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GRATUIT - Numéro 182 - Edition du Mercredi 21 Septembre 2011 Journal Israélien en langue française BRAVO ET MISSION ACCOMPLIE Accédez directement au site internet d’Israël Actualités grâce à ce QR code

Israël Actualités n°182

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°182

GRATUIT - Numéro 182 - Edition du Mercredi 21 Septembre 2011 Journal Israélien en langue française

Bravo et Mission accoMplie

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Bravo et encore une fois merci !!!!! Mission ACCOMPLIE

Mission accomplie et bravo à l’orga-nisateur de ce meeting qui a su réunir plus de 1500 personnes dans une salle comble où plusieurs centaines de per-sonnes étaient présentes pour soutenir Israël et dire non à la proclamation d’un état palestinien de façon unilaté-rale comme le voudrait Mr Mahmoud ABBAS, Président de ce qu’il reste de l’Autorité Palestinienne.

Bravo aux différents intervenants in-tellectuels comme Shmouel Trigano, le Père Desbois, Maray représentant le mouvement sioniste d’Afrique, ainsi quà l’association des Arméniens Amis d’Israël représentée par le Dr Paul Kieusseian qui fit une brève allocu-tion pleine d’émotion, vis-à-vis de ce que représentait Israël pour le peuple

arménien.

Bravo aussi aux intervenants poli-tiques comme nombre d’anciens mi-nistres venus présenter leur soutien indéfectible au peuple juif ainsi qu’à Israël comme Mr Eric Raoult (UMP), Jean Marie Bockel (Rassemblement Démocratique), Mr Claude Goasguen, Président du Groupe d’amitiés France-Israël à l’Assemblée Nationale, Chris-tine Boutin ainsi que les députés Mr J.M Leguen et Serge Blisko du PS et surtout ne pas oublier les 112 signa-taires députés, sénateurs et autres qui ont signé cette pétition pour que le président Nicholas Sarkozy s’oppose à la demande de la proclamation Uni-latérale de l’état palestinien.

L’ensemble des institutions commu-nautaires, ce qui n’est pas courant, et il est important de le signaler, était présentes pour ce moment de soutien et cela, il fallait le souligner.

Et surtout ne pas oublier l’ensemble des associations, collectifs, mouve-ments qui ont su se mobiliser pour ce meeting et contrer nos ennemis. Nous pouvons citer Europe Israel, ABSI , UPJF , LE BNVCA , la LDJ et bien d’autres mouvements que je ne pour-rai citer par manque de place…

Encore une fois bravo pour ces organi-sations qui ont su apporter un message clair pour dénoncer le comportement inadmissible de l’autorité palesti-nienne en demandant à l’ONU, vous savez, ce machin comme aimait l’ap-peler ce cher Général de GAULLE,

sur la proclamation d’un état palesti-nien de façon UNILATERALE et de ramener Mahmoud ABBAS à la table des négociations directe avec Israël.

Tout l’intervenant qu’ils soient de Gauche où de Droite avaient le même discourt, aujourd’hui, pour la sécurité et la sauvegarde d’Israël, qu’il était important d’avoir deux pays cote à cote, l’un juif et l’autre palestinien, pour vivre en paix dans la région.

Mais aujourd’hui, vu la situation qu’il ya sur le terrain, la proclamation d’un état palestinien ne peut être envisagée pour une des raisons fondamentales et que Mahmoud Abbas n’est pas le représentant légal du peuple pales-tinien car dans un premier temps, le gouvernement de Mahmoud ABBAS ne gouverne que sur 40 % de la popu-lation palestinienne et les 60 % res-tants sont sous l’autorité du Hamas qui a déjà annoncé qu’il était contre cette façon unilatérale de déclarer un état palestinien et qu’il était hors de question de reconnaitre l’état d’Israël. Que leur seul but était de détruire tout ce qui représenterait de prés ou de loin ce qu’est Israël : donc par défi-nition, le peuple juif. Alors comment l’ONU peut-il accepter la demande d’ABBAS ? … Je me pose la question comment l’ONU peut il encore une fois délégitimer seul un état démocra-tique de la région, c’est donner en ce qui me concerne une gifle à la démo-cratie, lorsque l’on voit qu’aucune élection n’a eu lieu dans les territoires palestiniens… Il y a vraiment aucune cohérence à tout cela….

Encore une fois tout le monde est d’accord pour l’existence de deux états dans la région… alors travaillons pour tous dans ce sens pour qu’il y ait le plus rapidement possible des négociations directes entre les deux peuples pour qu’une paix s’installe pour nos enfant, pour qu’ils puissent vivre dans la paix ….

Mais aujourd’hui tout est différent, c’est pour cela, que j’espère que notre président Nicholas Sarkozy prendra la décision la plus sage afin de s’opposer au projet qui ne peut qu’attiser la haine entre les deux peuples et d’allumer le feu dans une région ou la tension est à son paroxysme. Il suffit d’une étin-celle pour mettre le feu dans la région. Voter contre la demande unilatérale de Mahmoud ABBAS pour la création d’un état palestinien est primordial.

Monsieur le président faites comme les USA, la Pologne, l’Allemagne, le Nigeria et bien d’autres pays. Soutenir et voter contre la demande de l’auto-proclamation d’un état palestinien de façon unilatérale que personne ne veut pour l’instant dans la région ni la Jor-danie et le Hamas sont pour alors…

Encore une fois bravo pour les organi-sateurs de ce meeting, bravo aux 112 sénateurs, députés, anciens ministres qui nous ont apporté leur soutien.

Alain SAYADA

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Ce n’est pas sans raison que D. nous envoie des épreuves. Après tout, nous avons, avec Lui, un accord d’exclusivité. A chaque fois que notre mémoire flanche un peu, que nous recherchons dans les hommes ou dans les faits des sources de lu-mière, oubliant que de là-haut, Lui seul tire toutes les ficelles, alors, Il nous envoie un nouvel événement plus fort et plus troublant.

D. n’a pas vraiment de quoi être satis-fait en cette période. Comment avons-nous pu nous déconcentrer de la date tant attendue de Rosh Hashana pour nous focaliser sur cette rencontre de pions blancs et noirs sur l’échiquier international ?

Nous voyons bien que le jeu est biaisé, que la plupart des joueurs sont des fous, et que l’on a oublié l’essence même des règles de base : tout dépend de la place que l’on donne au Roi dans le monde.

Plus que jamais Il nous rappelle à l’essentiel, à notre alliance, signée, la seule valable. Eh les Juifs, que se passe-t-il ? Un coup d’angoisse et c’est déjà la panique dans votre esprit ? Plus il y aura d’ennemis, plus D. lèvera son bouclier et sortira son épée.

A nous de Le suivre, de Lui parler le plus possible et de Lui faire confiance. Il a nommé deux témoins essentiels pour la signature historique de notre contrat de lien éternel, et nous voilà à attendre après les promesses de simples humains quant à notre avenir.

Le ciel et la terre sont nos garants pour l’éternité, toujours égaux à eux-

mêmes, toujours présents au moment où nous doutons, que nous baissions ou levions les yeux, ils sont là. La vie du peuple juif, en Israël, est un privi-lège qui nécessite sans cesse de la mé-moire vive. Alors que va-t-il se passer après le 20 septembre ?

Le lendemain du 21 et tous les 32 du mois ? Cela n’a pas de véritable importance. La vraie question devrait être : serons-nous prêts, en tant que peuple, pour ce rendez-vous que D. nous a donné dans quelques jours, pour Rosh Hashana ? Il serait dom-mage de regretter, le moment venu, le temps perdu à espérer qu’un cheval ou qu’une tour vienne nous protéger à la place de la force divine.

Le vrai défi de notre époque reste avant tout la sauvegarde de la maison, l’entente à l’intérieur de nos murs, entre nous, dans notre peuple. Nous nous devons tous ensemble de porter les seaux pour éteindre ces feux qui nous brûlent. Les feux de la colère, de la jalousie, de la haine gratuite.

L’eau de la sagesse doit couler sur nous et apaiser cet incendie de mé-fiance et de mépris qui nous a envahis. Avec la terre, nous devons recouvrir ces fossés profonds qui se sont creusés entre les hommes.

Dans le ciel, effacer ces nuages gris qui voilent notre clairvoyance. Ce retour à nos vraies valeurs s’impose, plus que jamais et pas seulement dans quelques années, quand il sera trop tard...mais ici et maintenant, pour cette nouvelle année ...5772.

Par Avraham Azoulay

Retour aux sources

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme a été requis par de nombreux concitoyens , ad-ministrés de la Ville de Châteauroux , scandalisés par la programmation au Cinéma APOLLO ,d’un film dont le thème est provocateur, contes-table et contesté.Il s’agit du film de propagande GAZA STROPHE qui devrait être présenté le 22/9/11 en première soirée spéciale en partena-riat avec l’association France Pales-tine Solidarité .

Nous considérons que ce film de Sa-mir Abdallah et Khéridine Mabrouk procède de la propagande palesti-nienne qui depuis 11 ans est la source essentielle de l’antisémitisme qui sévit en Europe et en France en particulier .

Le parti prix des dirigeants de APOL-LO est d’autant plus manifeste que le film est présenté comme un docu-mentaire réalisé par les auteurs qui auraient, «au lendemain de la guerre israélienne contre Gaza, filmé, au mi-lieu du chaos, la parole des habitants,

l’unique bien qui reste aux Gazaoui.»

Le BNVCA rappelle que ce film,dont les scènes montées, préparées, les dis-cours téléguidés, sont de nature a inci-ter à la haine et à la violence, d’autant que ce film est partisan et ne prend pas en compte les causes de l’action israelienne,ni les drames vécus par la population des villes du sud d’israel bombardée depuis Gaza par les terro-ristes du Hamas .

Des français en visite en israel aux mois de Juillet et Aout 2011 peuvent témoigner de ces bombardements incessants, qui tuent blessent dé-truisent.Selon les correspondants du BNVCA, dans ce documentaire propagandiste,GAZASTROPHE les images,les opinions qui falsifient la vérité,sont assénées au public sans contradiction.

Nous demandons au Maire ce Cha-teauroux ,ainsi qu’au service Culturel de la Ville, et au Cinéma Apollo, de faire déprogrammer ce film de pro-

pagande, dont l’objectif est d’inciter à cette haine d’israel qui poussera à l’acte antijuif. Nous rappelons que le BNVCA est déjà intervenu auprès de la direction d’une grande surface de la ville qui a retiré de ses étalages les produits israeliens et les produits cachers à la suite de menaces et inti-midations exercées par les pro-palesti-niens de BDS.

Nous attirons l’attention des autorités de Châteauroux sur le fait que l’Asso-ciation France Palestine Solidarité ne peut recevoir aucune aide ou subven-tion publique , car selon les attendus du Tribunal Administratif requis en 2001 par le Préfet de Seine Saint De-nis à la demande du Conseil des Com-munautés Juives du Département,elle n’est pas considérée comme associa-tion caritative , mais à but politique.

Le BNVCA réfute à l’avance toute accusation de censure.,En la circons-tance, compte tenu de l’expérience, et du grand malaise ressenti, le BNVCA agit de façon préventive, notam-ment au moment où les esprits seront échauffés par la campagne menée par l’Autorité Palestinienne pour faire reconnaitre La Palestine à l’ONU. Le BNVCA saisit le Ministre de la Culture et le Ministre de l’Intérieur auxquels il demande leur intervention pour faire annuler cette programma-tion à risque.

Par:Sammy Ghozlan

GAZA STROPHE: film de propagande dont le thème est provocateur

On dit que la Vérité ne triomphe ja-mais, mais que les imbéciles finissent toujours par mourir. On veut bien le croire. Mais le temps passe, qui finit par se chiffrer en décennies. Soi-même, on regarde son extrait de naissance, on calcule son âge, et on se dit « combien d’années me reste-t-il pour continuer à me battre pour plus de vérité, moins de mensonge». Ces combats n’ont de sens que si des hommes et des femmes vous suivent.

Nos moulins à vent modernes, nous les connaissons, ce sont nos médias, qui nous mentent, nous abrutissent, ce sont nos revues «de vulgarisation scientifiques», qui ne savent plus trop quoi inventer pour donner l’impres-sion que la Science avance, alors qu’elle... recule.

Ces jours-ci je suis allé à la Maison de la Presse du supermarché voisin de mon domicile. Sur la gauche, sur le présentoir, l’actualité du jour. Sur toutes les couvertures des magazines : Dominique Strauss Kahn . Quelques jours plus tôt, on évoquait «leur cal-vaire». Maintenant c’est «la renais-sance». L’employée de cette maison de la Presse, captant mon regard, a eu cette remarque : -

Vous croyez que ça m’amuse de voir étalée sur toutes les couvertures, de-puis des mois, cette histoire-là ! On dit que la presse abrutit les gens. Mais si la plèbe ne s’intéressait pas aussi à l’affaure Strauss-Kahn, les magazines n’en feraient pas leur couverture de-puis des mois.

Ils le font parce que le dossier est ven-deur. Cette histoire détourne aussi l’in-térêt des gens vers le futile, pour que le peu d’intérêt dont ils disposent ne soit pas captés par des choses importantes.

En un mot, on les désinforme. Je ne sais pas s’il faut être optimiste ou pes-simiste face à ce que tout nous voyons se développer dans le monde. Bien sûr, sans Internet, nous serions totale-ment désinformés. La désinformation par voie de médias ne date pas d’hier.

Elle est de tous les temps, et on se-rait bien naïf de penser qu’elle n’est pas une composante forte de l’action politique contemporaine. Je citerai la

façon dont Hitler s’y est pris pour en-vahir la Pologne avec le soutien massif de la population allemande.

Vous savez peut-être qu’après le conflit de 14-18 le centre de l’Europe a fait fait l’objet d’un redécoupage en règle. Le sud de l’allemagne (les Su-dètes), région frontalière avec le sud de la Pologne, comportait une partie importante de populations polonaises.

Il existait à l’Est de cette région un émetteur radio diffusant ses pro-grammes à l’aide d’une haute tour en bois (qui reste la plus haute tour en bois d’Europe).

La tour de Gleiwitz, clé de l’inva-sion de la Pologne par les Nazis

La tour de Gleiwitz, clé de l’invasion de la Pologne par les Nazis Les Nazis montèrent une opération de désinfor-mation en habillant des détenus avec des uniformes polonais. Ceux-ci, dro-gués, furent amenés sur les lieux, puis truffés de plomb.

Les morts ne parlent pas, c’est bien connu. La presse allemande diffusa alors la nouvelle comme quoi un com-mando d’extrémistes polonais s’était emparé de l’émetteur de Gleiwitz, et s’apprêtait à diffuser un message ra-dion, incitant les Polonais des Sudètes à se révolter contre le pouvoir Nazi, et à renverser Hitler.

Le National Socialisme était en dan-ger. Voir « l’opération Himmler «. Hitler trouva alors le prétexte de lan-cer «une opération défensive contre les menaces que l’état polonais faisait planer sur l’Allemagne. Et tous les Allemands y crurent.

par Jean-Pierre Petit

Les médias: étranges causes perdues

Le gouvernement grec envisagerait la tenue d’un référendum sur le maintien de la Grèce dans la zone euro pour raffermir sa légitimité dans sa gestion de la crise de la dette, rapporte mardi le quotidien grec Kathimerini sur son site inter-net. Un projet de loi préalable à ce référendum devrait être débattu dans les prochains jours, ajoute le journal.

Le gouvernement grec envisagerait la tenue d’un référendum sur le maintien de la Grèce dans la zone euro pour raffermir sa légitimité dans sa gestion de la crise de la dette, rapporte mardi le quotidien grec Kathimerini sur son site internet.

Un projet de loi préalable à ce référen-dum serait débattu dans les prochains jours, ajoute le journal de langue anglaise qui cite des sources non pré-

cisées. Les autorités grecques sont pressées par leurs créanciers étran-gers d’accélérer les réductions des dépenses budgétaires tandis que de l’autre côté, des manifestants dénon-cent quotidiennement les ravages de la politique d’austérité.

Le Premier ministre George Pa-pandreou, qui a rejeté par le passé l’idée d’un référendum, l’envisage désormais comme un moyen d’obte-nir un nouveau mandat des urnes pour que son gouvernement poursuive la politique de rigueur attendue par les partenaires financiers à la Grèce, dont l’Union européenne et le FMI.

Grèce : fin de l’europe ?

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Le psalmiste ne s’est pas trompé. Nous sommes parfois étonnés de l’aveuglement des dirigeants israé-liens envers ce qui se déroule sous leurs propres yeux. Il ne s’agit plus d’opinions ou d’interprétations, mais de faits avérés qui se répètent depuis des années, sont relevés par un certain nombre d’esprits clair-voyants, mais sont ignorés par les preneurs de décisions.

Sous le titre sans ambiguïté « Le ter-rorisme est déjà là, dans nos univer-sités », le général Tsvi Fogel, ancien commandant de la région militaire sud tente lui aussi d’alerter l’opinion sur ce qui se trame dans plusieurs grandes universités israéliennes.

A la lumière de l’arrestation récente de cellules terroristes arabes israéliennes dont certaines se préparaient sur les campus israéliens, Fogel avertit « de la puissante bombe à retardement que constitue le laxisme des autorités envers les musulmans qui profitent de la liberté accordée pour étudier dans les universités israéliennes pour ourdir contre l’Etat d’Israël».

Prononcés par Avigdor Lieberman, de tels propos auraient immédiatement provoqué un tollé de la part du quar-

teron d’indignés professionnels de la gauche naïve.

Mais là, il s’agit d’un militaire qui a ses lettres de noblesse, et qui se base sur des faits très récents et une réalité implacable. Fogel affirme « qu’il se crée dans la société arabe israélienne un fossé grandissant entre ceux qui veulent assurer leur avenir en jouant les règles du jeu démocratique, et ceux qui tentent par tous les moyens de rendre l’Etat d’Israël responsable de tous les malheurs du monde et qui se réfugient dans un Islam radical ».

Il accuse aussi la plupart des institu-tions musulmanes du pays de « jouer avec le feu en attisant les flammes de la religion et en encourageant le terro-risme antijuif ».

« Ces institutions », explique Fogel, « éduquent la jeunesse arabe vers la haine d’Israël et le soutien à la vio-lence, en utilisant le prétexte du conflit israélo-palestinien, alors qu’aucun de ces jeunes n’a l’intention d’aller vivre dans un Etat palestinien s’il venait à être créé, préférant de loin vivre avec les avantages que procure la société israélienne ».

Fogel lance une accusation sans appel : « La liberté académique est utilisée aujourd’hui par des jeunes musulmans pour y acquérir des connaissances qui pourront leur servir dans des activités terroristes, pour créer des liens avec des organisations terroristes et pour y diffuser librement de la propagande musulmane et antisémite, et le tout dans le silence des responsables des universités ».

Liberté oblige. Depuis une dizaine d’années, le Shin Bet et la police ont réussi à découvrir et démanteler des dizaines de cellules et organisations terroristes ou pré-terroristes dans des localités arabes israéliennes dont les membres étudiaient tout à fait libre-ment dans les universités de Haïfa, Tel-Aviv ou au Technion. Et plus le temps passe, plus ces terroristes amé-liorent leurs capacités de camouflage et arrivent à échapper à la vigilance des services israéliens de renseigne-ment.

Tsvika Fogel conclut ainsi : « Nous sommes à l’orée d’un affrontement avec le terrorisme en provenance de Gaza, du Sinaï et du Liban. La col-laboration active d’Arabes israéliens avec le terrorisme venu de l’exté-rieur risque fort de nous amener à des scènes bien plus dures que celles que nous avons vues en octobre 2000 ».

Mais sa dernière phrase est empreinte d’une certaine candeur : « Les diri-geants modérés de la population arabe israélienne feraient bien de prendre les mesures nécessaires pour barrer la route à cette menace, sinon elle risque de se retrouver dans une situation de laquelle Israël ne pourra plus rien faire pour l’en sortir ».

Où sont ces « dirigeants modérés de la population arabe israélienne ? » Sûrement pas à la Knesset ! Et en-core moins dans les partis islamiques arabes israéliens qui gagnent chaque jour du terrain.

par Shraga Blum

Ils ont des yeux et ne voient pas…

Dans le cadre du sommet des “Pays amis de la Libye » qui se tient en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le président français a fait une déclaration concernant le conflit israélo-palestinien qui pourrait se résumer ainsi : « Israël ne va pas se mettre à gâcher l’extraordinaire ré-veil démocratique du monde arabe ». Ses propos ont été en substance les suivants : « Maintenant que des pays arabes s’éveillent à la liberté, le monde doit prendre garde qu’un conflit vieux de 60 ans ne vienne empoisonner l’accession du monde musulman à la démocratie.

Et pour cela il serait dangereux de se figer dans l’immobilisme ». Les com-mentateurs y ont tous vu une pique di-rigée en direction d’Israël qui est para-doxalement décrit à travers le monde comme celui qui refuse d’avancer vers la paix.

A part cela, on ne sait pas quels sont les conseillers du président français qui lui ont suggéré de parler d’un « éveil du monde musulman à la démo-cratie ». Pensaient-ils à la Libye en voie de phagocytage par Al-Qaïda ? A l’Egypte des militaires et des frères Musulmans ?

A la Syrie dans laquelle la suite de Bachar El-Assad – s’il est renversé un jour – sera tout sauf démocratique ? Ce lien établi entre le président français entre l’évolution du monde arabe et la solution du conflit israélo-égyptien, dont Israël est montré comme devant être le principal débiteur a pourtant été démenti par ces mêmes révolu-tions dont il parle. Il est vrai qu’il y des élections présidentielles en France dans moins d’une année…

par Shraga Blum

Critique feutrée de Sarkozy

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Parachat Nitsavim-Vayéle’h et Roch Hachana : Le rendez-vous immanquable !

Dans la Guemara, Rabbi Yohanan nous indique une dizaine de syno-nymes du mot Tefila. En réalité, il semble vouloir attirer notre atten-tion sur les multiples objectifs de la prière.

Le lourd fardeau de nos soucis quo-tidiens, de nos préoccupations maté-rielles nous empêche trop souvent hélas de libérer notre âme de certaines servitudes et de nous retremper dans la source de vérités éternelles. La voix qui mène à Achêm passe par les portes de la prière. Par la prière, nos sages nous ont légué le moyen de rencon-trer le Créateur et de nous imprégner de l’ambiance sacrée qui émane de la ferveur et du recueillement. Nous prions HM pour célébrer ses louanges,

pour le remercier des bienfaits qu’il nous accorde, nous prions pour im-plorer son aide, nous prions pour une multitude de raison et notamment pour lui demander le pardon pour les fautes que nous avons commises, tout comme nous lui demandons la solli-citude pour nos chers disparus. HM accueille favorablement nos prières. Il écoute non seulement les supplications qui s’échappent de nos lèvres : mais même cette prière sincère de l’âme qui se traduit parfois par un simple soupir ou bien une larme, ne rencontre aucun obstacle dans son envolée vers les cieux où réside son trône!. Cette prière dite avec un cœur brisé, vaut mieux que tous les sacrifices! affirme le Roi David alav achalom .

Loin de l’agitation du monde, du bruit des affaires, du tumulte des passions, dans ce lieu saint que représente la synagogue, le Beth Knesset, l’homme s’éveille de la léthargie dans laquelle ses sens étaient plongés; ses yeux s’ouvrent à la lumière, son esprit et son cœur aux sentiments religieux.

La prière en public, «bétsibour» réci-tée avec ferveur au Créateur à un impact colossal!. En effet, qui pourrait rester froid et indifférent au touchant spectacle d’une foule en adoration dans une synagogue? Là où les fronts s’inclinent et les genoux tremblent ou fléchissent, là où toutes les âmes s’élèvent et murmurent des prières avec humilité, dans la même exalta-tion de la Toute Puissance de D-ieu. Ce rayonnement Divin fait «fondre la glace» qui entoure les Cœurs des hommes, pour les rendre accessibles à la foi! C’est grâce à ces moments de très grande intensité que nous pouvons demander à D-ieu Tout Puissant de nous pardonner de nos fautes, et D-ieu sait si nous en avons au compteur…Le Zohar akadoch nous révèle que le mot aujourd’hui «Ayom» de notre ver-set dans Nitsavim : «Vous voici, au-jourd’hui, tous debout». Aujourd’hui signifie «Le jour», celui qui va influen-cer tous les autres jours de l’année…Le jour qui contient tous les jours de l’année, à savoir Roch Hachana–le nouvel an, le 1er Tichri. Il y a donc un lieu très profond entre Roch Hachana et la prière. C’est notre investissement dans cette prière ce jour là, qui va être déterminant!.

D’après Midrach Raba, la prière de Roch Hachana est en quelque sorte l’Archétype de toutes les prières, celle qui va révéler le caractère primordial et essentiel de ce que doit être la prière, la Communion avec D-ieu, un D-ieu Unique. Tous les mots que nous disons dans l’Amida rappellent sa gradeur, sa justice et sa miséricorde! Aussi est-ce la raison pour laquelle nous devons nous repentir! Changer en nous ce qui n’est pas bon…Sou-venons nous que Roch Hachana est le jour de la Création du Monde et de l’homme, mais également le jour du jugement de toutes Créatures! Aussi, chaque juif à Roch Hachana, grâce à une prière sincère et fervente, retourne en quelque sorte à la source pour être juger et réparer… Car réparer est bien le terme approprié à l’issue de l’année tumultueuse écoulée!

Le Rav Eliahou Dessler zal écrit dans son livre qu’à Roch Hachana : il faut avoir son «cœur dans sa main», une manière de dire, qu’il faut être intègre dans sa Téphila!.

Dans la paracha «Réé » D-ieu nous dit :«Ki îm chamor tîchméroun» Si tu garde, vous garderez…Bar Kappara nous enseigne dans le Midrach Agadol : «A nêfech vé aâthora nîmchélo bé-nér» l’âme et la Thora sont comparées à une flamme, comme il est dit : «Nér HM nichmat Adam» La Flamme de D-ieu se trouve en tout homme! Et pour la Thora, il est écrit : «Ki nér mitzva véthora or» La Mitsva est une flamme

et la Thora est sa lumière…Bar Kap-para explique ceci : Lorsque Achêm s’adresse à l’homme il lui dit : «Ceci est «ma Flamme», Ma Thora, je te la confie entre tes mains! Cependant, il ajoute : «Nérrkhâ béyadi, zo anéfêch» saches que ton âme se trouve entre mes mains…Par conséquent, si tu pro-tège ma Flamme qui est la Thora…Si tu veille à sa splendeur, alors je pren-drais soins de ton âme!».

Dans le cas contraire Haz véchalom…Si tu éteins ma Flamme…si tu la repousse, j’en ferais autant avec la tienne! Car il est écrit : «Rak êchamér lékha ouchmor nafchékha Mêod!» Surtout veille à protéger ton âme! Car l’essence même de l’âme demeure la Thora!

Nul doute qu’HM sera à l’écoute de nos prières, car dès aujourd’hui, nous prenons l’engagement solennel de ne plus fauter et de faire une Téchouva CHELEMA-complète qui nous rap-prochera de sa Thora pour entamer un nouveau départ!.Puissions nous en ce jour redoutable qui est Roch Hachana, être jugés avec Clémence et Miséricorde par le Tout Puissant et qu’il nous inscrive dans le livre de la Vie et nous accorde à nous ainsi qu’à nos familles dans le monde et en Israël en particulier, une année de paix de santé et de prospérité qui viendra annoncer la Liberté de notre frère Guilad Shalit, Amen !

Chana tova oumétouka Yvan Lellouche

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

A MES CHERS AMIS AMERICAINS

Même si l’heure n’est pas vraiment propice à l’étalage de certaines véri-tés, il m’est de plus en plus difficile de ne pas penser encore et encore à nos DEUX OTAGES : Jonathan Pollard et Guilad Shalit ! Pour le premier, Jonathan Pollard, il sem-blerait que votre justice le range dans le même casier que le cerveau de l’attentat du 11/09/2001 puisqu’il a été condamné à perpétuité tandis que le criminel qui a le sang de 3 000 victimes sur les mains aura au moins la même sentence ou la peine de mort, ce qui est moins sûr.

Toutefois, j’aimerais rappeler à nos « amis » américains qu’en d’autres temps et lieux, les Israéliens ont réel-lement prouvé à plusieurs reprises qu’ils étaient les alliés sur lesquels on pouvait compter. En effet, souvenez vous de l’immense effort fourni par le gouvernement israélien en 1985 après le détournement d’un avion par « l’Or-ganisation des opprimés de la Terre « qui n’était autre que le Hezbollah. Vol TWA 847.

A cet effet, et pour aider le gouverne-ment américain de l’époque qui le leur avait demandé, l’état juif a libéré plus de 700 prisonniers chiites du Hezbol-lah afin de préserver la vie des otages américains. Il y a sans doute beaucoup de bons et loyaux services rendus à l’ami américain mais il semblerait que tous, aux USA, que ce soit la CIA ou les présidents successifs ont une fâcheuse tendance à l’amnésie. L’épi-sode Wye river plantation n’est pas mal non plus !

Le Président d’alors, Bill Clinton, avait convaincu Netanyaou de venir négocier avec Yasser Arafat en 1998. Comme le Premier Ministre israélien traînait des pieds et pour cause...vu ce que donnait la présence d’Arafat à Ramallah en terme d’attentats suicides à répétition, le Président Clinton mit dans la balance sa parole d’honneur de faire libérer Jonathan Pollard !

C’est au cours des discussions à Wye Plantation que Georges Tenet, alors Directeur de la CIA poussa une gueu-lante telle que le Président Clinton ne put faire autrement que de revenir sur sa parole de faire libérer Jonathan Pol-lard. Tenet fit mieux encore : du chan-tage pur et simple : « Ma démission si Pollard est libéré ! »

Avec de tels arguments, Bill le saxo-

phoniste n’avait plus qu’à se mettre au pipeau. On a vu des barbouzes autrement plus dangereux être échan-gés entre les USA et l’ex Union So-viétique. Mais s’agissant de Pollard on se demande vraiment pourquoi après avoir déjà purgé 27 années de sa vie dans une prison de haute sécu-rité, l’ami américain a la rancune si tenace...

Bill Clinton n’a pas eu vraiment de pif en tremblant de peur que son George Tenet le laissât en plan. En effet, les attentats du 11 Septembre, il était toujours en poste et n’a rien vu venir. Comme quoi...

On peut être stupide, hargneux, vindi-catif et à la tête des services de rensei-gnements de la plus grande puissance mondiale. Les bons et loyaux services ne comptent pas pour nos alliés.

Pire encore, Pollard n’a donné de ren-seignements sensibles afin d’instruire Israël sur des détails d’importance concernant la sécurité de l’état juif alors que la CIA aurait du normale-ment en relayer le contenu à son allié. C’est sans aucun doute là-dessus que l’état hébreu aurait du insister.

J’estime pour ma part que cette volon-té allant jusqu’à la cruauté concernant l’emprisonnement de Jonathan Pollard démontre bien que nous ne devrions pas considérer la machine américaine comme une véritable alliée.

Lorsqu’on voit avec quelle déférence le Président Obama se comporte avec les foules musulmanes, on ne peut être surpris de constater combien il fut indifférent aux suppliques de Pol-lard voulant voir son père mourant ou même assister à ses obsèques. Barack Obama a l’art de regarder ailleurs...sauf si un croissant et une étoile se profilent à l’horizon.

Quant à l’affaire Shalit, j’estime que le président français Nicolas Sarkozy n’a pas eu autant d’ardeur à la dé-fendre comme il le fit jadis pour Ingrid Betancourt, je ne modère pas non plus mon jugement en ce qui concerne Barack Obama. Pour lui aussi, Gui-lad n’est pas une priorité. Il est urgent cependant, d’envoyer encore et encore de l’aide financière aux arabes «pales-tiniens». Dans le même sac, tous les pays occidentaux se réunissant pour donner leurs contributions financières n’en ont cure du prisonnier franco-is-

raélien.

Certains font semblant de croire qu’entre l’Autorité Palestinienne et le Hamas, il y a une différence. Mais lorsque ces deux factions terroristes se sont réconciliées en grande pompe au Caire, aucun n’a éprouvé le besoin de parler du sort de Guilad Shalit.

Il y a donc complicité dans cet empri-sonnement arbitraire et cruel. Les dé-chets d’Europalestine et autres asso-ciations militantes pro-palestiniennes ont l’audace de mettre en parallèle le sort de Salah Hamouri, emprisonné en Israël pour tentative d’attentat. Ha-mouri a des visites. Hamouri reçoit sa môman et ses avocats régulièrement. Que savons nous de Guilad ? Est-il seulement toujours en vie ?

Pourquoi la Croix Rouge Interna-tionale, en place à Gaza n’a-t-elle pas réussi à visiter Guilad ? Certains s’emploient à nous faire comprendre – comme l’ambassadeur palestinien récemment venu en France- que le Ha-mas n’y est pour rien et qu’une faction islamiste détenait le franco-israélien.

Déjà le titre «d’ambassadeur palesti-nien en France est largement usurpé mais le type a déjà la langue fourchue, gage de réussite dans le monde de la propagande-chancellerie». Quelqu’un aurait pu lui rire au nez ou au moins le mettre devant une contradiction majeure :

Comment ? Le Hamas ne sait pas où se trouve G. Shalit ? Alors comment peut-il mener des tractations sur le nombre et la qualité des prisonniers qui seraient échangés contre Guilad ? Quant à la Croix Rouge, elle est pareille à celle d’hier, celle qui trou-vait que les prisonniers des camps de concentration étaient « bien traités » ou bien encore celle qui aida par des moyens qu’elle seule possédait, le réseau Odessa pour la fuite des nazis vers des horizons lointains et ensoleil-lés d’Amérique du Sud.

Si le sort de Guilad Shalit avait un tant soit peu d’importance pour le HCR, elle aurait pu au moins cesser ses activités dans la bande de Gaza. L’UNRWA n’est pas en reste. Elle continue à faire du bien aux gazaouis et se fiche pas mal de savoir si un jeune homme qui a déjà passé plus de 5 années en captivité, est en bonnes conditions physique et mentale. Le sort des juifs est le cadet des soucis des ONG du monde !

Dans le fond, leurs opprimés doivent avoir le look exotique : ils portent soit des turbans, soit des keffieh mais s’ils ont l’air un peu trop « occidentaux », ils détournent le visage. Combien de temps encore Jonathan Pollard va-t-il pourrir en prison ?

Combien de temps encore la commu-nauté internationale va se taire et ne pas demander des comptes sur le sort de Guilad ?

Honte à vous nos « alliés » américains, français ou occidentaux. Continuez à déverser des centaines de millions de dollars à de pseudo-opprimés et ne leur demandez surtout pas de comprendre la notion de « droits de l’homme », même l’humanité, ils n’ont pas la moindre idée de ce que c’est.

Forum Zakhor-onlinepar Nina

Face à la menace terroriste grandissante, Tsahal s’entraîne à opérer dans des tunnels

Tsahal s’intéresse de près à une nouvelle menace pour la sécurité d’Israël, un danger qu’elle a vu émerger sous ses propres pieds, celle des tunnels, sous-terrains et autres bunkers. Rien que dans la bande de Gaza, pas moins de plusieurs centaines de tunnels sont utilisés à des fins terroristes. La menace des tunnels est réapparue en juin 2006 lorsque des terroristes ont utilisé un tunnel près de Kerem Shalom pour mener une attaque terroriste qui a fait deux morts et a conduit à l’enlè-vement du Caporal Gilad Shalit.

Depuis peu, les unités d’infanterie ont commencé à former des bataillons de reconnaissance au combat en sous-ter-rain. Les unités des Forces Spéciales de Tsahal se sont également mises à s’entraîner face à cette menace gran-dissante.

Le site internet de l’Armée Israélienne a pu se joindre à un entraînement du bataillon de reconnaissance de la Bri-gade d’infanterie Nahal. L’exercice s’est déroulé dans des tunnels situés sous le Centre d’Entraînement au

Combat Urbain dans la base d’entraî-nement de Lachisch du Commande-ment de la Région Centre.

En sous-terrain, les terroristes peuvent se cacher facilement et profiter d’un effet de surprise qui peut désorien-ter les soldats. Les ordres donnés par les officiers ont alors une importance capitale.

Portant une lampe sur leur casque, les officiers suivent de près les soldats qui marquent de temps en temps des arrêts pour écouter les instructions. «Tsahal s’améliore constamment et des unités d’élite comme le bataillon de recon-naissance de la Brigade Nahal ap-portent des solutions face à l’ennemi sur tous les terrains, peu importe où il se trouve», explique l’un des officiers. «Nous avons dû faire face à des com

bats en sous-terrains lors de l’Opé-ration Plomb Durci», a-t-il ajouté. «L’exercice de formation prépare les soldats à tous les scénarii possibles».

Armée de Défense d’Israël

Explosion à Ankara, 2 morts et 3 blessésUne très forte explosion provoquée par une bombe s’est produite mar-di, à deux pas de larésidence du pre-mier ministre islamiste Recep Tayip Erdogan à Ankara. “Une voiture a pris feu et, selon les informations, il y avait une bombe à l’intérieur”, a indiqué le vice-Premier ministre Bulent Arinç devant la presse. Le gouverneur d’Ankara, Alaadin Yuksel, s’est refusé dans l’immédiat d’évoquer un attentat, soulignant que les enquêteurs étaient à pied d’oeuvre.

De nombreuses ambulances ont été dépêchées vers le lieu de l’explosion qui a été immédiatement bouclé par la police. Des procureurs de la branche antiterroriste de la police sont arrivés sur les lieux pour prêter main forte aux enquêteurs. L’AFP évoque la piste des rebelles Kurdes du Parti des travail-leurs du Kurdistan (PKK). Le PKK mène depuis 27 ans des actions indé-pendantistes contre l’occupant turc.

Mais aucune revendication n’a été for-mulée dans l’immédiat. Malgré tout, cette déflagration intervient à l’heure d’une escalade des violences entre les kurdes et le gouvernement d’Erdogan. Ce dernier n’a pas hésité à bombar-der plusieurs cibles kurdes civiles et para-militaire, tuant plus de 100 per-sonnes il y a un mois. Des informa-

tions contradictoires ont circulé dans un premier temps.

Un témoin oculaire avait affirmé que l’explosion d’un réservoir GPL était la cause de la déflagration. Pareille-ment un premier bilan avait fait état de deux morts mais un autre vice-pre-mier ministre Besir Atalay et le maire du district de Cankaya ont démenti ce bilan affirmant qu’aucun mort n’était à déplorer.

Quoi qu’il en soit, l’explosion a eu lieu devant un bâtiment officiel, la sous-préfecture de Cankaya, plus grand district d’Ankara. D’autres bâti-ments publics, comme celui de la Cour de cassation, sont situés également à proximité. “J’ai ressenti le souffle de l’explosion à quelque 500 mètres” de distance, a témoigné Ekrem Erkoc, 42 ans.

“J’ai vu des véhicules en flammes et un homme blessé a déclaré que des gens avaient perdu des membres”. Les blessés ont tout d’abord été accueillis dans la cour de l’établissement sco-laire avant que des équipes médicales ne les évacuent vers des hôpitaux, a précisé la chaîne NTV. Selon les mé-dias, il y aurait au moins deux morts.

Avi Retschild – JSSNews

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Le peuple syrien doit-il remercier « les sionistes » ?

Les tortionnaires de Damas ont trouvé les responsables du chaos qui sévit dans le pays : ce sont des espions israéliens. La télévision syrienne a diffusé ce samedi 17 septembre 2011 « les aveux » d’un espion israélien, actuellement entre les mains des forces de sécurité syriennes. Selon les médias locaux, « l’espion » a révélé le scénario de l’assassinat d’Imad Moughnieh, responsable militaire du Hezbollah, le 12 février 2008.par Ftouh Souhail

Mais surtout, il a dévoilé les instruc-tions reçues par les espions israéliens envoyés en Syrie pour y semer la divi-sion, le chaos et l’anarchie. Ces révé-lations fracassantes ont sans aucun doute l’espoir de détourner l’attention des manifestants de la répression san-glante du régime d’Assad. « L’agent » en question, Iyad Youssouf Nouaïem, un Jordano-Palestinien d’une tren-taine d’années, aurait été recruté par le Mossad en 2006 après une visite à Hébron.

Nouaïem fait des « aveux », dans l’interview, et affirme avoir été man-daté en Syrie pour récolter des infor-mations, et notamment sur le véhicule d’Imad Moughnieh. Le 15 mars 2011, des centaines de Syriens ont pris part à la « journée de la colère » contre le régime de Bashar Al Assad, à Damas, à Deir ez-Zor et à Halab.

Le régime syrien a accusé Israël, dès le début des émeutes, d’être derrière les manifestations anti-gouvernemen-tales. « De nombreux Syriens ont reçu des SMS provenant d’une base armée de Palestine », ont même déclaré très sérieusement des responsables syriens. Le 30 mars, le président Bachar Al Asad a accusé Israël, à mots couverts, d’être à l’origine des émeutes dans son pays, en faisant remarquer que la ville de Deraa où ont éclaté les troubles est proche de la frontière avec Israël.

L‘Iran de son coté a accusé les USA, d’avoir fomenté les troubles en Sy-rie… Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a déclaré, le 30 juin 2011, que Washington pro-fite de la situation en Syrie pour tenter

de briser « l’union anti-israélienne », et venir ainsi à la rescousse de son allié Israël. Jamais à une contradiction près, il affirmait également que « Washing-ton veut écarter le président Assad, afin de faire accéder au pouvoir un di-rigeant plus modéré à l’égard d’Israël après avoir perdu son allié égyptien, Hosni Moubarak ».

Le 24 août 2011, interrogé par la chaîne de télévision du Hezbollah Al Manar, le président iranien Ahmadi-nejad a appelé son allié syrien à ces-ser la violence et à dialoguer avec les opposants à son régime, en ajoutant que la « poursuite des violences sert les intérêts des Sionistes ». Israël, pour ces islamistes, est le médicament qui soigne toutes leurs maladies sociales !

L’ayatollah Jafar Sobhani, un érudit islamique de Qom, a même annoncé le 21 août 2011, qu’Israël « a eu une influence directe sur les troubles en Syrie » et a émis une fatwa expliquant que « tout changement politique en Syrie irait à l’encontre des lois isla-miques ».

La présidente de la Commission par-lementaire des droits de l’homme ira-nienne, Zahra Alheian, a quand à elle déclaré le 29 août 2011, qu’ « affaiblir la Syrie permet à l’entité sioniste de contrôler la région ». La responsable politique iranienne a souligné au cours de sa réunion avec Omet Yardim, l’ambassadeur turc à Téhéran, « la nécessité de renforcer la coopération entre les deux pays pour renforcer la ligne de la résistance islamique ». A la fin de la rencontre, elle a souligné la nécessité de trouver une solution paci-fique aux problèmes en Syrie et elle a dénoncé les « complots des Sionistes ».

Bref donc, l’Etat hébreu serait respon-sable des contestations qui remettent en cause le pouvoir de la dictature de Damas. Les dirigeants israéliens se refusent pour leur part à communiquer sur ce qui se passe en Syrie. Ils savent qu’ils seraient immédiatement utilisés comme épouvantail par un camp ou par l’autre.

© Ftouh Souhail

Le ministre de la Défense Passive, Matan Vilnaï a ordonné l’Autorité d’Urgence Nationale de mettre en activité 24/24h le Centre de Gestion des Situations d’Urgences situé à la base militaire de la « Kirya » de Tel-Aviv. Il a justifié sa décision par la « probabilité croissante d’une dété-rioration subite de la situation sur divers fronts et de troubles pouvant durer quelques semaines ».

Le ministre a également ordonné un renforcement des équipes d’interven-tion d’urgence des localités de Judée-Samarie. Il s’exprimait lors d’un brie-fing auquel participaient des délégués de Tsahal, de la Police, du Magen

David Adom et de divers ministères, à deux jours de l’intervention du chef terroriste Abou Mazen devant l’ONU.

Le ministre de la Défense, tout en tentant de diffuser de l’optimisme et insistant « sur un maximum de retenue de la part des soldats », a demandé aux divers responsables militaires de se préparer « au scénario le plus difficile durant les prochains jours ».

L’état-major de Tsahal craint « que malgré les assurances données par les responsables de l’AP, des Palesti-niens allaient chercher l’affrontement avec les forces de Tsahal ou les juifs de Judée-Samarie, espérant un inci-

dent mineur mais qui embraserait la situation et justifierait à leurs yeux le déclenchement d’une nouvelle Inti-fada armée ».

Les responsables de la ‘sécurité’ chez les terroristes del’AP ne cessent d’af-firmer « qu’il n’y aurait pas de vio-lences » non pas parce que ce serait immoral, « mais car cela nuirait aux intérêts des Palestiniens durant leur démarche devant l’ONU ». Mais l’ex-périence a souvent montré que la rue palestinienne n’écoute pas toujours les instructions de ses dirigeants.

par Shraga Blum

Défense passive : le QG d’Urgence mis en état d’alerte

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Alerte à la bombe au consulat d’Israël à Marseille

Le consulat d’Israël à Marseille a été évacué momentanément mardi à la suite d’une fausse alerte à la bombe, a-t-on appris de source policière. Un appel téléphonique anonyme a pré-venu les policiers peu après 08h00 de la présence d’un engin explosif à bord d’un véhicule stationné devant le consulat, dans une rue passante.

Les artificiers ont découvert à l’inté-rieur du véhicule signalé volé un us-tensile de cuisine duquel dépassaient les fils électriques d’un autoradio. Un

autocollant «radioactif» avait été collé sur la fausse bombe. Les enquêteurs tentent de déterminer s’il s’agit d’un «simple canular» ou d’une «menace plus sérieuse».Le ministère israélien des Affaires étrangères dément l’éva-cuation du consulat israélien à Mar-seille. Il confirme qu’une alerte à la bombe a bien été reçue dans le quar-tier, mais ne concernait pas spécifique-ment la représentation dont le corps diplomatique n’a pas été évacué. Les employés du consulat poursuivent leur travail comme d’habitude.

Ils ont crié :« Mort aux Juifs ! », « Mort à Israël ! ».

La Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël est profon-dément choquée et indignée par ce qui s’est passé hier, 18 septembre, vers 14h00 à l’Aéroport de Paris au comptoir de la compagnie israé-lienne El AL. Une horde de 30 isla-mistes pro-palestiniens ont empêché l’enregistrement des passagers et de leurs bagages en partance pour Israël, ces passagers ont été mena-cés et terrorisés. Ce qui a perturbé le trafic aérien.

Ils ont crié :« Mort aux Juifs ! », « Mort à Israël ! ». Il a fallu les réactions indignées du BNVCA et de Domi-nique Lunel, « mandataire de nom-breuses associations juives », pour que le préfet de Seine-Saint-Denis, dépar-tement où est situé cet important aéro-port francilien, et la police ramènent le calme.

Il est surprenant et désolant que des forces de l’ordre soient restées inac-tives face à ces troubles à l’ordre pu-blic et n’aient pas réagi spontanément en entendant les cris de «mort aux Juifs».

Est-ce du à l’ignorance de la distinc-tion entre un délit et la liberté d’ex-pression ? Nous avons déjà rappelé dans un précédent communiqué que ce devoir de vigilance face aux dérives antirépublicaines ne doit pas incomber uniquement aux institutions juives et aux proches de ces institutions mais à la Nation toute entière.

Le rôle du Parquet est de poursuivre

toute manifestation d’un délit sus-ceptible de porter atteinte à l’ordre public et à la quiétude de ses citoyens quelle que soit leur origine. Nous au-rions aimé que celui-ci s’autosaisisse des atteintes aussi manifestes à notre droit pénal relatif à la protection des minorités et de ne pas laisser ce soin à la seule diligeance des associations, aussi actives soient-elles.

En effet, seule une saisine automa-tique du Parquet conforterait les vic-times de la vigilance sans faille de la République. Nous en appelons, à nou-veau, aux autorités concernées pour faire respecter l’ordre public, étouffer dans l’oeuf toute vélléité de promotion de l’antisémitisme et d’agir au mieux des intérêts de la République.

Nous rappelons à cette occasion que les discours sécuritaires ne font pas la sécurité, celle-ci ne se concrétise que par des actes! D’autre part, nous appe-lons l’autorité palestinienne à Paris de faire preuve de responsabilité et de condamner de tels agissements faits en son nom.

Celle-ci proclame à hue et à dia qu’elle désire vivre en Paix à côté des israé-liens et qu’elle n’est mue par aucun sentiment d’antisémitisme.

Il est temps de le prouver par des dé-clarations officielles et par des actes! Leur désir de respectabilité serait bien compromis par ce silence.

Richard C. ABITBOL Président.

3 photos prises ce matin à la Fac de Droit de Caen

Ces dernières semaines et les jours qui suivent sont marqués par un vent de pessimisme, soufflant sur Israël et le Peuple Juif tout entier !! Et voyant ces photos prises ce matin à la Fac de Droit de l’Uni-versité de Caen,je suis dans l’in-confort prévisible qui m’obligera sous peu à faire un choix !!! Res-ter Français en France ou faire le grand saut et rejoindre ceux qui ont fait le choix historique de s’as-socier au Renouveau de la Nation Juive ???? Mais à 75 ans.....

Vous mes Frères, vous mes amis,

vous qui avez aimé la France plus que Tout,dites moi, a-t-on une chance de redonner à la France son vrai visage ou faut il la quitter si l’on veut vivre, fier de ce que l’on est ???? Les anti-israelliens et les antisémites seront les premiers et les plus excités à applaudir !

On entends déjà les râles de jouissance de la propagande ! On voit déjà tous les antijuifs à la mode, se précipiter pour fêter l’éclosion de l’enclos... Main ne nous y trompons pas, le Peuple Hébreu se reconstruit! Quand il sera UNI et RECONNAISSANT

envers Son Protecteur, les Antijuifs auront peur de LUI.

JCK Merci à Charles d’Alger et Arnold Lagémi pour leurs commen-taires....

Agression terroriste par des groupuscules islamistes à Roissy contre le bureau d’El Al !

Vers 13 h aujourd’hui, plusieurs groupes islamistes s’étaient don-nés rendez vous pour terroriser les passagers qui essayaient d’embar-quer au bureau d’El Al à Roissy. Ces groupes islamistes, Forsane Alizza, Europalestine, Cheik Yas-sine, tous bien connus pour leurs dérives violentes et radicales ont pris à parti les gens qui voulaient enregistrer pour un vol El Al

.Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme dénonce et condamne avec la plus grande éner-gie l’action terroriste commise ce jour par des pros palestiniens > qui ont investit le comptoir d’embarque-ment de la compagnie israélienne d’aviation EL Al a Roissy en vocifé-rant » mort à Israel » en empêchant

les passagers d’embarquer.

Le BNVCA rappelle et souligne que le palestinisme est la source essen-tielle de l’antisémitisme dans notre pays. Pour que cesse cet antisémi-tisme il faut que la propagande pro palestinienne et l’appel au boycott soient réprimés comme le prévoit la Loi. Les passagers agressés à Roissy sont des israeliens, des concitoyens français et surtout des juifs.

Nous avons saisi le préfet de Seine Saint Denis afin que cesse cette agression discri minatoire et que les responsables soient interpellés et tra-duits devant la justice pour trouble à l’ordre public, incitation à la haine.

LE BNVCA demande à la justice

d’être sévère à l’égard de ceux qui boycottent et menacent tout ce qui a un rapport avec Israel contrairement à ce que certains magistrats essaient de faire croire , cela constitue un délit et non une liberté d’expression

Le BNVCA rappelle et souligne que le palestinisme est la source essen-tielle de l’antisémitisme dans notre pays.

Pour que cesse cet antisémitisme il faut que la propagande pro palesti-nienne et l’appel au boycott soient réprimés comme le prévoit la Loi. Les passagers agressés à Roissy sont des israeliens, des concitoyens fran-çais et surtout des juifs.

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

13 millions de Français l’ont regardé sur TF1- DSK

Avant de commenter moi-même ci-dessous, l’entretien de DSK, entre-tien qui s’est déroulé hier soir, en direct au télé-journal de 20h avec Claire Chazal, sur TF1, j’aimerais rappeler, que depuis plusieurs an-nées déjà, les Français s’informent deux fois plus sur Internet qu’ils ne s’informent à la télévision. Ce qui n’enlève rien au fait que l’audimat était élevé, hier soir, lors de l’entre-tien de DSK sur TF1. -Par Michel Garroté

Dans ce contexte, je note, qu’à pro-pos du déclin des journaux télévisés, Thierry Lancien, professeur à l’Uni-versité ‘Bordeaux 3’ et spécialiste des médias, a confirmé, le 19 août dernier, dans un entretien avec ‘Ouest France’ (extraits), qu’en effet, le télé-journal « dans sa forme classique, connaît des baisses d’audience sur TF1 comme sur France2. Il est à la fois concurren-cé par les nouvelles formules de BFM ou d’iTélé, via la TNT, mais aussi par l’info en continu sur Internet ».

- « Le rendez-vous incontournable du 20h perd de son sens. Les grands médias s’interrogent forcément sur leur identité. En même temps, un nou-veau média n’a jamais tué l’ancien. À l’avenir, on peut imaginer qu’il y aura encore plus de liens entre la télévision et Internet », a même précisé le profes-seur Thierry Lancien.

- En ce qui me concerne, j’ai consul-té les dernières analyses, études et enquêtes d’opinion sur ce sujet. Les Français passent effectivement deux fois plus de temps à s’informer sur Internet qu’à s’informer en regardant la télévision en général et les journaux télévisés en particulier.

Sur la chaîne Canal+, l’on peut même voir et entendre le clone de PPDA parodier l’ex-journaliste du TJ de 20h sur TF1 et déclarer, chaque soir, avec humour et autodérision : « Bonsoir, bienvenus sur l’ancêtre du Net ».

- Oui, c’est exact, en ce troisième mil-lénaire, en ce vingt-et-unième siècle, la télévision, née au siècle passé, née au millénaire passé, est aujourd’hui devenue l’ancêtre de l’Internet. Il est également exact, qu’en matière d’information télévisée en général et de télé-journaux en particulier, les blogues d’informations sur Internet attirent deux fois plus de monde que l’audiovisuel. Même si certains blo-gues complotistes, conspirationnistes, amateuristes et extrémistes, polluent et discréditent, la blogosphère infor-mative. - Mais revenons à l’entretien de DSK avec Claire Chazal hier soir sur TF1.

Je note que selon le ‘Washington Post’ (je ne commenterai pas ici la presse française qui sur ce thème est parvenue à m’agacer encore plus que

d’habitude), selon le ‘Washington Post’, écrivais-je, DSK - avec son entretien de vingt minutes qui sem-blait avoir été très préparé - a réussi à se présenter en homme contrit. Et le ‘Washington Post’ ajoute que DSK a souligné qu’il n’avait contraint aucune des deux femmes ayant déposé plainte contre lui (ndmg – Mesdames Diallo et Banon).

- Le ‘Washington Post’ (un équivalent de ‘Le Monde’…) aurait peut-être dû ajouter que le rapport du procureur de Manhattan et les conclusions médi-cales remise à ce même procureur, ont invalidé le rapport médical initial basé sur les allégations, avérées menson-gères en l’espèce, de madame Diallo.

- De son côté, le ‘New York Times’ estime que DSK était mal à l’aise, parfois en colère et semblait amer. Le ‘New York Times’ affirme que même si DSK a admis que son comporte-ment avait été mauvais, il l’a fait les dents serrées. Les mots étaient pleins de regret, mais le ton était combatif, considère le ‘New York Times’.

- Les impressions personnelles du chroniqueur du ‘New York Times’ (en-core un équivalent de ‘Le Monde’…) ne reflètent pas, de façon précise et exacte, la réalité des faits. Dans son entretien d’hier soir, DSK a reconnu, plusieurs fois et avec clarté, qu’au Sofitel de Manhattan, il s’est livré à

une faute morale (non pas vis-à-vis de madame Diallo avec laquelle il a eu une relation courte, consentie et non tarifée ; mais bel et bien vis-à-vis de sa femme, de sa famille et de son destin ou ex-destin politique).

- Cette clarté est à mon sens d’autant plus appréciable qu’en France, aucun politicien, même lorsqu’il a été incul-pé, accusé et finalement condamné, n’a jamais eu l’humilité de reconnaître en public sa faute morale. Peu m’im-porte d’ailleurs de savoir si DSK a dit cela pour tel ou tel motif.

Ce que je retiens, c’est qu’un politi-cien français ayant bénéficié d’un non lieu (de l’équivalent d’un non lieu au regard du droit français) a néanmoins admis une faute morale (pour une relation consentie et parce que cette relation consentie a affecté ses proches tant au plan familial qu’au plan amical et politique).

- Alors que d’habitude, les politiciens français, même lorsqu’ils ont été dé-clarés coupables par la justice, se sont bien gardés de reconnaître publique-ment leur faute morale. Ils ont expri-mé, au mieux, leurs « regrets ».

Mais ils n’on jamais reconnu en public - et en le réitérant plusieurs fois en 24 minutes - leur faute morale. - Sans compter tous les gangsters politiques français dont les procès bidon sont

soit repoussés aux calendes grecques, soit menés en l’absence du prévenu, soit négociés et joués d’avance (alors que ces gangsters politiques français, ne sont pas simplement acteurs d’un rapide coït furtif, mais d’un véritable racket à grande échelle de leur peuple ; sans oublier les rétro-commissions et les grosses valoches pleines de pognon, touché au noir comme disait l’autre imbécile…).

- Le ‘Los Angeles Times’ note que Dominique Strauss-Kahn a qualifié le système judiciaire américain, affir-mant que ce système lui avait fait très peur. Et le ‘Los Angeles Times’ note que bien que DSK exclut sa partici-pation à l’élection présidentielle de 2012, il a refusé de renoncer à un re-tour en politique.

- Je ne suis pas sûr que DSK soit obli-gé de renoncer définitivement à une forme ou une autre de retour en poli-tique. Je ne suis pas sûr que madame Diallo et son principal avocat aient une vocation philanthropique et mes-sianique en matière de droits civiques des minorités.

- Je ne suis pas sûr que certaines infor-mations qui ont été fournies par le So-fitel de Manhattan au principal avocat de madame Diallo (et non pas au pro-cureur) aient été le pur fruit du hasard. Je ne suis pas très versé dans les thèses complotistes ou conspirationnistes et mes lecteurs le savent. Cela dit, je continue d’avoir un doute fondé, pour ce qui est des coulisses financières - et mêmes politiciennes - de cette affaire.

Michel Garroté

Post scriptum :

13 millions de Français ont regardé hier soir DSK sur TF1. L’autre soir, souvenez-vous, ils étaient 6 millions à regarder Marine Le Pen sur TF1. Et 4 millions à regarder les candidats aux primaires socialistes sur France2. J’ai écrit, à temps et à contretemps, que l’affaire DSK comportait une dimen-sion sociologique importante. et que cette dimension n’avait pas encore été pleinement assumée par les médias français. Ici et maintenant, je persiste et je signe.

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

« Ça pue, ça a un avant goût de Nuit de Cristal »Je viens de recevoir ce courrier d’une de nos lectrice, que je pu-blie comme le témoignage d’une réalité dont beaucoup de médias dégagent toute responsabilité, non sans hurler à l’incitation et à la haine raciale si le sujet est l’islam. Ce que vivent certains français, en 2011, est exposé dans les lignes qui suivent.

« Je me permets de vous écrire pour vous faire part de ce que nous avons vécu hier dimanche 18 septembre (note de JPG : le même jour que l’agression des passagers El Al à l’aéroport Paris Charles de Gaulle) à la Dégustation de Vins Cashers et au Salon ICUBE qui tous deux avaient lieu à Paris » « Nous sommes allés déguster du vin au Salon qui avait lieu dans le 10ème arrondissement vers 14 heures.

En sortant, je suis allée récupérer ma voiture, et je suis arrivée devant le salon pour faire monter ma famille qui m’attendait. Une vingtaine de militants pro-palestiniens bloquaient la porte d’entrée aux cris de « Vive la Palestine », « Boycott Israël … Une dizaine de personnes venues dégus-ter des vins attendaient en face et ne pouvaient entrer. J’étais particuliè-rement énervée et j’ai donc stoppé ma voiture, j’ai descendu ma vitre et leur ai crié de dégager.

Je les ai traité de racaille et leur ai dit qu’il n’avaient aucune autorisation

de manifester, et que l’on en avait ras le bol d’eux. Qu’ils n’avaient qu’à aller dans les Pays Arabes, mais que l’on ne voulait pas d’eux s’ils n’étaient pas capable de respecter la Démocratie en France, et que j’en avait marre que mes impôts servent à filer des allocations à leurs mômes.

Et je les ai encore traité de racaille et leur ai demandé de dégager. A mon grand étonnement, ils se sont sauvé (sans doute certains devaient être des illégaux car ils n’avaient pas l’air rassurés). De plus, ils savaient que je pouvais appeler la Police et que la dizaine de personnes venues acheter des vins casher pourrait témoigner de cette manifestation sauvage et non autorisée. J’ai raccompagné une amie, et ensuite nous sommes allés au Salon ICUBE (salon de l’immo-bilier israélien) qui se tenait le même jour dans le 15ème.

Quatre policiers étaient en faction devant le salon. Cela faisait à peine 1/4 d’heure que nous étions arrivés, quand soudain environ vingt cinq personnes criant des slogans anti-israéliens, ANTIJUIFS et pro-pales-tiniens ont tenté de pénétrer dans le salon.

Les portes ont été fermées et la grille descendue et nous sommes donc restés enfermés environ 3/4 d’heures sous les huées, au nom de Mort aux Juifs, Mort aux Israéliens etc… le tempsque trois cars de po-

lice arrivent. Ils cognaient la grille et donnaient des coups de pied dans la porte en verre qui heureusement a résisté. Les Israéliens demandaient ce qui se passaient, et nous leur avons expliqué.

En sortant j’ai demandé aux quatre policiers qui étaient en faction pour-quoi ils n’étaient pas intervenus de suite, et ils m’ont répondu qu’ils avaient ordre de ne pas intervenir et qu’ils obéissaient aux ordres. Si je vous raconte cela, ça n’est pas pour me faire mousser par rapport au premier événement (je n’y suis pour riens s’ils sont partis), mais sim-plement pour vous dire que je n’ai jamais vécu cela en France.

Qu’avec Internet cela devient systé-matique, que l’on ne peut plus aller déguster du vin librement sans que ces manifestants illégaux n’inter-viennent, car ils ont eux aussi regar-dé Internet, et savent où ces événe-ments ont lieu. Ça pue.

Ca a un avant goût de Nuit de Cris-tal, avec la Complicité avec un grand C de la Police, des Médias et de l’Etat qui ne bougent pas. Je ne pen-sais pas que soixante dix ans après la 2ème guerre mondiale l’on en serait là, et n’imaginais même pas voir cela un jour en France ! Voici ce qu’est devenu ce beau pays de France ! » Amitiés à tous!

Jean-Patrick Grumberg

Tous les Amis d’Israël pour la Paix se donnent rendez-vous au théâtre du Gymnase le 20 septembre

Hier, à l’initiative de Claude Goas-guen et de Jean-Pierre Plancade, 110 parlementaires français si-gnaient une lettre ouverte au Pré-sident Sarkozy pour lui demander, si ce n’est de mettre un véto fran-çais sur la demande palestinienne, au moins de s’abstenir de voter. Tous les députés, de droite comme de gauche, militent visiblement pour une paix juste et durable au Proche-Orient. Et tous ont com-pris que la démarche unilatérale ne fera pas avancer le camp de la paix.

C’est dans la même veine qu’un évè-nement exceptionnel est organisé mardi 20 septembre, au Théâtre du Gymnase à Paris. Toujours orchestré par Messieurs Goasguen et Plan-cade, l’évènement des Amis d’Israël pour la Paix rassemblera des di-zaines de politiciens, d’intellectuels et de personnalités publics, présents pour soutenir la reprise des négocia-tions de paix entre Israël et l’Auto-rité Palestinienne.

Les portes du Gymnase s’ouvriront à 18h30 pour toutes les personnes qui auront réservé leur place (en-trée gratuite) par email : [email protected]. Lors de ce grand meeting de soutien, les équipes en charge de l’organisation de l’évènement ont promis des « dis-cours courts et intéressants » de la part d’Edith Cresson, Jean-Marie Le Guen, Eric Raoult, Jean-Marie Boc-kel… Mais aussi d’écrivain comme Yann Moix.

Cet évènement, que JSSNews sou-tient de toutes ses forces, est impor-tant et il est impératif que la commu-nauté juive de France se mobilise. Il est tout autant impératif que tous les partisans de la paix au Proche-Orient participent à cette rencontre ouverte à tous. Jean-Pierre Plancade, co-or-ganisateur de l’évènement

Les Amis d’Israël pour la Paix sont ainsi en train de réussir un pari fou : pour la première fois depuis la recréation de l’État Juif en 1948, un évènement national en faveur

d’Israël et d’une solution négociée est organisé par des personnes et organisations non juives et non com-munautaires. Seuls des responsables politiques majeurs sont en première ligne…

Et c’est l’importance de l’enjeu qui en fait la chandelle. Leurs préoccu-pations sont simples et saines et se concentrent en deux mots : républi-caine et démocratique.

Lors de l’évènement, Marah Sa-day (membre du Parti Socialiste Congolais et directeur du Mouve-ment Sioniste Africain – MSA) sera également sur scène pour quelques minutes. Le MSA a organisé pour la première fois, il y a quelques jours, une réunion publique réunissant une petite centaine de participants à Paris, sur le thème de la déclaration prématurée d’un État Palestinien. Cette réunion fut un succès total puisque les ambassadeurs du Congo, du Cameroun ou encore de l’Angola à Paris étaient venus y participer.

D’autres ambassadeurs africains comme ceux de l’Ouganda, du Rwanda, du Togo, du Bénin (etc…) n’ont pu se déplacer mais ont de-mandé un compte rendu de la réu-nion pour connaître les tenants et aboutissants d’une telle déclaration unilatérale.

Antoine Chatrier – JSSNews

RESERVEZ VOS PLACES GRA-TUITEMENT pour participer à cet évènement républicain et démocratique, le 20 septembre au théâtre du gymnase à Paris, à 18h30 : [email protected].

Page 15: Israël Actualités n°182

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

France/ Une politique étrangère illisibleLa politique étrangère de la France n’est qu’un tissu de contradictions. L’intérêt national est « illisible ». Appelons-en du « prince mal in-formé » au « prince mieux informé ». La politique étrangère fran-çaise brille par ses contradictions. Notamment sur la Libye, Israël, la Palestine ou la Turquie. Et accessoi-rement l’Europe.

1. La France a sans cesse affirmé qu’elle ne reconnaissait que les Etats, et non les régimes. Cela ne l’a pas empêchée de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme le gouvernement lé-gitime de la Libye dès les premiers jours de la guerre civile qui a agité ce pays.

2. La France s’en est toujours tenue, jusqu’à présent, à la définition clas-sique de l’Etat : un gouvernement aux rouages clairement définis, exerçant de manière incontestée son autorité sur une population, à l’in-térieur d’un territoire exactement délimité.

De toute évidence, la Palestine (ou ce que l’on entend par là) ne corres-pond pas actuellement à ces critères. Elle n’a pas un gouvernement, mais au moins deux, qui prétendent chacun être le seul véritable.

Ces deux pouvoirs exercent leur auto-rité, chacun dans sa sphère géogra-phique, de manière arbitraire et tyran-nique ; l’un et l’autre sont contraints de composer avec d’autres pouvoirs, soit domestiques (éléments dissi-dents), soit étrangers (Etat d’Israël, institutions internationales, autres Etats ou entités étrangères intervenant à des titres divers dans sa vie interne).

Enfin, ils revendiquent l’un et l’autre des territoires relevant sans discussion aucune d’un Etat reconnu par la com-munauté internationale – Israël – ou susceptibles de lui être rattachés en fonction du droit international.

Ces faits auraient du persuader la France de s’opposer avec force, dans les circonstances actuelles, à la recon-naissance internationale d’un soi di-sant Etat de Palestine. Elle ne l’a pas fait. Elle a même envisagé de s’abs-

tenir dans les débats qui auront lieu sur ce sujet à l’Assemblée générale et peut-être au Conseil de Sécurité : ce qui revient à donner une même valeur aux deux thèses en présence, celle qui est conforme au droit et aux usages, et celle qui les ignore.

3. La France qualifie la ligne de dé-marcation israélo-transjordanienne puis israélo-jordanienne en vigueur de 1949 à 1967 de « frontière inter-nationale » et veut contraindre Israël à s’y retirer. Mais elle ne l’a pas reconnue elle-même pour telle, notamment à Jérusalem, puisqu’elle refuse, aujourd’hui encore, de considérer le secteur contrôlé par les Israéliens dans les années 1949-1967 – « Jérusalem-Ouest » - comme une partie intégrante de l’Etat hébreu, et donc d’y installer une ambassade.

4. Même si les lignes de 1949-1967 avaient un statut de « frontières internationales », la France ne pourrait remettre en question le droit d’Israël, explicitement admis et affirmé par la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’Onu, consé-cutive aux agressions arabes qui avaient conduit à la guerre des Six Jours, de disposer de frontières « sûres et reconnues », et de conserver au moins une partie des territoires conquis à l’occasion de ce conflit, y compris à Jérusalem. Pourtant, elle le fait constamment.

5. La France ne rejette pas d’emblée et explicitement la revendication tendant à faire de Jérusalem – ou de « Jérusalem-Est » - la capitale d’un Etat arabe de Palestine. Elle s’élève pourtant explicitement contre la re-vendication opposée, beaucoup plus fondée en droit, tendant à faire de cette ville, ou du moins de « Jéru-salem-Ouest », la capitale de l’Etat d’Israël.

6. La France affirme, selon la for-mule du général de Gaulle, que « sa cause est celle de l’homme ». Elle a fait du droit des peuples à dispo-ser d’eux-mêmes, depuis que le roi Louis XVI a apporté son soutien à la cause des Insurgents américains, un principe de sa politique étran-gère. On ne comprend pas, dès lors, qu’elle n’exige pas des pays arabes

et islamiques en général et des pou-voirs arabes palestiniens en parti-culier de reconnaître explicitement, sans faux fuyant ni ruse sémantique, le droit des Israéliens à disposer d’eux-mêmes, avant de reconnaître celui des Palestiniens.

7. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes s’applique en particu-lier à Jérusalem. On ne comprend pas que la France, si prompte à invoquer ses principes, n’ait pas accordé plus de considération à l’importance exceptionnelle que Jé-rusalem revêt pour le peuple juif et pour les Israéliens, ni au fait que les Juifs y constituent la majorité rela-tive de la population depuis 1845, et la majorité absolue depuis 1868.

On ne comprend pas non plus que la France soit indifférente aux senti-ments des Arabes palestiniens vivant à« Jérusalem-Est » qui, selon un son-dage réalisé en 2010 et actualisé en 2011, préfèrent à 70 % Israël à un Etat de Palestine.

8. La France demande aujourd’hui à l’Union européenne d’adopter une attitude commune à l’Onu sur la question israélo-palestinienne. Ce qui, la moitié de l’Europe étant opposée à la reconnaissance, dans les circonstances présentes, d’un prétendu Etat de Palestine, revient à vouloir imposer à cette moitié le point de vue propalestinien de l’autre moitié. Mais hier, Paris n’avait pas jugé utile de subordon-ner son engagement en faveur des rebelles libyens à l’adoption, par les Vingt-Sept, d’une position com-mune.

Ce qui, entre autres choses, anéantis-sait les efforts en vue d’une « politique étrangère commune » de l’Union et portait atteinte, de façon peut-être irréversible, au rêve d’une « Europe-puissance ».

9. La France prétend être interve-nue « seule » en Libye, ou avec le seul concours de la Grande-Bre-tagne, ou avoir du moins joué un rôle de leader dans la « libération » de ce pays. La Grande-Bretagne tient exactement le même propos, mutatis mutandis.

Mais en termes militaires, ni les Fran-çais ni les Britanniques n’auraient pu faire quoi que ce fût outre-Méditer-ranée sans le support de l’organisa-tion militaire multinationale du Pacte atlantique, c’est à dire des Etats-Unis. Ceci ne devrait-il pas convaincre la France de se concerter sans cesse avec ce pays, et avec les autres membres de l’Otan, avant d’arrêter sa ou ses poli-tiques en Orient ?

10. La France et la Grande-Bre-tagne ont renversé Kadhafi. Ont-elles songé à ce que la Libye devien-dra ? Je ne dis pas qu’il ne faille pas renverser les tyrans, quand l’occa-sion se présente. A condition qu’on ne se borne pas à mettre en place d’autres tyrans.

La France n’ignorait pas que Kadhafi, pour assurer sa survie, se rapprochait de l’Occident : c’est même la seule justification de l’attitude étrangement amicale qu’elle a observé dans les an-nées 2000, et que le président Sarkozy a non seulement maintenue mais am-plifiée entre l’été 2007 et l’hiver 2011.

Pourquoi s’être rallié, dès le début du « printemps arabe » à une opposition libyenne dominée par des islamistes plus proches d’Al-Qaida que de l’Oc-cident ? (Quelques réponses viennent à l’esprit). Et dès lors qu’on se mêle de renverser Kadhafi, pourquoi ne pas contribuer à la chute du régime Assad en Syrie ? (Mêmes considérations.)

11. L’intervention dans les affaires libyennes n’a pas renforcé outre mesure la stature du président Ni-colas Sarkozy dans l’opinion fran-çaise. L’objectif était-il de redonner une teinte « morale » aux politiques d’Orient ? Pourquoi, si c’était le cas, se défausser en parlant, dès que le dictateur a été chassé de Tripoli, d’un marché pétrolier acquis à la France, vantardise que le CNT ré-cusait sur le champ ?

12. L’un des points forts de Nicolas Sarkozy en 2007, l’un des thèmes qui firent le succès de sa campagne et assurèrent son élection, était l’hostilité envers la Turquie et l’op-position à son entrée dans l’Union européenne.

On ne s’explique pas que le président français reste insensible et silencieux, en 2011, devant les coups de force et les provocations du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, dans son pays même, où il musèle les médias et décapite l’armée, ou à l’étranger, où il multiplie les interventions illégales et injustifiées, de l’Irak où il prétend poursuivre les militants kurdes, à Israël, qu’il menace de sa marine de guerre.

Ni que la France, membre perma-nent du Conseil de Sécurité de l’Onu, ne rappelle pas la Turquie à l’ordre, quand celle-ci récuse le rapport de l’Onu sur l’affaire de la « flottille de la paix » ( le « rapport Palmer »), qui établit le bon droit absolu d’Israël ?

Ou qu’elle n’évoque pas, quand la Turquie d’Erdogan parle des « droits des Palestiniens », le génocide des Arméniens et des Grecs du Pont ou la persécution des élites arabes pen-dant la Première Guerre mondiale, l’expulsion des Grecs d’Ionie en 1922, la négation de l’identité kurde dès les années 1920 et jusqu’à ce jour, les pogromes antijuifs de 1934, les lois raciales de 1942 contre les Juifs et les musulmans d’origine juive, les po-gromes principalement antichrétiens et parfois antijuifs de 1955, l’invasion de Chypre et la « purification ethnique » du nord de ce pays en 1974, les dis-criminations et les violences envers les non-musulmans qui n’ont jamais cessé ?

Comment expliquer que la France, en tant que membre majeur d’une Union européenne à laquelle la Turquie est toujours candidate, et d’une Otan dont la Turquie est membre, n’ait pas demandé des comptes à ce pays pour une politique étrangère et de défense de moins en moins compatible avec les intérêts de ces organisations ?

Cette politique n’est-elle pas illisible, et insensée ? Appelons-en à l’opinion et à la partie la plus saine de la nation. Appelons-en, selon l’admirable for-mule de l’ancienne monarchie ,« du prince mal informé au prince mieux informé ».

© Michel Gurfinkiel

Page 16: Israël Actualités n°182

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Silvan Shalom : « C’est de Kiryat Arba qu’est issue notre culture!”

Le vice-premier ministre Silvan Shalom a ainsi résumé la fracture abyssale entre les plus de 500 signa-taires issus du monde artistique israélien qui ont annoncé qu’ils boycotteraient le Centre Culturel de Kiryat Arba, et l’événement majeur et hautement symbolique qui s’est déroulé lundi soir dans la ville des Patriarches. Ceux qui dénoncent la présence d’un centre Culturel à Kiryat Arba se demandaient « quel rapport y avait-il entre Kiryat Arba et la culture ! »

Le ministre leur a magistralement rappelé que c’étaient eux-mêmes qui avaient perdu leur âme juive dans une culture occidentalisée dont ils montrent régulièrement les résul-tats désastreux. « Je refuse de jouer dans une ville qui a produit Barouch Goldstein » disait dimanche l’artiste Anat Gov, en visite à Kiryat Arba pour manifester sa solidarité avec… les Palestiniens. Réponse du chanteur David Deor, qui fut l’une des vedettes de cette soirée : « Doit-on alors refuser de jouer à Hertzliya qui a produit un Igal Amir ? ».

Et il est tout à parier qu’Anat Gov et sa cohorte de « belles âmes » accour-raient avec enthousiasme pour jouer à Ramallah ou Jenine « au nom de la paix ». Mais il est vrai que Ramallah et Jenine n’ont jamais produit de cri-minels. L’un des moments forts de cette soirée inaugurale fut le discours vibrant du président de la Knesset, qui fait plaisir à double titre : au vu des jours que traverse le pays, et au vu des attitudes parfois ambigües adoptées par Reouven Rivline.

Il a commencé par se référer à la

demande palestinienne à l’ONU : « Précisément cette semaine, où les Pa-lestiniens mobilisent la communauté internationale pour imposer un Etat palestinien à Israël, il y a une impor-tance toute particulière à inaugurer un tel centre, ici, à Kiryat Arba ! Certains croient naïvement que les temps ont changé et que nous sommes désormais dans une ère de bonnes relations.

Mais la démarche palestinienne rentre une fois de plus dans ces tentatives répétées de contourner Israël et de lui forcer la main». Il a ensuite constaté avec regret « le nombre de pays membres de l’ONU quoi sont prêts à faire du tort à Israël, et qui n’ont en fait pas encore accepté son existence et sa souveraineté ». Puis il s’est livré à un vibrant plaidoyer pour l’existence du Centre culturel dans la Ville des Patriarches :

« Nous ne sommes pas revenus sur notre terre pour y devenir l’enjeu de nations ! L’inauguration d’un Centre culturel à Kiryat Arba-Hevron est une réponse sioniste et politique claire : nous sommes là, et nous ne sommes pas des étrangers dans notre patrie ! » Il s’est ensuite adressé au nombreux public qui emplissait la salle :

« Vous qui êtes sujets au boycott et aux injures, et qui refusez de jouer à ce jeu-là, face à la tentative artificielle et fallacieuse d’établir une différence entre des ‘implantations morales’ (avant 1967) et d’autres qui seraient ‘immorales’, vous êtes là debout et déterminés en tant que membres à part entière de l’Etat juif ».

par Shraga Blum

Israël : un ministre veut une coupe de 25% dans la taxe sur le Super 95 !

Alors qu’en Israël le prix de l’es-sence est décidé par l’État (actuel-lement 7.22 shekel le litre de 95) le ministre des finances, Uzi Landau, affirme ce matin se lancer dans une bataille financière importante pour “des réductions d’impôts sur l’essence.” Le but du ministre, faire chuter la taxe actuelle de plus de 25% !

“Le consommateur paye déjà des im-pôts élevé sur tout. La TVA est pas toujours très juste… Et la taxe sur l’essence est très élevée” explique

t-il. “D’ailleurs beaucoup d’Israé-liens sont descendus dans les rues pour demander une baisse du prix de l’essence dernièrement.” “Pour évi-ter que cela ne se reproduise, il faut baisser le prix de la taxe gouverne-mentale sur les carburants.

Actuellement, l’État prend 52% de taxe sur le Super 95. Cette impôt ne devrait plus dépasser les 30%.” Une déclaration qui suscite beaucoup d’espoir en Israël. Et la politique ac-tuelle de Netanyahu, qui a déclaré la semaine dernière que “les réductions

d’impôts stimuleront la prospérité économique” va dans ce sens. Sauf que…

Le gouverneur de la banque d’Israël s’est positionné contre ces baisses d’impôts. Pour départager le vain-queur du débat, un débat public devrait être lancé par la Knesset dans les prochaines semaines… De quoi raviver la flamme de la justice sociale.

Rédigé par JSS

Un mandat d’arrêt international a déjà été émis contre les deux suspects

Les amis et la famille de Lee Zeitou-ni - qui etait âgée de 25 ans mor-tellement blessée par des chauffards en fuite au volant d’une jeep BMW sont sous le choc de cette perte. C’était une fille très mince, ”160 cm pour 50 kg”, explique son amie en larmes. “Quand une voiture percute un corps aussi petit et le fait voler

comme ca, par une grosse jeep, on comprend a quelle vitesse il roulait.Un mandat d’arrêt international a déjà été émis contre les deux sus-pects

Réaction de Maitre William Gold-nadel

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Retour sur le succès des satellites israéliens, symboles de 23 ans de progrès et de recherche

23 ans après le lancement du pre-mier satellite de reconnaissance Ofeq 1, M. Yehiel Shalev, un haut responsable de l’Agence Spatiale Israélienne revient sur ses der-nières innovations et nous intro-duit dans les coulisses de son usine.

23 ans après le lancement de son premier satellite de reconnaissance Ofeq 1, Yehiel Shalev, le Chef du dé-partement des Satellites de l’Agence Spatiale Israélienne revient sur les dernières innovations et nous intro-duit dans son usine.

« Nous avons développé de nou-veaux systèmes dans trois domaines différents. Il s’agit essentiellement des satellites d’observation électro-optiques, des satellites de commu-nication notamment avec la série de satellites de communication AMOS et des satellites de reconnaissance utilisés comme radars », a affirmé Shalev. La construction et l’intégra-tion d’un satellite peut prendre trois ans.

Les salles de travail sont isolées, stériles et maintenues à une tem-pérature constante, tout au long de l’année. Au cours de la phase finale de développement, le satellite RAS (radar à synthèse d’ouverture) était enfin capable de recevoir les trans-missions grâce à ses radars, et les changements climatiques sur Terre

n’avaient donc aucun impact sur son efficacité.

Il pourra ainsi recevoir des pho-tos et transmettre des informations quelque soit le climat. Presque deux fois plus grand que ses congénères, le satellite Amos 4 est le plus gros satellite de communication fabriqué par l’Industrie Aérospatiale Israé-lienne.

« Le satellite Amos est capable de mesurer le nombre de transpondeurs qu’il possède », a expliqué Shalev. Un transpondeur est un appareil automatique qui reçoit, amplifie et retransmet des signaux sur des fré-quences différentes. « Après avoir été lancé, le satellite est censé peser 4.3 tonnes. »

Le satellite OpSat 3000 est un nou-veau satellite d’observation. « Il s’agit d’une nouvelle génération de satellites d’observation dans la lignée du programme Ofeq, » nous explique Shalev.

« Ce nouveau satellite fonctionnera à l’aide des technologies que nous avons mises au point ici-même, y compris des systèmes optiques et des systèmes de contrôle. Les photos produites seront plus précises et de qualité supérieure. » Le nouveau sa-tellite aura un télescope de diamètre plus large que l’Ofeq 9, ce qui lui

permettra de prendre des photos de meilleure qualité.

Un télescope en couleurs sera pro-chainement ajouté aux satellites », a confirmé Shalev. « Nous avons récemment commencé à travailler sur les micro et les nano-satellites. L’avantage est que ces satellites ne pèsent que quelques kilos et qu’ils sont très différents de ceux que nous avons produits jusqu’à présent.

Au lieu d’utiliser un grand satellite dans le cadre d’une opération, nous pourrons utiliser une série de petits satellites. » Les nano-satellites pré-sentent également l’avantage d’être peu coûteux, car leur lancement implique un faible investissement financier puisque leur poids ne dé-passe pas les dix kilogrammes.

Puisque les satellites ne peuvent pas être réparés après avoir été lancés, il est essentiel de s’assurer que chaque élément fonctionne parfaitement et que le satellite pourra résister aux changements environnementaux.

« Le bruit extrêmement fort pro-duit par le lancement du satellite est responsable de vibrations très puissantes qui peuvent endommager significativement son fonctionne-ment mécanique et nous devons être certains que le système pourra résis-ter à cette pression », nous explique Shalev.

« Chaque stade de développement est risqué et nécessite un investis-sement financier énorme. Nous met-tons d’abord au point les modèles de tous les systèmes et nous testons chaque modèle séparément. C’est le secret de notre réussite: chaque satellite qui a été lancé fonctionne parfaitement et ce depuis de nom-breuses années ».

Armée de Défense d’Israël

Le chauffard français : « je ne sais pas si je vais me rendre à la justice israélienne »

Suite au terrible accident de voiture qui a vu la mort d’une jeune femme de 25 ans, vendredi à l’aube à Tel-Aviv, le chauffard français et son « co-pilote » se sont enfuis à Paris pour échapper à la justice. Alors qu’Israël a lancé un avis de re-cherche international avec Interpol, Claude Isaac, le coupable, a donné, depuis sa cachette française, une interview dans un hébreu parfait à la chaîne 10 israélienne.

« Nous avons fait une grosse connerie, mais ce n’était pas intentionnel. C’était un accident, je veux que la famille de la jeune fille sache que c’était un acci-dent et cette tragédie sera gravée dans nos mémoires jusqu’à la fin de notre vie… », a-t-il dit au média israélien.

Lui et son ami ont écrasé la jeune fille, la propulsant de l’autre côté du carre-four sans lui porter assistance, se sont enfuis récupérer leurs bagages pour s’envoler ensuite vers Genève puis Paris. L’ambassadeur de France en Is-raël promet quant à lui « que la France fera tout son possible pour capturer les suspects ».

Les funérailles de Lee Zeitouni Lors de l’interview donnée à la chaine de télévision israelienne, Claude Isaac a exprimé une grande tristesse : « Nous aurions souhaité nous rendre à l’enter-rement », a-t-il dit, « Nous voulons aller voir sa famille et leur faire part de notre douleur » explique-t-il, sans honte. Il a ajouté :

« Mais que pouvons-nous faire au-jourd’hui ? Nous avons tué une femme juive de 25 ans. Pour nous, c’est la fin du monde. Nos vies sont mortes. Que pouvons-nous faire ? » « Pourquoi vous êtes-vous enfuis comme des lâches ? » demande alors le journa-liste, Isaac répond : « Il est important que tout le monde sache pourquoi nous avons fui. Nous avons été pris de panique.

Ce n’était pas de notre intention de ne pas lui prêter secours. Nous sommes Français, pas Israéliens alors si nous sommes jugés en Israël, nous pren-drons 20 ans de prison. Si je retourne maintenant en Israël, je sais que j’en prendrais pour 20 ans ! Je le sais. Alors, la vérité, je ne sais pas si je vais revenir. »

« Je tiens à dire tout ce qui s’est passé », continue-t-il, « et je veux que tout le monde le sache, je veux que ce soit aux infos. Je veux dire à tout Israël – je suis désolé, je suis Juif. Je prie chaque

jour, je mets les tefilin, je suis Juif. J’ai mal au cœur. » « Je ne sais pas pour-quoi Dieu m’a fait cela.

Je suis blessé. Nous étions mon ami et moi dans la voiture, nous nous pro-menions à Tel-Aviv à bord d’une nou-velle voiture.

Et je ne l’ai pas vue ! Pas du tout. Si j’avais pu freiner, je l’aurais fait. Mais quand je l’ai vue, c’était trop tard. » Pour Son Excellence Jean-Christophe Bigot, « les Français ont été choqués par les nouvelles de l’accident tra-gique qui a eu lieu le vendredi matin. Je voulais envoyer en mon nom et au nom de mon pays des condoléances à la famille de cette jeune femme.

C’est un véritable choc et nous vou-lons honorer la famille… » Sur la question de l’extradition des deux suspects, Rubik et Isaac, qui résident actuellement dans son pays, Bigot dit que « la France et Israël ont un accord de coopération policière et judiciaire.

La police israélienne a renvoyé l’af-faire à la France par Interpol. La police française fournira toute l’assistance nécessaire à la justice israélienne, et le plus vite possible ». Le frère de la vic-time a affirmé « ne pas vouloir cher-cher à venger la mort de Lee.

Nous ne les haïssons pas ». Son père a déclaré « la police fait d’énormes efforts pour interpeler les suspects » et il appelle « tous ceux qui ont des informations à le signaler à la police » tant française qu’israélienne. « Ce que je veux, c’est que notre société ne tran-sige plus avec les gens qui tuent sur les routes. Nous ne renoncerons pas. C’est assez ! »

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

Retour sur le succès des satellites israéliens, symboles de 23 ans de progrès et de recherche

Avec des échéances politiques importantes en 2012, notamment des élections législatives pour les Français de l’Étranger, laisser la parole libre à tous les candidats de la 8ème circonscription. Chaque candidat a le droit de faire publier un article par semaine sur un sujet libre. Cette semaine, la directrice de campagne de Valérie Hoffen-berg tient à souligner le combat

médiatique menée par sa candi-date.Vous trouverez, en cliquant ici, un lien permettant de visionner l’interview de Valérie Hoffenberg à l’émission de Robert Ménard sur ITélé.

Ce journaliste est connu pour ses po-sitions pro-palestiniennes et consi-déré comme l’un des intervieweurs les plus difficile par son agressivité et sa manière de mettre ses invités sur le grill. Si certains s’interro-geaient encore sur les capacités de Valérie Hoffenberg d’être la meil-leure candidate possible pour nous représenter à l’Assemblée Natio-nale, cette vidéo répondra à toutes vos questions.

J’aimerais avant tout préciser que si d’autres candidats s’expriment dans les médias ou manifestations com-munautaires, Valérie, par sa position, est la seule candidate à avoir la capa-cité de faire passer ses messages et défendre nos intérêts dans les médias français mais aussi internationaux.

Son expérience politique et sa cré-dibilité font d’elle une interlocutrice

incontournable et ses déclarations sont reprises par la presse interna-tionale. Alors que les déclarations des autres candidats ne sont re-layées qu’au sein du monde juif déjà convaincu.

Comme vous pourrez le constater en visionnant cette vidéo, Valérie maî-trise ces sujets, sait garder son calme et le sourire malgré les attaques et n’hésite jamais à défendre Israël en contrant tous les stéréotypes et en refusant la distorsion de la réalité.

Voilà pourquoi nous sommes au-jourd’hui si nombreux à s’être enga-gés à ses côtés. Voilà pourquoi je vous demande de nous rejoindre afin que nous puissions tous être fiers d’être représentés par une femme qui allie courage, conviction, éloquence et surtout un soutien inconditionnel à nos valeurs.

Valérie Hoffenberg sur Facebook – Visitez son site de campagne.

Par Claude Grundman Brightman – Au nom de Valérie Hoffenberg – JSSNews

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 21 Septembre 2011

Obama, Israël et le vote juif

Selon la route qu’empruntera son chauffeur pour le conduire au siège de l’ONU cette semaine, Ba-rack Obama pourrait apercevoir par la fenêtre de sa limousine un panneau publicitaire le montrant en train de serrer la main au prési-dent palestinien Mahmoud Abbas et sur lequel on peut lire: «Pas pro-Israël».

Ce panneau et quelques autres de la même eau ont fait leur appari-tion à New York dimanche dernier, à l’avant-veille d’une élection par-tielle où la politique du président démocrate à l’égard d’Israël a été débattue.

Et ils resteront en place pendant toute la durée de l’ouverture de la 66e Assemblée générale des Nations unies, au cours de laquelle les Pales-tiniens entendent demander la recon-naissance de leur État.

Le résultat de l’élection partielle a enchanté les responsables de cette campagne publicitaire, qui ont fondé l’an dernier un groupe appelé Emer-gency Committee for Israel (ECI). Pour la première fois depuis 1923, les électeurs de la 9e circonscription de New York ont élu un républicain à la Chambre des représentants (pour combler le siège laissé vacant par Anthony Weiner, qui a démission-né après avoir envoyé à des jeunes

femmes des photos indécentes de lui sur Twitter).

Le républicain, Bob Turner, ne jouissait pas seulement de l’appui de l’ECI, mais également de l’ancien maire démocrate de New York Ed Koch, qui avait encouragé l’électo-rat new-yorkais à punir le président Obama pour sa politique à l’égard d’Israël. Au lendemain du scrutin, des commentateurs et des républi-cains ont conclu que cet appel avait eu un impact déterminant sur le vote des juifs orthodoxes de la circons-cription.

Révolte de l’électorat juif? Cette conclusion est peut-être exagérée; d’autres facteurs ont probablement pesé sur ce vote, dont l’appui du candidat démocrate Dave Weprin, un élu local, à la légalisation du mariage homosexuel dans l’État de New York.

Mais l’ECI et les républicains aime-raient voir dans le verdict new-yor-kais le début d’une révolte de l’élec-torat juif, qui a donné près de 80% de ses suffrages à Barack Obama en 2008 et qui est appelé à jouer un rôle important en 2012 dans des États-clés comme la Floride, la Pennsylva-nie et l’Ohio.

Et ils entendent profiter de la dé-marche palestinienne à l’ONU cette

semaine pour renouveler leurs cri-tiques à l’égard de Barack Obama et de sa politique au Proche-Orient. «C’est bien que nous allons opposer notre veto à une déclaration unilaté-rale d’un État palestinien au Conseil de sécurité», a déclaré l’intellectuel néoconservateur William Kristol, un des cofondateurs de l’ECI avec Gary Bauer, figure de la droite chrétienne.

«Mais cela en dit long sur les orien-tations d’Obama que nous en soyons rendus là. Nous sommes plus éloi-gnés d’un accord israélo-palestinien - et plus éloignés d’un État palesti-nien pacifique - que nous ne l’étions quand Obama est devenu président.» Les «erreurs» d’Obama Les préten-dants républicains à la présidence tiennent un discours semblable ces jours-ci.

Au lendemain de l’élection par-tielle de New York, le gouverneur du Texas Rick Perry a notamment énuméré les «erreurs» commises par Barack Obama dans le dossier du Proche-Orient, dont son appel à un gel des colonies israéliennes.

«Les Palestiniens ont perçu cela comme un affaiblissement des rela-tions entre Israël et les États-Unis et ils tentent d’en tirer profit», a-t-il écrit dans une tribune publiée par le Wall Street Journal et le Jerusalem Post. «Le plan palestinien visant à obtenir ce soutien unilatéral de l’ONU menace Israël et insulte les États-Unis», a-t-il ajouté.

Lors d’un discours à Los Angeles, la représentante du Minnesota Michele Bachmann a dénoncé quant à elle l’appel de Barack Obama en faveur de l’établissement d’un État pales-tinien sur la base des frontières de 1967. Des frontières qu’elle a qua-lifiées d’«indéfendables», comme l’avait dit le premier ministre israé-lien Benyamin Nétanyahou en mai.

Richard Hétucyberpresse

Ankara gèlera ses relations avec l’UE en cas de présidence chypriote

La Turquie gèlera ses relations avec l’Union européenne si Chypre assure la présidence tournante de l’UE en 2012 sans qu’un accord n’ait auparavant été trouvé sur la question chypriote, a prévenu le vice-Premier ministre turc Besir Atalay.Ouf, Israël n’est pas le seul visé par la hargne d’Erdogan...

«Si les négociations de paix à Chypre ne sont pas concluantes et si l’Union européenne confie la présidence tour-nante à Chypre du sud, il y aura une crise réelle entre la Turquie et l’UE (...)», a déclaré à la radio chypriote

turque Bayrak Atalay samedi soir, selon l’agence de presse officielle Anatolie. «Parce que nous gèlerons nos relations avec l’Union européenne (...) Nos relations avec l’Union euro-péenne prendront brutalement fin», a-t-il prévenu à l’issue d’une visite dans le nord de Chypre.

Le gouvernement chypriote grec, reconnu par la communauté inter-nationale, doit prendre la tête de la présidence de l’UE pendant six mois à partir de juillet 2012. Chypre est divisée depuis l’intervention militaire de la Turquie en 1974 en réaction à un

coup d’Etat soutenu par la Grèce. La partie grecque de l’île, la seule recon-nue au niveau international, a adhéré à l’Union européenne.

La Turquie reconnaît pour sa part la partie Nord et la question chypriote entrave les négociations sur son adhé-sion à l’Union européenne. Ankara a entamé les négociations formelles d’adhésion en 2005 mais sur les 35 chapitres de négociation à complé-ter, dix-huit sont bloqués en raison de l’opposition de plusieurs membres de l’UE dont Chypre et la France. Le secrétaire général de l’Onu a invité début juillet les dirigeants chypriotes grec et turc à surmonter d’ici octobre leurs divergences sur la réunification de l’île.

En juillet, le ministre turc chargé de l’Union européenne avait déclaré que le gel des relations entre Ankara et l’UE était une «option». C’est la pre-mière fois qu’une rupture définitive des relations est évoquée.

(Jonathan Burch, Marine Penne-tier pour le service français) © 2011 Reuters

Le blog de Danilette

Les Etats-Unis en plein blitz diplomatique avant la candidature de l’AP

Au début d’une semaine diploma-tique cruciale, Israël tente de blo-quer la demande prévue pour un état palestinien au conseil de sécu-rité de l’ONU qui a été annoncée vendredi par le président de l’AP, Mahmoud Abbas. Les membres du Quartet se réuniront à New York dimanche dans un effort de dernière minute pour ramener les deux parties à la table des négo-ciations. Les Etats-Unis essaient d’éviter de devoir mettre leur veto contre la proposition palestinienne au conseil de sécurité et tentent de persuader six autres pays de s’op-poser à la candidature.

Les diplomates au siège de l’ONU à New York ont du mal à détermi-ner quels pays s’opposeront et quels pays soutiendront la cause palesti-nienne. Les membres du conseil de sécurité qui soutiennent les pales-tiniens sont le Liban, la Russie, la Chine, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Inde.

Les américains sont au beau milieu d’un blitz diplomatique avec les huit autres pays : la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Bosnie, le Portugal, le Gabon, la Colombie et le Nigeria. Selon des responsables américains, les deux nations afri-caines et la Bosnie sont les obstacles les plus difficiles. En outre, le texte soumis par les palestiniens aura une incidence sur les décisions des na-tions démocratiques.

La plupart des pays européens com-prennent qu’établir les frontières d’un état palestinien nuira aux pers-pectives de reprise des négociations. La secrétaire d’état américaine Hilla-ry Clinton tient des réunions avec la ministre des affaires étrangères de l’Union Européenne, Catherine Ashton, dans le cadre des efforts du Quartet de trouver une formule qui amènerait Israël et les palestiniens à la table des négociations, Israël ne s’attend pas à ce que grand-chose sorte de ces efforts, mais les respon-sables de Jérusalem rencontreront toutefois des représentants interna-tionaux pour discuter de la question.

Le ministre de la défense, Ehoud Ba-rak, partira dimanche pour une série de réunions à New York et Washing-ton où il rencontrera des respon-sables américains de la diplomatie et de la défense.

En ce qui concerne la séquence des événements lors de l’assemblée générale des Nations Unies, les dis-

cours des chefs d’états débuteront mercredi, et comprendront le dis-cours du président américain Barack Obama. Jeudi, le dictateur de la république islamiste d’Iran, Mah-moud Ahmadinejad, devra lui aussi prendre la parole.

Les discours du premier ministre Be-nyamin Netanyahou et de Mahmoud Abbas, prévus pour vendredi, seront au centre des attentions. Le leader palestinien sera la 14e intervenant de l’assemblée générale, Netanyahou s’exprimera plus tard. Le premier ministre planifie un discours résolu dans lequel il blâmera les palesti-niens pour avoir refusé de rejoindre les négociations.

Il prévoit de décrire les étapes qu’Is-raël a prises pour le processus de paix, et fera valoir que, malgré ces mesures, les palestiniens sont restés inflexibles dans leur refus. Neta-nyahou va répéter qu’Israël est prêt à reprendre les négociations, mais exige de l’autre partie la reconnais-sance d’Israël comme état juif, et de déclarer un terme au conflit, y compris le non retour des «réfugiés» palestiniens.

«Nous n’allons pas mentir à la com-munauté internationale,» a souligné une source à Jérusalem. «Netanya-hou donnera un aperçu de la vérité vue d’Israël, et de la réalité telle qu’elle est.» Si Abbas présente sa candidature à l’ONU vendredi, une procédure de vote rapide est possible dans les 24 heures, qui sera dirigée par l’actuel président du conseil de sécurité, le Liban (c’est-à-dire le groupe terroriste islamiste Hezbol-lah!), ou le président de l’assemblée générale, le Qatar.

Cependant, les palestiniens peuvent aussi bloquer le vote pour plusieurs semaines, durant lesquelles les dis-cussions de la 66eme assemblée gé-nérale se tiennent.

Si Abbas déclare vendredi que les palestiniens ont décidé de choisir la route du statut d’observateur, sans possibilité de voter aux organes de l’ONU, ils sont assurés d’un succès. Même cette version édulcorée peut cependant causer des problèmes à Israël alors que la Palestine serait reconnue comme un état et devien-drait membre d’organes de l’ONU tels que la cour international de jus-tice de La Haye.

juif.org

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