Fiche guidage n°1 leçon : une lecture géopolitique pour comprendre la complexité du monde

Je présente la carte :Echelle : mondiale ; Projection : polaire ; date : 2012 source :Le choix cartographique : partie analyse critique (ci vous portez un regard critique rapide)Avantages du choix cartographique (la carte n°1 du dossier) : le type de projection est-il bien choisi pour représenter ce phénomène ? la projection polaire montre bien la proximité géographique des grandes puissances traditionnelles (EU, Russie, Europe). La carte est lisible.Inconvénient du choix cartographique (la carte n°1 du dossier) : Le choix de la projection est-il pertinent ? La projection valorise les territoires de l’hémisphère nord alors que les Etats riverains de l’Océan pacifique apparaissent très éloignés.Le thème (voir titre et légende ordonnée): carte de synthèse présente à la fois les acteurs principaux de la gouvernance mondiale, les zones de conflits et de guerres, et les enjeux géostratégiques. La carte n°1, p.226 réactualise les zones de conflits. La carte présente une lecture géopolitique du monde. La géopolitique est l’étude des rivalités de pouvoirs pour la conquête, le contrôle et la défense de territoires. Les cartes montrent la prédominance des Etats dans la gouvernance mondiale, une nouvelle donne géopolitique par les aspirations des pays émergents et des tensions et des crises nombreuses qui fragilisent l’espace mondial aujourd’hui.Je décris la carte :Quelles sont les puissances traditionnelles ? Ce sont les puissances traditionnelles : (en bleu) les Etats-Unis avec les pays alliés et la Russie en recompositionQuelles sont les puissances nouvelles ? : Chine, Inde, BrésilQuel élément régulateur dans les RI manque -t-il ? ONUOù se situent les principaux conflits dans le monde ? : Afrique et Moyen OrientLes guerres sont-elles toutes évoquées ? Non on parle de conflits (affrontements : crise et guerre). Donnez deux exemples : Zone de conflits et zones d’instabilitéBut de la carte est de montrer quoi ? :EU sont devenus une hyperpuissance en 1991 (superpuissance sans rivale dans le monde), qui s’appuient sur les institutions dépendant de l’ONU (dont le siège est à NYC) dans le cadre du multilatéralisme (prise de décisions par la communauté internationale), et qui peuvent compter sur leurs alliés de l’OTAN (Canada et Europe élargie en 2004), de l’ANZUS (Australie et NZ), du traité de Washington (Japon).J’interprète la carte : je dégage des thèmes, ici 3 thèmes :1 - Des Etats assurent toujours la gouvernance mondiale : Les grandes puissances traditionnelle ((en bleu) : les Etats-Unis et les pays alliés et la Russie . EU sont devenus une hyperpuissance en 1991 (superpuissance sans rivale dans le monde), qui s’appuient sur les institutions dépendant de l’ONU (dont le siège est à NYC) dans le cadre du multilatéralisme (prise de décisions par la communauté internationale et mettant fin au moment unilatéral de l’après 11 Septembre. C’est la politique étrangère de Barak Obama de prôner un leadership intelligent » (smarter leadership ou un smart power) qui combine à la fois un outil diplomatique (softpower) et la suprématie militaire (hard power), et qui peuvent compter sur leurs alliés de l’OTAN (Canada et Europe élargie en 2004), de l’ANZUS (Australie et NZ), du traité de Washington (Japon).La carte p.225 confirme l’affirmation de la souveraineté des Etats, près d’une trentaine sont apparus sur 200 Etats souverains (qualifiés d’Etats-Nations), dans trois grandes zones régionales, en Europe orientale au lendemain de la guerre froide, avec l’implosion des Etats issus de l’ancienne URSS, de l’éclatement de l’ex-Yougoslavie ; en Asie Centrale avec l’indépendance des républiques; en Afrique au lendemain des guerres civiles avec la naissance en autre du Soudan Sud (juillet 2011). Cependant certaines entités politiques ne sont pas reconnues comme Etats souverains, ex : Hong Kong, les Bermudes, de Porto Rico, du Sahara Occidental, du Groenland, de l’Autorité Palestinienne comme des « minorités » ethniques, ex. les Kurdes vivent morcelés sur 4 Etats (Turquie, Iran, Irak, Syrie).mais en Irak les Kurdes vivent dans une région autonome quasi souveraine depuis 2003 avec la chute de Saddam Hussein alors qu’en Turquie ils ne sont pas reconnus.

2 - Une nouvelle donne géopolitique depuis le début du XXIe siècle :Cette organisation est troublée par un ensemble de facteurs : par présence de cinq membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU (dont la Russie et la Chine qui s’opposent à l’intervention occidentale en Syrie), par la dissémination nucléaire (9 Etats possédant aujourd’hui l’arme atomique), par les aspirations des pays émergents qui veulent jouer un rôle géopolitique majeur tandis que la Russie souhaite retrouver un rôle international perdu en 1991 (disparition de l’URSS), d’où la formation de l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) qui réunit depuis

I – UNE LECTURE GEOEOPOLITIQUE DU MONDE :

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2001 un ensemble de 6 Etats dont la Russie, la Chine et 4 Etats d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan). La carte 3 du dossier montre quoi ? que d’autres organisations contribuent à l’émergence de nouveaux acteurs sur la scène internationale : le Mercosur par ex. composé de 5 Etats autour du Brésil (Venezuela oublié sur la carte), le SADC autour de l’Afrique du Sud (Communauté de développement de l’Afrique australe). L’espace géopolitique mondial est donc multipolaire.

3 -Des tensions et des crises fragilisent l’espace mondial : Sur la carte (Manuel Nathan-Le quintrec-Janin TS 2014) apparait les lieux de conflits récents. Sur la carte proposée à l’analyse (en rouge) que sont l’Afghanistan et le Pakistan foyers du terrorisme d’Al Qaida (depuis 2001), l’Irak (depuis 2003), la Somalie (guerre civile depuis 1993). Par contre des guerres oubliées ? La guerre en Libye et les conflits de 2014 n’y apparaissent pas. Des guerres nouvelles depuis 2014 ? Une lecture critique à formuler. Nouveaux conflits non évoqués (Europe avec Ukraine et Syrie/Irak au MO). La carte exagère l’arc des crises graves et elle n’insiste pas assez sur la zone principale d’insécurité appelée « arc de crises » qui va du Mali à l’Afghanistan et fait l’objet d’une étroite surveillance des organisations internationales. Au cœur de cette zone se trouvent la Syrie (guerre civile) et l’Iran (suspecté d’avoir un programme nucléaire menaçant Israël et qui a renoncé depuis d’où l’ONU qui en 2016 a accepté la poursuite du programme nucléaire civil sous contrôle). Par contre, la carte représente bien les principales routes maritimes, qui font toujours l’objet d’une étroite surveillance de la part des grands Etats, et les zones de piraterie (Somalie, Asie du Sud-Est). Les échanges de marchandises par voie maritime se sont considérablement développés (ils assurent aujourd’hui les 2/3 des échanges internationaux en volume) : la conteneurisation en est en partie la cause, et les conteneurs (caisses de 20, 30 ou 40 pieds de long, chargements mesurés en EVP : équivalent 20 pieds1) sont devenus le symbole de la standardisation des modes de chargement et de déchargement des bâtiments, nécessitant des aménagements portuaires que seuls les plus grands ports du monde possèdent (Singapour, Hong Kong). Les « verrous stratégiques » (détroits de Gibraltar, de Malacca, d’Ormuz, canal de Suez, de Panama) sont particulièrement surveillés. Un exemple de schéma à insérer dans une explication de carte (ou de composition)

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IV – UNE LECTURE GEOENVIRONNEMENTALE DU MONDE : 1 – Le problème des ressources, exemple l’eau potable :

Je présente la carte : carte n°1 p. 30Echelle : Projection : Le thème : Je décris la carte :

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J’interprète la carte :Le problème se pose dans quels espaces géographiques ? :Plus précisément en Afrique ? Quel Bilan hydrique à l’échelle mondiale ?

Quel est le problème essentiel évoqué dans cette carte ?

Par contre quels sont les pays qui ont accès à l’eau potable ?

2 – Les défis environnementaux :