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N°182 - FEV. - MARS 2015 - 13€ www.voyages-strategie.com Le magazine de référence de la meeting industry La nature en grand large ISLANDE Les nouveaux enjeux du MICE au sud de la Méditerranée STRATÉGIE Las Vegas, une ville pleine de ressort ZAPPING REPÉRAGE Malaisie, un condensé d’Asie

#Voyages&Stratégie 182

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Février/mars 2015

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La nature en grand largeISLANDE

Les nouveaux enjeux du MICE au sud de la Méditerranée

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Las Vegas, une ville pleine de ressort

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Malaisie, un condensé d’Asie

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ÉDITO

On pourrait appeler cela le « syndrome Steve Jones », du nom du patron d’Apple qui inventa les conférences « jeunes et branchées » pour présenter aux geeks de la planète entière les produits de la marque à la pomme. Dans son sillage, les dirigeants des multinationales font eux aussi le show pour rendre leur entreprise sympathique. Coup sur coup, le patron d’Expe-dia a ainsi coiffé un chapeau de cowboy pour répondre aux questions des fournisseurs de l’agence en ligne américaine, venus l’acclamer lors de sa grand messe annuelle à Las Vegas ; quand celui d’Accor s’est présenté pieds nus et en tee-shirt aux analystes financiers à Londres, pour dévoiler la stratégie digitale du groupe hôtelier. Faut-il y voir la pâte d’une agence en communication ou une initiative individuelle ? En tout cas, si ces « numéros » n’ont pas néces-sairement donné du sens aux présentations, ils auront au moins fait le buzz sur les réseaux sociaux…Donner du sens à un événement et inventer du contenu quand l’ère du bling-bling est révolue, c’est justement le défi des agences événemen-tielles pour séduire de nouveaux clients, dans un marché du tourisme d’affaires en pleine mutation et qui attend toujours de voir le bout du tunnel. Il aurait encore reculé de 5,2% en 2014 selon une étude Coach Omnium ; et la

sortie de crise tarde à se dessiner. En témoigne les participants à la table ronde organisée par Voyages & Stratégie, dont vous trouverez le compte-rendu dans ces pages. Si les demandes frémissent, en rapport avec la légère reprise de l’économie française qui se dessine, reste encore à transformer l’essai !Plusieurs éléments exogènes risquent pourtant de ternir les espoirs. Après le coup dur des des-tinations placées sur liste rouge à l’automne par les autorités françaises, l’effet boomerang des attentats de janvier à Paris est difficile à évaluer. Mais quelques entreprises frileuses pourraient être tentées de faire un ridicule amalgame entre terrorisme et pays du Maghreb, et annuler leurs opérations. Le Maroc, et surtout la Tunisie et l’Egypte, n’ont pas besoin de ça, eux qui ne se sont pas encore remis du choc du Printemps arabe, comme le rappelle notre enquête (p.30). Autre source d’inquiétude : la hausse du dollar. Cette fois-ci, pas question d’annulations. Mais avec un surcoût de l’ordre de 20% pour les pays où le billet vert est roi, les agences vont devoir gérer les modifications. Au-delà des États-Unis, de nombreuses destinations long-courriers sont menacées, en Asie ou dans les pays du Golfe. L’Europe, qui accueille déjà 50% des opérations organisées par les entreprises françaises, sera la première à en profiter…

Le bon sens…©

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Thierry BeaurepèreRédacteur en chef

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NEWS AGENCES

Voyages & StratégieLe magazine de référence de la meeting Industry enFRANCE – BELGIQUE – SUISSE – LUXEMBOURG

Voyages & Stratégie – 26e année Le magazine de référence du tourisme d’affaires en France – Belgique – Suisse – Luxembourg6 numéros par an.Société éditrice : Acta Média –136, rue Perronet92200 Neuilly sur Seine – France. Tél. 01 49 64 47 47 Fax. 01 49 64 47 48

Directeur de la publication : Hervé JosserandEditeur : Hervé JosserandRédacteur en chef : Thierry BeaurepèreRédacteur en chef adjoint : Arnaud [email protected], +33 1 49 64 47 21 Ont collaboré à ce numéro : Christophe Chalon, Philippe Charollois, Pascale Mougenot, Victoria Varecza Rédacteur-graphiste : Jennyfer BuzenacPUBLICITÉ : Directeur de publicité : Eric [email protected], +33 1 49 64 47 49, Chefs de publicité : Nicolas [email protected], +33 1 49 64 47 28Anthony [email protected], +33 1 49 64 47 15Stanislas De [email protected],+33 1 49 64 47 02Marketing & Partenariats : Laurence Piquemal-KühnDiffusion-bases de données : Sylvie Alves [email protected], +33 1 49 64 47 47 Administration-Comptabilité : Dominique Bruzzi [email protected]épôt légal : à parution. Imprimé en France. Photos : tous droits réservés. Crédits photos : ©DR© 2015. Tous droits réservés pour tous pays. Commission paritaire 0616K91274ISSN 2119-0615Ce numéro comprend deux suppléments :Supplément Voyages d’ affaires, Événements & Conventions

NEWS AGENCES

SOMMAIREFEV. - MARS

2015 N° 1822 6 e a n n é e

■ ENTRETIEN 6 JEAN DE LA VILLARDIÈRE & GUILLAUME ERNIÉ président et directeur général d’Arep

■ NEWS 8 Toute l’actualité MICE • Agences • Réceptifs • Transports • Hôtels • International • France • Croisière • Congrès/Salons

■ TABLE RONDE 24 Bilan 2014 et perspectives 2015 du marché MICE français

■ STRATÉGIE 30 Les nouveaux enjeux du MICE au sud de la Méditerranée

■ REPÉRAGE PAYS 36 MALAISIE Un condensé d’Asie

■ ACTION 46 ISLANDE La nature en grand large

■ ZAPPING 56 LAS VEGAS Une ville pleine de ressort

■ ZOOM SUR 66 NORVÈGE Le pouvoir naturel du centre de la Norvège

■ REPÉRAGE FRANCE 68 LYON, une cité à la confluence de l’orignalité

■ PORTRAIT 74 JESÚS CATALÁN, directeur du Conseil de Promotion Touristique du Mexique

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6 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

ENTRETIEN

Les entreprises regroupent leurs compétences pour répondre aux nouvelles exigences de leurs clients.

« Ensembles, AREP et Exigences sont plus forts »

Jean de la Villardière et Guillaume Ernié, président et directeur général d’AREP

AREP et Exigences viennent de fusionner. Qui sont les deux entreprises ?Guillaume Ernié – AREP fête ses 40 ans. L’entreprise a été fondée par ma mère Catherine Watine et mon beau-père Francis Watine, avec pour principale activité l’incentive clients, pour 90% à l’étranger. Après des études à l’École Hôtelière de Lausanne et un parcours dans l’hôtellerie internationale, j’ai re-joint AREP en 2008, avant de la diriger et de racheter la totalité du capital en 2012. Je connaissais depuis longtemps Exigences. Christophe Pouvreau, l’un de ses actionnaires, évoquait depuis quelques années l’intérêt d’un rap-prochement de nos deux entreprises, mais le projet était jusqu’à présent resté au stade de la discussion amicale. Le départ du fondateur et l’arrivée de Jean de La Villardière chez Exigences ont contribué à relancer cette idée.

Jean de la Villardière – Pour ma part, j’ai travaillé dans l’informatique où j’ai créé ma propre société aujourd’hui revendue, puis dans l’immobilier. C’est dans ce cadre que j’ai fait connu Exi-gences, dont j’avais repris les bureaux. En juin 2013, j’ai racheté les 49% du

capital détenus par un actionnaire dormant, pour monter ensuite à 67%. Nous avons beaucoup grossi dans le passé à travers des acquisitions, qui ont permis de développer nos activités de meetings, congrès et événements, en particulier dans le domaine de la santé, notre marché historique qui pèse 50% de l’activité.

Quels sont les caractéris-tiques de la nouvelle entité ?GE - C’est une fusion par absorption qui donne naissance à une entreprise majeure dans l’univers du MICE. L’en-semble a réalisé un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros en 2014, avec un résultat avant impôts de l’ordre de 1,2 M€. Jean de La Villardière en est le président et je suis directeur général en charge du déve-loppement. Enfin, Christophe Pouvreau occupe le poste de directeur général délégué et com-mande les opérations. Le nouvel ensemble est baptisé AREP mais la marque Exigences, reconnue dans le domaine de la santé, perdure. Nous

employons plus d’une quarantaine de salariés. Officiel depuis le 1er août, le mariage ne se traduit par aucun départ. Au contraire, nous venons de recruter Catherine Prieur (ex-Groupe Publicis, ndlr) en tant que directrice du développement et de la commu-nication. Nous avons récemment fait l’acquisition d’un immeuble de 800 m2 à Boulogne-Billancourt afin de réu-nir sous un même toit les équipes et mettre en place les synergies.

Quelle est la philosophie de cette fusion ?GE - Nos métiers évoluent. Nous capi-talisons sur nos savoir-faire, notam-ment dans le développement des

ventes et l’animation des commu-nautés internes et externes de nos clients. Depuis quelques années, nous constatons une professionnalisation des acteurs et une financiarisation

Le nouvel ensemble a réalisé un CA de 27 M€ en 2014,

pour un résultat avant impôts de l’ordre de 1,2 M€.

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ENTRETIENENTRETIEN

« Ensembles, AREP et Exigences sont plus forts »

du secteur. Chaque dépense dans une entreprise doit désormais être justifiée. Comme dans tous les sec-teurs de l’économie, le paysage des agences change, parfois au détriment des plus petites. Plutôt que de nous orienter chacun dans l’ultra-person-nalisation, nous avons préféré réunir nos forces et nos compétences, afin de mieux répondre à tous les besoins des entreprises, d’apporter l’expertise, l’intellect, la valeur ajoutée qu’elles réclament. Cette fusion n’est pas défensive mais constructive, c’est le début d’une nouvelle aventure…

JV - Nos deux structures sont com-plémentaires, tant par leurs métiers que par leurs clients. Nous n’avons d’ailleurs aucun client commun. Très clairement, le 1+1 va aboutir à 2, et même plus car notre taille va nous permettre de nous positionner sur de nouveaux marchés grâce à une assise financière conséquente.

GE - Si la santé représente encore 25% de l’activité du nouvel AREP, nous intervenons dans tous les secteurs d’activité, l’industrie, les services, les associations et les institutions ; avec des clients majeurs comme Point.P, Brosette, Audi, Essilor, Microsoft, Nestlé, Saint-Gobain, Total, Axa, Amplifon ou encore les ministères de la défense et de l’intérieur. AREP affirme tout particulièrement son expertise dans la distribution BtoB.

Quels sont vos domaines de compétences ?GE - AREP est désormais en mesure d’offrir une palette complète, depuis les voyages de motivation, les team-buildings et les incentives jusqu’aux conventions, congrès et séminaires en passant par l’événementiel, les soirées, les lancements de produits ou les road-shows. Ces compétences élargies nous permettent de répondre aux besoins des entreprises qui re-cherchent une optimisation de leurs

réseau de prestataires. Notre activité devrait se répartir équitablement entre l’incentive et l’événementiel d’une part, les congrès et séminaires d’autre part. Nous développons par ailleurs une expertise reconnue des opérations d’animations commerciales.

Quels sont vos projets et vos objectifs ?GE - AREP entend notamment déve-lopper ses spécificités et ses compé-tences particulières : le conseil et l’ac-compagnement en développement des ventes, la création de programmes de fidélité et de challenges commer-ciaux, la formalisation de campagnes de communication et d’animations commerciales à travers la conception de supports écrits mais aussi de sites web clients… Sans oublier le suivi des performances et l’analyse des retours sur investissements. Nous souhaitons innover et renforcer notre offre dans le domaine du digital et de la production de contenus, en particulier à travers la mise en place de partenariats ou de rachats. Nous avons des compétences en interne dans ces domaines, mais il s’agit d’accélérer le rythme.

JV - Avec l’objectif d’étendre notre accompagnement auprès de nos clients présents à l’étranger, nous avons aussi pour ambition de nous déve-lopper à l’international. Nous avons désormais un socle signifiant pour faire entrer des partenaires dans une logique d’échange et de création de valeur mutuelle, ou pour associer des compétences par croissance externe.

D’ici là, quelles sont vos prévisions pour 2015 ?GE - 2014 fut une bonne année pour AREP même si compliquée, comme pour toute la profession, de par les délais de plus en plus courts, la mise en compétition accrue, les problèmes géopolitiques qui rendent plus com-plexes les voyages incentives… 2015 le sera sans doute encore, d’autant

que la hausse du dollar va impacter certaines opérations. Selon les secteurs, les perspectives sont variables. C’est encore incertain dans le bâtiment ou la finance. On constate en revanche une reprise dans le domaine de l’automo-bile. La santé est quant à elle toujours confrontée à des réorganisations et des contraintes réglementaires, mais de nouveaux acteurs dans les bio-technologies contribuent à dynamiser le marché. Au final, je demeure très optimiste sur l’avenir de nos métiers, en particulier sur le développement des ventes en BtoB, où nous avons une légitimité reconnue et une perspective de progression.

Propos recueillis par Thierry Beaurepère

UNE ENTREPRISE SOLIDAIRE…

AREP, membre de la fondation GoodPlanet de Yann Artus-Bertrand, finance trois projets solidaires et y associe ses clients qui en choisissent un dans le cadre de leurs voyages. Cet engagement peut être associé à une initiative propre à l’entreprise. L’agence entend ainsi renforcer une démarche solidaire mise en place depuis plusieurs années.

« La démarche RSE intégrée aux voyages incentives émerge chez nos clients. À nous de les encou-rager à soutenir des projets ver-tueux », explique Guillaume Ernié. Parmi les opérations développées dans le passé : un programme de reboisement et de récupération de terres arables pour les agriculteurs de Colombie avec un grossiste en matériaux, ou la construction d’un terrain de football à Soweto avec une société d’engins de chantier.

AREP s’engage également à titre personnel en finançant des projets, comme actuellement la rénovation d’une école pour réfugiés birmans en Thaïlande.

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NEWS AGENCE

Avec son site Internet, Eventiko propose aux entreprises une solution en ligne

« tout-en-un » pour l’organisation de leurs événements. Lieu de réception, activités de groupe, restauration, hébergement, l’agence prend tout en charge.Actif depuis septembre 2014, Eventiko est le premier site Internet à fournir aux entre-prises la commercialisation de prestations événementielles packagées en quelques clics. De 92 à 2 245 euros, il propose trois formats de produit : un jour, deux jours/une nuit, trois jours/deux nuits. Ne reste plus qu’à définir la date, le nombre de participants, choisir un lieu, et une thématique comme, par exemple, le sport (un match du Tournoi des 6 nations, le grand prix de F1 à Monaco…), la gastronomie (des cours de cuisine avec un chef étoilé, un parcours œnologique…), la découverte d’une ville (Paris, Lisbonne), puis de régler en ligne.Avec cet outil, véritable plateforme BtoB du tourisme d’affaires, Even-tiko.com espère changer les habitudes des organisateurs de séminaires, team-buildings, et autres événements d’entreprise, et devenir le principal opérateur du secteur. www.eventiko.com

Réalisée en décembre 2014 sur 676 entreprises et agences françaises

et étrangères établies en France orga-nisatrices de manifestations de toutes tailles, la 23e étude sur l’évolution de la demande sur le marché du tou-risme d’affaires de Coach Omnium vient de paraître. Elle montre que les entreprises ont dépensé un volume global estimé de 8,1 milliards d’euros sur le marché des groupes d’affaires, soit une baisse évaluée à -5,2% par rapport à 2013.Elle décrypte aussi l’évolution des comportements. Pour faire des économies, les sociétés restent davantage dans l’Hexagone. Elles réunissent moins longtemps donc moins loin et, par conséquent, ont moins de temps pour pratiquer des activités périphériques. Elles cherchent à ne rester que dans l’utile, tout en gardant à l’esprit de ne pas négliger les participants afin de les

valoriser pour les motiver. Dans ce sens, l’étude met en lumière une augmentation très forte des sémi-naires dans les locaux des entre-prises qui, pour certaines, ont fait de gros efforts pour moderniser leurs infrastructures. Paradoxalement, ces dernières continuent à choisir des hôtels 3*, 4*, voire 5* et non des gammes économiques lors de leurs déplacements. Des analyses plus largement développées dans l’étude complète disponible à l’achat sur le site Internet de Coach Omnium.www.coachomnium.com

Eventiko.com : l’événement d’entreprise en un clic

Coach Omnium annonce une rechute des dépenses des entreprises en 2014

• SnapEvent lève 300 000 euros pour son développementLa start-up française qui propose des devis en ligne aux entreprises voulant louer des lieux atypiques parisiens avec traiteur, animations et décorations vient de faire un appel à financement pour lui permettre de développer son activité. Elle a récolté 300 000 euros qui vont lui permettre d’accentuer encore plus la tendance qui est à la dématérialisation dans l’organisation d’événements d’entreprise.www.snapevent.fr

• Des nouveaux membres viennent renforcer l’ANAéL’Association des agences de com-munication événementielle vient d’annoncer l’arrivée de quatre nou-veaux membres en son sein. C’est donc Publicis Events, American Express Mee-ting & Events, Événement d’elles, et À nous la lune !, qui intègre l’organisation et renforce ainsi son réseau.

• Interface Tourism fête son anniversaireInterface Tourism a célébré ses 15 ans fin janvier. L’agence de marketing et relations publiques qui représente des destinations aussi diverses qu’Abu Dhabi, le Chili, l’Île Maurice, l’Indonésie ou le Texas a beaucoup évolué depuis 2000. Aujourd’hui, elle s’occupe aussi de clients comme la compagnie aérienne Wow Air, le site panoramique londonien The View From The Shard, ou l’agence réceptive Buda Tour.

• Savanna Tours intéressé par EquatorialesSavanna Tours & Safaris, réseau d’agences réceptives, s’est positionné pour reprendre Equatoriales, la marque Afrique du Tour Operateur Donatello dont la liquidation a été annoncée en février dernier.

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NEWS RÉCEPTIFS

■ Pouvez-vous nous présenter Fidelia ?Fidelia est une association de réceptifs née il y a trois ans. Notre objectif est de mettre en commun nos expériences et surtout de nous conseiller et échan-ger. Le réceptif a toujours travaillé dans l’ombre, mais notre activité est impor-tante, elle doit être reconnue, il faut que nous soyons valorisés. Notre but est donc de nous développer, de ras-sembler nos expériences et d’avancer ensemble.

■ Comment fonctionne ce regroupement ? Nous sommes actuellement sept réceptifs. Nous sommes des sociétés à taille humaine, reconnues sur le mar-ché, avec une philosophie de notre activité similaire. Une notion est très importante pour nous : la qualité du service. Quand nous nous sommes réunis, notre point commun était d’avoir des clients fidèles, alors nous

nous sommes trouvé un très joli nom qui correspondait à ce point qui nous rassemblait : Fidelia.Ensuite, notre idée est de représenter toutes les parties du monde, toutes les zones géographiques. C’est d’ail-leurs notre slogan : « Fidelia, réceptifs du monde ». Nous sommes en Asie avec Easia Travel, en Inde avec Discovery India qui vient de nous rejoindre, en Indonésie et à Singapour avec Archipel Contact, au Moyen-Orient avec Magic Arabia, aux États-Unis et au Canada avec Go West Tours, en Amérique latine avec Quimbaya, et nous avons Passion Outremer qui couvre toutes les îles françaises. Il nous manque encore quelques régions comme la Chine, la Russie, l’Australie, mais nous ne sommes pas pressés, nous voulons avoir des membres de qualité, des gens qui soient vraiment convaincus de la raison d’être de Fidelia et de leur implication dans l’association. Nous ne voulons pas non plus avoir des réceptifs qui sont des

destinations faciles comme l’Europe, nous avons cherché un peu d’exotisme. ■ Quels sont les objectifs, les plans d’avenir ?Déjà au niveau de la taille de la société, nous voulons compléter les zones géographiques qui nous manquent, mais en essayant de ne pas être plus de dix membres. Nous souhaitons que Fidelia soit une association de réceptifs reconnue qui ait une bonne réputation sur le marché. Nous essayons de transmettre notre expé-rience commune, ne serait-ce qu’au niveau technologie, pour ensuite en faire profiter nos clients. Aujourd’hui, la connaissance du marché est vitale pour essayer de faire un bon travail. Il évolue très vite, c’est un marché énorme, et en même temps petit parce que les grands acteurs ne sont pas non plus des milliers.

3 QUESTIONS À... Claudia Terrade, présidente de l’association de réceptifs Fidelia

« NOTRE IDÉE EST DE REPRÉSENTER TOUTES LES PARTIES DU MONDE »

Abbey Incentives & Events est composée de spécia-listes MICE dédiés, dont l’objectif, depuis 25 ans, est de

proposer des programmes créatifs, adaptés à ses clients français et internationaux.L’équipe MICE est multiculturelle et polyglotte : le directeur, John Healy, travaille étroitement avec François Tessier et Alessia Alferioni, qui composent les offres en français.Leurs clients sont des agences événementielles françaises spécialisées dans divers secteurs, tels que la finance, les assurances, l’industrie automobile, médicale, agricole, pharmaceutique ou bien encore informatique. L’équipe gère des demandes variées allant de l’organisation d’un congrès médical, d’une convention, d’une soirée festive, d’une visite technique d’un site prestigieux avec un groupe d’ingénieurs ou encore d’un séminaire d’entreprise, des activités de team-building ou bien la découverte des labo-ratoires de semences. Sa représentante française, Mylène Campalto, est basée à Lyon.

Le pôle MICE de Tsar Voyages, l’agence réceptive russe et francophone,

passe une nouvelle étape en accueillant Ludmila Doronina au poste de directrice du bureau MICE de Saint-Pétersbourg. Ancienne guide touristique de la ville, elle a été chargée de la partie incentive de Inexco Voyages jusqu’à 2007, avant d’occuper le poste d’organisatrice du service MICE/Incoming de l’agence UTS.Créée en 2004, Tsar Voyages, agence réceptive et tour operator spécialiste de la Russie, compte accentuer son inclinaison MICE en proposant aux entreprises d’organiser des voyages dans toute la Russie, de Moscou à Vladivostok, mais aussi en Ouzbekistan, Géorgie, Arménie… L’agence s’occupe du transport jusqu’à l’hébergement que cela soit en hôtel 5 étoiles ou chez l’habitant. Avec ses bureaux à Paris, Moscou et Saint-Pétersboug, Tsar Voyages est l’un des meilleurs spécialistes de la région.

Abbey Incentive & Events, réceptif en Irlande depuis plus de 25 ans

Tsar Voyages recrute une nouvelle directrice pour son bureau MICE

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Février / Mars 2015 | Voyages & Stratégie N°182 | 11

NEWS TRANSPORT

Face à Iberia et Vueling, Air Europa trouve sa place dans le ciel espagnol.

La compagnie a transporté 9,8 millions de passagers en 2014, en hausse de 13% par rapport à 2013. Cette per-formance devrait se poursuivre cette année, avec une prévision de croissance de 8%, tirée notamment par l’arrivée de Boeing 787 qui vont permettre à la compagnie de renforcer son pro-gramme long-courrier, en particulier vers les Amériques. Ils viendront s’ajou-ter aux 14 Airbus A330, et la quinzaine d’avions moyen-courriers.Air Europa met en avant son apparte-nance à l’alliance Skyteam (Air France/

KLM, Delta...) et à son hub de Madrid pour séduire les voyageurs français. Les 34 vols hebdomadaires proposés entre Orly et Madrid sont en effet connectés à la plupart des lignes long-courriers en moins de deux heures, avec des destinations peu ou pas desservies en direct depuis la France, comme Salvador de Bahia (Brésil), Santa Cruz de la Sierra (Bolivie) ou Montevideo (Uruguay), mais aussi La Havane, Can-cun, Lima, Buenos Aires ; sans oublier Las Vegas, qui sera desservi le temps de l’été. Plus proche de nous, le trans-porteur se développe cette année vers Ouarzazate (Maroc). Mexico, Bogota ou encore Rio pourraient venir compléter le réseau dès l’année prochaine. En attendant, Air Europa va créer son propre programme de fidélité en juin, qui se substituera à Flying Blue (Air France) qu’elle utilise actuellement. Pour autant, les membres du programme de la compagnie française pourront continuer à cumuler des miles (et à les dépenser) en voyageant sur Air Europa.

Moins de trois ans après son pre-mier vol en avril 2012, la com-

pagnie low cost Volotea a réussi son pari, avec ses petits prix démarrant à 30 € l’aller simple. Elle a transporté l’an dernier 1,75 million de passa-gers (+27%/2013), en particulier en France qui constitue l’une de ses cibles prioritaires. La jeune compagnie, qui dispose déjà de deux bases hexago-nales à Nantes et Bordeaux, en ouvrira d’ailleurs une troisième à Strasbourg au printemps. Plus globalement, elle continue sa montée en puissance, toujours avec pour positionnement la desserte des capitales régionales européennes, tout autant pour les passagers loisirs que les voyageurs d’affaires. Sa flotte, exclusivement constituée de Boeing 717 de 125 sièges, va passer de 15 à 19 avions cette année. Ces quatre

appareils vont lui permettre de pas-ser de 119 lignes en 2014 à plus 150 cette année, et de desservir plus de 60 destinations (dont 16 en France) dans 8 pays. Elle vole notamment en Italie et Espagne, ses deux autres marchés prioritaires avec l’Hexagone, mais aussi en Allemagne, Grèce, Ré-publique Tchèque, Croatie et Israël. Volotea prévoit de transporter environ 2,5 millions de passagers en 2015.

Transavia hisse ses nouvelles couleurs

Volotea met le paquet en France

Air Europa prend de l’altitude

Transavia, la filiale à bas prix d’Air France/KLM, dévoile une nouvelle identité visuelle pour accompagner sa croissance. Plus simple et épuré, le logo modernisé fait toujours la part belle au vert. Il s’accompagne d’un nouveau design des avions, d’uniformes redes-sinés et d’un site web refondu, adapté

à l’usage mobile. La compagnie, qui a transporté 3,2 millions de passagers en 2014, prévoit une croissance de 30% cette année. Son programme prévoit 79 lignes dont 8 nouvelles au départ d’Orly vers Casablanca, Fès, Dublin, Munich, Varsovie, Thessalonique, Tirana et Valence.

• Iberia se pose à MadridIberia, qui ne volait jusqu’à présent qu’au départ de Paris/Orly, ouvre une ligne depuis Roissy en septembre, avec un vol par jour. Cette nouveauté s’ins-crit dans le cadre d’un programme plus large, avec l’ouverture de 13 lignes en 2015 depuis le hub de Madrid, vers l’Italie, le Royaume-Uni, le Portugal et la Hongrie.

• Cyprus Airways à l’arrêtCyprus Airways, qui était détenue majoritairement par l’état chypriote, a stoppé ses opérations après que l’Union Européenne lui ait demandé de rembourser 65 M€ d’aides publiques. Fondée en 1947, la compagnie ne pos-sédait que six avions. Au départ de Paris, seule la grecque Aegean vole en direct pour Larnaca.

• TAP en code share avec GolTAP a signé un accord de code share avec la compagnie brésilienne Gol. La compagnie portugaise dessert 12 villes brésiliennes en direct au départ de son hub de Lisbonne, avec 81 vols par semaine. Ce nouvel accord lui permet d’apposer son code sur 29 destinations intérieures de Gol, telles que Curitiba, Iguaçu ou Florianopolis.

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12 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Ouverte sur l’Europe et le monde tout en conservant son identité

luxembourgeoise, Luxembourg-Ville affiche à 2 heures de Paris par le TGV de nombreux centres d’intérêt : un ré-seau commercial très dynamique, un secteur financier et d’affaires reconnu au niveau international, des voies d’accès internationales performantes, de nombreuses multinationales et le siège d’institutions européennes. La capitale du Grand-Duché offre aussi d’agréables opportunités d’activités culturelles, de découvertes gastro-nomiques de loisirs actifs, ou tout plus simplement, de détente.

Une expertise reconnueDe juillet à décembre 2015, le Luxem-bourg assurera la Présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Le Conseil de l’UE est l’instance où se réunissent les ministres des gouver-nements de chaque pays membre de l’Union européenne pour adopter des actes législatifs et coordonner les poli-tiques. Assurer la présidence du Conseil de l’UE signifie, entre autres, de planifier et de présider les sessions du Conseil des ministres et une série de réunions de ses instances préparatoires. Les retombées dans le domaine du MICE sont considérables, le

Luxembourg étant déjà bien rodé en la matière car il reprend ce rôle pour la 12e fois. « Toute la logistique pour l’orchestration des réunions est prête, la coordination générale étant assurée par le ministère des Affaires Étrangères », selon Maryline Arthkamp, responsable du marketing au Luxembourg Convention Bureau.Le début des festivités autour de la Présidence 2015 débutera le 9 mai prochain sur la Place d’Armes avec la Fête de l’Europe, qui a lieu chaque année depuis 1996 pour célébrer la création de l’Union Européenne par le biais de diverses manifestations ouvertes à tous. Les institutions qui font prendre corps à l’idée de Schuman ainsi que les différents pays membres se présenteront grâce à une program-mation venue des quatre coins de l’Europe.

Les programmes-cadresLe Luxembourg City Tourist Office et son Convention Bureau seront en charge des programmes-cadres des hôtes européens et ils saisiront la pertinence pour sensibiliser en général les hôtes de la capitale, les voyagistes et les tour opera-tors sur le thème de l’Europe. En dehors des visites classiques de la ville et du pays, sur les traces de la construction de l’UE, les cir-cuits thématiques « Luxembourg, Capitale Européenne » (2h), et « Architecture et art dans l’espace Public au quartier Européen de Luxembourg-Kirchberg » (3h), seront mis, entre autres, en avant pour la promotion de la destination pendant toute l’année. Plus d’infos www.eu2015lu.eu et www.lcto.lu.

Le Centre de Conférences de Luxem-bourg géré par Luxembourg

Congrès sera l’un des principaux centres de réunion de la Présidence à partir de juillet 2015. La totalité des espaces sera à nouveau disponible pour de nouveaux congrès et événements dès le début de 2016.L’infrastructure compte parmi les plus belles en Europe et est parfaitement adapté à accueillir de 100 à 1000 per-sonnes dans le cadre de congrès asso-ciatifs ou d’événements d’entreprises :

une grande salle pouvant accueillir jusqu’ à 800 personnes, un foyer de 2600 m2 pour exposition, 2 salles de workshop et 5 autres salles (dont une salle de conférence de presse), allant de 282 à 729 m2. Luxembourg Congrès propose aux organisateurs des tarifs très compé-titifs et des offres spéciales comme Les Hivernales (janvier/février) et Les Estivales (juillet/août).Plus de 600 chambres à deux pas de là, 2 musées, la Philharmonie et de vastes

parkings souterrains, le tout à 6km de l’aéroport et à peine 2 km du centre historique complètent l’offre autour de la Place de l’Europe.www.luxcongress.lu

Luxembourg prêt pour la Présidence de l’UE en 2015

Feu vert pour 2016 au Centre de Conférences de Luxembourg !

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14 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

NEWS HÔTELS

En annonçant la création d’un tout nouveau département exclusi-

vement dédié au MICE, le groupe Réside Études Apparthotels, déjà rompu à la gestion de résidences de tourisme d’affaires, cherche à accélérer le développement de son offre « séminaire & incentive » créée au début de l’année 2014.Il est vrai qu’avec 72 établissements de 2* à 5* répartis dans toute la France (2 résidences Relais Spa, 26 résidences Residhome, et 42 résidences Séjours & Affaires), et ses partenariats avec Nuxe, Cinq Mondes et la Brasserie Flo, la marque peut espérer répondre aux attentes d’une clientèle diversifiée cherchant à organiser aussi bien des

réunions en comité réduit que des congrès internationaux.Le groupe s’appuie aussi sur sa ré-cente acquisition du Clarion Suite Sénart Paris Sud 4* doté d’espaces séminaires de 1 000 m2, sur l’ouverture du Residhome Roissy Park 4*, et la création de la salle de séminaire du Residhome d’Arcachon.

Le club Esprit de France existe depuis 2002 et regroupe 44 membres. Sa

philosophie est claire : ne peuvent y adhérer que des établissements histo-riques ou à l’architecture remarquable, se trouvant dans des emplacements

qui mettent en valeur le patrimoine, l’art et l’histoire, et proposant un ser-vice personnalisé et raffiné. Les six nouveaux membres répondent parfaitement à ces exigences : l’hôtel la Tamise 4* dans le 1er arrondissement

de Paris qui ouvrira ses portes en mars, l’hôtel Le Pigonnet 5* d’Aix en Pro-vence, la Maison d’Uzes, le Château de Bénéauville non loin Caen et de Deauville, le Manoir de Coutainville, et le Château de Gizeux.

Depuis 2014 jusqu’à 2018, le groupe Monte-Carlo Société

des Bains de Mer a programmé une transformation de ses installations pour mieux répondre au marché

MICE. Cette modernisation passe, entre autres, par la rénovation de l’Hôtel de Paris et du Sporting d’Hi-ver. Bien sûr, le programme ne se cantonne pas à ces travaux. Aux 280 chambres de l’Hôtel Hermitage vient d’être ajoutée une nouvelle salle plénière (la salle Eiffel). Au total, l’établissement compte 13 salles de réunion. Directement reliés à l’hôtel, les Thermes Marins Monte-Carlo, eux aussi, viennent d’être rénovés. Quant au Monte-Carlo Bay Hotel & Resort et ses 334 chambres, à côté de la salle des Étoiles (capa-cité de 950 p.), il donne accès à 15 salles modulables qui permettent d’accueillir jusqu’à 400 personnes.

Réside Études accélère son développement MICE

Esprit de France accueille six nouveaux membres

Monte-Carlo se renouvelle pour mieux accueillir les entreprises

• Le nouvel Hilton Paris Opéra est ouvertLe groupe Hilton Hotels & Resorts a dévoilé son nouveau joyau après un programme de rénovation d’un montant de 50 millions de dollars. Outre le Grand Salon et son décor Belle Époque, le salon Baccarat qui peut accueillir jusqu’à 180 personnes a été entièrement rafraîchi. L’établissement compte 268 chambres et suites, un bar, un restaurant, ainsi que de nombreux espaces de réunion et d’événement.

• Centara Hotels & Resorts dévoile son nouvel outil de réservation MICELe groupe hôtelier implanté en Asie et dans l’océan Indien a mis en place un nouvel outil Internet pour faciliter la recherche des offres MICE propo-sées par ses établissements. Structuré autour de sections « corporate » et « incentive/événement », cet instrument permet d’obtenir toutes les informa-tions indispensables à l’organisation d’événements d’entreprise et de trou-ver simplement l’établissement corres-pondant aux envies des organisateurs.

• Les hôtels Kimpton nouvelle acquisition de IHGEn s’offrant les hôtels Kimpton pour 430 millions de dollars, InterContinen-tal Hotels Group ajoute à ses marques Indigo et Event l’une des plus impor-tantes enseignes de boutique-hôtels. Aujourd’hui IHG représente 200 éta-blissements dans 19 pays.

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16 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

NEWS INTERNATIONAL

Ancrée au large de Victoria, la petite capitale des Seychelles, et

à quelques kilomètres de l’aéroport international de Mahé, l’île artificielle d’Eden Island est reliée à la côte par un pont. En phase d’achèvement après un développement d’une douzaine d’années, cet ambitieux projet immo-bilier réunit la plus grande marina de plaisance du pays, quelque 560 villas et appartements vendus en défisca-lisation, un centre commercial, des restaurants et, depuis le 1er novembre dernier, un nouvel hôtel 5 étoiles bap-tisé Eden Bleu. Surplombant la marina, il se distingue par un décor intérieur design et lumineux qui ne déparerait pas à Berlin ou Milan. Ses 87 chambres et suites sont spacieuses, confortables et équipées du dernier cri en matière de technologies, le restaurant et le bar se

prolongent par une terrasse donnant sur la piscine, les sports nautiques sont à l’honneur… Première adresse des Seychelles à être résolument orientée business, Eden Bleu dispose aussi d’un centre de conférences high-tech d’une capacité de 340 personnes et de 6 salles de réunions : associé à la proximité de l’aéroport, cet équipement de pointe constitue pour la destination un atout maître pour attirer des opérations MICE.

Qu’on se le dise, 2015 va être une année importante pour l’Angle-

terre, et Londres, avec une multitude d’ouvertures et de rénovations d’espaces d’affaires, se met en ordre de bataille pour accueillir les voyageurs du monde entier. L’offre sera pléthorique et specta-culaire, à commencer par l’impression-nant immeuble 20 Fenchurch St qui accueille le fameux Sky Garden, jardin sous bulle de verre, avec son bar le Sky Pod, sa brasserie Darwin, et son res-taurant Fenchurch Seafood Bar & Grill.Le German Gymnasium dans le quartier

de King Cross, dont la réouverture est prévue pour le printemps, connaît lui aussi une importante réorganisation. L’ancien siège de la German Gymnas-tics Society va se voir profondément transformé avec la création d’une brasserie, d’un bar, d’un restaurant et d’une mezzanine privatisable. Enfin, après deux années de rénovation, IET London : Savoy Place rouvrira ses portes à l’automne. Ce large bâtiment de briques rouges pourra recevoir les groupes d’entreprises avec sa grande capacité d’accueil et son nouvel amphithéâtre.Du côté des hôtels on peut retenir l’ouverture du Z Hotel à Shoreditch et ses 111 chambres, dans le même quar-tier, pousseront deux petits nouveaux : le Gansevoort de 120 chambres qui offrira 550 m2 d’espaces d’affaires, et l’Art’Otel avec 350 chambres répartis sur 18 étages, et pour finir le nouvel InterContinental London The O2 qui offrira 452 chambres et une salle de bal de plus de 2 900 m2 !

La Jordanie tient sa stratégie

Londres est en pleine ébullition

Eden Bleu Hotel, l’atout MICE des Seychelles

Alors qu’en 2014, la Jordanie a connu une hausse de 6,5% de la fréquen-tation des visiteurs français par rap-port à 2013, et que le secteur MICE lui rapporte près de 50 millions de dollars par an, le pays annonce qu’il compte intensifier ses démarches en direction des entreprises. Les actions

définies sont : la promotion digitale (réseaux sociaux), le développement des marchés de niche (aventure, éco-tourisme, culinaire et plongée) et les relations presse. La France est, après les Pays-Bas et la Belgique, le troisième pays européen à envoyer le plus de touriste en Jordanie.

• Plus d’un milliard de voya-geurs dans le monde en 2014Le tourisme se porte bien. Preuve en est le nouveau baromètre de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Elle a compté 1 mil-liard 138 millions de voyageurs internationaux en 2014 soit une augmentation de 4,7% par rap-port à 2013. C’est la cinquième année consécutive de croissance supérieure à la moyenne depuis la crise de 2009. L’OMT prévoit une croissance de 3 à 4 % pour 2015.

• Singapour en tête de liste pour 2015Élue première destination à visi-ter par le guide Lonely Planet en 2015, Singapour prévoit une année faste. Avec cinq conven-tions et conférences internatio-nales qui devraient drainer plus de 30 000 participants, la cité-État offre de nombreuses infrastruc-tures et activités en direction des entreprises. Avec, entre autres, le Sands Expo and Convention Centre, Singapore Expo et Suntec Singapore, le parc d’attraction de l’île de Sentosa, ou encore le Royal Albatros, le grand voilier de luxe asiatique privatisable.

• L’Île Maurice dépasse la barre du million de touristesEn 2014, les arrivées touristiques sur l’Île Maurice ont augmenté de 4,6% pour atteindre 1 038 968 visiteurs. La France reste un mar-ché leader avec une progression de 3,5% et représente 47% de l’ensemble des visiteurs euro-péens.

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18 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

NEWS FRANCE

Ouverte depuis le 14 janvier dernier, la Philharmonie, toute nouvelle

maison de la musique classique à Paris, offre des possibilités inédites aux entre-prises. Avec plusieurs salles privatisables et des infrastructures mêlant culture et innovation, ses atouts sont nombreux. La grande salle, la salle des concerts, l’amphithéâtre, la salle de conférence ou les salons, peuvent recevoir de 20 à 2 400 personnes, répondant ainsi à toutes les formes d’événements, de la réunion informelle jusqu’aux séminaires ou aux congrès. La rue musicale et le musée de la musique sont aussi des proposi-tions originales pour des cocktails et des dîners. La société Compass Group France a, quant à elle, acquis la concession de l’offre restauration de la Philharmonie. Elle compte y installer, courant mars, deux restaurants : Le Balcon, situé au sixième étage, qui proposera aussi bien des planches de charcuterie et des tapas qu’une carte de bistrot plus traditionnelle, et, au rez-de-chaussée, un second lieu qui deviendra l’atelier de l’artisan boulanger Eric Kayser et proposera un concept entre la boulangerie et le café.

L’idée a germé en 2013 dans la tête de trois jeunes entrepreneurs

amoureux d’escape games, ce genre de jeu vidéo dont le principe est de réussir à s’évader d’une pièce fermée en résolvant des énigmes. Le concept a donné naissance à la société fran-çaise HintHunt.Face au succès de leur premier jeu d’évasion, un second espace de 170 m2 vient de voir le jour. Aujourd’hui, l’entreprise propose donc deux adresses en plein Paris (rue Beaubourg dans le 3e arrondissement) et deux énigmes à dénouer, constituées chacune de trois salles, « le bureau de James Murdock » et la « Zen Room » qui enferme les participants dans

un salon japonais. Les équipes sont formées de 3 à 5 personnes qui ont 60 minutes pour s’en sortir.Cette activité originale montre tout son potentiel une fois adaptée au team-building. L’expérience demande aux participants de faire preuve de perspicacité, d’esprit d’équipe, elle fait marcher l’intuition et peut révéler bien d’autres qualités. 1h30 suffit à une session qui peut se terminer, par exemple, par un cocktail.

La Philharmonie ouvre ses portes aux entreprises

HintHunt : Échappez-vous en équipe !

• City One investit le sommet de la Grande ArcheLes premiers visiteurs devraient pou-voir accéder à ce nouveau lieu dès la fin d’année 2016. Ils y trouveront un espace d’exposition de 1 200 m2 qui sera dédié à la photographie d’actua-lité appelé l’Observatoire du Monde Contemporain, et aussi des audito-riums qui pourront être proposés à la location dans le cadre d’événements d’entreprise. Enfin le toit, avec le Belvé-dère, son pont-promenade et sa vue imprenable sur Paris et ses environs, accueillera un restaurant qui permet-tra aux visiteurs de manger tout en profitant des lieux.

• Une subvention pour la promotion de ParisLe Conseil de Paris vient d’attribuer une subvention de 6,64 millions d’euros à l’Office du Tourisme et des Congrès afin de soutenir la promotion de la capitale à l’étranger et de renforcer la qualité d’accueil des visiteurs. Elle permettra de moderniser l’accueil à la gare du Nord, de pérenniser le concept store de l’Hôtel de Ville et de lancer une campagne de promotion de Paris au Mexique, en Russie, en Chine, en Corée du Sud et en Asie du Sud-Est.

• Le Puy du Fou aime le MICEEn 10 ans, le célèbre parc vendéen qui a multiplié par 10 le nombre des événements d’entreprises qu’il accueille, vient de livrer ses chiffres pour 2014. L’année passée, 141 entre-prises, représentant 17 800 personnes, ont été reçues pour des conférences, séminaires, incentives, etc.

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Quatorze salles de réunion. Trois salles de banquets. Capacité d’accueil jusqu’à 5000 invités. Du petit comité au Gala de milliers de personnes, nous vous offrons un choix unique de sites intérieurs et extérieurs, et vous garantissons jusqu’à 600 chambres maximum. Bienvenue dans la destination dotée des espaces-conférence, restauration et hébergement les plus grands et extraordinaires du Moyen-Orient.

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20 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

NEWS CROISIÈRES

Avec 100 000 passa-gers en 2014, Croi-

sières de France est de-venu le 3ème opérateur en France, derrière Costa et MSC. À l’origine de cette performance, une pre-mière série d’itinéraires dans les Caraïbes l’hiver dernier, et le positionne-ment réussi d’un paquebot à Calais, utilisé pour des départs vers l’Europe du Nord. Ce succès pousse Croisières de France à renouveler l’expérience pour la saison 2015. La compagnie repositionne l’Horizon (721 cabines) de mai à fin août au départ du port du Pas-de-Calais. Le navire mettra le cap en alternance vers la mer Baltique et les fjords de Norvège. Pour autant, la compagnie demeure plus que jamais présente à Marseille, avec des croi-sières de 4, 8, 12 et 13 jours en Méditerranée à bord de son second navire (le Zénith) mais aussi de l’Horizon sur les ailes de saison. La nouveauté 2015 est à chercher du côté du produit à bord. Croisières de France, qui avait fait du « tout inclus » son fer de lance depuis sa création, opère un virage à 180 degrés en proposant désormais les boissons en option. Dès avril, le forfait boissons sera proposé en supplément (15€ par jour en version de base et 30€ en Premium, avec champagne, digestifs et certains vins). Ce forfait peut néanmoins être inclus pour les opérations MICE.

Spécialiste des croisières fluviales à travers le monde (Asie, Europe de

l’Est, Russie…) avec une flotte d’une quinzaine de bateaux, Rivages du Monde innove pour la saison 2015 avec la programmation de croisières francophones sur le fleuve Saint-Laurent, au Canada. Dix départs de 11 jours/10 nuits sont proposés de mai à octobre entre le Québec et les chutes du Niagara. Pour cette nouvelle aventure, le croisiériste a affrété le M/V Saint-Laurent Prestige, un bateau de 110 cabines (soit 220 passagers au maximum) extérieures dans leur grande majorité pour profiter au mieux des panoramas. La croisière se présente à la fois comme un périple « nature » avec les paysages sauvages bordant le fleuve et le lac Ontario, mais aussi historique (avec la découverte de plusieurs sites ins-

crits à l’Unesco, dont le Fort Henry) et culturelle. Des visites de Toronto, Québec et Montréal sont au pro-gramme. L’escale à Niagara Falls sera un autre point fort, avec une excur-sion au cœur des célèbres chutes à bord d’une petite embarcation. Les agences qui le souhaitent peuvent ajouter un impressionnant survol en hélicoptère du site, à la frontière du Canada et des États-Unis.

Une 2e saison à Calais pour Croisières de France

Rivages du Monde vogue sur le Saint-Laurent

• Le Grand Prix de Monaco avec Star ClippersStar Clippers propose deux croi-sières depuis Cannes à bord du Star Flyer, à l’occasion du Grand Prix de Formule 1 de Monaco : la première de 4 nuits à partir du 19 mai, pour assister aux essais, et la seconde de 7 nuits le 23 mai, qui inclut le Grand Prix.

• Celestyal Cruises accueillele Celestyal OdysseyLa nouvelle compagnie Celestyal Cruises s’agrandit avec un troisième paquebot : le Celestyal Odyssey. D’une capacité de 836 passagers, il effectuera des croisières de 3 et 4 jours dans les îles grecques, du 8 juin au 10 juillet ainsi que du 11 septembre au 16 octobre. Entre ces deux périodes, le paquebot navi-guera en mer Égée, depuis les villes turques d’Izmir et Cesme.

• Ponant reprend Travel DynamicsLe fonds d’investissement Bridge-point, actionnaire de la compagnie Ponant depuis 2012, vient d’acquérir Travel Dynamics, voyagiste améri-cain spécialisé dans les croisières culturelles. Travel Dynamics adopte ainsi la marque Ponant et une nou-velle signature, « Cultural Cruises & Expeditions ».

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Février / Mars 2015 | Voyages & Stratégie N°182 | 21

NEWS CONGRÈS/SALONS

■ Pourquoi avez-vous lié Meedex et Market Place ?Ce rapprochement est une décision stratégique qui avait été prise par Julien Levy et Eric Guillemin lors de leur rachat des deux salons en 2011 et 2012. Dans le secteur du business travel et du MICE, il y a toute une tranche commune qui s’est développée ces dernières années, mais il n’y avait pas de plateforme commune. Faire prendre un badge pour le Meedex et un autre pour le Market Place aux directeurs des achats et aux travel managers qui, pour 15 à 20% d’entre eux, s’occupent des deux, ça n’avait plus aucun sens. Pour les exposants également. Les compagnies aériennes qui sont intéressées par les deux domaines devaient payer un stand à 10 m l’un de l’autre. Aujourd’hui, le bénéfice, c’est que l’exposant a accès aux deux types de clientèle. Le visiteur, quant à lui, a une nouvelle gamme de produit auquel il n’avait pas accès précédemment, sans compter le nombre de conférences. Pour le Meedex, traditionnellement nous

n’en avions que quatre. En 2015, il y aura une vingtaine de conférences et d’ateliers.

■ Quels sont les objectifs ? Avec cette réunion, nous devenons le premier salon français du déplace-ment professionnel dans sa déclinaison MICE et business travel. Aujourd’hui, en France, il n’existe pas un tel événement. Quoi de plus normal pour des gens qui viennent négocier le business à l’international, avec des déplacements professionnels dans tous les pays, de pouvoir également trouver les possibi-lités de négocier le MICE. Le directeur des achats peut venir avec son direc-teur de la communication et partager un même intérêt, ainsi que la même expertise, afin de trouver les meilleures pratiques et les meilleurs coûts.

■ Quelles sont les nouveautés proposées ?C’est un accès à une offre plus glo-bale. Pour les visiteurs qui venaient au Meedex, il y aura tout le pôle transport,

avec les compa-gnies aériennes, les transporteurs, les solutions ferroviaires, les affréteurs, et les locations de voiture. Dans le domaine des agences, les agences de réservation et les agences MICE n’étaient que visiteur les années précé-dentes. Aujourd’hui, ils sont exposants, ils interagissent avec les entreprises qui viennent sur le Meedex. On voit ainsi le réseau d’agence Selectour se positionner, tout comme Egencia, ATPI, HRS… Tout ça vient renforcer le positionnement MICE et polyva-lent du salon. Il y a aussi les solutions technologiques pour l’organisation de séminaire ou pour le business travel. Les outils disponibles sur le marché font partie intégrante du paysage du déplacement professionnel. Enfin les destinations qui sont traditionnelle-ment la colonne vertébrale du Meedex continueront à s’étendre. Nous avons beaucoup de destinations nouvelles, elles représentent plus d’une soixan-taine de pays avec leurs réceptifs !

3 QUESTIONS À… Georges Freiha, directeur général du Meedex & Market Place

« NOUS DEVENONS LE PREMIER SALON FRANÇAIS DU DÉPLACEMENT PROFESSIONNEL »

Pensé par Europa Organisation et ouvert depuis novembre 2014, Mee-

ting Lab est un lieu de 600 m2 dédié aux réunions, conférences, séminaires, et autres événements professionnels, situé en plein cœur du centre-ville de Toulouse. Il peut accueillir une cen-taine de personnes dans ses 6 salles modulables réparties sur 3 niveaux, avec 3 salles de réunion (1 de 55 m2 et 2 de 30 m2), un auditorium, un petit salon, et une salle à manger. L’infrastructure dispose d’une connexion Internet très haut débit, de dalles tactiles pour pilo-ter les équipements et des dernières technologies connectées.

Meeting Lab : un espace de travail pour les professionnelsComme chaque année,

Heavent Meeting Cannes prend ses quartiers au palais des festivals et des congrès les 25 & 26 mars. Cet événement incontournable pour le business dédié aux lieux événementiels, hôtels, et prestataires de services, a pour principe de pré-organiser des rendez-vous entre décideurs et exposants afin de faciliter les contacts directs entre entreprises, agences événementielles et chefs de projet. Plus de 400 décideurs venus de France et des quatre coins de l’Europe (Allemagne, Angleterre, Suisse, Belgique, Italie, Autriche...) sont invités à cette nouvelle édition. 8 000 entrevues sont prévues, 800 déjeuners d’affaires en amont de la manifestation, sans parler des stands, du club VIP… Cet événement sera aussi l’occasion de remettre les trophées des personnalités de l’année, de l’événement exceptionnel, grand public, du salon, du séminaire, etc.

Heavent Meeting Cannes 2015 ouvre ses portes

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Les catégories des trophées de l’évènement sont :- La Personnalité de l’Année dans la catégorie conception, création et scénographie- La Personnalité de l’Année dans la catégorie production, organisation et réalisation- Evénement Exceptionnel- Evénement Grand Public- Evénement Interne- Dispositif Evénementiel- Soirée Evénementielle- Séminaire / Incentive Evénementiel- Salons et Congrès à dimension Evénementielle- Réception Evénementielle de l’Année- Décors Evénementiels de l’Année- Dispositif technique Evénementiel de l’Année

Coup de Coeur du Jury :- L’Evénement le plus original (créativité)- L’Evénement le plus efficace (ROI)

Pour cette édition 2015, le jury sera présidé par :- Philippe LEMASSON, AIRBUS GROUP, Directeur de la Communication France et

Directeur des Evénements et du Sponsoring

Il sera accompagné de 11 autres membres dont :- Valentine BISSUEL, SAGE FRANCE, Directrice de la Communication en charge de la

communication externe et interne- Stéphane CHAVE, MAIRIE DE PARIS, Responsable des Evénements, Direction de la

Communication- Céline CHEDRU-GUIGAN, DASSAULT SYSTEMES, Senior Manager, Corporate and

Eurowest Events - Pascal BAEHR, PEUGEOT, Chef de Projet Evénementiel, Direction Marketing,

Communication et Sport- Marie-Raphaëlle ROBINNE, AREVA, Direction de la Communication, Responsable

Evénements - Jennifer MADIOT, PMU, Responsable Promotion et Sponsoring

LES TROPHÉES DE L’ÉVÈNEMENT

2M2C - 4CAST - !NSTANTANE - ABAC LOCATION - A-BLOK - AC BY MARRIOTT NICE - ACCORD SON LUMIERE - ACTE 2 - AGENCE ACCUEIL PRESTIGE - AGENCE BOULE D’ENERGIE - AIRSTAR EUROPEAN NETWORK - AGENCE SUD - AIX EN PROVENCE BUREAU DES CONGRES - AKACIA - AKTUEL - ALLIANZ RIVIERA - AMARANTE GOLF PLAZA - ANGERS CONVENTION BUREAU - APPLIDGET - AQUILA AUDIOVISUEL - ARLES PALAIS DES CONGRES - AUBERGE CAVALIERE DU PONT DES BANNES - AUCOP - AUDITORIUM PARIS CENTRE MARCEAU - AVENA EVENT - EVENEMENTIEL SPORTIF - AVIGNON CONGRES: PALAIS DES PAPES - PARC EXPO - AVIGNON TOURISME - CENTRE DE CONGRES DU PALAIS DES PAPES - BALADES EN NORD - BASTIDE DU CLOS DES ROSES - BELAMBRA BUSINESS - BEST WESTERN ATRIUM - BEST WESTERN SEMINAIRES - BOUCAU CANNES - HOTELLERIE RESTAURATION - BOULE D’ENERGIE - BUSINESS SOLUTIONS DISNEYLAND PARIS - CAMERUS - CANNESMILE - CARRIERES DE LUMIERES - CARROUSEL DU LOUVRE - CCI NICE CÔTE D’AZUR PORT DE CANNES - CEC MANDELIEU-LA NAPOULE - CENTRE DES CONGRES AIX EN PROVENCE - CENTRE DES CONGRES AIX-EN-PROVENCE - CENTRE EXPO CONGRES MANDELIEU LA NAPOULE - CHALLENGER EVENT ET CHALLENGER PARTNERS - CHARGEBOX - CHÂTEAU MENTONE - CHATEAU PONT ROYAL - CHATEAUX HOTELS COLLECTION - CHEVALLIA - CHOICE HOTELS - CLARION SOPHIA COUNTRY CLUB - CNIT PARIS LA DEFENSE - CONCEPT ET VOLUME EVENEMENTS - CREATIFS - CROISETTE BEACH HOTEL - CROWNE PLAZA PORTO - CYBEDROID - DECO FLAMME LIVE PRODUCTION - DELEAGE - DOLCE CHANTILLY - DOLCE FREGATE PROVENCE - DOLCE HOTELS + RESORTS - DOLCE HOTELS LIMITED - DOLCE SITGES - DOMAINE DE FAYENCE - DSFI GROUP - DUBAI BUSINESS EVENTS - DUSHOW - EARS & EYES - ECRIN PLAGE - EDEN HOTEL & SPA CANNES - EMA EVENEMENTS & DESIGN - ESPACE CHAMPERRET - ESPACE GRAND ARCHE - ESTEREL COTE D’AZUR - ETIGO - EUROSITES - EUROSITES GEORGE V - EUROSITES LA CHAPELLE - EUROSITES LA DEFENSE - EUROSITES LES DOCKS DE PARIS - EUROSITES REPUBLIQUE - EUROSITES SALLE WAGRAM - EUROSITES ST-OUEN - EURYDICE - EVENIA HOTELS - BARCELONE - EVEN TEK - EVIAN RESORT - EXHIBIT GROUP SAS - FEUX D’ARTIFICE UNIC - FIRST VAN LIMOUSINE - FRAGONARD - GARDEN BEACH HOTEL - GARDEN EXPO - GLOBECAST - GRAND HYATT CANNES - HÔTEL MARTINEZ - GRAND PRIX HOTEL - GRAY D’ALBION - GRIMALDI FORUM - GROUPE BERTRAND RESTAURATION - GROUPE ELECTRIKA - GROUPE FRERES BLANC - GROUPE NOVELTY - GROUPE PAVILLON - GROUPE RIEM BECKER - GROUPE SAINT ANDRE - HELEN TRAITEUR - HÔTEL BELLES RIVES - HÔTEL BOSCOLO - HÔTEL BYBLOS SAINT TROPEZ - HÔTEL CANTEMERLE - HÔTEL CEZANNE - HÔTEL CHÂTEAU DE LA MESSARDIERE - HÔTEL DE PARIS - SAINT TROPEZ - HÔTEL DU CASTELLET - HÔTEL ERMITAGE - HÔTEL FIVE SEAS HOTEL - HOTEL RENAISSANCE - HÔTEL RENAISSANCE AIX EN PROVENCE - HÔTEL RENOIR - HOTELS & PREFERENCE - HÔTELS EMERAUDE - HTM PRODUCTION - HTS - IMAGIN’EXPO - INTERCONTINENTAL HOTEL CARLTON CANNES - INTERCONTINENTAL LISBON - INTERCONTINENTAL PARIS MARCEAU - INTERCONTINENTAL PORTO - JW MARRIOTT CANNES - KEY 4 EVENTS - LA CITE NANTES EVENTS CENTER - LA COMPAGNIE DE LOCATION DE MOBILIER - LA SPHERE - LA VAGUE DE SAINT PAUL - LE CHATEAU DE MONTVILLARGENNE - LE GRAND HOTEL LE TOUQUET PARIS PLAGE - LE NEGRESCO - LE PALAIS DES CONGRES D’ISSY - LE PALAIS DES CONGRES DE PARIS - LE PUBLIC SYSTÈME - LE ROYAL MONCEAU RAFFLES PARIS - LE TOUQUET-PARIS-PLAGE TOURISME - LENI - LES ATELIERS DEMAILLE - LES DOCKS - CITE DE LA MODE ET DU DESIGN - LIKE EVENT - LILLE REGION - LILLE’S CONVENTION BUREAU - LIVEE - LOCAPONTON - LONDON SPEAKER BUREAU - LUXEMBOURG CONGRES - MADE IN COTE D’AZUR - MAHOLA - MAISONS & HOTELS SIBUET - MAJESTIC BARRIERE - MANIFESTORY - MARINELAND - MARRIOTT RIVIERA LA PORTE DE MONACO - MASH - MEFFRE TRAITEUR - MERCURE SOPHIA ANTIPOLIS - MONACO CONVENTION BUREAU - MONTE CARLO BAY HOTEL - MONTREUX RIVIERA - MONUMENTIEL - MOULIN DE VERNEGUES - MYSTRASBOURG - NAJETI HOTELS & GOLFS - NARBONNE DESTINATION AFFAIRES - NORD FRANCE CONVENTION BUREAU - NOVOTEL CANNES MONTFLEURY - NOVOTEL CONVENTION & WELLNESS ROISSY CDG - NOVOTEL PRO ACT FRANCE - OFFICE DE TOURISME D’ARLES - OFFICE DE TOURISME D’ARRAS - OFFICE DE TOURISME DE MONACO - OFFICE DE TOURISME DE MONTPELLIER - OFFICE DE TOURISME DE ROISSY - OFFICE DE TOURISME ET DES CONGRES DE DUNKERQUE - OFFICE DE TOURISME ET DES CONGRES DE VALENCIENNES - OK DESIGN - PICARDIE - OKWIDE - ONE SHOT TRAITEUR - ONLY LYON BUREAU DES CONGRES - OPTIONS - OPTIONS DECORATION - ORECA EVENTS - PALAIS DES CONGRES ANTIBES JUAN-LES-PINS - PALAIS DES CONGRES D’ANTIBES JUAN-LES-PINS - PALAIS DES CONGRES D’ARLES - PALAIS DES CONGRES DE VERSAILLES - PALAIS DU COMMERCE ET DE LA MER - PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES - PARIS LE BOURGET - PARIS NORD VILLEPINTE - PAVILLON TRAITEUR - PDC AUBAGNE - PEOPLE ORGANISATION - PIERRE ET VACANCES CENTER PARCS - PLAGE C-BEACH - PROVENCE COTE D’AZUR EVENTS - RELAIS & SPA PARIS ROISSY - SAINT ETIENNE CONGRES EVENEMENTS - SANA HOTELS - SBM - SHANGRI LA HOTEL, PARIS - SMASH SPORT, EVENTS ET MARKETING - SMC - SMM EVENTS - SOCIETE MERIDIONALE DE MATERIELS - SMM - STAND 2B - STRASBOURG CONVENTION & EXHIBITION CENTRE - STRASBOURG CONVENTION BUREAU - SUD CONCEPT - SUD DE FRANCE DEVELOPPEMENT - TEAM YATCHING - TECHNIVIDE - TEMMOS HOTELS - TERRE BLANCHE - TERRE BLANCHE HÔTEL SPA GOLF RESORT - TIARA - TRAITEURS DE FRANCE - VIDELIO EVENTS ET UTRAM - VILLA EPHRUSSI DE ROTSCHILD - VILLA KERYLOS - VIPARIS - VLS - VOYAGE A NANTES - WESTMINSTER LE TOUQUET - WESTOTEL - WESTEVENTS - Y-EVENTS...

LISTE DES EXPOSANTS CONFIRMÉS AU 04/02/2015

AEGIDE SA - AGENCE POISSON D’AVRIL - AIGLE INTERNATIONAL - AIR ALGERIE - ALLIANCE MEETING - ALLIANZ FRANCE - ALSTOM GRID - AMPLIFON - ANGELS - A-POINT - AREVA - ASSOCIATION FRANÇAISE DES CONFERENCIERS PROFESSIONNELS - ATELIER LUM SARL - AXTER - AZILIS - BALTIC TRAVEL GROUP - BIO SPRINGER - BNP PARIBAS REAL ESTATE PROPERTY MANAGEMENT - BOUYGUES TELECOM - CALISTO TRAVEL - CAMPUS VEOLIA - CARGO - CARLE ORGANISATION - CCMSA - CERFRANCE - CHAPPEE S.A - CHEQUE DEJEUNER - CISCO VIDEO TECHNOLOGIES FRANCE - CMDE - COCA-COLA ENTREPRISE - COMITE D’ENTREPRISE ORANGE - COMPAGNIE PRIVEE - CONNECT FACTORY - COREVENTUS - CORPO’EVENTS - CREDIT AGRICOLE - CRIF - DAVANTAGE - DECATHLON SA - EBP - EDF - EIFFAGE CONSTRUCTION - ELEVEN - EMA EVÉNEMENTS & DESIGN EURL - ENERGIZER - ERICSSON - ERLEBNISBÜRO - ERNST & YOUNG - EUROTOLL - EUROVET - EVANCIA BABILOU - EVOLIS CARD PRINTER - EXCLUSIV’EVENTS - EXTREME EVENT - FEDERATION FRANÇAISE DE FOOTBALL - FEDERATION NATIONALE ANDRE MAGINOT - FEDERATION UNISEP - FIRMENICH FRANCE - FREELANCE : AMANDINE HENAU - FREELANCE : AXELLE RAOUL - FREELANCE : CATHERINE GOMEZ - FREELANCE : CATHERINE TALANDIER - FREELANCE : CHRISTINE DEN BOER - FREELANCE : EMMANUELLE DEVRIENDT - FREELANCE : FRANÇOIS JULLIEN-DAVID - FREELANCE : GABRIEL DE MONTRICHARD - FREELANCE : HELENE DEMADE - FREELANCE : JEAN PIERRE FOURNIER - FREELANCE : LUCIE MARCHAL - FREELANCE : MARIE JUSTINE MATTA - FREELANCE : MARION BERNARD - FREELANCE : MATHILDE CROIX - FREELANCE : MICHEL BATAL - FREELANCE : NATHALIE GUERIN FAURE - FREELANCE : NELLY GUEGUEN - FREELANCE : PATRICIA KEREBEL-MAGE - FREELANCE : PIERRE-OLIVIER BAUDIN - FREELANCE : SANDRA NEYRAT - FREELANCE : STEPHANE NINO - FREELANCE : STEPHANIE AMPART - FREELANCE : STEPHANIE BEAUJARD - FREELANCE : SYLVIE-ANNE PERRIN - FREELANCE : TIPHAINE BRUNEAU - FREELANCE : VIRGINIE PATARD - GOLDEVENTS - GRASS ROOTS GERMANY - GROUPAMA S.A - GROUPAUTO - GROUPE LA POSTE - GROUPE PHOX-FOCI - GROUPE SNI - GROUPE STIMLIVE - GS1 FRANCE - GUERBET - HELMS BRISCOE - INED - INTERFACE - KOMP IDEE - KPMG S.A - SECTEUR AUDIT - LA BANQUE POSTALE - LA FONDERIE - LA POSTE SA - L’AUTRE AGENCE - LCL - LE PUBLIC SYSTEME - LEADER VIAGGI - L’EPERON SNC - LES ECHOS BUSINESS - LICOCO - LIVE ! BY GL EVENTS - LOUIS VUITTON MALLETIER - LYONNAISE DES EAUX - MAGIC GARDEN - MANIFESTORY - MARCO VASCO - MISTER ROTTERDAM - MOOVIT EVENTS - MORNINGSTAR - MUTEX SA - NEINVER FRANCE - NEPENTHES - NICOANDCO - NOKIA - OMICRON ELECTRONICS FRANCE - ORANGE - ORMCO FRANCE SA - OVEST - PALL CORPORATION - POLYNOME COMMUNICATION - PROCOPI - PROVA SA - PUBLICIS EVENTS - REDA CONCEPT NETWORK - REGION PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR - RENAULT TRUCKS SA - REPLAY EVENTS - SCHNEIDER ELECTRIC - SECOM VOYAGES - SERVICE ATE - SETELIA - SMC - SNCF (BRANCHE VOYAGES) - SOCIETE GENERALE - SODEXO PASS INTERNATIONAL - SOLIDARITE SIDA - SPIE - SYSTEM EVENT - T.I.E. GROUP - THALES COMMUNICATIONS & SECURITY - THE BLUE YELLOW COMPANY - THE GOOD STORY - UBI BENE - UGAP - UMGO-FFB (UNION DE LA MACONERIE ET DU GROS ŒUVRE) - UNSA INDUSTRIE - VENTE-PRIVEE.COM - VODABELLA - WATERCOOLERS EUROPE - WATT’S - WE AGENCY - YSANCE

LISTE DES TOP DÉCIDEURS CONFIRMÉS AU 04/02/2015

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS DES TROPHÉESPARTENAIRES OFFICIELS

PARTENAIRE DES TROPHÉES PARTENAIRE DES TROPHÉES

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PARTENAIRES PRESSE

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25 & 26 MARS 2015PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRÈS DE CANNES

L’unique salon accélérateur de mises

en relations d’affaires sur le marché du

tour isme d’affaires et de l’événementiel

THE EUROPEAN TRADE SHOW FOR MICE AND EVENTS

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24 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

TABLE RONDE

Après une année 2014 encore à la peine, le léger redémarrage de l’écono-mie pourrait inciter les entreprises à desserrer l’étau. Le risque sécuritaire et la hausse du dollar rendent toutefois difficile toute prévision.

Table ronde animée par Thierry Beaurepère

TABLE RONDE

Quelles perspectives pour le marché MICE en 2015 ?

Les participants à la table ronde :

ECHAPÉVOOAlia Boukhris

CONNECT FACTORYCamille Luchez Sabbah

COACH OMNIUM Perrine Edelman

MICE CONNECTIONPauline Rubio

CROISIÈRE JAUNE César Saint-Ouen

ANAÉ Catherine Prieur

AREP Guillaume Ernié

COACH OMNIUM Mark Watkins

MEEDEX/MARKET PLACE Georges Freiha

INTERFACE TOURISMJustine Duc

En collaboration avec

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Février / Mars 2015 | Voyages & Stratégie N°182 | 25

TABLE RONDETABLE RONDE

Le bilan 2014

Mark WatkinsSelon l’enquête que nous réalisons de-puis 23 ans, les dépenses en tourisme d’affaires des entreprises françaises et étrangères établies en France ont reculé de 5,2% l’an dernier, pour un volume de 8,1 milliards d’euros. De manière générale, jusqu’en 2000, le marché progressait de 4 à 6% par an. De 2000 à 2008, la croissance annuelle oscillait

entre 1 et 2%. Depuis 2008, chaque an-née est marquée par un recul. Au-delà de la crise économique, de nouvelles habitudes ont été prises : des négocia-tions plus ardues, des devis toujours plus nombreux, des négociations en direct avec les hôteliers. Aujourd’hui, 85% des opérations se font en direct... La valeur ajoutée de l’agence apparaît clairement sur la complexité d’un dos-sier, la créativité, les activités, l’exper-tise lors d’un déplacement à l’étranger.

Camille Luchez SabbahConnect Factory a réalisé une belle année mais ce n’est pas grâce à l’incen-tive. Nous avons surtout bien travaillé dans le séminaire, l’événementiel et les congrès dans le secteur de la santé. Il y a quelques années, 30 personnes travaillaient pour le département in-centive, contre quatre aujourd’hui ! Les grosses entreprises sont de plus en plus sous la coupe de leurs direc-tions des achats, qui font la pluie et le beau temps et négocient au centime près sans comprendre notre métier. Je sors d’un appel d’offres où nous étions six agences en compétition, je n’ai ja-

mais pu parler au décideur ! Les clients étaient plus fidèles auparavant, avec une relation de confiance et durable dans le temps… À l’inverse, les PME restent plus ouvertes. Surtout, elles n’ont pas à gérer le problème d’image que rencontrent les grands groupes. Ils ne peuvent pas licencier 200 personnes et envoyer deux mois plus tard des commerciaux faire du jet ski à Miami…

Catherine Prieur Un gros travail est actuellement fait par l’Anaé et plusieurs autres organismes sur ce sujet, à travers notamment la charte « la belle compétition » où nous essayons d’évangéliser les clients à tra-vers leurs associations. 80 agences ont signé cette charte qui prône la transpa-rence, la loyauté réciproque entre les annonceurs et les agences. Les associa-tions d’annonceurs nous suivent sur le principe mais dès qu’il s’agit de signer, il y a beaucoup moins de monde…

Georges FreihaNous avions 5% de visiteurs communs entre le Meedex et le Market Place au-paravant, on s’est aperçu que ce taux

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TABLE RONDETABLE RONDE

était passé de 15 à 20% en 2014, avec des entreprises qui avaient des ache-teurs communs pour les deux métiers. Les agences ont de plus en plus à faire face à cette évolution, à des gens qui ne sont pas en contact direct avec le métier et qui se permettent de juger, de sabrer dans les budgets. En fusionnant les deux salons cette année, les ache-teurs comme les responsables mar-keting pourront accéder aux mêmes espaces de réflexions, aux mêmes ex-posants. Ce sera aussi une manière de sensibiliser les directeurs d’achats par rapport à la spécificité du MICE.

Guillaume ErniéChez AREP, 2014 est la meilleure année que nous n’avons jamais connu. Mais une seule agence ne peut être le re-flet du marché ; il suffit parfois d’une opération en plus dans l’année pour que les chiffres s’envolent. En période difficile, lorsque le marché n’est pas à la hausse, les entreprises ont besoin de conquérir de nouvelles parts de marché, donc de développer des mécanismes incentives. Cela passe encore par le voyage événementiel mais aussi plus généralement par la stimulation des ventes, qui est notre spécialité. Au-delà, je constate des chan-gements profonds dans les modes de consommation de nos clients ; avec la mise en place de nouveaux process financiers où chaque dépense doit être justifiée, et un nouveau leitmotiv : « je ne paye pas pour voir, mais je vois je paie ». Autre phénomène : l’image que renvoie une entreprise à travers un événement est devenue essentielle,

même si cela n’influe pas forcément sur le budget. J’ai vu des comités de direction passer de Malaisie à Dublin, tout en multipliant leur budget par 1,5.

Quelles destinations ?

César Saint-Ouen2014 fut encore une année difficile pour Croisière Jaune, spécialiste de la Tunisie. Depuis le Printemps arabe, notre activité est en recul de 80% ! De nombreuses entreprises ont attendu les résultats des élections de novembre dernier pour voir. Autre point : les dé-cideurs veulent de moins en moins décider, ne pas prendre de risques ! Si une agence n’appuie pas une destina-tion comme la Tunisie, cette dernière va être clairement exclue. Au final, les sociétés américaines commencent à reprendre le chemin de la Tunisie quand la France reste frileuse. Mais c’est vrai qu’il existe aussi une histoire particu-lière entre les deux pays.

Alia BoukhrisDepuis le Printemps arabe, nous avons constaté une réelle baisse de la de-mande pour certains pays comme la Tu-nisie et la Turquie, et dans une moindre mesure le Maroc. Les agences, à la de-mande de leurs clients, continuent à réorienter leurs briefs sur l’Europe du sud ; pour des raisons de sécurité mais aussi désormais par rapport à la pari-té euro/dollar qui pénalise certaines

destinations, notamment les pays du Golfe. On voit des événements annu-lés, ou qui se reconstruisent. Les des-tinations en vogue depuis quelques mois sont le Portugal, facile d’accès, notamment Lisbonne mais aussi Porto et Madère qui reprend des couleurs, ou encore la Grèce. Les récentes élec-tions là-bas n’ont eu aucun impact sur les demandes. Ce qui guide le choix des entreprises, c’est d’abord les prix et la sécurité. Ce qui est dommage, c’est que la Tunisie a vécu un événe-ment extraordinaire lors des dernières élections en disant non à l’extrémisme. On n’en parle pas assez, alors que les agences pourraient mettre en avant cette avancée pour convaincre les en-treprises d’y revenir…

Guillaume ErniéPour ma part, si je suis seul à répondre à une demande, je vais pousser les destinations pour lesquelles j’ai une

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Février / Mars 2015 | Voyages & Stratégie N°182 | 27

TABLE RONDETABLE RONDE

conviction. Tout dépend néanmoins du type de manifestation. Si c’est un événement externe, pour lequel les par-ticipants doivent eux même s’inscrire, je ne vais pas nécessairement pousser une destination où j’ai un potentiel de 200 personnes, mais pour laquelle 150 vont avoir peur de partir. Pour un événement interne, c’est différent, je n’ai qu’à convaincre mon interlocu-teur ! En revanche, si je suis en com-pétition avec d’autres agences et si j’ai trois « cartouches » à tirer en termes de destination, il est clair que je ne vais pas en brûler une en faisant la promotion d’un pays dit à risque.

Camille Luchez SabbahAttention, les agences ne sont pas for-cément responsables ; il y a aussi une réactivité aux médias qu’il faut prendre en compte. J’étais par exemple sur le point de signer pour un événement

de 1000 personnes à Marrakech en 2015, quand Laurent Fabius est passé aux 20 h du week-end avec une carte où le Maroc était marqué en rouge ! Le lundi, il m’a fallu trouver une autre destination… Sans oublier que le pa-tron d’une entreprise peut avoir envie d’aller à tel ou tel endroit et s’apercevoir juste au moment du départ que ses collaborateurs ne viennent pas ou an-nulent, sous la pression de leurs familles. Lorsque ça lui est arrive, une entreprise réfléchit ensuite à deux fois avant de choisir une destination ! Marc Watkins27% des entreprises allaient au Ma-ghreb en 2012, contre seulement 14%

en 2014. La Tunisie est plus particuliè-rement affectée. Mai au-delà de l’effet psychose, il y a aussi des phénomènes de mode, des pays dont on se lasse, comme cela semble actuellement être le cas pour le Maroc. Aux pays égale-ment de se donner les moyens de leurs ambitions. Quand une destination fait des efforts de promotion, comme le Portugal actuellement, ça marche plu-tôt bien. Mais ensuite, il faut que cette stratégie s’inscrive dans la durée et bien sûr, qu’aucun événement extérieur ne vienne brouiller le message.

Pauline RubioC’est vrai qu’il existe parfois une lassi-tude, toutes les entreprises françaises ont visité Marrakech au moins une fois ! On constate un re gain d’intérêt pour l’Europe du sud mais aussi les pays nor-diques car les entreprises sont à la re-cherche de destinations différentes. L’Europe fait la différence pour des questions de sécurité, mais aussi en termes d’accessibilité aérienne, alors même que les opérations ne cessent de raccourcir.

Justine DucOn sent effectivement une demande croissante pour l’Europe du nord. Ces destinations investissent aussi davan-tage en France depuis quelques an-nées car le marché français apparaît comme avoir encore un fort potentiel pour le MICE. Le climat n’est pas prêt de s’améliorer avec les attentats de Paris,

qui ont eu un impact au détriment du Maghreb. Des pays comme l’Ecosse ou la Norvège en profitent.

Mark WatkinsLa tendance est clairement à un rac-courcissement de la durée des sémi-naires et conventions ; on a perdu environ une journée en 12 ans, en pas-sant en moyenne de 4 à 3 jours. Autre phénomène : l’explosion des journées d’études, et même des demi-journées ; ce qui fait que les prestataires situés en région parisienne se portent plutôt bien, au détriment de la province et de l’étranger. En 2014, on constate aussi que 30% des entreprises se sont réunis dans leurs propres locaux. Tout cela a pour conséquence la diminution ou la suppression des activités périphé-riques, non pas pour des raisons bud-gétaires mais par manque de temps.

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TABLE RONDETABLE RONDE

Quelles prévisions pour 2015 ?

Mark WatkinsIl est très difficile de faire des prévisions pour 2015, comme pour le tourisme en général. La plupart des entreprises que nous avons interrogées n’ont pas réellement d’avis.

Justine DucOn constate un tâtonnement, même dans les choix des destinations où les entreprises mettent en concurrence des pays qui n’ont rien à voir, sans au-cune logique. On ressent une réelle incertitude en interne, la difficulté de nos clients qui doivent eux mêmes faire face à une pression plus importante. Tout est très réfléchi, avec un passage à l’acte plus complexe.

César Saint-OuenPour ma part, je me réjouis de voir que les chefs de projets dans les agences reprennent à nouveau le chemin de la Tunisie pour leurs vacances. C’est un bon signe ! Très clairement, je sens un frémissement. J’ai ainsi multiplié par trois le nombre de demandes de-

puis les élections de novembre. Mais il est trop tôt pour voir si elles vont se concrétiser.

Georges FreihaDe la même manière, le nombre de visiteurs aux workshops que nous or-ganisons sont en hausse, c’est un si-gnal positif. On retrouve des niveaux de fréquentation inédits alors que de-puis plusieurs années, les responsables des entreprises se disaient à quoi bon se déplacer à un workshop puisqu’on n’a pas de budget ! Ça commence à bouger, le second semestre peut être intéressant. Pour autant, je pense que le facteur décisif en 2015 sera le taux du dollar. D’un côté, les entreprises fran-çaises peuvent exporter plus facilement ce qui va contribuer à faire redémarrer l’économie. Elles vont pouvoir redéve-lopper les réunions, stimuler les forces de ventes. Mais pour les agences, cela va surenchérir les coûts des destina-tions long-courriers, au bénéfice de l’Europe…

Guillaume ErniéIl y a toujours un décalage entre une reprise de l’économie et les effets sur nos métiers, en particulier dans les chal-lenges incentive où le voyage se fait un an plus tard. Pour ma part, je ne vois pas réellement de sortie de crise pour 2015 ; tout le monde va reprendre un peu confiance mais il faudra sans doute attendre 2016 pour le ressentir réelle-ment. C’est comme pour une voiture en bout de course. On repousse un achat, jusqu’au moment où il faut y aller !

Camille Luchez SabbahPour faire des économies, la meil-leure solution reste de partir moins loin et moins longtemps, mais le faire quand même. On est toujours dans une logique de limitation des bud-gets, ça ne s’enflamme pas mais les demandes arrivent tout de même. Les entreprises réfléchissent même si c’est parfois pour mieux reculer ! Les opérations s’organisent dans un délai de 3 à 6 mois à l’avance, parfois moins, lorsqu’on était à huit mois ou

un an il y a quelques années. D’où les difficultés pour avoir de la visibilité. Autre point : les entreprises vont moins dans le bling bling depuis quelques années, essaient d’être dans le partage, le lien, avec des choses plus simples mais plus humaines. Elles consom-ment différemment, mais il ne faut pas que les participants se sentent punis pour autant !

Catherine PrieurLes entreprises ont effectivement compris qu’il était néfaste pour la motivation des équipes, pour leur communication, de tout stopper. Si une entreprise doit communiquer, elle le fera mais de manière différente, en mettant mieux en valeur le mes-sage, en le liant à une communication en amont et en aval. Un événement n’existe plus tout seul mais s’inscrit dans une durée. n

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ITB Berlin is considered to be the world’s leading travel trade show. What is your secret of success?We have always placed great importance on inspiring visitors and exhibitors from all over the world. We see ourselves as a platform and showcase for our 10,100+ exhibitors from 189 countries. Annual sales of around 6.5Bn euros reveal ITB Berlin’seconomic strength as an industry platform for generating business and closing deals. A few years ago we also launched the ITB Buyers Circle, an exclusive meeting place for over 850 top buyers from the travel industry.

This year’s partner country – Mongolia – probably hasn’t seen very many visitors.That’s what makes this year’s partner country all the more exciting! We are very much looking forward to introducingour visitors to Mongolia, a diverse country with a rich, centuries-old culture. We’re convinced that Mongolia’s presence at ITB Berlin will be able to strongly fortify its position on the tourism map for both trade visitors and the general public.

TELL US, DR. BUCK…

Dr. Buck, right now everyone is talking about arranging private accommodations and ride-sharing. Will this hot topic be featured at ITB Berlin?The Sharing Economy is one of the main topics at this year’s ITB Berlin Convention. In a variety of sessions with renowned experts and CEOs, we will focus on this quite controversialtopic which has revolutionized the travel industry in such a short time. In the past twelve months the ITB Berlin Convention has established itself as the leading think tank of the international travel industry. With a broad range of topics – from Corporate Social Responsibility to the hotel industry, destinations and marketing – the ITB Berlin Convention offers visitors up-to-date, comprehensive knowledge. And the best part: ITB Berlin visitors receive free admission. Whoever is unable to attend this year can follow the sessions via lives-tream or watch the video-podcasts afterward.

Mobile travel booking and online check-in – digital technology has become widely accepted in the tourism industry. Which products and services will be available at the trade show?We were a pioneer of this development with eTravel World and the separate Travel Technology Segment, and we have observed consistently high demand for this area from both exhibitors and visitors. At ITB Berlin the latest information about Social Media, Mobile Travel Services and innovations like wearable’s and intelligent technologies is made available. Attendees who are interested in new Travel Technology solutions can exchange information and ideas in workshops and lectures.

Sustainability is playing an increasingly important role for vacationers. How does ITB Berlin address this topic?This year we worked together with National GeographicTravel magazine to create the World Legacy Award: It is given to the leading tourism companies, organizations and destinations which advance a re-thinking of the travel industry according to sustainable tourism-based principles and practices. But we do even more: ITB Berlin is committed to a variety of important areas, including human rights, social justice, fi ghting against the sexual exploitation of women and children in tourism, and protection of the climate, environment and animals.

Advertorial

Dr. Martin BuckVice PresidentCompetence Center Travel & Logistics

THE WORLD’S LEADING TRAVEL TRADE SHOW. ALL UNDER ONE ROOF:

> 180 COUNTRIES> 850 HAND-PICKED TOP BUYERS> 6,000 MEDIA REPRESENTATIVES> 10,000 EXHIBITORS> 22,000 CONVENTION VISITORS> 60,000 PRIVATE VISITORS> 110,000 TRADE VISITORS• 160,000 SQUARE METERS• 6 BN. EURO SALES • 5 CONTINENTS

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30 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

DOSSIER STRATÉGIE

Les nouveaux enjeux du MICE au sud de la MéditerranéeQuatre ans après les soubresauts du Printemps arabe, le MICE est toujours à la peine au Maghreb et au Moyen-Orient, où seule la région du Golfe tire son épingle du jeu. La venue de grandes conférences internationales et l’émergence de nouveaux marchés permettent toutefois de limiter la casse.

Par Pascale Mougenot

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Février / Mars 2015 | Voyages & Stratégie N°182 | 31

DOSSIER STRATÉGIE

Les nouveaux enjeux du MICE au sud de la Méditerranée

Par Pascale Mougenot

«LLa planète MICE rétrécit », lâche Véronique Moussi-net, directrice technique

de Boulevard de la Stim, chez qui les anciennes destinations stars du pourtour sud de la Méditerranée sont boudées. « La situation est très simple, poursuit-elle. Il n’y a aucune demande spontanée de la part de nos clients pour l’Égypte, le Maroc ou la Tunisie et quand nous propo-sons ces pays, nous nous heurtons à des refus. Les projets sont déviés vers les Emirats ou Oman ». Nathalie Pinto, fondatrice de Jet Stim, abonde : « L’Égypte, c’est zéro, la Tunisie ne va pas bien, le Maroc vivote. Il y a quelques demandes pour Oman, la Turquie tire son épingle du jeu et Dubaï continue de séduire ». « Ebola et Daech réunis, c’est l’horreur, ren-chérit Anne-Claude Miara, directeur général de SDT Events. Les briefs des grands groupes corporate précisent le plus souvent qu’ils ne veulent al-ler ni en Égypte, ni en Tunisie, ni au Maroc. Même la Turquie est touchée car elle est associée à la Syrie. » Elle souligne que la situation s’est durcie depuis les déclarations alarmistes

du Quai d’Orsay à l’automne 2014. « Nous avions une opération prévue à Marrakech qui a aussitôt été annu-lée, une autre sur Oman, également annulée ».

Des situations différentesDes pays ayant connu un « Printemps arabe », la Libye comme la Syrie sont évidemment infréquentables pour cause de guerre. Dans une moindre mesure, la succession de révolutions en Égypte peut avoir refroidi les ar-deurs, et la nature autoritaire du ré-gime actuel déplaire à certains – même s’il faut souligner qu’en leur temps, les dictatures de Moubarak

et de Ben Ali n’ont jamais eu d’inci-dence négative sur les flux touris-tiques. Du côté de la Tunisie, après un épisode de gouvernance islamiste, le pays a achevé sa transition démo-cratique. Au Maroc, le mouvement de contestation dit « du 20 Février » n’a jamais réellement mis en danger la monarchie. Enfin, la Jordanie et la Turquie apparaissent comme des victimes collatérales d’une situation

géopolitique régionale complexe, sa-chant que seules leurs régions fron-talières avec la Syrie, où personne ne voyageait au demeurant, sont décon-seillées. Dès lors, comment expliquer notre désamour vis-à-vis de ces des-tinations dans leur ensemble, même si des nuances existent ? « Dans notre métier d’agences événementielles, nous engageons notre responsabi-lité à un niveau collectif, et nos clients aussi. Si un pays est perçu comme étant à risque, que celui-ci soit réel ou non, les équipes comme les en-treprises sont réticentes », analyse Michel Bensadoun, directeur associé de La Fonderie. Selon lui, aujourd’hui,

l’Égypte, Israël et la Jordanie sont res-sentis comme « compliqués ». Quant à la Tunisie, constamment rattrapée par une actualité mouvementée ces dernières années, elle suscite encore des réactions anxiogènes. « C’est un problème politique et uniquement politique, ajoute-t-il. Un pays dont une partie de la population vote de façon extrémiste fait peur, voilà tout, et le discours rassurant des destina-tions concernées n’est plus audible ».

La France plus craintive que ses voisinsSelon les hôteliers et les réceptifs à destination, d’autres pays sont bien moins frileux que la France. Les Bri-tanniques, les Allemands, les Belges et les Suisses, notamment, sont re-venus en Tunisie et au Maroc, sans toutefois compenser la faiblesse du marché français qui représentait 85% des opérations MICE avant la révolu-tion en Tunisie et « une majorité au Maroc », si l’on en croit les acteurs privés du secteur car il n’existe pas de statistiques. « Les medias français ont largement couvert la situation politique en Tu-nisie, ce qui n’a pas joué en notre faveur », avance César Saint-Ouen, président de Croisière Jaune, TO et réceptif spécialiste de la Tunisie. « De-puis quatre ans, au moindre incident,

« Il n’y a malheureusement aucune demande spontanée de la part de nos clients

pour l’Égypte, le Maroc ou la Tunisie »

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les opérations tombent à l’eau. Même s’il s’agit d’un simple fait divers. Et même si, parfois, le problème n’a rien à voir avec la Tunisie… ». À l’automne dernier, par exemple, l’assassinat du Français Hervé Gourdel en Kabylie a eu des conséquences immédiates : annulations en chaîne, plus aucune demande de cotation… Pierre-Yves Marais, Pdg de l’agence réceptive Destination Maroc, dresse le même constat : « Notre activité a été très cor-recte en 2014 jusqu’à cet assassinat. Une opération signée de 1 500 pax a été annulée dans la foulée, nous n’avons plus reçu de briefs pendant des semaines et notre chiffre d’affaires du dernier trimestre accuse un recul de l’ordre de 30% ».

Un marché MICE fébrileMehdi Allani, Président de l’hôtel Sendido Le Sultan, à Hammamet, est membre fondateur de la Tunisia Mice Association, née en 2012 mais encore balbutiante en raison de la crise conjoncturelle du secteur. Il sou-ligne que le MICE est un segment de marché extrêmement sensible, « pre-mier à partir, dernier à revenir ». Esti-mant qu’il faut une année de calme absolu pour que les clients se rassé-rènent, il a fait une croix sur 2015 et se projette déjà en 2016. Anis Meghre-bi, directeur des ventes corporate et du marketing des hôtels Seabel précise que « le marché français, in-dividuels et groupes confondus, a chuté de 50% en l’espace de 4 ans et la niche du MICE a été la plus grave-ment touchée. Il va falloir du temps

pour remonter la pente. 2016 est un horizon raisonnable car le processus démocratique est désormais abouti, la machine va reprendre ». « Le MICE reviendra quand on ne parlera plus de la Tunisie », conclut Mehdi Allani.

Au Maroc aussi, le MICE a connu une baisse qualifiée de « drastique » par Az-Eddine Skalli, Pdg de S’Tours Voyages et Président de la com-mission Promotion de la Confédé-

ration Nationale du Tourisme (CNT). Ali Kasmi, Pdg du réceptif Travel Link, constate toutefois un « regain d’intérêt des marchés européens, probable-ment dû à de meilleures dessertes aériennes ». Ainsi, les nouveaux vols reliant Marrakech aux trois capitales scandinaves ont-ils permis l’émer-gence d’une demande jusqu’alors inexistante. Ali Kasmi pointe aussi un début de reprise économique dans certains pays d’Europe et table,

La région du Golfe en pointe Le plus gros incentive jamais accueilli avec 12 000 clients de magasins de vente par corres-pondance chinois, quelque 25 manifestations de plus de 500 pax, l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale… Pour Dubaï, l’année 2014 a été faste. « Le MICE représente 3% du PIB et nous visons 5% », dé-taille Pascal Maigniez, directeur France du DTCM. Il précise que la stratégie de l’Émirat, qui concentre 90% de l’activité MICE de la ré-gion, consiste à être candidat pour les grands forums économiques et financiers, soulignant que Dubaï, à la croisée des mondes, a su créer un écosystème économique international qui séduit les acteurs du secteur. Mais la concurrence est désormais bien réveillée. Abu Dhabi, par exemple, a créé un Convention Bureau en 2013 et lancé le pro-gramme Advantage Abu Dhabi dans la foulée : celui-ci propose une palette d’aides, et notamment des subventions, aux organisateurs de conférences, de séminaires et d’événements dont les projets sont en phase avec la vision économique de l’Émirat. De son côté, Oman se rêve en nouvelle étoile du MICE et se dote d’un centre de congrès high-tech dont l’ouverture est annoncée pour la fin de l’année.

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lui aussi, sur un retour à la normale en 2016. « Tous les ingrédients sont là… mais l’irrationnel aussi », note-t-il. Interrogé au lendemain des atten-tats à Paris, il n’a pas besoin dévelop-per : l’irrationnel risque effectivement d’occuper le terrain au cours des pro-chains mois. Un sondage réalisé pour le magazine LSA le 12 janvier dernier indiquait d’ailleurs que près d’un tiers des Français pensaient réduire leurs déplacements, y compris à l’étran-ger, principalement par crainte de l’insécurité. Et les manifestions hos-tiles à Charlie Hebdo qui ont éclaté ici et là, même si elles n’ont concerné qu’une minorité à l’échelle des po-pulations de culture musulmane, ne risquent guère d’améliorer le « ressen-ti » qu’évoquait Michel Bensadoun. Voilà qui ne devrait pas remonter le moral des Égyptiens, déjà morose. « Le MICE n’a pas repris depuis 2011, ni sur les marchés européens, ni sur les marchés asiatiques et améri-cains », regrette George Fawzi, Pdg de l’agence réceptive Excel Travel, qui se souvient de carnets de com-mande bien remplis à la veille de la révolution. Shérif Osman, directeur de Port Ghalib à Marsa Allam, signale quelques opérations d’entreprises russes ou italiennes mais, comme le souligne la publicité de ce resort in-

tégré de la mer Rouge, « Port Ghalib est un monde en soi ». « C’est Le Caire et la Haute-Égypte qui sont les plus affectés», confirme Stephen Banks, directeur des ventes et du marketing des hôtels Mövenpick en Afrique.

L’incentive à la peineDes quatre lettres formant l’acronyme MICE, c’est le « I » d’incentive qui fait le plus défaut. La fréquentation cor-porate, elle, n’a jamais vraiment faibli dans les grandes métropoles. « Chez

Mövenpick, nous n’avons pas senti de ralentissement à Tanger et notre nouvel établissement de Casablanca affiche d’excellents taux d’occupation avec la clientèle affaires », note ainsi Stephen Banks. Par ailleurs, les événe-ments ont attiré moult journalistes et politiciens à Tunis, dont les hôtels haut de gamme ont connu des rem-plissages historiques pendant toute la durée de la transition. « De riches Libyens y ont aussi établi leur QG », glisse un hôtelier : rien à voir avec le MICE mais cela démontre que les contextes locaux sont complexes, le malheur des uns faisant, parfois, le bonheur des autres.La résilience des conférences inter-

nationales est également remar-quable. La Jordanie a accueilli plu-sieurs sommets globaux sur les bords de la mer Morte en 2014 et d’autres sont programmés en 2015. « Certaines ONG qui ne seraient jamais venues à l’époque de Ben Ali ont choisi la Tuni-sie par solidarité », assure César Saint-Ouen. Parmi d’autres, le 2ème Sommet Mondial sur les Droits de l’Homme s’est tenu à Marrakech en novembre dernier. « Notre ville recevra aussi en mars le Congrès de l’Association des

agents de voyages américains (ASTA). C’est un événement important car le marché américain semble disposé à revenir et c’est une excellente nou-velle », souligne le responsable de la promotion de la CNT.

Les marchés intérieurs prennent le relaisL’émergence des marchés domes-tiques et régionaux est une autre tendance de fond : « Les entreprises marocaines ou internationales ayant pignon sur rue au Maroc organisent de plus en plus d’opérations MICE », relève Az-Eddine Skalli, qui mise beau-coup sur cette nouvelle niche. « Le marché intérieur tunisien est très de-mandeur, témoigne aussi Mehdi Al-lani, et de plus en plus d’entreprises locales souhaitent organiser des sé-minaires et des incentive pour asseoir leur image ». D’autant que la crise incite les hôteliers à leur consentir d’excellents tarifs… César Saint-Ouen souligne que la Tunisie est devenue un modèle pour la société civile al-gérienne et signale une opération d’une entreprise d’Alger, qui souhaite y inviter 280 délégués du monde entier. Du côté de l’Égypte, ce sont les entreprises locales ou implan-tées localement mais aussi les pays du Golfe qui fournissent le gros des troupes dans les hôtels, principale-ment en mer Rouge. Et, malgré la crise, les investissements continuent à aller bon train. « Nombre

Des quatre lettres formant l’acronyme MICE, c’est le « I » d’incentive qui fait le plus défaut. La fréquenta-

tion corporate, elle, n’a jamais vraiment faibli

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de grandes enseignes préparent leur entrée en Tunisie à l’instar de Four Sea-sons, Six Senses, Ritz Carlton, Anan-tara à Tozeur… », énumère Medhi Allani. Stimulés par cette nouvelle concurrence, les hôtels existants font des travaux pour remettre leur pro-duit à niveau… ou ferment défini-tivement. Au final, c’est une montée en gamme qui se dessine. Créée fin 2014, Dar Tunisia fédère ainsi douze adresses exclusives valorisant l’au-thenticité de la culture locale. « Des hôtels ouvrent sans arrêt à Marrakech, notamment des établissements très haut de gamme, note aussi Az-Ed-dine Skalli. Les professionnels français doivent revenir nous voir car beau-coup sont restés sur de vieilles idées qui ne correspondent plus à la réalité de notre produit ».

De nouvelles stratégiesPour les institutionnels, l’heure est à la relance… par le MICE. « C’est un axe prioritaire pour le Maroc et nous allons présenter en mars le Morro-co Convention Bureau, une initia-tive conjointe de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) et de la CNT, visant notamment à démar-cher les grands congrès », détaille Az-Eddine Skalli. La Tunisie a égale-ment inscrit le MICE dans ses prio-rités : « Lobbying, démarchage des entreprises, nous sommes dans le feu de l’action pour semer à nouveau les bonnes graines », explique Leïla Tekaia, directrice de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Paris. « La France est le premier partenaire

économique de la Tunisie, souligne-t-elle, et la marque Tunisie se déploie désormais pour les investisseurs, le commerce, l’artisanat… Des syner-gies se mettent en place, les opéra-tions MICE peuvent être associées à tous ces secteurs ». La Jordanie a également annoncé le lancement

d’une stratégie de développement du tourisme d’affaires pour les 5 an-nées à venir ; elle sera mise en œuvre par le Jordan Tourism Board, afin de soutenir un secteur qui représente déjà 10 à 15% des arrivées. Quant à l’Égypte, après avoir communiqué sur le renforcement des mesures de sécurité à l’automne 2014, elle pro-meut actuellement le label « Partez en Égypte » qui s’adresse aux « amis de l’Égypte », parmi lesquels comptent des entreprises : lors de son passage à Paris en novembre, le Président Al Sisi a participé à un petit-déjeuner au MEDEF tandis qu’une conférence économique internationale destinée à attirer les investissements aura lieu au Caire en mars 2015.

Un manque de solidaritéRestent les questions quasi-philo-sophiques que cette crise, inédite dans son ampleur, a fait surgir. César Saint-Ouen de Croisière Jaune se dit très déçu par le manque de solida-

rité des professionnels français : « La France a une histoire forte avec la Tunisie et la Tunisie a réussi sa tran-sition démocratique. Tout le monde devrait avoir envie de soutenir ce petit pays qui a déplacé des montagnes », glisse-t-il. Quelques opérations ont été organisées en ce sens mais elles

restent des exceptions. Il cite Google France, venu en mars 2013 avec le fil rouge « Les nouvelles technologies font bouger le monde ». Le groupe a assisté à une conférence du Jean d’Ormesson local, « de Carthage à Facebook », qui a eu un gros succès. César Saint-Ouen propose désormais ce module à ses clients mais regrette que les agences françaises soient si frileuses. « Elles pourraient au moins proposer la Tunisie en destination jo-ker », soupire-t-il. Pierre-Yves Marais de Destination Evasion est amer, lui aussi. « On n’a jamais utilisé le MICE pour faire découvrir la culture marocaine. Les groupes Incentive viennent faire la fête, avec de l’alcool, des danseuses du ventre et des artistes internatio-naux et quand je propose un team-building social et environnemental, on me demande un hélicoptère !». Il a créé le campement Terre des Etoiles et la marque Terre des Hommes pour promouvoir des opérations mettant l’humain et la rencontre à l’honneur. « Une agence marocaine de crédit est venue. Nous avons organisé une soirée cirque avec les enfants de la rue de Rabat et les participants ont planté des arbres. Ce sont ces deux éléments que les invités ont préfé-ré car, comme disait Voltaire, ce qui touche le cœur se grave dans la mé-moire ». Et si cette période troublée permettait, in fine, l’émergence de voyages MICE moins « bling-bling », plus riches de sens, plus ouverts sur les différences ? n

« Des hôtels ouvrent sans arrêt à Marrakech,notamment sur le très haut de gamme.

Les professionnels doivent revenir nous voir »

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Malaisie Un condensé d’AsieL’énergie de Kuala Lumpur, le charme des comptoirs des Détroits, la beauté sereine de plages encore vierges et la force mystique de la forêt primaire … entre ultra modernité et matins du monde, les sortilèges malais jouent sur toute la gamme. En mode incentive, c’est une destination originale.

Par Pascale Mougenot

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Malaisie Un condensé d’Asie

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Kuala Lumpur L’effervescente métropole

Prendre de la hauteur, extérieur jourTour Menara ou Tours Petronas ? Le débat n’est pas tranché. La première offre une vue imprenable sur les se-condes et se privatise pour un évé-nement mais grimper jusqu’à la plate-forme d’observation aménagée au 86e étage de l’une des flèches habillées d’acier de l’architecte César Pelli, bap-tisées du nom de la compagnie pétro-lière locale, fait définitivement partie de l’expérience Kuala Lumpur… Une chose est sûre, la découverte de KL, comme tout le monde appelle la capi-

tale, depuis ces hauteurs vertigineuses permet de prendre la mesure de la ré-volution urbanistique en cours ici : les collines tapissées de forêt tropicale se hérissent de gratte-ciel, les voies express s’élancent en tous sens, les grues sont à l’œuvre partout… Portée par une économie florissante, la ville se réin-vente à toute allure.

Prendre de la hauteur, intérieur nuitInstallé au 57e étage de la troisième tour Petronas, Marini’s on 57 est un lieu hype offrant une vue imprenable sur les célèbres Twin towers, si proches qu’on voudrait les toucher. Il abrite un bar au décor futuriste qui se prolonge par une terrasse à ciel ouvert, un res-taurant et un lounge, idéal pour un cocktail de bienvenue. Juste en face, le Sky Bar perché au 33ème étage de l’hô-tel Traders est une alternative trendy : ambiance loft, piscine, sets de DJ et lumières psychédéliques, il s’y donne des fêtes très courues.

Retour aux sources de l’histoireKuala Lumpur signifie, littéralement, le confluent boueux. Un groupe cu-

rieux voudra connaître l’histoire de cette ville qui s’est créée dans la fièvre de l’étain il y a moins de deux cents ans, quand une bande de prospec-teurs chinois décida de faire une pause au beau milieu de la jungle. Les gise-ments du précieux métal se révèlent généreux et le campement de huttes des débuts se transforme rapidement en prospère concession : le destin de Kuala Lumpur était scellé. Quelques années plus tard, les Anglais en font la capitale des États malais nouvelle-ment fédérés sous leur autorité. Sem-blant sortir tout droit d’un conte des Mille et une nuits, la mosquée Mas-jud Jamek est implantée à l’endroit même de la fondation de la cité ; elle veille sur quelques « shophouses », ces maisons hautes cumulant une acti-vité commerciale au niveau de la rue et une fonction d’habitation à l’étage, typiques du sud-est asiatique. Ayant échappé de justesse à la destruction, elles sont désormais protégées, incar-nant la volonté nouvelle de conserver la mémoire du passé. À quelques pas, l’ancien Padang de l’époque coloniale a été rebaptisé Merdeka Square : c’est là que fut proclamée l’indépendance,

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À l’ombre de tours étincelantes, quelques vieux quartiers conservent la mémoire du passé colonial de la capitale malaise. Lancée dans une course folle à la modernité, Kuala Lumpur reste une épicurienne.

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Kuala Lumpur L’effervescente métropole

le 30 août 1957. Il est bordé par l’impo-sante bâtisse Sultan Abdul Samad à l’étonnante architecture victorienne enrichie d’éléments moghols et mau-resques, qui jouxte l’intéressant Musée des Textiles. Ce dernier se révèle être un excellent vecteur pour s’initier à la culture malaise, qui s’exprime da-vantage dans son patrimoine imma-tériel que dans ses monuments. Un groupe incentive sachant frapper aux bonnes portes peut aussi se faire invi-ter au très select Royal Salangor Club, conclusion chic d’une visite guidée.

Au fil des quartiers de KL, l’identité d’une nationForte de communautés malaises, chinoises, indiennes, tamoules et même népalaises, Kuala Lumpur est un véritable mille feuilles d’eth-nies juxtaposées. Avec son marché regorgeant de gadgets et d’imitations de marques de luxe, Jalan Petaling est le cœur battant de Chinatown. Vieux cafés, petits marchands à tout et temples taoïstes d’où s’échappent des volutes d’encens, les ruelles alen-tour sont encore authentiquement populaires. On y trouve le Old China Cafe, un restaurant vintage aménagé au sein de l’ancien siège de la corpo-ration des blanchisseurs, parfait pour un déjeuner. Non loin, la halle Art déco de Central Market accueille un centre artisanal, idéal pour une étape shop-ping. À quelques rues, Little India est un joyeux charivari de saris multico-lores, de friandises fluo et de bijoux en or… Il faut aussi découvrir Kam-pung Baru, ses maisons traditionnelles

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en bois coiffées de tôle et ses jardins exubérants : il y règne une étonnante atmosphère villageoise, à un jet de pierre des tours Petronas.

Escale coloniale du côté de Lake GardensNiché dans l’immense parc des Lake Gardens, Carcosa Seri Negara se com-pose de deux hôtels particuliers du plus pur style victorien : Carcosa était la résidence du représen-tant de la Couronne britannique et Seri Ne-gara sa maison d’hôtes officielle. L’ensemble accueille aujourd’hui les invités VIP du gou-vernement mais aussi des événements cor-porate. À défaut d’y dormir (une douzaine de suites seulement), on peut y prévoir un « igh tea » servi dans les règles de l’art ou un cocktail dans les ma-gnifiques jardins, où il est possible de dres-ser une tente pour pré-venir une averse tropi-cale. Carcosa dispose aussi d’un restaurant ouvert sur une véranda et de deux salles pour des réunions en petit comité.

Jalan Alor, l’expérience de la cuisine de rueChaque soir, la petite rue de Jalan Alor, au cœur du quartier de Butik Bintang, se métamorphose en cantine à ciel ouvert. D’un côté, des cuisines ambu-lantes et de l’autre, des restaurants dotés de terrasses qui servent des spéciali-tés chinoises et malaises. Non loin, des bars appréciés des expatriés vibrent aux rythmes de la musique électro.

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Malacca, l’ancienne reine du Détroit Melaka, l’ancienne Malacca, est la plus vieille ville de Malaisie, fondée par un prince de Sumatra à la fin du XIVe siècle. Sur la route maritime de la soie, des céramiques et des épices, le petit port devient rapi-dement un grand carrefour com-mercial convoité tour à tour par les Chinois, les Portugais, les Hollan-dais et les Britanniques, avant d’être détrôné par Penang et Singapour au XIXe siècle. Cette éclipse sur le plan économique est une chance pour le voyageur d’aujourd’hui car sa vieille ville est restée inchangée, un miracle à l’échelle de l’Asie. C’est en compagnie d’un guide érudit

qu’il faut visiter Malacca afin d’ap-précier pleinement la richesse des différentes cultures qu’elle dissimule sous un vernis chinois. De sa colline où subsistent quelques vestiges de l’ancienne place forte portugaise puis batave aux rues principales bordées des demeures néo-patriciennes et jusqu’aux venelles populaires, c’est tout un monde qui s’anime entre cuisine métissée, lieux de culte de toutes les religions et survivance de traditions ancestrales, notamment chinoises, emportées par le vent de l’histoire ailleurs.

À la rencontre des petits métiers de Malacca Une débauche de fleurs en plas-tique et une libellule en guise de palanquin, des guirlandes fluo en-cadrant une panthère rose en pe-luche, des coussins satinés à l’effi-gie d’Hello Kitty : ultra kitsch, les trishaws de Malacca émettent des

musiques pop acidulées et, le soir venu, s’illuminent de loupiotes cli-gnotantes. Ils constituent un mode de transport idéal pour partir à la découverte des vieux métiers traditionnels de la ville, pourquoi pas sous forme de jeu de piste. À dénicher : un fabricant d’objets funéraires à brûler qui expose des répliques de sacs Vuitton et d’iPad dernier modèle, un aimable ven-deur de râpes à langue et de pelles à oreilles en argent, cadeau origi-nal s’il en est, une marchande de « popiah », la peau des rouleaux de printemps, qui approvisionne tout le quartier, un presseur de lait de coco et un torréfacteur de café installés dans des boutiques lilli-putiennes… Et là, un cordonnier confectionne encore des « Lotus d’Or », ces minuscules chaussures de soie pour pieds bandés désor-mais uniquement destinées aux touristes. La balade peut s’ache-

Malacca & PenangComptoirs mythiquesDes siècles d’échanges ont façonné l’identité multiculturelle de Ma-lacca et George Town, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008. La vieille Asie qui disparaît ail-leurs prend ici tout son temps...

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Malacca & PenangComptoirs mythiques

ver par une séance de réflexologie plantaire dans l’un des nombreux instituts de la ville.

George Town, le joyau de PenangSi l’île de Penang, trop bétonnée, n’a plus le charme d’autrefois, George Town, sa capitale, est un bijou. Fondée en 1786 par la Compagnie anglaise des Indes orientales, ce comptoir des Détroits connut un développement fulgurant au XIXe siècle, attirant une nouvelle population d’immigrants. Mêlant des influences malaises, eu-ropéennes, chinoises et indiennes, Gorge Town est un patchwork dont le bâti marie de fastueux édifices de l’époque du Raj, des modestes en-trepôts et des « Kongsi », maisons de clans aux petits airs de palais. On plonge ici dans une Asie de légende où l’opium régnait en maître… Pour respecter l’esprit du lieu, descendre à l’Eastern & Oriental, une grande dame de l’hôtellerie coloniale qui vient de se refaire une beauté. C’est l’un des fleurons du Heritage Trail, le circuit du patrimoine, qui passe aussi par les temples et les ateliers de China-town. Et le soir, des « food courts » éclairés de lanternes vermillon in-vitent à déguster une savoureuse cuisine de rue, épicée juste ce qu’il faut… George Town est une fête.

« Baba Bling », une culture glamour et métisséeLa Pinang Peranakan Mansion, un hôtel particulier à la façade vert anis réamé-nagé en musée, comme le Baba and

Nyonya Heritage Museum de Malac-ca perpétuent la mémoire des Babas, ces « Peranakan » – enfants du pays en malais – issus d’unions entre des marchands chinois et leurs épouses locales. Ils ont donné naissance à une culture syncrétique baroque : porce-laines anglaises, lits à opium incrustés de nacre, meubles victoriens et soie-ries chinoises cohabitent au sein de ces superbes demeures aménagées selon les règles du Feng Shui tandis que les tablettes des ancêtres sont exposées aux côtés de portraits des maîtres des lieux : tenues d’une grande sobriété pour les hommes, habillés à l’occidentale jusqu’au nœud papillon, et toilettes suprêmement élégantes pour les femmes. Un univers glamour et métissé, typique des comptoirs des Détroits.

Lieux très particuliers de George TownLa résidence bleu indigo du riche mar-chand Cheong Fatt Tze, aperçue dans le film Indochine, a été restaurée dans les règles de l’art. Portes chinoises et vitraux Art nouveau, succession de pa-tios ornés de bambous et balustrades en fer forgé, les styles y fusionnent dans

SERGE JARDIN, L’HISTORIEN DE MALACCA

À Malacca, le meilleur guide, c’est Serge Jardin ! Cet homme char-mant, historien de formation, n’a pas son pareil pour faire résonner

les vieilles pierres de sa cité d’adop-tion : parcours soigneusement do-sés et anecdotes choisies, il est un merveilleux « passeur ». Aux côtés de son épouse, il accueille quelques hôtes privilégiés dans la Maison de l’Escargot. Avant d’entamer un pro-gramme de visites, un briefing au-tour d’une tasse de thé dans cette belle demeure « Baba » est un mo-ment délicieux.

une harmonie parfaite ; la vénérable demeure privatise ses vastes salons en dehors des heures de visites pour un cocktail, un concert, un dîner… Plus intimistes, les « shophouses » en enfilade de la China House abritent des restaurants, des galeries d’art, une bibliothèque… Le tout se prête volon-tiers aux opérations corporate, entre découverte privée des expositions en cours, dégustation de vins et rencontre avec les artistes de la ville.

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Au cœur de la forêt primaire Première zone de Malaisie à avoir été protégée, l’immense Parc natio-nal de Taman Negara couvre plus de 4 300 km2. Aucune exploitation n’y est permise et seuls les Orang Asli – hommes des origines en ma-lais – les derniers aborigènes de la région, sont autorisés à chasser dans cette formidable forêt qui affiche quelque 130 millions d’années au compteur. Des sentiers aménagés permettent de découvrir son éco-système aussi riche que diversifié : arbres majestueux aux immenses racines aériennes, cigales émettant des cris stridents si puissants qu’on pourrait croire qu’il existe une scierie

à proximité, fourmis atteignant des dimensions inédites… Les oiseaux arborent des couleurs éclatantes et le grand gibbon blanc crie avec une remarquable vigueur pour rappe-ler qu’il est ici chez lui. Notre guide nous désigne un arbuste dont la sève entraîne une mort subite mais aussi une plante aimable qui fait sham-poing, déniche une fragile orchidée, précise que cet arbre élégant au tronc très droit qui s’appelle « tua-lang » culmine à plus de 90 mètres… Et, tout à coup, un tapir traverse la piste ! Un très impressionnant pont suspendu s’élance au niveau de la canopée, la rivière ponctuée de ra-pides s’explore en pirogue : même

si l’on ne verra pas la queue d’un tigre, une espèce pourtant répan-due dans ce parc qui abrite aussi une colonie de rhinocéros de Sumatra et quelques centaines d’éléphants, l’étape a un vrai parfum d’aventure.

Langkawi, paradis malaisEn mer d’Andaman, non loin de la frontière thaïlandaise, l’archipel de Langkawi se compose d’une cen-taine d’îles dont quelques unes seu-lement sont habitées. Hautes falaises couvertes de forêt plongeant à pic dans des eaux émeraude ou tur-quoise, plages de sable blanc et

Le Parc national de Taman Negara protège l’une des plus vieilles forêts de la planète et le littoral de la pénin-sule malaise comme les îles au large offrent encore des pans de nature totalement vierge.

De la forêt à la plage,Une prodigieuse nature

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hôtels bien intégrés dans leur en-vironnement, cet ancien repaire de pirates est une escale de choix pour un groupe qui voudrait prolonger la découverte de George Town, à 15 mn de vol, par un final balnéaire. Au programme : découverte en kayak du Geopark classé à l’Unesco, cabo-tage en voilier, dîner aux flambeaux sur la plage…

Snorkeling à Tenggol IslandC’est au port de Dungun que l’on embarque pour Tenggol Island, une petite île du Parc marin de Terengga-nu ancrée à 45 mn de bateau rapide de la côte. Coiffée d’une jungle luxu-riante, elle est ourlée par une plage immaculée ombragée de gracieux cocotiers. Quelques bungalows, des hamacs, le paradis pourrait ressem-bler à ça… Mais le meilleur reste à venir ! Comme ses voisines s’égre-nant le long de la côte orientale, les eaux cristallines de Tenggol offrent l’une des biodiversités marines les plus riches de la région, entre récifs coralliens intacts et tombants peu-plés de poissons multicolores. Le club de plongée local veille à la protec-tion de l’environnement et les tou-ristes pratiquent le snorkeling sans palmes, seule façon de protéger le corail. Un guide nous accompagne, équipé d’une bouée à laquelle on peut s’accrocher pour se reposer… ou se remettre de l’émotion provo-

quée par la rencontre avec un re-quin, au grand amusement de notre guide qui sait l’espèce inoffensive ! Un déjeuner les pieds dans le sable, une plongée avec bouteille pour les uns, une nouvelle sortie snorkeling pour les autres, l’escapade est pla-cée sous le signe de l’écotourisme.

Atelier cuisine à Tanjong Jara Cap sur le marché de Dungun avec Ann, le chef de l’hôtel Tanjong Jara. Elle n’a pas son pareil pour guider sa petite troupe à travers les étals regorgeant de poissons et crustacés, d’épices et d’herbes aromatiques, de légumes et de fruits exotiques. Les achats sont rondement menés mais on s’attarde volontiers sur ce marché où la vie pétille, délicieuse-ment quotidienne, entre roulottes servant des crêpes fourrées de noix de coco, officines de médecine tra-ditionnelle et vieux messieurs éden-tés roulant des cigarettes de tabac à la demande. De retour à l’hôtel, place à l’atelier cuisine suivi par la dégustation d’un curry de crevettes et d’un crabe farci. Syndrome « c’est moi qui l’ai fait » oblige, ce sera le meilleur repas d’un voyage qui aura pourtant été placé, de bout en bout, sous le signe de la gastronomie !

IDÉE INCENTIVEMalaisie, l’Asie métissée

Jour 1 : Accueil à l’aéroport dans la matinée et transfert pour Ma-lacca, à 2h de route.

Jour 2 : Visite privée des diffé-rents quartiers de cet ancien comptoir des Détroits avec un guide historien francophone, fin connaisseur de la ville.

Jour 3 : Route pour Kuala Lum-pur et découverte de la capitale de la Malaisie : Chinatown aux ruelles animées, Little India et ses épices, Kampung Baru aux maisons traditionnelles en bois.

Visite du centre historique et du Musée du Textile, qui mérite le détour. En fin de journée, cock-tail au bar panoramique Mari-ni’s 57. Dîner à Jalan Alor.

Jour 4 : Route pour le Parc natio-nal du Taman Negara et balade nocturne dans la forêt pour une immersion immédiate au cœur de cet univers mystérieux.

Jour 5 : Journée à Taman Nega-ra : balades à pied et en pirogue à la découverte de la forêt pri-maire en compagnie d’un guide naturaliste.

Jour 6 : Route vers la côte est, aux longues plages de sable blond et installation à l’hôtel Tanjong Jara.

Jour 7 : Le matin, excursion snor-keling à Tenggol Island ; retour à l’hôtel dans l’après-midi, pos-sibilité de participer à un cours de cuisine ou soin au spa. En fin de journée, balade à vélo jusqu’au village voisin.

Jour 8 : Dernière matinée de détente à l’hôtel. Transfert à l’aéroport et vol pour Paris via Kuala Lumpur.

DMC : Asia Incentive Durée : 8 jours / 7 nuits Lieux : Malacca, Kuala Lumpur, Taman Negara, Tanjong Jara

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REPÉRAGE PAYS… MALAISIE

ADRESSES EN VUE

Kuala Lumpur ■ The Majestic Hotel - 5*C’est la « grande dame » de Kuala Lum-pur, membre des Leading Hotels of The World. Datant de 1932, The Majestic a été un haut lieu social à l’époque co-loniale. Il associe confort high-tech et cadre Art déco rehaussé de touches néo-classiques, prestations luxueuses et service impeccable. 2 restaurants, 1 bar, piscine et très beau spa. L’aile colo-niale n’abrite que des suites, la majorité des 300 chambres étant dans la Tower Wing. Pour des événements, terrasse en surplomb des jardins et spectacu-laire « ballroom »www.majestickl.com

■ Grand Hyatt - 5*À deux pas du Palais des Congrès de KLCC, une tour de verre et d’acier abrite cet hôtel au style contemporain dont le lobby entièrement vitré, au 38e étage, offre des superbes vues sur les tours Petronas ; le bar avec orchestre en soirée et le restaurant principal se trouvent un demi-étage plus bas. Les 412 chambres et suites impeccables cultivent une atmosphère sereine. Spa, piscine dans les jardins et généreux espaces de réunion équipés des tech-nologies dernier cri. www.kualalumpur.grand.hyatt.com

À George Town (Penang) ■ Eastern & Oriental Hotel - 5*L’Eastern & Oriental de Penang est un hôtel de légende. L’Oriental a été réno-vé au début des années 2000 tandis que l’Eastern, entièrement reconstruit, a rouvert ses portes en 2013. On parle désormais de l’aile Heritage, parties communes sublimes et 101 suites un brin désuètes, et de l’aile Victoria, 122 suites au décor colonial revisité et aux volumes généreux. Piscine au 7e étage,

restaurants, espaces de réunion, notam-ment la « ballroom » de l’aile Heritage, et service empressé.www.eohotels.com

À Malacca ■ The Majestic Malacca - 5*Unique hôtel 5 étoiles de Malacca, The Majestic se compose d’une vé-nérable « mansion » de style colonial où se trouvent la réception, le restau-rant et le bar et d’une annexe moderne qui accueille les 54 chambres et suites ainsi que le spa. Le décor extrêmement soigné crée une atmosphère raffinée ; lit à baldaquin et baignoire à pieds, bois exotique et soieries précieuses, les chambres sont très agréables. Confort high-tech et service empressé. www.majesticmalacca.com

À Terengganu■ Tanjong Jara Sur la côte orientale de la péninsule malaise, en bordure d’une longue plage sauvage, ce resort s’étale dans un très grand parc aux arbres centenaires. Son architecture s’inspire des Istanas, les pa-lais de bois des Sultans malais du XVIIe siècle. 99 chambres et suites au décor ethnique-chic, la plupart avec terrasse privée. Trois restaurants, dont l’un sur-plombe la plage, un magnifique spa, plusieurs piscines, activités nautiques, vélos à disposition. www.tanjongjara.com

À Taman Negara ■ Taman Negara Lodge En lisière du parc de Taman Negara, ce lodge éco-friendly a éparpillé ses chalets et bungalows en bois dans un grand parc. Décor rustique et bon confort, c’est une adresse authentique très accueillante. Largement ouvert sur la nature, le restaurant se prolonge en terrasse en surplomb d’une rivière. ■www.mutiarahotels.com

S’informer Office National du Tourisme de Malaisie 29, rue des Pyramides 75001 Paris Tel : 01 42 97 41 71www.ontmalaisie.com

Y allerMalaysia Airlines assure un vol quotidien entre Paris-CDG et Kuala Lumpur. Excellentes correspon-dances avec une trentaine de des-tinations en Malaisie. www.malaysiaairlines.com

Air France propose 4 vols par se-maine entre Paris CDG et la capitale malaise; ils s’ajoutent aux 14 fré-quences hebdomadaires de KLM, dont 7 en partage de code avec Malaysia. www.airfrance.fr

À savoir• Formalités : passeport valable 6

mois après la date de retour. • Décalage horaire : + 6 h en été, + 7 h en hiver.

• Climat : équatorial, chaud et humide. La meilleure saison s’étire d’avril à juillet.

• Langues : malais• Monnaie : le ringgit (RM).

Liste des DMCApsara Consulting/Pegasus Travel(Réceptifs Leaders)AsiaAsian RoadsBamboo AdventuresBorneo AdventureDiethelem TravelDiscovery Overland HolidaysM-Vision TravelPacific WorldPro Eco Adventure (Pro Asie)Tour & Incentive Travel (Michael Alouf International)Tour East Malaysia

Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

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How much do you know about IMEX?As the countdown to IMEX 2015 begins, take our quick quiz and find out…

1. How many people from the international meetings industry attended last year’s IMEX? A) Just under 5,000 B) Just under 10,000 C) Just under 15,000

2. Which of the following subjects will be included in IMEX 2015’s 10-track education programme? A) Marketing B) Technology C) Wellbeing

3. How big is the company behind the show? A) Under 60 people B) 60 –120 people C) 120+ people

Answers: 1. C 2. A,B&C 3. A 4. A,B&C 5. B (They’re not as shy as we thought, obviously.)

Frankfurt 19–21 May 2015

The worldwide exhibition for incentive travel, meetings and events.

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4. Which benefits do Hosted Buyers receive at IMEX? A) Free travel and accommodation B) An exclusive lounge with free wifi C) A friendly concierge service

5. Which destination held a screaming contest on their stand last year? A) Mexico B) Norway C) Japan

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Par Philippe Charollois

C’est le temps des aurores boréales, des champs de lave couverts de neige, des journées courtes éclairées par un soleil bas sur l’horizon. En hiver, l’Islande est plus belle et plus sauvage que jamais et mérite pleinement son nom de pays de glace.

Islande Islande La nature en grand large

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Islande Islande La nature en grand large

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S ur les quais du vieux port, le pro-meneur ne risque pas de man-quer Harpa, le grand édifice à

l’architecture sobre et audacieuse planté face à la baie de Reykjavik. Le projet a pourtant bien failli ne jamais sortir des cartons de l’agence danoise Henning Larsen, emporté par le naufrage financier qui a ter-rassé le pays en 2008. Revu à la baisse, l’essentiel a été préservé, et depuis 2011, Harpa accueille des concerts et toutes sortes de manifestations derrière sa façade de verre inspirée

par le monde minéral. Remarquable-ment fonctionnel, le lieu s’adapte à tous les usages. On y vient aussi pour le seul plaisir de flâner, pour admirer les belles perspectives intérieures, pour profiter des vues sur la baie comme sur la ville. Invitation à partir se promener dans la capitale qui abrite plus d’un tiers de la population de l’île. Les rues bordées d’immeubles de bas étages proposent un choix de restaurants et de boutiques. Le froid n’est rien. Dans l’air si pur, il vivifie. Non l’ennemi, c’est le vent

qui vous transperce sans prévenir à un coin de rue. Les musées offrent une belle variété : le Musée d’art de Reykjavik expose notamment Erró, l’artiste qui poursuit son œuvre entre Paris et son île natale. Dans un autre registre, un barbu aux allures de viking tient la caisse de l’Icelan-dic Phallological Museum ou Penis Museum. Un peu plus haut dans la ville, le lac Tjörnin est gelé. Cygnes et canards ont déserté ses eaux, remplacés par de jeunes footbal-leurs. Visible d’un peu partout, la cathédrale Hallgrímskirkja devient un magnifique point d’observation du sommet de sa tour de 75 m, qui offre un panoramique imprenable sur la ville, l’océan et les montagnes environnantes.

Northern Lights Sur un quai du vieux port, le point d’accueil d’Elding Adventure at Sea n’est pas bien difficile à trouver. Vive et chaleureuse, Sigurlaug y accueille la petite dizaine de personnes qui se présente à l’embarquement. Le départ est prévu entre 9 h et 10 h. En attendant, la jeune femme nous avertit que le ciel est nuageux ce soir, ce qui n’est pas bon signe, même si ©

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Harpa Concert Hall

Reykjavik

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un ciel clair n’est pas une garantie non plus. Bref, personne ne peut jurer de rien, et l’observation des aurores boréales reste aléatoire. L’expérience peut aussi se vivre en autobus. L’important est de s’éloigner des lumières de la ville, même si les aurores sont parfois visibles dans le ciel de Reykjavik. Une petite vidéo explique scientifiquement le phé-nomène, tandis qu’un photographe passionné raconte ses traques noc-turnes. Il est temps d’embarquer. Le commandant lance le moteur diesel, baisse les lumières et quitte le quai. La mer est calme dans la baie de Reykjavik. Sigurlaug et l’équipage au complet (c’est à dire deux personnes) délivrent quelques consignes de sécurité. Au large, la mer s’agite un peu. La vue sur la côte illuminée révèle une ville plus étendue qu’on n’aurait pu le croire. Après avoir enfilé l’épaisse combinaison rouge mise à disposition dans la cale, un couple se transforme en cosmonaute et s’en va jouer les héros à la proue du navire, face au vent. Bien au chaud, les autres passagers profitent de la boisson chaude incluse dans le prix de la croisière. Sigurlaug propose de la corser un peu. C’est l’occasion de goûter à Brennivín, cette fameuse Mort Noire à la redoutable réputa-tion. Ce n’est de fait qu’une aimable gnôle comme on en trouve dans nos contrées. Le bateau navigue depuis une bonne heure à présent. Les passagers sortent régulièrement pour scruter le ciel, mais toujours rien à l’horizon. Cinq minutes dans le

vent froid représentent une épreuve. Même les deux cosmonautes sont rentrés se réchauffer. Au moment fatal : Sigurlaug fait une annonce, et tout le monde se précipite sur le pont, comme si elle venait d’annon-cer un naufrage. Effectivement, une petite lueur verdâtre s’aperçoit dans le ciel entre deux nuages, à peine. Rien d’autre durant les deux heures de navigation. Même si chacun sa-vait que ce n’était pas gagné, tout le monde rentre déçu, en se disant que ce doit être merveilleusement beau, une aurore boréale !

Cercle d’or Une demi douzaine de gros autocars sont alignés sur le parking de la gare routière, et ils font tous le plein de

passagers, ce qui paraît surprenant en ce mois de janvier. En file indienne, ils quittent la ville pour rejoindre les trois sites incontournables qui forment le Cercle d’or. Le jour n’est pas encore levé, et les premières indications de la guide ne sont pas très parlantes dans la nuit noire. La centrale géothermique est par contre facile à repérer, avec ses volutes de fumée blanche, ses lumières et son odeur de souffre. Visible de loin elle aussi, une serre plus éclairée qu’un studio de télévision marque notre première arrêt. Température, lumière, taux d’humidité, tout est contrôlé par ordinateur… pour mieux laisser faire la nature. Le résultat est convaincant, comme le prouve la bonne soupe de tomate qui se déguste sur place

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Kirkjufellsfoss

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avant de reprendre la route. Dans les champs enneigés, on aperçoit régulièrement de robustes et sym-pathiques chevaux islandais blot-tis les uns contre les autres. Son allure particulière à quatre temps, le tölt, a largement contribué à sa notoriété. Célèbre également, un mot de l’incompréhensible langue islandaise à fait le tour du monde : Geyser ! Et si Geysir s’est bien calmé ces dernières années, son collègue Strokkur a pris le relais. C’est lui qu’on vient admirer sur le site géother-mique d’Haukadalur. Sur le petit chemin balisé qui y mène, fume-rolles et mares bouillonnantes sont servies en apéritif. Le grand jet d’eau se trouve un peu plus haut. Réglé

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comme un coucou suisse, il bouil-lonne puis explose toutes les 5 à 10 minutes. Le premier jaillissement d’eau et de vapeur impressionne, et bien des spectateurs marquent un pas de recul. Mais très vite Strokkur passe pour un géant débonnaire. Son observation devient un jeu. Au moins pour ne pas rater sa photo, chacun guette la grosse bulle d’air qui précède l’explosion et le grand panache blanc qui s’élève majestueusement dans le ciel bleu. Quelques kilomètres plus loin, c’est d’abord un fracas assourdissant, un grondement de tonnerre, qui rempli le paysage. Bienvenue à Gulfoss ! Avec ses 32 mètres, ce n’est pas la plus haute chute d’Islande, mais pro-

bablement le plus impressionnante. Alimentée par les eaux du glacier Langjokull, les milliers de mètres cube d’eau glacée de la rivière Hvita s’effondrent en deux larges cascades dans les profondeurs d’un canyon de basalte. Plusieurs sentiers dominent les chutes, et chacun offre une vue incroyable. Le plus impressionnant est celui qui se trouve dans l’axe, face au vent qui charrie des gouttelettes glacées. Sur la route du retour, le bus passe à nouveau devant le grand geyser, qui salue notre passage d’une magnifique explosion d’eau vaporeuse. Le lac Thingvallavatn, pourtant le plus grand du pays, est à peine perceptible, tant ses eaux sont grises et se confondent avec les teintes de la glace. Dans le parc national de Thingvellir, l’histoire et la géologie se sont données rendez-vous. C’est en effet là que se trouve l’Althing créé par les vikings en 930, à l’occasion de la fondation de l’État libre d’Islande. Pour la géologie, on vient admirer Almannagjá, cette « faille de tous les hommes » qui sépare deux plaques tectoniques et permet au visiteur de déambu-ler entre Amérique et Europe. Le retour se fait sans histoire, mais avant de retrouver Reykjavik, la guide ne manque pas de signaler la maison d’Halldór Laxness, l’unique ©

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Strokkur Skogarfoss

Seljalandsfoss

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prix Nobel de littérature du pays, fierté nationale de ces grands lec-teurs que sont les islandais.

Glacier Reynir arrive en retard, mais de bonne humeur. Il m’invite à monter à bord de son impressionnant véhicule 4x4, puis nous passons prendre ses autres passagers : une Coréenne et une Chinoise venues découvrir en solo cette île mystérieuse qui séduit de nombreux asiatiques. Nous voilà partis sur la route n°1, vide en ce matin de janvier. Les îles Vestmann sont à portée de vue dans l’océan. Toujours aussi impronon-çable malgré sa notoriété, le vol-can Eyjafjallajökull apparaît bientôt à l’intérieur des terres. Le vent arrache d’impressionnants nuages de neige à son sommet. Un quart de lune se dessine dans le ciel bleu. Le soleil naissant teinte les nuages d’une lueur rose. Difficile de composer une plus belle ligne d’horizon. La neige

Idée IncentiveDes plages de sable noir jusqu’au cœur des glaciers

Jour 1 : Arrivée à Keflavik. Départ pour le Blue Lagoon, à une quinzaine de minutes de l’aéroport. « Warm Welcome » dans les eaux du lagon avec un cocktail servi au groupe. Départ en direction du village de pêcheurs de Stokk-seyri et dîner au restaurant Fjorubordid, dont le homard est la spécialité. Instal-lation à l’hôtel 4* Ranga, à une centaine de kilomètres de Reykjavik, avec vue sur le volcan Eyjafjallajökull.

Jour 2 : À bord de véhicules 4x4, les participants rejoignent la vallée profonde de Thorsmörk et sa réserve naturelle entourée de 3 glaciers, dont celui du fameux volcan Eyjafjallajökull. Traversée des rivières, arrêt sur le glacier, obser-vation des traces de l’éruption de 2010. Les 4x4 se rendent ensuite aux specta-culaires chutes de Seljalandsfoss. Pause déjeuner avant de rejoindre le glacier Sólheimajökull. Piolets, crampons et lignes de sécurité sont fournis pour la randonnée. Poursuite vers la plage de sable noir de Sólheimasandur, où la super Jeep pourra donner toute sa puissance. Retour à l’hôtel Ranga pour un bain chaud en plein air suivi d’un repas de saumon, la spécialité du restaurant.

Jour 3 : Transfert des bagages à Reykjavik. La journée, consacrée au Cercle d’or, débute par les impressionnantes chutes de Gullfoss. Toujours en 4x4, les participants empruntent une route de montagne jusqu’au glacier Langjökull où des motoneiges les attendent. Après une brève initiation, l’aventure sur le glacier commence ! L’étape suivante mène au célèbre Geysir. Un déjeuner est prévu sur le glacier, ou à l’abri en cas de mauvais temps. Les participants rejoignent ensuite le parc national de Thingvellir pour découvrir le site de l’ancien parlement et le canyon formé par la rencontre des plaques tecto-niques de deux continents. Arrivée à Reykjavik dans l’après-midi et installation à l’hôtel Marina. Dîner suggéré au Grillmarket. Possibilité de découvrir la nuit islandaise, qui s’agite aux environs de minuit. Quelques bars disposent d’un espace à privatiser.

Jour 4 : Embarquement sur le quai, en face de l’hôtel Marina, pour une aven-ture en mer. Le bateau peut accueillir jusqu’à 70 passagers. En compagnie d’un guide expert, les passagers observent baleines et dauphins, phoques et marsouins, peut être des épaulards et des rorquals. Une partie de pêche est aussi prévue à bord : morues et aiglefins devraient mordre rapidement. Les plus chanceux peuvent espérer ramener un flétan géant. Le déjeuner est pré-vu avec la pêche du jour, accompagnée d’une soupe de homard. De retour à terre, diverses activités sont proposées pour l’après-midi : balade à cheval, découverte de Reykjavik, randonnée, spéléologie ou tour en quad. Dîner sug-géré au Fish Company.

Jour 5 : Départ pour l’aéroport de Keflavik et retour en France.

DMC : Iceland Travel Durée : 5j/4nLieux : Blue Lagoon, Cercle d’or, Reykjavik, volcans, glaciers, croisière en mer…

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Super jeep tours Icelandic Mountainguides

North Iceland Namaskards

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balaye la route. Sur la grande plaine occupée autrefois par l’océan, des bourrasques forment de petites tor-nades. Un vent toujours plus violent fouette les flancs du 4x4. « Windy ! » s’exclame Reynir, goguenard, alors que le paysage devient dantesque. Les balises jaunes, pourtant plan-tées à courte distance les unes des autres, ont disparues. Un vague soleil parvient encore à apporter sa lueur fantomatique. Pour le reste, le 4x4 se trouve enveloppé par un grand nuage blanc. Plus loin, le calme reve-nu, Reynir quitte la route et dirige son véhicule dans un champ de neige zébré par d’impressionnantes rivières sans berges. Le paysage est si vaste qu’il prend des allures de désert saha-rien. La carcasse d’un DC3 sans ailes, plantée sur la plage de sable noir de Sólheimasandur, n’en paraît que plus incongrue. La rencontre des champs de neige et de la plage de sable volcanique compose un éton-nant paysage en noir et blanc. Les falaises d’orgues basaltiques de Rey-nishverfi sont superbes elles aussi. Le paysage est verdoyant l’été, et même fleuri, affirme Reynir. Pas en hiver. Même les oiseaux, si nombreux en été sur les côtes, ont déserté les falaises. Quelques kilomètres plus loin, le 4x4 doit défoncer un mur de neige pour se frayer un passage sur les derniers mètres. Nous voilà au pied de Solheimajökull, dont nous

TROIS QUESTIONS À... Eric Biard et Marc Broussaud, dirigeants d’Island Tours

« NOTRE BROCHURE HIVER CONNAÎT UN SUCCÈS GRANDISSANT »

n La saison touristique en Islande s’allonge, avec un attrait nouveau pour l’hiver. Cette tendance est-elle égale-ment visible sur le segment du MICE ?Nous proposons une brochure hiver depuis longtemps, et elle connaît en effet un succès grandissant auprès des amoureux de l’Islande. Ce constat est éga-lement valable pour le MICE. En effet, les groupes demandent souvent des séjours courts, basés sur Reykjavik et ses environs. Ces caractéristiques sont donc propices à un voyage d’hiver, souvent très spectaculaire grâce aux aurores boréales et à la neige.

n Quels conseils donneriez vous à une agence qui souhaite organiser un voyage à cette période ?Les petits groupes doivent loger dans le centre, autour de la baie, pour bien profiter des rues commerçantes, des restaurants et des musées qui s’y trouvent concentrés. Les groupes plus importants pourront trouver des hôtels situés un peu en retrait, mais néanmoins proches du centre. Ces établissements, souvent plus grands, sont également mieux équipés en salles de réunion. L’hiver, il faut penser à caler les horaires des excursions sur la durée du jour, puisque celle-ci varie d’un mois à l’autre. Il est aussi possible de proposer des excursions propres à cette saison, comme les aurores boréales bien sûr, mais aussi les orques, dont l’hiver est la période de reproduction.

n À l’occasion de l’éclipse du 20 mars prochain vous organisez un voyage « Éclipse et Aurores Boréales » pour admirer le phénomène. Est-il encore temps pour s’inscrire ?Oui bien sûr, le voyage est prévu du 16 au 22 mars. L’éclipse est un bon prétexte, mais elle n’est qu’un des éléments du voyage. Il sera encore temps d’aller voir les aurores boréales, mais aussi les plages de sables noirs, les icebergs de Jökulsarlon, le glacier Vatnajökull, le Cercle d’or… Seule contrainte : le voyage est réservé à des groupes de 16 p. maximum.

sommes les seuls visiteurs. Avec ses sculptures de glaces, ses crêtes et ses crevasses, le glacier nous appartient ! Ses énormes blocs de glaces gorgés de cendres volcaniques prennent la teinte des rochers. Avant de prendre la route du retour, Reynir nous offre deux autres merveilles de la nature, avec les impressionnantes chutes d’eau de Skógafoss, puis de Selja-

landsfoss. Épuisé par le grand air et par les émotions fortes, tout le monde dort dans le 4x4, sauf Reynir bien entendu.

Blue Lagoon Le bus qui rejoint le Blue Lagoon est bondé. Quelques passagers sont encombrés de leurs bagages, car ils vont prendre leur avion après la

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Langjokull Glacier Mountainees of Iceland

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S’informer Meet in Reykjavík, le bureau des conventions, coordonne l’activité de ses nombreux partenaires (www.meetinreykjavik.is)

Y allerReykjavik se trouve à environ 3h30 de Paris. Icelandair dessert quotidienne-ment Reykjavík avec 1 à 2 vols par jour en hiver et jusqu’à 18 vols hebdoma-daires en été.

À savoir• Formalités : passeport ou carte d’identité

• Décalage horaire : -1h • Climat : frais bien sûr en hiver, mais pas tant que ça, puisque grâce au Gulf Stream, l’île bénéficie d’un cli-mat à tendance océanique. Les tem-pératures à Reykjavik descendent rarement en dessous de -5°C.

• Langues : islandais, mais tous les Islandais semblent anglophones.

• Monnaie : couronne islandaise (ISK)

Liste des DMCAtlantik (Michael Alouf International) Iceland TravelIsland ToursIceland CongressMeeting IcelandNordic VisitorPracticalTerra Nova IncentivesWelcome APS (Mice Connections)

Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées,dans notre guide des DMC.

CARNET PRATIQUE

baignade. Le trajet est un plaisir. D’un côté de la route, des champs de lave couverts de neige sur fond de montagnes. De l’autre, de pe-tites maisons colorées plantées en bord d’océan. À l’arrivée, le grand monolithe blanc orné du logo « Blue Lagoon Iceland » voit défiler la plupart des amateurs de baignade, pour la rituelle photo souvenir. Ils vont ensuite rejoindre la file d’attente qui serpente le long d’un chemin creusé dans la lave. L’entrée est à 35 €. Pour 50 € l’offre inclue une serviette, mais il faut débourser 65 € pour disposer d’un peignoir. Les plus fortunés s’offriront la formule Luxe, à 165 €, avec repas et accès au VIP lounge. Bref, le Blue Lagoon est assurément la piscine la plus rentable du monde ! Tout le monde reçoit un ingénieux brace-let qui permet d’entrer, de fermer

son coffre, de payer les extras. Très classiquement, on se change, puis on se douche, puis on se lance ! Il suffit de franchir quelques mètres à l’extérieur pour rejoindre le grand bassin creusé en pente douce dans un champ de lave. La chaleur de l’eau, qui varie entre 36° et 39°, anni-hile la fraîcheur de l’air. Personne ne grelotte. On se sent immédiatement bien. La foule qui faisait la queue devant l’entrée semble s’être diluée. Le bassin est suffisamment grand pour accueillir tout le monde. Au loin, les silhouettes des baigneurs se dessinent dans une brume fanto-matique. On fait causette, comme dans un salon. Pas mal de baigneurs s’enduisent le visage d’argile et se composent un masque. Quelques uns ne se sont pas départis de leur portable, qu’ils doivent maintenir hors de l’eau. Repérables dans la brume grâce à leurs gilets jaunes fluo, des maîtres nageurs chaude-ment vêtus veillent à la sécurité des baigneurs. On pourrait rester des heures à profiter du Blue Lagoon, mais l’heure de la navette du retour approche. En sortant du bassin, on espère retrouver la douce chaleur de sa serviette éponge pour se sécher, mais elle est restée dehors pendant tout ce temps. Conseil d’ami : pen-sez à accrocher la vôtre à l’intérieur avant d’entrer dans le bain !

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Blue Lagoon

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ACTION PAYS… ISLANDE

NOTRE SÉLECTION D’HÔTELS

Poussée par le succès de la desti-nation, l’offre hôtelière s’améliore sans cesse. La catégorie 5*, qui fait défaut à la ville, sera bientôt couverte avec de nombreuses ouvertures prévues (un établis-sement de la chaîne Icelandair Hotels en 2016, un hôtel de luxe à proximité de Harpa en 2017…). En attendant, les 3*Sup et 4* pro-posent déjà un confort largement suffisant pour satisfaire la plupart des demandes.

n Hôtel Marina 3*Niché dans une petite rue face à la baie, proche d’un quartier animé, cet établissement de la chaîne Icelandair Hotel propose 108 chambres. Le grand lobby en-chaîne salle de sport, réception, bar et restaurant. Sol en béton, tuyau-terie apparente, mobilier compo-site : la déco hétéroclite est dans l’esprit du Mama Shelter parisien. Seule l’absence de vraies salles de réunion peut pénaliser l’hôtel.www.icelandairhotels.com

n Hilton Reykjavik Nordica 4*Un peu en retrait du centre ville, mais facile d’accès car situé sur un grand axe de communication, le Nordica (252 chambres - 11 salles de réunion) appartient à la nou-velle génération de Hilton. La hau-teur du bâtiment réserve de belles vues, par exemple, depuis l’Exe-cutive Lounge du 8e étage. Même la grande Ballroom possède une

vue extérieure. Un spa vient com-pléter le tout.www.hiltonreykjavik.com

n Radisson Blu Hotel 1919 4*

Ouvert en 2005 dans un immeuble historique de 1919, cet hôtel de 88 chambres, se situe dans le centre ville, à proximité de la baie. Sa déco, élégante et sobre, mêle teintes grises, blanches et noires. L’hôtel propose 3 salles de réunion, dont une avec vue sur la rue. Idéal pour les petits groupes qui souhaitent résider dans un établissement de charme. La ville compte un autre Radisson Blu, le Saga, plus grand mais moins charmeur.www.radissonblu.fr

n Grand Hôtel 4*À proximité de l’hôtel Hilton, dans une tour en verre fumé, le Grand Hôtel dispose d’une offre de salles de réceptions et de conférences conséquente. Quelques unes des 15 salles de conférences disposent d’une vue sur le grand atrium. www.grand.is

LIEUX DE RÉCEPTION

n The Harpa concert hall and conference centreThe Harpa concert hall and confe-rence centre est la principale struc-ture d’accueil de la ville. De la petite salle de réunion à la grande salle de concert, le bâtiment propose un large éventail d’espaces adaptés à tous les usages. La plupart des espaces profitent de la lumière na-turelle des longues journées d’été. Une terrasse est disponible pour les beaux jours. www.harpa.is

n Le Reykjavik Art MuseumLe Reykjavík Art Museum dispose d’une grande salle de réception qui permet de profiter des exposi-tions du musée. www.artmuseum.is

n Le Blue LaggonLe Blue Lagoon peut se privatiser. Il dispose d’un vaste restaurant, mais aussi d’un confortable et in-time salon VIP, avec accès direct aux eaux du lagon. nwww.bluelagoon.com

Harpa Concert Hall

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HÉBERGEMENT

Quoi de neuf

en Europe ?

AÉRIEN

Jusqu’où iront

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Février / Mars 2015 | Voyages & Stratégie N°182 | 57

ZAPPING… LAS VEGAS

Las Vegas une ville pleine de ressortAprès quelques années de « pause », la ville de l’entertainment repart de l’avant. Elle diversifie son offre et compte sur un environnement exceptionnel pour séduire toujours plus d’entreprises. Faites vos jeux, rien ne va plus…

Par Thierry Beaurepère

Touchée de plein fouet par la crise financière de 2008 qui avait fait grimper son taux de chômage

à 15% (un record aux États-Unis), Las Vegas reprend de l’altitude ; à l’image de la High Roller, la plus grande roue du monde inaugurée en avril. De ses 28 na-celles fermées (à la manière de celles de London Eye à Londres), on découvre un point de vue inédit et l’incroyable dyna-misme de la capitale mondiale du jeu.

Un million de m2 pour les réunions !Las Vegas a ainsi accueilli plus de 40 mil-lions de visiteurs en 2014, un record. Et parmi eux près de 5 millions de personnes venues assister à l’un des 22 000 congrès, salons ou réunions, le plus haut niveau depuis 2008. Les entreprises plébiscitent le gigan-tesque centre de conventions de la ville, mais aussi les infrastructures in-tégrées aux hôtels-casinos dont les ballrooms géantes peuvent accueil-lir des événements de plusieurs mil-liers de personnes ; soit un total d’un million de m2 d’espaces dédiés aux réunions ! Quant aux incentives, ils peuvent compter sur une offre de loi-

sirs largement étoffée depuis quelques années – entre attractions spectacu-laires, shows à couper le souffle, night clubs à la mode et restaurants étoilés – afin de faire oublier le passé sulfu-reux de celle que l’on a longtemps surnommée « Sin City », la ville du pêché. Sur un environnement naturel exceptionnel aussi, avec notamment le Grand Canyon à une poignée de minutes de vol. Sans oublier que Las Vegas, inspirée par Miami, tente de faire revivre son quartier historique de Downtown à coups de musées (comme le Néon Museum) et de nou-veaux lieux « bobos », à l’image de l’Arts District. Reste encore à convaincre les entreprises françaises de traverser l’Atlantique, parfois hésitantes alors même qu’aucun vol direct ne relie la France au Nevada.

Des hôtels dans l’air du tempsAutre élément susceptible de faire la différence : le prix moyen par chambre ne s’élève qu’à 111 $, les hôtels pa-riant sur les recettes liées au casino pour faire des bénéfices. Du coup, et malgré une extraordinaire capacité

de 150 000 chambres, le taux d’oc-cupation moyen s’établit à 84,3%. Il n’en fallait pas plus pour que Las Ve-gas reprenne son inexorable marche en avant, et ce même si la tour de verre désossée de l’hôtel Fontaine-bleau – projet abandonné alors qu’il était presque achevé – hante tou-jours le Strip, comme pour rappeler les heures sombres. En quelques se-maines, quatre hôtels viennent ainsi d’ouvrir leurs portes (Delano, Crom-well, The Linq et SLS Las Vegas), avec plusieurs points communs : finies les excentricités façon fausse Tour Eiffel ou Sphinx en carton pâte, ils arborent tous une décoration contemporaine, pour une ambiance « lifestyle » inter-nationale; surtout, il s’agit d’établisse-ments anciens, totalement réhabilités. Las Vegas pourrait toutefois renouer avec les projets délirants dans un bref avenir. Le groupe malaisien Genting ambitionne en effet d’investir 4 mil-liards de dollars pour bâtir un resort de 3 500 chambres reproduisant un village chinois. On annonce même une réplique de la muraille de Chine ! Décidément, Las Vegas n’a pas fini de nous surprendre…

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ZAPPING… LAS VEGAS

Des hôtels pour redécouvrir la ville

DELANO Au sud du Strip, le Delano a pris possession d’une tour dorée du complexe Mandalay Bay, à la place de The Hôtel. Il reprend les valeurs qui ont fait le succès de son grand frère de Miami.

■ Hébergement et équipementsLe lobby, avec ses colonnes drapées de voilages, donne le ton. Le Delano se positionne comme un boutique-hôtel, de 1 117 suites ! Elles font la part belle au blanc, des rideaux au mobilier. Les espaces communs déclinent cette touche « hype », en particulier le bar Franklin cosy où le cuir se mêle au bois (salon privé), et le restaurant Della’s Kitchen (cui-sine bio). Au sommet du bâtiment, on déguste un cocktail au Mix Lounge qui dévoile une vue unique sur le Strip (soirées privées pour 400 p.), avant de rejoindre le miX, le restaurant d’Alain Ducasse qui doit prochainement deve-nir le Rivea (déclinaison de l’adresse de Saint-Tropez). Un spa complète les installations en attendant un beach club pour le printemps. Une trentaine de salles de réception accueillent les réunions. L’avis de v&s Ambiance chic et confidentielle. On peut regretter la situation de l’hôtel tout au sud du Strip (face à l’aéroport), à l’écart des animations. À défaut de casino inté-gré, les joueurs peuvent rejoindre le Mandalay Bay. www.delanolasvegas.com

VDARA Dans une tour « coincée » entre le Bellagio et le Monte Carlo, en retrait du Strip. L’hôtel fait parti du CityCenter, qui regroupe aussi l’hôtel Aria et le luxueux centre commercial Crystals.

■ Hébergement et équipementsL’hôtel ne propose que des suites (1 495), toutes avec cuisine équi-pée et coin salon. La décoration contemporaine privilégie des bois sombres et des couleurs chaudes, du beige au marron. Les baies vitrées dévoilent une vue somptueuse, no-tamment sur les jets d’eau du Bel-lagio depuis certaines chambres. Aucun restaurant, mais le Vdara dispose d’un market café installé dans le lobby (petits déjeuners, pa-ninis, salades, sandwichs…). Pour le cocktail du soir, direction le Bar Vdara aménagé dans le lobby. Les esthètes apprécieront le spa zen de 750 m2 et ses soins 100% bio, la salle de sport et la piscine extérieure. Cinq salles accueillent les réunions, dont une ballroom (400 p.). L’avis de v&s Le Vdara se démarque par sa décora-tion urbaine chic et par l’absence de casino. On apprécie les vastes suites et l’ambiance lounge autour de la piscine. Il lui manque un « vrai » res-taurant, en particulier pour le petit déjeuner. www.vdara.com

TROPICANAAu sud du Strip, face au MGM Grand, cette adresse emblématique de Las Vegas depuis 1957 a bénéficié d’un sérieux lifting en 2010. ■ Hébergement et équipementsToutes rénovées, les 1 375 chambres arborent une décoration caribéenne, avec meubles en osier, persiennes aux fenêtres et plantes vertes, associée à des équipements de pointe (espace de travail connecté, dock pour téléphone…). Pour les dîners, on optera pour le restaurant italien ou le steakhouse. Un spa ouvert en 2011 com-plète les installations dédiées aux loisirs, dont une vaste piscine extérieure. Un centre de conférences peut accueillir des opérations jusqu’à 3 000 personnes, en attendant l’ouverture d’une extension de 2 500 m2. Pour de chaudes soirées privées, on optera pour le Beach Club et son ambiance tropicale ou le Havana Room (800 personnes).

L’avis de v&s Affilié à l’enseigne Double Tree by Hilton, l’hôtel n’est certes pas le plus spectaculaire face

aux géants de Vegas. Mais il permet de renouer avec l’histoire de la ville dans une atmos-

phère décontractée, à des prix attractifs. www.troplv.com

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THE COSMOPOLITAN Ouvert fin 2010, juste à côté du Bellagio, cet hôtel géant est logé dans deux tours de verre qui dominent le Strip, à l’opposé des décors exubérants des hôtels-casinos voisins.

■ Hébergement et équipementsLes 2 995 chambres, dans les tons gris/bleus, sont équipées d’un coin cuisine et, pour 70% d’entres elles, d’un balcon; une exception à Las Vegas ! Les parties communes sont spectaculaires, entre l’entrée du ca-sino coiffée d’un gigantesque lustre de deux millions de cristaux ou les 14 restaurants, pour tous les goûts (italien, japonais, français…). Un étage est réservé aux séminaires, avec une large ballroom (5 000 p.). Un spa aux lignes épurées et trois piscines permettent de se détendre, dont celle du club Marquee qui accueille des événements pour 3 000 personnes (la piscine peut se couvrir).

L’avis de v&s On apprécie la vue spectaculaire sur le Strip depuis les étages élevés. L’hôtel est adapté aux grosses opérations, mais aussi pour des soirées festives, en particulier au Marquee, le club le plus réputé de Las Vegas. www.cosmopolitanlasvegas.com

THE LINQFace au Caesars Palace, l’ex Quad se mue progressive-ment en un vaisseau contemporain à la façade couverte d’aluminium. L’hôtel n’est qu’un élément d’un nouveau « quartier » dédié aux loisirs.

■ Hébergement et équipementsPassé un vaste casino, l’hôtel dévoile un ensemble de 2 253 chambres réparties dans trois tours, dont un millier a été rénové. La fin des travaux est annoncée pour l’été 2015. Les nouvelles chambres déclinent une décoration colorée « pop », sans réelle origi-nalité, mais sont fonctionnelles et bien équipées (dock iPhone, wi-fi gratuit, room service 24h/24 via une application sur la télévision…). Outre les trois bars et trois restaurants intégrés, on peut accéder à l’allée commerçante extérieure voisine. Un spa et une piscine ouvriront pour l’été. Plusieurs salles de séminaires sont annoncées pour 2015, dont un espace dans le vortex lumineux qui domine le Strip. L’avis de v&s De facture classique, l’hôtel vaut d’abord pour sa situation au cœur du Strip et pour le complexe auquel il est intégré, qui inclut une allée bordée de boutiques, bars et restaurants et la grande roue, nouvelle attraction de Las Vegas. www.caesars.com/linq

SLS LAS VEGASDans la partie nord du Strip, à deux pas de la Stratosphère, le mythique Sahara a fait place au SLS, un nouvel hôtel à la décoration « tendance » imaginée par Philippe Starck.

■ Hébergement et équipementsLes 1 620 chambres, réparties dans trois bâtiments, déclinent les univers qui ca-ractérisent Philippe Starck, entre vintage et contemporain. Murs en béton et couleurs vives pour celles de la Story Tower, ambiance baroque dans la Lux Tower; et partout des miroirs aux plafonds ! Les parties communes sont à l’unisson, depuis le casi-no auquel on accède par un lobby de verre aux cou-leurs changeantes jusqu’aux huit restaurants. Parmi eux l’incroyable Bazaar Meat (deux salons privés) du chef José Andrés, décoré de fausses têtes de crocodiles ! Les deux piscines extérieures, le night club Life (460 places) ou le bar Sayers Club (ambiance industrielle) se privatisent pour des soirées branchées, après une séance de travail dans les seize salles de réunion, dont une ballroom (600 p.) L’avis de v&s Affilié à la nouvelle enseigne « lifestyle » Curio du groupe Hilton, l’hôtel à la décoration débridée séduira une clientèle jeune et « branchée ». Son emplacement, dans le nord du Strip en désué-tude, peut constituer un frein. www.slsvegas.com

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Des activités entre Strip et désert

AU CŒUR DE DOWNTOWN Les délires du Strip ont éclipsé Downtown. Il faut pourtant aller faire un tour dans ce cœur historique de Las Vegas pour sentir l’âme de la ville. Au Neon Museum (www.neonmuseum.org), les enseignes lumineuses d’autrefois sont exposées en plein air, dans un joyeux bric-à-brac. Elles racontent l’histoire des plus fameux casinos, du Stardust au

Flamingo construit par le gangster Benjamin Siegel. Installé dans l’ancien bureau de poste, le Mob Museum (themobmuseum.org) raconte justement l’histoire du crime aux États-Unis, et en particulier à Las Vegas. Ses salles accueillent des opérations de 30 à 400 personnes. Toute proche, Fremont Street (l’artère prin-cipale de Downtown) a été recouverte d’une voûte de 430 m de long com-posée de 12 millions d’ampoules, qui jouent un prodigieux son et lumière. Plus terre à terre, les containers du Container Park (downtowncontainerpark.com) hébergent des restaurants et boutiques, dans une ambiance «bobo». On y loue des tricycles électriques (www.trikkelasvegas.com) pour découvrir les fresques murales de la ville et son Arts District, un éclectique mélange de boutiques et galeries d’art dans un environnement urbain sans charme…

Le Golden Nugget, le plus ancien casino de Las Vegas, est aujourd’hui éclipsé par les extravagants hôtels-casinos géants qui ont poussé le long du Strip, ce boulevard de 6 kilomètres qui traverse la ville. Au total, il y aurait plus de 200 000 machines à sous dans le Nevada, pour l’essentiel à Las Vegas. Et jusque dans les couloirs de l’aéroport ! Dif-ficile de résister à la tentation d’y glisser une pièce. Pour se mettre au diapason, il est possible de privatiser une salle d’un des casinos afin d’y enseigner les rudiments des jeux de table – en particulier le black jack et le poker – avec un « professeur ». Une fois l’apprentissage effectué, un tour-noi ajoutera du piment à un incentive. Pas question d’y jouer de l’argent, mais pourquoi pas offrir un cadeau au(x) vainqueur(s) ? Faites vos jeux, rien ne va plus…

FAÎTES VOS JEUX ENFLAMMEZ-VOUS AVEC LE CIRQUE DU SOLEIL !Dans le florilège des dizaines de spectacles joués chaque soir à Las Vegas, le Cirque du So-leil règne en maître. 22 ans après sa création à l’hôtel Treasure Island, Mystère reste un incon-tournable. Mais l’entre-prise canadienne pro-pose sept autres shows, aux univers différents. Hébergé au Bellagio, O s’avère le plus magique, avec ses acrobates évoluant au des-sus et dans l’eau. Zumanity réveillera vos fantasmes avec un spectacle érotique à mi-chemin entre le caba-ret et le burlesque. Ka (au MGM Grand Hôtel) plonge les spectateurs dans un univers guerrier de légendes, avec une incroyable scène qui se transforme en un mur d’escalade sur lequel les artistes défient les lois de l’apesanteur; alors que Zarkana (hôtel Aria) revisite les classiques de l’acrobatie. Enfin, outre un spectacle avec le magicien Criss Angel (au Luxor), le Cirque du Soleil propose deux shows adaptés des chansons des Beatles (au Mirage) et de Michael Jackson (Mandalay Bay), où l’ambiance est tout autant sur scène que dans la salle. www.cirquedusoleil.com ©

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À LA CAISSE !Tout incentive aux États-Unis se doit d’accorder quelques heures au shopping ! Dans les galeries marchandes XXL de Las Vegas, les boutiques Chanel et Gucci sont aussi nombreuses que les boulangeries à Paris… Les galeries du Caesars Palace ou du Venitian ont montré la voie. Le centre commercial Crystals (www.theshop-satcrystals.com) est le joyau ultime. Pas une enseigne de luxe ne manque à l’appel. Vuitton et Prada y ont même ouvert leur plus grand magasin d’Amérique du nord. Autre adresse de choix : le Fashion Show Mall (www.thefashionshow.com), en face de l’hôtel Wynn. Plus abordable, il aligne 250 boutiques dont les grands magasins Macy’s et Bloomingdales, et sur-tout l’enseigne « fashion » Abercrombie ! On peut aussi organiser une excursion de quelques heures

pour les deux Las Vegas Outlet Center (www.premiumoutlets.com), l’un à Downtown, l’autre près de l’aéroport. Levi’s, Nike, et d’autres grandes marques internationales y massacrent leurs prix. ©

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C’est le plus ancien parc national du Nevada, constitué dès 1935 à une heure de route de Las Vegas. La Vallée de Feu (http://parks.nv.gov) – au cœur du désert de Mojave – dévoile des paysages surréalistes, entre arches minérales, dunes de grès et arbres pétrifiés. Au programme : trek entre buissons et cac-tus sur les sentiers balisés, dans un décor de roches rouges qui s’enflamment au coucher du soleil, VTT pour les plus sportifs ou team-buildings; mais encore découverte de peintures amérindiennes, certaines vieilles de plus de 3 000 ans... Ce cadre exceptionnel se prête également à des barbecues de style western, au milieu de quelques écureuils peu farouches attirés par les miettes. Les coyotes, eux, préfèrent attendre la nuit pour montrer le bout de leur museau… Organisée par Pink Jeep Tours (www.pinkjeep.com), l’excursion se fait dans d’énormes 4X4… roses !

FEU SACRÉ DANS LA VALLEY OF FIRE

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À FOND LA CAISSE !

Les amateurs d’adrénaline ne se contenteront pas d’ar-penter le Strip à bord d’une trop lourde et trop lente li-mousine ! Pour eux, direction le Las Vegas Motor Speed-way, le circuit automobile situé au nord de la ville. Dream Racing y fait la course en tête, accueillant des groupes de quelques personnes à plusieurs milliers. La conduite de véhicules d’exception (non sans être auparavant pas-sé par le simulateur 3D pour éviter la « casse » !), est le point fort des activités proposées. La difficulté sera de

choisir entre une Porche, une Ferrari ou une Lambor-ghini ! Dans leurs combinaisons rouges et blanches, les pilotes de quelques minutes en prendront plein les yeux. On peut aussi se contenter de team-buildings en Fiat 500… Dream Racing propose de nombreuses autres prestations, depuis la customisation des véhicules aux couleurs de l’entreprise jusqu’au dîner sur la terrasse panoramique du circuit. www.dreamracing.com

EXPLOREZ LA FAILLE !Le Grand Canyon est à portée de vol, une heure en avion de tourisme ou en hélicoptère (http://fr.papillon.com). Sa partie sud est la plus fré-quentée. À travers les hublots, les paysages défilent : d’abord de petits canyons puis le Hoover Dam, ce barrage qui a donné naissance au Lake Mead propice à des activités nautiques (canoé, ski nautique…). Apparaît enfin le Grand Canyon, gigantesque et démesuré, même à l’échelle de l’Amérique ! Une fois sur place, on peut explorer ses rives à pied ou à cheval, descendre au fond du canyon pour un barbecue ou un cocktail (40 p.), ou même une descente en raft. Pas très loin, dans une vallée sauvage, Eldorado Canyon Mine Tours (www.eldo-radocanyonminetours.com) propose d’explorer une ancienne mine d’or, pour des team-buildings (quad, canoé…) au parfum d’aventures. Plus proche de Las Vegas (deux heures de route ou 15 minutes de vol), la partie ouest du canyon abrite le Glass Skywall, cette passe-relle transparente qui s’élance dans le vide à 1 200 mètres au dessus du Colorado. Sensations garanties ! Sur le chemin, le Grand Canyon West Ranch (www.grandcanyonranch.com) permet de s’immerger au cœur d’un village western.

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JETEZ VOUS À L’EAU…

Certes, il y a les piscines des hôtels, gigantesques et festives. Mais dans une ville où la tempé-rature peut dépasser les 40° durant l’été, une petite tête dans les eaux du lac Mead cerné par des montagnes désertiques est toujours la bienvenue. À une cinquantaine de kilomètres de Las Vegas, il est né de la construction du Hoover Dam, gigantesque barrage qui régule le Colorado. Entre les bouées tractées, le jet-ski ou le ski nautique, Las Vegas Water Sports y organisent des team-buildings très humides. La dernière tendance : le wakesurfing, qui consiste à surfer sur une planche dans les va-gues produites par un bateau. Gamelles assu-rées ! Les moins intrépides pique-niqueront sur les rives du lac, avant une balade rafraîchis-sante en hors-bord ou une sortie en canoë. http://lasvegaswatersports.net

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Des lieux décalés pour surprendre

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C’est la nouvelle attraction de la ville, en plein cœur du Strip face au Caesars Palace… De-puis avril, la High Roller revi-site le ciel de Las Vegas, avec pour toile de fonds les mon-tagnes désertiques du Neva-da. Elle est aujourd’hui la plus grande roue du monde, toi-sant les casinos du haut de ses 168 mètres, et concur-rence la Stratosphere Tower,

l’autre point culminant de la cité (350 m). Les 28 nacelles vi-trées et totalement fermées de la High Roller peuvent embar-quer chacune 40 personnes, pour un tour de 30 minutes qu’il est préférable de faire au coucher de soleil, lorsque la ville s’habille de lumières. Pour en mettre plein les yeux, il est possible de privatiser une na-celle et d’y organiser un cock-

tail. Avec des bulles, la décou-verte est encore plus légère… www.caesars.com/linq

L’avis de v&s La High Roller permet de découvrir Las Vegas du ciel dans un cadre convivial. Attention au vertige pour les personnes sensibles… Alter-native possible : un dîner dans le restaurant tournant Top of the World, au sommet de la Stratos-phere Tower.

UN AIR DE ROCK POUR VOTRE DÎNER…D’Elvis Presley à Céline Dion, les plus grands artistes ont marqué l’histoire de Las Vegas. Pour se mettre dans l’ambiance, le Hard Rock Café (le deuxième plus vaste du monde) accueille des événements de 25 à 2 200 p. et des dî-ners assis jusqu’à 950 p. Le catering est adapté, avec une cuisine fine qui dépasse le traditionnel hamburger/frites. Au-delà des espaces publics, le second étage est réservé aux entreprises, avec plusieurs salles aux équipe-ments audio-vidéos de pointe, un lounge VIP et une terrasse ouverte sur le Strip. La décoration reprend les standards de la chaîne, en exposant les vête-ments et accessoires de nombreux artistes, en particulier Elvis et les Beatles. Le groupe de Liverpool a même le droit à une salle spécifique que l’on peut privatiser pour 40 personnes. Les fans seront aux anges ! www.hardrock.com

L’avis de v&s Si la chaîne est implantée partout dans le monde, son adresse de Vegas est unique. Idéale pour une soirée décontractée, agré-mentée d’un concert live pour être dans le ton. Les entreprises pourront même se faire plaisir en affichant leur logo sur l’enseigne lumineuse qui domine le Strip !

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ZAPPING… LAS VEGAS

UNE SOIRÉE ROYALE AU MARQUEE

Night and day club… Le concept fait mouche depuis quelques années à Las Vegas. Le principe ? Pool-party l’après-mi-di au bord d’une pis-cine très fashion, et dance-floor enflammé la nuit, le tout dans un même lieu ; idéal pour un cocktail après une journée de travail, ou une nuit branchée après le dîner. Parmi les adresses incontournables, on citera le bien-nommé Encore de l’hôtel Wynn, régulièrement désigné comme l’un des meilleurs clubs de la ville. David Guetta est même venu y mixer en 2014 ; et surtout le Marquee, de l’hôtel Cos-mopolitan. Son dance-floor intérieur et sa large piscine extérieure qui domine le Strip, avec pour décor la Tour Eiffel de l’hôtel Paris, font la différence. On peut y réserver une table (ou une cabane au bord de la piscine) pour partager une coupe, ou privatiser tout ou partie du lieu (jusqu’ à 3 000 p.), pour une folle soi-rée sous les étoiles du Nevada… http://marqueelasvegas.com L’avis de v&s Le Marquee demeure l’adresse « in » des nuits de Las Vegas, même si la concurrence s’affûte (par exemple au nouvel hôtel SLS). À privilégier pour des groupes jeunes, et en fin de voyage pour éviter que le décalage horaire des premiers jours n’ait raison du dynamisme des participants !

DES ÉTOILES POUR LES PAPILLESQui l’eut cru ? Au pays de Mc Do et de Coca, les chefs étoilés se bous-culent et l’on peut goûter les cuisines du monde entier dans les cen-taines de restaurants installés au cœur des hôtels-casinos, dans des décors élégants ou extravagants. Parmi eux les Américains Mario Ba-tali (au Venetian) ou Tom Colicchio (Mirage), l’Écossais Gordon Ram-say (Caesars Palace et Paris Las Vegas), ou les Espagnols Julian Serra-no (Bellagio, Aria) et José Andrès (SLS, Cosmopolitan). Mais pour un groupe français, difficile de faire l’impasse sur nos stars tricolores des fourneaux. Pierre Gagnaire a investi le Mandarin Oriental, Alain Ducasse le Delano, Guy Savoy le Caesars Palace et Jean-Georges Vongerichten le Bellagio et l’Aria. Le must demeure néanmoins le restaurant de Joël Robuchon (au MGM Grand), le seul restaurant 3 étoiles de Las Vegas. Son ambiance intime, avec sa salle aux couleurs beige et violine et son mur de verdure, convient à des petits groupes très exclusifs. Autant dire que les prix s’envolent ! www.joel-robuchon.com

L’avis de v&s À défaut de s’offrir le 3 étoiles de Robu-chon (à réserver par exemple à un co-mité de direction, et plusieurs semaines à l’avance !), on pourra se rabattre sur l’Atelier, l’autre restaurant tout en rouge et noir du cuisinier (toujours à l’hôtel MGM Grand), plus accessible.

CARNET PRATIQUE

S’informer Office de tourisme de Las Vegas www.lasvegas.com

Y allerPas de vol direct depuis la France. La meilleure solution est de voler avec une compagnie européenne, afin d’éviter une correspondance diffi-cile aux États-Unis, avec passage de l’immigration qui peut s’éterniser. Bri-tish Airways propose des vols quoti-diens Londres (Heathrow)/Las Vegas, connectés à Paris et plusieurs ville de province. www.britishairways.com

À savoir• Formalités : passeport en cours de validité. Demande d’entrée sur le territoire américain à remplir sur https://esta.cbp.dhs.gov.

• Décalage horaire : - 9 heures• Climat : en été, les températures peuvent atteindre 40°. L’automne et le printemps sont les meilleures périodes.

• Langues : l’anglais• Monnaie : 1 € = 1,16 dollar

Liste des DMCBlue Time Event PremièreGo West Tours Lizard Incentive EventsMaven American JourneysNative Destinations (Safran RP)Nest USAThe Vibe AgencyTravel Concepts

Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs, ainsi que leurs coordonnées, dans notre guide des DMC.

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Chaque février, la ville minière d’à peine 4 000 habitants ni-chée dans la région de Trøn-

delag fait l’objet de toutes les at-tentions. Pendant la foire d’hiver de Røros, dont l’histoire remonte au XIXe siècle, la ville se transforme en une fête foraine et accueille dans ses petites ruelles plus de 80 000 visiteurs. Norvégiens, Suédois ou encore Anglais ; malgré le froid hi-vernal, une foule impressionnante déambule entre les maisons en bois classées au patrimoine de l’UNESCO : la preuve que l’ambition de Røros de rêver en grand porte ses fruits.

Une politique volontaristeSi l’objectif du lancement de la foire était de faire venir les voyageurs pen-dant la saison la plus rude de l’an-née (la température descend sou-

vent en-dessus de -30 °C), la ville se mobilise aujourd’hui pour attirer une clientèle de congrès et elle ne compte pas que sur son charme pour la séduire. Son comportement éco-responsable lui permet de por-ter le titre de « destination verte », un positionnement réfléchi qui ga-rantit aux petites communes de se démarquer face aux grands pôles business comme Oslo ou Bergen. Après avoir été récompensée pour ses démarches durables (cuisine lo-cale, sensibilisation de la popula-tion), Røros joue aujourd’hui le rôle du chef d’orchestre dans le projet vert du pays. De plus, elle a réussi à transformer son manque de capa-cité hôtelière en un véritable atout : elle propose aux entreprises une ex-périence authentique à travers ses cours de cuisine locale, ses balades

en traîneau à chiens ou ses safaris dans un parc naturel.

Trondheim, ville de congrèsAlors que Røros se spécialise dans l’accueil des petits groupes, Trondheim située à seulement 2h30 de train de la ville minière mise sur une offre de congrès durable avec une capacité beaucoup plus im-portante. Pour renforcer sa position sur la liste des destinations busi-ness de Norvège, la troisième plus grande ville du pays a opté pour une démarche éco-responsable et propose aujourd’hui environ 3 600 chambres aux entreprises qui re-cherchent une destination originale pour leurs événements. Ses valeurs ajoutées : la proximité de la nature sauvage, ses établissements « du-rables » et son rapport qualité/prix,

Moins fréquenté que la région de Bergen ou d’Oslo, le centre du pays mise sur une offre de congrès authentique et éco-responsable pour faire venir les clients business.

par Viktoria Varecza

Le pouvoir naturel du centre dela Norvège

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Février / Mars 2015 | Voyages & Stratégie N°182 | 67

ZOOM SUR... NORVÈGE

notamment pour la clientèle inter-nationale. Selon les professionnels norvégiens, les forfaits proposés par Trondheim, très complets, arrivent à rivaliser avec les offres de certaines destinations européennes privilé-giées par les entreprises : contrai-rement aux clichés, le pays scandi-nave souvent considéré trop cher défend sa place dans la course pour les clients business.

LES INCONTOURNABLES

n Cathédrale de NidarosConsidérée comme l’un des plus beaux édifices médiévaux de Scan-dinavie, la cathédrale de Trondheim fut construite à l’emplacement de la tombe de Saint Olav, roi de Nor-vège au début du XIe siècle.

n Centre-ville de RørosClassé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le centre de cette an-cienne ville minière dégage un charme extraordinaire. Fondée en 1646, Røros est construite en bois et possède aujourd’hui environ 2 000

maisons en bois de toutes les cou-leurs, ce qui donne à la ville un as-pect médiéval.

n Musée de la mine OlavsgruvaRetraçant l’histoire minière de la ré-gion ce musée permet aux visiteurs de découvrir le monde « souterrain ». À environ 13 km de la ville de Røros, cet endroit insolite est également privatisable pour des événements : à 50 mètres en-dessous du sol, la salle de concert aménagée peut accueillir jusqu’à 200 personnes.

n BymarkaLa forêt de Bymarka se trouve à seu-lement 20 minutes du centre-ville de Trondheim et ainsi promet une évasion absolue à proximité d’une grande ville. La forêt est le terrain idéal pour un séjour incentive hors sentiers battus : l’agence réceptive Mid Norway Adventure propose de nombreux forfaits « nature » aux entreprises.

NOTRE SELECTION D’HÔTELS

n Clarion Hotel & CongressÀ proximité immédiate du musée norvégien de musique pop et rock (Rockheim), l’établissement est une adresse privilégiée pour les congrès. L’hôtel qui a ouvert ses portes en 2012 dispose de 400 chambres et de plus de 20 salles de réunion.

n Bergstaden HotelAvec ses 90 chambres et 3 salles de conférence, l’hôtel représente une alternative intéressante pour les petits groupes séjournant à Røros.

Il se trouve à environ 1,5 km de l’aé-roport, au cœur de la ville minière.

n Radisson BLU Royal Garden Hotel

Idéalement situé au bord de la ri-vière Nidelva, cet hôtel vitré très moderne et design propose 298 chambres et suites et 15 salles de conférence. n

Le pouvoir naturel du centre dela Norvège

S’informer Innovation Norway Paris / Office National du Commerce et du Tourisme de Norvègewww.visitnorway.com

Y aller La compagnie Scandinavian Airlines (SAS) dessert la ville de Trondheim via Oslo. L’aéroport de Røros est des-servi par la compagnie Widerøe.

À savoir• Formalité : passeport en cours de validité

• Décalage horaire : aucun• Langue : norvégien• Monnaie : la couronne norvé-gienne (NOK)

Liste DMC62 Grader NordAtlantic MiceAuthenticoreEnergy (Mice Connections)Fotspor EventLiberty I&C (M. Alouf International)Scan OneSNE Northern Europe (Global DMC Partners)Scandinavian Incentives

Liste non exhaustive. Retrouvez l’ensemble des réceptifs ainsi que leurs coordonnées sur notre guide DMC

CARNET PRATIQUE

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REPÉRAGE FRANCE… LYON

Lyon, une cité à la confluence de l’originalitéSi la capitale des Gaules reste un haut lieu de la culture et de la gastrono-mie, elle est entrée avec dynamisme dans le XXIe siècle, comme le prouve le nouveau musée des Confluences. Les entreprises sont séduites…

Par Christophe Chalon

Chaque décembre, Lyon est pla-cée sous les feux de l’actualité avec la Fête des Lumières. Au

même titre que les Nuits Sonores ou des Biennales d’Art Contemporain et de la Danse, cet événement culturel participe à la renommée internatio-nale de la ville. « Avec ses millions de visiteurs en quatre jours, il est difficile de profiter de cette Fête des Lumières pour organiser une opération. Les hôtels sont réservés un an à l’avance, à des prix prohibitifs », souligne Nicolas Steinlé, chez Ho MyEvents. Son agence met néanmoins à profit la popularité de la manifestation pour communiquer et attirer des clients le reste de l’année.

Une terre d’accueil Car depuis quelques années, Lyon s’est imposée comme une ville de tout premier plan pour le MICE, soutenue dans sa promotion par Only Lyon, une structure créée en 2007 qui réunit 24 partenaires publics et privés. La Cité des Gaules accueille notamment de grands salons et foires dans des équipements majeurs comme Eurexpo, le centre de congrès de la Cité Internationale ou la

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Halle Tony Garnier; mais elle est aussi le théâtre d’une multitude d’opérations de moindre ampleur. Il est vrai que l’agglo-mération est depuis toujours une terre d’accueil pour les industriels. Avec 1,3 million d’habitants, elle abrite plus de 135 000 entreprises (biotechnologies, chimie, mécanique, mode…) séduites par son dynamisme et son réseau de communication majeur. Outre le TGV, l’aéroport Lyon Saint-Exupéry est en effet relié à 110 villes, grâce notamment au hub d’Air France/Hop. Pour développer le marché MICE, Lyon mise d’abord sur son héritage culturel, avec sa riche architecture et ses quartiers typiques (comme la Croix Rousse) mais aussi sa gastronomie, le cinéma (les Frères Lumière y tournèrent le premier film de l’histoire en 1895) ou encore l’héritage industriel avec les soieries... Autant de thématiques à utiliser lors d’un incentive.

Des chantiers majeursLa ville parie aussi sur son dynamisme, symbolisé par la réhabilitation des berges du Rhône ou le nouveau quar-tier de Confluence. L’architecte Odile

Decq y a imaginé le siège social de GL Events. De nombreuses opérations sont désormais organisées dans ce quartier disposant de vastes lieux pour des conférences ou soirées... Et parmi eux le musée des Confluences inauguré fin décembre. Dans les prochaines années, d’autres projets vont encore dynamiser Lyon : Rives de Saône dont les premiers aménagements sont prévus pour 2016, la relance du quartier d’affaires de la Part-Dieu ou la construction de plusieurs tours d’ici 2020, autour de la célèbre tour « crayon ». Il faudra aussi compter avec la réhabilitation de l’Hôtel Dieu, qui accueillera notam-ment un centre de conventions, un hôtel Intercontinental et la future Cité de la Gastronomie. Le vin y tien-dra une place de premier choix car l’œnotourisme est important dans la région. « Lors d’une opération de deux jours, nos clients souhaitent souvent explorer les vignobles du Beaujolais », souligne Innes Bourrit, de l’agence La Boîte aux idées. Une sortie au vert, pour une visite à déguster sans modération…

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70 | Voyages & Stratégie N°182 | Février / Mars 2015

REPÉRAGE FRANCE… LYON

Chez Mondial Events, on a Lyon dans la peau. Créée dans la Cité des Gaules en 2007, l’agence

événementielle emploie 18 personnes, tous pôles confondus. « Nous orga-nisons des séminaires, congrès et voyages de récompense partout dans le monde mais Lyon représente 30% à 40% de notre activité », explique Fabien Duranel, l’un de ses responsables.

De caves en bouchons…Les demandes concernent en premier lieu une découverte gastronomique de la ville, « en particulier autour de Paul Bocuse et de ses restaurants. On peut également citer l’excellente cuisine de L’Auberge de l’Ile, parfaite pour un comité de direction ; sans oublier les traditionnels « bouchons » lyonnais, avec de bonnes tables à prix abor-dables, pour 8 à120 personnes. Avec une restauration et une décoration adaptées, nous pouvons d’ailleurs externaliser cette ambiance bouchon dans d’autres lieux ». Ce thème de la gastronomie est également décliné à l’occasion de rallyes, à la découverte des producteurs locaux du vieux Lyon, chez les commerçants des halles de Lyon-Paul Bocuse ou encore chez des cavistes, pour des dégustations œnologiques de vins de la vallée du Rhône... La culture lyonnaise est un autre axe majeur lors d’une opération à Lyon. « Le Centre gallo-romain situé près de la Basilique permet d’organiser une plé-nière à l’air libre, dans l’ancien théâtre antique. Parmi les autres équipements culturels susceptibles d’accueillir des événements, citons la Plateforme, une salle de concert aménagée sur une ancienne péniche, et bien sûr le

Mondial Events réinvente la Cité des Gaules

nouveau musée des Confluences », ajoute Fabien Duranel.

Des lieux « cinégéniques »Autre thème de prédilection : le cinéma. Car Lyon en est le berceau, avec notamment l’Institut Lumière qui propose des salles adaptées à des forums ou de multiples événements, mais aussi les espaces de tournage du Studio 24, à Villeurbanne. L’aggloméra-tion lyonnaise est tout aussi prolixe en lieux originaux, de part leur situation géographique ou leurs ambiances : anciennes usines, hangars ou bateaux, que Mondial Events met en scène. « Nous pouvons jouer sur le côté his-

torique, à l’image de la Sucrière (voir encadré). Les hippodromes de Lyon disposent quant à eux de salles de réunion, pratiques pour un séminaire avant de proposer une soirée thé-matique avec des paris hippiques », précise Fabien Duranel. Pour les petits groupes de 10 à 40 personnes, il suggère un hébergement dans des hôtels de charme comme le Cour des Loges, la Villa Florentine ou le Sofitel Lyon Bellecour. Au delà, les gros porteurs restent incontour-nables, notamment le Hilton, le Radis-son, le Crowne Plaza ou les Novotel Confluence et Gerland, facilement accessibles par le tramway.

LA SUCRIÈRE, UN LIEU DE BON GOÛT…Depuis 2003, la Sucrière connaît une nouvelle jeunesse en tant que lieu d’expositions. Elle accueille par exemple la Biennale d’Art Contemporain. Située en bord de Saône, sur les Docks de Lyon-Confluence en pleine ré-habilitation, cette ancienne usine à sucre datant des années 1930 (avec même ses tobbogans à sucre qui ont été conservés !) abrite notam-ment deux salles (600 et 1 700 m2) et une mezzanine de 1 100 m2, utilisées pour les évènements, depuis une plénière jusqu’à un dîner, en passant par un works-hop ou un cocktail. www.lasucriere-lyon.com

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REPÉRAGE FRANCE… LYON

Oh my Event !dévoile ses bonnes adresses

Voilà un nom original, promesse de nombreuses surprises. Créée en 2009 à Villeurbanne, l’agence

Oh my event n’emploie certes que deux personnes mais qui ne manquent ni de goût, ni d’imagination, pour organiser des événements.

Du quartier Saint Jean à la Croix Rousse« Les chasses au trésor – dans le quar-tier Saint-Jean notamment – sont une façon ludique de découvrir Lyon. Nous travaillons avec des guides qui connaissent la ville comme leur poche. Pour certaines activités, le parc de la Tête d’Or et son zoo situés en plein centre, constituent une excellente alternative. En fonction du budget de l’entreprise, le programme idéal peut être une promenade en bateau le matin, un déjeuner dans un bouchon du quartier Saint-Jean puis une chasse au trésor », conseille Nicolas Steinlé, l’un des deux co-fondateurs de l’agence. Coté hébergement, pour les petits groupes, il privilégie les lieux intimistes

avec du caractère comme la Cour des Loges, hôtel aménagé dans une villa florantine du quartier Renaissance, avec une vue unique sur Lyon. « La table y est excellente, tenue par le jeune chef étoilé Anthony Bonnet », précise-t-il. Situé dans la célèbre tour Crayon, le Radisson Blu du quartier de la Part Dieu dévoile également un panorama incroyable. « Mais l’hôtel est en travaux. Il devrait rouvrir au premier semestre 2015 ». Pour faire la différence, Oh My Event met en avant son carnet d’adresses. « Nous avons la chance de connaître

les vrais bouchons, et pas ceux réservés aux touristes ! ». Leurs noms ? Nico-las Steinlé préfère garder ses petits secrets… « Ces tables sont situées dans le vieux Lyon ou à la Croix Rousse et proposent une ambiance typique et chaleureuse. Mais leurs capacités sont limitées », se contente-il de préciser.

Oh mon bateau !Pour des opérations plus importantes, Oh my event apprécie le bateau qui navigue sur la Saône. Il permet de découvrir Lyon d’un nouvel œil, en particulier le quartier de Confluence où se trouve le musée homonyme. « Sa privatisation est une façon originale de faire découvrir ses collections », estime le patron. Au-delà, le quartier compte déjà des adresses réputées et de grande capacité comme les Docks 40, tout à la fois restaurant, bar/lounge et disco-thèque, avec une terrasse s’ouvrant sur le fleuve ; ou le Celsius, un restaurant et bar à vin parfait pour des cocktails ou des soirées. « Fin 2015, il faudra aussi compter avec le Stade des Lumières, la nouvelle enceinte de l’Olympique lyonnais. Il disposera d’espaces de sémi-naires, avec la possibilité de visiter les coulisses », conclut Nicolas Steinlé.

MUSÉE DES CONFLUENCES, DÉJÀ UN MUST !Au confluent du Rhône et de la Saône, le Musée des Confluences a ouvert le 20 décembre. Au fil d’un parcours de 3 000 m2, ce vaisseau à l’architecture audacieuse expose 2 000 pièces, parmi une collection de 2,2 millions d’objets touchant à la paléontologie, la minéralogie ou l’ethnologie. Avec ses salles d’exposition, ses deux auditoriums (118 et 300 places), ses quatre salles de sous-commission, ses espaces de réception (130 à 346 m²), sa terrasse (1 200 m²) et son jardin, il s’impose déjà comme un lieu incontournable. D’autant que le catering a été confié au chef Guy Lassausaie et au traiteur local Jean-Paul Pignol, tous deux meil-leurs ouvriers de France.

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REPÉRAGE FRANCE… LYON

Oh my Event !dévoile ses bonnes adresses

DEUX HÔTELS POUR RENOUVELER L’OFFRE À L’ex-Couvent des Visitandines, sur les pentes de la colline de Fourvière à Lyon, deviendra le Fourvière Hôtel (78 chambres) en juin 2015. Son lob-by sera installé dans la chapelle du 19e siècle, le restaurant dans le Cha-pitre. L’hôtel proposera une vaste salle, avec véranda donnant sur un jardin de 1500 m2. En attendant, Lyon accueille depuis quelques semaines un nouvel hôtel : l’Okko Lyon Pont Lafayette (85 ch.).Troisième éta-blissement de la nouvelle chaîne 4*, il a pris possession de l’ancienne annexe de la Préfecture de Police, un bâtiment du XIXe siècle installé sur les quais du Rhône.

Installée à Lyon depuis 2003, la Boîte aux idées organise des opérations événementielles dans toute la

France. « Pour autant, nous traitons beaucoup de demandes dans la ville, sur différents thèmes en fonction des attentes et du message que souhaite faire passer nos clients », explique sa responsable Innes Bourit, à la tête d’une équipe de 4 personnes.

Fabriquez votre vin La renommée du Beaujolais aidant, alors même que le vignoble débute à une quinzaine de kilomètres de la ville, l’agence répond à la demande des entreprises qui souhaitent ajouter une touche œnologique. « Les plus beaux vignobles, avec des maisons réputées et des châteaux agréables, sont situés à une cinquantaine de minutes de Lyon. Nous y proposons des dégus-tations, des jeux de pistes, des cours sur la vigne; il est aussi possible d’y organiser des ateliers afin d’élaborer son propre vin, en mélangeant les cépages provenant de différentes parcelles ». Même les passionnés d’œnologie y trouvent leur compte. Pour eux, la Boîte aux idées s’aventure même

La Boîte aux idées fête le Beaujolais

en Bourgogne, pour des incentives qui peuvent alors durer trois ou quatre jours ; ce qui implique de dénicher les bons hébergements, dans des hôtels qui orientent leur stratégie autour du vin ou mieux, dans des châteaux accueillant des séminaires. « La taille des opérations est très variable mais au-delà de 80 personnes, il convient de scinder le groupe pour plus de confort, et pour que chaque participant puisse parfaitement profiter des explica-tions, dans les vignobles et dans les chais », conseille Innes Bourit.

Vu du cielL’agence organise alors plusieurs activi-tés complémentaires pour faire tourner les groupes, avec par exemple un rallye en 2CV, un « laser game » en forêt ou encore des visites culturelles. Au menu : les lavoirs, les pierres dorées si caracté-ristiques des maisons du Beaujolais, ou la nature préservée autour de la Saône, qui traverse les vignobles. « Ces thé-matiques parallèles sont importantes car certaines entreprises refusent les opérations œnologiques, à cause de l’alcool ». Il est même possible de prendre de la hauteur, en planeur ou en hélicoptère, pour découvrir les paysages vallonnés de la région. « À l’occasion, nous pouvons aussi utiliser les espaces du Touroparc de Romanèche-Thorins, un parc zoologique et de loisirs situé au nord de Lyon, près de Macon et du vignoble de Chiroubles. La région Rhône-Alpes a l’avantage de proposer des activités diverses, des lieux et des paysages variés avec les Alpes proches, la Drôme, l’Ardèche, et la Loire... Cela nous permet d’être très créatif », conclut Innes Bourit. n©

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Le visage encore poupon mal-gré la fine barbe qui se des-sine sur ses joues, une épaisse

monture de lunettes posée sur le nez, Jesús Catalán a l’allure bon-homme et le sourire accueillant, la poignée de main énergique et le discours enthousiaste. Le tout nouveau directeur du Conseil de Promotion Touristique du Mexique (CPTM) – il est arrivé en France au mois d’octobre dernier – n’a que 33 ans ! Mais il ne faut pas se tromper, le hasard n’y est pour rien.Ce fils d’agent de voyages porte son pays dans son cœur et dans ses tripes. Né à Mexico dans le quartier Del Valle, où l’on trouve les meilleurs tacos de la ville (dixit l’intéressé), il a toujours été fier de sa culture : « J’étais celui qui savait raconter, recommander, cet ami qui connaît les nouveaux restau-rants, qu’on appelle quand on veut trouver un lieu pour fêter un anni-versaire ou pour les événements spéciaux… ».

Précoce et déterminéTout petit déjà, il jouait au guide touristique, rêvait de promener les clients de son père, et, aussi loin qu’il s’en souvienne, lorsqu’il croisait la route d’un étranger, lui racontait tout ce qu’il connaissait sur sa ville.Aujourd’hui, toujours intarissable sur les richesses de son pays, le jeune directeur du CPTM semble réaliser ses rêves. Étudiant, il s’est intéressé aux relations internatio-

nales pour devenir diplomate, mais s’est finalement tourné vers le mar-keting pour, ensuite, mieux reve-nir à ses premières amours : « J’ai toujours dit que si un jour j’avais l’opportunité de faire du marketing pour mon pays, je quitterais tout pour ça, et j’ai tout quitté. Je suis convaincu que le meilleur produit au monde, c’est le Mexique ! »

Un parcours tout tracéIl travaille d’abord pour l’ambas-sade de Corée à Mexico, déve-loppe une affaire d’importation de bijoux avec la Suède, puis fonde son entreprise de marketing digi-tal, et c’est en alimentant un blog sur Internet qu’il découvre sa fibre journalistique. Car il a aussi cette corde à son arc… Durant plusieurs années, il tient la rubrique culi-

naire de GQ Mexico et collabore, encore aujourd’hui, avec la radio Formato 21.En 2010, il intègre le Conseil de Promotion Touristique du Mexique où il occupe successivement les postes de directeur de la commu-nication, des relations avec l’indus-trie, et des opérations commer-ciales, avant de se voir proposer une place à Paris.

Les arômes du MexiqueCet amoureux de littérature ne pouvait que sauter sur l’occasion, lui qui a choisi La Rochelle pour port d’attache lors de son premier séjour en France à cause des fa-céties de Gargantua et qui s’enor-gueillit d’avoir lu Les Particules Élémentaires de Michel Houelle-becq en français. Polyglotte – il parle allemand, français, italien, anglais –, le jeune homme veut inviter le monde entier à visiter sa patrie : « Je pense que le tou-risme est la solution pour un pays comme le mien. Nous avons de nombreuses richesses culturelles, archéologiques... L’hospitalité est dans l’ADN de la population. Le tou-risme est notre troisième source de revenus ». Mais aujourd’hui sa première ambition est de « faire goûter à la France tous les arômes, toutes les saveurs du Mexique ».Une chose est sûre, Jesús Catalán n’a pas fini de faire parler de son pays. n

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Jesús CatalánLe Mexique au cœur

Directeur du Conseil de Promotion Touristique du Mexique

par Arnaud Cabanne

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Quotidien toute l'année au départ de Paris CDG1 pour Reykjavik !

Au départ de Paris, Icelandair, la compagnie aérienne islandaise régulière, relie toute l’année Reykjavik ainsi que les Etats-Unis et le Canada.

L’Islande attire un nombre croissant de groupes MICE en quête de dépaysement et de sensations fortes. Cette île décrite comme une terre de «feu et de glace» est visitée pour sa nature extrême, ses volcans, glaciers, cascades, geysers et autres sources géothermales dont le célèbre Blue Lagoon. Les activités sur place en font une parfaite destination incentive (motoneige, balade équestre, circuit en 4X4...).

Son agréable capitale Reykjavik est connue pour sa vie nocturne animée et bénéficie en outre de structures modernes pour accueillir congrès et séminaires.

LES DESTINATIONS ICELANDAIR AU DÉPART DE PARIS : ISLANDE : Reykjavík I Akureyri USA : Anchorage I Boston I New York I Seattle I Denver I Minneapolis I Orlando I Washington D.C. I PortlandCANADA : Edmonton I Halifax I Toronto I Vancouver

L’ISLANDE,UNE DESTINATION MICE ORIGINALEÀ SEULEMENT 3 HEURES DE PARIS

Pour plus d‘informations : + www.icelandair.fr I Tél : 01 44 51 60 51 I [email protected]