssoyons généreux!

Sur la photo, première rangée: CélineDupuis, Claude Lévesque, JeannetteD'Amours, Julie Bonenfant, ChristianGagnon. Deuxième rangée: Réjean Martin,Denise Banville, Claudette Bédard, AndréJacques, Diane Plourde, Stéphan Simard etCarol Saint-Pierre.

Absents de la photo: Denise Bourque,Pierre Collins, Claude Plante, MarioBélanger (il prenait la photo!), HaroldCaron, Denis Ouellet, Claire Page, LucDesaulniers, Léon Harvey, Claude LaCharité, Thomas Buffin-Bélanger, Gaston

Desrosiers, Sylvie Fillion.EtpourLévis: Suzanne Pelletier, Francis

Belzile, Jean-Claude Huot, Sylvie Bellavanceet Lyne Ruest.

D'autres braves bénévoles devraient se

joindre à la troupe dans les prochains jours.Nous remercions toutes ces personnes deleur précieuse collaboration. Bonne cam­pagne!

Étudiants

Votre budget est serré?

Emploi

Placement étudiant du Québec

Vous êtes étudiant ou étudiante et votrebudget vous préoccupe ? L'Associationcoopérative d'économie familiale (ACEF) duNord de Montréal vient de publier un docu­ment d'information intitulé : Budget étu­diant et tout ce qu'il faut savoir sur lecrédit et l'endettement. Il s'agit d'unrecueil d'informations utiles et d'une mé­thode budgétaire adaptée aux besoins desétudiants. On peut commander ledocumentpour 10$ [www.acefdunorddemontreal.org].On peut aussi le consulter aux Services auxétudiants de l'UQAR (E-105).

D'autre part, l'ACEF Rimouski-Neigetteet Métis offre des cours sur lebudget et desconsultations budgétaires individuellespourles personnes à moyen etfaible revenuqui éprouvent des difficultés dans lesdomaines du budget et de la consomma­tion. L'ACEF est située au 124, rue Sainte­Marie (bureau 306) à Rimouski.Téléphone: 418 723-0744.Courriel : [acfrnm@globetrotter.net].

La campagne annuelle du Placement étu­diant du Québec a débuté au cours desderniers jours avec l'embauche d'une nou­velle coordonnatrice pour la région ·du Bas­Saint-Laurent, MmeKaryne Courtois. Lesétudiants en recherche d'emploi de mêmeque les employeurs souhaitant recruter dupersonnel étudiant peuvent maintenantprofiter des services de placementd'Emploi-Québec, accessibles gratuitementsur son site [emploietudiant.qc.ca]. Avecl'intégration récente du Placement étudiantdu Québec à Emploi-Québec, le servicePlacement en ligne a été modifié afin d'ac­cueillir les candidatures des étudiants etétudiantes ainsi que les offres d'emploi quileur sont destinées. Ces servicess'adressent aux étudiants des niveaux uni­versitaire, collégial et secondaire.

En publiant dans Placement en ligneleurs candidatures, c'est-à-dire desrésumés de leur curriculum vitae, les étu­diants et étudiantes offrent leurs services àquelques milliers d'employeurs du secteurprivé. Ceux et celles qui veulent postuler unemploi d'été dans la Fonction publiquequébécoise doivent obligatoirement publier

et maintenir actives leurs candidatures afind'être admissibles à la sélection aléatoire.Celle-ci donne une chance égale à tous lesétudiants et étudiantes d'être choisis enfonction de leurdomaine d'études.

Grâce à [emploietudiant.qc.ca], il estpossible aussi de chercher des offres d'em­ploi, de consulter rapidement celles qui cor­respondent à votre profil et de postuler enligne lorsque l'employeur le souhaite. Deplus, en inscrivant des « Alertes-emploi! -,vous pouvez recevoir par courriel les nou­velles offres qui correspondent à votre pro­fil.

Avec Placement en ligne, lesemployeurs peuvent consulter des candida­tures étudiantes tout à fait gratuitement et àleur rythme! Ils peuvent aussi sélectionnerdes candidatures et communiquer directe­ment avec les candidates et les candidats.En inscrivant des « Alertes-candidats! -, ilspeuvent recevoir par courriel les nouvellescandidatures qui correspondent à leurscritères de recrutement.

Renseignements : Karyne Courtois,(418) 725-6208

Sabine Dôhler, étudiante allemande

Guten Tay, Rimouski !

Sabine D6hler (à droite), en compagnie d'uneétudiante française, Sandrine Noury.

Sabine Dühler est la seule étudiante origi­naire d'Allemagne qui étudie à l'UQAR cetteannée. Elle est inscrite à la maîtrise endéveloppement régional. Qu'est-ce qui lamotive à venir étudier au Québec ?Comment trouve-t-elle son expérience ?Nous lui avons demandé.

Sabine est originaire d'un petit villageprès de la ville de Halle, dans l'ancienneAllemagne de l'Est. C'est à peu près à deuxheures de route au sud de Berlin.

« Depuis l'âge de 12 ans que j'apprendsle français, dit-elle. Je suis plus à l'aise enfrançais, contrairement à la plupart desAllemands, qui préfèrent l'anglais. Dans lecadre de mes études, j'ai décidé de prendreune année sabbatique pour aller à l'étranger,pour étudier en français. Jepensais d'abordà la France, mais les grands espacessauvages du Canada m'ont attirée, toutcomme le fait que c'est un pays bilingueavec une belle variété culturelle. »

C'est un peu par hasard que Sabine aatterri à Rimouski. Elle a navigué surInternet pour voir ce qu'offraient les univer­sités d'ici. « En Allemagne, j'étudie enéconomie et en géographie économique. Lanotion de développement régional n'est pastrès courante. Alors, quand j'ai vu un pro­gramme de maîtrise dans ce domaine, j'aieu un grand intérêt pour cette nouveauté.Aussi, je tenais à étudier dans une ville depetite taille plutôt que dans un grand centreurbain. »

Depuis 7 mois, Sabine D6hler aprofité àfond de son séjour en Amérique du Nord.Elle a visité Québec, Montréal, Toronto, laGaspésie. L'été prochain, sasœur doit venirla rejoindre à Rimouski, et d'autres voyagessontprévus.

Et dans la région, l'île Saint-Barnabé, leParc duBic et le Musée de lamern'ontplusde secrets pourelle. « J'aime bien faire despromenades le long du fleuve. Aussi, jetrouve les gens chaleureux et serviables. Letemps estfroid, mais je pense qu'il fait plussouvent soleil ici qu'en Allemagne. »

Elle se dit toujours surprise par cettequestion que les Rimouskois onttendance àlui poser quand elle leur explique ses ori­gines : « Tu parles vraiment l'allemand? ».

Eh oui, elle parle allemand ...Après une année ici, Sabine considère

avoir pris une bonne décision. « Je voulaisvivre cette autre culture. Ma volonté étaittrès forte. Jene regrette pas. Ça exige beau­coup de papiers administratifs à remplir. Çareprésente aussi une bonne adaptation pourla langue, la culture, les habitudes culi­naires, etc. Mais je pense que je vais rap­porter dans mon pays de beaux souvenirs etaussi, des nouvelles connaissances intéres­santes concernant le développementrégional et son approche multidisciplinaire.Jecontinue ici l'automne prochain en termi­nant mon mémoire. »

Développement régionalPour sa maîtrise en développement

régional, elle travaille avec le professeurDavid Doloreux sur lephénomène des cius­fers dans ledomaine maritime dans l'Est duQuébec. Est-ce que les organismes etentre­prises du domaine maritime ont beaucoupde liens économiques et d'échanges desavoir entre eux, favorisant ainsi unedynamique d'interaction et de regroupe­ment, ou bien si leurs liens se développentsurtout avec l'extérieur de la région?

« Je trouve que l'orientation de la for­mation à l'UQAR est plus pratique et moinsthéorique qu'en Allemagne, constate l'étu­diante. Aussi, les classes ici sont pluspetites, la formation est plus individualiséeet il y a plus de souplesse pour choisir lestravaux qu'on veut faire. »

Il y aurait sans doute, croit-elle, d'autres

étudiants allemands qui pourraient démon­trer de l'intérêt pour faire des études auQuébec. « Il faudrait établir des liens avecles universités allemandes, surtout cellesqui sont près de la France et qui sont plusfamilières avec la langue française. »

le murSabine était encore toute jeune quand le

Mur de Berlin esttombé, en 1989. Les deuxAllemagnes (de l'Est etde l'Ouest) ontpar lasuite été réunies. « Je pense que la réunifi­cation a été positive pour la plupart desgens, dit-elle. Certains Allemands disentqu'on vivait mieux avant, qu'on a perduquelques valeurs comme la solidarité et laconfiance entre soi. Mais ils oublient lesnouvelles libertés qu'ils ont aujourd'hui.Sans la réunification, je n'aurais jamais eu lapossibilité d'étudier ici au Canada. »

Mario Bélanger

Galerie de l'UQAR, du 15 au 28 mai

Bonheur de s'exprimer

Une douzaine de peintres qui suivent des cours avec l'artiste RitaSaint-Pierre présentent des œuvres à la Galerie de l'UOAR, du 15mai au 28 mai. Le vernissage aura lieu le dimanche 15 mai à 14 h.Raynald Horth , professeur à la retraite, exposera quelques-unes deses œuvres à cette occasion, dont« la Cène des Femmes». Dansle décor de Léonard de Vinci, Raynald Horth a peint, à la place duChrist et des douze apôtres, treize femmes à la table de la dernièreCène. Chacune de ces femmes représentent les valeurs fondamen­tales de l'humanité que les femmes maintiennent depuis des millé­naires : l'Amour, la Bonté, la Générosité d'être, le Respect, laSolidarité, laJustice, la Paix, laRigueur intellectuelle, laTendresse,l'Affection, le Partage, la Passion et l'Égalité.

Les filles et les sciences :un gros merci

Suite à la journée « Les filles et les sciences: un duo électrisant -,le comité organisateur tient à remercier les différents services del'UOAR pour leur soutien financier et leur collaboration dans l'or­ganisation de l'événement : le Service des communications, leService des terrains, bâtiments et équipement, le Service des tech­nologies de l'information, le centre sportif, les Services aux étu­diants et la cafétéria L'Excelso. Votre contribution et votre soutienfurent grandement appréciés et nous a permis de faire de cettejournée une réussite à tous les points. Merci età l'année prochaine.Sarah Doiron et Caroline Dedier, pour le comité organisateur

Lévis

Les étudiantes en sciencesinfirmières s'impliquent

dans la vente de jonquilles

Un groupe de six étudiantes au DEC-BAC en sciences infirmièresduCampus de Lévis ontpris l'initiative de vendre des jonquilles surle Campus, le 7 avril, pour la Société canadienne du cancer. Cesétudiantes font preuve d'engagement envers leur profession d'in­firmières. Sur la photo, de gauche à droite : Sheila Lai, ÉvelyneLavoie, Éliane Boucher. Absentes de le photo, Laurie Mercure,Hélène Harton, et Caroline Chénard.

Perles et coquilles

Traduction français-japonais

Ennuyant: Taka ZapéGrand ménage: Taka TauchtéDentiste: Va TékariSe dévêtir: Takatou TatéRupture amoureuse: Vakité Sati Tami

UQAR, 14 avril

Remise de prix concours de poésieHumeurs de l'encre

Bernard Bérubé, organisateur, les gagnants Enrico Lévesque, Mhattieu Coutu etCatherine Fréchette,ainsi que François Rioux, organisateur.

Le jeudi 14 avril 2005, au Salon du person­nel de l'Université du Québec à Rimouski, aeu lieu la remise des prix du concours depoésie Humeurs de l'encre. Les textes dessept lauréats ont été lusà cette occasion.

Humeurs de l'encre est un appel auquelprès d'une cinquantaine de jeunes poètesont répondu, créant ainsi, de La Pocatière àGaspé, une communauté impressionnantetant par la qualité de sa production que parson enthousiasme pour le langage propre àla poésie.

Ces étudiants et étudiantes ont relevé ledéfi d'écrire autour du thème « Maintenant,et maintenant » et d'ainsi agir, par leurpoésie, contre l'inertie rampante d'une èrede communications tronquées.

Un jury composé d'Annick Demalsy,professeur au Cégep de Rimouski, deMadeleine Gagnon, écrivaine, et d'AndréGervais, poète est essayiste, a évalué àl'aveugle les poèmes. Ceux-ci ont étéimpressionné par les textes soumis, tantpour la qualité du français que pour l'ima­ginaire véhiculé par la jeunesse. AndréGervais signalait aussi un retour à la rimedans certains textes et une tendance à serapprocher de la forme de la chanson.

Voici les noms des gagnantes et gagnants:

Madame Catherine FréchetteInstitut de technologie agroalimentaire ­Campus de La Pocatière(G rand prix exéBqUO)

Madame Clémence Dumas-CôtéCégep de la Gaspésie et des Îles(Grand prix exéBquO)

Madame Rachel ArsenaultCégep de Matane

Monsieur Mhattieu CouluCégep de Rimouski

Monsieur Patrick DupuyCégep de Rivière-du-Loup

Monsieur Enrico LévesqueUniversité du Québec à Rimouski

Madame Émilie GermainCégep de La Pocatière

300, allée des Ursulines, Rimouski (Québec) G5L 3A 1

Envoi de postes-publication , # convention no = 1630547

Rédaction : Mario Bélanger, Jacques D'Astous (Lévis)Montage : Richard FournierPhotos : Mario Bélanger, Jean-Luc Théberge, Jacques D'AstousImpression : Gervais Caron, imprimerie

UQAR-INFO est publié aux 15 jours par le Service des communications,bureau E-215, téléphone: (418) 723-1986, poste 1426; télécopieur: (418)724-1869. Ce journal est distribué gratuitement à tous les membres de lacommunauté universitaire et aux personnes de l'extérieur qui en font lademande. Toutes les informations doivent nous parvenir au plus tard huitjours avant la parution. Les articles peuvent être reproduits avec indicationde la source. Pour l'achat d'espaces publicitaires, veuillez contacter la rédac­tion. (418) 724-1446

(418) 833-8800(418) 862-5167(418) 368-1860

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