PIÈCES INÉDITES RELATIVES A L.1 BRETAGNE

XVlIe ET XVIII' SIÈCLES

P ,h' des taxes imposées sur les maisons de la ville de la Guercheen

liait (LII e Ilootie et (ottisation de la somme de cinquante et unelivres die-huit sols dix deniers dei/espar les propriétaires des niaisonset /uritwes de tu ville et fauboa;qs de la Gw'rche, suivant 1(1 delilnra-lion de Jfessieurs des Estats de cette prm'ince, du •?(F wlobre /I5,rawlw' en Consl/ucluce te 10" novembre dudit an 169. pour la repar-filion de lad. somme à laquelle les maisons des e( e /esmstiques de lad.uille et faubourgs woient este, im/)oseex peu itotis I'ran('ois Portais,Conseiller du /10 y, senechal et alloiie de la /iaronnve de' let Guerelte,N. Poxtiils sieur du Preciolfet, lieutt,wn( d' lad, h!trOflnVe', I'1 e'SCUYerBe'rlrrw d, sieur des 1 #'rex suie"w t la l:'fi/nratio,i 'le la eomîn u-n au te de la Guerelce

(:I te liste comprend le ri ees d'An jou, de Ratimme, Saint-Nicolas,de la Chai'lm'c, du Foui', le l'aub)eii'g du Iloum'itlat , le faubourg dela Gi'arige, le 1biiboeii'- de ( uiiue1bIl et de la Chaussée. Le totalmonte à cinqimaitte et cinq livres cinq sols sk deniers. Li' compte e stari'êlé au ; escjmteinbme m 66.

\OIIa\OIiS s('rllpu!eusenient reproduit loilli Craphe,€'rtuiic'iniit dafec-I J'I15(, ( lit inanjc'jjt oi'i les ii,ins de pe!solLrkc's et de lieux sont souvent défi-gurés pui I'écriaiii chargé de rédiger te rie.

Documerthï6^6eI I I II III II I I I_ 0000005526291

PIÊCES IMITES

Dans cette liste, quileu I. cent-soixaiitc-dix numéros, onremarque les noms des 1wi'srinnages suivants: e la damoiselle du

Verger, le sieur de Gi'and-Roche le sieur de la Portrye, lae damoiselle de la Sojinerve, le sieur de la Marqucre, François (le« Cruel iarf, le sieur dv la Tigiianiesqiie, la cladioiselle (le. \larenoui,

Cilles du \lesiiil , Monsieur le Senesclial, le sieur (le la Pislae, le« sieur des (hi yonnires, le sieur de la Coutumerve, le sieur de lae Fleiirk'i'e, le sieur de la Russoiu irae-Grallhit, Via nçois Bec deu Ver la Brosse, la damoiselle de la Vallée, la damoiselle (le la

Miuoiii're. Messire Charles Lefch re, sieur de l'Espinav, doyen• des Conseillers du Parlement de Bretagne, la damoiselle du• Iligiinu. le sieur de la Granelave, le, sieur du Plessis-Barcloul,• la damoiselle dii Plessis-Meliii, la damoiselle de Lessart, le sieur dee Lorgerv, la damoiselle tics Auxnais, le sieur du los, le sieuru de Lonnelae le sieul de la (liesna\e, le sieur Patis, chirurgien,

la damoiselle de la Geliiinit're , le sietirGesmiier, p11'' doyen, le(i sieur de. Bois-Gérart le sieur du Previollet, lieutenant de laIl Guerrhc, le sieur de la l3i'uo,iiiire la damoiselle du llois-Rouault,« le sieur (le Villebrosse. le sieur de Saint-Pierre, la damoiselle de

la Cia i id mais, la damoiselle de la Bercaiiiiilre, le sieur (le laRoiissardire-Ciimll'art , le sieur tic Saint-Aignan, la dame de lallieniiavc, la damoiselle de la ltlandinire, le sieur de Beauchesne,le sieur de la \oi. les damoiselles di] Bignuon, le sieur des

« (.;u'ç)IIIIires. le sieur des Chapelles, M. Renié Clialot sieur de la« Peraudière' . .

On lit au dos de cette curieuse pièce le titre suivant : Taxe sur

les maisons tic la Guerclie, IIU'. floche. Ce docnimentfait partie desarchi\es (te M. de la Loge., d'Angers, qui a bien voulu nous le cern-rnuniqtiei' et (lue nous prions d'agréer ici l'expression de nostrès sincères remeI'Cieuuncnt.s.

I'

1U'i.ATI\ ES A F.k RRETAGSF.

li

Lettre de M. Le Roy, capitaine de port, au sujet de la prise d'unebarque anglaise renant de Portsmouth. Douarnenez, le 3 sep-

lembre I76.

Mo-,SIEUR,

Pour me conformer aux ordres que vous me donnates hier parla lettre que vous mc fiLes l'honneur de m'écrire, j'ai cehiy devous adresser un proceds-ver'bal que j'ai fait de concei't avec M. duCleguer qui constate la façon dont s'est fait la prise de la barqueaugloize nommée The onncrs qood lVill. Je ne reponds pas quecette piece soit en bon stuc j'avoue que je suis peu au fait, niaisje pense vous assurer qu'elle est (le la J)llIS exacte venté.

Les officiers de 1' \inirauté vinrent hier dresser procès verbal dela visite dola prise. J'ai fait faire de nouvelles questions au capitaine.Voici ses réponces. La cargaizon est entre luy et le nominé Saillis,marchand de Londres. La veille de son départ, 25 du mois passé,il sortit du port (le Portsmouth, doù il est party sept vaisseaux,de 74 canons chacun, qu'oIl disoit aller' à Terre-Neuve ; qu'il y enavoit i.' le différente force en armement avec vingt à Ying-cinqvaisseaux de transport dont on tait ta destination qu'il a ren-contré trois vaisseaux , de sa nation, de 74 (c.anonsL croiLant

ensernl)lC entre le Ras et Ouessant distant environ de cinq lieuesde terre.

,Ni. Dhugues me mande que les deux hommes que le capitainede la haTti tie avoit mis li terre ont été arretés sur la ctC d'Audierneet qu'ils sont en prison à Pontecroix.

Ayez la bonté de me (lire si je dois faire conduire le prisonnierquelque endroit sans ordre de vous. M. du Cleguer est persuadé

que M. hlocart demandera qu'il soit conduit à Brest.J'ay l'honneur d'ètre, avec l'attachement le pins respectueux,

Monsieur,Votre très humble et très obeissant serviteur,

LE Rot.A Dotiarnenec te 3 septembre 1762 (s).

Ce document fait partie do la collection particulière de nos mTItlIScritS iuidita.

I'it:i l, i\F:l)lil:

1ff

Lelire de if. hure de itt (Jreo(,,'rirIjr. ru,ocj (III Pcu'/emeni deRennes, sur les 'ir,m1is du lttt'lemenl arec M. le due d'Aiguillon.Rennes, le :iû ariil 1;f-;f;,

MO\Si1uH,

J 'art i vai dès le IInld i de la ()tias j jnodo cl le leiidcinaiji je trouvaique les avocats reittroietil ait laltii Eflcli veulent le I3atonier etp! usiclirs au t l'es, ait Ilollll)re d'en viron ti'e tic, desq ucis j ' 10 is ,fti t'en t

i'audiance publique, (di il y eut une cause plaidée. Etisuite nousfuities complimenter M. le premier Président, comme il est d'usagede le faire à lu rentrée (le la Saiiit-Mai'tii i , Je tacherai de joindre ici011e copie du eOrnl)l j Ifleut (k notre Itftloiiier (lOtit 01) (lit que lesiliagistrats rentrés n'uiiL P été Contents. Depuis Ou LI COU tinuéde tenir les andiances et les avocats Y plaident. Oit rei'ouilneuceaussià plaider au Présidial

Nous aons au surplus peu de chose de nouveau, si ce n'est qu'ona jugé les recusations (les rentrées pour deiermiiier ('iliX (luiJ1CL1 cr11 ('Oliiloitre (le I 'aflitire iles NiagiWats qui sotil toujours de-tenus à Saint-Mal&, 11 ii'eu est resté que quiiize et parmi ces quinzeon u choisi un ! i IocliI'eul' generai qui est \l. de Villeblaticlie Oitpretend d'aillci.irs que plusieurs de ces Messieurs seront. datis lecas de se deportei' è l'ouverture du procès, 't cause des deci'ets enon-cés contre differentes Personnes (le leut's parents et alliés. De sorteCon doute beaucoup fi l le l 'affaire puisse être jugée en Bretagne.M. rie \lontbo,ii'licr, qui se ti'oiic le 1)l'ésideitl, u écrit au lijinistre,de l'as eu de la Coni l)agllie, P0lr i'epréseiiier qu'une affaire de cettenature tic petit él t'e jugée pLI' LIU Si petit iioitihi'e de j uges et on uplis de iii occasion de faire de itou relIes instances 1 )011 1' le l'appeldes autres non rentrés. On tic compte aucultenicut ici que cela

Murc du la Cliciiai',laic ai-CIL tif' Park, eu ]iauut par Orltaii cL Blois.Oit sait qiie,souus Louis \e la rsistaucc du I'urlcuutl'uIt d Ki'uuut,-' auï idits

bursaux qui atteutaieuu( «x droits de la pI'Oriuie 'l i 'cIiiprisouuue'iiLiut, 'udu procureur gélicra I la C lia I uta i , oc USj,uui tôrcit t tic gm vn dsordi'cs qS ticcecs'rr'ril qri'?u l'a ui'uueluueuit de i.oui' XVl.

flEI.1'I VES A LA RRll \(.\ F

arrive. Pour s I Il)lilOci t (C petit lit 1111)11', OIt as Oit [)ïOiOSi' (l'al>l)elir(les aNi>culs et j'ai cru (h I C je dords cii étre, niais ceriainerne,rl je

«cil --'rai pas. J ;l\iiiS tkjui asSés tIc raison tic itt ' efl dispenser et il

en el si ii'veriiie litre autre depuis.

voici e irtiittertiLa tariijlit' dc ces \lcssji'ut's ayant craint r[ii'Oii

rcttdist ijilelitin' ttri'et qui ailiorisast la proi'ediiie laite coniro eiIpar Messieurs les CllIituuIissairt's utit lio, tilt noir, isciuiliIa, vcli(licdi(Ici-nier, 811 nouuihre (li' iieui a\iii'ats, titi niuinlure iIt ' t iI4 'Is etOWntnottrv lÇktOiiiCi, Ni. 4111 Parc-Poulain.Ni. le Chapelier, etc—pour •1' pouritoil y avoir ii pru'inlre. On s'en

tint. t thutiier lutilir cliatitru' :it'crisé une requête pour si iteitii' etclarneu la t'ottipeteiicc ('l'lIisi\C(Iil PatIciiiu'rii, Chanit)resasserIIi:uh'es,1 reflet de f;nre rejelter oui ce qui a tté fait, 't Saint-Malo. tes ri'-rjP's, (tout, j'ai été charge di' dresser inc pour Ni. de Kersalaite,ont de cri effet données, ruais jusqu ' ici elles Stitit restées 41t'1uosét's

ait greflo sans cxpu'ililioii .\ours in' poU\oTis refuser de consulter lafamille ut' ('('5 \tdSSie(IN, (litand elle u recoins i IlOulS, et je le I)011

vois peut-ètre moins que Inuit attire, tarit à cause de ta parenté deriloil gendre ai ec MM. de Caradaie , qu'à luise (Iejq ]i;iisOuIs (le c0uliarice ou jctois avec \1_l, tic la t ac1ierie et de kersalaiîii POuFtenus au t res al1iires. D'ailleurs j'ai tache de tourner ma requéte tie

flnuuii'n'e t m 'ofFenser Il cri arrivera au surplus cc quil

polira.

M. Id (Inc d'Aiguillon' ilesoil se tendre ii Rennes dans le temps

tic la tinasittiodo, niais il testa ijialatit -Nantes. Il y étoit dansle lents que j'y passai, mais depuis le nitativais étal de sa saute, (lui

s'altet'oit de plus cii puis, l'a o1uli'é tic retourner à Paris.

J 'Ouni)IiOiS (le VIIUS (lite (hiC l'atlaii'c tic la sll I) u )l'esSiOni tics Pcrunon-

trances (le votre Parlenneum t. ii si des sttitte qui ne sorti pus encore

' i,otmi-t1ené tic Cari,ii'uic tic ta Cliatoltiis, prociireti m'-générai oui I'ariementdû Rennes, né dans cetl ' nui' CII 701, mort cii i5. .piu"s sa su ' Lie de tacitadelle de Saiuit-\talo où iL avait éu, enfériné avec soit lits, il fut exiléSaitmtesjustpu'h iaiiiort de laitil- \V. Il reprit ses i,iiicLi'iiis en 15, et les gardajusqu'à sa mort.

' Aruiaiid ig'tterot-I)nitesis-IticIiu_tit'n, dite Ligu illoti. né eut 1-po, mort cilu 788, flivori de, ta tutctuu,'sse ii,' t li;'i(eauuoux. pais gouverneur de l'Alsace etcuisil i te tic ta ilmettigrme. il si mcc'édt s ii un iii isl ce t;j ei ml e I réuul i t le ilépa ri suentde Lu (ùucrrc h coi ni qfi, \ Titi ri.'tr:iti"t'c. 11 lii t rcnipJaci'IIÇ louis \ 't I parM. de Vergenne,

sei:ci:s INln!'FF: s RELATIVES \. LA IJI(ETAGE

t leur fin. On a\ oit d'abord decret éconire le secretaire qui eu aoit(dit-on,) cciii (les copies. Depuis ou a decreté d'assigné contreMad;iine de Caradeuc et sur les interrogatoires on a decreté d'assi-gné contre \ladeinoisclle de la \laiaeliete. J'ignore si elle ii subiinterrogatoire. 'roUi cola paroit 1Cn(lre à decoiivrir, si l'on peut,coniinezit la 1)1'CtlIièIe copie (le Ces remontrances est venue de Parisen Bretagiic et (1lli l'a cI1\oiC. On (lit aussi (hiC M. (le Mont-boucher deinende pour les cleteniis i Saint-Malo quelques adou-cjselï1ents à leur captivité, cumule de leur permettre depr'ridre l'air l)111s longtemps hors de leurs appartements,(l'en ôter le al)ajours qui les empochent d' y voir, etc. Mais onn'a pas encore de reponse.

l'ai Ihonneur d'être, avec bien dut respect, Monsieur, votre trèsfi uniblc et très obeissant serviteur.

MARC DE LA C11Enn.&IE.

Rennes, le 3o avril 1661.

Pour copie conformeAD1u. JOCBEIT.

Ce document fait partie do la collection particulière de nos manuscritsinédits.