stallonemunduti.files.wordpress.com€¦ · Web viewDans le cas contraire, on fait des reports jusqu'au trait de jauge autant de fois jusqu'à ce que le surplus soit mesuré. 2

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TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

REMERCIEMENT

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA RESERVE DE BIOSPHERE DE LUKI

1.1 LOCALISATION

1.2 HISTORIQUE

1.3 CADRE MESOLOGIQUE

1.3.1 Eco climat

1.3.2 Géologie et relief

1.3.3 Hydrographie

1.3.4 Sols

1.3.5 Vegetation

1.3.6 Faune

1.3.7 Flore

1.4. ACTIVITES HUMAINES

1.5 MISSION DE LA RBL

CHAPITRE 2 : ACTIVITES REALISES

2.1. AGROFORESTERIE

2.1.1. Sylvo-bananier et fruits

2.1.2. Sylvo-caféier

2.1.3. Sylvo-cacaoyer

2.2. TYPES D’UNIFORMISATION

2.2.1. Uniformisation par le bas(UB)

2.2.2. Uniformisation par le haut

2.3. VISITE DE L’ARBORETA

2.4. METHODE D’INSTALLATION D’UNE PARCELLE OU REGENERATION NATURELLE

2.4 INSTALLATION D’UNE PEPINIERE FORESTIERE

2.5 GENERALITE SUR L’HERBARIUM

2.7 MONTAGE DE L’HERBIER

2.7.1 Préparation

2.7.2 Séchage

2.7.3 Montage

2.8 UTILISATION DES MATERIELS DES TERRAINS

Rapport de stage MUNDUTI MFUMU Stallone i

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2.8.1. BOUSSOLE

2.8.2. LE CLINOMETRE

2.8.3. CARTE

2.8.4. GPS

2.9. INVENTAIRE FLORISTIQUE

2.9.1. Objectifs

2.9.2. Matériel et usage

2.9.3. Méthodes

2.9.5. Les résultats de l’inventaire forestier

2.10. PARC CLIMATOLOGIQUE

2.10.1. Aperçus sur le parc climatologique de la RBL

2.10.3. Description et fonctionnement des appareils utilisés

1. Pluviomètre

2. Pluviographe

3. Anémomètre totalisateur

4. Géothermomètre

5. Géothermographe

6. Psychromètre

7. Psychrographe

8. Thermomètre minima gazon

9. Girouette

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

CINB : Code international de nomenclature Botanique

Rapport de stage MUNDUTI MFUMU Stallone ii

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CLD : comité local de développement

CLP : comité local de pilotage

DHP : Diamètre a hauteur de poitrine

FASA : Faculté de sciences agronomiques

FMSO : Foret mixte a sous-bois ouvert

FOGRN –BC : projet d’appui à la formation en gestion des ressources naturelles du Congo

GCRN : Gestion et conservation des ressources naturelles

GIZ : Coopération technique allemande

GPS : Global positionning system (system de positionnement global)

INEAC : Institut national pour les études agronomiques au Congo

INERA : Institut national pour les études et recherches agronomiques

LAREF : Laboratoire de recherche sur les écosystèmes forestiers

MAB : Man and biosphère

ONGD : Organisme non gouvernemental du développement

RBL : Reserve de biosphère de LUKI

RDC : République démocratique du Congo

UNESCO : Organisation de nations unies pour l’éducation, la science et la culture

UNIKIN : Université de Kinshasa

WWF : Fond mondial pour la nature

WP : Waypoint

UB : Uniformisation par le bas

UH : uniformisation par le haut

REMERCIEMENT

Rapport de stage MUNDUTI MFUMU Stallone iii

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Ce rapport marque le couronnement de notre formation pratique d’imprégnation en foresterie dans lequel, nous sommes honorés d’exprimer notre gratitude à tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une notre, de près ou de loin, à sa réalisation.

Nous glorifions Dieu, le garant de tout l’univers, dans le père, fils et Saint-Esprit pour son souffle vital qu’il nous a accordé gratuitement jusqu'à ce jour mais aussi à la bonne santé qu’il nous a accordée durant la rédaction et le déroulement de ce stage à LUKI.

De prime abord mes remerciement s’adressent à mon père Mufak qui avait voulu payer pour moi tous les frais possibles et à ma mère Mado qui est la bonne conseillère de mon père dans tous les domaines mais aussi à toute la famille MUNDUTI, ILUNDU, NONGO et BILOLO plus précis Grace bilolo qui étaient tous là pour m’édifier dans le moment le plus sombre de mes études

Nos remerciement s’adressent à monsieur l’ADG de l’INERA, le professeur MAFUKA MBEMPI, au chef de la station de l’INERA LUKI et président du comité local de pilotage de la réserve biosphère de LUKI , au chef d’antenne café, Ir prince Enganga, au corps administratifs de l’INERA LUKI, au botaniste, Mr Leonard Mbambi Ngoma, a Mr Fils Mbungu et à papa Dede qui se sont tous investis pour nous permettre d’atteindre l’objectif de notre stage. À papa Americain qui nous avait aidé de mieux s’installé dans la station.

Nous confirmons également notre gratitude aux autorités académiques et administratives de la FASA dont particulièrement au vice doyen charger de recherche scientifique le professeur Kiatoko.

Que nos compagnons de lutte notamment Mambasa peguy, Bendo didier, Pangu serge, Geregbendo franck, Lipanda nadine, Bafuidinsoni cedrick et a Tawa bienvenu. Puissent trouver ici l’expression de notre gratitude pour toute circonstance vécues et surmontées ensemble.

Que tous ceux dont les Noms ne sont pas repris dans ce répertoire ne se sentent pas oublié nous leurs sommes reconnaissants.

INTRODUCTION

Rapport de stage MUNDUTI MFUMU Stallone iv

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Bien que le bagage théorique reçu durant les trois années du cycle de graduat en science agronomique soit capital, il est indispensable que l’étudiant soit confronté à la pratique professionnelle et ceci conformément au programme en vigueur de l’université de Kinshasa(UNIKIN) en général et de la Faculté des sciences agronomiques(FASA) en particulier ce n’est qu’en confrontation avec les réalités du terrain, qu’on est capable de valoriser et de mettre en perspective ses propres connaissances qui relèvent souvent de nos aptitudes intellectuelles.

Une certaine dose de pragmatisme est à notre avis nécessaire pour ne pas sortir de notre formation en foresterie. La RBL est un milieu idéal pour la formation des futurs gestionnaires, chercheurs des zones protégés et écologiste par ses différentes activités et sa localisation en pleine forêt. Raison pour laquelle nous avons choisi LUKI pour effectuer notre stage du 17septembre au 17 aout enfin de compléter d’une manière efficiente notre année académique.

Les objectifs assignés à notre stage étaient de comprendre les activités de conservation et d’agroforesterie qui sont entreprises à la réserve de biosphères de LUKI.

A la fin du stage, conformément au programme académique établit un rapport écrit nous est demandé comme résumé de toutes les activités réalisées.

Outre son introduction, la conclusion et quelques suggestions, le présent rapport est structuré en deux chapitres. Le premier chapitre porte sur une présentation de la réserve de biosphère de LUKI et le deuxième chapitre présente les activités réalisées.

Rapport de stage MUNDUTI MFUMU Stallone v

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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA RESERVE DE BIOSPHERE DE LUKI

1.1 LOCALISATION

La réserve de biosphère de Luki est situé dans la province du Kongo Central, dans le district du Bas-Fleuve en cheval entre trois territoires dont le territoire de Lukala, dans le secteur de Patu, ou se trouve la grande partie de la réserve, notamment le Nord-Ouest, l’Ouest, le Sud-ouest et l’aire centrale ; le territoire de Seke-Banza, dans le secteur Bundi ou se localise la partie septentrionale et le Nord-est de la réserve ainsi que le territoire de Mouanda, dans le secteur de Boma-Bungu ou s’étendent l’Est et le sud de la réserve.

La réserve de biosphère de Luki fait partie de l’écosystème forestier du Mayumbe. Elle se situe approximativement à 120km de la ville portuaire de Boma. Elle s’étend entre 5°35’ et 5°43’ de latitude sud et entre 13°07’ et 13°15’ de longitude Est ; l’altitude varie entre 150 et 500m.

Elle couvre une superficie de 33000 ha et occupe tout le bassin Hydrographique de la Luki, sous affluent du fleuve Congo.

1.2 HISTORIQUE

La station de l’INERA LUKI, est créée par l’ordonnance n° 5 du 12 janvier 1937, cette réserve constituait au départ un domaine boisé de l’Etat dont la gestion confiée à l’INEAC(Actuellement INERA) pour une mission d’exportation de bois et la gestion durable de la foret accompagnée de la sylviculture comme préoccupation (essaie sylvicole et agro sylvicole) à partir du 23 février 1997, la gestion de la réserve était concédée au ministère de l’environnement, conservation de la Nature et Tourisme qui était nouvellement crée. Elle est reconnue comme réserve de biosphère de Luki(RBL) en Mai 1979 par l’UNESCO et fait partie du réseau mondial des réserves de biosphère en étant placée sous la gestion du comité national de MAB/RDC pour une mission de protection et conservation de la Biodiversité.

En 2004, dans le cadre de partenariat, WWF viendra appuyer la protection et la conservation des écosystèmes dont dispose la RBL par mise en place d’un modèle de développement durable qui vise d’arrêter la dégradation de l’environnement naturel et de construire un avenir dans lequel les populations vivront en harmonie avec la nature. Il s’agit d’apporter des solutions orientées dans le sens d’un équilibre cohérent entre la conservation, la recherche et développement socioéconomique de la population.

La gestion fut donc retirée de l’INERA pour être confiée au comité national du MBM/RDC jusqu’en 2007 ou elle sera assurée par le comité local de pilotage(CLP), crée depuis 2005, composée de six personnes dont : un vice-président, chef du projet MAB, un représentant des ONG internationales, WWF, un représentant des ONG locales, GRAED, un représentant des chefs traditionnels, chef de l’enclave de Tsumba-Kituti et enfin un représentant de l’autorisation provinciale, conseiller chargé des institutions extérieures de la coopération.

Rapport de stage MUNDUTI MFUMU Stallone 1

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Pour assurer une bonne gestion et conservation des écosystèmes dont dispose la RBL, son aire a été soumise au macro-zonage pour offrir la répartition suivante :

Deux aires centrales (A et B) bénéficiant d’une protection intégrale à long terme et permettant de conserver la diversité biologique ainsi que d’étudier les écosystèmes ;

Une zone tampon bien identifiée qui entoure les aires centrales ; elle est utilisée pour les activités de coopération, compatibles avec les pratiques écologiquement viables ;

Une zone de transition, flexible(ou aire de coopération), qui comprend un certain nombre d’activités agricoles, d’établissement humains et d’autres exploitations, dans laquelle les différents acteurs et partenaires travaillent ensemble pour gérer et développer durablement les ressources de la réserve et ses environs.

Quatre enclaves furent créées notamment celle d Kimbuya situé dans le nord-ouest, celle de Kisavua dans le nord-est ; celle de tsumba-kituti dans le sud-est, enfin l’enclave de Kiobo et la zone de la station de Luki dans le sud-ouest de la réserve.

1.3 CADRE MESOLOGIQUE

1.3.1 Eco climat

Le climat qui prévaut dans le RBL appartient à un climat tropical humide du type AW5 selon la classification de Koppen. Ce climat est marqué par deux saisons : une saison de pluie de sept mois (de mi-octobre a mi-mai) et une saison sèche de cinq mois (de mi-mai a mi-octobre). Il est influencé par le courant marin froid de Benguela et les alizés de sud-est qui rencontrent au-dessus de la réserve un écran de la végétation peu humide empêchant ainsi des précipitations abondantes. Ce courant marin froid est responsable des précipitations occultes observées pendant la saison sèche.

Les facteurs topographiques influencent certainement les données climatiques. En ce qui concerne les précipitations, les moyennes annuelles pour les périodes concernés sont de 1149,1 mm pour celle de la vallée le nombre de jours de pluie pendant la période considérée est en moyenne de 165,5 jours avec un maximum de 247 jours avec un maximum de 145 jours.

A Luki, la température moyenne annuelle est de 24°C sur les collines et 24,5°C dans les vallées il en est de même pour les moyennes de maxima annuels qui sont de 24,5°C et 24,8°C pendant que celle des minima annuels sont de 23,5°C et 24,1°C. L’humidité relative reste élevée pendant toute l’année. L’humidité de l’air varie assez fortement d’une année à l’autre et les moyennes des deux saisons sont de 83,54% en saison sèche (mi-octobre) et 83,14% en saison pluvieuse (octobre-avril). Le relief et la végétation favorisent ce phénomène.


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1.3.2 Géologie et relief

Le terrain de la réserve de Luki s’étend entièrement dans le système du Mayumbe qui comprend les assises suivantes :

M4 : Etape de Douzi compose principalement de schiste ; M3 : Etape de tshela fait de roches granitique et de grès feldspathiques ; M2 : Etape de Matadi prédominé par le quartz ; M1 : Etape de palabala essentiellement compose de micaschistes et de gneiss. Les Amphibolites sont fréquentes mais surtout dans les deux étapes inferieures (Pendje et Baya, 1992)

Deux grandes types de reliefs caractérisent l’aire de la réserve de Luki les sommets des collines ou crêtes et les vallées étroites et parfois encaisses le relief de RBL se relèvent progressivement des plateaux côtiers jusqu’au mont Bangu situé à 150m (pont ferroviaire de la réserve Luki) et 500m (reste centrale de la réserve). Ce domaine se présente sous la forme vaste losange irrégulier dont le centre séparant les vallées des rivières Luki et Ntosi est accessible la périphérie surtout occupé par une reste particulièrement moins accidentée (Pendje et Baya, 1992).

1.3.3 Hydrographie

L’aire de la RBL Repose entièrement sur le bassin hydrographique de la rivière Luki, affluent de la Lukala et sous-affluent du fleuve Congo. La rivière Luki traverse toute la réserve du nord-est au sud-ouest en décrivant une grande courbe ses principaux tributaires de droite sont la Ntosi, principale affluent ayant de nombreux ruisseaux dont la Yombolo et la Nkula, la Nkakala, le Kikolokolo, la Bandu, la Mbamba et la Loba. Les affluents de gauche de Luki sont la Kikulo, la Mabakosa, la Tadi, la Monzi, la Likamba et la Nioka. Tous ces cours d’eau forment un réseau complexe certains ont un caractère torrentiel et saisonnier.

1.3.4 Sols

D’après les considérations pédologiques, on peut reconnaitre dans la réserve les quatre groupes de sols suivants :

-les sols rouges, peu étendus, développes sur les gneiss et quartzites, occupant la majeure partie de la crête centrale Luki-Ntosi et presque tout l’est et nord-est de la réserve.

-Les sols rouges peu étendus, développes sur les gneiss et ses rencontrant dans l’est et dans la zone centrale. –Les alluvions récentes se rencontrant dans les bas de pente. Elles sont peu profondes et dans leurs horizons superficiels on observe des cailloux roules et du quartz. –Les sols rouges violaces, développes sur les amphibolites et occupant également des faibles superficies ils se localisent dans les valles de la Ntosi ainsi que sur les collines de l’axe de la route Boma-Matadi.


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D’une façon générale, la granulométrie de la RBL présente une texture classée en trois groupes notamment : blés sols avec un taux d’argile de 1-4% et une fraction sableuse de 95%, les sols ayant un taux d’argile de 5-10% et une fraction sableuse variant entre 88 et 90% et enfin les sols contenant 10-26% d’argile et 74-89% de sable.

1.3.5 Végétation

La RBL constitue la pointe extrême du foret guinéen du Mayumbe. Elle est très variée suivant qu’elle pousse sur des sols hydromorphes ou des terres fermes et selon les formes des biotopes (fonds des vallées, savanes, lisières, forets dépenses, clairières, champs). Selon les descriptions faites par Lubini(1984), on y distingue essentiellement :

Les forêts primaires

Les forets secondaires

-Les forets secondaires caractérisées par le foret a Terminalia superba, le foret secondaires jeunes et les jachères pré-forestières :

-La végétation herbeuse est représentée par la végétation herbeuse nitrophile a Hypoestes vertiicillaris et Centheca lappacea, la végétation herbeuse post culturale, la végétation adventice de cultures et les savanes arbustives.

-La végétation liée aux sols hydromorphes la végétation herbeuse à Brillantasia patula, Thalia welwitschii, les peuplements a Berlinia bracteosa.

Les proportions des différents types de végétation ont été estimées à 3000 ha de peuplement a Terminalia superba, 6000 ha de vieilles forets à caractère primaire. 20.714 ha de forêts remaniés et 3000 ha de savanes (Lubini, 1984).

1.3.6 Faune

La RBL regorge une richesse faunique dont il en existe très peu d’études. D’après Pendje et Baya(1992), la faune de cette réserve est bien représentée, bien qu’autres était riche est aujourd’hui en péril comme est le cas de pan troglodytes (chimpanzé). La faune de la RBL est subdivisé en deux groupes notamment la classe A qui comprend les espèces rares ou en voie de disparition, bénéficiant d’une protection intégrale et la classe B qui comprend les espèces bénéficiant d’une protection partielle et ne peuvent être chasées, capturées ou abattues qu’après obtention d’un titre d’exploitation.

La faune mammalienne compte huit espèces de rongeurs sans considérer les Murieae (rats, souris) et les Thryonomys swinderianus( grand aulocode) ; Trois espèces de chiroptères ; deux de pholidotes(pangolins) ; sept espèces de carnivores( genettes, civettes, mangoustes, etc.) ; sept espèces de dortiodactyles dont les Cephalus monticola(cephalophe bleu), les Tragelaphus spekei (sitanga) les Potamochaerus porcus(potamochère), une espèces d’hyracoideae, en l’occurrence les Dendrohyrax arboreus(Damas d’arbre) ; et six de primates soit au total 34 espèces, sans compter celles de très petite taille.


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Les espèces d’oiseaux ont été citées, dont cerategymma attrata (grand calao, Bucerotideae), corythoeda cristata (Faisan bleu, Musophagideae) psittacus erithacus (perroquet vert, psittacideae), etc. (Mbembe et Malekani, 1995)

1.3.7 Flore

Les grands groupes systématiques dont est constitué la flore de Luki sont les ptéridophytes et les spermatophytes, ce sont les Magnoliophyta ou angiospermes qui sont dominants.

La diversité spécique de la RBL décrite par Lubini(1997) varie entre 205 et 373 espèces par hectare, avec une moyenne de 287. Les familles les plus représentées sont : Rubiaceae, Euphorbiaceae, Fabaceae et Apocynaceae.

Les relevés phytosociologiques faits par Lubini(1984) dans la RBL ont mis en évidence une légère différence de composition floristique justifiée par des conditions topographiques, (collines et vallées) et climatiques.

1.4. ACTIVITES HUMAINES

L’agriculture itinérante constitue l’activité principale des populations vivant dans la réserve et son pourtour. Le bananier est la culture principale et constitue l’aliment de base de la population du Mayumbe. Les cultures de caféier, cacaoyer, palmier à huile sont essentiellement destinées à la commercialisation. Les agrumes, safoutiers, avocatiers et manguiers sont cultivées. La cueillette et le ramassage de certains produits tels que le Gnetum africanum, Igname sauvage, Carpospores de champignons, fruits comestibles et certaines chenilles, termites, sauterelles assurent la survie des populations et sont également destinées à la vente.

L’apiculture, le sciage frauduleux du bois et la carbonisation sont fréquemment enregistrés. Des nombreux espèces telles que le pangolin, le rat de Gambie, l’écureuil, le porte épic, la civette font l’objet de chasse avec fusils ou captures avec des pièges. Les activités pastorales concernent surtout l »élevage des poules, des caprins ovins et porcins.

1.5 MISSION DE LA RBL

A sa création, la RBL avait pour mission de poursuivre la recherche forestière orientée vers la sylviculture et l’exploitation de bois (sylviculture durable et rentable). Des expériences très poussées ont été effectuées dans le sens d’identification des normes scientifiques conduisant a une sylviculture durable et rentable par la création des parcelles expérimentales Blocs UB, Blocs UH, parcelles de régénération naturelle…) et l’évaluation des méthodes de conversion des forets en une régulière.

Depuis sa reconnaissance comme réserve de biosphère par l’UNESCO en 1979, la station forestière de Luki a été confiée les fonctions suivantes :


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-une fonction de conservation pour préserver les ressources génétiques, les espèces, les écosystèmes et les paysages, cette fonction est attribuée à la zone centrale.

-une fonction de développement pour encourager les activités de recherche, d’éducation, de formation et de surveillance continue, en relation avec les activités d’intérêt local, visant la conservation et le développement durable ; fonction attribué a la zone tampon.


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CHAPITRE 2 : ACTIVITES REALISES

2.1. AGROFORESTERIE

Dans la RBL, les projets en agroforesterie fonctionnent comme les moyens alternatifs permettant d’accroitre l’emploi et les revenus afin de faire décroitre les fuites des ressources lors de changement de rythme des activités.

Les systèmes agro forestiers durables sont pratiqués dans la zone de transition et sont promus dans le cadre du développement rural intégré, économiquement rentable, socialement acceptable et écologiquement durable. Ils visent à concilier les intérêts de conservation et du développement socio-économique des populations locales. La base de ces systèmes agro forestiers s’attèle sur la production de la matière organique, base de la fertilité et l’alimentation animale. Ces systèmes comprennent plusieurs activités de production notamment, Sylvo-bananier, Sylvo-caféier, Sylvo-cacaoyer, intégré d’élevage, cultures et jachères améliorantes. Les activités de reboisement communautaire, de restauration des forets, de mise en défend, des réserves anthropiques et des crédits carbones y sont aussi complémentaires.

Le reboisement se fait dans la réserve avec les essences de valeur économique telles que le Limba et le Tôla pendant qu’il se fait dans les Fortes anthropiques avec les espèces a croissance rapide telles qu’acacia et Albizzia Dans la parcelle de Sylvo-bananier, les Limba ont été plantés dans un écartement de 8 fois 12 m entre lesquels les bananiers ont été placés dans les écartement de 4 fois 4 m. Pour assurer la durabilité de cette parcelle, les vieux Terminalia superba sont remplacés par les jeunes Gambeya lacoutiana a feuilles lisse et d’autres à feuilles velues. La parcelle de Sylvo-cacaoyer est caractérisée par l’association Limba-cacao installée dans un espacement de 8 fois 12 m pour le Limba et de 2 fois 2 m pour le cacao. La parcelle de Sylvo-caféier se caractérise par la culture de café respectivement dans l’écartement de 8 fois 12 et 3 fois 3 m.

2.1.1. Sylvo-bananier et fruits

Conçus pour livrer des plantules greffées de plusieurs espèces d’arbres fruitiers.

Elles tiennent aussi à introduire de mangoustanier et les ramboutaniers

2.1.2. Sylvo-caféier

Plusieurs collectes ont été installées à luki entre autre : le Robusta, l’arabica et le kurlu.

Le Robusta ne s’adapte pas dans les conditions écologiques du Kongo central. En effet, il présente un développement négatif important mais avec un très faible rendement quoi que les fèves sont grosses. C’est ainsi que l’antenne a ciblé pour la région, cinq lignées de petit kurlu

Pour sa diffusion auprès des utilisateurs.


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2.1.3. Sylvo-cacaoyer

Outres les arbres-mères retenus grâce à la sélection massale, quatre de 15 hybrides hypermazonienes fixés à yangambi en 1974 avec un potentiel de 1000kg de cacao marchand sont en collection a luki depuis 1989.

Il constitue l’essentiel des matériels de propagation livré aux utilisateurs ; l’étude de sa résistance de ce matériel à la fonte de semis a permis de mieux apprécier les qualités de semence à prévoir par unité de surface. (fig. 1)

2.2. TYPES D’UNIFORMISATION

A sa création, l’INEAC organisa une gestion méthodique qui était basée sur la macro zonage et sur les considérations à la fois sylvicoles et agricoles de la réserve forestières.

Lors de notre visite dans les blocs UH, UB et les parcelles de régénération naturelle, nous avons observé que le long du parcours écologique, le chemin ouvert dans le foret de la RBL, divers études ont été menées sur la régénération, la dissémination, la floraison, l’hivernage. Ces étude sont aussi passées dans la zone centrale B, précisément dans le parc de la Nkula, d’une superficie de 171.60 ha, qui est entouré des blocs UB et quelques blocs UH. La zone tampon aussi a été utilisée dans des pareilles études, il nous revient à mentionner aux derniers chiffres de l’année de son traitement.

2.2.1. Uniformisation par le bas(UB)

La station de l’INERA a signé des contrats de métayage avec des producteurs locaux. Ceux-ci, sous l’encadrement des chercheurs défrichaient des concessions et y installaient une association d’essences précieuses revenaient à l’INERA. L’uniformisation par le bas a concerné quatorze blocs de dimension inégale allant de 958 à 1634 ha et n’a touché que la zone tampon. A ce jour, cette stratégie est très mal perçue par les anciens métayers qui se sentent lésés.

2.2.2. Uniformisation par le haut

Il s’agit de supprimer les arbres de moindre valeur économique, présentant une structure verticale ne répondant pas aux exigences de l’exploitation pour homogénéiser les peuplements forestiers et naturels dans chaque bloc. L’uniformisation par le haut a concerné sept blocs de dimensions de 200 ha. Cette pratique recherchait principalement l’amélioration qualitative et quantitative des essences exploitables. Pour y arriver, cette technique fait recours à trois méthodes à l’occurrence :

-Empoisonnement qui consiste à creuser des galeries dans la tige en y déversant du poison tel est l’exemple de l’arsenic de soude ; -Délianage consistant à couper toutes les lianes de la parcelle considérée ; -Annelation qui consiste à enlever l’écorce ou à blesser un peu le bois pour activer le desséchement et éviter la reformation des tissus corticaux par le cambium.


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Constants : Au bloc 48, les arbres destinés à être éliminé ont résistés a ce traitement, d’où le résultat était négatif. Nous avons constaté que les arbres étaient de petit diamètre.

Aidia ochroleuca traité par Annelation a résisté en prenant une forme en bouteille créant une boursouflure à l’endroit cible et Pentaclera macrophila traité par empoisonnement a aussi résisté en créant une courbure tout en isolant la partie défectueuse. Ce constant n’est pas le même pour le bloc 49 ou les trois méthodes de l’uniformisation par le haut ont donné des résultats satisfaisants et les arbres promus ont atteint des gros diamètres comme Autanella congolensis qui a atteint environ 2,8 m de diamètre.

2.3. VISITE DE L’ARBORETA

L’arboreta est le pluriel de l’arboretum. Par contre, l’arboretum est une plantation d’arbre des nombreuses espèces dans un même terrain en vue de leur étude botanique. (fig. 2)

Nous avons aussi visité six parcelles d’essais forestiers réalisées par la RBL dont la parcelle a Lovoa trichiloides, la parcelle a Aukoumea klaneana, la parcelle de Nauclea diderichii, la parcelle a Canarium schweinfortii, la parcelle a Chleistopholis spatens et celle d’Anthandrophragma angolens

La parcelle à Lovoa trichiloides : couvre une étendue de 25 fois 80 m soit 0.2 ha. Elle se caractérise par des plantations de Lovoa trichiloides (famille de Méliceae, nom vernaculaire : Dibetu) faites dans un écartement de 1 fois 2 m. Elle a été installé en hauteur et les résultats observés pendant 3 ans ont été satisfaisants mais après ces trois premières années on a constatés que la croissance n’était plus bonne suite aux petits écartements qu’ils ont été soumises. D’ailleurs depuis son installation en 1974, les diamètres observés étaient inferieur à 20cm.

La parcelle à Aukoumea klaneana : (étalé sur une superficie de 0.4 ha soit 50 fois 80 m. Famille de burseraceae dont okumé est sa dénomination vernaculaire). C’est une espèce originaire du Gabon introduite en RDC vers les années 1970. Sa morphologie est semblable à Dacryodes edulis avec des feuilles rougeâtres et des taches rougeatres sur le tronc. Après sa plantation dans cette parcelle dans un écartement de 3 fois 3 m, la RBL a enregistré un résultat favorable en germination, en pépinière et en transplantation. Cependant, nous avons constaté comme elle a un problème pour la fructification à laquelle l’arbre produit des fruits mais qui sont vides (sans graines). Ce problème pourrait être l’effet des conditions éco climatiques de Luki qui se correspondent avec les exigences physiologiques de l’arbre. Il nous appartient a signalé que ce problème n’est pas observé à la station de l’INERA GIMBI sise dans une zone de savane vers Matadi.

La parcelle à Naucléa diderichii : fut planté a 1956 par les belges ; regorge la dite espèce plantée dans un écartement de 1 fois 3 m sur une superficie de 0.2 ha. Nauclea diderichii est une espèce locale, commercialisable, appartenant à la famille de Rubiaceae, le fut est cylindrique, les branches à roue de vélo et la base du tronc sans contrefort. Il a de fruit comestible ; c’est un bois d’œuvre et dur.


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Le constant fait dans cette parcelle d’essai est que, les écartements qui étaient utilisés pour ces plantes étaient trop serré et sa occasionnés les morts des beaucoup des plantes.

L’espèce aime un terrain ou un sol humide, près des vallées (rivière) ; les bois est plus utilisé pour les madriers et les chevrons mais pas pour le bois des coffrages car ce trop dur et sa endommage les scies et les clous, en forêt ou dans des villages, il est plus utilisé pour faire de pont d’une manière artisanal.

La parcelle de Canarium schweinfortii : l’espèce appartient à la famille de burseraceae ; famille ou on trouve le safoutier ; l’espèce n’a pas aimé l’endroit qu’on lui a placé dans la station de luki, cette conclusion découle du résultat obtenu après l’installation dans l’arboretum ou on a remarqué la mort des plusieurs arbres après un certain temps ainsi, on a conclus que le Canarium tolère le montagne que les vallées, après avoir comparé la croissance des certains pieds se trouvant dans des montagnes dans la réserve.

La parcelle de Chleistopholis patens : fut installée en 1976 ; l’espèce appartient dans la famille d’anonaceae et du nom vernaculaire poko. C’est une essence de moindre importance économique, souvent rencontré dans des vallées et proche des cours d’eaux.

Dans la parcelle d’essai, on trouve que quelques espèces(1) sur les nombres plantés parce que le milieu n’était pas proche d’un cours d’eaux. Donc, bien que s’avait germé et grandit, s’a fini presque tout à sécher ; chose qu’explique qu’avant l’installation d’un arboretum il faut tenir compte du milieu de vie des espèces et leurs facteurs limitant.

La parcelle d’Anthandrophragma angolens : l’herbarium de cette espèces est encore très jeunes, en fait s’a remplacé le Canarium car sa échoué comme on avait dit ci-haut.

On les a installés depuis 2013, avec des écartements de 8 fois 8 ou 8 fois 10. Le but de ses écartements est que la croissance soit rapide, mais normalement on plante a 1 fois 1 pour que les arbres ne se ramifie pas trop autrement dit on sème dense, ensuite on commencera à faire les traitements sylvicoles.

2.4. METHODE D’INSTALLATION D’UNE PARCELLE OU REGENERATION NATURELLE

La régénération naturelle est une technique de conversion des forets mono spécifique en une futaie régulière. Elle consiste à enrichir naturellement une parcelle quelconque en essence forestière de valeur commerciale et à choisir un semencier en dessous duquel se fait un nettoyage (éclaircie). La dissémination est plus anémochore d’où il est plus recommandé d’utilisé les espèces a graine ailé. Cette expérience a été pratiquée au bloc 10 avec le Prioria balsamifera(Tôla) et les résultats sont très satisfaisants. (fig. 3)

Une parcelle de régénération de Tôla a été installée en 1958. Dans laquelle ils ont choisi un pied mère (semencier) et coupé toute le foret environnante dans une surface de 0,25 ha soit 50 m de côté tout en laissant les pieds de celtis, teleopsis et ceiba. Après l’ensemencement, ils ont effectué des traitements sylvicoles pour accompagner ce peuplement de Tôla, cependant le résultat était moins positif.


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En 1947, une parcelle de régénération naturelle de Tôla de 1 ha a été installée dans ce peuplement bien établi de Prioria balsamifera, les arbres évoluent normalement et atteignent des plus gros diamètres que ceux de la parcelle de 1968.

Nb : il y a des espèces qu’on ne peut pas faire régénéré si facilement c’est-à-dire, faire une parcelle de régénération naturelle par l’homme a l’instar de Millicia excelsa(uroco), Anthandrophragma utile(Sipo) etc.

2.4 INSTALLATION D’UNE PEPINIERE FORESTIERE

Définition : Une pépinière est un endroit préparé où aménagé pour faire germer les graines.

Pour installer une pépinière forestière (des essences), les conditions ci-après sont exigés ou a respectés.

D’une manière générale, une pépinière doit être installé au bord d’une rivière ou d’un puits d’eaux dans la simple raison d’avoir de l’eau pour l’arrosage. (fig. 4)

Travaux à réaliser pour installer une pépinière des essences forestières sont :

-Choix du terrain -Délimitation de la place ou emplacement -Défrichage -Nettoyage de la place (c’est-a-dire, brulé ce qui a été défriché) -Labour du terrain -Formation des plates-bandes avec tous les travaux qui vont avec (hersage, cassement des mottes des terres, ratissages etc.) -Piquetage sur la plate-bande - Semis des graines -L’arrosage.

Avant que les jeunes plantules quittent la pépinière pour aller dans ses lieux définitifs, il faut que la plantule atteigne 30cm de hauteur au plus.

Ces sont souvent les essences forestières des valeurs économique qu’on multiplie dans une pépinière.

2.5 GENERALITE SUR L’HERBARIUM

L’herbarium de la RBL a été créé le 14 Janvier 1940 par Mr Camille Donis par la récolte de son premier échantillon a la même date ; il fut le premier directeur de l’INERA Luki.

-Scientifiquement un herbier est un outil de travail d’un systématicien dans le cadre de leurs études. Pour avoir un herbier ; il importe d’organisé des récoltes, pour ce faire nous avons trois types de récolte à savoir :

1. La récolte a objectif taxonomique : récolte qui est faite dans le but d’identification et la récolte pour l’étude floristique.


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2. La récolte a objectif non taxonomique : elle se fait généralement dans le cadre d’un projet spécifique c’est-à-dire qui se limite à une famille, a un genre ou une espèce précise.

3. La récolte dans le but d’identification : elle concerne toutes les espèces végétales d’une région donnée (cas de l’herbarium de Luki).

Au-delà de sa présentation, nous étions initiés dans la pratiques de préparation, de séchage de montagne des échantillons d’herbier et d’encodage de certaines espèces floristiques, conserver le matériel végétal sous forme de collection morte et de faire l’examen de la composition floristique. Actuellement, les opérations qui se font dans l’herbarium sont le montage sur un papier bristol et l’encodage du numéro GPI (code bar) en laissant vide la déterminait pour accord du CINB.

L’herbarium de la RBL est constitué de 6 collections mortes dont la collection d’herbier, la collection planchette, la collection liane, la collection reptile, la collection roche, la collection fruit et graine. La collection d’herbier contient 12000 échantillons qui ressortent de 1530 espèces regroupées en 146 familles. (fig. 5)

La collection regorge 53 espèces appartenant à plusieurs genres. La collection roche possède 230 échantillons récoltes surtout en 1940 par les belges qui conservaient toutes ressources retrouvées dans la réserve. La collection reptile est composée de 19 espèces identifiées parmi lesquelles le python royal et la vipère. Certaines espèces sont non identifiées par manque de document et la collection ne continue plus par manque de matériel. La collection fruit et graine est constituée de plusieurs centaines d’échantillons. La collection planchette est composée de 64 échantillons d’espèces partagées, pièces de bois d’une dimension de plus au moins 15 cm de long, 10 cm de large et 3 cm d’épaisseur, marquées par leur nom scientifique, nom vernaculaire et le numéro d’ordre de 1 a 64.

La récolte d’herbier requiert un certain nombre de matériel a l’occurrence un sécateur, un couteau, un sac de récolte, une presse de terrain, sachets en polyéthylène ou en papier, papier herbiers ou papiers journaux, un carnet de récolte, un crayon, une étiquète bijoutier, une jumelle et un GPS. Lors de la collection, il est recommandé de noter sur la page de récolte les informations suivantes : le nom de l’herbier, la date de récolte, le numéro de récolte, le lieu, le nom vernaculaire, la notation FR. FL. Ou St selon que le spécimen porte respectivement des fruits, des fleurs ou il est stérile et une description de l’espèce doit être fait.

2.7 MONTAGE DE L’HERBIER

2.7.1 Préparation : après être coupés, l’échantillon doit se mettre sur le papier herbier afin de garder la forme de chaque feuille.

Il ne faut jamais cacher les fleurs : tout doit être visible ; il faut tourner ne fut ce que deux feuilles pour avoir toutes les faces, il ne faut jamais renverser la position de la plante, il est important de mettre l’écorce et les racines dans une large surface foliaire. Après avoir préparé votre échantillon, vous devez ajouter l’étiquète bijoutier et puis vous fermeriez le papier absorbant et afin la mise sous-presse.


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2.7.2 Séchage : Pour pouvoir sécher un échantillon d’herbier, il vous faut une étuve ou un four. La température recommandée pour le séchage varie entre 40 et 50° Celsius ; l’absence d’une étuve, on utilise un séchoir (cas de l’INERA Luki), lorsqu’on n’a pas un séchoir, il faudra placer les échantillons dans un endroit chaud et sec (soleil). L’échantillon doit sécher rapidement pour éviter l’apparition et la prolifération des microorganismes : champignons, moisissures etc.

2.7.3 Montage : les matériels utilisés pour le montage sont :

- le papier bristol ;- le papier collant ; - un ciseau ;- un pinceau ; - colle a liquide ; - une aiguille ; - les fils ; - les enveloppes ; - un stylo ou crayon ; - les enveloppes ; - un étiquète bijoutier ; - une chemise ou papier herbier ; - une photo copieuse ; - un scanneur etc.

Les précautions à prendre pour le montage sont :

-Il faut se rassuré que l’échantillon est complet ou riche, c’est-à-dire, s’il contient des fleurs, fruits, feuilles et graines.

-La manipulation doit être faite avec précaution car l’échantillon est très fragile.

Mètre tous les organes détachés dans une enveloppe

-Les échantillons ne doivent pas déborder la surface réservée pour le montage.

-Il ne faut pas surpasser les différentes parties de la plante.

-Espacé le deux face d’une feuille.

-Il faut laisser un espace pour l’étiquète bijoutier car un échantillon sans étiquète n’a pas une valeur scientifique et ne peut pas être classé dans l’herbarium.

-Il faut enlever toutes les feuilles qui cachent les fleurs ou fruits.

L’opération du montage se fait de la manière suivante :

-A l’aide d’une aiguille, vous faite passé le fil sur la tige ou la nervure principale de la manière à ce que l’échantillon soit bien attaché.

-Le papier collant et aussi utilisé pour la partie foliaire après le montage, l’échantillon doit être mis ou emballé dans une enveloppe.

2.8 UTILISATION DES MATERIELS DES TERRAINS

Les travaux de terrain pour un chercheur nécessitent la connaissance de certaines notions de navigation en forets. Cela est pratiquement utile pour des personnes qui côtoient des grandes étendues forestières dans lesquelles la visibilité est moindre. Pour s'y faire, nous avons utilisé la boussole, le clinomètre, la carte et le GPS pour parcourir les forêts de la RBL.


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2.8.1. BOUSSOLE

La boussole est instrument qui indique une direction. Elle comporte une aiguille magnétique flottant librement dans un liquide et cette aiguille est toujours orientée vers le nord. Elle dispose d'un cadrant mobile sur lequel les quatre points cardinaux sont indiqués.

Son utilisation requiert la connaissance d'une procédure adaptée selon lequel, il faut la maintenir horizontalement pour que l'aiguille puisse tourner librement. Quand elle se stabilise, on oriente le nord du cadrant du coté rouge ou sombre de l`aiguille. Quand le nord est en place, la lecture d'autres directions est maintenant possible.

Nous avons utilisé deux types de boussole. La première, qui est développé ci-haut, a un cadrant fixe, réglable, portant les indications des points cardinaux et une aiguille mobile pendant que le second dispose d'une plaque libre et mobile marquée des points cardinaux. Pour cette dernière, l'orientation se lit directement sur la plaque sans aucun réglage.

2.8.2. LE CLINOMETRE

Le clinomètre nous a servi à la lecture de la hauteur des arbres ou des pentes d'une Surface exprimées en pourcentage ou en degré. La mesure de la pente nécessite un repère qui est un piquet à la hauteur de l'œil placé soit au sommet soit au pied de la pente à mesurer selon l'orientation visée. Le clinomètre SUUNTO que nous avons utilisé a servi à déterminer le pourcentage des pentes en vues d'une éventuelle correction.

2.8.3. CARTE

La carte est une représentation graphique d'une zone géographique sur papier, qui montre les caractéristiques de ce paysage à l'aide des symboles. L'aire cartographiée doit être localisée dans une zone plus étendue sur lesquelles sont marquées les informations importantes, entre autre, l'orientation, l'échelle, la légende et la carte elle-même. Une carte précise permet aux chercheurs de parcourir une nouvelle zone et de trouver les objets dessines.

La carte est un outil de terrain qui nous a servi comme un moyen d'observation et de représentation de façon concise et pratique, des informations spatiales de la RBL. Cela se justifie dans le sens où la carte nous a donné certaines informations qui ne sont pas notées clairement dans les documents écrits tel est cas de détails faits sur l'hydrographie de la RBL. Elle est un moyen simple et efficace pour représenter les informations spatiales collectées sur le terrain comme la distribution des espèces ou des habitats, la localisation des pistes ou des nids des chimpanzés et des nouvelles parcelles permanentes installées dans la Reserve.

2.8.4. GPS

Le GPS, global positioning system, est un appareil de prise et de vérification des coordonnées géographiques de tout point sur le globe terrestre via les satellites. C'est un réseau des satellites mise en place par le gouvernement américain en 1970 pour permettre le positionnement de tout point sur la terre.


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La position donnée par un GPS est en coordonnées géographiques et peut être reportée sur la carte. Cette position n'est pas complètement exacte mais généralement fiable à 100 m près. Le GPS nous a aussi permis de localiser les transects, les parcelles permanentes pour le suivi de la biodiversité et à effectuer l'inventaire tant faunistique que floristique.

2.9. INVENTAIRE FLORISTIQUE

2.9.1. Objectifs

L'inventaire forestier poursuit un objectif bien défini qui s'oriente vers la description qualitative et quantitative des peuplements forestiers, l'identification des zones prioritaires de développement, la préparation d'un plan d'aménagement afin de planifier soit l'exploitation forestière soit la gestion d'un bloc des forets ; selon qu'on effectue un inventaire forestier national, un inventaire forestier de pré-investissement, un inventaire forestier d'aménagement ou un inventaire forestier d'exploitation. Dans la RBL, cet objectif s'attèle sur la connaissance de certains paramètres importants et nécessaires qui renseignent sur diverses caractéristiques de la biodiversité végétale, en vue de gérer durablement et écologiquement les écosystèmes forestiers.

L'objectif assigné à notre inventaire forestier était celui de recenser les arbres de différentes espèces ayant une circonférence supérieure ou égale 31.4 cm soit un diamètre de 10cm, se trouvant dans les parcelles expérimentales installées. Les objectifs spécifiques étaient ceux de calculer la surface terrière, la densité relative par espèce et par famille, la dominance relative, la fréquence relative, la diversité relative, l'importance relative et la richesse floristique. Faute de temps, toutes les analyses n'ont pas été faites.

2.9.2. Matériel et usage

Pour toutes les opérations de l'inventaire nous avons fait usage du matériel technique suivant :

Ü Deux machettes pour le déblayage ;

Ü Un GPS pour la prise des coordonnées géographiques de chaque angle de la parcelle et pour faire le tracking des layons;

Ü Deux boussoles pour orienter le layonnage de la parcelle et des placettes au sein d'une parcelle ;

Ü Un clinomètre SUUNTO destiné à mesurer la pente pour une éventuelle correction ;

Ü Un décamètre pour déterminer la longueur de chaque layon limitant la parcelle et les placettes d'inventaire ;

Ü Un ruban circonférentiel pour la mensuration de la grosseur des arbres ;

Ü Deux fiches d'inventaire et des crayons pour inscrire les données collectées ;

Ü Des piquets à la hauteur de l'œil servant au jalonnage.


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2.9.3. Méthodes

Notre inventaire a été fait sur une parcelle 50 m x 50 m subdivisée en quatre sous parcelles (placette expérimentale) de 25 m x 25 m. Le travail a été effectué par deux équipes selon la procédure suivante :

Ü Prospection de terrain ;

Ü Choix du point initial des opérations et la prise de ses coordonnées géographiques ; Orientation du layon référentiel à 10o du nord vers l'ouest par le boussolier guidant ainsi les machetteurs ;

Ü A partir de ce point, nous avons décrit un angle de 90o vers la droite d'où 110o par rapport au nord, ainsi de suite jusqu'à délimiter complètement la parcelle ;

Ü Avec la même procédure nous avons divisé la parcelle à quatre blocs dont il s'agit, parrapport au centre : A1 (nord-est), A2 (nord-ouest), B1 (sud-est) et B2 (sud-ouest) ;

ü Formation de deux groupe pour les opérations de l'inventaire dont chacun comporte un mesureur de la hauteur de 1.30 m, un mesureur de dhp, un collecteur, un notaire, un machetteurs et d'autres suppléants ;

Ü Identification de l'espèce, du genre ainsi que de la famille de l'individu concerné et mesure de son dhp au point marqué ;

Ü Numérotation des arbres mesurés dans les quatre sous-parcelles

2.9.5. Les résultats de l’inventaire forestier

Les résultats présentés dans le tableau suivant sont des données compilées des quatre sous-parcelles inventoriées par deux équipes afin de servir à des analyses appropriées. Ils sont classés selon leur numéro d'ordre d'inventaire agencé par bloc.

Tableau : Relevé de l'inventaire forestier.

N° Non scientifique Familles Non vernaculaire DHP

1 Aidia ochroleuca Rubiaceae Tshanigemba 30,4

2 Dacryodes buettenerii Burseraceae Nsafu kola 71,6

3 Xylopia welwerthii Anonaceae Mbengedele 19,8

4 Dacryodes buettenerii Burseraceae Nsafu kola 66

5 Hymenocardia ulmoides Hymenocardiaceae Matseketseke 19,8


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8 Aidia ochroleuca Rubiaceae Tshanigemba 28



11 Dracoena mannii Liliaceae Dibadinzambe 17,1

12 Hylodendron gabonense Fabaceae Phangu 15,6

13 Honda klaineiana Simambaceae Muphoko 23

14 Aidia ochroleuca Rubiaceae Tshanigemba 12

15 Pterocarpus tinctorius Fabaceae Nkula 21,9


17 Corynanthe paniculata Rubiaceae Tshani mbuaka 11,7

18 Pterocarpus tinctorius Fabaceae Nkula 20,3

19 Hymenocardia ulmodeis Hymenocardiaceae Matseketseke 11,6

20 Pyptadeniastrum africanum Fabaceae Nsinga 84,5

21 Prioria balsamifera Fabaceae Tola 17,7

22 Aidia ochroleuca Rubiaceae Thanigemba 11,3


24 Dialum tessmanii Fabaceae Tadinti 16,9

25 Dialum excelsium Fabaceae Tadinti 13,9


27 Dracoena mannii Liliaceae Dibandinzambe 16,7



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31 Pyptadeniastrum africanum Fabaceae Nsinga 13

32 Mondora murstyca Anonaceae Divinia 10,1

33 Mondora murstyca Anonaceae Divinia 10,9

34 Pentachlertra macrophyla Fabaceae 13,6

35 Hymenocardia ulmoides Fabaceae Matseketseke 17,5


37 Prioria balsamifera Fabaceae Tola 13,1





42 Oncaba welwethii Flacourtiaceae Kwakwa 12,4

43 Pyptadeniastrum africanum Fabaceae Nsinga 66,7

44 Prioria balsamifera Fabaceae Tôla 13,9

45 Crysophyllum africanum Sapotaceae Lenge 30







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2.10. PARC CLIMATOLOGIQUE

2.10.1. Aperçus sur le parc climatologique de la RBL

Le parc climatologique est un endroit fixe œil sont installés les appareils servant aux études qui renseignent sur l'évolution du climat, en prenant en compte les influences mutuelles qu'exercent les éléments du climat sur les êtres vivants. Après son installation, le parc climatologique a pour mission de faire la lecture régulière de ces appareils à des heures convenues et rassembler pour des périodes données, les paramètres statistiques des moyennes, des extrêmes, des amplitudes et des variabilités.

Dans la RBL, nous avons vu et manipulé plusieurs instruments mesurant les paramètres climatiques tels que répertorié dans le point suivant. Ces instruments se floculent en deux types de matériel à savoir les instruments enregistreurs et les instruments à lecture directe.

Les instruments enregistreurs sont dotés d'un système qui enregistre à chaque instant les fluctuations que leur indication subit et inscrit ces variations sur un diagramme pendant que les instruments à lecture directe sont munis d'aucun système qui leur permet d'enregistrer les fluctuations d'intensité de l'élément climatologique qu'il mesure. Dans ce groupe, nous distinguons :

Ü Instrument à indication instantanée tels que le thermomètre, le psychromètre ;

Ü Instrument à indication extrême comme le thermomètre minima et maxima ;

Ü, Instrument à indication totalisée en l'occurrence l'anémomètre totalisateur.

2.10.3. Description et fonctionnement des appareils utilisés

1. Pluviomètre

Le pluviomètre est fortement fixé sur un socle en béton et comporte un réceptacle formé d'un entonnoir surmonté d'une bague reposant sur un support cylindrique renfermant une cruche et une éprouvette graduée destinée à recueillir l'eau qui tombe. Les observations sont faites à 6h et à 18h, même s'il est certain qu'il n'a pas plu durant la nuit et même la journée à n'importe quelle saison. Pour des pluies inférieures à la dernière graduation de l'éprouvette, la lecture est directe en soulevant verticalement cette dernière et en lisant le ménisque inférieur de l'eau. Dans le cas contraire, on fait des reports jusqu'au trait de jauge autant de fois jusqu'à ce que le surplus soit mesuré.

2. Pluviographe

Le pluviographe est destiné à enregistrer de façon continue la quantité et l'intensité des précipitations. Il répond aux mêmes conditions d'exposition que le pluviomètre cependant, lorsque la pluie commence à tomber, l'eau recueillie par le réceptacle descend dans le


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réservoir et fait monter le flotteur relié à la plume qui inscrit un trait ascendant oblique sur un tambour à rotation journalière supportant le diagramme. Les heures des observations sont 6h et 18h.

3. Anémomètre totalisateur

L'anémomètre dont dispose le parc climatologique de la RBL est de marque Negretti Zambra (NZ) no 2827 auquel les observations étaient faites à 6h, 12h et 18h après qu'on ait terminé les lectures dans l'abri. Il est un instrument qui sert à mesurer la vitesse du vent. Il comporte un moulinet constitué de trois assiettes (coupelles) mobiles tournant autour d'un axe vertical sous la pression du vent exercée sur leurs faces concaves.

L'anémomètre totalisateur renseigne sur la vitesse du vent enregistrée à l'intervalle de deux lectures du compteur suivant les heures requises. D'où, les relations suivantes expriment la conversion du parcours du vent lu à l'anémomètre (Vo) en vitesse moyenne corrigée en km/h (Vc).

Ü Intervalle de 6 heures : Vc = 0.141Vo + 0.94 ;

Ü Intervalle de 12 heures : Vc = 0.071Vo + 0.94 ;

Ü Intervalle de 24 heures : Vc = 0.035Vo + 0.94.

4. Géothermomètre

Cet appareil est destiné à indiquer la température du sol à différentes profondeurs (10, 20 et 50 cm). Il comporte des thermomètres ordinaires à mercure dont le capillaire est prolongé de façon à placer le réservoir à mercure au niveau désiré. Il est installé sur un sol dénudé à 10 cm de hauteur, fixé sur un support, protégé par un enclos en treillis métallique et les lectures sont faites après chaque un intervalle de trois heures soient 6h, 9h, 12h, 15h et 18h.

5. Géo thermographe

C'est un instrument qui est utilisé pour enregistrer de façon continue les variations de la température su sol observées pendant les mêmes heures que le géothermomètre. Il fonctionne sous les principes d'enregistrement identiques à ceux du pluviographe mais, pour le géothermographe, l'enregistrement est hebdomadaire.

6. Psychromètre

Le psychromètre est un système d'instrument installé à l'intérieur de l'abri, servant à mesurer les caractéristiques de l'humidité relative de l'air. Il comprend le thermomètre sec, le thermomètre humide, le thermomètre maxima, le thermomètre minima et la psyché à abri. Cet


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instrument est complété par une petite éprouvette en verre renfermant de l'eau servant à l'humectation de la mousseline du thermomètre humide. Il convient de mentionner que les thermomètres sec et humide sont raccordés au psychographie.

Les caractéristiques de ce matériel sont présentées dans le tableau suivant. Tableau 1 : Caractéristiques des instruments du psychromètre.

Instruments Heures OW/UMion Caractéristiques

Thermomètre sec 6, 9, 12, 15 et 18h Thermomètre de gauche au-dessous duquelle réservoir se trouve à l'air libre dans l'abri

Et sert à la mesure de la température sèche de l'air.

Thermomètre humide

6, 9, 12, 15 et 18h

Thermomètre de droite au-dessous duquel le réservoir est entouré d'une mousseline qui est humectée à chaque observation. Il sert à mesurer la température humide de l'air.

Thermomètre maxima

18h , Il mesure la plus haute température de l'air obtenue au cours de la journée. C'est un thermomètre analogue posé horizontalement sur son support auquel le mercure se

Contracte dans le réservoir lorsque latempérature décroit.

Thermomètre minima

6h C'est un thermomètre à alcool qui sert à I mesurer la température la plus basse du jour.

Psyché à abri 6, 12 et 18h

C'est une éprouvette graduée en ml, remplie d'eau, couvert d'une rondelle servant à I mesurer l'évapotranspiration.

7. Psychrographe

Le psychrographe est l'appareil qui enregistre à chaque instant les variations des températures sèches et humides suivant les mêmes heures d'observation que le psychromètre. Il fonctionne sous les mêmes principes d'enregistrement que le géothermographe. Les deux courbes sont enregistrées sur un même diagramme lorsque l'influx thermique se transmet dans le système.

8. Thermomètre minima gazon


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Ce thermomètre est identique au thermomètre à minima du psychromètre. Il est installé sur un sol recouvert d'un gazon de Paspalum notatum épais d'une dizaine de centimètre. Il renseigne plutôt sur la température minima nocturne que celle qui pourrait survenir lors d'une précipitation diurne et il n'est observé qu'une seule fois à 9h.

9. Girouette

C'est un instrument qui renseigne sur la direction du vent. Il se compose d'un bras horizontal terminé d'une part d'un gouvernail (queue) et d'autre part d'une masse métallique servant du contrepoids (tête). Sous la partie pivotante se fixe quatre bras porteur des lettres indiquant les points cardinaux. La direction du vent se lit à 6h, 9h, 12h, 15h et 18h selon l'orientation donnée par la tête de la Girouette.

Les résultats de nos observations selon les heures requises par instrument se résument dans le tableau ci-dessous.

Tableau : Résultats des observations faites dans le parc climatologique de la RBL.

Instrument Valeur observée Moyenne

6h 9h 12h 15h 18h

Thermomètre sec (oC) 25 25 27.5 27 25.3 25,96 oC

Thermomètre humide (oC) 23 23.9 24.8 24.5 23.7 23,98 oC

Géothermomètre (oC) - 14.8 28.3 29.2 28 25,075 oC

Anémomètre

778545 - 778839 - 779624

1079 tours pendant 12 h

soit 77,549km/h

Pysche à abri - - - - 1.3 ml

GirouetteNord-est - Nord-est Sud-est Nord-est

Souvent Nord-est


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CONCLUSION ET SUGGESTIONS


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A l'issue de notre stage, la réserve de biosphère de Luki nous a paru un cadre idéal pour que nous nous imprégnions des réalités du terrain en tant que futurs ingénieurs forestiers. Au regard de diverses activités accomplies et présentées dans ce rapport, nous sommes très satisfait d'avoir bénéficié d'une formation complète de notre premier cycle des enseignements universitaires par des connaissances pratiques et concrètes se rapprochant du cadre professionnel, plus précisément dans le domaine de la foresterie. L'hospitalité nous réservée par la station de recherche de l'INERA Luki et surtout le dévouement manifesté pour notre encadrement pendant le stage ont été combien remarquable pour une formation distinguée et ventrue.

Nous avons été émus par la diversité spécifique et générique du patrimoine tant phylogénétique et zoo génétiques de la RBL ainsi que ses distincts écosystèmes. Ceux-ci nous ont permis d'atteindre notre objectif de parfaire notre connaissance en accommodant les notions conceptuelles à leur pratique sur terrain tel que observé pour la dendrométrie, la dendrologie, la sylviculture, l'anatomie et technologie du bois, l'inventaire forestier, la cartographie et l'aménagement de la faune.

Ainsi, suites aux incommodités rencontrées, certaines perspectives peuvent donc être suggérer :

Ü Au gouvernement par l'entremise de l'ADG de l'INERA pour moderniser les conditions du travail, électrifier la station, rétablir la connexion internet etsubventionner la recherche dans la RBL ;

Ü Aux autorités de la FASA pour envoyer les étudiants en stage avec la fiche de cotation et certain matériel de terrain dont le GPS, clinomètre, boussole ;

Ü À l'INERA Luki de pouvoir développer une stratégie de gestion non seulement écologique mais aussi économique de ses potentialités dans la mesure à assurer l'autofinancement multisectoriel comme les attributions de la zone de transition les préconise.

ANNEXE


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Fig. 1

Photo prise dans la parcelle de Sylvo cacaoyer

Fig. 2

Photo de l’arboreta de Luki (parcelle de l’Aukoumea et de prioria)

Parcelle de Tola


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Fig. 3 régénération naturelle de Tola (Prioria balsamifera)

Fig. 4 une pépinière forestière de Limba (Terminalia superba)


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Fig. 5 photo reproduisant les différentes collections de l’herbarium de luki


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