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BIARRITZ magazine N°182 FÉVRIER 2009 LA VILLE BIARRITZ.FR DÉVELOPPE LES SERVICES AU CITOYEN DIDIER BOROTRA RÉAGIT AUX RÉSULTATS DU RECENSEMENT L’ACTUALITÉ LA RELANCE DES CONSEILS DE QUARTIER ENTRETIEN DU PATRIMOINE ET DES ESPACES PUBLICS QUAND BIARRITZ SE FAIT BELLE

BIarritz Magazine 182

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Le Magazine de la Ville de Biarritz du mois de février 2009

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BIARRITZmagazineN°182 FÉVRIER 2009

LA VILLEBIARRITZ.FR DÉVELOPPE

LES SERVICES AU CITOYEN

DIDIER BOROTRA RÉAGIT AUX RÉSULTATS

DU RECENSEMENT

L’ACTUALITÉLA RELANCE DES CONSEILS

DE QUARTIER

ENTRETIEN DU PATRIMOINE ET DES ESPACES PUBLICS

QUAND BIARRITZ SE FAIT BELLE

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Février 2009 | n° 182Directeur de la publication Michel VeunacDirectrice de la communication Claire LartigauRédactrice en chef Anne-Marie GaléParticipation rédactionnelle : A. Rode, S. Vivé, V. Biard, M. Esteban.Réalisation API – Maquette Émeline BelliotImpression SAI – BP 90 041 64201 Biarritz CEDEX – 05 59 43 80 30Publicité API – Isabelle Zeisser – 05 59 52 84 00ISSN : 0998-0687Couverture : Isabelle Palé

COURRIERSi vous avez une information à transmettre, merci de nous

contacter :Service information-

communicationHôtel de Ville | 64200

BiarritzTél. 05 59 41 54 34 Fax. 05 59 41 59 61

[email protected]

www.biarritz.fr

4 LA TRIBUNE6 LE ZAPPING DE JANVIER

L’ACTUALITÉ8 Nouvelle génération de conseils de quartier9 Les 30 ans du Versant12 Les sportifs en vue13 Nouvelles techniques socio-éducatives à Biarritz

LE DOSSIER14 Entretien du patrimoine et des espaces publics : quand Biarritz se fait belle

20 Betun ekologikoagoa

LA VILLE23 Vie quotidienneBiarritz.fr24 RencontreUne association de commerçants aux Tuileries25 Travaux à travers la villeSouterrain de la Gare de la Négresse27 Au sujet du recensement29 AssociationsBiarritztarrakVacances de février, activités pour les enfants

AGENDA30 Les sorties du mois

34 L’EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES38 LE CARNET

sommaire

BIARRITZmagazineN°182 FÉVRIER 2009

LA VILLEBIARRITZ.FR DÉVELOPPE

LES SERVICES AU CITOYEN

DIDIER BOROTRA RÉAGIT AUX RÉSULTATS

DU RECENSEMENT

L’ACTUALITÉLA RELANCE DES CONSEILS

DE QUARTIER

ENTRETIEN DU PATRIMOINE ET DES ESPACES PUBLICS

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la tribuneLE BUDGET 2009

La présentation d’un budget est un exer-cice peu valorisant. D’abord parce que les chiffres sont toujours discutés et don-

nent lieu à polémique sans !n, ensuite parce que leur lisibilité est dif!cile pour nos concitoyens non avertis.

Et pourtant, de toutes les res-ponsabilités assumées par les assemblées élues, la plus im-portante est le vote du bud-get qui !xe les priorités de l’action mais aussi le niveau de l’impôt.

Les choix d’un budget relèvent à la fois d’une démarche poli-tique et d’une technique déli-cate. Au Parlement national, le vote du budget nécessite à peu près trois mois. La réalité des dépenses publiques n’est pas simple à saisir, dans la me-

sure où la présentation, d’une année sur l’autre, est rarement la même et où des inscriptions « hors budget » rendent encore plus incertaines les comparai-sons. Il y a, en tout cas, deux différences fondamentales en-tre le budget de l’État et celui des collectivités locales. La pre-mière tient au fait que l’État a une capacité d’emprunt quasi

illimitée. On peut constater aujourd’hui, même en période de grande crise, que les emprunts pu-blics continuent à trouver preneurs, à l’intérieur du pays et à l’étranger. La seconde est que l’État a le droit de faire un dé!cit. Si l’Union Euro-péenne a tenté, dans le cadre de la défense de la monnaie, de limiter ce dé!cit annuellement, la plupart des pays se sont engagés, ces dernières semaines, vers un accroissement considérable des dépenses publiques pour stimuler leur économie, sans recettes correspondantes.

Le budget 2009, en France, vient d’être voté of!ciellement avec un dé!cit de 57 milliards d’euros et, compte tenu du plan de relance, on estime que ce dé!cit approchera en réalité les 80 milliards d’euros, !nancés bien sûr par l’em-prunt. Pour une ville, l’affaire ne se présente pas exactement de cette manière. Le dé!cit y est formellement interdit et la capacité d’emprunt est limitée par les prêteurs. Le budget est, à la fois le cadre strict de la dépense publique, pour l’action au quotidien et il exprime un projet à moyen et long terme, une perspective, celle du développement économique, social, culturel de la cité. La recherche de l’ef!cacité, au niveau du fonctionnement municipal courant, suppose une administration en mouvement, dans son or-ganisation, sa compétence, ses moyens, une re-mise en cause permanente, ouverte aux techni-ques innovantes. Cette démarche se heurte aux réticences naturelles et historiques par rapport à la réforme, comme on le voit localement dès qu’une tentative de changement intervient au plan national. ...Parce qu’il est au service d’un projet de déve-loppement, le budget municipal doit se situer avec cohérence, dans la durée. Il est dif!cile d’augmenter substantiellement, d’une année sur l’autre, les crédits au pro!t de telle ou tel-le priorité. Cela ne peut se faire que de façon progressive et la poursuite d’objectifs à moyen terme est donc essentielle à une bonne ges-tion, car l’évolution se construit nécessairement avec le temps. En!n, il faut prendre en compte la conjoncture. Il y a nécessité, à certains mo-ments, de contrôler encore plus strictement la dépense publique parce que les ressources dimi-nuent. À d’autres moments, on peut desserrer la vis pour répondre mieux à l’attente des ci-toyens, parce que la situation est plus favorable. Le budget doit donc être analysé sur une pé-riode suf!samment longue pour permettre une évaluation concrète des résultats des politiques municipales, de leur adaptation aux besoins de la population.

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“Les choix d’un budget

relèvent à la fois d’une démarche

politique et d’une technique

délicate.”

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L’année 2009 représentera, dans une telle pers-pective, un moment clé pour deux raisons : d’abord la conjoncture du moment qui exige de ne pas charger « !scalement » les contribua-bles, ensuite la nécessité d’une projection plu-riannuelle, permettant de mesurer la faisabilité, la cohérence, le planning des grandes ambi-tions municipales. Dans un cadre ainsi dé!ni, les principaux choix politiques du B.P. 2009 sont les suivants :

-serve toutefois de l’augmentation de la valeur des « bases » décidée par la loi de !nances 2009 (+ 2,5 %),

-cer les investissements alors que l’année 2009 verra le remboursement de 5,3 millions de ca-

charge !nancière des emprunts basculera très sensiblement l’année prochaine, dans le sens de l’allégement,

en francs courants de 1 %, par rapport à l’année précédente.Bien entendu, toutes les lignes du budget de fonctionnement ne seront pas touchées et le soutien à l’action sociale restera la priorité absolue, tout comme les crédits destinés à la jeunesse et ceux concernant le tourisme et la promotion de la ville.Par contre, il sera recherché une plus grande productivité de l’administration par des réor-ganisations adaptées et l’externalisation de certaines tâches. C’est un enjeu majeur pour l’avenir. ...La politique d’investissement qui elle, constitue un soutien fort à l’activité économique, face à la menace de récession, s’articulera autour de cinq grands thèmes :1- L’emploi, c’est-à-dire la compétitivité tou-ristique de la « destination Biarritz ». Des cré-dits sont prévus pour l’équipement de la Halle d’Iraty qui sera ouverte en décembre, pour le parking de dissuasion voisin et pour certains travaux complémentaires et d’aménagement de « Biarritz Océan » (Cité de l’Océan + Musée de la Mer) dont l’objectif est un supplément d’attractivité, de fréquentation et d’activité de notre ville, pendant toute l’année.Il n’y a pire injustice sociale que le chômage et la crise actuelle va faire ressortir avec encore

plus d’évidence cette exigence d’un engagement sans faille pour le développement économique.2- Le logement est la préoccupation principale de nos concitoyens, car il est clair que la spécula-tion immobilière a rendu insupportable, pour les plus modestes, la charge des loyers et impossible l’acquisition d’appartements.La mise en œuvre du projet Kléber et de ses 350 logements interviendra dès le milieu 2009 et se traduira par une charge !nancière, étalée sur quatre années et qui est intégrée au budget municipal.3- Les travaux sur les bâ-timents communaux res-tent une contrainte lourde. L’Établissement de Bains de la Côte des Basques ouvrira en 2009 et la modernisation, l’extension de la maison de retraite Notre Maison sont en cours de réalisation (+ 30 lits).4- Le développement du-rable est une exigence à la-quelle plus personne ne peut échapper. L’aménagement de la zone naturelle d’Ilbarritz-Mouriscot, par le SIAZIM, continue-ra bien entendu, par tranches annuelles. Le ré-sultat peut déjà être jugé, il est spectaculaire. La mise en œuvre de l’Agenda 21 donnera lieu à des actions concrètes sur la base d’une concertation et d’une cogestion avec le milieu associatif.5- L’investissement courant d’entretien reste une obligation permanente et des crédits importants seront réservés au plan pluriannuel d’améliora-

an) qui a été décidé l’an dernier, à l’évolution des jardins (dont les super!cies ont beaucoup aug-menté) et au maintien en état et en sécurité des écoles et des équipements sportifs, très fréquen-tés par les Biarrots.Voilà comment se monte un budget. Les choses ne sont pas toujours simples car des « arbitrages » doivent être rendus entre les attentes et les de-mandes des uns et des autres. La responsabilité politique est justement le choix des priorités.L’apport essentiel du budget 2009, en début de mandat, est qu’il trace la voie d’un développe-ment crédible et cohérent, pour les six années à venir.

Didier Borotra,sénateur maire

“En 2009, les impôts ne seront pas augmentés, l'emprunt sera limité et les dépenses de fonctionnement diminueront.”

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1. Vœux de la Ville de Biarritz : le sénateur maire Didier Borotra

recevait le sous-préfet Éric Morvan, le président de la

CABAB et maire de Bayonne Jean Grenet, les maires

d’Arbonne, Ahetze et Bidart, Marie-Jo Mialocq, Jean D’Elbée

et Jean Jaccachoury.

2. La neige du 8 janvier n’a pas fait pas reculer les chasseurs

de belles vagues.

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3. Le BO se requinque : trois victoires consécutives, après

Castres en championnat du Top 14, les Biarrots ont battu

Calvisano et Gloucester (H Cup).

4. Les lumières des fêtes de fin d’année ont attiré un public

nombreux.

5. Image de désolation le matin du 24 janvier après le passage de la tempête qui a dévasté la

région dans la nuit.

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LE FIPA EN IMAGES

6 & 10. Derniers mandats pour Caroline Huppert et Pierre-Henri Deleau, respectivement présidente et délégué général.

7. Fabienne Servan-Schreiber, fondatrice et PDG de Cinétévé participait à La voix est libre, plateau de France 3 animé par Patrice Duhamel, aux côtés de Patrick de Carolis et Didier Borotra, autour du sujet : Le Fipa, la publicité et France télévision.

8. L’actrice Emmanuelle Béart, juré dans la rubrique Grands reportages et faits de société, en compagnie de Caroline Huppert.

9. Gérard Mordillat, lauréat de l’Eurofipa 2009.

10. Pierre-Henri Deleau, coiffé du béret basque, entouré des lauréats.

11. Bruce Toussaint de Canal + a animé la soirée de clôture.

12. Parmi les programmes couronnés : Fipa d’or pour la fiction et le documentaire allemands On n’est jamais sûr de rien de Nicole Weegmann et Kanun – Blut Für Die Ehre de Marc Wiese. Deux Fipa d’argent pour des programmes français : Un homme d’honneur, la fiction de Laurent Heynemann, et Mais qui a tué Maggie ? le documentaire signé William Karel.

13. Daniel Russo interprète le rôle de Pierre Beregovoy dans Un homme d’honneur, la fiction de Laurent Heynemann.

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DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

LA RELANCE DES CONSEILS DE QUARTIERC’était un engagement de la majorité municipale lors des der-nières élections : renforcer la participation des citoyens en donnant un nouveau souffle aux conseils de quartier. Créés à Biarritz en 1997, avant même que la loi en fasse une obliga-tion pour les communes de plus de 80 000 habitants, les 8 conseils de quartier biarrots avaient besoin d’une nouvelle im-pulsion, après avoir très correctement rempli leur mission pendant plus de dix ans. Comme beaucoup d’autres villes, Biarritz a donc décidé de mettre en place une nouvelle géné-ration de conseils de quartier, plus représentatifs, plus partici-patifs, dotés de moyens supplémentaires et invités contribuer davantage à la décision publique. À cette fin, le conseil muni-cipal du 23 janvier dernier a adopté une Charte des conseils de quartier, qui définit leurs nouvelles missions, les conditions dans lesquelles ils seront constitués et fonctionneront. Désor-

mais, les conseils de quartier, qui ne seront plus que 6 au lieu de 8, seront composés de 35 membres titulaires représentant trois collèges, l’un de citoyens volontaires, le deuxième de re-présentants d’associations et le troisième d’élus qui n’auront que voix consultative dans les débats. Les nouveaux conseils voient leur rôle renforcé : ils auront leur mot à dire pour les projets concernant le quartier, seront associés aux réflexions d’aménagement, feront leurs propositions et relaieront les de-mandes des habitants. Les conseils auront aussi à leur disposi-tion un budget pour réaliser de petits investissements.

Pour présenter plus complètement aux Biarrots cette relance des conseils, le maire tiendra une réunion publique d’informa-tion le jeudi 19 Février à 18 h 30 à l’auditorium du Bellevue. Il précisera le rôle attendu des nouveaux conseils de quartier, les conditions de leur fonctionnement et le mode de désigna-tion des conseillers de quartier. Ne manquez pas cette réunion si vous voulez en savoir plus et, surtout, si vous souhaitez pos-tuler à la fonction de conseiller ! Biarritz Magazine reviendra très largement sur ce sujet dans son prochain numéro.

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Les six nouveaux conseils de quartier de Biarritz

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LES 30 ANS DU VERSANTPour célébrer ses 30 ans d’existence, le Théâtre du Versant convie le 7 mars à une fête anniversaire tous les acteurs qui contribuent ou ont contribué à faire de la compagnie ce qu’elle est aujourd’hui. De la troupe amateur au CRTI, Gaël Rabas, son directeur, revient sur cette belle aventure.Biarritz Magazine : Quels temps forts ont marqué les trente années de la Compagnie ?Gaël Rabas : « Je retiendrai 1984 : notre 1er succès parisien avec Les musiciens, les émigrants de Liliane Atlan à l’espace Marais. Un succès d’estime puisque ce théâtre parisien est tout petit mais qui nous donnait du courage. 1988 La Cantate de la Côte océane, moment inoubliable en novembre où, dans le cadre de l’expérience du réseau câblé fibre optique de Biarritz, nous avons mis la ville en scène. 1992 bien sûr, notre succès national au Festival d’Avignon avec Le Livre de Christophe Colomb de Claudel. C’est à partir de là que tout devenait possible. Et enfin 2000, notre implantation dans le théâtre enchanté du Lac Marion et l’ouverture du Centre de recherche théâtrale international de Biarritz qui est l’outil qui permet à la Compagnie de réus-sir son ouverture au Sud, ses tournées internationales et ses Colloques internationaux chantier Sud Nord.B. M. : Quelles actions pédagogiques avez vous mis en place, et de quelles missions avez-vous mandaté le CRTI ?G. B. : Sur le plan de l’éducation artistique, la Compagnie a développé une série de program-mes, de partenariats avec l’Éducation nationale, d’ateliers et de cours de théâtre (1 000 élèves cette saison). Le point fort est bien sûr l’ouverture cette année du département Art dramatique au Conservatoire Maurice Ravel. Deux cycles ouverts et un cycle préparatoire et bientôt l’éveil, déjà 90 élèves, l’année prochaine ouverture du 3e cycle trilingue en partenariat avec l’École de Théâtre de Pampelune. La 1re mission du CRTI est d’être un lieu d’échanges et de rencontres dans le champ de la coopération culturelle entre les artistes du Sud et les artistes du Nord. Les départements et territoires d’outre-mer, l’Afrique, l’Amérique latine et les Caraïbes, la zone Pacifique et l’ensemble de la Francophonie. La 2e mission corollaire est de donner vie à un lieu culturel d’un type nouveau à la fois, lieu de création, résidences d’artistes, laboratoire théâtral, lieu de réflexion et de recherche (les tables rondes, l’université d’automne) et une fois tous les deux ans le Colloque international de Biarritz chantier Sud Nord, un lieu de formation aussi (Conservatoire Maurice Ravel), lieu où se croisent les publics, des musiciens, des écrivains, des danseurs, des peintres, des poètes.

LE VERSANT EN CHIFFRES17 professionnels travaillent au Versant2 productions internationales Arlequin Serviteur de deux maîtres et le Fripon de l’Océan Indien ; 4 spectacles de structure légère Il y a quelqu’un, E pericoloso, Quoi qu’on caquette, Victor Hugo, la liberté des peuples ; 3 spectacles jeune public Perette, Plume et le Dragon, Perette, Plume, le chemin dans la forêt et Vagabondages sont au répertoire de la compagnie depuis deux saisons.

GAËL RABASReçu brillamment à Science Po, Gaël préparait l’ENA et rêvait de devenir ambassadeur. Il change brusquement d’orientation pour créer, en 1979, le Théâtre du Versant. Depuis, il a assuré toutes les mises en scène de la troupe et fortement contribué à orienter la compagnie vers ses activités internationales qui lui ont donné sa spécificité. Il est le premier professeur d’art dramatique au Conservatoire Maurice Ravel depuis 2007 et a ouvert cette année les deux premiers cycles du département théâtre, avec Françoise Dorgambide, Michel Pouvreau et Fabien Lupinelli.

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l)actualité

À l’Affiche a 10 ans !Le magazine culturel À l’Affiche vient de fêter ses 10 ans. Né en 1998 d’une volonté partagée des Villes de Bayonne, Anglet et Biarritz, de permettre à tous – public résident ou de passage – de disposer d’un agenda culturel sur l’agglomération, ce magazine est le fruit d’une concertation étroite entre les services culturels et de communication de chacune des municipalités. Le bimestriel est tiré à 69 000 exemplaires et diffusé dans les boîtes aux lettres ou sur les lieux de diffusion culturels et touristiques. Il est également téléchargeable sur les sites internet des trois villes. Au moment où les acteurs culturels sont de plus en plus nombreux à intervenir sur ce territoire, il constitue un exemple réussi de concertation professionnelle au niveau de l’agglomération, ainsi qu’une réponse adaptée aux attentes du public. Qu’y trouve-t-on ? Un agenda chronologique consignant sur deux mois les sorties culturelles avec le lieu, les horaires, les tarifs et le contact. Un calendrier présente les expositions des musées et galeries. Enfin, la rubrique On en parle met en lumière certains événements phares.À l’Affiche Biarritz : 05 59 41 59 41 [biarritz.fr].

FESTIVALS INTERNATIONAUX DE BRIDGE ET DE SCRABBLEBiarritz accueille du 16 au 22 février le Festival de Bridge au Casino municipal (Salle des Ambassadeurs) et du 22 février au 2 mars, le Festival de Scrabble au Bellevue. Cette neuvième édition compte plus de 1 300 participants, des joueurs venant de toute l’Europe : Italiens, Allemands, Belges, Espagnols, Suisses, etc. Tous les niveaux de jeux sont représentés aussi bien pour le bridge que pour le scrabble. Points d’orgue du championnat, le Tournoi Mixte – Dames, le Patton International Lavazza et le 7e Festival International de Bridge de Cadets.Programme : [biarritz-hiver.com].

ALERTE AU MONOXYDE DE CARBONE !Une nouvelle campagne nationale de prévention et d’information sur les risques d’intoxication au monoxyde de carbone et sur les incendies domestiques vient d’être lancée. Chaque année en France, le monoxyde de carbone provoque plus de 6 000 cas d’intoxication et plus de 300 décès. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’un simple entretien annuel des appareils de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire pourrait suffire pour en éliminer les principales causes. Elle montre également l’importance d’une ventilation en bon état de fonctionnement, régulièrement nettoyée et non obstruée.Informations sur les alertes sanitaires : 08 20 03 33 33 [sante-jeunesse-sports.gouv.fr].

L’HÔTEL DU PALAIS FERMÉ EN FÉVRIERC’est le temps que s’accorde le palace pour la réfection de la Rotonde. La salle de restaurant qui n’avait pas fait l’objet de gros travaux depuis vingt ans devrait connaître un véritable relooking, après la rénovation des chambres et la construction du Spa.

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LES PLUS BELLES CHAMBRES D’HÔTESLe Figaro Magazine consacre un chapitre de son numéro de mars aux plus belles chambres d’hôtes de France, avec une sélection des plus beaux établissements par région. Deux établissements de Biarritz figurent dans le palmarès : la Villa Vauréal (voir photo) et Nere Chocoa.

La Boucle des plagesEn collaboration avec la Ville de Biarritz et du Conseil Général, la Section Athle Pro Forme du BO organise la 28e édition de la Boucle des plages/Biarritz Macif, le 1er mars à 10 h au départ du stade d’Aguilera. L’épreuve – qui compte 10 km – est ouverte aux coureurs licenciés et non

er mars. Le formulaire d’inscription est à retirer au siège du Biarritz Olympique, à Biarritz Tourisme et au magasin Running Conseil à Bayonne ou en ligne sur le site :[10kmbiarritzmacif.cabanova.fr]. Rens. : 05 59 01 64 64 [[email protected]].

Biarritz Tourisme : plan d’actions 2009Avec 3 centres de congrès au cœur de la ville, Biarritz détient un atout majeur. En 2009, cette offre sera élargie avec l’ouverture de la Halle Iraty qui pourra accueillir des conférences jusqu’à 2 000 participants et des salons-foires- expositions sur 8 000 m!. Biarritz peut de plus s’appuyer sur une hôtellerie de qualité sans cesse maintenue et tirée vers le haut puisqu’en un an, un 3* a ouvert en centre-ville ainsi qu’un hôtel 4* de charme et plusieurs établisse-ments ont réalisé des rénovations partielles, voire totales. L’offre hô-telière de Biarritz atteint ainsi les 2 300 chambres dont le tiers en qualité haut-de-gamme.En 2009, afin de s’adapter au mieux à la nouvelle donne, Biarritz Tourisme s’est fixé plusieurs objectifs : porter les efforts commerciaux sur le développement des clients nationaux et de proximité (dont le marché espagnol) ; pour faire face à la concurrence, élargir l’offre en s’unis-sant aux proches voisins tels que Bordeaux, Arcachon, Pau, Toulouse, et pour les marchés plus lointains,… Saint-Sébastien et Bilbao ; enfin, maintenir la réputation de ville internationale de congrès de Biarritz, en continuant à accueillir des réunions d’envergure internationale à l’image de la venue de l’UNESCO et de ses 1 200 délégués de 45 pays.

ZOÉ, ZOÉ, FEMMES DU MONDE, SUCCÈS INCONTESTABLEJusqu’au dernier jour, le public était nombreux à venir admirer les portraits de femmes présentés par le célèbre navigateur Titouan Lamazou à la Crypte Sainte-Eugénie. Le cap des 11 000 entrées a été atteint, parmi lesquelles 400 élèves des écoles de Biarritz. Les projections du documentaire à l’auditorium de la médiathèque ont également attiré les foules en affichant complet lors des sept séances.

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LES SPORTIFS EN VUEIls ont marqué l’année 2008 et promettent de nous faire encore vibrer en 2009.

Lee Ann Curren (2), à l’issue de cette première année entièrement consacrée aux compéti-tions, a fini à la vingtième place du WQS. Si les débuts n’ont pas toujours été faciles, notam-ment par manque d’expérience, les bons résultats sont arrivés très vite avec une 3e place à Dur-ban puis deux demi-finales sur deux WCT, à Hossegor et à Sunset. Pour 2009, elle vise le top 10 du WQS et pour y parvenir, elle compte bien réaliser de bonnes performances dès le début de la saison.

Marina Berho (4), jeune pongiste de 13 ans, connaît une ascension fulgurante. Après avoir découvert le tennis de table à 9 ans lors de cycles scolaires, elle a rejoint le Club des Goélands et commencé à enchaîner les titres au niveau régional, avant d’intégrer, en septembre dernier, le Pôle France de Talence qui réunit les 7 meilleures cadettes de l’Hexagone. Aujourd’hui, elle porte les couleurs de l’équipe de France dans les différents opens internationaux et rêve, pour 2010, d’un podium aux championnats de France Cadettes et d’une qualification pour les championnats d’Europe.

Max Verges (6), tout juste vingt ans, se lance dans la Coupe de France Promosport en 125 après avoir remporté deux championnats espagnols en 2008. Cette compétition, composée de huit courses, est l’occasion pour ce jeune pilote de se mesurer à des adversaires plus expéri-mentés. Un nouveau défi qu’il se sent prêt à relever, soutenu par une équipe dynamique for-mée par ses amis et sa famille et, il l’espère, par des partenaires motivés.

André Ducos (3) a une nouvelle fois porté haut les couleurs de sa ville, en remportant le tour de Thaïlande en cyclisme corporatif, avec l’équipe de France et en individuel vétérans. Un tro-phée de plus pour ce sportif accompli qui compte pas moins de trois titres mondiaux à son palmarès qui risque encore de s’étoffer puisque notre insatiable cycliste vient de se lancer un nouveau défi : le tour d’Australie dans deux ans.

Laurent Algalarondo (1), champion du monde espoir dans la discipline Xare au Chili en 2004, le jeune pilotari, membre du BAC depuis qu’il est cadet, a obtenu la médaille d’or lors de la Cou-pe du monde de pelote de Cuba 2008. À 22 ans, Laurent Algalarondo ne compte pas en rester là. Cette année, il souhaite atteindre le dernier carré des championnats de France à Ustaritz et, pour 2010, espère faire partie de la sélection française pour les championnats du monde à Pau.

Julian Gagliardi (5), 22 ans, boxeur professionnel, a débuté cette discipline il y a trois ans à peine. Après un passage aux Canaries pour ses études, où il a réussi à atteindre la finale du championnat local, tout s’est enchaîné lors de son retour en France : une victoire au cham-pionnat d’Aquitaine en 2007 et un premier combat en professionnel en 2008. Aujourd’hui, au sein de la section boxe du BO Omnisports, il se prépare pour ses prochains combats, et parti-culièrement pour celui du 14 mars au Plaza Berri.

Wenceslas Lauret (7), qui a intégré le centre de formation du Biarritz Olympique la saison dernière, est fier de jouer pour le club auquel a longtemps appartenu son idole Serge Betsen. Évoluant au même poste que lui, Wen, comme le surnomment ses coéquipiers, est un espoir du BOPB, mais aussi du rugby français, puisqu’il fait partie de la sélection de l’équipe de France des moins de 20 ans. Après des premières titularisations prometteuses, son objectif pour 2009 est clair : intégrer définitivement l’équipe professionnelle du BOPB.

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ZER DIOZU ?Une lettre d’information sur la langue basque à Biarritz, éditée et consultable par Internet, vient de paraître. Sur les deux pages de Zer diozu ?, sont rapportées des informations municipales, associatives, etc. Le premier numéro présente un nouveau mot inauguré à Biarritz, joan-jilea qui signifie navette, après le lancement dans la ville du mode de transport en commun gratuit.À consulter en ligne sur [biarritz.fr].

LE SNAV S’ANCRE À BIARRITZFin janvier, la Convention nationale des agents de Voyages organisée par le SNAV, s’est tenue pour la quatrième année consécutive à Biarritz. Un rendez-vous désormais pérenne qui a réuni plus de 300 participants. [snav.org]

Concours du Club Hippique de BiarritzLe 1er mars, le concours Dressage-clubs verra la participation des meilleurs jeunes cavaliers « dressage » des clubs de la région. Le dressage est la première discipline pratiquée par le débutant qui devra tout au long de sa vie de cavalier affiner ses gestes et attitudes pour obtenir une attention optimum de sa monture. Le 8 mars, le club accueille le concours Hunter – clubs, confirmant ainsi son expertise dans l’organisation de manifestations Hunter avec quatre concours déjà planifiés pour cette seule année 2009. Premier événement de cette grande saga, ce concours réservé aux cavaliers Club ne manquera pas d’attirer les jeunes cavaliers régionaux de cette discipline en plein essor. Entrée gratuite et libre au public avec possibilité de restauration sur place au Club-House « Le Tournebride ».Rens. : 05 59 23 52 33 [[email protected]] [biarritzcheval.com].

De nouvelles techniques socio-éducatives lancées à BiarritzPeu de Biarrots connaîtraient la Maison d’enfance de Saint-Vincent-de-Paul, d’après M. Batifoulier, son directeur. Située au 16 de la rue Ambroise Paré, au-dessus de la Médiathèque, elle accueille – pour des durées de 18 à 24 mois – une soixantaine d’enfants en situation de difficulté familiale. Âgés de 6 à 21 ans, ils proviennent de foyers et cumulent parfois plusieurs types de problèmes : sociaux, psychologiques, physiques. Créée en 1926, la Maison

d’Enfance de Saint-Vincent-de-Paul est une structure associative appelée MECS (Maison d’enfants à caractère social) et financée par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Quarante personnes sont salariées de cet établissement. Outre le personnel administratif et celui dédié aux services généraux, on y trouve des éducateurs spécialisés. Parmi ceux-ci, Francis Batifoulier, le directeur, et Noël Touya viennent de publier un livre intitulé Refonder les internats spécialisés aux éditions Dunod. Cet ouvrage, destiné aux professionnels de l’action sociale, résulte des vingt années d’expériences des deux hommes. « Un livre technique qui donne des pistes de gouvernance » selon les

auteurs. Développement du service de proximité (avec aujourd’hui la présence d’enfants du BAB alors qu’avant ils venaient de plus loin), réponses individualisées aux problèmes, assouplissement du dispositif, implication accrue des parents : autant de méthodes innovantes essayées avec succès à Biarritz et qui pourront être appliquées dans les 15 000 MECS français suite à la diffusion du livre de Francis Batifoulier et Noël Touya… Rens. : 05 59 24 22 23

RUN AND BIKELa section triathlon du Biarritz Olympique organise le Run and Bike le dimanche 22 février à 10 h. Le départ sera donné à l’Hippodrome des Fleurs avec un tour du Lac Marion, puis retour à l’Hippodrome. Les équipes de 2 effectuent ensemble les 3 boucles de 5 km (2 boucles pour les benjamins et minimes). La ligne d’arrivée doit être franchie par les 2 coéquipiers en

Inscriptions et renseignements auprès de Gérard Duvert au 06 82 88 48 46 ou au 05 59 47 14 17.

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Biarritz dispose d’un patrimoine communal aussi vaste que varié : infrastructures, bâtiments, territoires, mobilier urbain, etc. Pour en assurer l’entretien et la valorisation, la Ville a mis en place une organisation rigoureuse, servie au quotidien par des machines et des hommes. Visite sur le terrain.

ENTRETIEN DU PATRIMOINE ET DES ESPACES PUBLICS

QUAND BIARRITZ SE FAIT BELLE

FAIRE « VIVRE » LE PATRIMOINEpar Max Brisson, Premier adjoint au maire, délégué aux travaux, aux bâtiments publics, à la voirie et à l’aménagement urbain

« Au moment où j’écris ces lignes, la réhabilitation de l’établisse-ment des bains de la Côte des Basques permettra au site de re-trouver des installations modernes, utiles à l’exploitation de la pla-ge et à la pratique du surf. Ce chantier apprécié par les Biarrots me semble exemplaire de la politique que la municipalité mène en faveur du patrimoine.Celui-ci, hérité des générations passées ou fruit des efforts d’aujourd’hui, est le patrimoine commun de tous les Biarrots. Nous avons la responsabilité de le conserver, de le protéger et de l’entretenir, mais aussi de l’adapter aux besoins et aux réglementa-tions de notre temps.Cette volonté est permanente et durable. La Ville est en effet pro-priétaire de plus de 200 bâtiments dont il faut assurer le fonction-nement journalier, la remise aux normes, la modernisation et l’ex-tension. Bien sûr, l’accent est mis tout particulièrement sur les no-tions de qualité et de sécurité, devenues l’élément central de ›

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› toute intervention, comme sur la notion d’accessibilité aux per-sonnes handicapées dont les réglementations doivent être rigou-reusement respectées.Dans la gestion de ce patrimoine bâti, il s’agit aussi de diminuer les dépenses d’énergie, par une meilleure isolation et l’optimisa-tion des rendements. Quant aux bâtiments neufs, il faut recher-cher systématiquement des solutions « hautes performances éner-gétiques » : ce sera le cas pour l’établissement des bains de la Cô-te des Basques ou pour le nouveau Centre technique municipal.Pour assurer cet entretien global, la Direction de l’équipement et le Service des bâtiments font appel à des entreprises privées ou au Centre technique municipal. Ce dernier abrite de nombreux corps de métiers et le professionnalisme de ses agents n’est plus à démontrer.Le patrimoine des Biarrots est également constitué par l’espace urbain, avec ses 135 kilomètres de chaussées, ses trottoirs, son mobilier. Il est géré par la Direction des espaces publics. Pour requalifier ce patrimoine urbain, qui connaît de fortes disparités d’un quartier à l’autre, la municipalité a lancé un plan plurian-

L’entretien de l’espace public urbain, ce sont aussi de multiples autres tâches : c’est assurer la propreté de la ville et des plages, avec des moyens matériels qui ont été considérablement renfor-cés, c’est maintenir une bonne qualité de l’éclairage public tout en le rendant moins consommateur d’énergie. C’est aussi faucher et désherber, ou assurer la maintenance du mobilier urbain, es-sentiel aux déplacements des piétons, des deux roues et des auto-mobilistes.Le nouveau Centre technique, qui sera achevé en septembre prochain et qui regroupera en un même lieu tous les ateliers, permettra aux services techniques de la Ville de mieux encore accomplir leurs missions.Des modestes travaux du quotidien aux grands chantiers de re-qualification, la municipalité poursuit le même objectif : embel-lir, protéger, conserver, adapter, bref, faire « vivre » son patrimoi-ne, pour le mettre à disposition des Biarrots puisque c’est leur patrimoine commun. »©

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Un patrimoine riche et denseLe patrimoine communal se définit au sens le plus large comme l’ensemble des biens matériels et terrains appartenant à la com-mune, librement accessible au public. Compris dans un vaste inventaire qui va du bâtiment remarquable au simple banc, en passant par la petite école ou le square de quartier, il est réparti dans notre ville de la façon suivante :Le bâti : 240 bâtiments – anciens et contemporains – figurent dans le catalogue communal, soit 210 000 m2. Sont consignés les palaces (Hôtel du Palais), les structures administratives (mai-rie, médiathèque), les bâtiments cultuels (églises Sainte-Eugé-nie, Saint-Martin…), culturels (Musée de la Mer, Chapelle Impériale…) les jardins d’éveil et les écoles (jardin d’éveil du Braou, école Jules Ferry…), les concessions (Les 100 marches, les cimetières, buvettes sur plage…), les maisons divisées en locaux associatifs (Villa Sion, Villa Natacha, Villa Estella…), les parkings, l’épicerie sociale, etc.Les espaces publics concernent la voirie (trottoirs et chaus-sées), les places, etc.Les espaces verts s’étendent sur 125 hectares, répartis en jar-dins, parterres et ronds-points fleuris, accotements enherbés des voies de circulation, jardins (jardin des Rocailles), parcs d’agré-ment (lac Marion), espaces naturels (lac Mouriscot) et golfs.Le littoral est défini par le trait de côte – ligne entre la terre et la mer –, les plages, les grèves, les ports (Port des Pêcheurs), les rochers (Rocher de la Vierge), les falaises et leurs rampes (le plateau du Phare, l’Atalaye).

Les modes de gestionLe patrimoine communal vieillit sous les effets combinés de sa très forte utilisation, du temps et du climat. Une action préven-tive permet de faire en sorte que les infrastructures perdurent

le dossier

QUESTIONS À… Marie Contraires, adjointe au maire en charge des Affaires culturelles et du Patrimoine

Biarritz Magazine : Le terme patrimoine cultu-rel a-t-il une consonance particulière à Biarritz ?Marie Contraires : « Oui, parce que Biarritz, grâce à sa situation exceptionnelle, a attiré à l’époque moderne des bâtisseurs. Ils ont construit un ensemble peut-être hétéroclite,

mais illustrant les grandes périodes de notre histoire architecturale depuis la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu‘à nos jours : la Villa Eugénie devenue l’Hôtel du Palais, avec la Chapelle Impériale, l’en-semble des grandes villas de la diaspora Russe et de l’aristocratie européenne, des bâtiments publics témoignant de l’architecture des années trente, Casinos, Musée de la Mer, et des lieux de culte pour toutes les communautés. Cette histoire se poursuit : la Médiathèque et l’ensemble du quartier des Rocailles, bientôt la Cité du Surf et de l’Océan laisseront le témoignage du travail des plus grands architec-tes contemporains. Mais Biarritz garde aussi les traces de son passé de petit port de pêcheurs de baleines, gardé par le phare, et veillé par la très ancienne église Saint-Martin. Donc un patrimoine divers, riche et original, auquel les Biarrots sont très attachés et qui attire tous les amoureux de notre ville. »

B. M. : Depuis 1996 la ville a mis en place une ZPPAUP, de quoi s’agit-il ?M. C : « C’est une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, mise en place en 1996 pour préserver le patri-moine naturel et bâti. C’est surtout pour une municipalité une façon de faire prendre conscience de la dimension culturelle de l’espace et de garantir la Sauvegarde d’un Patrimoine exceptionnel. Elle instaure des règles architecturales et paysagères des sites, paysages, et bâti-ments qui font partie de l’histoire de Biarritz et contribuent à son charme. Ainsi 230 villas et 600 bâtiments ont été concernés, et font l’objet d’une protection attentive. »

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COUP DE CHAPEAU !Samedi 24 janvier 2009. La violente tempête qui balaye le Sud-Ouest a frappé Biarritz dans la nuit, provoquant de très importants dégâts : arbres déracinés, candélabres couchés par le vent, toitures de certains bâtiments endommagées, feux rouges arrachés, espace public jonché de débris. Dès 7 heures du matin, les services techniques sont sur le pont. Sous l’autorité de Christophe Landrin, leur directeur, 80 agents sillonnent la Ville, tronçonnent les arbres tombés, dégagent la voirie, sécurisent les rues, nettoient les trottoirs, parent au plus pressé. Beaucoup se sont présentés spontanément, considérant que là était leur place. Bel exemple de réactivité en situation d’urgence. Témoignage aussi de l’attachement des agents à ce patrimoine, dont ils se sentent responsables.

DES MACHINES ET DES HOMMESDes machines : 18 poids lourds, 36 véhicules légers, 2 scooters, 4 tracteurs, 2 élévateurs, 1 chargeuse sur pneus, 1 mini-chargeuse, 133 machines de motocultureDes hommes : Direction des Services Techniques, 260 à 350 agents en fonction de la saison et des renforts ponctuels, dont :

1 directeur – 1 agent administratif et 57 jardiniers dont 3 encadrements.

directeur – 3 agents à l’administratif – 50 agents au bâtiment – 57 agents à la propreté urbaine – 37 agents à la voirie et l’espace urbain – 4 agents au magasin – 7 agents au parc automobile

dans le temps et éviter qu’elles ne deviennent un danger pour les usagers et un coût pour les finances de la collectivité. Ainsi, les travaux d’entretien impliquent la maintenance, la remise en l’état, les travaux d’aménagement, de modernisation et de ren-forcement des équipements publics, sachant que ces derniers doivent aujourd’hui répondre aux attentes des utilisateurs et aux différentes exigences en matière de normes et de sécurité. Face à ces impératifs, la Ville avec la Direction des services tech-niques a mis en place un plan d’action global. Les missions sont réparties en services fonctionnels rassemblant les hommes et les moyens par pôle de compétence, au service des usagers pour une plus grande efficacité : les espaces publics : responsables de la voirie, des plages, de l’éclairage public, du mobilier urbain, de la signalisation, de la propreté, de la sécurité et du confort des usagers. L’urbanisme : en charge de la préservation et de l’embellissement du patrimoine (permis de construire), de l’harmonisation architecturale (ravalement, clôture, couleurs, façade, etc.). L’équipement : il gère la construction et la main-tenance des bâtiments communaux, le suivi du bon entretien des quais et falaises du littoral, digues, parapets et rochers.Ces services sollicitent, selon les travaux à réaliser, le Centre technique municipal (CTM) ou le Service des jardins (régies de la collectivité) ou un prestataire privé ; ils sont complétés par un bureau d'étude qui réalise les études des gands travaux.

Le Centre Technique Municipal CTMPlacé sous l’autorité du directeur général adjoint chargé des Services techniques, le CTM regroupe cinq secteurs d’activités – le Bâtiment, la Propreté urbaine, la Voirie et le service des Fêtes et Cérémonies, le Magasin et le Parc automobile – qui agissent sur commande pour le compte de la Ville. Maçons, électriciens, menuisiers, balayeurs, cantonniers, mécani-ciens, etc., tous les corps de métier participent activement à la bonne conservation du patrimoine (plus de 1 000 interventions par an). C’est ainsi que le CTM a pris en charge les travaux des logements d’urgence à l’école du Reptou, l’éclairage de la rue Larrepunte, la réfection des trottoirs de l’avenue du Lac Marion. L’atelier mécanique, quant à lui, assure la gestion du matériel et des véhicules de la ville. Le rôle des ateliers munici-paux s’est développé ces dernières années, à l’image de l’évolu-tion du patrimoine communal (anciens bâtiments, nouvelles infrastructures, espaces verts…), et aussi du fait de la haute qualification des agents.

Les bâtiments du CTM en construction, zone Maysonnabe

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Le Service des jardinsLe Service des jardins travaille au quotidien à la gestion, à la pérennisation et au développement du patrimoine végétal, pour embellir le cadre de vie, cela dans une démarche durable. Pour ce faire les jardiniers de la Ville disposent d’un centre horticole, d’outillage et de matériel technique spécifiques afin d’entretenir et améliorer les espaces verts de Biarritz, de plus en plus nombreux en surface et en complexité. En 2008, le patrimoine végétal de la ville a été enrichi avec la plantation de 490 arbres de parcs et d’avenues en 30 espèces différentes et par 6 180 arbustes en 150 espèces différentes. Ainsi, les massifs des places Bellevue et Clemenceau changent au rythme des saisons, le jardin des Rocailles structure et participe à la mise en valeur de l’ensemble du quartier Jules Ferry, la Colline des hortensias vient d’être agrémentée de 190 hortensias de dix variétés différentes, etc.

Les normes en vigueurLe contexte réglementaire évolue en permanence (normes européennes, décrets, circulaires d’application, etc.). Particu-lièrement complexe, il concerne des domaines aussi différents que l’accessibilité des usagers et personnes à mobilité réduite et divers handicaps (voie publique, bâtiments publics, mobilier urbain…) ; la sécurité du public (évacuation, risque d’incendie, prévention des risques…) ; la réduction des impacts sur l’envi-ronnement (gaz à effet de serre, bilan carbone, qualité de l’eau…) ; l’économie d’énergie et de consommation des fluides (eau et gaz) : audit des bâtiments, inventaire des compteurs, analyse des consommations, etc. Cette approche complète celle imposée par le fonctionnement usuel (contrôle des coûts) des services techniques.

le dossier

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET AGENDA 21

Les moyens déployés par la Ville en matière de gestion du patrimoine communal s’inscrivent dans le cadre d’une démarche durable. Parmi les actions qui se mettent en place en interne…Le déplacement des agents : former à l’éco-conduite ; favoriser la pratique de la visioconférence, du covoiturage, des pauses déjeuner sur place, l’utilisation des transports en commun, l’utilisation des navettes et vélos électriques pour les déplacements professionnels en ville, l’acquisition de véhicules à bonnes performances écologiques.Les achats publics : intégrer les critères « carbone » et « environnementaux » dans tous les types de marchés publics ; former les acheteurs aux achats éco-responsables ; intégrer le développement durable dans les tableaux de bord des opérations de la Ville ; contrôler les consommables.Le bâtiment : établir un diagnostic des performances énergétiques pour les bâtiments et un plan d’actions pour diminuer les consommations énergie des bâtiments ; généraliser les contrats de maintenance chauffage et climatisation en intégrant les objectifs de réduction des consommations ; réaliser un inventaire des techniques de branchements « eau et énergie » et assurer le suivi et la programmation des équipements ; installer des équipements de gestion de l’éclairage lors des aménagements intérieurs ; remplacer la chaudière de centre horticole municipal par une chaudière plus écologique ; repenser la gestion énergétique des bâtiments concédés ; favoriser l’éclairage naturel dans les locaux ; intéresser les associations hébergées par la Ville à leur consommation « eau et énergie ».Les espaces publics : réaliser une étude pour optimiser l’éclairage public ; établir un plan de désherbage sans produit chimique ; récupérer des eaux pluviales pour laver la voirie (voir photo ci-dessous) ; utiliser des revêtements de voirie économes ; intégrer une protection biologique.Les jardins : améliorer la gestion environnementale du service des jardins ; réaliser le compostage des déchets.

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1. Le personnel des Espaces publics assure le nettoyage de la ville et des plages 365 jours sur 365, l’entretien de l’éclairage public, la réfection des trottoirs et chaussées.

2. La maintenance et la réfection des bâtiments publics relèvent de l’Équipement.

3. Le Service des jardins est chargé de l’élagage des arbres, du désherbage, de l'embellissement et du fleurissement de la ville.

4. Le Centre technique municipal/CTM, fédère de nombreux corps de métiers qui participent à l’entretien de la ville.

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Ez dira ugari bide, haien zaintza, herriko argiak, seinalizazioa edota hiri altzarietaz kezkatzen direnak, hauek zerbitzu publiko hain garrantzitsua osatzen dutelarik. Alta, bideak funtsezko eremu publiko bat da eta berrikuntza baten markoa ere bilakatzen da. Garapen iraunkorrak eta berotegi-efektuko gasen urritzearen aldeko Agenda 21ek aipatzen duten gisara.

BETUN EKOLOGIKOAGOA

Hiriko Eremu Publikoko Kudeaketa Zerbitzuak elementu guzi hauez arduratzen da, bai oinezkoentzat eta bai gidarientzat ere. Honi, hiri apainketa hauek ekartzen duten edertzea eta garapen iraunkor mailan duten eragin gero eta nabarmenagoa gehitzen bazaizkio, hobeki ohar gintaizke eremu publikoak duen garrantzia Biarritze gisako hiri batetan.Herriko Etxeak, galtzada eta espaloien zaintza, garbiketa eta obrak ziurtatzen ditu. Izugarriko lana 135 kilometroko hiribi-deekin. Lan hau leuntzen da denbora iragan ahala, bilakaera teknikoei esker, baina ere eremu publikoaren kudeaketa moderno bati esker. Hain zuzen ere, Eremu Publikoaren Kudeaketa Zerbitzua, une honetan, Biarritzeko galtzadaren egoerari buruzko audit bat eramaten ari da. Kartografia xehatu bat burutuz, hiri bideen egoera zehazki erroldatu ahal izan du. Horrela, Biarritzeko galtzaden % 74a estatu onean da, % 14a nahikoa da eta gaineratiko % 12a, egoera txarrean da.

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DES ENROBÉS PLUS ÉCOLOGIQUESSynthèse de l’article en basque

Rares sont ceux qui s’interrogent sur ce service public élémentaire, presque naturel : la voirie, son entretien, les travaux de chaussées et de trottoirs. C’est pourtant une tâche colossale, avec 135 km de voirie. Ce travail évolue au fil des innovations techniques et de gestion. Le service de gestion de l’espace public travaille sur un audit portant sur l’état de la chaussée : bon pour 74 % des voies, passable pour 14 % et moins bon pour 12 %. Ce nouvel outil d’évaluation a permis d’établir un programme de réfection, avec

« revêtements en enrobés » et les « enduits superficiels de bitume », avec une approche plus écologique. Dans la logique du développement durable, la Ville veut en effet limiter la consommation énergétique lors de la fabrication des revêtements et réduire ainsi les émissions de gaz à effet de serre.L’an dernier, Biarritz a lancé une expérimentation avec un nouveau procédé, « l’enrobé coulé à froid » (Ecf). Les sociétés de BTP développent un amalgame de bitume, de sable et d’additifs ne nécessitant pas de chaleur pour sa préparation et fabriqué sur place grâce à un camion spécial. Le transport des matériaux à chaud, polluant, s’en trouve supprimé, de même que les émanations de gaz lors de la pose. De plus, le coût de fabrication est divisé par cinq par rapport à l’enrobé « classique ». L’expérimentation a porté notamment sur les avenues du lac Marion et de Ségure. Autre innovation, les « enrobés tièdes », pour chaussées à fort trafic. Ce procédé sera expérimenté en 2009. Il permet de réduire les émissions de CO2, la chauffe de fabrication descendant de 160° à 120° et celle d’application sur la route de 120° à 100°.Enfin, la Ville est particulièrement sensible au déplacement des piétons, avec là aussi un audit sur l’état des trottoirs, pour un plan pluriannuel de rénovation. On le voit, la gestion des chaussées et trottoirs est complexe. D’autant qu’une coordination est nécessaire avec les prestataires publics et privés des réseaux souterrains de gaz, d’eau, d’électricité, de téléphone. Pour mieux gérer cette organisation, la Ville s’est dotée d’un logiciel informatique spécifique.

CO2 isurketak : émissions de CO2hotzean moldekatutako inguratua : l’enrobé coulé à froidbetun, hondar eta gehigarri amalgama : amalgame de bitume, de sable et d’additifsteknika berrizale : technique innovantezoladura inguratu epelak : les enrobés tièdes

HIZTEGIA LEXIQUE

betun : bitumegarapen iraunkorra : développement durableberotegi-efektuko gasa : gaz à effet de serregaltzada : chausséeespaloiak : trottoirszoladura inguratuak : revêtements en enrobésbetunezko gainazaleko emokadurak : enduits superficiels de bitume

Bideen egoeraren ebaluaketa tresna berri honi esker, galtzaden urte anitzeko berritze programa bat plantan jarria izan da, 600 000 Euroko aitzin-kontua horretarako atxikiz. Helburu leunduek « zoladura inguratuak » eta « betunezko gainazaleko emokadurak » hunkitzen dituzte. Garrantzia handia duten ele-mentu teknikoak, horretaz ari den herriko zerbitzua preseski zoladura batzuen gauzatze eta berritzeen bilakaera ekolo-gikoago baten alde lan bat burutzen ari delako. Alabaina, garapen iraunkorraren ikuspegitik, Hiriaren helburua da ener-gia kontsumoa mugatzea zoladurak sortzen direnean, eta beraz, CO2 isurketak, berotegi-efektuko gasa, molde eragin-korrean apalaraztea.

Berotegi-efektuko gasaJoan den urtean, Herriko Etxeak « betunezko gainazaleko zoladurazko » bideen aldeko prozesu tekniko berri baten tokiko lehen esperimentazioa abian jarri du : hotzean molde-katutako inguratua edo Hmi. Prozedura oso sinplea da : herri-lan enpresek ez dute horren prestatzeko berotasunik behar eta, kamioi tekniko berezi bati esker tokian berean, biziki fite eta berehala erabiltzeko gisan, egiten ahal den betun, hondar eta gehigarri amalgama bat erabiltzen dute. Materiak beroan garraiatzerik ez da gehiago behar, eta horrela, berotegi-efek-tuko gasik ez da isurtzen, planetarako hobekuntza baina ere bide berritzetan aritzen diren langileentzat. Beste abantaila bat lekuko elkargoarentzat, fabrikatze prozeduraren kostua bost biderrez apaldua baita ! Prozesuak denbora mailan duen era-gina eta dakarren kalitatea aztertzeko, lehen bideak prozedura berri honekin berriztatuak izan dira. Hauen artean, Marion Antzara eta Ségureko etorbideak.Beste teknika berrizale eta ekologikoa : zoladura inguratu epe-lak. Eremu publikoaren kudeaketa zerbitzuak prozedura hau aurten esperimentatu behar du, « zoladura inguratuz » estaliak diren trafiko handieneko galtzadetan. Prozedura honi esker, CO2 isurketak murriztuko dira, berotasuna, inguratuen egintza unean 160°tik 120°ra jautsiz, eta bidean aplikazioa-rena, 120°tik 100°ra.

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BIARRITZ.FR DÉVELOPPE LES SERVICES AU CITOYEN

Si aujourd’hui Internet est un outil fort du développement économique et touristique, il se revendique aussi comme un média de la vie locale. Ainsi, biarritz.fr évolue en proposant de nouvelles fonctionnalités en faveur de l’information citoyenne. Savez-vous qu’il est possible sur le site de la Ville de commander un extrait d’acte de naissance ou une fiche d’état civil via un formulaire, de télécharger un dossier de demande de logement social ou de demande de subvention pour les associations. Un module « service public local » de la Caisse des dépôts (prôné par l’État et partenaire des Villes Internet) permet de se renseigner et d’être orienté pour effectuer une démarche administrative de niveau national ou local. Le site est aussi une mine d’informations pour les loisirs et la vie quotidienne : agendas du BAB, infos loisirs, actualités locales, billetterie des spectacles en ligne, annuaire géo localisé, etc. Et prochainement le portail jeunesse et son guichet unique. Biarritz.fr, à consommer sans modération !

UN DOSSIER UNIQUE D’INSCRIPTION (DUI) POUR LES SERVICES LIÉS À L’ENFANCE

La Ville gère plusieurs structures, à vocations différentes, réparties sur différents lieux géographiques de la commune : CLSH, crèches, garderies, restauration scolaire, transports scolaires, etc. Il en résultait une difficulté de coordination ressentie par les parents : inscriptions multiples, redondances d’informations, multiplicité des dossiers famille et des attestations fournis, paiement en différents lieux, etc. En réponse, la municipalité met en œuvre un service de dossier unique d’inscription qui permet la mutualisation et le partage des données entre les différents pôles jeunesse et affaires scolaires. Depuis plusieurs mois, le CLSH, la restauration scolaire et les garderies sont opérationnels. Prochainement, un portail jeunesse permettra aux familles d’accéder à des services personnalisés : visualisation des factures, paiement en ligne, retrait des certificats de présence, pré-inscription des enfants. Ce portail, accessible sur le site de la ville, évitera aux familles des déplacements répétés dans les locaux administratifs.

QUI FRÉQUENTE LE SITE INTERNET DE LA VILLE ?biarritz.fr est consulté plus de 80 000 fois par mois. Soit cha-que jour, une moyenne de 2 000 à 3 000 internautes qui visi-tent le site officiel de la Ville (record : 5 000 visites le 15 août). Si la majorité provient de tout l’hexagone et en particulier Paris, l’Aquitaine représente 32 % des visites, dont le BAB. Et s’il est avant tout consulté pour la destination « vacances » (45 %), plus de 22 % sont captivés par les webcams et les vagues de la Grande Plage. Les clips vidéo génèrent également du trafic, avec pour exemple le clip sur l’agenda de l’été, visionné 318 000 fois en 4 mois ! Enfin, le plus frappant reste l’aug-mentation de 14 % des visites sur les pages de la vie locale : agenda, services, démarches, etc.

Nombre de visites sur chaque page d’accueil de chapitre en 2008

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la villeRENCONTRE

Une association de commerçants aux TuileriesLa zone commerciale des Tuileries des docks (derrière la gare de la Négresse) est en pleine évolution. Quartier industriel historique de Biarritz avec les fameuses tuileries, c’est aujourd’hui une zone commerciale plutôt branchée. Ce n’est que depuis une petite dizaine d’années que des commerces s’y sont implantés en nombre et c’est à l’initiative de Christine Guiglion, gérante de la boutique Kiki Ritz, qu’un marché de Noël a été récemment organisé. Malgré le temps maussade, il a connu une belle fréquentation. L’idée de se regrouper pour mener d’autres actions a alors fédéré les commerçants des Tuileries. Une association baptisée « Les Tuileries des docks » vient d’être lancée. Un blog [lesdocks.net] a également été mis en place. Dans les projets de l’association : un marché dédié à la brocante organisé tous les samedis mais aussi des exposi-tions. Enfin, Christine Guiglion, espère que l’association contribuera « à désenclaver le quartier par la mise en place d’une navette ou, pourquoi pas, d’une passerelle le liant à la gare. » En attendant, elle aménage son nouveau local. Après avoir tenu pendant deux ans l’originale boutique Baigneuses palace installée sur le parking du Regina, elle espère faire de Kiki Ritz un nouvel endroit à la mode dans un quartier (forcé-ment) en vogue.

NAISSANCE D’UN QUARTIER COMMERCIALLe secteur des Tuileries compte une cinquantaine d’entreprises – rue Luis Mariano, impasse Beausite – dans lesquelles travaillent un peu plus de 150 personnes. Il s’agit principalement pour 60 % de sociétés liées à l’habitat, à la mode et aux services dédiés aux parti-culiers et aux professionnels. Figurent aussi : des commerces ali-mentaires (boulangerie, primeurs, crémerie, traiteur, caviste…) et de santé (parapharmacie et matériel médical) auxquels devraient s’ajouter prochainement une poissonnerie, deux restaurants dont un assure aussi la vente à emporter et diverses associations et équi-pements orientés « loisirs », cela à proximité immédiate du rond-point de la Négresse et de la gare.

Christine Guiglion, commerçante dynamique des Tuileries © M

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TRAVAUX À TRAVERS LA VILLE

SOUTERRAIN DE LA GARE DE LA NÉGRESSEEn vue d’améliorer l’accessibilité des quais voyageurs, la Ville, par l’intermédiaire du syndicat mixte des transports en commun, a fait réaliser l’étude d’un ouvrage souterrain accessible aux personnes à mobilité réduite. La maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre de ces aménagements ont été confiées à la SNCF. La solution retenue est un passage souterrain muni de deux escaliers et deux colonnes d’ascenseurs ayant une capacité de 1 000 kg, soit de 13 personnes. Positionné à l’extrémité sud du bâtiment voyageurs et équipé sur chaque quai A et B d’un ascenseur et d’une trémie d’escaliers. L’ensemble de ces aménagements prennent en compte les prescriptions propres aux personnes à mobilité réduite (PMR). L’utilisation du passage souterrain actuel sera conservée avec sa sortie possible sur le parvis de la gare. Les travaux ont débuté et devraient prendre fin en janvier 2010. Pendant toute la durée des aménagements, les voies et quais resteront en exploitation.

Rénovation du réseau Gaz de France

À compter du 12 janvier, Gaz de France remplace les canalisations en cuivre par des canalisations en polyéthylène. Cette rénovation s’accompagne de la reprise des branchements des particuliers.La durée prévisionnelle du chantier est de 5 semaines. Pendant la durée des travaux, la circulation ne sera pas interrompue, elle se fera en alternance et des places de stationnement seront ponctuellement supprimées.À l’issue des travaux, les entreprises concernées assureront la réfection des voiries et trottoirs. Le secteur concerné : rue Pierre de Chevigné (de l’avenue de la Milady au bas de la rue des Padouens), rue des Padouens, rue d’Espagne (de Foch à Pétricot), allée du Château, impasse Mounache. Rens. : 05 59 41 59 93.

Alain Maclair, médiateur de la Ville

Depuis la création de cette fonction en 1995, Alain Maclair est le médiateur de la Ville de Biarritz. Il est chargé d’examiner et de régler les problèmes et les litiges liés à la vie quotidienne. Il peut apporter des conseils aux Biarrots sur des questions liées aux troubles de voisinage, sur des problèmes de recouvrement d’impayés, ou encore une aide administrative et rédactionnelle. Il reçoit le public à la mairie le mercredi matin de 9 h à 12 h et/ou le vendredi après-midi de 14 h à 16 h 30, après une prise de rendez-vous sur place ou au 05 59 41 59 41.

TRAVAUX DE VOIRIE VOIE BASSE D’IRATYLa CABAB et la Ville de Biarritz procèdent à la viabilisation de l’actuelle voie basse sur le site d’Iraty.Les travaux ont démarré début janvier pour une durée d’environ 4 mois. Extension du réseau d’eau potable, réalisation des réseaux d’assainissement, mise en place d’un poste de refoulement, réalisation de la chaussée et des trottoirs.L’actuelle voie sera maintenue ouverte à la circulation pendant toute la durée du chantier.Rens. : 05 59 41 59 93

MUSÉE DE LA MERDurant la période de travaux d’extension, le Musée de la Mer reste ouvert au public aux horaires habituels : 9 h 30 à 12 h 30 et 14 h à 18 h, fermé le lundi. Pendant les vacances scolaires : ouverture tous les jours, de 9 h 30 à 18 h.Rens. : 05 59 22 33 34 [museedelamer.com].

BORNE INTERNET À LA MAISON DES ASSOCIATIONSLe public accueilli à la Maison des associations pourra désormais avoir accès à une borne Internet avec accès libre au site officiel de la Ville de Biarritz et pourra y consulter les actualités, le portail des associations, les droits et démarches… Ce dispositif vient compléter l’offre de moyens techniques déjà mise en place pour les associations : ordinateur portable, vidéo projecteur et accès à Internet (services gratuits dans le cadre d’une location ponctuelle de salle à la Maison des associations).

VIE QUOTIDIENNE

RECRUTEMENT DES SAISONNIERSLa Ville de Biarritz va procéder au recrutement des sai-sonniers dans divers secteurs dont : la propreté urbaine, les espaces verts, la police municipale, la surveillance des expositions, l’animation au Centre de loisirs à Mou-riscot, la surveillance des bains de mer, l’entretien de locaux… Les candidats intéressés doivent adresser, avant le 30 avril 2009, une lettre de motivation avec CV et justificatif de domicile récent (adresse étudiante et adresse des parents) à : Monsieur le Maire – Hôtel de Ville – BP 58 – 64202 Biarritz CEDEX. Ils préciseront les secteurs dans lesquels ils souhaitent travailler ainsi que leur période de disponibilité. Ils seront informés de la suite donnée à leur demande courant juin.

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INTERVIEW

DIDIER BOROTRA CONTESTE LE RECENSEMENT

Biarritz Magazine : D’après le dernier recensement, la popula-tion de Biarritz serait de 27 398 habitants. Ces chiffres marquent une diminution apparente de la population par rapport au recen-sement de 1999 qui était de 30 739 habitants. Le décompte de la population d’une commune touristique est basé sur le rapport entre le nombre de résidences secondaires et le nombre de résidences principales. Or les chiffres de la population représentent un enjeu considérable pour les finances publiques à travers les dotations de l’État. Dans le cas de Biarritz, l’INSEE sous-estimerait-elle le nombre de la population réelle ?

Didier Borotra : Il s’agit d’un problème complexe, vu le nom-bre important de résidences secondaires à Biarritz et le change-ment des méthodes de recensement depuis 5 ans. La réparti-tion entre résidences principales et résidences secondaires se fait sur déclaration du propriétaire ou du locataire. Chacun ne peut avoir qu’une seule résidence principale. Or le fait de décla-rer une résidence comme secondaire conduit à enlever tous droits aux abattements prévus dans la commune. En général, les gens déclarent leur résidence principale dans la commune de leur travail et de leur déclaration d’impôts, mais certains ont une approche différente, guidés par des considérations affecti-ves ou d’ordre fiscal (déduction d’intérêts par exemple). La notion de résidence secondaire est donc relative. Mais le nom-bre de logements disponibles dans la ville n’a pas diminué ces dernières années car il n’y a pas eu de destruction d’immeuble et le nombre de logements inoccupés est très faible. En 1999, l’INSEE avait considéré qu’il y en avait 1 377. Étonnés par ce chiffre, nous avons fait faire une contre enquête par le PACT, qui avait conclu à l’existence de 500 logements vacants : " étaient en travaux, " étaient vides temporairement, " étaient

inhabitables (problèmes de financement des rénovations), " étaient liés à des motifs divers (successions difficiles, etc.). La différence entre les chiffres INSEE et PACT concernent donc des résidences secondaires. Il n’est pas d’un intérêt majeur de discuter de la répartition entre résidences principales ou secon-daires, car les gens habitent de plus en plus longtemps leur résidence secondaire qui devient ainsi une « résidence seconde ». En réalité, la population de la ville est faite de ses résidents principaux comme de ses résidents secondaires, qui les uns et les autres paient des impôts. C’est ce qui explique la notion de population DGF prévue par l’État, pour tenir compte de la réalité complexe des communes touristiques dont dépend le calcul des dotations publiques.Il n’est par contre pas compréhensible qu’il y ait désaccord entre l’INSEE et la Ville sur le nombre total de logements. Nous estimons que le nombre de logements à Biarritz, à partir du fichier de la Direction Générale des Impôts (DGI) est de 25 487. L’INSEE l’évalue, lui, à 23 759. Cet écart n’a pas de justification sérieuse car il est difficile de croire que des contri-buables payent une taxe d’habitation pour autre chose qu’un logement. L’estimation de la DGI est confirmée par la Lyon-naise des Eaux qui aboutit à un chiffre comparable à partir des compteurs d’eau et une vérification est en cours avec les comp-teurs d’électricité. Nous allons entreprendre au niveau munici-pal de recompter l’ensemble des logements de Biarritz pour en avoir le cœur net. Si notre chiffre de logements est retenu, la population réelle, dite DGF, sera au même niveau qu’en 1999, ce qui semble naturel.Pour revenir sur la répartition entre résidences principales et secondaires, un facteur mérite toutefois d’être analysé. Ce sont les nombreuses ventes au cours des dernières années qui ont pu augmenter le nombre de résidences secondaires au détri-ment des résidences principales et expliquent ainsi une partie du décalage entre 2006 et 1999 des populations résidantes. Mais ce mouvement n’est pas contrôlable par la ville. Il est possible que l’effet d’attraction de la station ait entraîné une spéculation immobilière, conduisant des propriétaires locaux à vendre cher leur logement à des résidents secondaires. De la même manière, le vieillissement de la population peut être un facteur partiel d’explication (taux d’occupation des logements de 1,86 en 2006 contre 2,01 en 1999). Il est certain, toute-fois, que la méthode de recensement qui consiste à sonder 8 % de la population pendant 5 ans, aboutit à une augmentation artificielle du nombre de résidences principales ou secondaires. L’INSEE est prisonnier de ses méthodes d’évaluation contes-tées depuis longtemps et s’en tient à une règle générale malgré des effets déformateurs dans le cas de communes comme la nôtre. On peut estimer que le nombre de résidences secondai-res à Biarritz atteint 9 000 à 10 000 logements soit 35 à 40 % du nombre total d’habitations. Cette évolution justifie le pro-gramme de construction de logements locatifs que nous avons lancé à Kléber.

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VACANCES DE FÉVRIER, ACTIVITÉS POUR LES ENFANTSLes enfants des écoles de Biarritz et des Pyrénées-Atlantiques sont en vacances du 14 février au 2 mars. Voici une liste d’activités non exhaustive mais qui ouvre quelques pistes.

Le Centre de Loisirs sans Hébergement de Mouriscot offre deux structures d’accueil pour enfants et ados (de 3 à 6 ans et de 7 à 15 ans). Au programme : activités créatives ou sportives, stages. Rens. : 05 59 23 09 94.

Le Centre de loisirs du Centre social Maria Pia est ouvert durant les vacances de février pour accueillir les enfants de 3 à 17 ans ! Pour les 3-6 ans, les 7-9 ans et les 10-12 ans les activités sont proposées par des animateurs diplômés : sor-ties, ateliers créatifs, jeux, et stages à thèmes. Pour les 13-17 ans, accompagnés par des animateurs diplômés, des sorties et un mini-camp sont proposés. Renseignements et inscriptions : 05 59 43 90 78 [maria-pia.org].

Grand carnaval des enfants. Le mercredi 25 février rendez-vous à l’Atabal, allée du Moura à Biarritz à 15 h pour le défilé costumé et la remise de prix pour les déguise-ments les plus carnavalesques selon les catégories d’âge ! Retrait des formulaires d’inscriptions au centre social Maria Pia ou sur [maria-pia.org], rubrique carnaval. Entrée libre ! Rens. : 05 59 43 90 78/06 71 56 04 81.

L’École de cirque Ballabulle est une association qui met les techniques des arts du cirque (jonglage, équilibre sur fil, boule, trapèze, acrobatie au sol, portées acrobatiques) au service de l’enfant, du jeune et de l’adulte. À côté des ate-liers, Ballabulle organise pendant les vacances scolaires, du 16 au 20 février, des stages dévolus aux enfants : de 4 à 6

Rens. : 05 59 23 46 37/06 14 97 10 84 [ballabulle.org].

L’Association Denekin accueille les jeunes de 6 à 17 ans pour diverses activités de groupe. Sorties : journée familiale à la neige et sorties ludiques. Rens. : 05 59 23 06 14.

Les Petits Débrouillards proposent des activités scientifi-ques et techniques par le biais d’expériences ludiques, multi-médias/activités artistiques. Lieu d’activités : Parc Mazon. Rens. : 05 59 41 13 01

Les ateliers du musée Asiatica. Pendant les vacances sco-laires de février, le musée Asiatica organise des ateliers qui s’adressent aux enfants de plus de 5 ans sur le thème de la

découverte d’une partie du musée et concours de dessin, la fabrication de masques et de coiffes en lien avec les collec-tions du musée, la création de bijoux à partir de perles, pen-dentifs, grelots, sequins, etc. en provenance d’Inde. 16, 18 et 25 février : bijoux – 17, 23 et 24 février : masques et coif-

enfant et par séance. Inscription : 05 59 22 78 78.

Cours-ateliers de l’Atabal. L’Atabal propose des cours de guitare, basse, batterie, chant et clavier fondés sur la pratique collective (3 personnes maximum). Guitare débutant, basse et batterie : lundi de 16 h à 19 h – chant : mardi de 15 h à 18 h/guitare confirmé : mardi de 16 h à 19 h et mercredi de 14 h à 16 h/clavier : Mercredi de 14 h à 19 h. Ateliers forma-tions : Initiation à la prise de vue et au montage vidéo 24 et 31 janvier – Powerpoint 11 février – Tableur (Excel) 18 fé-vrier – Navigation Internet + messagerie 11 mars – Traite-ment Texte 25 mars. Inscription et renseignements au : 05 59 41 73 20 ou au 05 59 41 73 26.

Le Club Hippique de Biarritz organise des stages de po-ney (à partir de 4 ans) et des stages d’équitation.Tél. : 05 59 23 52 33.

L’école de skate Alai met en place des stages pendant les vacances scolaires : 5 jours de stage, du lundi au vendredi au skatepark Alai. Tél. : 05 59 23 53 15.

La piscine municipale propose des cours collectifs de na-tation à partir de 4 ans. Initiation et perfectionnement en brasse, dos crawlé, crawl, etc. Tél. : 05 59 22 52 52.

Soutien scolaire avec les A.E.L. (Amis de l’école laïque), du primaire au lycée, un soutien scolaire en français, mathé-matiques, anglais, espagnol. Tél. : 05 59 24 34 92.

Le BIJ Bureau Information Jeunesse, propose « cours-contact » : un service de mise en relation avec des étudiants se déplaçant à domicile pour l’aide aux devoirs, révisions et soutien scolaire. Rens. : 05 59 41 01 67.

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ENERGY’S PAYS BASQUESorties ski : 1er février à La Pierre Saint-Martin, 8 février à Gourette, 19 février à Artouste (vacances scolaires). Transport :

(non membre). Départ : 6 h au parking du Lycée hôtelier de Biarritz. Sortie au Musée Guggenheim et visite de Bilbao, le 15 février. Transport en bus

avec visite libre l’après-midi.

DANZA Y MUSICA SIN FRONTERAS…… propose de nouveaux cours. Guitare : adultes et ados débutants, le samedi à 17 h 30 ou 19 h – adultes débutants, le lundi à 14 h 30 – enfants débutants (6-8 ans), samedi à 16 h 30 (autres possibilités du lundi au samedi). Tango le jeudi à 21 h. Salsa cubaine : débutants, le mardi à 20 h 30, confirmés, le jeudi à 20 h. Villa Sion ou AEL. 1er cours gratuit.Rens. : 06 33 84 60 27 [danzasinfrontera.com]

SÉVILLANES ET FLAMENCOL’Académie de danse espagnole propose des stages de sévillanes et flamenco pour les adultes débutants pendant les vacances de février, du lundi au samedi (inclus). Sévillanes : 12 h 30 (samedi : 11 h) et flamenco : 18 h 30 (samedi : 12 h 30). Tarifs : 1 cours

Rens. : 05 59 24 28 09 et 06 32 04 45 43[[email protected]].

BIARRITZTARRAKLe trophée Arthur Pascual, tournoi amateur de main nue, se déroulera tous les mercredis du 11 février au 3 juin (finale), à partir de 18 h 30. Le Tournoi international de pala corta se déroulera tous les mercredis du 11 février au 8 avril à partir de 18 h 30. Plaza Berri, entrée gratuite. Rens. : 05 59 22 17 07 [[email protected]].

ASSOCIATIONS

Musée historique de Biarritz

L’Association des Amis du Musée historique de Biarritz a rassemblé, dans un lieu original, une riche collection qui illustre les étapes marquantes de la naissance, du développement et du rayonnement de Biarritz jusqu’aux années 50. Du mardi au samedi, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30 et en été, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h. Rens. : 05 59 24 86 28

BRADERIE DE LA CROIX ROUGEElle se tient le 13 février de 13 h à 18 h et le 14 février de 10 h à 17 h au 28, rue Bellevue, et propose une sélection de vêtements, linge de maison, chaussures, livres, brocante et mobilier varié. La recette est destinée à financer les actions de l’association comme l’achat de denrées alimentaires.Rens : 05 59 24 24 13.

COLOR’TOILe 7 février à 18 h, la junior association à but humanitaire Color’toi organise, avec les AEL, un spectacle Hair suivi d’un apéritif et d’une exposition sur

Rens. : 05 59 43 90 78/ 06 71 56 04 81 [http://colortoi.skyblog.fr]

L’AGENDA DE MARS DES 3ALundi 2 à 15 h : loto – lundi 9 à 14 h : concours de belote – mardi 10 : découverte du golf d’Ilbarritz (initiation pendant

avec possibilité de déjeuner

de printemps – lundi 16 : marching, départ à 9 h des 3A – jeudi 19 et vendredi 20 : vide grenier des 3A – lundi 23 à 14 h : concours de tarot – vendredi 27 journée de présentation des activités Qi gong et yoga. Rappel : inscriptions pour notre séjour à Rosas du 3 au 7 mai (encore quelques places). Le programme complet animations et activités est disponible au club, du lundi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 hRens. : 05 59 24 15 39 [[email protected]] et sur [biarritz.fr]

Départ : 7 h au parking du cimetière de Ranquine, av. de Coulaoun. Loto, le 22 février à partir de 14 h 30, au Centre social du Braou (av. du Maréchal Juin), nombreux lots à gagner.Rens. : 05 59 23 50 14 06 82 02 51 98 [nrjpg.com].

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l)agenda

À L’ATABALLe 7 février Amadou et Mariam présentent leur nouvel album Welcome To Mali qui mêle les sons électro, pop, rap, reggae

-tre des plus grands groupes locaux des années 1990, Haurt-

COMPAGNIE MEDULLALa compagnie de danse Medulla présente Radix au Colisée, le 28 février à 20 h 30. Mêlant danse et musique amplifiée, la dan-seuse Naomi Mutoh et Laurent Paris du groupe de métal Spina nous invitent à une sorte de butô rock. Terme latin de botani-que, Radix signifie racine. Deux danseuses japonaises et deux musiciens de rock dessinent la croissance obsessionnelle d’une société qui finit par oublier les valeurs du lien et de l’enracine-ment. En guerre contre le formatage de sociétés simulacres toujours plus abstraites, c’est « sans filet » que les artistes habi-tent le plateau, avec le geste rare de ceux qui n’hésitent pas, de

Rens. : 05 59 22 44 66 [biarritz-culture.com].

MARDI 3 FÉVRIERThéâtre Chacun sa croix, comédie de Jean-Christophe Barc. Gare du

Rens. : 05 59 59 23 79 et 05 59 22 44 66.

SAMEDI 7 FÉVRIERMusique Best of Classical Concert symphonique de l’Orchestre Philharmonique de Prague. Direction musicale : Martin Doubransky. Gare

Locations : 05 59 22 44 66.

Concert Le duo Amadou et Mariam présente son nouvel album Welcome to Mali. L’Atabal, 21 h,

[atabal-biarritz.fr]

DIMANCHE 8 FÉVRIERAnimation Thé dansant animé par Tatoum. Casino municipal, salle des

Rens. : 05 59 22 50 50.

Théâtre Les Fourberies de Scapin de Molière par le Théâtre de l’Échiquier. Le Colisée, 15 h,

Rens. : 06 37 26 33 42.

LUNDI 9 FÉVRIERThéâtre La Vie devant soi sur une mise en scène de Didier Long, avec Myriam Boyer. Gare du Midi,

Rens. : 05 59 59 12 27 et 05 59 22 44 66.

JEUDI 12 FÉVRIERThéâtre Comment Wang-fo fut sauvé d’après la nouvelle de Marguerite Yourcenar – Théâtre Azul. CRTI (Théâtre du Versant), 20 h 30,

Rens. : 05 59 23 02 30 [theatre-du-versant.com].

Théâtre Antigone de Sophocle par les Amis du théâtre de la Côte Basque. Gare du Midi, 20 h 30,

Rens. : 05 59 24 90 27 [[email protected]].

VENDREDI 13 FÉVRIERThéâtre Comment Wang-fo fut sauvé, 20 h 30 [theatre-du-versant.com]* voir 12 février.

Concert Haurtzarrak, Beltzez, Txingoma II, Kapten Egurrak.

Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

SAMEDI 14 FÉVRIERDanse Imperial Russian Ballet. Direction artistique Gediminas Taranda. Maurice Ravel : Boléro, Carl Orff : Carmina Burana et divertissements. Gare du Midi,

Rens. : 05 59 59 23 79 et 05 59 22 44 66.

Jeune public Mabel Spring par la Compagnie Drolatic Industry. western pour marionnettes et objets,

Rens. : [[email protected]]

Concert Rubin Steiner musicien et disc jockey français touche à tout à tendance électronique. L’Atabal,

Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

JEUDI 19 FÉVRIERConcert Le ténor Antonio Taldea, son groupe vocal et la jeune soprano Anne Mestelan-Estève présentent un concert de soutien en faveur de l’association France Parkinson. Le Colisée, 15 h. Rens. : 05 59 41 59 57

VENDREDI 20 ET SAMEDI 21 FÉVRIERConcert Gojira, groupe métal composé de quatre musiciens landais.

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VOS EXPOSITIONS

HOMMAGE AU COURANT ABSTRAITJusqu’au 7 février, Michel Bas-set présente sur les cimaises de l’Atabal, une peinture à base de résine et de pigments intégrant du métal. Entrée libre. Rens. :05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

ZED EVENDu 13 février au 11 avril l’Ata-bal accueille Zed Even, artiste autodidacte de 38 ans dont l’œuvre évolue vers la 3D dans un univers bien personnel… Il ouvre la porte de son monde enchanté peuplé d’anges et d’elfes où on se laisse entraîner avec délice. Sa palette riche et ses œuvres entre abstraction et figuratif ne laissent pas le spec-tateur indifférent… Statues vivantes enlacées ou personna-ges plus naïfs, la tendresse est là, bien ancrée dans ses dessins. En t r é e g r a tu i t e . R en s . :05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

HASARDLa Boîte noire expose jusqu’au 15 février les photographies de Kévin Métallier sur la thémati-que du hasard et de l’errance. Les 67 clichés retracent un périple à travers l’Israël et le Maroc. La Boîte Noire Art Gallery, 25 allée du Moura, 06 34 52 70 19 [[email protected]].

RENCONTRE AVEC L’ASIEDans une volonté d’établir des liens entre l’art d’Orient et d’Occident, le musée Asiatica

expose une vingtaine d’artistes locaux (peinture, sculpture, photo…), en lien avec la col-lection du musée. Deux prix de la Ville récompenseront les deux premiers lauréats le 6 mars. Entrée libre. Horaires : du lundi au vendredi de 10 h 30 à 18 h 30, les samedis et diman-che de 14 h à 19 h, les jours fériés de 14 h à 18 h. Rens. :05 59 22 78 78 [museeasiatica.com] [[email protected]].

FEMMES ET MERSÀ partir du 7 février, le Musée de la mer présente une exposi-tion d’images photographiques réalisées par Ifremer, illustrant les femmes qui exercent une activité de petite pêche à tra-vers le monde. Ces visuels sont le témoignage d’un travail pra-tiqué dans le respect des res-sources naturelles avec la trans-mission des savoirs au sein des populations autochtones, elles rehaussent le propos sur le principe de précaution, de développement durable et de maintien des patrimoines cultu-rels territoriaux, tels que les définit l’Agenda 21. Horaires : 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h/vacances scolaires : 9 h 30 à 18 h. Rens. : 05 59 22 33 34[museedelamer.com].

L’ACTUALITÉ DU ROYALAprès Je vais bien, ne t’en fais pas, Philippe Lioret revient au cinéma Le Royal présenter son nouveau film, Welcome, avec Vincent Lindon, Audrey Dana, Firat Ayverdi, le ven-dredi 20 février à 20 h 30. Pour reconquérir sa femme, Simon, maître nageur à la piscine de Calais, prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde qui veut traverser la Manche à la nage.

Le printemps du cinéma se déroule du 22 au 24 février – tou-

le 24 février à 20 h, l’avant-première exceptionnelle du film de Jaime Rosales, Tiro en la cabeza, avec Ion Arretxe, Iñigo Royo, Jaione Otxoa, Ana Vila. Dans les Landes, le hasard place des policiers espagnols en civil sur le chemin d’un commando de l’ETA. Un choix narratif et esthétique dépouillé pour saisir ce qui conduit un homme à un acte aussi soudain et brutal.

zarrak, Beltzez, Txingoma II et Kapten Egurrak remontent une dernière fois sur scène pour le plaisir de leurs fans – 21 h,

Rubin Steiner, le musi-cien et disc-jockey français touche-à-tout (voir ci-dessous). Les 20 et 21 février, Gojira revient au pays avec son dernier opus The Way Of All Flesh, après une tournée américaine remplie de

new-yorkais Popa Chubby fait une escale à Biarritz à l’occa-

soirée est dédiée au groupe Debout sur le zinc (photo) qui chante le quotidien sur des rythmes détonants, mélangeant rock, java, jazz, musette et sonorités du monde entier – 21 h,

Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz. fr].

ROCK EXPLOSIF À L’ATA-BAL : RUBIN STEINERRubin Steiner, accompagné de son neue Band, groupe de rock explosif, vient chauffer le dancefloor de l’Atabal le samedi 14 février prochain. DJ insatiable et ancien ska-teur, Rubin Steiner avait cassé la baraque avec Drum Major ! en 2005. De retour

avec Weird Hits, two Covers & A love song, c’est en bande qu’il officie pour une approche toujours plus rock et noisy. En pre-

avec Impérial [biarritz.fr] [fnac.com] [[email protected]].

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32 BIARRITZ magazine | FÉVRIER 2009 N°182

Musique Octuor de France Musique de Chambre, directeur artistique Jean-Louis Sajot. Hôtel du

Rens. : 01 42 29 07 83 [octuordefrance.com].

SAMEDI 7 MARSOpéra Madame Butterfly de Puccini. Diffusion en direct du Metropolitan de New York. Gare du Midi, 19 h,

Rens. : 05 59 22 44 66 [biarritz.fr].

Rugby BOPB/ASM Clermont Auvergne. 19e journée du Top 14. Stade Aguiléra, 20 h 30 [bo-pb.com].

l)agenda

Rens. : 05 59 41 73 20[atabal-biarritz.fr].

SAMEDI 28 FÉVRIEROpéra Les pêcheurs de perles, en 3 actes, de Georges Bizet. Soliste, chœur, ballet et orchestre de la Compagnie Française de l’opéra et de l’opérette.

Rens. : 05 59 59 23 79 et 05 59 22 44 66 [entractes-organisations.com].

Danse Radix par la compagnie

Rens. : 08 92 68 66 22 [biarritz-culture.com]

Rugby Derby BOPB/US DAX, 18e journée du Top 14. Stade Aguiléra, 20 h 30 (match susceptible d’être joué la veille) [bo-pb.com].

VENDREDI 6 MARSCafé concert Bukowsky (rock/Paris) + The Entreprise. L’Atabal, 22 h, gratuit. Rens. : 05 59 41 73 20 [atabal-biarritz.fr].

DU VENDREDI 6 AU DIMANCHE 8 MARSThéâtre Le bruit des Os qui craquent, par Le Carrousel-Montréal. Le Colisée, vendredi 6 & samedi 7 mars, 20 h 30, dimanche

Rens. : 05 59 24 90 27 [[email protected]].

LA VIE DEVANT SOIOn ne présente plus La vie devant soi qui valut le Goncourt à Émile Ajar, alias Romain Gary, qui avait déjà reçu le prix avec Les racines du ciel, et pourtant Xavier Jaillard et Didier LONG revisitent superbement le roman à la faveur d’un excellent jeu d’acteurs (Myriam Boyer, Aymen Saïdi, Magid Bouali, Xavier Jaillard). La vie devant soi raconte l’apprentissage de la vie, avec tout ce que cela comporte de laid et de merveilleux. C’est la lumineuse histoire d’amour entre Madame Rosa, une vielle femme juive ex-prostituée, et Momo, un jeune arabe, fils de prostituée abandonné par sa mère. Drôle d’attelage que ce duo : d’un côté, un gamin à la langue acérée et la curiosité sans limite, symbole de jeunesse, de pulsion, de vie. De l’autre : une Polonaise rescapée d’Auschwitz, atteinte par la limite d’âge.

Rens. : 05 59 59 12 27 et 05 59 22 44 66 [entractes-organisations.com].

MABEL SPRINGLa Compagnie Drolatic Industry présente un western pour marionnettes et objets, un spectacle dévolu aux enfants dès 8 ans. Mabel Spring, une jeune femme sentimentale, part en plein cœur de l’Ouest dans l’espoir de retrouver l’homme

qu’elle aime et dont elle est sans nouvelles. Tandis que le train rejoint Dodgecity, Mabel s’ap-proche sans le savoir de la sauva-gerie. Une tragicomédie dans laquelle des silhouettes de car-tons s’aventurent dans un univers impitoyable au rythme d’un piano et d’un violoncelle et vivent en franglish un western burlesque à la façon des cartoons.

Rens. : [[email protected]].

LECTURE

DE TBILISSI À GETARIA EN PASSANT PAR NEW-YORK. C’est le titre du dernier ouvrage de Philippe Oyham-buru, ancien chef du chœur Etorburu, qui retrace les années passées à la tête de cette formation (1995-2008). Une suite des souvenirs évoqués dans son précédent livre. L’auteur a ouvert une sous-

.[[email protected]].

L’UNIVERSITÉ DU TEMPS LIBREConférences de l’UTLB à 16 h 15 : 5 février La route de l’encens par Michel Datcharry, globe-trotter – 10 février Les maisons du Pays bas-que par le dessinateur Dominique Duplantier (de 14 h 30 à 17 h) – 12 février Le libéralisme : une uto-pie ? par Jean-Claude Paul-Déjean, agrégé de l’Université – 5 mars Les grands thèmes environnementaux : le changement climatique par André Fabre, ingénieur au CNRS. Tarif :

Rens. : 05 59 41 29 82 [[email protected]].

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IMPERIAL RUSSIAN BALLETDanse La Gare du Midi accueille, le 14 février, le célèbre bal-let fondé en 1994, à l’initiative de la célèbre ballerine Maija Plisetzkaya et comptant des danseurs formés dans les plus illustres écoles de danse de Russie. Son directeur technique, Gediminas Taranda, danseur étoile à vie du théâtre Bolchoï, a tenu les plus grands rôles du répertoire sur les prestigieuses scènes du monde et insufflé à la compagnie toute la tradition du ballet russe. Partitions de Ravel : Boléro, Carl Orff : Car-mina Burana Rens. : 05 59 59 23 79 et 05 59 22 44 66 [entractes-organisations.com].

EN DIRECT DU METROPOLITAN OPERA DE NEW YORK !Après l’immense succès des retransmissions en direct du Metropolitan Opera de New York (Met) en 2008, la Ville de Biarritz propose la diffusion d’opéras de la nouvelle saison du MET projetés en direct, sur grand écran et en haute définition à la Gare du Midi. Le 7 mars à 19 h, Madame Butterfly de Puc-cini, La Somnanbula de Bellini le 21 mars à 19 h, La Ceneren-tola

plus de 10 personnes, personnes handicapées)/gratuit jusqu’à 18 ans. Locations : 05 59 22 44 66 [www.biarritz.fr].

LA MÉDIATHÈQUE EN FÉVRIER

3e RENCONTRE DU CYCLE LETTRE D’AILLEURSDécouverte des contes d’Algérie avec Nora Aceval, conteuse traditionnelle à voix nue. Le samedi 7 février de 10 h 30 à 11 h 30 : Contes Nomades, le répertoire lui vient de sa tribu maternelle, les Ouled Sidi Khaled, dans le sud-ouest de l’Algérie. Ses héros sont des nomade s du t emps de s caravanes : Baïdro, le petit poucet algérien, ou encore Fibule d’Argent, une Blanche Neige du désert. Tout public à partir de 6 ans. De 14 h 30 à 15 h, Exposé : Conserver pour dire, dire pour conserver… Nora Aceval a reçu en héritage au milieu des femmes de sa tribu les contes échappés des vieilles traditions populaires du Najd. De 15 h 30 à 17 h, La Science des Femmes, Nora narre des récits de femmes rusées, de maris jaloux trompés, mais aussi des contestations féminines. Pour adultes uniquement !

RENCONTRES NUMÉRIQUESLe Département image invite Dominique Moulon, journaliste et enseignant, pour un tour d’Europe des grands événements dédiés aux arts numériques, 12 février de 18 h 30 à 20 h 30, auditorium de la Médiathèque.

ANIMAÇÃO VISITELA MÉDIATHÈQUEL’association Animação élabore grâce au logiciel Gepetto des mario.net – marionnettes vir-tuelles – et propose des ateliers de création. Du 17 au 20 février de 13 h à 16 h : Atelier Enquête à la Médiathèque pour imaginer et

réaliser une enquête virtuelle avec des personnages de la litté-rature. Le film réalisé sera pro-jeté dans l’auditorium après le spectacle du 21 février. Pour les

la Médiathèque obligatoire). Le 21 février de 14 h à 18 h, Le petit monde d’Animação, spectacle visuel et musical mêlant marion-nettes virtuelles et théâtre d’om-bre. Dès 2 ans, entrée libre. Auditorium de la Médiathèque.

RÉALISATION DE DOCUMEN-TAIRE : L’ART CULINAIRERéaliser un documentaire de 26 min avec les élèves et professeurs du lycée Hôtelier, grands chefs locaux, etc. Méthodes d’écriture, de découpage et de tournage en passant par différents postes techniques (scénariste, réalisateur, cadreur etc.). Le film sera projeté en octobre à la Médiathèque dans le cadre de la manifestation Création et Art culinaire. Public : ados et adultes. Participation :

Médiathèque obligatoire).

CONFÉRENCESLe 18 février à 16 h : L’Améri-que latine à l’âge du fer : Du Mexique à la Terre de Feu par Jean et Marie Laï l le . Le 14 février à 15 h, Les revendica-tions institutionnelles en Pays Basque Nord par Thomas Pierre. Le 28 février à 16 h, Bohémiens et mascarades par Nicole Lou-garot qui vient de publier Bohé-miens et mascarades – De l’in-fluence des Tziganes sur les traditions populaires du Pays Basque et d’ailleurs aux éditions Gatuzain.RENSEIGNEMENTS05 59 22 28 86 [mediatheque@ biarritz.fr].05 59 22 58 60 [dpt.image@ biarritz.fr].

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Emploi et logement

La crise est mondiale, !nancière, économique, sociale. Dans ce contexte, les collectivités doivent faire face.Ainsi, à Biarritz, la récession se traduit pour le budget mu-

nicipal par une baisse de 15 % des droits de mutations immobiliè-res et du produit des jeux, soit un manque à gagner d’un million d’euros. Si l’impact est réel, il ne justi!e pas pour autant les analyses à l’emporte-pièce qui laisseraient croire à un étranglement des !-nances de la Ville. Les recettes globales s’élèveront en 2009 à plus de 46 millions d’euros, sans aucune augmentation des taux de !s-calité. Elles couvriront largement les 41 millions de dépenses de fonctionnement et permettront de dégager 5 millions d’épargne, mise au service de l’investissement.Mais la crise économique a conduit Didier Borotra et son équipe à faire des choix prévoyants et vertueux.

-tes les dépenses de fonctionnement à l’exception de celles destinées à la solidarité avec les plus fragiles et les plus démunis d’entre nous.

créateur de richesses et d’emplois ou fournisseur de logements pour les Biarrots.Si par les temps dif!ciles que nous connaissons, les économies de gestion sont indispensables, il ne faut pas « mégoter » sur l’investis-sement. C’est dès à présent qu’il faut anticiper la sortie de crise. Tel est l’objectif du plan pluriannuel d’investissement doté sur la durée du mandat chaque année de 11 à 14 millions d’euros. Deux objectifs ont été prioritaires dans l'élaboration du BP 2009 :

pour Biarritz une longueur d’avance dans sa capacité de séduction et donc d’attraction (Cité de l’Océan, Musée de la Mer rénové, établissement des Bains réhabilité),

équipements culturels et de petite enfance, ses commerces et ses bureaux, ses lieux de vie.

Max BRISSON, Premier adjoint au Maire.

Technologies et expression basque

A l’initiative de la CABAB, sur une proposition originelle de Biarritz, la technopole Izarbel est devenue le #euron d’in-novation industrielle, de recherche et d’enseignement su-

périeur du Pays Basque. Sur un site remarquable de dix hectares, sur le territoire de Bidart jouxtant Biarritz, proche de l’aéroport, de la gare, de l’échangeur autoroutier, Izarbel est le domaine de la mécanique, robotique, électronique, informatique, télécommu-nications… L’image de Biarritz station touristique internationale est ainsi enrichie par celle d’une technopole de haut niveau dont le campus, géré par la Chambre de Commerce, délivre chaque année 140 diplômes d’ingénieurs validés par les universités britanniques

GROUPE DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE « LES BIARROTS RASSEMBLÉS »

de Gran!eld, de Salford-Manchester et l’école d’ingénieurs de Bil-bao. Le 22 décembre 2008, Jean-Marie Berckmans, président de la CCI a signé avec Michel Poueyts, adjoint au maire de Biarritz, président d’Izarbel, le renouvellement de la convention de gestion d’ESTIA, véritable pépinière d’ingénieurs du Pays Basque.

Du 18 au 22 mars, ce sera le rendez-vous annuel de Biarritz avec le spectacle vivant d’expression basque Bi Harriz Lau Xori. Biarritz Culture en est le maître d’œuvre utilisant différents lieux de la ville.Le Musée de la Mer offrira son cadre enchanteur pour y dérouler, à l’attention de tous publics à partir de 12 ans, des récits de chasse à la baleine et de légendes maritimes.L’auditorium de la Médiathèque projettera les fameux ikuska, mo-ments d’anthologie !lmés des années 80 et 90.À Plaza Berri, dans une con!guration aménagée pour le théâtre, la pièce culte écrite par Piarres Larzabal en 1968, Ibañeta restituera la victoire des Basques sur les troupes de Charlemagne à Roncevaux en 778.Au Colisée, créations chorégraphiques de Mizel Théret et d’Asier Zabaleta. Dans un parc de la ville, Kristof Iriart et le groupe Lagu-narte proposeront l’insolite Dong ou spectacle sous la lune autour d’un clocher acoustique central de 7,50 m. En!n, à la Gare du Midi, un voyage musical à travers les cultures du monde sera le grand concert de Bi Harriz Lau Xori.

Toutes les écoles de la ville de Biarritz se sont vues dotées de mi-cros ordinateurs et d’imprimantes et ont été raccordées au réseau internet « haut débit ».Nous avons mis en place dès cette année scolaire 2008-2009, un plan informatique, prévoyant le renouvellement de la totalité du parc. Cet effort représente une dotation sur 2 ans de près de 80 machines.L’originalité de ce plan, réside dans l’offre logicielle mise à dispo-sition puisque les ordinateurs tourneront sous logiciel libre. Ces logiciels, généralement pensés et écrits par des « communautés de développement » ont les avantages d’offrir des produits de qualité, largement équivalents à ceux proposés par Microsoft, d’être d’une grande stabilité et d’être en!n distribués gratuitement. Ils évoluent continuellement grâce aux contributions de ces communautés.Si, en 2001 moins de 5 % des collectivités locales interrogées citait le logiciel libre, elles représentaient 80 % en 2005. Ce plan informa-tique, conçu en partenariat avec l’Éducation Nationale, proposera, sous la responsabilité de Jean-Michel Sorraits, délégué aux Affaires scolaires et aux nouvelles technologies, une formation aux ensei-gnants et un accompagnement technique.

Jakes ABEBERRY, conseiller municipal.

De nouveaux conseils de quartiers

Mais, comme beaucoup d’autres villes l’ont fait ou se pré-parent à le faire, nous devons donner aujourd’hui un nouveau départ aux conseils de quartier. Nous devons

promouvoir une deuxième génération de conseils, plus structurés,

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FÉVRIER 2009 N°182 | BIARRITZ magazine 35

Biarritz-demain. com

A la !n de ce mois de février, nous inaugurons notre site internet : biarritz-demain. Un site de plus ? Pas vraiment. Ce site, nous l’avons soigné car nous voulons en faire un

véritable outil de communication moderne, attractif et surtout ouvert à tous et toutes.D’abord son titre : Biarritz demain. Regarder devant soi et prépa-rer l’avenir est pour nous synonyme de travail aujourd’hui. Nous ne voulons pas d’un activisme effréné dans une période préélec-torale, mais un travail de fond, de terrain, de rencontre et d’écou-te des préoccupations de nos concitoyen (ne) s. Notre rôle de Conseillère Municipale nous permet un contact facilité et privilé-gié à l’heure d’assister aux Assemblées Générales des associations, ou Conseil d’administration de divers organismes économiques ou sociaux.Là où des esprits chagrins n’y voient que des mondanités à petits fours, nous y voyons un devoir de respect, un devoir d’informa-tion, et un devoir d’engagement, souvent dif!ciles à concilier avec une vie professionnelle et familiale très active, comme beaucoup d’autres biarrotes qui travaillent et s’occupent de leur famille. C’est également de ce contact permanent avec nos concitoyen (ne) s et leur quotidien que nous puisons nos informations pour connaître vos attentes et vos besoins.Mais ça n’est pas assez. Alors dès le mois prochain, venez décou-vrir biarritz-demain, mais surtout le nourrir, l’alimenter de vos remarques, de vos coups de gueule ou de cœur. Nous y parlerons de vos enfants, de nos aînés, de culture, de vie quotidienne, d’en-vironnement, de l’emploi, de loisirs et… de politique bien sûr.

Maider AROSTEGUY – Denise SERVY

www.biarritz-demain.com

GROUPE « UNION DE LA DROITE ET DU CENTRE POUR BIARRITZ »

GROUPE INDÉPENDANT « MAIDER AROSTEGUY ET DENISE SERVY »

Patrick DESTIZON – Karine DUBOURG – Éric FOUCHER

Les dé!s du commerce biarrot

Nous avons tous été surpris par l’af#uence touristique à Biarritz lors des fêtes de !n d’année. Dès le début des vacances scolaires les rues se sont animées, les clients

achetant cadeaux et produits régionaux. C’est tout le paradoxe du commerce !Au !l des articles lus dans la presse, nous apprenons que les hy-permarchés sont les champions des ventes de !n d’année mais le Figaro Magazine nous explique que les Français plébiscitent le Net pour effectuer leurs achats. Régulièrement se développe l’idée que le commerce de proximité a de beaux jours devant lui. Qui croire ?Le consommateur est dérouté. Avec la crise, les Français se recen-trent sur la famille, les amis, le quartier. Le commerce de proxi-mité a donc une véritable carte à jouer. Le commerce de détail met en avant un produit mais aussi un accueil, un service après vente et surtout de la reconnaissance. C’est la !n de l’anonymat, de l’hyper consommation. Le propriétaire de commerce de cen-tre-ville est connu physiquement, ce qui rassure face à une déré-gulation totale du commerce où la responsabilité est totalement diluée. Si les commerçants, inquiets par la crise, le comprennent alors ils détiennent les clefs de la réussite.Dans le tourisme, des changements vont aussi s’opérer. Crise éco-nomique et mode de vie différents obligent, nous partons moins loin et plus souvent. Mais ni austères ni résignés nous recherchons des endroits authentiques pour notre famille. Le consommateur prend ce qu’il y a de meilleur et se recentre sur des valeurs éthi-ques voire écologiques ; c’est la consommation raisonnée d’après Jolanta Bak (spécialiste des tendances consuméristes)Laissons Dubaï engloutir des milliards de dollars dans un tou-risme d’hyper luxe. D’ailleurs son concurrent Abu d’Abi semble l’avoir compris, lui qui a tout misé sur la culture et le sport. Tant qu’à nous, biarrots, gardons avant tout notre culture, nos tra-ditions et sachons les faire évoluer. Nous espérons beaucoup de l’agrandissement du musée de la mer. Par contre pour la Cité du Surf, nous ne pouvons qu’espérer que la majorité ait fait le bon choix dans ses orientations qui doivent répondre à l’attente des touristes. Malheureusement ces attentes sont dif!ciles à décrypter et surtout très changeantes pour les parcs d’attractions.Dans le Courrier International (n° 948), le photographe Rei-ner Reidler nous donne une image ironique, pathétique de cer-tains parcs d’attractions. La Cité du Surf avec ses huit attractions audiovisuelles centrées sur des jeux virtuels dont la réussite est très aléatoire a de plus un coût exorbitant (67 millions d’euros pour l’ensemble du projet Biarritz Océan) qui hypothèque fortement l’avenir de notre ville.Pourtant Biarritz a de nombreux atouts pour réussir face à la crise et anticiper l’après crise !

Éric FOUCHER

www.udecbiarritz.fr – [email protected] Permanences : lundi après 20 heures et samedi matin de 10 à 12 heures

plus représentatifs des habitants, plus participatifs, aux missions élargies et aux moyens renforcés, a!n qu’ils contribuent davantage à la décision publique. Nous n’avons pas d’obligation légale à le faire. Mais j’en suis cer-tain, nous partageons la conviction qu’il faut faire progresser la démocratie de proximité, celle du quotidien, qui s’appuie sur une plus large expression de nos concitoyens et sur leur participation aux affaires qui les concernent. C’est à dire celles dont nous nous occupons en tant qu’élus.Il ne s’agit pas bien sûr d’opposer démocratie représentative et dé-mocratie participative. Dans une société démocratique, le seul pou-voir légitime résulte de l’élection. Il s’agit de prendre en compte la société ouverte dans laquelle nous vivons.Développer la démocratie participative, c’est faire progresser chez les citoyens le sens des responsabilités et de l’intérêt général, c’est aussi améliorer la décision municipale en reconnaissant aux habi-tants une précieuse expertise d’usage.Dans nos sociétés complexes, c’est l’alliance entre démocratie re-présentative et démocratie participative, au travers du débat public, qui renforcera la démocratie tout court. Certes, l’exercice est dif!-cile, mais l’enjeu mérite d’essayer.

Michel Veunac, Deuxième adjoint au maire

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FÉVRIER 2009 N°182 | BIARRITZ magazine 37

GROUPE « BIARRITZ À CŒUR – ÉLUS DE LA GAUCHE UNIE »

GROUPE « PARTI SOCIALISTE DE BIARRITZ »

GROUPE « ELKARTU – BIARRITZ CITOYEN SOLIDAIRE »

Intervention au conseil du 19 déc. 2008 :À Biarritz, chacun sait que le coût du m3 d’eau est le plus cher des trois villes du BAB.

Sur vos documents, M. Le Maire vous mentionnez un tarif de

le m3 en octobre. Vu l’avenant n° 15 page 5, je constate qu’un tarif préférentiel est appliqué à la société des GOLFS ainsi qu’à l’entretien de la ville. Ces tarifs réduits reviennent à faire !nancer par les usagers à leur insu, les Golfs et les services municipaux. Ce passe-droit me paraît tout à fait anormal ! Aussi, nous apprenons

39 % de l’ancienne tari!cation, ou encore une réduction de 17 % du coût total pour les usagers. Pourquoi à Biarritz n’obtenons-nous pas les mêmes conditions tarifaires ?En!n pourquoi, M. Le Maire vouloir accorder un contrat d’af-fermage de 15 ans à la Lyonnaise des Eaux, compromettant ainsi pour une longue période, la liberté de décision d’une future ma-jorité ?

Galéry GOURRET-HOUSSEIN

courriel : [email protected] – blog : www.biarritzacoeur.com

Ridicules moulinets

Quand je téléphone à Mme Mimiague pour obtenir des ren-seignements sur Elgarri, elle m’éconduit par sa secrétaire arguant qu’elle n’est plus en charge de l’association depuis

le 1er novembre, mais quand il s’agit de donner une leçon à l’opposition, elle redevient docteur honoris causa es épicerie sociale.

Il y a trop de plomb dans les canalisations d’eau ! Le rapport d’audit de Links conseil IRGO de novembre 2008 fait état, lors d’un sondage au quartier Aguilera, d’une concentration

de 37 µg/l soit 27 % de dépassement du seuil légal autorisé. Pour cause, un réseau ancien comportant près de 67 % de branche-ments en plomb et dont le taux de renouvellement sur la période 1994-2007 (mandats Borotra) est quali!é de passable. Il n’y a pas de quoi pavoiser ! C’est sans doute pourquoi la Maire a cru devoir faire communiquer sur la question dans Biarritz magazine, un employé municipal, son DGS, pour dire que tout va bien Ma-dame la Marquise ! Or, tout ne va pas bien. En plus, on a relevé des températures d’eau supérieures à 25 °C dans les quartiers La Négresse, St-Martin, du Phare et des Halles. Le rapport préconise un contrôle sur l’ensemble du réseau. Ce contrôle doit être effec-tué par un organisme indépendant, pas par le concessionnaire ! Rapport disponible sur jbsaint-cricq. fr

J.-B. SAINT-CRICQ

GROUPE « RASSEMBLEMENT POUR LE RENOUVEAU DE BIARRITZ »

Rappelons l’esprit de l’article rédigé il y a deux mois : Monsieur le Maire avait annoncé le 15 novembre dernier dans Sud-Ouest qu’il avait l’intention de diminuer les subventions de toutes les associa-tions.Le PS biarrot tenait à souligner ce choix budgétaire, estimant que les associations caritatives, Elgarri par exemple, auraient mérité d’être sorties du lot en pleine crise !nancière, au lendemain du Foro et au surlendemain de la signature du PPP de Biarritz-Océan dont le coût pourrait être prohibitif pour la ville.Mme Mimiague aurait été plus inspirée à utiliser son énergie pour défendre la cause d’Elgarri auprès de Monsieur le Maire… mais c’est tellement bon de brasser de l’air !

Françoise VIOLLIER

Solidarité avec les agriculteurs…

Du Pays Basque. Au Pays Basque, depuis plus de trente ans, des réalisations importantes ont été mises en place pour un développement agricole durable. Des démarches

de qualité, d’AOC, de pratiques économes bien soutenues par la population ont été portées à bout de bras par le mouvement as-sociatif agricole. Hélas la Chambre d’Agriculture départementale n’a rien fait pour soutenir cette démarche moderne et citoyenne. Au contraire elle a combattu ces orientations inscrites dans la lo-gique d’une agriculture paysanne, respectueuse et durable jouant ainsi le jeu et les intérêts des !rmes de l’agroalimentaire.Revendiquée par la Confédération Paysanne Basque (ELB) dès 1982 la création d’une Chambre d’Agriculture spéci!que au Pays Basque est possible sur simple décret ministériel. Cette structure permettrait ainsi, sans con#it, le développement d’une agriculture adaptée au territoire, conçue pour le bien de ses habitants et per-mettant à de nombreux agriculteurs bien répartis de Hendaye à Larrau de vivre décemment de leur métier.L’agriculture intensive et industrielle ne respecte ni le sol, ni le bien-être animal, ni le consommateur, ni la dignité des exploitants agricoles. A contrario l’agriculture paysanne et durable génère la qualité de l’alimentation, celle du paysage et de l’environnement sans remettre en cause les ressources naturelles.Ses axes de travail sont l’autonomie par rapport aux choix tech-niques et !nanciers, la répartition des moyens de production, la capacité de transmission d’une exploitation, le travail en lien avec la nature, la qualité des produits, le partenariat nécessaire au dé-veloppement local.Biarritz Citoyen Solidaire – Elkartu fait siens les objectifs et les ambitions de structuration portés par ELB, mais est inquiet à cau-se des menaces qui pèsent aujourd’hui sur cette association.L’agriculture est au cœur des enjeux de l’aménagement du ter-ritoire et du développement local. Notre devoir de solidarité et notre engagement sont indispensables pour nous-mêmes et pour nos enfants.

Régine DAGUERRE & Peio CLAVERIE

[email protected] – http://biarritz.citoyen.solidaire.over-blog.com

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JEAN GELOS

Jean Gelos, président fon-dateur de l’association de reliure Palimpseste est dé-cédé le 2 janvier dernier.

Relieur de formation, il transmettait ainsi son sa-voir aux amoureux des li-vres dans le local de l’asso-ciation, rue Borde d’André. Il avait tout aussi bénévole-ment restauré plus de 2000 ouvrages de la Bibliothèque municipale de Biarritz.

À ses amis, à ses proches, Biarritz Magazine présente ses condoléances.

Nino GROELLY est né le 22 décembre 2008, Biarritz Magazine adresse ses félicitations à ses parents.

Virginie Labarraque et Mohamed El Haddari se sont mariés

le 27 décembre 2008, Biarritz Magazine leur adresse

tous ses vœux de bonheur.

le carnetNAISSANCESDÉCEMBRE HEGOA NAZEYROLLAS ! MAXIME JOHN O’BRIEN ! DIANGO DELGADO ! RUBÉN VIERAT-GOUVET ! JASMINE CAVARD ! LUCAS ORGERET ! PAUL AUBINEAU ! JON GALLOIS ! SALOMÉ RUIZ-MEULEAU ! BIANCA DEFORGES-CHEVALLIER ! CAMERON FAGOT ! MARCUS PÉTRAU-RABAL ! LILOU LOPEZ ! LÉO RODRIGUES ! PAIGE DEEN !

DÉCEMBRE ZOÉ FORNI !

MARIAGESDÉCEMBRE BRUNO SANCHEZ-MARTIN ET MARIA LORENZO ! MOHAMED EL HADDARI ET VIRGINIE LABARRAQUE !

DÉCÈSDÉCEMBRE MICHEL CORNEC ! PIERRE MONTÉMONT ! YVETTE ABLAIN ! JACQUELINE DUCHER ! FRANÇOISE SADAUNE ! CLAUDE TRÉSARRIEU ! MAURIZIO MULLER ! RENÉE HENNEBEL ! BERNARD DROUOT ! HÉLÈNE FAURE-BRAC ! MARCELLE THOUMIEUX ! MARIE CIER ! ARLETTE CONVERT ! CLAUDE ALDABE ! JEAN LEGOUX ! IRÈNE LOUCOUGAIN ! ANNE-MARIE SAMIA ! SIMONNE OLÇOMENDY ! MARCELLE BERGIS ! JEAN HUGUES ! CLOTILDE GUILAMONDÉGUY ! LILIANE MONTCHOVET ! JEAN CAPDEVILLE ! HENRI DECOURCHELLE ! ROGER SOUDRE ! GUY LESOILLE ! JEAN SALLABERRY !

JANVIER GEORGETTE DUFOURNET ! MONIQUE BOULAY ! JEANNE-MARIE LABORDE ! ANDRÉ JACOBS ! ANDRÉ MERCIER ! JOSEPH AMATI ! MARIE BEIGBEDER !

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