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Vêtements pour femmes (commerce de détail) Décembre 2006 / GWO / GJO 6-DIS16/X7 NAF : 52.4C NACE : 52.42 CITI : 5242 Prévisions 2007 Conso. de pap féminin (en valeur) +1,0% Prix à la consommation -0,5% Prévisions 2006 Conso. de pap féminin (en valeur) +1,3% Prix à la consommation -0,2% Les chiffres clés (*) Conso. de pap féminin (en valeur) +0,5% Prix à la consommation -0,1% Prix des détaillants +0,1% CA du commerce de détail de textile- habillement (en valeur) +0,7% Croissance en volume +0,6% Nbre d’établissements du commerce spécialisé 31 219 Effectifs 142 618 (*) données 2005 Les enseignes spécialisées leaders (*) CACHE CACHE CAMAÏEU CAROLL ETAM JENNYFER PIMKIE (*) classement alphabétique, selon le nombre de boutiques Zoom Conso. de prêt-à-porter féminin unité : % des variations annuelles en valeur / Prévisions Xerfi / Source : IFM-CTCOE -0,1% 1,3% -1,0% 1,5% 0,5% 1,3% 1,0% -1,5% -1,0% -0,5% 0,0% 0,5% 1,0% 1,5% 2,0% 2001 2002 2003 2004 2005 2006 (p) 2007 (p) A retenir Le succès des stratégies de valorisation de l’offre mises en place par les grands magasins sur le marché du prêt-à-porter féminin se confirmera au cours des prochaines années. Susciter l’envie des consommatrices pour une offre haut de gamme était pourtant un pari audacieux. En effet, de telles politiques se heurtent aux contraintes budgétaires des ménages : dans un contexte de faibles gains de pouvoir d’achat, ces derniers recherchent le meilleur rapport qualité prix, expliquant le succès grandissant des petits prix, promotions et soldes. De manière générale, les évolutions structurelles du côté de l’offre (prix de l’immobilier commercial, conditions de sourcing, adaptation probable de la législation commerciale, amélioration des systèmes d’information, etc.) penchent en faveur des chaînes spécialisées, de centre-ville comme de périphérie, qui seront les grandes gagnantes de la restructuration à venir du marché du prêt-à-porter. Les indépendants multimarques, lourdement fragilisés, peuvent difficilement lutter contre les réseaux organisés qui ne se battent pas avec les mêmes armes. Les enseignes maillent le territoire et proposent une offre mode au bon rapport qualité/prix, attirant les consommatrices dans un contexte de hausse modérée du pouvoir d’achat. Leurs fonds de commerce sont aujourd’hui convoités par ces enseignes qui y voient un moyen sûr et rapide de densifier leur parc de magasins.

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Vêtements pour femmes (commerce dedétail)

Décembre 2006 / GWO / GJO

6-DIS16/X7NAF : 52.4CNACE : 52.42CITI : 5242

Prévisions 2007

Conso. de pap féminin(en valeur) +1,0%

Prix à la consommation -0,5%

Prévisions 2006

Conso. de pap féminin(en valeur) +1,3%

Prix à la consommation -0,2%

Les chiffres clés (*)

Conso. de pap féminin(en valeur) +0,5%

Prix à la consommation -0,1%

Prix des détaillants +0,1%

CA du commercede détail de textile-habillement (en valeur)

+0,7%

Croissance en volume +0,6%

Nbre d’établissementsdu commerce spécialisé 31 219

Effectifs 142 618

(*) données 2005

Les enseignes spécialiséesleaders (*)

CACHE CACHE

CAMAÏEU

CAROLL

ETAM

JENNYFER

PIMKIE(*) classement alphabétique, selon le nombre de boutiques

Zoom Conso. de prêt-à-porter fémininunité : % des variations annuelles en valeur / Prévisions Xerfi / Source : IFM-CTCOE

-0,1%

1,3%

-1,0%

1,5%

0,5%

1,3%1,0%

-1,5%

-1,0%

-0,5%

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2001 2002 2003 2004 2005 2006 (p) 2007 (p)

A retenir

Le succès des stratégies de valorisation de l’offre mises en place par

les grands magasins sur le marché du prêt-à-porter féminin se

confirmera au cours des prochaines années. Susciter l’envie des

consommatrices pour une offre haut de gamme était pourtant un pari

audacieux. En effet, de telles politiques se heurtent aux contraintes

budgétaires des ménages : dans un contexte de faibles gains de

pouvoir d’achat, ces derniers recherchent le meilleur rapport qualité

prix, expliquant le succès grandissant des petits prix, promotions et

soldes.

De manière générale, les évolutions structurelles du côté de l’offre (prix

de l’immobilier commercial, conditions de sourcing, adaptation

probable de la législation commerciale, amélioration des systèmes

d’information, etc.) penchent en faveur des chaînes spécialisées, de

centre-ville comme de périphérie, qui seront les grandes gagnantes de

la restructuration à venir du marché du prêt-à-porter.

Les indépendants multimarques, lourdement fragilisés, peuvent

difficilement lutter contre les réseaux organisés qui ne se battent pas

avec les mêmes armes. Les enseignes maillent le territoire et

proposent une offre mode au bon rapport qualité/prix, attirant les

consommatrices dans un contexte de hausse modérée du pouvoir

d’achat. Leurs fonds de commerce sont aujourd’hui convoités par ces

enseignes qui y voient un moyen sûr et rapide de densifier leur parc de

magasins.

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Table des matières0. SYNTHÈSE 4

1. L’ACTIVITÉ 8

1.1. Le cadre de l’étude _______________________________________________________9Le champ statistique de l’étude 9Les sources statistiques 10

1.2. Les fondamentaux du secteur_____________________________________________11Les catégories de produits 11Les frais d’installation et la cessation 12La concurrence élargie 13

1.3. La réglementation_______________________________________________________14La distribution 14La circulaire Dutreil 16Les relations commerciales 18La fin des quotas 19

2. ANALYSE & PERSPECTIVES DU MARCHÉ 21

2.1. Cadrage économique ____________________________________________________22Coefficient budgétaire 22

2.2. La demande____________________________________________________________23La consommation de PAP féminin 23La consommation de pièces de dessus 25

2.2. La demande____________________________________________________________27La consommation de petites pièces de dessus 27Soldes et promotions 29

2.3. L’offre_________________________________________________________________30Le chiffre d’affaires du commerce spécialisé 30La politique tarifaire des distributeurs 31La marge commerciale 32Les parts de marché des circuits de distribution 33

2.4 Les prévisions 2006-2007 _________________________________________________35Scénario prévisionnel 35La consommation de PAP féminin 36Les prix à la consommation 37

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3. STRUCTURE DE LA CONCURRENCE 38

3.1. Les circuits de distribution _______________________________________________39Panorama 39Forces, faiblesses et type de clientèle par circuit 40

3.2. Structure économique des circuits spécialisés ______________________________41Les chiffres clés 41Répartition du parc d’entreprises 42Les indépendants : multimarques et commerce associé 43Les chaînes spécialisées : en tête 46Les GSS de grande diffusion : en développement 47

3.3. Structure commerciale___________________________________________________48Les modes de développement 48Données commerciales 52

3.4. Les forces en présence __________________________________________________54Le contrôle financier 54

3.5. Les monographies ______________________________________________________56Les groupes étrangers : Inditex 56Les groupes étrangers : H&M 58Les groupes étrangers : C&A 60Les groupes étrangers : Benetton 62Les groupes étrangers : Mango 63Les groupes français : Etam Développement 64Les groupes français : Famille Mulliez 65Les groupes français : Eram 67Les groupes français : Promod, Jennyfer 68Les groupes français : Beaumanoir 69Les groupes français : Naf Naf / Jacqueline Riu 71Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Vivarte 72Les groupes détenus par des fonds d’investissement : New Look 75Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Camaïeu 77Les groupes détenus par des fonds d’investissement : Un Jour Ailleurs, Morgan 78Les véadistes : PPR 79Les véadistes : 3 Suisses International 81Les grands magasins : Galeries Lafayette 82Les grands magasins : France Printemps 83

3.6. La vie des entreprises ___________________________________________________84Ephéméride 84

3.7. Les compétiteurs _______________________________________________________90Les éléments financiers des entreprises 90

4. SOURCES D’INFORMATION 95

5. NOTE MÉTHODOLOGIQUE 98

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0. Synthèse

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Bipolarisation du marchéautour…

Après avoir retrouvée des couleurs en 2004, laconsommation de prêt-à-porter féminin a de nouveau ralentien 2005, conséquence d’un climat économique morose. Lesménages portent désormais une attention toute particulièreau facteur prix, devenu discriminant. Une fois encore, lesFrançaises se sont laissées tenter par les offres des chaînesspécialisées, à la fois modes et économiques. Pourtant, lesgrands magasins ont enregistré une nette progression deleurs ventes grâce à un positionnement haut de gamme et àla conclusion de partenariats avec des grandes marques etdes créateurs.

… des grands magasins,proposant une offre hautde gamme voire luxe…

Ainsi, le Bon Marché est devenu un grand magasin de luxe ;le Printemps s’oriente de plus en plus dans cette voie, avecune révision rigoureuse des familles de produits pour seconcentrer sur le cœur de marché, la mode, la beauté et lesaccessoires ; le BHV négocie son tournant vers la maison,tout en gardant une stratégie opportuniste sur l’habillementavec une offre plus classique et citadine. Quant aux GaleriesLafayette, elles se positionnent sur le haut de gammeaccessible et accordent une place croissante à leurs marquespropres.

… et des chaînesspécialisées, aupositionnement prixéconomique

Ces stratégies visent avant tout à contrer l’offensive deschaînes spécialisées tout en restaurant leurs marges. Car ilfaut dire qu’elles sont particulièrement « agressives ». Nonseulement le secteur se renouvelle en permanence avec lacréation régulière de nouvelles enseignes et l’arrivée dechaînes étrangères. Mais surtout, de grands opérateursintégrés apparaissent, captant une part croissante des venteset contribuant à la concentration d’un marché encore trèsatomisé.

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Vers une redistributiondes cartes…

Outre la création de nouveaux réseaux comme InBlue(l’enseigne dernière-née du groupe Beaumanoir qui va êtrerebaptisée Bonobo), des chaînes internationales s’implantenten France en disposant du support d’un groupe déjà solidesur son territoire national. Ainsi, le britannique New Look aentamé son internationalisation en ouvrant des magasins enFrance et en Belgique en 2006. L’enseigne anglaise Topshopdu groupe Arcadia affiche également ses ambitions sur lemarché français, de même pour la chaîne suisse à lacommunication provocante, Tally Weijl. L’arrivée d’unbusiness model radicalement différent pourrait révolutionnerl’ensemble du marché français, à l’instar de l’essor de Zara etH&M qui ont instauré la « fast fashion » dans les années1990.

… et une concentrationautour du réseau organisé

Malgré l’essor du réseau organisé, le marché du prêt-à-porterféminin reste peu concentré. Pourtant, dans un contexteéconomique morose et très concurrentiel, l’atteinte d’unetaille critique va devenir un enjeu majeur pour les opérateurs.Les grands groupes internationaux aujourd’hui présents sur lemarché français préfigurent cette restructuration. Ils ontintégré l’amont de la filière habillement pour développer unemarque-enseigne reconnue et misent sur la réactivité tout aulong de la chaîne de valeur. Les plus avancés ont montré leurfaculté à mettre en place une stratégie de groupe cohérenteautour de différentes enseignes aux positionnementscomplémentaires.

Un secteur en pleinemutation

La distribution de prêt-à-porter féminin vit un tournantstratégique majeur. La progression atone de la consommationva entraîner une redistribution des cartes, d’où les chaînesspécialistes de prêt-à-porter sortiront les grandes gagnantes.

Faïza Bolongaro, Décembre 2006

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Le tableau de bord économique (source Xerfi)

Consommation de PAP fémininunité : % des variations annuelles en valeur

-1,5%-1,0%-0,5%0,0%0,5%1,0%1,5%2,0%2,5%3,0%

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

p20

07p

Chiffre d’affaires du commerce de détailde textile-habillementunité : % des variations annuelles en valeur

-4%

-3%

-2%

-1%

0%

1%

2%

3%

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Prix à la consommation de l’habillementunité : % des variations annuelles

-0,8%

-0,6%

-0,4%

-0,2%

0,0%

0,2%

0,4%

0,6%

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Prix des détaillantsunité : % des variations annuelles

-0,6%

-0,4%

-0,2%

0,0%

0,2%

0,4%

0,6%

0,8%

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Les circuits spécialisés :les établissementsunité : nombre

26 000

27 000

28 000

29 000

30 000

31 000

32 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Les circuits spécialisés :les effectifsunité : nombre

115 000

120 000

125 000

130 000

135 000

140 000

145 000

2000 2001 2002 2003 2004 2005

Principales enseignes de prêt-à-porter fémininType de contrôle financier des principales enseignes de PAP féminin et mixte :montée en puissance des groupes étrangers et des fonds d’investissements

Groupes étrangers

Chaînes détenues par un fonds

d'investissement

Chaînes françaises

indépendantes

< 100

100-200

> 200

Nombre de magasins

Type de contrôle

Groupes françaismulti-enseignes

Alain Manoukian

C&AZaraH&M

BenettonMango

Comptoir des Cotonniers (*)

M&S ModeEsprit

Camaïeu

La Halle!

Mim

CarollUn Jour Ailleurs

Morgan

Cache-Cache

GémoPimkie

Etam

Kookaï

Naf Naf1.2.3

Patrice Bréal

KiabiFabio Lucci

Scottage

J. RiuPromod

DevernoisLa City

Armand ThierryJennyfer

Sinequanone

(*) Comptoir des Cotonniers a été racheté à 100% par le groupe de textile japonais Fast Retailing en juillet 2006. Ce dernier a accéléré le processusde rachat de l’entreprise au fonds d’investissement Alpha et aux fondateurs, la famille ElichaSource : Precepta

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1. L’Activité

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1.1. Le cadre de l’étude Le champ statistique de l’étude

Pas de code NAFspécifique au secteur

La nomenclature de l’INSEE répertorie les distributeurs deprêt-à-porter féminin au sein du code de la nomenclatured’activité française (NAF) 52.4C intitulé « Le commerce dedétail d’habillement ». Cette classification couvre l’ensembledes commerces d’habillement et ne permet donc pasd’identifier précisément les seuls magasins qui s’adressentaux femmes.

Cette classe comprend le commerce d’habillement en tissu,étoffe et fourrure, ainsi que le commerce d’accessoires duvêtement comme les gants, les cravates, les bretelles et lesceintures. En revanche, elle ne comprend pas les produits demercerie et de laine, répertoriés depuis 1993 sous le codeNAF 52.4A « Commerce de détail de textiles ».

Plus largement, elle ne prend en compte ni le commerce dedétail non spécialisé dans l’habillement, comme les grandessurfaces ou les magasins populaires, ni la vente à distance.Les réseaux généralistes seront toutefois abordés dansl’étude, dans la mesure où ils réalisent une part importantedes ventes au détail de prêt-à-porter féminin.

Par ailleurs, les chaînes organisées peuvent être référencéessous d’autres codes d’activité correspondant à leur métierd’origine :

- il peut s’agir de fabricants, de grossistes ou d’opérateurss’étant diversifiés dans la distribution de prêt-à-porterféminin ;

- à l’inverse, des enseignes peuvent s’être dotées d’unestructure d’achat afin d’approvisionner leur réseau et sontdonc répertoriées dans le négoce.

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1.1. Le cadre de l’étude Les sources statistiques

La distribution de prêt-à-porter féminin recouvre des formesvariées d’organisation, allant du petit détaillant spécialisé auxgrands hypermarchés de périphérie.

Les sourcesd’information

Afin d’apprécier au mieux le secteur de la distribution devêtements pour femme et d’analyser les politiquesstratégiques des différentes catégories d’enseignes, plusieurssources d’information ont été mises à contribution. Ellesassurent un suivi globalement satisfaisant du marché.

L’INSEE Dans sa publication annuelle « La consommation desménages », l’INSEE publie des indicateurs relatifs à laconsommation en valeur et en volume de vêtements etaccessoires. Cependant, depuis 1998, cette publicationagrège les vêtements masculins, féminins, pour enfants et lalayette.

Les Bulletins Mensuels de Statistiques (BMS) fournissent desdonnées chiffrées sur les prix à la consommation desvêtements féminins.

La Fédération françaisedu prêt-à-porter féminin

Une analyse plus détaillée de la consommation française envêtements de dessus pour femme a cependant pu êtreréalisée grâce au bilan annuel 2005 de la FédérationFrançaise du prêt-à-porter féminin.

Le CTCOEet la Banque de France

Les publications du Centre Textile de Conjoncture etd’Observation Economique (CTCOE) et les enquêtesconjoncturelles de la Banque de France ont été exploitées enparticulier pour étudier l’évolution de l’activité des détaillantsspécialisés.

Le PanoramaTrade Dimensions 2007

Par ailleurs, le Panorama 2007 édité par Trade Dimensions apermis de faire un état des lieux du paysage commercial de ladistribution de prêt-à-porter féminin en France, au 1er

septembre 2006.

La presse spécialisée Enfin, la presse professionnelle et notamment les revues LSAet Points de Vente ainsi que Le Journal du Textile ont apportéde nombreux éléments sur la vie des entreprises et surl’évolution des comportements d’achats.

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1.2. Les fondamentaux du secteur Les catégories de produits

Deux famillesde produits

La Fédération Française du prêt-à-porter féminin distinguedeux grandes catégories de vêtements, elles-mêmes diviséespar familles de produits.

Les pièces de dessus Les Pièces de Dessus (PDD) rassemblent quatre catégoriesd’articles dont les vêtements de protection, la silhouetteféminine, les pantalons et jeans et les vêtements de travail.Elles représentent les deux tiers des achats, notamment enraison de leur prix de vente élevé à l’unité. En effet, lesmanteaux, les blousons en cuir ou encore les tailleurs grèventplus lourdement le budget d’un ménage que des pièces pluslégères.

Les catégories de produits dans la famille des pièces de dessus

Les vêtements de protectionManteaux et imperméables, anoraks, parkas,coupes-vent, blousons, blazers et vestes,manteaux, blousons, vestes en cuir et daim, giletssans manches

Silhouette féminine Tailleurs et ensembles, robes, jupes

Pantalons et jeans Pantalons (*), shorts et bermudas, salopettes,combinaisons, jeans

Vêtements de travail Blouses et tabliers(*) Pantalons ville, loisirs, caleçons dessus, ville sportSource : Fédération Française du prêt-à-porter féminin

Les petites piècesde dessus

Les Petites Pièces de Dessus (PPDD) regroupent trois postesde vêtements. Il s’agit des pièces légères, épaisses et desport maille. D’un poids moindre dans les achats desconsommateurs, elles font pourtant l’objet d’une fortecréativité, notamment pour les tee-shirts.

Les catégories de produits dans la famille des petites pièces de dessus

Légères Chemisiers, tee-shirt de dessus, caracos,débardeurs de dessus, polos, bodies de dessus

Epaisses Pull-overs, gilets, cardigans, sweatshirts

Sport maille

Survêtements, trainingsPantalons de sportMaillots de bainHauts de sport, justaucorps, bodiesMaillots de sport

Source : Fédération Française du prêt-à-porter féminin

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1.2. Les fondamentaux du secteur Les frais d’installation et la cessation

Les locaux La recherche du meilleur emplacement dans le secteur ducommerce de détail de prêt-à-porter en général impose descoûts de location ou de pas-de-porte très onéreux. La surfacemoyenne établie par l’APCE (Agence Pour la Créationd’Entreprises) se situe entre 25 m² et 150 m² et varie enfonction du type de magasin. Les points de vente des chaînesoccupent généralement des espaces plus spacieux que lesindépendants. La taille et l’emplacement des locaux influentsur la rentabilité des pas-de-porte.

Fonds de commerce Le chiffre d’affaires est l’élément principal de l’évaluation d’unfonds de commerce de prêt-à-porter. Les barèmes FrancisLefebvre, édition 2003, utilisés par les experts et les tribunaux,donnent pour base d’évaluation 30 à 70% du CA TTC annuelpour le prêt-à-porter vêtements et de 70 à 180 % du CA TTCannuel pour le prêt-à-porter de luxe.

A noter qu’il existe des taux particuliers pour les magasinsfranchisés. Les taux peuvent également être différents selonl’implantation géographique des points de vente.

Equipements et matériels Le mobilier comprend des présentoirs ou des penderies ainsique des cabines d’essayage. L’agencement du magasin tientune place importante dans l’image d’une boutique et génèredes frais importants (de 600 à 1 500 euros/m² selonl’enseigne). L’agencement peut être imposé par la marque,tout en restant le plus souvent financé par le point de vente.

Toujours selon l’APCE, la vitrine et une partie de la décorationdu magasin doivent être refaits tous les 4-5 ans.L’informatisation des points de vente progresse égalementrapidement notamment au sein des chaînes organisées quis’équipent de logiciels voire d’Intranet pour améliorer lagestion des stocks et des réassorts ainsi que des programmesde fidélisation de la clientèle (cartes de fidélité, etc.).

Par ailleurs, certaines chaînes disposent d’un site Internet devente en ligne permettant aux clients d’acheter sur Internet.

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1.2. Les fondamentaux du secteur La concurrence élargie

Les principaux intervenants dans la distribution de prêt-à-porter féminin

Type de réseau Spécificités

Les chaînesspécialisées

Les chaînes spécialisées ont pour la plupart adopté le commerce intégré commemode de développement. Certaines ont choisi le régime de la franchise ou celui del’affiliation, tandis que d’autres sont organisées en groupements. Ces chaînes, tantfrançaises (Promod, Etam, Pimkie, etc.) qu’étrangères (Zara, H&M, Mango, etc.)ont gagné des parts de marché ces dernières années.Implantées majoritairement dans les centres-ville et les centres commerciaux, ellesont adopté une politique expansionniste, ouvrant de nombreuses boutiques sur leterritoire français.

Les magasinsindépendants

Les magasins indépendants sont traditionnellement implantés en centre-ville. Ilsont vu leur part de marché s’éroder rapidement face aux politiques agressives deschaînes. L’offre de ces commerçants est souvent multimarque.

Les GSS

Les grandes surfaces spécialisées (GSS) en textile-habillement, comme Kiabi ouLa Halle Vêtements, sont implantées à la périphérie des villes.Leur organisation repose sur de gros volumes d’achats avec une forte rotation desstocks, leur permettant de maintenir un différentiel de prix significatif par rapport àla concurrence.

Les GSA

Les grandes surfaces alimentaires (GSA) sont présentes sur le marché del’habillement. D’une surface égale ou supérieure à 2 500 m², elles sont situéesdans la périphérie des villes.S’adressant à un marché de masse, les GSA distribuent des articles milieu et basde gamme

La VADLa Vente à Distance (VAD) rassemble d’une part des généralistes comme LaRedoute ou les 3 Suisses, d’autre part des spécialistes de l’habillement commeQuelle et Cyrillus.

Les grandsmagasins

Les grands magasins proposent une large offre multimarque en matière deconfection féminine, positionnée sur le haut de gamme.Les espaces habillement des Printemps et des Galeries Lafayette accueillentégalement des lignes de PAP de créateurs.

Les magasinspopulaires

Les magasins populaires, localisés en centre-ville, présentent une gamme réduitede prêt-à-porter féminin. Monoprix, principale enseigne, propose une offre textile etaccessoire plus ou moins étendue selon ses points de vente.

Les magasinsde sport

Les spécialistes de la distribution d’articles et de vêtements de sport occupent uneplace encore limitée dans la distribution de prêt-à-porter féminin.Beaucoup ont cependant créé un espace dédié aux modèles féminins au sein deleur magasin, pour exploiter la vague du sportswear.

Les marchéset foires

Enfin, les marchés et les foires ponctuelles offrent une grande variété d’articles demilieu et bas de gamme.

Source : Precepta

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1.3. La réglementation La distribution

Instaurées respectivement en 1996 et 1997, les lois« Raffarin » et « Galland » ont pour objectif l’équilibre desrelations entre fournisseurs, distributeurs et grandes surfacesalimentaires et petits commerçants. La première loi concernel’urbanisme commercial et la seconde le droit de laconcurrence.

La loi « Raffarin » La loi « Raffarin » 96-603 du 5 juillet 1996 étend aux surfacesde plus de 300 m² le système d’autorisation d’ouverturepréalablement défini par la loi Royer de 1973. Cette dernièresoumettait l’ouverture des magasins d’une surface de ventesupérieure à 1 000 m² à des autorisations, et celle des unitésde plus de 6 000 m² à une enquête publique. Désormais, unseuil unique de 300 m² est défini par la loi Raffarin pour lescréations de magasins.

Les autorisations sont délivrées par m² de surface. Seule lasurface de vente est prise en compte, la référence deplancher hors d’œuvre étant supprimée.

Tout changement d’activité est soumis à des autorisationsdans le commerce non alimentaire pour les magasinsdépassant 2 000 m² (300 m² pour l’alimentaire).

Les projets de plus de 6 000 m² font l’objet d’une enquêted’utilité publique devant la CDEC (CommissionDépartementale d’Equipement Commercial). La délimitationde la zone de chalandise, la taille du marché concerné, lechiffre d’affaires prévisionnel et l’état de la concurrencedoivent être précisés au cours de l’enquête. Les contraintessont toutefois allégées pour les projets ne dépassant pas1 000 m².

Vers une réforme ? Début juillet 2005, la France a été mise en demeure parBruxelles de modifier la loi Raffarin, accusée de restreindrel’implantation des groupes étrangers en France. RenaudDutreil prévoit de préciser la position française à laCommission européenne et de constituer un groupe de travailsur ce thème au Parlement. Une réforme n’est toutefois pasattendue avant les élections présidentielles en 2007.

La loi « Galland » Mise en application le 1er janvier 1997, la loi « Galland » 96-588 du 1er juillet 1996 vise à lutter contre la revente à perte,les prix abusivement bas et les abus de dépendanceéconomique. Diverses règles ont été adoptées.

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Tout d’abord, seuls les rabais et ristournes acquis à laréalisation de la vente sont pris en compte dans la facturation,le seuil de revente à perte en dessous duquel les distributeursne peuvent vendre les produits de marque nationale, étantcalculé en fonction du prix d’achat effectif figurant sur lafacture. Ainsi, un produit au tarif fournisseur de 100 est facturé90 après une remise sur facture de 10. Malgré une margearrière de 40 accordée par le fournisseur au distributeur, leprix unitaire net facturé de 90 correspond au Seuil de Reventeà Perte (SRP).

De plus, sont prohibées les offres de prix ou pratiques de prixde vente aux consommateurs abusivement bas par rapportaux coûts de production, de transformation et decommercialisation, dès lors que ces offres ou pratiques ontpour objet ou peuvent avoir pour effet d'éliminer d'un marchéou d'empêcher d'accéder à un marché une entreprise ou l'unde ses produits. Les MDD et hard discounters sontparticulièrement visés par cette nouvelle mesure.

En outre, le refus de vente devient licite s’il n’est pasdiscriminatoire ou le résultat d’ententes ou de positiondominante.

Enfin, le déréférencement du fournisseur sans préavis nijustification et la menace de la rupture d’un contrat avec undistributeur pour obtenir des avantages commerciaux sontinterdits. A l’inverse, toute prime de référencement doit êtreassortie d’un engagement écrit.

La récente réforme de la loi Adoptée le 2 août 2005, la loi 2005-882 comprend un volet surla modernisation des relations commerciales, soit une réformede la loi « Galland » avec pour grand objectif la baisse desprix de vente à la consommation des produits de marquenationale par un encadrement accru des pratiquescommerciales entre fournisseurs et distributeurs. Au cœur dutexte, la redéfinition du seuil de revente à perte devraitpermettre de réaliser cet objectif.

Loi sur les NRE La Loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) du15/05/2001 vise à encadrer les relations entre les distributeurset leurs fournisseurs. En ce qui concerne le délai de préavis àappliquer en cas de rupture des relations commerciales avecun fournisseur, ce sont des accords professionnels, ou en leurabsence, des arrêtés du ministre de l’Economie quidétermineront les préavis pour chaque catégorie de produits.

L’article L.442-6 du code du commerce précise que le faitd’obtenir un avantage ne constituant pas la contrepartie d’unservice commercial est passible d’une amende de deuxmillions d’euros pour les enseignes. L’article L.442-617transpose la directive du 29/06/2000 sur les retards depaiement des acheteurs et condamne le non-respect desdélais de paiement (généralisés à trente jours).

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1.3. La réglementation La circulaire Dutreil

La circulaire Dutreil Ce texte du 28/11/02 vise à faciliter et clarifier les relationscommerciales entre fournisseurs et distributeurs. La circulaireporte sur les conditions générales de ventes, la différenciationtarifaire, la coopération commerciale et sur la politique decontrôle des éléments facturés.

Les conditions générales de ventes Les conditions générales de vente (CGV) sont définies par lefournisseur. Elles doivent informer l'acheteur avant toutetransaction du barème de prix (non obligatoire) et desconditions de vente du vendeur (conditions et délais depaiement, rabais et ristournes, escomptes, etc.). C’est sur labase des CGV que se fait la négociation commerciale entreacheteur et vendeur. La transparence est de mise afin d’évitertoutes dérives discriminatoires.

La différenciation tarifaire La différenciation tarifaire suppose les principes suivants :l’acheteur peut éviter de se soumettre aux CGV du fournisseuren négociant ses propres conditions d’achats. Cependant, lefournisseur n’est pas obligé d’accepter les conditionsdemandées par l’acheteur. De plus, si le fournisseur décided’accepter un traitement différencié, celui-ci doit être justifiépar une contrepartie réelle et proportionnelle.

La coopération commerciale « La coopération commerciale est un contrat de service dontle contenu et la rémunération sont définis d’un communaccord entre un fournisseur et un distributeur. » Le contratporte sur des services permettant de facilité la revente desproduits du fournisseur par les distributeurs (actionscommerciales et publicité sur le lieu de vente, mise en avantdes produits en magasin, etc.). Ainsi tout service entrant dansle domaine de la coopération commerciale doit faire l’objetd’une facture. Mais à aucun moment, le distributeur peutdéduire de sa facture d’achat de produits les services liés à lacoopération commerciale (sauf accord du fournisseur). Lesservices doivent également faire l’objet d’un contrat écrit endouble exemplaire réalisé avant la fourniture des services. Il ysera mentionné la dénomination exacte des servicesproposés, leur date de réalisation ainsi que leurs prix.

En résumé Les principaux objectifs de ce texte sont :

− d’inciter les fournisseurs à détailler au maximum leursconditions générales de ventes ;

− de faciliter l’adoption de conditions particulières(différenciation tarifaire) ;

− de lutter contre les abus et conditions discriminatoires dansle cadre de la coopération commerciale notamment ;

− de rendre possible les remises du prix de vente via lasuppression de certaines marges arrières.

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Ephéméride du cadre réglementaire

Dates Textes Objets27/12/1973 Loi n°73-1193

dite « Loi Royer »Loi d’orientation du commerce et de l’artisanat.

31/12/1989 Loi Doubin Loi relative au développement des entreprises commerciales etartisanales et à l'amélioration de leur environnement économique,juridique et social.

29/12/1993 Loi Sapin Loi relative à la prévention de la corruption et à la transparence de lavie économique et des procédures publiques.

09/04/1993 CDEC / CNEC Décret relatif à l'autorisation d'exploitation commerciale de certainsmagasins de commerce de détail et de certains établissementshôteliers, aux observatoires et aux commissions d'équipementcommercial.

01/07/1996 Loi n° 96-588dite « Loi Galland »

Loi sur la loyauté et l’équilibre des relations commerciales.

05/071996 Loi n° 96-603dite « Loi Raffarin »

Loi relative au développement et à la promotion du commerce et del’artisanat.

01/07/2001 Loi n°2001-420 Loi relative aux nouvelles régulations économiques.

15/05/2001 Création de La Commission d’examen des pratiques commerciales.

16/05/2001 Modificationde l’article L124-1

Modification de l’article L 124-1. Les groupements coopératifs denationalités européennes différentes peuvent effectuer desopérations commerciales ou publicitaires communes.

28/11/2002 Projet circulaire Dutreil Le texte vise à faciliter et clarifier les relations commerciales entrefournisseurs et distributeurs.

16/05/2003 Circulaire ministérielle Circulaire ministérielle du 16 mai 2003 relative à la négociationcommerciale entre fournisseurs et distributeurs (rappels surl’interprétation de la loi « Galland »).

02/082005 Loi 2005-882du 2 août 2005ou loi « Dutreil II »

2ème loi « Dutreil » en faveur des Petites et Moyennes Entreprises(PME). Outre des mesures visant à favoriser la pérennité desentreprises nouvellement créées ou encore leur transmission, elleinclut la réforme de la loi « Galland » réglementant les relationscommerciales.

Source : Precepta

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1.3. La réglementation Les relations commerciales

Des relationscommercialesde plus en plus encadrées

En mai 2000, la législation communautaire relative à laconcurrence dans le secteur de la distribution a été révisée.De nouvelles lignes directrices applicables dès le 1er juin2000 ont été tracées, afin de maintenir la libre concurrencesur les prix entre distributeurs, en garantissant la liberté dechoix pour les consommateurs. La nouvelle réglementationpermet aux entreprises dont la part de marché est inférieure à30% de bénéficier d’une grande souplesse au regard desrègles de concurrence communautaires, moyennant certainesconditions.

Le producteur ne peut prescrire à ses distributeurs les prix derevente de ses produits, mais les prix maximaux et les prixrecommandés restent autorisés.

Le producteur ne peut pas non plus imposer une restrictiondes ventes des distributeurs à des clients quels qu’ils soient.

Une entreprise fournissant des composants à un producteuraura le droit de vendre aussi des pièces détachées à desconsommateurs finaux ou à des réparateurs indépendants.

Politique commerciale communepour les groupementsde commerçants associés

Le Conseil de la Concurrence s’est déclaré favorable aucommerce associé dans une décision rendue en novembre1999. Ceci signifie que les commerçants associés ne pourrontêtre poursuivis pour entente illégale sur les prix si celle-ci alieu « dans le [seul] cadre de promotions temporaires ».

Les modes de paiement Les différences existant entre les Etats membres s’agissantdes règles de paiements ont conduit le Parlement Européenet le Conseil à adopter, en date du 29 juin 2000, une directiveconcernant la lutte contre le retard de paiement dans lestransactions commerciales. Celle-ci a été transposée par laFrance dans le cadre de la loi NRE le 5 mai 2001.

Dans l’esprit de cette directive européenne, fournisseurs etdistributeurs de biens de consommation durables manifestentle souci de définir entre eux les bonnes pratiques et usagescommerciaux et de rechercher les conditions permettant àchacun une meilleure maîtrise des délais et des coûtsfinanciers.

Les autorités européennes envisagent de mieux protéger leconsommateur de produits financiers transfrontières,notamment concernant les prêts personnels pour de grosachats, comme les produits de gros électroménager. Denouveaux règlements entre un client et un établissementfinancier appartenant à des pays différents de la zone europermettraient au consommateur d’avoir davantage de tempsde réflexion et de pouvoir annuler son achat sanscontreparties financières.

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1.3. La réglementation La fin des quotas

La fin des quotasd’importation sur le textile

Le 1er janvier 2005, la fin de l’Accord sur les Textiles et lesVêtements (ATV) a levé les restrictions quantitatives àl’exportation de tous les pays membres de l’OMC. Mis enplace en 1974 par le GATT, l’ATV protégeait les industrieslocales de l’effet d’importations massives de produits textilesen provenance notamment de Chine. Cet accord autorisaitdifférents pays à mettre en place une politique de quotas desimportations de produits textiles. En 1994, date de création del’OMC, seuls les Etats-Unis, le Canada et l’Union Européennepratiquaient encore cette politique de restriction quantitative.

La clause de sauvegarde L’accord d’adhésion de la Chine à l’OMC (en 2001) prévoitune clause de sauvegarde qui autorise des mesures deprotection sur le textile si les importations chinoisesaugmentent de façon soutenue. Elle consiste en une limitationde la hausse des importations à 7,5% (par rapport aux douzemois précédents) jusqu’en 2008.

Déferlante chinoise L’industrie textile européenne, après avoir constaté unehausse extraordinaire des importations de textiles chinoisentraînant une baisse des prix en Europe, avait saisi dès lemois de mars la Commission européenne, en vue d’uneapplication de la clause de sauvegarde sur 12 catégories deproduits.

Le 6 avril 2005, la Commission européenne a défini des« lignes directives » pour la mise en place de la clause desauvegarde :

− Des « niveaux d’alerte » par produits sont déterminés enfonction de la hausse des importations chinoises maiségalement de la part de marché de la Chine dans lacatégorie de produits concernés. Ainsi, quand lesimportations de textile chinois augmenteront de « 10 à100% » par rapport aux niveaux de 2004, des « enquêtes »pourront être lancées.

− Dans le cadre de l’« enquête », les parties intéresséesseront consultées (21 jours) parallèlement à la mise enplace de consultations « informelles » avec la Chine (60jours).

− Si les consultations ne débouchent pas sur une solution, lesconsultations « formelles » seront lancées avec la Chine,avec « en dernier recours », la consultation des Etatsmembres pour un éventuel déclenchement de la clause desauvegarde.

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L’accord de Shanghai Le 10 juin 2005, a été signé entre l’Union Européenne et laChine, un accord qui a rétabli les quotas jusqu’en 2007 pour10 catégories (pull-overs, pantalons pour homme, tee-shirts,chemises, soutiens-gorge, robes, linge de table, linge de lit,fils de lin et tissus en coton). Ces quotas sur les taux decroissance autorisés sont compris, selon les produits, entre 8et 12,5% pour 2005 et entre 10 et 12,5% pour 2006 et 2007.

Nouveaux quotas à l’exportation des textiles chinois vers l’UEunité : croissance en %Catégories de produits Croissance annuelle autorisée− Pull-Overs,− Pantalons pour hommes− Chemisiers

8%

− T-shirts− Robes− Soutiens-gorge− Fils de lin

10%

− Tissus de coton− Linge de lit− Linge de table− Linge de cuisine

12,5%

Source : La Tribune

Les importations chinoises bloquées En quelques semaines, les quotas textiles ont été remplispour 7 des 10 catégories, entraînant ainsi, en application del’accord de Shanghai, le blocage de quelque 75 millionsd’articles chinois dans les ports européens et provoquant lemécontentement des importateurs et distributeurs.

Les accords de Pékin Un nouvel accord signé le 5 septembre entre l’Unioneuropéenne et la Chine a permis de débloquer cesimportations. Une première moitié des produits a pu pénétreren Europe, considérée comme un surplus de quotas. L’autremoitié sera débloquée en contrepartie d’une baisse descontingents pour 2006.

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2. Analyse & perspectivesdu marché

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2.1. Cadrage économique Coefficient budgétaire

Arbitrage en faveurdes loisirset des communications

La part des dépenses d’habillement et de chaussures dans lebudget des ménages a diminué régulièrement depuis 50 ans.La banalisation des produits et la baisse continue des prix desarticles ont permis aux Français de reporter une partie de leursachats sur d’autres domaines comme les loisirs ou lescommunications : ceux-ci bénéficient de l’augmentation dutemps libre et de l’essor des nouvelles technologies del’information et de la communication. Pour autant, laconsommation de vêtements a progressé en volume.L’évolution du poste « habillement et chaussures » dans lastructure des dépenses des ménages résulte en effet dechangements dans les comportements d’achat, de plus en plusorientés vers la recherche de prix compétitifs. Cette tendanceest notamment marquée chez les femmes, qui sont moinssensibles aux marques que les hommes et privilégient lesachats d’articles à petits prix, en grande quantité.

Hausse des dépenses contraintes Le renchérissement des prix de l’immobilier et de l’énergiedepuis plusieurs années pèse également dans le budget desFrançais, qui sont amenés à faire des choix de consommationplus tranchés. Encore récemment, la part des dépenses liéesau logement, au chauffage et à l’éclairage a progressé : elle estpassée de 23% à 24,5% du budget total entre 2000 et 2005,soit une hausse de 1,5 point en cinq ans.

Des budgets habillementhétérogènes

En 2005, les foyers ont dépensé en moyenne 681 euros dansl’habillement (contre 678 euros en 2004), tiré par les achats desfemmes qui ont été les plus nombreuses à consommer. Lescatégories les plus modestes sont celles qui ont réduit le plusleurs dépenses. Par ailleurs, ces dernières diminuent avecl’âge et sont plus élevées dans les grandes villes que dans leszones rurales.

Evolution de la structure des dépenses des ménagesunité : %, part des dépenses en valeur, prix courants

1960 1970 1980 1990 2000 2005Prod. alimentaires et boissons non alcoolisées 26,3% 20,8% 17,2% 15,6% 14,1% 13,8%Boissons alcoolisées et tabac 6,1% 4,4% 3,3% 2,9% 3,4% 3,1%Articles d'habillement et chaussures 12,0% 10,1% 7,6% 6,8% 5,3% 4,8%Logement, chauffage, éclairage 11,1% 17,4% 19,2% 20,0% 23,0% 24,5%Equipement du logement 9,4% 8,5% 8,0% 6,7% 6,1% 5,8%Santé 2,2% 2,2% 2,1% 2,9% 3,2% 3,5%Transport 10,7% 12,3% 14,9% 15,3% 15,1% 14,7%Communications 0,5% 0,7% 1,6% 1,8% 2,3% 2,8%Loisirs et culture 7,3% 8,1% 8,6% 8,5% 9,1% 9,2%Education 0,6% 0,6% 0,5% 0,6% 0,6% 0,7%Hôtels, cafés et restaurants 6,4% 5,4% 5,5% 5,8% 6,2% 6,1%Autres biens et services 7,4% 9,5% 11,5% 13,1% 11,6% 11,0%Total 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%Source : INSEE, La consommation des ménages 2005

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2.2. La demande La consommation de PAP féminin

Timide progression Après une année 2004 encourageante, la croissance de laconsommation de PAP féminin a ralenti en 2005, à surfacescommerciales comparables. Elle dépasse toutefois les autressegments du marché de l’habillement. Les Françaises se sontlaissées tenter par les offres des chaînes spécialisées qui ontmisé sur les achats plaisir. Un des moteurs de laconsommation a notamment été la multiplication des mini-collections, rendues encore plus attractives grâce àl’organisation de la pénurie par les chaînes spécialisées.

Ce sont toutefois les grands magasins, les magasins populaireset les GSS de grande diffusion qui ont le plus bénéficié de laprogression du marché en 2005. Les premiers ont joué la cartede la mode pour faire face au ralentissement de laconsommation. C’est en particulier le cas des grands magasinsqui poursuivent leur positionnement haut de gamme ets’appuient sur des partenariats avec des grandes marques etdes créateurs.

Hormis un effet parc favorable, les GSS ont attiré lesconsommateurs par un rapport qualité/prix/mode intéressant,qui les a distinguées des autres distributeurs présents enpériphérie.

Enfin, soldes et promotions ont dynamisé les ventes bien qu’àune moindre mesure par rapport à 2004, notamment grâce àdes réductions alléchantes proposées dès les premiers jours desoldes (jusqu’à -50%).

Les 13-24 ans, segmentle plus dynamique

Les jeunes de 13-24 ans constituent le segment le plusdynamique du PAP féminin : elles représentent désormais 25%du marché, alors même qu’elles comptent pour moins de 15%de la population féminine. D’après la Fédération du prêt-à-porter féminin, les dépenses de cette tranche d’âge ontaugmenté de 8% entre 2004 et 2005. Les 13-18 ans ontconsacré le budget le plus important (621 euros), suivi des 19-24 ans (547 euros). En comparaison, le budget habillementmoyen des femmes s’est élevé à 406 euros en 2005.

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Evolution de la consommation de PAP féminin (*)unité : %, variation annuelle en valeur (euros constants)

Contrairement aux autres segments duprêt-à-porter, la consommation de PAPféminin a progressé en 2005 (+0,5% envaleur, en euros courants). Cetteévolution marque un ralentissement parrapport à 2004, et à l’ensemble de lapériode 1996-2005 pendant laquelle lemarché a progressé de 11,1%, soit unehausse annuelle moyenne de 1,2%.

-2%

-1%

0%

1%

2%

3%

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

(*) à surfaces commerciales comparablesSource : IFM-CTCOE

Evolution de la consommation de PAP féminin (*)unités : indice en valeur, base 100 en 1996, variation en %

Indice Croissance1996 100,0 nd1997 102,1 2,1%1998 103,5 1,4%1999 105,8 2,2%2000 108,7 2,7%2001 108,6 -0,1%2002 110,0 1,3%2003 108,9 -1,0%2004 110,5 1,5%2005 111,1 0,5%(*) données à surfaces commerciales comparablesSource : IFM-CTCOE

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2.2. La demande La consommation de pièces de dessus

Jeans et pantalons en tête Le segment des pantalons de ville et de loisirs, et surtout celuides jeans, se sont révélés particulièrement dynamiques aucours des dernières années. Leur poids dans la consommationde pièces de dessus a augmenté respectivement de 6 et 7,7points entre 2000 et 2005. Le succès des pantalons s’est fait audétriment de la demande en robes, jupes et tailleurs.

Les vêtements de protection (manteaux, cabans, anoraks,parkas, blazers et vestes) ont perdu du poids dans les volumesd’achats de pièces de dessus féminins. Les conditionsmétéorologiques clémentes des derniers hivers ont notammentpénalisé la consommation de pièces chaudes (sauf en 2005).

Dynamique des segments du marché des pièces de dessus (*)

(*) quantité de pièces achetées, hormis la catégorie « autres pièces de dessus ». Part en % et variation en pointsSource : Precepta, d’après la Fédération du prêt-à-porter féminin

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Le jean à l’honneur Entre 2004 et 2005, la consommation de jeans aparticulièrement dominé la demande de pièces de dessusféminins (+16,6% en volume), et ce au détriment des pantalonsde ville et de loisirs dont les volumes vendus ont diminué (-8,9%). Le jean a bénéficié des tendances de la mode qui l’ontremis à l’honneur : l’offre s’est encore étoffée, aussi bien ducôté des grandes marques que dans l’assortiment des chaînesà marques propres, dopant ainsi la consommation. Ce segmenta ainsi continué de gagner des parts de marché, atteignant17% des pièces de dessus féminins vendues.

Alors que les achats de jupes et robes ont quasi-stagné, lademande en tailleurs et ensembles a repris de l’ampleur en2005 (+10,5%). Elle bénéficie notamment de l’introductiond’offres bon marché dans les chaînes de PAP, rendant ce typede vêtements accessibles à une large population.

La météo de 2005 a enfin influencé la demande de pièces deprotection. L’hiver froid et l’été frais ont en effet été favorablesaux achats de vêtements chauds, en particulier de manteaux,cabans et imperméables (+11,7% en volume).

La consommation de pièces de dessus par type de piècesunités : millier de pièces, variation annuelle en %, part en % des ventes totales, variation de la part en points de pourcentage

2004 2005 Var. 04/05 Part 2005 Var. partPantalons de ville, loisirs 65 257 59 439 -8,9% 31,7% -3,8Jeans 27 327 31 854 16,6% 17,0% 2,1Jupes 28 125 28 144 0,1% 15,0% -0,3Robes 15 044 15 107 0,4% 8,1% -0,1Tailleurs et ensembles 11 104 12 273 10,5% 6,5% 0,5Anoraks, parkas, blousons (*) 11 016 11 179 1,5% 6,0% 0,0Manteaux, cabans, imperméables 8 757 9 779 11,7% 5,2% 0,5Shorts et bermudas 3 821 3 952 3,4% 2,1% 0,0Caleçons 2 831 3 330 17,6% 1,8% 0,2Blazers, vestes 2 356 3 444 46,2% 1,8% 0,6Autres pièces de dessus 8 180 8 977 9,7% 4,8% 0,3Total 183 818 187 478 2,0% 100,0% -(*) y compris coupes-ventSource : Fédération du prêt-à-porter féminin

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2.2. La demande La consommation de petites pièces de dessus

Succès des tee-shirts Le marché des petites pièces progresse plus rapidement quecelui des pièces de dessus (+2,6% contre +2%). Il profite dureport de la demande grâce à des prix plus bas. Pourtant, seulle segment des tee-shirts a augmenté en nombre de piècesvendues par rapport à 2000 (avec les maillots de bain). Avecune croissance en volume de près de 40%, il a gagné duterrain sur les autres produits, et concentrait 42,6% des piècesécoulées en 2005, en hausse de 7,8 points par rapport à 2000.

Le poids des survêtements, trainings et maillots de bain estresté globalement stable dans les achats de petites pièces dedessus depuis cinq ans, mais il reste limité. La part des pull-overs, gilets, caracos, débardeurs et chemisiers, bien que nonnégligeable dans les achats, a quant à elle diminué.

Dynamique des segments du marché des petites pièces de dessus (*)

0 à 5% 5 à 10% 10 à 20% >20%

Tee-shirts

Chemisiers

Pull-overs, gilets

Caracos, débardeurs

Maillots de bains

Part 2005

Segment dominant et dynamiqueVar. 00/05 en points

> 5 pts

0 à 5 pts

-2 à 0 pts

-4 à -2 pts

< -4 pts

Survêtements, trainings

(*) quantité de pièces achetées, hormis la catégorie « autres petites pièces de dessus ». Part en % et variation en pointsSource : Precepta, d’après la Fédération du prêt-à-porter féminin

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Les tee-shirts,segment vedette en 2005

Dans la lignée de l’évolution de ces dernières années, lademande de tee-shirts est restée dynamique en 2005 (+13,2%en volume). Ce segment constitue désormais la base del’habillement pour des occasions variées, que ce soit pour lesport, la détente ou pour les sorties. Les tee-shirts sont en effetdevenus un élément de mode incontournable que les créateurset les grandes marques déclinent volontiers dans leurscollections.Enfin, souvent bon marché, les tee-shirts se prêtentparticulièrement bien aux achats coup de cœur dans uncontexte économique atone où les consommatrices sontcontraintes à des arbitrages.

Supplantés par les tee-shirts dans bon nombre de cas, leschemisiers suivent une évolution inverse du segment vedette.Ils ont perdu près de 5 points de part de marché des petitespièces de dessus depuis 2000, et les volumes achetéscontinuent de baisser rapidement (-20,2% entre 2004 et 2005).Caracos et débardeurs ont également souffert de l’essor de lademande de tee-shirts en 2005.

Enfin, conséquence de l’engouement des femmes pour lesvêtements de sport et loisirs, la demande en survêtements ettrainings a augmenté (+3,2% en volume).

La consommation de pièces de dessus par type de piècesunités : millier de pièces, variation annuelle en %, part en % des ventes totales, variation de la part en points de pourcentage

2004 2005 Var. 04/05 Part 2005 Var. partTee-shirts de dessus 85 890 97 189 13,2% 42,6% 4,0Pull-overs, gilets, cardigans 56 933 56 564 -0,6% 24,8% -0,8Chemisiers 24 410 19 472 -20,2% 8,5% -2,4Caracos, débardeurs de dessus 23 572 21 634 -8,2% 9,5% -1,1Sweatshirts et polos 13 341 12 799 -4,1% 5,6% -0,4Maillots de bain 9 460 10 652 12,6% 4,7% 0,4Survêtements, trainings 2 076 2 142 3,2% 0,9% 0,0Autres petites pièces de dessus 6 687 7 733 15,6% 3,4% 0,4Total 222 369 228 185 2,6% 100,0% -Source : Fédération du prêt-à-porter féminin

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2.2. La demande Soldes et promotions

Impact déterminantdes soldes et promotions

Soldes et promotions jouent un rôle primordial dans l’activitédes distributeurs de textile-habillement, représentant plus d’unquart du chiffre d’affaires. Vente à distance mise à part, ce sontles acteurs qui subissent de plein fouet la concurrence descircuits discount qui ripostent le plus par des promotions enmasse et des soldes agressifs. Parmi eux : les grandessurfaces alimentaires et les magasins de sport. Par l’applicationde prix cassés dès les premiers jours, les périodes de soldescontribuent largement à la tendance déflationniste du marché.Ainsi, la part des soldes a progressé dans le chiffre d’affairesdes distributeurs de prêt-à-porter, passant de 10,8% en 2003 à12,2% en 2005 (5,7% pour les soldes d’été et 6,5% pour lessoldes d’hiver).

Part des soldes et promotionsdans la distribution textile-habillementunité : %, part du chiffre annuel total

Les périodes de soldes et depromotions contribuent à plus du quartdu chiffre d’affaires de la distribution detextile-habillement. Avec 40% desventes en valeur réalisées grâce à dessoldes ou promotion, la vente àdistance devance largement les autrescircuits. Inversement, les GSS degrande distribution qui occupent unpositionnement discount pratiquent unepolitique de prix bas permanents quirestreint la part des soldes etpromotions.

21,7%

24,0%

26,6%

26,8%

27,5%

33,2%

42,5%

27,8%

0% 10% 20% 30% 40% 50%

Magasins indépendants

Grands magasins

Magasins de sport

Chaînes spécialisées

GSS

TOTAL textile-habillement

GSA

VAD

2004 2005

Source : enquête consommateurs IFM

Part des soldes et promotions dans le chiffre d’affairesdes distributeurs d’habillementunité : %, part du chiffre d’affaires annuel total

La part des promotions est restéerelativement stable dans la valeur desventes de prêt-à-porter (14,5% duchiffre d’affaires en 2005). Enrevanche, les soldes, en particulier lessoldes d’hiver, ont pris de l’ampleur : de10,8% du chiffre d’affaires en 2003,elles sont passées à 12,2% en 2005.

14,5% 14,9% 14,5%

5,4% 5,8% 5,7%

5,4%6,6% 6,5%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

2003 2004 2005

Promotions Soldes d'hiver Soldes d'été25,3% 27,3% 26,7%

Source : enquête consommateurs IFM

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2.3. L’offre Le chiffre d’affaires du commerce spécialisé

NB : L’indicateur présenté sous forme d’indice suit l’évolution de l’activité d’un échantillon constant d’entreprises spécialisées dansla distribution de vêtements. L’éventuelle extension des réseaux franchisés ou concédés, et donc le chiffre additionnel réalisé parles nouveaux sites, n’est pas pris en compte.

Embellie confirmée La reprise de l’activité du commerce de détail d’habillementamorcée timidement en 2004 s’est confirmée en 2005, avecune accélération de la croissance. Celle-ci reste toutefoismodeste, à moins de 1%. Après un mois de janvier difficile oùles commerçants ont fortement baissé les prix, le premiersemestre 2005 a été dynamique. Les ventes de fin d’années enrevanche ont eu un effet d’entraînement limité sur lacroissance. Face à un budget limité et des priorités deconsommation tournées vers d’autres postes que l’habillement,les ménages ont préféré attendre les soldes de janvier pour serendre dans les magasins de vêtements.

Montée en puissance desspécialistes

Les ventes du commerce du détail d’habillement progressentplus rapidement que la consommation globale. En 2005, lechiffre d’affaires des détaillants de prêt-à-porter a augmenté de0,7% en valeur, contre une baisse de 0,5% pour l’ensemble dela consommation d’habillement. Ces données reflètentl’évolution de la distribution de prêt-à-porter, où les spécialistes(chaînes spécialisées de centre-ville et GSS de grandediffusion) gagnent des parts de marché, au détriment descircuits généralistes (en particulier la VAD et leshypermarchés).

Chiffre d’affaires du commerce de détailde textile-habillementunités : indice en valeur et en volume CJO-CVS, base 100 en 1996, variation en %

Valeur VolumeIndice Crois. Indice Crois.

1996 100,0 n.d. 100,0 n.d.1997 100,6 0,6% 100,0 0,0%1998 103,7 3,1% 103,3 3,2%1999 103,8 0,1% 103,2 0,0%2000 105,7 1,8% 104,9 1,6%2001 106,5 0,8% 105,3 0,4%2002 107,4 0,8% 105,4 0,1%2003 104,3 -2,9% 102,9 -2,4%2004 104,5 0,2% 103,0 0,2%2005 105,2 0,7% 103,7 0,6%Source : Banque de France

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2.3. L’offre La politique tarifaire des distributeurs

Stabilité tarifaire Globalement, les prix à la vente des articles d’habillement sontrestés stables en 2005. Facteur d’achat déterminant, lesdétaillants ont consenti à stabiliser leurs tarifs en 2005 (+0,1%).Il faut dire qu’entre la multiplication des enseignes de discounttextile, la généralisation des promotions et les réductions deplus de 50% dès les premiers jours des soldes, lesconsommateurs ont pris l’habitude de comparer les prix etsavent où trouver les tarifs les plus bas.

Reconstitution des marges La fin des quotas sur le textile chinois intervenue le 1er janvier2005 a permis aux distributeurs de prêt-à-porter de réduire lecoût de leurs approvisionnements. Les importations enprovenance de Chine ont d’ailleurs fortement augmenté à partirde cette date. Toutefois, la différence de prix n’a pas étéentièrement répercutée sur les prix de vente, les distributeursayant saisi cette opportunité pour reconstituer leurs margesd’exploitation, sous pression depuis plusieurs années.

Les prix en magasins de détail d’habillementunité : %, variation annuelle

Les prix à la consommation del’habillement ont légèrement baissé en2005, tandis que les prix de vente desdétaillants étaient orientés à la hausse.Ainsi, ce sont les circuits généralistes,en particulier les GSA et les vépécistes,qui ont le plus joué la carte de la baissedes prix pour tenter de riposter àl’offensive des chaînes spécialisées.

-1,0%

-0,5%

0,0%

0,5%

1,0%

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Prix de vente des détaillantsPrix à la consommation

Source : INSEE et Banque de France

Les prix en magasins de détail d’habillementunités : indice de prix, base 100 en 1998, variation en %

Prix des détaillants (*) Prix à la consommationIndice Crois. Indice Crois.

1998 100,0 n.d. 100,0 n.d.1999 100,2 0,2% 100,1 0,1%2000 100,4 0,2% 100,3 0,2%2001 100,8 0,4% 100,6 0,3%2002 101,5 0,7% 101,1 0,5%2003 101,0 -0,5% 100,4 -0,7%2004 101,0 0,0% 100,4 0,0%2005 101,1 0,1% 100,3 -0,1%(*) déflateur du chiffre d’affairesSources : INSEE et Banque de France

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2.3. L’offre La marge commerciale

Note méthodologique La marge commerciale de la profession est calculée à partir d’un échantillon de 740entreprises de commerce de détail de prêt-à-porter, ayant réalisé un chiffre d’affairesde 1,2 à 586,5 millions d’euros en 2004.

Marge commercialeen hausse

Le taux de marge commerciale du commerce de détaild’habillement est globalement en hausse depuis le début de ladécennie. L’optimisation de l’approvisionnement, avecnotamment un fort accroissement du grand import, a permisaux détaillants d’acheter leur marchandise à des prix plus bas,et ce, sans nécessairement diminuer d’autant leurs prix devente. Il faut dire que la hausse de la marge commerciale apermis aux distributeurs de compenser l’augmentation descharges d’exploitation, en particulier des coûts immobiliers etdes frais de personnels, et ainsi de sauver leur margeopérationnelle.

Mais de façon inégale selon la taille desopérateurs

Le taux de marge commercial est d’autant plus élevé que lechiffre d’affaires des distributeurs est important. Les conditionsd’achat découlent en effet directement des volumescommandés, et les plus gros distributeurs disposent d’unpouvoir de négociation sans pareil par rapport auxindépendants isolés. Ces derniers ne font pas le poids vis-à-visdes chaînes intégrées. Si certains détaillants ont regroupé leursachats pour bénéficier de conditions meilleures auprès desfournisseurs, ces initiatives sont encore rares sur le marché duprêt-à-porter féminin.

Taux de marge commerciale du commerce de détail d’habillementpar tranches de chiffre d’affaires (*)unité : % (marge commerciale/chiffre d’affaires)

> 50 ME 10,1 à 50 ME 5,1 à 10 ME 2,1 à 5 ME < 2 ME2000 47,2% 43,1% 36,9% 38,1% 39,8%2001 48,0% 44,5% 37,9% 39,6% 39,8%2002 49,3% 45,7% 39,0% 39,8% 40,4%2003 49,5% 47,4% 38,0% 40,1% 40,3%2004 52,3% 47,5% 39,0% 41,7% 40,6%2005 (e) 54,4% 49,4% 40,6% 43,1% 41,4%(*) Chiffre d’affaires 2004(e) estimation PreceptaSource : Precepta d’après les comptes déposés aux greffes des tribunaux de commerce

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2.3. L’offre Les parts de marché des circuits de distribution

Chaînes spécialiséeset GSS dominent

En 2005, les chaînes spécialisées et les GSS de grandediffusion ont réalisé plus de 40% du chiffre d’affaires de ladistribution de prêt-à-porter féminin. Ce sont deux circuitsdynamiques qui continuent de progresser : ensemble, ils ontgagné près de 20 points de part de marché en 15 ans,principalement au détriment des magasins indépendants.

En 2005, leur croissance s’est ralentie, surtout pour les chaînesspécialisées (+0,5%), alors que les ventes des GSS de grandediffusion ont progressé de 6,3% en valeur :

- l’extension du parc de magasins a été particulièrementmotrice pour les GSS de grande diffusion, qui ont par ailleurssouffert de l’offensive sur les prix lancée par les réseauxconcurrents grâce au sourcing lointain. Les hard discountersde mode ont ainsi perdu l’exclusivité des prix bas toutel’année et plusieurs enseignes ont dû faire face à cettenouvelle donne : plan de relance adopté par Vet’Affaires fin2005, fermeture de Parti Prix, le format hard discount dugroupe Vivarte en février 2006, etc. ;

- la situation des chaînes spécialisées est égalementcontrastée : d’un côté, certains groupes très dynamiques ontcontinué sur leur lancée (notamment les groupes étrangersH&M et Inditex, mais aussi des groupes français commeCamaïeu) ; d’un autre, des enseignes ont dû faire face à uneforte baisse de la fréquentation (Gérard Pasquier) ou à desdifficultés de gestion pénalisantes (Jennyfer). Aussi, ce circuitn’a connu qu’une croissance modérée sur l’année 2005.

Dynamisme des circuits secondaires en2005

Trois circuits ont progressé de plus de 10% en 2005 : lesmagasins de sport, les grands magasins et les magasinspopulaires.

Les premiers ont bénéficié de l’engouement des femmes pourles vêtements sport et loisirs, qu’elles achètent aussi bien pourle sport que pour la détente. Malgré une offre encore largementconçue pour les hommes, les enseignes de sport prêtentdavantage attention aux attentes des femmes et développentdes collections spécifiques. Décathlon, avec ses marquespassion au design travaillé et aux prix compétitifs, s’est ainsiimposé comme un acteur incontournable du prêt-à-porter.

Grands magasins et magasins populaires ont tiré profit de deuxéléments : leur situation en centre-ville et leur positionnementmode grâce à un assortiment composé de grandes marques,de marques de créateurs et de produits sous marque proprequi suivent les dernières tendances.

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Les circuits en recul : VAD, magasinsindépendants et GSA

Enfin, certains circuits peinent à progresser sur le marché duprêt-à-porter féminin. Les magasins indépendants continuentde perdre des parts de marché, bien que certains détaillantsmultimarques parviennent à résister à la concurrenceexacerbée des chaînes de centre-ville.

Vente à distance et grandes surfaces alimentaires (GSA)tentent aujourd’hui de reprendre position, alors que leurs partsde marché s’effritent (-0,4 point pour les GSA et la VAD en2005).

Part de marché des circuits de distribution en 1990 et 2005unité : %, part du chiffre d’affaires total

GSA7,4%

Autres circuits 9,7%

Grands magasins et magasins

pop.6,4%

Magasins indép.42,3%

VPC12,9%

Chaînes spécialisées

et GSS21,3%

1990

GSA6,4%

Autres circuits 12,8%Grands

magasins et magasins

pop.7,3%

Magasins indép.22,5%

VPC10,3%Chaînes

spécialisées et GSS40,8%

2005

Source : Fédération du prêt-à-porter féminin

Evolution des parts de marché des circuits de distributionunités : chiffre d’affaires en millions d’euros, variation annuelle et part du chiffre d’affaires total en %, variation de la part en points de pourcentage

2004 2005 Crois. 04/05 Part 2005 Crois. partChaînes spécialisées (*) 3 276 3 292 0,5% 30,7% -0,2Magasins indépendants 2 468 2 415 -2,1% 22,5% -0,8Vente à distance 1 135 1 101 -3,0% 10,3% -0,4GSS Grande diffusion 1 022 1 086 6,3% 10,1% 0,5Supers et hypermarchés 718 683 -4,9% 6,4% -0,4Grands magasins 571 648 13,5% 6,0% 0,7Magasins de sport 449 542 20,7% 5,1% 0,8Marchés et foires 454 453 -0,2% 4,2% -0,1Magasins populaires 112 133 18,8% 1,2% 0,2Autres circuits 389 374 -3,9% 3,5% -0,2Total 10 594 10 727 1,3% 100,0% -(*) les enseignes Zara et H&M sont regroupées dans les chaînes spécialiséesSource : Fédération du prêt-à-porter féminin

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2.4 Les prévisions 2006-2007 Scénario prévisionnel

2005 2006 (e) 2007 (p)

Pouvoir d’achat des ménages

Consommation en valeur

Coûts des achats de marchandises

Prix à la consommation

CA des distributeurs spécialisés

Estimation, prévision et source : Precepta

Note méthodologique Le tableau ci-dessus présente les perspectives de croissance du secteur. Le signe« + » (bleu) exprime une croissance positive par rapport à l’année précédente,alors que le signe « - » (rouge) signifie une croissance nulle ou négative. La tailledes « + » & « - » est fonction du rythme de croissance des indicateurs.

Croissance positive

Croissance nulle/négative

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2.4 Les prévisions 2006-2007 La consommation de PAP féminin

Accélération en 2006 La consommation de prêt-à-porter féminin a bénéficié d’unrenouveau en 2006, avec une progression de 1,3% (contre0,5% en 2005). Le premier semestre 2006 a été marqué parventes très inégales selon les périodes : le dynamisme dudébut d’année a contrasté avec les mois de mars et avril,grêlés par la crise du CPE et une météo peu favorable. Lesmois d’été ont permis de relancer l’activité. Facteur nonnégligeable, la fréquentation touristique en hausse sur leterritoire français a continué de doper la consommationfrançaise. Elle bénéficie en particulier aux grands magasinsgrâce à une clientèle américaine et asiatique amatrice deproduits haut de gamme, en particulier de prêt-à-porter.

Les gains de pouvoir d’achat en 2006 ont eu une répercussionpositive sur les ventes de vêtements. L’augmentation durevenu disponible permet aux consommatrices de se tournerde nouveau vers l’achat d’habillement, poste de dépensequ’ils avaient relégué au second rang derrière d’autrespriorités (logement et autres produits de loisirs).

Croissance modesteen 2007

Les gains de pouvoir d’achats seront plus modestes en 2007,affectant la consommation de prêt-à-porter féminin qui vaprogresser à un taux annuel de 1%. Si les volumes achetésvont croître à un rythme plus soutenu, la consommation envaleur sera affectée par des prix à la consommation orientés àla baisse. La détente du pouvoir d’achat des ménages vainciter les consommatrices à se rendre dans les boutiques,mais elles resteront toutefois attentives aux prix. Ces dernierscontinueront à être un élément moteur d’achats dans uncontexte économique et politique encore incertain (décruelégère du chômage, confiance faible des Français en l’avenir,échéances électorales).

Consommation de PAP fémininunités : indice en valeur, base 100 en 2000, variation en %

Indice Croissance2000 100,0 nd2001 99,9 -0,1%2002 101,2 1,3%2003 100,2 -1,0%2004 101,7 1,5%2005 102,2 0,5%2006 (e) 103,5 1,3%2007 (p) 104,5 1,0%(*) données à surfaces commerciales comparables(e) estimation, (p) prévision et source Precepta, historique IFM-CTCOE

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2.4 Les prévisions 2006-2007 Les prix à la consommation

Baisse modérée en 2006 L’évolution à la baisse des prix à la consommation de prêt-à-porter féminin se poursuit en 2006. Néanmoins, la baisse desprix reste quasi-nulle. Ce segment de l’habillement bénéficieen effet de l’effet mode qui permet, en renouvelant rapidementles collections, de justifier un niveau de prix stable, voire enhausse dans les chaînes spécialisées de centre-ville. Lescircuits de périphérie par contre, gardent leur positionnementdiscount qui constitue le cœur de leur communication, etcontinuent de baisser leurs prix de vente.

Nouvelle diminutionen 2007

La tendance déflationniste du marché ne touche cependantpas à sa fin. Les acteurs moyens de gamme doivent s’adapteraux attentes d’une cliente toujours sensible au prix, même sielle peut céder ponctuellement sur un achat coup de cœurplus cher.Les chaînes de mode à prix modérés (dont certaines ont faitrécemment leur entrée sur le marché français comme le« H&M anglais » New Look en 2006) vont continuerd’influencer les prix du marché à la baisse, en particulier sur lapart des collections composée de produits basiques.Enfin, la suppression définitive des quotas sur le textile chinoisen janvier 2008 va influencer l’évolution des prix à laconsommation en 2007, les circuits de distribution anticipantune potentielle offensive sur les prix en 2008. Pour autant, lesgains réalisés grâce à la délocalisation lointaine de laproduction et à la baisse du coût des achats ne seront quepartiellement répercutés sur les prix de vente.

Prix à la consommation des vêtements de dessuspour femmesunités : indice base 100 en 2000, variation en %

Indice Croissance2000 100,0 nd2001 100,1 0,1%2002 100,1 0,0%2003 99,0 -1,1%2004 98,7 -0,2%2005 98,5 -0,2%2006 (e) 98,3 -0,2%2007 (p) 97,8 -0,5%(e) estimation, (p) prévision et source : Precepta, historique INSEE

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3. Structure de laconcurrence

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3.1. Les circuits de distribution Panorama

Chaînes spécialiséesPart de marché : 30,7%

Magasins indépendantsPart de marché : 22,5%

Vente à distancePart de marché : 10,3%

GSS Grande DiffusionPart de marché : 10,1%

Grandes surfaces alimentairesPart de marché : 6,4%

Marché du prêt-à-porter féminin10,6 milliards d'euros en 2005

+1,3%

Grands magasinsPart de marché : 6,0%

Magasins de sportPart de marché : 5,1%

Marchés et foiresPart de marché : 4,2%

=Autres (*)

Part de marché : 4,7%

La tendance indiquée correspond à l’évolution des ventes en valeur(*) y compris magasins populairesSource : Precepta, d’après la Fédération du prêt-à-porter féminin

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3.1. Les circuits de distribution Forces, faiblesses et type de clientèle par circuit

Forces Faiblesses Clientèle

Cha

înes

spéc

ialis

ées - Offre large

- Renouvellement fréquent descollections

- Maillage du territoire- Prix compétitifs pour la

plupart des enseignes

- Standardisation etbanalisation de l’offre et desconcepts

- Clientèle ciblée selon lesenseignes, des plus jeunes(Pimkie, Jennyfer, Bershka)aux plus âgées (Un JourAilleurs)

Mag

asin

sin

dépe

ndan

ts

- Fidélité de la clientèle- Proximité- Bonne image- Assortiment original

- Offre peu large, limitée à unesélection de marques

- Prix souvent plus élevés

- Clientèle d’habituées etcitadine, en particulier les 45ans et plus

- Fidèle

Vent

dist

ance

- Possibilité de toucher lesclientes les plus isolées

- Offre importante- Espace créateur- Prix compétitifs- Présence forte sur Internet

- Frein aux achats coup decœur

- Pas de possibilitéd’essayage

- Catalogue figé, peu derenouvellement de l’offre

- Toutes catégories de clientèle- Elargissement vers les jeunes

et branchés grâce auxmarques et créateurs, ainsique via l’e-commerce

GSS

Gra

nde

Diff

usio

n

- Positionnement prix- Offre importante- Maillage territorial

- Implantation en périphériedes villes

- Image discount- Produits bas de gamme

- Toutes catégories de clientèle

Gra

ndes

surf

aces

alim

enta

ires

- Politique de prix bas- Générateur de fort trafic- Maillage territorial

- Offre basique et limitée- Manque de modernité- Peu de marques- Bas de gamme

- Cible large : toutes lescatégories de clientèle

Gra

nds

mag

asin

s

- Offre de marques très large- Offre diversifiée

- Implantation limitée à Pariset aux grandes villes deprovince

- Prix élevés

- Clientèle citadine au pouvoird’achat élevé

- Touristes (Paris)

Mag

asin

sde

spo

rt

- Prix compétitifs- Bon maillage territorial - Offre limitée au sportswear

- Clientèle essentiellement desportives, mais aussi clientèlefamiliale

Mag

asin

spo

pula

ires

- Prix abordables- Offre de plus en plus

modernisée- Offre de PAP limitée - Clientèle de centre-ville

Source : Precepta

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3.2. Structure économique des circuits spécialisés Les chiffres clés

Stagnation du nombred’établissements

Le nombre d’établissements de commerce de détaild’habillement d’un salarié ou plus a stagné entre 2004 et 2005,après une période de croissance dans la première moitié desannées 2000. La légère progression des effectifs sur la périodeanalysée traduit une hausse de la taille moyenne descommerces. Cette tendance est liée au développement deschaînes spécialisées sur le marché du prêt-à-porter. Celles-ciappartiennent à des groupes organisés qui emploientdavantage de salariés. L’augmentation de l’effectif moyen parétablissement au cours des 10 dernières années, passé de 4 à4,6 employés entre 1996 et 2005, illustre ce phénomène. Cetteévolution s’explique également par la multiplication desboutiques au sein d’une même entreprise.

Nombre d’établissements et effectifs salariés (*)unités : nombre d’établissements (échelle de droite) et effectifs salariés (échelle de droite)

En 2005, le nombre d’établissementsde commerce de détail d’habillement aatteint 31 219 établissements quiemploient 142 618 personnes. L’effectifmoyen par établissement est restéstable à 4,6 employés parétablissement.

26 000

27 000

28 000

29 000

30 000

31 000

32 000

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005110 000

115 000

120 000

125 000

130 000

135 000

140 000

145 000Etablissements (G) Effectifs (D)

(*) établissements de 1 salarié et plusSource : UNIstatis

Nombre d’établissements et effectifs salariés (*)unités : nombre et variation annuelle en %

Etablissements Crois. Effectifs Crois. Effectif moyen1996 28 536 n.d. 114 840 n.d. 4,01997 28 365 -0,6% 115 607 0,7% 4,11998 28 131 -0,8% 118 428 2,4% 4,21999 28 335 0,7% 123 016 3,9% 4,32000 28 184 -0,5% 126 991 3,2% 4,52001 28 893 2,5% 132 010 4,0% 4,62002 29 591 2,4% 135 782 2,9% 4,62003 30 044 1,5% 138 123 1,7% 4,62004 31 223 3,9% 142 510 3,2% 4,62005 31 219 0,0% 142 618 0,1% 4,6(*) établissements de 1 salarié et plusSource : UNIstatis

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3.2. Structure économique des circuitsspécialisés Répartition du parc d’entreprises

Domination en nombre desTPE

Le tissu économique du commerce de détail d’habillement estdominé par des entreprises de moins de 10 salariés, quireprésentent 95% du parc d’entreprises. Elles sont composéesde commerçants indépendants, sous enseigne ou non.L’expansion des chaînes spécialisées sur le mode dupartenariat (franchise et surtout commission-affiliation) a tiré lacroissance du nombre de TPE, en particulier celles quiemploient entre un et cinq salariés. Ces dernières ont vu leurpart augmenter, passant 49,2% du parc en 2002 à 53,8% en2004.

Concentration de l’activitésur les entreprisesd’au moins 20 salariés

Peu nombreuses en termes de nombre d’établissements (ellesne représentent que 1,5% des établissements), les entreprisesde plus de 20 salariés concentrent en revanche plus de lamoitié du chiffre d’affaires du secteur, et emploient près de 45%des effectifs du secteur. Il s’agit notamment des chaînes deprêt-à-porter spécialisées succursalistes (Zara, H&M) et desGSS de grande diffusion (Kiabi, La Halle!).

Concentration du secteur du commerce de détail d’habillementunité : %, part du parc d’entreprises unité : %, part du chiffre d’affaires total

20 salariés et +

1,5%

1 à 5 salariés53,8%

0 salarié34,0%

10 à 19 salariés

3,4%

6 à 9 salariés7,3%

20 salariés et +

52,4%

1 à 5 salariés24,5%

0 salarié4,8%

10 à 19 salariés

8,9%

6 à 9 salariés9,4%

Source : INSEE, Les entreprises du commerce de détail 2004 (dernières données disponibles)

Concentration du secteur du commerce de détail d’habillementunités : nombre d’entreprises et d’équivalents temps plein, chiffre d’affaires en million d’euros

Entreprises Part Chiffred’affaires Part Effectifs

occupés (*) Part

0 salarié 11 802 34,0% 1 023 4,8% 12 206 7,7%1 à 5 salariés 18 675 53,8% 5 221 24,5% 46 605 29,4%6 à 9 salariés 2 534 7,3% 2 003 9,4% 16 328 10,3%10 à 19 salariés 1 180 3,4% 1 897 8,9% 13 157 8,3%20 salariés et + 521 1,5% 11 168 52,4% 70 225 44,3%Total 34 712 100,0% 21 312 100,0% 158 521 100,0%(*) Equivalent temps pleinSource : INSEE, Les entreprises du commerce de détail 2004 (dernières données disponibles)

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3.2. Structure économique des circuitsspécialisés

Les indépendants : multimarques etcommerce associé

Magasins indépendants : 22,5%

Bien qu’ils représentent encore plus de 20% des ventes dePAP féminin en 2005, les indépendants ont vu leur part demarché s’écrouler depuis deux décennies. Cette dernière a étéréduite de moitié entre 1990 et 2005, passant de plus de 42%du chiffre d’affaires à 22,5%. Les indépendants souffrent de laconcurrence des chaînes d’habillement qui ont introduit sur lemarché une mode attractive à des prix abordables. Aujourd’hui,ils touchent une clientèle d’habitués et cherchent à sedémarquer des réseaux intégrés en proposant un assortimentmultimarque original, parfois sur des niches (grandes tailles,lignes de créateurs, etc.).

Evolution du chiffre d’affaires des indépendantsunité : million d’euros

Le chiffre d’affaires des magasinsindépendants de prêt-à-porter féminindiminue chaque année, au profit deschaînes spécialisées. Entre 2002 et2005, les ventes de ce circuit ontbaissé de près de 9%. Toutefois, onnote en 2005 un ralentissement de laperte de part de marché. Le chiffred’affaires a diminué de 2,1% (contreplus de 3% les années précédentes) etla part de marché est passée de 23,3%à 22,5%.

2 651

2 549

2 4682 415

2 200

2 300

2 400

2 500

2 600

2 700

2002 2003 2004 2005

Source : Fédération du prêt-à-porter féminin

Les détaillantsmultimarques en tête

Le commerce indépendant de prêt-à-porter féminin est dominépar les détaillants multimarques qui représentent 69% desboutiques. Ils constituent un groupe hétérogène aussi bien entermes de segments de marché (jeunes, senior, grandes tailles,etc.) que de positionnement prix (de la friperie au magasin hautde gamme). En 2005, les créations de boutiques multimarquesont progressé, et certaines boutiques indépendantesparticulièrement dynamiques se sont distinguées : il s’agit dedétaillants qui ont fait le pari d’un positionnement original etdécalé et misent sur une relation client personnalisée. A cetégard, les détaillants les plus avancés se sont équipés d’outilsinformatiques afin de mettre en place des opérations de relanceet de fidélisation.

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Répartition du parc de boutiques de PAP fémininpar mode de développementunité : %, part du parc de boutiques total

Les magasins multimarques dominentdans le parc de boutiquesindépendantes de prêt-à-porter. Leschaînes succursalistes, qui se sontfortement développées depuis lesannées 1990 ont atteint 22% des pointsde vente. Beaucoup poursuivent leurexpansion grâce à un réseau decommerce associé qui complètel’ouverture de magasins intégrés. Succursales

22%

Magasins multimarques

69%

Commission-affiliation

5%

Franchises4%

Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006

Répartition du parc de boutiques de modeunités : nombre de magasins, part en %

Tous segments (*) PAP FemmesNombre Part Nombre Part

Magasins multimarques 29 229 62,1% 12 775 69,0%Chaînes 11 814 25,1% 4 075 22,0%Franchises 2 562 5,4% 682 3,7%Groupement d'indépendants 1 912 4,1% 0 0,0%Commission-affiliation 1 565 3,3% 982 5,3%Total 47 082 100,0% 18 514 100,0%(*) hommes, femmes, enfants, mixte, lingerie, multispécialistes (dont sport)Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006

Répartition des détaillants multimarques de PAP fémininpar segment de marchéunité : %, part du parc total de boutiques multimarques

Les boutiques de prêt-à-porter fémininclassique sont en tête en termes denombre de magasins, représentant20% du parc. Elles sont suivies de prèspar les boutiques de jeans et desportswear. Ces dernières bénéficientde l’engouement des consommatricespour ce type de vêtements. Ce sont lescréneaux qui attirent le plus denouveaux commerces avec la mode degrande diffusion (plus de 20% descréations chacun en 2005).

4%

6%

10%

11%

15%

16%

18%

20%

0% 5% 10% 15% 20% 25%

Luxe

Grandes tailles

Lignes de créateurs

Femmes actives

Casual

Mode grande diffusion

Jeans-sportswear

Classique

Source : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006

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Une clientèle de 45 anset plus

En 2005, 60% de la clientèle des détaillants multimarques étaitcomposée de femmes de 45 ans et plus. Cette cible est plussensible à la relation de proximité instaurée dans les boutiquesindépendantes que les plus jeunes. Elle se tourne égalementvers ce circuit de distribution pour y trouver des produits plusadaptés en termes de style et de morphologie que dans leschaînes spécialisées.

Le retour des jeunesconsommatrices

Parmi les évolutions récentes de la clientèle des boutiquesmultimarques, la progression de la part des 15-34 ans estremarquable en 2005. Elles comptent aujourd’hui pour 30% duchiffre d’affaires des indépendants. Cette tranche d’âge, adeptedes chaînes spécialisées, se tourne de nouveau vers lesdétaillants qui ont su adapter leur offre à leurs attentes avecune mode originale et branchée.

Répartition des circuits de distribution de PAP fémininpar tranches d’âges (*)unité : %, part des dépenses totales

Les jeunes filles de 15-24 ans sont lesplus grosses consommatrices de prêt-à-porter féminin, et également les plusadeptes des chaînes spécialisées chezqui elles réalisent plus de 40% de leursachats. Les femmes plus âgées setournent davantage vers les magasinsindépendants. Les jeunes femmes de35-44 ans privilégient la grandedistribution, souvent pour regrouper lesachats de toute la famille. 0%

10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65 et plus

Indépendants Grands magasins et magasins populairesChaînes spécialisées Grande distribution (*)Autres

(*) y compris chaussants, sous-vêtements et lingerieSource : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006, données 2005

Répartition des circuits de distribution de PAP féminin par tranches d’âges (*)unité : million d’euros

Indépendants Grandsmagasins (1)

Chaînesspécialisées

Grandedistribution (2) Autres Total

15-24 ans 516 148 1 196 885 201 2 94625-34 ans 340 146 727 848 121 2 18235-44 ans 303 187 533 845 202 2 07045-54 ans 477 252 552 786 195 2 26255-64 ans 564 217 380 636 141 1 93865 et plus 651 194 337 844 215 2 241Total 2 851 1 144 3 725 4 844 1 075 13 639(*) y compris chaussants, sous-vêtements et lingerie(1) et magasins populaires(2) GSS de grande diffusion (y compris magasins de sport), GSA et vente à distanceSource : IFM via « Boutiques de mode, mode d’emploi », édition 2006. Données 2005

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3.2. Structure économique des circuitsspécialisés Les chaînes spécialisées : en tête

Chaînes spécialisées : 30,7% Les chaînes spécialisées de centre-ville ont progressé

rapidement depuis deux décennies, en particulier depuisl’arrivée de groupes étrangers (H&M et Inditex notamment) quiont bousculé le marché et ont largement contribué à sonévolution. Certaines chaînes françaises de prêt-à-porterféminin font également preuve d’initiatives et ont su tirer partide l’engouement pour les boutiques de centre-ville enproposant une offre mode en perpétuel renouvellement, à desprix attractifs (Camaïeu, Promod, Cache-Cache).

Evolution du chiffre d’affaires des chaînes spécialiséesunité : million d’euros

Les ventes des chaînes spécialisées decentre-ville progressent depuis troisans. Elles ont su s’imposer comme leprincipal circuit de distribution sur lemarché du prêt-à-porter féminin, avecun chiffre d’affaires de 3,3 milliardsd’euros en 2005, soit plus de 30% depart de marché.

3 283

3 2743 276

3 292

3 265

3 270

3 275

3 280

3 285

3 290

3 295

2002 2003 2004 2005

Source : Fédération du prêt-à-porter féminin

Principales chaînes spécialisées de centre-villeunité : million d’euros

CA boutiques (*) Variation 04/05H&M 567 15,9%Etam 538 n.d.Zara 535 (1) 14%Camaïeu 518 10,2%Armand Thierry 380 (1) 15%Cache-Cache 370 23%Promod 350 (2) 8,5%Jennyfer 306 (2) -12,3%Pimkie 301 -10,3%J. Riu 170 2%Naf Naf 170 (1) n.d.Gap 167 -6%Mim 166 n.d.(*) chiffre d’affaires TTC 2005 France (1) estimation LSA (2) estimation PreceptaSource : Precepta d’après sociétés et presse professionnelle et économique

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3.2. Structure économique des circuitsspécialisés

Les GSS de grande diffusion : endéveloppement

GSS de grande diffusion :

10,1%

Le plus souvent installées en périphérie des villes, les GSS degrande diffusion connaissent un vif succès depuis plusieursannées. Elles n’apparaissent toutefois qu’en quatrième positionparmi les circuits de distribution de prêt-à-porter féminin, avec10,1% de part de marché. Ce sont en effet des enseignesmixtes qui étendent leur offre à toute la famille, et parfoismême à d’autres catégories de produits (maison et bazar chezBabou). Elles misent sur une offre au rapport qualité/prix/modeattractif et gagnent des parts de marché sur les circuitsgénéralistes concurrents (vépécistes, GSA).

Chiffre d’affaires des GSS de grande diffusionunité : million d’euros

Le chiffre d’affaires des GSS de grandediffusion a augmenté de 6,3% en 2005,confirmant le succès de ce format demagasins spécialistes de l’habillement.Toutefois, tous les modèles ne sont pasfructueux : alors que les ventes deschaînes leaders continuent deprogresser, celles de la plupart desenseignes de hard discount textilebaissent.

1 069

988

1 022

1 086

920

960

1 000

1 040

1 080

1 120

2002 2003 2004 2005

Source : Fédération du prêt-à-porter féminin

Principales GSS de grande diffusionunité : million d’euros

CA boutiques (*) Variation 04/05La Halle! 800 +15,9%Kiabi 565 (2) +10,80%C&A 513 +3,90%Gemo 495 (2) +1,10%Babou 305 (1) +5%Vêti 230 -3,50%Eurodif 228 n.d.Fabio Lucci 200 (3) n.d.Défi Mode 100 +20%Styleco 92 +9%(*) Chiffre d’affaires TTC 2005 France(1) Données 2004 (2) Estimation LSA( 3) Estimation PreceptaSource : Precepta d’après sociétés et presse professionnelle et économique

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3.3. Structure commerciale Les modes de développementL’intégration en tête La grande majorité des enseignes de PAP féminin (selon le

nombre de points de vente) est détenue en propre. La franchisereste marginale, tandis que l’affiliation est encore peudéveloppée bien qu’elle offre des avantages en termes derapidité d’extension du réseau, et permet aux groupessuccursalistes de conserver le contrôle de la gestion desstocks.

Mais aussi une forte mixité La mixité des formules est toutefois une caractéristique propreà l’habillement que l’on ne retrouve guère dans les autressecteurs. De plus en plus d’acteurs intégrés ont recours aupartenariat (en particulier sous la forme de contrats decommission-affiliation) pour développer leur parc de magasinsdans les petites et moyennes villes.

Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porterféminin

Intégré Affilié Franchisé

> 200

151-200

101-150

< 100

Cache-Cache

CamaïeuPimkie

JennyferMimEtam

Comptoir des CotonniersNaf NafJ. Riu1.2.3

PromodCaroll

Patrice Bréal

ChattawakMultiples

XanakaKookaï

Rodier Femmes

Sym

Mango

Scottage

Un Moment avec L

Sinequanone

Chantal Rosner

Nombre total de points de vente

Principal mode de développement

M&S ModeMorgan

Un Jour AilleursDevernois

Julie GuerlandeChristine Laure

AntonnelleLa City

Source : Precepta d’après Panorama Trade Dimension 2007, données sociétés et presse professionnelle

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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L’intégration avant tout La suprématie des magasins détenus en propre (commerceintégré) est aussi flagrante du côté des enseignes de PAPmixtes. En revanche, dans ce secteur, la mixité entre lesmodes de développement est moins marquée. Les surfaces devente souvent plus étendues rendent difficile la création depoints de vente indépendants. Parmi les GSS de grandediffusion, Styleco, et depuis peu Kiabi, font figures d’exception :elles développent leur réseau en partie avec l’aide decommerçants affiliés (le premier point de vente Kiabi affilié aouvert ses portes en décembre 2005).

Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-portermixte

Intégré Affilié Franchisé

> 200

101-200

< 100

La Halle!

Gemo

Armand Thierry

Alain Manoukian

Adhérent

Pantashop

Burton

Défi Mode

Kiabi

Fabio Lucci

Districenter

Styleco

Mexx

Vêti

Esprit

C&AZara

EurodifH&M

Vêt' AffairesIKKS

Damart

BenettonNew Man

Vedimo

Principal mode de développement

Nombre total de points de vente

Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006)

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Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter fémininunité : nombre de magasins

Magasins FranceTotal Intégré Affilié Franchisé

International

Camaïeu 393 335 - 58 110

Cache-Cache 326 121 205 - 6

Pimkie 270 270 - - 390

Jennyfer 255 213 42 - 117

Mim 235 235 - - -

Etam 206 174 32 - 312 (*)

Comptoir des Cotonniers 198 78 57 63 13

Naf Naf 195 145 7 43 320

J. Riu 194 155 35 4 14

1.2.3 188 167 21 - 73

Promod 177 170 7 - 280

Caroll 176 114 62 - 79

Patrice Bréal 153 63 90 - -

M&S Mode 141 141 - - 266

Morgan 129 101 28 - 451

Un Jour Ailleurs 128 123 5 - 13

Devernois 118 68 38 12 56

Julie Guerlande 115 46 44 25 -

Christine Laure 110 65 45 - -

Antonelle 106 66 40 - 4

La City 101 57 14 30 10

Chattawak 89 74 13 2 -

Sym 85 18 61 6 2

Multiples 76 73 3 - 1

Sinequanone 72 14 - 58 155

Mango 70 30 40 - 793

Scottage 70 22 48 - -

Chantal Rosner 67 10 - 57 4

Un Moment Avec L 62 17 36 9 -

Xanaka 66 66 - - 89

Kookaï 59 32 26 1 320

Rodier Femmes 52 22 14 16 3(*) plus Etam Chine sous les enseignes Etam, Etam Sport et Etam Week-end (2 067 points de vente)Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006)

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Mode de développement des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter mixte

unité : nombre de magasins

Magasins FranceTotal Intégré Affilié Franchisé Adhérent

International

La Halle! 318 318 - - - 17

Gemo 275 275 - - - 140

Armand Thierry 270 270 - - - -

Pantashop 250 - - 250 - 30

Alain Manoukian 219 103 25 91 - 10

Vêti 156 - - - 156 9

Burton 138 138 - - - -

Défi Mode 136 136 - - - -

Esprit 132 17 - 115 - 101

Kiabi 123 123 - - - 27

Styleco 117 39 78 - - 4

Fabio Lucci 115 115 - - - 20

Mexx 113 13 100 - - 62

Districenter 100 100 - - - -

C&A 92 92 - - - 911

Zara 91 91 - - - 2 793

Eurodif 81 81 - - - -

H&M 75 75 - - - 1 170

Vet' Affaires 75 75 - - - -

Benetton 74 25 - 49 - 4 500

IKKS 73 42 31 - - 61

New Man 71 28 - 43 - 19

Damart 67 49 18 - - 71

Vedimo 65 - - - 65 -Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006)

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3.3. Structure commerciale Données commerciales

Caractéristiques des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter féminin :domination des boutiques de centre-villeunités : nombre de magasins, surface moyenne en m², zone de population en nombre d’habitants

Magasins Surface moyenne Zone depopulation

Typed’implantation

Camaïeu 393 200 à 600 25 000 CV, PCache-Cache 326 150 à 180 20 000 CV, CCialPimkie 270 150 à 600 n.d. CV, CCialJennyfer 255 150 à 300 50 000 CV, CCialMim 235 150 à 500 50 000 CV, CCialEtam 206 160 à 1 500 100 000 CV, CCialComptoir des Cotonniers 198 70 à 100 n.d. CV, PNaf Naf 195 50 à 450 50 000 CV, CCialJ. Riu 194 120 à 250 45 000 CV, CCial1.2.3 188 150 à 250 50 000 CV, CCialPromod 177 250 100 000 CV, CCialCaroll 176 80 à 200 100 000 CV, CCialPatrice Bréal 153 90 n.d. CV, CCialM&S Mode 141 200 à 250 n.d. CV, PMorgan 129 100 à 120 50 000 CV, CCialUn Jour Ailleurs 128 130 50 000 CV, CCialDevernois 118 50 à 100 50 000 CV, CCialJulie Guerlande 115 70 à 100 30 000 CV, CCialChristine Laure 110 80 n.d. CV, CCialAntonelle 106 60 30 000 CV, CCialLa City 101 80 70 000 CV, CCialChattawak 89 55 à 70 80 000 CVSym 85 60 50 000 CV, CCialMultiples 76 80 100 000 CV, CCial, PSinequanone 72 150 n.d. CV, CCialMango 70 300 à 700 60 000 CV, PScottage 70 70 n.d. CV, CCialChantal Rosner 67 50 à 120 50 000 CV, CCialUn Moment Avec L 62 50 n.d. CV, CCialXanaka 66 160 à 180 200 000 CV, CCialKookaï 59 100 à 250 50 000 CV, CCialRodier Femmes 52 70 100 000 CV, CCialCV = centre-ville ; CCial = centre commercial ; P = périphérie Source : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006)

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Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 53

Caractéristiques des principales enseignes spécialisées de prêt-à-porter mixte :marques mixtes vs. GSS de grande diffusionunités : nombre de magasins, surface en m², CA en milliers d’euros, zone de population en nombre d’habitants

Magasins Surface moyenne Zone de population Typed’implantation

La Halle! 318 1 100 100 000 CV, P

Gemo 275 1 400 n.d. P

Armand Thierry 270 120 à 600 50 000 CV, CCial

Pantashop 250 75 15 000 CV, CCial, P, R

Alain Manoukian 219 90 à 350 50 000 CV, CCial

Vêti 156 1 000 n.d. P

Burton 138 100 à 1 300 100 000 CV, CCial

Défi Mode 136 800 10 000 à 50 000 CV, CCial, P

Esprit 132 200 100 000 CV, CCial

Kiabi 123 1 400 30 000 à 60 000 CCial, P

Styleco 117 700 50 000 CV, P

Fabio Lucci 115 900 60 000 P

Mexx 113 180 100 000 CV, CCial

Districenter 100 950 n.d. CCial, P

C&A 92 2 000 à 6 000 > 200 000 CV, P

Zara 91 700 à 1500 100 000 CV, CCial

Eurodif 81 1 000 à 1 200 50 000 CV

H&M 75 500 à 3 000 50 000 CV, CCial

Vet' Affaires 75 700 à 1 500 50 000 à 500 000 P

Benetton 74 115 à 1 500 50 000 à 500 000 CV, CCial

IKKS 73 85 70 000 à 150 000 CV, CCial

New Man 71 100 40 000 à 50 000 CV

Damart 67 150 à 250 n.d. CV

Vedimo 65 250 3 000 CV, CCial, RCV = centre-ville ; CCial = centre commercial ; P = périphérie ; R = ruralSource : Precepta d’après données sociétés et presse professionnelle, Panorama Trade Dimension 2007 (données au 01/09/2006)

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3.4. Les forces en présence Le contrôle financier

Un marché de plusen plus structuré

L’arrivée des groupes étrangers Inditex puis H&M en Francedans les années 1990 a profondément bouleversé le secteur dela distribution de prêt-à-porter féminin, qui ne cesse depuis dese professionnaliser avec l’implication croissante degestionnaires dans la direction des chaînes. La proportion desenseignes indépendantes, qui auront toujours leur place du faitde l’émergence permanente de nouveaux acteurs sur lemarché de la mode, tend à se réduire au profit de groupesmulti-enseignes, français et étrangers, et de chaînes passéessous le contrôle de fonds d’investissement.

Des intervenants françaisencore majoritaires

Les capitaux familiaux sont encore nombreux dans le secteurtant du côté des grands groupes tels que Eram ou l’associationfamiliale Mulliez (à la tête de Pimkie, Kiabi, Xanaka-Orsay etChoyo), que de sociétés de moindre envergure maisincontournables (Promod, Naf Naf, etc.).

Renforcement des groupes étrangers Toutefois, les capitaux étrangers s’imposent de plus en plusdans le paysage concurrentiel français du prêt-à-porter fémininet mixte. Si plusieurs groupes étrangers de prêt-à-porter ont faitirruption sur le marché français dans les années 1990, lemouvement n’est pas terminé. Après quelques années decalme, le marché français suscite de nouvelles ambitions. Ainsi,Inditex poursuit l’introduction des enseignes du groupe encoreabsentes en France (Pull&Bear et Zara Home en 2006, Kiddy’sClass et Oysho annoncés pour 2007) ; le groupe New Look alancé son enseigne éponyme en 2006 avec des objectifs dedéveloppement rapide ; la chaîne britannique Topshop dugroupe Arcadia dirigé par Philip Green compte s’implanterprochainement sur le sol français ; Tally Weijl, l’enseigne suissede vêtement pour jeunes filles de 15-25 ans à lacommunication volontairement provocatrice a égalementl’intention de pénétrer le marché français…

Rôle croissant des fondsd’investissements

Par ailleurs, l’intérêt des fonds d’investissement pour le marchéde la distribution de prêt-à-porter se maintient. Les opérationsde rachats, déjà nombreuses en 2005, se sont poursuivies en2006 : Modamax (Axa Private Equity) a lancé une deuxièmeOPA sur Camaïeu, acquérant ainsi 64,6% du capital de lachaîne. Le fonds d’investissement Astorg Partners, propriétairede l’enseigne Un Jour Ailleurs, l’a revendue à Astria CapitalPartenaires. Enfin, PAI Partners a annoncé vouloir revendre legroupe Vivarte (La Halle, Kookaï, Caroll), acquis deux ansauparavant.

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Type de contrôle financier des principales enseignes de PAP féminin et mixte :montée en puissance des groupes étrangers et des fonds d’investissements

Groupes étrangers

Chaînes détenues par un fonds

d'investissement

Chaînes françaises

indépendantes

< 100

100-200

> 200

Nombre de magasins

Type de contrôle

Groupes françaismulti-enseignes

Alain Manoukian

C&AZaraH&M

BenettonMango

Comptoir des Cotonniers (*)

M&S ModeEsprit

Camaïeu

La Halle!

Mim

CarollUn Jour Ailleurs

Morgan

Cache-Cache

GémoPimkie

Etam

Kookaï

Naf Naf1.2.3

Patrice Bréal

KiabiFabio Lucci

Scottage

J. RiuPromod

DevernoisLa City

Armand ThierryJennyfer

Sinequanone

(*) Comptoir des Cotonniers a été racheté à 100% par le groupe de textile japonais Fast Retailing en juillet 2006. Ce dernier a accéléré le processus derachat de l’entreprise au fonds d’investissement Alpha et aux fondateurs, la famille ElichaSource : Precepta

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes étrangers : Inditex

Groupe Inditex

Site Internet www.inditex.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 6 741 millions d’euros (+21% ; +5% à périmètre comparable)

Principaux actionnaires Au 31 janvier 2006, M. Armencio Ortega Gaona via Gartler SL(59,3%), Rosalia Mera Goyene (7%), public (33,7%).Inditex est coté à la bourse de Madrid.

Présentation du groupe - Le groupe succursaliste espagnol Inditex intervient de la conceptionà la distribution de vêtements et chaussures pour hommes, femmes,enfants, ainsi que de textile et linge de maison. Il est présent dans62 pays à travers huit enseignes et près de 3 000 magasins. EnFrance, il est présent dans le prêt-à-porter féminin avec lesenseignes Zara, Massimo Dutti, Bershka et Pull&Bear.

Evolution du chiffre d’affaires du groupe Inditex (*)unité : milliard d’euros

L’activité du groupe Inditex sedéveloppe à un rythme soutenu, avecune croissance moyenne annuelle duchiffre d’affaires de près de 21% depuis2000. Entre 2005, celui-ci a augmentéde 21%, atteignant 6,74 milliardsd’euros.

2,623,25

3,974,60

5,57

6,74

0

1

2

3

4

5

6

7

8

2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06

(*) clôture de l’exercice au 31/01Source : groupe Inditex

Activités du groupe Design et conception : 200 designers conçoivent les produits enEspagne. 20 000 modèles sont ainsi dessinés chaque année. Ilsn’ont pas pour vocation de précéder la mode, et se contentent decoller aux dernières tendances.

Production et approvisionnement : les produits à forte rotation lesplus liés à la mode sont fabriqués dans les usines du groupe enEspagne, au Portugal ou au Maroc (plus de 50% de la production) ;la production des pièces basiques qui restent plus longtemps enrayon est sous-traitée, principalement en Asie et en Turquie.

Logistique : la marchandise est livrée au moins deux fois parsemaines dans les magasins, à partir des plateformes logistiques dugroupe situées en Espagne.

Distribution : les produits Inditex sont distribués dans huitenseignes de prêt-à-porter et art de la maison aux positionnementsdistincts.

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Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 57

Enseignes du groupe Zara : milieu de gamme, vêtements, accessoires et chaussures pourfemme, homme et enfant, parfums ;

Bershka : milieu de gamme, vêtements, accessoires et chaussurespour jeunes filles de 12 à 25 ans ;

Massimo Dutti : milieu/haut de gamme, vêtements et accessoirespour homme et femme ;

Pull&Bear : milieu de gamme, vêtements et accessoires sportswearet casualwear, mixtes, pour les 15-35 ans ;

Stradivarius : milieu de gamme, vêtements et accessoires pourjeunes femmes urbaines ;

Kiddy’s Class : mode enfantine milieu de gamme ;

Oysho : lingerie moyen de gamme ;

Zara Home : textile et linge de maison milieu de gamme.

Parc de magasins du groupe Inditexunités : million d’euros, variation en %, surface de vente en m²

Chiffred’affaires (*) Variation 04/05 Nombre de

magasins (**) dont France Ouverturesprévues en 06

Zara 4 440,8 18% 928 91 130 à 140Bershka 639,4 26% 405 24 65 à 75Massimo Dutti 533,8 16% 382 11 30 à 40Pull&Bear 445,1 21% 447 1 45 à 55Stradivarius 341,1 41% 280 1 35 à 45Kiddy's Class 155,4 29% 168 0 30 à 40Oysho 107,0 49% 179 0 40 à 50Zara Home 78,1 93% 133 1 35 à 45Total 6 740,7 21% 2 922 129 410 à 490(*) chiffre d’affaires HT 2005-2006, clôture de l’exercice au 31/01(**) données au 04/09/2006Source : groupe Inditex

Progression de l’activitéen France

L’enseigne Zara a réalisé un chiffre d’affaire estimé de 535 millionsd’euros en France en 2005, en progression de 14% par rapport à2004. 7 nouveaux magasins Zara ont ouvert leurs portes. Les autresenseignes de prêt-à-porter féminin ou mixte se sont égalementdéveloppées avec 10 Bershka supplémentaires, 3 Massimo Dutti etl’introduction de Pull&Bear, entre fin janvier 2005 et fin janvier 2006.

La France fait partie des marchés stratégiques pour Inditex, quicompte y introduire l’ensemble des ses enseignes. Ainsi, l’enseigne delingerie Oysho et celle de mode pour enfant Kiddy’s Class devraientfaire leur entrée dans l’Hexagone en 2007.

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3.5. Les monographies Les groupes étrangers : H&M

Groupe H&M (Hennes & Mauritz)

Site Internet www.hm.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 61 262,2 millions de couronnes suédoises (+14,1%), soit 6 601,8millions d’euros (HT)

Principaux actionnaires Au 1er décembre 2005, trois actionnaires détenaient plus de 3% ducapital : famille Persson (36,5%), Lottie Tham (4,4%), Alecta (3,2%).Le groupe H&M est coté à la bourse de Stockholm.

Présentation du groupe - Le groupe succursaliste suédois H&M intervient dans la conceptionet la distribution de vêtements et accessoires pour femmes, hommeset enfants. Fondé en 1947, H&M est aujourd’hui présent dans 23pays à travers près de 1 250 magasins. La stratégie du groupes’appuie sur le slogan « Mode et qualité au meilleur prix ». Une seuleenseigne baptisée H&M regroupe différents styles et marques deproduits (Divided Male, Divided Female, L.O.G.G., H&M Ladies, etc.)qui sont organisés de plus en plus fréquemment dans des modulesplus petits intégrés dans les magasins.

Evolution du chiffre d’affaires du groupe H&M (*)unité : milliard de couronnes suédoises

Le chiffre d’affaires du groupe Hennes& Mauritz croît à un rythme de 11,5%en moyenne chaque année depuis2001. En 2005, le développement del’activité s’est accéléré et les ventes ontatteint 61,3 milliards de couronnessuédoises (6,6 milliards d’euros),progressant de 14,1% par rapport à2004.

39,745,5 48,2

53,761,3

0

10

20

30

40

50

60

70

2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

(*) clôture de l’exercice au 30/11Source : groupe H&M

Répartition géographique du chiffre d’affairesunité : %, part du chiffre d’affaires TTC total

Très internationalisé, le groupe H&Mréalise moins d’un quart de son chiffred’affaires en Scandinavie, sa régiond’origine. Les autres pays d’Europereprésentent la majorité de l’activité,l’Allemagne étant le plus gros marchédu groupe.L’Amérique du Nord quant à elle, necompte encore que pour 6% desventes. H&M n’y est présent que depuis2000.

Allemagne27%Pays scandinaves

22%

Amérique du Nord6%

Reste de l'Europe38%

France7%

Source : groupe H&M

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Activités du groupe Design et conception : le groupe H&M s’appuie sur une équipe de100 stylistes et 55 modélistes qui réalisent les modèles àStockholm.

Production : pour la fabrication de ses produits, H&M ne détientpas d’usines en propre mais fait appel à 700 fournisseurs via 22bureaux de production à travers le monde. Dans un souci derecherche du meilleur prix, H&M travaille en majorité avec des paysà bas coûts de fabrication. Ainsi, 60% des marchandises sontproduits en Asie (notamment en Chine), le reste essentiellement enEurope.

Logistique : afin de garder le contrôle de l’approvisionnement et delimiter les intermédiaires, H&M assure lui-même la logistique à partirde ses plateformes de distribution. Le rétablissement des quotaschinois sur certaines pièces en juillet 2005 a fortement gênél’approvisionnement des magasins étant donné l’importance desimportations du groupe en provenance de ce pays. Néanmoins, cetévénement n’a pas eu de conséquences notoires sur les résultatsde l’année.

Distribution : à l’instar des autres fonctions du groupe, ladistribution est organisée en vue d’une optimisation maximale descoûts. Les points de vente sont loués, les réserves réduites auminimum et les invendus écoulés rapidement via du déstockage.

Progression de l’activitéen France

La France fait partie des pays stratégiques de H&M. Avec un chiffred’affaires de 567 millions d’euros en 2005 (+16%), elle représente 7%de l’activité du groupe. Le groupe détenait 76 succursales au 31 mai2006, et compte poursuivre son développement, notamment enprovince où il est moins présent qu’en région parisienne. Il prévoitégalement l’ouverture prochaine d’un magasin amiral de 3 000 m² surles Champs-Elysées.Le premier semestre 2006 confirme la progression de l’activité enFrance : H&M a réalisé un chiffre d’affaires de 299,7 millions d’eurossur les 6 premiers mois de son exercice, en hausse de 17% parrapport au premier semestre 2005.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes étrangers : C&A

Groupe C&A

Site Internet www.c-et-a.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires consolidé 5,2 milliards d’euros TTC (+8,5% à périmètre non comparable, +1,5%à périmètre constant)

Principaux actionnaires Famille Brenninkmeyer via la holding suisse Cofra.Groupe non coté.

Présentation du groupe Créé en 1841 à partir d’un entrepôt et d’une société commerciale, legroupe hollandais succursaliste C&A est aujourd’hui un des leaders dela distribution de prêt-à-porter en Europe. Il intervient dans laconception, la fabrication et la distribution de vêtements et accessoirespour hommes, femmes et enfants. Il s’est imposé comme le« spécialiste européen de l’habillement pour toute la famille ». Avecplus de 1 000 points de vente, C&A est présent dans 13 pays avec lesenseignes C&A, Clockhouse Shop et Kids Store. Il détient unportefeuille de 11 marques exclusives, de Clockhouse pour les jeunesbranchés à Westbury et Your Sixth Sense pour une clientèleclassique.

Répartition géographique du chiffre d’affairesdu groupe C&Aunité : %, part du chiffre d’affaires TTC total

C&A est présent dans 13 payseuropéens. Avec 10% du chiffred’affaires, la France représente ledeuxième marché le plus important,après l’Allemagne qui constitue le poidslourd de l’activité du groupe avec 52%des ventes en 2005.

Espagne5%

Rép. tchèque/Hong/Pol

2%Autriche

6%

Portugal1%

France10%Allemagne

52%

Suisse 7%

Belg/Lux8%

Pays Bas9%

Source : C&A Europe via presse professionnelle, données 2005

Activités du groupe Design et conception : en deux ans, C&A a agrandi de 30% sonéquipe de stylistes qui compte désormais 80 personnes répartiesentre Bruxelles (homme et enfant) et Düsseldorf (femme).

Fabrication et logistique : à partir des sièges de Bruxelles et deDüsseldorf, les acheteurs du groupe travaillent avec 14 bureauxd’achats en Asie, Europe de l’Est et Turquie, et s’approvisionnentauprès de 1 200 fournisseurs contrôlés par la Socam. La part dusourcing direct tend à être augmentée. Les produits sont ensuiteacheminés dans les magasins à partir de douze centres logistiques.

Distribution : les magasins sous l’enseigne historique C&A sont desgrandes surfaces de 1 800 à 2 000 m² qui regroupent sous un mêmetoit l’ensemble des collections. Deux enseignes plus petites,Clockhouse Shop et Kids Store, proposent respectivement l’offresous marque Clockhouse et les collections enfants dans desboutiques de taille plus modeste.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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Progression de l’activitéen France

Le chiffre d’affaires de C&A en France a progressé de 4% en 2005,pour atteindre 513 millions d’euros. Le parc de magasins s’est agrandide 14 nouveaux points de vente dont une grande partie a ouvert enpériphérie. Il comptait ainsi 93 magasins au 28 février 2006, répartisentre centres-ville (38), galeries commerciales (23) et périphéries (32).Un magasin C&A de 800 m² consacré aux collections féminines a ététesté en 2003, mais cette initiative ne devrait pas être renouvelée pourle moment, le groupe se concentrant sur son format historique (1 800à 2 000 m²) en France.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes étrangers : Benetton

Groupe BenettonSite Internet www.benettongroup.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 1 765 millions d’euros (+3,6%)

Principaux actionnaires Famille Benetton via Edizione Holding S.p.A. (67,1%), public (32,9%).Le groupe est coté aux Bourses de Milan, Francfort et New York.

Présentation du groupe Spécialiste de l’habillement pour femmes, hommes et enfants, legroupe italien Benetton est présent dans 120 pays à travers environ5 000 boutiques, dont 280 détenues en propre. Il détient les marquesUnited Colors of Benetton, Sisley, Undercolors (lingerie), Playlife (cuir)et Killer Loop (streetwear). Benetton réalise l’essentiel de son chiffred’affaires dans le prêt-à-porter (93% des ventes en 2005), le soldeconcernant le sportswear, le matériel, les activités de fabrication etautres. Il produit quelque 110 millions de vêtements par an, dont 20%en Italie. Sur le marché français, le groupe Benetton intervient àtravers les enseignes United Colors of Benetton et Sisley. La premièrepropose des vêtements colorés, décontractés et pratiques, ainsi quedes accessoires, des parfums, des articles textiles pour la maison, etc.Sisley propose quant à elle des vêtements moyen-haut de gammepour hommes et femmes.Evolution du chiffre d’affaires du groupe Benettonunité : milliard d’euros

Après plusieurs années de baisseconsécutives, le chiffre d’affaires deBenetton a de nouveau progressé en2005. Une meilleure gestion deslivraisons et le développement dumarché turc notamment ont contribué àla hausse de 3,6% de l’activité. Lesventes ont ainsi atteint 1,77 milliardd’euros en 2005.

2,10 1,991,86

1,70 1,77

0,0

0,5

1,0

1,5

2,0

2,5

2001 2002 2003 2004 2005

Source : groupe Benetton

Activités du groupe Design et conception : 200 stylistes travaillent au siège du groupeprès de Venise à l’élaboration de quatre collections annuelles.

Production et logistique : le plan de réduction des coûts mené parle groupe depuis 2004 a conduit à la délocalisation de 80% de laproduction en Tunisie, en Turquie, en Asie et en Europe de l’Est.20% des produits continuent à être fabriqués en Italie. Le centre deCastrette, ancien lieu de production technologique, a été transforméen plateforme de distribution qui traite 40 000 colis par jour. Cecentre est complété par un second hub logistique ouvert à HongKong depuis 2004, qui permet de mieux gérer lesapprovisionnements des zones Asie et Amériques.

Distribution : le groupe Benetton distribue ses produits dans quatreenseignes. Les boutiques sont majoritairement développées sous lemode du partenariat, mais Benetton ouvre de plus en plus demagasins intégrés afin d’harmoniser les points de vente, de mieuxcontrôler la distribution et de disposer de plus grandes surfaces devente.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes étrangers : Mango

Groupe Mango

Sites Internet www.mango.com (site institutionnel)www.mangoshop.com (site marchand)

Chiffre d’affaires 2005 881 millions d’euros (+5,9%)

Principal actionnaire Famille Andic

Présentation du groupe Le groupe espagnol Mango intervient dans la conception, lafabrication et la distribution de vêtements, d’accessoires et dechaussures pour femmes. Située près de Barcelone, la centrale dugroupe occupe une surface de 150 000 m² et accueille l’ensemble desservices centraux (design, contrôle de la production et de ladistribution sur les points de vente, architecture et décoration intérieuredes boutiques, marketing et communication, services administration etlogistique). Mango est présent à l’international dans 81 pays. Legroupe continue son expansion à l’étranger avec notamment l’entréeaux Etats-Unis, en Syrie, à l’île Maurice et en Ouzbékistan en 2006.

Evolution du chiffre d’affaires de détail de Mango (*)unité : million d’euros

Le groupe espagnol Mango réaliseaujourd’hui la majorité de son activité àl’international (75%). Les ventes àl’étranger son le moteur de lacroissance : elles ont progressé de11,3% entre 2004 et 2005, contre 0,5%en Espagne. Dans l’ensemble, le chiffred’affaires du groupe a augmenté de8,4%, s’élevant à 1,14 milliard d’eurosen 2005.

575 680 729 771 858

267271 273 285

286

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

2001 2002 2003 2004 2005

International Espagne

(*) chiffre d’affaires des boutiques HT, succursales et affiliésSource : groupe Mango

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes français : Etam Développement

Etam Développement

Sites Internet www.etamdeveloppement.com (site institutionnel)www.etam.fr (site marchand)

Chiffre d’affaires 2005 880,7 millions d’euros HT (+7,3% en réel et +0,5% à périmètreconstant)

Principaux actionnaires Public (31%), Fitema Participations (23%), famille Milchior (10%),famille Tarica (10%), auto-contrôle (5%), autres (21%) au 31décembre 2005.Etam Développement est coté au Second Marché d’Euronext Paris.

Présentation du groupe Créé en 1916, le groupe Etam Développement est aujourd'hui unacteur international sur le marché de la mode féminine (prêt-à-porter,lingerie et accessoires). Son activité consiste dans la conception et ladistribution de produits de mode. Fin décembre 2005, le groupecomptait plus de 15 000 collaborateurs et animait un réseau de plus de3 000 points de vente à travers le monde à l'enseigne de ses deuxmarques Etam (prêt-à-porter et lingerie ; mode jeune dans un styleféminin et chic) et 1.2.3 (prêt-à-porter moyen-haut de gammeclassique à destination des femmes actives). Chaque marque conçoitses collections et fait appel à un réseau de sous-traitants etd'industriels du textile dans le monde entier.

Evolution du chiffre d’affaires de Etam Développementunité : million d’euros

Suite au désengagement d’EtamDéveloppement de sa filiale anglaise, lechiffre d’affaires du groupe a baissé deprès de 16%, tombant à 881 millionsd’euros. Toutefois, l’activité sur lesautres marchés a progressé : avec unecroissance de 35%, la Chine est lemarché moteur du groupe. Le marchéfrançais se développe quant à lui à unrythme ralenti : +1% entre 2004 et2005.

1 100 1 132 1 073

821 881

226

0

200

400

600

800

1 000

1 200

2001 2002 2003 2004 2005

Grande-Bretagne

Source : Etam Développement

Parc de magasins du groupe Etam Développementunité : nombre de magasins

Etam Lingerie Etam 1.2.3 Chine (*) TotalFrance 251 210 195 - 656Belgique/Lux. 23 51 21 - 95Espagne/Portugal 72 - - - 72Allemagne 2 - 44 - 46Italie 14 9 - - 23Chine - - - 2 067 2 067Franchises internat. 60 42 9 - 111Total 422 312 269 2 067 3 070(*) enseignes Etam, Etam Sport et Etam Week-endSource : Etam Développement

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes français : Famille Mulliez

Famille Mulliez

Sites Internet www.pimkie-shop.com (site marchand)www.kiabi.com (site marchand)www.xanaka.com (site d’information de l’enseigne)web.orsay.com (site marchand)

Principal actionnaire Famille Mulliez

Présentation du groupe L’association familiale Mulliez est un groupe diversifié dans ladistribution. Il détient une multitude d’entreprises qui se positionnentparmi les leaders de leur marché, notamment le groupe de la grandedistribution Auchan. Dans le commerce de prêt-à-porter féminin, legroupe est à la tête des enseignes Kiabi, Pimkie, Xanaka, Orsay etplus récemment Choyo.

Pimkie Enseigne de prêt-à-porter féminin à destination des 15-25 ans,offrant des vêtements mode moyen de gamme. Chiffre d’affaires 2005 : 650 millions d’euros (-10%), dont 301millions d’euros en France. 665 magasins en 2005, dont 270 en France, 163 en Allemagne, 101en Espagne, 57 en Italie, 31 en Belgique, 20 en Autriche, 6 auPortugal, 6 en Suisse, 5 aux Pays-Bas, 2 au Luxembourg et 4 enArabie Saoudite. 6 500 employés en 2005 (4 500 ETP). 4 centrales d’achats en Europe (France, Allemagne, Italie,Espagne), 5 bureaux d’achats à Tunis, Casablanca, Istanbul, HongKong et Shanghai, 5 entrepôts logistiques. L’enseigne Pimkie s’est développée sur le mode de la succursalejusqu’en 2003, date à laquelle un réseau de franchises a été mis enplace pour accélérer le développement du parc de magasins, enparticulier dans les petites et moyennes villes. Pimkie a introduit un nouveau concept de magasins, d’abord enAllemagne en 2005 puis déployé dans les autres pays du groupe(réaménagement des points de vente français depuis avril 2006). L’enseigne compte faire de Pimkie une véritable marque. Pour cela,elle remet en cause l’autonomie des quatre centrales d’achats et vadévelopper une collection internationale pour le printemps-été 2007.

Kiabi Enseigne de prêt-à-porter discount pour toute la famille (femmes,hommes, enfants, lingerie, accessoires, maternité, grandes tailles).

133 magasins en France (dont 4 franchises), 17 en Espagne, 4 enItalie, 1 au Portugal et 5 au Moyen-Orient.

Chiffre d’affaires 2005 : 565 millions d’euros en France (+10,8%).

5 entrepôts logistiques en France et en Belgique.

Kiabi s’est développé sur le mode de l’intégration. Toutefois,l’enseigne a introduit une franchise en 2005 pour accélérerl’expansion du parc de magasins. Les magasins franchisés sontplus petits, 900 m² en moyenne contre 1 500 m² pour lessuccursales. Le réseau intégré continue néanmoins de s’étendre,avec 24 nouveaux magasins prévus en 2006 et 4 franchises.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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Orsay-Xanaka Offre moyen de gamme de prêt-à-porter, bijoux et accessoires pourfemmes urbaines autour de 30 ans.

Xanaka : 66 succursales en France, 7 en Belgique, 62 enAllemagne, 8 en Autriche. Magasins en partenariat en ArabieSaoudite (11) et un à Dubaï.

2 centrales, une en France (Nord), l’autre en Allemagne, quiregroupent les bureaux de style, les achats et les entrepôtslogistiques.

Xanaka s’est développé sur le mode de l’intégration. Depuis 2006,un réseau d’affilié a été créé pour s’implanter dans les villes petiteset moyennes.

Orsay : 420 magasins dans 13 pays, dont 200 en Allemagne et 5 enFrance. L’enseigne va quitter le marché français d’ici fin 2006 pourconcentrer son développement sur l’Europe de l’Est.

Choyo / Trafic Enseigne de hard discount textile et bazar créée en 2003.

80-85% du chiffre d’affaires est réalisé dans le textile, le reste dansles accessoires et les jouets à bas prix.

4 magasins fin 2005 (Villeneuve-d’Ascq, Boulogne-sur-Mer,Tourcoing, Lille) d’une surface moyenne de 900 m², deux autresmagasins sont prévus en 2006, dans le Nord de la France pour desraisons de logistique et de notoriété de l’enseigne. Les points devente sont implantés sur la mode de la location-gérance.

Les articles vendus proviennent en majorité de produits déstockéset de fins de séries, et l’approvisionnement se fait en grande partiechez des importateurs.

Chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros en 2005 (+75%) associé àune perte nette de 0,9 million d’euros (0,6 million d’euros en 2004).Choyo a conclu un partenariat avec la chaîne de bazar belge Traficafin de relancer les ventes de la chaîne. Les deux enseignesmettent en commun leur assortiment complémentaire (bazar ettextile). Les magasins Choyo ont été rebaptisés Trafic en septembre2006.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes français : Eram

Groupe Eram

Site Internet www.eram.fr (site institutionnel)

Principal actionnaire Famille Biotteau (95%)

Présentation du groupe Créé en 1927, le groupe Eram s’impose comme un spécialiste del’équipement de la personne. Il se positionne notamment comme lepremier fabricant de chaussures. Il est également un des leaders de ladistribution de chaussures et de vêtements en centre-ville avec sesenseignes Eram, Tanéo, France Arno, Divergence, Heyraud, Jorcel,Rigoletto, Bocage, Na et en périphérie avec ses enseignes Gémo,L’Hyper aux Chaussures et L’Hyper aux Vêtements. Il détientégalement depuis mai 2003 l’enseigne Fabio Lucci dans le cadre d’unpartenariat 50-50 avec le groupe Vetura. A noter que ce dernier aracheté en 2004 l’enseigne de textile et bazar discount Tati. Eram està la tête d’un réseau de 1 591 points de vente, dont 1 373 succursales.

Activités du groupe Les activités du groupe Eram sont organisées autour de trois grandsmétiers :

la fabrication et la distribution de chaussures avec neuf usinesen Maine-et-Loire et une au Portugal qui produisent chaque jour40 000 paires de chaussures, et les enseignes Eram, Taneo, FranceArno, Divergence, Heyraud, Rigoletto, Jorcel, Bocage, NA et L’Hyperaux Chaussures ;

la distribution de prêt-à-porter à travers des enseignes de grandediffusion L’Hyper aux Vêtement et Gémo (ainsi que Fabio Luccidétenu à 50% par le groupe et Tati) ;

les activités industrielles de fabrication de semelles, derevêtements de surfaces antidérapants, de terminaux informatiquespour points de vente, etc.

Gémo Chiffre d’affaires 2005 TTC : 495 millions d’euros (+1,1%)

420 magasins en France et à l’étranger

Implantés dans les zones commerciales de périphérie, les magasinsGémo proposent un grand choix de vêtements, de chaussures etd’accessoires pour hommes, femmes et enfants à des prix discount

L’Hyper aux Vêtements 35 magasins en France

Implantés en périphérie, les magasins L’Hyper aux Vêtementsproposent, à des prix discount, une offre de vêtements etd’accessoires pour toute la famille

Fabio Lucci 115 points de vente au 1er septembre 2006

Les magasins Fabio Lucci proposent un assortiment discount devêtements pour hommes, femmes et enfants, ainsi que deschaussures et des accessoires.

Tati 29 magasins en France

Tati est une enseigne de textile et bazar hard discount. Elle proposedes vêtements à prix bas pour toute la famille. Implantéehistoriquement en centre-ville, l’enseigne teste une nouvelle formuleen périphérie sur une surface de 2 000 m² depuis 2005 à Sainte-Geneviève-des-Bois (91).

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes français : Promod, Jennyfer

Groupe Promod

Site Internet www.promod.com (site marchand)

Chiffre d’affaires 2005 518,5 millions d’euros HT

Principaux actionnaires Famille Pollet

Présentation du groupe Créée en 1975 par Charles Pollet, Promod intervient dans laconception, la fabrication et la distribution de prêt-à-porter féminin.L’enseigne propose des vêtements et des accessoires moyen degamme pour jeunes femmes. Elle est présente dans 30 pays à travers460 points de vente intégrés et en partenariat. Ces derniersreprésentent 20% du chiffre d’affaires. La plus grande partie del’activité est aujourd’hui réalisée à l’étranger (55%). En France, legroupe détient 181 magasins intégrés (dont 3 corners en grandsmagasins et 8 solderies Promod Stock) et 7 points de vente enpartenariat (commission-affiliation), implantés en centre-ville et encentre commercial.

Jennyfer

Site Internet www.jennyfer.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 285 millions d’euros HT (-12,3%), dont 90% en France

Principaux actionnaires Marc et Laurent Grosman via Glam Holding (51%), David Trodjman etGérard Depagnat (49%).

Présentation du groupe Créée en 1986 à Saint-Denis, l’enseigne Jennyfer intervient dans ladistribution de prêt-à-porter à destination des jeunes filles de 12-25ans. Suite à des difficultés financières en 2004-2005 liées à unebaisse des ventes, à un gonflement des stocks et à un manque detrésorerie, l’enseigne a dû céder quatre magasins et faire appel à unmandataire ad hoc. Depuis, elle a été rachetée par les frères Grosman(Celio et Laurent Cerrer) qui ont repris la majorité du capital. Jennyferdétient 255 boutiques (213 succursales et 42 affiliés) en France et ilest présent en Europe via 25 succursales, 63 partenaires et 29 corners

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3.5. Les monographies Les groupes français : Beaumanoir

Groupe Beaumanoir

Site Internet www.groupe-beaumanoir.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005(clos au 28/02/2006)

403 millions d’euros HT (hors réseau de franchises) (+67,9%)507 millions d’euros (succursales et franchises) (+31%)

Principal actionnaire Famille Beaumanoir

Présentation du groupe Le groupe malouin Beaumanoir s’impose comme un poids lourd duprêt-à-porter féminin. Il détient en effet les enseignes Cache-Cache,Patrice Bréal, Scottage, et Inblue depuis 2005. Discret quant à lacommunication autour de ses enseignes, il privilégie lesinvestissements en amont de la filière, dans la logistique, les systèmesd’information, l’informatique, etc. Il possède d’ailleurs deux filiales, C-Log et Circuit Court Conseil, spécialisées dans la distribution de modeet le conseil en distribution. En France, il détient un réseau de 550boutiques.

Evolution du chiffre d’affaires du groupe Beaumanoir (*)unité : million d’euros

Les rachats des enseignes PatriceBréal en 2003 et Scottage en 2004 ontpermis au groupe Beaumanoird’accélérer son développement, déjàdynamique grâce à l’essor de la chaîneCache-Cache.Le groupe s’appuie notamment surl’agrandissement de son parc demagasins (près de 200 points de ventesupplémentaires entre 2004 et 2005).Son chiffre d’affaires a progressé de68% en 2005, s’élevant à 403 millionsd’euros.

73107

160

240

403

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100

200

300

400

500

2001 2002 2003 2004 2005

(*) clôture de l’exercice fin févrierSource : groupe Beaumanoir

Activités du groupe Distribution de prêt-à-porter avec les enseignes Cache-Cache,Patrice Bréal, Scottage et Inblue. Le groupe Beaumanoir gèreégalement une soixantaine de magasins Pantashop dans le cadred’un partenariat avec Magellan.

Logistique : C-Log, la filiale logistique de Beaumanoir, estspécialisée dans la préparation de commandes multiclients dans lesdomaines du textile, chaussures, bijoux, etc. C-Log gère la logistiquedes enseignes du groupe avec un entrepôt en Bretagne de 20 000m² (en phase d’agrandissement) entièrement informatisé et unentrepôt à Compiègne pour l’enseigne Scottage.

Conseil : l’entreprise de conseil Circuit Court Conseil, créée par legroupe Beaumanoir, est spécialisée dans les techniques dedistribution.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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Cache-Cache Vêtements pour femmes de 18-30 ans. Chiffre d’affaires de détail (succursales et affiliés) en 2005-06 : 370millions d’euros (+23%). 326 points de vente en France début 2006, dont 205 affiliés et 121succursales. 35 ouvertures prévues en 2006. Présence en Chine depuis 2005 avec 6 succursales et un objectif de30 points de vente fin 2006. Implantation au Moyen-Orient.

Patrice Bréal Vêtements pour femmes de 40-50 ans. Chiffre d’affaires de détail (succursales et affiliés) en 2005-06 : 110millions d’euros (+57%). 153 points de vente début 2006, dont 90 affiliés et 63 succursales.40 ouvertures prévues en 2006. Implantation en centre-ville ou galeries marchandes.

Scottage Prêt-à-porter pour les femmes de 45 ans et plus. Chiffre d’affaires de détail (succursales et affiliés) en 2005-06 : 27millions d’euros (+59%). 70 magasins en France début 2006, 30 ouvertures prévues en 2006. Suite au rachat de Scottage par le groupe Beaumanoir, les contratsde franchise sont peu à peu transformés en contrats d’affiliation.Cela permet au groupe de piloter les stocks en interne, d’éviter lesinvendus et de réduire les soldes afin d’augmenter les marges. Parailleurs, l’enseigne a été repositionnée. Les prix ont été baissés de30% en moyenne et un nouveau concept de magasin a étédéveloppé.

Inblue Création en France en 2005. Prêt-à-porter sportswear pour hommes et femmes de 25-30 ans. 5 magasins fin 2005, plus de 41 points de vente fin 2006.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

Reproduction interdite – la photocopie non autorisée est un délit (Code de la propriété Intellectuelle) 71

3.5. Les monographies Les groupes français : Naf Naf / Jacqueline Riu

Naf Naf

Site Internet www.nafnafgroup.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 240 millions d’euros (exercice clos fin février 2006), stable par rapportà 2004

Principaux actionnaires Famille Pariente

Présentation du groupe Le groupe Naf Naf intervient dans la conception, la fabrication et ladistribution de prêt-à-porter pour femmes, hommes et enfants. Il est àla tête de trois marques-enseignes : Naf Naf (mode féminine),Chevignon (mode masculine) et NC Kids (marques Naf Naf enfants etChevignon Kids). Il réalise 35% de son chiffre d’affaires à l’étranger.Début 2006, la rumeur d’une cession du groupe a été démentie alorsque Gérard Pariente cédait ses parts à son frère Patrick. Naf Nafdétenait 195 magasins (7 affiliés, 43 partenaires et 145 succursales) et320 à l’étranger (70 affiliés, 230 partenaires et 20 succursales) finfévrier 2006.

Jacqueline Riu

Présentation du groupe Créée en 1971, l’enseigne de prêt-à-porter féminin Jacqueline Rius’adresse aux femmes actives avec une offre jeune et mode.Implantés majoritairement dans les centres commerciaux sous laforme de succursales, des points de vente sont aujourd’hui ouverts encentre-ville à l’aide d’un réseau d’affiliés. Le groupe détenait 194magasins en France (35 affiliés, 4 partenaires et 155 succursales) et14 points de vente à l’étranger.

Chiffre d’affaires 2005 178 millions d’euros, dont 171 millions d’euros en France

Principaux actionnaires Michel Riu (54%).

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les groupes détenus par des fondsd’investissement : Vivarte

Groupe Vivarte

Site Internet www.vivarte.fr (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005(clos au 31/08/05)

2,1 milliards d’euros (+5,5%)

Principaux actionnaires PAI Partners via la société financière 2 PAI.Groupe non coté.

Présentation du groupe Créée en 1896 à Nancy, la manufacture nancéenne de chaussuresintervient initialement dans la fabrication de chaussures bon marché.Dès 1904, elle prend le nom d’« André », et devient leader sur lemarché de la chaussure en France en 1936. Dans les années 1980, legroupe se tourne vers le discount et le secteur de l’habillement.Renommé Vivarte en 2001, il totalise aujourd’hui plus de 2 500 pointsde vente en France (70%) et à l’étranger à travers 15 enseignes dechaussures et d’habillement. La société se positionne comme l’un desacteurs majeurs de l’équipement de la personne en Europe et commele leader sur le marché français.

Evolution du chiffre d’affaires du groupe Vivarte (*)unité : milliard d’euros

Le chiffre d’affaires de Vivarte a reprisle chemin de la croissance depuis2003-2004. Suite à la reprise du groupepar le fonds d’investissement PAIPartners, des mesures ont été prisespour redresser l’activité des enseignesen difficulté (reposition-nement,changements dans les équipes dedirection, etc.). En 2004-2005, lesventes ont progressé de 5,5% et ontdépassé la barre des 2 milliardsd’euros.

1,81

1,89

1,961,92

1,99

2,10

1,6

1,7

1,8

1,9

2,0

2,1

2,2

1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

(*) clôture de l’exercice au 31/08Source : Vivarte via presse économique

Activités du groupe Conception, fabrication et distribution de chaussures (53% duchiffre d’affaires en 2003) avec les enseignes André, Chaussland,San Marina, Besson, Orcade-Minelli, Pataugas, Cosmo, Fosco etMerkalzados.

Conception, fabrication et distribution de prêt-à-porter (43% duchiffre d’affaires en 2003) avec les enseignes La Halle, Caroll,Kookaï, Liberto et Parti Prix (abandonnée en 2006).

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La Halle Ouverture du premier magasin en 1984 par le groupe Vivarte. Leader français de l’habillement discount en GSS avec 8 millions declients par an, La Halle pratique une politique de prix bas toutel’année. Chiffre d’affaires 2004/05 : 690 millions d’euros. Offre de prêt-à-porter hommes, femmes, enfants, bébés,d’accessoires, de lingerie, et de maternité, avec des lignesclassiques, tendances et branchées, ainsi qu’une ligne de grandestailles. 318 points de vente en France en 2006, et 16 magasins en Suisse. Magasins d’une surface type de 1 200 m², implantés en zonespériphériques et en centres commerciaux.

Caroll Ouverture du premier magasin en 1963. L’enseigne devient une filiale du groupe Vivarte en 1988. Offre de prêt-à-porter féminin et d’accessoires. La marque-enseigne Caroll est réputée pour son savoir-faire, sonstyle et la qualité de ses produits. 221 boutiques en France dont 62 affilliés, 45 corners et 114succursales. 79 magasins à l’étranger (Espagne, Japon, Liban,Portugal, Suisse, Tunisie) dont 46 affiliés, 4 partenaires et 26succursales. Points de vente type de 100 à 150 m², implantés en centres-ville eten centres commerciaux En 2005, ouverture de 9 nouvelles boutiques en France (dont 4affiliés) et 5 à l’étranger.

Kookaï Ouverture du premier magasin en 1983. Prise de participation à hauteur de 50% du groupe Vivarte en 1990,filiale à 100% en 1996. Chiffre d’affaires 2003/04 : 94 millions d’euros (-14,5%). Offre de prêt-à-porter féminin et d’accessoires. Cœur de cible : femmes urbaines et mode de 25 à 35 ans. 131 points de vente en France en septembre 2006 (32 succursales,26 affiliés, 1 franchisé et 72 corners), et plus de 320 points de venteà l’international dans plus de 40 pays. Points de vente d’une surface moyenne de 100 à 150 m², implantésde préférence en centre-ville ou centre commercial dans desagglomérations de plus de 100 000 habitants. Pour faire face à une situation financière dégradée (baisse du chiffred’affaires et perte nette de 27 millions d’euros en 2003/04), lamarque-enseigne travaille depuis fin 2005 sur un nouveaupositionnement pour renforcer l’identité de marque : rénovationdes points de vente, élargissement de l’offre aux chaussures etaccessoires, lancement d’une nouvelle campagne decommunication… A l’international, l’enseigne a choisi de mieuxcontrôler son réseau de magasins (création d’une filiale enAllemagne, rachat de son partenaire suisse, création d’un joint-venture en Grande-Bretagne).

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Liberto Ouverture du premier magasin en 1983. Marque du groupe Vivarte depuis 1989. Acteur majeur du marché du jeanswear et du sportswear, avec uneoffre de prêt-à-porter hommes et femmes. Cœur de cible : jeunes adultes urbains. 12 boutiques à la marque en France en 2006, 21 corners en grandsmagasins, et distribution dans des magasins multimarques. Lamarque est également distribuée dans les réseaux multimarques àl’étranger (Belgique, Liban, Portugal, Italie, Grèce, Arabie Saoudite,Suisse, Tunisie). Implantation de préférence dans les centres commerciaux.

Liberto poursuit son développement avec une politique d’ouverturesde points de vente autour d’un nouveau concept au design moderneet authentique.

Parti Prix Ouverture du premier magasin en août 2003. Dès la premièreannée, inauguration d’une vingtaine de points de vente installés enZAC sur des surfaces de 600 à 800 m². Positionnement hard discount textile et entrée de gamme, avec unprix moyen des produits textiles et bazars de 4 euros. Offre diversifiée à destination de toute la famille : lingerie,chaussettes, nuit, petites pièces basiques, prêt-à-porter pour bébés,enfants, femmes et hommes, offre de puériculture, produitsd’hygiène, jeux et jouets. 20 points de vente début 2006.

En février 2006, Vivarte a annoncé mettre un terme à l’enseigneParti Prix qui n’a pas donné les résultats escomptés. Les magasinsvont passer progressivement sous d’autres enseignes du groupeVivarte.

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3.5. Les monographies Les groupes détenus par des fondsd’investissement : New Look

Groupe New Look

Site Internet www.newlook.co.uk (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 855 millions de livres sterling (+22,9%), soit 1,26 milliard d’euros

Principaux actionnaires Apax Partner et Permira via la société Trinitybrook plc. Suite à sonrachat, New Look a été retiré de la cote en avril 2004.

Présentation du groupe Le groupe succursaliste britannique New Look intervient dans laconception, la fabrication et la distribution de vêtements pour femmes,hommes et adolescents, d’accessoires et de chaussures. Il détient 770boutiques environ en Europe (Grande-Bretagne, Irlande, France etBelgique) sous les enseignes New Look et Mim qui proposent uneoffre « mode à petits prix ». En Grande-Bretagne, New Look est latroisième enseigne de prêt-à-porter derrière Marks & Spencer et Next.

Evolution du chiffre d’affaires du groupe New Look (*)unité : million de livres sterling

L’activité de New Look a progressé àun rythme soutenu depuis le début desannées 2000, avec une croissancemoyenne de 15,1% par an. En 2005,son développement s’est accélérégrâce à l’expansion du parc demagasins en Grande-Bretagne : lechiffre d’affaires du groupe a atteint 855millions de livres sterling (1,26 milliardd’euros), soit une augmentation de prèsde 23% par rapport à 2004.

366,9418,7

469,8

584,2643,5

695,6

855,0

0100200300400500600700800900

1998/99 1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05

(*) clôture de l’exercice fin mars de chaque annéeSource : groupe New Look

Activités du groupe Design et conception : une équipe de 25 designers travaille encollaboration avec les acheteurs pour établir des collectionsoriginales en phase avec les tendances de la mode. Une vingtainede collections est présentée chaque année : quatre collectionscomplètes, ainsi que des mini-collections développées par thèmetoutes les deux ou trois semaines.

Production et logistique : le groupe New Look ne possède pasd’usine mais travaille avec un millier de fournisseurs pour produireson offre entièrement composée de marques propres. Le sourcingde New Look et Mim est partagé entre l’Asie, l’Europe continentale,et la Grande-Bretagne. Une plateforme logistique est installée prèsde Londres pour gérer l’approvisionnement des magasins. Distribution : le groupe New Look distribue ses produits dans desmagasins intégrés, essentiellement installés en périphérie et dansles centres commerciaux. En France, les deux enseignes Mim etNew Look sont positionnées sur des créneaux différents, lapremière s’adresse aux adolescentes, la seconde à une clientèle unpeu plus âgée (29 ans en moyenne).

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New Look 540 magasins en Grande-Bretagne, une quinzaine en Irlande, 4 enFrance et 2 en Belgique au 1er septembre 2006. Implantation le plus souvent en périphérie ou en galeriescommerciales, sur une surface moyenne de 1 500 m². Desmagasins plus petits ne présentent qu’une partie de l’offre(collections femme à Rosny 2 par exemple). Initialement positionnée sur le discount, New Look proposeaujourd’hui une « mode internationale, fun, chic et accessible » pourune clientèle de 20 à 45 ans. L’enseigne a été annoncée comme le« H&M anglais » à son arrivée en France en avril 2006. Le groupe ainvesti 9 à 10 millions d’euros pour entrer sur ce marché et vise àterme environ 200 points de vente. L’assortiment ainsi que l’aménagement des magasins insistent surl’aspect mode et décalé de l’enseigne. Les points de vente sont trèscolorés, avec une vitrine travaillée et un podium central pourprésenter les collections et organiser des opérations decommunication.

Mim Chiffre d’affaires 2004-2005 : 166 millions d’euros, soit 13% del’activité du groupe New Look. 235 magasins en France. L’enseigne va poursuivre sondéveloppement avec une trentaine d’ouvertures chaque année et unparc de 350 à 400 boutiques à terme. Implantation en périphérie ou en galerie commerciale, sur unesurface moyenne de 250 m². Mim s’adresse à une clientèle de 20 à 25 ans, uniquement féminine.Alors qu’elle visait initialement les adolescentes de 15 à 20 ans, ellea élargi son offre et évolué vers une cible un peu plus âgée. Un plan de rénovation des points de vente a été lancé en 2005. Unnouveau concept est testé à Evry 2 (91) et devrait permettre deréaménager rapidement l’ensemble du parc de magasins avec plusde vendeurs et une meilleure mise en avant des produits. Depuis le rachat de Mim, des synergies ont été mises en place avecle groupe New Look, notamment dans les achats. Le développementdu sourcing asiatique a permis de baisser les prix de vente desproduits.

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3.5. Les monographies Les groupes détenus par des fondsd’investissement : Camaïeu

Camaïeu

Site Internet www.camaieu.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 476 millions d’euros HT (+21% en réel, +13% à surface comparable)

Principaux actionnaires Axa Private Equity via Modamax (64,6%), Boussard & Gavaudan(9%), Citygroup (4,9%) au 28 février 2006.Camaïeu est coté à la Bourse Euronext Paris.

Présentation du groupe Camaïeu est spécialisé dans la conception et la distribution de prêt-à-porter, destiné aux jeunes femmes de 20-40 ans. Il commercialise uneoffre moyen de gamme sous marque propre. Le groupe comptait 516magasins au 30 juin 2006 (d'une superficie moyenne de 200 à 250m2), dont 406 en France et 110 à l’international (répartis entrel'Espagne, l'Italie, la Belgique, la République tchèque, la Pologne et leMoyen-Orient). En 2005, il a procédé à l’ouverture de 47 nouveauxpoints de vente. Le programme d’ouverture de nouveaux magasinspour l’année 2006 est fixé à une quarantaine d’unités, moitié enFrance, moitié à l’international.

Evolution des résultats de Camaïeuunité : million d’euros

L’activité du groupe Camaïeuprogresse de 13,7% par an enmoyenne depuis 2001. La croissances’est accélérée en 2005, dépassant les20%, pour atteindre un chiffre d’affairesconsolidé de 476 millions d’euros. Lerésultat opérationnel a augmenté plusrapidement encore que le chiffred’affaires. Ainsi, la margeopérationnelle du groupe est enhausse. Elle a atteint 17,5% en 2005.

285323

364393

476

8363604839

0

100

200

300

400

500

2001 2002 2003 2004 2005

Chiffre d'affaires Résultat opérationnel

Source : Camaïeu

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3.5. Les monographies Les groupes détenus par des fondsd’investissement : Un Jour Ailleurs, Morgan

Un Jour Ailleurs

Site Internet www.unjourailleurs.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2004 195 millions d’euros

Principaux actionnaires Atria Capital Partenaires (51%), Félix Soussan, management.

Présentation du groupe L’enseigne de prêt-à-porter féminin Un Jour Ailleurs (148 magasins,dont 135 en France) s’adresse aux femmes de plus 40 ans, avec uneoffre moyen-haut de gamme. Elle estime pouvoir implanter 200boutiques en France et compte poursuivre son développement àl’étranger (notamment en Suisse et au Moyen-Orient). Les collectionssont essentiellement fabriquées en Europe de l’Est, mais aussi enFrance. La Chine n’intervient que pour 5% de l’approvisionnementdirect.

Morgan

Site Internet www.morgan.fr (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005(clos à fin juin)

180 millions d’euros (+5,9%)

Principal actionnaire Apax Partners

Présentation du groupe Créée en 1988, l’enseigne du sentier Morgan (580 magasins dans lemonde, dont 129 en France) intervient dans la conception, lafabrication et la distribution de prêt-à-porter féminin. Elle se positionnesur les segments de la mode, de la féminité et de la séduction, ets’adresse à une cible de 15-30 ans. En 1998, Morgan a été repris parle fonds d’investissement Apax Partners qui dispose depuis de lamajorité du capital du groupe.

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3.5. Les monographies Les véadistes : PPR

Groupe PPR

Site Internet www.ppr.com (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 17 766 millions d’euros (+4,2%)

Principaux actionnaires Artémis (42,2%), institutionnels français (21,8%), institutionnelsinternationaux (20,1%), actionnaires individuels (11,2%), autocontrôle(4,0%), actionnaires salariés (0,7%).Le groupe est coté au Premier Marché d’Euronext Paris.

Présentation du groupe Aujourd’hui leader européen de la distribution non alimentaire, legroupe Pinault, créé en 1963 à partir d’activités de négoce du bois, estrebaptisé Pinault-Printemps-Redoute en 1994 après les prises decontrôle de Conforama, Le Printemps, La Redoute et Finaref. PPR estentré dans le secteur du luxe en 1999 avec l’acquisition de 42 % ducapital de Gucci Group. Cette participation a progressivement étérenforcée pour atteindre 99,4 % en 2004. Simultanément, le groupe acédé ses activités de distribution professionnelle et son pôle crédit etservices financiers donnant naissance au « nouveau PPR » organiséautour de deux activités principales : luxe et distribution grand public.En août 2006, le groupe Printemps a été cédé au groupe italienBorletti et à la Deutsche Bank.

Evolution du chiffre d’affaires du groupe PPRunité : milliard d’euros

Le chiffre d’affaires du « nouveau »groupe PPR (branches distributiongrand public et luxe) s’est établi à 17,8milliards d’euros en 2005, enaugmentation de 4,2% par rapport à2004. Le pôle distribution a représenté83% de l’ensemble (soit 14,8 millionsd’euros). Son activité a progressé de2,8% à périmètre comparable.

27,424,4 24,2

16,3 16,5 17,0 17,8

0

5

10

15

20

25

30

2002 2003 2004 (**) 2005

CA "ancien" PPR CA "nouveau" PPR (*)

(*) activités des pôles distribution grand public et luxe(**) données aux normes IFRS et intégration du changement de calendrier du groupe GucciSource : groupe PPR

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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Activités du groupe Distribution de loisirs, produits culturels et équipement de lamaison avec les enseignes Conforama, Fnac et Surcouf.

Distribution de produits d’équipement de la personne avec legroupe de vente à distance Redcats (La Redoute, Daxon, Cyrillus,Redcats US, etc.).

Services chèques-cadeaux Kadeos.

Distribution automobile et de produits pharmaceutiques enAfrique et dans les DOM-TOM avec CFAO.

Luxe avec les marques du groupe Gucci : Gucci (maroquinerie,prêt-à-porter, bijoux, accessoires), Bottega Veneta (maroquinerie,chaussures, prêt-à-porter), Yves Saint Laurent (prêt-à-porter etaccessoires), YSL Beauté (parfums et cosmétiques), Sergio Rossi(chaussures), Boucheron (joaillerie et horlogerie), Bedat & Co(horlogerie), Balenciaga (couture, prêt-à-porter et accessoires),Alexander McQueen (prêt-à-porter et accessoires) et StellaMcCartney (prêt-à-porter et accessoires).

Le groupe Printemps qui détient les grands magasins Printempsainsi que les enseignes Madelios, Citadium et Made in Sport a étécédé en août 2006 à la famille Borletti, propriétaire des grandsmagasins La Rinascente en Italie.

Redcats Présent dans 25 pays, Redcats intervient dans la distributionmulticanal (catalogue, Internet et magasins) de produits d’équipementde la personne, d’équipement de la maison et de loisirs. Le groupedispose d’un important portefeuille de marques en France et àl’international, notamment en Grande-Bretagne (Empire Stores), enScandinavie (Ellos, Jotex, Josefssons) et aux Etats-Unis (Chadwick’sof Boston, Lerner, Lane Bryant, Roaman’s…). Il est structuré en troisdivisions :- La Redoute (La Redoute France, La Redoute International, La

Maison de Valérie),- les marques spécialisées européennes (marques anglaises,

scandinaves, marques enfant-famille et senior),- et Redcats USA (Plus-Size Apparel, Misses’ Apparel, Home

Fashions and Gifts).En France, Redcats intervient via 17 marques, dont La Redoute(catalogue généraliste), La Maison de Valérie (équipement de lamaison), Verbaudet, Somewhere et Cyrillus (pôle enfants-famille), etDaxon, Celaia et Edmée (pôle seniors).

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3.5. Les monographies Les véadistes : 3 Suisses International

3 Suisses International

Site Internet www.3suisses.fr

Chiffre d’affaires 2005 3,6 milliards d’euros, dont 30% réalisés à l’international

Principaux actionnaires Groupe Otto et association familiale Mulliez.Otto (14,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2005/2006) est lepremier groupe mondial de vente à distance.

Présentation du groupe Créé en 1932 sur le segment du fil à tricoter, 3 Suisses Internationalest aujourd’hui un groupe de vente à distance généraliste. Implantédans une quinzaine de pays, il compte 21 enseignes de vente àdistance de produits (textile, équipement de la maison, cosmétiques,bureau) et de services financiers. Il est également à la tête de 5entreprises de services aux entreprises. Sa filiale 3 Suisses France estnuméro 2 de la vente à distance en France (derrière La Redoute). Elleest positionnée sur les marchés du textile, de l’équipement de lamaison et des loisirs.

Activités du groupe Vente à distance de produits et de services financiers enFrance et à l’international via 21 enseignes spécialisées dansquatre domaines différents : textile et maison (3 Suisses, 3 Pagen,Blanche Porte, Becquet, Bleu Bonheur, Body Bloom, Helline,Unigro, Venca, Vitrine Magique, Witt International), cosmétiques (LeClub des Créateurs de Beauté), bureau (Bruneau, Otto Office, OrgaSystem) et services financiers (Cofidis, monabanq., C2C, Créfidis,Créatis).

Commerce C to C via le site Internet 2xMoinsCher.com, rachetépar le groupe en août 2006

Services aux entreprises via cinq enseignes : Mondial Relay(logistique), Cité Numérique, Cogemag, Contentia, SI3SI.

3 Suisses France 3 Suisses France est un spécialiste de la vente à distance(catalogue et Internet) qui propose une offre de produitsd’équipement de la personne (PAP femme, homme et enfant,lingerie, sport) et de la maison (linge de maison, mobilier, literie,électroménager, micro-informatique, téléphonie, image, son, jeuxvidéos). Il est présent en France, en Belgique, en Allemagne et enChine.

En marge de son offre généraliste, il dispose de cataloguesspécialisés destinés à certains segments spécifiques de clientèle :Together, Votre Mode (grandes tailles), l'Enfant, le Blanc de maison,Doremicado (cadeaux, loisirs créatifs), la Boutique électroniquemultimédia.

Chiffre d’affaires TTC 2005 : 842 millions d’euros (estimation LSA)

3 Suisses France a renoué avec les bénéfices en 2002-2003 aprèsun début de décennie difficile (perte de 14 millions d’euros en 2001pour un chiffre d’affaires de 805 millions d’euros). Le résultat anéanmoins été divisé par près de 8 en 2004 (à moins d’un demi-million d’euros). Le résultat de l’année 2005 n’est pas connu.Toujours en difficulté, 3 Suisses France a conclu un pacte social(avec notamment un gel des salaires) en juin 2006 lors d’un comitéd’entreprises extraordinaire.

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.5. Les monographies Les grands magasins : Galeries Lafayette

Groupe Galeries Lafayette

Site Internet www.groupegalerieslafayette.fr (site institutionnel)

Chiffre d’affaires 2005 4 943,6 millions d’euros (+0,7%)

Principaux actionnaires Motier (ex-Semad, holding de la famille Moulin) et BNP Paribas.

Présentation du groupe Le groupe Galeries Lafayette est un acteur généraliste de ladistribution. Il opère dans des domaines aussi variés que la mode, lesloisirs ou la maison. Né au début du 20ème siècle et très rapidementintroduit en Bourse, le groupe s’est tout d’abord développé parcroissance interne (création des Galeries Lafayette et de Monoprix)avant de procéder par croissance externe dans les années 1990 avecnotamment l’acquisition du groupe Nouvelles Galeries (grandsmagasins Nouvelles Galeries, BHV, Cofinoga, etc.), de Prisunic puisde Marks & Spencer France. La famille Meyer qui détenait 29,5% ducapital a revendu ses parts à BNP Paribas en 2005. Le nouveau pacted’actionnaires composé de Motier (ex-Semad, holding de la familleMoulin) et de BNP Paribas a retiré le groupe de la Bourse.

Répartition du chiffre d’affaires par enseigneunité : %, part du chiffre d’affaires total

L’activité de distribution du groupeGaleries Lafayette a représenté près de80% du chiffre d’affaires en 2005 àtravers les enseignes GaleriesLafayette, Monoprix et BHV ainsi quedes enseignes secondaires commeTélémarket ou Goldy.La filiale de services LaSer a contribuéà 23% de l’activité, mais a vu sa partaugmenter en 2005 (20% en 2004).

BHV10%

Galeries Lafayette32%

Autres4%

LaSer23% Monoprix

31%

Source : Groupe Galeries Lafayette, données 2005

Activités du groupe Distribution généraliste en grands magasins avec les GaleriesLafayette et le BHV, et en magasins populaires avec l’enseigneMonoprix.

Services financiers, notamment crédit à la consommation, via lafiliale LaSer.

Galeries Lafayette Les Galeries Lafayette sont la principale enseigne du groupe présentesur le marché du prêt-à-porter féminin. Ce dernier représented’ailleurs les deux tiers du chiffre d’affaires de l’enseigne. Celle-cipropose une offre multimarque résolument tournée vers la mode et unassortiment de produits de luxe et haut de gamme. Elle développeégalement plusieurs marques propres (Jodhpur, Avant-Première, etc.)et travaille avec des fournisseurs en Asie, en Europe de l’Est et auPortugal.

Chiffre d’affaires 2005 des magasins Galeries Lafayette (y comprisles concessions) : 2,23 milliards d’euros (+2,2%)

53 magasins intégrés en France et 10 affiliés début 2006

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3.5. Les monographies Les grands magasins : France Printemps

France Printemps

Chiffre d’affaires 751,8 millions d’euros (-4,3%)

Présentation du groupe Le Printemps a été racheté par François Pinault en 1992, donnantainsi forme au groupe Pinault-Printemps. Ce dernier a cédé l’enseigneainsi que l’ensemble du groupe France Printemps à l’Italien Borletti enaoût 2006. Le magasin phare du boulevard Haussmann à Paris,inauguré en 1865, est le plus gros point de vente avec 43 700 m², cequi représente 23 % de la surface totale de l’enseigne. Ce navire-amiral est également la vitrine internationale du Printemps, et un écrinidéal pour les marques de la division luxe du groupe PPR. Par ailleurs,l’enseigne bénéficie d’une forte présence dans la région parisienneavec 5 magasins (ce qui explique son leadership) ainsi que dans lesprincipales villes de province. A l’étranger, Le Printemps est égalementimplanté en Andorre, au Japon et en Arabie Saoudite.

Outre les 27 magasins sous enseigne Printemps, le pôle Printempscomprend également Madelios, Citadium et Made In Sport, ainsiqu’une boutique Printemps Design au Centre Pompidou à Paris. Anoter, le groupe PPR s’est défait de sa filiale Finaref de servicesfinanciers qui gère notamment la carte de fidélité Printemps (acquisepar le Crédit Agricole fin 2004).

Répartition du chiffre d’affaires du Printempsunité : %, part du chiffre d’affaires total

Les grands magasins Printempsréalisent plus d’un tiers de leur chiffred’affaires avec la mode. Les autresproduits d’équipement de la personneconstituent également une partimportante des ventes (30% pour lesaccessoires, 10% pour la beauté).

Accessoires30,8%

Mode36,6%

Autres 22,4% Beauté

10,2%

Source : groupe PPR, données 2005

Activités du groupe Le groupe France Printemps est spécialisé dans la distribution deproduits d’équipement de la personne. Il intervient à travers quatreenseignes principales :

Printemps : les grands magasins Printemps sont au nombre de 17en France. Ils proposent une offre de prêt-à-porter homme, femme,enfant, de lingerie, de beauté et de chaussures, complétée d’unassortiment de produits pour la maison.

Pôle sport : les enseignes Citadium et Made in Sport sontspécialisées dans les articles de sport. Alors que Citadium sepositionne avant tout sur l’habillement sport à travers une offre degrandes marques et de marques émergentes, Made in Sport (24magasins et un site Internet marchand) couvre l’actualité sportiveavec des produits sous licence de grands clubs sportifs.

Madelios : le magasin parisien Madelios s’adresse à une clientèlemasculine à la recherche de vêtements haut de gamme classiques.

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3.6. La vie des entreprises Ephéméride

Principaux faits marquants de la vie des entreprises en 2006Groupe Inditex

• Juin : Inditex a annoncé son ambition de développer en France l'enseigne Stradivarius, rachetée par le groupe en1999. Trois ouvertures sont programmées d'ici fin 2006 en plus du magasin existant de Toulouse. L'enseignepropose une offre pour une clientèle jeune et urbaine, plus âgée que la clientèle de Bershka, et uniquement pourles femmes.

• Avril : ouverture du premier Zara Home en France, à Boulogne-Billancourt (92).

• Avril : Inditex a l'intention d'ouvrir deux nouvelles plateformes logistiques en Espagne à Leon et Madrid, pourcompléter les deux centres qui gèrent l'approvisionnement des magasins Zara dans le monde.

• Juillet : le groupe Inditex a racheté 15 magasins à Omnium Participations (5 Eurodif et 10 Bouchara) pour accélérerl'extension du parc de magasins en France. Le passage de ses magasins sous enseignes du groupe Inditex vaconduire à la relocalisation de certains points de vente.

• Août : Inditex a annoncé vouloir introduire les deux dernières enseignes manquantes du groupe dans l'Hexagone,Kiddy's Class et Oysho, en 2007.

Groupe H&M

• Février : le groupe H&M prévoit d’ouvrir 150 magasins supplémentaires dans le monde en 2006.

• Mai : H&M a annoncé l'ouverture prochaine d'un magasin amiral sur les Champs-Elysées sur une surface de 3 000m².

• Juin : H&M a annoncé l'ouverture d'une nouvelle enseigne plus haut de gamme, « lifestyle » pour adulte. Dixmagasins sont prévus dans le monde à partir de 2007.

• Août : H&M a signé un partenariat avec Madonna et sa troupe pour sa campagne de communication. Unsurvêtement griffé Madonna est vendu en magasin à partir du mois d’août.

• Octobre : H&M va lancer son activité de vente à distance par Internet et sur catalogue à partir des Pays-Bas àl'automne 2006.

• Novembre : la fin de l’année 2006 est mise sous le signe du partenariat avec les créateurs Viktor & Rolf qui ontsigné une ligne de vêtements composée de 50 pièces féminines et 25 masculines. La gamme de prix s’étale de39 euros pour un sweatshirt, à 298 euros pour la pièce phare de la collection : une robe de mariée.

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Groupe C&A

• Avril : à l'occasion de l'ouverture du 1 000ème magasin du groupe, C&A a lancé une vaste opération decommunication en France (spot radio, surcouverture du journal gratuit Metro, affichage et encart dans le journalgratuit Paru Vendu).

• Mai : le groupe C&A a annoncé ses objectifs de croissance pour les prochaines années, 300 à 350 ouvertures d'ici2008 pour atteindre un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros.

• Mai : une dizaine d'ouvertures sont prévues en France pour l'exercice 2006-2007, notamment à Paris Porte deChâtillon, Sevran, Gennevilliers, Franconville, Sainte-Geneviève-des-Bois, Toulouse-Blagnac, Rouen, Lens,Nîmes et Châlons-en-Champagne.

Groupe Benetton

• Juillet : accord de partenariat avec le Percassi Group pour développer la distribution des marques du groupeBenetton dans 48 magasins au Nord de l'Italie.

Groupe Mango

• Janvier : Mango installe des magasins dans les aéroports. Ce nouveau lieu d'implantation va être développé encommençant par Madrid, avec une boutique de 230 m² dans le nouveau terminal 4 de l'aéroport Barajas. Unprojet est déjà en court pour l'aéroport de Mexico et d'autres villes sont envisagées (Heathrow à Londres, Charlesde Gaulle à Paris, Francfort, etc.).

• Mars : Mango, qui consacre 4% de son chiffre d’affaires à la communication, a présenté sa nouvelle collection dansla rue, transformant les abribus parisiens en de véritables showcases.

• Juillet : Mango lance une nouvelle ligne de vêtements plus haut de gamme, Mng Exclusive Edition, vendus enédition limitée. Les articles sont environ 50% plus chers que les autres collections, et distribués dans les pointsde vente les plus appropriés (sur Oxford Street à Londres, place de l'Opéra à Paris, etc.).

Etam Développement

• Mai : Etam est entré dans le capital de l'enseigne d'accessoires de mode Moa, à hauteur d’un tiers du capitalenviron. Cette dernière possède déjà des corners dans certains magasins Etam, et compte poursuivre sondéveloppement avec l’appui du groupe partenaire.

• Mai : Etam a signé un accord de principe avec The Future Group pour implanter la marque de lingerie et de prêt-à-porter en Inde. Son développement se fera à partir d’un partenariat 50-50 entre les deux entreprises.

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Famille Mulliez

• Janvier : l’enseigne Orsay, présente en France à travers 5 magasins, a annoncé son retrait de l’Hexagone d’ici fin2006. La chaîne donne la priorité à son développement en Europe de l’Est, notamment en Pologne où elledétient déjà 70 magasins, et dans de nouveaux pays comme la Croatie et l’Ukraine.

• Mars : pour accélérer son développement dans les villes petites et moyennes, Xanaka a lancé un réseau d'affiliationavec l'ouverture de deux boutiques en région parisienne.

• Mai : Pimkie a inauguré son nouveau concept dans son magasin du Forum des Halles. L'aménagement est diviséen deux parties : la première partie, Catwalk, présente les collections de la marque sur un podium central ; ladeuxième partie, Backstage, propose un espace cabine vaste et accueillant. L'objectif en France est de déployerle concept dans 40 points de vente et de réaliser 10 créations d'ici février 2007.

• Juin : ouverture du cinquième entrepôt logistique de Kiabi sur la plateforme Delta 3 près de Lens (Pas-de-Calais),sur une surface de 35 000 m² louée et gérée par un prestataire logistique. Il permet d’alimenter l'ensemble despoints de vente et de massifier les achats en Asie. Kiabi possède par ailleurs quatre autres entrepôts à Tournai(Belgique), Villeneuve-d'Ascq, Arles et Lyon.

• Septembre : ouverture du premier magasin Kiabi à Paris, dans le 11ème arrondissement. Plus que d’une stratégied’implantation en centre-ville, ce magasin affilié s’inscrit dans la volonté de l’enseigne de renforcer sa présenceen région parisienne, où elle est encore peu visible.

Groupe Beaumanoir

• Février : le groupe Beaumanoir a introduit une nouvelle enseigne, InBlue, à destination des 18-30 ans, autour d'uneoffre sportswear et casualwear centrée sur le jean.

• Novembre : Beaumanoir a annoncé le changement de nom de l’enseigne InBlue, qui va être rebaptisée Bonobo en2007.

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Groupe Vivarte

• Janvier : suite à la mise en redressement judiciaire de la filiale anglaise de Kookaï, Kookaï SA et la société anglaiseAmery Capital ont créé un joint-venture au nom de Kookaï UK pour reprendre 14 magasins (sur 25) et 26 corners(sur 30).

• Février : Vivarte se retire du créneau du hard discount en mettant un terme à l'enseigne Parti Prix. Une premièrevague de fermetures a eu lieu fin février, une deuxième fin mars avec la cession des magasins restants.

• Juin : deux ans après l’acquisition du groupe, PAI Partners étudie la vente de Vivarte. Trois solutions pourraientêtre envisagées : la cession à un groupe industriel, la vente à un autre fonds d’investissement ou l’introduction enBourse.

• Septembre : le groupe Vivarte a repris la marque-enseigne Mosquitos auprès du groupe Stéphane Kelian. Les huitmagasins acquis sont passés sous d'autres enseignes du groupe, mais Vivarte compte relancer la marque entravaillant sur son positionnement.

• Octobre : une procédure de due diligence à l’initiative du management de Vivarte a été lancée en vue de la ventedu groupe par PAI Partners, qui devrait intervenir d’ici le début de l’année 2007.

Groupe New Look

• Février : ouverture du premier magasin New Look en Belgique, à Bruges sur 1 200 m².

• Avril : l'enseigne éponyme du groupe New Look a ouvert ses deux premiers magasins français à Argenteuil (centrecommercial Côté Seine, sur 500 m²) et à Rosny 2 (sur 350 m²), en région parisienne. Elle poursuit des objectifsd'ouverture ambitieux avec 200 boutiques dans les prochaines années.

• Juin : le groupe New Look a prévu d'ouvrir une douzaine de points de vente sous enseigne New Look en France eten Belgique en 2006.

• Juin : New Look a ouvert son troisième magasin dans le centre commercial Parinor en région parisienne.Contrairement aux deux premiers points de vente trop petits pour présenter l'ensemble de l'offre, celui-ci s'étendsur 1 500 m² et propose les différentes collections : prêt-à-porter féminin et masculin, ligne junior, accessoires,chaussures, lingerie et grandes tailles.

• Septembre : inauguration du 4ème point de vente sous enseigne New Look en France, dans le centre commercialEvry 2 (91). Installé sur 1 200 m², le magasin présente l'ensemble de l'offre de la chaîne.

• Octobre : New Look devrait s'implanter à Dubaï en franchise via un partenaire local.

Groupe Camaïeu

• Février : Modamax (Axa Private Equity) a lancé une 2ème OPA sur Camaïeu. Le fonds d'investissement a ainsiacquis 64,6% du capital de Camaïeu. Toutefois, il ne récupère que 12% supplémentaires du capital, contre 44%visés initialement.

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Groupe Morgan

• Juillet : suite au dépôt de bilan de son distributeur anglais Orbitside, Morgan a repris sous son aile 10 des 25succursales, 47 corners en grands magasins, et 30 magasins franchisés sur une centaine de points de venteexploités par Orbitside. Avec cette opération, Morgan poursuit la prise de contrôle de ses réseaux de distributionà l’étranger.

• Depuis l’arrivée de Dominique Darmon à la tête de Morgan en avril 2006, un plan social a été élaboré au siège dugroupe, ainsi qu’un plan de réorganisation de la marque destiné à améliorer sa gestion (rotation des collections,approvisionnement, etc.), tout en s’appuyant les fondements de son identité : féminité, émotion et séduction.

Groupe PPR

• Janvier : La Redoute signe son retour en Italie, avec l'aide d'un partenaire, Postalmarket, qui est en charge dumarketing, de la logistique et des opérations commerciales du véadiste dans le pays.

• Mars : La Redoute lance un nouveau label « La Redoute Création » dans son catalogue automne-hiver 2006-2007,pour renforcer son image de « prescripteur de tendances ». Les stylistes du groupe ont dessiné des modèles enaccord avec les dernières tendances de la mode. Ils sont présentés sur 6 pages au début du catalogue, puismêlés à d’autres modèles de créateurs tels que Tara Jaramon, Lolita Lempicka, Hi & Fly et Antik Batik. Cettenouvelle marque renforce la stratégie de La Redoute qui s’appuie sur le développement de ses marques propreset le partenariat avec des créateurs (la styliste gréco-londonienne Sophia Kokosalaki est l’invitée de la saisonautomne-hiver 2006-2007).

• Mai : Redcats a lancé son site shopoon.fr, un guide d'achat en ligne qui a pour objectif le recrutement de nouveauxclients et la création de trafic sur les sites partenaires du groupe. Il est également rémunéré au click par sitesréférencés.

• Juillet : La Redoute fait son entrée sur le marché russe, avec le lancement d'un catalogue et d'un site Internetd'habillement et de linge de maison.

• Septembre : La Redoute développe un nouveau concept de magasin de centre-ville baptisé So’ Redoute et destinéprincipalement à la femme de 35-45 ans. Il propose un assortiment de grandes marques et de marques propres(La Redoute, Soft Grey, etc.). Cette nouvelle enseigne est vouée à remplacer les magasins La Redoute, enpleine restructuration. En effet, 9 des 21 magasins devraient être cédés, tandis que 10 vont changer d’enseignepour alimenter l’expansion des chaînes Somewhere, Cyrillus et Vertbaudet. Dans les trois prochaines années, legroupe de VAD compte par ailleurs ouvrir 18 nouveaux magasins à l’enseigne So’ Redoute.

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Groupe 3 Suisses International

• Mai : Jean-Charles de Castelbajac entre dans le catalogue automne-hiver 2006-2007 des 3 Suisses avec 20 pagessur lesquels sont présentés 50 produits du créateur. Ce partenariat s'inscrit dans la volonté du groupe de VAD dese rapprocher de créateurs afin de proposer une offre mode accessible, empreinte de séduction et d'originalité.

• Juin : 3 Suisses France a annoncé un plan social baptisé « pacte social » suite à une baisse de son chiffred'affaires (-1,2% au premier semestre 2006). Le groupe de vente à distance a fortement augmenté ses ventes viaInternet et doit prendre des mesures pour adapter ce nouveau modèle commercial et économique à sondéveloppement.

• Août : le groupe 3 Suisses International a racheté le site de vente entre particuliers de produits neufs et d'occasionà prix fixe 2xMoinsCher.com. Les deux partenaires souhaitent multiplier les synergies, notamment la gestion dela base de données et la logistique de livraison via les points relais.

Groupe Galeries Lafayettes

• Mars : ouverture d'un nouveau magasin Galeries Lafayette dans le centre commercial de Belle Epine (94), à laplace d'un BHV qui a fermé ses portes en 2005.

• Mars : les Galeries Lafayette ont annoncé l'ouverture en 2007 d'un nouveau magasin à Lille dans le futur espaceBéthune sur 11 000m².

• Septembre : ouverture d'un nouveau magasin Galeries Lafayette dans le centre commercial de Rosny 2 (93), quireprend deux étages (10 000 m²) d'un magasin BHV fermé en 2005. Le troisième étage est réaménagé selon lenouveau concept BHV Déco.

• Octobre : le groupe Galeries Lafayette va investir dans une nouvelle plateforme logistique de 60 000 m², qui seraopérationnelle en octobre 2007. Installée sur un terrain de 13 hectares à Bussy-Saint-Georges (77), elle aura lacharge de la logistique de la moitié nord de la France, soit une trentaine de magasins.

Groupe France Printemps

• Août : le groupe France Printemps est vendu par sa maison mère, PPR, à l'Italien Maurizio Borletti et Reef (filialeimmobilière de la Deutsche Bank). La transaction a été validée par la Commission européenne fin septembre.

• Septembre : pour accompagner la stratégie de montée en gamme des grands magasins Printemps, l'enseignedéploie une communication au niveau national, sur le thème du rapprochement de l'art et de la mode. Lesopérations organisées doivent animer l'ensemble du magasin, et seront déclinées dans les régions : semaine dela création à Lille en septembre-octobre 2006, Semaine des jeunes créateurs à Lyon fin septembre, etc.

• Octobre : trois magasins Printemps sont inaugurés après plusieurs mois de travaux (Metz, Tours et Marseille). Leréaménagement s’inscrit dans le repositionnement « au cœur du monde contemporain », entrepris depuis 2003.Les surfaces de vente sont réallouées, le portefeuille de marques retravaillé, et les segments de produitsrecentrés sur le cœur de marché : la mode homme et femme, les chaussures, la beauté et la lingerie.

Source : Precepta d’après presses professionnelle et économique

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Vêtements pour femmes (commerce de détail) – Décembre 2006

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3.7. Les compétiteurs Les éléments financiers des entreprises

Les dates de clôture

Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005ALBERT DELALONDE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005ARMAND THIERY 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndBCBG MAX AZRIA GROUP 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndBELMART 30/06/2001 30/06/2002 30/06/2003 30/06/2004 30/06/2005BURTON 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndBURTON HAUSSMANN 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndCAROLL INTERNATIONAL 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 ndCINQINFO 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 ndCL DISTRIBUTION 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 31/08/2005CMVP 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndCOGEMAG 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005CYRILLUS 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndD2J 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndDISPORT 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndDUKAN DE NITYA 31/10/2001 31/10/2002 31/10/2003 31/10/2004 31/10/2005ELIAL NORD 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 ndELIAL SUD 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 ndERIC BOMPARD 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 ndEURODIF 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndFATHER AND SONS 31/01/2002 31/01/2003 31/01/2004 31/01/2005 31/01/2006FRANCK ET FILS 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005FREDUCCI 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndGAP FRANCE 02/02/2002 01/02/2003 01/02/2004 29/01/2005 ndHALLE 31/08/2001 31/08/2002 31/08/2003 31/08/2004 ndHENNES & MAURITZ 30/11/2001 30/11/2002 30/11/2003 30/11/2004 ndHFP PHENIX 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndIMPERIAL CLASSIC DIFFUSION 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndJULIE GUERLANDE 30/11/2001 30/11/2002 30/11/2003 30/11/2004 30/11/2005KIABI EUROPE nd nd nd 31/12/2004 ndLA BOUTIQUE 38 31/01/2002 31/01/2003 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005LES AUBAINES MAGASINS 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndMANGO FRANCE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndMDSA 31/07/2001 31/07/2002 31/07/2003 31/07/2004 31/07/2005MEXX BOUTIQUES 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndMIM 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 ndMIROGLIO FRANCE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndN.C.C. 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndNAF NAF BOUTIQUES 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 ndOLD ENGLAND 31/03/2002 31/03/2003 31/03/2004 31/03/2005 ndRIU AUBLET 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 nd

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Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005SO FRA DE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndSOMEWHERE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndSTE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005STOKOMANI 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005VETSOCA 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 31/12/2005VETURA 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndWEILL BOUTIQUE 31/12/2001 31/12/2002 31/12/2003 31/12/2004 ndXMF 28/02/2002 28/02/2003 29/02/2004 28/02/2005 ndZARA FRANCE 31/01/2002 31/01/2003 31/01/2004 31/01/2005 31/01/2006ZV FRANCE 31/07/2001 31/07/2002 31/07/2003 31/07/2004 31/07/2005Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce

Le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est exprimé en millier d’euros.

Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005ALBERT DELALONDE 48 188 44 542 41 323 37 254 30 745ARMAND THIERY 202 022 229 525 241 373 264 530 ndBCBG MAX AZRIA GROUP 157 997 153 351 142 734 129 228 ndBELMART 84 497 88 248 91 153 95 690 97 211BURTON 149 056 149 804 163 122 158 025 ndBURTON HAUSSMANN 8 470 10 583 11 037 12 042 ndCAROLL INTERNATIONAL 124 506 128 759 127 651 134 515 ndCINQINFO 20 457 18 943 14 262 12 647 ndCL DISTRIBUTION 16 050 23 150 29 428 37 279 43 652CMVP 11 661 12 759 12 936 16 491 ndCOGEMAG 26 447 27 958 24 809 25 984 26 044CYRILLUS 111 049 108 020 89 779 86 012 ndD2J 13 480 15 909 16 046 16 757 ndDISPORT 54 494 54 480 55 628 61 090 ndDUKAN DE NITYA 1 276 1 442 1 126 10 004 11 470ELIAL NORD 17 019 22 965 29 497 37 048 ndELIAL SUD 12 869 16 608 19 464 23 420 ndERIC BOMPARD 22 464 24 405 25 392 28 748 ndEURODIF 1 363 1 507 226 537 202 943 ndFATHER AND SONS 8 793 10 693 11 963 14 132 17 016FRANCK ET FILS 21 339 22 597 21 329 22 724 19 430FREDUCCI 8 123 10 497 12 042 14 171 ndGAP FRANCE 82 849 73 273 69 684 140 022 ndHALLE 516 944 549 631 559 546 586 466 ndHENNES & MAURITZ 199 569 271 448 355 108 419 681 ndHFP PHENIX 13 902 13 333 15 918 19 017 ndIMPERIAL CLASSIC DIFFUSION 0 15 893 14 392 13 880 ndJULIE GUERLANDE 17 107 14 807 16 158 17 017 17 756KIABI EUROPE nd nd nd 500 852 ndLA BOUTIQUE 38 2 592 5 370 7 010 10 181 12 291

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Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005LES AUBAINES MAGASINS 28 929 28 034 25 437 24 253 ndMANGO FRANCE 41 584 52 809 51 953 50 104 ndMDSA 7 340 10 146 12 665 13 456 13 209MEXX BOUTIQUES 7 892 12 382 17 970 23 634 ndMIM 93 541 113 640 125 358 139 094 ndMIROGLIO FRANCE 42 264 42 778 44 508 42 798 ndN.C.C. 12 421 13 117 14 102 13 267 ndNAF NAF BOUTIQUES 161 064 177 325 166 720 161 269 ndOLD ENGLAND 11 663 11 796 11 665 12 022 ndRIU AUBLET 114 692 131 260 134 022 139 507 ndSO FRA DE 5 024 19 277 20 470 21 683 ndSOMEWHERE 38 622 47 903 47 584 48 765 ndSTE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE 73 230 67 174 64 567 62 008 56 921STOKOMANI 41 637 45 696 48 610 54 760 65 495VETSOCA 55 752 65 198 98 567 107 931 110 227VETURA 129 237 145 882 149 752 200 118 ndWEILL BOUTIQUE 14 562 14 571 15 111 15 244 ndXMF 30 885 55 603 66 297 77 446 ndZARA FRANCE 263 511 327 662 341 001 391 977 449 615ZV FRANCE 3 518 4 608 6 612 13 333 21 406Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce

La valeur ajoutée

La valeur ajoutée est exprimée en millier d’euros.

Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005ALBERT DELALONDE 14 905 13 349 12 757 11 781 9 022ARMAND THIERY 73 281 86 654 90 931 97 046 ndBCBG MAX AZRIA GROUP 44 565 37 100 26 069 33 717 ndBELMART 16 101 16 881 18 099 19 952 21 872BURTON 44 439 39 894 50 311 47 727 ndBURTON HAUSSMANN 307 746 1 025 1 244 ndCAROLL INTERNATIONAL 30 196 31 619 33 808 37 558 ndCINQINFO 5 384 4 724 3 128 2 545 ndCL DISTRIBUTION 1 795 3 787 4 850 6 593 8 391CMVP 2 344 2 416 2 639 3 523 ndCOGEMAG 8 811 8 399 6 479 6 250 4 896CYRILLUS 26 729 27 271 19 777 18 840 ndD2J 2 437 3 434 3 244 2 995 ndDISPORT 12 047 13 052 12 471 15 740 ndDUKAN DE NITYA 393 434 219 1 410 1 972ELIAL NORD 4 263 5 132 5 402 7 948 ndELIAL SUD 3 760 4 241 4 449 5 975 ndERIC BOMPARD 4 795 5 969 7 544 9 399 ndEURODIF 155 191 51 697 41 172 ndFATHER AND SONS 3 676 4 452 5 220 6 179 7 216FRANCK ET FILS 4 322 4 280 4 115 3 871 4 217

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Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005FREDUCCI 3 145 4 242 4 708 5 316 ndGAP FRANCE 43 364 40 534 41 671 41 075 ndHALLE 128 601 155 033 166 926 188 531 ndHENNES & MAURITZ 40 355 77 394 116 307 142 279 ndHFP PHENIX 3 266 2 987 2 763 3 702 ndIMPERIAL CLASSIC DIFFUSION -7 4 690 4 927 4 810 ndJULIE GUERLANDE 3 828 4 881 4 867 5 423 6 271KIABI EUROPE nd nd nd 127 360 ndLA BOUTIQUE 38 981 1 732 2 292 3 288 4 142LES AUBAINES MAGASINS 1 067 -602 2 309 2 756 ndMANGO FRANCE 10 964 14 785 14 964 16 185 ndMDSA 2 050 2 706 3 340 2 612 3 539MEXX BOUTIQUES 1 278 2 029 3 239 3 068 ndMIM 26 768 31 177 31 854 47 033 ndMIROGLIO FRANCE 13 609 13 588 14 301 13 721 ndN.C.C. 3 788 4 489 5 104 4 456 ndNAF NAF BOUTIQUES 30 878 38 569 34 124 31 260 ndOLD ENGLAND 2 309 1 921 1 403 1 588 ndRIU AUBLET 36 271 43 418 41 706 48 016 ndSO FRA DE 940 4 234 4 340 4 722 ndSOMEWHERE 3 193 7 998 8 416 6 297 ndSTE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE 16 922 15 074 13 660 15 976 14 045STOKOMANI 12 398 13 569 14 196 17 800 21 396VETSOCA 14 758 18 159 35 845 38 755 40 240VETURA 21 468 26 861 25 419 40 836 ndWEILL BOUTIQUE 3 489 4 133 4 408 4 101 ndXMF 7 564 16 291 16 380 20 756 ndZARA FRANCE 76 261 100 026 87 775 113 365 131 510ZV FRANCE 1 264 1 738 2 595 5 796 9 927Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce

Le résultat net

Le résultat net est exprimé en millier d’euros.

Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005ALBERT DELALONDE 7 071 6 408 6 174 5 723 4 565ARMAND THIERY 13 487 19 206 21 624 23 986 ndBCBG MAX AZRIA GROUP 4 742 -2 540 -10 607 -2 868 ndBELMART -2 519 -3 222 -656 -16 646BURTON 9 697 5 278 7 356 9 443 ndBURTON HAUSSMANN -1 314 -595 -935 -969 ndCAROLL INTERNATIONAL 5 296 5 318 5 337 5 296 ndCINQINFO 625 295 -307 -2 449 ndCL DISTRIBUTION 11 524 135 360 360CMVP 603 689 752 1 027 ndCOGEMAG 1 462 -64 -3 746 -4 919 -2 562CYRILLUS -165 -1 803 -3 502 1 219 nd

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Sociétés 2001 2002 2003 2004 2005D2J -1 226 -1 208 -1 404 -1 806 ndDISPORT 340 1 186 315 1 554 ndDUKAN DE NITYA 6 25 1 138 -1 062 -1 483ELIAL NORD 60 173 370 763 ndELIAL SUD 543 813 981 1 136 ndERIC BOMPARD 1 112 1 313 1 617 2 378 ndEURODIF -342 -198 -6 769 -14 764 ndFATHER AND SONS 880 925 1 037 1 480 1 607FRANCK ET FILS 1 822 105 -914 256 262FREDUCCI 404 703 939 810 ndGAP FRANCE 3 931 5 038 2 318 121 ndHALLE 19 554 33 394 39 451 45 839 ndHENNES & MAURITZ -15 753 352 32 338 28 382 ndHFP PHENIX 266 -131 -1 046 -1 282 ndIMPERIAL CLASSIC DIFFUSION 139 356 377 377 ndJULIE GUERLANDE -6 433 17 9 461KIABI EUROPE nd nd nd 22 073 ndLA BOUTIQUE 38 416 72 125 205 525LES AUBAINES MAGASINS -1 465 -3 903 -1 525 -1 061 ndMANGO FRANCE -3 059 -1 088 -2 646 -2 207 ndMDSA 20 -136 -216 246 262MEXX BOUTIQUES -309 38 271 -305 ndMIM 6 119 7 402 6 243 8 851 ndMIROGLIO FRANCE 1 124 967 1 183 475 ndN.C.C. 350 426 745 439 ndNAF NAF BOUTIQUES 4 860 8 235 4 791 2 544 ndOLD ENGLAND -538 -962 -2 982 -1 480 ndRIU AUBLET 9 912 9 125 7 662 9 286 ndSO FRA DE -418 -1 633 -915 -221 ndSOMEWHERE -5 378 403 -124 -409 ndSTE NOUVELLE D'EXPANSION LA REDOUTE 2 226 1 723 -1 551 2 361 1 008STOKOMANI 4 207 4 476 5 011 5 388 5 743VETSOCA 10 057 10 926 9 629 10 076 10 462VETURA 4 918 5 836 1 345 1 771 ndWEILL BOUTIQUE -333 214 34 5 ndXMF -326 2 912 1 156 2 285 ndZARA FRANCE 6 541 12 976 6 011 8 560 16 022ZV FRANCE 204 467 573 1 444 3 399Source : Xerfi d’après Greffes des Tribunaux de Commerce

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4. Sources d’information

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Les organismes officiels

Fédération françaisedu prêt-à-porter féminin

Fédération française du prêt-à-porter féminin5, rue Caumartin – 75009 ParisTél. : 01.44.94.70.80 – Fax : 01.44.94.70.04www.pretaporter.com

CTCOE Centre Textile de Conjoncture et d’ObservationEconomique37/39, rue de Neuilly – 92113 ClichyTél. : 01.47.56.30.30www.textile.fr

IFM Institut Français de la Mode33, rue Jean Goujon – 75008 ParisTél. : 01.56.59.22.22 – Fax : 01.56.59.22.00www.ifm-paris.org

FNH Fédération Nationale de l’Habillement9, rue des Petites Ecuries – 75010 ParisTél. : 01.42.02.17.69 – Fax : 01.42.02.53.95www.federation-habillement.fr

La presse spécialisée

Journal du Textile 61, rue de Malte – 75541 Paris Cedex 11Tél. : 01.43.57.21.89 – Fax : 01.47.00.08.35

LSA 12-14, rue Méderic – 75815 Paris Cedex 17Tél. : 01.56.79.43.00 – Fax : 01.56.79.43.02www.lsa.fr

Points de Vente 84, boulevard de Sebastopol – 75003 ParisTél. : 01.42.74.28.08 – Fax : 01.42.74.28.10www.pointsdevente.fr

Fashion Daily News Editions Larivière12, rue Mozart – 92587 Clichy CedexTél. : 01.41.40.33.33 – Fax : 01.41.40.35.10

Fashion Mag 5, rue de l’Echelle – 75001 ParisTél. : 01.42.06.93.25 – Fax : 01.44.09.84.68www.fashionmag.fr

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Les sites des groupes

Alain Manoukian www.alainmanoukian.frBeaumanoir www.groupe-beaumanoir.frBenetton www.benetton.comC & A www.c-and-a.comCamaïeu www.camaïeu.frCaroll www.caroll.frDamart www.damart.frEtam www.etam.fr

www.etamdeveloppement.comEram www.eram.frGap www.gap.comH&M www.hm.comJennyfer www.jennyfer.frKiabi www.kiabi.comKookaï www.kookai.frMango www.mango.fr

www.mangoshop.comwww.compagny.mango.es

MIM www.mim.frMorgan www.morgan.frNaf Naf www.naf-naf.comNew Look www.newlook.co.ukPantashop www.pantashop.frPimkie www.pimkie.frPromod www.promod.frTati www.tati.frVendex kbb www.vendexkbb.nlVivarte www.groupe-vivarte.comZara www.zara.com

www.inditex.com

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5. Note méthodologique

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Traitement statistique et méthodes de prévisions

Le champ de cette étude a été délimité en fonction du concept de « secteur », c’est-à-dire d’entreprises ayant lamême activité principale. Il suit généralement la codification officielle mise en place depuis 1993 en France (la NAF).

Pour faciliter la lecture, nous avons utilisé les termes économiques sous leur acception la plus courante, telle qu’elleest employée en général dans la littérature économique. Nous avons cependant adopté pour certains concepts outermes des définitions très rigoureuses, afin d’éviter des confusions qui entraîneraient des difficultés d’interprétation.

Ainsi, les mots « secteur » et « branche » seront utilisés dans la définition précise de la comptabilité nationale :

SECTEUR : appartiennent à un même secteur les entreprises qui ont la même activité principale.

BRANCHE : la branche est constituée d’entreprises ou fractions d’entreprises (dans le cas où ces dernières ont desactivités diversifiées) qui exercent une même activité, principale ou secondaire.

Le recoupement branche/secteur n’est jamais parfait. L’activité d’une profession peut être assurée par desentreprises dont l’activité principale se situe sur d’autres marchés et donc non prise en compte par le secteur. C’estune des raisons pour lesquelles nous avons choisi le concept de branche, considéré comme l’indicateur le plussignificatif pour analyser l’activité économique d’un ensemble de produits ou de services.

Cependant ces notions de secteur et de branche ne correspondent pas toujours à la réalité économique, telle qu’ellepeut se concrétiser dans les organisations professionnelles. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser également leterme de « PROFESSION » pour matérialiser ce sentiment d’appartenance à une communauté d’activitééconomique.

Nomenclatures d’activité

La nouvelle Nomenclature d’Activités Française (NAF), qui se substitue à la NAP (Nomenclature d’Activités et deProduits), a été élaborée dans l’optique de l’harmonisation des nomenclatures européennes. L’objectif principalconsiste à améliorer la transparence de l’information économique. De fait, la NAF s’emboîte parfaitement avec lesnomenclatures internationales :

CITI rev.3 : Classification Internationale Type par Industrie (ISIC en anglais) ; la troisième révision de cettenomenclature d’activités a été adoptée par l’ONU en février 1989 ;

Nace rev.1 : Nomenclature des Activités Economiques des Communautés Européennes ; la première révision decette nomenclature a eu lieu en octobre 1990.

Prenant effet en 1993, la Nomenclature d’Activités Française (NAF) distingue 700 « positions élémentaires »(secteurs). Les premières données statistiques disponibles selon ce nouveau système ont été publiées en coursd’année 1994.

Sur certaines activités, nous avons constaté l’absence de correspondance entre l’ancienne et la nouvellenomenclature. Cette situation nous a contraints à en redresser les données statistiques afin de mieux préserver unchamp d’analyse homogène. Si la nouvelle nomenclature constitue un outil précieux de classification des activitéséconomiques sur le plan sectoriel, celles-ci peuvent aussi posséder des logiques économiques autonomes. Parconséquent, nous avons dû faire appel, chaque fois que nécessaire, à d’autres sources de données quantifiées, quece soient des syndicats professionnels, des organismes d’études spécialisés. Dans de nombreux cas, Xerfi a étéamené à effectuer ses propres estimations.

Traitement des données statistiques

Les données annuelles concernant l’évolution de l’activité sont le plus souvent issues des Enquêtes Annuellesd’Entreprises ou des publications professionnelles.

Les données mensuelles utilisées pour le suivi économique de l’activité sont issues du Bulletin Mensuel deStatistique publié par l’Insee. Deux types de données sont présentés par Xerfi :

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la série brute qui apporte, notamment, une information sur le caractère cyclique d’une activité ;le lissage de la série CVS (corrigée des variations saisonnières) qui reflète les tendances à court et moyen termes.La technique utilisée est celle de la moyenne mobile centrée.

Le traitement de Xerfi sur ces données est double :

homogénéisation des séries statistiques par redressement ;calculs d’évolutions en glissement, dans le but de déterminer les tendances les plus récentes ;mise en valeur des cycles économiques ;dans une optique de réalisation d’estimations prévisionnelles, ces données chiffrées font l’objet de traitementsinternes, par des techniques quantitatives ou qualitatives (entretiens avec des professionnels).

Afin de mieux rendre compte du suivi d’une activité, un certain nombre de concepts économiques et statistiques estcouramment utilisé.

Définition de certains concepts économiques et statistiques utilisés

EUROS CONSTANTS / PRODUCTION EN VOLUME : les mesures en euros constants permettent de neutraliser les effets desmouvements de prix. Par conséquent, dans le cadre de la quantification de la production, la terminologie employéeest celle de production en volume.

La formule de calcul est la suivante : Ind en Euro cst=Valeur de la variable/Ind des prix

CHIFFRE D’AFFAIRES : le chiffre d'affaires mesure le montant global des ventes de marchandises et de production debiens et de services, mesuré à leur prix de cession et réalisé au cours d’un exercice.

FACTURATIONS : les facturations sont l’expression en valeur (hors taxes) des livraisons effectuées par les entreprises.Elles peuvent être différentes du chiffre d'affaires pour deux raisons :

les facturations excluent les marchandises revendues en l’état ;des divergences peuvent également exister en raison de décalages enregistrés dans les écritures comptables.

CONSOMMATION DES MENAGES : selon le système élargi de la comptabilité nationale, la consommation finale desménages représente la valeur des biens et services, marchands et non-marchands, utilisés pour la satisfactiondirecte des besoins humains individuels.

Evaluée par produit, la consommation des ménages intègre l’ensemble des achats effectués par des ménagesrésidents ou non. Plus large que la notion de dépense, elle intègre l’autoconsommation, les avantages en nature, lesloyers « fictifs » (logements occupés par leurs propriétaires ou par des personnes logées gratuitement), l’allocationlogement, les sommes remboursées par la Sécurité Sociale suite à l’achat de médicaments. En revanche, ellen’inclut ni la valeur ajoutée domestique (bricolage, travail ménager...), ni les achats de ménages à ménages (commeles voitures d’occasion) : seules les marges commerciales des revendeurs sont comptabilisées.

La consommation des ménages est suivie annuellement par l’Insee. Soulignons particulièrement que les donnéespubliées dans leur version définitive, le sont avec un décalage de trois ans.

MARCHE INTERIEUR APPARENT : le MIA (exprimé en euros) permet de quantifier la demande sur le marché national. Ilse définit comme suit :

MIA = Facturations - Exportations + Importations

Cependant, cette notion pourtant très pertinente doit être prise avec précaution. En effet, le MIA s’avère être unindicateur imparfait, et ce pour plusieurs raisons :

les divergences entre les différents niveaux de prix (prix industriels pour les facturations, CAF pour les importations,FAB pour les exportations) ;

les décalages dans les périodes d’enregistrement ;

les divergences de champs. Les statistiques douanières totalisent le matériel neuf et d’occasion. Par ailleurs, il estsouvent difficile de rapprocher les données issues des nomenclatures douanières des autres statistiques.

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TAUX DE PENETRATION : il mesure l’étendue du marché intérieur apparent couvert par les importations, c’est-à-dire lapart occupée par les opérateurs étrangers sur le marché national.

Taux de pénétration = (Importations/MIA) × 100

TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN

TCAM %= ((Xn/X1)1/(n-1) -1)*100

où X est la valeur et n le nombre des années

LA METHODE DE LISSAGE

Face à des fortes variations entre les valeurs d’une série, les tendances ont du mal à ressortir. Il peut être alorsintéressant d’effectuer un lissage. La méthode de lissage retenue par Xerfi est le plus souvent la moyenne mobilecentrée.

Méthodes de prévisions sectorielles

Les prévisions sur l’évolution de l’activité sont établies à partir de l’analyse des principales variables et d’uneméthode générale d’élaboration des prévisions qui s’effectue en plusieurs étapes

détermination des cycles économiques de l’activité de la profession ;

positionnement de la dernière donnée disponible dans le cycle ;

étude de l’amont et de l’aval, qui s’effectue en deux étapes :

- analyse de la conjoncture : ce qui permet de déterminer notamment pour l’aval l’évolution de la demande ;- analyse des rapports de force : il s’agit ici de déterminer dans quelle mesure les secteurs fournisseurs sontcapables de répercuter sur une profession leurs variations de coûts (évolution des prix des matières premières) maiségalement la capacité d’une profession à faire porter sur l’aval ses propres variations de coûts ;

examen du commerce extérieur :

- analyse des importations : détermination du taux de pénétration des importations et anticipation de son évolutionprobable compte tenu notamment des évolutions des parités monétaires ;

- analyse des exportations : évolution de la part des exportations dans la formation du chiffre d'affaires d’uneprofession et prévision de son évolution compte tenu de l’évolution des parités monétaires et de la conjonctureéconomique dans les différents pays ;

prise en compte d’éventuels facteurs perturbateurs (bouleversements technologiques, apparition de nouveauxsubstituts...) ou exceptionnels capables de casser le cycle.

Si l’ensemble des prévisions est effectué au niveau sectoriel, les principales prévisions macro-économiques (issuesdes principaux instituts de prévisions) sont prises en compte.

Principales sources officielles statistiques

EAE (Enquêtes Annuelles d’Entreprises) : les EAE sont la principale base statistique sectorielle disponible enFrance. Celle-ci fournit chaque année une description des structures du système productif, par l’intermédiaire detableaux généraux présentant les principaux résultats des activités économiques. Réalisé à partir de questionnairesenvoyés aux entreprises de plus de 20 salariés, ce panorama est notamment conçu par :

le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Agreste) pour les industries agricoles et alimentaires ;le Ministère de l’Equipement, des Transports et du Tourisme (DAEI, OEST) pour l’ensemble du BTP et destransports ;le Ministère de l’Economie (INSEE) pour le commerce et les services ;le Ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunication (SESSI) pour l’ensemble de l’Industrie ainsi que dessecteurs non-mentionnés ci-dessus.

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BMSI : Bulletin Mensuel de Statistiques industrielles :Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production industrielle française. Elle fournit desdonnées chiffrées sur les évolutions des secteurs et des différents produits suivis par le Sessi.

BMS : Bulletin Mensuel de Statistique :Cette publication rassemble des données mensuelles sur la production économique française (production, prixindustriels et à la consommation...). Elle fournit des données chiffrées sur les évolutions des secteurs et desdifférents produits.

Traitement Xerfi des données financières

Xerfi réalise depuis 1994 ses propres traitements pour produire des comptes et indicateurs économiques etfinanciers agrégés au plan sectoriel. La méthode a été développée et perfectionnée par Xerfi grâce à l’expériencecumulée sur plusieurs centaines de secteurs.

L’agrégation des comptes des sociétés est en effet l’une des clés majeures de passage du « micro » au « macro »par l’intermédiaire de la notion de « secteur ». Cette opération soulève néanmoins de très nombreux problèmesméthodologiques, conséquences tout à la fois des objectifs recherchés, de la qualité et de l’exhaustivité del’information disponible. Les problèmes rencontrés ont exigé la mise en œuvre de méthodes spécifiques de sélectiond’échantillon, et de traitement de l’information financière.

La disponibilité des comptes des sociétés

Rappelons que l’article 293 du décret sur les sociétés commerciales fait obligation à toute société par action dedéposer au greffe du tribunal de commerce ses comptes annuels (bilan, comptes de résultats, annexes), son rapportde gestion. Ce dépôt des « liasses fiscales » doit normalement être effectué dans le mois qui suit l’approbation descomptes annuels par l’assemblée des actionnaires. Ces comptes sont publics et peuvent être obtenus directementauprès des greffes des tribunaux de commerce, ou par l’intermédiaire de multiples bases de données spécialisées.

Remarquons tout d’abord que le dépôt des comptes n’est pas obligatoire pour toutes les formes juridiques. Ainsi, àtitre d’exemple, les S.N.C. (sociétés en nom collectif) ne sont pas tenues au dépôt de comptes. Par ailleurs, unnombre statistiquement important de comptes est déposé avec retard, ou pas déposé du tout, en infraction avec lesdispositions de l’article 293.

L’identification de l’activité des sociétés

Chaque société se voit attribuer un Code APE (en nomenclature NAF). Le traitement statistique des liasses fiscalesse heurte à l’existence de nombreuses erreurs d’identification par les Codes APE, soit parce que la liasse a été malremplie, soit même parce que l’attribution du code NAF est erronée. Ces cas sont très fréquents, et seule uneconnaissance intime des entreprises appartenant à un secteur permet d’obtenir des échantillons homogènes par desprocédures d’inclusion/exclusion de sociétés au code mal attribué. En effet, si l’impact statistique d’une société depetite taille est souvent négligeable, des erreurs sur des sociétés importantes peuvent entraîner des distorsionsmajeures.

La constitution des échantillons

Les difficultés rencontrées quant au traitement des liasses fiscales ont amené Xerfi à rejeter la méthode d’untraitement exhaustif et à l’aveugle des données sur les sociétés. Outre les non-dépôts et les erreurs d’attribution decode NAF, il convient encore de signaler parmi les principaux obstacles :

- des différences sensibles d’enregistrement de certains postes comptables selon les sociétés, - des erreurs fréquentes d’imputation de lignes sur les liasses fiscales, et des lignes non renseignées, - la non-disponibilité des comptes de certaines sociétés sur l’ensemble de la période, - des évolutions erratiques de certains postes, liées à des phénomènes exceptionnels ou accidentels.

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Xerfi a ainsi été amené à définir une méthode de sélection d’échantillons de sociétés représentatives des évolutionssectorielles.

Méthode de traitement de l’information sur les sociétés

La méthode mise en œuvre par Xerfi pour bâtir des indicateurs sectoriels a dû également prendre en compte lesproblèmes d’homogénéité et de qualité des informations contenues dans les liasses fiscales.

Xerfi a ainsi été amené à privilégier systématiquement le critère de pertinence technique des soldes et indicateursconstruits par rapport à telle ou telle méthode orthodoxe d’analyse économique et financière. Nous avons, parexemple, été amenés à bâtir des soldes corrigés permettant tout à la fois de mieux rendre compte de la réalitésectorielle, et de contourner certains obstacles liés aux « défauts » de l’information primaire.

L’expérience du traitement des liasses fiscales révèle en effet que si les comptables remplissent soigneusement leslignes qui entraînent des conséquences fiscales, les informations intermédiaires ou complémentaires à caractèreessentiellement statistique sont l’objet d’erreurs ou d’omissions extrêmement fréquentes (à titre d’exemple :confusions entre marchandises et production vendues, omissions sur la part à court terme de l’endettement, erreursd’imputations sur les postes autres charges et autres produits, etc.)

Le traitement Xerfi des liasses fiscales :

Postes et soldes de gestion CorrespondanceLignes Cerfa

n°30-3398CHIFFRE D’AFFAIRES NET FLVentes de marchandises FC- Coût des marchandises. -FS-FT=MARGE COMMERCIALE (*)+ production vendue FF + FI+ production stockée FM+ production immobilisée FN=PRODUCTION (*)- Achats de mat. premières et approvisionnements. FU- Var. stocks de mat. prem. et approv. FV(= Coût des matières premières et approv.)=MARGE BRUTE- Autres achats et charges externes FW+Autres produits FQ- Autres charges GE= VALEUR AJOUTEE CORRIGEE+ Subventions d’exploitation FO- Impôts et taxes FX- Frais de personnel corrigés (1) FY + FZ + HJ= EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION Solde reprises - dotations aux provisions FP - GB - GC - GD- Dotations aux amortissements GAEXCEDENT NET D’EXPLOITATION+ Solde des opérations en commun + GH - GI+ Produits financiers GP- Charges financières GU dont intérêts et charges assimilées GR(Solde des opérations financières) GV= RESULTAT COURANT AVANT IMPOT+ Solde des éléments exceptionnels HD - HH- Impôt sur les bénéfices HKRESULTAT NET HN

(*) sur certains secteurs, les confusions entre les achats de matières et les achats de marchandises nous amènent à renoncer à calculer une margecommerciale. Le concept de « production » est alors remplacé par celui de « produit » (chiffre d’affaires + production stockée + productionimmobilisée).(1) réintégration de la participation des salariés aux résultats ; les données sur le personnel extérieur à l’entreprise ne peuvent par contre pas êtreretraitées car elles ne sont pas statistiquement fiables.

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Ratios de gestion

Postes et soldes de gestion CorrespondanceLignes Cerfa

Rotation des stocks (en jours)

Pour les secteurs 50, 51, 52 372Z, 261J ou 574R

Marchandises/(achat + variation stocks de marchandises)*360 BT/(FS+FT)*360

Pour tous les autres secteurs

Stocks/Chiffre d’affaires net * 360 (BL+BN+BP+BR+BT)/FL*360

Crédit Client (en jours)

(Clients + effets portés à l’escompte non échus)/chiffre d’affaires TTC*360 (BX+YS)/(FL+YY)*360

RQ : Si YY n’est pas connu, YY est estimé à 19,6% du CA

Crédit fournisseur (en jours)

Fournisseurs/achats TTC*360 DX/(FS+FU+FW+YZ)*360

RQ : Si YZ n’est pas connu, YZ est estimé à 19,6% de (FS+FU+FW)

Le modèle Mapsis

Xerfi a développé une méthodologie spécifique de prévisions à court terme des marges et résultats sectoriels,baptisée « Mapsis » (modèle d’analyse et de prévisions du système d’intelligence sectoriel). La démarche de Xerfi-Mapsis est résolument micro-économique. Elle repose principalement sur :

1°) la compréhension et la prévision de l’évolution des rapports de force du secteur avec son environnement (analyseconcurrentielle élargie). Selon cette approche, le taux de marge brute moyen du secteur est la résultante del’ensemble des pressions (positives ou négatives) auxquelles sont soumises les entreprises. Selon ce modèle decomportement, la concurrence entre les entreprises d’un même secteur national est elle-même déterminée par cespressions.

2°) l’analyse des comportements d’ajustement d’exploitation, en tenant compte des spécificités historiques dusecteur et des contraintes de l’environnement macro-économique. En d’autres termes, confrontées aux évolutionsfavorables ou défavorables de leur environnement, qui influent très directement sur la formation de la marge brute etde la valeur ajoutée, les entreprises vont chercher à effectuer des corrections sur leurs postes d’exploitation. Lesajustements prévisibles sont la résultante des prévisions concernant :

l’intensité des pressions issues de l’environnement sectoriel direct (amont, aval, substituts, etc.), et la situationconcurrentielle du secteur,les contraintes liées à l’évolution de l’environnement macro-économique (marché du travail, marchés financiers etmonétaires, politique budgétaire etc.),les « conventions » de comportement sectorielles : rigidité vs flexibilité de chaque poste d’exploitation, identificationdes fluctuations potentielles.

L’informatisation du modèle Mapsis permet d’intégrer quantitativement l’ensemble de ces variables, de rechercherpar itérations successives un scénario de prévision cohérent et probable, compte tenu des informations disponibles àla date de prévision. Seul le scénario choisi in fine fait l’objet d’une publication.

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Principales pressions concurrentiellesqui déterminent le taux de marge brute

OPERATEURS AMONT

Nouveaux Substitutsentrants

Nouvelles capacitésde production Exportations

MARGEComportements BRUTE

dissidents

Importations

INDUSTRIES INTERMEDIAIRESet/ou DISTRIBUTION

MARCHES FINAUX