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Au menu Plan détaillé Accueil Bibliographie Sites à consulter Plan du cours détaillé Test de Connaissances 1 Test de Connaissances 2 Annales Sujet S2 05-06 Sujet S2 04-05 Sujet S1 04-05 Sommaire Plan Chapitre 1. L’information Chapitre 2. Les systèmes d’information Chapitre 3. Les différentes applications des systèmes d’information Chapitre 4. L’utilisation de l’Internet par l’entreprise INTRODUCTION Importance de l’Information dans nos sociétés. Ouvrage de Jeremy Rifkin (l’âge de l’accès, la découverte, 2000) et importance du capital intellectuel. Jean-Yves Prax et la transformation des sociétés vers les compétences intellectuelles. Rapport d’Elie Cohen et de Philippe Aghion sur l’enseignement supérieur et distinction entre pays imitateurs et pays créateurs. La structuration de l’échange se trouve modifié : l'économie des réseaux permet de dépasser ces limites sous l'angle de la connectivité et ceci s’accompagne d’une accélération des rythmes d'innovation et donc de l'obsolescence des produits (ex : loi de Moore). D'où rapidité accrue, vitesse... Effondrement des barrières spatio-temporelles. Deux aspects majeurs de l’information : 1- Cruciale pour la compétitivité des entreprises et de nos économies. 2- Un ensemble de technologies se développent de telle sorte à en faciliter l’usage. Une entreprise mal gérée serait une entreprise qui ne s’intéresserait pas à la valorisation de l’information initiale. Une entreprise bien gérée sera une entreprise qui va valoriser l’information initiale en la faisant circuler et en la stockant. Le cas de Benetton. La bonne gestion de l’information sera source de gains multiples pour l’entreprise. Les systèmes d'information entraînent une modification forte du management des entreprises. Objectifs du cours de système d’information : 1 - Comprendre comment l’information aura un impact sur l’entreprise. 2 - Connaître les nouveaux outils à la disposition de l’entreprise dans le domaine du management de l’information. [Haut] www.sciencesdegestion.com - Système d'Information http://www.sciencesdegestion.com/elearning/systemeinfomaster/plan.htm 1 sur 14 27/02/2014 12:09

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Annales

Sujet S2 05-06Sujet S2 04-05Sujet S1 04-05

Sommaire Plan

Chapitre 1. L’information

Chapitre 2. Les systèmesd’information

Chapitre 3. Lesdifférentes applicationsdes systèmesd’information

Chapitre 4. L’utilisation del’Internet par l’entreprise

INTRODUCTION

Importance de l’Information dans nos sociétés. Ouvrage deJeremy Rifkin (l’âge de l’accès, la découverte, 2000) etimportance du capital intellectuel. Jean-Yves Prax et latransformation des sociétés vers les compétencesintellectuelles. Rapport d’Elie Cohen et de Philippe Aghion surl’enseignement supérieur et distinction entre pays imitateurs etpays créateurs.La structuration de l’échange se trouve modifié : l'économie desréseaux permet de dépasser ces limites sous l'angle de laconnectivité et ceci s’accompagne d’une accélération desrythmes d'innovation et donc de l'obsolescence des produits (ex: loi de Moore). D'où rapidité accrue, vitesse... Effondrementdes barrières spatio-temporelles.

Deux aspects majeurs de l’information :1- Cruciale pour la compétitivité des entreprises et de noséconomies.2- Un ensemble de technologies se développent de telle sorte àen faciliter l’usage. Une entreprise mal gérée serait uneentreprise qui ne s’intéresserait pas à la valorisation del’information initiale.Une entreprise bien gérée sera une entreprise qui va valoriserl’information initiale en la faisant circuler et en la stockant. Lecas de Benetton.

La bonne gestion de l’information sera source de gainsmultiples pour l’entreprise.

Les systèmes d'information entraînent une modification forte dumanagement des entreprises.

Objectifs du cours de système d’information :1 - Comprendre comment l’information aura un impact surl’entreprise.2 - Connaître les nouveaux outils à la disposition de l’entreprisedans le domaine du management de l’information.

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CHAPITRE 1. L’INFORMATION

1. Définition de l’information

Etymologie.Information : élément de connaissance susceptible d’être codépour être conservé, traité ou communiquéR. Reix "informer c'est fournir des représentations pourrésoudre des problèmes ; ces représentations doivent êtreadaptées au contexte d'utilisation".Nécessité de faire une distinction entre signal et information : legestionnaire effectue toujours une représentation d’une situationréelle sans connaissance parfaite des « états du monde ».

Pour Reix, l'information "est ce qui nous apporte uneconnaissance, qui modifie notre vision du monde, qui réduitnotre incertitude ; c'est un renseignement".

L'information comprend deux dimensions : une dimensiontechnique et une dimension sémantique.La pertinence de l’information (Reix) :Qualité : L’accessibilité, La fiabilité, L’exactitude, La richesse dela formeDélais : L’actualité, La ponctualitéQuantité : L’exhaustivité, Le degré de finesse et de précision

Notion de profit informationnel = (gain de l’information) - (coûtde l’information).L’information ne coûte rien lorsqu’elle est répliquée (notammentvia une interface numérique). On a tendance à considérer quec’est son obtention qui coûte.

2. La diversité des informations

2.1. Diversité et origine de l’information

Plusieurs raisons majeures nous permettent de comprendre cebesoin :- Les obligations légales.- Le besoin de coordination.- La préparation des décisions

L’acte de gérer suppose de détenir des informations car gérerc’est décider et on décide en fonction de représentations issuesde décisions.

- Les informations sont donc diverses et hétérogènes. On peutles classifier selon leur nature, objet, forme, support, caractèrecollectif,… Les entreprises vont de plus en plus dématérialiserles données de leur support physique (exemple de Schneider

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en ce qui concerne la dématérialisation de ses facturesinternes).

De nombreuses sources d'information existent provenant : del'intérieur de l'organisation, des prestataires d'informations, desinstitutions nationales ou internationales, des acteurséconomiques,…

2.2. La classification de Lesca et Lesca (1995)

En fonction de deux paramètres :- le type d’information- le flux d’information

2.2.1. Le type d’information

- L’information de fonctionnement- L’information d’influence- L’information d’anticipation

2.2.2. Le flux d’information

- Les flux internes à l’entreprise.- Les flux orientés de l’intérieur vers l’extérieur de l’entreprise.- Les flux orientés de l’extérieur vers l’intérieur de l’entreprise.

2.2.3. Synthèse

Type d’information

3. La dynamique de l'information

3.1. Le traitement de l’information

- La collecte des données.- La saisie des données.- La transformation des données.- Le stockage.- La diffusion.Création d'une mémoire organisationnelle.

3.2. Le processus de communication

Le processus par lequel une information passe d'un émetteur àun récepteur se nomme communication. Communication : «échange et circulation d’informations dans un réseau reliant desémetteurs et des récepteurs ».

Modèle de Shannon et Weaver pour Bell.

Problèmes de communication :

- Problèmes techniques- Des problèmes sémantiques- Des problèmes organisationnels et / ou psychologiques :

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- La rétention d'information- La réduction de l’incertitude- L'effet de halo : tendance à généraliser une premièreimpression qu’on a de quelqu’un. Deux phénomènes endécoulent : La distorsion orientée et l'effet de rejet.

L’information se désagrège tout au long du processus decommunication : loi de l’entropie dans la circulation del’information.

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1. Eléments de compréhension des systèmes d’information

1.1. Définition

Définition d'un système d'information (Reix) : "Un systèmed'information est un ensemble organisé de ressources :matériel, logiciel, personnel, données, procédures permettantd'acquérir, traiter, stocker, communiquer des informations (sousforme de données, textes, images, sons, etc…) dans desorganisations". Ces ressources sont interreliées.

Un logiciel n’est pas un système d’information. C’est uncomposant.Le système d’information est donc par nature :- Hétérogène- Complexe- Evolutif

Existence de différents types de systèmes d’information. Il vaexister des SI intégrés et des SI non intégrés.SI intégré : entreprise qui va réussir à unifier sur une mêmeplateforme de traitement l’ensemble des ressources dédiées autraitement de l’information. Rôle du Département Systèmed’Information (DSI).

1.2. Différence entre système d’information et systèmeinformatique : la place de l’organisation

Un système d'information peut être manuel ou même informel.

Il ne faudra pas confondre « système d'information » et «système informatique ».

Pour Laudon et Laudon il existe une perspective technique etune perspective comportementale. Problème de la mise enplace d’un SI perfectionné qui ne correspond pas aux attentesdes utilisateurs.

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2. L'intérêt des systèmes d'information pour la gestion del'entreprise

Le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie retientplusieurs vagues d'apparition des technologies de l'informationet de la communication (SESSI, 2001 : 5) :- Années 60 : automatisation des processus administratifs- Années 70 : automatisation des processus de production- Années 80 : automatisation du travail individuel de bureau- Années 90 : la mise en réseaux des micro-ordinateursprofessionnels- Années 2000 : automatisation des échanges

2.1. Implications des systèmes d’information

Elargissement de son champ d’application en largeur, enlongueur et en profondeur. Découpage de l’entreprise en troiscatégories encastrées : Département - Fonction - Tâches

Transversalité et interdépendance accrue entre les stratégiesglobales de l’entreprise, les règles et les procédures, d’une part,et les logiciels, le matériel et les bases de données comme lessystèmes de communication.

Deux dynamiques majeures concernant les systèmesd'information :

- Une généralisation du traitement en temps réel- Une forte interconnexion des réseauxModification de la perspective spatio-temporelle de l’entreprise.

Les SI vont aider à la prise de décision de l'organisation (avant,pendant, après)

En fonction de la situation dans l'organisation, lescaractéristiques des SI seront différentes :- Si la décision est stratégique,- Si la décision est opérationnelle.

Aussi, les SI auront un impact sur la décision pour plusieursraisons (Reix) : un plus grand nombre de participants vaintervenir dans la prise de décision, l’intelligence del’organisation s’accroît.

2.2. La modification de l’entreprise sous l’impact des SI

De façon générale, on va pouvoir constater que les SI vontavoir des effets marquants sur l’organisation :- Réduction des coûts- Création de valeur ajoutée- Modification de l’organisation des processus : (reengineering),formalisation et standardisation de l’entreprise.- Modification des outils de travail

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- Modification des procédures- Modification du métier des utilisateurs- L'aplatissement des entreprises- La modification du degré de centralisation de la décision- La dissociation du siège et du lieu de travail- La flexibilité de l'entreprise est plus forte- La finesse des analyses aide les gestionnaires- Nouvelle définition des frontières organisationnelles

L'entreprise classique + SI = entreprise virtuelle (Lefebvre etLefebvre, 1999), entreprise numérique (Isaac, 2000),organisation informationnelle (Milliot, 1999) ou encoreentreprise étendue, dématérialisée, de cyber-entreprise(Champeaux et Bret, 2000).But : développer et faciliter la transmission des connaissances,des savoirs au sein de l'entreprise et vers ses partenairesprivilégiés, tout en dématérialisant ce processus.

Milliot (1999) et modification de l'organisation selon :1- Une logique de flexibilité reposant sur un mode organique2- Une logique réticulaire3- Une logique d'ouverture globale

2.3. L’ère du e-management

- Les SI vont toucher toutes les activités de l’entreprise ;- L’entreprise va se trouver modifier dans son organisation :

Selon Isaac (2003 in Kalika et al.), « Les technologies del’information entraînent (…) une gestion nouvelle del’information. Dans la mesure ou le management repose engrande partie sur la gestion de l’information, il sembleinéluctable que les pratiques managériales soient appelées àévoluer et donnent naissance à un management électronique,appelé e-management ».

Effets du e-management :- Plus grand degré d’utilisation des outils électroniques- Plus grande ampleur des modifications induites par les outilssur les processus de management ;- Plus grande importance des modifications des compétencesnécessaires à l’exercice du management.

3. Les déterminants de l’utilisation dessystèmes d’information

Toutes les entreprises sont-elles confrontées de façon identiqueà l’utilisation des systèmes d’informations ?

3.1. La taille de l’entreprise

Plus la taille de l’entreprise est importante, plus l’utilisation desSI est fréquente.

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- Le coût des SI- Le manque de personnel- La simplicité de la gestion.- Les pratiques de management.

Théorie PME.Il serait faux de dire que les PME ne disposent pas de systèmesd’informations.La gestion de l’information externe se fait pour les PME via sondirigeant avec son réseau relationnel.

3.2. Le caractère immatériel de l’activité

Plus l’entreprise a une activité immatérielle (par exemple dansles services) plus elle aura recours aux systèmesd’informations.

Porter et Millar (1985) et notion d’intensité informationnelle :- L’impact des technologies de l’information sur la chaîne devaleur- Le contenu informationnel du produit.

3.3. L’internationalisation de l’entreprise

Plus l’internationalisation est forte, plus le système d’informationsera élaboré.Une logique d’ouverture internationale fondée sur la croissanceet l’expansion géographique de l’entrepriseUne logique de globalisation fondée sur la rationalisation desmoyens et ressources de l’entreprise au niveau mondial

Les industries globales sont donc les plus à même de disposerd’un SI développé.

Utilisation de la typologie de Bartlett et Ghoshal surl’internationalisation des entreprises et importance des SI.

La dimension de la gestion de la distance spatiale se trouve liéeau besoin (coordination) et à l’ampleur de ce besoin(dispersion).

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CHAPITRE 3. LES DIFFÉRENTES APPLICATIONS DESSYSTÈMES D’INFORMATION

Une application (Reix) : « un ensemble de programmes du typelogiciels, articulés entre eux, utilisés pour automatiser ouassister des tâches de traitement de l’information dans undomaine particulier ».

1. Typologie générale

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Laudon et LaudonDelmond et al. :1. Le système d’information opérationnel2. Le système d’information d’aide à la décision3. Le système d’information de communication

2. Les domaines d’application des SI pour l’entreprise

Précisisons en ce qui concerne le caractère locatif et libre del’application.

Ces applicatifs sont disponible soit en licence définitive soitsous la forme d'une offre d'application hébergée sous licencelocative (ASP : Application Service Provider / Fournisseurd'applications en ligne). Tendance actuelle.

Le logiciel libre est un logiciel ouvert et gratuit.

Un logiciel libre ou en source ouverte signifie qu'un utilisateurpeut en obtenir une copie gratuitement et étudier en toutelégalité son code source, le modifier et le redistribuer à d'autres,également gratuitement (Von Hippel, 2001). Le plus connu deces logiciels libres est le système d’exploitation Linux.

Richard Stallman est le père du logiciel libre. Il a fondé la FreeSoftware Foudation en 1984, du fait de la « propriétarisation »croissante des logiciels à cette époque.Les différents types de licence (Commercial, Shareware,Freeware, Logiciels libres). Les quatre niveaux de liberté dulogiciel libre selon Stallman.

Une application libre n’est pas sans licence. La plus connue etutilisée est la Licence GPL (Global Public License) : « copyleft».

Linux tient à son caractère gratuit et à son origine. Il est le fruitdu travail d'un étudiant finlandais, Linus Torvalds, qui, à partir de1991, a mis au point un système d'exploitation innovant. Outreson travail direct, il a intégré, modifié et organisé les apports deplusieurs informaticiens disséminés sur la planète (Torvalds etDiamonds, 2001). Eric Raymond (Raymond, 1998) et l'image dubazar, "grouillant de rituels et d'approches différentes (...) àpartir duquel un système stable et cohérent ne pourraitapparemment émerger que par une succession de miracles", enopposition à celle de cathédrale, "soigneusement élaborées pardes sorciers isolés ou des petits groupes de mages travaillant àl'écart du monde, sans qu'aucune version bêta ne voie le jouravant que son heure ne soit venue", pour qualifier les modes dedéveloppement respectifs de Linux et de Windows. [Lire]

Il existe de la bière libre (Vores Øl), du cola libre (openCola),des planches de surf libres,… Wikipedia est une encyclopédielibre.Il existe une multitude d’applications libres : bureautique,

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multimédia, graphiques… mais aussi des applicationsprofessionnelles du type ERP ou CRM (Aria, Compiere, ERP5,PGI Suite, Value Enterprise,…).

Les intérêts du libre : caractère gratuit, ajustement précis auxbesoins de l’entreprise du fait de son caractère ouvert. Mais, lamise en place de ces applications peut s’avérer très coûteuse.Cependant, plusieurs critiques existent. Témoignagesconcernant l'abandon de Linux par des utilisateurs.

Utilisable par les entreprises.

Modèle qui s'étend à tous les éditeurs.

2.1. La communication standardisée d’informations via leprotocole Internet

Auparavant, les entreprises utilisaient l’EDI (Echange deDonnées Informatisées (Electronic Data Exchange)) afin decommuniquer avec leurs partenaires (grand client etfournisseurs).Internet, Intranet, Extranet reposent sur un seul langagestandardisé et universel (protocole Internet ou réseau IP).

2.2. La gestion de la relation client

Le CRM : Customer Relationship Management ou Gestion de laRelation Client (GRC). Cela va permettre à l'entreprise dedévelopper des relations durables et rentables avec des clients.Organisation de tous contacts avec l'entreprise et ses clientsgrâce à la mise en place de structures et d'outils appropriés.Logique de relation individualisée avec chacun des clients.C’est ce que l’on nomme le marketing one to one.On va stocker toutes ces informations au sein deDataWarehouse.Recherche de la « connaissance client ». Rifkin et notion de «Lifetime value » à savoir la valeur de tous les achats futurspotentiels d'un client.

L’ensemble de cette collecte va permettre d’alimenter des «entrepôts de données » permettant de détenir uneconnaissance sur les clients de l’entreprise. Technique dudatamining (exploitation de données), arbres de segmentation,le scoring et la régression logistique. Le cas de la FNAC.

Il existe de nombreuses solutions.

2.3. Le management de la connaissance

Le Knowledge Management est défini (par le CIGREF) comme :"Un ensemble de modes d'organisation et de technologiesvisant à créer, collecter, organiser, stocker, diffuser, utiliser ettransférer la connaissance dans l'entreprise. Connaissancematérialisée par des documents internes et externes, mais

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aussi sous forme de capital intellectuel et d'expérience détenuspar les collaborateurs ou les experts d'un domaine."

Exemples (source : Les Echos 19/03/02) :- SEP, le motoriste d'Arianespace, catalogue systématiquementles pannes de ses propulseurs pour en faire une base d'étude.- Usinor, un système d'aide à la conduite des hauts-fourneauxqui fonctionne depuis 1997 constitue une capitalisation dessavoirs des meilleurs experts de l'entreprise.- Air Liquide, un outil informatique de transfert d'informationstechniques permet aux technico-commerciaux de disposer enpermanence et partout d'un support de vente actualisé.Le but général est de traquer les coûts indirects, et plusparticulièrement ceux liés à la perte de temps.

Le KM tire ses origines de plusieurs perspectives : courant del’apprentissage organisationnel, Approches Ressource etCompétences, Mouvement pour la qualité, Développement desTIC

Nonaka et Takeuchi (1995) vont identifier cette notion deconnaissance en effectuant une distinction.La connaissance explicite qui peut être formalisée et explicitéepar des concepts, modèles, manuels, procédures,…La connaissance tacite qui sera plus difficile à exprimer defaçon formalisée, liée à des facteurs intangibles (valeurs,croyances). Cette connaissance est liée à l’expériencepersonnelle, à la pratique, subjective.Représentation du processus de création et de transfert desconnaissances par Nonaka et Takeuchi (1995).

Le KM va permettre ainsi de favoriser le transfert desconnaissances. Logique de capitalisation des connaissances.Communautés de pratique et communautés virtuelles(Rheingold, 1995).

Exemple de principes KM avec le cas d’un cabinet d’audit.Plusieurs méthodologies existent permettant de formaliser lesconnaissances (Prax).De nombreuses solutions logicielles existent en ce qui concerneles outils du KM (http://www.knowledgeshop.com).

2.4. Le travail en groupe

Travail collaboratif.

Certaines tâches doivent être effectuée en collaboration defaçon non séquentielle. L’apport va être multiple et ne se limitepas à une seule intervention. Toute la difficulté sera de pouvoircoordonner ces interventions et d’améliorer leur productivité. Onva utiliser des outils de travail collaboratifs (Microsoft Exchange,Lotusnote, e-groupware,…). Ces logiciels se nommentgroupware (collecticiels). Les anglo-saxons utilisent également

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les sigles CSCW (Common Supported Cooperative Work) ouGDSS (Group Decision Support System).

Johnson-Lentz, "le groupware est un concept qui désigne à lafois le processus humain et organisationnel du travail en groupeet les outils technologiques nécessaires à l'accomplissement dece travail."

L'intérêt du groupware est de résoudre les problèmes inhérentsà l'éloignement géographique et du travail asynchrone. Il s'agitdonc d'outils et de méthodes facilitant le travail en groupe.Le groupware utilise plusieurs outils / fonctionnalités.

Workflow : "Modélisation des procédures de travail permettantune automatisation de la répartition des tâches, de la circulationdes données, du contrôle de l'état d'avancement des dossiers,une mise à disposition commune d'information etd'équipement." – Gestion Electronique des Documents (GED).

Les outils de travail en groupe permettent d’éliminer lescontraintes spatio-temporelles mais peuvent être égalementutilisés afin d’améliorer le suivi, la traçabilité d’un travail effectuépar plusieurs personnes sans pour autant qu’elles soientdistantes.

2.5. La gestion globale de l’information : les ERP

ERP ou PGI (Enterprise Resources Planning ou Progiciel deGestion Intégré). [lire] Un ERP peut se définir comme unensemble de logiciels intégrant les principales fonctionsnécessaires à la gestion des flux et des procédures del'entreprise (comptabilité et finances, logistique, paie etressources humaines, etc.). Tous ces logiciels accèdent à desressources communes, en particulier des bases de données.Reix va définir les ERP comme « une application informatiqueparamétrable, modulaire et intégrée, qui vise à fédérer et àoptimiser les processus de gestion de l’entreprise en proposantun référentiel unique et en s’appuyant sur des règles de gestionstandard ».

Problème des logiciels multiples. Développement des ERP dèsles années 80 avec pour objectif de créer un systèmed’information unifié et cohérent pour l’entreprise.

Les éditeurs de référence : SAP, Oracle, Baan, PeopleSoft ouJD Edwards.

L'adjectif "intégré" fait, en effet, ressortir l'approche centralisée(urbanisée) de l'ERPArchitecture d’un progiciel de gestion intégré (source : Delmondet al.)

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L’objectif principal des entreprises qui adoptent un ERP est derationaliser ses flux d’informations. Les informationsopérationnelles seront ainsi stockées au sein de la base dedonnées et alimenteront l’ensemble des modules, via desprocédures automatiques paramétrées par l’utilisateur.

Le premier éditeur de PGI est l'entreprise allemande SAP.Grands comptes : Intentia, Oracle, People Soft / JD Edwards,SAP, SSA Global / BaanMiddle market : Adonix, Cegid , Geac, Generix, Interlogiciel,Navision (Microsoft), Qualiac, SageOpen Source : Compiere, ERP5, OFBiz, Value ERP

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CHAPITRE 4. L’UTILISATION DE L’INTERNET PARL’ENTREPRISE

Les années 90 ont été témoin du développement d’Internet.Internet conditionne maintenant le déploiement de nouvellesapplications.

1. Historique d’Internet

A lire : « Les sorciers du net – Les origines de l’Internet » - KatieHafner et Matthew Lyon, Calmann-Levy, 1999, 347 p.

Internet date de 1969 et son utilisation s'est longtempscantonnée au domaine militaire et scientifique. AdvancedResearch Projects Agency (ARPA) - En 1969 fut créel'ARPAnet, précurseur de l'internet actuel en tant qu'organismefondateur. La première connexion entre deux ordinateurs eutlieu en octobre 1969 entre le Stanford Research Institute (SRI –San Francisco) et l’UCLA (Los Angeles).Durant les années 70, des chercheurs par le biais de leursuniversités rejoignirent ce réseau.Durant les années 80, on nomma cet ensemble de protocoled'échange "Internet".En 1983, le DNS (Domain Name System) fut créé etl’adressage en DNS fut possible à partir de 1986.En 1990, L'ARPAnet se retira de l'administration de l'Internet,remplacé par la NSFnet (créé en 1985) (National ScienceFoundation) beaucoup plus orienté vers le grand public.Une directive empêchait de faire de l'argent sur le réseau. En1991, le NSFnet supprima cette interdiction.Le web fut proposé en 1989 par Tim Berners-Lee du CERN(Suisse).Dès 1995, Internet fut adopté par un large public et cetteadoption se confirma au fur et à mesure par le biais du web.Le développement d’Internet est considéré comme très rapide.Internet s’est diffusé très rapidement.Selon la Dallas Federal Reserve :

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Nombre d’année pour atteindre 25% des foyers US : Téléphone: 35 ans, Télévision : 26 ans, Radio : 22 ans, PC : 15 ans,Téléphone mobile : 13 ans, Web : 5 ans

2. Le commerce électronique

Le commerce électronique va correspondre à l’utilisation d’uneinterface web dans la présentation et la vente des produitsd’une entreprise. On va donc essayer d’établir un contact «personnalisé » à distance.

2.1. Importance du commerce électronique

L’utilisation d’Internet dans la stratégie commerciale del’entreprise va entraîner différentes modifications.Intérêt du commerce électronique :Pour l'entreprise : réduction de ses coûts tout en étant plusrapide, d'améliorer sa visibilité mondiale et de personnaliser sesproduits.Pour le consommateur : un plus grand choix de produits sansentraîner une contrainte de déplacement géographique.

Ce qui se vend le plus sur le net :Ce qui se vend le mieux sur Internet, ce sont les produits richesen informationLivresLogiciels et matériels informatiquesCd et DVDVêtementsPlaces de spectacleVoyages, vacances

2.2. Le cheminement de l’internaute consommateur

Comment se rend-on sur un site ?Hoffman et Novak (1996) opposent deux types decomportements de recherche et de traitement de l’informationsur le Web :- La recherche guidée par un objectif,La navigation expérientielle.Boulaire et Mathieu (2000) identifient cinq facettes de lanavigation hédonique :le plaisir, l’évasion par rapport au quotidien ou au monde réel,l’éveil-stimulation, la détente, le contrôle.

Modélisation du parcours

L’analyse de l’origine du trafic sur les sites webs montre quel’on s’achemine petit à petit, avec le temps, vers une répartitionen trois tiers :- un tiers provient d’une saisie directe de l’url par l’internaute (oud’un clic sur ses favoris)- un tiers provient de liens référents extérieurs

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- un tiers du référencement sur les moteursL’entreprise devra donc travailler afin de valoriser ces trois tiers

2.3. Vers de nouvelles pratiques marketing

Différentes pratiques vont se retrouvées amplifiées, utilisés dufait de l’utilisation d’un espace web dans la stratégiecommerciale de l’entreprise :

Création de communautés virtuellesLa stratégie de tolérance : une lente diffusionLe marketing viral Le cas Blair WitchLa personnalisation de la visite

2.4. L’aide aux transactions d’affaires

Une dimension majeure du commerce électronique concerneles relations « business to business » (échanges entreprofessionnels). En effet, les entreprises vont se retrouver entransaction avec d’autres entreprises (fournisseurs,sous-traitants) via des places de marché, véritables plates-formes d’affaires électroniques. En somme, il s’agit d’unextranet collectif. Cette logique de commerce électronique estbeaucoup plus importante que le B to C.

- Les places de marché verticales (spécialisée dans un secteurdonné) : cela va concerner les achats de production entre lesacteurs d’une même filière.- Les places de marché horizontales qui sont généralistes(souvent à destination des PME).

3. L’Intranet

L’Intranet correspond à un site réservé, en général auxcollaborateurs d'une même entreprise. Ce réseau privé,fonctionnant sur le modèle Internet (du fait des protocolesd'échange de données) permet de regrouper des ressources etde les mettre en commun : informations, services, procédures,outils, etc.

Le cas d’AIRBUS

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A suivre...

G. Gueguen - 2006

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