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Vous trouverez dans ce
guide pour l’enseignant...
Les textes officiels B.O. du 14 fév. 2002
(page 28)
Des comptes rendus de séquences vécues à l’école maternelle
(pages 38, 59, 63, 68…)
Des chapitres généraux
En particulier :
• La découverte du monde dès l’école mater-nelle : pourquoi ? (page 10)
• La découverte du monde à l’école maternelle :comment ? (page 17 et pages 72, 96, 206…)
Des suggestions précises pour utiliser les documents
sélectionnés dans les quatre albums écrits pour les élèves de votre classe
(pages 32, 94, 152, 204)
Des informations scientifiques pour l’enseignant
(pages 36, 71, 96, 134, 145, 206…)
Toutes les activités proposées
dans cet ouvrage ont été
réalisées dans des
classes d’école maternelle© BORDAS/SEJER, Paris, 2005
ISBN 2-04-729959-4
Sommairedu guide pour l’enseignant
– Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
– Quelques remarques sur la présentation de ce livre pour l’enseignant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
– Quatre albums écrits pour les enfants d'école maternelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
– La découverte du monde dès l'école maternelle : pourquoi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
– La découverte du monde à l’école maternelle : comment ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
– Le programme officiel pour l'école maternelle (extraits du B.O.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
1. DÉCOUVRE COMMENT FONCTIONNE TON CORPS
Découverte sensorielle– Comment connais-tu le monde ? . . . . . . . . . . 34
– Le monde des sons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
– Le monde des odeurs et des saveurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
– Découvrir par le toucher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
– Connaître avec les yeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
– Voir le monde autrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Découverte du corps– Connaître son corps :
quelques réflexions générales . . . . . . . . . 72
– Les mains savent tout faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
– Je suis un petit clown qui bouge . . . . . . . . . . . 81
– On mange pour grandir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
– Tous semblables et tous différents . . . . . . . . 90
2. DÉCOUVRE LE MONDE VIVANT : LES ANIMAUX, LES VÉGÉTAUX, LES MILIEUX
– Qu'est-ce que le monde vivant ? . . . . . . . . . . . 96
– Comment naissent les « bébés » animaux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
– Des petits très différents de leurs parents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
– Les animaux se déplacent :ils marchent, volent ou nagent . . . . . . 115
– Que mangent les animaux ? . . . . . . . . . . . . . . . . 122
– Et si on faisait un jardin à l'école ? . . . . . . 127
– Découvre le secret des graines . . . . . . . . . . . . 134
– La vie d'un arbre au cours des saisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
– La découverte de différents milieux de vie . . . . . . . . . . . 145
3. EXPLORE LE MONDE DE LA MATIÈRE ET DES OBJETS
– Réflexions générales sur le monde de la matière et des objets . . . . . . . . . . . . 154
– Une exploration du monde des objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
– Qu'est-ce qu'un liquide ? Qu'est-ce qu'un solide ? . . . . . . . . . . . . . . . . 164
– D'autres propriétés d'objets ou de substances . . . . . . . . . . . . . 168
– L'utilisation de matériaux, le rejet de déchets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
– Prendre conscience de l'existence de l'air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
– L'eau, la glace, la neige : c'est toujours de l'eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
– Beaucoup d'appareils fonctionnent à l'électricité . . . . . . . . . . . . . 190
– Des fabrications d'objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193– Des gestes techniques à connaître . . . . . . 200
4. REPÈRE-TOI DANS LE TEMPS ET DANS L'ESPACE
– Se repérer dans le temps et dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
– Un jour, qu'est-ce que c'est ?et une semaine ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210
– Comment se repérer au cours d'une année ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 213
– Des instruments pour se repérer dans le temps . . . . . . 216
– Fabriquer des objets pour préparer les fêtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223
– Se décentrer dans l'espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236– Travailler sur les formes et les tailles . . . 243– Représenter des déplacements . . . . . . . . . . . 249
DOCUMENTS À PHOTOCOPIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
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Préface
● Pourquoi ce livre ?Les nouvelles instructions sur les programmes de l’école maternelle accordentune très grande place à « la découverte du monde ». Celle-ci constitue le préludeà l’enseignement scientifique et technologique qui sera développé dans lesclasses élémentaires puis au collège et au lycée.
Dans cette découverte du monde, les domaines envisagés sont très vastes : lemonde vivant, le monde de la matière et des objets, le fonctionnement ducorps, la structuration du temps…
Ce livre a pour objectif de fournir aux enseignants, sur tous les points du pro-gramme, des suggestions pour mettre en œuvre les situations d’apprentissage,construire les premières bases des connaissances scientifiques et développerles compétences transversales (analyse d’images, chronologie, manipulations,comparaisons, etc.) nécessaires à la réussite de la suite de la scolarité.
● À qui s’adresse ce livre ?Ce livre est destiné aux enseignants des trois niveaux de l’école maternelleet aux étudiants de l’IUFM.
Le choix n’a pas été fait d’attribuer tel sujet à un niveau précis. En effet, onpeut semer des graines, s’intéresser à ce que mangent les animaux, ou découvrircertains aspects du fonctionnement de son corps aussi bien en petite sectionqu’en grande section.
Le niveau de formulation atteint, l’approfondissement de la découverte oul’analyse du phénomène dépendront de l’âge des élèves. Le choix du sujetd’étude revient donc à l’enseignant.
● Que contient ce livre ?Ce guide de l’enseignant contient, pour chaque grand domaine du programme : – un rappel des connaissances qui permet à l’enseignant d’être à l’aise sur lesujet pour l’aborder efficacement avec ses élèves ;– des activités concrètes à réaliser avant d’utiliser les albums pour les enfants ;– des commentaires pour chacune des doubles pages des albums ;– des activités complémentaires possibles.
Nous souhaitons que cet ouvrage apporte aux enseignants une aide efficacepour éveiller la curiosité de leurs élèves, susciter leur émerveillement et contri-buer à développer chez eux une culture scientifique indispensable dans lemonde actuel.
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Écrire un guide pour les enseignants, c’est fournir des informations, développer cer-taines réflexions, proposer des options pédagogiques qui ont pour objectif d’aiderl’enseignant dans sa tâche quotidienne. Mais, dans la présentation d’un telouvrage, il y a toujours des risques : celui de ne pas s’exprimer avec suffisammentde clarté et donc d’être mal compris. Les lignes qui suivent veulent seulement évi-ter certains malentendus.
● L’ordre des sujets proposésLe découpage de ce guide ne suit pas un programme pour une année scolaire.L’ordre des sujets abordés est celui des textes officiels pour l’école maternelle. Ilest évident que l’enseignant est totalement libre de l’ordre dans lequel il aborderales différents points du programme. De plus, les activités proposées à l’écolematernelle sont toujours de courte durée. Elles s’intègrent dans un thème de travailretenu pour la classe pendant une ou plusieurs semaines et qui fait appel à desdomaines variés : activité motrice, éveil artistique, maîtrise de la langue…Par exemple, après avoir vu des oiseaux dans la cour de l’école, les avoir regardévoler, se poser… on amène les enfants à s’interroger. Les observations s’enrichissentalors avec les documents proposés dans l’album sur les animaux. À ce moment-là,on ne s’intéressera pas aux autres modes de déplacement, marche, course ou nage.Ceux-ci seront abordés à un autre moment et dans des circonstances très différentes.
● Pourquoi un si grand nombre de sujets ?Pour chaque partie du programme, nous avons tenu à proposer un choix de sujetsassez vaste pour que l’enseignant puisse trouver celui qui correspond aux possibi-lités de sa classe, à l’âge des enfants, aux compétences qu’il souhaite développeret au niveau de connaissances qu’il souhaite atteindre.
● Les informations scientifiques pour l’enseignantPour aborder un sujet, l’enseignant doit bien le maîtriser et, tout en le simplifiant pourles enfants, ne pas introduire de notions approximatives qui pourraient devenir, dansla tête de ceux-ci, des inexactitudes ou de graves erreurs sur le plan scientifique.C’est pourquoi nous avons développé, souvent de façon très détaillée, les informa-tions nécessaires pour l’enseignant. Il est bien évident qu’elles débordent très lar-gement le niveau de l’école maternelle et même celui de l’école élémentaire. Cetteremise à niveau, faite de façon aussi simple que possible et en utilisant le mini-mum de vocabulaire scientifique, est là pour aider l’enseignant et lui éviter d’allerfaire des recherches dans des ouvrages spécialisés. Il retrouvera le niveau à attein-dre pour les enfants de l’école maternelle d’une part dans l’album pour les enfants(sous la rubrique " connaissances visées "), et d’autre part dans des suggestions d’u-tilisation des albums, fournies dans cet ouvrage.
● Pourquoi ne pas indiquer le niveau d’utilisation ?Certaines pages des albums conviennent aussi bien pour la petite section que pourles autres niveaux : par exemple, l’éclosion de l’œuf du poussin, le développementdu têtard, les doigts de la main…D’autres seront mieux adaptées à la grande section : par exemple l’étude des graines,l’approche des différents milieux…Cette affirmation doit cependant être très nuancée car elle dépend surtout de lamanière dont les documents seront utilisés, avec ou sans aide de l’enseignant, enpetit groupe ou en grand groupe, comme document de motivation ou comme supportà un contrôle des acquisitions…
Quelques
remarquessur la présentation
de ce livre pour
l’enseignant
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Quatre albumsécrits pour les élèves de l’école maternelle
Il ne s’agit évidemment pas de « manuels scolaires » mais d’une sélection de documentsbruts, non interprétés où le travail de recherche de sens est à faire par les enfants.L’iconographie répond au programme officiel et intervient, selon les cas, à différentsmoments de la démarche.
A - Pourquoi des albums pour les élèves à l’école maternelle ?
Les textes officiels sur les nouveaux programmes(parus au Bulletin Officiel de l’Éducation nationale,en février 2002) se caractérisent par trois points : – ils fournissent un programme de sujets très précisà développer au cycle 1 ;– ils précisent les compétences et les connaissancesvisées à la fin du cycle ;– ils définissent avec précision la démarche pédago-gique à adopter.C’est la première fois que des textes de programmesde l’école maternelle donnent à l’enseignementscientifique une place aussi importante, et imposentune liste de sujets aussi vaste.
De plus, dans la démarche d’investigation proposéecomme démarche pédagogique, ces textes soulignentl’importance de l’emploi de documents imprimés,et insistent sur la nécessaire éducation aux imagesdont l’impact est si grand dans notre société.
« L’école maternelle suscite toutes les occasions d’unedécouverte active du monde et en sollicite des représen-tations. L’enrichissement des connaissances s’appuiesur des expériences vécues, mais passe aussi par ladécouverte de documents grâce à la médiation de l’a-dulte qui lit, explique, commente les textes comme lesimages ou les schémas. Dès son plus jeune âge, l’enfantest mis en présence d’un grand nombre d’images, ana-logiques ou numériques, fixes (photographies, affiches,albums…), ou animées (vidéo, télévision, cinéma…).D’abord sensible aux impressions qu’elles produisent, ilapprend à les percevoir aussi comme des documents ».(B.O. de l’Éducation nationale - Février 2002).
Ces textes justifient l’existence d’albums documen-taires à mettre entre les mains des élèves.
B - Le choix des documents proposés
Les quatre albums que nous vous proposons cou-vrent l’ensemble du programme et sont conformes àson découpage :• Découvre comment fonctionne ton corps• Explore le monde de la matière et des objets• Découvre le monde vivant : les animaux, lesvégétaux, les milieux• Repère-toi dans le temps et dans l’espace
1 - Une grande variété de documents
Dans chacun des albums pour les élèves, on trouvedes documents variés :– des photographies d’enfants en situation (réalisantune expérience, effectuant des plantations…) ;– des photographies de paysages ou de milieux (uneforêt, un paysage d’hiver, un étang…) ; – des photographies plus « scientifiques » (desoiseaux en vol, des poissons qui nagent, des fleursen gros plan, des cônes de résineux…) ;– des dessins (les étapes du développement d’unpapillon, des objets à identifier avant de les classer…) ;– des schémas (montage d’un lance-fusée, pliages…) ;– et même des dessins humoristiques en introductionde chaque double page, dont le commentaire oral parl’enseignant peut être intéressant.
2 - Des utilisations diversifiées
Dans chacun des albums pour les élèves, on trouvedes documents qui peuvent être utilisés dans dessituations différentes :• des documents qui complètent une observationréelle faite dans la nature, ou dans les élevages de laclasse (exemples : l’éclosion d’un œuf de poule, lesphases d’envol et d’atterrissage d’un oiseau, les éta-pes du développement d’une chenille en papillon…) ;
• des documents qui fournissent des informationspour une fabrication (exemples : la recette pour fairedes petits pains, la réalisation d’un moulinet, laconfection de boîtes à odeur…) ;• des documents qui permettent de parler d’une acti-vité déjà réalisée ;• des documents qui peuvent être utilisés pour uneévaluation (exemples : flotte ou coule, mou ou dur…) ;• des documents qui motivent la mise en œuvred’activités (exemples : le travail des jardiniers, joueavec des miroirs…) ; • des documents permettant de réaliser une synthèse(exemple : un arbre ne se déplace pas, c’est pourtantun être vivant…).Des suggestions précises pour l’utilisation des diffé-rentes doubles pages des quatre albums sont fourniesdans ce guide de l’enseignant.
3 - Une grande diversité de textes écrits
L’écrit n’est pas absent de ces albums pour enfants ;il est présent sous des formes très variées. Vous trou-verez ainsi :– des comptines qui permettent aux enfants de joueravec les mots, leurs sonorités, et d’exercer leurmémoire si vous les leur faites apprendre ;– des titres de page ou de paragraphe que vous pou-vez lire avant ou après l’activité, et dont vous pou-vez faire justifier la pertinence par vos élèves ;– des légendes, de dessins ou de photographies, quiapportent des informations sur les objets présentés, et,dans le même temps, fournissent un lexique adapté ;
– des mots sur des étiquettes, des titres dans destableaux qui, bien souvent, aident à présenter par desmots la connaissance travaillée.
4 - Un choix lié aux contenus d’enseignement
Il existe de très nombreux albums pour enfants trai-tant des sujets du programme. Mais, dans les albumsqui vous sont proposés ici, les documents ont étésélectionnés pour servir de supports aux connaissan-ces visées par le programme et aux compétences quidoivent être développées. Ces connaissances et ces compétences sont claire-ment exprimées pour chacune des doubles pages.La plupart des documents sont bruts, non interprétés,et leur sélection procure aux enfants les élémentsdont ils ont besoin pour élaborer une ou plusieursconnaissances visées.L’ordre des documents proposés n’est pas chronolo-gique. Ils ont été regroupés par grands thèmes d’étude :la reproduction des animaux, l’étude des différentsmilieux, les découvertes sensorielles, l’alimentationhumaine… L’enseignant choisira de les utiliser enfonction du sujet qu’il aborde dans sa classe, ducontexte de celle-ci et, bien sûr, de l’âge des enfants.Les albums pourront être mis dans les mains desenfants lors d’une séquence d’utilisation, à unmoment précis de la démarche d’investigation. Ilspourront également être laissés en libre consultationdans le coin " Sciences " de la classe, ou parmi lesautres ouvrages de l’espace documentaire.
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Quatre albums écrits pour les élèves de l’école maternelle
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Des documents bruts, non interprétés, où le travail
de recherche de sens est à faire par les enfants
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Des documents qui complètentl’observation du réel.1
, et Des documents qui permettentdes comparaisons et des synthèses.
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Des documents qui peuventêtre utilisés en évaluation.5
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et Des documents qui motivent laréalisation d’une activité et fournissentdes plans de fabrication à lire pour lesenfants.
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Extrait des albums :
• Découvre le monde vivant • Repère-toi dans le temps et dans
l’espace , , , et • Explore le monde de la matière
et des objets • Découvre comment fonctionne
ton corps : et 76
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1
67
et Des documents qui permettent de parlerd’une activité déjà réalisée.
76
Découvre comment
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L’album de l’élèveSommaire
Découverte sensorielle Pages Pages
Album Guide
Comment connais-tu le monde ? . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . . . .35
Reconnaître avec ses mains et ses pieds . . . . .6 . . . . . . . .50
Sucré ? salé ? acide ? amer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . . . .47
Le monde des odeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . . .46
Chut ! Écoute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 . . . . . . .38
Un orchestre dans la classe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . . .42
Des yeux pour voir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . .53 et 60
Voir le monde autrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . . .71
Découverte du corps Pages Pages
Album Guide
Joue avec tes mains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . . .79
Connais-tu le nom de tes doigts ? . . . . . . . . . . . . .22 . . . . . . . .79
Tu parles avec tes mains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 . . . . . . . .79
La main : un outil extraordinaire . . . . . . . . . . . . . . .26 . . . . . . .80
De la tête aux pieds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . . .84
À la recherche des articulations . . . . . . . . . . . . . . . .30 . . . . . . .84
Compose les menus d’une journée . . . . . . . . . . .32 . . . . . . . .87
Et si nous faisions du pain ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 . . . . . . .88
Une visite chez le boulanger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 . . . . . . .88
Du lait à boire et à manger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . . .88
Pour rester en forme, tu dois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 . . . . . . . .74
Naître, grandir, vieillir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42 . . . . . . .93
Attention ! danger ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44 . . . . . . . .74
Tous différents et tous semblables . . . . . . . . . . . .46 . . . . . . .93
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fonctionne ton corps
Découverte sensorielle Pages
Guide
Comment connais-tu le monde ? . . . . . . . . . . . . . .34
Le monde des sons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38
Le monde des odeurs et des saveurs . . . . . . . . .46
Découvrir par le toucher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49
Connaître avec les yeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53
Voir le monde autrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59
Découverte du corpsConnaître son corps : quelques
réflexions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72
Les mains savent tout faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75
« Je suis un petit clown qui bouge » . . . . . . . . . . .81
« On mange pour grandir » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85
Tous semblables et tous différents . . . . . . . . . . . .90
Le guide de l’enseignantSommaire
Découvre le monde vivant :
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L’album de l’élèveSommaire
L’observation de la vie animale Pages Pages
Album Guide
Regarde, écoute, ils ont des choses à te dire . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . .106Que nous apprennent ces deux pensionnaires ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 . . . . . . .123Que fais-tu poulette ? Tu le vois, je ponds . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . .108Il n’y a pas que les poules qui pondent des œufs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . .109Comment naissent les mammifères ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 . . . . . . .110Une chenille raconte sa vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . . .113Des photographies de famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . . .112Bien des façons de se déplacer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18 . . . . . . .118Vol, envol, atterrissage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . . .119Nages-tu comme un poisson ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 . . . . . .120Tous les animaux mangent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24 . . . . . . .124Un agréable compagnon. Pas pour tout le monde. . . . . . . . . . .26 . . . . . .126
L’observation de la vie végétale Pages Pages
Album Guide
J’ai rêvé que j’étais jardinier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . .130Chaque jour, tu peux voir des changements . . . . . . . . . . . . .30 . . . . . .136Sais-tu d’où viennent les graines ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32 . . . . . .136D’amusantes cultures sur l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 . . . . . .138Faire des plantations variées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 . . . . . . .131Le travail des « jardiniers » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . . .132Regarde vivre les arbres au fil des saisons . . . . . . . . . . . . . . .40 . . . . . .140Les animaux produisent tous des graines . . . . . . . . . . . . . . . .42 . . . . . . .142Un arbre ne se déplace pas. Pourtant c’est un être vivant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44 . . . . . . .144La vie dans un arbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 . . . . . . .144
La découverte de différents milieux, sensibilisationaux problèmes de l’environnement Pages Pages
Album Guide
Tout semble calme dans le verger, et pourtant . . . . . . . . . . .48 . . . . . .148Dans une forêt, il n’y a pas que des arbres . . . . . . . . . . . . . . .50 . . . . . .148Les forêts n’ont pas toutes le même visage . . . . . . . . . . . . . .52 . . . . . .149Les forêts produisent du bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 . . . . . .149À la découverte des champignons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 . . . . . . .150La vie dans un étang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 . . . . . . .150Que sont devenus les têtards de la mare ? . . . . . . . . . . . . . .60 . . . . . . .113La vie au bord de mer à marée basse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62 . . . . . . .151
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les animaux, les végétaux, les milieux
Pages
Guide
Qu’est-ce que le monde vivant ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96
Comment naissent les « bébés » animaux ? . . . . . . .104
Des petits très différents de leurs parents . . . . . . . . . . .111
Les animaux se déplacent : ils marchent
volent ou nagent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115
Que mangent les animaux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122
Et si on faisait un jardin à l’école ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127
Découvre le secret des graines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .134
La vie d’un arbre au cours des saisons . . . . . . . . . . . . . .138
La découverte de différents milieux de vie . . . . . . . . . .145
Le guide de l’enseignantSommaire
Explore le monde
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L’album de l’élèveSommaire
Explore le monde de la matière Pages Pages
Album Guide
De quelles substances ces objets
sont-ils faits ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 . . . . . .160
Transvaser, c’est bien amusant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 . . . . . .164
Est-ce un solide ou un liquide ? . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 . . . . . .167
Flotte ou coule ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10 . . . . . .168
Jeux avec des aimants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 . . . . . .170
Avec des « pâtes » à modeler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 . . . . . .173
Pour construire une maison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 . . . . . .177
On trie les déchets : sais-tu pourquoi ? . . . . . . .18 . . . . . .178
À quoi vois-tu qu’il y a du vent ? . . . . . . . . . . . . . . . .20 . . . . . .180
Produire et utiliser du vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22 . . . . . .182
Tournent, tournent, les ailes des moulinets .24 . . . . . .183
Comment peut-on voir de l’air ? . . . . . . . . . . . . . . . .26 . . . . . .184
Une bouteille vide n’est pas vide . . . . . . . . . . . . . . .28 . . . . . .186
Il pleut, il neige, il gèle très fort . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 . . . . . .187
L’eau : est-ce un liquide ou un solide ? . . . . . . .32 . . . . . .187
Des sucettes et des coupes glacées . . . . . . . . . . . .34 . . . . . .189
Découvre le monde des objets Pages Pages
Album Guide
Ils fonctionnent à l’électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36 . . . . . .190
Choisis les bonnes piles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38 . . . . . .191
Une dégustation de jus de « fruits » . . . . . . . . . . .40 . . . . . .193
Petits bateaux qui vont sur l’eau . . . . . . . . . . . . . . . .42 . . . . . .194
Une poule qui picore du pain dur . . . . . . . . . . . . . .44 . . . . .196
Elles obéissent au doigt et à l’œil . . . . . . . . . . . . . . .46 . . . . . .198
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de la matière et des objets
Pages
Guide
Réflexions générales sur le monde
de la matière et des objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .154
Une exploration du monde des objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .160
Qu’est-ce qu’un liquide ? Qu’est-ce qu’un solide ? . . . . . . . . . . .164
D’autres propriétés d’objets ou de substances . . . . . . . . . . . . . . . .168
L’utilisation de matériaux, le rejet de déchets . . . . . . . . . . . . . . . . . .176
Prendre conscience de l’existence de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .180
L’eau, la glace, la neige : c’est toujours de l’eau . . . . . . . . . . . . . . .187
Beaucoup d’appareils fonctionnent à l’électricité . . . . . . . . . . . . .190
Des fabrications d’objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .193
Des gestes techniques à connaître . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .200
Le guide de l’enseignantSommaire
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Réflexions générales sur le monde de la matièreet des objets
Nos objectifs d’enseignant sont de rendre curieux les jeunes élèves à l’égard de l’environnement
technique qui les entoure, de s’interroger sur la conception, la fabrication, l’origine, l’utilisation,
l’entretien, le devenir de certains objets et de leur donner le goût de la production, de la création
d’objets tout en développant des méthodes de réflexion et d’investigation.
Dès le plus jeune âge, nous devons doter les élèves d’outils intellectuels pour observer, trier, clas-
ser, comparer, apprendre et développer leur esprit critique, dans le souci de les rendre consom-
mateurs éclairés et citoyens autonomes face à l’utilisation et la fabrication d’objets. C’est pour-
quoi les programmes de l’école maternelle demandent à l’enseignant (voir rubriques « Exploration
du monde de la matière », page 30 et « Découvrir le monde des objets », page 30) de mettre les élè-
ves dans des situations d’actions sur la matière, pour leur permettre de découvrir, de « repérer,
classer, sérier, désigner les matières, les objets et leurs qualités », de distinguer objet et sub-
stance. Une attention particulière doit être portée à deux substances : l’air et l’eau (sous forme
liquide et solide). Il est par ailleurs explicitement demandé d’utiliser et de fabriquer des objets.
à leviers, un presse-fruits rotatif, une centrifugeuse…Les objets techniques relèvent d’une démarche deconception, de fabrication et de commercialisation pen-sée par l’homme. Ils mettent en jeu des matières premiè-res, des savoir-faire, de la main-d’œuvre et de l’énergie ;ils sont commercialisés pour devenir des biens deconsommation, qui achetés puis utilisés prennent le sta-tut de produit utilisé ; après utilisation, selon les cas, ilssont jetés puis traités alors comme déchets à « recycler »ou à détruire, ou bien réparés pour servir à nouveau, ouconservés comme témoin du temps, pour faire partie dupatrimoine culturel. Ces différentes phases constituent lecycle de vie d’un objet technique.
b. Les objets fabriqués en classe
La démarche de fabrication d’un objet part d’une idée,d’un besoin, et va nécessiter l’élaboration d’un cahierdes charges explicitant les contraintes attendues. Suivrala phase de conception, c’est-à-dire de recherche desolutions techniques (essais, maquettes, recherches dedocuments, etc.) débouchant sur un prototype, puis laphase de production amènera les élèves à organiser lafabrication de l’objet (répartition des tâches, chronolo-gie des actions) ; enfin le moment de fabrication(acquisition de gestes techniques et emploi d’outils
A. Informations pour l’enseignant� Qu’est-ce qu’un objet ?Au sens le plus large, un « objet » est ce qui est posédevant le « sujet » et offert à sa perception ou à sonaction. En ce sens, une personne peut être objet pourune autre personne : objet de désir, d’amour, de haine…Mais le plus souvent, le terme « objet » s’applique àdes éléments matériels qui peuvent être regardés, mani-pulés… et il est synonyme des « chose », « truc »,« machin » du langage familier.
a. Les objets techniques
Par opposition aux objets naturels façonnés par lanature, les objets techniques sont créés pour satisfaireles besoins de l’homme : ils servent à quelque chose,ils remplissent une fonction : couper, râper, classer,contenir, communiquer, jouer, transporter, laver, éclai-rer, garder des images en mémoire…Pour satisfaire un besoin, répondre à un problème, il y ades solutions techniques diverses, des objets techniquesdifférents. Par exemple, pour extraire le jus d’uneorange, on peut presser, frotter, centrifuger. Les objetstechniques correspondants peuvent être un presse-fruits
appropriés) permet d’obtenir l’objet fini qui sera uti-lisé, et validé (fonctionne-t-il comme on le souhaite ?).Cet objet peut éventuellement donner lieu à de nouvel-les transformations pour l’améliorer, le perfectionner.
� Matière et matériaux« Matière » et « substance » sont donnés comme syno-nymes par les dictionnaires et désignent ce dont unechose est faite. Un « matériau », mot employé couram-ment en technologie, se définit comme « toute matièreentrant dans la construction de quelque chose ». Parexemple, les matières « sucre », « bois », « verre »,sont des matières dont on peut découvrir les propriétésphysiques, mécaniques, chimiques ; elles deviennentdes matériaux à partir du moment où elles subissentdes transformations (découpage, cuisson, fusion, etc.)pour fabriquer des objets. Par exemple, le sucre sera uningrédient de cuisine pour fabriquer un gâteau, le boissera transformé en planche de bois destinée à un meu-ble, le verre sera fondu pour fabriquer un verre. Ce der-nier exemple nous amène à réfléchir aux confusionsqui peuvent s’instaurer entre l’objet et sa matière. Eneffet, dans certains cas, l’évocation du nom de l’objettel que « un verre » fait penser immédiatement à « unverre en verre ». De même « clou », évoque de façonimplicite « un clou en fer ».Intéressons-nous aux matières pouvant servir de maté-riaux à des fabrications à l’école. Quels sont ces maté-riaux usuels qui nous entourent et comment lesclasser ? Il n’existe pas une classification mais desclassifications possibles des matériaux selon le ou lescritères de classement que l’on se fixe (origine natu-relle ou artificielle, caractéristiques physiques, méca-niques, chimiques, actions de transformation, etc.). Parexemple, si l’on choisit une classification selon laforme, on pourra distinguer :– les matériaux en feuilles : plaques rigides (bois,verre, carton fort, etc.) semi-rigides (cartons, cartoli-nes, papiers, certaines matières plastiques, etc.), sou-ples (tissus, peaux, etc.) ;– les matériaux en fils (fils, ficelles, cordes, rotin, etc.) ;– les matériaux en masse (plâtre, béton cellulaire,argile, pâte à modeler, pâte à sel...).Nous ajouterons les matériaux de récupération (objetsnaturels et objets manufacturés) ainsi que les ingré-dients de cuisine.Ces matériaux nécessiteront l’emploi d’outils appropriés.
en recherchant des transformations possibles, desactions, des utilisations… Le maître n’intervient pas, ilobserve, encourage l’enfant qui agit librement. Ces acti-vités de découverte peuvent être menées en atelier auto-nome ou dirigé, ou en activités libres dans un espacesciences. Les productions seront souvent le fruit duhasard ; elles pourront être récupérées, observées, analy-sées, comparées dans une phase d’échanges verbaux,ceci afin de passer ultérieurement au stade suivant. Parexemple : la découverte des moyens pour attacher : l’en-fant joue et utilise des objets mis à sa disposition dansl’espace « bricolage » ; il les manipule, les emploie dansleur fonction ou pour décorer…
b. Stade 2
L’approche technique : « Acquérir des comporte-ments techniques ». L’élève va acquérir des savoir-faire pratiques, mettre en œuvre un geste pour transfor-mer un matériau. Par tâtonnement et essais successifs,il obtiendra le résultat escompté. Le résultat obtenun’est plus le fruit du hasard, il est intentionnel et repro-ductible. L’enfant établit des relations de cause à effet.Le maître met en place une progression, favorisant desapprentissages guidés spécifiques. C’est une phase destructuration, gérée par le professeur, qui conduit l’élève à s’exprimer oralement pour décrire et expli-quer. Celle-ci se clôt par une trace écrite qui servira demémoire. Par exemple : l’enfant acquiert et affine desgestes pour utiliser les liens métalliques : serrer, torsa-der autour… Il prend conscience des contraintes tech-niques. Il apprend à manipuler les attaches parisienneset pour cela doit enchaîner une série d’actions : percerles supports, enfiler l’attache, l’ouvrir, rabattre les deuxtiges. Il compare les résultats obtenus avec diversobjets… puis est établie une mémoire des découverteset apprentissages : un panneau récapitulatif des actionsdans l’espace « attacher », une trace individuelle dansle cahier. Ces écrits seront exploités au stade 3.
c. Stade 3
L’approche technologique : « Agir pour mobiliserl’action dans un projet ». Cette phase est le prolonge-ment du stade 2. L’enfant mobilise ses acquisitionstechniques pour les réinvestir à bon escient dans unprojet de fabrication, en fonction du résultat escompté.Pour cela, il se rappelle les techniques, fait référenceaux traces écrites établies antérieurement. En fonctionde son projet, il deviendra capable de choisir les matiè-res, les outils et de les transformer en conséquence.Cela exige une anticipation des actions dans le temps etdans l’espace. Par exemple, dans le cadre du projet « jefabrique des papillotes », (voir album « Repère-toidans le temps et dans l’espace » p. 19) l’élève seracapable seul d’enrouler les bonbons, de choisir un lienet de l’utiliser afin d’obtenir un emballage efficace.Dans un projet « je relie les pages pour réaliser unrecueil de mes dessins » l’élève doit choisir un moyende liaison qui permette d’attacher des feuilles maisaussi qui permette de feuilleter le carnet ; il doit ensuiteorganiser les étapes de fabrication.
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Réflexions générales sur le monde de la matière et des objets
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B. Les différentes approches et les objectifs dans la classe
� L’approche des objets techniquesDans son approche des objets techniques, l’enfant, àl’école maternelle, passe par plusieurs stades.
a. Stade 1
L’approche sensori-motrice : « Agir pour décou-vrir ». L’enfant découvre des matières, des objets, desoutils nouveaux, en premier lieu au plan sensoriel, puis
d. Quelques remarques
La succession des différentes phases par lesquellespasse l’enfant n’est pas liée à son âge et ne se présentepas nécessairement de façon aussi linéaire.Bien sûr, plus un enfant est jeune plus on privilégiera laphase de découverte et la phase d’acquisition de gestestechniques, car on sait qu’il est plus difficile pour luide se projeter dans l’action, d’anticiper un projet.
Un élève, quel que soit son âge, doit passer par lesdeux premiers stades. En effet, s’il découvre pour lapremière fois un matériau, un outil, il ne peut pasrespecter les consignes de travail imposées par l’ensei-gnant, si celui-ci vise déjà une production finie. L’élèveva détourner la consigne, cherchant par contre à décou-vrir avec vif intérêt ce nouveau matériel, se désintéres-sant totalement du travail demandé par le maître. Celaest normal, il faut donner du temps aux enfants pources approches sensorielles et techniques.
Par ailleurs, peuvent s’envisager l’acquisition des éta-pes 1 et 2 au sein d’un projet de fabrication de l’enfant.Par exemple : « je fais une marionnette », « je constateque la tête ne tient pas bien », se pose alors un pro-blème « comment assembler la tête au bâton ? ».
C’est alors que le maître met en place un atelier « atta-cher » où l’enfant va découvrir toutes sortes de systè-mes et de techniques pour attacher, assembler, puis ils’entraînera à acquérir les bons gestes et enfin réinves-tira ses acquis au service de son projet de fabrication.
� Différents points de vue sur un objetL’enfant de deux ou trois ans a encore une vision syn-crétique de l’objet. Les activités de l’école maternelle,soutenues par le langage, vont lui permettre à la foisd’affiner et de varier les points de vue qu’il peut avoirsur un objet.
• Un point de vue d’utilisateur
L’enfant va utiliser l’objet, mais on va lui demander deprendre du recul pour expliquer comment, pourquoi ill’a utilisé. Il percevra ainsi de manière explicite qu’unobjet sert à quelque chose (un gobelet sert principale-ment pour boire) mais qu’on peut aussi en faire unusage « détourné », autre que sa fonction habituelle (legobelet utilisé comme instrument de percussion pour« faire de la musique »).
• Un point de vue de consommateur
Où cette marchandise est-elle vendue ? Qui l’achète ?...
• Un point de vue historique
Même si cela semble un peu abstrait et difficile pour dejeunes enfants, on peut les amener à s’interroger sur« Existe-t-il d’autres objets remplissant la même fonc-tion actuellement ? » et « avant, y avait-il les mêmesobjets » ? Des observations documentaires, une visite,l’apport d’objets anciens (ex : vieux moulins à café…)peuvent amener modestement le jeune enfant à s’inter-roger sur la diversité des objets qui nous entourent.
• Un point de vue « scientifique »
En comparant des objets, l’enfant va comprendre qu’ungobelet, certes, est utilisé pour boire, mais qu’on peuts’intéresser à autre chose à propos de ce gobelet : il esten verre, en matière plastique ou en métal.
• La découverte des objets techniques
Dans leur vie quotidienne, même en dehors de l’école,les enfants sont continuellement amenés à utiliser desobjets (stylo, cartable, jeux, vêtements, etc.), à lire ouvoir les adultes lire des emballages, à jeter des emballa-ges, des objets consommés, usés, cassés… à stocker, àgarder, à donner à réparer d’autres objets… Amenonsdonc les élèves à se poser des questions sur l’origine deces objets, leur devenir… et à établir un lien entre lesdifférents moments de la vie d’un objet de « sa nais-sance à sa mort ».
• On s’efforcera de faire découvrir aux élèves une très grandediversité d’objets appartenant à des domaines différents.Par exemple :– le matériel de bureau (trombone, attache parisienne,taille-crayon, ciseaux, etc.) ;– les objets d’emballages et de conditionnement (enve-loppes, boîte, pochettes, etc.) ;– les outils de bricolage (lime, râpe, pinceaux, pinces,etc.) ;– les outils de communication (téléphone, fax, etc.) ;– les ustensiles de cuisine et appareils électroménagers(presse-fruits, moulinette, râpes, etc.) ;– les appareils audio-visuels (appareil photo, magnéto-phone, camescope, etc.) ;– les moyens de transports (patinette, patin à roulettes,bicyclettes, etc.) ;– les objets à caractère ludique (jeux sensoriels, jeuxde société, jeux d’adresse, etc.) ;– les outils du jardinage... les décorations de fête, etc.Il est impensable bien sûr de faire une liste exhaustivedes objets à étudier, à construire.
• Comment aborder la notion de fonction ? Si vous deman-dez à des élèves de maternelle de dire à quoi sert lephotocopieur qui est dans l’école, ils répondent :« c’est pour faire de la lumière », « c’est pour faire dubruit », « c’est pour travailler », « c’est pour collerdans le cahier » ! C’est grâce à des activités d’observa-tion, d’utilisation que les élèves découvrent la fonction« Reproduire des documents » de cette machine. Demême, ils accumulent une expérience qui leur permet-tra de construire les notions d’entrées « Que faut-ilpour faire fonctionner cette machine ? » (Énergie,document original, papier, encre, commandes, etc.) etde sorties d’un système (photocopie faite, informa-tions données, énergie consommée, etc.) pour satisfairela fonction d’usage. Mais ces notions ne sont pas àexpliciter dès l’école maternelle. Elles le seront à la finde la scolarité élémentaire, et surtout au collège.
• La réflexion technologique commence au moment où l’uti-lisateur dépasse le simple point de vue de l’utilisateur(préalable indispensable) pour s’interroger sur « comment ça fonctionne ».
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Réflexions générales sur le monde de la matière et des objets
Au cours d’activités d’observation, manipulation,démontage, remontage d’objets, nous devons conduireles élèves à comprendre à quoi servent ces objets, com-ment ils sont faits, comment ils fonctionnent, commenton s’en sert, comment on les entretient, d’où ils provien-nent… Bien entendu, l’observation sera d’autant plusriche que l’activité sera motivée par un projet. Par exem-ple, on cherche à comprendre comment sont montées lesroues d’une petite voiture jouet si l’on veut construire unchariot avec des roues qui tournent. C’est le projet defabrication qui motive le mieux l’observation d’objetstechniques existants : on cherche des solutions techniquesà des problèmes effectivement rencontrés.Dans tous les cas, s’impose au préalable une approchesensorielle de l’objet technique qui conduira l’enfant àvoir, toucher, entendre, sentir… à réagir face à cesobjets, à exprimer ses sensations, à les décrire…Laissons du temps aux enfants pour d’abord ressentir,manipuler, observer, puis s’interroger et exprimerspontanément leurs observations… C’est à partir dumoment où sera établie une relation entre l’enfant etl’objet que pourront naître un questionnement et uneinvestigation d’ordre technologique qui dépasseront lasubjectivité pour devenir objectifs.
� La fabrication d’objets techniquesPour amener les élèves à produire des objets, le profes-seur tentera de faire vivre peu à peu la démarche évo-quée ci-dessus qui mettra l’enfant au cœur de laconception et de la réflexion pour faire. Cette démar-che de conception et fabrication nécessite un grandsoutien de la part du professeur auprès des élèves pourles amener méthodiquement à réfléchir en agissant.
Dans tous les cas, l’objet produit s’inscrit dans un projet.Différents points de départ sont envisageables :– un besoin, une idée venant de l’élève ou du maître ;– un objet déjà conçu à reproduire, à transformer :celui-ci peut-être un objet du commerce, un modèleréalisé par l’enseignant, un objet représenté sur documentsous différentes formes (photographie d’un objet fini,fiche de fabrication...). Prenons quelques exemples.
a. La production de lunettes fantaisie
Cette production (voir album « Repère-toi dans letemps et dans l’espace », p. 32) répond au projet de sedéguiser pour la fête de Carnaval. La consigne formu-lée par l’enseignant amène les élèves à vivre dès ledépart la démarche complète : élaboration du cahierdes charges, mise au point des formes et dimensions,puis recherche de décors, élaboration de la chronologiedes actions et confection individuelle de paires delunettes et bien sûr l’utilisation le jour de la fête !Autres exemples : une lettre à envoyer aux correspon-dants, un enclos pour les play-mobil…
b. La fabrication du semainier
Cette fabrication (voir album « Repère-toi dans letemps et dans l’espace », p. 10) se fait à partir d’unmodèle. La photographie de l’objet fini analysé dans
l’album ou le modèle de cet objet fabriqué par l’ensei-gnant et apporté en classe amène l’enfant à retrouver laconception de l’objet, les matériaux mis en jeu, et lachronologie de la construction. Ici, l’enfant ne conçoitpas l’objet mais retrouve sa structure et sa fabrication.
c. Une production d’objet à partir d’une fiche de fabrication
Pour réaliser le pliage d’une marionnette (voir album« Découvre le monde de la matière et des objets », p. 47),l’élève choisit le personnage qu’il veut reproduire etdoit lire scrupuleusement la fiche de fabrication pourexécuter. Ici, il ne conçoit pas, il reproduit, en dévelop-pant des compétences de lecture. En revanche, à l’issuede cette première fabrication, on peut imaginer qu’ildécide d’inventer un nouvel animal, en réponse à unnouveau besoin : l’illustration d’un conte. Il déciderade réaliser par exemple un cochon en choisissant lui-même, le matériau, sa taille, en adaptant le nouveaupliage pour satisfaire sa demande. Ici l’enfant devientconcepteur, en réponse à sa demande. Cette dernièreactivité peut par ailleurs constituer un excellent moyend’évaluation des savoir-faire acquis.
Selon les projets de la classe, l’âge des enfants, les objec-tifs visés, vous chercherez, tout au long de l’année àvarier les points de départ et les moments où vous entrezdans la démarche.
� L’enfant découvre des propriétés liées aux objets ou aux substances
a. Les premiers classements
Les premiers classements qu’un enfant construit autourdes propriétés d’un objet vont le plus souvent par paire enopposition. Certaines activités s’appuient sur ce mode depensée enfantine pour construire des propriétés parl’intermédiaire de classement en deux ensembles. Parexemple un objet flotte ou coule dans l’eau, une sub-stance est attirée ou non par un aimant.D’autres activités invitent les enfants à dépasser ce par-tage en deux ensembles oui/non. Elles peuvent aboutirà des classements en plus de deux ensembles, et permettre à l’élève de construire des connaissancesrelatives à de nouvelles notions, comme celle de sub-stance, de liquide, solide, solide en grains. Dans cer-tains cas, on peut très bien envisager une catégoried’objets à classer qui porterait l’appellation « je ne saispas ». Par exemple, on cherche à classer des objets parmatériaux : un plat en métal > catégorie Métal, un platen matière plastique > catégorie Plastique. En l’occur-rence où placer un plat en matière plastique dorée ? Encarton métallisé ? Soit on se donne des moyens pourvérifier par des tests mécaniques, le matériau mis enœuvre, soit on ne dispose pas de moyens pour le faire,à ce moment-là, on doute et ce sera plus tard que lesenfants pourront affiner leurs perceptions. D’autre part,il peut arriver que certains objets puissent se position-ner dans deux ensembles. Considérons le cas de laboîte de sardines ouverte et vide qui peut « flotter »
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quand elle est posée à plat à la surface de l’eau et« couler » lorsqu’elle se remplit d’eau. Ici il sera perti-nent de placer cet objet dans les deux catégories d’ob-jets qui peuvent flotter et couler. Dès l’école maternelleapprenons à rester modeste, à douter, à ne pas être tou-jours formel. Ce sont les prémices mêmes d’un com-portement scientifique.
b. Différencier l’objet de sa matièreLe professeur amène peu à peu les enfants à différencierl’objet de sa matière. Un verre peut être en verre, maisaussi en matière plastique ou en métal, un clou est enmétal qui peut être du fer, mais aussi du laiton… À l’heure actuelle, avec la grande diversité de matièresqui existent, leurs mises en forme différentes et les imi-tations (la matière plastique qui imite le bois, etc.) il estsouvent difficile à l’enfant de s’y retrouver.
De plus, quelques abus de langage dans la vie courantecontribuent parfois à entretenir des confusions. Qui n’apas entendu l’expression « du papier d’aluminium ». Lalecture de la dénomination du produit sur l’emballaged’un rouleau d’aluminium ménager indiquera « feuilleou film d’aluminium ». En effet, il s’agit exclusivementde la matière aluminium conditionnée en feuille de trèsfaible épaisseur. L’appellation papier est réservée à lamatière réalisée exclusivement à partir de fibres de cel-lulose. Cependant, vous pouvez acheter du papiermétallisé aluminisé ! L’emploi du terme juste aide lesenfants à construire des notions de plus en plus précises.
c. La substanceL’enfant à l’école maternelle peut et doit commencer àconstruire la notion de conservation de la substance.C’est le cas pour l’eau, qu’il devra apprendre à recon-naître sous sa forme liquide dans des situations trèsvariées (à la maison, dans la nature), mais aussi sousforme solide (glace, neige) : il s’agit de la même sub-stance eau. La conservation de l’eau quand elle est sousforme de vapeur d’eau invisible se travaille à l’écoleélémentaire.C’est le cas aussi pour l’air ; dont l’enfant devra déce-ler la présence, là encore, dans des situations variées.
Pour construire la notion de conservation de la sub-stance, les enfants seront confrontés à des situations detransformations :– des transformations mécaniques (modeler, couper,écraser, graver, etc.) qui modifient seulement l’aspectde l’objet. Par exemple, on retrouve le goût du sucreaprès avoir écrasé un morceau de sucre ;– des changements d’états physiques (fusion et solidi-fication de l’eau) ;– des transformations (le plus souvent chimiquescomme des cuissons) qui modifient plusieurs propriétés(aspect, texture, goût, etc.). La substance est alorsmodifiée. Les élèves mettront en relation l’action et latransformation obtenue.
À l’école maternelle, on ne travaille pas les conserva-tions des quantités (masse, capacité et volume). Cettenotion est à construire à l’école élémentaire.
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Réflexions générales sur le monde de la matière et des objets
C. Les choix faits dans l’albumTrois directions de travail autour des objets peuventêtre repérées : l’utilisation, la fabrication et l’explora-tion d’objets.
� Utilisation d’objets, d’outilsLes élèves sont amenés à utiliser des objets au coursd’activités scientifiques et technologiques à l’écolematernelle dans différents contextes :– Lors de fabrications. Ils doivent alors repérer lafonction de l’outil, et l’adaptation de l’outil à la tâche àréaliser. Citons par exemple les outils pour transvaser(pages 6 et 7), pour préparer des jus de fruits (pages 40et 41) et pour modeler des pâtes (pages 14 et 15). Nouspourrions ajouter pratiquement toutes les fabrications,au cours desquelles les élèves ont à découper, assem-bler, déformer… en utilisant outils et procédés variés.– Pour découvrir les conditions d’utilisation et cer-tains aspects de la maintenance d’un objet, par exem-ple au cours d’activités autour d’appareils électriques(pages 36 et 37 ; pages 38 et 39).– Pour découvrir le mode d’emploi d’un objet (parexemple le presse-agrumes page 40, le presse-ail page 41,page 14). Dans ce cadre, il est possible d’apporter enclasse un objet « mystérieux », dont les enfants auront àdécouvrir et à expliciter par des mots à la fois la fonctionet le mode d’emploi : moulinette à légumes, dénoyau-teur… Une évaluation sous forme de jeu (type jeu deportrait) peut être mise en place après l’analyse de plu-sieurs objets : un enfant choisit un de ces objets et répondaux questions de ses camarades qui, sans voir l’objet,doivent l’identifier grâce aux réponses à leurs questions.
� Exploration d’objetsL’enjeu est ici de faire construire par les élèves desconnaissances scientifiques autour des notions d’objet,de substance, de propriétés d’objet ou de substance, etautour de mises en relation entre une propriété d’unobjet (ou d’une partie d’un objet) ou d’une substance etun effet ou une caractéristique. C’est le début de laconstruction de la causalité.Le plus souvent, les connaissances relatives à des pro-priétés sont construites à partir d’activités de classe-ment (par exemple substance pages 4 et 5 ; solide,liquide pages 8 et 9 ; flotter ou couler dans l’eaupages 10 et 11 ; attiré ou non par un aimant page 12 ;déchets pages 18 et 19).Les mises en relation le sont à partir de comparaisond’objets ou de situations, d’essais expérimentaux ou defabrications (par exemple avec des aimants page 13 ;autour du vent pages 20 et 21 ; pages 22 et 23 ;pages 24 et 25 ; autour de l’air pages 26 et 27, pages 28et 29 ; autour de l’eau liquide pages 30 et 31 ; pages 32et 33 ; pages 33 et 34 ; autour de la stabilité de culbu-tos pages 46 et 47).
Dans ces activités, les élèves aboutissent à des conclusionsexprimées oralement, mais aussi sous forme de tableaux,de dessins légendés, de phrases dictées à l’adulte.
� Fabrication d’objetsVous trouverez des fabrications d’objets dans différentsalbums, en particulier dans l’album concernant l’espaceet le temps car toute fabrication permet, peu ou prou, detravailler la chronologie, et de faire anticiper les enfantsen les engageant dans un projet de fabrication.Les fabrications retenues dans l’album « Explore le mondede la matière et des objets » permettent aux élèves dedécouvrir ou de retrouver des propriétés d’objets ou desubstances. Citons pour exemple la fabrication de jeuxavec des aimants (page 13), la fabrication d’objets à partirde pâtes à modeler (page 14), la fabrication de moulinets(pages 24 et 25) de lance-fusées (page 29), la préparation
d’un goûter glacé (pages 34 et 35), d’un jus de fruit(pages 40 et 41), de voiliers (pages 42 et 43)…
Nous avons regroupé les pages de l’album en différentesrubriques, selon les connaissances, les démarches ou lessupports auxquelles elles renvoient prioritairement :– Une exploration du monde des objets– Qu’est-ce qu’un liquide ? Qu’est-ce qu’un solide ?– D’autres propriétés d’objets ou de substances– Reconnaissance de matériaux– Prendre conscience de l’existence de l’air– L’eau, la glace, la neige, c’est toujours de l’eau– Beaucoup d’appareils fonctionnent à l’électricité– Des fabrications d’objets.
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Réflexions générales sur le monde de la matière et des objets
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Extrait de l‘album « Explore le monde de la matière et des objets » pages 6 et 7.
