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http://www.journaladsum.com/ftp/journaux/Archives/2009/VOL_38_NO_10_ADSUM_2009-10-21.pdf
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Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192
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port
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Tro
ops
Appuyons
nos troupes
LE MERCREDI 21 OCTOBRE 2009
Le QG FOI-Afghanistanprêt pour sa mission de dix mois
Le départ des 435 militaires, qui formeront le Quartiergénéral de la Force opérationnelle interarmées –Afghanistan a été souligné lors d’une grande cérémoniefamiliale, le 15 octobre sur la Garnison Valcartier. Leurcommandant, le brigadier-général Daniel Ménard, en aprofité pour leur adresser quelques mots.
� Articles en PAGES 3, 4 et 6
- Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie Garnison Valcartier
L’IRDPQ aide les soldats blessésà se remettre sur pied
- Photo : Philippe Brassard, Adsum
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LES RETOURSSE POURSUIVENT
Le sergent Patrick Bédard, du 12e Régiment blindé duCanada, voulait se tenir debout avant que le reste deson équipe revienne de l’Afghanistan.
Sécurité à l’Halloween, un sac qui brille dans le noirLe Service des incendies de la garnison offre aux enfants des sacs réfléchissants pour qu’ils soient plus voyants le soir del’Halloween. Même la mascotte Funzeau s’est déjà procuré son sac! - Photo : Philippe Brassard, Adsum � PAGE 31
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21 octobre 2009 / A
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Les retours des militaires s’enchaînentL’atmosphère des retours commence à sefaire sentir dans la communauté militaire.Un grand groupe de 110 soldats de Valcartieront renoué avec leurs familles à l’aéroportJean-Lesage, le 14 octobre, après undéploiement de six mois à Kandahar au seinde la Force opérationnelle 1-09.
La plupart d’entre eux étaient membres del’Élément de soutien national (ESN) enAfghanistan. Le commandant de l’ESN, lelieutenant-colonel Ann-Marie Tardif a égale-ment retrouvé les siens.
Ce groupe est le dixième d’un contingentcomposé d’approximativement 1640 mili-taires de Valcartier à rentrer à la maison d’icila mi-novembre 2009. Environ la moitié dessoldats de la force 1-09 est revenu au pays.Ils participaient à la mission canadienneen Afghanistan depuis la mi-mars 2009. Aumoment de mettre sous presse, un retourmédiatisé était prévu le 20 octobre, tandisque deux autres auront lieu le 22 octobre etle 13 novembre.
L’ESN fournit toute la gamme des servi ceslogistiques et d’entretien de l’équipement aux
Cette jeune femme en uniforme du désert renoue avec ses parents à l’aéroport Jean-Lesage, le 14 octobre. - Photo : slt Dennis Noël, Affaires publiques, 5 GSS
Le sergent Jean-Marc Desbiens a enfin pu serrerson fils dans ses bras. - Photo : slt Dennis Noël, Affairespubliques, 5 GSS
unités et au personnel de la Force opéra-tionnelle interarmées et soutient les opéra-tions de sécurité, de gouvernance et dedéveloppement dans la province de Kandahar.Cet élément est, entre autres, responsable dela fourniture du matériel de combat, généralet technique, du soutien aux déplacementset au transport, de l’entretien des véhiculeset de l’équipement, et de l’escorte de convois.
DÉPART DU QG FOI-AFGHANISTAN
Prêts à affronter les défisPar Philippe BrassardJournal Adsum
Le départ des 435 militaires, dont 130de Valcartier, qui formeront le Quartiergénéral de la Force opérationnelleinterarmées – Afghanistan (QG FOI-Afghanistan) durant au moins neufmois à Kandahar, a été souligné lorsd’une grande cérémonie familiale, le15 octobre sur la Garnison Valcartier.
C’est dans une atmosphère chaleureuse etinformelle que les militaires se sont réunisavec leurs familles au bâtiment CSEM-3 pourla soirée, nommée Opération ÉPOPÉE. Lacérémonie était présidée par le brigadier-général Daniel Ménard, qui remplacera lebrigadier-général Jonathan Vance en tant quecommandant de la FOI-Afghanistan.
Comme invités d’honneur, le lieutenant-gouverneur du Québec, Pierre Duchesne,et la ministre fédérale des Affaires intergou-vernementales et de la Francophonie, JoséeVerner, ont salué l’engagement des militairesqui partiront à la mi-novembre, de même quedes familles.
DE GRANDS DÉFISSelon le bgén Ménard, les défis qui atten-
dent son équipe sont «énormes». «En toutpremier lieu, il s’agira de comprendre et deconnaître les chefs afghans, parce qu’en boutde ligne, c’est pour eux que nous sommes là.Il faut s’assurer de bien coordonner nos efforts,s’assurer de bien connaître leurs besoins etrépondre à leurs demandes», explique lebrigadier-général. «Nous devons poursuivrel’intégration avec les forces américaines quisont maintenant arrivées en grand nom-bre, tant celles sous mon commandementque celles de la brigade qui évoluera dansle même secteur que nous. Il reste beaucoupde travail à faire, notamment au niveau desprocédures», affirme-t-il, ajoutant qu’ilcherchera à travailler de pair avec les nou-veaux états-majors américains qui s’instal-
lent. Durant les prochains mois, son com-mandement devra donc s’adapter à un grandnombre de renforts internationaux. «Nousn’avons jamais eu autant de troupes par rap-port au nombre de population», dit-il.
Un autre défi sera de poursuivre le tra-vail concernant l’approche de village par village, privilégiée par les Forces canadiennesà Kandahar. «Maintenant que nous avonsquelques villages en place, les conséquencesd’avoir plusieurs villages, c’est nous qui auronsà composer avec ça. Il s’agira d’un gros défi»,souligne le bgén Ménard.
Le brigadier-général ne s’attend pas à ceque le nombre d’incidents impliquant desinsurgés, en augmentation depuis quelquesannées, diminue en 2010. «On s’attend àautant sinon pire, mais on va être prêts»,souligne-t-il.
PRÊT À PARTIRQuestionné sur place, le caporal Pierre
Gladu s’envolera pour un deuxièmedéploiement au QG à Kandahar et il semblaitpeu nerveux à l’idée de répéter l’expérience.Pour lui, partir dix mois, il n’y a rien là. «J’aipassé au travers du déploiement du QG en2007 sans aucun problème, et il avait duréneuf mois et trois semaines», soutient-il.Sa conjointe, Linda St-Pierre, qui a un enfantà sa charge, s’est montrée positive face à lasituation. «C’est sûr que je trouve ça difficile,mais c’est son choix, je le respecte et je saisqu’il est content d’y retourner. Tout ce que jepeux faire, c’est me croiser les doigts pourque ça se passe bien», affirme-t-elle.
La plupart des militaires de Québec aurontun travail logistique ou administratif. Le cplGladu retrouvera la cellule des visites, où ildevra véhiculer les dignitaires canadiens, àl’intérieur comme à l’extérieur de la base.«Les contraintes en théâtre ne sont pas dutout les mêmes qu’ici : la quantité de visi-teurs, les heures, les visites qui se chevauchent,ça fait beaucoup à gérer», constate-t-il.
Le brigadier-général Daniel Ménard, commandant du Quartier général de la Force opérationnelle inter-armées – Afghanistan, en compagnie de ses deux jeunes enfants, Louis-Philippe, quatre ans, et Audrey,deux ans et demi. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
Le caporal Pierre Gladu, qui se montre plus prêt que jamais à quitter au sein du quartier général, étaitaccompagné de sa conjointe, Linda St-Pierre et du fils de cette dernière, Samuel Labrie, lors de la céré-monie Opération ÉPOPÉE du 15 octobre. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
DEUX ANS APRÈS SON AMPUTATION
Le capitaine Mailloux retourneà KandaharPar Philippe BrassardJournal Adsum
Parfois, les pires épreuves sont cellesqui rendent le plus fort. Moins de deuxans après avoir subi une amputationà la jambe gauche à la suite d’unetragédie en Afghanistan, le capitaineSimon Mailloux repart pour Kandaharen novembre, afin de poursuivre lamission au sein du QG 6-09. L’histoired ’ un jeune officier du Royal 22 e
Régiment (R22eR) qui a trouvé la forcede continuer.
Simon Mailloux s’enrôle dans les Forcescanadiennes en 2001. Après cinq années auCollège militaire de Saint-Jean comme élève-officier, il obtient son diplôme en 2006 et jointle 3e Bataillon du R22eR à Valcartier. Cetteannée-là, il participe à la montée en puis-sance pour la Force opérationnelle 3-07, envue d’être déployé en juin 2007. C’est ainsiqu’il s’envole pour une rotation de six moisà Kandahar.
Une fois là-bas, il commande un pelotond’infanterie sur le terrain, dont les tâchesprincipales sont de mener des patrouilles,des opérations de combat et de défendre cer-taines bases d’opérations avancées (BOA).Durant quatre mois et demi, le capt Maillouxaccumule beaucoup d’expériences, certainesplus difficiles, comme la perte du soldat Simon Longtin, âgé de 21 ans, en août.
UN DRAME QUI CHANGE SA VIELe 16 novembre 2007, le capt Mailloux doit
commander des troupes de l’avant-garde dansle cadre d’une opération d’équipe de combatvisant à installer un poste de police impro-visé dans un secteur de Kandahar. En pleinenuit, il quitte la BOA de Ma’sum Ghar à bordd’un véhicule blindé léger, sixième dans unconvoi formé de divers véhicules. Le con-voi emprunte une route courante, à 40 kilo-mètres à l’ouest de la ville de Kandahar, surlaquelle il roule une quinzaine de minutes.
Soudainement, sans crier gare, un enginexplosif improvisé (EEI) de type «commandwire» détone sous son véhicule, emportantsur le coup le soldat Michel Jr Lévesque, 25ans, et le caporal Nicolas Beauchamp, 28 ans,basés à Valcartier, de même qu’un interprèteafghan.
Assis au fond, le capt Mailloux est expul-sé violemment hors du véhicule par la portearrière, avec deux autres soldats. «Le faitd’avoir été éjectés à l’extérieur du véhiculepar l’explosion, c’est ce qui nous a sauvé lavie», relate le capt Mailloux. Le choc et ladéflagration lui infligent plusieurs blessureset, à demi-conscient, il n’a aucune idée de lagravité de son état. Lui et les deux autresblessés sont immédiatement évacués à l’hôpital de la base aérienne de Kandahar.Peu après, il est transféré par avion versl’Allemagne, afin d’y recevoir des soins plusavancés. Tout au long du voyage, il est endor-mi pour atténuer la douleur.
C’est à son réveil dans un hôpital allemandqu’il constate la nouvelle réalité : une par-tie de sa jambe gauche a été amputée par lesmédecins, qui ont tout tenté pour la sauver.«Ça a été un choc, c’est certain. Mais en mêmetemps, on regarde tout ce qui est correct. Latête va bien, on a encore toutes nos idées. Lereste du corps est en bon état», souligne lecapt Mailloux, qui adopte une attitude positive. «C’est sûr qu’il y a un processus dedeuil à faire et ce n’est jamais facile. On nesait pas trop ce que l’avenir nous réserve :c’est comme un trou noir. On se retrouve dansle lit, sans pouvoir bouger et on se sent inu -tile. C’est dans les mois qui suivent qu’on estcapable de voir si l’on pourra redevenir actif»,confie-t-il.
RETOURNER À KANDAHARTout juste après la tragédie, le capt
Mailloux demandait déjà au major s’il pourrait retourner à Kandahar pour conti -nuer la mission. Près de deux ans plus tard,le capitaine Mailloux sera le premier mili-taire canadien à retourner en zone de com-bat après avoir subi une amputation.
Mais où puise-t-il cette force? Modeste, ilindique qu’elle provient de qualités com-munes chez les officiers d’infanterie ou d’armes de combat. «C’est de la ténacité etun petit peu de tête de mule en même temps.On est des gens qui aiment s’entraîner et quiveulent poursuivre la mission, envers et con-tre tout», explique-t-il. «Suis-je un gars têtude nature? Je pense que oui», admet toute-fois le capitaine.
D’autres raisons ont également influencéson désir de retourner en Afghanistan. «À cemoment-là, le travail n’était pas terminé, lepeloton était seul, donc j’avais le sentimentde laisser ma gang. On ne peut pas laissertomber notre équipe», affirme-t-il, empreintd’un bon esprit de camaraderie. «Si je suisencore physiquement capable de me redé-ployer, je me dois de faire tout ce que je peuxpour y retourner», pense-t-il.
Ce dernier croit aussi pouvoir inspirerd’autres militaires vivant une situation sim-ilaire. «La plupart des militaires connaissentquelque part un blessé qui se demande qu’est-ce qui va se passer avec lui-même, et ce, à différents stades de la réhabilitation. Cesgens-là sont un peu dans le noir. Après nousêtre rendu au stade ultime de la carrière demilitaire, c’est-à-dire être déployé en théâtreopérationnel, après ça, qu’est-ce qui nousempêche de continuer une carrière commen’importe qui? J’ai la chance de faire ces pre-miers pas, et je m’attends à ce que d’autresfassent de même : je connais beaucoup demilitaires en réhabilitation qui veulent repartir ou du moins réintégrer une unité»,dit le capitaine.
UNE RÉHABILITATION RAPIDEAprès avoir subi quatre opérations pour
diverses blessures, le capitaine Mailloux con-naît une guérison relativement rapide. Afinde retrouver ses moyens, il fréquente le CentreFrançois-Charron de l’Institut de réadapta-tion en déficience physique de Québec (IRDPQ), où on lui fournit une assistanceinestimable. De plus, il bénéficie depuis l’amputation d’une prothèse qui l’aide à sedéplacer.
Dès février 2008, il est en mesure de remplir des tâches administratives à raisond’une fois par semaine dans les Forces cana-diennes. Cinq mois plus tard, il devient aide de camp de la gouverneure générale,Michaëlle Jean.
Aidé par sa prothèse, le capitaine Simon Mailloux transporte une coéquipière sur la piste de course duCentre des sports de la Garnison Valcartier, lors d’une journée sportive en octobre organisée en vue dudépart du Quartier général de la Force opérationnelle interarmées 6-09 (QG 6-09). - Photo : cpl Claude Arsenault,QG 6-09
Au début, le capitaine a dû réapprendreà se débrouiller dans la vie quotidienne.Ensuite, il s’est entraîné dans l’espoir de réintégrer les rangs militaires. Pour ce faire,il devait réussir les tests physiques de l’Arméede terre. Avec sa prothèse, il a ainsi marché13 kilomètres en deux heures 22 minutes avec un équipement de 60 kilos et parcou-ru 100 mètres avec une personne sur son dos.Il a également creusé une tranchée et courucinq kilomètres en 33 minutes. Il a passé cestests avec succès et ce, sans aucun accom-modement.
UN NOUVEAU DÉFIC’est dans cet esprit de détermination que
le jeune officier s’envolera pour Kandahar àla mi-novembre avec le Quartier général dela Force opérationnelle interarmées 6-09,afin d’accomplir des tâches plus stratégiques,celles d’un poste d’état-major. «Nous n’avonspas terminé la mission. Il nous reste un grostravail à effectuer et il y a encore beaucoupde bénéfices que nous pouvons apporter auxAfghans», affirme le capt Mailloux.
Il souhaite ainsi soutenir l’équipe en rele-vant les nouveaux défis qui l’attendent auQG. «Je veux d’abord faire mon job de cap-itaine sans aucun accommodement. En mêmetemps, comme n’importe quel vétéran desanciennes rotations, c’est d’amener un côtéconnaissance du terrain : ce qu’on a fait, cequ’on a appris et retiré comme leçons durantles mois qu’on a été là-bas, pour le réappli-quer lors des prochaines rotations. L’idée,c’est de compiler toute les connaissances quenous avons, au lieu de réinventer la roue àchaque fois», souligne-t-il. «Cette expérience-là est critique, car si on la laisse aller, il y apeut-être des vies qui vont être perdues quiauraient pu être sauvées», croit-il.
En parallèle, il souhaite aussi mettre à pro -fit son vécu pour travailler la dimension desblessés en théâtre, en collaboration avec lesaumôniers. Selon lui, il faut «visiter les blessés,leur dire que, peu importe les blessures qu’ilsont, c’est le plus bas qu’ils vont être en cemoment. Après, ça va en remontant. Il fautleur redonner de l’espoir, leur remonter lemoral», conclut le jeune officier, visiblementprêt à repartir vers le front afghan.
Accès aux points de servicedu 5 GSS
Avec le rythme croissant des opérations,nous exigeons de plus en plus de nos chefs.Il est important que l’organisation recon-naisse le degré de responsabilités et destress ainsi que les obligations associéesaux grades, qu’il s’agisse de sous-officierssupérieurs ou d’officiers.
Je tenais donc à vous adresser cesquelques lignes afin d’informer la com-munauté militaire et les employés civilsd’une directive émise aux unités et servic-es du 5 GSS. J’ai récemment demandé àmes Commandants et Chefs de service defaciliter l’accès aux points de service pourtous les militaires du grade d’adjudant etplus ainsi que pour le personnel officier.Cette approche, appelée service person-nalisé, sera également applicable au per-sonnel civil possédant l’équivalent de cesgrades.
De ce fait, au sein du 5 GSS, toutes lesentités qui offrent un service à la clientèleinstaureront le service personnalisé à nosadjudants, adjudants-maîtres, adjudants-chefs et officiers afin de s’assurer queces derniers soutiennent l’organisation etque nous puissions tirer profit de leurscompétences et de leur expérience. Cesderniers pourront ainsi s’attendre à éviterles files d’attente ou, au minimum, à ceque leurs requêtes soient prises en noterapidement. Évidemment, le traitementdes requêtes suivra son cours normal selonles politiques et directives mises en place.
Parmi les points de service visés, men-tionnons notamment les sections d’ha-billement, le dépannage informatique, lescuisines et mess intégrés, les ressourceshumaines militaires, le renouvellementde permis de conduire militaire, les cartesd’accès, etc.
Il s’agit ici d’un moyen de reconnaîtreceux qui orchestrent nos opérations etassurent le bien-être de tous. Je m’attendsà ce que ces privilèges soient octroyés ànos leaders de façon automatique etnaturelle.
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ERRATUMUne erreur s'est glissée dans l'article
"Un baume pour la communauté militaire", publié dans le numéro
du 7 octobre. Sous l'une des photos, il aurait fallu lire le caporal Daniel
Huard. Mille excuses au caporal Huard.
Retour à l’Heure normaleLe dimanche 1er novembre,
n’oubliez pas de reculervos horloges d’une heure
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/ Page 5CENTRE FRANÇOIS-CHARRON
L’espoir de retrouver une vie normalePar Philippe BrassardJournal Adsum
L’espoir de remarcher et de retrouverune vie normale, voilà ce qui animedeux soldats blessés suivant un pro-gramme de réadaptation au CentreFrançois-Charron de l ’ Institut deréadaptation en déficience physiquede Québec (IRDPQ), rencontrés lors d’une séance d’ information le 15 octobre.
«Le progrès qui a été fait est incroyable»,constate le sergent Patrick Bédard du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC),qui a reçu des greffes osseuses et de peaupour ses fractures ouvertes à la jambe droiteà la suite d’une tragédie impliquant unengin explosif improvisé (EEI), le 13 avrilà Kandahar. Le drame avait emporté lecaporal Karine Blais. «C’est un travailimmense de rebâtir une jambe qui n’a pastravaillé pendant six mois», indique le sgtBédard, qui est suivi quotidiennement parles ergothérapeutes de l’IRDPQ. «Je voulaisêtre debout quand les gars reviendrontd’Afghanistan. Je suis capable, en béquilles.Mon objectif, c’est maintenant de pouvoirmarcher», affirme-t-il.
Également victime d’un EEI en juillet,le sergent Étienne Aubé du 5e Régiment dugénie de combat (5 RGC) a quant à lui perdusa jambe droite, amputée jusqu’au genou.Depuis août, il travaille très fort à prépa -rer son membre amputé, dans l’optique debientôt recevoir une prothèse.
Malgré la perte de son membre, le jeunehomme de 28 ans affiche une attitude posi -tive. «C’est assez dur, mais avec de la moti-vation et le soutien qu’on a, on est capablede facilement passer au travers. Mon objec-tif, c’est d’être le plus près de ce que j’étaisavant l’accident et continuer ma carrièremilitaire», confie-t-il. Ce dernier dit recevoirun excellent appui moral des membres deson unité, qui le visitent régulièrement.
UN PROGRAMME NATIONALEn vigueur depuis 2008, le Programme
de réadaptation physique des FC vise àassurer des standards équitables au niveaunational quant à la qualité des soins deréadaptation offerts aux soldats blessés endéploiement.
Depuis 2003, le nombre de soldats cana-diens qui ont reçu des blessures sévères enAfghanistan se situe entre 150 à 170, d’aprèsle lieutenant-colonel Markus Besemann,
médecin physiatre et spécialiste qui mène le programme de réhabili -tation. La plupart de cesgraves blessures sont desamputations, des bles -sures orthopédiquesgraves, dont les fracturesmultiples, des blessuresneurologiques, soit de lamoelle épinière ou dusystème nerveux péri -phérique, de même quedes traumatismes crâ -niens sévères. La plupartdu temps, des mines oudes EEI sont en cause.
Selon le lieutenant-colonel, un partenariatentre les FC et les cen-tres civils de réadapta-tion était devenu unenécessité. «Les militairesqui revenaient avec leurs blessures avaientdes attentes souvent
De retour à la maison depuis quelques semaines, le sergent Patrick Bédard travaille quotidienne -ment chez lui et au Centre François-Charron, dansl’espoir de remarcher. Il a reçu d’innombrablesopérations à la jambe, à la suite de blessuressubies lors de l’explosion d’une bombe artisanale.- Photo : Philippe Brassard, Adsum
démesurées par rapport à ce que le centrecivil avec lequel on était affilié pouvait leurprodiguer seul. Ces gens-là voulaientretourner à leurs pleines activités physiques,telles la course et même retourner dansleurs unités de combat; de là est partiel’idée du programme, le but principal étantde pouvoir donner accès aux services dequalité pour que les militaires qui le veu-lent – on ne peut pas imposer à quiconqueun objectif qui n’est pas à lui – aient le pleinpotentiel de retrouver leurs activitésantérieures», explique-t-il.
Pour ce faire, les Forces canadiennes sesont affiliées avec sept centres de réadap-tation physique civils à travers le pays, oùles soldats blessés sont systématiquementrapatriés. De cette manière, des physio-thérapeutes et des ergothérapeutes des FCsont présents dans chaque établissement,pour que tous puissent travailler ensem-ble et non pas en silos séparés, indiquele chef de la réhabilitation.
Dans certaines circonstances, il sera possible pour les blessés de réintégrer lesrangs, comme le fera le capitaine SimonMailloux (voir texte en page 4). D’autreschangeront de carrière au sein des FC, tan-dis que certains devront transiger par néces-sité vers une carrière civile. «Dans tous lescas, on les prépare au maximum sur leplan physique pour qu’ils atteignent lesobjectifs qu’ils se fixent», précise-t-il. «Onespère encourager les gens à rester le pluslongtemps possible en uniforme. Il y abeaucoup de choses qu’ils peuvent fairepour nous aider, comme être l’aidant prin-cipal pour d’autres soldats qui reviennent»,mentionne-t-il.
Un dossier à suivre dans le prochain numérode l’Adsum.
Forts d’une grande motivation et d’une forme physique irréprochableavant leurs accidents, le sergent Étienne Aubé et le sergent PatrickBédard récupèrent plutôt rapidement et inspirent les civils en réadapta-tion du Centre François-Charron. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
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Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permission duCommandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Lesopinions et les points de vue exprimés dans ce journalne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC etde l’ASPFC/Personnel des FNP.
Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constitue l’undes principaux outils de com munication interne del’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour leSecteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) decommuniquer avec son personnel et les familles. Lessuccès, les intérêts et les préoccupations de la grandeéquipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâtil’Adsum.
Tirage : 7150 copies
ÉditeurCol Daniel Genest, cmdt 5 GSSRédactrice en chefCaroline Charest, poste [email protected] Brassard, poste [email protected]ère en publicitéGinette Demers, 418 [email protected] petites annonces et comptabilitéMarie-Josée Simard poste [email protected] Dionne-Raymond poste [email protected] Presses du Fleuve
Toute correspondance doit être adressée à larédactrice en chef. Les demandes de publicationdoivent être acheminées par courrier élec troniqueà [email protected]. Soumettre les textes enformat Word et les photos en jpg. La rédactrice enchef se réserve le droit de rejeter ou de modifiertout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairementavisés des modifications apportées à leurs textes.
Les articles publiés dans ce journal sont la pro-priété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de larédactrice en chef ou de l’auteur.
Le journal Adsum est une entité des Programmesde soutien du personnel (PSP) et est financé engrande partie par les fonds non publics. Lesrevenus générés par les annonces publicitairescontribuent en majeure partie au financement dujournal. Nous vous remercions d’encourager nosannonceurs.
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Pour les autres : 20,00 $ par année (22 éditions), taxes en sus
ISSN 0705-0992
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38e année, No 10, mercredi 21 octobre 2009
PROCHAINE PARUTION mercredi 4 novembre
DATE DE TOMBÉElundi 26 octobre
Le prochain quartier généraldéployé en Afghanistan est aguerri Par le lieutenant de vaisseau Michèle TremblayOfficier des Affaires publiques, QG 6-09
Deux cent cinquante militaires mem-bres du prochain quartier général(QG) de la Force opérationnelle inter-armées en Afghanistan (FOI-Afg) vien-nent de terminer six mois de montéeen puissance en vue d’un déploiementen novembre prochain.
Le brigadier-général Daniel Ménard pren-dra le commandement d’au-delà de 4000soldats, soit 2850 militaires canadiens etplus de 1500 américains. La FOI-Afg com-prend en outre l’escadre aérienne, le groupe-ment tactique canadien, un bataillon améri-cain, un régiment de génie, l’équipe deliaison et de mentorat opérationnel, l’équipede reconstruction provinciale à Kandahar,l’élément du soutien national, un batail-lon de police militaire américain ainsi que la compagnie de la police militairecanadienne.
Le QG et escadron des transmissions estformé de militaires et de membres de ministères partenaires de la mission. LeQG assumera le commandement et con-trôle de la Force opérationnelle à Kandaharafin d’accomplir les missions de la Forceinternationale d’assistance à la sécurité(FIAS) dans la province de Kandahar enAfghanistan. Il assurera également le liende coordination entre les unités de la FOI-Afg et le QG du commandement de la Forceexpéditionnaire du Canada à Ottawa.
Les membres du QG partent pour untour d’environ dix mois de mission enthéâtre opérationnel. Ils travailleront àl’aérodrome de Kandahar.
C’est le 1er avril 2009 qu’a débuté l’en-traînement individuel et collectif des mem-bres du QG à la Garnison Valcartier. «Monintention est de générer un QG aguerri etagile qui sera prêt dès novembre 2009 àassumer son rôle au sein de la FOI-Afg. Lesofficiers d’état-major ainsi que le person-nel de soutien posséderont des connais-
sances étendues de la guerre contre-insur-rectionnelle ainsi que des particularitéstribales, en particulier celles du sud del’Afghanistan», avait déclaré le bgén Ménardlors de la première rencontre à la GarnisonValcartier.
La montée en puissance a été bien syn-chronisée pour inclure différents volets de
préparation et de formation tels quel’entraînement spéci -fique à la mission enthéâtre opérationnel,soit une formationinterculturelle visantà se familiariser ausujet de l’Islam, del’histoire de l’Afgha -nistan et de l’aspecttribal de la cultureafghane. De plus, destémoignages d’inter-venants gouverne-mentaux et d’orga -nisations nongou ver nementalesont exposé la dyna -mique présente enAfghanistan sur lesplans politique, médiatique et social,nous permettant deparfaire notre prise
Plusieurs membres du QG sont regroupés une dernière fois lors de la clôture de l’exercice MAPLEGUARDIAN 09. - Photo : cpl C. Arseneault, QG 6-09
Deux membres du QG, sous le regard attentif d’un instructeur, appliquent lestechniques de soins au combat apprises lors d’un scénario de validation ducours de secourisme en situation de combat. - Photo : cpl C. Arseneault, QG 6-09
Le caporal François Pomerleau pratique ses techniques de détection de mineslors d’un exercice. - Photo : cpl C. Arseneault, QG 6-09
Les membres d’une des équipes formées lors de la journée de cohésion du QGtentent de résoudre un jeu questionnaire. - Photo : cpl C. Arseneault, QG 6-09
Le commandant du Quartier général de la Force opérationnelle interarmées en Afghanistan, le brigadier-général Daniel Ménard, prononce une allocation devant une assemblée constituée des militaires qui formeront le QG et l'escadron des transmissions et les membres de leur famille, lors de l’activité OPÉPOPÉE tenue le 15 octobre à Valcartier.
de conscience situationnelle de notre envi-ronnement.
Dans une ère de multiples sources d’in-formation et de rapidité de communica-tion, l’état-major a dû aussi suivre une for-mation sur la nouvelle version du systèmede soutien de commandement de la Forceterrestre. Ce système permet à tous de visualiser la disposition des unités sur leterrain et de parler en direct avec les unitésvia un chat de groupe.
Durant des exercices collectifs réalisteset exigeants tels MAPLE GUARDIAN à Wainwright, en Alberta, UNIFIED WAR-RIOR et tout récemment UNIFIED READYà Kingston, en Ontario, le personnel duQG a eu l’opportunité de commander lestroupes sur le terrain dans des scénarioscomplexes ainsi que dans un environnementsynthétique.
Sur place, le QG travaillera avec les troupes fraîchement arrivées principale-ment du Secteur de l’Ouest initialementqui seront relevées au printemps par destroupes du Secteur Centre.
L’entraînement s’est très bien déroulé,le QG est rodé et tous se sentent prêts àrelever le défi.
Pour de plus amples renseignements sur la FOI-Afg, vous pouvez visiter le www.comfec-cef-com.forces.gc.ca.
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/ Page 7NOUVELLESEEXXPPRREESSSSUn médecin d’exception
Le major Serge Blier, médecin-chef de la GarnisonValcartier, est reconnu dans son milieu pour songrand dévouement envers les soldats blessés. - Photo : ltv Charles Tremblay, Affaires publiques, 5 GBMC
Quand on parle de réadaptationphysique des soldats canadiens blessésau combat, le rôle du major Serge Blier,médecin-chef de la Garnison Valcartieret médecin clinicien au rôle 1 canadienà Kandahar lors du déploiement de la Force opérationnelle 3-07, apparaîtdigne de mention. Deux militairesquébécois ont tenu à souligner songrand dévouement pour les blessés.
Ainsi, le lieutenant-colonel LindaGarand, médecin-chef du Secteur duQuébec de la Force terrestre (SQFT), alivré ce témoignage : «À peine avait-ilpris son poste de médecin-chef que lemajor Blier a dû faire face à des défis detaille, avec le retour des soldats blessésen provenance de l’Afghanistan. Alorsque de nombreuses difficultés ne ces-saient d’émerger, c’est avec une poigneferme et un dévouement absolu qu’ils’est acquitté de sa tâche. D’abord, sondialogue avec le personnel clinique etadministratif de l’hôpital Enfant-Jésus apermis la continuation d’un partenariatcrucial au bien-être de nos soldatsblessés. Subséquemment, grâce à soncalme et son bon contact avec lesfamilles de ces soldats, il a su mitigerune angoisse montante des familles. Deplus, son contact cordial avec la chaînede commandement a permis d’établir unmilieu de confiance et de respectmutuel. Pour ce faire, le maj Blier n’apas hésité à dévouer un nombre d’heuresincalculable, à toute heure du jour, pours’assurer du succès de sa tâche».
Aux yeux de l’adjudant-maître AndréRenaud, dont le fils, le caporal MartinRenaud, a été blessé à Kandahar et suivipar le maj Blier, ce dernier est unmédecin d’exception : «À l’hôpital de labase de Kandahar, c’est lui qui coordon-nait les chirurgiens internationaux : ilétait capable de les sensibiliser afin
qu’ils se concentrent sur nos blessés ànous. Il a réussi à amener son expertisedu civil dans l’armée et c’est grâce à luique les militaires blessés ont de trèsbonnes relations avec les médecinscivils. Si un blessé lui pose une questionparticulière, il est capable d’appelern’importe quel chirurgien civil et d’avoirsa réponse dans les secondes qui suivent.Cet homme est une denrée rare pour le ministère de la Défense», dit-il.«Psychologiquement, le fait que les sol-dats aient toujours eu le même médecintraitant ici, ça a été un atout dans leurréadaptation. C’est aussi un frèred’armes : tous les blessés de la 3-07, il lesa vus sur la table d’opération. Il a effec-tué le suivi de tous les dossiers et il ne leslâche jamais. En somme, il se dévouecorps et âme pour ses gars», ajoute-t-il.(P.B.)
Onze projets d’infrastructures à Kingston
Le ministère de la Défense nationale aannoncé 11 projets d’infrastructures éva -lués à 300 M $ pour la base de Kingston et le Collège militaire royal (CMR), le 13 octobre. Le premier projet est une nou-velle salle à manger de 13,3 M $ pour tousles grades à la base de Kingston. Un pro-jet pour 97 logements Vimy de 8,6 M $ pourles effectifs en formation et le personneld’appoint doit s’achever cet automne. Uneinstallation de formation de 99 unités oupièces évaluée à 689 000 $ à la base deKingston devrait débuter en 2010 et êtrecomplétée en 2011. Un centre de forma-tion de 300 000 $ destiné à l’École d’élec-tronique et des communications permet-tra d’offrir de la formation aux effectifsnationaux et en déploiement dès 2010. Lesous-sol de l’édifice Mackenzie sera rénovépour un montant de 1,6 M $, afin d’ajouterbureaux, salles de réunion et salles de classe.Une sous-station électrique pour la partieVimy de la base fournira l’électricité néces-saire dans le futur. Des travaux de 1,3 M $d’amélioration de la chaussée, des con-duites d’eau et des égouts sont déjà achevéssur la rue Lance et l’avenue Red Patch. LeCMR sera pour sa part doté de systèmesde sécurité et de contrôle d’accès, un pro-jet de 2,9 M $. Le complexe d’enseignementdu CMR sera l’objet de travaux de réfec-tion de 2,9 M $. Les dortoirs seront égale-ment rénovés. Enfin, il y aura la construc-tion d’un nouveau Centre de services desanté, qui répondra à la croissance deseffectifs et sera livré pour 2012. Le contratde ce dernier projet n’a toujours pas étéattribué.Nouveau commandant de la Force aérienne
La Force aérienne du Canada a changéde commandant, lors d’une cérémonie officielle le 1er octobre au Musée de l’avia-
tion du Canada, à Ottawa. Le nouveau com-mandant du Commandement aérien etChef d’état-major de la Force aérienne, lelieutenant-général André Deschamps, succède au lieutenant-général Angus Watt.Le lgén Deschamps cumule plus de 7500heures de vol. Parmi ses récentes fonctions,il fut commandant de l’Élément de soutiendu théâtre en Asie du Sud-Ouest, comman-dant de la 8e Escadre Trenton, chef d’état-major responsable des opérationsau Commandement de la Force expédi-tionnaire du Canada (COMFEC) à Ottawaet chef d’état-major adjoint de la Force aérienne.
Le NCSM Fredericton part en missionLe Navire canadien de Sa Majesté (NCSM)
Fredericton quittera bientôt son port d’at-tache de Halifax en direction de la merd’Oman et de l’océan Indien pour une mis-sion de maintien de la sécurité maritimeà l’étranger, d’une durée de six mois. Lafrégate canadienne sera ainsi intégrée au1er Groupe de la Force navale permanentede réaction de l’OTAN, dont les opérationsvisent particulièrement la piraterie. Lenavire participera également aux activitésde la force opérationnelle multinationaleCTF-150 qui font de la lutte contre le ter-rorisme. Le NCSM Fredericton est com-mandé par le capitaine de frégate SteveWaddell et compte un équipage de 240officiers et marins, de même que le détache-ment aérien nécessaire à un hélicoptèreCH 124 Sea King. Il devrait intégrer la mission multinationale à la fin novembre.
Le NCSM Fredericton - Photo : cplc Blake Rodgers
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Les Panzers sont sortisPar le cavalier Yan NaudTroupe 31, 12e Régiment blindé du Canada
Lors du cours de commandant d’équipede combat, qui s’est déroulé du 4 au 25 sep-tembre sous la direction du 2e Bataillon du Royal Canadian Regiment (RCR), les 16 membres de la troupe 31 ainsi que destechniciens de véhicules de l’escadron C du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) se sont déployés dans les secteursd’entraînement de Gagetown.
Plusieurs éléments étaient au rendez-vous afin de fournir une équipe de com-bat complète : les compagnies mécaniséesGolf et Hôtel du RCR, un escadron de recon-naissance du Royal Canadian Dragoons,deux troupes de chars du Lord Strathcona’sHorse (Royal Canadian), ainsi que des élé-ments de soutien tels que génie, artillerieet logistique.
Le tout a débuté par une semaine inten-sive d’entretien et de pratique d’attaquesrapides de positions ennemies. Chacun aainsi pu mettre ses connaissances à joursur les différentes tactiques, techniques etprocédures.
Une fois que les différentes tâches ontété maîtrisées, les candidats du cours ontpris les différentes positions de comman-dement et nous ont menés principalementau travers des opérations de nature offen-sive. La troupe 31 a été employée dans lesdifférentes tâches et positions qui sont pro-pres aux chars principaux de combat.
Assurant le soutien intime de l’infanterie,en étant employés comme force d’assautou en constituant la base de feu, les mem-bres des quatre équipages ont démontréleur grande flexibilité, leurs nombreuxchamps d’expertises et leur volonté d’acquérir de nouvelles connaissances qui leur seront bien utiles lors de leur mis-sion en 2010.
Une fois le cours terminé et tout le maté -riel rangé, c’est fourbus mais fiers du tra-vail accompli que les membres de l’esca -dron C ont repris le chemin vers Québec.Ils ont aussi reçu l’excellente nouvelle qued’autres Léopard C2 et un ARV (véhiculede remorquage blindé) viendront s’ajouterà la flotte de l’unité en vue de la montée enpuissance de la FO 3-10.
Il n’y aura pas de repos pour l’escadronC dont plusieurs membres viennent decommencer leur cours de premiers soinstactiques au combat afin d’accroître leursconnaissances en matière de traitement
Les membres de l’escadron C démontrent leur devise «Quel que soit l’obstacle». - Photo : cvr Y. Naud, 12 RBC
médical, tandis que d’autres partiront bien-tôt pour l’Allemagne afin d’obtenir la trèsattendue conversion sur le nouveau Léopard2. Nous sommes tous impatients d’en fairela connaissance.
Le 3e Bataillon remporte la journéesportive du R22eR
Deux bataillons de Vingt-deux s’affrontent dans une partie de frisbee extrême sur le terrain près de l’aré-na de la garnison, lors d’une journée sportive régimentaire, le 15 octobre. Le but du jeu était de sortir lefrisbee du côté adverse, le porteur du frisbee devant le lancer à un coéquipier. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
Les membres du 3e Bataillon posent fièrement avec le fanion qui symbolise leur victoire à la journéesportive. L’équipe de frisbee porte le trophée de la compétition. À l’extrémité gauche (debout), le major-général Alain Forand, colonel honoraire du régiment, et le lieutenant-colonel André Demers, comman-dant du 3 R22eR. À l’extrémité droite, l’adjudant-chef Pierre Marchand, sergent-major régimentaire etadjuc de la brigade. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
Par Philippe BrassardJournal Adsum
Plus de 500 militaires du Royal 22e
Régiment (R22eR) se sont affrontésen équipes lors d’une journée sportiverégimentaire, le 16 octobre sur laGarnison Valcartier. Cet événement,tenu dans le cadre des fêtes régimen-taires, a été remporté par le 3e Bataillondu R22eR.
Les trois épreuves de la journée : le touchfootball, le frisbee extrême et la souque à lacorde. Des équipes avaient été formées parles trois bataillons du R22eR pour chacundes sports, sans oublier les membres duCentre d’instruction du Secteur du Québec
de la Force terrestre (CI SQFT) et de laMusique du R22eR, qui s’étaient regroupés.
Selon le major Philippe Rhéaume, com-mandant de la compagnie des Services du3e Bataillon du R22eR, qui a organisé l’évé nement, le but de la journée était «d’encourager la cohésion au sein du régi -ment et la fierté de chaque unité de repré -senter son bataillon». «Le Vingt-deux estun régiment combatif, et à travers ces évé -nements sportifs, on démontre notre espritguerrier», a-t-il ajouté.
LES GAGNANTSLes membres du 3 R22eR ont raflé le fa -
nion régimentaire, décerné à l’unité quiremportait le plus de victoires aux diffé -
rentes épreuves. Les équipes gagnantes desépreuves ont toutes reçu un trophée enbois. Le 2 R22eR a remporté la victoire pourla souque à la corde. Quant au touch foot-ball, c’est le 1 R22eR qui est allé chercherla victoire. Enfin, le 3 R22eR a gagné l’épreuve du frisbee extrême.
RIVALITÉ ENTRE BATAILLONSTout au long de l’avant-midi, les cris d’en-
couragement des militaires fusaient detous les côtés, ce qui a largement contribuéà installer une ambiance compétitive. Lesjoueurs attachaient une grande importanceà la victoire, et ce, pour chaque sport. «Ilfaut beaucoup de compétition entre lesunités présentes; c’est sain pour former unesprit de cohésion», a renchéri le major.
La dernière journée sportive régimen-taire du R22eR remonte à loin. Des com-
pétitions entre bataillons étaient fréquem-ment organisées dans les années 50-60,selon le major-général Alain Forand, colonelhonoraire du régiment, qui a salué le retour de ce type d’activité. «Dans le temps,c’était pour défendre l’honneur du batail-lon. Il y avait énormément de rivalité, maisça permettait aussi un esprit d’équipe.Ça devrait se produire aujourd’hui. J’espèreque tout le monde va s’amuser», a déclaréaux troupes le major-général à la retraite.«C’est l’honneur de votre bataillon quiest au bout du compte», a-t-il rappelé. Cedernier a remercié le sergent-major du régiment et adjudant-chef de la brigade,Pierre Marchand, qui a réussi à convain-cre les autorités régimentaires de réinstau-rer ces compétitions.
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/ Page 9DÉFI DU COMMANDANT DU 5 GBMC
La condition physiquedes soldats sous la loupePar Philippe BrassardJournal Adsum
Pas moins de 1130 militaires ont relevéle défi du colonel Jean-Marc Lanthier,commandant du 5 e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC), le 9 octobre sur la Garnison Valcartier.L’activité avait pour but de dresser unportrait de la condition physique réelledes soldats de la brigade.
«J’accorde une importance particulièreau conditionnement physique de tous lessoldats de la brigade. C’est un élément fon-damental des compétences et du maintienau pouvoir du soldat», a expliqué le colLanthier, qui a demandé la participation detoutes les unités de la brigade à son défi.Même le 5e Bataillon des services du Canada(5 Bn S du C), la 5e Ambulance de campagne(5 Amb C) et le Centre de santé Valcartier(CSV) ont envoyé leurs membres.
Le défi se basait sur un tableau d’entraîne-ment de la Force terrestre, qui comprendplusieurs objectifs recommandés de con-ditionnement physique. Le colonel Lanthieravait fixé le niveau 3 comme l’objectif de labrigade pour le défi. Il ne s’agissait toutefoispas d’une norme obligatoire au travail desoldat, comme les épreuves du NAPCFT.
Concrètement, chaque participant devaitviser les résultats suivants : courir un trajetde six kilomètres autour de la base dans untemps situé entre 30 et 27,5 minutes, exé-cuter entre 40 et 44 pompes (push-ups),effectuer entre 75 et 99 redressements assiset compléter de sept à neuf tractions à labarre (chin-ups).
RÉSULTATSBien qu’il s’agisse avant tout d’un défi per-
sonnel, l’activité a quand même permis deprojeter une image d’ensemble : «C’est une
façon pour les commandants de chaque unitéet pour la chaîne de commandement d’avoirun aperçu de l’état de conditionnementphysique de leurs membres. Ça donne unaperçu plus global à mes yeux de différentesfacettes du conditionnement physique.Par exemple, la marche avec une charge con-stitue le test formel, mais elle ne donne pasnécessairement une idée de la puissance etde la résistance de chacun», a souligné lecolonel.
Pour la course, le temps moyen enregistréa été de 31 minutes, 31 secondes. Pour lesautres épreuves, la moyenne tournait autourde 37 pompes, 56 redressements assis et neuftractions à la barre. Au total, 8 % des parti -cipants ont atteint le niveau 3 dans l’ensem-ble des épreuves. Notamment, la réussiteétait de 12,5 % pour les pompes, 12,3 % pourles redressements assis et 22,6 % pour lestractions.
À la lumière de ces résultats, le col Lanthiera constaté qu’il y a du travail à faire, mêmes’il s’est montré plutôt satisfait des résultatscardiovasculaires. «D’atteindre l’objectif deniveau 3 n’est pas un reflet de la capacitéd’atteindre la norme du test NAPCFT, dontle succès est très élevé. Mais ça me démon-tre qu’on a quand même beaucoup d’entraîne-ment à faire, surtout pour la musculation»,a-t-il affirmé.
Les différentes unités pourront maintenant«réorienter leur programme d’entraînementpour inclure plus d’exercices qui visent lamusculation au niveau des abdominaux, desbras et des épaules, surtout pour la forcebrute et la puissance», a indiqué le colonel.De plus, un prochain défi du commandantsera organisé lorsque la température seraplus clémente, mais le moment doit êtredéterminé, selon lui.
En 2004, plus de 30 % des participants audéfi du commandant avaient atteint l’objec-
tif. Selon le colonel, que le défi ait eu lieupeu après le retour des vacances estivales,de même que le fait que 1640 militaires enexcellente forme étaient déployés à Kandahar,sont des hypothèses qui pourraient expli-quer ces résultats plus faibles.
Deuxième sur la barre à partir de la gauche, le colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC), donne l’exemple en effectuant des tractions à la barre au Centredes sports en compagnie de membres de sa brigade, lors de son défi du 9 octobre. - Photo : cpl Kate Duggan,Imagerie, Grn Valcartier
Certains militaires ont affirmé que la difficulté des épreuves reposait sur la volonté de se dépasser, c’est-à-dire que ceux qui ont fourni un deuxième effort pour obtenir de meilleurs résultats ont trouvé le défiplus éprouvant physiquement. - Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie, Grn Valcartier
Questionnés après le défi, plusieurs militaires ont commenté avoir apprécié leuravant-midi. La plupart ont mentionné quel’objectif le plus dur à atteindre était celuides redressements assis.
Adsum,devise latine qui signifie
PRÉSENTLe journal Adsum, présent depuis 1972 au sein de la communauté militaire de Québec
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MENTION ÉLOGIEUSE POUR DESPOLICIERS MILITAIRES AU 5 GSS
De gauche à droite, le colonel Daniel Genest, le caporal Éric Dagenais, le caporal-chef Marc-JocelynCôté, le caporal-chef Pascal Leblanc et l’adjudant-chef André Jutras.
Lors du Café du commandant qui s’est tenu à laGarnison Montréal le 22 septembre, le colonelDaniel Genest, commandant du 5e Groupe desoutien de secteur, a remis une mention élo-gieuse à trois membres de la 5e Unité de policemilitaire. Les caporaux-chefs Marc-Jocelyn Côtéet Pascal Leblanc ainsi que le caporal ÉricDagenais formaient une équipe d’entraînementpendant l’exercice NOBLE GUERRIER 09 qui s’esttenu au Mississipi. L’équipe s’est particulièrementdémarquée pour assurer l’entraînement despoliciers militaires provenant de la Première
Réserve et cela, malgré le manque de ressourceset les lacunes administratives. Grâce à leur sensde l’initiative, leur jugement et beaucoup decréativité, les membres de l’équipe ont dévelop-pé un horaire progressif, captivant mais demeu-rant combattif, tout en restant cohérents avecleur mission future en Afghanistan. Les résultatsobtenus, qui ont fait l’objet d’éloges de la partdes autorités, ont eu un impact positif sur l’exercice en plus de susciter un rayonnement dela formation sur les deux brigades qui se sontexercées.
La 5 UPM dans les secteurs d’entraînementLa 5e Unité de police militaire (5 UPM)a rassemblé tout son personnel dansles secteurs d’ entraînement de laGarnison Valcartier afin d’y effectuerun exercice annuel. Un deuxième exer-cice a suivi, d’une ampleur différentemais aussi dynamique que le premier.Autant le personnel de la Réserve quede la Régulière prenait part aux deuxactivités.
La première fin de semaine s’est limitéeà l’entraînement de base avec les trois pelo-tons de police militaire, le 43 PMM duSaguenay, le 51 PMM de Saint-Hubert etle 55 PMM de Québec, en incluant les mem-bres de la 4 Cie PM de Québec et du QG 5UPM. Cette première fin de semaine a été remplie d’un certain «soleil» et bienévidemment, de bons témoignages de nosjeunes réservistes. Ceux-ci ont pu se con-centrer sur leurs NIAC et en tirer de bonsavantages. De plus, quelques promotionsont également été présentées.
Tard dans la nuit de dimanche, tous lesmembres de la 5 UPM de Saint-Jean et deValcartier se sont joints à l’exercicePRÉVOST RENOUVELÉ 09. Le CampDubé a été désigné pour les besoins de l’exercice «Camp Thunderbird». Despoliciers de Montréal, de Québec et deLévis ont participé à l’exercice. En outre,le constable-spécial Éric Patro a eu l’op-portunité de démontrer son sens inné defier compétiteur.
L’exercice incluait du tir à la grenade,au 9 mm, au calibre 12, à la C7 et la C9,(jour et nuit), au M203, à la C6 ainsi qu’avecle Carl Gustav! À la grande surprise desévaluateurs, la 5 UPM a montré qu’elledétient d’excellents tireurs de 84 mm.
Par la suite, les exercices de boussoleont été transformés en compétition destyle «Rogaine». Bien entendu, l’initiativedu capitaine Richard Clerk d’informer lescompétiteurs que le commandant ainsique le sergent-major du régiment allaientpayer le déjeuner Tim Hortons aux gag-nants de cette compétition a suscité unvéritable engouement! Comme entendu,le major Steeve Grégoire et l’adjudant-chefBernard Caron se sont levés aux petites
heures du matin afin que les trois pre-mières équipes puissent savourer leur déjeuner pour 6 heures avant de poursui -vre l’entraînement. Merci capt Clerk!
Dès la deuxième fin de semaine, l’exer-cice PRÉVOST RENOUVELÉ 09 a cédésa place à l’exercice POLICIER VAILLANT09. Cet exercice a été orchestré dans le butde compléter un entraînement de niveau2 sous un encadrement de niveau 3.
La 5 UPM a été divisée en deux pelotonsafin de démontrer ses compétences dansun contexte d’opérations domestiques.D’ailleurs, la 5 UPM a pu démontrer sagrande capacité à se déployer tout en étantapte à réagir rapidement et efficacementà de nombreux scénarios demandant descapacités d’opération élevées.
En outre, la dernière tâche du peloton1 était de gérer une prise d’otage qui s’estdéveloppée au cours des dernières 24heures. La force de frappe a été imminente
et directe. Ce fut aux yeux de l’adjuc Caron«spectaculaire» et tout à fait impres-sionnant. Même les acteurs assignés auscénario ont été manifestement surpris dela rapidité de l’intervention ainsi que duprofessionnalisme employé à cette tâche.
Ces deux exercices ont également étéune excellente opportunité pour se déplo -yer et particulièrement, pour démontrer
la nouvelle culture que la police militaireentend entreprendre pour son futur :accentuer son «P» de policier et son «M»de militaire tout en étant capable de cana -liser ses ressources de la Réserve et de laRégulière vers un but commun. L’appuides policiers civils a également contribuéà l’excellent résultat de nos deux exerci-ces. Bravo à tous.
Nul doute que les deux exercices auxquels a participé la 5e Unité de police militaire ont rendu heureux tous les participants, à voir leur sourire.
Quel est le rôle de la Celluled’inspection du 5 GSS?Par Guillaume GauthierDirecteur de la Cellule d’inspection
La Cellule d’inspection est une organisa-tion de l’état-major du 5e Groupe de sou-tien de secteur (5 GSS). Vous aurez peut-être l’occasion de recevoir la visite d’undes membres de notre équipe. Cet arti-cle vise à faire mieux connaître notre organisation.
Notre travail consiste à visiter les unitéset services du 5 GSS afin de regarder lesprocédures en place et de valider les con-trôles. L’objectif est de proposer des solu-tions pour corriger les lacunes, amélio rerles façons de faire, augmenter la capacitédes unités et services à accomplir leur mission.
La Cellule d’inspection est située sur lesgarnisons de Montréal et de Valcartier.L’équipe est composée de militaires et decivils.
Nos inspections touchent principale-ment les finances, la gestion des ressources(humaines, matériels, infrastructures)ainsi que toutes autres activités régies parles lois, politiques et directives émises ausein du gouvernement fédéral.
L’approche que nous préconisons est deguider les membres du 5 GSS pour prévenirles problèmes et les aider à améliorer leurfaçon de faire. Nos méthodes d’inspectionconsistent principalement à poser desquestions et à recueillir des documents.Cela nous permet d’avoir une bonne idéedes procédures en place et nous aide àrecommander des solutions lorsque nécessaire.
Nos mandats d’inspection nous emmè-nent à visiter plusieurs unités et servicesdu 5 GSS. Nous pouvons ainsi faire profi -ter à tous des bonnes idées et des bonnespratiques que nous pouvons observer ausein de notre formation.
Une bonne collaboration et une com-préhension mutuelle sont primordialespour notre travail. Lors de nos visites, ilne faut surtout pas hésitez à poser desquestions et communiquer toutes appré -hensions. Le temps que nous passeronsdans vos lignes n’en sera que plus béné-fique pour le 5 GSS.
Pour plus d’information sur notre équipe ou notre tra-vail, je vous invite à communiquer avec moi à laGarnison Montréal au poste 4010.
Continuez à recevoir l’Adsum même sivotre proche militaire est de retour
Si vous étiez sur la liste de distribution du Groupe de soutien au déploiement, sachezque cet envoi cessera au retour de votre proche militaire.Si vous souhaitez continuer de recevoir l’Adsum, vous pouvez vous procurer un abon-nement au coût de 20 $ par année. L’abonnement est gratuit pour les militaires enser vice et à la retraite.Renseignez-vous en composant le 418 844-5000, poste 5598, ou rendez-vous surnotre site Web à www.journaladsum.com dans la section Abonnement.
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/ Page 11Une participationénergique du 1 R22eR à la compétition du PFOPar le lieutenant Mathieu CôtéCommandant du peloton 4 et capitaine d’équipe, 1er Bataillon du Royal 22e Régiment
Le mois de septembre a été fort chargépour les membres du 1er Bataillon du Royal22e Régiment (1 R22eR). L’entraînementindividuel en vue de qualifier le person-nel sur les normes individuelles d’aptitudeau combat a pris beaucoup de place. Celan’a pas empêché le bataillon de constituerune équipe en vue de la compétition duparcours de franchissement d’obstacles(PFO).
Nous sommes le 7 septembre, la com-pétition est le 25 septembre, il n’y a pas detemps à perdre! L’enjeu est énorme : on sebat pour le trophée de la suprématie, récom-pense remise à l’unité du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada ayant obtenu lesmeilleurs résultats dans l’ensemble de lacompétition.
Déjà, lors de la journée de sélection, onsent la ferveur des membres du 1 R22eR.Les participants sont nombreux — 32 audébut — mais il n’en restera que 18 le jourde la compétition. Appelés à mener plusieurstâches de soutien, certains participantssont forcés de quitter l’équipe non sansmontrer leur déception.
Tous s’entendent pour dire que la cama-raderie règne chez les participants. Lesfantassins vous diront que pour briser laroutine, il n’y a pas mieux que ce genred’entraînement. Plus encore, le PFO con-stitue un défi de taille qui allie force etendurance, un entraînement complet pournos soldats.
L’équipe du 1 R22eR comprend une seulefemme. Tous les participants sont placéssoit en catégorie individuelle, soit en caté-gorie équipe. Formée du capitaine PatrickLévesque et des caporaux Pascal Raymond,François Leung et Carl Bérubé, la caté-
gorie senior est bien représentée. Certainsen sont à leur deuxième compétition.
L’événement débute tôt le matin; lajournée s’annonce magnifique. C’est le sol-dat Simon Thériault dans la catégorie indi-viduelle qui marque les premiers points.Le caporal Jimmy Maltais-Boily, quant àlui, est le premier à se distinguer pour notregroupe. Ce dernier remporte la troisièmeplace avec un temps de 6 min 27,08 s!
L’avant-midi bat son plein, la compa -gnie B arrive pour encourager les partic-ipants. Le rassemblement ne passe pasinaperçu, les encouragements affluent detoutes parts. La pression, elle, est énormepour nos participants.
Le moment fort de la journée appartientsans conteste à notre équipe des 18-34 ans.Ceux-ci franchissent la ligne de départ à13 h 22 précisément pour s’attaquer à lavingtaine d’obstacles qui se dressent devanteux. Toutes les tactiques sont bonnes pourréussir l’épreuve en équipe de trois pourvuqu’on respecte les règlements. Seulementtrois secondes les séparent de la première
place. Le lieutenant Jessy Brown et sesdeux acolytes peuvent se montrer fiersd’une pareille performance.
Une autre équipe se distingue : l’équipemixte. Elle est composée entre autres dusoldat Mariana Fernandini-Alvarado.L’équipe est rodée au quart de tour, dis-ciplinée et coordonnée, elle remporte lapremière place. C’est l’euphorie chez lesmembres de l’unité venus encourager sesparticipants. Une véritable démonstrationd’un travail d’équipe!
Finalement, c’est le 5e Régiment d’ar-tillerie légère du Canada qui remporte letrophée de la suprématie laissant la deux-ième place au 1 R22eR. Il faut dire que lesrésultats étaient serrés. Bravo aux dif-férentes unités qui ont su relever le défide la compétition annuelle du PFO.
Au nom des participants du 1 R22eR, jesouhaite remercier les organisateurs del’événement ainsi que le personnel venuprêter main-forte pour faire de cet événe-ment une réussite.
Les participants du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment.
Les encouragements affluent pour le soldat Simon Thériault du peloton 4! - Photos : soldat PJMY Girard
LE CI SQFT REPRÉSENTÉ À LACOURSE DE L’ARMÉE AMÉRICAINEPar le caporal-chef Chantal BellCompagnie A, Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre
Six coureurs du Centre d’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre ont participé lacourse de l’armée américaine à Washington le 4 octobre. La US Army Ten Miler qui célébrait son25e anniversaire a réuni plus de 30 000 coureurs, établissant un record de participation. Les capitaines Jocelyn Bordeleau, Roger Guay et Jocelyn Démétré, l’adjudant-maître MarioDesbiens, l’adjudant André Dugal et le caporal-chef Chantal Bell en étaient à leur première par-ticipation. Ils ont tout de même réussi une excellente performance, en se classant au 197e rangsur plus de 502 équipes internationales.
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Le 6 RAC tire 300 obus pendantl’exercice PIÈCES MAÎTRESSES 2009Par le sous-lieutenant Stéphane RoyResponsable des affaires publiques, 6e Régiment d’artillerie de campagne
Le 6e Régiment d’artillerie de campagne(6 RAC) a participé à un exercice de tir réel à la Garnison Valcartier du 25 au 27 septembre.
Plus de 70 militaires réservistes du 6 RACse sont mobilisés, accompagnés par lesmembres du 62e Régiment d’artillerie decampagne de Shawinigan et ceux du 2e Régiment d’artillerie de Montréal, afinde répondre aux exigences des normesd’aptitude au combat (NAC).
Samedi 6 heures, le soleil est radieux etle sol couvert de gel. On se prépare pourl’exercice. Le convoi s’ébranle à 7 heureset demie pour se diriger vers «T-Jonction».Précédées par la reconnaissance de la batterie, les six pièces d’artillerie du 6 RACarrivées sur le pas de tir n’ont pris quequelques minutes pour être opération -nelles. Filet de camouflage installé, muni-tions à portée de la main, les chefs de piècesn’attendent que les missions de tir pours’exécuter.
Plus de 300 obus seront tirés au coursde l’exercice. Pour les nouveaux artilleurs,c’est le temps de mettre en pratique cequ’ils ont appris durant leur formation decet été et d’atteindre les normes de l’unité.Pour les anciens, c’est le retour à la rou-tine du tir.
La journée se déroule, les missions detir se succèdent jusqu’au prochain ordrede mouvement. Fait intéressant, les troisunités se sont déplacées en même tempset sans anicroche malgré leur proximité.
Installé au «pit de gravel», le 6 RACentame la deuxième partie de son exer-cice. C’est le tir de nuit qui se terminera à22 heures et demie. Au matin, c’est le tir
d’arrêt qui consiste en une demande de tirsur une cible préenregistrée. Les ciblessont enregistrées et on doit attendre lesautres instructions et l’ordre du comman-dement pour engager le tir. C’est une rou-tine que l’on doit maîtriser parfaitement.
L’exercice s’est terminé à 9 heures etdemie pour entamer la procédure de retouraux unités respectives. Un fait impor-tant à mentionner, il y avait plus de huitans que toutes les pièces appartenant au6 RAC n’avaient pas été en opération enmême temps. Cela augure un avenir prometteur.
Il y avait plus de huit ans que toutes les piècesappartenant au 6 RAC n’avaient pas été en opéra-tion en même temps.
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Reconnaissance historique àChisasibi par le GCOA du 35 GBCL’équipe de planification du groupe-compagnie d’opérations arctiques(GCOA) du 35e Groupe-brigade duCanada (GBC) a effectué une recon-naissance à Chisasibi en préparationde l’exercice GUERRIER NORDIQUE2010.
Cette reconnaissance de trois jours quis’est déroulée du 8 au 11 septembre anotamment permis à l’équipe de planifi-cation du GCOA de rencontrer les autoritésciviles de Chisasibi. Le village de Chisasibi,dont le nom signifie «la grande rivière»,est situé sur la rive est de la baie James.
L’exercice GUERRIER NORDIQUE 2010se tiendra dans cette région en mars 2010et il était impératif que différentes réu-nions de planification et de coordina-tion se tiennent entre les autorités civileset militaires, afin d’assurer le succès del’événement.
Ainsi, le chef de la nation Crie de Chisasibi,Roderick Pachano, en compagnie de sadirectrice administrative Daisy House etde son conseil de bande, ont accueillil’équipe de planification GCOA du 35 GBC.Le tout a débuté par une cérémonie spiri -tuelle avec le conseil de bande suivie d’uneprésentation effectuée par le lieutenant-colonel Jean-François Bédard, comman-dant des Voltigeurs de Québec et directeurde l’exercice.
Ce dernier a présenté les objectifs de cetentraînement et les impacts positifs pourla communauté. Par la suite, il y a eu remisede cadeaux en compagnie de l’adjudant-chef Denis Bédard, sergent-major desVoltigeurs de Québec. M. Pachano a été
très honoré de cette délicatesse et a per-mis à l’équipe de planification dirigée parle major Daniel Lamoureux d’effectuer letravail approprié de planification et decoordination avec la coopération de tous.
L’accueil a été formidable, notammenten raison des affinités sportives, particu -lièrement en matière de hockey, entre lechef Pachano et le lcol Bédard. Le chefPachano étant un maître tireur, il a demandéqu’il y ait une compétition de tir ances-trale sur le champ de tir conventionnelpréparé pour l’occasion en compagnie dubrigadier-général Guy Laroche. Il s’agitd’un rituel pour les Cris qui aura un effetrassembleur pour tous.
Ce fut une belle opportunité pour le35 GBC de prendre contact avec les autoritéslocales avec qui une coopération conti nueet historique est en train de se tisser.
Meekwech!
Adjudant-chef Denis Bédard, chef RoderickPachano, Daisy House et lieutenant-colonel Jean-François Bédard.
Des exercices très réalistes en sol françaisPar Philippe BrassardJournal Adsum
Des tireurs d’élite du 3e Bataillon duRoyal 22e Régiment ont pris part àdes exercices d’un réalisme très élevéchez les Français, en septembre. Lasuite d’un article paru dans le derniernuméro de l’Adsum.
Pour remettre en contexte, à l’occasiond’un échange en France avec le Grouped’intervention de la Gendarmerie nationale(GIGN), quatre tireurs d’élite de Valcartieront eu la chance de suivre deux semainesd’entraînement très intenses dans le secteurde Mondésir, accompagnés par deux tireursde la Gendarmerie royale du Canada (GRC).Ce séjour était supervisé par la cellule destirs spéciaux du GIGN, le groupe quientraîne les tireurs d’élite en France.
UN EXERCICE DE COORDINATIONLa première semaine, après s’être fami -
liarisés avec un éventail d’armes prêtéespar les Français, les Vingt-deux ont par-ticipé à un premier exercice d’interven-tion anti-terroriste. La mission plaçait lessnipers dans une situation de coordina-tion avec le groupe d’intervention du GIGN,une équipe d’assaut.
Le scénario : un bâtiment urbain estoccupé par une quinzaine de terroristes,qui détiennent trois otages. «Après avoirreçu nos ordres, notre tâche était de s’insé -rer les premiers sur les lieux pour obser -ver et donner de l’information sur ce quise passait dans le bâtiment au groupe d’in-tervention. Nous avions déjà des photoset des plans de l’aménagement intérieurdu building. En se basant sur nos infor-mations, le chef d’intervention a pu plani -fier son assaut», explique le sergent MichelDesbiens, maître tireur d’élite au 3 R22eR.
Une fois l’assaut déclenché, un hélicop-tère Puma français est entré en scène pourdéployer le groupe d’assaut, qui a descen-du en rappel sur le toit du bâtiment. Peuaprès, les snipers canadiens ont tiré defaçon synchronisée sur des cibles visiblesdans les fenêtres. Pendant que l’escouadetactique nettoyait le deuxième étage, les
snipers continuaient leur appui en élimi -nant des cibles au premier. «Il y avait unecoordination à faire tout au long de l’ex-ercice avec le chef d’intervention pour êtrecertains de ne pas tirer sur des cibles amies»,précise le sgt Desbiens. C’était d’autantplus important que tous les participantsaux exercices utilisaient de vraies balles àpointe creuse. «C’est un type d’entraîne-ment destiné aux unités de forces spécialesnormalement. Pour nous, c’était une pre-mière», signale le maître tireur d’élite.
LE BOEING 747L’exercice le plus impressionnant pour
les Canadiens, c’était sans doute celui quiimpliquait un véritable avion de passagersde type Boeing 747, dans un aéroport isolé. Le scénario semblait inspiré des plusgrands films d’action : un avion est détour -né par un groupe de terroristes, les pilotes
sont morts. Trois terroristes détiennentles passagers en otages à bord, tandis quedes négociations sont en cours sur unepiste d’atterrissage.
En pleine nuit, les tireurs d’élite du 3 R22eR sont appelés à s’insérer secrète-ment sur les lieux dans le but d’aller recueillir des informations visuelles et deles transmettre à la cellule de crise. Toutau long des négociations, ils ont été lesyeux au GIGN. À la fin de l’exercice, alorsque les trois terroristes (des cibles de bois)sont visibles tous en même temps dans la porte de l’avion, les snipers ont fait feu,mettant fin à l’opération sans aucunebavure. «Le niveau de réalisme, c’étaitgénial. Après l’exercice, on n’en revenaittout simplement pas. D’avoir tiré avecde vraies balles dans un 747, c’était lemoment fort de notre voyage. On a vrai-ment apprécié l’expérience», souligne lesgt Desbiens.
LES HÉLICOS EN ACTIONAvec la collaboration de trois modèles
d’hélicoptères français, les tireurs d’élitecanadiens ont pu pratiquer le tir en pleinvol toute une matinée. «On a appris à coor-donner nos actions avec les pilotes deshélicos, à se parler pour obtenir les posi-tions et les effets désirés», indique le ser-gent. Ils ont aussi eu la chance de descen-dre en rappel pour établir une position surun toit, à partir d’un de ces engins. Lasemaine suivante, les snipers ont mêmequitté un exercice à bord d’une nacelle enforme de parapluie, attachée au bout d’ungrand câble fixé sous un hélicoptère. Cetteinvention française peut notamment servirà évacuer une ambassade. Perchés danscette nacelle, ils ont été transportés au-
À la fin d’un exercice, les tireurs d’élite canadienssont évacués dans une nacelle spéciale en formede parapluie, fixée par un câble sous un hélicop-tère français. Ils siègent à plusieurs dizaines demètres du sol. - Photo : Courtoisie
Voici des exemples de cibles représentant des terroristes ou des civils, que les snipers devaientdépartager pendant un exercice dans un stade de soccer français. Des précautions avaient été prises pouréviter d’endommager les gradins avec les balles. - Photo : Courtoisie
dessus de la campagne et des routes, flot-tant à des dizaines de mètres du sol.
LE STADE DE SOCCERUn dernier scénario qui a particulière-
ment frappé l’équipe canadienne se situ-ait dans un grand stade de soccer français,vide pour l’occasion. Dans les gradins,plusieurs terroristes étaient cachés dansune foule représentée par une cinquan-taine de cibles dispersées dans le stade.Avec leur fusil, les tireurs d’élite devaientobserver chacun des personnages dess-inés sur les cibles et identifier les ennemispotentiels en basant sur les informationsqu’ils avaient. «C’est un environnementqui nous sort de notre zone de confort. Onn’avait pas le droit à l’erreur», signale lesergent. Encore une fois, cet exercice futcouronné de succès. Les snipers se disentmaintenant mieux préparés à faire face àce type de situation.
À TOUS LESMILITAIRES DÉPLOYÉS
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NOS MILITAIRES MÉRITANTS
QUELLE MÉDAILLE EST PRÉSENTÉE AUX FAMILLES DETOUT PERSONNEL MILITAIRE, POLICIER OU CIVIL QUI ADONNÉ SA VIE EN SERVICE POUR LES NATIONS UNIES?Par le capitaine Normand Tremblay et le lieutenant Julie Brouillette Respectivement J1 Cérémonial et officier d’affaires publiques, QG Secteur du Québec de la Force terrestre
Les Forces canadiennes (FC) accor-dent une très grande importance à lareconnaissance de ses membres quise sont distingués dans tous lesdomaines de la vie militaire, qu’ils’agisse de vaillance mili-ta ire , de courage, debravoure ou de réali-sations profession-nelles exceptionnelles.Dans cette parutiondu journal Adsum etles prochaines, unesérie d ’ articles vousprésentera quelques dis-tinctions décernées à ceux etcelles qui font acte de bravoure oud’abnégation dans l’exercice de leursfonctions.
Réponse : La médaille Dag HammarskjöldLa médaille porte le nom de Dag
Hammarskjöld en l’honneur de l’ancienSecrétaire général des Nations Unies (NU)qui a perdu la vie en service, le 18 septem-bre 1961, dans l’écrasement de l’avion quile transportait lorsqu’il visitait la missiondes NU au Congo.
Pour marquer le 50e anniversaire desopérations de maintien de la paix, le 6 octo-bre 1998, lors d’une réunion de l’Assembléegénérale des NU, l’ancien Secrétaire général
des Nations Unies, Kofi A. Annan, présen-ta aux familles des défunts, et pour la première fois, trois médailles DagHammarskjöld. Elles ont été décernéesà Dag Hammarskjöld, au commandantfrançais Labarrière, premier casque bleutué lors d’une opération en Palestine en1948 et au Comte Folke Bernadotte, mé -diateur pour les NU, qui fut assassiné àJérusalem en 1948.
Depuis une cinquantaine d’an-nées, le Canada est le pays qui
a perdu le plus de vieshumaines lors d’opérationsdes NU. Le Secrétairegénéral Kofi A. Annan adécerné une mé daille sym-bolique au premier Canadien
à mourir au service des NU,brigadier intérimaire Harry
Angle, D.S.O., E.D. Il a perdu la viedans un accident d’avion le 17 juillet 1950lorsqu’il était chef du Groupe d’observa-teurs militaires au Cachemire dans le cadredu Groupe d’observateurs militaires desNU pour l’Inde et le Pakistan.
Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, rendez-voussur le site de Direction - Distinctions honorifiques et reconnaissance (DDHR) à l’adresse Internet suivante : http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhr-ddhr/index-fra.asp
RÉFÉRENCES :
Direction - Distinctions honorifiques et reconnaissance(DDHR)
http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhr-ddhr/index-fra.asp
Gouverneur général du Canada
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Visite du chef d’état-major de la DéfensePar le capitaine Michel GirardResponsable des Affaires publiques, 12e Régiment blindé du Canada Trois-Rivières
Le commandant des Forces canadiennes,le général Walt Natynczyk, était de pas-sage au Manège Général-Jean-Victor-Allardde Trois-Rivières afin de remettre à l’ad-judant Serge Boily, adjudant des opéra-tions, une mention élogieuse pour son
Le commandant des Forces canadiennes, le général Walt Natynczyk, accompa-gné de l’adjudant-chef des FC, l’adjudant Greg Lacroix, remet une Mentionélogieuse du Chef d’état-major de la Défense à l’adjudant Serge Boily. - Photo :capt M. Girard, 12 RBC T.-R. Inspection de la garde par le CEMD - Photo : capt M. Girard, 12 RBC T.-R.
comportement exemplaire lors d’un inci-dent en Afghanistan.
Par la suite, le gén Natynczyk s’est renduau Salon Amiens afin d’échanger quelquesmots avec les militaires présents; il en aprofité pour féliciter chaleureusementquelques membres de l’unité pour l’excel-lence de leur travail au sein des Forcescanadiennes.
En compagnie du Colonel du régiment,le général Paul G. Addy, et du lieutenant-colonel retraité Robert Gauthier, le génNatynczk a visité l’exposition permanentedu Musée du 12 RBC. Il a notamment étéimpressionné par la qualité des pièces duMusée, soulignant l’importance de con-server et de développer la mémoire régimentaire.
Une opération conjointe perturbe les insurgés dans le district de ZhariPar le capitaine Manuel PanchanaÉquipe de liaison et de mentorat opérationnel
En compagnie de leurs mentors de l’Équipede liaison et de mentorat opérationnel(ELMO) de la Force opérationnelle àKandahar, des militaires du 6e Kandak,1re Brigade, 205e Corps de l’Armée nationaleafghane (ANA) ont récemment pris part àl’opération SPIN ARWA I près de Howz-e-Madad, dans le district de Zhari. Cetteopération a été réalisée en conjonctionavec le groupement tactique régional (Sud)de la FIAS, qui est composé de membresdu Black Watch (3e Bataillon du RoyalRegiment of Scotland) et de militaires cana-diens des équipes de neutralisation desengins explosifs improvisés (EEI) et desopérations psychologiques de la Forceopérationnelle à Kandahar.
L’opération SPIN ARWA I visait à per-turber les activités des insurgés dans unsecteur utilisé pour préparer des attaquescontre l’infrastructure tactique de la FIASet des forces afghanes ainsi que pour pré-parer des embuscades contre les convoissur l’autoroute 1.
L’opération a commencé pendant la nuitavec quatre vagues d’insertion héliportées,notamment un assaut par une compagniehéliportée contre une position dangereuse.Alors que les membres de la première vagueatterrissaient, ils ont entendu des coupsde feu provenant d’hélicoptères qui s’at-taquaient à des insurgés près de leur objec-tif. Les deux autres compagnies et les mem-bres du quartier général tactique dugroupement tactique régional (Sud) ontatterri ailleurs et ont marché toute la nuitpour arriver dans les secteurs où ils devaientmener des opérations de dégagement.
Au lever du soleil, les militaires britan-niques et afghans ont commencé à trou-ver de grandes quantités d’équipement etde matériel des insurgés, notamment desEET, des explosifs artisanaux, des armeslégères, un canon sans recul, un lance-grenades avec des grenades, des radios etdes motocyclettes. Toute la journée, desexplosions contrôlées se sont fait enten-
dre alors que des caches et de l’équipementdes insurgés disparaissaient en fumée.
Même s’ils ont été pris par surprise,les insurgés ont contre-attaqué à plusieursendroits. Ces contacts ont rapidement étéréduits au silence par des manœuvres con-jointes avec le soutien des ressources aéri-ennes de la FIAS et du peloton des mortiersdu GTR(S), qui ont rapidement réponduaux demandes des compagnies sur le ter-rain. Cette nuit-là, les compagnies de cara-biniers ont reçu de l’eau, de la nourriture,des munitions et tout ce dont ils avaientbesoin pour le lendemain. Les bâtimentsdégagés ont été utilisés pour dormir etpour maintenir un périmètre de sécurité.
La seconde journée a beaucoup ressem-blé à la première. Les militaires sur le ter-rain ont dégagé les objectifs qui se trou-vaient dans leur secteur de responsabilité,détruisant ainsi de l’équipement ennemiet des positions offensives. À la tombée dela nuit, les unités étaient prêtes à com-
mencer à traverser les lignes pour se ren-dre dans les centres de résistance de laFIAS et des forces afghanes pour recon-naître leur secteur de responsabilité etcontinuer à les dégager.
Les militaires afghans se sont comportésbrillamment. L’opération se déroulait pen-dant le Ramadan, une période où ils nepouvaient pas manger ou boire pendantle jour et où ils ne pouvaient rompre leurjeûne que deux fois par période de 24heures : une fois immédiatement après lecoucher du soleil, vers 18 heures et demie,et une seconde fois juste avant le lever dusoleil, vers 3 heures et demie. Malgré cesrestrictions et les lourdes charges qu’ilsdevaient transporter, les militaires de l’ANAont non seulement réussi à suivre leurshomologues de la FIAS, mais ils ont égale-ment trouvé la majorité de l’équipementdes insurgés. Ils ont également maintenula communication tout au long de l’opéra-tion et présentaient régulièrement des rap-
ports à leur commandant, qui accompa-gnait le commandant du groupement tac-tique régional (Sud), ce qui facilitait lacoordination et la transmission de ren-seignements entre les forces.
Tous les militaires, peu importe leurnationalité, étaient fiers et heureux lorsqu’ilsatteignaient les points renforcés. Aprèsavoir maintenu les insurgés en fuite pen-dant trois jours et leur avoir fait subir leterrible revers de perdre la majorité de leuréquipement local, les militaires pouvaientdormir relativement en sécurité et se pré-parer à mener d’autres opérations dansleur secteur de responsabilité. À ce moment,les militaires du 6e Kandak et leurs men-tors canadiens se préparaient à rentrer àleur base alors que les membres du1er Kandak et leurs mentors arrivaient pour mener les trois derniers jours de l’opération.
À la fin de la première journée de l’opéra-tion SPIN ARWA I, il était déjà évident quel’objectif avait été atteint : les insurgésavaient été pris par surprise et n’avaientpas pu protéger leur équipement et leurspositions contre l’avancée rapide des forcesde la FIAS et de l’ANA. Leur capacité àmener des opérations dans la région deHowz-e-Madad a été grandement réduitepour l’avenir immédiat. Les mentors et lesmembres du 6e Kandak, quant à eux, sontrentrés de l’opération avec le sentimentdu devoir accompli pour avoir rendu lesecteur plus sécuritaire pour la FIAS et lesmilitaires afghans ainsi que, plus impor-tant encore, pour les habitants.
Les mentors de la roto 7 de l’ELMO responsables du 6e Kandak . Rangée supérieure, de gauche à droite :l’adjudant Christian Doucet du 3 R22eR, l’adjudant Pierre Côté des Fusiliers du Mont-Royal, l’adjudantMarcel Landry du 1 R22eR et le capitaine Manuel Panchana de l’ELRFC Saint-Jean. Rangée inférieure, degauche à droite : le bombardier Robert Limoge du 5 RALC, le caporal Vollant du 2 R22eR, le caporalLaflamme du 3 R22eR et le caporal Peloquin du 3 R22eR.
District de Zhari, Afghanistan; 15 septembre 2009— Un groupe d’opérateurs de mortiers du groupe-ment tactique régional (Sud) effectue des tirs indirects à l’appui de militaires en situation decombat. - Photo : capt M. Panchana
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PHOTO-REPORTAGE Textes et photos : adjudant Roger D. Bibaud
De la grande visite à l’Escadreaérienne et au 430 ETAH
Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, derrière le drapeau du 430e
Escadron tactique d’hélicoptères dont provient la majorité des membres de laForce canadienne d’hélicoptères (Afghanistan). Elle est entourée (de gauche àdroite) du caporal Bolduc, de l’adjudant-chef Germain, du chef d’État-majorde la Défense le général Natynczyk, du lieutenant-colonel Bigaouette et dusergent Morin.
La légende de hockey Guy Lafleur à bord du CH-147 Chinook lors de la visitede l’Équipe Canada.Une partie de la Force canadienne d’hélicoptères (Afghanistan) avec les membres d’Équipe Canada devant un CH-147 Chinook.
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09La vie d’une équipe de liaison et de mentorat dans un poste fortifiéPar le soldat Jonathan ChalifouxÉquipe de liaison et de mentorat opérationnel,Kandak 1
Un poste fortifié, c’est un peu comme unchâteau fort que l’on utilise afin de con-server le contrôle d’un secteur géographiqueou de confirmer sa présence dans un secteur.Les conditions de vie du poste fortifié quise situe dans le district de Zharey sontassez rudimentaires pour la dizaine depersonnes qui l’habite.
Par exemple, pour faire notre lavage, lavaisselle ou toutes autres tâches nécessi-tant de l’eau, nous devons aller au puits etla pomper manuellement. Par contre, nousavons une laveuse depuis peu mais pas desécheuse. Pour notre alimentation, nousutilisons de l’eau embouteillée puisque laqualité de l’eau de notre puits varie beau-coup. Pour nous nourrir, nous nous faisonsréapprovisionner occasionnellement ennourriture fraîche. Nous avons aussi dela nourriture en conserve et évidemmentdes rations.
Nous passons la majeure partie de notretemps dans une tente commune pour noustenir à l’abri du soleil puisqu’il fait trèschaud. Nous ne sommes pas seuls puisquenous cohabitons avec des membres del’Armée nationale afghane (ANA). Ainsinotre horaire de travail dépend souventde leurs coutumes.
l’ANA. On s’assure qu’il n’y a pas d’enginexplosif improvisé ou de menace poten-tielle sur la route et les environs. Lespatrouilles permettent aussi de faire actede présence sur les routes et dans les vil-lages qui nous entourent.
C’est souvent lors de ces sorties que nousavons reçu des tirs provenant des insurgés.Lorsque ces contacts se sont produits, c’estsouvent par la bouche de nos canons quenous avons répondu.
De retour à la «maison», nous nousreposons et l’un de nous cuisine sur le bar-becue, lui aussi fabriqué de façon arti-sanale. L’après-midi est généralement tran-quille en raison de la chaleur intense duclimat désertique. Plus tard, nous prenonsnotre souper, encore une fois fait par unmembre de notre équipe. La soirée se ter-mine par la traditionnelle coordinationavec l’état-major de la compagnie de l’ANA.On se retrouve ensuite pour un film dansla tente commune qui permet de se chan -ger les idées pour ensuite dormir d’un som-meil bien mérité.
En terminant, je trouve que mes frèresd’arme sont des soldats courageux et qu’ilsont à cœur leur pays. C’est grâce à leursefforts jumelés à notre persévérance qu’ilsmettent en place les outils qui permettentde faire de l’Afghanistan un pays sécuri-taire. Nous sommes sur la bonne voix,mais il reste encore du travail à faire.
Rebâtir un pont dans un secteur stratégiquePar le lieutenant Jonathan Martineau51e Escadron de génie, GT 2 R22eR
Les routes en Afghanistan sont très fra -giles en raison de la piètre qualité de leurconstruction, mais elles sont essentiellespour les habitants et les membres de lacoalition. Au cours du déploiement de laforce opérationnelle 1-09, le 51e Escadrondu génie a procédé à la réparation deplusieurs routes.
Par exemple, en juillet, la troupe 2 attachéeà l’équipe de combat C du Groupementtactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régimenta construit un pont temporaire, ou dansle langage militaire «une brèche de com-bat», sur une route importante dans le dis-trict de Panjawi. Cette brèche a été con-struite afin de remplacer un pont afghan
qui s’était écroulé quelques jours aupar-avant.
La tâche confiée aux membres de latroupe a représenté un vrai défi en rai-son du fort courant de la rivière et de l’état du terrain à cet endroit. Les travauxde construction ont permis de ne pasperdre l’une des seules voies d’accès pourune base opérationnelle avancée situéedans ce district. La tâche a été accom-plie avec plusieurs ensembles de fascines(tuyaux de PVC), un Badger et des troupesingénieurs démontées. Ce pont, en placepour plus d’un mois, a été très utile pourtous les types de véhicules militaires etcivils
Le sergent Aubé et le lieutenant Jonathan Martineau, ingénieurs du51e Escadron de génie, construisent un pont temporaire avec le Badger,véhicule blindé ingénieur, et des fascines (tuyaux de PVC). - Photo : cplc Way
Membres de l’ÉLMO à la base opérationnelle avancée de Lakokhel photographiés sur unposte d’observation : matelot de 1re classe Michaud, soldat Langfield, soldat Buteau, lieu-tenant Laprise, soldat Ladet, adjudant Steve Ouellet et soldat Roberge. – Photo : adjuc St-Pierre.
Du côté hygiène personnelle, nous faisonsnos ablutions dans des bassines avec unedouche artisanale et nous avons des com-modités de campagne pour le reste de nosablutions.
Une journée typique commence par unpetit-déjeuner sur le pouce. Nous pouvonsensuite faire plusieurs patrouilles dans lajournée. Ce sont des patrouilles à pied ouen véhicule faites conjointement avec
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09Un bel échange entre femmes dans un village afghanPar le cavalier M.J.A. CrépeauChauffeur OL escadron B, GT 2 R22eR
Dans un petit village afghan du district deDand situé au sud-ouest de la ville deKandahar, des militaires patrouillent dejour et de nuit pour maintenir un climatde sécurité et récolter de l’information surles actions potentielles des insurgés dansle secteur. Au cours de ces patrouilles, nousvivons des moments privilégiés en ayantde chaleureux contacts humains avec leshommes et enfants du village.
Malheureusement, en raison des cou-tumes afghanes, il nous est très difficilede partager ces moments privilégiés avecles femmes puisqu’elles sont isolées dela population, principalement en présenced’étrangers dans le village. Toutefois, commefemmes militaires, nous sommes parmiles rares privilégiées à avoir la chance devivre ces petits rapprochements tant appré-ciés des femmes afghanes.
Lors de nos patrouilles, la présence defemmes donne effectivement la chance àla population féminine de voir et de com-prendre le travail que nous effectuons surleurs terres. Le fait que des femmes patrouil-lent elles dans le village rassure ces femmeset leur montre que dans d’autres pays, la
femme a des droits et vit sur un pied d’égalité avec les hommes.
DU MAL À CROIRE QUE NOUS SOMMES DES FEMMES MILITAIRES
Lorsque nous rentrons dans leur envi-ronnement, les femmes du village sont trèsaccueillantes. Aussitôt qu’elles reconnais-sent que nous sommes des femmes, ellesn’hésitent pas à se dévoiler montrant ainsileur magnifique visage. Nous nous sen-tons vite à l’aise avec elles. Elles nous offrentde nous asseoir près d’elles en plus de nousoffrir également à manger, signe typiquede la grande hospitalité afghane.
Les Afghanes nous observent beaucoup.Souvent elles nous demandent d’enlevernotre casque et notre élastique pour bienvoir nos cheveux, comme si elles avaientdu mal à croire que nous sommes desfemmes militaires. Une fois une partie denotre attirail retiré, le seul obstacle quidemeure est la langue. Malgré tout, onse comprend par nos expressions facialeset nos gestes. Chaque échange est uniqueet mémorable pour chacune de nous.
Les différences culturelles créent desbarrières qui font en sorte que nous nesommes que quelques privilégiées à avoirpu tisser des liens avec les femmes afghanesdans ce climat de guerre. Malgré tout, je
crois que tranquillement, nous sommesen train de montrer une autre facette dumonde à ces mamans, grands-mamans,adolescentes et fillettes. Par nos patrouilles,
je crois sincèrement que nous sommes entrain de semer quelques graines qui per-mettront un jour aux femmes afghanes depouvoir s’épanouir à leur juste valeur.
Le cavalier Carrier a remis du papier et des crayons à des fillettes afghanes lors d’une de leur visite prèsnotre camp. – Photo : cvr P. Blais, escadron B GT 2 R22e
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LA CHASSE AUX MUNITIONS ET EXPLOSIFSPar le lieutenant Jonathan Martineau51e Escadron de génie, GT 2 R22eR
Les ingénieurs de combat jouent un rôlecrucial auprès des compagnies d’infan-terie en théâtre opérationnel. Les mem-bres de l’escadron 51 ont toujours étéintégrés dans les diverses patrouilles etopérations effectuées par le groupementtactique de la Force opérationnelle 1-09.
Afin de réduire la quantité de muni-tions conventionnelles aux mains desinsurgés en sol afghan, les ingénieursde combat ont effectué une multituded’opérations de fouille pour trouver lescaches d’armes ainsi que les fabriquesde dispositifs explosifs de circonstance(DEC) dans leur secteur de responsabi -
lité. À chaque semaine, des quantitésexorbitantes de munitions et d’explosifsont été trouvées dans les routes et bâtiments.
Plusieurs éléments clés ont permisd’augmenter l’efficacité des sapeurs decombat au cours de la rotation, notam-ment l’intégration du chien dépisteurd’explosif K9 au sein des troupes de cam-pagne. Les chiens K9 sont un excellentoutil de confirmation et ont permis detrouver des explosifs à plusieurs repri -ses lors des fouilles. Après ces trouvailles,les ingénieurs de l’escadron 51 se fonttoujours un plaisir de disposer de façonsécuritaire de ces munitions ou armespour perturber l’approvisionnement desinsurgés.
Le caporal Rousseau vient de placerdes charges explosives C4 sur desmunitions conventionnelles trouvéesdans une cache d’armes dans le dis-trict de Panjwai lors de l’opérationCOBRA AWAKENING. - Photo : sap Barrette
PUBLI-REPORTAGELe concessionnaire de Loretteville est incroyable! Alors que plusieurs acteurs de l’industrie motocycliste sont debout sur les freins,SM SPORT met les gaz à fond. Le genou par terre, il maîtrise la glisse du marché, et accélère pour conserver la première place,comme celle obtenue en étant le seul concessionnaire Yamaha cinq étoiles à Québec.Il faut dire que Robert Bégin a choisi sa trajectoire et développe maintenant sa stratégie de course qui doit le mener à la victoire! SM SPORTbénéficie de 35 années d’existence et d’expérience : c’est un avantage supplémentaire. Tout d’abord il y a l’équipe de course: 53 équipiers qui accueillent, conseillent, administrent, maintiennent et réparent les véhicules des clients(13 mécaniciens s’en occupent…). Des passionnés qui ont obtenus de nombreuses récompenses, dont le «Choix des consommateurs», de2006 à 2009.Après il y a les marques distribuées: sous un même toit, on retrouve les quatre plus grands manufacturiers: Yamaha, Suzuki, Honda et Artic-Cat. Des marques phares, avec une offre diversifiée, qui peuvent rejoindre la majorité des besoins et des envies des pilotes. Ensuite, il y a lechoix entre l’achat et la location. Car SM Sport est un pionnier de la location, à la journée ou à la semaine, aussi bien pour les motos, lesquads ou les motoneiges. Avec l’automne et ses couleurs, c’est le quad qui va avoir les faveurs de la location, en attendant la saison de lamotoneige, avec une belle gamme de Yamaha 4 temps à tester. Et pour dominer la compétition, SM Sport a placé la barre très haute. Un investissement de près d’un million de dollars pour doubler la par-tie showroom au rez-de-chaussée et la boutique de vêtements et d’accessoires au premier étage, qui en fait le plus grand choix à Québec!Une action à la Valentino Rossi en MotoGP. Du panache et de la maestria que seul un leader peut réussir.Le drapeau à damier peut s’abaisser. SM Sport a pris la tête de la course. Une visite s’impose pour constater et pour apprécier le nouvel amé-nagement. Il n’y a jamais eu autant de motos, de quads, de motoneiges, à admirer! Impressionnant!
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L’AFGHANISTAN EN BREF
LE BAZAR DE HOWZ-E-MADAD
Une source d’informationtrès importantePar le caporal Jonathan Wade-MosesÉquipe de liaison et de mentorat opérationnel Kandak 1
Une des équipes de l’Équipe de liaisonet mentorat opérationnel (ELMO) duKandak 1, ainsi que les soldats de la3e compagnie du Kandak 1 de l’Arméenationale afghane (ANA) patrouillenthebdomadairement le bazar d’Howz-E-Madad en vue d’augmenter la stabi -lité et la sécurité.
Le bazar d’Howz-E-Madad est le lieu derencontre et le centre économique des envi-rons. On y trouve environ 40 boutiquesétalées sur une distance approximative de400 mètres, et près de 200 personnes y fontcommerce pendant la journée. Le com-merce se fait bien, malgré l’intimidationdes insurgés qui plane sur les commerçantset les habitants de façon quotidienne.
Notre déplacement vers le bazar se faittoujours par une route différente, ce qui
nous permet d’éviter les lieux d’embus-cades préétablis par les insurgés. La pre-mière tâche est de sécuriser notre secteurpour empêcher la circulation qui peuts’avérer parfois dangereuse. Les habitantsconduisent toutes sortes de véhicules etparfois à très haute vitesse. Une fois lesecteur sécurisé, le commandant afghanainsi que le commandant de notre équipese déplacent pour discuter avec les dif-férents commerçants présents. On y trou-ve des mécaniciens, une station servicepour le diesel et l’essence, une pharmacie,trois médecins, des marchands de légumes,des bouchers et beaucoup de dépanneursvendant de la liqueur et de l’eau embouteil-lée.
La population est favorable à l’ANA etdonne beaucoup d’informations pouvantaugmenter sa sécurité. Nous avons apprisrécemment que les marchands du bazartentent eux-mêmes de chasser les insurgés
par leurs propres moyens, mais sans aucunrésultat concret. De plus, les insurgésessaieraient de les chasser du bazar pourl’utiliser comme point d’attaque sur notrecamp, croyant ainsi que nous ne pourronsrépliquer par peur de détruire tous lesbiens des marchands.
Nous sommes également à l’écoute deleurs problèmes. Nous avons appris queleurs puits étaient brisés. Nous avons doncfait en sorte qu’un entrepreneur puissevenir en creuser un nouveau près de la
mosquée pour que les Afghans puissentse laver le visage, les mains et les piedscomme ils ont coutume de le faire avantleurs prières.
Puisque la circulation est également trèsrapide autour du bazar, les marchandsnous ont fait part de leur inquiétude pourleurs enfants qui y jouent. Nous sommesprésentement en discussion pour placerdes dos d’âne des deux côtés afin de ralen-tir les voitures et de prévenir des accidentsévitables.
Après environ une heure et demied’échange avec les gens présents dans lebazar, nous rentrons à la maison en nousassurant de démontrer la présence del’ANSF et de l’ISAF entre notre camp et lebazar. Habituellement, les insurgés n’osentpas tirer sur la patrouille par peur de bles -ser un civil et de perdre le soutien de lapopulation afghane.
L’expérience vécue en Afghanistan parun soldat canadien ne peut être meilleurequ’en compagnie du peuple afghan. Lepeuple afghan est très accueillant, souri-ant, gentil et prêt à se priver pour queses invités ne manquent de rien. De quoifaire des jaloux à la maison!Personnellement, je ne peux pas deman-der mieux que passer six mois en compa -gnie de soldats afghans. J’ai pu découvrirleur culture et ils ont découvert la mienne,ce qui nous permet de mieux nous com-prendre et de mieux travailler ensemble.
Un commerçant dans le bazar avec son frère, sonfils et sa fille. Une scène du quotidien.
La mosquée est l’endroit le plus fréquenté pen-dant la journée dans le bazar.
À la fois la capitale de l’Afghanistan et sa plusgrande ville, Kaboul a une population évaluée à2 994 000 habitants (2005), ce qui est comparableà la ville de Montréal. Bien que la date exacte desa fondation reste indéterminée, Kaboul serait âgéede plus de 3000 ans. Sa superficie est de 950kilomètres carrés.
Cette ville représente le centre économique etculturel de l’Afghanistan. Son architecture est unmélange de constructions modernes et anciennes,car les infrastructures détruites durant les annéesde guerre sont graduellement remplacées par desbâtiments de style contemporain. Sur le planstratégique, Kaboul est adjacente aux anciennesrépubliques soviétiques au nord et au Pakistan àl’est. La ville domine également les voies d’accèsà travers les montagnes du nord.
Du côté économique, ses industries importantessont l’alimentation, la fabrication de meubles, letravail du marbre et le traitement des produits
La ville de Kaboul
Un soldat canadien circule à bord d’un convoidans la ville de Kaboul, en 2003. - Photo : Caméra decombat des FC
dérivés de la laine. Kaboul abrite également septuniversités, de même qu’un aéroport interna-tional. Cette grande ville constitue l’un des 15 dis-tricts administratifs de la province de Kaboul et ellese subdivise en 18 secteurs. (Source : Internet)
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«AMÉNAGEMENT PAYSAGER» DANS LES ZONES CRITIQUES
Par le lieutenant Jonathan Martineau51e Escadron de génie, GT 2 R22eR
Les mois d’été ont été un vrai défi pourles membres de la Roto 7 du Groupementtactique du 2e Bataillon, Royal22e Régiment en raison de l’augmenta-tion importante de la menace des dis-positifs explosifs de circonstance (DEC)directionnelle. En effet, presque tous lesjours durant ces mois, les membres del’Escadron 51 ont trouvé plusieurs de cesdispositifs dans les secteurs de respon -sabilité où ils ont dû patrouiller.
Pour contrer cette menace sur le longdes routes principales dans les districtsde Zhari et de Panjwai, l’escadron degénie a effectué plusieurs opérationsde réaménagement paysager sur les bordsdes routes afin d’améliorer l’observationde celles-ci dans les zones critiques. Ces
travaux ont eu des effets très bénéfiquespour augmenter la sécurité des soldatssur le terrain.
Ces opérations ont été divisées enplusieurs phases vue l’importance du ter-ritoire afghan sous le contrôle canadien.Les ingénieurs de combat ont principale-ment détruit toutes sortes d’obstacles quinuisaient à la visibilité des postes d’ob-servation, allant de la coupe d’arbre avecdes scies mécaniques jusqu’à la destruc-tion d’infrastructures telles que des bâti-ments afghans inoccupés. Ces tâches ontété effectuées avec l’aide des troupes decampagne et des Badgers, un véhiculeblindé ingénieur très utilisé ici en théâtreopérationnel. Voici une excellente démon-stration de l’application de l’un desprincipes fondamentaux du génie mili-taire : la mobilité.
Un Badger, véhicule blindé ingénieur du 51e Escadron, en action lors de l’opération GARDEN PARTYI dans le district de Panjwai.- Photo : sgt Lachance
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09La vie d’un signaleur d’une sous-unité de combat en AfghanistanPar le caporal Dominic MarquisEscadron B, Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment
En tant que signaleur au sein d’un escadronde reconnaissance, je suis appelé à faire toutun éventail de tâches. J’en suis à ma deux-ième présence en Afghanistan. Mon travailn’est pas de tout repos et loin de la routinepuisque je fais toujoursquelque chose de dif-férent, ce qui rend monmétier très intéressantet stimulant.
Je suis arrivé avec l’a-vant-garde de l’escadron.Ma tâche première a étéd’assurer la relève del’escadron avec celui desRCD.
Lorsque le reste del’escadron est arrivé, nousavons finalement pris lecontrôle du poste decommandent (PC). Nousavons bien sûr apportédes modifications au PCet aux systèmes de com-munications pour met-tre les choses à notregoût. Ce fut le début dela routine de PC : fairedes réparations urgentessur les véhicules qui par-tent en patrouille, assur-er le bon fonctionnementde tous les systèmesprésents sur la based’opérations avancée(BOA), faire des tours degarde radio, établir desplans de communica-tions pour les opérations à venir, se famil-iariser avec l’équipement utilisé ici.
Est venu le temps où j’ai participé à mapremière opération. Le premier ministreStephen Harper est passé dans notre secteurd’opération pour constater l’accomplisse-ment des travaux d’un projet international :le barrage de Dahla Dam. Ce barrage a étérestauré à l’initiative de l’Agence canadiennede développement international pour fournirun débit d’eau constant à l’année longue dansla vallée de l’Arghandab.
Notre mission était donc d’assurer la sécu-rité du premier ministre. Comme signaleur,mon rôle principal était d’établir le lienpar le biais de communications satellitesentre l’escadron et les autres forces impliquéesdans la tâche. Ma tâche secondaire était d’as-surer la sécurité arrière dans le véhiculedu commandant de l’escadron et de voir à lasécurité locale. J’ai été emmené à conduiredes fouilles de points vitaux pour décelertoute présence d’engins explosifs improvisés(EEI) potentiels.
Mes vacances de mission ont marqué unepause dans le rythme des opérations. À monretour, tout avait changé. Le lendemain demon retour à la BOA, on m’a avisé que je medéployais pour une durée indéterminée àArghandab, au nouveau centre de coordina-tion inter-agences de district (JDDC).
Je me suis donc retrouvé en plein cœur dunouveau centre nerveux de l’Arghandab, quiassurait une coordination quotidienne avecl’armée et la police afghane (ANA et ANP) etle leadership du district. Le JDCC devait doncassurer des communications aussi efficaceset étendues que le PC de la BOA. Nous avonsagi comme PRA et PC alternatif de l’escadron.J’ai dû partir de conditions austères pour
monter le PC avec ses différents systèmes decommunications et en assurer le bon fonc-tionnement. Tout cela combiné à despatrouilles à pied. C’est donc aux rations etsans douche que j’ai passé mon pre mier moisde retour en théâtre opérationnel.
Au bout de ce mois, j’ai été rappelé à laBOA pour participer à une opération majeuredans le district de Khakrez. Nous nous sommesdonc déployés pour une semaine et, une foisde plus, j’ai participé à des patrouilles démon-tées et montées, étant le seul membre del’équipage du commandant d’escadron quiagissait comme sécurité arrière. Ce fut d’ailleursl’occasion pour moi de mettre en pratiquece que j’ai appris lors des cours de premierssoins. En effet, lorsqu’un Ford Ranger del’ANP a explosé sur un EEI, j’ai dû porterassistance aux victimes de l’incident.
Me voilà donc de retour à la BOA et, unefois de plus, nous ne chômons pas, préparantle PC à déménager en conditions austèrespour occuper notre nouvelle zone d’opéra-tions. Au moment de la publication de ces lignes,l’auteur et son escadron de reconnaissanceoccupaient de nouvelles positions au sud-ouest de la ville de Kandahar et y vivaint ausein de la population afghane afin de mieuxprotéger la population et stabiliser leur dis-trict.
Le lieutenant Lamarche du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment discute avecun membre de l’équipe américaine d’inspection des routes pour avoir lapossibilité de repositionner son véhicule dans le district de Panwaji. Lacoordination multinationale et entre les nombreuses unités impose unéchange d’information permanent. Les signaleurs sont donc présentspartout sur le terrain, sur les bases avancées et incorporés avec toutes lesunités. Ils s’assurent que les canaux de communications soient maintenuset que la qualité des échanges sur les ondes reste adéquate. - Photo : cplc J.Johansen, roto 7
LE DRAPEAU ET LE DVD DE PORTNEUFARRIVENT À DESTINATION
Le colis renfermant un drapeau de Portneuf et un DVD d’appui a été reçu le 22 septembre à Kandahar parl’équipe du bombardier Manuel Jacques et de l’artilleur Michel Dion du 5e Régiment d’artillerie légère duCanada (5 RALC), qui sont originaires de Saint-Raymond-de-Portneuf. En août, plusieurs membres de lacommunauté de Portneuf ont produit un DVD dans lequel des dizaines de personnes signifient leur appuiaux militaires déployés. Un drapeau de la municipalité avait également été signé par tout le monde et envoyédans un colis. Selon Johanne Lelièvre, mère du bdr Jacques, ce dernier l’a appelé peu après avoir reçu lepaquet en question, pour lui signifier le bienfait d’une telle initiative. «Il m’a bien mentionné que ce n’est passeulement à lui que ça fait du bien, mais à tous. En ce qui me concerne, je suis bien heureuse que ce petitcolis ait mis un baume sur leurs cœurs», dit-elle.
- Photo : Courtoisie
La Guerre de CoréePar Florent Tremblay, CD, PhDCollaboration spéciale
Cet article est le deuxième d’une série detrois publiés dans le journal Adsum pourdire notre reconnaissance à ceux et cellesqui firent du Canada, le représentant leplus respecté de la paix dans le monde.Après avoir rappelé le sacrifice des com-battants de 1939-45 en Europe, nous noustournons maintenant vers les combat-tants de 1950-53 en Corée.
Après l’armistice de 1945, le monde de ladiplomatie internationale ne goûta paslongtemps à la paix si chèrement acquise. Àpeine cinq ans s’écoulèrent et notre mondeoccidental sombrait de nouveau dans laguerre.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale,l’Union soviétique occupa la Corée du Norddans l’intention d’exercer son influence dansla région. Les Américains prirent alors posi-tion en Corée du Sud.
Le 25 juin 1950, les forces armées nord-coréennes décidèrent de franchir le 38e paral -lèle et de pénétrer dans la partie sud du paysappelée la République de Corée. L’ONU décla -ra que cette invasion rompait la paix et, 16pays membres d’une association nouvelle-ment formée, les Nations Unies, unirent leursforces pour combattre cette agression.
Notre engagement en Corée écrivait unenouvelle page de l’histoire militaire du Canadadont nous sommes maintenant tellementfiers.
La première unité militaire canadiennequi se porta au secours des forces menacéesde l’ONU fut la Marine royale du Canada. Le12 juillet 1950, trois destroyers canadiens(Cayuga, Athabaskan et Sioux) furent envoyésdans les eaux coréennes et placés sous lesordres des Nations Unies.
Le même mois, les marins furent aidés parun escadron de l’Aviation royale du Canada,l’Escadron 426 Thunderbirds, composé de12 North Stars, qui, pendant toute la duréedes hostilités, assura le transport des muni-tions et du ravitaillement entre la base aéri-enne de Tacoma dans l’État de Washington,jusqu’à celle de Haneda, Tokyo, via la basede Shemya, dans les îles Aléoutiennes.
1950-51, ROTO 1: LES 2E BATAILLONS AU FRONT
En octobre 1950, les premières unités d’unebrigade toute canadienne comprenaient lesseconds bataillons du RCR, du PPCLI etdu Royal 22e Régiment ainsi que certainesautres parties de régiments : les RoyalCanadians, les RCHA , le Génie royal cana-dien, une unité de transport et la 25e
Ambulance de campagne du Service de santédu Canada. Il faut le dire, 40% des nouveauxvolontaires étaient d’anciens combattantsde la Seconde Guerre mondiale; ils s’en-rôlèrent pour une période de 18 mois et tousles Canadiens ensemble constituèrent la 25e
Brigade d’infanterie canadienne.
En Corée, les Canadiens ont participé à labataille de Kapyong, aux combats menés àChailli, à l’avance qui permit de franchir larivière Irnjin, et aux opérations de patrouillede la plaine de Chorwon.
Les conditions de vie en Corée étaient sou-vent difficiles. Il faisait souvent froid et lesmains devenaient engourdies. À genoux,dans la neige et dans la boue, ou lorsqu’il fal-lait avancer sous la pluie battante, l’avantdes jambes devenait mouillé. Il semblaitqu’on n’arrivait jamais à être au sec.
Le 24 mai 1951, sous les ordres du lieu-tenant-colonel Dextraze, l’activité canadi-enne la plus remarquable de cette périodereste la défense des positions dans le col dela côte 227 par le 2e bataillon du Royal22e Régiment pendant tout l’automne.
En fait, les seconds bataillons de chaquerégiment étaient demeurés sur la ligne defeu pendant toute l’année. Ils furent relevéspar le 1er bataillon de chaque régiment, lePPCLI, le RCR et le R22eR.
1951-52, ROTO 2: LES 1ER BATAILLONS AU FRONT
En raison du climat, les Chinois étaientparticulièrement actifs pendant la nuit. Lespatrouilles canadiennes pouvaient difficile-ment trouver le repos, elles devaient con-stamment fouiller l’obscurité afin de prévenirtoute infiltration ennemie.
Au mois de mars, les troupes canadienneseurent à défendre la vallée de la rivière Kapyon. Pour faciliter la compréhension,on appelait chaque secteur du terrain parun numéro. Ainsi, la côte appelée 355 étaitpassée aux mains des Américains. Les 22réussirent à conserver leur position sur leterrain, mais une certaine nuit, la majeurepartie de cette côte 355 tomba aux mains del’ennemi. Et, ce n’est pas tout, les Chinoisavaient également repris la côte 227.
Le Royal 22e Régiment reçut la mission deprotéger cette côte 355, connue dans le milieusous le nom de «Petit Gibraltar». En soiréedu 23 septembre, l’ennemi organisa uneattaque qui fut si violente que lorsque nossoldats tentèrent de reprendre le terrain à lafin du mois, ils ne trouvèrent que tranchéeseffondrées, lignes téléphoniques coupées etfortifications dans un état misérable.
1952-53, ROTO 3 : DERNIÈRE ROTATIONDésormais, sous le commandement du
brigadier Jean-Victor Allard, la 25e Brigadecanadienne occupait tout le secteur centralpendant que la Division du Commonwealthprenait position à la côte 355.
Commandés par le lieutenant-colonel TonyPoulin, nos gars du 3e R22eR allaient con-naître leur baptême du feu dès le début dela saison chaude 1953.
Pendant cinq jours et cinq nuits, nos garseurent à soutenir les bombardements enne-mis et à assurer des patrouilles régulières.Grâce à Dieu, ces opérations furent couron-nées de succès bien que les pertes canadi-
ennes, pour le temps de cette roto seulement,totalisèrent 106 victimes au sein de la brigade.
1953, LA REDDITION : L’ARMISTICEÀ dix heures de l’avant-midi du 27 juillet
1953, dans une pagode de Panmunjom, serassemblèrent dans le plus grand silence, legénéral W. Harrison au nom des NationsUnies et le général Nam II représentant lepremier ministre nord-coréen; sans se direun seul mot, ils signèrent l’accord d’armisticequi disait : «dans douze heures exactement,tous les canons se tairont et la guerre deCorée prendra fin».
Effectivement, les hostilités prirent fin en1953, mais nos soldats canadiens restèrenten Corée pour faire partie des forces du main-tien de la paix.
HONNEUR DE GUERREPour sa participation dans le rétablisse-
ment de la paix en Corée, chacun des régi-ments canadiens ayant servi entre 1950 et1953 a reçu un «honneur de bataille» et l’au-
torisation d’ajouter le mot Corée/Koreasur ses couleurs régimentaires.
Vétérans de la Corée, vous qui avez si vail-lamment combattu au nom de votre pays, jedis : honneur à vous.
Source :Souvenirs de vaillance, 3 vol., Gouvernement duCanada, Anciens Combattants, 2000.
QUELQUES STATISTIQUES- Au total, 26 791 Canadiens servirent pendant laguerre de Corée. Et 516 d’entre eux reposent en terrecoréenne. - La Marine royale du Canada qui, la première, s’étaitportée au secours des forces menacées de l’ONU avectrois destroyers, avait permis à 3621 officiers et marinsde servir en Corée sans incident majeur.- L’Escadron 426 des North Stars, nos Thunderbirds, aeffectué pas moins de 600 vols aller-retour au-dessusdu Pacifique, transportant ainsi plus de 13 000 pas-sagers et 3 000 000 de kilos de marchandises et decourrier sans subir une seule perte.
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Un camion pour honorerson fils décédé
Afin d’honorer son fils disparu, Raynald Bouthillier, père du cavalier Jack Bouthillier tuéle 20 mars à Kandahar, a fait peindre une grande photo de ce dernier sur l’un descamions de sa compagnie de transport, en Ontario. Coiffé d’un chapeau de combat,son fils affiche un large sourire. La liste des soldats canadiens qui ont péri enAfghanistan a également été écrite sur un côté du camion. À l’âge de 20 ans, le cava-lier Bouthillier a perdu la vie en même temps que trois autres militaires canadiens,lorsqu’une bombe artisanale a explosé dans le district de Zhari. Le jeune soldat étaitmembre du Royal Canadian Dragoons (RCD), basé à la garnison de Petawawa, enOntario.
- Photo : Courtoisie
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Été 1759. L’armée britannique assiège Québec. De Pointe-Lévy, Monckton bombarde laville. Campé sur la rive est de la rivière Montmorency, Wolfe cherche le moyen defaire bouger Montcalm, retranché à Beauport. En août, pendant que le siège s’éternise,Wolfe fait raser Baie-Saint-Paul et La Malbaie, plusieurs paroisses de Lotbinière et toutela côte de Beaupré. Début septembre, il ordonne à ses troupes de choc de ravager lesriches fermes de la Côte-du-Sud, à l’est de Pointe-Lévy (Kamouraska, L’Islet, Montmagny
et Saint-Jean-Port-Joli).L’Année des Anglais raconte comment les habitants de la Côte-du-Sud ont vécu l’année 1759. Avec leurs faibles moyens,en l’absence de miliciens regroupés à Québec pour défendrela capitale, les habitants ont multiplié les embuscades dansl’espoir de ralentir les pillards et les incendiaires. Originairede Saint-Jean-Port-Joli, l’historien Gaston Deschênes racon-te cette parcelle méconnue de la Conquête, à travers lestémoignages, les documents et les illustrations de l’époque.
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PAROLES D’AUMONIER
La principale richesse de l’humain,c’est l’humain lui-même
Par le padré Hugues-René BouchardAumônier
Comme aumôniercatholique, j’aimeraisvous proposer cettesemaine une réflex-ion sur notre sociétéoccidentale et surnotre rythme de vieeffréné.
L’actualité en France relatait récemmentplusieurs incidents de suicides commispar des salariés qui vivaient une souffranceau travail parce qu’ils étaient victime denotre société de surproduction et de surper-formance. La dernière victime, une jeunefemme de 32 ans, est décédée dernière-ment après s’être jetée par la fenêtre deson bureau. Deux jours plus tôt, un autresalarié avait tenté de se tuer en s’enfonçantun couteau dans le ventre en pleine réu-nion. La situation est tellement devenueimportante en France que le ministrefrançais du travail est impliqué dans ledossier.
Ici aussi au Canada, il y a de graves prob-lèmes — burn out, familles brisées, délin-quance, etc. — produits directement parune société malade. L’Église catholiqueappelle à changer un système déshuma -nisant pour faire naître une nouvelle sociétémettant le respect de l’humain au cœur dusystème. C’est l’humain le plus importantet non son travail même s’il est très vertueux.
De plus, la «Doctrine sociale de l’Église»(DSE) affirme «la priorité de la famille par
rapport à la société et à l’État». La DES ditaussi : «Ce sont ces derniers qui sont auservice de la famille et non le contraire.»La DSE nous parle aussi de la flexibilitédes horaires «afin que chacun puisseassumer sa fonction, irremplaçable, ausein de son foyer. Les entreprises se doiventde soutenir leurs employés à préserver leurépanouissement familial et personnel,principal catalyseur de leur paix intérieure,de leur créativité et de leur productivité».
Dans certaines entreprises, une vie per-sonnelle épanouie est devenue presqueimpossible. Certaines cultures d’entrepriseexigent même un dévouement illimité, cequi est totalement en contradiction avecles valeurs chrétiennes, de l’Évangile et del’Église et contre le bien même du tissusocial de toute société (sauf une situationd’urgence). Certaines entreprises sontgénératrices de problèmes personnels etfamiliaux qui dévastent leurs victimes etle tissu social encore plus que certainesguerres.
L’Église appelle les croyants comme lesnon-croyants à ne pas seulement prierpour vaincre ces menaces, mais à affirmerégalement nos valeurs sociales afin dechanger les choses. Rendre les travailleursheureux et réaliser l’harmonie travail, viepersonnelle et famille, voilà ce que nouspropose l’Église pour une meilleure société.
Réf. :http://www.lesedc.org/album/iso_album/dse_politiquesrh_.pdfD’autres références disponibles sur demande.
Le savoir-faire du CFV partagé à StockholmPar Philippe BrassardJournal Adsum
La directrice du Centre de la familleValcartier (CFV), Marie-Claude Michaud,a partagé le savoir-faire du CFV avecd’autres pays européens, lors de la pre-mière conférence internationale MilitaryFamily Support à Stockholm en Suède,les 24 et 25 septembre.
L’objectif premier de cette conférenceétait de rassembler l’information de dif-férents programmes de soutien aux famillesde militaires en provenance de plusieurspays, afin de constituer un document-synthèse sur la question. Pour ce grandforum, une cinquantaine de représentantsde la Suède, du Danemark, de l’Allemagne,des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et dela Norvège étaient rassemblés sous le toitde l’Académie militaire suédoise.
Le secrétaire général de Swedish SoldiersHomes Association et organisateur de laconférence, Björn Rubenson, avait invitéMme Michaud en juillet pour qu’elle yprésente l’ensemble des services du CFV.M. Rubenson, qui a notamment le mandatde développer le soutien aux familles demilitaires en Suède, s’intéressait au CFVdepuis 2008.
Aux dires de Mme Michaud, les payseuropéens ont été particulièrement impres-sionnés par le programme canadien. «Ilsont été estomaqués de voir l’ampleur desservices qu’on offre aux familles ici au CFV.De voir aussi que le modèle canadien, c’estun modèle indépendant de la chaîne de com-mandement, mais partenaire, et que ce sontles familles, à travers le conseil d’adminis-tration, qui décident des services, les gèrentet les offrent. Étonnés aussi du niveau despécialisation de nos services : le service derépit, de garde d’urgence, d’accompagne-ment pour le deuil, etc.», affirme la direc-trice, ajoutant avoir été une source d’infor-mation pour tous ces gens durant les deuxjours. Pour les pays comme la Norvège etla Suède, dont les programmes en sontencore à leurs premiers balbutiements, ils’agissait de connaissances inestimables,rapporte-t-elle.
Au fil des ans, le CFV a développé un mo -dèle pour comprendre les impacts de la viemilitaire. Selon Mme Michaud, les con-férenciers ont été surpris de constater queces impacts se vivent d’une manière uni-verselle. «Indépendamment de notre pays,de notre culture ou de notre langue, nousvivons tous la même chose. Nous avons tous
des militaires déployés ou qui vivent lamobilité, les mutations, les exercices. Desfamilles à soutenir qui doivent gérer unemission à risques et tout le stress relié à ça.Partout à travers le monde, c’est une réali -té commune», souligne-t-elle.
APPRENDRE DES AUTRESTout au long de la conférence, la direc-
trice du CFV a également été inspirée parcertaines pratiques qui se font dans les autrespays. «Ici, ça fait longtemps que les con-joint(e)s demandent à avoir une médailleaprès les mission. Certaines unités vont endonner, mais de façon nationale, ça ne sefait pas. Au Pays-Bas, le gouvernement offreune médaille aux conjoint(e)s de militairesaprès chaque mission», donne-t-elle enexemple. «C’est quelque chose que nousavions déjà soulevé dans le passé. Sauf qu’ensachant comment ça s’est fait dans un autrepays, peut-être que ça pourra nous permet -tre de l’instaurer ici», ajoute-t-elle.
Une autre pratique des Pays-Bas a soulevél’intérêt : là-bas, les militaires et leurs famillesreçoivent chacun une sorte de journal avant
les absences prolongées. Dans ce journal,le militaire est invité à y écrire chaque jource qu’il vit, pendant que sa famille fait lamême chose de son côté. Au retour, les deuxcarnets sont échangés. «Avec des études, leschercheurs se sont rendu compte que lesmilitaires qui écrivaient ont un niveau destress moins élevé que les autres», indiqueMme Michaud.
UN RAYONNEMENT POUR VALCARTIERAu bout du compte, le savoir-faire du CFV
a vraiment attiré l’attention à Stockholm.«Pour le Canada, et surtout, pour Valcartier,c’est un rayonnement incroyable, uneimmense reconnaissance de notre savoir-faire. Cela fait 20 ans que nous développonsnotre programme, nous sommes chef defile, et nous voulons toujours être à l’avant-garde pour accompagner nos familles»,indique Mme Michaud.
Éventuellement, la conférence pourraitdéboucher sur la constitution d’un groupede travail international sur la question dusoutien aux familles de militaires.
Des représentants de divers pays à la conférence devant l’Académie militaire suédoise, où avait lieul’événement. Au centre, vêtue de noir, Marie-Claude Michaud, directrice du Centre de la familleValcartier, et à droite d’elle en manteau beige, Björn Rubenson, secrétaire général de Swedish SoldiersHomes Association. - Photo : Courtoisie
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Retrouvailles des bénévoles duCentre de la famille ValcartierPar Julie BoucherMembre du comité des bénévoles du CFV
Le 24 septembre, les bénévoles du Centrede la famille Valcartier, actuels et anciens,étaient conviés à un souper retrouvailles.Cette activité a permis à certaines béné -voles de se retrouver et à d’autre, commemoi, de connaître d’autres bénévoles qu’ilscôtoieront.
Étant nouvelle à Québec, j’allais à cesouper sans grande attente, et je l’admets,avec la peur de passer la soirée seule. À
Le comité de bénévoles du Centre de la famille : (en arrière) Chantal Thompson, Danielle Lacroix, JulieBoucher, Marie-Lyne Bédard, Marie-Claude Charrette; (en avant) Mélanie Lamothe, Johanne Lévesque,Caroline Lamothe et Nancy Charrette. — Photo : Nathalie Juneau
ma grande surprise, j’ai adoré l’expérience.Le buffet était excellent et les gens accueil-lants. De nature calme et discrète, j’ai bienapprécié l’activité brise-glace. J’ai rencon-tré des personnes intéressantes et ouvertesà partager leur expérience de vie. Ce fut une soirée enrichissante qui m’a faitsortir de mes quatre murs!
En vous remerciant, j’espère pouvoirparticiper à de futures rencontres en votrecompagnie, et merci à l’équipe organi -satrice, le comité d’action bénévole, dem’avoir accueillie parmi eux.
Coupon de participation( joindre au dessin avec un trombone )Prénom et nom :
Âge :Nom d’un parent :Adresse :
Numéro de téléphone : à domicile :au travail du parent):
Tu peux apporter ton dessin à l’un des deux endroits suivants au plus tard le vendredi 27 novembre à 16 h :- au journal Adsum, bâtiment 516 (Centre des sports), local 166, sur la Garnison Valcartier ;- au Centre de la famille Valcartier, bât. 93, sur la Garnison Valcartier.Ou tu peux l’acheminer par la poste (en le mettant sans le plier dans une enveloppe 8,5 x 11) à :
Un concours du journal Adsum en collaboration avec
Tous les dessins reçus seront affichés au Centre de la famille Valcartier. Le dessin obtenant la première place sera publié sur la première page du journal. Les dessins obtenant les 2e et 3e places seront publiés à l’intérieur du journal.
CRITÈRES DE PARTICIPATION : Les dessins ne respectant pas ces critères de participation seront éliminés.
- Le dessin doit être en couleur et représenter une scène de Noël.- Il doit être réalisé sur une feuille 8,5 x 11 blanche placée à l’horizontale avec des crayons de bois, de feutre ou de cire.- Le dessin doit correspondre aux dimensions suivantes : 19 cm (7,5 po) de largeur par 21 cm (8,25 po) de hauteur.- Tu dois écrire tes prénom et nom et âge dans le coin inférieur droit de ton dessin- Tu dois remplir le coupon de participation ci-dessous ou celui qui est disponible sur www.journaladsum.com/concours.php, le découper et l’annexer avec un trombone à ton dessin.
1re place : un bas de Noël géant de 6 pieds 2e et 3e places : un bas de Noël moyen d’environ 5 pieds
Un comité formé d’un membre du journal Adsum, d’un membre de CANEX et d’un membre du Centre de la famille sélectionnera les dessins gagnants.
Aimerais-tu voir ton dessin sur la première page du journal?Le journal Adsum est à la recherche d’un beau dessin de Noël pour mettre sur la première page du 9 décembre.
Concours de dessin de Noël
Tu as entre 6 et 12 ans et tu aimes dessiner?
Dessine une scène de Noël et ton œuvre pourrait être celle qui
sera choisie pour faire la première page du journal du 9 décembre.
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SOLUTION SUDOKU
Centre de services des ressources humaines civiles (Région Est)
Démystifions la classification!Plusieurs se demandent ce qu’est la clas-sification, quelle est son utilité, commentelle est régie, quels en sont les acteurs etquel rôle jouent-ils dans le processus. Enfait, ce court article a pour but de vous enfaire connaître un peu plus sur cette dis-cipline assez méconnue des ressourceshumaines (RH).
Tout d’abord, la classification est la dis-cipline des ressources humaines qui con-siste à analyser et à évaluer les fonctions etles responsabilités relatives à un poste enregard des critères établis dans les Normesde classification du Conseil du Trésor pourles divers groupes professionnels. Elle s’ap-puie sur trois principes fondamentaux permettant d’établir la valeur relative d’unemploi : la différence significative, le nonsexisme et la relativité interne/externe.
Pour cela, elle est régie par des lois, despolitiques, des lignes directrices et desnormes qui assurent la conformité desactions de classification et garantissent uneévaluation des postes selon les valeurs dela classification qui sont l’efficacité, l’effi-cience, la faisabilité, l’intégrité, la probité,l’équité, l’objectivité, l’impartialité et la trans-parence. Ces lois, politiques, lignes direc-trices et normes sont accessibles sur le siteInternet du Secrétariat du Conseil du Trésorainsi que sur le site Intranet de la Sous-ministre adjointe en ressources humainesciviles (SMA-RH civ) de la Défense nationaledu Canada. Il est essentiel de noter que cequi est évalué et classifié en classificationest le travail et non les employées ou lesemployés qui l’exécutent.
En ce qui a trait au rôle de chacune et dechacun en regard de la classification, il està noter que tous possèdent ses responsabi -lités. La gestion est responsable de com-prendre le système de classification, d’obtenirdes conseils et des avis de personnes quali -fiées sur la conception organisationnelle etsur les descriptions de travail, de s’assu -
Ces Québécois d’origine normandequi ont libéré la FranceL’exposition Partis, revenus, qui dressele portrait de douze anciens combat-tants québécois d’origine normandequi ont libéré la Normandie pendant laDeuxième Guerre mondiale, a pu êtreconsultée du 4 au 17 octobre sur laGarnison Valcartier.
6 juin 1944. Les forces alliées mobilisentune flotte massive de navires et d’avions,de même que 130 000 soldats américains,canadiens et européens, dans le cadre del’Opération Overlord, visant à libérer laFrance, envahie par les Allemands. Tandisque des milliers d’hommes sont parachutésen Normandie quelques heures plus tôt,15 000 Canadiens débarquent sur les plagesde Juno et Gold Beach, à l’aube, sous lestirs des soldats allemands campés dansleurs fortifications. Le succès de cetteopération a mené à la libération de l’Europe.
Parmi ces soldats canadiens, de nom-breux Québécois d’origine normande, quiont risqué leur vie pour libérer la terre deleurs ancêtres. Bien que leur nombre exactreste indéterminé, ceux-ci ont combattuau sein de quatre unités francophones : leRégiment de la Chaudière, le Régiment deMaisonneuve, le Régiment des Fusiliers
Mont-Royal et le 4e Régiment d’artilleriemoyenne.
L’exposition Partis, revenus relate le vécude Georges Isabelle, Romuald Ouellet,Pierre Clément, Gilbert (Gilles) Boulanger,Benoît Gonthier, Pierre Dubuc, LorenzoTremblay, Jean-Maurice Leduc, Roméo L.Boulanger, Gilles Gamache, Joseph Duvalet Adrien Boivin, qui ont en commun desracines normandes et la participation à lalibération de la Normandie. L’expositionretrace le parcours militaire et les exploitsde ces soldats, qui ne «faisaient que leurdevoir». Chaque biographie repose sur lesrubriques suivantes : identité, originesfrançaises, scolarité, états de service, acti -vité après la guerre. Une photographie dujeune soldat et celle du vétéran d'âge murqu'il est devenu, ainsi que des photogra-phies d'archives, viennent illustrer chaquepanneau.
Réalisée par le Centre Juno Beach, l’ex-position était disponible à Valcartier du 4 au 10 octobre au Centre des sports, ainsiqu’à la Cuisine des hommes, au 505, du11 au 17 octobre. Elle est déjà partie versBagotville, où elle est installée au com-plexe sportif jusqu’au 31 octobre.
Un visiteur du Centre des sports consulte l’exposition Partis, revenus, qui était de passage à Valcartierdu 4 au 17 octobre. Elle est maintenant déménagée à Bagotville. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
rer que la conception organisationnelle etque l’affectation des fonctions aux différentspostes sont efficientes et efficaces.
La gestion doit aussi garantir que chaqueemployé a une description de travail quireflète les tâches à accomplir, l’exactitudeet la mise à jour des descriptions de travailselon l’évolution et la modification des fonctions, l’établissement de dates d’entréeen vigueur raisonnables et justifiables ainsique de signer et de dater les descriptions detravail afin d’en confirmer le contenu. Legestionnaire doit aussi informer l’employéde toute décision de classification, accepterles décisions de classification ou demanderune révision et participer, au besoin, à uncomité de classification à titre de membreévaluateur.
L’employé doit lire sa description de tra-vail et comprendre les attentes liées au postequ’il occupe, car son rendement sera éva -lué à partir des fonctions assignées.
Plusieurs se demandent aussi en quoi secompose le rôle de l’agent de classificationet comment ils peuvent évaluer des postes.Leur rôle consiste à fournir avis et conseilsaux gestionnaires, à connaître le lien entrel’organisation, la classification et les autresdisciplines de la gestion des ressourceshumaines, à être proactif, à connaître l’instrument de délégation du ministère, àconnaître et à comprendre la stratégie gouvernementale, à faire de la recherche,à analyser et à évaluer les descriptions detravail ainsi qu’à approuver les décisionslorsqu’accréditées.
Si vous avez des questions sur la classification, con-sultez les sites Web ci-dessous ou votre conseillèreen ressources humaines qui saura vous donner plusde détails sur le sujet ou qui vous référera à uneagente de classification au besoin.www.tbs-sct.gc.ca/gui/ncls-fra.aspwww.tbs-sct.gc.ca/chro-dprh/cla-fra.asphr.dwan.dnd.ca/hrciv/dgcesp/dcco/fr/home_f.asp
Prestations de laMusique du 62 RACde ShawiniganPar les caporaux Claudine Berthiaume et Isabelle CloutierMusique du 62e Régiment d’artillerie de campagne
La Musique du 62e Régiment d’artilleriede campagne (62 RAC) de Shawinigana offert une prestation bien spécialelors du spectacle célébrant le 375e anni -versaire de fondation de la ville de Trois-Rivières, les 26 et 27 septembre.
Sous la férule de son directeur musical,le capitaine Luc Darveau, les musiciensont interprété une pièce à saveur espa -gnole, aux sonorités éclatantes et au rythmeendiablé en guise de numéro d’ouverture.Plus de 19 000 personnes étaient au ren-dez-vous pour ce concert qui avait lieu auStade Fernand-Bédard, découvrant ainsiun visage peu connu des Forces canadi-ennes grâce au talent de ses musiciens
Plus tard, sur la même scène, le réputéCirque du Soleil proposait un spectacle
unique créé spécifiquement pour l’occa-sion.
Le dimanche de la même fin de semaine,la Musique du 62 RAC a également donnéun concert au Centre culturel de Joliettedans le cadre des Journées de la culture.Ce concert s’inscrivait dans la «Série clas-sique Opus 130» visant à promouvoir laprogrammation de musique classique dansLanaudière. Le public a grandement appré-cié cette intimité avec l’harmonie et puainsi pu vibrer au son des différentes œuvres.
Le programme de ce concert était essen-tiellement centré sur la musique de films,mais contenait également quelques mar -ches dont celles de l’Artillerie royale cana-dienne et du Régiment de Joliette. Fait historique à noter, le compositeur de cettemarche, M. Philippe Filion, dirigeait, dansles années 50, la fanfare du camp militairede Joliette. M. Filion est aussi le fondateurde la musique du 62 RAC de Shawinigan.
Ces prestations relevées de la Musiquedu 62 RAC de Shawinigan ont constituéune occasion privilégiée pour les Forcescanadiennes de se rapprocher de la com-munauté civile.
Les musiciens de la Musique du 62 RAC ont ravi le public par une prestation relevée. - Photo : sgt KatyRicher
bras), de vio-lence psy-c h o l o g i q u e(bouder, con-trôler, manipuler,manifester de lajalousie), de vio-lence verbale
(crier, insulter, menacer, rabaisser), de vio-lence sexuelle (avoir des rapports sexuelssans le consentement, dans un climat depeur, critiquer les performances et l’ap-parence physique de l’autre, harceler) etde violence économique (priver l’autred’argent, l’obliger à rendre des comptes,l’empêcher de travailler).
Très souvent, la violence se manifesteraen premier lieu sous forme verbale ou psy-chologique pour ensuite se traduire parde la violence physique. Traiter son con-joint de stupide, le gifler, manifester unejalousie excessive ou encore lui lancer unobjet sont autant d’exemples possibles.Selon Statistique Canada, les hommes sefont plus souvent mordre, frapper avec lesmains, les pieds ou un objet par leur parte-naire que les femmes.
Tout comme les femmes victimes de vio-lence, les hommes violentés resteraient ausein d’une relation de violence pour desmotifs similaires : pour les enfants (lorsd’un divorce, les chiffres démontrent quedans 80% à 85% des cas la garde, souventexclusive, revient à la mère), par amouret par espoir que la situation s’améliore,pour des motifs économiques, parce qu’ilsse sentent incapables de se défendre, sesentent honteux, responsables de la vio-lence et vivent une détresse psychologique.
DOUBLEMENT DIFFICILE DE DEMANDER DEL’AIDE
De par leur socialisation, voulant qu’unhomme se doit d’être fort, combatif, indépen-dant, viril et protecteur, les hommes deman-dent difficilement de l’aide lorsque survientune difficulté. La majorité d’entre eux per-sisteront donc à cacher leur détresse afin
types sexuels tra-ditionnels. Cesstéréotypes fontde l’homme unêtre fort, comba -tif et affirmé et àson opposé, lafemme, une per-sonne fragile et sans défense que l’on doitprotéger.
Avec de telles croyances, difficile d’ad-mettre qu’un homme puisse être une vic-time et une femme être violente. Mais pour-tant oui, les rôles peuvent être inversés,quoique l’ampleur de la problématique estdifficile à évaluer en raison du fait qu’elleest peu révélée par les hommes et difficile-ment admise socialement.
UNE VIOLENCE SIMILAIREConcrètement, la violence faite aux
hommes dans un contexte conjugal revêtles mêmes formes que la violence deshommes envers leurs conjointes. On parleici de violence physique (bousculer, frap-per, lancer ou briser des objets, serrer le
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Hommes victimes de violenceconjugale : une réalité taboue
PROMOTIONSANTÉ
30 OCTOBRE
Bloc-note
Prochaine parution : 4 novembreSoumettez vos communiqués au plus tard le
26 octobre par courriel à [email protected].
Du 12 au 16 octobre dernier se tenait laSemaine de prévention de la violence fami -liale au sein des Forces canadiennes. Dansle cadre de cette semaine, l’équipe de laPromotion de la santé a tenu bon de sepencher sur la problématique de la vio-lence faite aux hommes, un des grandstabous de notre société, tabou peu docu-menté mais qui n’en demeure pas moinsbien réel et donc inquiétant.
Oui ça existe!Depuis des siècles, la violence a toujours
été reconnue comme découlant, fort majori-tairement, du genre masculin. Qu’on penseici aux guerres, aux meurtres, aux voiesde faits, à la violence envers les femmes etles enfants pour illustrer cette réalité.L’homme étant au départ plus fort physique-ment que la femme, on a peine à croireque l’inverse puisse exister, que l’hommepuisse se retrouver en position de victimeface à sa conjointe.
Certains d’entre nous iront même jusqu’àtrouver cela risible, étant victimes depréjugés, d’un manque d’information ouencore d’une adhésion aveugle aux stéréo-
de répondre aux exigences de la masculi -nité, et ce, allant même jusqu’à s’enleverla vie plutôt que de demander de l’aidepour s’en sortir.
On n’a qu’à penser qu’il se produit enmoyenne quatre suicides chaque jour auQuébec, commis en grande majorité pardes hommes, pour illustrer cette immensedifficulté à demander de l’aide. Imaginez-vous donc si en plus de demander de l’aide,vous devez le faire en tant que victimede violence, et qui plus est, de la part d’unefemme, la vôtre… Pas besoin d’aller plusloin pour comprendre que c’est ainsi l’identité masculine de l’homme qui se voitréduite en morceaux, avec en plus la crainte,souvent justifiée, de ne pas être pris ausérieux et d’être jugé par son entourage,les services sociaux, communautaires etles policiers.
VICTIME SANS DISCRIMINATIONPeu importe son sexe, son âge, son statut
social ou encore sa nationalité, une vic-time demeure avant tout une personnesouffrante, blessée dans son image de soi,vivant de la peur et qui doit se sortir de sarelation de violence. Que cette violencesoit commise par un homme ou une femme,ce qui importe réellement c’est que cetteviolence cesse et que la victime retrouveainsi sa dignité et l’estime que tous et cha-cun mérite.
LES RESSOURCES• Services de santé mentale : 418 844-5000, poste 5802• Clinique médicale : 418 844-5000, poste 5705• L’aumônier en devoir : 418 844-5000, 5777• Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060• Programme d’aide aux employés (PAE) : 418 844-5000, 6729Pour les employés des FNP, en français : 1 800 361-5676Pour les employés des FNP, en anglais : 1 800 387-4765• Programme d’aide aux membres (PAM) : 1 800 268-7708Les services disponibles 24 h/7 jours• Ligne d’écoute téléphonique : 1-866-APPELLE (1-866-3553) • Centre de prévention du suicide de Québec : 418 683-4588• Centre de crise de Québec : 418 688-4240• CLSC, médecins, urgence de l’hôpital Centre de ressources pour hommes• AutonHommie : 418 648-6480De par leur socialisation, voulant qu’un homme se doit d’être fort, combatif, indépendant, viril et protecteur,
les hommes demandent difficilement de l’aide lorsque survient une difficulté.
de la
ACTIVITÉ DE BISCUITS D’HALLOWEENLa sorcière Ratatouille invite les enfants
à venir décorer des biscuits d’Halloweenavec elle, le jeudi 30 octobre à 10 h 30 auCentre communautaire de la GarnisonValcartier. Cette activité est organisée parle comité milieu de vie du Centre de lafamille Valcartier. Les enfants peuvent êtredéguisés pour l’occasion et doivent êtreaccompagnés d’un adulte. L’activité estgratuite et l’entrée est libre. Info : ChantalThompson, au 418 844-6060.
FÊTE D’HALLOWEENDe 15 h à 16 h 30, des bonbons seront
distribués aux enfants et il y aura de l’ani -mation dans les rues de Courcelette. Pourles jeunes de 13 ans et plus, une soiréede films d’horreur se tiendra de 20 h àminuit au Centre communautaire deValcartier. Info : 418 844-5000, poste 8143.
COLLECTE DE FONDS COSTUMÉELe magasin Vesto-Recyclo, géré par Aide
à la communauté et services à domicile,organise une collecte de fonds sous formede soirée costumée d’Halloween avec prixde présence, le 31 octobre de 21 h à 1 h dumatin, à la Maison communautaire Henri-Bergeron, au 15, boulevard des Étudiants(Loretteville). Réservez tôt votre billet aucoût de 10 $. Les dons en argent sont aussiacceptés. Costume obligatoire et tirage
pour les costumes les plus originaux. Info :Lucie Laperrière, au 418 842-9791.
PARTIE DE HOCKEY GRATUITE POUR LES MILITAIRES
Les propriétaires du Lois Jeans de Pont-Rouge, une équipe de la Ligue nord-améri-caine de hockey, invitent les militaires àvenir assister gratuitement à une partiede hockey contre le CRS de Saint-Georges,en l’honneur de l’engagement militaire deValcartier en Afghanistan, le 5 novem-bre à 20 h, au Centre Joé-Juneau (51, ruedu Collège, Pont-Rouge). Un soldat blesséen théâtre opérationnel, le sdt MartinRenaud, sera l’invité d’honneur. Un trompet-tiste des Voltigeurs jouera pendant l’hymnenational. Des centaines de billets serontdisponibles gratuitement pour les mili-taires au 10, boulevard Notre-Dame à Pont-Rouge (Poêles et foyers Portneuf), si pos-sible avant le 3 novembre. Info : RichardPageau, au 418-520-1912.
VENDREDI ON S’ARTÀ l’occasion des «Vendredi On s’art», un
comédien présentera des contes et légen-des d’ici et d’ailleurs, le 6 novembre de20 h à 21 h 30 au Centre communautairede Valcartier. En cas de bonne tempéra-ture, cette activité gratuite se déroulera àl’intérieur et à l’extérieur du centre. Toutela famille est la bienvenue. Aucune inscrip-
tion nécessaire. Info : 418 844-5000, poste8143.
MAGASIN VESTO-RECYCLOLe magasin Vesto-Recyclo, géré par Aide
à la communauté et services à domicile,ouvrira ses portes tous les samedis de 10 hà 16 h, au 15, boulevard des Étudiants(Loretteville). Une nouvelle collection devêtements neufs griffés pour dame à par-tir de 6 $ le morceau y est disponible. Unevente spéciale, remplissez un gros sac vertde vêtements pour 5 $ ou 0,50 $ le morceau,est aussi en vigueur.
NOUVEAUTÉ À LA JOUJOUTHÈQUE DU CFVUne nouvelle activité pour découvrir les
jeux de la Joujouthèque du Centre de lafamille Valcartier, nommée les «Jeux-dien famille», aura lieu le 19 novembre et17 décembre, de 13 h à 15 h. C’est l’occa-sion de jouer sur place, avec vos enfants.Cette période de jeu est gratuite et nulbesoin de s’inscrire. L’activité se déroulerale troisième jeudi de chaque mois. Il n’estmême pas nécessaire d’être membre poury participer. Mais vous pouvez choisir dedevenir membre (10 $ par année) pouremprunter des jeux pendant deux semaines,car la Joujouthèque est aussi un servicede location de jeux/jouets pour tous lesâges.
MARCHÉ AUX PUCESLe marché aux puces de la garnison,
situé au Centre communautaire, ouvreses portes les lundis de 13 h à 15 h et de19 h à 21 h, de même que les jeudis de13 h à 16 h.
CHAPELLE ST-ALBANChaque dimanche à 9 h, il y a culte
liturgique (deux fois en anglais et deux
fois en français chaque mois). Ensuite, ily a culte évangélique francophone à 10 h 45.Il y a un temps de fraternité entre les deuxservices. Il y a une étude biblique à midiles mardis en anglais. Info : padré HaroldRistau, 418 844-5000, poste 7966.
MARIAGESi vous avez un projet de mariage que
vous souhaitez concrétiser, vous pouvezcontacter le service administratif del’aumônerie de la chapelle Sainte-Jeanned’Arc, au 418 844-5000, poste 5473, et ce,au moins six mois à l’avance. La premièrerencontre dure 30 minutes, l’enquêteprénuptiale, 120 minutes, et la session depréparation au mariage, une journée. Info :Mme J. Reid, au 418 844-5000, poste 6380.
BAPTÊMELes parents qui souhaitent le baptême
pour leur enfant doivent se présenter auservice administratif de l’aumônerie, situéà la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc, entre7 h 30 et 15 h 30, afin de compléter un for-mulaire d’inscription au moins trois moisà l’avance. Vous devez fournir une copiedu certificat ou de la déclaration de nais-sance de l’enfant. Il n’est pas possible deréserver votre date par téléphone. Info :Mme J. Reid, au 418 844-5000, poste 6380.
COMPTOIR DES AUBAINESLe comptoir des aubaines de Sainte-
Catherine-de-la-Jacques-Cartier, situé ausous-sol de l’église (2, rue Jolicoeur) seraouvert le samedi 24 octobre de 13 h 30 à16 h, le samedi 31 octobre de 9 h à 16 h etle dimanche 1er novembre de 9 h à 13 h.
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Le journal Adsum vous invite à lui envoyer les photos de vos enfants en costumed’Halloween afin de les publier dans une page spéciale le 4 novembre.
FAITES VITE! Car la date limite de participation est le lendemain de l’Halloween, le dimanche 1er novembre!
Renseignements :418 844-5000, poste 5672 Une invitation du journal
COMMENT PARTICIPER1) Transmettez-nous votre photo en format JPEG soit par courriel à [email protected] .OURemplissez le formulaire disponible sur notre site Web (www.journaladsum.com) dans la section «Concours/Appels à tous»
2) Veuillez fournir les renseignements suivants qui sont obligatoires :- le nom du parent, la ville de résidence et le numéro de téléphone- le nom et l’âge de l’enfant
Un tirage aura lieu le lundi 2 novembre parmitous les participants
Une carte-cadeaud’une valeur de 50$,gracieuseté de
À GAGNER :
Le livre «Papa a peurdes monstres»des éditions Imagine
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21 octobre 2009 / A
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L’Halloween, une fête de partagePar Christine DionCollaboration spéciale
Si on y pense bien, l’Halloween est une desfêtes, sinon la seule, où le partage est à l’hon-neur. C’est un moment unique où tous lesgens de la rue laissent entrer chez eux chaqueenfant qui demande l’hospitalité.
La maison chargée de bonbons, les fenêtresilluminées de tout ce qui émerveille lesenfants, nous ouvrons nos portes généreuse-ment pour offrir friandises et sourires à tousles enfants du quartier. Jamais dans l’an-née, les portes de nos demeures ne s’ouvrentainsi aux étrangers et par surcroît, pouroffrir si généreusement ces denrées tantappréciées.
Fête païenne pour certains, qui n’ontcertes pas compris le nouveau sens de cettefête de partage!
Jésus a bien dit : «Laissez venir à moi lespetits enfants!» Il prêchait le partage et lafraternité. Je crois qu’il aurait bien appré-cié ce qu’est devenue la fête de l’Halloween.
On revêt nos plus beaux costumes deprincesse, de fée ou d’ange pour faire plaisir!
Nos costumes de monstres, d’extra-terrestreou d’étrange créature pour faire peur! Pourrecevoir de beaux câlins, nous passons descostumes de petits chatons ou de lapinsroses!
Et pour nous faire plaisir et pour rire unbrin, nous revêtons les costumes qui nousrappellent nos idoles de cinéma, des vedettesde contes et légendes!
Et nos maisons sont illuminées, rempliesde bonbons pour les petits et les grands! Eton attend impatiemment que la sonnetteretentisse et qu’enfin nos foyers soientenvahis de rires de satisfaction!
Mais qui est-ce? Le petit voisin? Le filsde mon ami? Les jumeaux que j’avais vusà l’épicerie? Entrez mes amis, car ce soirc’est la fête dans le quartier! C’est la fête dupartage et de la générosité! Entrez dans l’in-timité de ma maison et remplissez vos sacsde friandises de toutes sortes! Ce soir j’ac-cueille mon quartier chez moi et je distribuedes petites douceurs!
Bonne fête de l’Halloween à tous!
Passer l’Halloween en toute sécurité : l’affaire est dans le sac!
La citrouille, plus qu’une décoration, un aliment riche et savoureuxMalgré leur richesse nutritionnelle, la cit-rouille et le potiron (de même que les autres courges) restent aujourd’hui des aliments relativement peu connus et peu cuisinés.
En Amérique du Nord, la citrouille jouitd’une gloire éphémère durant la fête del’Halloween. Mais cette popularité estessentiellement ornementale, une bonnepartie des fruits terminant leur existenceà la poubelle sans qu’on ait consommé leurchair ou leurs graines.
La citrouille et autres courges d’hiversont d’excellentes sources de vitamine Aet de potassium. On sait que la vitamineA renforce la résistance aux infections etfavorise la cicatrisation alors que le potas-sium, lui, exerce une action positive surla tension artérielle. Mieux encore, il pour-rait aider à prévenir les maladies cardiaqueset accidents cérébro-vasculaires. Alors ceserait bien triste d’avoir peur des citrouilles!
MUFFINS À LA CITROUILLE12 muffins
2 tasses farine de blé entier 500 ml 1 c. à table poudre à pâte (levure chimique) 15 ml 1 1/2 tasse citrouille crue râpée ou hachée fine-ment 375 ml 1 c. à thé cannelle 5 ml 1/2 c. à thé gingembre 2 ml 1 pincée muscade2 œufs1/2 tasse lait partiellement écrémé 125 ml 1/3 tasse huile de canola (colza) 80 ml 1/3 tasse sucre 80 ml 1 c. à thé vanille 5 ml
PréparationMettre ensemble dans un grand bol la farine, lapoudre à pâte, la citrouille et les épices. Bienmélanger.Dans un autre bol, mélanger ensemble les œufs, lelait, l’huile, le sucre et la vanille. Bien battre. Verserce mélange dans le bol contenant la farine.Remuer juste ce qu’il faut pour humecter.Préchauffer le four à 175°C (350°F).Verser le mélange dans 12 moules à muffins anti-adhésifs (ou dans des moules ordinaires danslesquels ont été placés des moules en papier).
Cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que ledessus des muffins devienne ferme.
POTAGE À LA CITROUILLE ET AUX HERBES
6 portions
1 c. à soupe (15 ml) de beurre 1 oignon moyen, haché 1/2 c. à thé (2 ml) de chacun : thym et romarin Une pincée de cumin 2 1/2 tasses (625 ml) de chacun : purée de cit-rouille, bouillon de poulet, lait 1 tasse (250 ml) de fromage Suisse canadien, râpé
PréparationDans une casserole à fond épais, faire sauterl’oignon dans le beurre jusqu’à tendreté. Ajouter lebouillon, la citrouille et les assaisonnements. Saleret poivrer au goût. Réchauffer à feu moyen, puis réduire le feu etmijoter à feu doux 15 minutes, en brassant à l’oc-casion. Mettre en purée. Ajouter le lait et réchauffer sansfaire bouillir. Retirer du feu. Incorporer le fromage en remuantjusqu’à ce qu’il soit fondu.
Les décorations d’Halloween ornentles maisons, les squelettes sont sortisdes placards. Déjà, les jeunes enfantssont excités à l’idée de se déguiser pouraller recueillir des friandises dans leurquartier le 31 octobre. Afin que cettesoirée se déroule en toute sécurité, tousles petits fantômes, fées ou pirates sontinvités à utiliser des sacs réfléchissants,que le Service d’incendie de la GarnisonValcartier offre gratuitement.
«Nos gens sont présents le soir del’Halloween pour veiller à la sécurité desjeunes, mais on ne peut pas être partouten même temps. Souvent, les jeunes vontutiliser des sacs d’épicerie pour passerl’Halloween. C’est pourquoi on a eu l’idéed’offrir des sacs réfléchissants : ils vontpermettre aux voitures de bien les voirdans les rues avec leurs phares. Ça permetd’augmenter la sécurité», explique le chefpompier, Gervais Deschênes.
Ainsi, les sacs seront disponibles à lacaserne de pompiers de la GarnisonValcartier, sur la rue Général-Tremblay. Lesfamilles de militaires peuvent aller chercherle nombre de sacs nécessaire sans aucunsfrais, et ce, jusqu’à l’Halloween. Peu importesi la famille demeure à l’extérieur de labase.
Le soir de l’Halloween, un camion depompier sera posté près des logementsfamiliaux et la mascotte sera là pour don-ner des bonbons aux petits marmots et lesconseiller sur les bonnes règles à suivre.
La mascotte Funzeau du Service des incendies dela garnison prêche par l’exemple en passantl’Halloween avec un sac réfléchissant. Ce sac luipermet d’être bien vu par les automobilistes.Funzeau invite les enfants à adopter un comporte-ment sécuritaire le soir de l’Halloween et les parents à aller chercher des sacs à la caserne. - Photo : Philippe Brassard, Adsum
DÉGUSTATION DE RECETTES DE CITROUILLE LE 29 OCTOBREVenez rencontrer l’équipe de la Promotion de la santé dans le hall d’entrée du Centre des sports le29 octobre prochain de 7 h à 9 h et de 11 h à 13 h pour y déguster différentes recettes. De plus, repartezavec des idées de recettes succulentes faites à base de citrouille et de courge.
Voici quelques façons d’apprêter cesfruits automnales
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(SAUF POUR CENTRAIDE!)Dans le but de soutenir la campagne deCentraide, le sergent Michel Lacroix, super-viseur d’entrepôt au magasin d’habillement (5eBataillon des services du Canada), a offert demettre en vente sa barbe et ses cheveux. Le sgtLacroix qui porte la barbe depuis 16 ans la meten vente pour 500 $. Cet argent sera remis àCentraide. «Il n’y a pas grand monde qui m’ontvu sans ma barbe, même pas mon épouse»,mentionne-t-il dans un courriel. Si les dons dépassent 500 $, Michel Lacroixcoupera également sa moustache. S’ilsdépassent 1000 $, il se rasera même lescheveux! «J’attends vos dons pour que nouspuissions aider des gens qui ont besoin d’argentafin de passer à tra-vers leursépreuves»,indique le sgtLacroix. Le rasageaura lieu le 27novembre à 9 h 30 àla cantine de la com-pagnie d’Appro -visionnement.
Pour effectuer un don,communiquez avec lesoldat Blackburn au418 844-5000, poste3045, ou envoyez-ledirectement au sgtLacroix (pour Centraide),cie Approvisionnement,bât.188.
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CLINIQUE AUTOMOBILELe 5e Bataillon des services du Canada organise une collecte de fonds au profit de lacampagne Centraide.Les samedi et dimanche 24 et 25 octobre de 8 h à 16 h au bâtiment 110.• Changement d’huile (huile et filtre doivent être fournis par le propriétaire) : 6 $• Changement de pneus, pose et balancement : 7 $ la roue*• Lavage auto intérieur : 15 $ - extérieur : 8 $ - complet : 20 $Une cantine et un barbecue seront sur place.
*À noter que les véhicules munis d’unsystème de moniteur de pression despneus ne seront pas acceptés.Premier arrivé, premier servi. Pour unservice rapide, prenez un rendez-vousen communiquant avec Mme SylvieTalbot au poste 5334. Renseignements :poste 5730 ou 5330.
CLINIQUEDE VÉLO
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21 octobre 2009 / A
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SPORTSGALA LION D’OR 2009
Quatre récipiendaires en quête d’un titre nationalPar Philippe BrassardJournal Adsum
Les cinq récipiendaires du mérite spor tif de Valcartier ont eu droit à unecérémonie intime et à un souper gas-tronomique, lors du Gala du Lion d’Or2009, le 15 octobre à l’île d’Orléans.Quatre d’entre eux iront à Ottawa pourla 21e Cérémonie annuelle du méritesportif des Forces canadiennes, le 24 octobre, en tant que finalistes dela Force terrestre.
Le Gala du Lion d’Or est une cérémoniequi vient mettre en valeur les exploits desathlètes militaires les plus méritants deValcartier, selon Martin Dubé, coordon-nateur aux sports de la garnison et organi -sateur. Cette cérémonie souligne le méritesportif sur la base pour l’année 2008.
Fort de ses performances internationalesen escrime, le caporal Hugues Boisvert-Simard du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment (1 R22eR) a obtenu le titred’ath lète masculin de l’année de Valcartier.
Le capitaine Michelle Whitty du 5e Régiment du génie de combat (5 RGC)a pour sa part mérité le titre d’athlète fémi-nine, pour son excellence en natation-sauvetage. Elle n’ira toutefois pas à Ottawapour représenter la Force terrestre.
Ensuite, c’est l’équipe de Taekwondo deValcartier, composée de huit athlètes, quia raflé la catégorie équipe de l’année. Leurentraîneur, le caporal Frank Boily du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC),a été nommé entraîneur de l’année.
Puis, le caporal Donald Pelletier du 3 R22eR a remporté le titre d’arbitre del’année pour son implication en hockeysur glace, en hockey de rue et en soccer.
La soirée, qui a rassemblé une trentainede personnes, a eu lieu à l’Auberge duCanard Huppé. Comme prix de présence,un vélo et des gadgets électroniques ontété tirés, tandis que chaque personne rece-vait le chandail et la gourde des Lions.
Parmi les invités au Gala, le lieutenant-colonel Michel-Henri St-Louis, comman-dant du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment,qui représentait également le 5e Groupede soutien de secteur (5 GSS) et le 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada (5 GBMC).Le collaborateur officiel, Patrice Bergeron,directeur général de la Caisse du ministèrede la Défense, a rendu possible la tenuede la soirée.
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COURSE DE L’ARMÉE
Les grands honneurs pour le 55 Bn S du CPar le sous-lieutenant Christiane Caya Responsable des affaires publiques, 55e Bataillon des services du Canada
Le lieutenant Charles Nadeau a enlevéla première place toutes catégories lorsde la deuxième édition de la Course del’Armée qui s’est déroulée à Ottawa, le20 septembre.
Plus de 11 000 participants, militaireset civils, dont 10 membres du 55e Bataillondes services du Canada (55 Bn S du C) ontparcouru le 5 kilomètres ou le demi-marathon, ce qui en fait un événementunique en son genre au pays.
Sous la supervision du lt Nadeau et ducaporal Frédéric Fortin, tous les coureursdu bataillon ont atteint ou dépassé leursobjectifs et qualifié l’expérience de trèspositive.
Notons, entre autres, l’excellente per-formance du lieutenant-colonel TelahMorrison, commandant du 55 Bn S du C,qui a complété l’épreuve en 2:23:21 en plusde celle du lieutenant Nadeau qui a rem-porté la palme en parcourant la distancede 21,2 km en 1:11:46.
La Course de l’Armée, qui s’est dérouléedans une atmosphère de franche cama-raderie, a été créée l’an dernier dans le butde rapprocher les militaires et la popula-
tion civile. En ce sens, cette deuxième édi-tion fut un succès sur toute la ligne. Plusieurscoureurs amputés participant à cette courseont d’ailleurs reçu des éloges pour leurcourage.
Le 55 Bn S du C a l’intention d’augmentersa participation à la prochaine édition decette course qui se déroulera le 19 septem-bre 2010.
Les récipiendaires du Gala Lion d’Or 2009 posent en compagnie des invités d’honneur. À l’extrémitégauche, le collaborateur principal, Patrice Bergeron. À l’extrémité droite, le lieutenant-colonel St-Louis.- Photo : Martin Dubé, coordonnateur sports, Grn Valcartier
Les membres du 55e Bataillon des services du Canada ont donné leur maximum lors de la Course del’Armée, ce qui a même valu une première place au lieutenant Charles Nadeau (au centre, rangée du fond).
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SAINTE-CATHERINE-DE-LA-JACQUES-CARTIER
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sont tous loués semi-meublés, non-chauffés, non-éclairés.
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par mois / 48 mois Comptant requis268$
ACCORD LX 2009
D’ici la mi-novembre, de nombreux militaires de la garnison
Valcartier rentreront d’Afghanistan. Nous préférons donc taire
notre publicité habituelle pour plutôt saluer le courage de ces
hommes et femmes et leur souhaiter un heureux retour !
L’équipe Honda de la Capitale
EN CE QUI NOUS CONCERNE, HENRI IV, C’EST DÉJÀ...
L’AUTOROUTEDE LA BRAVOURE!