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Introduction Le système nerveux a comme fonction de contrôler et de gouverner l’organisme. C’est un appareil qui identifie les messages sensoriels et commande l’activité motrice. Il assure cette fonction grâce aux neurones, cellules spécialisées dans la transmission des informations aux centres nerveux et les ordres différentes parties du corps. Le système nerveux comprend l’encéphale, la moelle épinière et les nerfs I. Les réactions aux stimuli de l’environnement et comportement 1. Notion de stimulus L’œil, la peau, le nez, la langue et l’oreille (organes de sens) reçoivent des stimuli (lumière, température, toucher, l’odeur, le goût, les sons) provenant de notre environnement. Chaque organe de sens est spécialisé et n’est sensible qu’à un type de stimulus : -la lumière pour les yeux ; -la température, le toucher pour la peau ; -l’odeur pour le nez ; -le goût pour la langue ; -les sons pour l’oreille interne. 2. Notion de comportement La stimulation d’un récepteur sensoriel logé dans un organe de sens déclenche l’émission de message nerveux ou influx nerveux par ce récepteur. Ces messages sont conduits aux centres (cerveau et moelle épinière) par un nerf. Le cerveau élabore une perception suivi ou non par des réactions. Celles-ci peuvent être extériorisées, visibles et appelées comportements. Ces derniers peuvent être effectués consciemment (comportement volontaire) ou inconsciemment (comportement involontaire). II. Les éléments qui nous permettent de recevoir notre environnement 1. Les sens et les organes de sens Les organes de sens : la peau, le nez, la langue, l’oreille et l’œil correspondent à des sensations ou sens que sont le toucher, l’odorat, le goût, la vue et l’ouïe. Ces sens sont spécifiques aux types d’organes de sens : -le toucher pour la peau ; -l’odorat pour le nez ; Page 1 sur 105 THEME N O 1 : FONCTION DE Leçon 1 : FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX

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Introduction

Le système nerveux a comme fonction de contrôler et de gouverner l’organisme. C’est un appareil qui identifie les messages sensoriels et commande l’activité motrice. Il assure cette fonction grâce aux neurones, cellules spécialisées dans la transmission des informations aux centres nerveux et les ordres différentes parties du corps. Le système nerveux comprend l’encéphale, la moelle épinière et les nerfs

I. Les réactions aux stimuli de l’environnement et comportement 1. Notion de stimulus

L’œil, la peau, le nez, la langue et l’oreille (organes de sens) reçoivent des stimuli (lumière, température, toucher, l’odeur, le goût, les sons) provenant de notre environnement. Chaque organe de sens est spécialisé et n’est sensible qu’à un type de stimulus :

-la lumière pour les yeux ;

-la température, le toucher pour la peau ;

-l’odeur pour le nez ;

-le goût pour la langue ;

-les sons pour l’oreille interne.

2. Notion de comportement

La stimulation d’un récepteur sensoriel logé dans un organe de sens déclenche l’émission de message nerveux ou influx nerveux par ce récepteur. Ces messages sont conduits aux centres (cerveau et moelle épinière) par un nerf. Le cerveau élabore une perception suivi ou non par des réactions. Celles-ci peuvent être extériorisées, visibles et appelées comportements. Ces derniers peuvent être effectués consciemment (comportement volontaire) ou inconsciemment (comportement involontaire).

II. Les éléments qui nous permettent de recevoir notre environnement 1. Les sens et les organes de sens

Les organes de sens : la peau, le nez, la langue, l’oreille et l’œil correspondent à des sensations ou sens que sont le toucher, l’odorat, le goût, la vue et l’ouïe. Ces sens sont spécifiques aux types d’organes de sens :

-le toucher pour la peau ;

-l’odorat pour le nez ;

-le goût pour la langue ;

-la vue pour l’œil ;

-l’ouïe pour l’oreille interne.

2. les récepteurs sensoriels et les stimuli

Les récepteurs sensoriels sont les terminaisons des cellules nerveuses ou neurones. Elles sont spécifiques aux types d’organes de sens. On distingue les terminaisons nerveuses de la peau, les papilles gustatives de la langue, l’oreille interne de l’oreille, la rétine des yeux et les terminaisons nerveuses olfactives du nez.

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THEME NO1 : FONCTION DE RELATION

Leçon 1 : FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NERVEUX

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III. Conduction des messages nerveux

Les messages nerveux sont de deux types : les messages nerveux sensitifs et les messages nerveux moteurs.

Les messages nerveux sensitifs sont nés à partir des organes de sens d’une stimulation des récepteurs sensoriels. Ces messages sont conduits par les cellules nerveuses ou neurones vers les centres nerveux (cerveau ou moelle épinière).

Les messages nerveux moteurs naissent à partir des centres et sont conduits vers les organes effecteurs par les neurones.

1. La cellule nerveuse ou neurone

La cellule verveuse ou neurone comprend :

-un corps cellulaire avec un noyau et des prolongements courts, fins et ramifiés appelés dendrites. Les corps cellulaires constituent la substance grise du cerveau et de la moelle épinière ;

-un long prolongement ou axone muni de terminaisons nerveuses. Les axones sont les fibres qui constituent la substance blanche de l’appareil nerveux.

NB : le neurone est excitable et conductible

2. Le message nerveux ou influx nerveux

L’influx nerveux est une sorte de courant ou perturbation électrique qui nait sous l’effet d’une excitation des récepteurs sensoriels. Il circule dans le système nerveux en se transmettant d’un neurone à un autre.

Un neurone qui conduit l’influx nerveux d’in organe de sens vers un centre nerveux est appelé neurone sensitif. Le message transmis est appelé influx nerveux sensitif ou influx centripète.

Un neurone qui conduit l’influx nerveux d’un centre nerveux vers un organe effecteur (muscle ou glande) est appelé neurone moteur. L’influx nerveux qui circule dans les fibres nerveuses motrices est appelé influx nerveux moteurs ou influx centrifuge.

3. L’encéphale

L’encéphale est l’ensemble des organes contenus dans la boîte crânienne. Il est constitué du cerveau, du cervelet et du bulbe rachidien.

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Le cerveau est subdivisé en deux parties ou hémisphères cérébraux. La couche superficielle du cerveau appelée écorce cérébrale est constituée de substance grise. Elle est subdivisée en plusieurs aires qui sont des zones d’arrivées (aire sensitive) ou de départ (aire motrice) des influx nerveux.

4. La moelle épinière

La moelle épinière est un long cordon blanc logé dans le canal rachidien à l’intérieur de la colonne vertébrale.

5. Les nerfs

Les nerfs sont des filaments blancs qui relient les centres nerveux aux organes. Ils sont constitués de faisceaux de fibres nerveuses (sensitives et motrices).

IV. Les différents types de mouvements

On distingue deux types de mouvements : les mouvements volontaires ou acte volontaire et les mouvements involontaires ou acte reflexe.

1. Mouvement volontaire ou acte reflexe

Les mouvements volontaires sont commandés par le cerveau. Il existe deux groupes d’acte volontaire ; la sensibilité consciente et la motricité volontaire.

a) La sensibilité consciente

Observation : un individu peut lire ou regarder sans faire de mouvement ; il prend donc conscience des informations reçues.

Si l’œil est blessé, si le nerf optique est sectionné ou si l’aire visuelle est détruite ; il ne pourra pas recevoir les informations visuelles.

Interprétation : les organes de sens reçoivent un message (influx nerveux sensitif) conduit par un nerf sensitif vers le cerveau dans une aire sensitive pour analyse et interprétation.

Conclusion : la sensibilité consciente nécessite :

-un organe de sens ;

-un nerf sensitif ;

-dans le cerveau une aire sensitive.

b) La motricité volontaire

Observation : un sportif fait chaque matin des exercices d’assouplissements (sautillements, étirements etc.) Page 3 sur 78

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Si l’aire motrice du cerveau est lésée, si un accident sectionne la moelle épinière ou un nerf, les muscles correspondants de l’individu sont paralysés.

Interprétation : les neurones de l’aire motrice du cerveau élaborent et envoient un influx nerveux moteur. Celui-ci se transmet par une chaîne de neurone jusqu’aux effecteurs (muscles) et provoquent donc leur contraction.

Conclusion : la motricité volontaire nécessite

-dans le cerveau une aire motrice qui donne des ordres ;

-un nerf moteur qui conduit l’influx nerveux jusqu’aux effecteurs ;

-un organe effecteur pour exécuter l’ordre

Excitation organes sensitifs cerveau (aire sensitive)

INFLUX NERVEUX CENTRIPETE

Danser, écouter etc. organes effecteurs cerveau (aire motrice)

INFLUX NERVEUX CENTRIFUGE

2. Mouvement involontaire ou acte reflexe

L’acte reflexe est un mouvement automatique et involontaire, spécifique et précis, reproductible et inéluctable de l’organisme. Il est commandé par la moelle épinière à la suite d’une excitation. Il existe différents types de reflexes : le reflexe inné (le reflexe rotulien, le reflexe de la fermeture des paupières) et le reflexe acquis (freiner une voiture en face d’un danger).

L’acte reflexe nécessite la mise en jeu des organes tels que le récepteur sensoriel, les nerfs (sensitifs et moteurs), le centre nerveux (moelle épinière) et des effecteurs (muscles et glandes).

3. Définition de l’arc reflexe

On appelle arc reflexe le trajet parcouru par l’influx nerveux depuis le récepteur sensoriel jusqu’à l’effecteur en passant par les nerfs sensitifs, la moelle épinière et les nerfs moteurs.

Excitation

Réponse

Arc reflexe

V. Hygiène du système nerveux

Pour un meilleur équilibre du système nerveux, l’homme doit apporter à l’organisme :

-une alimentation riche en glucose et en vitamine ;

-alterner les activités physiques et mentales ;

-favoriser l’acquisition d’automatisme ;

-avoir un sommeil régulier et suffisant.

Cependant d’autres facteurs peuvent être à l’origine d’un mauvais fonctionnement du système nerveux. Ces facteurs appelés poisons du système nerveux sont : le café, les drogues, le tabac, l’alcool, le thé etc.

Conclusion

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Moelle épinière

nerf sensitif

nerf moteur

récepteur sensoriel

effecteur (muscle ou glande)

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Le système nerveux est le siège de trois types d’activités nerveuses que sont le reflexe (activité automatique et prévisible) commandé par la moelle épinière, la sensibilité consciente, permettant l’analyse des messages, se fait dans les zones sensitives des hémisphères cérébraux et la motricité volontaire commandée à partir des zones motrices des hémisphères cérébraux.

Introduction

Les organes de sens apportent à l’homme les informations de son environnement. Ces informations sont sous forme de sensation (sensation thermique, le goût, l’odorat ; l’ouïe, la vue).

L’œil est l’organe de la vision, il reçoit des sensations visuelles qui lui renseignent sur la couleur, la forme, la taille, la distance … des objets ou des êtres vivants observés.

I. Description de l’œil 1) Aspect externe

Organe fragile et précieux, l’œil est protégé par les paupières, les cils et les sourcils.

2) Aspect interne

La coupe d’un œil montre que le globe oculaire est enveloppé de trois (3) membranes renfermant des milieux transparents.

a) Les trois (3) membranes

De l’extérieur vers l’intérieur de l’œil on observe :

- La sclérotique ou blanc de l’œil est une membrane protectrice qui devient transparente en avant de l’œil pour former la cornée ;

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Leçon 2 : ETUDE DE LA VISION

THEME NO1 : FONCTION DE RELATION

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- La choroïde est la membrane nourricière de l’œil, riche en vaisseaux sanguins. Appliquée contre la sclérotique, elle se replie vers l’avant pour forme l’iris. La choroïde est munie d’une ouverture au centre de l’iris : c’est la pupille.

- La rétine est une membrane sensible à la lumière et à la couleur. Elle est constituée de cellules nerveuses sensorielles. Elle est le lieu de formation des images. La rétine est reliée au cerveau par le nerf optique qui est constitué de fibres nerveuses.

NB : le point de départ du nerf optique ne renferme aucune cellule sensorielle, on l’appelle le point aveugle. Au contraire la tâche jaune est le point le plus riche en cellules sensorielles, donc c’est elle qui donne la vision la plus nette.

b) Les cinq (5) milieux transparents

L’intérieur de l’œil contient des milieux qui sont tous transparents :

- La conjonctive est le prolongement de la peau devenue mince et transparente ;- La cornée est le prolongement de la sclérotique ;- L’humeur aqueuse ou chambre antérieure : elle se trouve derrière la cornée et est remplie d’un

liquide clair et aqueux. Elle sépare la cornée du cristallin ;- Le cristallin est relié à la rétine par deux muscles ;- L’humeur vitreuse ou chambre postérieure : elle se trouve derrière le cristallin et est remplie d’une

substance gélatineuse transparente.

II. Rôle de l’œil dans la perception des images 1) La réfraction de la lumière

Pour qu’un objet puisse être vu, il faut qu’il soit éclairé. La lumière est réfléchie vers l’œil. Ainsi les milieux transparents fonctionnent comme des lentilles convergentes et assurent la fixation et la netteté de l’image sur la rétine.

2) La réception de la lumière : rôle de la rétine

L’image des objets observés se forme sur la rétine. La rétine est formée de cellules visuelles spécialisées dans le captage de la lumière réfléchie. L’ensemble des lumières captées forment une image inversée de l’objet observé sur la rétine.

3) L’analyse : rôle du cerveau

L’ensemble des prolongements des cellules forment le nerf optique. Ce dernier transmet l’image de l’objet observé au cerveau pour « analyse et interprétation ». Le cerveau reçoit un message appelé influx nerveux sensitif au niveau de l’aire visuelle sensitive. Celle-ci redresse l’image reçue, apprécie les couleurs, les dimensions, les distances … des objets observés. En plus il (cerveau) assure la commande visuelle.

III. L’accommodation de l’œil

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L’accommodation est l’ensemble des modifications de l’œil face à une situation en vue d’une meilleure réception des images des objets observés.

1) L’accommodation à la lumière ou diaphragmation

C’est la variation du diamètre de la pupille en fonction de l’intensité de la lumière. L’iris en se contractant plus ou moins fait varier le diamètre de la pupille. Il joue le rôle de diaphragme qui contrôle la quantité » de lumière qui pénètre dans l’œil.

- A forte lumière, l’iris se contracte donc le diamètre de la pupille diminue ;- A faible lumière, l’iris se décontracte donc le diamètre de la pupille augmente.2) L’accommodation à la distance

C’est la variation de la forme du cristallin en fonction de la distance de l’objet observé.

a) Vision à l’infini ou vision de loin

La vision à l’infini est une vision nette sans accommodation. Quand on observe un objet relativement loin, les rayons lumineux pénètrent de façon parallèle à travers la pupille. La courbature naturelle de la cornée ou du cristallin permet de projeter l’image au bon endroit sur la rétine et de produire une image inversée et nette.

b) La vision avant l’infini ou vision de prés

La vision avant l’infini est une vision avec accommodation. Quand on regarde un objet placé plus prés de nous, les rayons lumineux qu’il renvoie ne sont plus parallèles. La courbature naturelle de la corné et de la cristalline ne suffit pas pour projeter l’image sur la rétine ; donc l’image se forme derrière la rétine. Pour augmenter la convergence de l’œil (amener l’image sur la rétine) le cristallin se bombe : on dit que l’œil s’accommode.

Dans un œil normal, l’accommodation se fait entre une distance de 20cm et 6m : ce sont les limites de l’accommodation.

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Punctum rémotum Punctum proximum

Vision nette sans vision nette avec

accommodationaccommodation vision floueOEIL

6m 20cm

VI. Anomalies de la vision et principes de la correction 1) La myopie

Le myope voit mal les objets éloignés. L’image des objets est floue parce qu’elle se forme avant la rétine : l’œil est trop convergent.

Pour modifier ce défaut, il faut rapprocher les objets ou porter des verres correcteurs divergents (biconcaves).

2) L’hypermétropie

L’hypermétrope voit mal les objets rapprochés. L’image des objets proches est floue parce qu’elle se forme en arrière la rétine : l’œil n’est pas assez convergent.

Pour modifier cette anomalie, il faut éloigner les objets ou porter des verres correcteurs convergents (biconvexes).

3) La presbytie

C’est un défaut de la vieillesse. Le cristallin, devenu vieux, perd son élasticité et ne peut plus accommoder suffisamment. Le presbyte voit mal les objets rapprochés.

Elle se corrige avec des verres convergents (biconvexes).

4) L’astigmatisme

Il est du à une courbature irrégulière de la cornée. L’image des objets est déformée. L’œil voit des traits à la place des points.

Il se corrige avec des verres spéciaux.

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Conclusion

L’œil comme tout organe de sens est sensible à la lumière. Cette lumière, canalisée par les éléments transparents de l’œil, est transformée sous forme d’image inversée au niveau de la rétine. Cette image est transmise par le nerf optique, sous forme de message nerveux, au cerveau pour « analyse et interprétation » (identification de la forme, de la couleur, de la taille …) des objets observés.

Introduction

Les nutriments transportés par le sang au niveau des cellules subissent une transformation en présence d’un gaz (le dioxygène). Ce gaz est capté à partir de l’atmosphère. Cette transformation (oxydation) produit un autre gaz (le dioxyde de carbone) rejeté dans le milieu ambiant. Ces échanges gazeux portent le nom de respiration.

I. Description de l’appareil respiratoire

L’appareil respiratoire est l’ensemble des organes qui interviennent lors de la respiration. Il est constitué des voies respiratoires et des poumons.

1) Les voies respiratoires

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THEME N°2 : FONCTION DE NUTRIRION

Leçon N°3 : LA RESPIRATION CHEZ L’ESPECE HUMAINE

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On appelle voies respiratoires l’ensemble de tous les organes de l’appareil respiratoire traversés par l’air avant d’arriver aux poumons. Les voies respiratoires sont constituées des narines, des fosses nasales, du pharynx, de la trachée artère des bronches.

L’air inspiré par le nez passe dans les fosses nasales et circule à travers le pharynx puis arrive dans la trachée artère en passant par le larynx.

De la trachée artère l’air passe dans les bronches et arrive dans les poumons.

NB : l’ensemble des voies respiratoires est tapissé d’une muqueuse ciliée qui joue le rôle de filtre en fixant les poussières dans le mucus. Afin d’éviter leur fermeture, la trachée artère et les bronches sont maintenus ouvertes par des anneaux.

2) Les poumons

3)

4) les poumons

L’air inspiré arrive alors aux poumons. Les poumons sont des sacs élastiques et dilatables enveloppés par la plèvre (tissu d’assemblage composé de deux feuillets collés l’un à l’autre par un liquide visqueux). Le feuillet externe adhère à la case thoracique et le feuillet interne aux poumons. Les poumons sont ainsi solidaires à la case thoracique et suivent tous ses mouvements.

Dans les poumons, les bronches se ramifient en bronchioles. Les bronchioles se divisent en canaux alvéolaires (lobes) qui aboutissent aux vésicules pulmonaires ou sacs pulmonaires. Une vésicule pulmonaire est constitués de petits sacs appelés sacs alvéolaires ou alvéoles.

Les alvéoles sont la frontière entre l’air et le sang des capillaires sanguins. Les alvéoles constituent une surface d’échange (200 m2) entre l’air et le sang.

A l’instar de tout organe de l’organisme, les poumons sont arrosés par le sang et contiennent donc un vaste réseau de vaisseaux sanguins (artères et veines). A l’intérieur des poumons, les artères et les veines pulmonaires se transforment en artérioles et en veinules pulmonaires.

Les artérioles et les veinules pulmonaires se terminent au niveau des vésicules pulmonaires par un réseau de capillaires sanguins. L’ensemble vésicules et vaisseaux sanguins forme le lobule pulmonaire.

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II. Les mouvements respiratoires

Au repos chez l’adulte, l’air entre dans les poumons (inspiration) et en sort (expiration) au rythme de 15 à 16 battements ou mouvements respiratoires par minute. Les mouvements respiratoires sont dus au travail des muscles thoraciques (muscles élévateurs des côtes) et des muscles intercostaux et du diaphragme (cloison musculaire convexe qui s’aplatit en se contractant), alors que les poumons restent passifs.

1) L’inspiration

Durant l’inspiration, la contraction des muscles élévateurs des côtes provoque leur soulèvement. Le diaphragme se contracte et s’abaisse. Il en résulte une augmentation du volume de la case thoracique et les poumons en suivent le mouvement et se dilate. Cette augmentation du volume de la case thoracique crée une dépression ou vide entraînant ainsi un appel d’air. On dit que l’inspiration est un phénomène actif qui introduit de l’air riche en dioxygène (O2).

2) L’expiration

Pendant l’expiration, le relâchement musculaire est total. Le volume de la case thoracique diminue. Les poumons élastiques reprennent leur forme initiale. L’expiration est un phénomène passif qui rejette de l’air riche en dioxyde de carbone (CO2) et en vapeur d’eau.

III. La capacité respiratoire

Pour mesurer le volume d’air absorbé ou rejeté à chaque mouvement respiratoire on utilise le spiromètre. Ainsi :

- L’air courant ou volume courant (V.C=0,5L) est l’air qui entre et qui sort régulièrement au niveau des poumons lors d’une inspiration et d’une expiration normale.

- L’air inspiratoire de réserve ou volume inspiratoire de réserve (V.I.R=1,5L) : lors d’une inspiration forcée, on fait entrer dans les poumons en plus de l’air courant un air supplémentaire.

- L’air expiratoire de réserve ou volume expiratoire de réserve (V.E.R=1,5L) : lors d’une expiration forcée, on fait sortir des poumons en plus de l’air courant un air supplémentaire.

- L’air résiduel ou volume résiduel (V.R=1,5L) : c’est l’air qui reste dans les poumons à la suite d’une expiration forcée.

- La capacité vitale des poumons (C.V) : c’est le volume d’air pouvant être utilisé. C.V=V.I.R + V.E.R + V.C

- La capacité pulmonaire (C.P) : c’est le volume total d’air qui peut se trouver dans les poumons. C.P = C.V + V.R ou C.P = V.I.R + V.E.R + V.C + V.R

IV. Les échanges gazeux 1) Echanges gazeux entre l’air et les poumons : les gaz respiratoires a) Expérience

En soufflant dans l’eau de chaux on constate qu’elle se trouble. En soufflant sur une vitre froide, il se forme de la buée.

b) Interprétation

L’eau se trouble car l’air contient du dioxyde e carbone et la buée se forme sur la vitre froide car l’air contient de la vapeur d’eau.

c) Analyse de tableau

Le tableau suivant donne les résultats de l’analyse de l’air à l’entrée et à la sortie des poumons. Le volume des gaz est exprimé en cm3 pour 100 cm3 d’air.

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azote dioxygène Dioxyde de carbone Vapeur d’eauAir inspiré 79 21 Trace VariableAir expiré 79 16 4,5 Saturation

Analyse : le volume d’azote contenu dans l’air inspiré est égal à celui d’azote contenu dans l’air expiré alors que le volume de dioxygène contenu dans l’air inspiré est supérieur à celui de l’air expiré. Le dioxyde de carbone à l’état de trace dans l’air inspiré a un volume égal à 4,5 cm3 dans l’air expiré. Variable dans l’air inspiré, le volume de la vapeur d’eau est saturé dans l’air expiré.

Conclusion : - l’air inspiré est riche en O2 et pauvre en CO2 tandis que l’aie expiré est riche en CO2 et pauvre en O2.

- Les gaz échangés au niveau des poumons sont le O2et le CO2 ; ce sont des gaz respiratoires.- L’azote n’est pas un gaz respiratoire.

2) Echange gazeux entre les poumons et le sang

Considérons le tableau ci-dessous contenant le volume des gaz en cm3 pour 100 cm3 de gaz :

dioxygène Dioxyde de carbone AzoteSang du cœur aux poumons 15 53 2Sang des poumons au cœur 20 49 2

Analyse :

Le volume de dioxygène dans le sang du cœur aux poumons est inférieur au volume de dioxygène du sang des poumons au cœur. Le volume de dioxyde de carbone du sang des du cœur aux poumons est supérieur au volume du sang des poumons au cœur. Par contre celui d’azote reste constant.

Conclusion :

Dans les poumons le sang s’appauvrisse en dioxyde de carbone et s’enrichisse en dioxygène.

Dans les capillaires sanguins des poumons, le CO2 libéré par le sang passe dans les poumons alors que le O2 des poumons passe dans le sang.

3) Echange gazeux entre le sang et les organes a) Mise en évidence de la respiration cellulaire

Expérience

Interprétation

L’eau de chaux s’est troublé, donc le muscle a produit du dioxyde de carbone. Le liquide coloré est monté du fait qu’un gaz a été absorbé par le muscle : c’est le dioxygène.

Conclusion

Les muscles utilisent le dioxygène et rejettent le dioxyde de carbone : c’est la respiration cellulaire ou tissulaire ou organique.

b) Rôle du sang dans les échanges gazeux

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Le sang transporte le dioxygène des poumons aux organes et le dioxyde de carbone des organes aux poumons.

Les gaz sont transportés par l’hémoglobine des hématies qui les fixe selon les réactions suivantes :

Hb + O2 HbO2 (oxyhémoglobine : sang de couleur rouge vif)

Hb + CO2 HbCO2 (carbohémoglobine : sang de couleur rouge sombre)

- Au niveau des poumons le dioxygène se combine à l’hémoglobine des hématies sous forme de composé stable (l’oxyhémoglobine) qui conduit le dioxygène vers les organes. Le sang est rouge vif ;

- Au niveau des organes, les cellules avides de dioxygène décomposent l’oxyhémoglobine. Le dioxyde de carbone rejeté par les cellules lors de l’oxydation se lie à l’hémoglobine des hématies pour former la carbohémoglobine. Le sang de couleur rouge sombre est conduit vers les poumons.

V. Les effets du tabac et de la pollution de l’air sur la respiration et la santé

Les effets du tabac et de la pollution de l’air (sous l’effet de la poussière, produits dégagés par les usines, de la fumée des voitures…) entrainent : l’irritation des voies respiratoires, les bronchites, les allergies (crises d’asthmes), les cancers et le tabagisme.

-l’irritation des voies respiratoires : ce sont des lésions graves et irréversibles pouvant conduire à la mort par déficit respiratoire ;

-les bronchites : ce sont des inflammations des bronches causées par des microbes ou des agents chimiques irritants ;

-les allergies (crises d’asthme) : ce sont des accès d’étouffement dus à la modification des tailles des bronches qui s’obstruent ; ce qui rend l’expiration difficile et pénible.

-les cancers : ce sont des tumeurs qui se développent dans un organe et peut le détruire (cancer du poumon, cancer du larynx, cancer de la vessie, cancer de l’œsophage, cancer du foie (cirrhose du foie)) ;

-le tabagisme : c’est l’intoxication provoquée par l’usage prolongée du tabac.

En effet la fumée contient de nombreuses substances nocives (goudron, nicotine, monoxyde de carbone) qui sont la cause de nombreuses bronchites chroniques.

Conclusion

L’appareil respiratoire est constitué des voies respiratoires et des poumons. La pollution de l’air et le tabac sont à l’origine de plusieurs maladies respiratoires telles que le cancer, l’asthme, les bronchites…)

Ainsi pour éviter la fréquence de ces maladies respiratoires il faut diminuer le rejet des polluants atmosphériques et surveiller la qualité de l’air et surtout de ne pas fumer de la cigarette.

IntroductionPage 13 sur 78

THEME N°2 : FONCTION DE NUTRIRION

Leçon N°4 : LA FERMENTATION ET L’ENERGIE

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En l’absence du dioxygène, les microorganismes (êtres vivants invisibles à l’œil nu) tel que la levure, les bactéries etc.… contenus dans les aliments utilisent les sucres (glucose) pour produire de l’énergie (chaleur). Ce mécanisme de production d’énergie qui diffère de la respiration porte le nom de fermentation.

I. Type de fermentation

La fermentation est une réaction biochimique de conversion de l’énergie chimique contenue dans une source de carbone (glucose) en une autre forme d’énergie directement utilisable par des microorganismes (ferments) en milieu anaérobie (absence de dioxygène).

Le ferment désigne un microorganisme responsable d’une fermentation. Il peut s’agir de bactéries, de champignons etc.

En fonction des ferments on distingue différents types de fermentation.

1. Fermentation lactique

Mise en évidence de la fermentation lactique

On dispose d’une fiole remplie de lait stérilisé à haute température. Introduisons dans le lait des microorganismes (ferments lactiques). On observe un dégagement de CO2 et une transformation du lait. Le dispositif est le suivant :

Dégagement de CO2

Fiole plein et fermé

Interprétation

Le dégagement du CO2 montre que les microbes en l’absence de l’air ont utilisé le sucre du lait pour produire de l’énergie d’où la présence du CO2. Cette production d’énergie s’accompagne d’une production d’acide dans (1). Cet acide est à l’origine de la transformation du lait qui devient caillé.

Ce type de transformation est appelé fermentation lactique et les ferments sont des bactéries (bactéries lactiques). Elle est utilisée aussi pour la formation du yaourt ou du fromage.

2. La fermentation alcoolique

Mise en évidence de la fermentation alcoolique

Etude expérimentale

Dégagement de CO2

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Lait Eau

Jus de pomme d’acajou

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Fiole plein et fermé

Constat : une journée après l’expérience, on observe un dégagement de CO2 en (2) et une élévation de la température en (1). Le jus de pomme d’acajou est sucré et présente une forte odeur alcoolique.

Interprétation

Le dégagement de CO2 montre que le jus d’acajou contient des microorganismes qui ont utilisés le sucre du jus pour produire de l’énergie dans (1) d’où l’élévation de la température. La production d’énergie s’accompagne d’une production d’alcool qui transforme le jus en alcool.

Conclusion

Le jus de pomme d’acajou contient des microorganismes (levures) qui en milieu anaérobie sont responsable de la transformation de ce dernier en alcool : on parle de fermentation alcoolique.

La fermentation alcoolique est donc la décomposition d’un aliment le glucose contenu dans le jus en alcool et en dioxyde de carbone. Elle s’accompagne d’une production d’énergie en partie sous forme de chaleur et se produit en l’absence de dioxygène sinon le levure respire. Ce mécanisme de production d’énergie est utilisé dans les usines pour la fabrication du pain et des différents alcools tels que le vin de palme, le vin rouge etc.

II. Caractéristiques de la fermentation

Types de fermentation Fermentation lactique Fermentation alcooliqueFerment Bactéries Levure (champignon)Elément utilisé par le ferment Sucre du lait Sucre (glucose)Produits obtenus Acide + énergie Alcool + énergieProduits dégagés Dioxyde de carbone Dioxyde de carbone

III. Différence entre fermentation et respiration

Milieu Aliment dégradé Produit SujetRespiration Aérobie Glucose Energie + CO2 + H2O Tous les êtres vivantsFermentation Anaérobie Glucose Energie + CO2 + alcool ou acide Microorganismes

Conclusion

La fermentation est un mécanisme de production d’énergie, en milieu anaérobie, sous forme de réaction biochimique. Les différentes formes de fermentations sont utilisées dans l’industrie alimentaire, dans le domaine écologique et dans le domaine agricole pour la fabrication des produits alimentaires, la production d’engrais chimique ainsi que la production des biogaz et des biocarburants.

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THEME N°2 : FONCTION DE NUTRIRION

Eau

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Introduction

La fonction d’excrétion consiste à éliminer les déchets obtenus au cours du fonctionnement de nos cellules. Elle se fait sous forme de gaz (gaz carbonique, eau), sous forme de substances dissoutes dans l’eau par l’urine, la sueur et la bile. Elle se fait à quatre niveaux que sont :

- Le rein qui sécrète l’urine chargée de déchets azotés ;- Les poumons qui rejettent le dioxyde de carbone ;- Le foie qui fabrique la bile éliminé dans les selles ;- Les glandes sudoripares qui produisent la sueur.

I. Description de l’appareil urinaire

L’appareil urinaire est constitué de voies urinaires et des reins.

1. Les voies urinaires : ce sont :- l’uretère est un canal de 25 à 30 cm de long issu du rein au niveau du bassinet et qui débauche dans

une poche appelée la vessie ; l’uretère conduit l’urine produite dans les reins jusqu’au niveau de la vessie ; nous avons deux uretères qui débauchent chacun au niveau d’un rein.

- La vessie est une poche dans laquelle débauche les uretères et au bout de laquelle part un canal appelé urètre ; la vessie est fermée à sa base par des sphincters ; lors de la miction, les sphincters s’ouvrent (acte reflexe et volontaire).

- L’urètre, qui est un canal unique, est chargé d’évacuer l’urine jusque là stockée dans la vessie vers l’extérieur.

-- les reins et la vessie- .

2. Les reins (organes de production de l’urine)

Les reins se trouvent sous le diaphragme. Le rein droit est situé plus bas que le rein gauche en raison de la place occupée par le foie. Les reins sont des organes ovales dont la coupe transversale permet de distinguer trois zones :

- Une zone centrale ou cavité centrale (bassinet)- Une zone médullaire constituée de cône rougeâtre appelée pyramide dont les sommets s’ouvrent

dans le bassinet ;

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Leçon N°5 : LE REIN : L’EXCRETION URINAIRE ET LA REGULATION DU MILIEU INTERIEUR

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- Une zone corticole constituée d’un tissu granuleux brun clair qui montre la présence de nombreux vaisseaux sanguins sous la forme de petits points rouges.

Les reins sont les organes les plus richement vascularisés. Le sang y parvient par les artères rénales issues de l’aorte et en repart par les veines rénales. L’artère rénale se ramifie en un réseau de capillaires très denses dans la zone corticole qui s’enchevêtrent en glomérule (zone glomérulaire). Chaque glomérule est entouré par une capsule, creux point de départ d’un tube sinueux : le tube urinifère. L’ensemble glomérule, la capsule et le tube urinifère constitue un néphron.

Rein (structure)II. Les différentes étapes de la formation de l’urine

Le rein joue un rôle de filtre sélectif, de barrière, de sélection, de régulation, dépuration et de sécrétion. Le sang transporte les déchets issus du fonctionnement cellulaire. Au contact avec le tube urinifère au niveau des glomérules, le plasma sanguin est filtré pour former l’urine. Le tube urinifère purifie ainsi le milieu intérieur de ces déchets (régulation) pour les rejetés dans le milieu extérieur (épuration).

La production d’urine se fait en trois étapes :

- La filtration : le glomérule extrémité du tube urinifère est un nœud de capillaires sanguins. La pression du sang sur les parois laissent filtrer une partie du plasma (170 l/j) avec les petites molécules : l’eau, les sels minéraux, l’urée, acide nitrique… Par contre les protéines et les lipides ne passent pas. Le filtrat est appelé urine primaire.

- La réabsorption : l’urine primitive parcourt alors les néphrons pour atteindre le bassinet. Au cours du trajet l’eau, le glucose, les sels minéraux et même une partie de l’urée sont réabsorbés par le sang dans les capillaires enroulés autour du tube.

- La sécrétion : la paroi des tubes urinifères sécrète d’autres substances de déchets rejetés dans l’urine comme l’acide hippurique, l’ammoniac, les pigments jaunes. Ils fabriquent à partir des substances plasmiques toxiques d’autres substances moins toxiques.

NB : les sels minéraux et les glucoses ne sont éliminés que si leur concentration dans le plasma est supérieur à leur seuil d’élimination urinaire la concentration plasmatique normale du glucose (1g /l) est au-dessous de leur seuil d’élimination urinaire (1,8 g/l).

Les concentrations plasmiques des sels minéraux sont au-dessus de leur seuil d’élimination urinaire. Par contre l’urée, l’acide urique, la créatine, des hormones plus ou moins dégradées, des enzymes, des

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substances étrangères (médicaments, nicotine) sont éliminés quel que soit leur concentration dans le plasma : ce sont des substances sans seuil.

III. Comparaison de l’urine et du plasma 1. Constituants normaux de l’urine : voir tableau ci-dessous

Catégories Constituants Taux dans le plasma en g/l

Taux dans l’urine en g/l

Remarques Fonction du rein

Aliments minéraux

EauNaClPhosphates Sulfates

9106

VariableVariable

95010 à 1410 à 1410 à 14

L’excès dans le plasma est rejeté dans l’urine

Régulation

Aliments organiques

Glucose Protide Lipide

1705

000

Substances qui ne passent pas

Barrière

Déchets Urée Acide urique

0,30,03

200,6

Plus concentrés dans l’urine que dans le plasma

Epuration

Produits du rein

AmmoniacPigment jaune Acide organique

000

0,511

Fabriqués par le rein

Epuration

Autres substances du milieu intérieur

Hormone Anticorps Médicaments

TraceTraceTrace

TraceTraceTrace

2. Constituants anormaux de l’urine :

Le glucose et l’albumine sont les constituants anormaux de l’urine.

- Si le pancréas ne produit pas assez d’insuline, la glycémie augmente. Le rein élimine le glucose en excès. La présence de glucose dans l’urine s’appelle la glycosurie. Elle est signe de diabète. Pour le soigner il faut faire des injections d’insuline.

- Par suite d’un mauvais fonctionnement des reins, il peut y avoir de l’albumine dans l’urine : on parle d’albuminurie.

3. Les substances accidentelles : en cas de d’absorption de médicaments, d’alcool ou de poison, on trouve ceux-ci dans le plasma. Ils sont éliminés dans l’urine.

IV. Les insuffisances rénales

Les insuffisances rénales sont des maladies dues à un mauvais fonctionnement des reins et à une présence du glucose dans l’urine.

- L’albuminurie : c’est la présence d’albumine dans l’urine. La présence de cette molécule (protide) dans l’urine révèle une lésion au niveau des reins qui laissent passer les grosses molécules.

- La glycosurie : c’est la présence de glucose dans l’urine. Elle est due à un mauvais fonctionnement des organes de régulation de glycémie (pancréas et foie).

- L’hématurie : c’est la présence de sang dans l’urine. Elle est signe d’une infection de l’appareil excréteur. Elle est souvent provoquée par les bilharzies, les vers et les parasites.

- L’urémie : c’est l’accumulation de l’urée dans le sang.- Les calculs urinaires : ce sont des dépôts de solides qui bouchent les voies urinaires. Ils provoquent

des douleurs très vives (les coliques néphrétiques).- La goutte : si l’acide urique est mal éliminé par les reins il se forme des dépôts dans les articulations.

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Conclusion

Les organes excréteurs sont chargés de filtrer le sang et d’extraire les déchets du sang pour les évacuer à l’extérieur. Par la filtration du sang, les reins arrivent à jouer différents rôles que sont la purification du sang, le maintien des aliments utiles à l’organisme et la régulation du milieu intérieur en éliminant les excès en sels minéraux et en glucose.

Introduction

La peau, avec son épiderme formé de cellules serrées les unes contre les autres et recouverte d’une couche cornée, est une barrière pour la plupart des microbes.

Les muqueuses vivantes par une action mécanique et chimique empêchent la pénétration des microbes au niveau de la bouche, des voies respiratoires et du tube digestif. Mais la moindre blessure va leur ouvrir la voie et ainsi permettre aux microbes de pénétrer dans l’organisme : c’est l’infection microbienne. Cette dernière est suivie d’une réaction des leucocytes ou système immunitaire qui porte le nom de réponse immunitaire.

I. Etude des microbes 1. Les types de microbes

Un microbe est un microorganisme qui ne peut être vu et étudié qu’au microscope. On distingue plusieurs types de microbes :

- Les champignons : ce sont des végétaux (la moisissure, la levure…) ;- Les algues : ce sont des végétaux autotrophes (micratérias, diatomées…) ;- Les bactéries : on en distingue :

Les bacilles : c’est des bactéries en forme de bâtonnets (bacille de subtil, bacille de charbon, bacille diphtérique, bacille de la tuberculose…) ;

Les coques : c’est des bactéries en forme de boules souvent groupées (microcoque, diplocoque, tétra coque, streptocoque, staphylocoques…) ;

Les vibrions : c’est des bactéries en forme de bâtonnets arqués (le vibrion du choléra) ; Les spirilles : c’est des bactéries en forme d’hélices (les spirochètes).

- Les protozoaires : (la paramécie, l’amibe, l’hématozoaire du paludisme) ;- Les virus : ce sont des microorganismes de très petites tailles visibles qu’au microscope électronique.

Ce sont des parasites intracellulaires obligatoires.2. Propriétés des microbes

Les microbes peuvent être autotrophes, hétérotrophes (protozoaires, champignons, bactéries…), saprophytes ou parasites.

Les microbes parasites sont non pathogènes ou pathogènes.

3. Action des microbes :

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THEME N°3 : IMMUNITE/DYSFONCTIONNEMENT DU

SYSTEME IMMUNITAIRE (CAS DU VIH/SIDA)

Leçon N°7 : L’IMMUNITE ET LA REPONSE IMMUNITAIRE

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Les microbes sont inoffensifs (le bacille de subtil, la paramécie…). Les microbes sont utiles (la levure, le bacille lactique…). Ils interviennent dans la décomposition des matières organiques en sels minéraux. Les microbes sont pathogènes, la plupart sécrètent des toxines (poison virulent). Les microbes qui ont un pouvoir de multiplication d’intoxication sont dits virulents.

II. La réponse immunitaire non spécifique

Certaines défenses immunitaires sont identiques quelque soit l’agent étranger (non soi) ; elles constituent l’immunité non spécifique.

L’infection microbienne donne naissance à une réaction de défenses de l’organisme dite réaction inflammatoire et qui favorise la phagocytose.

1. La réaction inflammatoire

Elle se déroule à l’endroit de pénétration des microbes suite à une blessure par exemple. Ces derniers se multiplient et sécrètent de la toxine qui passe dans le sang, excite les nerfs et crée la douleur.

L’organisme réagit par l’arrivée massive de globules blancs informés par chimiotactisme. Les globules blancs sortent des vaisseaux sanguins par diapédèse pour aller rencontrer les microbes et tenter de les détruire.

L’encombrement de cette zone et l’affluence de sang expliquent le gonflement ou œdème et la rougeur des environs de la plaie.

La douleur, le gonflement et la rougeur caractérisent la réaction inflammatoire.

2. La phagocytose

Les globules blancs (polynucléaires ou granulocytes) qui avaient franchis la paroi des capillaires sanguins par diapédèse entourent les microbes et les digèrent : c’est la phagocytose.

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NB : si les microbes sont virulents, ils peuvent tuer les globules blancs et les cellules environnantes. Ils se forment alors du pus (mélange de bactéries, de globules blancs et cellules actives ou mortes). A ce stade, les globules blancs sont relayés par des cellules de grandes tailles : les macrophages capables de phagocyter les grosses particules et qui proviennent de la transformation des monocytes après leur sortie des vaisseaux sanguins.

III. La réponse immunitaire spécifique 1. Notion d’anticorps et d’antigène :

Antigène : substance étrangère capable de provoquer, lors de son introduction dans l’organisme, la formation d’anticorps spécifique.

Anticorps : substance sécrétée par l’organisme en réaction à un antigène auquel elle se combine pour en neutraliser l’effet toxique. Ils sont élaborés par les lymphocytes B.

2. Immunité spécifique :

Les réactions immunitaires spécifiques ne se produisent qu’au contact d’un antigène donné. Elles sont de deux types complémentaires faisant intervenir à la fois des constituants du plasma (immunité humorale) et des cellules sanguines (immunité cellulaire).

a. L’immunité humorale :

Expérience 1 : immunité contre l’anatoxine tétanique

L’anatoxine tétanique est un dérivé atténué par la chaleur de la toxine tétanique.

On injecte à un animal A de l’anatoxine tétanique. 15 jours plus tard on lui prélève du sang. Le sérum (plasma auquel manque le fibrinogène) est inoculé à un animal B non traité. Le même jour on injecte à B de la toxine tétanique. Il survit.

Conclusion : la neutralisation de la toxine tétanique met en jeu des substances présentes dans le plasma. C’est l’immunité humorale. Ces substances sont des anticorps.

Expérience 2 : on injecte au même animal B de la toxine diphtérique, il meurt.

Conclusion : les anticorps produits pour neutraliser la toxine tétanique n’ont aucune action contre la toxine diphtérique. Les anticorps sont spécifiques de l’antigène qui a entrainé leur production.

b. L’immunité cellulaire

Expérience :Un animal A reçoit une injection atténué du BCG (Bacille de Calmit Guérin) qui l’immunise contre le BK (Bacille de Koch). 15 jours plus tard son sang est prélevé et centrifugé, ce qui permet de séparer le plasma des cellules sanguines. Le sérum est injecté à un animal B et les lymphocytes à un animal C. le même jour on injecte à B et à C le BK virulent. B meurt et C survit.

Conclusion : le sérum de A ne protège pas B. L’immunité de A est transférée par les lymphocytes T. Il s’agit d’une immunité cellulaire. Ceux-ci sont actifs contre une bactérie comme le pneumocoque. Leur action est spécifique de l’antigène : c’est une immunité spécifique.

3. Mode d’action des anticorps

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Les lymphocytes, ont la propriété de se transformer en lymphocyte B, cellules sécrétrices qui rejettent dans le plasma du sang des molécules protéiques appelées anticorps.Les anticorps ne sont capables de neutraliser qu’un seul type d’antigène, ils sont spécifiques. Les anticorps en se fixant sur les antigènes, empêchent leur action en formant un immun-complexe ou complexe antigène-anticorps qui sera facilement reconnu et phagocyté par les macrophages.

4. La mémoire immunitaire

Expérience : on injecte à une souris un antigène A1, cette injection provoque l’apparition d’anticorps capables de neutraliser l’antigène. On dose en fonction du temps les molécules d’anticorps apparues après une première et une deuxième injection. On obtient la courbe 1 et la courbe 2.

Chez une autre souris on pratique une même injection avec un antigène A2 différent de l’antigène A1 ; la réponse est identique et on obtient la courbe 3.

taux de production d’anticorps

1300

1200

1100

1000

900

800

700

600

500

400

300

200

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3

2

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100

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 tps (semaine)

1èreinject A12èreinject A1 et 1èreinject A2

Conclusion : lorsque l’organisme pour la première fois en présence d’un antigène, la sécrétion d’anticorps est lente (délai une semaine) et limité dans le temps (8 semaines) : on parle de réponse primaire. La réponse primaire estompée, une nouvelle rencontre avec l’antigène entraine une réaction presque immédiate et massive : c’est la réponse secondaire.

Lors de la première rencontre avec un antigène, l’organisme garde une mémoire de l’antigène ; ce qui permet au deuxième rencontre une réponse immédiate.

Conclusion

L’immunité est l’ensemble des mécanismes physiologiques qui permettent à l’organisme de reconnaître les substances étrangères et de les éliminer ou de les neutraliser. Ces défenses de l’organisme font appel aux polynucléaires et aux macrophages dans le cas de l’immunité non spécifique et les lymphocytes B et T dans le cas de l’immunité spécifique.

Introduction

La réponse immunitaire est une réponse de l’organisme qui fait appel à un ensemble de cellules réagissant face à un corps étranger à l’organisme. Ces cellules constituées de leucocytes (polynucléaires, macrophages et lymphocytes) forment le système immunitaire. Les cellules du système immunitaire naissent et grandissent dans un ensemble d’organes appelés organes du système immunitaire.

I. Les organes du système immunitaires

Les organes du système immunitaire sont l’ensemble des organes où naissent, qui véhiculent et où grandissent les cellules du système immunitaire. Ils sont constitués de la moelle osseuse, les ganglions lymphatiques, la rate et le thymus.

1. La moelle osseuse

Expérience : détruisons la moelle osseuse d’une souris. Une semaine après on prélève une quantité de sang de la souris et on l’observe au microscope optique : on constate l’absence de cellules sanguines.

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THEME N°3 : IMMUNITE/DYSFONCTIONNEMENT DU

SYSTEME IMMUNITAIRE (CAS DU VIH/SIDA)

Leçon N°8 : LE SYSTEME IMMUNITAIRE

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Conclusion : les cellules du système immunitaire naissent dans la moelle rouge des os. La moelle rouge des os est un tissu remplissant les cavités de certains os (en général les os longs). C’est l’organe lymphoïde central.

2. Le sang

Expérience : à la suite d’une analyse de sang d’une souris, on décèle la présence de cellules du système immunitaire.

Conclusion : le sang, de par sa circulation, conduit les cellules du système immunitaire depuis la moelle osseuse jusqu’au niveau des autres organes du système immunitaire.

3. Les ganglions lymphatiques

Expérience : l’injection du vaccin antitétanique à une souris à la suite de la destruction des ganglions lymphatiques n’entrainent pas la présence d’anticorps dans le sang.

Conclusion : les ganglions lymphatiques sont le lieu de migration des lymphocytes B pour leur maturation. Les ganglions lymphatiques sont des organes disposés sur le trajet des vaisseaux lymphatiques. Ils sont regroupés au niveau du cou, les aisselles et les aines. Ce sont des organes lymphoïdes dans lesquels sont stockés des lymphocytes T non activés, les lymphocytes B matures (ayant leur pouvoir de défense de l’organisme) et certains macrophages.

4. Le thymus

Expérience : l’injection d’un antigène faisant intervenir l’immunité cellulaire dans une souris suite à la destruction du thymus provoque la mort de la souris.

Conclusion : les lymphocytes T acquièrent leur propriété (leur maturation) dans le thymus.

Le thymus est un organe situé sous la trachée artère et il est le lieu de maturation des lymphocytes T après leur production dans la moelle osseuse.

5. La rate

La rate est un organe lymphoïde périphérique. Elle participe au stockage des lymphocytes au repos et contient des macrophages (grosses cellules phagocytaires issues de la transformation des monocytes).

II. Les cellules du système immunitaire

Le système immunitaire est constitué de constitué de trois grandes catégories de cellules immunitaires qui sont toutes des leucocytes (globules blancs ; lesgranulocytes polynucléaires), les monocytes, macrophages et les lymphocytes (mononucléaire).

1. Les granulocytes ou polynucléaires

Les granulocytes sont des cellules nucléées et dont le noyau est lobé et le cytoplasme granuleux .Ils joncent le rôle de destruction (par phagocytose) des bactéries à la suite d’une infection microbienne.

2. Les monocytes on macrophages

Les monocytes sont des cellules ; mononuclées dont le noyau n’est pas granuleux et le cytoplasme arrondi, quand ils pénètrent dans un tissu ils subissent des modifications morphologiques et fonctionnelles qui les transforment en macrophages capables de réaliser la phagocytose, des bactéries des globules rouges en fin de vie.

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3. les lymphocytes

Les lymphocytes sont des mononuclées dont le noyau occupe l’ensemble du cytoplasme Ce sont les seules cellules du système immunitaire qui ont une action septique à un antigène bien déterminé Il existe deux types de lymphocytes : les lymphocytes B et les lymphocytes T.

les lymphocytes B : les lymphocytes B interviennent dans l’immunité humorale et sont à l’origine de la production d’anticorps à la suite d’une infection d’un antigène auquel ils sont spécifiques.

Les lymphocytes T : les lymphocytes T interviennent dans l’immunité cellulaire et sot capable de détruire par simple contact les antigènes (non soi) et les cellules du corps infecté (soi modifié).

Conclusion

Les cellules du système immunitaire naissent et grandissent dans les organes dites organes du système immunitaire. Ces organes assurent la maturation et le développement de ces cellules en vue de leur donner des propriétés de défenses face à une infection microbienne. Ces cellules différentes de par leurs morphologies possèdent également des modes d’action différente face à un antigène.

Introduction

L’immunité ne se limite pas seulement au niveau des microbes mais elle concerne aussi les tissus et les cellules (greffes de peau, transfusion sanguine, transplantation d’organe) provenant d’un autre organe. Le rejet de ces derniers s’effectue par une reconnaissance du « soi » par les marqueurs de notre identité : les groupes sanguins dans le cas d’une transfusion sanguine.

I. Notion de groupe sanguin 1. Observation : sur deux plaques de verre, on mélange sur l’une deux gouttes de sang S1 et S2

provenant de deux individus différents et sur l’autre plaque deux gouttes de sang S3 et S4 provenant de deux autres individus.

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THEME N°3 : IMMUNITE/DYSFONCTIONNEMENT DU

SYSTEME IMMUNITAIRE (CAS DU VIH/SIDA)

Leçon N°9 : UN AUTRE EXEMPLE DE SPECIFITE IMMUNOLOGIQUES : LES GROUPES SANGUINS

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le mélange S1 et S2 se fait parfaitement : on dit que S1 et S2 sont compatibles. Le mélange S3 et S4 forme une boule (amas d’hématies accolées les unes aux autres : on dit que

S3 et S4 sont incompatibles.2. Interprétation : le sang contient de leucocytes, des plaquettes sanguines, des hématies et du plasma

(sérum + fibrinogène).

A la surface de chaque hématie se trouve un antigène (ou agglutinogène) qui la caractérise. Dans le sérum du même sang se trouvent des anticorps qui lui permettent de se défendre contre un autre type de sang différent c'est-à-dire ayant un antigène ou agglutinogène différent du premier.

Dans un mélange de sang différents et non compatibles les anticorps de l’un agglutinent (détruisent) les hématies de l’autre.

Groupe Groupe Groupe Groupe Antigènes (hématies)

Antigène A Antigène B Aucun antigène Antigène A et BAnticorps(sérum) Anticorps anti B Anticorps anti A Anti A et anti B

Aucun anticorps

3. Les groupes sanguins :

Expérience : l’utilisation de sérum test anti A et test anti B avec 4 types de sang a permis d’obtenir les résultats suivants :

1 2 3 4Sérum test Anti ASérum testAnti Bconclusion Groupe A Groupe B Groupe AB Groupe O

: Sang non agglutiné : Sang agglutiné

Conclusion : il existe deux types d’agglutinogènes sanguins : ceux de type A et ceux de types B. ainsi donc nous avons quatre groupes sanguins selon la présence de rien, d’un ou de deux antigènes à la surface des hématies que sont : A, B, AB et O.

II. Transfusions sanguines

La transfusion sanguine est un transfert de sang d’un individu A à un individu B. l’individu A qui donne le sang est appelé donneur et l’individu B qui reçoit le sang est dit receveur.

La transfusion sanguine se fait en tenant compte au système ABO qui est le suivant :

AB

A B

O

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La transfusion sanguoine peut se faire entre deux individus de même groupe sanguin ou de deux individus de groupe différent.

Le groupe O n’a pas d’antigène : c’est le donneur universel.

Le groupe AB n’a pas d’anticorps : c’est le receveur universel.

NB : le sang du donneur ne doit pas contenir de trace de médicaments ou de vaccin.

Conclusion

L’immunité qui s’étend des microbes aux marqueurs de notre identité que sont les groupes sanguins rencontre quelque part des difficultés. A cet effet, cette immunité tant utile à l’organisme peut être renforcée par des méthodes scientifiques afin de préserver l’intégrité du milieu intérieur.

Introduction

Notre organisme possède des défenses naturelles pour lutter contre toute infection microbienne. Par mesure de prévention contre toute attaque éventuelle et pour renforcer notre système immunitaire, la

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THEME N°3 : IMMUNITE/DYSFONCTIONNEMENT DU

SYSTEME IMMUNITAIRE (CAS DU VIH/SIDA)

Leçon N°10 : AIDE A L’IMMUNITE

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médecine a trouvé d’autres moyens de lutte contre les infections tels que l’antisepsie, l’asepsie, les vaccins, les sérums et les antibiotiques.

I. Soin des plaies

L’antisepsie et l’asepsie sont des méthodes utilisées pour éviter l’infection des plaies ?

1. L’antisepsie

L’antisepsie consiste a tué les microbes à l’aide des produits chimiques appelés antiseptiques (alcool, eau de javel, eau oxygénée…)

2. L’asepsie

L’asepsie consiste à stériliser (enlever les microbes) les objets qui doivent être en contact avec une plaie ou pénétrer la peau (injection par exemple).

II. La prévention : la vaccination

La vaccination consiste à inoculer à un individu sain l’agent non pathogène d’une maladie afin de provoquer dans l’organisme la fabrication d’anticorps capables de lutter contre les antigènes ou des toxines et de créer ainsi une immunité vis-à-vis de la maladie infectieuse.

1. Principe de la vaccination

L’utilisation du vaccin permet de conférer à l’homme une immunité acquise. Il a un donc un rôle préventif : on dit que le vaccin est préventif. On distingue différents types de vaccins :

Vaccins à microorganismes vivant atténués qui provoquent la formation des anticorps. Exemple : vaccin de la rage, de la rougeole, de la rubéole, de la poliomyélite, de la tuberculose…

Vaccins à microorganismes tués qui provoquent une immunité de courte durée et nécessite des rappels. Exemple : vaccin de la typhoïde, de la paratyphoïde, de la coqueluche, de la grippe…

Vaccins à base de toxine microbienne atténuée (anatoxine) qui provoque la formation d’anticorps.

2. Caractères de l’immunité vaccinale - L’immunité vaccinale est acquise ;- L’immunité vaccinale est active : elle fait produire à l’organisme sa propre défense ;- Elle est lente à s’établir : au premier contact avec l’antigène, les lymphoïdes produisent lentement et

peu d’anticorps ;- Elle est acquise de façon durable : au deuxième contact la production des anticorps est rapide et

massive à cause de la présence des lymphocytes mémoires. Cependant la durée d’efficacité est variable suivant les vaccins ;

- Elle est spécifique puisque les anticorps sont spécifiques ;- Elle est préventive : elle protège une personne en bonne santé.

III. Le traitement

Pour lutter contre une infection déclarée, on utilise des médicaments qui arrêtent le développement des microbes ou les tuent.

1. La sérothérapie

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Les sérums apportent à un organisme malade ou menacé d’une maladie des anticorps protecteurs spécifiques immédiatement disponibles et utilisables par le patient. Ces anticorps sont fabriqués par un organisme immunisé et recueilli dans le plasma.

a. Action du sérum

Le sérum a une action curative : on parle de sérothérapie. Mais il peut être préventif : on parle de la séroprévention.

L’action d’un sérum varie suivant les antigènes :

- Les sérums neutralisent les toxines des germes (tétanos, diphtérie) ;- Ils favorisent la phagocytose des germes ;- Ils détruisent certaines bactéries (dans le cas de la tuberculose).- Ils peuvent agir sur les virus avant leur pénétration dans les cellules.b. Les caractères de l’immunité transférée par le sérum

L’immunité apporté par un sérum est passive (les anticorps ou antitoxines ont été produits par un autre organisme) ;

Elle est immédiate : c’est un apport rapide et massif d’anticorps ou d’antitoxines ; Elle est transférée de façon passagère : l’organisme élimine rapidement cette substance

étrangère (non soi) ; Elle est spécifique car les anticorps sont spécifiques ; Elle est curative : elle est utilisée pour soigner une infection déclarée (diphtérie) ou soupçonnée

(tétanos).

Remarque : l’association vaccin sérum (sérovaccination) est une immunité à titre préventif et curatif.

A titre préventif : en cas de blessure profonde ou en période d’épidémie, si on soupçonne une infection microbienne qui peut aboutir à une maladie déclarée au bout de plusieurs jours, on emploie le sérum pour venir à bout de l’infection soupçonnée ; il est bon d’y associé le vaccin car lorsque l’immunité du sérum disparait celle du vaccin est acquise pour plusieurs années.

A titre préventif : dans le cas de toxémie atteignant les centres nerveux on a la séroanatoxithérapie : on associe sérum et anatoxine. L’anatoxine se fixe sur les centres nerveux, elle empêche ainsi la fixation des toxines vrillent que le sérum pourra neutraliser

2. L’antibiothérapie a. Expérience 1

On cultive le penicillium notatum (moisissure) sur gélose et on ensemence autour différentes bactéries pathogènes. Après quelque jour en étuve on obtient les résultats suivant :

1. Nombre de bactéries

Détruites

2.pénicillium

Bactérie 1 Bactérie 2 Bactérie 3

b. Expérience 2

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1

2

1

2

1

2

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En utilisant seulement le liquide de culture du pénicillium (pénicilline) qu’on dépose sur les trois bactéries précédentes. On obtient le même résultat.

Conclusion : la pénicilline empêche la multiplication de certaines bactéries ou les tue.

Définition : un antibiotique est une substance produite par un microbe et qui empêche la multiplication d’autres bactéries ou les tue.

NB : il existe d’autres exemples d’antibiotiques : la streptomycine, la typhomycine, l’améomycine…

c. Principe de l’antibiothérapie

Les antibiotiques ayant une action très variable suivant la différente espèce des microbes pathogènes, le médecin seul est apte à les prescrire connaissant le spectre d’action de chaque antibiotique ; ilchoisit le plus efficace pour la maladie à traiter et donne un traitement adapté à des doses précises.En cas de doute sur le choix de l’antibiotique il peut demande une analyse au laboratoire appelé antibiogramme.

d. Antibiogramme

L’antibiogramme consiste à prélever les microbes sur le malade (sang, pus, l’urine etc...) pour en faire une culture sur gélose dans une boîte à pétri. On dispose alors sur la culture plusieurs échantillons d’antibiotiques différents. On laisse agir pendant quelques heures en étuve à 37°c.Ils se forment alors autour de chaque antibiotique une auréole plus ou moins grande sans microbe. L’antibiotique le plus efficace est celui qui éloigne d’avantage les microbes pathogènes.

Remarque

La mauvaise utilisation des antibiotiques a de grandes conséquences :

- Elle conduit certains microbes à produire es espèces qui résistent aux médicaments ;- Les antibiotiques détruisent la flore intestinale.

Conclusion

Pour porter secours à l’immunité apportée par les défenses naturelles, la médecine a trouvé d’autres types d’immunités dites immunités acquises telles que : l’antisepsie et l’asepsie pour le soin des plaies, la vaccination dans le cas de la prévention, le sérum et les antibiotiques dans le cas des traitements.

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Introduction

L’infection microbienne entraîne la réaction du système immunitaire par un ensemble de mécanismes divers dits réactions immunitaires. Cependant l’infection par un virus (virus d’immunodéficience humaine) qui est à l’origine du SIDA entraîne une déficience du système immunitaire et permet l’accès à l’organisme de multiples maladies dites opportunistes.

I. Notion de VIH/SIDA

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) infecte l’homme et provoque le SIDA (SyndromeImmuno Déficience Acquis). Ils existent plusieurs types de virus :

Le VIH 1 découvert en 1983 par le professeur Luc Montagnier ; Le VIH 2 découvert plus tard et localisé en Afrique.

Le VIH est comme tout autre virus (microbe intracellulaire obligatoire). Il est détruit par la chaleur à 60° et par les antiseptiques usuels (eau de javel, alcool, eau oxygénée…)

II. Caractéristiques de l’infection au VIH 1. VIH : maladie pandémique virale

Le VIH est une maladie épidémique répandue dans le tout monde entier (pandémique). Le VIH est une cellule composée d’une enveloppe qui porte des protéines particulières, de molécules portant l’information génétique et des molécules enzymatiques.

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THEME N°3 : IMMUNITE/DYSFONCTIONNEMENT DU

SYSTEME IMMUNITAIRE (CAS DU VIH/SIDA)

Leçon N°10 : DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME IMMUNITAIRE : CAS DE L’INFECTION AU VIH/SIDA

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2. Notion de séropositivité et de séronégativité

Un organisme est dit séropositif si lors d’un dépistage on décèle la présence d’anticorps anti VIH montrant l’infection de l’individu par le VIH.

Un organisme séronégatif ne montre pas la présence d’anticorps anti VIH lors d’un dépistage ; on dit qu’il n’est pas infecté par le VIH.

Les cellules du système immunitaire en particulier les lymphocytes T activateurs sont les cibles du VIH. L’infection du VIH se fait en trois étapes : la reconnaissance, la fusion et la transformation.

La pénétration du virus dans les lymphocytes commence avec la reconnaissance de la membrane du lymphocyte par les protéines de la membrane du virus. Cette reconnaissance est suivie de la fusion de l’enveloppe du virus avec celle de la cellule cible. Aucour de cette fusion, les molécules contenant les informations génétiques du virus pénètrent dans la cellule cible (lymphocyte T). la transformation consiste à

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insérer l’information génétique dans le programme génétique de la cellule. Cette dernière, une fois parasitée, fabrique des particules virales.

La sortie du virus par bourgeonnement entraîne la mort de la cellule. Ainsi d’autres lymphocytes T sont infectés conduisant la destruction progressive et massive des cellules du système immunitaire.

3. Les manifestations du SIDA

Après l’infection, la personne qui héberge le VIH présente des signes semblables à ceux d’une maladie quelconque (fièvre, gonflement des ganglions, fatigue…). Le système immunitaire réagit par une augmentation des lymphocytes T activateurs et une production importante d’anticorps anti VIH (dans les 2 à 12 semaines qui suivent l’infection). Ensuite une phase de 10 à 12 ans s’en suit où le malade ne présente aucun symptôme particulier. Il existe une classification en stade clinique : stade clinique 1, stade clinique 2, stade clinique 3 et stade clinique 4 (marquant l’apparition de maladies opportunistes : la maladie de kaposi) qui tue le malade.

III. Mode de transmission

Le VIH étant une maladie sexuellement transmissible. Il est véhiculé par deux liquides biologiques : le sperme et le sang. La transmission se fait par voie sexuelle, par voie sanguine et de la mère à l’enfant pendant la grossesse.

IV. Mode de prévention

Pour prévenir le SIDA il faut s’abstenir ou utiliser les préservatifs. Pour éviter une transmission par voie sanguine il faut éviter l’usage des matériaux déjà en contact avec le sang et qui doivent pénétrer notre organisme.

Remarque : le traitement peut être réalisé par des substances anti rétrovirales. Ces substances ne guérissent pas le malade mais retarde considérablement l’apparition de la phase de déficience immunitaire aigue (stade clinique 4).

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Conclusion

Le VIH/SIDA est une maladie pandémique qui sévit dans le tout le monde entier et qui entraîne la mort de million d’individus. Malgré la virulence du virus, il n’existe aucun vaccin ni aucun traitement à cette maladie. Cependant des médicaments dits anti rétroviraux retardent le stade de déficience du système immunitaire.

Introduction

La répartition des volcans (relief de la terre à partir duquel un magma atteint la surface et s’épanche sous forme de lave) et les séismes ou tremblements de terre (ensemble de secousse plus ou moins violent qui affecte la surface du sol) a permis de découvrir des zones stables et des zones actives.

Les zones actives ont entraînées le découpage de la lithosphère en un ensemble de blocs capable de se déplacer les uns aux autres. Ces blocs animés de mouvement de convergence et de divergence sont appelés plaques lithosphériques.

I. Les renseignements apportés par la répartition des volcans et des séismes

La tectonique des plaques est l’étude de déformation affectant la croûte terrestre et ses matériaux et des mécanismes qui en sont les causes.

1. La structure de la terre

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THEME N°4 : TECTONIQUE DES PLAQUES ET FORMATION DES ROCHES

Leçon N°12 : LA TECTONIQUE DES PLAQUES

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L’étude des volcans (vulcanologie) et des séismes (sismologie) a permis aux géologues de montrer que la terre est constituée de différentes couches superposées.

De la surface à la profondeur on rencontre :

- La croûte dont l’épaisseur et la nature sont variables : La croûte continentale de composition principalement granitique et d’une épaisseur moyenne

d’environ 30 km (jusqu’à 70 km sous les chaînes de montagne) ; La croûte océanique de composition principalement basaltique et d’épaisseur 7 à 10 km.

- Le manteau : il est divisé en manteau supérieur, moyen et inférieur. Il s’étend jusqu’à une profondeur de 2900 km. Il est constitué de péridotite (roche constituée d’olivines et de pyroxènes).

La croûte et le manteau sont séparés par une limite appelée la discontinuité de Mohorovicic (le Moho).

- Le noyau au-delà de 2900 km jusqu’à 5000 km en profondeur- La graine

La lithosphère (70 km sous les océans et 120 km sous les continents), constituée de roches solides, est composée de la croûte et du manteau supérieur. Cette lithosphère mobile se situe au dessus d’une couche très souvent visqueuse (liquide) appelée asthénosphère. La limite entre la lithosphère et l’asthénosphère correspond à une variation de condition physique (température qui augmente en profondeur). Le passage à l’asthénosphère se produit à une température de 1300°c. C’est donc l’isotherme (ligne d’égale température).

2. Zones actives – zones stables

Les plaques lithosphériques sont délimitées par des zones actives (frontière des plaques) que sont les dorsales et des fosses océaniques.

Les zones actives sont des zones où l’activité volcanique et sismique est plus intense. Par contre il existe des zones stables (intérieur des plaques) dans lesquelles l’activité sismique est moins intense.

D’un continent à la dorsale on distingue :

- Le plateau continental (ou plate forme continentale) d’une inclinaison de 200m en profondeur ;- Le talus continental de pente plus marquée ; - Les plaines abyssales d’environ 5000m de profondeur.

Les dorsales sont des chaînes de montagne dominant de plus de 2000m les plaines abyssales qui émergent parfois sous forme d’îles volcaniques.

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L’axe central de la dorsale est occupé par un rift au niveau duquel se produisent les séismes et les émissions de laves.

3. Les plaques lithosphériques

La plaque lithosphérique est formée d’une lithosphère rigide capable de se déplacer en glissant sur l’asthénosphère. Il existe deux types de plaques : les plaques océaniques qui portent les océans les plaques continentales qui portent les continents ou un continent et un océan.

Les plaques continentales ont une croûte plus épaisse et plus légère alors que les plaques océaniques ont une croûte moins épaisse et plus lourde. Donc la croûte océanique est plus lourde que la croûte continentale.

En fonction de la nature des plaques on distingue : la plaque africaine, la plaque eurasienne, la plaque nord américain, la plaque sud américain, la plaque arabique, la plaque indo-australien, la plaque pacifique, la plaque antarctique, la plaque nazca, la plaque philippine.

II. Mobilité des plaques

Les plaques sont mobiles et se déplacent à une vitesse de quelque centimètre par an à la surface de la terre. Elles sont animées soit par un mouvement de convergence (mouvement de rapprochement) soit par un mouvement de divergence (mouvement d’éloignement).

1. Mouvement de convergence

Lorsque deux plaques se rapprochent la plus lourde (plaque océanique) glisse sous la plaque la plus légère (plaque continentale). Ce phénomène appelé subduction se produit au niveau des fosses océaniques (profonde dépression au fond des océans qui marque la limite deux plaques) ; la subduction entraîne une disparition de la croûte océanique dans l’asthénosphère. Si deux plaques de même nature se rencontrent, elles entrent en collision. Les roches y montrent des déformations importantes sous forme de plis et de failles ; ce qui donne la formation de montagnes. Ainsi les subductions suivies d’une collision de l’Europe et

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de l’Afrique donne naissance aux alpes (mont blanc) tandis que la subduction suivie d’une collision entre l’inde et l’Asie aboutit à la formation de l’Himalaya (mont Everest (8848m)).

2. Mouvement de divergence

La plus part des plaques s’écartent au fond des océans formant des chaînes de montagnes océaniques (dorsales océaniques). Au niveau des dorsales médio-océaniques se forment en moyenne 10cm de croûte chaque année soit 1000km en 10 millions d’années (expansion océanique).

3. Les plaques coulissent

Des failles transformantes se forment lorsquedeux plaques coulissent l’une par rapport à l’autre. Elles sont des frontières de plaques où il n’y a ni création de matières (comme au niveau des dorsales) ni destruction de croûte océanique (comme au niveau des zones océaniques).

III. Le moteur de la mobilité des plaques

La température des roches augmente en profondeur. Cette augmentation de la température est en partie à la production de chaleur par les éléments radioactifs constituant les minéraux. La radioactivité est la transformation spontanée d’un élément chimique qui s’accompagne d’un dégagement de chaleur. Grâce à la convection (transfert d’une quantité de chaleur d’une zone chaude vers une zone froide sous la forme de déplacement de matériaux) ; les matières se déplacent en trainant le déplacement des plaques.

IV. Les conséquences de la mobilité des plaques L’ouverture et l’expansion des océans

La lithosphère océanique se met en place au niveau des dorsales océaniques. Cette mise en place se fait de façon symétrique de part et d’autre de la dorsale. On observe ainsi des mouvements de divergence de part et d’autre des dorsales océaniques. Ce mouvement de divergence permet l’ouverture et l’expansion des dorsales.

La fermeture d’un océan et la collision de deux continents

Les mouvements de rapprochement de deux plaques lithosphériques conduit à la fermeture des océans. Les continents qui limitent l’océan disparu entre en collision. L’affrontement de ces continents comprime les roches qui les constituent et engendre des déformations souples et cassantes et aboutit à la formation de chaînes de montagne.

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Conclusion

L’étude des plaques a montré que ces dernières sont animées de deux types de mouvement : mouvement de convergence et mouvement de divergence. Ces mouvements des plaques permettent la formation de matières au niveau des dorsales océaniques et la disparition de matières au niveau des fosses océaniques.

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THEME N°4 : TECTONIQUE DES PLAQUES ET FORMATION DES ROCHES

Leçon N°12 : LA FORMATION DES ROCHES METAMORPHIQUES ET LE CYCLE DES ROCHES

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Introduction

Les roches sédimentaires, les roches magmatiques, les roches métamorphiques soumises à des conditions de température et de pression subissent une transformation minéralogique et structurale pour donner naissance à d’autre type de roches appelées roches métamorphiques.

I. Notion de roche métamorphique 1. Définition

Le métamorphisme est l’ensemble des transformations minéralogiques et texturales des roches à l’état solide sous l’effet de la température et de la pression.

2. Les caractéristiques des roches métamorphiques

Les roches métamorphiques sont caractérisées par :

- Une stratification (disposition en couches de sédiments) issue des phénomènes de sédimentation ;- Une schistosité : c’est l’orientation des minéraux sous forme de lits parallèles formant ainsi des

feuillets de même composition minéralogique ;- Une foliation : c’est la superposition de fine couche de minéraux identiques dans une même roche

selon la direction de la schistosité. Ils peuvent se regrouper sous forme de lits clairs (riche en mica blanc) qui alterne avec des lits sombres (riche en mica noir). Exemple : micaschiste, gneiss…

Une roche peut subir une transformation de façon continuelle définie comme une série métamorphique. Exemple : argile T.P pelite T.P schiste sériciteux T.P micaschiste T.P gneiss.

II. Les facteurs et les types de métamorphismes 1. Les facteurs

Les facteurs du métamorphisme sont essentiellement la température et la pression.

La température assure la transformation minéralogique des roches tandis que la pression assure la transformation structurale des roches.

2. Les types de métamorphismes

Les limites du métamorphisme sont fixées d’une part par les phénomènes sédimentaires qui se produisent dans un contexte de basse température (200°c) et de basse pression d’autre part par les phénomènes de fusion des roches (anatexie).voir le schéma ci-dessous

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20 Limite des roches zones métamorphiques limite de fusion

10 sédimentaires de roche

2

0 200 400 600 800

En fonction des conditions de la temperature et de pression on distingue trois (3) types de métamorphisme :

- Les métamorphismes dynamiques liés à une pression élevée (donc pas de néoformations des minéraux) ;

- Les métamorphismes de contact liés essentiellement à la température ;

- Le métamorphisme général lié a deux facteurs géodynamiques (pression et température).

III. Relation entre métamorphisme et tectonique des plaques

Lors de la subduction, la plaque océanique s’enfonce sous la plaque continentale. La partie de la plaque océanique disparue trouve des conditions de pression et de température suffisante pour subir des modifications. Ainsi les roches se transforment progressivement en schiste, en micaschiste, en gneiss puis en magma d’anatexie appelé magmatite.

IV. Le cycle des roches

Les roches subissent un processus de formation cyclique d’où le nom de cycle de roche. Voir le schéma suivant :

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FORMATION DES ROCHES

diagenèse

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Introduction

Les deux caractères essentielles des séries des roches sédimentaires (les strates, les fossiles) sont à l’origine de la datation des séries sédimentaires. La stratigraphie et la paléogéographie permettent de situer dans le temps et dans l’espace les autres événements géologiques que sont : les tectoniques, la pétrographie, la paléontologique : on parle de chronologie relative. Ainsi pour les roches ne contenant pas de fossiles et non stratifiées la datation repose sur la désintégration des atomes radioactifs : on parle de chronologie absolue.

I. Comment dater en géologie 1. Chronologie relative

Les principes pour une chronologie relative permettent de montrer qu’une couche est plus ancienne qu’une autre mais ne précise pas l’âge de celle-ci.

a. principe de superposition

Le principe de superposition repose sur le fait que les couches sédimentaire se sont déposées à l’horizontale sur les fonds marins. Toute couche superposée à une autre est plus récente. Elle est applicable lorsque la nature nous offre une coupe où les terrains sont en continuité. Exemple la couche C est la plus ancienne que les couches A et B car elle est la première à se former.

+++++++++++++++++++++++ +++++++++++++++++++++++ --------------------------------------------------------------------------**********************************************

b. Principe de recoupement

Un ensemble de roches magmatiques est toujours plus récent que les couches sédimentaires qu’il traverse. Exception au principe de superposition. Exemple dans le schéma ci-dessous la couche D est la plus récente que les couches A, B et C car elle est recoupe.

+++++++++++++++++++++++ +++++++++++++++++++++++

--------------------------------------------------------------------------**********************************************

c. Principe de continuité

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Leçon N°12 : LA CHRONOLOGIE EN GEOLOGIE

D

A

B

C

A

B

C

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Le principe de continuité s’applique l’observation se fait sur différentes couches d’un même bassin sédimentaire : « l’on admet qu’une même couche est de même âge en tout point ». Il est difficile à appliquer lorsqu’on n’a pas pu la suivre en continuité. Son identification se fera par des critères lithologiques (étude pétrographique : composition chimique, impureté minérale, structure…)

d. Principe d’identité paléontologique

Ce principe repose sur le fait qu’un ensemble de strates qui contiennent les mêmes fossiles sont de même âge. Pour appliquer ce principe il faut établir une distinction entre les fossiles stratigraphiques et les autres fossiles. Une fossile stratigraphique est un fossile qui a une extension géographique permettant de relier deux dépôts de même âge et pourtant éloigné. Il n’existe que pendant un laps de temps suffisamment court pour qu’il ne s’observe dans les roches les plus récentes.

2. Chronologie absolue

Le principe de la chronologie absolue permet de donner l’âge d’une roche. Elle permet de mesurer la date de formation d’une roche par la désintégration des éléments ou atomes radioactifs qu’elle contient. Ceux-ci sont instables et se désintègrent en atome stables (uranium donne du plomb, potassium donne du argon) avec une vitesse qui lui est propre et que l’on connait pour chacun. La mesure dans la roche de la quantité d’élément radioactif et d’éléments stables permet de déterminer la durée de la désintégration qui est aussi l’âge de la roche. Le principe de la radioactivité est utilisé dans les roches magmatiques et métamorphiques qui contiennent d’éléments radioactifs.

Exemple : la période de désintégration du potassium 40 est de 1,3.109 ans dont T=1300M.a. on a plusieurs radio-isotopes : uranium/plomb, rubidium/strontium, uranium/thorium, rhénium/osmium.

La méthode du carbone 14 est la plus utilisée. Ce dernier est formé de trois isotopes : 12C, 13C et 14C. La période de 14C est de 5730 ans donc permet de dater des événements récents.

II. Le découpage des temps géologues

Au cours du temps, il se produit des événements biologiques correspondant à des extinctions d’espèces (disparition des reptiles dinosauriens à la fin du secondaire) et apparition de nouvelles espèces mieux adaptés aux conditions de vie (apparition des mammifères et diversification à l’ère tertiaire).

Ces phénomènes biologiques sont souvent accompagnés de phénomènes géologiques comme les transgressions et les régressions marines qui constituent des limites entre les périodes des ères géologiques. Chaque transgression/régression est associé à une extinction d’espèces fossiles ce qui permet de limiter les périodes.

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Le calendrier des temps géologiques montre quatre ères qui sont les plus anciens aux plus récents : le paléozoïque ou ère primaire, le mésozoïque ou ère secondaire, le cénozoïque ou ère tertiaire et l’anthropozoïque ou ère quaternaire. Chaque ère est subdivisée en périodes : exemple l’ère secondaire comprend trois périodes : le trias, le jurassique et le crétacé. Voir schéma suivant :

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LexiqueAbsorbance : intensité d'absorption d'une lumière monochromatique par une substance en solution. L'absorbance est directement proportionnelle à la concentration de la substance.

Absorptiomètre : méthode d'étude des molécules fondée sur leur capacité à absorber la lumière (la spectrophotométrie ou la colorimétrie sont des méthodes d'absorptiomètre).

Acide aminé : molécule organique appartenant à la famille des protides comportant une fonction acide (-COOH), une fonction amine (-NH2), un hydrogène et un groupement chimique (radical) liés de façon covalente à un même atome de carbone. Les différents acides aminés diffèrent par leur radical. Les protéines de tous les êtres vivants sont formées à partir des mêmes 20 acides aminés (acides aminés protéinogènes).

Accrétion : formation progressive d’un corps céleste par agglomération d’éléments (poussières, etc.) sous l’effet de la gravité.

Acrocentrique : qualifie un chromosome formé d'un seul bras avec le centromère situé à l'extrémité du chromosome.

Actualisme : théorie admettant que les causes des phénomènes géologiques passés sont les mêmes que celles agissant sur les phénomènes géologiques actuels et qu'elles ont eu les mêmes effets (théorie des causes réelles).

Adénine : nom de l'une des quatre bases azotées constituant l'ADN.

Addition : type de mutation dans laquelle un nucléotide s’ajoute à l’ADN.

ADN : Acide désoxyribonucléique. Polymère de nucléotides double brin localisé dans les chromosomes qui contient l’information génétique. 

Aérobie : qui vit en présence d’air (organisme). Qui contient de l'air (milieu).

Aérobiose : vie en présence d'air.

Afférent : qui va vers (se dit des fibres sensorielles qui se projettent vers les centres).

Agoniste : dont l’effet va dans le même sens.

Aire d'association(aire psychosensorielle) : région du cortex cérébral qui élabore les sensations à partir des informations sensorielles reçues notamment de l’aire de projection correspondante. Les lésions des aires d’association conduisent à l’impossibilité de reconnaître l’identité d’un stimulus.

Aire de projection : région du cortex cérébral où se projettent les neurones véhiculant les informations sensorielles primaires.

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Aire de projection motrice : région du cortex cérébral où se trouvent  les neurones moteurs primaires. Ce sont des neurones pyramidaux dont les axones se projettent sur (font synapse avec) les motoneurones alpha de la corne antérieure de la moelle épinière qui commandent la contraction des muscles volontaires.

Aire prémotrice: aire corticale située dans le cortex frontal (en avant de la circonvolution frontale ascendante) chargée notamment de la programmation des activités motrices en agissant sur les neurones des autres aires motrices.

Aldostérone : hormonecorticosurrénalienne intervenant dans la régulation de la pression artérielle.

Allèles : formes différentes sous lesquelles un même gène peut exister dans une espèce.

Amidon :polymère d’origine végétale formé d’unités glucose.  L’amidon comporte deux constituants en proportions variables suivant les plantes, l’amylose et l’amylopectine. L’amylose est constituée de chaînes de molécules de glucose liées de façon covalente entre les carbones 1 et 4 de deux unités glucose successives tandis que l’amylopectine comporte des chaînes ramifiées liées au carbone 6 de certaines des unités de l’amylose. L’amidon donne une coloration bleue à violette en présence de diiode.

Ammonite : mollusque céphalopode fossile. Les ammonites ont disparu à la fin de l'ère secondaire.

Amniocentèse : prélèvement de cellules fœtales réalisé à partir du liquide amniotique. Elle est effectuée généralement dans le but de mettre en culture les cellules fœtales pour détecter une anomalie chromosomique éventuelle par examen du caryotype.

Amphibole : minéral (silicate ferromagnésien) présent dans les roches métamorphiques.

Amyélinique : qualifie une fibre nerveuse dépourvue de myéline.

Anabolisme : ensemble des réactions de biosynthèse du métabolisme.

Anaérobie : qui vit ou fonctionne en absence d’air (organisme). Dépourvu d'air (milieu).

Anaérobiose : vie en absence d’air.

Anatexie : fusion partielle (donnant une migmatite) ou totale (donnant par exemple un granite d'anatexie) d'une roche soumise à une augmentation de pression et de température.

Andalousite : minéral (silicate d'alumine) courant dans les roches métamorphiques où il se forme pour des températures de 400 à 900°C et des pressions moyennes (moins de 0.5 GPa).

Ancêtre commun : organisme ayant donné naissance à des espèces différentes caractérisées par des évolutions différentes des mêmes caractères déjà présents chez cet ancêtre.

Angiotensine II : hormone peptidique (octopeptide) puissamment vasoconstrictrice stimulant également la sécrétion d'aldostérone par la corticosurrénale. L'angiotensine II se forme par clivage enzymatique du décapeptide inactif, l'angiotensine I, formée par action hydrolytique de la rénine sur l'angiotensinogène circulant.

Anomalie magnétique : variation fossile du champ magnétique terrestre enregistrée dans les roches volcaniques.

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Anomalie thermique : variation locale importante du flux géothermique par rapport à sa valeur régionale moyenne. Des anomalies thermiques sont associées à certains phénomènes géologiques comme les dorsales océaniques ou les zones de subduction.

Anovulatoire : sans ovulation.

Antagoniste : dont l’effet va dans un sens opposé.

Antéhypophyse : partie antérieure de l’hypophyse formée de cellules endocrines

(= adénohypophyse = hypophyse glandulaire).

Anticorps : protéines capables de reconnaître spécifiquement un antigène, synthétisées par les lymphocytes B et les plasmocytes.

Anticorps circulant : catégorie d'immunoglobuline capable d'agglutiner un antigène et d'activer le complément, sécrétée par les plasmocytes (IgM, réponse primaire, IgG, réponse secondaire).

Anticorps membranaire : catégorie d'immunoglobuline (IgD, IgM) intervenant dans la détection d'antigènes circulants, fixée à la membrane des lymphocytes B par la région terminale transmembranaire des chaînes lourdes.

Antidiurétique : qui s'oppose à l'excrétion d'urine. Se dit d'une substance qui diminue le débit urinaire.

Antigène : toute substance ou élément susceptible de déclencher une réaction immunitaire spécifique.

Anxiolytique : substance psychotrope qui diminue l'anxiété.

Apoptose : mort cellulaire programmée.

Arbregénéalogique : représentation schématique des liens de descendance familiaux ou phylogénétiques.

Arc réflexe : circuit allé et retour suivi par les messages nerveux dans un réflexe lorsque le récepteur et l'effecteur appartiennent à la même région comme dans le réflexe myotatique.

Archéobactéries : phylum de bactéries considérées comme les représentant actuels de bactéries archaïques antérieures aux eubactéries (les autres bactéries connues). Elles présentent, pour la plupart, des métabolismes adaptés à des milieux extrêmes (chauds, salés, soufrés...).

Arkose : roche sédimentaire détritique provenant de l'érosion d'un granite.

ARN : acide ribonucléique. Polynucléotide simple brin dont les nucléotides comportent comme sucre le ribose et l’une des quatre bases A, G, C, U, contrairement à l’ADN qui est double brin et dont le sucre est le désoxyribose et les bases A, G, C, T.

ARNm : ARN messager. Copie de l’ADN d’un gène synthétisée dans le noyau qui passe dans le cytoplasme où elle est traduite en la protéine correspondante par les ribosomes.

ARN polymérase : enzyme permettant la biosynthèse d’un ARN à partir de l’ADN.

Artefact : tout ce qui est produit par une activité humaine et non par un phénomène biologique ou géologique. (Artefact de stimulation).

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Artère : vaisseau qui transporte le sang du cœur vers les organes.

Artériole : petite artère située à l’entrée d’un réseau capillaire.

Ascomycète : classe de champignons caractérisés par la formation d'ascospores haploïdes dans des organes spécialisés, les asques, à la suite de la méiose.

Asque : organe allongé où se déroule la méiose à l'origine des ascospores haploïdes chez les champignons ascomycètes.

Atmosphère : enveloppe gazeuse d’une planète.

Australopithèques : groupe de Primates anthropomorphes apparus il y 4 à 5 millions d'années, les premiers à avoir été dotés de la station bipède.

Autotrophe (pour le carbone) : qualifie les organismes qui, ne nécessitant pas de carbone organique, utilisent du carbone minéral sous forme de CO2 pour leur approvisionnement en carbone. Il s'agit essentiellement des organismes photosynthétiques.

Autoradiographie : technique de localisation de molécules dans les cellules. Fondée sur l’impression d’une pellicule photographique par l’émission du rayonnement de marqueurs radioactifs incorporés dans une préparation.

Autosome : chromosome non sexuel (paires identiques chez les mâles et les femelles).

Axodendritique : synapse entre une terminaison axonale et une dendrite.

Axone : prolongement efférent d’un neurone.

Axosomatique : synapse entre une terminaison axonale et un corps cellulaire.

Bactérie : organisme unicellulaire procaryote.

Barorécepteur : récepteur sensible à la pression (pression sanguine : oreillettes, aorte, carotide)

Basalte : roche magmatique microlitique riche en feldspath présente dans la croûte océanique et dans les épanchements de certains volcans.

Base azotée : molécule azotée cyclique liée dans la constitution d'un nucléotide à une molécule de désoxyribose et à une molécule de phosphate. Il existe quatre bases azotées différentes dans l'ADN, l'adénine, la guanine, la cytosine et la thymine que l'on désigne souvent par leurs abréviations : A, G, C, T.

Baside : organe où se déroule la méiose à l'origine des basidiospores haploïdes chez les Champignons Basidiomycètes.

Bâtonnet : type de cellule photoréceptrice de la rétine de certains vertébrés sensible à une large bande de longueur d’onde sous faible éclairement.

Benthique : qui vit sur le fond de la mer.

Benzodiazépines : famille de psychotropes à propriétés anxiolytiques et myorelaxantes.

Biopsie: prélèvement d’un tissu sur le vivant.

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Biosphère : ensemble des êtres vivants de la planète.

Biostratigraphique : qualifie une couche sédimentaire caractérisée par son contenu en fossiles.

Biface : outil de pierre taillée de forme grossièrement triangulaire caractérisé par la taille grossière de deux faces.

Biodiversité : diversité des êtres vivants. Le nombre d’espèces actuelles est évalué à plusieurs millions.

Bipédie : capacité à se tenir et à se déplacer debout sur les membres inférieurs.

Bivalent : ensemble de deux chromosomes homologues réunis lors de la prophase I de la méiose. Il est constitué de quatre chromatides.

Blastocyste : stade du développement embryonnaire précoce caractérisé par une cavité et deux groupes de cellules aux potentialités différentes, le bouton embryonnaire et le trophoblaste.  Le bouton embryonnaire est un massif interne de cellules encore indifférenciées à l’origine de l’embryon proprement dit tandis que le trophoblaste est un tissu qui enveloppe l’embryon et participe à la formation du placenta.

Brachiation : mode de locomotion utilisé par les singes consistant à circuler dans les arbres en se suspendant aux branches par les bras.

Brassageinterchromosomique : brassage des gènes réalisé par la ségrégation indépendante des chromosomes lors de la méiose.

Brassageintrachromosomique : brassage des gènes réalisé lors d’échanges entre chromatides homologues (" crossing-over ") appartenant à un même bivalent lors de la prophase I de la méiose.

Cambium : tissu végétal de nature méristématique assurant la croissance des organes en épaisseur.

Canalionique : protéine enchâssée dans une membrane, dont la forme autorise le passage d’ions.

Canal de Wolff : canal pair présent chez l’embryon reliant le rein primitif au sinus uro-génital, qui disparaît chez l’embryon femelle et qui participe chez l’embryon mâle à la formation des voies génitales, (épididyme, canal déférent, vésicules séminales).

Canal de Müller : canal pair présent chez l’embryon reliant le rein primitif au sinus uro-génital, qui disparaît chez l’embryon mâle et qui participe chez l’embryon femelle à la formation des voies génitales (trompe, oviducte, utérus).

Caractères homologues (organes, molécules) : caractères appartenant à des espèces différentes et qui ont évolué à partir d’un même caractère ancestral. 

Caractères analogues : caractères réalisant les mêmes fonctions mais ayant une origine évolutive différente.

Caractères sexuels primordiaux : gonades.

Caractères sexuels primaires : voies génitales et organes annexes.

Caractères sexuels secondaires : caractères morphologiques et comportementaux liés au sexe.

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Carence : insuffisance ou absence d'un élément indispensables au fonctionnement ou au développement d'un organisme.  Exemples : carence vitaminique, carence en fer.

Caryogamie : fusion des noyaux lors de la formation du zygote. Chez les organismes à diplophase prédominante, la caryogamie suit immédiatement la fécondation. En revanche, chez de nombreux organismes à haplophase prédominante comme certains champignons, il existe une phase où, dans les cellules formées par la fusion de deux cellules haploïdes, les noyaux ne fusionnent pas sur le champ constituant ainsi des cellules à dicaryon.

Caryotype :photographie ordonnée des chromosomes d’une cellule.

Catabolisme : ensemble des réactions de dégradation du métabolisme.

Cellule : unité structurale et fonctionnelle de tous les êtres vivants.

Cellule immunocompétente : cellule du système immunitaire apte à participer aux réactions immunitaires.

Cellule présentant l’antigène (CPA) : catégories de phagocytes capables d’exprimer à leur surface des déterminants antigéniques liés à des protéines du CMH.

Cellules souches : cellules totipotentes de la moelle osseuse à l’origine de toutes les cellules sanguines et immunitaires.

Cellulose : polymère glucidique présent dans la paroi cellulaire des végétaux, formé par l’enchaînement de molécules de glucose liées de façon covalente entre les carbones 1 et 4. La cellulose est la molécule organique la plus abondante de la planète.

Centres corticaux : centres nerveux dont les neurones sont localisés dans le cortex cérébral

Centres sous-corticaux : centres nerveux dont les neurones sont regroupés dans des régions profondes de l'encéphale situées sous le cortex (comme les noyaux gris centraux ou ganglions de la base) qui coopèrent avec les centres corticaux pour assurer les fonctions du cerveau.

Centromère : zone de liaison du chromosome aux fibres du fuseau de division par laquelle sont aussi reliées les deux chromatides d'un chromosome.

Cervelet : région de l’encéphale postérieur (principalement un centre de l’équilibre).

Cérébrospinal : qui se rapporte à l’ensemble encéphale – moelle épinière.

Chaîne alimentaire : réseau formé par l’ensemble des êtres vivants qui dépendent les uns des autres pour se nourrir. Une chaîne alimentaire repose d’abord sur des producteurs primaires qui synthétisent la matière organique à partir de substances minérales (autotrophes) et qui sont mangés par des consommateurs primaires appelés également producteurs secondaires.

Chaîne de montagne : ensemble de reliefs allongés, beaucoup plus longs que large, s’étendant sur quelques centaines à quelques milliers de km.

Chambre magmatique : région de la croûte terrestre constituant un réservoir de magma résultant de la fusion partielle des roches du manteau.

Chevauchement : recouvrement d’un terrain par un autre qui a été déplacé. Les deux terrains sont alors superposés le long d’un contact dit anormal pour rappeler qu’il y a eu déplacement.

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Chiasma : entrecroisement de deux chromatides homologues observé lors de la méiose.

Chimpanzé : espèce actuelle de singe anthropomorphe (hominidés) partageant un ancêtre commun récent (environ 7 à 10 millions d’années) avec la lignée humaine (homininés).

Chlorite : minéral présent dans certaines roches métamorphiques et caractéristique d'un faciès métamorphique.

Chlorophylle : pigment vert, photoexcitable, des organismes photosynthétiques.

Chloroplaste : organite cellulaire au niveau duquel se déroule la photosynthèse chez les cellules chlorophylliennes eucaryotes.

Cholestérol : lipide polycyclique présent notamment dans les membranes cellulaires et constituant également un précurseur des hormones stéroïdes.

Chromatide : chacune des unités résultant de la réplication d’un chromosome et observables lors de la mitose ou de la méiose.

Chromatine : association entre l’ADN nucléaire et des protéines spécifiques présente lors de l’interphase du cycle cellulaire. La chromatine diffère des chromosomes par son architecture.

Chromosome : complexe nucléoprotéique dans lequel est engagé l'ADN d'une cellule pendant la mitose. Les chromosomes diffèrent de la chromatine par leur architecture.

Chromosomes homologues : chromosomes portant les mêmes locus.

Classe : unité systématique (taxon) regroupant l'ensemble des ordres d'un embranchement.

Classification : regroupement des différentes espèces vivantes dans des unités systématiques hiérarchisées (embranchement, classe, ordre, famille, genre, espèce) en fonction de différents critères, notamment phylogénétiques.

Clonage d’un gène : méthode d’isolement et de multiplication d’un gène, généralement par insertion dans un plasmide.

Clonage d’un organisme : méthode de reproduction asexuée artificielle fondée sur le transfert d’un noyau somatique, donc diploïde, dans un gamète femelle énucléé dans le but d'obtenir un organisme complet de même génotype que le noyau transféré.

Clone : ensemble de cellules ou d'organismes strictement identiques sur le plan génétique car issus d'une reproduction asexuée.

Coccolites : plaques calcaires microscopiques constituant le test des Coccolithophoridés. Il y a une vingtaine de ces plaques dans chaque test.

Coccolithophoridés: algues unicellulaires planctoniques munies d'un test calcaire formé de plaques microscopiques, les coccolites. C'est l'accumulation de ces tests dans les mers du Crétacé qui a conduit à la formation de la craie.

Code génétique : ensemble des règles de correspondance et des signes de ponctuation permettant la traduction du "langage" des acides nucléiques (codons formés de trois nucléotides dans l'ADN et l'ARNm) en celui des protéines (acides aminés).

Codominance : expression phénotypique simultanée de deux allèles différents d’un gène. Page 50 sur 78

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Codon : unité de codage de l'information génétique correspondant à la succession de trois nucléotides dans l'ADN et l'ARNm permettant de spécifier un acide aminé.

Codon stop : codon ne correspondant à aucun des 20 acides aminés protéinogènes. Il existe trois codons stop différents qui conduisent tous à l’arrêt de la protéosynthèse.

Col de l’utérus : extrémité inférieure de l’utérus faisant saillie dans la partie supérieure du vagin.

Collision : affrontement de deux plaques lithosphériques convergentes après disparition de la croûte océanique qui les séparait. La collision produit d’importantes déformations tectoniques, notamment des chaînes de montagne.

Compétence : état correspondant à l’aptitude à réaliser une fonction déterminée (voir immunocompétence)

Complément : ensemble de protéines non spécifiques présentes dans le sérum et participant à certaines réactions immunitaires.

Complexe immun : édifice macromoléculaire formé par l'association spécifique antigènes - anticorps.

Complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) : ensemble de gènes très polymorphes codant les protéines du système HLA.

Concordance : se dit de couches sédimentaires restées parallèles et dans l'ordre de leur dépôt.

Cône : type de cellule photoréceptrice de la rétine de certains vertébrés sensible à une étroite bande de longueur d’onde sous fort éclairement.

Conglomérat : roche sédimentaire détritique formée de débris de diamètre supérieur à 2 mm pris dans un ciment.

Consanguinité : désigne le fait d'être apparentés chez les deux membres d'un couple. La consanguinité favorise l'apparition de maladies génétiques dues à des gènes récessifs car la probabilité que chaque membre porte un même allèle récessif est augmentée ce qui augmente la probabilité d'avoir un enfant homozygote pour un allèle morbide.

Contact anormal : contact entre deux ensembles de couches sédimentaires qui ne se sont pas déposées l'une sur l'autre dû à des mouvements tectoniques les ayant affectées après leur dépôt.

Contraception : action destinée à empêcher la conception.

Contragestion: action destinée à empêcher la gestation.

Convergence : Géologie : mouvement convergent de deux plaques lithosphériques l’une vers l’autre. Biologie : réalisation de structures ou de fonctions similaires chez des espèces différentes par des évolutions différentes.

Cornéenne : roche métamorphique d'aspect corné caractéristique du métamorphisme de contact.

Corps cellulaire : partie du neurone contenant le noyau par opposition aux prolongements (neurites). On l’appelle aussi " soma " ou " péricaryon ".

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Corps jaune : glande endocrine temporaire résultant de la prolifération et de la vascularisation des restes folliculaires après l’ovulation.

Cortex :pellicule superficielle des hémisphères cérébraux et cérébelleux formée de substance grise.

Corticosurrénale : partie corticale de la glande surrénale sécrétant notamment des hormones stéroïdes.

Craie : roche sédimentaire calcaire formée par l'accumulation de coccolithes.

Crise biologique : période "courte" des temps géologiques au cours de laquelle un grand nombre d'espèces différentes occupant des milieux différents disparaissent à l'échelle mondiale.

Croisement-test :croisement d’un individu de génotype inconnu avec un homozygote récessif pour les gènes testés destiné à déterminer le génotype inconnu.

Crossing-over :échanges de segments chromosomiques entre chromatides homologues lors de la prophase I de la méiose.

Croûte continentale : couche de roches la plus superficielle formant les continents, essentiellement formée de granite et de  gneiss, d’une épaisseur de 30 à 40 km pouvant atteindre jusqu’à 70 km sous les chaînes de montagne.

Croûte océanique : couche de roches la plus superficielle du globe terrestre formant le plancher océanique, essentiellement formée de gabbros et de basaltes, d’environ une dizaine de km d’épaisseur.

Croûte terrestre : appelée aussi écorce terrestre, c’est la couche de roches la plus superficielle du globe terrestre dont l’épaisseur varie d’une dizaine de km sous les océans à quelques dizaines de km sous les continents. L’ensemble croûte-manteau supérieur constitue la lithosphère.

Cyanobactéries : bactéries photosynthétiques aquatiques (appelées autrefois " algues bleues ").

Cycle biologique : ensemble des événements chromosomiques et cellulaires rendant compte de la pérennité de l’espèce et de sa stabilité génétique au cours du temps (fécondation, méiose, multiplication asexuée etc.)

Cycle cellulaire : succession des phénomènes de l'interphase et de la mitose au cours de la vie d'une cellule. Le nombre de cycles d'un type cellulaire puis sa mort par apoptose sont déterminés génétiquement.

Cycle ovarien : ensemble des modifications physiologiques (maturation folliculaire et ovulation, corps jaune, sécrétions hormonales) qui se produisent de façon cyclique dans l’ovaire fonctionnel en absence de grossesse.

Cycle sexuel : succession des événements affectant la sphère sexuelle des femelles de mammifères et qui se répètent selon un rythme régulier.

Cycle utérin : ensemble des modifications physiologiques (prolifération, vascularisation, sécrétions, menstruation, contractions) qui se produisent de façon cyclique dans l’utérus fonctionnel et non gravide.

Cytokines : substances sécrétées par des cellules immunitaires susceptibles d’agir sur des cellules immunitaires.

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Cytolyse : destruction d'une cellule.

Cytoplasme : ensemble du contenu cellulaire formé de la substance fondamentale, le cytosol ou hyaloplasme, et des organites (noyau, mitochondries, etc.).

Cytosine : une des quatre bases azotées de l'ADN.

Cytosol : substance fondamentale du cytoplasme dans laquelle baignent les organites.

Datation relative : méthode de datation consistant à établir l’âge relatif (les uns par rapport aux autres) des roches pour établir la succession des événements géologiques au cours du temps

Datation absolue : méthode de datation consistant à établir l’âge exact d’une roche par rapport au présent par des mesures de décroissance radioactive de certains isotopes dans certaines conditions

Décharge ovulant : pic de sécrétion des gonadostimulines déclenchant l’ovulation.

Décroissance radioactive : diminution régulière de l’activité radioactive d’un isotope au cours du temps selon une loi mathématique déterminée.

Délétion :perte d'un ou plusieurs nucléotides d'un gène voire d’un fragment de chromosome.

Dendrite : prolongement afférent d'un neurone.

Dépendance (à une drogue) : besoin irrépressible de consommer une substance chimique afin de retrouver ses effets ou d’éviter le malaise dû à son sevrage. Selon que les symptômes du manque se limitent à un malaise psychique (troubles de l'humeur) ou s'étendent au contraire à des signes physiques (delirium tremens, par exemple), on distingue dépendance physique et dépendance psychique qui constituent deux aspects différents de la pharmacodépendance.

Dépolarisation : modification du potentiel de membrane tendant à lui donner un signe opposé à celui observé au repos (vers ou au delà de 0).

Dérive génétique : évolution des fréquences alléliques dans une population de faible effectif aboutissant à une diminution du polymorphisme. L'échantillon des gamètes formés réellement par les individus étant réduit dans une petite population, certaines combinaisons peuvent ne pas voir le jour ce qui peut conduire à la disparition aléatoire de certains allèles.

Déterminant antigénique :partie d’un antigène spécifiquement reconnue par les récepteurs immunitaires.

Diabète : affection caractérisée par une polyurie (émission d’urines très abondates) et une polydypsie (soif  intense).

Diabète sucré : diabète caractérisé par une augmentation de la glycémie.

Diagenèse : transformation des sédiments en roches sédimentaires.

Diagnostic prénatal : diagnostic d’une éventuelle affection réalisé sur un embryon ou un fœtus in utero.

Diastole : phase de relâchement du myocarde au cours du cycle cardiaque.

Dicaryon : ensemble de deux noyaux non fusionnés dans une même cellule résultant de la fusion de deux cellules haploïdes.

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Dihybridisme : croisement de deux souches différant par deux caractères.

Diploïde : qui comporte deux représentants homologues de chaque chromosome.

Diplophase : phase de la vie d'un organisme où les cellules sont diploïdes. Chez les mammifères comme l'homme, la diplophase est prédominante puisque toutes les cellules de l'organisme sont diploïdes à l'exception des gamètes. En revanche, chez certains organismes comme le champignon Sordaria, la diplophase est réduite au zygote.

Discordance : contact anormal entre deux couches géologiques dont la plus récente repose horizontalement sur des couches plissées puis érodées antérieurement à son dépôt.

Distance génétique : mesure de la parenté entre espèces proportionnelle à la différence constatée entre les séquences de gènes homologues.

Diurèse : excrétion de l'urine.

Divergence génétique : évolution génétique différente entre deux populations d’une même espèce.

Dominance :le fait, pour un gène, de s’exprimer phénotypiquement à l’état hétérozygote comme à l’état homozygote.

Dorsale : relief de 2 000 à 3 000 m d’altitude par rapport au plancher océanique, parcourant les fonds océaniques sur plusieurs milliers de km et correspondant à une zone où les plaques s’écartent en raison de la formation permanente de la nouvelle croûte océanique.

Drogue : toute substance susceptible de modifier le fonctionnement normal du cerveau et douée d'un potentiel d'abus et/ou de pharmacodépendance.

Duplication génique : copie d’un gène.

Échelle stratigraphique : division des temps géologiques fondée sur l’étude des strates sédimentaires qui se sont déposées successivement au cours du temps. L’échelle stratigraphique est divisée en grandes unités, les ères, elles mêmes divisées en unités de plus en plus courtes, systèmes ou périodes, époques ou séries, étages. L’étage est l’unité de base représentée par un stratotype, c’est à dire une couche géologique caractérisée par son contenu lithologique et paléontologique spécifique.

Échographie : méthode d'exploration non invasive de l’anatomie interne fondée sur l’utilisation d’un faisceau d’ultrasons dont les échos renvoyés par les organes internes sont analysés par ordinateur pour reconstruire l’image correspondante sur l’écran.

Écosystème : sous unité de la biosphère formée d’un environnement abiotique (localisation, climat, etc.), appelé biotope et des êtres vivants qui le peuplent, appelé biocénose.

Effecteur : qui réalise une action (exemples : muscles, anticorps, cellules tueuses).

Efférent : qui part de (se dit des fibres motrices issues d’un centre nerveux).

Effet de serre : phénomène de piégeage du rayonnement infrarouge par l’atmosphère qui élève la température moyenne de la surface de la planète.  L'absorption de l'énergie lumineuse du soleil par l'atmosphère et le sol produit un échauffement se traduisant par l'émission de rayonnement infrarouge. Si la Terre se comportait comme un corps noir, l'émission de rayonnement infrarouge dans l'espace correspondrait à une température moyenne au sol de -18°C. Or la température mesurée au sol est de 15°C en moyenne. La différence est due au fait que

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la plus grande partie du rayonnement infrarouge ne peut quitter l'atmosphère et réchauffe donc ses basses couches : c'est l'effet de serre. 

Électrophorèse : technique de séparation des macromolécules fondée sur leurs différences de charge électrique.

Embranchement : unité systématique (taxon) regroupant les organismes dotés du même plan d'organisation (exemples : vertébrés, arthropodes, mollusques, etc.). L'embranchement regroupe les différentes classes d'organismes présentant des variations du même plan d'organisation.

Empreintes génétiques :carte électrophorétique de fragments de restriction obtenus à partir de l’ADN extrait d’un organisme et marqués par des sondes.

Encéphale : ensemble des centres nerveux contenus dans la tête.

Endocrine : à sécrétion interne.

Endocytose : mécanisme assurant la pénétration intracellulaire d’éléments divers par formation de vésicules membranaires autour de l’élément à ingérer.

Endomètre : muqueuse utérine.

Endosome : vésicule d'endocytose.

Enzyme : biocatalyseur de nature protéique (à l'exception des ribozymes formés d'ARN).

Enzyme de restriction : désoxyribonucléase qui coupe les molécules d’ADN à des sites spécifiques caractérisés par une courtes séquence de nucléotides.

Ère : division majeure des temps géologiques.

Érosion : ensemble des phénomènes qui concourent à la destruction des roches superficielles et au transport des produits de dégradation qui en résultent. On distingue une érosion physique (dégradation mécanique par le gel, le vent, les eaux) et une érosion chimique (altération des constituants chimiques des roches par les eaux et les substances qui y sont dissoutes). 

Érythrocyte : globule rouge.

Espèce : ensemble des organismes susceptibles de se reproduire entre eux et d’avoir des descendants interféconds.

Étage : formation géologique caractéristique correspondant à une division fine des temps géologiques et définie par la nature des roches et des fossiles qu’elle contient. Les étages sont regroupés en systèmes, eux-mêmes réunis en ères.

État ancestral d’un caractère : état d’un caractère chez un ancêtre commun d’espèces différentes reconnu comme homologue chez ces dernières de caractères qui en dérivent par évolution (caractères dérivés).

État dérivé d’un caractère : état de caractères homologues d’espèces différentes résultant d’évolutions différentes d’un même caractère primitif présent chez leur ancêtre commun.

Eubactéries : phylum de bactéries, historiquement les premières décrites, vivant dans les sols, les eaux et les êtres vivants par opposition aux archébactéries, découvertes plus tardivement, qui présentent des caractéristiques génétiques et moléculaires particulières.

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Exemples : le colibacille, bactérie commune de l’intestin ; le bacille de Koch, responsable de la tuberculose ; le vibrion cholérique responsable du choléra.

Eucaryote : cellule possédant des compartiments internes limités par des membranes. Par extension, organisme fait de cellules eucaryotes.

Euthériens : Mammifères dont l'ensemble du développement fœtal est intra-utérin. On les qualifie également de placentaires.

Évaporite : roche sédimentaire formée par évaporation (sel, gypse, etc.).

Exocrine : à sécrétion externe.

Exocytose : mécanisme au cours duquel des vésicules limitées par une membrane viennent fusionner avec la membrane plasmique d'une cellule assurant ainsi la sécrétion vers le milieu extracellulaire des molécules contenues dans les vésicules.

Extérocepteur : récepteur sensoriel placé à la périphérie de l'organisme et qui capte des stimulus en provenance du milieu extérieur. Adjectif correspondant : extéroceptif.

Extracellulaire : en dehors de la cellule.

Faciès : 1. Sédimentaire : ensemble de caractères lithologiques et paléontologiques permettant de définir une roche sédimentaire ou un milieu de sédimentation. 2. Métamorphique : association déterminée de minéraux caractéristique de conditions de pression et de température qui régnaient lors de la formation de la roche.

Faille : fracture de terrains le long d’un plan avec déplacement vertical ou horizontal des compartiments.

Faille transformante: limite entre deux plaques tectoniques présentant un déplacement relatif horizontal parallèle à l’axe de la faille.

Famille multigénique : ensemble de gènes dispersés dans le génome d'un organisme et présentant de nombreuses homologies de séquences, considérés comme ayant une origine commune et résultant de duplications géniques.

Fécondation :fusion de deux cellules haploïdes conduisant à la formation d’un zygote.

Feldspath : minéral (aluminosilicate) présent dans les roches magmatiques.

Fermentation : processus métabolique énergétique dégradant des substrats organiques de façon incomplète.

Ferrugineux : qui contient du fer.

Fibrinogène : protéine sanguine soluble qui se transforme en fibrine insoluble lors de la coagulation.

FIVETE : acronyme pour une technique de procréation médicalement assistée : Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon.

Follicule : ensemble formé par l’ovocyte I et les cellules qui l’accompagnent dans l’ovaire (cellules folliculaires et cellules des thèques).

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Folliculostimulante (hormone) ou folliculostimuline ; FSH : hormone protéique sécrétée par l’antéhypophyse et stimulant la maturation folliculaire (appartient aux gonadostimulines ou gonadotrophines).

Fonctions de luxe : fonctions cellulaires non indispensables à la survie de la cellule mais utiles au fonctionnement de l'organisme ou des autres cellules d'une population.

Fonctions d'entretien : fonctions cellulaires assurant la maintenance de la cellule.

Foraminifère : protozoaire marin élaborant un test calcaire dont les fossiles constituent des repères stratigraphiques.

Fosse océanique : profonde dépression étroite (jusqu’à 11 000 m de profondeur sur quelques km de large et plusieurs milliers de km de long) du plancher océanique se formant lors de la plongée d’une plaque lithosphérique sous une autre.

Fossile : reste d’être vivant disparu.

Fossile de faciès : fossile caractéristique d’un paléoenvironnement donné.

Fossile stratigraphique : fossile caractéristique d’une période géologique donnée.

Fragments de restriction :fragments d’ADN obtenus par hydrolyse avec des endonucléases de restriction.

Fréquence allélique : fréquence d’un allèle par rapport au total des allèles du même gène existant dans le pool génique.

Fuseau neuromusculaire : mécanorécepteur d'étirement situé dans les muscles striés squelettiques.

GABA : acronyme d'acide gamma aminobutyrique, un neurotransmetteur généralement inhibiteur.

Gabbro : roche magmatique grenue de la croûte océanique ayant la même composition chimique que le basalte et contenant des cristaux de plagioclase et de pyroxène.

Gamètes :cellules sexuelles haploïdes spécialisées dans la réalisation de la fécondation.

Gamétogenèse : ensemble des processus conduisant à la formation d’un gamète à partir d’une cellule souche indifférenciée.

Ganglion : concentration de corps cellulaires de neurones et de synapses constituant un centre nerveux ou une partie d’un centre nerveux.

Ganglion rachidien : ganglion sensitif annexé à la racine dorsale d'un nerf rachidien.

Ganglion sympathique : ganglion orthosympathique (chaine ganglionnaire paravertébrale).

Gaz à effet de serre : gaz absorbant fortement le rayonnement infrarouge et qui contribue donc, lorsqu’il est présent dans l’atmosphère, à l’effet de serre.  C’est notamment le cas de la vapeur d’eau, du méthane et du dioxyde de carbone dont la concentration dans l’atmosphère est en augmentation constante en raison des activités humaines.

Gène :partie d’une chaîne polynucléotidique codant la biosynthèse d'ARN complémentaires responsables notamment de la synthèse des protéines. La séquence en acides aminés de la protéine est ainsi codée par la séquence des nucléotides du gène

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Gène autosomal:gène dont le locus se situe sur un autosome.

Gènes indépendants :gènes dont les locus sont situés sur des chromosomes non homologues.

Gènes liés :gènes dont les locus sont situés sur un même chromosome.

Gène lié au sexe :gène dont le locus se trouve sur un hétérochromosome.

Gène neutre : gène dont les différents allèles ne donnent pas prise à la sélection naturelle et dont les fréquences alléliques évoluent donc au hasard.

Génome : ensemble de l'ADN d'un organisme.

Génomique : ensemble des techniques liées à l'étude du génome.

Génotype : ensemble des allèles des gènes dont on s'occupe chez un organisme.

Genre : taxon (unité systématique) placé entre l'espèce et la famille. Plusieurs espèces proches appartiennent au même genre. Par exemple, Canis lupus (loup), Caniscanis(chien) et Canis vulpes (renard) appartiennent tous trois au genre Canis. Dans la nomenclature binominale des espèces, le premier nom (en latin) est le nom de genre, le second (en latin) est le nom d'espèce. La première lettre du nom de genre s'écrit avec une majuscule, celle du nom d'espèce avec une minuscule.

Géodynamique : ensemble des phénomènes géologiques affectant une planète.

Géotherme : ligne d’égale température en profondeur du globe.

Germinal : adjectif correspondant aux cellules reproductrices (exemple : lignée germinale = lignée des gamètes).

Gestation : développement intra-utérin de l’embryon et du fœtus chez les mammifères.

Glaire cervicale : mucus produit par le col de l’utérus dont la structure et la composition varient au cours du cycle sexuel.

Glaucophane : variété d'amphibole présente dans certaines roches métamorphiques et caractéristique de conditions de haute pression et de basse température.

Globule blanc : cellule nucléée fabriquée dans la moelle rouge des os et intervenant notamment dans les réactions immunitaires (synonyme : leucocyte).

Globules rouges : cellules sanguines ayant perdu leur noyau et remplies d’hémoglobine (synonymes : hématie, érythrocyte).

Glucide : famille de molécules organiques correspondant aux sucres.

Glycémie : taux de glucose sanguin.

Gneiss : roche métamorphique litée formée de quartz, de feldspath et de minéraux ferromagnésiens.

Gonade : glande reproductrice.

Gonadolibérine: neurohormone hypothalamique stimulant la libération de FSH et LH.

Gonadostimuline : hormone stimulant les gonades (FSH, LH). Page 58 sur 78

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Gonadotrope : qui stimule les gonades.

Gonadotrophine : = gonadostimuline.

Gonosome : chromosome sexuel (= hétérochromosome).

Graisse : synonyme de lipide.

Granulocyte :catégorie de leucocytes caractérisés par des granulations cytoplasmiques et un noyau polylobé (= polynucléaires).

Grenat : minéral (silicate d'aluminium et/ou de calcium) présent dans les roches métamorphiques.

Groupes sanguins : système de marqueurs glycoprotéiques membranaires portés par les globules rouges.

Guanine : une des quatre bases azotées de l'ADN.Glucorécepteur : récepteur intéroceptif sensible à la concentration en glucose. Il existe des glucorécepteurs notamment dans l'hypothalamus et le pancréas endocrine.

Gypse : minéral constitué de sulfate de calcium hydraté qui cristallise par évaporation (évaporite).

Haploïde : qui ne comporte qu’un seul exemplaire de chaque chromosome.

Haplophase : phase de la vie d'un organisme où les cellules sont haploïdes. Chez les mammifères comme l'homme, l'haplophase est réduite aux gamètes. En revanche, chez les champignons, notamment chez Sordaria(champignon ascomycète), toutes les cellules de l'organisme sont haploïdes à l'exception du zygote.

HCG : hormone chorionique gonadotrope. Hormone produite par le placenta qui stimule l’ovaire pendant la grossesse.

Hémagglutination : agglutination des globules rouges par des anticorps.

Hématie : globule rouge.

Hématopoïèse : formation des cellules sanguines.

Hématose : échanges gazeux entre le sang et l'air alvéolaire des poumons au cours desquels l'hémoglobine des globules rouges se charge en dioxygène.

Hémoglobine : ferroprotéine tétramérique contenue dans les globules rouges et assurant le transport des gaz respiratoires.

Hémoglobinopathie : maladie liée à une anomalie de l’hémoglobine (drépanocytose, thalassémies...).

Hémolyse : lyse des globules rouges libérant l’hémoglobine dans le milieu.

Hémophilie : défaut de coagulation du sang.

Hémorragie : écoulement de sang hors d’un vaisseau sanguin.

Hémostase : ensemble des processus permettant de stopper une hémorragie au cours duquel se produit notamment la coagulation du sang.

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Hétérochromosome : chromosome sexuel (dont les paires ne sont pas identiques chez les mâles et les femelles et qui déterminent le sexe génétique ; = gonosome).

Hétérotrophe (pour le carbone) : qualifie les organismes qui nécessitent des molécules organiques pour leur approvisionnement en carbone. Il s'agit des organismes incapables de réaliser la photosynthèse.

Hétérozygote : qui porte deux allèles différents d’un gène.

Homéostasie : maintien des paramètres physiologiques dans des limites correspondant au fonctionnement optimal de l'organisme.

Homéotique : qualifie des gènes dont les mutations conduisent à la transformation d'une partie du corps en une autre. En contrôlant le fonctionnement d'autres gènes, ils permettent notamment l'établissement des axes de symétrie et du plan d'organisation. Les gènes homéotiques, retrouvés chez tous les organismes, sont homologues.

Hominidés : ensemble des espèces descendant de l’ancêtre commun le plus récent du chimpanzé et de l’homme actuel.

Homininés: ensemble des représentants de la lignée humaine depuis qu’elle s’est séparée de celle du chimpanzé (australopithèques et Homo).

Hominisation : ensemble des processus évolutifs ayant conduit à l’acquisition des caractéristiques propres à l’Homme parmi les autres primates (station debout, développement du cortex cérébral, langage, culture).

Homo sapiens: nom scientifique du représentant le plus récent de la lignée humaine (homme actuel et fossile).

Homochromie : le fait pour un animal de présenter une couleur telle qu'il se confond avec son substrat (phalène du bouleau par exemple).

Homotypie : forme de mimétisme dans laquelle l'organisme présente un aspect tel qu'il peut être confondu avec un végétal ou avec un autre animal (par exemple certains insectes comme les phasmes présentent l'aspect d'une brindille).

Homozygote : qui porte deux allèles identiques d’un gène.

Horizon : strate géologique élémentaire caractérisée par sa constitution lithologique et/ou son contenu paléontologique. Dans un sol, les horizons représentent des couches dont la structure, la texture et la composition varient selon la profondeur.

Hormone : substance chimique sécrétée par des cellules endocrines, transportée par le sang et agissant sur des cellules cibles spécifiques.

Hormones stéroïdes : hormones dont la structure moléculaire est dérivée de celle du cholestérol. Les hormones stéroïdes sont notamment sécrétées par les gonades et les glandes corticosurrénales.

Humoral : qui se rapporte aux liquides de l'organisme et aux substances qui y sont dissoutes.

Hyaloplasme : partie transparente du cytoplasme, c'est à dire substance fondamentale dans laquelle baignent les organites cellulaires, appelée aussi cytosol.

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Hybridation : 1. Croisement de deux souches qui diffèrent par un ou plusieurs caractères. 2. Croisement de deux espèces différentes. 3. Technique permettant d'associer deux polynucléotides par la complémentarité de leur séquence de bases.

Hybridation moléculaire : technique permettant d’associer deux molécules en raison de la complémentarité de leur séquence de bases.

Hydrolyse : réaction chimique au cours de laquelle une molécule d'eau est utilisée pour permettre la rupture d'une liaison covalente en se dissociant en OH- et H+.

Hydrosphère : ensemble des eaux de la planète sous ses différentes formes physiques (gazeuse, liquide, solide).

Hyperpolarisation : modification du potentiel de membrane tendant à accentuer sa valeur.

Hypophyse : glande endocrine située à la base de l’encéphale comportant une partie antérieure glandulaire, l’antéhypophyse et une partie postérieure neurosécrétrice, la posthypophyse.

Hypophysiotrope : qui agit sur l'hypophyse.

Hypothalamus : centre nerveux encéphalique contrôlant divers comportements liés à la survie individuelle (faim, soif, etc.) et collective (reproduction....). Plusieurs noyaux hypothalamiques sont en relation avec l’hypophyse par les axones qu’ils y projettent (posthypophyse) ou par des neurohormones (antéhypophyse).

Immunocompétence : aptitude à participer à une réaction immunitaire.

Immunité : ensemble des défenses de l’organisme contre les agressions (microorganismes, virus, cellules tumorales...).

Immunoglobuline : anticorps.

Induction (phase d’) :se dit de la phase des réactions immunitaires spécifiques au cours de laquelle un clone de lymphocytes spécifiques d’un déterminant antigénique est stimulé déclenchant ainsi l’ensemble de la chaîne de réactions.

Inflammation :réaction de défense non spécifique en réponse à un foyer local d’irritation d’origine biologique ou physico-chimique caractérisée par l’afflux de leucocytes. Elle se traduit par des signes cliniques : chaleur, rougeur, œdème et douleur.

Infraliminaire : qualifie une stimulation dont l'intensité est inférieure au seuil.

Innervation réciproque : innervation de muscles antagonistes assurant la coordination de leur fonctionnement.

Insertion : mutation résultant de l'ajout d'un ou plusieurs nucléotides dans la séquence d'un gène.

Intégration (nerveuse) : traitement simultané par un neurone des informations afférentes (signaux d’entrée) permettant l’élaboration de messages efférents (signaux de sortie). 

Interféron : catégorie de cytokines.

Interleukine : messager chimique assurant la communication entre les cellules du système immunitaire.

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Interneurone : neurone d’association assurant la communication entre deux neurones dans un centre nerveux.

Intérocepteur : récepteur sensoriel placé à l'intérieur de l'organisme et qui capte des stimulus en provenance du milieu intérieur (exemples : barorécepteurs carotidiens, glucorécepteurs pancréatiques, etc.). Adjectif correspondant : intéroceptif.

Interphase : période du cycle cellulaire située entre deux divisions.

Intracellulaire : à l'intérieur d'une cellule.

Isolement reproductif : le fait pour deux populations issues d’une même espèce d’origine de ne plus pouvoir se reproduire. Son origine peut être diverse : géographique, génétique, comportementale....

Isotopes : variétés du même atome qui diffèrent uniquement par leur nombre de neutrons et ont les mêmes propriétés chimiques.

IVG : interruption volontaire de grossesse.

Kilobase (kb) : millier de bases. Unité utilisée pour caractériser la dimension d'un gène, d'une molécule d'ADN ou d'un génome entier.

Leucocytes : globules blancs.

Ligand : molécule capable de se lier spécifiquement à une protéine (récepteur, enzyme, etc.).

Lignée germinale : ensemble des cellules allant des cellules souches aux gamètes.

Lignine :polymère complexe de dérivés phénoliques imprégnant la paroi secondaire de certaines cellules végétales, appelées sclérocytes, impliquées dans la conduction et le soutien (vaisseaux du bois, fibres).

Liminaire : se dit d'une stimulation dont l'intensité est égale au seuil.

Lipide : groupe de molécules organiques correspondant aux graisses.

Liquide céphalorachidien : liquide contenu dans les cavités internes de l’encéphale et de la moelle épinière et dans l'espace arachnoïdien des méninges.

Lithosphère : couche superficielle de la planète formée de la croûte et du manteau supérieur et découpée en plaques mobiles, les plaques lithosphériques.

Lithosphère océanique : lithosphère dont la croûte est océanique.

Lithosphèrecontinentale : lithosphère dont la croûte est continentale.

Locus : emplacement occupé par un gène (et donc par ses divers allèles) sur un chromosome.

Lutéinisante (hormone) ; LH : gonadostimuline antéhypophysaire responsable de l’ovulation et du développement du corps jaune .

Lymphocyte T : catégorie de lymphocytes caractérisés par la présence d’un récepteur T. A cette catégorie appartiennent les LT régulateurs (LT4 auxiliaires et suppresseurs) et cytotoxiques (LT8).

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Lymphocytes B :catégorie de lymphocytes caractérisés par la présence d’anticorps membranaires (IgD).

Lymphoïde : se dit d’un organe où les cellules du système immunitaire naissent ou mûrissent ou agissent.

Lysosome : organite cytoplasmique limité par une simple membrane contenant des hydrolases.

Macromolécule : molécule polymérique de masse moléculaire supérieure à 10 000 daltons.

Macrophage :phagocyte tissulaire issu des monocytes sanguins remplissant aussi la fonction de "cellule présentant l’antigène" (CPA).

Macroscopique : qui se voit à l'œil nu.

Magma : matériau minéral à l’état liquide, de température égale à plusieurs centaines de degrés, présent en profondeur dans la lithosphère. Les roches magmatiques (roches grenues et roches microlitiques) ont pour origine le refroidissement d’un magma.

Magnétisme : propriété d’un corps d’attirer le fer par un champ de forces appelé champ magnétique.

Marge : frontière entre la croûte océanique et la croûte continentale. On distingue les marges passives, qui sont des zones de transition intraplaque, des marges actives, qui caractérisent les zones de subduction.

Marne : roche sédimentaire constituée d'un mélange de carbonates et d'argile.

Marsupiaux : Mammifères dont le développement embryonnaire se termine hors de l'utérus dans une poche marsupiale (Kangourou).

Médiation cellulaire : par l’intermédiaire de cellules. Se dit d’une réaction immunitaire spécifique dont les effecteurs sont des cellules (lymphocytes T cytotoxiques, cellules tueuses).

Médiation humorale : par l’intermédiaire de molécules solubles. Se dit d’une réaction immunitaire spécifique dont les effecteurs sont des molécules solubles (anticorps).

Méiose :ensemble de deux divisions précédées d’une seule synthèse d’ADN conduisant à 4 cellules haploïdes à partir d’une cellule mère diploïde. Lors de la première division, dite réductionnelle, les chromosomes homologues se séparent (ségrégation indépendante des chromosomes) tandis que lors de la seconde division, dite équationnelle, ce sont les chromatides de chaque chromosome qui se séparent.

Membrane plasmique : pellicule de 7 à 8 nm d'épaisseur formée d'une double couche lipidique et de protéines qui constitue l'enveloppe de toutes les cellules vivantes  (synonyme : plasmalemme).

Mémoire immunitaire : capacité de certains lymphocytes à reconnaître et à réagir plus rapidement contre des antigènes déjà rencontrés que contre des antigènes nouveaux.

Méninges : ensemble de trois enveloppes protectrices entourant le système nerveux central (pie-mère, arachnoïde, dure-mère).

Ménopause : arrêt définitif, vers l’âge de 50 ans, du cycle ovarien chez la femme.

Message nerveux : succession de potentiels d'action modulés en fréquence ("trains" d'ondes, "bouffées" de potentiels d'action) circulant le long des neurones.

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Méristème : tissu végétal indifférencié à l’origine, par multiplication et différenciation cellulaires, de nouveaux tissus et organes

Métabolisme : ensemble des réactions chimiques qui se produisent dans les cellules vivantes.

Métabolite : petite molécule participant au métabolisme cellulaire.

Métacentrique : qualifie un chromosome dont les deux bras sont de même taille avec le centromère médian.

Métamorphisme : transformation d'une roche à l'état solide en une nouvelle roche due à une modification de la température et/ou de la pression donnant naissance à de nouveaux minéraux aux dépens des anciens et modifiant la structure.

Métamorphisme de contact : métamorphisme se produisant au contact d’une intrusion de magma qui se traduit par une auréole de métamorphisme.

Métamorphisme général (ou régional) : métamorphisme affectant l’ensemble des roches d’une région en raison des contraintes tectoniques qu’elles subissent.

Mica : silicate ferromagnésien.

Micaschiste : roche métamorphique schisteuse comportant du quartz, du feldspath et du mica associés à des minéraux caractéristiques du métamorphisme (grenat, andalousite).

Microorganisme : organisme d'une taille telle qu'il est visible seulement au microscope.

Milieu intérieur : ensemble des liquides de l’organisme subdivisé en liquide intracellulaire et liquides extracellulaires

Minéral : toute substance dépourvue de carbone réduit, c’est à dire toutes les substances présentes à la surface de la planète avant l’apparition de la vie.

Mitochondrie : organite cellulaire dans lequel se déroule la respiration.

Migmatite : roche métamorphique comportant du matériel granitique et métamorphique, issue de la fusion d'une roche lors d'un phénomène d'anatexie.

Mimétisme : fait pour un animal de présenter un aspect lui permettant de se camoufler en ayant l'apparence par ses structures ou sa couleur de certains éléments de son milieu, végétaux ou animaux (homochromie et homotypie).

Mitose : mécanisme de reproduction conforme d’une cellule mère en deux cellules filles au cours duquel apparaissent les chromosomes.

Moelle osseuse (rouge) : tissu inclus dans la partie spongieuse de certains os qui assure la production de l'ensemble des éléments figurés du sang.

MOHO : discontinuité de Mohorovicic marquant la frontière entre les deux constituants de la lithosphère, la croûte terrestre et le manteau supérieur.

Molécules homologues : molécules apparentées appartenant à une même lignée évolutive issue d'une molécule ancestrale par accumulation de mutations mais n'ayant plus nécessairement la même fonction.

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Monocyte : catégorie de leucocytes de grande taille, à noyau réniforme, doués de phagocytose. Les macrophages sont des monocytes tissulaires.

Monohybridisme : croisement de deux souches qui diffèrent par un seul caractère.

Monosomie : présence d’un chromosome en un seul exemplaire dans une cellule diploïde.

Monosynaptique : se dit d'un circuit nerveux qui ne comporte que deux neurones séparés par une synapse. Le réflexe myotatique est monosynaptique.

Monotrèmes : Mammifères dépourvus de placenta dont le développement embryonnaire s'effectue dans un œuf externe (Ornithorhynque).

Monozygote : se dit des jumeaux provenant d'une même cellule œuf ("vrais jumeaux").

Motoneurone : neurone dont les messages déclenchent la contraction de fibres musculaires.

Mutation :modification héréditaire de l’information contenue dans l’ADN.

Mutation faux sens : mutation d’un codon de l’ADN conduisant à la mise en place d’un acide aminé différent de celui d’origine.

Mutation non sens : mutation d’un codon de l’ADN conduisant à la formation d’un codon stop.

Mutation silencieuse : mutation ne modifiant pas le phénotype.

Myasthénie : maladie génétique affectant la jonction neuromusculaire et se traduisant par une fatigabilité importante des muscles striés squelettiques.

Mycélium : filament formé de cellules généralement haploïdes constituant l'appareil végétatif des Champignons.

Myéline : gaine isolante phospholipidique entourant certains axones. La gaine de myéline est formée de la superposition de couches membranaires appartenant à la cellule de Schwann qui s'enroule autour de la fibre nerveuse lors de la myélinisation.

Myélinisation : processus de mise en place des gaines de myéline au cours de l'enfance.

Myocarde : muscle cardiaque.

Myomètre : muscle utérin.

Myorelaxant : qui relâche les muscles.

Nannofossile : microfossile de taille inférieure à 50 µm comme les coccolithes, notamment.

Nappe de charriage : ensemble de terrains déplacés par dessus d’autres terrains à la suite de mouvements tectoniques.

Natriurèse : débit de sodium urinaire.

Néphron : unité fonctionnelle du rein.

Nerf : ensemble de fibres nerveuses réunies dans la même gaine.

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Nerf optique : nerf sensitif reliant les yeux au système nerveux central.

Neurite : prolongement d’un neurone (axone et dendrites)

Neurohormone: hormone sécrétée par des cellules nerveuses.

Neurone : cellule nerveuse.

Neurone sensitif : neurone capable de détecter les variations de certains paramètres de l'environnement externe (visuels, auditifs, tactiles, etc.) ou interne (longueur d'un muscle, pression sanguine, concentration d'une substance) de l'organisme et de transmettre ces informations sous forme de messages nerveux au système nerveux central.

Neurosécrétion : sécrétion de nature hormonale réalisée par des neurones. La gonadolibérine (Gn-RH) qui stimule les cellules hypophysaires sécrétrices de gonadostimulines est une neurosécrétion.

Neurotransmetteur : substance chimique libérée par un neurone dans une synapse et capable de modifier le potentiel de membrane de la cellule postsynaptique.

Névroglie : cellules non nerveuses accompagnant les neurones dans le tissu nerveux.

Niche écologique : ensemble des paramètres environnementaux (climatiques, édaphiques, biotiques) dont dépend une espèce donnée et qui la différencient des autres espèces occupant le même habitat. Lorsque deux espèces différentes entrent en compétition pour l’occupation d’une même niche écologique il y a exclusion de l’une d’entre elles.

Nidation : fixation de l’embryon de mammifère dans l’endomètre maternel au début de la gestation.

Non-soi : molécule dont la synthèse ne résulte pas de l’information génétique propre à l’organisme et reconnue comme étrangère par le système immunitaire.

Noyau : organite cellulaire limité par une double membrane dans lequel est inclus le matériel génétique. La présence d'un noyau dans une cellule est caractéristique des cellules eucaryotes alors que les cellules procaryotes en sont dépourvues.

Nucléoside : molécule formée par l'association covalente d'une base azotée avec un sucre à cinq carbones (ribose dans l'ARN, désoxyribose dans l'ADN).

Nucléotide : molécule formée d'un nucléoside (pentose, soit ribose dans l'ARN, soit désoxyribose dans l'ADN associé à une base azotée, uracile, adénine, cytosine, guanine, thymine) lié à un phosphate. Un nucléotide est un nucléoside monophosphate. Les acides nucléiques sont des polynucléotides (polymères de nucléotides).

Nucleus : bloc de roche dont des éclats ont été volontairement tirés dans le but de confectionner des outils.

Nutriment : petite molécule capable de traverser la membrane cytoplasmique et de servir de métabolite.

Obduction : recouvrement d’une marge continentale par du plancher océanique lors de l’affrontement de deux plaques lithosphériques.

Oestradiol: la principale hormone œstrogène.

Oestrogènes: catégorie d’hormones sexuelles fabriquées principalement par les follicules ovariens. Page 66 sur 78

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OGM : organisme génétiquement modifié, c’est à dire dont le génome a été modifié par insertion de matériel génétique exogène.

Onde sismique : onde mécanique qui se propage à travers la planète à la suite d’un séisme.

Oolithe : sphère de taille millimétrique formée en milieu marin agité par des dépôts concentriques de calcaire autour d'un nucleus détritique 

Ophiolites : cortège de roches magmatiques caractéristique des chaînes de montagne, considéré comme représentant les vestiges de la lithosphère océanique portée en altitude par l’obduction.

Ordre : taxon (unité systématique) placé entre la classe et la famille. Il regroupe donc des familles présentant des caractéristiques communes, les différents ordres étant regroupés dans une même classe, les différentes classes dans un embranchement.

Organes analogues : organes d'espèces différentes réalisant la même fonction mais ayant une structure ou une origine embryologique différentes.

Organes homologues : organes d'espèces différentes ayant une même origine embryologique et évolutive mais pouvant remplir des fonctions différentes.

Organes lymphoïdes centraux : organes assurant la production des cellules du système immunitaire et l’acquisition de leur immunocompétence (moelle osseuse, thymus).

Organes lymphoïdes périphériques :organes dans lesquels se rencontrent les diverses cellules du système immunitaire et où se déroulent les premières phases des réactions immunitaires spécifiques (rate, ganglions lymphatiques, amygdales etc.).

Orogenèse : formation des reliefs.

Ose : sucre simple formé d'un squelette de 3 à 7 carbones.

Ovaire : gonade femelle.

Ovocyte : cellule de la lignée germinale femelle subissant la méiose.

Ovogenèse : formation du gamète femelle.

Ovogonie : cellules de la lignée germinale femelle issues des cellules souches qui se multiplient dans l’ovaire embryonnaire avant de se transformer en ovocytes (seuls présents dans l’ovaire adulte).

Ovulation : émission d’un ovocyte à l’extérieur de l’ovaire à la suite de la rupture d’un follicule mûr.

Ovule : gamète femelle.

Ozone : trioxygène.

Pancréas : glande annexe du tube digestif comportant une partie exocrine (acinus sécrétant des enzymes digestives) et une partie endocrine (îlots de Langerhans sécrétant les hormones pancréatiques, notamment l'insuline et le glucagon).

Pangée : supercontinent présent au Jurassique dont la dislocation a conduit aux continents actuels.

Parasite : organisme qui se développe aux dépens d'un autre organisme.

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Paroi : structure de soutien, initialement pecto-cellulosique, qui forme un cadre autour de la membrane plasmique des cellules végétales.

Paroi primaire : paroi pectocellulosique extensible formée au début du développement des cellules végétales.

Paroi secondaire : différenciation de la paroi primaire accompagnant la spécialisation cellulaire, caractérisée par l’addition de nouvelles molécules à la paroi primaire pectocellulosique lui conférant de nouvelles propriétés, notamment mécaniques.

Patch Clamp : technique d’électrophysiologie permettant d’enregistrer l’activité de microscopiques fragments de membrane isolés avec une micropipette.

Pélagique : qui vit en pleine mer.

Perforines : protéines cytolytiques sécrétées par les lymphocytes cytotoxiques lors de la phase effectrice de la réponse immunitaire à médiation cellulaire et intervenant dans la destruction de la cellule cible.

Péridotite : roche magmatique grenue riche en minéraux ferromagnésiens (olivine, pyroxène), constituant principal du manteau supérieur.

Phagocyte : cellule capable de phagocytose (macrophages, granulocytes).

Phagocytose : mécanisme assurant l’endocytose d’éléments figurés, particules ou cellules.

Phagosome : vésicule de phagocytose.

Phanérozoïque : période de l'histoire de la Terre (de environ - 500 Ma à l'actuel) ayant laissé des traces fossiles visibles d'être vivants. Il comporte les ères primaire, secondaire et tertiaire.

Phase de prolifération (de l'endomètre) : première phase du développement de la muqueuse utérine au cours de laquelle les cellules de l'endomètre se multiplient pendant la première moitié du cycle menstruel sous l'influence des œstrogènes.

Phase de sécrétion (de l'endomètre) : deuxième phase du développement de la muqueuse utérine au cours de laquelle se forment des glandes et se développent les vaisseaux pendant la seconde moitié du cycle sous l'influence de la progestérone.

Phase folliculaire : période préovulatoire du cycle sexuel au cours de laquelle se développent les follicules sous l'influence de l'hormone hypophysaire FSH.

Phase lutéale : période postovulatoire du cycle sexuel au cours de laquelle se développe le corps jaune sous l'influence de l'hormone hypophysaire LH.

Phénotype : ensemble des caractéristiques visibles ou détectables d'un organisme. ExempleOn peut distinguer différents niveaux dans le phénotype, moléculaire, cellulaire, physiologique, etc. Ainsi, la drépanocytose est caractérisée au niveau moléculaire par la présence de l’hémoglobine S, au niveau cellulaire par des globules rouges en forme de faucille, au niveau physiologique par les problèmes circulatoires.

Phloème : tissu conducteur formé de cellules criblées responsable du transport de la sève élaborée.

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Photorécepteur : cellule sensorielle spécialisée dans la détection de la lumière ou organe spécialisé dans la détection de la lumière . 

Photosynthèse : type de métabolisme énergétique conduisant à la synthèse de molécules carbonées réduites par conversion de l’énergie lumineuse en énergie chimique.

Photosynthèse aérobie: photosynthèse libérant du dioxygène gazeux issu de la photolyse de l’eau, donneur d’hydrogène..Équation de la photosynthèse aérobie : 6CO2  + 6H2O -----> C6H12O6 + 6O2

Photosynthèse anaérobie : photosynthèse ne libérant pas de dioxygène gazeux car elle utilise des donneurs d’hydrogène dépourvus d’oxygène comme H2S.

Phylogénie : filiation des espèces au cours de l’évolution et, par extension, relations de parenté entre espèces.

Phylogénétique : en rapport avec la phylogénie.

Phylum : ensemble des organismes ayant un ancêtre commun et présentant le même plan d’organisation.

Physiologie : discipline scientifique qui étudie le fonctionnement des organismes.

Plagioclase : variété de feldspath contenant du sodium et du calcium.

Plan d’organisation : caractéristiques anatomo-physiologiques qui définissent les principaux phylum d’êtres vivants.

Plan de Wadati-Bénioff : plan oblique suivant la surface de la plaque plongeante selon lequel se répartissent les foyers des séismes dans les zones de subduction.

Plaquette : élément figuré du sang intervenant dans l'hémostase et correspondant aux fragments cytoplasmiques issus de la fragmentation d'une cellule géante, le mégacaryocyte.

Plasma : partie liquide du sang.

Plasmocyte : cellule sécrétrice d’anticorps issue de la transformation de lymphocytes B.

Plasmodium : protozoaire parasite (hématozoaire), agent causal du paludisme qui se transmet par la piqûre d'un moustique (Anophèle).

Point chaud : volcanisme intraplaque, ayant pour origine un magma issu vraisemblablement du manteau profond, qui se manifeste par des alignements de volcans perçant la même plaque, formés successivement au cours du déplacement de la plaque.

Polarisation membranaire : différence de potentiel électrique existant entre les faces extracellulaire et intracellulaire de la membrane cytoplasmique.

Polymorphisme :existence de plusieurs allèles pour un même gène et, par extension, la variété des génotypes et des phénotypes qui en découlent.

Polynucléaire : voir granulocyte.

Polypeptide : molécule formée par l'enchaînement covalent d'acides aminés.

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Polyploïdie : multiplication par un nombre entier du nombre de chromosomes d'une cellule.

Pool génique :ensemble des allèles d’un ou plusieurs gènes au sein d’une population ou d’une espèce et, par extension, ensemble de tous les allèles de tous les gènes appartenant à une population.

Population : sous-ensemble d’une espèce dont les individus occupent une aire géographique commune et se reproduisent effectivement entre eux.

Posthypophyse : partie postérieure de l’hypophyse recevant des terminaisons nerveuses neurosécrétrices de neurones hypothalamiques mais ne contenant pas de cellules glandulaires (= neurohypophyse).

Postsynaptique : au niveau d'une synapse, se dit du neurone ou de sa membrane qui reçoit les signaux de la terminaison présynaptique.

Potentiel d’action : phénomène bioélectrique constituant l’unité de signalisation des cellules excitables. Il est caractérisé par une très brève inversion de la polarisation membranaire qui se propage.

Potentiel de membrane :différence de potentiel électrique existant entre les faces extracellulaire et intracellulaire de la membrane plasmique de toute cellule vivante.

Potentiel de récepteur : variation locale, graduable, sommable et non propageable de la polarisation membranaire d'une cellule neurosensorielle résultant de la transduction d'un signal extracellulaire.

Potentiel de repos : potentiel de membrane d’une cellule excitable en l’absence de stimulation.

PPSE : acronyme pour Potentiel postsynaptique excitateur

PPSI : acronyme pour Potentiel postsynaptique inhibiteur

Prébiotique: présent avant l’apparition de la vie.

Précurseur : molécule servant de point de départ à la synthèse d'une autre molécule.

Présentation (des antigènes) : mécanisme d’expression membranaire des déterminants antigéniques associés avec des protéines HLA par des cellules spécialisées, les cellules présentant l’antigène. Processus permettant la reconnaissance de l’antigène par les cellules immunocompétentes spécifiques et l’induction d’une réaction spécifique.

Présynaptique : terminaison afférente d'un axone au niveau d'une synapse. Se dit aussi de la membrane de cette terminaison au niveau de laquelle se produit l'exocytose des molécules de neurotransmetteur.

Primates : ordre de Mammifères caractérisé par la position des yeux en avant de la face, des membres à cinq doigts à ongle aplati et une main préhensile. Le groupe inclut les Prosimiens et les Simiens (Singes et Hominidés).

Prisme d’accrétion : ensemble d’écailles tectoniques peu épaisses séparées par des failles, formées par "pelage" des sédiments et de la partie superficielle de la croûte à la limite de plaques en subduction.

Probabilité : calcul du pourcentage de chances qu'un événement se produise parmi d'autres. En génétique, on peut calculer la probabilité d'apparition d'un génotype et donc du phénotype

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correspondant si l'on connaît la probabilité de formation des différents types de gamètes. Pour simplifier les problèmes, on ne considère en général qu'un nombre limité de gènes.

Procaryote : cellule formée d’un seul compartiment et, donc, dépourvue de noyau.

Procréation médicalement assistée (PMA) : tous les procédés permettant de pallier médicalement un dysfonctionnement de la capacité de procréation.

Producteur primaire : organisme autotrophe d’une chaîne alimentaire qui synthétise la matière organique à partir de substances minérales.

· producteur secondaire: définition à créerOrganisme hétérotrophe d’une chaîne alimentaire qui produit sa matière organique à partir de la matière organique qu’il consomme.

Progestérone : hormone ovarienne sécrétée par le corps jaune.

Prognathie (ou Prognathisme) : projection vers l'avant de la partie inférieure de la face des Primates (singes et Australopithèques, par exemple), formant une sorte de museau, contrairement au visage de l'homme qui est aplati.

Programme génétique : ensemble des informations contenues dans l'ADN dont l'expression permet le fonctionnement des cellules et, chez les organismes pluricellulaires, la mise en place et le fonctionnement de l'organisme.

Propriocepteur : récepteur sensoriel placé au sein d'un organe et détectant des stimulus en provenance de l'organe lui-même (exemple : fuseau neuromusculaire). Adjectif correspondant : proprioceptif.

Protéine : macromolécule informative constituée d'un enchaînement covalent ordonné d'acides aminés (polypeptide).

Protéine membranaire : protéine incluse dans une membrane cellulaire où elle assure des fonctions de transport, de communication ou de reconnaissance.

Protide : famille de molécules organiques comportant de l'azote.

Protoplaste : cellule végétale dont la paroi a été éliminée.

Protozoaire : microorganisme animal unicellulaire (exemples : amibes, Plasmodium etc.)

Pseudopode : expansion cellulaire mobile limitée par la membrane plasmique. Les pseudopodes sont utilisés par les cellules pour se déplacer et pour capturer des particules (endocytose) dans le milieu.

Psychotrope : toute substance chimique qui modifie le fonctionnement normal du cerveau.

Puberté : acquisition, dans l’espèce humaine, de la maturité sexuelle, c’est à dire de la capacité à se reproduire.

Pyroxène : minéral (silicate ferromagnésien) présent dans les roches magmatiques et métamorphiques.

Quartz : minéral (silice cristallisée) formé dans les roches magmatiques.

Rate : organe lymphoïde périphérique. Page 71 sur 78

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Réaction inflammatoire : réaction immunitaire non spécifique se développant au niveau d’un foyer d’inflammation.

Réactions immunitaires non spécifiques : réactions immunitaires dont le déclenchement ne dépend pas de la reconnaissance d’un antigène par un récepteur spécifique.

Réactions immunitaires spécifiques : réactions immunitaires dont le déclenchement dépend de la reconnaissance d’un antigène par un récepteur spécifique.

Récepteur : organe, cellule ou molécule assurant la réception d'informations. Dans le cas d'une molécule, le récepteur est une protéine spécialisée capable de se lier spécifiquement et réversiblement à une autre molécule appelée ligand.

Récepteur B : classe d’anticorps membranaires (IgD) propre aux lymphocytes B.

Récepteur T :classe deprotéines membranaires propres aux lymphocytes T capables de reconnaître un déterminant antigénique associé à des molécules du système HLA.

Récepteur sensoriel : cellule neurosensorielle assurant la transduction des stimulus. Le terme peut également désigner l'organe contenant les cellules neurosensorielles. En fonction de leur emplacement dans l'organisme, on distingue des extérocepteurs, des propriocepteurs et des intérocepteurs.

Récessivité : le fait pour un allèle de ne s'exprimer dans le phénotype qu'à l'état homozygote.

Réflexe : réaction motrice automatique, involontaire et stéréotypée en réponse à une stimulation déterminée.

Réflexe médullaire : réflexe dont le centre nerveux est la moelle épinière.

Réflexe myotatique : réaction motrice d’un muscle en réponse à la stimulation de ses récepteurs d’étirement. Le réflexe myotatique participe au contrôle du tonus musculaire.

Régression : retrait de la mer au cours des temps géologiques.

Réponse primaire (immunité) : réponse immunitaire spécifique développée à la suite d’un premier contact avec un antigène.

Réponse secondaire (immunité) : réponse immunitaire spécifique développée à la suite d’un second contact avec un même antigène.

Reproduction : production de descendants à partir d’organismes parentaux.

Reproduction asexuée : production de descendants génétiquement identiques (clones) à partir d’un seul organisme parental.

Reproduction sexuée : production d’un nouvel organisme génétiquement différent des parents à partir d’un œuf résultant de la fusion de gamètes parentaux de sexe opposé.

Respiration : processus métabolique assurant la production énergétique des cellules en utilisant le dioxygène comme accepteur final du pouvoir réducteur pour réaliser l'oxydation complète des substrats en dioxyde de carbone et eau.

Rétine : couche photosensible tapissant la cavité interne de l'oeil.

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Rétrocontrôle : mécanisme de contrôle par rétroaction, c’est à dire par action en retour de l’effet sur la cause.

Rétrovirus : virus dont l’information génétique est constituée par de l’ARN qui est rétrotranscrit en ADN préalablement à son expression.

Ribosome : organite cytoplasmique au niveau duquel s'effectue la biosynthèse des protéines.

Rift : zone d’amincissement et de déchirure de la lithosphère caractérisée par un fossé d’effondrement fissuré et éruptif provenant d’une distension de la croûte.

Rift océanique : rift situé au sommet d’une dorsale océanique au niveau duquel se forme la nouvelle croûte océanique.

Rift continental : rift situé dans un continent (rift Est-africain).

Roche : matériau constitutif de la croûte terrestre formé d’un assemblage de minéraux.

Roche grenue : roche magmatique entièrement formée de macrocristaux.

Roche magmatique : roche issue de la cristallisation d’un magma.

Roche métamorphique : roche provenant de la transformation d’une autre roche à l’état solide sous l’action de modifications de température et/ou de pression.

Roche microlitique : roche magmatique formée de microcristaux dispersés dans une matrice vitreuse, c’est à dire non cristalline.

Roche sédimentaire : roche formée à la surface de la terre par la transformation de dépôts sédimentaires résultant de l’érosion de roches préexistantes (roches détritiques), de l’activité biologique (roches biogènes) ou physicochimique.

Sapide : qui a un goût.

Schistosité : aptitude d'une roche au clivage lorsqu'elle est de structure feuilletée (schistes).

Segment initial : zone de la membrane axonale située à proximité du corps cellulaire et responsable de la genèse des potentiels d’action.

Séisme : tremblement de terre.

Sélection clonale : sélection d’un clone de lymphocytes spécifiques d’un antigène lors du déclenchement d’une réponse immunitaire spécifique dirigée contre cet antigène.

Sélection naturelle :action différentielle des facteurs de l’environnement sur la survie individuelle ou la reproduction des organismes en fonction de leur degré d’adaptation plus ou moins poussé à ces facteurs.

Sérum : partie liquide du sang dépourvue de son fibrinogène.

Seuil (neurobiologie) : valeur minimale d’une stimulation permettant d’obtenir une réponse.

SIDA : acronyme pour Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise, maladie causée par les VIH (virus de l’immunodéficience humaine).

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Sillimanite : minéral (silicate d'alumine) courant dans les roches métamorphiques où il se forme au dessus de 600°C à des pressions de 0.2 à 0.8 GPa.

Soi : ensemble des molécules résultant de l’expression des gènes d’un individu.

Soi modifié :expression au sein d’un complexe peptide-HLA de peptides différents de ceux du soi.

Somatique : qui se réfère au corps par opposition à ce qui est germinal qui se réfère aux cellules reproductrices.

Sommation : somme algébrique des événements dépolarisants et hyperpolarisants qui affectent la membrane postsynaptique. Elle peut être spatiale (plusieurs afférences simultanées sont sommées) ou temporelle (plusieurs afférences successives dans un bref laps de temps).

Sonde ADNc :portion d’ADN simple brin marqué complémentaire d’une séquence déterminée d’ADN qu'elle sert à localiser dans le génome.

Southern blot :révélation de la présence de sondes ADNc liées à des séquences complémentaires d’ADN après transfert sur membrane et dénaturation des fragments d’ADN étudié séparés par électrophorèse.

Spéciation : mécanisme assurant la transformation de populations de même espèce en espèces différentes.

Spermatide : cellule haploïde appartenant à la lignée germinale et résultant de la méiose. Elle se différencie en spermatozoïdes au cours de la spermiogenèse.

Spermatocyte : cellule diploïde appartenant à la lignée germinale, issue d’une division d’une spermatogonie et apte à subir la méiose.

Spermatogenèse : gamétogenèse mâle.

Spermatogonie : cellule diploïde appartenant à la lignée germinale mâle, issue des cellules souches germinales et constituant le point de départ de la spermatogenèse.

Spermatozoïde : gamète mâle.

Spermiogenèse : phase finale de différenciation des gamètes mâles au cours de laquelle une spermatide se transforme en spermatozoïde.

Sphincter : muscle en forme d'anneau.

Splénique : adjectif correspondant au substantif rate.

Stéroïdes : substances chimiques, en particulier des hormones, dérivées du cholestérol (exemples : aldostérone, hormones sexuelles).

Stéthoscope : appareil destiné à écouter les manifestations sonores internes de l'organisme.

Stimulus : variation d'un paramètre physico-chimique du milieu extérieur ou intérieur susceptible d'être détecté par un récepteur sensoriel spécialisé.

Stratigraphie : branche de la géologie qui étudie les relations entre les couches de roches et en déduit des chronologies relatives.

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Stratotype : couche sédimentaire servant de référence pour caractériser un étage. Le nom dérive en général de celui du lieu où on l'a identifié pour la première fois.

Stromatolites: formations calcaires élaborées par l’activité de cyanobactéries.

Subduction : enfoncement d'une plaque lithosphérique océanique sous une autre plaque.

Subsidence : enfoncement progressif, par exemple d'un bassin sédimentaire, notamment sous le poids des sédiments accumulés ou suite à des contraintes tectoniques.

Substance blanche : partie du système nerveux central des vertébrés formée principalement de fibres nerveuses myélinisées.

Substance grise : partie du système nerveux central des vertébrés formée principalement de corps cellulaires de neurones.

Substance minérale : toute substance dépourvue de carbone réduit, c’est à dire toutes les substances présentes à la surface de la planète avant l’apparition de la vie.

Substance organique : substance formée principalement de carbone réduit, résultant de l’activité chimique des êtres vivants.

Substitution (génétique) :mutation résultant du remplacement d’un nucléotide par un autre comportant une base azotée différente.

Substrat : 1. Support sur lequel vivent les organismes. 2. Molécule transformée lors d'une réaction enzymatique.

Supraliminaire : qualifie une stimulation dont l'intensité est supérieure au seuil.

Surdi-mutité : le fait d'être sourd-muet.

Synapse : zone de communication entre un neurone et une autre cellule excitable (nerveuse ou musculaire).

Système HLA (" Human Leucocyte Antigen ") :protéines membranaires exprimées par les cellules nucléées de l’espèce humaine et résultant de l’expression des gènes du CMH.

Système nerveux central : partie axiale du système nerveux (axe cérébrospinal des vertébrés, chaînes nerveuses ventrales des invertébrés) formée de différents centres nerveux reliés par des faisceaux de fibres contrôlant l’ensemble du système nerveux.

Système nerveux périphérique : partie du système nerveux formée de nerfs reliant la périphérie de l’organisme (récepteurs, effecteurs) au système nerveux central.

Systole : phase du cycle cardiaque correspondant à la contraction du myocarde.

Taxon : ensemble d'êtres vivants appartenant à un même groupe de la classification (espèce, genre, famille, etc.).

Télérécepteur : organe sensoriel permettant la réception d'informations distantes (vue, ouïe, odorat).

Testostérone : hormone sexuelle mâle sécrétée par les cellules interstitielles du testicule.

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Télocentrique : qualifie un chromosome formé d'un bras long et d'un bras très court avec le centromère proche de l'extrémité.

Testicule : gonade mâle.

Tétrade : ensemble de quatre éléments (par exemple les 4 chromatides constituant les bivalents lors de la prophase I de la méiose ou les 4 spores contenues dans un asque de levure).

Tétrapode : vertébré à 4 membres (amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères).

Thérapie génique : traitement de maladies génétiques par incorporation d’un gène normal.

Thymine : une des quatre bases azotées de l'ADN.

Thymus : organe lymphoïde central dans lequel se fait l’apprentissage de la distinction soi - non soi par les lymphocytes T.

Tissu : ensemble supra cellulaire formé de cellules de mêmes types contribuant à une même fonction (tissu nerveux, tissu musculaire, etc.).

Tolérance : phénomène caractérisé par le fait que lors de l'utilisation répétée de certaines drogues il soit nécessaire d'augmenter la dose pour obtenir le même effet.

Tolérance (au soi) : propriété des cellules immunocompétentes de ne pas s’attaquer au soi.

Tonus musculaire : niveau de tension minimal des muscles.

Traduction : ensemble des mécanismes moléculaires conduisant à l’expression d’un ARNm en polypeptide.

Transcription : ensemble des mécanismes moléculaires conduisant à la synthèse d’un ARNm à partir d’une matrice ADN.

Transcription inverse : ensemble des mécanismes moléculaires conduisant à la synthèse d’un ADN à partir d’une matrice ARN.

Transduction : codage par une cellule neurosensorielle d'un stimulus physicochimique en un signal nerveux.

Transgène : gène étranger introduit dans le génome d'une cellule.

Transgenèse : technique permettant l'introduction d'un gène étranger dans le génome d'une cellule.

Transgénique : se dit d'un organisme qui possède dans son génome, un ou des gènes étrangers (transgènes) qui ont été ajoutés à son patrimoine héréditaire.

Transgression : avancée de la mer au cours des temps géologiques.

Translocation : soudure d’un fragment chromosomique sur un autre chromosome.

Transporteur : 1. Biologie cellulaire : protéine membranaire dont la fonction est de faire franchir une membrane biologique à une molécule donnée. 2. Physiologie : molécule dont la fonction est de transporter une autre molécule, notamment dans le sang.

Transposition : changement de locus d’un gène. Page 76 sur 78

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Trisomie : présence de 3 chromosomes homologues dans une cellule diploïde.

Tronc cérébral : partie de l’encéphale mettant en relation les régions antérieures et postérieures du système nerveux central et comportant le bulbe rachidien, la protubérance annulaire et le cerveau moyen).

Trophoblaste : voir blastocyste.

Uniformitarisme : voir actualisme

Utérus : organe creux situé dans l’abdomen des mammifères femelles dans lequel se déroule le développement embryonnaire et fœtal.

Vaccin : substance non pathogène administrée volontairement pour induire une réaction immunitaire spécifique protectrice vis à vis d’un agent déterminé.

Vaisseau du bois : vaisseau conducteur formé de cellules dont les parois sont imprégnées de lignine.

Vasoconstriction : diminution du diamètre d'un vaisseau sanguin.

Vasodilatation : augmentation du diamètre d'un vaisseau sanguin.

Vasomotricité : capacité de certains vaisseaux à modifier leur diamètre sous l'action des fibres musculaires présentes dans leur paroi.

Vecteur : 1. construction utilisée pour faire pénétrer un gène d'intérêt dans une cellule (virus portant un gène étranger, plasmide portant un gène étranger, etc.).                 2. organisme qui transmet une maladie infectieuse (moustique transmettant le paludisme, par exemple).

Veine : vaisseau sanguin qui transporte le sang des organes vers le cœur.

Veinule : petite veine située en aval d'un réseau capillaire.

VIH : virus de l'immunodéficience humaine (agent causal du SIDA).

Virus : parasite intracellulaire constitué d'un acide nucléique enveloppé par des protéines. Le virus détourne la machinerie génétique de la cellule hôte qui reproduit alors le virus.

Voie nerveuse : Trajet emprunté par un faisceau de fibres nerveuses reliant système nerveux central et système nerveux périphérique (voies sensitives centripètes, voies motrices centrifuges) ou reliant des régions du système nerveux central. Il existe des voies nerveuses directes reliant un même côté (droit ou gauche) du système nerveux (voies ipsilatérales) et des voies nerveuses croisées reliant côté gauche et côté droit (voies controlatérales). La motricité des muscles du côté droit du corps est ainsi contrôlée par des neurones du cortex moteur gauche et inversement.

Volcan : zone localisée de la croûte terrestre où le magma et les gaz associés passent de la profondeur à la surface.

Volcanisme : ensemble des phénomènes géologiques liés à l’émission en surface de magma par des volcans.

Volémie : volume du sang circulant.

Xylème : tissu conducteur formé de cellules sclérifiées responsable du transport de la sève brute. Page 77 sur 78

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Zygote : cellule œuf. 

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