VOL01NUM05

l’

alternativel’

maintenant

gratuitdu 18 janvier au 10 février 2013

lalter.fr

Halte à l’intox L’huiLe de paLme, parce que je Le vaux bien ?

exclusivité musique

rencontre avec

Janski Beeeats L’homme sous Le masque

nouvelle médiatHèque

Beauvais se met à la page

actu 04 lycées en bref Transports scolaires : adieu la gratuité, Jeanne

Hachette fait son cinéma, Opération “Choco du cœur”, Per100 à F.F. : les détails

06 centre commercial Où en est le projet du “Jeu de Paume” ?

08 nouvelle médiathèque Après près de six mois de travaux, la

médiathèque rouvre ses portes. Tour du proprio.

10 société Mariage gay : le gouvernement pas décidé à plier,

Scandale sur les pilules : le nouveau Mediator ?

12 halte À l’intox L’huile de palme, parce que je le vaux bien ?

Politique 14 dialogue social Accord sur la flexibilité et la sécurité de l’emploi :

une victoire pour l’exécutif + L’édito de Gauthier Deloziere

15 Polémique Notre Gégé s’en est-il allé pour de bon ?

cinéma 16 sorties ciné The Master, Le Monde de Charlie, Foxfire

sorties dvd Killer Joe, Des hommes sans loi

18 séries Le nouveau thriller psychologique de FOX

The Following, et la nouvelle saison de Cougar Town

musique 20 rencontre Janski Beeeats a accepté de répondre à nos

questions lors de sa venue à L’Ouvre Boîte dans le cadre du festival Les Pixels + L’édito de Lucas Drouard

22 albums Paris Sud minute par 1995, Pollen par Wave

Machines et Lost Sirens par New Order + L’album culte : London Calling par The Clash

arts & exPos 24 Zoom sur Philippe Barde : P and PT - Project featuring

Toshio Matsui

également Arno Gisinger : Topoï, et les photographies de

Tereza Vlckova

médias 26 téléPoubelle La télévision française regorge de plus en plus

d’émissions aussi niaises les unes que les autres. Quel avenir pour notre cerveau ?

28 triste record 132 journalistes tués en 2012

29 résolution En 2013, quitter Facebook ?

sommaire Numéro 5 du 18 janvier 2013 Prochain numéro le 11 février Couverture La médiathèque de l’Espace culturel François Mitterand par Chloé Trinquesse

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02 l’alternative no 5 18.01.2013

31 boulevard de l’assaut 60000 Beauvais tél. 06.30.11.26.19 www.lalter.fr

contact par mail : [email protected] ou [email protected]

Rédaction Rédacteur en chef Pierre a. LepetitRédacteur en chef adjoint Lucas DrouardSecrétaire de la rédaction Mariane Lacombe-BétancourtReporters Diane Maat, Philippine Quignon, Mégane BrightonGrande rédactrice Paoline MaillardActu Gauthier Deloziere (coordinateur), Élise Wettstein, Ivan Petrzlan, Mégane Dermigny, victor Hue, Sébastien cacanPolitique Gauthier Deloziere, Mathilde ForestCinéma Guillaume auberger, victoria Houel, raphael Da nascimento, thomas PomoneMusique Lucas Drouard, Margaux Hallé, roméo van MastrigtArts & Expos Mauricio cifuentes, Marie LassezTélé/web/médias Batiste Loron, Hugo Berthon, alysse Monnehay Photo Iconographe Benjamin Legoix Photographes chloé trinquesse, Maxime Launoy, adrien Bègue Illustratrices Jeanne Guiraut, Louise GuttinMaquette Conception graphique, Maquettiste Pierre a. LepetitMarketing, Publicité, Promotion Responsable diffusion cyril Gaffet tél. : 06 76 21 16 93L’Alternative Impression PolyservicesDistribution vous souhaitez distribuer L’alternative ou vous renseigner sur les points de distribution : [email protected]é cyril GaffetDépôt légal : en coursDirecteur de la publication Pierre a. Lepetit

© L’Alternative 2013 Tous droits de reproduction réservés

Les articles publiés engagent la responsabilité de leurs auteurs, et leur point de vue ne représente pas nécessairement celui de l’ensemble de la rédaction.

L’alternative est distribué gratuitement aux lycées Félix Faure, Jeanne Hachette, François truffaut, et Saint-esprit.

ne pas jeter sur la voie publique.

l’

l’informationplus accessiBleToute l’équipe a travaillé fort ces dernières semaines pour mettre en place la nouvelle formule de L’Alternative, et je suis fier de vous la présenter aujourd’hui.En plus d’une nouvelle pagination — L’Alternative passe de 28 à 32 pages —, c’est toute la maquette qui a été repensée. Plus dynamique et rythmée, la nouvelle présentation est conçue pour apporter plus d’informations-clés quand c’est nécessaire.Notre équipe éditoriale a également revu l’agencement des rubriques pour miser sur la culture. Une plus grande place sera ainsi consacrée aux cinémas avec notamment deux pages supplémentaires qui raviront les sériephiles ; à la musique, qui continue toujours à décrocher des interviews exclusives avec les artistes qui se produisent sur la scène beauvaisienne ; aux arts & expos, avec l’arrivée d’une toute nouvelle équipe et le soutien de l’École d’Art du Beauvaisis ; et aux médias, qui se tourneront autant vers le petit écran que vers le Web.Toutes ces nouveautés ne se font pas sans un coût supplémentaire pour L’Alternative, mais au nom de quoi devrions-nous rendre l’information plus chère à nos lecteurs ? L’Alternative c’est un journal par des lycéens, pour des lycéens ; et tout le monde n’a pas les moyens de payer pour s’informer et se divertir. Or nous pensons qu’une information de qualité est un droit que tous les lycéens ont de facto, peu importe leur budget.Alors que le prix des principaux titres — qu’ils soient quotidiens ou hebdomadaires — a augmenté avec le passage à la nouvelle année, L’Alternative prend le contrepied de cette presse et s’engage, à partir de maintenant, à vous fournir une information toujours plus riche et de meilleure qualité ; et ça, gratuitement.En outre, après plusieurs demandes nous avons pris la décision d’étendre la distribution de la publication à Jeanne Hachette, François Truffaut, et au Saint-Esprit.Enfin notre site Web deviendra au court des prochaines semaines un véritable complément à l’information, là encore axée sur la culture, avec plus de chroniques musicales et cinématograhiques, mais aussi des reportages artistiques et des interviews d’artistes.2013 marque un tournant pour L’Alternative, et c’est avec une grande joie, et une grande fierté que nous vous présenterons au fur et à mesure toutes les surprises que nous avons encore en stock pour vous. Au nom de toute l’équipe, bonne année.

pierre a. lepetitrédacteur en chef

édito

18.01.2013 no 5 l’alternative 03

Jeanne hachette fait son cinéma Jeanne HacHette En ce début d’année, les élèves du groupe intermédiaire du DAAL aidé par leurs professeurs, tourneront un film en continuité avec leur parcours de découverte à Jeanne Hachette. Ce court-métrage de quinze minutes sera tourné les lundis 14, 21 et 28 janvier. Le scénario est le suivant: plusieurs histoires d’amour vont naître entre les intellos et les sportifs du lycée. Ces derniers ne s’étaient pourtant jamais remarqués. L’amour changera t-il les relations entre les lycéens? Avis aux amateurs qui rêvent d’une carrière d’acteur ou qui veulent simplement prendre du bon temps, faire une pause, il serait temps de s’inscrire afin de participer à ce film en tant que figurant. Rendez-vous les lundis 14, 21, 28 de 10h30 à 13h30, muni de votre blouse blanche!

la cafétéria enfin rouverte Félix Faure Depuis la rentrée tout le monde a pu remarquer que la cafétéria était rouverte ! Car effectivement, celle-ci avait été fermée à cause du manque de respect envers l’ancien gérant qui avait annoncé sa démission. Dorénavant c’est Laurence qui s’en occupera. Agréable et souriante, il est sûr que la nouvelle surveillante d’origine antillaise saura se faire respecter de tous. Car rappelons-le, la cafétéria et le foyer son des espaces importants de la vie lycéenne. Il faut souligner que les incidents relatés dans notre numéro de décembre (no4) avec l’ancien gérant ne devront pas se reproduire si les lycéenns tiennent à leurs espace de vie. “Il y a plusieurs années, le foyer était une salle de DS, rien n’exclut de revenir à ce temps-là si les élèves ne prennent pas conscience que c’est un lieu de vie qui est mis à leur disposition” rappelait Aurélie Brisard-Le Goualher, CPE des Terminales au lycée Félix Faure. La cafét’ est rouverte et espérons- le : pour longtemps !

crack house nominé en tant quebeauvaisiens de l’annéeCrack House c’est un groupe de musique urbaine, notamment de hip-hop, qui existe depuis automne 2011. Il est constitué de Fanko, Soldat Baab et Sianna Dwayna (tous les trois Beauvaisiens). Rencontrés grâce à leurs musiques, c’est Fanko qui a décidé de former le groupe. S’inspirant de la vie de tous les jours, de leurs vécus, de l’actualité, et l’environnement dans lequel ils vivent, ils remportent le Tremplin des Jeunes en 2012 lors du Festival Picardie Mouv’. Après s’être produit de nombreuses fois sur les scènes du département et avoir sortir leur mixtape Welcome to the Crack House, le groupe prépare un nouveau projet plus structuré, et envisage également de continuer à monter sur scène ; et pourquoi pas d’élargir leur public. Crack House est nominé au concours des Beauvaisiens de l’année organisé par l’Observateur de Beauvais.

adieu la gratuitéLes usagers des transports scolaires devront débourser 50 euros en septembre prochain.Le conseil général, à majorité PS, sonne le glas de la gratuité des transports scolaires, mesure dont il se ventait depuis des années. Ce sont 50 euros par tête qui devront donc être dépensés par les parents chaque année.La mesure a déjà du mal à passer. “50 euros pour un enfant, c’est 100 euros pour deux enfants, 150 pour trois” note un parent. La somme, selon le département représente le coût de l’analyse du dossier par les autorités organisatrices du transport scolaire (CABARO dans le Beauvaisis). Le département dépense 59 millions d’euros annuels pour assurer le transport quotidien de 56 000 élèves. Ainsi par cette action, le conseil général entend entammer une chasse au gaspillage et rechercher à “optimiser ses moyens”. Le département a annoncé sa “volonté” de continuer à assurer les transports scolaires en 2013 : “une fois l’inscription validée, l’intégralité du coût sera prise en charge par le département.”Du côté du groupe UMP de l’assemblée, la rhétorique fait doucement sourire. “On est dans l’hypocrisie, voire dans l’arnaque, lâche Patrice Marchand, leader de l’opposition et conseiller général UMP du canton de Chantilly. En gros, la majorité nous dit qu’après paiement le transport scolaire sera gratuit…” Ivan Petrzlan

lycées en brefl’actu sur F. Faure, J. Hachette, F. Truffaut et St-Esprit

transPorts scolaires

actu


oPération “choco du cœur” saint-esPrit On compte aujourd’hui en France plus de 150 000 sans-abris, qui doivent faire face à de nombreux hivers rudes et qui sont confrontés chaque jour au regard des autres. C’est alors avec beaucoup de volonté et d’implication que des lycéens de Terminale du Saint-Esprit ont lancé l’opération “Choco du cœur”. Durant une journée, alors que certains élèves de l’établissement profitaient de quelques minutes de pause entre leurs cours, d’autres s’activaient dans la vente de chocolats chauds. Chaque gobelet était vendu 0,50 euros, et l’argent a été reversé aux associations du Relais Saint-Martin de L’Isle-Adam et Saint Vincent de Paul. L’opération a été mise en place pour la première fois en 2011 par Timothée Caumartin, élève en 1ère S, également adhérent à l’association du Relais Saint-Martin, qui avait voulu recueillir une aide maximale pour ces personnes en difficultés. Il ne fait aujourd’hui plus partie de l’établissement et pourtant, jugeant cette action bienfaisante, des élèves ont tenu à la perpétuer en se mobilisant. Faisant référence aux Restos du Cœur, l’opération “Choco du cœur” prouve qu’il n’y a pas d’âge pour être bénévole, et que même à petite échelle, une main peut être tendue vers ceux qui en ont le plus besoin. C’est par ce genre de manifestations qu’on s’aperçoit qu’une simple initiative peut donner naissance à un véritable élan de générosité et de solidarité. En une journée, ce sont 77 euros qui ont été récoltés. Voir une entraide telle que celle-ci tient chaud au cœur.

Per100 le 15 février : les détails Félix Faure Cette année, le Per100 du lycée se déroulera le 15 février, plus tôt qu’à l’habitude où il était organisé aux environs de Pâques ; mais étant donnés les voyages organisés il a été décidé de l’avancer. Pour ce qui est du programme de la journée, les cours se dérouleront normalement pour les élèves de 8h30 à 12h30 — c’est seulement à partir de 12h30 que les Terminales seront autorisés à être déguisés pendant leurs cours respectifs. Le concours de déguisement entre les différentes classes se déroulera de 14h30 à 17h30. À noter qu’il se déroule plus tôt que les années précédentes mais à la condition qu’il y ait plus de monde pour préparer la salle pour la soirée qui se déroulera de 20h30 à minuit. C’est avec un concert du club musique, dirigé par monsieur Rodriguez, que la soirée s’ouvrira. Par la suite les clubs de hip-hop et salsa mis en place par la MDL feront une représentation pour l’occasion. Madame Ouattara (prof de français) et monsieur Sagnier (Maths) animeront comme à l’habitude le concours de déguisements. Les gagnants se verront remettre des lots.Pour animer cette soirée la MDL a engagé un DJ et un photographe professionnel ; elle s’occupera également des boissons mais ce sera aux élèves d’apporter la nourriture. Une réunion du CVL concernant le Per100 a eu lieu cette semaine. Les détails arriveront au fur et à mesure sur lalter.frP.-A.L., G.D., M.B., avec la rédaction

félix faure célèBre les 50 ans du traitéde l’élyséeMardi 22 dès 18 heures le lycée Félix Faure célèbrera le 50ème anniversaire du traité de l’Élysée qui marque la réconciliation franco-allemande.Cette rencontre, ouverte à tous les élèves et au public, réunira les élèves des sections Abibac et euro-allemand. Au cours de la soirée, les élèves de Terminale présenteront un exposé — en française — sur l’évolution des relations franco-allemandes et les difficultés de la réconciliation entre les deux pays depuis 1945.Les délégués du comité de jumelage présenteront l’histoire et l’actualité des liens qui rapprochent Beauvais et la ville allemande de Witten. Il sera aussi question de revenir sur la contribution du lycée Félix Faure au rapprochement des jeunesses française et allemande.La soirée se terminera autour d’un buffet franco-allemand.Pierre A. Lepetit

soirée Franco-allemande


où en est le projet ?Dossier réalisé par Ivan Petrzlan et Élise Wettstein,coordonné par Mariane Lacombe Bétancourt et Pierre A. Lepetit

centre commercial

Après la décision du tribunal administratif d’Amiens, qui a rejeté le recours déposé par l’association des Amis du Jeu de Paume, le projet de centre commercial reprend. Mais les délais ont considérablement augmenté.

le tribunal administratif d’Amiens a annoncé sa décision favorable au projet du futur centre commercial du Jeu de Paume, à la grande déception de l’association des Amis du Jeu de Paume qui revendiquent

“la perte d’un bien commun à tous au profit d’un investisseur privé, la dégradation de la qualité de vie des Beauvaisiens et de leur environnement, la surconsommation d’énergie entrainée entre autres comme conséquences de la réalisation du projet du centre commercial”.

choix des entreprisesLe 17 décembre dernier, le promoteur immobilier Hammerson a mis fin à la réception des candidatures des entreprises de BTP (bâtiments-travaux publiques). L’appel d’offres terminé, le promotteur a donc commencé à faire son choix parmi les entreprises afin de décider du constructeur. Pour sa construction, le projet colossal nécessitera la présence en permanence de 700 ouvriers et de 70 cabanes de chantier.

Livraison : Fin 2014Les deux recours en justice de l’association des Amis du Jeu de Paume a fait prendre au projet beaucoup de retard. En conséquence, de nombreuses personnes ont considéré que le projet n’avançait plus. Le début des travaux, initialement prévu pour janvier, est repoussé à la fin mars voire début avril ; et l’on parle maintenant d’une livraison pour “la fin 2014”, et non plus au premier trimestre avant les élections municipales.

76 commerces, 600 empLoisSoixante-seize commerces et restaurants sont prévus dans ce projet de centre commercial, ainsi qu’un parking de 900 places, qui seront gratuites durant 1 heure et demie.

Plus de 600 emplois directs seront créés par l’arrivée des nouvelles enseignes, ainsi qu’une vingtaine de postes pour la gestion du centre commercial. Le recrutement commencera d’ici la fin de l’année. Plusieurs grandes enseignes ont déjà annoncé leur venue, incluant la marque de vêtement H&M, la parfumerie Sephora, le magasin de sportwear Foot Locker, et l’enseigne culturelle Furet du Nord. Carrefour Market a également annoncé sa venue. Hammerson continuera à annoncer au compte-goûtes les futures enseignes qui occuperont le centre. “On attend la tenue du salon de la franchise à Paris pour communiquer, au mois de février, sur de nouvelles enseignes” indique Charles Loquet, conseiller municipal.

Un proJet qUi s’inscrit dans Une dynamiqUeLe cabinet d’architectes Benoy, mondialement connu pour la revitalisation de centre-villes, a été convoité pour le projet. L’architecture résolument moderne intègrera les vestiges du 16ème siècle retrouvés lors des fouilles archéologiques. La municipalité souhaite que ce projet s’intègre dans une dynamique avec son projet de “nouveau cœur de ville”, couplé aux projets du nouveau théâtre situé sur l’ancien, de la réfection du pont de Paris qui sera complétée d’ici Noël 2013, de la modernanisation et piétonnisation éventuelle de la place Jeanne Hachette, du parc de logements au Franc Marché qui sera dévoilé d’ici quelques semaines, et de la place des Halles couvertes. Le projet sera également intégré à l’axe commercial qui débute place Jeanne Hachette pour remonter jusque la rue Gambetta.

le cHantier

Une viLLedans La viLLe700 ouvriers et 70 cabanes de chantiers seront présents en permanance sur le site

déBUt des travaUxprévu pour la fin mars, début avril de cette année

Livraisonprévue pour la fin de l’année2014


furet du nord

Après la fermeture définitive de Gibert Joseph le 10 novembre dernier, l’offre culturelle est devenue inexistante dans la ville de Beauvais. Il faut donc se rabattre sur des librairies en ligne ou aller dans d’autres villes. En effet le magasin offrait un large choix de produits culturels à de très bons prix.

Avec l’arrivée de Furet du nord c’est une façon de compenser la disparition de Gibert Joseph. L’enseigne culturelle lilloise permettra de faire ses achats de papeterie et de divers produits culturels, qu’il s’agisse de livres, de DVD, de magazines, d’ebooks, de jeux vidéos ou encore de CD.

hennes & mauritz (h&m)Le géant du prêt-à-porter suédois, présent dans 43 pays à travers le monde et qui comptait 2 629 magasins en août 2012, fera partie des diverses enseignes présentes dans le centre commercial du Jeu de Paume. La marque vend des vêtements pour hommes, femmes et enfants mais aussi des chaussures et des cosmétiques. Elle propose également des collections spéciales réalisées en collaboration avec des créateurs à la tête de grandes marques de luxe comme Karl Lagerfeld ou Sonia Rykiel mais aussi avec des personnalités comme Madonna, Lana del Rey ou David Beckham.

sephoraSephora est l’une des enseignes les plus connues en matière de vente de parfums et cosmétiques. La marque propose un large éventail de choix avec 250 marques et 16 000 références disponibles de produits de bain, soins, maquillage, accessoires et parfums pour répondre à tous les besoins.

carrefourmarketParmi les nombreux magasins de vêtements, chaussures et cosmétiques on retrouve également des grandes surfaces. L’enseigne française Carrefour s’implante au Jeu de Paume avec un magasin Carrefour Market pour permettre aux gens de faire ses courses en ce qui concerne les produits du quotidien .

foot lockerLa marque américaine spécialisée dans la vente de vêtements et de chaussures de sport ouvrira également un magasin dans le centre commercial. On y retrouve des marques comme Puma, Nike, Adidas, Asics , New Balance, Reebok et plein d’autres. De quoi réjouire les adeptes de sportwear et les sportifs !

le ProJet en breF • Une superficie de 23 000 m2

• 76 boutiques et restaurants sur deux niveaux• 900 places de parking• des logements en partenariat avec la Sa HLM du Beauvaisis• à deux minutes du lycée Félix Faure et de l’UPJv


la culture Beauvaisienne se met à la pageDossier réalisé par Philippine Quignon, photos par Chloé Trinquesse

Après près de six mois de travaux, la médiathèque de l’Espace culturel François Mitterand rouvre ses portes. Et l’attente en valait largement le coup.

nouvelle médiatHèque

la médiathèque du Centre-Ville à Beauvais, ça vous dit quelque chose ? Si oui, presque sûre que cet article vous intéressera, car depuis sa fermeture en juillet dernier, vous êtes nombreux —

comme moi d’ailleurs — à être en manque de bouquins intéressants. Si vous n’y êtes jamais ou que rarement allé, vous avez plutôt

intérêt à aller y faire un tour au plus vite. Samedi 12 a été inaugurée la médiathèque qui a subi un lifting majeur. La rénovation, d’un coût de 766 000 euros, est un pari est osé, et totalement gagné : fini l’image un peu dépassée et barbante de l’endroit !

La médiathèque se met à la page : place à l’ère de la modernité, du numérique, et de l’ouverture à la nouvelle génération.

La vocation du bâtiment sur trois niveaux complètement transformé, est désormais de s’ouvrir à la jeunesse, de diversifier son public, et d’apporter à la ville un espace culturel hors pair.

Chacun, quelque soit son âge, peut donc maintenant avoir un plein accès à la culture, autant sur le support papier traditionnel qu’avec les nouvelles technologies. Un nombre conséquent de nouveaux ordinateurs — on en trouve partout — est à la disposition du public, que ce soit pour consulter ses mails, étudier, ou simplement surfer ; et pas moins de 9 iPad (avec écrans Retina, s’il vous plaît), sont également réparties entre les espaces multimédia, presse, et petite enfance — oui, même les enfants ont les leurs ! Elles vous permettront de consulter la presse, avec un kiosque de plus de 600 jouenaux, revues et magazines, français ou étrangers, disponibles gratuitement, accéder aux applications locales et réaliser quelques recherches.

Côté design, on mise sur la couleur et la luminosité. Les roses, verts et bleus côtoient les gris, violets et noirs sans aucune fosse note. Les espaces sont clairs, spacieux, et confortables : au détour de ►

les espaces détenteOn en compte plusieurs dans la médiathèque. C’est un lieu où l’on peut manger, boire et discuter pendant un temps interminable sans que personne ne vienne vous déloger. Pratique pour lire son livre en mode zen sans la moindre inquiétude, passer du bon temps, faire une pause entre deux parties d’un exposé — ou réviser de façon posée pour ses exams.

l’espace multimédia mieux que jamaisLa médiathèque a su s’adapter à l’évolution des modes de consommation de culture et a résolument investi dans le multimédia. Autrefois réduit à un pauvre ordinateur ramant comme pas possible, l’espace multimédia a pris de l’ampleur. Le pari ? Permettre la cohabitation de différents modes de consommation. Et il est grandement réussi. Rien que dans le grand hall d’entrée, transformé en espaces dédiés au multimédia et à la presse réussit à réunir ordinateurs, presse traditionnelle, et iPad. Et ce n’est pas une blague.

chaque présentoir ou rayonnage, impossible de ne pas croiser un canapé, un fauteuil ou une machine à café. Les collections sont organisées, facilement consultables, et beaucoup plus valorisées qu’avant ; en plus d’offrir une richesse et une diversité toujours plus importantes.

Située à cinq minutes à pied du lycée Félix Faure, à moins de dix minutes du lycée Jeanne Hachette, la médiathèque est désormais un espace travail ou de partage, défintivement agréable à vivre et chaleureux. Que vous la considériez comme un lieu de rencontres, de détente ou de travail, la nouvelle médiathèque est résolument un endroit dans lequel vous pourrez aimer passer votre temps.

les salles d’étudeElles vont rentrer en concurrence directe avec nos salles de perm : les salles d’études font leur apparition : beaucoup plus conviviales, modernes et équipées que toutes celles que vous avez pu connaître jusqu’ici. Elles disposent d’une foule de prises, ports USB ; et d’une ambiance calme et apaisante. Pour des révisions en toute décontraction.

l’espace musiquePour les amateurs de musique, l’espace disponible au deuxième étage a complètement été réaménagé, de façon à ce que ce soit un vrai espace musique : non seulement on y trouve un grand choix de CD, mais l’on peut grâce à un partenariat avec la Cité de la Musique, visionner dans leur intégralité les concerts. Un espace dédié aux performances d’artistes ou à des conférences est aussi mis à la disposition des musiciens en herbe ou confirmés.

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bien qu’il ne conteste pas la réussite de cette mobilisation, le gouvernement entend rester ferme face à la pression de la rue. Il faut dire que le mariage pour les

conjoints de même sexe était une promesse de campagne du candidat Hollande, et revenir sur celle-ci sonnerait comme un échec pour le président, déjà confronté au refus du conseil constitutionnel pour la taxe à 75 %. Plus que l’emploi du terme de “mariage” ainsi que des avantages fiscaux, les opposants à cette réforme contestent le droit à la filiation, à l’adoption ainsi qu’au recours à la PMA.

Le droit à la filiation et à l’adoption permettrait de régulariser de nombreuses situations délicates. En effet, s’il est actuellement possible pour les homosexuels d’adopter, l’enfant n’est reconnu qu’au nom d’un des deux conjoints. Ainsi, en cas de décès de celui-ci, l’autre partenaire ne pourrait pas continuer à élever cet enfant. Plus que le mariage, les homosexuels revendiquent ce droit leur permettant de fonder une famille. La PMA, quant à elle, permettrait aux couples homosexuels féminins d’avoir recours à l’insémination artificielle.

Alors que le gouvernement n’inclut

dans son projet de loi que l’adoption et le droit à la filiation, les partenaires socialistes envisagent d’élargir la loi à la PMA ainsi qu’à la reconnaissance des enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger, ce procédé restant interdit en France. L’exécutif n’a pas défini de ligne claire à ce sujet, laissant le parlement trancher la question.

Le monde politique reste divisé face à cette évolution de la société. Des députés UMP ainsi que les membres des associations, Frigide Barjot en tête, réclament un référendum sur la question. Cependant, des voix s’élèvent contre cette solution qui risquerait de diviser encore plus l’opinion, et dont de nombreux hommes politiques craignent de se voir transformer en référendum sur l’action du gouvernement et non sur le projet de loi.

Les opposants au mariage gay prônent aussi les valeurs de la “famille traditionnelle” censée être l’union “d’un père et d’une mère”. De plus, la modification du livret de famille, dont les appellations “père” et “mère” seraient substitués par “parent 1” et “parent 2” les effraient. Enfin, ceux-ci mettent aussi en garde contre les conséquences psychologiques pour les enfants. Selon eux, hors du cadre “traditionnel” les enfants ne pourraient pas pleinement s’épanouir. Un

manifestant allant même jusqu’à déclarer qu’inconsciemment les enfants pourraient vouloir imiter leurs parents et deviendraient donc homosexuels.

Malgré tous ces arguments, la majorité de l’opinion reste favorable au mariage homosexuel : un sondage mené par LH2 les 11 et 12 janvier révèle que sur 953 personnes majeures, 56 % se déclarant favorables. Toutefois, seulement 45 % sont favorables à l’adoption pour les couples de même sexe, et 46 % sont favorables à la PMA.

Les débats à l’Assemblée nationale et au Sénat s’annoncent houleux entre pro et anti mariage gay. Malgré la bipolarisation et le clivage gauche-droite marqué sur la question, quelques voix discordantes viennent se mêler au débat. Ainsi Chantal Jouanno, député UMP, a clairement affirmé sa position sur la question en se déclarant “favorable” eregrettant que la droite ne prenne pas conscience de “l’évolution de la société”. Depuis l’apparition de ce débat, de nombreux homosexuels ne revendiquant pas le mariage se sont engagés en sa faveur face aux déclarations homophobes. Gageons que les députés sachent s’en abstenir.Gauthier Deloziere¹ 340 000 selon la police, 800 000 selon organisateurs

Alors que dimanche 13, 340 000 personnes¹, ont manifesté contre le projet de loi du “mariage pour tous”, l’exécutif reste déterminé à mener à bien la promesse de campagne du président socialiste.

face à la pression de la rue

mar

iage

gay


La plainte déposée par Marion Larat, victime d’un AVC dû à la prise de la pilule de 3ème génération suscite une vive polémique. Alors que des milliers de plaintes ont été déposées aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Suisse ou encore en Allemagne, la sûreté de ces pilules est remise en question. Un rapport que s’est procurée l’AFP lundi 14 révèle que dans un CHU, “sur 47 accidents cardio-vasculaires graves dont deux décès [entre 1998 et 2012], potentiellement liés à la prise d’une pilule contraceptive, seuls 3 cas, dont aucun des décès, ont été déclarés aux autorités compétentes.”Les pilules de 3ème et 4ème générations ont été commercialisées à partir des années 80 et concernent 1,7 million de femmes, contre 2,1 millions pour les pilules de 2ème génération, réputées plus sûres. La principale différence entre les pilules les plus anciennes et les plus récentes réside dans leur composition. En influant sur une molécule — le progestatif —, les fabricants estiment réduire les effets secondaires indésirables comme l’acné. Cependant, plusieurs études ont dénoncé une hausse du risque de phlébite ou d’embolie pulmonaire. Alors que le Royaume-Uni a pris des mesures restreignant l’utilisation de ces pilules dès 1995, il faut attendre 2007 avant que la France préconise de ne pas les prescrire comme des pilules de “première intention”, pour celles qui y ont recours pour la première fois. Avec cette nouvelle polémique, Marisol Touraine a annoncé plusieurs mesures afin de prévenir le potentiel risque de ces pilules. La ministre de la santé a déclaré vouloir alerter l’agence européenne du médicament (EMA) afin de restreindre les autorisations de ces pilules. De plus madame Touraine a émis l’intention de faire remplir par les médecins un formulaire attestant que la pilule n’est pas de première intention et que la patiente ne représente pas de facteurs d’accidents. Une lycéenne nous a fait part de son inquiétude face à ces révélations : “Oui ça me fait peur, je ne connais pas réellement les conséquences pour l’organisme et j’ai des effets indésirables : nausées matinales, jambes lourdes, maux de têtes.” Cependant, la plupart des élèves interrogées nous déclarent ne pas craindre ces pilules : “Peur ? Pas vraiment, je ne prends pas les dernières générations !” Son amie nous confie qu’elle n’y avait “pas vraiment réfléchi. Mais étant donné qu’il n’y aucun antécédent avec la mienne je ne m’inquiète pas”. Cette nouvelle affaire témoigne bien de la difficulté qu’ont les autorités françaises à résorber les failles de notre système malgré le scandale du Mediator. G.D.

le scandaleDes pilules

aPrès le mediator...


“Why don’t you give us a

Break?”12 l’alternative no 5 18.01.2013

le constat est sans appel : “D’ici 2020, 98 % de la forêt Indonésienne aura disparu et les orangs-outans avec.” Si nous ne changeons pas tout de suite nos habitudes de consommation, l’homme

aura une nouvelle fois éradiqué un animal millénaire de la planète. Mais de quoi parlons-nous exactement ? L’huile de palme, qui comme son nom l’indique, est extraite du fruit des palmiers. Produisant 2 fruits par an tout au long de sa vie (20-25 ans), le palmier permet aux producteurs de payer un faible coût de production car étant principalement fabriquée en Malaisie ou en Indonésie où les terrains sont peu chers et où le climat est le plus propice au développement du fruit, la production ne coûte presque rien pour un rendement 10 fois plus élevé que le soja (100 kg de fruits de palmier donnant 22 kg d’huile). Le département de l’agriculture des États-Unis (USDA) estime que pour l’année 2009, 42 millions de tonnes ont été produites. Utilisée à 80 % dans l’agroalimentaire, à 19 % dans les cosmétiques et à 1 % dans les carburants, elle est aujourd’hui la chouchoute des industriels et l’huile la plus consommée au monde. Trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ?

Eh oui car même si sur le papier, l’huile de palme semble être un gentil cadeau offert par Mère Nature, on se rend vite compte qu’en échange, les hommes avides d’argent, n’hésitent pas à détruire cette dernière. Comment fait-on quand on est un producteur d’huile de palme, qu’il n’y a plus de terrain disponible et que sur la parcelle

de terrain qui nous intéresse, il y une forêt ? Rien de plus simple : on brûle la forêt. Et les populations locales ? Dégagées. La faune et la flore ? Asphyxiées. Le résultat ? De bons petits produits dans les rayons de nos supermarchés et de moins en moins de biodiversité, des catastrophes naturelles qui se multiplient en Indonésie, entre autres. WWF indique qu’entre le 19 et 25 mars 2012, pas moins de 92 incendies ont eu lieu en Indonésie tuant ainsi des milliers d’animaux. Interrogé par Futura-Sciences, Sylvain Angerand, ingénieur forestier et chargé de la campagne pour la protection des forêts tropicales, répond à la question “Quelles sont les conséquences de la production intensive d’huile de palme ?” par “C’est une réduction de la biodiversité une dégradation du réseau hydrique conduisant à un assèchement des sols (la forêt retient l’eau) et à une réduction du nombre de rivières et une destruction d’écosystèmes entiers. On parle beaucoup des orangs-outans [...]. Mais ce ne sont pas les seuls à être menacés d’extinction. Les conséquences vont bien au-delà et concernent les hommes aussi. On constate déjà une augmentation des températures dans la région et les incendies sont devenus un problème récurrent.” Un détail vous disais-je.

Cependant de plus de plus de personnes commencent à prendre conscience de l’ampleur du problème et à l’instar d’Adrien Gontier, cet étudiant ayant accepté de vivre sans huile de palme pendant un an et qui retrace ses difficultés dans un article du Monde datant du 5 juillet 2012, de nombreuses campagnes sont lancées à

travers le web pour mobiliser les esprits. Ainsi, la vidéo de Greenpeace qui dénonce l’huile de palme utilisé par Nestlé a déjà récolté des milliers de vues et son succès est tel que l’entreprise a été contrainte dès le lendemain d’informer ses consommateurs qu’elle arrêtera d’utiliser dès 2015 de l’huile de palme.

Avec le projet de loi de taxer à 300 % l’huile de palme, le nouveau gouvernement, et principalement la branche écologiste du gouvernement, ont tenté de tirer la sonnette d’alarme sur ce produit néfaste pour la planète et les consommateurs. Malheureusement, suite à de nombreuses mobilisations de la part des distributeurs, entreprises et consommateurs, ce projet de loi a été rejeté par l’Assemblé nationale en novembre.

Toutefois, suite à ça, le débat sur l’huile de palme est dorénavant d’actualité, et de nombreuses entreprises et de nombreuses entreprises telles que Danone, Nestlé, Lu, Ferreo, Dove, Findus, Carrefour, et L’Oréal ont été mises à nu. Leur nom figure désormais sur plusieurs listes circulant sur le Web, informant le consommateur des produis utilisant de l’huile de palme — plus couramment appelée sous la bien vague dénomination d’“huile végétale” par les entreprises.

Même si des campagnes de ce type peuvent faire reculer cette production intensive, cela ne sera jamais définitif. La balle est dans le camp du consommateur car sans son achat, la production n’existerait pas. So, take a break for the planet.Paoline Maillard illustration Louise Guttin

L’huile de palme est maintenant de loin la plus utilisée des huiles. Or, elle n’est pas sans danger pour la planète et le consommateur. Sans changement dans les habitudes de consommation, le pire reste à venir.

huile de palme :parce queje le vaux Bien ?

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françois Hollande avait fait de la concertation une de ses promesses de campagne. En opposition avec son

prédécesseur, le candidat socialiste avait déclaré avoir pour objectif de prendre des réformes en misant sur le dialogue entre les concernés. Le projet d’accord passé entre le patronat et les syndicats peut donc faire figure d’une relative réussite en la matière. Devant la montée des chiffres du chômage (10,3 % selon l’Insee pour le troisième trimestre 2012), les deux camps ont décidé de faire des concessions.

Tout d’abord, les entreprises ont obtenu un accord sur la flexibilité permettant aux entreprises de s’adapter aux difficultés actuelles en négociant des accords de compétitivité-emploi et en simplifiant les mesures de licenciements économiques. En contrepartie, les entreprises se sont engagées à généraliser la complémentaire santé

pour les demandeurs d’emploi et les salariés (pour un coût de 3 milliards d’euros), ainsi qu’à renforcer la couverture prévoyance des chômeurs, mesure qui coûtera un milliard d’euros. Face à la multiplication des contrats courts qui aboutissent à des situations précaires, les syndicats ont obtenu la taxation des contrats de moins de trois mois. Par compensation, les entreprises seront exonérées de cotisations patronales pour l’embauche de jeunes de moins de 26 ans en contrat à durée indéterminée (CDI).

Le projet signé par les syndicats et le patronat devra néanmoins être voté par l’Assemblée nationale. Celle-ci ayant du se plier au gouvernement en votant les lois en faveur des entreprises depuis la début de la législature, pourrait faire pencher davantage la balance du côté des salariés.G.D.

flexibilité et sécurité de

l’eMploi “dialogue social” réussile courage politique“Impossible de se faire élire sur un programme et de l’appliquer : ou l’élu trompe ses électeurs ou il trompe l’intérêt du pays.” Cette phrase prononcée par le général De Gaulle résume bien la difficulté pour les hommes politiques de lier les aspirations des citoyens avec les besoins de la Nation. Une fois au pouvoir, les politiques restent obsédés par leur réélection. Ainsi, Barak Obama n’a pas osé mettre en place de nouvelles réformes avant l’élection de 2012, de peur de décevoir l’opinion publique. Au lendemain de sa réélection de Obama, de nombreux observateurs ont prédit que le président mènerait enfin des « réformes de fond » car il ne se représentera pas pour un troisième mandat. De même, Angela Merkel reste inflexible sur la rigueur en Europe et le respect de l’équilibre budgétaire, bien que de nombreux économistes préconisent une politique de relance. Cependant, sa position ferme est largement plébiscitée par l’électorat allemand. Pendant des décennies, la classe politique française a fait preuve de démagogie face à la lutte contre les déficits. A force de cadeaux fiscaux et de refus de baisser les dépenses publiques, la dette française s’est creusée. En ne respectant que trop rarement les accords de Maastricht, qui limitent à 3 % du PIB le déficit et la dette à 60 %, les hommes politiques précédents sont eux-aussi responsables de la cure de rigueur imposée actuellement au pays. Le courage politique est une qualité rare et injustement reconnu par les électeurs. Ainsi, les records d’impopularité qu’atteint François Hollande — seuls 37% des Français approuvent son action —, sont peut-être le signe que les réformes engagées sont justes et nécessaires.

gauthier deloziere

édito

François Hollande et son Premier ministre ont enfin une raison de sourire. Le “dialogue social” souhaité par l’exécutif s’avère être une victoire.

politique


gérard Depardieu, un nom, un acteur, un dieu dans l’erreur dont on ne cesse de parler ces dernières semaines. Après s’être installé en Belgique, le voilà qu’il brandit aujourd’hui

son passeport russe. Un choix qui ne laisse personne indifférent. Au-delà, de son statut de star mondiale du cinéma français, il est engagé en politique. Il fût notamment, lors de la dernière campagne présidentielle, une des stars aux côtés de Nicolas Sarkozy. D’ailleurs, il clamait haut et fort son total désaccord avec la politique fiscale de François Hollande et plus particulière de la taxe d’imposition à 75 % pour les plus hauts revenus. Ceci explique sûrement son départ pour la Belgique. En effet, début novembre 2012, l’acteur français avait acquis un bien immobilier non loin de la frontière franco-belge, à Néchin. Le dimanche 9 décembre, le bourgmestre de la petite commune belge officialisait l’installation de Depardieu en Belgique à RTBF et RTL. Une commune qui est très prisée par les riches Français.

L’exil fiscal de la star est plutôt mal vu par l’opinion publique, la France lui a donné beaucoup et voici comment la remercie-t-il. Cependant, bon nombre de Français auraient fait le même choix, cet acte peut donc être

compréhensible.Seulement, l’exilé fiscal a provoqué

une nouvelle onde de choc sur le territoire français. En effet, le 5 janvier dernier, Depardieu s’est vu remettre son passeport russe des mains de son cher compatriote Vladimir Poutine qui l’a reçu avec joie dans sa demeure sur les bords de la mer Noire. Bon coup de com’ pour la Russie qui peut se vanter d’attirer des talents, et pour Depardieu qui tire sa révérence à un État français qui l’avait qualifié “d’assez minable”. L’acteur français à été reçu le 6 janvier en véritable héros national, dans le brouillard laiteux de la Volga, dans cette Russie qu’il qualifie de “grande démocratie”. Il est choyé par ses amis russes, étant d’abord accueilli en fanfare par le gouverneur de la région et des femmes en costumes sur le tarmac. De plus, le poste de ministre de la Culture de Mordovie lui a été proposé, et il est réclamé par le théâtre de Tiourmen en Sibérie, dans les rangs de la Fédération internationale de football, en tant qu’ambassadeur de la Mordovie. Enfin, le Parti communiste russe a invité l’acteur français à rejoindre ses rangs. Gégé sera-t-il bientôt carté ?

Quoiqu’il en soit, le rôle de l’exil fiscal dans son départ pour la terre du froid est à considéré de la façon

suivante. Une convention de non-double imposition a été signée entre les deux pays en 1996. Cette dernière implique que Depardieu ne deviendra pas résident fiscal automatiquement, sauf s’il réside la plupart du temps en Russie avec compagne et enfants. Dans le cas contraire, il devra continuer de payer ses impôts en France s’il continue d’y exercer des activités. De plus, la Russie n’est pas un paradis fiscal au même titre que les Bahamas ou Jersey. La pression fiscale n’y est guère inférieure à celle des pays européens. Elle apparaît comme un paradis fiscal surtout sur l’imposition du patrimoine au même titre que la Belgique ou le Royaume-Uni. Alors, peut-être que Gégé avait simplement envie d’évasion et de montrer son inacceptation des mots employés par le Premier ministre à son propos.

Un acte peut-être justifié mais qui fait chuter sa côte de popularité. Un sondage mené par Harris Interactive les 8 et 9 janvier sur 1 151 personnes majeures révèle que 6 Français sur 10 désapprouvent sa nouvelle nationalité ; et 57 % des Français affirment avoir une “mauvaise” voire “très mauvaise” image de l’acteur. Depardieu, désormais loin des yeux, et bien loin du cœur. Mathilde Forest

À l’apogée d’une France en crise, affaiblie et qui manque de solutions, notre Gégé russe attire les foudres des Français, emplis d’une tristesse colérique depuis sa décision de quitter le pays.

gégé s’en est allé

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Le talentueux réalisateur marque ce début d’année avec un drame complexe qui ne laisse pas indifférent.

le film était avant sa sortie annoncé comme un simple produit à Oscars. Aujourd’hui, il est de plus en plus considéré comme une œuvre inclassable. Un film

mystérieux qui reste ancré dans notre esprit bien longtemps après son visionnage. Anderson, en seulement quatre films (notamment There Will Be Blood), avait déjà prouvé son talent pour la mise en scène.

Avec The Master, sa maitrise artistique nous scotche dès les premiers instants. Étant filmé en 65 mm — la pellicule grand format qu’utilisait Kubrick —, les images du film sont d’une puissance et d’une qualité incomparable. La caméra suit le personnage principal comme une ombre, il s’agit de Joaquin Phoenix. Alors qu’il avait annoncé en 2008 qu’il arrêtait le cinéma, il revient avec une interprétation magistrale d’un homme traumatisé.

En effet, The Master est l’histoire d’un être à la dérive : Freddie, un vétéran du Pacifique, revient en Californie à la fin de la guerre. Perturbé, violent, et alcoolique, il essaie de s’habituer à vivre dans ce monde d’après-guerre, en vain. Totalement perdu, il va alors faire la rencontre d’un écrivain surnommé “le Maître”. Cet écrivain va alors tenter de le rallier à sa secte, la “Cause”. Freddie va vite tomber sous sa coupe et une relation de maître à esclave semble se former.

Joaquin Phoenix se fond tellement dans le personnage de Freddie que cela en devient perturbant. L’acteur livre une performance des plus impressionnantes : avec un regard noir et un rictus qui lui déforme le visage, l’acteur s’est transformé

pour le rôle. Il a même été jusqu’à perdre quinze kilos. Un investissement qui a payé puisque l’acteur est de plus en plus comparé à Marlon Brando.

Le comédien qui lui fait face n’est pas non plus sans mérite — “le Maître” est incarné par Philip Seymour Hoffman, un acteur à la carrière bien remplie qui avait déjà joué pour Anderson dans Magnolia. Et, sans grande surprise, Hoffman nous livre une très belle performance. La rencontre entre les deux personnages est en fait le vrai sujet du film. Le réalisateur reprend son thème favori — la relation maître à esclave — et l’applique à ce gourou et son disciple. Ensemble, les acteurs arrivent à nous transporter dans le film dès leur première confrontation.

Certaines personnes reprochent au film de trop prendre son temps — il dure 2 heures 17 — et d’avoir une chronologie assez déconcertante — des ellipses qui arrivent brusquement. De plus, et bien que son réalisateur s’en dément, une polémique est née sur l’étrange ressemblance entre la secte du film et la Scientologie ; un sujet particulièrement sensible aux États-Unis.

Mais tout cela ne l’empêche pas The Master d’obtenir trois nominations aux Oscars : celle du meilleur acteur pour Phoenix et puis celle meilleur second rôle pour Hoffman et Adams, qui elle aussi nous livre une belle prestation.

The Master un film dit “inclassable”, qui ne cesse de faire parler de lui. Raphael Da Nascimento

The Master de Paul Thomas Anderson, avec Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman et Amy Adams (É.-U., 2013, 2h17)

Les films de gangsters sont l’un des grands mythes du cinéma américain. De Sergio Leone à Scorsese en passant par Brian de Palma, tous les plus grands réalisateurs y sont passés. Avec Des hommes sans loi, John Hillcoat entend bien laisser son nom dans l’histoire du cinéma. Durant la prohibition, deux frères décident de mettre en place un trafic d’alcool qui devient vite florissant. Mais entre les familles ennemies et les flics pourris, l’affaire ne sera pas aussi simple que prévu. Le résultat est un film de gangsters doublé d’un western, servi en plus d’un très bon casting : Tom Hardy au top et Shia LaBeouf comme vous ne l’avez jamais vu. Un film qui a tout pour plaire.

Des hommes sans loi de John Hillcoat, avec Shia LaBeouf, tom Hardy, Jason clarke (É.-U., 2013, 1h55)

Foxfire, confessions d’un gang de filles est le nouveau long métrage de Laurent Cantet. En 2008 avec « entre les murs » il nous montrait la violence dans le milieu scolaire. Aujourd’hui, avec Foxfire, il nous parle de la violence qu’entraine la révolte d’un groupe de femmes face au machisme qui règne dans les années 50. Les jeunes actrices talentueuses qui interprètent ce groupe de femmes aux méthodes expéditives, sont majoritairement inconnues. Ce casting étonnant est combiné à une tension perpétuelle durant le film, une mise en scène fluide et un final étourdissant. Tout cela fait de Foxfire un mélange entre un bon triller et un drame se déroulant dans les fifties. Surprenant.

Foxfire, confessions d’un gang de filles de Laurent cantet, avec raven adamson, Katie coseni et Madeleine Bisson (É.-U., 2013, 2h23). Du 30 janvier au 5 février au cinéma agnès varda. www.asca-asso.com pour les horaires.

the masterde Paul Thomas Anderson

à l’asca

Home-cinéma

autres Films

Django Unchained de Quentin tarantino (action, É.-U., 2 h 44) • Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow (polar, É.-U., 2 h 29) • Maniac de Franck Khalfoun (épouvante, R.-U., 1 h 33) • Le dernier rempart de Kim Jee-Won (action, É.-U., 1 h 47) • Possédée d’ole Bornedal (horreur, É.-U., ca., 1 h 35) • Max de Stéphanie Murat (comédie, Fr., 1 h 23) • Alceste à bicyclette de Philippe Le Guay (comédie, Fr., 1 h 44) • Cookie de Léa Fazer (comédie dramatique, France, 1 h 38)

cinéma


killer joede William Friedkinavec Matthew McConaughey, Emile Hirsch (É.-U., 2013, 1h42)Le film choc de l’année.Un dealer engage un tueur à gages afin d’assassiner sa propre mère dont l’assurance vie permettrait de rembourser ses créanciers. Mais le tueur à gages va très vite plus s’intéresser à la sœur du dealer qu’au crime qu’il devait commettre… Dès le début l’histoire nous captive, mais peu à peu le personnage de Killer Joe devient obsédant tant il envahit l’écran, de par son charisme et son interprétation inégalable d’un personnage hors normes. Car oui Matthew McConaughey — sous la caméra du réalisateur de L’Exorciste — tient ici son plus grand rôle, et interprète sûrement l’un des personnages de film les plus marquants de 2012. L’image du tueur qu’il renvoie devient très ambigüe : son jeu d’acteur nous déstabilise tout au long du film. Alors plusieurs sentiments envers lui se succèdent : compassion, haine ou encore dégout. Le résultat est un film violent, sadique, mais surtout dérangeant. La violence et le caractère profondément sexuel du film y sont pour beaucoup ; une atmosphère perverse se dégage, ce qui fait que le film n’est pas accessible a tous le monde. Aux États-Unis à sa sortie en salle, le film a d’ailleurs été interdit aux moins de 17 ans. Il a aussi déclenché la fureur de moralistes qui le disent trop “outrancier”. Le film se clôture en outre sur une scène maintenant culte, celle du “pilon de poulet”, qui en fait une des fins les plus dérangeantes du cinéma. Incontournable. R.D.N.

le monde de charliede Stephen Chboskyavec Logan Lerman, Emma Watson, Ezra Miller (É.-U., 2013, 1h43)Un film absolument touchant qui porte un nouveau regard sur l’adolescence.

Pour la première fois, Charlie va au lycée. Il a passé une année très difficile après le suicide de son meilleur ami et n’a jamais oublié la

mort de sa tante. Aujourd’hui il va devoir réapprendre à se faire des amis. Mais être le petit nouveau dans un lycée ce n’est pas toujours facile et encore moins pour Charlie. Heureusement pour lui, il se lie d’amitié avec une bande de jeunes déjantés et ensemble ils vont passer outre les difficultés de la vie et vivre leur jeunesse à fond.

C’est une histoire émouvante et nostalgique que l’on vit à travers le récit de Charlie, l’adolescence étant à son comble. Stephen Chbosky adapte son propre roman au grand écran et c’est un délice. Tourné avec sensibilité et émotion, on se souvient de la même légèreté dans Juno. Les drames ont une place dans notre vie, mais la jeunesse est plus importante, il faut survivre dans ce monde. Il s’agit d’un film terre-à-terre, loin des jeunesses surfaites décrites dans d’autres films, mais tout autant charmant et attachant. Le scénario est aussi doté d’un humour fort, quelquefois cynique, bien mis en valeur par les acteurs. Logan Lerman nous émerveille sans cesse par sa naïveté et sa douceur. Le jeune héros de Percy Jackson nous montre qu’il a du potentiel par la crédibilité de son jeu. Ezra Miller (We Need to Talk About Kevin) se tourne en dérision sans aucun problème, et rayonne tout au long du film — une révélation à suivre. La bonne surprise c’est aussi le come-back d’Emma Watson. Il y a une vie après Hermione Granger (Harry Potter), et la jeune femme compte bien la vivre — tant mieux pour nous !

Alors c’est dans une ambiance pop indé autour des Smiths, de Bowie et de Dexy’s Midnight Runners que l’on se laisse entraîner par ce trio saisissant ainsi que par cette belle histoire d’amitié et d’amour pas comme les autres. Un film à surtout ne pas rater et à voir entre amis pour ne pas avoir le blues de la solitude. Victoria Houel

sortie dvd


the folloWingAvec un casting intéressant et un synopsis palpitant, le nouveau thriller de la Fox rassemble des ingrédients prometteurs. À surveiller.

on peut se mettre d’accord pour dire que la plupart des séries policières se ressemblent. La majorité d’entre elles sont construites à travers un schéma

prédéfini : un crime est commis, il fait l’objet d’une enquête, on trouve des indices qui semblent indiquer le coupable, mais l’équipe se trompe ; elle trouve de nouveaux indices, et on capture le vrai coupable. Dans l’histoire, il y a un mort ou un blessé grave de temps à autres, et des intrigues secondaires lient les personnages principaux entre eux pour pimenter la recette. Parmi les séries policières qui pourraient ressortir du lot, on retrouve The Wire diffusée par HBO, et The Shield diffusée par FX, deux séries qui ont été annulées en 2008.

Mais le réseau américain FOX compte se faire une place parmi les thrillers policiers/psychologiques, avec la diffusion d’une nouvelle série qui s’annonce prometteuse. Il s’agit de The Following. Outre-Atlantique, les quelques teasers ont déjà attiré la curiosité de pas mal de sériephiles. Pourquoi cette série est-elle attendue ?

Le célèbre tueur en série Joe Carroll vient de s’évader de prison, échappant de peu au couloir de la mort. Le FBI, paniqué, fait appel à un ancien agent : Ryan Hardy. C’est lui qui avait arrêté le tueur il y a 9 ans. Devenu un brin dépressif et alcoolique, Hardy va alors se lancer dans une traque sans pitié contre le tueur. Mais même avec

une équipe derrière lui, composée entre autres d’un acteur de Dexter (David Zayas), la traque est plus compliquée que prévue. En prison le meurtrier s’est en effet créé un groupe de tueurs en série prêts à lui obéir et à le suivre n’importe où ; et il va alimenter son réseau grâce à Internet. C’est ainsi qu’une horde d’assassins se constitue à travers le pays.

Avec ce scénario on se rend compte que les producteurs de la série veulent un thriller ancré dans son époque. Dans The Following, les tueurs sont adeptes des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. C’est ce qui leur permet d’être présents partout, et aux endroits où on les attend le moins. La série mettra le doigt sur une question d’actualité : à quel point sommes-nous en sécurité sur le net ?

The Following n’est pas un simple drame policier ; la série va s’intéresser à la psychologie des tueurs, leur façon de raisonner, la complexité de leur personnalité — et l’on pense évidemment tout de suite à la série Esprits Criminels qui suit le concept du thriller psychologique. Cet aspect occupe une place très importante dans The Following puisque la seule façon d’espérer qu’un jour on pourra en finir avec Joe Carroll, c’est justement de comprendre leur façon de raisonner. Et ça, il n’y a que le personnage de Ryan Hardy qui en est capable.

On retrouve derrière la caméra une personne dont la présence était inattendue :

Kevin Williamson, le réalisateur de la saga culte Scream revient pour le petit écran, et compte bien insuffler à la série la même atmosphère angoissante et sombre mise en place dans les quatre volets. Une deuxième personne pourra l’aider à mettre en place cette ambiance, celle qui tient le rôle principal de la série : Kevin Bacon. C’est un acteur notable qui a pourtant toujours occupé les seconds rôles. Il a généralement incarné des personnages torturés incluant un pédophile (Sleepers), un scientifique vicieux et égocentrique (Hollowman), puis essentiellement des rôles de bad guys (Xmen : le Commencement). On ne s’attend donc pas à ce qu’il joue un gentil policier exemplaire. A-t-il enfin trouvé le rôle qui va prouver son talent ? Bacon pourrait donner une personnalité originale à l’agent Ryan Hardy. Quant au personnage du tueur, il a pour acteur James Purefoy, qui a notamment joué dans la série Rome. Il fallait un acteur de taille pour interpréter ce tueur charismatique. James Purefoy n’est pas un choix anodin ; après une année 2012 très prolifique (John Carter, Episodes, et Revenge), il semble la personne la plus apte à se glisser dans la peau de ce personnage. Un pitch original, un réalisateur de talent et un casting 4 étoiles : The Following promet du grand spectacle. Raphael Da Nascimento

The Following season premiere lundi 21 sur FOX. Disponible en vidéo à la demande sur TF1.fr vingt-quatre heures après sa sortie.

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assez méconnue en France, la série Cougar Town était de retour le 8 janvier sur TBS. Jules et ses compagnons d’aventures toujours

à la recherche de nouveaux jeux farfelus et de bons vins rouges reviennent pour une quatrième saison aux États-Unis.

Pour les nouveaux arrivants, Cougar Town c’est l’histoire de Jules (Courtney Cox, vu dans Friends) , la quarantaine, qui vit dans un quartier résidentiel de Floride avec son fils, Travis. Sa meilleure amie, Ellie, habite la maison d’en face. D’autres personnages intègrent le tableau de l’équipe du cul-de-sac — comme ils se surnomment —, d’une bimbo de 20 ans à un ex-mari qui continue de squatter, en passant par le nouveau voisin. Le scénario insiste sur l’addiction au vin rouge de ce petit groupe d’adultes dé-chenillé — et encore plus dans cette nouvelle saison.

Pour les anciens, le premier épisode de la saison 4 a donc été diffusé le 8 janvier 2013 sur TBS. Et l’équipe du cul-de-sac annonce la couleur : on va bien commencer l’année ! Le premier épisode assez prometteur nous allèche et si on a — ou a pu avoir — peur de se lasser, il y a de la nouveauté et quelques rebondissements au programme. Nous suivrons donc la vie déjantée de Jules pendant encore au moins quatorze épisodes.

La chaine TBS a sauvé la sitcom lorsque ABC a décidé d’en arrêter la diffusion à la fin de la saison 3 ; et a déjà demandé à l’équipe de plancher sur une cinquième saison. Après avoir reçu Jennifer Anniston (Friends) et la chanteuse Sheryl Crow, on prévoit bien sûr l’apparition d’autres guest stars dont Shirley Jones, Alexandra Wentworth, Danny Pudi (Community) et Gillian Vigman — qui devrait séduire Bobby ! Malgré la baisse d’audience aux États-Unis, la série se porte bien et continue à nous faire rire avec des blagues originales et des références 80’s. Victoria Houel

Cougar Town saison 4 le mardi sur TBS. Saison 3 le lundi à 19 h 55 OCS Happy. Rediffusion le dimanche à 15 h.

golden gloBes : homeland encore au topLes résultats des Golden Globes sont tombés : Homeland remporte le titre de meilleure série dramatique, Girls celui de la meilleure série comique ; et le titre de la meilleure mini série est attribué à Game Change. Damian Lewis et Claire Danes rafflent les titres de meilleurs acteur et actrice dans une série drama pour Homeland. Lena Dunham (Girls) et Don Cheadle (House of Lies) remporte les mêmes prix pour les comédies.

fringec’est la finFringe avait commencé le 9 septembre 2008 sur la chaine américaine FOX. Elle est devenue une de ses séries phares pendant 5 ans pendant lesquels on été diffusées 5 saisons sublimes qui ont changé à jamais la vision que les gens avaient des séries de science fiction. La fin est programmée pour le 18 janvier 2013. Fringe nous quittera avec un grand final de 2 heures qui prommet de satisfaire les spectateurs.

hoW i met your motherla saison de trop ?Des personnages qui tournent en ronds, un essoufflement scénariste, des acteurs qui quittent la série. Tout était contre le renouvellement de How I Meet Your Mother. Et pourtant la série est renouveler pour une neuvième et dernière saison. Où nous connaîtrons enfin la future femme de Ted Mosby.

cougar toWnL’équipe du cul-de-sac est de retour en Amérique pour une quatrième saison après avoir échappé à la trappe.

Programme Alcatraz (NT1, le samedi à 20 h 45)Des prisonniers de la prison d’Alcatraz incarcérés en 1964 réapparaissent aujourd’hui dans leurs cellules comme par magie. Depuis Lost jamais une série n’aura été aussi mystérieuse et addictive.

Breaking Bad (OCS Max, le mardi à 20 h 50)Après la mort de Gustavo tout va changer pour Heisenberg. Maintenant c’est lui le chef du cartel. Une atmosphère anxiogène pour une fabuleuse dernière saison.

Awkward (MTV, le samedi à 21 h)Les aventures de Jenna ne sont pas finies. Des querelles d’amoureux, un ex qui ne veut pas la lâcher, et le bal de promo. Une saison riche en rebondissement, et surtout : fous rire garantis !


salut janski, merci de nous accorder quelques minutes. alors, d’abord, qui se cache derrière le masque ?

janski beeeats : Eh bien, c’est moi [rires]. Je m’appelle Jansé, je fais de l’illustration pour enfants, je fais de l’électro, de la MAO [musique assistée par ordinateur , ndlr] depuis 1999 ; j’étais guitariste et claviériste dans différents groupes de rock et je dessine de la bande dessinée et des dessins animés, voilà.

roméo : comment t’es venu le personnage de janski ?

Ça m’est venu en gribouillant. À la base, c’est en créant mon myspace en 2007, du coup, j’ai mis mes morceaux et je voulais absolument créer un personnage pour avoir une identité graphique, vu que je dessine très bien, super bien [sourire]. Au début, je faisais des montages photos, avec des célébrités et je remplaçais par la tête de Janski. Du coup, j’ai gribouillé le personnage, j’ai creusé le truc avec une histoire S.F. bien barrée, inspirée du manga, du comics, de l’univers BD et dessin animé.

Lucas : Tu fais de la musique et de la bd, parle-nous de ton univers.

De Janski ? Okay, eh bien, Janski, c’est un personnage qui vit dans un univers futuriste, un monde qui a été ravagé par un virus qui transforme les gens en espèces de gros monstres violets, dégueulasses, pas beaux, des bêtes sanglantes qui s’appellent les “violets”. Et Janski, en fait, est né avec le virus sur la tête et arrive à le contrôler à une seule condition, c’est d’avoir de la musique dans les oreilles. C’est pour ça qu’il commence à faire de la musique très jeune, et du coup son but, c’est de pénétrer Tower City, la seule ville protégée du virus, le bastion contre la maladie. Il veut donc y aller et retrouver son vrai visage, en espérant pouvoir y être guéri et aussi car il aimerait retrouver son ami d’enfance.

r. : Tu mets ça en scène dans tes clips, dans tes spectacles ?

Je mets beaucoup ça en scène dans mes spectacles étant donné que je joue sur scène avec un batteur, qui est aussi un personnage de la BD. C’est un nounours qui file des ballons à tout le monde et qui joue très bien de la batterie, étant donné que c’est un robot. En fait, c’est un cyborg nounours complètement taré qui ne sait pas parler à part dire qu’un seul mot, c’est “Ballon”. Son créateur ne l’a pas fini et ne lui pas terminé son vocabulaire. Si tu lui poses une question, il te répondra que par ballon.

L. : comment tu pourrais décrire ta musique et tes inspirations ?

Ma musique, c’est de l’électro rock pop un peu jeux vidéos. ‘Y a du banger, du dance floor, du dubstep, du 8 bit. En général, je suis assez mélomane, j’adore la mélodie. C’est ça qui donne le côté pop,

À l’occasion du festival Les Pixels organisé par l’ASCA, nous nous sommes rendus à la soirée électro programmée le 15 décembre. Il est environ 22h30. Les jambes sont lourdes quand arrive Janski Beeeats, attendu. Mais la fatigue fait vite place au plaisir procuré par cette mise en scene, cet univers, et ces sons entrainants. Durant une heure et demie, l’homme masqué a mis le feu, mélangeant grosses basses et Chiptunes avec une simplicité déconcertante. Zoom sur cet artiste atypique, qui nous a fait passer une excellente soirée.

rencontre avec janski BeeeatsPropos reccueillis par Lucas Drouard et Roméo Van Mastrigt

C’est depuis 2007 que Jansé, alias Janski Beeeats, arpente les scènes de France et d’ailleurs, déversant son électro pop aux allures dubstep et 8-bit. Natif de Tours, le jeune DJ compte plusieurs cordes à son arc. Musicien, illustrateur et gamer, son univers est complexe, réfléchi : manga, comics, science-fiction, un savant mélange des genres en somme. Son spectacle est home‑made : projections dessinées par ses soins, une histoire écrite de sa main, sa ligne directrice est l’histoire de Janski (► lire notre interview). Armé tantôt d’une guitare, tantôt d’un synthé, Janski partage la scène avec un batteur, Ballon, un énorme ourson. En 2010, il est sacré “découverte Electro” du Printemps de Bourges, ce qui permet à sa carrière de décoller. S’en suit une mini-tournée au Japon puis une plus conséquente en France, en plus d’ouvrir pour des artistes tels que les Naives New Beaters. Il publie ensuite Game Planet, son dernier EP, le 27 Septembre dernier. Un album devrait suivre très prochainement (une exclusivité L’Alternative).

Portrait

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Janski, c’est un personnage qui vit dans un univers futuriste, un monde qui a été ravagé par un virus qui transforme les gens en espèces de gros monstres violets, dégueulasses, pas beaux, des bêtes sanglantes qui s’appellent les “violets”.

musique


c’est pas de l’electro déstructurée, c’est quand même assez classique. Pour les influences, j’écoute quasiment de tout.

et tu penses quoi des grands noms de l’électro actuellement ?

Je les trouve excellents. Quand Skrillex, les Bloody Beetroots ou Justice sont programmés quelque part, c’est en haut de l’affiche. Skrillex je le trouve vraiment bon, bien qu’il ai la réputation de faire de la dubstep bien trop pop et commerciale, je trouve justement qu’il a réussi à populariser ce genre sans le dénaturer.

r. : et justement tu aimerais toi aussi être en haut de l’affiche ?

Haha, ouais bien sûr, comme tout le monde, mais pas tout de suite. J’aime bien les petits concerts et pour l’instant j’essaye de me concentrer à fond sur mes projets.

L. : donc pour finir, ce serait bien que tu nous parles un peu de tes projets.

Il y en a beaucoup… Déjà je suis

actuellement en train de bosser un album, qui sortira je sais pas quand. Et au fait, je crois que vous êtes les premiers à savoir ! J’ai aussi comme projet de lancer un jeu d’arcade, ou le joueur contrôlera Janski et Ballon, et le fera défiler sur des lignes représentant la musique — que j’ai évidemment composée. On a fait essayer ça à des Coréennes à un salon, elles étaient devenues complètement folles, ce jeu est barge.

r. : un petit mot pour la fin à destination des lycéens ?

Ouais, je ferai juste un petit coup de gueule : télécharger c’est mal. Si vous aimez un artiste supportez sa musique, autant les gros on s’en fout mais les petits artistes comme moi ça les tue. Et si vous voulez du bon son gratuitement, j’ai des pistes à télecharger sur mon site, n’hésitez pas à le visiter ! ■

un déBut d’année prometteurCe mois-ci, pour bien commencer 2013, on a quelques nouveautés : comme vous pouvez le constater, on a désormais un magnifique édito mensuel, quatre pages, mais aussi quelques changements de design et également une colonne dite de l’album culte, dans laquelle sera chroniqué tous les mois un grand classique, un indispensable pouvant être de tout genre et dont l’écoute vous est fort conseillée. De nombreuses questions sont en suspens et ne seront résolues que dans le courant de l’année. System of A Down seront-ils tête d’affiche de Rock en Seine ? Verra-t-on enfin une reformation de Rage Against the Machine ? Le Cabaret Vert dépassera-t-il encore ses records ? Allons-nous vendre un rein pour voir les Rolling Stones en concert ? Difficile à dire… Espérons en tout cas que certains ont pris de bonnes résolutions : Muse pourrait nous sortir un album à la hauteur de ses ainés, la guerre hip-hop vs. rock pourrait définitivement cesser, les Majors pourraient baisser leurs marges indécentes sur les ventes de disques, les Stones (encore eux, oui) pourraient pourquoi pas penser à baisser le prix de leurs places de concerts, juste afin de nous prouver qu’ils ne nous voient pas comme des vaches laitières. L’espoir n’es pas encore taxé, mieux vaut en profiter avant qu’il soit trop tard ! Mais il y a certaines choses dont on peut d’avance ce réjouir pour 2013 : une 3ème édition de Lycé’en’Scene aura lieu, tout comme le Blues autour du Zinc et le Picardie Mouv, les futurs bacheliers que nous sommes pourront enfin profiter de la fête de la musique (les épreuves finissant le 21 juin). Cet été risque aussi d’être très chaud au vu des têtes d’affiches déjà annoncées de certains festivals. En somme, je suis curieux de voir ce que 2013 nous réserve…

lucas drouard

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1995paris sud minuteUnDoUBLeneUFcInQLe groupe sort enfin son premier album après une longue attente de la part du public.Après 2 EP, plusieurs freestyles, et une tournée triomphale, 1995 sort son premier album. La première écoute laisse perplexe. L’album porte tous les élements caractéristiques du crew qui font ce pourquoi on les aime. Cependant, il manque quelque chose. Alors que les deux premiers EP restent en tête et marquent par leurs morceaux singuliers, Paris Sud minute tend plutôt à une certaine redondance. Peu de morceaux se démarquent — on retiendra tout de même Flingue Dessus ou encore Paris Sud minute. Trop peu travaillé ? Non. Trop long ? Sûrement. Mais le mieux reste d’écouter l’album, et de se forger sa propre idée. Lucas Drouardwww.facebook.com/undoubleneufcinq | www.twitter.com/1995posseen écoute sur lalter.fr

neW orderlost sirensWarner MUSIc UKNew Order, la formation culte de la fin deseighties, revient en ce début d’année avec Lost Sirens.On peut difficilement parler de nouvel album, car c’est en réalité un recueil de titres inédits enregistrés lors des sessions de leur précédent album. La question est donc en droit d’être posée : fond de tiroirs ou masterpiece ?Après une prestation qui a divisé à la Fête de l’Humanité, cet album en fera sans aucun doute de même. Point de surprises, on a un sentiment de déjà-vu. Évidemment, on ne change pas une recette qui gagne. Pourtant on tiendrait presque une vraie pépite dans Hellbent ou I’ve Got a Feeling qui s’inscrivent parfaitement dans la logique de l’album mais on compte de nombreux morceaux de remplissage. Les sirènes de New Order nous livrent un album sympathique, mais banal, qu’on laissera dormir au fond d’un disque dur. Jusqu’à nouvel ordre.Roméo Van Mastrigt

Sortie le 18 janvierwww.neworderonline.comen écoute sur lalter.fr

Wave machinespollenneaPoLItanLa révélation électro-pop de 2009 marque son retour avec un nouvel album.Après avoir un peu disparu de la scène musicale, les Wave Machines reviennent avec leur deuxième album, Pollen, qui sortira le 21 janvier. Le quator masculin originaire de Liverpool nous propose à nouveau des musiques originales, parfois dans le même style que leurs compatriotes Metronomy. Dans un environnement psychédélique avec des teintes sombres de disco saturée, comme dans le premier extrait Ill Fit ou encore I Hold Loneliness. Les Wave Machines nous proposent à nouveau un excellent album qui devrait plaire aux amoureux de l’électro et qui nous surprend tout autant que le premier Wave If You’re Really There. Reste à voir si après ces deux très bons albums le groupe pourra continuer sur la même lancée.Margaux HalléSortie le 21 janvier www.wavemachines.co.uken écoute sur lalter.fr dès sa sortie

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the clashlondon calling Sony MUSIc entertaInMentCertains albums marquent une époque à jamais.London Calling, c’est exactement ça.Ils restent gravés dans notre mémoire. Des albums dont l’influence est toujours sentie. Des disques, qui malgré leur âge, n’ont jamais été dépassés. En un sens, c’est sûrement ce genre d’œuvres que l’on peut définir comme culte. Rien que pour sa pochette, l’une des plus connue de l’histoire du punk, London Calling interpelle. On y voit le bassiste du groupe, Paul Simonon, exploser son instrument sur la scène, avec une typographie rendant hommage au King. Mais l’essentiel se trouve sur la galette. Si on retient ce chef d’œuvre des Clash, c’est avant tout pour son éclectisme. L’album jouit de multiples influences : le reggae, la dub, le jazz, la funk, le ska… à l’image de cette ville de Londres, forte de multiples cultures. Ces influences se mélangent parfois même entre elles, à l’image

de la chanson Clampdown, alliant guitare saturée, orgue, percussions, et samples. Le résultat est tout simplement détonnant. L’album est cohérent, léger, mais puissant, agréable de bout en bout. Rien ne semble lui faire défaut. Malgré ses 34 ans, il a très bien vieilli, et sonne toujours actuel, autant dans les textes aux thèmes variés (la drogue, le consumérisme, la violence urbaine…) que dans les mélodies. Au final, le punk pourrait sembler se perdre dans cette orgie musicale, mais il y gagne plutôt en force à se mélanger. London Calling, c’est tout simplement un symbole, un exemple, une référence. C’est beaucoup plus qu’un album, c’est un passage obligatoire.L.D.www.theclash.comen écoute sur lalter.fr

l’album culte

D.r.


L’École d’Art du Beauvaisis accueille dès le mois prochain “P and PT - Project”, travail de Philippe Barde en collaboration avec Toshio Matsui. Une exposition à ne manquer sous aucun prétexte.

philippe Barde au sommet

Philippe Barde est né à Genève en 1995. Il compte aujourd’hui parmi les quelques céramistes suisses largement reconnus sur la scène internationale. Il a été honoré par les hautes

distinctions en Nouvelle-Zélande, en Égypte, en Corée et aux États-Unis. Il travaille et enseigne à la HEAD (Haute École d’Art et de Design) de Genève où il est responsable du CERCCO (Centre d’expérimentation et de réalisation en céramique contemporaine). Son œuvre, à la fois subtile et monumentale, témoigne d’une sensibilité contemporaine, ouverte aux approches interdisciplinaires et multiculturelles. Il pousse depuis de nombreuses années l’expérimentation en céramique vers les limites du genre, et au-delà. Par un travail de recomposition d’éléments trouvés, il superpose les références au médium, aux traditions culturelles issues de ses voyages et aux stratégies de l’art contemporain.

L’attitude créative de Philippe Barde révèle des caractères typiques de nos obsessions d’aujourd’hui : la volonté d’inscrire une production entre réalité et virtualité, le soulignement de la mobilité obligatoire, l’intuition d’une mutation constante des êtres et des choses. Sa quête de contemporanéité va jusqu’à reformuler au quotidien les conditions de son travail, par une remise en question

des gestes, par des fréquentes délocalisations spatiales de son activité — en Hollande, au Japon et récemment, en Chine — afin de mieux comprendre les savoirs en vigueur, pour mieux détourner ainsi les mécanismes et préjugés inhérents à toute activité artisanale de tradition ancestrale.

L’œuvre de Philippe Barde est si concentrée à dévoyer les frontières de la nature et de l’artifice qu’elle arrive à renouer avec les permanences souterraines d’un art de suggestion, à la fois cérébral et tactile, en s’opposant pourtant définitivement à la pure représentation. Autant de problématiques posées que le lien entre art et nature va toujours de soi. Preuves stimulantes également que le meilleur de l’art d’aujourd’hui est encore capable de provoquer notre émotion, de nous subjuguer.

Depuis 2005, Philippe Barde collabore avec Toshio Matsui, artiste japonais, rencontré à Seto en 1998. Les deux personnalités se sont très vite découvert des affinités profondes qui se traduisent non seulement par des échanges fructueux mais aussi par des réalisations communes (“PT Projects” — P pour Philippe et T pour Toshio).

Enfin, à Beauvais l’exposition s’articule autour de la notion de cumul et de répétition ; du petit qui se multiplie ou de la pièce qui se divise. L’histoire céramique nous apprend, en effet, que le système répétitif permet de

Zoom sur arno GisinGer : topoï Photographe autrichien installé à Paris, Arno Gisinger mène une réflexion autour de l’histoire, de la mémoire et des lieux ou des non-lieux de la mémoire. L’artiste expose son univers tourné vers le travail mémoriel, questionnant les traces laissées par l’histoire dans notre monde actuel.On retrouvera notamment “Invent Arisiert”, une série de vestiges conçue à la demande du Mobilier national autrichien et qui comprend plusieurs centaines d’objets enlevés à huit familles juives en 1938. Un ensemble auquel s’ajoutent des œuvres récemment produites par Gisinger pour le Centre photographique d’Île-de-France. Un parcours passionnant questionnant le statut de l’archive, celui du document et la parole du témoin.du 20 janvier au 31 mars au centre photographique d’Île-de-France, Pontault-combault (Métro, rer : Denfert-rochereau)

cinéma


arts & expos

développer en grand format un matériau limité par la taille des fours.

Barde présente trois installations et il a convié Toshio Matsui qui en présente une quatrième. Le monde animal lie trois de ces installations : une horde de dix mille petits éléphants de faïence forment un énorme tapis, des pièces de porcelaine à l’émail rétracté évoquent carapaces ou écailles (série “Stone wear”), des cages en bois renferment des cailloux émaillés aux couleurs chatoyantes tels des oiseaux exotiques. Le monde végétal est aussi convié avec cette centaine de bourgeons de faïence moulés qui se dressent telles des colonnes pour soutenir les voutes de l’espace d’exposition.Finalement, certaines réalisations interrogent l’après Fukushima et la question de la fusion et de la récupération d’énergie suite aux évènements nucléaires. Mauricio Cifuentes

P and PT - Project featuring Toshio Matsui exposition du 1er février au 20 avril à l’Espace culturel François Mitterrand, Beauvaisconférence mercredi 30 janvier de 18h à 20h (entrée libre)workshop-atelier jeudi 31 de 9h30 à 12h30 (sur réservation)vernissage jeudi 31 à 18h, salle basse de l’auditorium Rostropovitch, Espace culturel François Mitterand, Beauvaiswww.ecole-art-du-beauvaisis.com

“tWo”de tereza vlckovaTereza Vlckova est l’une des découvertes des Transphotographiques de 2008. La jeune photographe tchèque est encore étudiante, mais elle a déjà son monde bien à elle : coloré, riche d’ombre et de lumière, fantastique, parfois même angoissant.La photographe tchèque Tereza Vlckova s’est penchée sur la question du double avec “Two”, une série de photos représentant soit de vraies jumelles, soit une petite fille et son double créé à l’aide de Photoshop, sans que l’on sache lesquelles sont réelles ou pas. Nous ne pouvons s’empêcher d’être fasciné et inquiet devant ces petites filles au visage d’enfant et au regard d’adulte. “Je ne veux pas faire des photos de mode classiques, ce n’est pas le principal sujet de mes séries. Le sujet de Two est l’alter ego. Le double physique ou psychique : le jumeau ou les deux personnes en moi. Est-ce que mon jumeau pense la même chose que moi ? Les petites filles de mes photos ressemblent à des anges — apprêtées, la peau blanche. Mais je me suis efforcée d’ôter toute douceur de leur visage, pour accentuer le côté étrange. Je leur interdis de sourire. Je pense que les enfants sont des adultes en réduction. Dans ma série, certaines sont de vraies jumelles, d’autres des jumelles Photoshop, je vous laisse deviner lesquelles. Je préfère laisser le mystère !”M.C. www.terezavlckova.com

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La télévision française regorge de plus en plus d’émissions aussi niaises les unes que les autres. Quel avenir pour notre cerveau ?

la télé pouBelle Bat son plein

ce mois-ci la sortie de la nouvelle saison des ch’tis diffusée sur la chaine W9 en a ravi beaucoup, ou pas. Après une première saison à Ibiza, une autre à Ischgl et une à Mykonos, c’est à

Las Vegas que nous retrouvons la série de télé réalité grandement imprégnée par le succès du film de Dany Boom Bienvenue chez les Ch’tis. Le principe de l’émission ? Envoyer, dans le cas présent, à Las Vegas, plusieurs individus originaires du Nord de la France et ayant comme professions celles de danseur, barman, mannequin, ou encore disque-jockey. Autrement dit, les candidats appartiennent au monde de la nuit, et leur but est d’exceller dans leur travail mais cette fois dans un autre pays. Suivis au quotidien dans leur vie à Las Vegas, nous pouvons alors arpenter dans chaque saison les mêmes choses, que ce soient des disputes, des mariages “surprise” qui sont gâchés au dernier moment ou encore des rencontres “amoureuses”. Tout est prévisible puisque l’émission présente pratiquement à chaque saison les mêmes événements. On retrouve alors plusieurs candidats ne s’appréciant pas et risquant de créer de nouveaux conflits comme dans les anciennes saisons ; mais qui dit conflits dit buzz. La recette de ce genre d’émission n’est pas compliquée : mettez

plusieurs candidats simples d’esprit ; parmi eux quelques bimbos bien trop maquillées et en aucuns cas naturelles, et des mecs bien sculptés, le pot de gel vidé sur les cheveux. Rajoutez de fausses liaisons amoureuses, des disputes par dizaines, bercées par des musiques bien commerciales ; et des touches émotionnelles absurdes. C’est alors que vous obtiendrez le mélange parfait pour atteindre un nombre vraisemblable de téléspectateurs imprégnés et avides de la suite des événements.

On note une réelle recherche de la production pour attirer le téléspectateur et le conditioner, à la fois par les clins d’œil faussement mis en place ; comme le remake du film Very Bad Trip avec la scène du mariage en panique dans l’épisode 1 de la saison des Ch’tis à Las Vegas ; mais également par les musiques choisies, la plupart provenant de la bande original du film Projet X, qui a connu un certain succès chez les 15-25 ans. Les musiques commerciales deviennent vite répétitives, mais peu importe que l’on ressasse les d’épisode en épisode, de saison en saison ; du moment que l’émission est regardée, cela suffit à contenter la production et la chaîne.

Lancer de l’argent par des fenêtres reviendrait au même — mais non, il est préférable de payer un séjour de cinq semaines à neuf individus dans un but

médias


la télé pouBelle Bat son pleinpurement inutile, puisqu’à l’inverse des autres émissions de télé-réalité, les Ch’tis n’est pas basé sur un principe de jeu. Il n’y a donc rien à gagner — pas de candidats, ni d’élimination possibles. Le principe de l’émission est alors complètement incompréhensible. Le groupe M6 cherche là uniquement à gagner de l’argent en imprégnant à la fois la télévision française, mais aussi les téléspectateurs avec une stupidité pareille ; puisque de un, les personnes à suivre sont un reflet d’une société de consommation, et que de deux, ils se forcent à jouer des rôles sûrement proposés par la production. Pour ma part, je ne vois pas la moindre utilité à s’abrutir en passant ses soirées à regardéerune émission au contenu aussi mauvais, qui ne reflète en aucuns cas la vraie vie dans notre société.

Les Ch’tis à Las Vegas n’est malheureusement pas le seul phénomène de télé-réalité actuel sur le petit écran français, on compte entre autres L’Île des vérités, Les Anges de la télé-réalité et le retour de la Star Academy sur NRJ12, Qui veut épouser mon fils ? et Secret Story sur TF1. Il est possible de dire que la télévision française en prend un coup et que non seulement nous touchons le fond, mais nous arrivons en plus à creuser toujours plus bas. On retrouve maintenant ces show télévisés aux principes dépourvus d’intérêts sur plusieurs chaînes.

Ce principe d’émission de télévision constitue le phénomène de “télé poubelle” (de l’anglais “trash TV”), autrefois spécialité purement américaine.

Le pire est sans doutes que ce genre

d’émissions fonctionne et arrive à faire de l’audience. C’est ainsi que l’on peut constater que de plus en plus de nouvelles émissions de télé réalité sont créées pour rassasier le voyeurisme d’une tranche de téléspectateurs et entretenir leur simplesse d’esprit. Les productions arrivent à rendre la stupidité et l’imbécilité attrayantes, soit sous la forme d’un jeux dans le cas de télé-crochets (Star Academy sur NRJ12), soit ou encore sous la forme de de séries appelés “séries-réalités” (Les Ch’tis et Les Marseillais à Miami sur W9, Hollywood Girls sur NRJ12), un nouveau concept assez étrange à cheval entre le feuilleton traditionnel et la télé-réalité, créant un univers qui donne aux téléspectateurs l’envie d’en savoir plus sur “l’aventure” de ses “acteurs”.

Rien n’est donc naturel dans ces émissions — la production choisit des lieux dits “tendances” (Mykonos, Los Angeles, Las Vegas, Ibiza), les candidats sont castés en fonction de leur plastique et de leur mentalité, et ont un rôle précis à jouer, et chaque événement est prévu par la production. Plus ou moins enfermés pendant plusieurs semaines, ils sont reformatés par la

production et n’agissent plus spontanément. Ils restent conditionnés dans leur rôle — tout comme le spectateur.

Dans le film de Peter Weir intitulé The Truman Show, l’avenir de Truman dépend des spectateurs de la chaîne, et c’est exactement pareil pour certaines de ces émissions où l’avenir des candidats dépend essentiellement du choix des téléspectateurs, même dans le cas d’émissions où le talent est censé avoir sa place (). Ainsi dans Star Academy, une jeune candidate qui a un talent pour le chant mais qui n’arrive pas à s’intégrer au château a plus de chances de se faire éliminer qu’un navet qui a su se constituer un clan et charmer l’audience — ce qui souligne une fois de plus le fait que ces émissions tourne autour des envies du spectateur plutôt que des éventuels talents des participants.

Je qualifierai ce type d’émissions d’ordures télévisuelles, de par leur absurdité et leur inutilité formelle. Il s’agit d’émissions qui abrutissent le téléspectateur, et qui promettent à la télévision française un avenir méprissable. Nous ne pouvons que constater impuissants que nos grilles de programmes sont désormais coupées en deux parties : d’un côté la télé poubelle, de l’autre la télé culturelle. Malheureusement il n’y a depuis un certain moment plus d’équilibre entre les deux, et la télé poubelle a pris des parts de marché sans précédent, et il est légitime de s’interroger sur les avenir possibles du petit écran français. Batiste Loron

Je qualifierai ce type d’émissions d’ordures télévisuelles, de par leur absurdité et leur inutilité formelle. Il s’agit d’émissions qui abrutissent le téléspectateur, et qui promettent à la télévision française un avenir méprissable.


c’est le plus lourd bilan que l’on ait connu depuis 1997, date à partir de laquelle ce recensement a été fait systématiquement chaque année. Le dernier “record” datait de 2009, année qui a compté 110 morts — ce qui en soit, était déjà assez énorme. Ce triste chiffre est en partie expliqué par les nombreux affrontements que

cette année a connu. En Syrie, avec les révoltes violentes pro et anti-régime, on a dénombré 36 journalistes tués juste dans ce pays. La guerre civile somalienne a également coûté la vie à 18 journalistes. On en compte également 10 au Pakistan, 10 au Mexique, 5 au Brésil et bien d’autres dans de nombreux pays. Ces morts sont, pour la grande majorité, dues à des assassinats ou des attaques ciblées. Ceci montre bien que les journalistes sont des cibles réelles lors des affrontements, du fait qu’ils représentent la liberté d’expression et la diffusion de l’information.

Tuer un journaliste revient en quelque sorte à passer un message au monde et faire réagir les populations qui s’identifient à leurs reporters qui vont chercher les informations pour eux. En outre, ils sont des cibles faciles puisque non-armées. Se pose alors la question de la protection du journalisme. Il est vrai qu’à chaque fois qu’un journaliste français est enlevé et retenu dans un pays étranger (prenons l’exemple des trois journalistes retenus en Afghanistan en 2009 ou du journaliste enlevé par les FARC en 2012), on en entend parler très longtemps dans les médias. Les politiques n’ont cesse que de soutenir le principe selon lequel la défense des journalistes sera augmentée, mais chiffres à l’appui, on voit bien qu’il n’en est rien. Il serait donc intelligent d’enfin tenir compte que le journalisme est à la source même de notre information et qu’il doit être respecté. Devenir journaliste serait-il aussi risqué que de devenir soldat sur le terrain ? Espérons que non et que des vocations de journalistes ne seront pas détruites à cause de ces chiffres qui ne font que s’empirer. Sur ce, je quitte le journal, je change de nom et de pays — je tiens à la vie ! Hugo Berthon

L’année 2012 a battu un triste record. En effet, 132 journalistes, tous pays cofonfus, ont perdu la vie pendant l’exercice de leurs fonctions.

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cher faceBook,en 2013tout est fini

En ce début d’année 2013, l’heure est aux bonnes résolutions. Et peut-être que, parmi vous, certains ont pris celle de quitter Facebook. Je vous en félicite !

m ais nous le savons tous, les résolutions ne sont pas faites pour être tenues, et je doute fort que le géant des réseaux sociaux ne soit pas au top des sites

les plus visités cette année encore. Car quitter Facebook est une chose plus facile à dire qu’à faire ! En effet, même avec la plus grande des motivations, supprimer son compte est un vrai parcours du combattant. Comme la plupart des réseaux sociaux, la suppression de compte est un sujet délicat, et pour cause, il n’est jamais expliqué clairement comment supprimer son compte. Facebook n’est pas bête — pourquoi encourageraient-ils la fermeture de cette mine d’informations qu’est le compte d’un utilisateur ? Alors qu’il est si facile de dissimuler au travers de conditions d’utilisations imprésices, et d’onglets complexes, comment quitter le réseau. De ce fait, Facebook pourra aisément continuer à exploiter et vendre vos informations.

Car oui, c’est à savoir, la vente d’information est l’un des moyens de

financements de Facebook. En postant des informations — comme vos adresses mails ou votre date de naissance — sur le réseau social, la compagnie peut les récupérer et s’en servir. Aux États-Unis, il n’existe aucune loi concernant la confidentialité des données personnelles comme il en existe en Europe. Vos données sont donc considérées comme commerciales. Ne vous êtes-vous jamais demandé comment cette agence de voyage, qui vous harcèle depuis des semaines pour partir à moins de 300 euros pour la destination de vos rêves, avait eu votre adresse mail ? Eh bien peut être est-ce Facebook qui a communiqué vos données, voyant que vous aviez aimer la page “Si toi aussi t’as trop envie d’aller au soleil”.

De plus, il ne va pas sans oublier que votre profil n’est pas uniquement une mine d’or pour Facebook, mais aussi pour vos “amis” — qui n’en portent d’ailleurs souvent que le nom. En effet les réseaux sociaux constituent un paradis pour les comères et autres voyeurs. Pour certains, Facebook ne se résume qu’à épier le voisin, à regarder les photos de ses dernières soirées, de ses dernières sorties ; tout cela, bien entendu, en y ajoutant des petits commentaires bien agréables. Car si Facebook est défini comme un endroit de partage avec nos amis, il s’avère de plus en plus devenir un champ de bataille pour les caïds en herbe. Derrière son clavier, on fait le beau, on insulte, on critique, on frime. Tout devient permis, car les utilisateurs ont l’impression d’être intouchables derrière leur écran. S’ils se sentent vexés ou en danger, ils n’ont qu’à fermer leur page — et tous les problèmes disparaissent.

C’est bien pour cela que beaucoup songent de plus en plus à fermer leur profil. Car avoir un compte Facebook, c’est

faire partie de la même communauté que cette bimbo qui pose la bouche en cœur à moitié nue, pour avoir plus de “J’aime” que sa rivale. Pas très gratifiant. Alors peut-être déciderez-vous de dire “stop” en 2013 ! Mais pour cela, encore faut-il savoir comment s’y prendre.

Tout d’abord, il faut savoir qu’il y a deux formules pour quitter Facebook : désactiver son compte, ou le supprimer.

Il faut rappeler que Facebook c’est plus d’un milliard de membres, 219 milliards de photos — et 300 millions de plus chaque jour — et 1 000 milliards de pages vues. Alors Facebook, “J’aime” ou “J’aime plus” ? Sébastien Cacan

Max Schrems a obtenu que Facebook lui envoie ses données conservées : un document de 1 200 pages...

Prendre ses distances

résolution

désactiver son compteVos informations ne sont plus accessibles, mais il suffit de vous reconnecter si vous changez d’avis.• Allez dans les Paramètres du compte.• Cliquez sur Sécurité puis Désactiver le compte.• Facebook vous demande pourquoi vous partez. Choisissez.• Cliquez sur Confirmer.

sUpprimer son compteVotre profil sera définitivement effacé.• Allez dans Aide puis Consulter les pages d’aide.• Tapez “Supprimer” dans le champ de recherche puis sélectionnez Comment supprimer définitivement mon compte.• Cliquez sur Faites la demande de suppression ici.• Cliquez sur Supprimer mon compte.


Avec 76 nouvelles boutiques et restaurants, le Jeu de Paume sera un nouveau lieu de vie, de promenade et de commerces pour les beauvaisiens. Au cœur de la Ville, le Jeu de Paume contribuera à son dynamisme économique et social, grâce à la création de 600 emplois.

Son architecture élégante rendra hommage au patrimoine historique tout en symbolisant par sa modernité le nouveau visage de Beauvais.

Le projet est mené par Hammerson, expert des chantiers complexes en cœur de ville.

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www.lejeudepaume.com http://www.facebook.com/lejeudepaume

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VOL01NUM05