zepros - EUROMAC 2 · Nouvelle année, nouvelles règles Création de CFA, ﬁnancement, adaptation aux métiers… La révolution de l’apprentissage entre pleinement en action

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26 000exemplairesDiffusion trimestrielle

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUELe prix à payerSécuriser les particuliers pour accélérer lerythme des rénovations, encore loin del’objectif de 500000 par an. C’est l’enjeu del’étude de l’Ademe fournissant des fourchettesde prix sur les opérations les plus courantes.Résultats des 6 grandes familles étudiées. P. 38

Nouvelle année, nouvelles règles

Création de CFA, financement, adaptation aux métiers… La révolution de l’apprentissage entrepleinement en action en 2020 à partir d’une feuilleblanche. Témoignages et analyses de négociants quiont revu leur copie pour en tirer le meilleur parti.

INTERVIEWFranck Bernigaud, pdt FNBMRéélu président de la Fédération du négoce Bois et Matériaux, Franck Bernigaud livre pourZepros Négoce, un bilan de 1er mandat et lesprochains axes de travail. Un programme placéau service de toute la profession et résolumentinscrit dans la filière construction. p. 30

P.26

Marie-Laure BarrieraDirectrice de la rédaction

Gardons le rythme

DOSSIER GRAND ANGLE 26Formation : le négoce peut reprendre la main

L’ACTU DE VOS MARCHÉS 30

ACTUALITÉSMon smartphone y était 04Planète distri 06GPS Conjoncture 08Actus au “Macroscope” 10L’actu de la distribution 16

17 18La solution “déchets” de Suez et Point.P. Kiloutou… “take Kare” pour les chantiers.

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Laine de roche : Knauf Insulation accélère. Préparer l’avenir avec Hager.

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L’ACTU DE L’INNOVATION 38Bientôt en rayon 38Nouveautés 40Chantier 44Selfie story 46

Ce mois de décembre ouvre traditionnellement l’heure desbilans. Une tradition un peu artificielle, certes, car la vie d’uneentreprise et ses projets ne s’arrêtent pas à la fin de l’an-

née, mais qui a du moins le mérite de suspendre le temps, de re-garder 12 mois en arrière et ainsi mieux mesurer le chemin qui sé-pare des objectifs. Cette année a été intense mais quelle année ne l’est pas depuisprès d’une décennie dans la filière construction ! Numérique, lo-gistique, ressources humaines, les sujets n’ont pas manqué alorsque sur le terrain réglementaire, 2019 a sonné l’entrée en appli-cation de deux grandes réformes : la Loi sur la transition énergé-tique, aux impacts multiples pour la distribution Bâtiment, ainsique celle de la réforme de la formation professionnelle où beau-coup reste à faire…Heureusement, côté conjoncture, le manquede visibilité sur l’activité exprimé il y a un an aura finalementtourné dans le bon sens avec le maintien de la construction neuveet la bonne tenue de la rénovation. C’est donc le bilan d’une année dynamique à tout point de vue, etrien ne laisse présager d’un retour au calme pour 2020. Zepros compte bien, lui aussi, rester dans le rythme. Après avoirlancé en 2019 son nouveau journal Zepros Quo, dédié au mondede la quincaillerie et des EPI, et accélérer sur Zepros Négoce, lePôle Bâtiment de Zepros poursuit sur cette lancée avec un nou-vel événement baptisé Les Ze Awards du Bâtiment. Notre objec-tif ? Il est à l’image de nos journaux : valoriser les démarches lesplus entreprenantes des artisans et des négociants et mettre ainsien lumière des hommes et des femmes qui font bouger la filièresur leur territoire. À travers ces trophées qui placeront l’humain aucentre de son palmarès, c’est aussi pour nous une façon de sa-luer les initiatives de nos lecteurs et de nos partenaires. Rendez-vous donc pour cette nouvelle année que toute l’équipe Zeprosvous souhaite riche et intense, qu’elle donne à vos projets un nou-vel élan et vous permettent d’en bâtir de nouveaux. l

8-10, rue des Blés – Bât. M/36 – 93210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 0149985845 – Fax. : 0149985847 – e-mail : [email protected] – internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication :Philippe Paulic– Tél. : 0662730602 – [email protected] • RÉDACTION Directrice des rédactions : Marie-Laure Barriera – Tél. : 0666646103 – [email protected] • Rédacteur en chef : Marc Wast – Tél. : 0669742455 – [email protected]• Rédacteur en chef adjoint :Stéphane Vigliandi – [email protected] , • Chef de rubrique: Grégoire Noble – [email protected] • Rédacteur:Jérémy Becam – [email protected] • Secrétaire de rédaction:Rémi Gancel – [email protected]

• Premiers maquettistes: Marc Le Texier, Isabel Goncalves – [email protected], Isabelle Cerf, Thierry Pouillieute • Ont collaboré à ce numéro : Emmanuelle Jeanson, Christophe Nagyos • Crédit photos et illustrations: Droits réservés sauf mention contraire –Photo couverture : Adobe Stock • MARKETING-DIFFUSION Catherine Paulic – [email protected]• PUBLICITÉ Directrice pôle Bâtiment :Nathalie Richard- Mathieu – Tél. : 0669659383 – [email protected]• Directrice adjointe de la publicité :Em-manuelle Tayot – Tél. : 0660774971 – [email protected] • Directrice de clientèle :Anne Leguillier – Tél. : 06 99 43 19 66– [email protected] • ADMINISTRATIONResponsable : Moufid Barkallah –[email protected] - Assistante :Marie Beaumelou– [email protected]•IMPRESSIONL’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2551-6108 • ZEPROSest une publication de la société « Groupe Gratuit Pros », SARL au capital de 8000€ • RCS Bobigny B 483806717.

Procédé d’impression sans eau waterless - Origine du papier : France (Chapelle Darblay) - Taux de fibres recyclées : 100 % - Eutrophisation : PTot = 0,009 kg/tonne.

Toute l’équipe Zepros

Négoce vous souhaite

d’excellentes fêtes de fin

d’année et vous adresse

ses meilleurs vœux

pour 2020.

Joyeux Noël et Bonne Année

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 3NÉGOCE

MON SMARTPHONE Y ÉTAIT Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 20204NEGOCE

BRICOMAN • 5 NOVEMBRE 2019.

Sur le stand du distributeur quiparticipait à son 2e Batimat,l’Instagrameur Gremdy a éva-lué l’efficacité de l’ergosquelette“Paexo” conçu par le groupeallemand Ottobock. À la clef :des “démos” techniques, maispleines d’humour. Affichantplus de 1 360 abonnés et sedéfinissant comme « un arti-san 5.0 », ce jeune spécialisteen finition veut sensibiliser àla lutte contre les TMS.

TECHNAL • LE 4 NOVEMBRE.

Directeur de l’innovation, Patrick Lahbib a endossé le costume de péda-gogue durant cinq jours pour expliquer et démontrer les atouts de la fe-nêtre climatique Climal. À Batimat 2017, la marque phare du groupe Hy-dro avait dévoilé un prototype. Basé sur l’effet Peltier, le dispositif dont « lesrendements ont été améliorés » est réversible et bénéficie d’un nouveaudesign.

Visites ministérielles, conférences, innovations, évolutions stratégiques, stands… : ce sontles instantanés de l’édition 2019 de Batimat, Interclima et Idéobain. Un florilège d’infosproposé par la rédaction de Zepros Négoce, et à retrouver en intégralité sur Tokster.com.

MODERNISATION • LE 4 NOVEMBRE.

À Batimat, Julien Denormandie, ministre en charge de la Ville et du Lo-gement, a reçu le rapport sur la modernisation du secteur. Non encoreintégralement dévoilé, le document contient une quinzaine de propo-sitions sur le numérique, la construction hors site ou la flexibilité des bâ-timents pour accroître la productivité des chantiers… tout en amélio-rant la sécurité et en diminuant les nuisances, ainsi que l’impactenvironnemental. Le “saint Graal” du BTP en somme !

ELCIA • 5 NOVEMBRE 2019.

Tout en célébrant ses 20 ans d’activité sur le salon, l’éditeur de lo-giciels dédiés à la filière des menuiseries et fermetures a présentéles évolutions de ProDevis. Désormais, ce logiciel phare se déclineen version ProDevis Start. Doté de son appli mobile, l’outil “full web”et multifournisseur cible les PME et artisans en diffus pour chiffreret passer commandes « en quelques clics ».

Retrouvez toute l’info

au quotidien sur

AFPAC • LE 6 NOVEMBRE.

Emmanuelle Wargon était entourée des… “Afpac boys” ! Sur In-terclima, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transi-tion écologique et solidaire a assisté à la signature de la Chartede qualité des installations lancée par les membres de l’Asso-

ciation françaisesdes pompes à cha-leur. « Bravo pourcette initiative [...] àg é n é r a l i s e r s u rd’autres secteurspour remettre de laconfiance dans lesystème et massifierla rénovation », a-t-elle déclaré.

SEMIN • LE 4 NOVEMBRE

Huit ans après avoir revu ses gammes pour les peintres (40 % de son CA),le spécialiste des enduits et colles a dévoilé une charte graphique re-fondue pour ses nouvelles gammes d’enduits de finition. Un segmentque la PME mosellane qui capitalise sur le “made in France”, veut encoredévelopper. Selon la Dg, Caroline Semin qui succédera à son père Phi-lippe, c’est aussi « le début d’un mouvement de transformation straté-gique à trois ans » qui s’enclenche.

MONDIAL

DU

BÂTIMENT

SPÉCIAL

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 MON SMARTPHONE Y ÉTAIT 5NEGOCE

BOSCH OUTILLAGE• LE 6 NOVEMBRE.

Pour son retour sur le Mondial après en être sortie durant qua-tre éditions, la marque bleu et rouge a voulu frapper les esprits.À l’entrée de son stand ? Le “BoschBot II” : un géant de métalréalisé par un artiste allemand et fait d’un entrelacs de per-ceuses, visseuses, meuleuses, disques et forets, trépans et au-tres scies sabres en carbure… Directeur du pôle Outillage prochez Bosch France, Nicolas Gros confie que « la marque resteleader sur son marché, mais adopte dorénavant une posture…d’outsider dans sa manière d’aborder le marché et de l’appré-hender ». Avec des arguments de poids : le “BoschBot II” pèsepas loin de 1 tonne du haut de ses 3,16 m !

EDMA • LE 8 NOVEMBRE.

Arborant sa nouvelle identité visuelle depuisun an et désormais sponsor des WorldSkills, lamarque d’outils à main “joue” maintenant aux7 familles. À Batimat, elle a présenté en avant-première son offre et le planogramme pour ci-bler les carreleurs. Si la PME familiale touchaitdéjà les soliers, elle entre de plain-pied à 100 %dans l’univers des sols et murs. D’ici au début2020, la gamme passera de 80 à une centainede références pour que le carreleur ait… “unoutil d’avance” – la nouvelle baseline d’Edma.

BATISSER’HER • LE 8 NOVEMBRE.

« Osez les métiers du Bâtiment et soyez-en fières ». Derrière cetitre en forme de manifeste, l’association Batiss’her organisaitsur Batimat une conférence sous forme de portraits. Successi-vement à la tribune, 8 femmes représentantes de la diversitédes métiers de la filière Bâtiment, venues témoigner de leur par-cours, des difficultés, mais surtout de la possibilité d’exercer leurmétier si l’on y croit : Laura Modanese (en photo), diplôméeESTP, spécialiste de la rénovation d'hôtels et résidentiels de luxeparisiens chez Bouygues. Mais aussi Viviane Charitat (forge-ronne, apprentie en CFA), MarianneSénéchal (directrice de projet pourla maîtrise d’œuvre des infrastruc-tures de la ligne 16 du Grand Parischez Egis Rail), Prudence Soto (di-rectrice générale de Sauter Régula-tion SAS, Louise Breton Dervaux (di-rectrice développement Immobilieradjointe chez ADIM Développe-ment Immobilier), Céline Bouvier(architecte DPLG), Sophie de Caza-nove (conseillère prévention et en-vironnement chez Vinci Construc-tion International Network), et enfinLaurence Camus (ingénieure en bâ-timent et héritière du bureaud'études Camus et Associés Camus).

PROFILS SYSTÈMES • LE 7 NOVEMBRE

Sur le stand du fabricant de menuiseries alu, c’est sans doute l’un desmeilleurs joueurs de handball de sa génération qui s’est livré à une séancede dédicaces et de photos : Nikola Karabatic (au centre) qui joue ac-tuellement au PSG. Cet « invité très spécial » a ainsi inauguré le parte-nariat de la marque avec la Fédération française de handball signé l’étédernier. Dès janvier, le concepteur gammiste de l’Hérault devient four-nisseur officiel de l’équipe de France masculine.

CONSEIL DE L’ARTISANAT • LE 6 NOVEMBRE.

Point d’orgue des festivités organisées tout au long de l’année pour ses60 ans, le Conseil de l’artisanat de la FFB a procédé à la traditionnelle dé-coupe de gâteaux et au soufflage de bougies. L’occasion de rappeler sesactions depuis 1959, pour défendre l’intérêt des artisans, sur des sujetstels que la TVA à taux réduit, la suppression du compte pénibilité, l’aug-mentation du contingent d’heures supplémentaires. Un anniversairefêté symboliquement conjointement à celui de Batimat, 60 ans aussi, enprésence de Sylvie Fourn, directrice de pôle de Reed, entourée ici deJacques Chanut, président de la FFB, et d’Henry Brin, président du Conseilde l’artisanat.

MONDIAL DU BÂTIMENT

SPÉCIAL

ACTUS MONDE Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 20206NEGOCE

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PLANÈTE DISTRIIl s’en passe des choses, en dehors de nos frontières! Tour du monde du commerce qui innove.

ÉTATS-UNIS

Le “air bnb” des silverSavoir capter les besoins de son époque pour créer son entreprise, l’américain Sil-vernest en est une très bonne illustration. Le concept est simple : proposer aux se-niors une solution permettant de faciliter la location d’une pièce de leur maison, de-venue trop grande au départ des enfants. La plateforme web met ainsi en lienpropriétaires et locataires potentiels mais pas seulement : elle propose égalementplusieurs services qui facilitent les démarches et rassurent les utilisateurs : calcu-lateur de loyer simple, vérification des antécédents, ententes de partage de loge-ments, paiements de loyer automatiques et personnalisés. Les seniors, une clien-tèle croissante qui mérite l’attention de tous distributeurs…

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MONDE

La “distriration” gagne du terrain1 repas sur 5 consommé hors domicile : de quoi ouvrir les appétits du plus grand nombre.La démarche de food service est en train de gagner les supermarchés. La “distriration”, mé-lange de restauration et distribution, ou “eat in store”, est par exemple proposée par Au-chan dans 750 points de vente dans le monde (Italie, Luxembourg, France, Chine, Vietnam,Russie, Hongrie, Taïwan, Espagne...). Dans le dernier concept d’hypermarché Hema (groupeAlibaba), la moitié de la surface est dédiée à la restauration, sous la promesse “fresh andlive”. On y pêche son poisson, on coupe ses herbes fraîches, on ramasse les crustacés et onchoisit son chef qui cuisine selon les goûts de chacun. Autre exemple, celui de l’hypermar-ché Carrefour de Shanghai, baptisé “Le marché” et réalisé par Saguez&Partners. Co-crééavec Tencent, il propose un univers restauration où les clients peuvent se faire griller au bar-becue des crustacés achetés en magasin pour les déguster sur place. Une avenue de la res-tauration réunit aussi différents stands de cuisines du monde. Autre exemple à HongKong, CookedDeli qui propose bar à vins, salon de thé, halle de marché... Une façon d’amé-liorer le parcours client avec un service qui contre l’e-commerce. Ikea l’avait pressenti il y alongtemps, et en France ProBox, la Halle de Pantin ou encore Bricoman parlent désormaisaussi aux estomacs des artisans sous forme de Trucks ou de « petits bistrots ».

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Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 ACTUS MONDE 7NEGOCE

INDE

Ressources humaines version IAFidéliser et motiver ses salariés :un marché qui serait estimé à67 milliards d’euros au niveaumondial. Un marché auquel s’estdonc intéressée la start-up in-dienne UnderstandBetter avec unnouveau concept : une plate-forme web qui permet de sonderla motivation des collaborateurs

à partir d’une batterie de questions. Une intelligence artificielle vient en-suite analyser ces données afin de construire au sein de l’entreprise un pland’actions pour améliorer les relations humaines… Écrit comme ça, celapeut effrayer tout collaborateur d’entreprise. La plateforme qui revendiquedes clients dans le monde entier rassure sur l’anonymat des réponses etl’usage qui en est fait et rappelle que sa mission est d’aider au dévelop-pement de l’entreprise qu’elle accompagne.

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ALLEMAGNE

La recharge mobilepour contourner l’un des freins au développementdes voitures électriques, à savoir le nombre restreintde bornes de recharges, l’entreprise allemande Ubi-tricity a conçu une solution prometteuse, mise aupoint avec Siemens : un câble de recharge portableque l’on peut brancher sur les mâts d’éclairage pu-blic. La municipalité londonienne a décidé d’équiperses lampadaires profitant de la conversion au Led deses dispositifs d’éclairage. L’économie réalisée grâceaux nouvelles ampoules permet de dégager la puis-sance nécessaire à cet usage. « Le système évited’éventrer les trottoirs, il permet une économie consé-quente par rapport à des prises spéciales et il est es-thétiquement satisfaisant », expliquait Kieran Taylor,élu chargé des transports dans un article du journalLe Monde. Concrètement Ubitricity fournit à sesclients un câble qui leur permet de se brancher oùbon leur semble. La particularité de ce “smart cable”est qu’il comporte un système de transmission dedonnées permettant la facturation à distance. Lafacturation par le fournisseur que le consommateuraura choisi est individualisée. Sur un marché euro-péen de la voiture électrique au-dessus des 40 % decroissance et où la France arrive deuxième sur lesventes, ce système pourrait aussi intéresser les par-kings des distributeurs.

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CHINE

Alibaba casse les prixChaque année, en Chine, le 11.11 (11 novembre), jour de soldes chez Alibaba, c’estle jour J. ou plutôt “Le Jour des Célibataires” ou “Singles’ Day”. Un événementshopping, le plus populaire de Chine, qui doit son nom à une tradition étudiante.Pour cette édition 2019, le record est tombé avec un total de 1,3 milliard d’eurosen 86 secondes, 34,7 milliards en 24 heures, soit +26 % par rapport à 2018 !Plus de 200 000 marques, dont 22 000 étrangères, en provenance de 78 mar-chés différents, ont participé à cette Journée des célibataires. Derrière ces chif-fres, c’est une organisation logistique hors norme qui a été mis en place : la pla-teforme logistique d’Alibaba Cainiao Network a ainsi traité 1,3 milliard decommandes et sur la plateforme de Hangzhou, 3 000 personnes, dont 2 900intérimaires, se sont activées pendant 5 jours d’affilée.

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8NEGOCE

CONJONCTURE | GPS Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020

ÉTUDE

Que coûtent les travaux de rénovation énergétique ?5

00 000 rénovations éner-gétiques, c’était l’objectifque s’étaient fixé les pou-

voirs publics. Mais aujourd’hui,les résultats ne sont pas là, fauted’un large mouvement engagépar les particuliers. La questiondu prix des travaux en est-elle lacause ? Ou plus exactement cellede l’absence de prix de marché…C’est ce que pense l’Ademe qui yvoit en tout cas l’un des freins lesplus importants. Elle a donc en-trepris en 2018 un vaste chantierpour parvenir à établir et rendrepublic les indicateurs de prix pourles opérations de rénovationénergétique les plus courantes*.

Une étude particulièrement com-plexe à mener car les prix théo-riques diffèrent souvent des prixréellement pratiqués. Il n’existepas de prix de marché dans lamesure où plusieurs facteurs in-terviennent, tels que la zone géo-graphique et climatique. Par ail-leurs, chaque chantier derénovation étant un cas unique,les solutions techniques doivents’adapter à ses particularités. En-fin, pour certaines interventions,le particulier a du mal à estimerl’ensemble des actions néces-saires et encore plus le prix de lamain-d’œuvre s’y rapportant. L’objectif est donc bien de « ren-

forcer la confiance des ménagesavec des prix plus stables et plusfaciles à appréhender ». Mais, prévient l’Ademe en pu-bliant ses résultats, cette pre-mière vague d’étude a ses limites,liées à la méthodologie qui en res-treint la représentativité. En ef-fet, cette première expérimenta-tion prend appui sur les donnéeséparses collectées depuis plu-sieurs années par les conseillersdes Espaces Info Énergie (EIE) etles Plateformes territoriales dela rénovation énergétique(PTRE). Avec deux consé-quences : «Les données collectéessont nombreuses, mais ne concer-

nent que les opérations suivies parles acteurs publics locaux de la ré-novation et, donc, que 10% desménages ayant réalisé une réno-vation énergétique (estimation del’enquête TREMI 2017)» ; pour lesmêmes raisons, « les donnéessont rares en zone méditerra-néenne ou montagnarde, et net-tement moins abondantes en villequ’en zone rurale ». Toutes ces limites posées, l’étudea au moins l’intérêt de fournir auparticulier non pas un prix “idéal”des gestes qu’il souhaite réaliser,mais une fourchette de prix etdes coûts médians observés. Dequoi, peut-être, donner plus de

visibilité aux particuliers, maisaussi finalement aux profes-sionnels, sur un marché qui nedemande qu’à transformer sonpotentiel. l M.-L. Barriera

* Rapport “Rénovation énergétique deslogements : étude des prix”, disponiblesur le site de l’Ademe

PRÉCISIONS.

À noter :- L’analyse porte sur les prixde gestes de rénovationénergétique (par exemplel’isolation des combles et desmurs extérieurs correspon-dent à deux gestes).- Bien que les gestes fassentpartis de bouquets de ges-tes, ces derniers ne sont pasétudiés.- L’étude ne concerne pasles gains associés auxgestes, et en particulier leséconomies d’énergie géné-rées ou l’impact éventuel surla valeur du bien.

Fourchettes de prix pour les gestes d’isolation Fourchettes de prix unitaire de changement de menuiseries

Fourchettes de prix des changements/installations d’appareils de ventilation

Fourchettes de prix pour les changements d’ECS

Fourchettes de prix pour le changement d’appareil de chauffage

Intervalles de prix observés par type de geste de rénovation

Isolation Chauffage ECS ECS-solaireVentilation Menuiseries

50 % des opérations sont situés dans l’intervalle de prix représenté par lazone foncée, 90 % sont situés dans celui représenté par la zone claire. Lesvariations de prix dans chaque famille de gestes peuvent s’expliquer par

des variables de surface, des critères techniques de performance, de choixde certains matériaux ou par la complexité des chantiers, par exemple.

Nombre dedonnées

Fourchette trèsbasse (C5)

Fourchette basse(C25) Médiane Fourchette haute

(C75)Fourchette très

haute (C95)

PLANCHERBAS

104 529€ 1520€ 2752€ 3797€ 6737€

COMBLES PERDUS

726 915€ 1676€ 2545€ 3831€ 6785€

RAMPANTS 213 1390€ 2779€ 4598€ 7413€ 14684€

ITE 378 1487€ 6675€ 12516€ 18821€ 29503€

ITI 104 722€ 1740€ 3248€ 6429€ 12 162€

Nombre dedonnées




haute (C95)

BOIS 421 2557€ 3772€ 5041€ 6677€ 15085€

GAZ 237 2789€ 3880€ 5286€ 6822€ 9544€

FIOUL 40 5573€ 6912€ 8345€ 9120€ 12570€

AIR-EAU 48 6419€ 9797€ 12668€ 14846€ 20939€

AIR-AIR 11 3321€ 4699€ 6629€ 11283€ 14474€

POÊLE 355 2532€ 3685€ 4771€ 5856€ 7812€

INSERT 22 2520€ 3770€ 4438€ 5046€ 9092€

Nombre dedonnées




haute (C95)

FENÊTRE 471 248€ 381€ 563€ 850€ 1590€

FENÊTRE 12 458€ 829€ 962€ 1 132€ 1318€

PORTE- 113 473€ 709€ 928€ 1519€ 2496€

PORTE 54 752€ 1438€ 1961€ 2364€ 3166€

Nombre dedonnées




haute (C95)

SIMPLE FLUX 27 289€ 672€ 876€ 1 193€ 1645€

HYGRO B 144 614€ 870€ 1 155€ 1426€ 1987€

HYGRO A 36 388€ 803€ 999€ 1280€ 1799€

DOUBLE FLUX 19 2741€ 3508€ 4493€ 5504€ 7812€

Nombre dedonnées




haute (C95)

CLASSIQUE 5 792€ 960€ 1224€ 1357€ 2192€

CETI 66 1995€ 2549€ 2874€ 3497€ 4583€

CESI 260 4549€ 6069€ 7142€ 8310€ 11556€

SSC 38 9795€ 12683€ 16884€ 19766€ 22218€

2500

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L’ACTU | MACROSCOPE Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202010NEGOCE

“Rénovation énergé-tique : faire ses tra-vaux sans tomber

dans le panneau” est le slogan dela nouvelle campagne grand pu-blic lancée conjointement par troisministres ce 12 novembre 2019,Julien Denormandie (Logement),Emmanuelle Wargon (Transitionécologique et solidaire) et AgnèsPannier-Runacher (Économie etfinances). Une mobilisation degrande ampleur aux côtés desprofessionnels pour lutter contrela fraude et les pratiques com-merciales douteuses. Le ministrechargé de la Ville et du Logement,explique : «Les Français n’en peu-vent plus de recevoir jusqu’à 8 ap-pels par jour [...] C’est absolumentinsupportable. Il faut arrêter d’em-bêter les Français». La secrétaired’État à la Transition écologiqueet solidaire souligne : «La réno-vation énergétique des bâtimentsest une grande priorité et un pilierde la lutte contre le changementclimatique [...]C’est un secteur déjàcontrôlé, au travers du label RGEavec 14 000 audits réalisés parQualibat en 2019. Il y a peu de non-qualité, mais beaucoup de démar-chage abusif voire agressif et despratiques frauduleuses . Face àune minorité d’entreprises indé-licates, le gouvernement annonce

un renforcement des contrôlesen 2020, à la fois dans leur na-ture et dans leur sévérité. Cer-tains contrôles qui étaient vo-l o n t a i r e s d e v i e n d r o n tobligatoires, notamment sur sixtypes d’interventions identifiéscomme « critiques » : l’isolationdes combles perdus et des pla-fonds, l’installation de PAC ou dechauffe-eau thermodynamiques,et celles de chaudières bois oud’inserts. Le nombre d’audits surune période de 4 ans sera dedeux pour une société travaillantdans un domaine critique, plusun audit par domaine supplé-mentaire éventuel. «La confiancene se décrète pas, elle doit êtreanimée », a déclaré Julien De-normandie qui précise que le pé-

rimètre des contrôles sera élargiau-delà des seuls travaux et qu’ilsporteront également sur les pra-tiques commerciales des entre-prises. Les organismes decontrôle (Qualibat, Qualit’ENR,Qualifelec, DGCCRF) seront d’uneplus grande fermeté.

Explosion du nombre de saisines à la DGCCRFAgnès Pannier-Runacher ren-chérit : « Il y a une poignée d’en-treprises qui ne jouent pas le jeu,

ce qui entraîne une concurrencedéloyale. Les saisines de laDGCCRF ont bondi de +20%. Lespratiques commerciales fraudu-leuses portent sur des mentionserronées, des promesses jamaistenues ou des travaux mal faits,même s’ils sont finalement mi-noritaires ». Le gouvernement li-vre quelques chiffres : environ2 % des sociétés contrôlées pré-senteraient des anomalies dequalité et 1 % seraient coupablesde fraudes avérées. L’Anah, qui a

réalisé 12 000 contrôles de chan-tiers, a identifié 90 entreprisesen faute et saisi quatre fois la jus-tice. Mais le nombre de plaintesest en hausse, avec 1 770 cas en-registrés, notamment en lienavec les travaux à 1 €, « qui ontgénéré une dynamique créant desappétits », commente Julien De-normandie.Les trois ministres souhaitent queles Français continuent de rénoverleur habitat mais qu’ils ne signent« que les bons devis ». JacquesChanut, le président de la FFBréagit : «C’est l’image de nos mé-tiers qui est en jeu ». Il accuse lesentreprises malhonnêtes de cas-ser le marché et formule le vœuque celles qui travaillent bien nesoient pas pénalisées. Patrick Lié-bus, son alter ego de la Capeb,ajoute : « Ils entachent notreimage, il faut donc les sanction-ner. Nos clients nous observent ».Lui aussi plaide pour un renfor-cement du label RGE et de lamarque Faire, encore trop peuconnue des Français.� G. Noble

DÉCHETS

Il y aura une filière REPdu BâtimentDans les allées de Batimat,

Brune Poirson, autre secré-taire d’État auprès de la ministrede la Transition écologique et so-lidaire, a réaffirmé qu’une filière à

responsabilité étendue du pro-ducteur (REP) serait instauréepour les déchets du Bâtiment. Sur42 Mt produites annuellement,1,5 finissent dans des déchargessauvages, engendrant un coût de400M€ pour les collectivités. Troppour la ministre qui souhaite fa-ciliter la reprise gratuite (après tri)et mettre sur pied un observatoirecentralisant les données. Reste àdéterminer si c’est une interpro-fession ou un éco-organisme quisera constitué ? � G. N.

ACTION DE L’ÉTAT

Trois ministres pour lutter contre la fraude à la rénovation

INVESTISSEMENT TECHNOLOGIQUE

Comment le gouvernement veutaider les TPE/PME à se numériserA gnès Pannier-Runacher,

secrétaire d’État auprèsdu ministre de l’Économie etdes Finances a visité le salonBatimat, découvrant au pas-sage de nombreuses sociétésfrançaises innovantes, dontIsoferm (volets), Batiprint3D,Alobees (suivi de chantier), K-Ryole (remorques), Revolubat(réseaux préfabriqués) et GPSArtisan. Zepros lui a doncposé une question sur l’adop-tion, par les TPE/PME, detoutes ces innovations capa-bles de réduire la pénibilité etd’améliorer la productivité. Laministre répond : « Il y a unestratégie nationale en cinq vo-lets, dont un autour des nou-velles technologies. Le dispo-

sitif de suramortissement peutêtre élargi aux PME, notam-ment pour des machines àcommandes numériques. Pourla transition, il y a un accom-pagnement au diagnostic avecun avantage incitatif pourpasser à l’acte et décider l’in-

vestissement. De manière plusouverte, les financements parBPI sont plus diffusés sur leterritoire, avec l’appui des ré-gions. Il nous faut descendrechercher les TPE grâce aux fé-dérations et aux chambres desmétiers ». � G. N.

De g. à dr. : Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d’État à l’Économie et aux Finances, Julien Denormandie(ministre du Logement) et Emmanuelle Wargon (secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire)


Comment relancer la néces-saire formation des instal-

l a teurs aux EnR dans uncontexte où la demande s'ac-célère ? C'est à cette questionque répond le partenariat signémercredi 6 novembre entreQualit'EnR et FeeBat*. À la clé,une aide au financement ap-portée aux artisans qui souhai-tent se former.

Opérationnel dès l’année prochainePrésenté comme « un coup depouce pour se former à l’instal-lation des systèmes valorisant lachaleur renouvelable grâce auprogramme FEE Bat », le dispo-sitif d'aides financières doit êtreopérationnel dès l’année pro-chaine. Concrètement, les ins-tallateurs qui en feront la de-mande pourront bénéficier

d’une prise en charge financièredes formations agréées en cha-leur renouvelable à partir du1er janvier 2020. Entrent dans le champ de cetteaide les pompes à chaleur etchauffe-eau thermodyna-miques, les appareils bois éner-gie (poêles, chaudières, etc.), leschauffe-eau solaires et systèmessolaires combinés (chauffage so-laire) ainsi que le forage géo-thermique. Les centres de for-mation agréés, dont l’annuaireest disponible sur formation-enr.org, entreront en action dansles prochaines semaines pour ré-pondre aux questions des en-treprises. � M.-L. B.

* Pour rappel, le dispositif FEE Bat estun programme porté et financé par EDF,sous la présidence de l’ATEE et avec lesacteurs de la filière Bâtiment : Ademe,Capeb et FFB.

PARTENARIAT

Aide à la formation des installateurs EnR

FRAUDES ET ARNAQUES

Qualibat, Qualit’EnR, Qualifelec et EDF : la convergence des luttesQualibat, Qualit’EnR, Quali-

felec et EDF veulent rassu-rer les particuliers sur le sérieuxdes entreprises et la qualité destravaux qu’ils souhaitent entre-prendre. Un partenariat inscritdans le plan de lutte pour sécuri-ser les chantiers de rénovationénergétique lancé par les pou-voirs publics. Effet collatéral ducoup de pouce chauffage lancépar le gouvernement i l y aquelques mois, une multiplica-tion des fraudes, diverses, auprèsdu consommateur final a en ef-fet alerté les acteurs sur l’urgenceà agir.Les trois organismes de certifi-cation ont donc annoncé renfor-cer leur partenariat avec EDF. Ob-jectif annoncé : « Coordonner lalutte contre les mauvaises pra-tiques » qui se développent surle terrain de la rénovation.En plein boom des demandes deremplacements de chaudières

gaz et de pompes à chaleur, ilétait nécessaire de remettre del’ordre dans l’offre de travauxpour éviter la multiplication desmalfaçons et arnaques. On sesouvient du coup d’arrêt sur lemarché de l’installation photo-voltaïque il y a plusieurs années,lié à la multiplication d’offres frau-duleuses.Cette fois, les acteurs de la filièreprennent les devants pour éviterde créer une situation analogue.

La convention signée entre Qua-libat, Qalit’EnR, Qualifelec et doncEDF prévoit ainsi trois engage-ments : l’échange d’informationssur les réclamations clients, lepartage des noms des entre-prises radiées de la qualificationRGE ou du partenariat avec EDFsuite à des défauts de qualitéconstatés, et un suivi communrégulier de la mise en applicationde la convention par chacun deses signataires. � M.-L. B.

PROPOSITIONS

Défense des artisans : la FFB interpelle le gouvernementLa FFB fêtait le 7 novembre

sur Batimat les 60 ans deson Conseil de l’artisanat. Peu detemps avant, elle avait adresséau gouvernement un recueil demesures pour défendre les pe-tites entreprises.Au total, dix propositions surquatre grands enjeux. Premierd’entre eux, la défense de leur re-venu « parce que le pouvoird’achat des artisans n’est pas enrapport avec les risques assuméset le temps passé dans l’exercicede leur activité », explique-t-elle.Pour rééquilibrer les choses, laFFB demande le rétablissementd’une équité fiscale pour donnerdu pouvoir d’achat aux artisans,la réduction de la taxe pour fraisde chambre consulaire à la seulepart effectivement reversée auxCMA (chambres de métiers del’artisanat), ainsi que la suppres-sion de la double imposition auxcotisations formation des gé-rants salariés.

Le deuxième axe de défenses’inscrit dans un contexte d’évo-lution du marché, lié au numé-rique et à la réglementation. Denouveaux acteurs faussent laconcurrence, explique la FFB.Pour rétablir les bases d’uneconcurrence loyale, trois mesuressont imaginées : limiter la duréede franchise de TVA à 2 ans pourles microentreprises et la réduireà 15 000 €, responsabiliser lesplateformes de mise en relationsur le contenu des offres publiéessur leur site et, enfin, renforcer lecontrôle des décharges sauvages

et ouvrir les déchetteries muni-cipales aux artisans.La défense et l’accompagnementdes entreprises pour assurer leurdéveloppement constituent letroisième acte de cette cam-pagne. La FFB souhaite sur cesujet la stabilisation et la péren-nité des aides et incitations fi-nancières, mais aussi la simplifi-cation de l’accès des artisans auxmarchés publics.Au dernier chapitre, celui de laformation, la FFB voudrait quesoit simplifié l’accès au finance-ment de la formation des arti-sans et de leurs conjoints, et quesoit assurée une offre de proxi-mité pour l’apprentissage par-tout en FranceLe gouvernement entendra-t-ilce programme d’actions ? Ses10 mesures ont du moins le mé-rite de poser clairement les fon-dations d’un cadre favorable audéveloppement de l’artisanat duBâtiment. � M.-L. B.

L’avis des partenaires...

Ce partenariat est uneexcellente nouvelle pour lesentreprises d’installationqui souhaitent s’ouvrir auxéner-gies renouvelables oudiversifier leur offre. Le sou-tien du programme FEE Batva contribuer à lever le freindu coût de la formation,qui reste un obstacle pourles TPE et artisans. Cetteinitiative va permettre derenforcer l’offre de profes-sionnels compétents pourrépondre à la demandecroissante, mais aussi dedynamiser l’économie pos-itive avec un secteur d’em-plois qualifiés et non délo-calisables.

André Joffre, président de Qualit’EnR

La quatrième éditiondu programme FEE Bat vad’innovation en innova-tion, après l’ouverture à laformation initiale, son so-cle qu’est la formation con-tinue s’enrichit en s’éten-dant aux énergies renou-velables thermiques, do-maine où la formation desprofessionnels est aussi unenjeu majeur. L’aventureva donc se poursuivre avecce secteur qui, commecelui des économies d’én-ergie, est clé pour la ré-duction des gaz à effet deserre.

Christian Deconninck, présidentde FEE Bat et de l’ATEE.

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QUALIFICATION DES ARTISANS

Le nouveau label RGE version Capeb

Avec pour objectif principal dedonner plus de confiance au

particulier dans le dispositif RGE,la réforme en cours menée par lespouvoirs publics a fait l’objet deconcertation avec l’ensemble desacteurs de la filière. 18 mois detravaux réunissant l’Ademe, laDGCCRF, l’Anah, les représen-tants des consommateurs, les or-ganisations professionnelles duBâtiment et les organismes dequalification qui doivent aboutirà un nouveau cadre dans le cou-rant du 1er semestre 2020. Pour la Capeb, qui a donc assistéà toutes ces réunions, l’objectiffinal est une démarche positive,mais elle entend également quela démarche ne vienne pas ajou-ter de la complexité pour les pe-tites entreprises, notammentdans l’accès aux formations etpar les contrôles que le gouver-nement souhaite plus nombreuxet rigoureux. La confédérationestime que les fraudes ont créédeux victimes : les particuliers,bien sûr, mais tout autant les en-treprises sérieuses qui ont pu êtredécrédibilisées par le discoursambiant. « L’immense majorité

des travaux se déroule heureuse-ment sans problème », clame-t-elle, demandant que les auditssupplémentaires déclenchés parun signalement d’un client ou surun faisceau d’indices ne soientpas à la charge de l’entreprisemais bien de l’organisme de qua-lification. Elle rappelle au passageque sa proposition de l’audit « aucoup par coup », pour les entre-

prises, qui ne réalisaient que peude chantiers de performanceénergétique aidés, et qui ne peu-vent de ce fait être qualifiées RGE,a été retenue par les pouvoirs pu-blics. Sous le nom de « travauxaccompagnés » et expérimentédès 2020, cet audit permettraaux entreprises sérieuses n’ayantpas suffisamment de référencesde chantiers, de faire bénéficier

aux ménages, plutôt situés enzone rurale, des aides aux travauxde rénovation énergétique.

Nécessité d’harmoniserles contrôlesAu titre de ses demandes, l’or-ganisation syndicale maintientsa volonté d’une harmonisationrapide des contrôles qui au-jourd’hui diffère d’un organismede qualification à l’autre : « Lesgrilles permettant ces contrôlesdoivent être rapidement mises encohérence, en concertation avecles professionnels. Les entreprisespourront ainsi repérer, pourchaque type de travaux, les pointsde contrôle et notamment ceuxnécessitant une vigilance accrue. »Enfin, la Capeb rappelle l’impor-tant travail d’explication et de pé-dagogie qu’elle devra mettre enplace auprès de ses adhérentssur le terrain : « Le sujet RGE esttrès sensible et son appropriationdépend de la capacité à lutter réel-lement contre les éco-délinquants.Sinon, les entreprises vertueusesne comprendraient pas le renfor-cement des exigences les concer-nant ». � M.-L. B.

SOLUTION DÉCHETS

EcoDroppoursuit sondéveloppement

La start-up dédiée à la récupéra-tion des déchets du BTP affineson maillage. Cette solutionsimple d’enlèvement ou de dé-pose proposée sous forme d’ap-plication smartphone s’appuiedésormais sur 40 déchetterieset 17 points de vente de négoceen Île-de-France et 4 à Lyon.Depuis son lancement, le mo-dèle a évolué pour coller auxspécificités des besoins des ar-tisans, en nouant des parte-nariats avec des spécialistestels que des benneurs qui agis-sent sur le chantier et des so-ciétés de livraison pour assurerles transports en camionnettedans les villes. Ecodroprevendique 2 500 artisans trèsactifs sur sa plateforme et untaux de fidélisation de 80 %.

PÉDAGOGIE

La FFB filmel’intelligenceartificielle

La Fédération française du Bâ-timent en est convaincue : l’in-telligence artificielle peut êtreune opportunité de développe-ment pour les entreprises. Et elleentend faire savoir que ces deuxmondes ne sont pas si éloignésqu’ils le paraissent ? Commentconvaincre artisans et entre-prises ? Par la voie d’une vidéo…qui démontre que ces muta-tions technologiques permet-tront notamment d’améliorerla qualité des réalisations, lasécurité sur les chantiers et laproductivité du secteur, au ser-vice des clients. À découvrir ici :

Vite !

AGENDA SALON

EquipBaie 2020 plus connecté aux installateursO rganisées du 17 au 20 no-

vembre 2020 à Paris, la17e édition d’ÉquipBaie et la8e session de MétalExpo se re-positionnent pour se focaliser surles installateurs. Avec un thèmecentral en guise de fil rouge : l’ave-nir des métiers de la baie et de lamétallerie face à la digitalisationdu Bâtiment. Guillaume Loizeaud(directeur des salons) et les re-présentants des organisationsprofessionnelles de la filière onten effet déjà dévoilé les contoursde la prochaine édition. Présidentdu SNFA, Bruno Léger confie àZeprosqu’« en 2018, nous avionsréussi à faire revenir tous les ac-teurs amont du marché, fabri-cants et prestataires de services[il s'agissait, alors, de l’acte I], pourvaloriser un secteur qui est un vé-ritable concentré de technologies.L’an prochain, notre reposition-nement vers les installateurs (ar-

tisans, menuisiers, verriers, mé-talliers) induira une prise de pa-role plus forte en ce qui concernela mise en œuvre des solutionstechniques, le respect des règlesde l’art, le SAV et la maintenance,etc. »

Plus de démonstrationssur standPour marquer ce changement, lesdeux salons adoptent une nou-velle identité visuelle qui s’ac-compagne d’une nouvelle signa-ture : “Le rendez-vous des pros”.C’est dans cet état d'esprit que lesquelque 400exposants prévussur l'édition 2020 sont d’ores etdéjà conviés à structurer leursstands autour d’ateliers de dé-monstration, de corners de poseet d’« expériences digitales ». Enoutre, de nouveaux “villages” fe-ront leur apparition : Menuisiers,Digital & Smart home, Matériel,

EPI, VUL, etc. Trente ans après sacréation, ÉquipBaie entend bien« écrire une nouvelle page de sonhistoire», résume Bruno Léger. Et

refléter l'évolution d'un marchédont les solutions techniques sontde «véritables concentrés de tech-nologie». � S. V.

Les organisateurs (de gauche à droite) : Franck Perraud (président del’UM-FFB), Yannick Michon (président d’Actibaie), Bruno Léger (prési-dent du SNFA) et Guillaume Loizeaud (directeur du pôle Constructionde Reed Expositions France).

Patrick Liébus, président de la Capeb

L’ACTU DE LA DISTRI | MULTISPÉCIALISTE Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202016NEGOCE

Réélu à la présidence de laFNBM, Franck Bernigaudest revenu dans un en-

tretien accordé à Zepros Négocesur ces trois années qu’il qualifielui-même de « supersoniques ».L’occasion d’aborder les dossiersmajeurs achevés ou en cours, telsque la reprise des déchets et laréforme de la formation profes-sionnelle, mais aussi de se pro-jeter sur les prochains sujetsprioritaires pour l’avenir de la fé-dération et de la profession.

Zepros : Où en êtes-vousdes discussions sur l’application du fameuxarticle 93 de la Loi Transition énergétique ?Franck Bernigaud : Le traite-ment de ce dossier a connu plu-sieurs phases au sein de la pro-fession. Après la voie de lacontestation et du recours, nousavons rapidement voulu montrer,au sein de la FNBM que le négocematériaux était proactif. La loiune fois votée, nous avons cher-ché à nous mettre en conformité.Création de différents scénarioset modèles de conventionnementont permis d’accompagner nosadhérents dans la mise en placede solutions. Et les études ter-rain que nous publions depuisdeux ans montrent le cheminparcouru. Nous poursuivons cetravail dans l’attente des nou-velles dispositions législativesque doit annoncer le gouverne-ment d’ici à décembre. Si la réaf-firmation de la volonté du minis-tère de créer une filière REPconstitue désormais le socle detoutes discussions, les modali-tés en sont encore floues. Cela apermis toutefois de rassemblersur ce sujet l’ensemble des ac-teurs de la filière pour parler d’uneseule voix et porter nos proposi-tions. Ce que les pouvoirs publicsattendent de notre part. Animépar l’esprit filière Bâtiment de cecollectif des 14, nous souhaite-rions qu’il y ait des phases expé-rimentales. La gratuité n’existe

pas et le risque d’augmentationstarifaires en cascade est inévita-ble.

Zepros : Autre dossier defond, celui de la réformede la formation profes-sionnelle, en fait unerévolution…F. B. : En effet, cette réforme, quia amené à la création des OPCO,en lieu et place des OPCA, a crééun nouveau monde, une autre vi-sion de la formation profession-nelle. La volonté du gouverne-ment de simplifier les branchesprofessionnelles telles qu’ellesexistaient a fait exploser l’ancienschéma. Au sein de la FNBMnous avions à choisir notre nou-vel opérateur de compétence.Après plusieurs audits, nousavons décidé de rejoindre l’OPCOde la Construction, ce que sou-haitaient nos partenaires sociaux.La FNBM a été active sur ce dos-sier, ce qui a permis au négocematériaux d’obtenir 3 sièges,d’être présent dans l’ensembledes groupes de travail et d’avoirsa commiss ion par i ta i re.Constructys est un organisme

assez puissant pour nous per-mettre d’écrire cette nouvellepage.

Zepros : Justement cettenouvelle page reste àécrire…F. B. : Oui, et nous poursuivonsle travail pour construire les nou-veaux outils. Signature d’un ac-cord avec la région Aquitaine, si-gnature d’une charte Campus del’excellence avec le campus deLille et prochainement celui d’Aix-en-Provence, refonte complèteen cours de nos CQP, lancementd’un audit pour faire muter l’As-sociat ion de formation etd'études du négoce des produitsdu Bâtiment (Afenbat)… Paral-lèlement, nous débutons nos dis-cussions avec CCCA-BTP, afin depouvoir nous rapprocher de leurs118 CFA répartis sur toute laFrance.

Zepros : Comment interpréter votre départde la CGI ?F. B. : Notre décision de quitterla Confédération du commercede gros s’inscrit dans une logique

de secteur qui s’est mise en place.Nous considérons que nous ap-partenons à la filière construc-tive. Le plan de vente du négocematériaux va bien au-delà desmatériaux dans une logique denégoce généraliste ou multispé-cialiste. Nous avons mis en placeune nouvelle organisation qui re-pose sur un comité exécutif etdes comités directeurs qui nouspermettent d’être plus réactifs.Nous pouvons ainsi porter lesdossiers par nous-mêmes. Je sa-lue d’ailleurs au passage l’enga-gement de l’équipe de perma-nents mais aussi des adhérents.Notre enjeu est surtout de ga-gner encore en visibilité. C’estd’ailleurs le sens de notre planpour 2020. La profession quenous représentons est forte maiselle n’est pas suffisamment iden-tifiée. Nous allons intensifier lacommunication autour de notreprofession et de ses actions.

Zepros : D’autres dossiersjugés essentiels ?F. B. : Le sujet des palettes nouspréoccupe car plusieurs filièresindustrielles ont décidé de profi-

ter de la loi sur les déchets pourjustifier une soi-disant obligationde consignes. Nous considéronset nous réaffirmons auprès denos adhérents que la palette n’estpas un déchet mais qu’elle est unproduit qui accompagne les ma-tériaux. Sur un tout autre terrain, celui dela sécurité, nous avons signé unenouvelle Convention nationaled’objectif avec la CNAM, pourpermettre à nos entreprises demoins de 250 salariés de béné-ficier de financements et d’ac-compagnement dans la mise enplace de plan de prévention sé-curité.

Zepros : Un mot de conjoncture 2019 et pour2020 ?F. B. : Nous constatons un légeressoufflement sur cette fin d’an-née mais nous étions à +4,5%fin septembre. 2019 est donc uneannée très positive, et les carnetsde commandes de nos clientssont encore bien garnis pour2020. Toutefois, le risque est devoir s’accroître l’impact sur l’ac-tivité de la pénurie de main-d’œu-vre dont souffrent les entreprises.Nous voyons même depuisquelque temps, fleurir sur les vi-trines des entreprises artisanalesdes affiches « On embauche » !Autre bémol peut-être aussi, leschangements de dispositifs d’aideà la rénovation énergétique. LePTZ sera-t-il supprimé, pro-longé ? Il est difficile de faire desprévisions sur ce que va finale-ment contenir le PLF 2020. l

Recueilli par M.-L. Barriera

INTERVIEW FRANCK BERNIGAUD, PRÉSIDENT DE LA FNBM

« Le bien-être de tous, de la TPE auxgrandes entreprises »

CHIFFRES.

• La FNBM est l’organisationprofessionnelle du négocede matériaux de construc-tion et du négoce de bois.

Elle représente : • 1 183 entreprises•5 500 points de vente•78 000 salariés•Plus de 19 milliards d’eurosde CA

S ensations fortes garanties !À Batimat, le numéro un eu-

ropéen de la location a dévoilé sanacelle dotée d’un simulateur deréalité virtuelle. Dans son viseur ?Attirer l’attention des opérateursd’engins et préventeurs face auxéventuels risques sur les chan-tiers. Après avoir généralisé l’In-ternet des objets (IoT) dans sonoffre pour basculer dans « unelogique de maintenance prédic-tive », puis signé en avril un par-tenariat avec l’OPPBTP, le loueurappuie encore un peu plus fortsur l’accélérateur pour former sesclients.Son nouveau dispositif com-prend une paire de lunettes sen-sorielles (3D) et une nacellemontée sur vérins. « Il s’agit defaire prendre véritablement

conscience aux utilisateurs deséventuelles prises de risque lorsdes déplacements d’une nacellesur un chantier : chargements,déchargements, passage d’or-nières, etc. », résume Oliver Gri-sez, Dg de Loxam Rental France.Au 1er janvier 2020, la réformedes certificats d'aptitude à laconduite en sécurité (Caces) re-manie, en effet, les tests d’apti-tude en profondeur. Les recom-mandations Caces vont étendreet préciseront la liste des maté-riels concernés.

Revalider les acquisAvec son “casque sensoriel”, l’en-seigne teste les réactions desopérateurs travaillant en hauteurjusqu’à 20m. Formateur pourLoxam Access, Eddie David sou-

ligne que l’outil permet aussi de« créer des modules de formationcomplémentairespour les clients – es-sentiellement desgrands comptes à cejour – confrontés àdes risques spéci-fiques tels que l’écra-sement par charges lourdes ».Opérationnel depuis mars 2019,ce simulateur 3D est utilisé surle site de formation Loxam Ac-cess implanté à Aulnay-sous-Bois (93).Début 2020, il sera exploité parles 35 centres de formationclients Loxam Access et LoxamRental, mais aussi mis à dispo-sition en entreprises. Et devrait« bientôt » être proposé aux TPEdu Bâtiment. Ancien patron et

fondateur d’Outiz, mais aussiex-P-dg de La Plateforme duBâtiment, Oliver Grisez qui sedéfinit souvent comme « l’un despionniers de la transformationdigitale dans le secteur de la dis-tribution », rappelle que le dis-

positif vise non seulement à« rassurer les chefs d’entreprise »en matière de prévention et sé-curité, mais aussi à « revalidercertaines pratiques et acquis »dans le cadre des travaux enhauteur.l S. V.

TRAVAUX EN HAUTEUR ET PRÉVENTION DES RISQUES

Avec ses lunettes sensorielles,Loxam veut sensibiliser les artisans

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 MULTISPÉCIALISTE | L’ACTU DE LA DISTRI 17NEGOCE

Pour présenter officiellementleur nouveau service de dé-

chetterie, les deux partenairesont choisi l’agence de Villeur-banne, dans le Rhône. Le sujetde la reprise des déchets du BTPn’est pas nouveau pour l’enseignemultispécialiste de Saint-GobainDistribution qui avait été l’une despionnières, il y a plus de quinzeans, en accueillant des bacs decollectes sur certains sites. À cejour, elle recense 76 déchetteriesen propre pouvant accueillirjusqu’à 100000m3 de déchetspar an.Baptisé BatiReprise, le disposi-tif a été construit en partenariatavec Suez et est désormais dé-

ployé sur dix autres sites. Le prin-cipe se veut simple : il est pro-posé sur un espace commun auxpoints de vente. «L’artisan se pré-sente au comptoir de l’agence etdéclare la nature de ses déchets.Le magasinier, lui-même formépréalablement, évalue à la fois laquantité et la qualité de ces dé-chets et indique à quel endroit lesdéposer », détaille l’enseigne.Côté tarification, le prix changeselon la nature des déchets, maisaussi d’une région à l’autre: de la

gratuité pour les emballages car-ton, métaux et films plastiquesà un tarif au m3pour les déchetsinertes, bois A et B, plâtre, fenê-tres, emballages souillés et au-tres matériaux souillés.Une fois ses déchets déposés,l’artisan reçoit une facture indi-quant les informations de traça-bilité des déchets. Suez entrealors en jeu pour les prendre encharge et les acheminer vers lafilière la plus adaptée afin d’op-timiser le taux de recyclage ou devalorisation.

REP ou pas en 2022 ?« Le Bâtiment génère plus de46 millions de tonnes de déchetspar an, dont 90 % issus de chan-tiers de réhabilitation et de démo-lition. Actuellement, entre 40 et50 % sont valorisés via le recyclageou la production d’énergie», rap-pelle Point.P qui espère, via ce dis-positif, apporter un nouveau ser-vice à ses clients. Mais aussisensibiliser les artisans à l’impor-

tance du recyclage et de la valori-sation, d’autant que le projet deloi Économie circulaire envisaged’instaurer une filière à responsa-

bilités élargies des producteurs(REP) pour le Bâtiment. Cette 15e

filière REP pourrait être opéra-tionnelle dès 2022. l M.-L. B.

AVEC LE DISPOSITIF BATIREPRISE

Point.P et Suez signent une solution “Déchets”

Mi-novembre, Point.P alignait onze agences proposant le serviceBatiReprise : à Brignoles (83), Chartres (28), Cuers (83), Gignac (13), Lo-rient (56), Mérignac (33), Reims (51), Salon-de-Provence (13), Sens (89),Vannes (56) et Villeurbanne (69 - en photo).

BÂTIREPRISE - JUSQU’À 11 FLUX DE DÉCHETS• Déchets non dangereux non triés(mélange non valorisable)

• Déchets inertes propres (briques,tuiles, carrelages…)

• Bois A (d’emballage, palettes,cagettes…)

• Bois B (de charpente, balcons, volets…)

• Cartons d’emballage • Films plastiques

• Métaux ferreux et non ferreux (ferraille, cuivre, zinc..)

• Plâtre (plaques et carreaux de plâtresans isolant…)

• Emballages souillés (bombes aérosols,emballages métalliques vides…)

• Autres matériaux souillés (chiffons,pinceaux, rouleaux souillés…)

• Fenêtres intégrées

Avec son simulateur 3D et sensoriel, Loxam immerge l’opérateur aucœur d’un chantier virtuel.

32scénarios de stresssont proposés par lecasque sensoriel.

Avec Suez France, l’enseigne s’appuiera sur les retours d’expériencesdes 11 sites pilotes en fonctionnement pour « faire évoluer si besoinle dispositif ».

© Point.P

© Point.P

L’objectif est de fournir un service supplémentaireaux clients, pas de dégager de la rentabilité.

Nicolas Godet, Dg adjoint de SGDB France

L’ACTU DE LA DISTRI | MULTISPÉCIALISTe Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202018NEGOCE

T rop à l’étroit et pas assez vi-sible dans ses anciens lo-

caux, cet adhérent alsacien a ou-vert ses nouveaux bâtiments etentrepôt de stockage à la ren-trée dans le village de Diden-heim, aux portes de Mulhouse.« Même si nous étions connus denos clients, nous étions difficilesd’accès et la marque n’était pasassez visible », admet GilbertBringel, à la tête de l’entreprise

éponyme. Adhérent BigMat de-puis 2009, ce négoce familialavait été créé par ses parents enW1981, jusqu’à devenir une“belle affaire”.« À l’occasion de la nouvelle im-plantation, nous avons d’ailleursembauché cinq salariés supplé-mentaires en prévision d’une aug-mentation de l’activité… qui se faitdéjà sentir », assure le dirigeant.Et pour cause : les surfaces de

stockage sont passées de 7 000à 12 000 m², et les locaux cou-verts, de 1 500 à 3 000 m².« Nous conservons nos quelque100 000 références en cata-logues, dont 8 000 en stock :pondéreux, aménagement exté-rieur, isolation, bois de charpenteet MOB, produits de couverture,armatures bétons, etc. », détaillele dirigeant.Ciblant avant tout les artisans(70 % du CA), le négociantconstate sur sa zone des car-nets de commandes plutôt« bien remplis » et bénéficiedepuis une dizaine d’annéesd’une forte demande en amé-nagement extérieur. Autre axede développement : les maté-riaux dits “alternatifs” (bio-sourcés) qui séduisent « sur-tout les autoconstructeurs »,même si « les prix refroidissenttrop souvent » les acheteurs.Malgré tout, BigMat Bringelcommence à « en stocker unpeu ». l C. Nagyos

DÉVELOPPEMENT LOCAL

À Mulhouse, BigMat Bringel “joue”la visibilité

Voir et être vu en toutes cir-constances ! À Batimat, le

n° 4 européen du secteur a signéune convention de coopérationtechnique avec l’OPPBTP et la

société T2S spécialisée dans leséquipements de protection hautevisibilité. Son souhait ? Amélio-rer la prévention sur le risque decollisions engin-piéton sur les

chantiers. D’une durée de troisans, la convention vise à démo-cratiser la solution Eleksen-Kareque développe T2S depuis 2018(voir encadré).

Accompagnement desutilisateursCette convention s’articuleraautour de quatre étapes suc-cessives de travail. Primo, lamise au point d’un protocoleexpérimental d’essai du sys-tème Kare que l’enseigne de-vrait proposer, à terme, dans lamajorité de ses 461 agences.Secundo, l’adaptation et le dé-veloppement de ce dispositifjugé « en phase avec les exi-gences du terrain ». Tertio, unaccompagnement des utilisa-teurs pour s’approprier le sys-tème (sensibilisation, forma-tion, prise en main). Enfin, cettedémarche mutualisée doit dé-boucher sur la publication d’undocument de synthèse « au

profit de l’ensemble de la pro-fession ». Selon Mohamed Tra-belsi (responsable EPI à la direc-tion technique de l’OPPBTP),« tous les retours d’expériencevont permettre aux trois parte-naires d’accroître et d’améliorerencore les performances deKare ». Chargée des innovationscommerciales chez Kiloutou,

Marie-Line Moison rappelle qu’ils’agit de « déployer une straté-gie de réduction du risque colli-sions engin-piéton en la généra-lisant le plus possible ». Des plansd’action ont d’ailleurs déjà étémis en place auprès de certainsgrands comptes tels la SNCF,Suez Environnement et des ma-jors du BTP. l S. Vigliandi

Quand Kiloutou… “take Kare” des chantiers ! De g. à dr. : Jean-FrançoisLyonnet (Dg de T2S), Paul Duphil (secrétaire général de l’OPPBTP) etOlivier Colleau (président exécutif de Kiloutou).

À PROPOS DE KARE;

Comment ça marche ?Spécialisé notamment dans les EPI connectés (gamme Eleksen), T2Sa basé ce dispositif connecté sur « le concept de vigilance partagée »pour assurer sécurité et visibilité sur les sites et chantiers. Le systèmealerte en simultané l’opérateur de l’engin et le travailleur piéton. Il secompose d’une balise RFID extérieure avec alarme sonore et lumi-neuse sur l’en-gin, et d’un sys-tème d’alertevisuelle et so-nore en cabine.Le piéton, lui, estéquipé d’un gilethaute visibilitéconnecté via unbadge RFID.

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À la tête de 3 agences dans le Bas-Rhin (à Didenheim, Cernay et Guewen-heim), Gilbert Bringel gère 12 M€ HT de CA et environ 40 salariés.

LA CESSION DE CRH DISTRIBUTION EUROPE FINALISÉE

Raboni et Busca souspavillon nord-américain

O fficiel depuis l’été, c’est ef-fectif depuis le 1er novem-

bre. Un peu plus de six moisaprès s’être délesté de sa filialeVolets & Stores (CRH S&A) qu’ila cédée au fabricant toulousainStellaGroup*, le groupe irlandaisCRH plc a annoncé que la ventedu pôle Distribution Europe aufonds nord-américain Blackstonea été « finalisée ». Montant de lacession : 1,6 Md€ en cash. Sur lemarché hexagonal, c’est désor-mais Clay Bidco France quicontrôle CRH Distribution France.Filiale de Blackstone, cette so-ciété implantée à Puteaux(Hauts-de-Seine) détient désor-mais en portefeuille les enseignes

Raboni (42 agences en région pa-risienne et Normandie), Maté-riaux Services (1 agence près deRouen) et Busca (9 sites en Île-de-France).Bien que finalisé, ce rachat laissetoujours en suspens le devenirdu groupe Samse. Aux côtés deDumont Investissement qui pos-sède 56,17 % du capital dugroupe grenoblois, CRH FranceDistribution en détient 21,13 %depuis le 24 septembre 2014. Etbénéficie d’une option fermed’achat d’ici à la fin 2020. Dansun communiqué, Blackstone aprécisé que « Clay Bidco France ademandé et obtenu de l’Autoritédes marchés financiers (AMF) laconfirmation qu’aucune offre pu-blique d’achat sur les actions deSamse ne serait requise ». Dansce contexte, « les accords exis-tants entre CRH France et Du-mont Investissement ne sont pasmodifiés ». En clair, le groupeSamse peut passer, à terme,sous le contrôle du fonds nord-américain… ou pas. l S. V.

* Depuis février 2019, StellaGroup estdétenu par le fonds PAI Partners à lasuite d’un rachat supérieur à 300 M€.

Si Raboni, Busca TP et MatériauxServices changent de main, lefonds Blackstone ne s’est pas en-core prononcé sur l’intégration to-tale du groupe Samse.

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SÉCURITÉ ET PRÉVENTION DES COLLISIONS

Kiloutou veut démocratiser la vigilance partagée

L’ACTU DE LA DISTRI | SANITAIRE-CHAUFFAGE-ÉLEC Zepros 19 | Déc 2019-Janv. 202020NEGOCE

Annoncée dans notre der-nier numéro*, la mise enplace du partenariat en-

tre StockPro et Sonepar seconcrétise. Un plan d’actionmodèle, selon Romain de Garsi-gnies, cofondateur de cette pla-teforme qui permet de valoriserles retours chantier de produitsneufs. Céline Tamaillon, directricedu marketing client du groupe dedistribution, mène le dossier pourpromouvoir cette solution dansle réseau d’agences.Sur le marché du matériel élec-trique, 390 M€ de matérielsneufs sont jetés chaque année,selon les estimations de la FFIE.Un chiffre qui pousse à l’action !

L’enjeu avec StockPro est deconstruire une relation sur la du-rée. Depuis plusieurs mois, untravail de sensibilisation auprèsdes collaborateurs a été mené ;car pour que cela fonctionne, il

faut que les équipes dans le pointde vente se sentent concernéespour constituer un véritable relaidans la promotion de ce service.

AmbassadeursÀ son actif, 70 agences franci-liennes proposent aux clients debénéficier d’une offre exclusived’abonnement à la solution pourles aider à optimiser le réemploide leurs matériels électriques. Pa-

rallèlement, des corners prennentplace dans les points de ventepour créer de l’animation autourde ce service. Autre relais de dif-fusion : la constitution d’un ré-seau de clients ambassadeursqui se verront offerts deux moisd’abonnement gratuit.Ce modèle d’ambassadeurs re-présentatifs de tous les corpsd’état est d’ailleurs ce qui a per-mis à StockPro de bâtir et faireévoluer son application depuissa création. Sonepar a aussiprévu des actions de communi-cation dans ses outils interneset sur internet pour faciliter le dé-ploiement du service. L’enjeureste de convaincre les entre-prises de l’économie réalisée entermes de mise en décharges parrapport à des tarifs d’adhésionproportionnels au nombre de sa-lariés. � M.-L. Barriera* Zepros Négoce n° 18, p. 18

COLLECTE DES DÉCHETS ÉLECTRIQUES ET ÉLECTRONIQUES

Sonepar et StockPro unis pour le “zéro gaspi”

Outre-Manche, la filière duBTP reste sérieusement

“plombée” par l’incertitude éco-nomique liée au Brexit. C’est dansce climat que le britannique SIG plca annoncé, en octobre, la vente desa filiale SIG Air Handling au spé-cialiste français du génie clima-tique. Une cession à 227 M€, soit«8,6 fois l’Ebitda 2018», selon lerepreneur. Dans la corbeille, legroupe SIG dépose 58 points devente en France : 50 agencesOuest Isol & Ventil (125M€ HT deCA), l’usine dieppoise et le bureaud’études Saftair Ventilation*(1agence pour 11M€ de CA) et Se-bemex. Avec un CA évalué à18 M€, cette enseigne spécialiséedans les EPI s ’appuie sur7 agences régionales qui ciblentessentiellement des grandscomptes de l’industrie nucléaire etle secteur du désamiantage.

Lariviere et Litt pas concernésOutre cette vente qui pourrait in-tervenir d’ici à mars 2020, SIG plcest aussi entré en négociation avecl’irlandais Kingspan Holdings (fa-

brication de panneaux sandwichisolants, faux-planchers, solutionsEnR, etc.) pour céder SIG BuildingSolutions : un pôle dédié à l’enve-loppe du bâtiment (production etdistribution). Le projet ne concerneque les activités britanniques. EnFrance, les enseignes Lariviere(115 agences pour 410 M€ de CA)et Litt (40 sites et près de205M€) ne sont pas concernées.Dans un communiqué, le britan-nique a souligné que ce secondprojet « s’inscrit dans la stratégieà moyen terme de SIG et complètela sortie des activités périphériquesnon stratégiques» identifiées dansson plan stratégique 2017. � S .Vigliandi

* Fabricant de hottes de cuisines profes-sionnelles et caissons de ventilation pourdésenfumage

F in octobre, lors de la plénièred’automne, les 29 adhérents

du réseau se sont retrouvés chezleur confrère rémois CNE. Côtébilan, Norbert Géminard, prési-dent de cette branche, évoque« une bonne progression d’acti-vité avec des achats à +7,9% (àfin septembre) » et l’arrivée dedeux nouveaux adhérents début2019 : le lyonnais Agéra et le ha-vrais néGoCéane, soit près de7,8 M€ de CA supplémentaire.Un bon score que le groupementexplique aussi par « un recen-trage des adhérents sur le travail

des commissions Achats courantsfaibles et éclairage ».En cours d’année, Algorel Élec-tricité s’est d’ailleurs positionnésur des offres liées au smarthome et à l’Internet des objets(IoT). « S’il s’agit pour nous demarchés de “découverte”, confieson président, six de nos mem-bres développent déjà des offresliées à la maison connectée qui gé-nère encore moins de 5% de no-tre CA achats, mais est en pleineébullition dans notre réseau ». Unpremier catalogue dédié sortiracourant avril 2020. � S. V.

SMART HOME ET IOT

Algorel Électricité se positionne

SHOWROOM

Richardson &Vous dans ParisAprès Annecy ouvert en octobre2018 sur 800 m², puis Brives-Charensac (43) et Orange (84),le groupe marseillais a inau-guré mi-novembre sa 4e expo-sition Bain & Carrelage dans lacapitale. Dans un décor hauss-mannien, l’espace de plus de300 m² s’est installé à la rentréeboulevard Malesherbes, dansle très chic 18e arrondissement.

CATALOGUE

Algorel :premiers paspour Domao

Évoqué cet été, le premier cata-logue Domao est diffusédepuis début novembre chezses 140 adhérents en sanitaire-chauffage. L’opus dévoile lesquelque 300 références couvranttous les segments de marché :de l’entrée de gamme avec l’offreDomao Access au premium Do-mao 300.

PIECES DÉTACHÉES

Desenfans stockeDepuis l’automne, le distributeurnordiste déploie un service depièces détachées pour le génieclimatique : 50 marques et2 000 pièces en stock dans 4de ses 16 agences. Et pour va-loriser cette enseigne, le point devente d’Amiens et LMA (marqued’EPI) s’associent pour soutenirl’équipe amateur de hockey surglace. Sur la saison 2019-2020,les Hockey Dokey amiénois ar-borent les doudounes auxcouleurs des deux sponsors.

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Réunis chez CNE à Reims, les 26 adhérents engagent aussi une réflex-ion pour développer l’activité en photovoltaïque.

RACHAT

Ouest Isol & Ventil aspiré par France Air

70 agences franciliennes Sonepar proposent StockPro.

En absorbant SIG Air Handling, FranceAir entre dans le top 5 européen dutraitement de l’air intérieur.

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Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 SANITAIRE-CHAUFFAGE-ÉLEC | L’ACTU DE LA DISTRI 21NEGOCE

Signé le 10 octobre et officialiséjuste avant Interclima, le ra-

chat de l’hyperspécialiste drômoisRobival (pour “Robinetterie In-dustrielle Valentinoise”) permetau groupe champenois*, que pré-side Jérémie Petit, de « renforcersa position sur le marché de l’in-dustrie» (en robinetterie, régula-tion, instru-mentation etpompes), touten densifiantson implanta-tion géogra-phique. Créée en 1978, cette en-treprise familiale rayonne sur lequart Sud-Est : à Valence (26) oùse trouve le siège social, La Talau-dière (42), Cébazat (63), Feyzin(69) et Crissey (71). Ces 5agences,dont deux sous enseigne “La Ro-binétique”, emploie 40salariés.

Expertises élargiesRobival dispose notamment d’undépartement dédié au traitementde l’eau, un autre pour les four-nitures industrielles et un troi-sième pour l’installation indus-trielle, la chaudronnerie, la

serrurerie, la tuyauterie et la mé-cano-soudure ; ces deux der-nières entités ayant été dé-ployées, respectivement, en 2017et 2018. Dirigeants de Robivaldepuis dix ans après l’avoir ra-cheté à son fondateur ChristianBois, Nicolas Grail et Roger Gu-tieres en demeurent associés et

respectivementprésident et Dg.Dans un com-muniqué, le re-preneur a indi-q u é q u e c e

distributeur «bénéficiera de l’ex-pertise logistique du groupe CGR,de la livraison à J+1 et de l’étenduede ses gammes». Véadiste à l’ori-gine, le groupe rémois CGR qui,depuis bientôt cinq ans, fait mon-ter en puissance son concept dedrive DBS (6 comptoirs expressà ce jour), dispose désormaisd’« un portefeuille de solutionstechniques plus larges» qui vients’ajouter à ses quelque 26000ré-férences en stock. � S. V.

* Grossiste en robinetterie et acces-soires pour le génie climatique et l’in-dustrie

ROBINETTERIE INDUSTRIELLE

Avec Robival, CGRouvre grand les vannes

OFFRES PACKAGÉES

Algorel s’y metEn marge d’Interclima, le groupement signé un partenariat pourpromouvoir le dispositif Facilipass lancé par la Capeb et Butagazsur tout le territoire depuis avril afin de contrer la “flambée” desoffres à 1 €. Autour de 6 marques (Atlantic, Chappée, De Dietrich,Oertli, Red Heating et Viessmann), Facilipass (chaudières et PAC)mobilise les CEE pour répondre aux offres des obligés. Algo-rel proposera aussi des formations commerciales aux TPE etPME du Bâtiment pour « les aider à renforcer leurs techniquesde vente et promouvoir l’offre Facilipass ».

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13 M€ HT C’est le CA du groupe Robival avec

ses 5 agences.

De g. à dr. au premier plan : Nicolas Grail (président de Robival), JérémiePetit (président du groupe CGR) et Roger Gutieres (Dg de Robival). Au2eplan : Christophe Bolot (Dg de CGR) et Pascal Sohier (Dg de DBS Drive).

L’ACTU DE LA DISTRI | DÉCORATION Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202022NEGOCE

Dans la filière BtoB, le mar-ché compte une nouvellemarque propre… « alter-

native». À l’image du négoce sa-nitaire-chauffage, le secteur de ladécoration subit de plus en plusles coups de butoir des market-places. «En paint, les marques na-tionales y sont de plus en plus pré-sentes. Sur un segment enmutation où les exclusivités terri-toriales de marques sont désor-mais souvent mises à mal, le né-goce indépendant a une carte àjouer pour conserver la maîtrise desa politique commerciale et tari-

faire », argu-mente SamuelLaurine. Gérantde Laurine Décoet Laurine DécoAnjou, cet ardentdéfenseur de la dis-tribution indépen-dante a lancé auprintemps 2019 lamarque propre Contrast.

« Reprendre la main »Avec quatre autres confrèresrégionaux, tous adhérents So-coda Décoration – comme lui –

pour l’offre non paint, LaurineDéco a créé cet été la SASContrast. Présidée par SamuelLaurine, la structure qui se veut« légère », travaille de « façoncollégiale » sur les aspects mar-keting entre autres. Souhaitant« ne pas subir les stratégiesmouvantes des majors de lapeinture », les membres fonda-teurs de Contrast se fixent aussi« des règles de bonne conduite »en matière d’e-commerce : des

logiques d’exclusivité territo-riale sont instaurées entreadhérents.

Cœur de gammeSi les noms des fabricants four-nisseurs « indépendants » sontgardés secrets, Samuel Laurinesouligne qu’ils ont été sélection-nés à la suite d’appels d’offre surles formulations. Avec un cahierdes charges jugé « strict ». Pourne pas brouiller son image, la

MDD exclut d’emblée toutegamme chantier. « Pas questiond’être dans une logique de prix ! »,confie le président de Contrast quise positionne « pour l’instant »sur le milieu de gamme. Au coursdu premier trimestre 2020, unnuancier « personnalisé » et unemachine à teinter codéveloppéeavec un partenaire seront dé-ployés. Un dispositif « décisif »pour recruter de nouveaux distri-buteurs. l S. Vigliandi

Lors des “Udirev Days”, les 14et 15 novembre, ses dix distri-

buteurs associés et plus de 160col-laborateurs ont participé à uneconvention nationale plutôt «ex-ceptionnelle » : les 10 ans de lamarque d’édition Liberty, mais éga-lement les 50ans de la SARL Udi-rev. «Cela faisait plus de quinze ansque nous n’avions pas réuni l’en-semble des commerciaux!», confied’ailleurs Marc Azoulay, directeuradjoint d’Udirev.Tout en «écrivant demain», la cen-trale de référencement a donc sou-

haité regarder dans le rétroviseur.En 1964, avec une poignée de gros-sistes en revêtements de sols etmurs, Michel Martin avait déposéles bans pour fonder une associa-tion de groupement d’achats. Cinqans plus tard, elle deviendra l’Uniondes distributeurs de revêtements,alias Udirev.

Proche des 225 M€ de CALors de cette convention anniver-saire qui s’est tenue à Fontaine-bleau, en Seine-et-Marne, les ma-nagers de la centrale ont bien sûr

reparlé de l’histoire de l’entreprise,son positionnement, la concur-rence, le digital et de l’activité. Après212M€ HT de ventes en 2017, lesdix associés d’Udirev revendi-quaient, l’an passé, un CA total de216M€.« Le bilan 2019 sera positif avecune progression moyenne du CAconsolidé de l’ordre de +4 % (toutesfamilles confondues), estime MarcAzoulay. Et pour 2020, nos bud-gets sont plutôt bien orientés. » Ausein de son entreprise Soldis, il pré-voit même de recruter un 5e com-

mercial sur le pôle Prescription.Mais la convention s’est focaliséesurtout sur les évolutions de Li-berty (voir encadré). Lancée en2009, cette marque exclusive deLVT se repositionne dans le cadred’un plan stratégique 2018-2020pour lequel Udirev s’est fait ac-compagner durant 18mois par uncabinet conseils «pour rester no-vatrice». Des “focus groupes” ontété menés auprès de clients BtoB(poseurs, prescripteurs) et decommerciaux Udirev.

Stratégie demarque«Jusqu’à présent,Liberty s’appuyaitsur une politiquetrès axée produits.Désormais, la communications’épure et la centrale envisaged’élargir la marque à d’autres fa-milles en sol comme le parquet, lestratifié et les moquettes… sauf lecarrelage*», détaille le n°2 d’Udi-rev. C’est dans ce contexte que Li-

berty change de signature : “Ima-gine your floor” devient “Floor So-

lutions”. Pour ac-compagner cettenouvelle stratégie,un roadshow Li-berty est prévu,avec des actionsterrain, mais aussi

digitales pour mettre en avant lesnouveaux codes visuels de lamarque. l S. V.

* À ce jour, seuls le francilien Soldis,l’aquitain Martin Sols et le normandSolmur (via Midi Carrelage) disposentd’une offre carrelage.

60%C’est à peu près la part du CA

qu’Udirev génère avec l’activité d’éditeur.

GAMMEI

Trois évolutionsOutre l’arrivée de nouvellescouches d’usure, les collectionsde sol PVC modulaire s’étoffentavec Liberty Rock 30 et 40(lames et dalles rigides à clip-ser) et Liberty Urban 40 (à col-ler). La gamme Liberty Puzzle(dalles plombantes) va être re-fondue et renouvelée.

STRATÉGIE COMMERCIALE

Udirev : un double anniversaire en toute “Liberty” !

CRÉATION D’UNE NOUVELLE MDD EN PEINTURE PRO

Quand cinq grossistes indépendantsfont le… Contrast

À PROPOS DE CONTRASTI

Déco intérieure avant tout !Actuellement, la collection se focalise sur les peintures intérieures (9 réfé-rences), mais intègre aussi 2 produits pour façades. Trois nouvelles référencesen intérieur sont prévues. Pour aller vers une offre premium, la marquetravaille sur deux solutions grands travaux pour application mécanisée.

La marque Contrast est lancée par 5 négoces indépendants : Axe Décors (Renneset Nantes), Accès Peintures (Calvados), Euro Peintures (Nord), Laurine Déco(Anjou et Touraine) et Martin Sols (Aquitaine). Avec une baseline sans équi-voque : “La nouvelle marque de peinture conçue par des Pros pour les Pros !”.

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Pour les dix ans de “Liberty by Udirev”, la centrale de référencement a repositionné la marque de LVT quidevrait s’étendre à d’autres familles en sol. La communication sera axée sur les bénéfices utilisateurs.

L’ACTU DE LA DISTRI | QUINCAILLERIE Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202024NEGOCE

Baptisé ADN (pour “Accélé-ration Déploiement Natio-nal”), le nouveau dispositifdévoilé en mai 2018 s’ancredésormais dans un écosys-tème phygital selon Chris-tophe Bague, directeur de lacentrale d’achats du groupe-ment d’indépendants. L’in-tranet MyDomPro, lui, monteen charge.

LA FEUILLE DE ROUTE

“ADN“ D’ICI À 2022Christophe Bague : À son tour,un cinquième pilote (Promonet,à La Réunion) rejoindra “l’aven-ture ADN” et devrait ouvrir sonpoint de vente courant 2020. Àce jour, plus de cinq dossiers sontà l’étude pour un déploiement en2020. Notre ambition ? Implan-ter une dizaine d’agences par anau cours des deux à trois ans àvenir au sein du réseau ou avecdes prospects souhaitant rejoin-dre ce concept.

“ADN“ SOLUBLE DANSL’E-COMMERCE

C. B. : Actuellement, l’assorti-ment sur plateforme disponiblerecense plus de 7 000 référencesdont 5 500 pour le concept ADN.C’est une offre physique, denseet lisible. À ce jour, 100 % de l’of-

fre ADN sont disponibles sur lesite dompro.fr à travers les qua-tre points de vente de nos adhé-rents pilotes (Le Loarer, Chapin,Delemazure et Junet Pro). Les li-vraisons s’effectuent dans le ca-dre d’un franco de 250 € HT,5 jours sur 7. Ce site BtoB per-met à tous leurs clients encompte de bénéficier de leurs prix(les clients n’ayant pas tous lesmêmes conditions selon leur ac-tivité, fidélité, etc.) sur le site etau comptoir du magasin.

FACILITER LE QUOTIDIEN

DU NÉGOCE

C. B. : Aujourd’hui, plus de400 utilisateurs réguliers utili-sent MyDomPro [en service de-puis mars 2017] : c’est “la”

pierre angulaire de notre rela-tion à distance avec tout le ré-seau. Notre portail comporte5 rubriques. Afin de simplifierle quotidien des adhérents, l’en-semble des commandes surplateforme s’effectue via ce por-tail. Avec trois solutions : lacommande manuelle classiquepar navigation (recherches pro-duits), puis ajout dans le panier ;ou encore la commande par im-port de fichiers Excel qui vientremplir un panier de l’ensembledes références présentes dansce fichier ; et enfin la commandepar sauvegarde de listes decourses – c’est-à-dire les pa-niers types récurrents pour l’uti-lisateur. �

Recueilli par S. Vigliandi

COLLECTIONS

EPI Center : plus d’excluscobrandéesLors de sa réunion annuelle quia rassemblé, mi-octobre, plus de40 adhérents à Lyon, le groupe-ment a notamment confirmé lastratégie de gammes exclusives.Initiée en 2018, cette politiqueafficherait des résultats « au-delà des espérances » obtenuspar les chaussures Auda sursemelle Infinergy de BASF.Après les lunettes de protectionsiglées “Bouton Optical by PIP”« très bien accueillies », lesscores sont aussi « au-delà desprévisions » pour Kita, les vête-ments haute visibilité et de pro-tection pluie et froid co-conçusavec T2S. En 2020, le réseaulance une nouvelle gamme ex-clusive de vêtements de travaildéveloppée avec Lafont.

DÉVELOPPEMENT

Bientôt 50 membres EPI CenterSur les neuf premiers mois2019, le groupement d’hyper-spécialistes indépendantsrevendique un CA en hausse de6,5 %. Un chiffre qui tientcompte de l’arrivée de nouveauxadhérents : Ariane Protection enIsère, Mat’Serv dans les Bou-ches-du-Rhône et Vetiroc ADMen Haute-Savoie. Mi-novem-bre, le réseau comptait 49 adhé-rents et 66 points de vente.

ACTION CARRITATIVE

Würth Modyfavec le Téléthon

Mi-novembre, la marque d’EPIa lancé sa vente en ligne auprofit de l’AFM-Téléthon : l’as-sociation qui soutient larecherche contre les maladiesrares. « Inédite », la box Hiver in-tègre paire de gants pour écranstactiles, tour de cou doublé entissu polaire et bonnet. En sérielimitée, elle est vendue 25 €HT. L’entreprise reversera « l’in-tégralité des bénéfices »(12,50 €/box) au Téléthon. Elleveut collecter plus de 400 k€ enEurope

Vite !

ChristopheBague, directeur dela centraled’achats deDomPro.

La saison 2 d’Éqip a com-mencé. Le 6 novembre, ses

26 membres ont désigné unconseil d’administration resserrépassant de 8 à 7 sièges, ainsique le nouveau binôme qui vapiloter le groupement. Il s’agitde la deuxième élection au seindu GIE créé en septembre 2016.Chevilles ouvrières du rappro-chement entre Fédis et Seba,Philippe Nantermoz et Éric Se-tin ne souhaitaient pas se re-présenter. Ils cèdent leur posteà Agnès Guéry-Chandelier (pré-sidente de DFC²) et Rik Lecot(Dg de Lecot NV.À la tête de 63 agences implan-tées à 99 % en Flandres et Wal-lonie, le groupe familial Lecot (177M€ de CA) qui a fêté ses 130 ansen 2018, accélère son dévelop-pement en Belgique depuis septans par croissance interne et ra-chats, avec plus de 30 nouveauxsites. Depuis 1998, le grossiste

dispose d’une succursale dans lesud des Pays-Bas, à proximitéd’Eindhoven. De son côté, DFC²qui rayonne sur six départements– du Finistère à la Vendée –, s’ap-puie sur 4 agences et un pool de17 ATC itinérants. En 2018, Éqip a revendiqué unchiffre d’affaires consolidé (ventes)de 1,86 Md€. Cette année, sonactivité devrait, a priori, « frôler les2 Md€ de ventes ». � S. V.

GOUVERNANCE

Nouveau duo à la tête d’Éqip

Désormais, le Belge Rick Lecot etla Nantaise Agnès Guéry-Chan-delier coprésident le GIE pour unpremier mandat de trois ans.

NOMINATION

Directeur Marketing & Digital pour ProboxQuatorze mois après son lan-

cement, la jeune enseigneBtoB d’Adeo compte 7 “bases-vie” autour de Paris. Et, doréna-vant, un directeur Marketing & Di-gital. « C’est une fonction qui vientd’être créée pour aller encore plusloin dans notre écosystème phy-gital », confie Pascal Lefebvre, Dgde ProBox qui, maintenant, vapouvoir « se consacrer à 100 % audéveloppement du réseau et de sespoints de vente ». À peine le Mon-dial du Bâtiment terminé, Jean-François Mathieu a pris officielle-ment ses fonctions au sein del’enseigne BtoB d’Adeo le 12 no-vembre et siègera au Codir.Âgé de 49 ans, il se définitcomme « un passionné du mar-keting BtoB et digital » et afficheplus de 20 ans d’expérience enentreprises et cabinets de conseildont Accenture Interactive. Entrémi-2011 chez UPS au sein de lafiliale France, puis Europe, il y a pi-loté durant presque neuf ansmarketing, supply chain et digi-tal, ses trois domaines de prédi-

lection qu’il enseigne, par ailleurs,à l’Essec Business School, àCergy-Pointoise (95), et TelecomParis Tech. Auteur d’un “Petitlexique de la e-logistique”, cet ex-pert en “additive manufacturing”(impression 3D et dématérialisa-tion des stocks), son arrivée chezProBox en dit long, sans doute,sur la stratégie qu’envisage demettre en musique l’enseigne quia entamé la 2e année de son dé-veloppement… � S. V.

À PROPOS DU “CONCEPT ADN” ET DE MYDOMPRO

Des outils pour « simplifierle quotidien » des adhérents

Tous les ans, le nord-américainUPS achemine l’équivalent de…3% du PIB mondial. Jean-FrançoisMathieu y a passé près de 9 ans.

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L’apprentissage re-devient à la mode !Alors qu’elle a fêtéson premier anni-versaire le 5 sep-tembre dernier, la

loi Avenir professionnel* seraitd’ores et déjà « un succès » et« un changement culturel », sou-lignait à cette occasion la minis-tre du Travail, Muriel Pénicaud.Si depuis des années, ministres,experts et patrons vantent lesmérites de l’apprentissagecomme étant une “voie royale”pour l’insertion des jeunes sur lemarché du travail, les chiffressont têtus… Depuis dix ans, en-viron 270 000 contrats par an(tous secteurs) sont signés.Jusqu’ici, seuls 7 % des 16-25 ans se formaient en alter-nance, selon le ministère duTravail.Longtemps boudé en France « àcause d’une image fausse, l’ap-prentissage décolle maintenantvraiment », martèle Muriel Péni-

caud qui, depuis l’automne 2018,multiplie les déplacements pourpopulariser l’un des dispositifsphares de sa réforme : la créationde centres de formation d’entre-prise. Dorénavant, plus besoind’obtenir l’autorisation des ré-gions pour créer son CFA. Finjuin, plus de 458 000 jeunes(+8,4% sur un an, après +7,4%en 2017) étaient en alternancedans le privé, toutes filièresconfondues. Un record depuis lepic de 2012 où la Dares avait re-censé 306 185 entrées en CFA.Le secteur artisanal n’échappepas à ce vent de liberté qui souf-fle sur l’apprentissage. Selon ledernier “Baromètre de l’artisanatISM-Maaf” publié à la rentrée parl’Institut supérieur des métiers(ISM), le nombre de stagiaires aretrouvé des forces dans la filièredu Bâtiment, entre autres. Surl’année scolaire 2017-2018,55 560 jeunes (+2% vs 2015-2016) sont venus grossir lesrangs des entreprises du secteur

après une nette érosion depuis2012. Un boom particulièrementmarqué dans les Pays de la Loireet en Nouvelle-Aquitaine : res-pectivement à +12% et +8%,tous secteurs confondus.

Big-bang pour les CFAAntérieur à la loi Pénicaud, ce re-gain d’intérêt est lié à la forte mé-diatisation de « la réforme de l’ap-prentissage qui commence àporter ses fruits », estimait le5 septembre dernier CatherineÉlie, directrice des études et dudéveloppement économique àl’ISM. Au printemps, l’UIMM-Lorraine (l’Union des industrieset métiers de la métallurgie qui arejoint l’OPCO-2i et dont certainsnégoces quofi dépendent) an-nonçait déjà une hausse, danscette région, de « 20% de nou-veaux apprentis » pour la rentrée2019. Alors que le gouvernementveut libéraliser la filière formation,l’UIMM nationale qui souhaite« doubler le nombre d’alternants

en cinq ans, pour atteindre75000apprentis fin 2023 », re-vendique déjà « plus de 130 pro-jets de CFA » portés par des en-treprises de la branche.Fin mars, son président, PhilippeDarmayan confiait au Parisien que« certaines petites entreprisesabandonnent leur projet de recru-tement, faute de candidats. Il fautinverser cette tendance !». Le mi-nistère du Travail a d’ailleurs éditéen ce sens le kit “Ouvrir votre pro-pre CFA” afin d’«amplifier l’offrede formation » (lire p. 28). Encontrepartie, l’entreprise ou l’or-ganisme de formation qui crée sonCFA, bénéficie de la prise en charged’une partie des coûts-contratspar les régions (jusqu’à fin 2019)et les branches professionnelles(voir encadré p. 27).

Des négoces sautent le pasÀ la rentrée 2020, l’École desmétiers de l’énergie Paul-LouisMerlin – fondée par Schneider

Si l’apprentissageséduit – enfin – ànouveau avec laréforme Pénicaudde 2018, la loi créeaussi un cadreplus favorable à la formationcontinue. Et

concerne tous lessalariés. Grandsgroupes et PMEpeuvent créerleurs propres

écoles d’apprentis(CFA) : un leviervisant à formeraux métiers en

tension.

GRANDANGLE

APPRENTISSAGE

Le négoce peut repr

Si la réforme Pénicaud autoriseles entreprises à ouvrir leur pro-pre CFA sans le “go” des Direccte(régions), des garde-fous de-vraient éviter les formations«bidon» selon le terme de laministre. Seules les écoles d’ap-prentis agréées qui préparent àun titre professionnel ou undiplôme inscrit au Répertoirenational des certifications pro-fessionnelles (RNCP) sontréférencées par la nouvelleagence France Compétences.

© Adobe Stock

Electric en 1929, à Grenoble – de-viendra ainsi un CFA comme l’yautorise désormais la loi. GTB,automatisation des réseaux dechaleur, EnR…, l’industriel sou-haite « accueillir 300 étudiants enapprentissage » dans ces do-maines, annonçait le 20 marsFrançois Milioni. En charge decette école interne, il évoquait lavolonté du groupe d’« ouvrir uneantenne du CFA en région pari-sienne, à proximité du siège, et dedupliquer le dispositif “hors lesmurs” avec nos [230] parte-naires ». Le géant de l’intérim,Adecco Group, exploite aussicette opportunité en créant sonCFA Recrutement qui, à terme,accueillera « des promotions de80 stagiaires ». De son côté, leGestes-FFB (métiers de la fini-tion et des façades) que présideIsabel Talaïa depuis début 2019,a accueilli dans son CFA Gestes-Formation « 132 apprenants dont116 avec contrat » à la rentrée.Mais la filière reste « en tension ».

Et dans le commerce de gros ?Dg d’Intergros qui sera, en jan-vier prochain, rattaché à Akto (dit“l’OPCO 11”), Michel Mourgue-Molines rappelle que « les contratsen alternance progressent tousles ans » dans le secteur. « En2018, plus de 10 000 jeunes ontété recrutés dans cecadre », note-t-il (lirep. 28). C’est l’un desimpacts les plus visi-bles de la réformevoulue par le gouver-nement en faisant« mieux coller la for-mation aux besoins des entre-prises » – grands groupes, ETI,PME et TPE. La FNBM qui, elle,a rejoint l’OPCO Constructys etquitte la CGI fin décembre, a ainsiengagé « des discussions avec leCCA-BTP pour pouvoir se rap-procher de ses 118 CFA » (lire en-tretien p. 16).En levant, a priori, de nombreuxfreins administratifs et financiers,la réforme met désormais en

concurrence CFA “classiques” etCFA d’entreprise. D’ailleurs,chaque école aura des comptesà rendre à France Compétences(l’agence nationale créée en jan-vier 2019 par la loi “Avenir Pro”)et sera notée par ses élèves. Ellepourra ainsi percevoir une somme

forfaitaire, appelée coût-contrat,et fixée selon son nombre de sta-giaires. Dans le négoce Bâtiment,le dispositif a déjà suscité l’inté-rêt de certains acteurs.

Se familiariser avec le terrainAux côtés de sociétés qui se sontlancées dans le grand bain auprintemps (Accor, Arc Interna-tional, Korian, le toulousain Ni-

collin, Safran, Sodexo…), SGDBFrance a ouvert, fin septembre, la2e promotion de son bachelor“Responsable développementcommercial & marketing” en al-ternance. Monté en partenariatà la rentrée 2018 avec le CFA Co-dis (l’une des trois entités du

Campus Alternancedu groupe IGS à Pa-ris), le cursus cible« en priorité » les al-ternants en Bac+2 etles salariés désireuxd’évoluer. Étalée surun an, la formation

de six semaines se déroule enCFA et au Campus Pro du distri-buteur pour les aspects “tech-niques métiers”. S’y ajoutent del’e-learning un jour par semaineet quatre jours en entreprise« pour se familiariser avec le ter-rain ». Sur les 15 alternants de lapromo 2018-2019, « plus de lamoitié ont été embauchés en CDIou ont choisi de poursuivre unMaster avec les enseignes » du

groupe. Cette année, 28 candi-dats ont été admis.Si le GIE Éqip et Algorel ont dé-cidé d’ouvrir en avril 2020 leurpropre CFA commun, Nébopancrée aussi son école de formationinterne (lire p. 29). BaptiséeÉBENe, la structure dispenserases premiers cours dès janvier.Président du groupement de spé-cialistes bois et dérivés, OlivierBouney con f i a i t , l o rs du4e Nebo’Dating fin septembre,que cette école aura « un effet le-vier en devenant un argument clépour séduire les jeunes talents ».Dans un entretien au Journal duDimanche le 17 novembre, MurielPénicaud rappelait d’ailleursqu’« en 1971, quand Jacques De-lors lançait l’idée de la formationtout au long de la vie, elle était hu-maniste. Désormais, elle devientune nécessité économique et so-ciale ».�

Dossier réalisé par S. Vigliandi

* Lire l’enquête parue dans Zepros Négoce #13 (nov.-déc. 2018)

rendre la main

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 27NEGOCE

GRAND ANGLEaides finanCières

Ce qui a changé en janvier2019La réforme a supprimé plusieurs aides pour les TPE (moinsde 11 salariés) et PME (moins de 250) sur tous les contratsd’alternants signés dès le 1er janvier 2019. Notamment laprime à l’apprentissage réservée aux TPE dont le montantétait d’au moins 1 000 € ; l’aide TPE Jeunes apprentis fixée à4 400 € maximum ; l’aide supplémentaire à l’apprentissage(au moins 1 000 €) versées aux PME ; les aides à l’emploi depersonnes handicapées.Seule l’exonération totale des cotisations salariales est main-tenue au profit de l’apprenti pour la part de rémunération in-férieure ou égale à 79 % du Smic. Quant au crédit d’impôtApprentissage, il disparaît pour les exercices comptablesouverts à compter du 1er janvier 2019.Une nouvelle aide unique de l’État est en place, mais neconcerne que les PME qui concluent des contrats d’appren-tissage visant un diplôme équivalent au plus au Bac. Sonmontant est dégressif (voir ci-dessus). Sous certaines condi-tions, l’aide peut être octroyée une 4e année à hauteur de1 200 € dans certaines conditions (échec à l’obtention dutitre professionnel…).

Chiffres clés des principales évolutions

* Nouvelle aide unique de l’État en vigueur depuis le 01 janvier 2019

C’est, depuis le 1er janvier 2019,la limite d’âge d’entrée en alter-

nance (25 ans auparavant).29 ans

250 salariés

45 jours

7 760 €/an

C’est le seuil en deçà duquel l’entreprisepeut obtenir des aides financières*

pour conclure un contrat d’apprentis-sage visant un diplôme ou titre pro

équivalent tout au plus au Bac.

C’est la durée minimale de formation à partir de laquellel’apprenti peut démissionner(après saisie du Médiateur de

l’apprentissage).

C’est la prise en charge minimale des coûts-contrats par les branches et que recom-

mande France Compétences (11,5 k€ maxi).L’agence veut pousser les professionnels à

converger vers ces deux valeurs pivots.

© Ministère du Travail

Il n’y a jamais eu autant de jeunes en apprentissage dans notre pays et on ne

reviendra pas en arrière.Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le 5 septembre 2019lors de la visite d’un CFA en Maine-et-Loire

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020GRAND ANGLE2828

Une loi qui ”colle ”mieuxaux besoins des PME ?Michel Mourgue-Molines :Oui, la loi a introduit plusieursmesures qui vont dans ce sens.Par exemple, elle encourage le re-cours à des modalités de forma-tion plus souples, telles que l’e-learning et l’Afest (Action deformation en situation de travail).L’e-learning apporte davantagede flexibilité dans l’organisationde la formation et le rythme desapprentissages. L’Afest permetde mettre en place des forma-tions en situation professionnelle,ancrées dans la réalité des mé-tiers et des pratiques de l’entre-prise. La loi fait de l’alternanceune priorité et renforce l’attracti-vité du contrat d’apprentissage.Par exemple, la rémunération aété revalorisée et les conditionsde mise en œuvre des contratssimplifiées.L’entrée en apprentissage est dé-sormais possible tout au long del’année et la durée de la formation

peut s’ajuster selon le diplôme pré-paré. Enfin, la loi confie aussi auxbranches professionnelles la mis-sion d’adapter les diplômes auxbesoins en compétences des en-treprises. La branche des com-merces de gros n’a pas attendu laréforme pour se mobiliser sur cesujet. Elle est impliquée dans la re-fonte du BTS technico-commer-cial, diplôme phare du secteur. Avecl’appui de l’Observatoire des mé-tiers d’Intergros, la branche a créé8certificats de qualification pro-fessionnelle (CQP) qui forment auxprincipaux métiers des fonctionscommerciale et logistique. Ces mé-tiers sont stratégiques pour le sec-teur, et le pari est réussi pour labranche puisque plus de 2500sa-lariés ont déjà obtenu un CQP.

Création de CFA par lenégoce : quels impacts ? M. M.-M. :Dans notre branche,cette nouvelle possibilité est àl’étude dans les entreprises, no-tamment celles qui disposent

d’une école interne. Ouvrir sonpropre CFA peut présenter un réelintérêt dans plusieurs cas. Parexemple, pour une PME implan-tée dans un territoire dans lequell’offre de formation est insuffi-sante. Le CFA d’entreprise peutégalement se révéler très utilepour former l’encadrement in-termédiaire en s’appuyant sur lessalariés expérimentés de l’entre-prise. Il permet aussi de mixer lespublics, comme des jeunes et dessalariés occupant des postes enévolution. À ce jour, plusieurs pro-jets de création de CFA d’entre-p r i s e s s o n t àl’étude. Les entre-prises attendentque le cadre finan-cier et réglemen-taire soit stabilisé,un point essentiel pour valider laviabilité du modèle économique.

Un outil efficace face àdes métiers en tension ?M. M.-M. :Le nombre de contrats

en alternance, c’est-à-dire lescontrats de professionnalisation etles contrats d’apprentissage, pro-gresse chaque année dans le sec-teur. En 2018, plus de 10000jeunesont été recrutés dans ce cadre, prin-

cipalement auxpostes com-merciaux. Uneétude récente ré-vèle que 84%des entreprises

du commerce de gros ont uneimage positive de l’alternance. Ellesconsidèrent que l’alternance est unbon moyen de recrutement et sontmajoritairement satisfaites ducontenu des formations.

Avec ”l’entreprise-école”,y a-t-il un risque que ces diplômes ne soientpas moneyables à terme sur le marché du travail ?M. M.-M. :Non, le risque est fai-ble. En effet, seuls les diplômeset titres professionnels reconnussur le plan national et enregistrésau Répertoire national des certi-fications professionnelles(RNCP) sont éligibles au contratd’apprentissage… �

Recueillis par S. Vigliandi

* Dit “l’OPCO 11”, Akto est l’opérateurde compétences des services à forte in-tensité de main-d’œuvre.

NEGOCE

Des contrats d’alternants « plus attractifs »CÔTÉ

OPCO

KIT SPÉCIAL CFA.

POUR AIDER À « AMPLIFIER L’OFFRE DEFORMATIONS », le ministère du Travail a publiéle kit “Ouvrir votre propre CFA” le 3 mars dernier.Disponible en ligne, il détaille « les démarches àentreprendre, les obligations à suivre et lesmodalités de prise en charge des formations».Parmi les points clés : la gratuité de la formationpour l’apprenti, l’obtention d’une certificationQualité, la tenue d’une comptabilité analytique etla création d’un « conseil de perfectionnement».

APPLI MOBILE.

C’EST AU TOUR DU COMPTE PERSONNEL DEFORMATION (CPF) d’avoir son appli après la CAF et la Sécurité sociale, les impôts ou Pôle Emploi. En vigueur depuis 2015, le CPF était d’usage plutôtvirtuel jusqu’ici : à peine 10 % d’actifs utilisateurs.Conçu comme une marketplace, “Mon Compte Formation” a été dévoilé par laministre du Travail le 21 novembre. Près de 25millions de salariés peuvent l’utiliser pour accéderen temps réel à « plus de 40000 formations ».

FRANCE COMPÉTENCE.

CETTE NOUVELLE AGENCE NATIONALEa mis enligne fin juin sur son site (francecompetences.fr)une plateforme de la certification professionnelle,qui se substitue à celui de la Commissionnationale de la certification professionnelle(CNCP). Cet espace permet d’accéder auxcertifications inscrites au répertoire RNCP et auregistre spécifique), de consulter les décisions de la commission chargée de la certification et de suivre l’actualité formation et apprentissage.

© M

inistère du Travail

© E. B

reton

• En remettant à plat tout le système, la réforme Pénicaud, qui s’est définie dès 2017comme « une révolution copernicienne », fait basculer un large pan de la formationinitiale et continue entre les mains des entreprises ; aux dépens de l’Éducation natio-nale et des organismes de formation.• Si la loi apporte plus de liberté pédagogique, les 5 fédérations du négoce Bâtimentn’adhèrent pas au même OPCO depuis avril dernier. La FNBM a rejoint Constructys, tan-dis que FDME, FFQ, Fnas et FND sont affiliées à Akto*. Dg d’Intergros qui devientl’OPCO Akto dès janvier 2020, Michel Mourgue-Molines fait un point d’étape.

Michel Mourgue-Molines,Dg d’Intergros.

© Intergros

84% des entreprises du commerce

de gros ont une image positive de l’alternance.

L e compte à rebours a débutéle 12 septembre dernier à

Lyon. Lors de la 6e ConventionFormatech, le GIE de négoces enquincaillerie a officialisé la créa-tion d’un organisme de forma-tion avec Algorel. Partageant« des valeurs, un ADN et troisadhérents* communs » (Au Fo-rum du Bâtiment, FIC et Legal-lais), ces groupements frèress’étaient déjà engagés sur la voiede la mutualisation, il y a bientôtdeux ans via des référencementscommuns sur les services géné-raux. Nouvelle étape : les deuxspécialistes en second œuvrecréent leur propre école de for-mation habilitée qui hébergeraun CFA.Basée à Lyon, la structure sesubstituera au Campus Éqip dis-sout fin mai prochain et dont la3e “promo” 2019-2020 sera ladernière. Principaux éléments in-voqués ? Alors qu’en France, plusde 100 000 postes ne sont paspourvus faute de candidats adé-quats (toutes branches confon-dues), ce CFA traduit « la volontéet un besoin de renforcer l’exper-tise technique dans nos parcoursde formation », mais c’est aussi« une réponse aux enjeux de pé-

nurie de compétences dans nosfilières », argumente Cédric An-géli, directeur de l’actuel CampusÉqip.

Taille critiqueAvec plus de 175 adhérents cu-mulés dont «80% de TPE chezAlgorel », environ 520 points devente côté Éqip et environ 870pour son confrère, « nos deuxgroupements bénéficient désor-mais d’un écosystème intéressantet disposent d’une certaine taillecritique pour créer un CFA agréé »,fait écho Dimitri Both, directeurexécutif d’Algorel. Un dispositiflourd, souvent long et coûteux…Akto, leur principal OPCO, finan-cera à 90% les formations en al-ternance ; le solde se partageantentre Constructys et l’OPCO-2iauquel l’UIMM (métallurgie), no-tamment, est rat-tachée.Si l’OPCO 11 lesaccompagne surle plan juridique,les deux groupe-ments s’appuientsur l’expertise pédagogique deGrenoble École de Management(GEM) pour les formations enmanagement. Réputée, et clas-

sée 4een France et 28een Europe(parmi 240 écoles de 38 payspassées au crible, tous les ans,

pa r l e sévè reMaste r Ran-kings), l’institu-tion a formé les15 premiers ma-nagers commer-ciaux Éqip dans

le cadre du Business Campuslancé voilà un an. Après avoir bâtiune offre ad hoc pour « cadrer auplus près des besoins » des adhé-

rents, les deux associés dont « lepartenariat ne concerne exclusi-vement que la formation et lesservices généraux », créent d’icià la fin 2019 une SAS dont leursmembres seront tous action-naires.Ciblant tous les publics, cadres etemployés, cette école communedispensera des formationslongues (9 à 12 mois) certifiantestels que les CQP et titres II (Bac+3 ou 4). Mais, sur ses bancs, elleproposera aussi des modules

courts non diplômants – du type“Mieux défendre ses marges”. Letop départ opérationnel du CFAest prévu pour avril 2020. Avecsa première promotion de 90ap-prentis qui recevront, en septem-bre prochain, leur diplôme lors du7e Formatech à Bordeaux. À la ren-trée 2020, le désormais tradi-tionnel lancé de chapeaux de “feuCampus Éqip” risque d’être… plu-tôt impressionnant. �

* Le 4e membre commun, Ciffréo Bona,quitte Algorel le 31 décembre 2019.

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 29NEGOCE

GRAND ANGLE

Dans quelques semaines,Algorel et Éqip

dévoileront le nom deleur organisme de forma-

tion commun. Ici, laremise des premiers

diplômes Business Campus à la rentrée 2019.

Classes communes entre Éqip et Algorel dès 2020CÔTÉ

CFA

© DR

U n an après la publicationde la loi “Avenir Pro”, le

groupement de spécialistesbois a, lui aussi, dévoilé sonprojet. Lors du 4e Nebo’Dating,fin septembre, son présidentOlivier Bou-ney a annoncél a m i s e e np l a c ed ’ ÉBENe –pour “Écoledu bois et de l’enseignementNebopan”. Ouverte dès janvier,elle formera tous les ans unedouzaine de jeunes de niveauBac+2 avant qu’ils n’intègrentl’une des sociétés adhérentes(dont 2 Belges), mais serviraaussi au « perfectionnementdes salariés en poste » pour ac-

compagner leur montée encompétence.Au coude à coude avec sonconfrère Sylvalliance, le numérodeux du marché axe les forma-tions de neuf mois « essentiel-

lement sur lesfondamen-t a u x t e c h -niques (recon-naissance dese s s e n c e s ,

prises de cotes, sciage, visitesd’usines…) ». ÉBENe dispen-sera aussi des modules d’in-formatique et d’anglais. Lescours seront dispensés par5 formateurs sur deux sites àBordeaux : chez Beaumartin(un négoce repris par BouneyBois en 2016) et au siège de

Partedis Bois & Matériaux .« Entre fin 2018 et mars 2019,le Groupe Partedis a ouvert qua-tre centres de formation interne: à Bordeaux, Rennes, Toulouseet Tulle, rappelle Frédéric Colly,Dg de Partedis. 70 formationsy ont été dispensées et près de450 collaborateurs ont suivi aumoins un module. Avec ÉBENe,notre centre bordelais se focali-sera sur les solutions et l’exper-tise technique dans un contexteréglementaire (expérimenta-tions E+C-, future RE 2020) fa-vorisant les systèmes bas car-bone. » Si les format ionsÉBENe ne sont pas encore ho-mologuées, Nebopan veut al-ler vers des diplômes du typeCQP. �

S’appuyant sur 97 agences dont 7 en Belgique, Nebopan recense plusde 1 300 collaborateurs au total qui, dès janvier, pourront se perfec-tionner avec l’école ÉBENe.

Nebopan prend une teinte ÉBENeCÔTÉ

ÉCOLE INTERNE

10 000€C’est le coût annuel par stagiaire de la formation ÉBENe (pour

25 modules)

20 000 salariés au total pour lesmembres d’Eqip et d’Algoreldont environ 30 % de cadres.

L’ACTU DE VOS MARCHÉS | MATÉRIAUX-BOIS & DÉRIVÉS Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202030

Knauf Insulation a inauguréprès de Thionville, en Mo-selle, son premier site de

fabrication de laine de roche sur leterritoire français. Avec les110000tonnes qu’il produira à Il-lange, le fabricant allemand ren-forcera sa position sur les marchésde l’ITE et de l’étanchéité, en pleinessor en France. Débutée en juin2018, la construction de l’usines’est faite en un temps record et laproduction a démarré en août der-nier. Malgré le soutien actif des éluset les 20millions d’euros de re-tombées économiques annuellesestimés par l’entreprise pour la ré-gion, son implantation dans leMosLpark, une zone d’activité en-core très agricole à proximité deThionville, a été mal accueillie pardes riverains qui craignent lesconséquences écologiques et sa-nitaires des rejets de l’usine et de lacirculation quotidienne de 85poids

lourds, dans une zone faisant par-tie du Plan Priorité Air.

Une usine à impact environnemental limitéEn réponse à cette inquiétude, lasociété assure que le projet estconforme aux réglementationsexistantes. Le site bénéficie destechnologies qu’elle a développéesces dernières années pour préve-nir ou minimiser les émissions etimpacts sur l’environnement : ré-duction des déchets, des consom-mations énergétiques et des émis-sions de CO2(-23% depuis 2010),certifications pour l’environne-ment, la santé et la qualité del’usine, comme toutes les usinesde Knauf Insulation. Le fabricanta d’ailleurs été distingué plusieursfois en 2019 dans ce cadre (Meil-leur produit, Meilleure personna-lité et Meilleure usine de l’année àla 14e conférence mondiale sur

l’isolation, et Green building lea-dership Award). Il teste égalementdes circuits de récupération de dé-chets sur chantier (palettes, em-ballages plastiques, chutes de lainede roche à réintroduire dans le pro-cess), dans le but de proposer ceservice aux entreprises courant2020.

Aborder un nouveaumarchéCôté retombées locales, la pers-pective est plus riante : à terme,123emplois, dont 75CDI serontcréés, principalement pourvusdans le territoire (dont 5habitantsdu village d’Illange).L’activité devrait parailleurs générer au-tour de 400 em-plois indirects ou in-dui ts chez unevingtaine de sous-traitants locaux.Les 110000 tonnes de laine deroche produites sont majoritaire-ment destinées au marché fran-çais, mais aussi à l’Allemagne et auBenelux. Elles permettront d’isolerl’équivalent de 25000 bâtiments.Yann Ditsch, Dg de Knauf Insula-tion France, résume la stratégie del’entreprise pour la France : «Les

besoins de nos clients évoluent. Avecla production d’Illange, nous allonsrenforcer notre position sur le mar-ché en plein essor du supportd’étanchéité». Jusqu’à présent,ces produits étaient importés d’Al-lemagne et du Royaume-Uni etpèsent moins de 5% de ce mar-ché. «Notre ambition est d’appor-ter des produits qui n’existent pas

encore et d’atteindre 15 voire 20%des parts de marché. »Par ailleurs, le fabricant veut se dé-velopper sur le marché de la façade,«notamment de la façade sous en-duits, via des partenariats avec lesfabricants d’enduits. Avec pour pre-mière vocation la fabrication d’ITEen laine de roche, ce site nous don-nera une assise supplémentaire sur

le segment de l’isolation enve-loppe». Enfin, Knauf Insulation s’adresseaux poseurs : «Nous allons mieuxles soutenir en développant des ou-tils de chiffrage de solutions com-plètes fournies posées, d’aide auchoix et à la mise en œuvre de nossolutions. Les solutions se font plussimples et plus rapides à poser, plus

polyvalentes. Noussommes prêts àinnover avec lesentreprises».Le fabricant dédieune force de vente

à l’enveloppe du bâtiment, avec5commerciaux qui concentrentleurs efforts sur les distributeursspécialisés dans l’étanchéité etl’isolation sur 5 zones géogra-phiques (une trentaine de per-sonnes s’occupent de commer-cialiser la laine de verre dans1400points de vente du réseau denégoces). � E. J.

IMPLANTATION INDUSTRIELLE

Knauf Insulation accélère sur la laine de roche

Vous devez certainementconnaître le Weber Fug 881,

l’unique produit complémentairepour la gamme carrelage à basede silicone, importé d’Allemagne.Esseulée dans l’ensemble des ré-

férences du fabricant, cette car-touche lui a donné l’idée de créerune véritable gamme de masticsrépondant aux différents seg-ments où Weber est présent avecses solutions (carrelage, sanitaire,

bâtiment, mousses et colles).« Cette initiative est aussi le ré-sultat de nombreuses remontéesterrain des professionnels qui re-grettaient de ne pouvoir trouverune solution 100% Weber pour

chaque problématique », expliqueRafael Pires Gonçalves, respon-sable gamme mortiers tech-niques et chimie du bâtiment.

Produits polyvalents« Cette gamme inédite couvre lamajorité des besoins du marché.Nous l’avons créée afin de ne pasgénérer de changement de cul-ture dans les habitudes de l’arti-san », précise le responsable.Néanmoins, le fabricant ne s’in-terdit pas de la faire évoluer pourrépondre à des demandes qui neseraient pas entièrement satis-faites. Mais pour commencer,Weber a fait le choix de formula-tions qui jouent la polyvalence

afin d’éviter la multiplication desréférences chez les négoces. Et,toujours au sujet du point devente, le fabricant ajoute : «Noustravaillons sur les planogrammesafin d’inclure ces nouvelles solu-tions dans le libre-service actuel.De même, nous étudions une évo-lution du LS pour en dédier un àces mastics. Tout ceci devrait pro-gressivement se mettre en placechez nos partenaires début 2020,pour faire suite au lancement of-ficiel prévu fin décembre pro-chain ». Cerise sur le gâteau : leniveau de prix de cette gammeest bien placé, ce qui devrait per-mettre un décollage rapide desventes. � M. W.

LANCEMENT

Une nouvelle gamme de mastics chez Weber

L’ENTREPRISE EN BREF.

Filiale du groupe familial allemand Knauf, Knauf Insulation est l’undes principaux fabricants de produits et systèmes pour l’isolation àbase de laines minérales, avec 37 sites de production et 5 500 sala-riés dans le monde. L’entreprise investit 110 millions d’euros dans lesite d’Illange, son deuxième outil industriel hexagonal (elle a ouvertune usine de laine de verre à Lannemezan en 2010).

NEGOCE

LA GAMME EN DÉTAIL.

lSilicone carrelage : label EC1+, neutre, insensible aux moisissures.lSilicone Sanitaire HP : très malléable, très bonne adhérence aux supports sanitaires.lSilicone Bâtiment : label SNJF Façade 25E, très bonne adhérence sur presque tous les supports. lMousse PU : grand rendement de remplissage, pas de retrait ou post-expansion. lMastic MS Multiusage : sans solvants, ni isocyanates, acides, halogènesou composants toxique.

lMastic Colle PU : label SNJF Façade 25E, bonne résistanceaux intempéries et à la déchirure.

lColle à tuiles : grande élasticité, excellente résistance à la dé-chirure.

lMastic Acrylique : label SNJF Façade 12,5P, recouvrable, adhé-rence à de nombreux matériaux poreux et à l’aluminium.

De g. à dr. : Romuald Weiss, responsable qualité et process, LaurentAstaix, directeur marketing et communication et Yann Ditsch, directeurgénéral Knauf Insulation France.

À terme, 123 emplois, dont 75 CDI seront créés, principale-ment pourvus dans le territoire.

EXCLUSIVITÉZEPROS

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 MATÉRIAUX-BOIS & DÉRIVÉS | L’ACTU DE VOS MARCHÉS 31NEGOCE

Q uelques mois après sonrapprochement avec SCA

Wood France, le groupe ISB cla-rifie son offre. Ainsi, Silverwoodse recentre sur son cœur demétier : des bois rabotés dequalité fabriqués en France, surstock et sur commande. Grandspécialiste de ce type de maté-riau et notamment le bardagebois, le fabricant inscrit son ac-tion dans une phase de recon-quête. « Cette spécialisation estune première étape pour ren-forcer la notoriété de notremarque auprès des utilisateurset professionnels. C’est aussi le

moyen de clarifier notre offrepour nos partenaires distribu-teurs avec la volonté de fairecroître nos business respectifs »,déclare Philippe Samit, direc-teur Stratégie Marketing & Dé-veloppement du groupe ISB.Cette offre recalibrée s’accom-pagne d’un rapprochement desclients pour qu’ils deviennentde véritables partenaires. Pourcela, l’équipe commerciale veutjouer la proximité avec uneéquipe forte de 14 ATC, 8 ven-deurs internes, 2 responsablescommerciaux régionaux et 1 di-recteur d’enseigne.

Cette réorientation est appuyéepar la sortie d’un nouveau cata-logue Silverwood qui regroupedésormais l’intégralité du mixproduits. Celui-ci a été conçudans le but d’apporter aux

clients le meilleur des bois ra-botés pour l’aménagement et ladécoration, tant en matière deproduits que de services. L’offreest enrichie de références en bar-dages et terrasses. � M. W.

STRATÉGIE DE MARQUE

Silverwood joue laproximité

L es exigences d’étanchéité àl’air des bâtiments se sont

généralisées depuis l’entrée en vi-gueur de la réglementation ther-mique 2012. Toutefois, il est en-core difficile d’évaluer la durabilitéde cette caractéristique dans letemps. C’est pourquoi le Ceremaa mené, en partenariat avecPleiaq, Cetii et Rescoll, une étudevisant à faire un point complet surles différents travaux de rechercheinternationaux. Nommée “Dura-bilit’Air”, celle-ci poursuivait qua-tre objectifs principaux : réaliserun état de l’art international, ca-ractériser l’évolution dans letemps à moyenne et longueéchéance (1-3 et 5-10 ans), mo-déliser les mécanismes physiquesà l’œuvre dans la dégradation desperformances et, enfin, valoriserles résultats obtenus.

Des incidences multifactoriellesPremière constatation, les étudesréalisées sur le terrain (en France,dans l’UE ou aux États-Unis) ré-vèlent que l’étanchéité à l’air desmaisons varie de manière signifi-cative durant les trois premièresannées de vie du bâtiment, avantde se stabiliser. C’est notammentle cas outre-Atlantique où lesconstructions neuves sont réali-sées en bois : « Il est possible queles matériaux à base de bois hu-

mide se soient rétractés au bout dequelques années, pouvant alors gé-nérer des fuites dans l’enveloppede l’immeuble ». Une enquêtebelge, menée sur 15maisons iden-tiques, construites par les mêmesartisans avec les mêmes produits,montre une grande variabilité dessituations (performances oscillantentre -3 et +120%). «Le principalimpact n’est probablement pas dûau vieillissement des produits maisà d’autres facteurs tels que le com-portement des occupants, les in-certitudes de mesures, etc.», no-tent les auteurs. En France, l’étudede 2016 de l’Ademe a «montré quela perméabilité des maisons en bé-

ton (dispositif d’étanchéité à l’airformé de plaques de plâtre) se dé-gradait plus que celle des maisonsen bois (dispositif d’étanchéitéformé d’une membrane)». Autreremarque, les fuites se retrouventprincipalement à la pénétrationdes dispositifs d’étanchéité (audroit des branchements élec-triques, hottes, éclairages encas-trés). En Allemagne, seuls les jointsd’étanchéité des portes et fenê-tres s’étaient détériorés, tandis queles enduits acryliques posés surfond de joint n’avaient pas bougé.Enfin, au Royaume-Uni, il a étéconstaté qu’«au bout de quelquessemaines de chauffage, les enduits

commençaient à se rétracter »,augmentant fortement la per-méabilité. Des mouvements destructure, comme un tassementdans le temps, pourraient égale-ment entraîner l’apparition de fis-sures dans les joints entre le dis-positif d’étanchéité à l’air et lespénétrations (charpente, canali-sations).

Attention à la mise en œuvre !Outre l’évolution naturelle des pro-duits, les diverses études interna-tionales pointent qu’il n’est paspossible de corréler les perfor-mances d’un assemblage dans le

temps à celle des propriétés desmatériaux seuls, tous les produitsne réagissant pas de la même ma-nière en conditions extrêmes. Lamise en œuvre aurait égalementun impact important sur la dura-bilité du système, notamment pourles colles et mastics par temps froidou en conditions poussiéreuses.Les auteurs recommandent l’éta-blissement d’une « stratégie devieillissement cohérente avec la sol-licitation exercée» qui différera se-lon que le dispositif est en extérieur,en intérieur ou intégré, et qui de-vra répondre aux conditions mé-téorologiques du pays concerné(vent, humidité...).Le Cerema met à disposition desprofessionnels les ressources pra-tiques sur un site web dédié(www.durabilitair.com), afin demieux comprendre et modéliserles sollicitations et caractériserl’évolution de l’étanchéité à l’air,proposant également un cata-logue de solutions par typologiede fuites. Des travaux très com-plets qui ont été récompensés plu-sieurs fois, notamment à Gand(Belgique) en 2019.� G. N.

ÉTUDE GRANDEUR NATURE

Combien de temps dure l’étanchéité des bâtiments ?

Une étanchéité à l’air optimale passe aussi bien par la pose d’écrans ad hoc que par le traitement de pointssinguliers comme ici le passage de gaines.

Philippe Samit,nouveau directeurStratégie Marketing& Développement

du groupe.

TERREAL INVESTIT

Le sud du paysmieux couvertTerreal poursuit sa stratégie dedéveloppement en ajoutant unnouvel équipement industriel(4 M€) dans l’usine de La Pera,en Espagne, à 70 km de la fron-tière française. Il pourra désor-mais produire des briques rec-tifiées et notamment sa gammephare, la Calibric®. L’entrepriserépond ainsi à la demande crois-sante du marché pour des pro-duits à pose collée. « Cet in-vestissement représente aussi ungain logistique incontestablepour l’optimisation du trans-port de nos produits et le respectdes délais de livraison. Au-delàde cet aspect, nous relançonsnotre démarche d’innovation etde développement produit desgammes Calibric et Neobricpour des constructions plusisolantes », ajoute Éric Ledour,directeur du pôle brique sur lessites de Colomiers (31), Las-bordes (11) et La Pera.

Vite !

L’ACTU DE VOS MARCHÉS | SANITAIRE-CHAUFFAGE Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202032NEGOCE

1984, la marque Salmson vadisparaître d’ici à la fin 2019.En effet, le groupe Wilo a décidéde se concentrer, partout dans lemonde, sous son propre nom.Progressivement, les produitsSalmson seront remplacés parles produits Wilo. « Les deuxmarques se sont rapprochées de-puis plusieurs années avec une ra-tionalisation industrielle. Au-jourd’hui, les produits sontidentiques et surtout interchan-geables. La seule différence, c’estla couleur. Depuis cinqans, les deuxmarques sont sous une seule en-tité. Cette disparition de la marqueSalmson est donc logique », ex-plique Philippe Marjollet, vice-pré-sident ventes, marketing et ser-vices de Wilo. Plus que logique,cette décision était presque obli-gatoire. « Face aux différents en-jeux de l’innovation et de la digi-talisation, nous devons réaliser degros investissements qui nous obli-gent à nous concentrer sur uneseule marque », ajoute PhilippeMarjollet.

« Si la marque Wilo est la plusconnue du groupe à l’internatio-nal, en France, c’est l’inverse avecune prédominance de Salmson.Nous devons accompagner lesartisans avant la fin de la com-mercialisation de la marque fin2019, sauf pour les pièces de re-change qui continueront à êtrecommercialisées selon nos enga-gements clients », précise Phi-lippe Marjollet. Pour y parvenir,Wilo a mis à jour ses sites inter-

net et sera présent dans de nom-breux salons régionaux.

Des actions pour familiariser les artisansDes roadshows vont aussi êtrelancés. Une première série, qui adébuté en novembre et durerajusqu’à fin 2019, s’adresse àtoute la filière, dans une trentainede villes en France. La secondesérie d’événements, à partir dejanvier 2020 et pendant environ

6mois, sera davantage destinéeaux artisans avec une présencechez les distributeurs. Elle seraconsacrée à la présentation desdernières innovations de Wilo.En ce qui concerne le programmede fidélité Salmson, il va migrervers la plateforme Wilo qui a étérécemment renouvelée. Lancé en2011, le programme de fidélitéSalmsonPass regroupe actuelle-ment plus de 4600entreprises deplomberie-chauffage. � J. B.

DOCUMENTATION

La PAC du futurLa démarche qualité entreprisepar la filière depuis plus de 10 ans,qui s’est caractérisée par la miseen place de la certification desmatériels et la qualification desinstallateurs, a contribué à fia-biliser le fonctionnement et l’in-stallation des pompes à chaleur.Quels que soient le lieu ou laconfiguration de l’installation,une solution pompe à chaleurexiste. La transition énergétiquedevient effective, et la PAC est uneréponse aux critères d’économied’énergie, d’énergie renouvelableet d’économie circulaire. Devantla multitude d’offres de servicesproposées sur le marché, l’Af-pac a souhaité mettre à disposi-tion des industriels et des entre-prises, une analyse sur les fonc-tionnalités que devront intégrerles pompes à chaleur pour répon-dre aux attentes des consom-mateurs et rester au cœur duconfort thermique du logement.À découvrir sur le site de l’Afpacdans le classeur Dossiers.

PROMO

Haro sur les convecteurs“grille-pain”La marque Thermor profite del’automne pour lancer une pro-motion sur ses radiateurs répon-dant au label NF Électricité per-formance 3 étoiles + 1 œil. D’au-tant que l’État abonde égale-ment, au travers des fournisseursd’énergie dans le cadre des CEE,pour remplacer les anciens ap-pareils de chauffage électriquepeu performants. EDF offrira,par exemple, 60 € par radiateurpour tous les foyers et 130 € pourles ménages modestes. Ther-mor, de son côté, facilitera la posede ses propres produits par un pro-fessionnel en remboursant jusqu’à280 € pour la pose de quatre ra-diateurs connectés (Mythik, Équa-teur 3, Bilbao 3, Ovation 3, Kenya3, Symphonik et Allure 3). Encumulant les deux aides, un mé-nage modeste pourra doncéconomiser jusqu’à 800 €, sansoublier la TVA réduite si la pose esteffectuée par un professionnel.

Vite !

C’est un nom presque in-connu chez nous mais àforte notoriété dans les

pays scandinaves et en Finlande :Purmo. En devenant PurmoGroup, le groupe Rettig, qui com-mercialise en France les marquesFinimetal, Radson et LVI, veut sedonner tous les moyens pour de-venir « le leader européen des so-lutions durables de confort cli-matique intérieur ». Et passeulement dans le domaine desradiateurs à eau chaude ou élec-triques mais sur tout le secteurdu CVC (chauffage, ventilationet climatisation).

Un portefeuille de produits élargiPour cela, Rettig ICC a déjà ap-porté des changements impor-tants au cours des deux der-

nières années. La so-ciété a nommé un nou-veau P-dg et le siège aété transféré à Helsinki,en Finlande. Une nou-velle structure d'entre-prise a été mise en placeet plusieurs personnesont été recrutées pourdes fonctions de lea-dership clés. Le porte-feuille de produits Ret-tig ICC a été élargi parl’acquisition de Sigarth Aben Suède et l’activité Tubes dé-coratifs en acier de Quinn Ra-diators Ltd au Royaume-Uni. Aégalement été ouverte une nou-velle usine ultramoderne àYangzhou, dans la province duJiangsu en Chine.« Tous ces changements etétapes stratégiques ouvrent la

voie à la réalisation de notre vi-sion et définissent notre objectifle plus haut possible, non seule-ment pour nous-mêmes, maiségalement pour nos concur-rents », explique Perttu Louhi-luoto, P-dg de Purmo Group.Pour Tomas von Rettig, prési-dent du conseil d’administra-

tion du nouveau groupe,« il y a environ 15 ans,nous avons décidé de re-grouper toutes nosmarques commercialessous une seule et mêmemarque, Rettig ICC, qui,à l'instar de la holdingqui la porte, utilisait no-tre nom de famille. Au-jourd'hui, nous abordonsune fois de plus une nou-velle ère dans le parcours

de la société. Nous avonspris plusieurs mesures pour nousassurer que nous sommes bienpositionnés pour concrétiser no-tre vision, en veillant essentiel-lement à ce que Purmo Groupdispose de tous les atouts pourdevenir une société indépen-dante prospère et un précurseurde notre secteur ». � M . Wast

RATIONALISATION

Salmson va se fondre dans la marque Wilo

IDENTITÉ

Rettig ICC devient PurmoGroup

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 SANITAIRE-CHAUFFAGE | L’ACTU DE VOS MARCHÉS 33NEGOCE

C ’était l’un des “petits nou-veaux” des Awards de l’In-

novation Ideobain 2019. Sur huitnominés, trois entreprises ontété primées. C’est le cas de Pre-vex, société finlandaise, qui areçu un Award pour Preloc Mul-tivalve, un siphon universel pourlavabos et vasques, avec ou

sans trop-plein, ajustable enhauteur et en profondeur. Ilconvient aussi bien aux lavaboset vasques sur meuble, qu’auxinstallations suspendues ou surpied. L’idée du fabricant consisteà proposer une seule référenceaux installateurs, mais aussi auxgrossistes, en leur assurant

quele produit s’adaptera à toutesles situations. Preloc Multivalveest adaptable à la fois en hau-teur et en longueur et comportejusqu’à trois orifices pour le rac-cordement de trop-pleins. Descaractéristiques pour répondreau mieux aux attentes du mar-ché français, l’un des objectifsde l’entreprise.

Séduire les distributeursBien installée dans les paysscandinaves, elle a racheté uneusine en 2016 « afin de se rap-procher de l’Europe de l’Ouest etnotamment de l’Allemagne et laFrance », explique AurélienDjordjian, directeur commercialpour l’Europe de l’Ouest et duSud. « Nous sommes officielle-ment sur le marché français de-puis cette année. Avec cette in-novation, nous offrons une seuleréférence aux installateurs et auxdistributeurs tout en leur offrantde nombreuses possibilités. No-

tre produit a le potentiel pour de-venir le numéro un des ventes »,ajoute-il. Présent sur le salon Idéobainpour la première fois, Prevex ena profité pour présenter son pro-duit mais aussi son savoir-faire.« Pour séduire les installateurs,nous devons convaincre les dis-tributeurs. Nous sommes spé-cialisés dans les marques distri-buteurs dans les pays d’Europedu Nord. Nous pouvons propo-ser la même chose aux négocesen France avec, par exemple, unpackaging flexible. Nos produitsse situent entre le moyen et lebas de gamme en termes deprix », explique Aurélien Djord-jian. Preloc Multivalve, le siphonuniversel pour lavabos, est dis-ponible depuis quelques se-maines sur le marché français.« Nous attendons avec impa-tience les premiers retours desinstallateurs », conclut AurélienDjordjian. � J. B.

NOUVELLE MARQUE

Prevex mise sur les MDD

SALLES DE BAINS REMARQUABLES

Laufen a conquisle grand public

Et le vainqueur est... la bai-gnoire Sonar de Laufen ! Du 1er

au 22 octobre dernier, les sixorganisations partenaires desÉtats généraux de la salle debains organisaient le PrixGrand Public des Salles deBains Remarquables 2019.Le jeu concours en ligne invitaitles internautes à découvrir lesinnovations du secteur envotant pour leur produitpréféré. Un concours qui faisaitsuite au palmarès du mêmenom dévoilé en juin dernier.Au total, plus de 3 000 votantsvalidés ont été recensés pourcette deuxième édition du PrixGrand Public. À l'occasion dusalon Idéobain, Laufen s'estvu remettre ce prix pour sabaignoire en béton de résinegelcoaté équipée d’un tablierstructuré et d’accessoires deconfort.

CHANGEMENT

Dubourgeldevient Bemis

Peu connu en France, l’améri-cain Bemis ManufacturingCompany, qui a acquisDubourgel en 2016, veut im-poser sa signature dans l’Hexa-gone et en Europe. Ainsi, lamarque française disparaît, dèsmaintenant dans la distributiongrand public, et au cours del’année 2020 dans le négoceprofessionnel. « Ces acquisi-tions européennes marquentla volonté du groupe de sedévelopper fortement en Franceet Europe avec des coûts defabrication très compétitifs,une capacité de production plusimportante et une couverture dumarché plus large », expliquel’entreprise.

Vite !Chez Nicoll, la politique RSE

relève du véritable engage-ment, et ça, depuis bien long-temps. « La préservation des res-sources, de l’environnement et lebien-être de toutes les équipessont inscrits dans les gênes del’entreprise, explique Benoît Hen-naut, le directeur général. Alors,quand il s’est agi de réfléchir àcréer des produits étroitement liésà l’écoconception, ça nous a sem-blé tout naturel et l’ensemble deséquipes R&D, dont 20 collabora-teurs dédiés, ont réussi à releverce défi. »Pourtant, la partie est loin d’êtrefacile dans la mesure où cettenouvelle formulation est pluscomplexe à mettre au point etnécessite une adaptation non né-gligeable de l’outil de production.

Mais, ces contraintes, le dirigeantn’en a cure puisque pour lui,« cette tendance est inéluctableet répond à la demande croissantede toute la filière (prescription, ins-tallateurs et grand public) ». EtBenoît Hennaut va encore plusloin en prenant le contre-pied deceux qui pensent qu’un produità base de produits recyclés estmoins qualitatif qu’un autre fa-briqué avec des matières pre-mières “nobles”. «Nous souhai-tons positionner ces futursproduits dans une gamme pre-mium. Un pari, certes, mais qui sejustifie par un niveau d’exigencetrès élevé appuyé par le CSTB quijoue un rôle moteur dans la certi-fication de cette nouvelle catégo-rie de produits », insiste le diri-geant.

Alliance du design et de la matière recycléeEt c’est à l’occasion du Mondialdu Bâtiment que Nicoll a pré-senté un nouveau système d’éva-cuation recyclable à 100 % et in-tégrant 20 % de mat i è re

première recyclée issue de l’éco-nomie circulaire. Pensé avec etpour les professionnels, notam-ment en collaboration avec la Ca-peb, Hometech vient répondre àla stratégie de développement del’entreprise engagée depuis plu-sieurs années dans une dé-marche environnementale.«Nous travaillons sur ce produitdepuis plus de trois ans. L’objec-tif était d’optimiser la part de ma-tière recyclée dans ce produit tech-nique tout en offrant une véritablevaleur ajoutée, que ce soit sur sesperformances acoustiques ou surson design », explique BenoîtHennaut, présent sur le salon In-

terclima. Hometech permet ainside réduire de 4 décibels les bruitsparasites d’évacuation et l’inten-sité du bruit se trouve divisée pardeux. Présent lors de la présen-tation de cette nouveauté à lapresse, Patrick Liébus, présidentde la Capeb, a souligné l’impor-tance de cette démarche pour lesinstallateurs : « L’argument d’unproduit recyclable et fabriqué avecdes matières recyclées est un vé-ritable plus pour les profession-nels. Le produit a également étépensé pour faciliter le travail desinstallateurs avec des diamètresrépondant à toutes les configura-tions ». Lancé début 2020, Ho-metech est le premier produitconçu en matière première recy-clée mais certainement pas le der-nier pour Nicoll. «Nous espéronsatteindre les 50% de matière re-cyclée dans certains de nos pro-duits d’ici à cinq ans. En attendant,la filière, que ce soit les profes-sionnels ou les distributeurs, esttrès réceptive et est prête à pous-ser ce type de produits », conclutBenoît Hennaut. � J. B - M.W.

PLASTIQUE “VERT”

L’économie circulaire déjà concrète chez Nicoll

De gauche à droite : Małgorzata Sikorska (responsable marketing pourl’Europe de l’Ouest et de l’Est), Ann Kolam-Ludén (marketing support)et Aurélien Djordjian (directeur commercial pour l’Europe de l’Ouestet du Sud).

Benoît Hennaut, Dg de Nicoll

L’ACTU DE VOS MARCHÉS | ÉLECTRICITÉ Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202034NEGOCE

Un grand industriel, leadersur certains marchés descomposants pour les

installations électriques, n’est pasqu’un fabricant de produits à des-tination des négoces et des ins-tallateurs. Il se doit égalementd’être porteur d’une vision cohé-rente et réaliste des grandes évo-lutions actuelles et à venir que vitce secteur d’activité, fortementlié à la transition énergétique età la connectivité grandissante denombreux écosystèmes.C’est le cas pour Hager qui, parla voix de son directeur généralEurope de l’ouest Stephan Kreut-zer, nous propose des pistes deréflexion sur ce que sera le mé-tier d’installateurs dans les pro-chaines années.

L’avantage multiculturelUne des particularités d’Hager,c’est sa faculté à s’adapter à sesdeux principaux marchés, de partet d’autre du Rhin. Pour StephanKreutzer, « l’Allemagne et la Franceont toutes deux des spécificitésqui nous font avancer. Si la Franceest riche d’enseignements entermes de circuits de distribution,l’Allemagne est un peu plus enavance pour ce qui concerne lesénergies renouvelables et plus spé-cialement l’électricité d’originephotovoltaïque ». Dans ce pays,en effet, depuis plusieurs années,une construction neuve doit dis-poser de panneaux solaires vi-sant à diversifier la productionpour aller vers plus d’autocon-sommation, conséquence directedu changement de la politiqueénergétique décidé par le gou-vernement allemand. « Ce contexte, lié au mix énergé-tique différent du mix français etla volonté du gouvernement alle-mand de sortir de l’énergie nu-cléaire, a occasionné une forte in-flation du prix du kWh outre-Rhinqui atteint aujourd’hui les 32 cen-times, soit le double de ce qui estfacturé en France. Les pistes del’autoconsommation ont mené aurachat récent de l’entreprise E3DC,spécialisée dans le stockaged’énergie dans le secteur résiden-tiel, qui propose des systèmes de

stockage et de gestion intelligentede l’électricité produite localement.Ces nouvelles compétences vontnous permettre très bientôt delancer une solution performanteque les installateurs pourront pro-poser à leurs clients. D’ailleurs,deux projets pilotes sont actuel-lement en cours de déploiementen France afin de tester, en condi-tions réelles, l’efficacité et la fia-bilité de ces systèmes », préciseencore le dirigeant.

La connectivité encore et toujoursToujours en termes de solutionstechniques, l’autre cheval de ba-taille de Hager est le développe-ment intensif des bornes de re-charge pour les véhiculesélectriques. «Outre le marché duparticul ier sur lequel noussommes déjà bien implantés,nous souhaitons intensifier notreprésence sur celui des bornes col-lectives qui devrait connaître un

boom des ventes dans un futurproche, lié au développement dela mobilité électrique. Pour cela,nous travaillons sur la connecti-vité et l’intelligence de nos bornes.Ces paramètres vont nous ame-ner, grâce au “load manage-ment*”, à optimiser à terme lesflux d’énergie en fonction de l’of-fre et de la demande électriquedans l’ensemble de l’écosys-tème désormais connu sous lenom de smart grid », expliqueStephan Kreutzer.La connectivité est désormais in-tégrée dans la plupart des solu-tions que propose la marque.C’est déjà le cas de la toute ré-cente ligne d’appareillages bap-tisée “Gallery” qui bénéficie d’unminimum de fonctionnalités liéesau pilotage de l’éclairage ou desvolets, par exemple. Pour le porte-parole de Hager, « il s’agit du pre-mier niveau de connectivité. Uneseconde option est la solution co-viva avec une box qui communique

en radio pour piloter des fonctionscomme l’éclairage, les volets,l’alarme ou le chauffage. Au som-met, on trouve les solutions surmesure avec domovea qui permetde gérer l’ensemble d’un bâtiment,voire d’un quartier, grâce aux fonc-tionnalités étendues permises parle protocole KNX en filaire». Cettedernière solution est plus fré-quemment utilisée en Allemagne,moins en France où l’on préfèreles systèmes sans fil.

Formation : la pierre angulaireLe déploiement de ces tech-niques dernier cri ne pourra êtrepossible et viable que si les pro-fessionnels du secteur sont ca-pables de préconiser et d’instal-ler dans les règles de l’art tousces produits de plus en plus so-phistiqués. Pour cela, sans for-mation, point de salut. L’indus-triel franco-allemand l’a biencompris puisqu’il peaufine en

permanence son dispositif de for-mation à destination des instal-lateurs et des intégrateurs. « Caroui, à terme, il y a fort à parier quele métier du génie électrique sescinde en deux branches : celle desinstallateurs électriciens qui gar-deront leurs prérogatives de miseen œuvre d’installations élec-triques “standards”. Et celle desintégrateurs, métier à mi-cheminentre l’électricien et l’informati-cien », reconnaît Stephan Kreut-zer. D’ailleurs, les faits parlentd’eux-mêmes car les formationsles plus fréquentées par les pro-fessionnels sont celles traitant dela maison connectée (avec unparcours certifiant) et celles desbornes de recharge pour les vé-hicules électriques.Pour être encore plus en phaseavec la demande, la formation aété repensée en 10 blocs decompétences comptant au to-tal environ 70 modules, que cesoit en standard ou en sur-me-sure. Ce cursus est dispensé ausein des 10 centres répartis surle territoire français mais aussichez les clients. Il est complétépar du e-learning et des vidéosdidactiques, tandis que deswebinars sont à l’étude pourpeaufiner le dispositif. « L’annéeprochaine verra également l’ou-verture du nouveau centre decompétences à Paris afin derayonner sur toute l’île-de-France.Et pour anticiper la transforma-tion en profondeur des métiersdu secteur, nous venons de créerun groupe d’experts qui sera encharge de développer l’outil pé-dagogique de demain », conclutStephan Kreutzer. � M. Wast* Équilibrage du réseau électrique parcontrôle de la charge plutôt que parcontrôle de la sortie en centrale.

VISION

Préparer l’avenir avec Hager

LE GROUPE HAGER EN.QUELQUES CHIFFRES.

• CA 2018 : + 2 Md € • Effectif : 11 500 collabora-

teurs (3 500 en France)• Sites de production : 22

(dont 4 en France)• Marques commerciales :

Hager, Daitem, Diagral etIboco

Stephan Kreutzer, chez Hager depuis 6 ans, a pris la direction générale de la filiale française au début de l’année, en remplacement de Sophie Breton, appelée à de nouvelles fonctions au sein du groupe.

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 QUINCAILLERIE | L’ACTu DE vOS MArChÉS 35NEGOCE

Où s’arrêtera le ligérien Fo-rézienne ? Engagée de-

puis plusieurs années dans unestratégie de développementexterne en achetant l’exclusi-vité de différentes marquesd’outillage, la société spéciali-sée dans la conception, la fa-brication et la commercialisa-tion d’outils coupants pour lebois a annoncé la reprise de lasociété Elbe en août dernier.« Jusqu’à maintenant, noustravaillions avec des sous-trai-tants pour la fabrication deporte-outils. Cette acquisitionnous permet de proposer dés-ormais ce produit à travers lamarque Elbe, un savoir-faireque nous n’avions pas encore »,explique Yoan Poyet, respon-sable commercial Distributionchez Forézienne MFLS. « De-puis trois-quatre ans, nousavons mis en place une straté-gie de développement externeen achetant l’exclusivité desmarques d’autres acteurs liésau monde de l’outillage : Stu-bai, Tormek, Zobo. Nous nousentourons de différents parte-

naires tout en conservant leurmarque sur le marché. Nousnouons un partenariat avec cesf a b r i c a n ts p o u r g é re r l estockage et la livraison de cesproduits », note-t-il.

Objectif : informer les artisans« Aujourd’hui, notre portefeuilleproduits s’est tellement étenduque nous devons en informerles artisans en les faisant venirsur notre site. Nous pourronsainsi les diriger vers un distri-buteur proche de chez eux.Nous avons une douzaine demarques qu’il faut faire connaî-

tre. Nous allons aussi être pré-sents sur différents salons BtoBdédiés comme Eurobois [4-7 fé-vrier 2020 à Lyon] », détailleYoan Poyet.

Distribué principalement dansle circuit professionnel, Foré-zienne souhaite accroître saprésence chez les négoces aucours des prochains mois.« Nous sommes loin d’être pré-sents dans tous les négoces.Nous voulons y être davantageréférencés, plutôt que d’aller enGSB… même si certains de nosproduits peuvent y avoir leurplace », conclut-il. l J. Becam

DÉVELOPPEMENT

Forézienne renforce son portefeuille produits

Quand l’esprit vintagefrappe à la porte ! Selonla presse déco nord-

américaine, mais aussi euro-péenne, les portes de séparationmontées sur galets (les barndoors) retrouveraient en partieleur lustre d’antan dans les ca-hiers de prescription d’archi-tectes et décorateurs d’intérieur.

Alors qu’il vient d’ouvrir une fi-liale aux États-Unis, deux ansaprès le Canada, le groupe fami-lial* est arrivé justement à Bati-mat avec le Roc Design, une sé-rie de ferrures coulissantesconçue dans le style loft et ate-lier.« Dès 1935, Mantion s’était lancédans la production de ces sys-tèmes de ferrure, abandonnéedans les années 1960. La fabri-cation reprend à l’aube des100 ans de l’entreprise », confieDenis Schnœbelen, président dela société basée à Besançon,

dans le Doubs. L’industriel qui,désormais, s’exporte « dans plusde 80 pays sur les cinq continents(45 % à l’export) », a même faitpartie des 140 candidats en licepour glaner l’un des Awards2019 sur le Mondial du Bâtiment.Si elle n’a été « que nominée », lanouveauté aurait séduit unepléiade de prescripteurs durantles cinq jours du salon.

Un “Batimat bis”« Entièrement relookée pour êtreen phase avec le design contem-porain, et équipée de plus d’amor-tisseurs que par le passé, cettecollection est une vitrine de notresavoir-faire », estime le dirigeant.

Spécialisé aussi dans la méca-tronique via sa filiale dijonnaiseMantion SMT (2,047 M€ de CAen 2018), le groupe souhaited’ailleurs « se rappro-cher des fabricants deportes pour nouer etdévelopper des par-tenariats autour del’environnement de laporte », révèle sonprésident.En attendant, Mantion prépareles festivités de son centenairequi se dérouleront les 7 et 8 oc-tobre 2020. « Ce sera un peu no-tre “Batimat bis”, car nous pré-senterons encore des innovationsaux prescripteurs et négoces mul-

tispécialistes quofi [mais aussiaux spécialistes bois commeDispano] », prévient DenisSchnœbelen.

Pour ses 90 ans,l’entreprise bisontineavait investi dans lemécénat industriel enproduisant “Dédale”,l’œuvre monumen-tale de l’artiste Gilles

Picouet faite… de portes coulis-santes. À l’époque, Mantion af-fichait alors « 35 M€ de CA dansplus de 60 pays ». l S. Vigliandi* Présent sur le marché du Bâtiment,Mantion produit aussi des ferrures deportes coulissantes et systèmes deconvoyage aérien sur rails pour l’in-dustrie.

INNOVATIONS & STRATÉGIE COMMERCIALE

Mantion remet le “barn door” au goût du jour

À la tête du groupe familial bison-tin qui a 100 ans en 2020, DenisSchnœbelen fait de la nouveautéRoc Design un produit d’image. 4

gammes de barndoors déjà proposéespar Mantion avec la

ligne Slid’Up.

Forézienne a annoncé la reprise de la société Elbe en août dernier.

Dans l’escarcelle du groupeFiskars depuis 2007, la

marque savoyarde d’outillage àmain (14 M€ de CA en 2018) aété cédée le 1er avril dernier à laFinancière Moulin. Pour se ren-forcer sur le marché hexagonal,le géant finlandais souhaitait serecentrer sur les biens deconsommation « liés à l’art devivre ». Désormais dans le gi-ron de la holding qui détientdéjà deux autres marques d’ou-tils à main (Mob et Mondelinracheté en 2014), Leborgne –« l’héritière des Forges d’Arvil-lard, du temps des Croisades »– s’appuie aujourd’hui sur les23 commerciaux de Mob etMondelin : 8 en fournitures in-dustrielles, 15 pour le négoce,les jardineries et GSB.

Dos droit !À Batimat, la marque qui s’estencore illustrée début 2019 auxÉtoiles Observeur du Design*,poursuit sa « lutte » contre lestroubles musculo-squelettiques(TMS). Sur son stand, Yves Gi-net (responsable Prescription)et ses équipes se sont livrés,entre autres, à des démonstra-tions du Toucan : ce nouveau

lève-grilles et plaques d’égoutpermet de « garder le dos droitdurant la manœuvre ». Le dis-positif a été codéveloppé par laR&D de Leborgne et Mob. Dé-sireux d’aller plus avant dansl’univers des EPI, Yves Ginets’interroge. « Dans la filière duBâtiment, pourquoi ne parlerait-on pas des… OPI : les outils deprotection individuelle ? », sug-gère-t-il. La balle est dans lecamp des organismes de pré-vention et de sécurité au tra-vail.l S. V.* Lauréat pour sa poignée d’outils Ergo

SÉCURITÉ ET PRÉVENTION

Chez Leborgne, le Toucan prend son envol

Avec le directeur commercialBtoB Jean-Michel Jaillet (à dr.),Yves Ginet (chargé de prescrip-tion) teste « sans effort » le nou-veau Toucan dévoilé à Batimat.

L’ACTU DE VOS MARCHÉS | DÉCORATION Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202036NEGOCE

Avec sa peinture PancrytexTT, Seigneurie rallonge la

saison des chantiers de façades.Concentré de technologies, ce re-vêtement peut s’appliquer par(presque) tous les temps, avecdes températures extérieurescomprises entre 2°C et 35°C,ainsi qu’une humidité relativepouvant atteindre les 90%. Lestravaux sont ainsi plus simpleset peuvent se faire sans attendrela disparition de la rosée. Autrecaractéristique, un temps de sé-chage très court, deux fois plusbref qu’une peinture de façade

D2 classique. Une fois sec, le filmrésiste à un épisode pluvieux enseulement 20minutes à 23 °C(ou en 3 heures à 5 °C). Recou-

vrable en 5 heures, Pancrytex TTpermet donc d’appliquer deuxcouches en une journée. Tous lessupports sont compatibles (bé-

tons, mortiers de ciments et dé-rivés, anciens RPE/RSE ou an-ciennes peintures organiquesadhérentes) et la peinture pré-sente un aspect mat à bon pou-voir opacifiant. La formulationaux résines acryliques réduitmême l’absorption des UV parles teintes foncées, ce qui amé-liore la durabil ité et l imitel’échauffement de la surface.L’application se fait au rouleau, àla brosse ou au pistolet (6 à8m2/l) et cette peinture est uti-lisable en impression (diluée à10%) ou en finition. � G. N.

FAÇADES

Seigneurie se joue des saisons

Les ca r reaux de t r èsgrandes dimensions re-présentent encore une

niche sur l’ensemble du marchéfrançais. Mais ces produits hautde gamme, proposés par les fa-bricants comme une alternativeau marbre, sont de plus en plusfréquents. La pose de ces car-reaux nécessite moins de jointset le rendu esthétique est amé-lioré. Face à cette évolution de l’of-fre, le Centre scientifique et tech-nique du bâtiment (CSTB)participe à la rédaction de nou-veaux textes pour usages parti-culiers. Christine Gilliot, cheffe dela division Revêtements, Etan-chéité, Enduits & Mortiers, nousexplique : «Cela a déjà été mis enplace pour une application au solet c’est en préparation pour unemise en œuvre murale. L’offre decertification existe et le DTU 52.2concerne les carreaux jusqu’à3 600 cm² ». Le CSTB a déjàpoussé cette dimension jusqu’à10000 cm² (ou une longueurmaximale de 120 cm). De même,pour les carreaux oblongs, imi-tant des lames de parquet, unelongueur de 180 cm peut êtrecertifiée. Sur les tolérances di-mensionnelles, l’option D+ per-met déjà les poses à jointsminces (2mm), « ce qui néces-

site une bonne rectitude et pla-néité de la lame », précise FranckMazaud, autre spécialiste duCSTB.La tendance à ces formats su-périeurs, avec des carreaux de100 x 100 cm ou plus, nécessiteun ajustement des textes de miseen œuvre. Car la préparation dessupports pour des formats plusimportants notamment en mursdevra faire l’objet d’une attentionparticulière, surtout lorsqu’ils’agira de poser des plaques sus-ceptibles d’atteindre la hauteur

de tout un étage (entre 2,70 et3,20mètres de long sur une lar-geur dépassant le mètre). « Il fautque les choses soient correcte-ment dimensionnées pour le sup-port, pour les équipements de ma-nipulation ou pour le collage : onn’utilise pas n’importe quel mor-tier colle », détaillent les deux ex-perts. Car le poids d’une de cesplaques peut atteindre 50 kg, cequi impose de la manipuler àdeux, plus un troisième interve-nant, chargé de la guider. Legroupe de travail chargé d’écrire

les nouvelles règles profession-nelles est actuellement à l’œuvremais les textes ne seront pas sor-tis avant la fin de 2020 ou le dé-but de 2021. Le marché françaisdes carreaux céramiques estd’environ 100millions de m²/anet les produits de grandes di-mensions représentent sansdoute moins de 5% de cet en-semble. «Mais les réalisationssont impressionnantes et serventde vitrine aux entreprises »,concluent Christine Gilliot etFranck Mazaud.� G. Noble

CARRELAGES

Le CSTB se penche surles carreaux XXL

TENDANCE

Erika recherchedes partenaires

Le Laboratoire de Colorimétrie& Techniques des Peintures(LCTP) a créé le concept Erika deproduits de relooking intérieurhaut de gamme pour meubles etmurs. La marque, distribuéesur Internet, cherche unecinquantaine de partenaires enFrance et Belgique (boutiquesspécialisées, décorateur) pourvendre ses produits de façonexclusive. Ces derniers béné-ficieront d’avantages : 50 % deréduction, programme de fidé-lité, hotline, sur-mesure... Lagamme contient de nombreusespeintures originales : thermo-chromique (variable suivant latempérature), micacée (effetpailleté), magnétique, translu-cide... Tous les produits sontfabriqués en Alsace et garantissans COV, bisphénol, phos-phates de zinc ou solvant.

SOLS

Ultrasol Hydro :la polyvalence enphase aqueuse

Le fabricant Zolpan complète sagamme Ultrasol avec la versionHydro, une peinture en phaseaqueuse pour intérieur ou ex-térieur, à destination des sols àtrafic léger, donc pour pièces àvivre, appuis de fenêtres ou bal-cons. Elle présente une bonnetenue aux UV et limite la péné-tration de l’eau. Applicable surdifférents supports (béton, car-relage, bois) elle joue le rôle deprimaire et de finition. Recou-vrable en 3 heures, l’UltrasolHydro se dilue et les outils se rin-cent à l’eau. Classée A+, ellen’oublie pas l’esthétique puisqueson rendu satiné est disponibledans plus de 1 000 teintes dunuancier Zolpan.

Vite !

© Grosfillex

L’ACTU DE L’INNOVATION | BIENTÔT EN RAYON Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202038NEGOCE

SANITAIRE

Zepros : Quelles sont les grandes orien-tations de vos recherches produits ?Gaël Magda : la stratégie présentée au salon ISHà Francfort à travers le message “Shaping the fu-ture of water”, se traduit par des innovations quiemploient moins de matière, qui économisent l’eau,qui réinventent les usages grâce à des produitsconnectés. Nous nous inscrivons ainsi comme unacteur de l’habitat durable. Notre volonté est éga-lement de nous positionner encore davantagecomme acteur complet de la salle de bains. Grâceaux synergies au sein de notre groupe, nous pou-vons élaborer des gammes avec plus d’harmonieet en phase avec les nouvelles tendances que sontla perméabilité entre les pièces, la personnalisation,et la simplicité d’usagé lié au design ou à la matière.

Zepros : Quels sont vos leviers pourdévelopper cette stratégie ?G. M. :Nous avons mis place des actions qui nouspermettent de nous appuyer sur nos clients stra-tégiques. Par exemple avec le négoce, notre par-tenariat est plus collaboratif, nous échangeonssur des sujets clés tels que le marketing ou la lo-gistique pour optimiser plus finement les niveauxde stocks. Parallèlement, nous travaillons en proxi-mité avec les installateurs afin de demeurer leurmarque préférée. C’est le sens de notre tournée

baptisée Grohe Truck Tour. C’est aussi la vocationde notre programme de f idél i té. I l fédère12 000 installateurs qui bénéficient de formation,d’une hotline technique et d’informations. Enfin,troisième partenaire, les architectes avec lesquelsnous organisons des événements pour échangerautour de l’innovation.

Zepros : Comment adressez-vous le particulier qui joue désormais un rôlemoteur… ?G. M. :Dans un marché de la salle de bains en mu-tation, nous devons également parler au consom-mateur final. La partie se joue donc aussi sur in-ternet avec plusieurs entrées. Contenu de marque,recommandation via les expériences clients, ex-ploitation des données pour faire venir les parti-culiers dans les salles d’exposition et favoriser lepassage à l’acte. Nous travaillons ces sujets surnotre site internet mais également en collabora-tion avec nos distributeurs professionnels qui dé-ploient actuellement leur stratégie omnicanal.

Zepros : Comment se démarquer aujour-d’hui dans un marché qui risque de tirerles prix vers le bas ?G. M. : Internet peut en effet brouiller les cartes.Nous devons donc avoir un discours de marque

clair, parler de fonctionnalités, d’innovations, etde qualité que nous garantissons car nous maî-trisons la production de nos produits. Tous nospartenaires négociants ont entrepris un véritabletravail de fond sur leurs salles d’exposition et l’ac-compagnement client. Ils relaient ces mêmes mes-sages et sont réceptifs aux innovations que nousproposons. l M.-L. B.

Les réponses de Grohe aux mutatio En marge d’une présentation de ses toutes dernières innovations, Grohe, par la voix de Gaël Magda, directeurgénéral France, a répondu à nos questions sur la stratégie produits et services dans un marché de la salle de bainsen forte mutation.

PARMI LES INNOVATIONS ACTUELLES ET À VENIR

GROHE BLUE PUREUn robinet avec filtre intégré. Doté d’un filtre à charbon actif de la marque BWT, cerobinet élimine le chlore, les biocides et les pesticides à la source. Deux conduits in-ternes séparent l’eau filtrée et non filtrée. Dans sa version Ultrasafe, il élimine éga-lement les bactéries, indique la quantité réelle d’eau consommée, et prévient quandle changement de filtre est nécessaire afin de garantir le plus haut niveau de sécurité.• Prix maximum conseillé : à partir de 373 euros TTC

SMARTCONTROLKITCHENUn robinet qui se com-mande avec un boutonsitué en haut de la têtedu robinet et dotéd’une bague pour dé-terminer rapidementla température. Ses bé-néfices : le réglage pré-cis de la quantité d’eauet la facilité d’utilisa-tion. Le robinet estégalement équipéd’une douchette ex-tractible. • Prix maximum conseillé : àpartir de 518 euros TTC

Côté cuisine

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 BIENTÔT EN RAYON | L’ACTU DE L’INNOVATION 39NEGOCE

ons du marchéCôté salle de bains

GROHE PLUS Un robinet à affichage digitalpour contrôler avec exactitudela température de l’eau. Objec-tif : favoriser une consomma-tion responsable en économi-sant eau et énergie. Trois autresfonctionnalités s’inscrivent danscette même démarche : la fonc-tion économie d’eau EcoJoy, viaun capteur infrarouge placé surle bec ; le mousseur réglable in-tégré, AquaGuide, qui ajusteexactement l’angle du jet ; lemousseur en silicone, Speed-Clean qui élimine les dépôts decalcaire.•Prix maximum conseillé : à partir de 870 euros TTC

DOUCHE DE TÊTE ET TÉLÉCOMMANDE SMARTCONNECTDédiée à la rénovation, la télécom-mande qui agit via Bluetooth sur lapomme de douche permet à l’utilisa-teur de régler les jets et diamètre dedouche de tête sans effectuer de tra-vaux. Sans fil, elle peut être placée li-brement dans la douche. La douche detête peut s’adapter à toutes les instal-lations préexistantes.Prix maximum conseillé : à partir de 724 euros TTC

Innovation de ruptureAvec Atrio Icon 3Det Allure Brilliant Icon 3D,Grohe annonce êtrela première marque à présenter deux robinets créés par impression3D en métal : « Nous avons mis au point notre propre processus dontla magie réside dans une poudre à grains, une formule unique quenous seuls fabriquons. Icon 3D associe la technologie numérique depointe et la qualité renommée de Grohe». Ses composants sont pro-duits par impression de métal, selon un processus de fusion au la-ser sur lit de poudre. Chaque élément du robinet est formé d’envi-ron 4 700 couches de 0,06 millimètre d’épaisseur pour créer unepièce forgée d’une grande solidité. • GROHE Icon 3D est disponible sur demande. Prix : à partir de 12 000 euros HT

L’ACTU DE L’INNOVATION | PrODuitS Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202040NEGOCE

www.prefa.fr

PREFA

Bardeau de toiture

Avec 480 x 262 mm en surface po-sée, pour 0,7 mm d’épaisseur, c’estle plus grand bardeau aluminium ja-mais conçu par Prefa. Pour un mètrecarré de toit, 8 bardeaux DS.19seulement sont nécessaires, enpose par emboîtement et patte defixation brevetée. Leur format et leurstructure permettent une utilisationà faible inclinaison de toit, dès 17 de-grés. Grâce à son design tradition-nel, ce bardeau en aluminium enduitpeut se fondre dans des structuresde toit classiques, mais crée aussiun contraste saisissant sur une ar-chitecture moderne. Neuf colorissont proposés : noir, 2 teintes debrun, 3 teintes de gris, 2 teintes derouge et vert mousse.

La sélection de la rédactionQuatre pages de nouveaux produits vous sont proposées ce mois-ci, dont 6 produits phares distingués par la rédaction.

matÉriaux BOiS & DÉriVÉS SaNitairE-CHauFFaGE

DÉCOratiON QuiNCaiLLEriE ÉLECtriCitÉ

JPM

LEMAITRE

www.edilteco.fr

EDILTECO

Isolant acoustiqueprojetéGum Gum Spray est une solutionunique pour l’isolation et la réduc-tion acoustique des bruits de chocsou des bruits aériens, tant dans sacomposition que dans son systèmed’application garantissant un gain detemps et une moindre pénibilité. Àbase de granulats de caoutchouc re-cyclés à granulométrie contrôlée etliants, ce produit se projette direc-tement sur chantier. Il peut être misen œuvre au sol (chapes et plan-chers), sur parois (brique, bois, bé-ton...), entre doubles parois... Condi-tionnés dans des sacs prêts à l’em-ploi de 24 kg, les granulats se mé-langent avec un additif liquide (bi-don de 3 l fourni) et del’eau, afin defaciliter l’ appli-cation manuelleou par projec-tion, en dif-fé re n t e sépaisseurset en uneseule opé-ration.

ZILTEN

www.lemaitre-securite.com

www.jpm.fr

www.zilten .com

Chaussure de sécuritéEnduro S3 SRC multiplie les atouts de confort, de solidité et de sécurité avec undouble insert breveté Duo Protection®, constitué d’un insert acier inoxydable et d’un

insert textile haute ténacité. Il offre une protection contre les pointes de chantiersur toute la surface de la semelle, avec une résistance supérieure à 1 600 N (la norme exige

1 100 N). Il est complété d’un embout HDFC (High Durability Fiber Composite), non métal-lique et non conducteur de froid ou de chaud. La tige, robuste et confortable en cuir huilé

hydrofuge de 2 mm d’épaisseur, est dotée d’une grande résistance mécanique etprésente une languette à soufflet cousue à l’extérieur de la chaussure pour

limiter les risques de rétention de liquide et faire barrière aux poussières. Lasemelle antidérapante Trailium injectée en PU2D amortit les chocs. Disponi-ble du 40 au 49 pour hommes et du 35 au 39 pour femmes.

Verrouillage de porte sans filSmartAir est un système de verrouillage sans fil alimenté par pile conçu pourla gestion d’accès dans les lieux de travail. Il a été étudié pour tout type deportes (verre, aluminium ou bois) sur lesquelles l’installation d’une béquilleest difficile, et permet de remplacer rapidement un cylindre mécanique parun cylindre à bouton avec accès électronique contrôlé en temps réel, sans per-çage, ni câblage. Il fonctionne par lecteur RFID intégré, très résistant aux in-trusions et compatible avec la solution de contrôle d’accès viasmartphone SmartAir®Openow. Il se combine à toutes les so-lutions du fabricant : Wireless Online (autonome en temps

réel sans fil), Update On Card (autonome en réseau virtuel, mise à jour par badge), Offline (autonomehors ligne) ou Stand Alone (autonome sans poste d’administration).

L’installationaisée sur touttype de porte,

les nombreusesoptions de

gestion

Le doubleinsert anti-

perforation, latige hydrofuge

Porte d’entréeLa nouvelle porte Nativ 22 Fusion Shou Sugi Ban, fabriquée en bois Accoya, ma-tériau d’une durabilité extrême, est dotée d’une finition bois brûlé exclusive ins-pirée d’une technique ancestrale japonaise (le “shou sugi ban”). L’ambition étaitde créer un produit se patinant naturellement et acceptant les contraintes liées auvieillissement du bois avec notamment une très grande stabilité dimensionnelle.Elle propose non seulement un design exclusif mais aussi une finition aux nuancessombres et aux reliefs tourmentés uniques résultant du brûlage. Lesbois employés sont de classe 4, garantissant leur imputrescibi-lité, même au contact permanent avec l’eau douce. Les dimen-sions du tableau sont de 215 x 90 cm.

La résistance au

vieilllissement ,les effets

esthétiques originaux dus

au brûlage

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 PRODUITS | L’ACTU DE L’INNOVATION 41NEGOCE

www.simpson.fr

SIMPSON

Connecteurs bois-bois et bois-béton

Simpson Strong-Tie innove avec lagamme Nuances, une gamme deconnecteurs peints en noir pourdes assemblages bois-bois et bois-béton esthétiques. Pour répondre àde multiples applications, ce sontquatorze références de connecteursqui sont désormais disponibles à lavente. Pieds de poteaux, équerres,sabots, mais aussi accessoires de fi-nition pour assemblages de jardin(claustras, pergolas, clôtures…) ouen intérieur (solivages apparents,étagères...). Pour une meilleure ré-sistance dans le temps, ces connec-teurs en acier bénéficient d’unedouble finition zingage et peinture.

www.dyson.fr

DYSON

Sèche-mains à filtreLe Dyson Airblade 9kJ revendique laplus grande efficacité énergétique dumarché. Ce sèche-mains à filtre à airau design unique permet un sé-chage rapide en 10 secondes, de fa-çon peu bruyante. En mode Eco, lemoteur numérique Dyson V4(75 000 trs/mn) consomme jusqu’à87% d’énergie en moins que lessèche-mains à air chaud, et produitjusqu’à 85 % de CO2 en moins parséchage que les essuie-mains en pa-pier. Ce puissant moteur brassejusqu’à 23 l d’air par seconde à unevitesse pouvant atteindre 624 km/h,et évacue ce flux par des ouverturesincurvées qui épousent les contoursdes mains. Un filtre HEPA (hauteperformance) en microfibres deborosilicate replié 63 fois sur

l u i - m ê m eé l i m i n e99,95 % desparticules,bactéries etvirus pré-sents dansl’air des sani-taires.

La sélection de la rédaction, EUROMAC 2

www.euromac2.com

www.jackon-insulation.fr

EQUIPE CERAMICAS

Carrelage décoratif “Artisan” est un carrelage à pâteblanche, qui évoque une ancienne tra-dition céramique héritée de la culturearabe, aux finitions manuelles. Ilexiste en deux formats différenciés(6,5 x 20 cm et 13,2 x 13,2 cm). La ri-chesse de sa gamme de couleurs etson jeu de nuances prononcées per-mettent de réaliser des projets élé-

gants et vibrants qui animent les parois par la variété des reliefs. Des acces-soires tels que plinthes ou bordures d’angle quart-de-rond complètent la col-lection quelle que soit la couleur du modèle choisi.www.equipeceramicas.com

www.terreal.com

TERREAL

Intégration des Veluxsur toit photovoltaïque

Terreal, via sa filiale GSE Intégrations’est allié à Velux® pour développerVelux Solar Integrator ODL, un so-lin conçu pour relier parfaitement lesfenêtres de toit de cette marque àune variété de systèmes intégrés depanneaux solaires. Cette combinai-son permet une utilisation opti-male du toit, à la fois à l’intérieur età l’extérieur, en palliant les difficul-tés habituelles de raccordement.L’installation photovoltaïque estainsi parfaitement compatible avecl’aménagement d’espaces de viesains sous le toit. Elle a été testéepour résister aux conditions ex-trêmes (vent et eau) sur plus de50 ans. Disponible en gris et noir,elle se décline en 4 variantes : 780 x1 178 mm, 780 x 1 398 mm, 942 x1 398 mm et 1 140 x 1 600 mm.

www.profils-systemes.com

PROFILS SYSTÈMES

Poignées évolutivesMandurah est une collection depoignées design et évolutives pourmenuiseries aluminium, à gorgeeuropéenne ou à gorge de 16 mm,développées pour offrir une vérita-ble harmonie entre les différentesouvertures. Chaque poignée estpersonnalisable : les différents ac-cessoires – en chêne, teck, wengé,frêne, noyer, ébène, résines... –pouvant les composer sont dé-montables facilement, de sorte queles tons et matières choisis puissentêtre changés dans le cadre d’un ré-aménagement. Il est égalementpossible de les installer sans ac-cessoires pour les parer ou non parla suite. Ces poignées s’adaptent auxgammes Pro-fils Systèmesde fenêtres etportes Cuzco,Dzao, SatinMoon, et surles baies cou-l i s s a n t e sCuzco, Dzao,Satin Road etTouareg.

JACKON INSULATION

Panneau pour rénovation de salle de bainsLégers, faciles à travailler, rapides à poser, les panneaux Jackoboard Plano offrentune solution particulièrement simple pour la rénovation 100 % étanche des pa-rois et sols de salle de bains, ou encore pour créer des parois de douche, coffrerles canalisations et les baignoires ou construire des plans vasques et des meubles.En mousse rigide de polystyrène extrudé, revêtue sur les deux faces d’une finitionspéciale, ils sont proposés en trois dimensions (1 300 x 600 mm, 2 600 x600 mm et 2 600 x 900 mm) et en plusieurs épaisseurs comprises entre 4 et80 mm. Ils s’appliquent au mur ou au sol à l’aide d’un mortier colle (sur plots demortier sur les surfaces non planes). Sur supports non adhérents,prévoir l’application d’un primaire et une fixation mé-canique par chevilles à frapper. Le montage surossature bois ou métal est également possible.

Bloc coffrant isolantPrésentant les dimensions lesplus importantes du marché(L175 x H 60 cm, soit 1 m2 desurface), le bloc coffrant isolantJumbo est une solution 4 en 1qui combine le montage desmurs, la pose de l’isolation ther-mique, de l’étanchéité et de l’iso-lation phonique. Cette version per-met de réaliser en moyenne 4 m2

à l’heure, du déchargement du ca-mion au coulage du béton. Il est dé-cliné en quatre épaisseurs : 25 cmpour les murs de refend, les sous-solset les vides sanitaires (intérieur et ex-térieur 4,5 cm - voile béton 16 cm - R = 2,7 m2.K/W) ; 30 cm pour concilierqualité de l’isolation et surface habi-table maximisée, (intérieur 4,5 cm -extérieur 9,5 cm - voile béton 16 cm -R = 4,1 m2.K/W) ; 35 cm en accord avec la RT 2020 et les normes BBC (inté-rieur 4,5 cm - extérieur 14,5 cm - voile béton 16 cm - R = 5,6 m2.K/W) ; et 45 cmpour le bâti passif, positif et Bepos (intérieur 4,5 cm - extérieur 24,5 cm - voilebéton 16 cm - R = 8,7 m2.K/W).

Les 4 fonctionsen un produit,

la compatibilitébâti passif et

Bepos

L’ACTU DE L’INNOVATION | PRODUITS Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202042NEGOCE

www.vasco-group.eu

VASCO

Radiateurs électriques

Vasco étoffesa gamme dera d i a t e u r sé lectr iquesavec deuxn o u v e a u xm o d è l e scompacts etdesign. Tous

deux réalisés en aluminium, Oni-ELet Beams Mono-EL ont été conçussur des critères de gestion optimi-sée et intelligente du chauffage,les deux modèles étant fournis avecune commande déportée mais pou-vant être reliés à un fil pilote. BeamsMono-EL est le modèle le plusétroit du marché (15 cm de large) etdélivre pourtant une puissance de950 W. Quant au Oni-EL (1 000 W,en photo), l’un des plus fins dumarché avec 8 mm d’épaisseur, il estproposé en façade totalement planeou à larges découpes galbées en ver-sion sèche-serviettes. Sur les deuxmodèles, la résistance et le récepteursont invisibles car dissimulés au dosdu radiateur.

www.seigneuriegauthier.com

SEIGNEURIE

Peinture biosourcéeDénommée Phylopur, en référenceà sa composition à base d’alkydebiosourcée à 97 %, cette peinturepropose des performances de blan-cheur, d’esthétique et d’applicationhaut de gamme. Déclinée en im-pression et finition mate et soie,Phylopur est blanc de base et peutse teinter dans toutes les teintespastel du nuancier Chromatic® ou dela Collection à Vivre du fabricant.Glisse parfaite, long temps d’ou-verture, elle s’applique à la brosse,au rouleau polyamide texturé 12 mmou au pistolet, avec des rende-ments de 8 à 11 m2/l selon le produit.Elle est sèche au bout de 2 heureset recouvrable après 8 heures pourla finition Mat, 12 heures pour la fi-nition Soie. La gamme est disponi-ble en 3 l ou 15 l.

www.peintures-saint-luc.com

SAINT-LUC

Peinture acryliqueLe fabricant étoffe, avec Saint-Luc’O Mat Velouté Pre-mium, sa gamme de peintures acryliques en phaseaqueuse “2 en 1” (primaire et finition) destructrices deformaldéhyde. Elle se caractérise par son aspect veloutéavec une réflectance de 5 à 60°, offrant ainsi un bon com-promis entre le mat profond et le velours. Garantissantune grande blancheur, elle adhère sur tous les supports intérieurs, murs et pla-fonds. Sèche au toucher après 1 heure, recouvrable après 4 heures, elle as-sure aux professionnels un gain de temps sur les chantiers. Affichant un tauxde COV très faible (moins de 1 g/l), elle ne contient aucune matière cancéri-gène, mutagène ou toxique (CMR1 et CMR2). Elle bénéficie en outre de l’Éco-label européen et d’un classement A+.

www.interface.com

INTERFACE

Revêtement de sol mixteLa collection Look Both Ways propose un design tendance,façon béton et terrazzo, en combinant les avantages desdalles et lames en vinyle de luxe (LVT) et ceux de la mo-quette en matière d'acoustique, d’entretien et de per-formance. Le LVT et la moquette peuvent facilement êtreposés côte à côte pour se marier parfaitement sansbandes de transition. En effet, tous les produits de cettegamme ont les mêmes dimensions (50 x 50 cm). Grâceà une variété de motifs, de textures et de coloris, la col-

lection Look Both Ways, qui comporte 8 produits au total, dont 4 modèlesde dalles de moquette et 4 modèles de LVT, offre une multitude de combi-naisons. Les dalles de moquette sont fabriquées à partir de nylon recyclé.

La sélection de la rédaction, WAVIN

www.wavin.com

Raccord antifuite

Tigris M5 est le premier et le seul raccord plombier équipéd’un système de détection acoustique des fuites. Lors d’unepré-réception réalisée à l’air, il émet, grâce à sa fonction Acous-tic Leak Alert, un sifflement atteignant 80 dB lorsque le raccord n’est pas oumal serti, aisément audible même sur un chantier bruyant. L’essai à l’air éviteaussi la stagnation de l’eau avant livraison du chantier et réduit ainsi le risquede légionnelle. De plus, la technologie In4Sure offre à l’artisan une visibilité à360° autour du tube pour vérifier le bon sertissage (radial). Enfin, l’emboîte-ment du tube sur le raccord est facilité par une tête hexagonale brevetée Ea-syfit. Tigris M5 est compatible avec les cinq profils de mâchoire de sertissageles plus utilisés en Europe (U, Up, TH, H et B), de 16 à 40 mm.

www.prevex.com

PREVEX

Siphon pour lavabos

Grâce à sa conception extrême-ment compacte, Preloc SpaceSavers’adapte à pratiquement tous les la-vabos, notamment sur meublesmunis de tiroirs, le siphon se lo-geant derrière ceux-ci dans un es-pace réduit de 60 mm. Il est dis-ponible en versions pour une oudeux vasques et équipé de tubes té-lescopiques horizontaux et verticauxpour un ajustement parfait. Parailleurs, le bras du siphon peut êtrerecoupé à la longueur requise.L’adaptateur de sortie de diamètre32/40 mm permet un raccorde-ment au mur ou au sol. Un largeéventail d’accessoires (bondes, trop-pleins, tuyaux de sortie) est égale-ment disponible.

www.greeproducts.fr

GREE

DRV à alimentationphotovoltaïqueLe GMV5 Photovoltaïque est lepremier système de climatisation àutiliser directement l’électricité issuede panneaux solaires pour alimen-ter l’inverter du compresseur, un ré-gulateur/onduleur intégré permet-tant d’utiliser jusqu’à 99 % l’éner-gie générée. Cinq modes de fonc-tionnement sont prévus selon lesconditions climatiques : alimentationPV pure ; alimentation mixte PV etréseau en mode équilibré ; mixte enmode génération (la productionphotovoltaïque excédentaire estrenvoyée sur le réseau) ; mixte enmode consommation (le réseaucompense une production PV défi-citaire) ; alimentation réseau pure,lorsque l’ensoleillement est tropfaible. La commutation d’un modeà l’autre esta u t o m a -tique et pra-tiquementimmédiate(de 2,6 à10 ms selonle mode.

La détectionsonore et

visuelle des défauts de sertissage

www.bosch-professional.fr

Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 2020 PRODUITS | L’ACTU DE L’INNOVATION 43NEGOCE

La sélection de la rédaction, ING FIXATIONS

www.ingfixations.fr

Fixation de tubes et gaines

À la demande d’artisans plombiers et électriciens, le fabricant français a crééle Fix-Ring Multi, lancé sur le dernier salon Batimat. Désormais, grâceà ce produit, on perce, on installe les Fix-Ring Multi et, pour fi-nir, on met en place les gaines/tuyaux. De cette façon, les tubessont maintenus au fur et à mesure de la pose. Cette fixationpermet un travail plus facile, plus précis, et minimise les chutesde tuyaux/gaines. Décliné en 4 références de diamètres 16 à20 mm double, 16 à 20 mm quadruple, 22 à 26 mm double et22 à 26 mm quadruple, le Fix-Ring Multi se fixe aussi bien au sol, qu’au murou au plafond. Il est pour l’heure disponible en coloris blanc et en lots de 12 boîtesde 25 pièces 16 à 20 mm quadruple, ou 50 pièces 16 à 20 mm double. Les au-tres diamètres suivront bientôt.

BOSCH

Perceuse-visseuseE q u i p é ed’un moteur

sans charbonà haut rende-

ment, la per-ceuse-vis-

seuse sans-fil GSR 12V-35 FC Profes-

sional Bosch développe une vitessede rotation de 1 750 trs/mn, ce quila rend 35 % plus rapide que lemodèle précédent. Extrêmementcompacte et néanmoins très puis-sante avec un couple de 35 Nm envissage dur et 20 Nm en vissagetendre, elle perce dans le boisjusqu’à 32 mm et dans l’acierjusqu’à 10 mm, et accepte un dia-mètre maximal de vis de 8 mm. As-sociée au système Flexiclick, elle in-clut 4 adaptateurs : porte-emboutverrouillable, mandrin de perçage,porte-embout excentré et renvoid’angle utilisable avec chacun des3 autres adaptateurs ; ils sont faci-lement interchangeables et offrent8 possibilités de combinaison pourun maximum de flexibilité.

www.griffonfrance.fr

GRIFFON

Colle à boisUtilisée en intérieur ou en extérieur,la colle à prise rapide Wood Max Ex-press Power Griffon convient pourl’encollage de surface et résiste àl’eau. Extrêmement forte et élas-tique, elle adhère à toutes les es-sences de bois ainsi qu’à de nom-breux matériaux de construction –plâtre, pierre de taille, béton cellulaire,métal, mousse rigide et matièressynthétiques –, aussi bien en appli-cations verticales qu’horizontales.Sans danger pour la santé, la colleWood Max Express Power Griffon necontient ni solvant ni isocyanate. Sapuissance élevée (110 kg/cm2) seconjugue à une résistance remar-quable à l’eau (D4), aux intempéries,aux UV et aux écarts thermiques(-40 °C à + 120 °C).

www.ledvance.fr

LEDVANCE

Luminaire suspenduLe Panel 1200 Direct/Indirect, pour usage de bureau notamment,est un luminaire suspendu individuel avec éclairage direct (70 %)et indirect (30 %). Très fin avec un cadre en aluminium aux bordsarrondis, il offre des options de montage flexibles ainsi quedes coûts d’exploitation et de maintenance réduits. Avecun flux lumineux allant jusqu’à 4 000 lm (2 800 lm versle bas et 1 200 lm vers le haut). Le diffuseur PMMA micro-prismatique distribuela lumière de façon homogène et offre un indice d’éblouissement inférieur à 19(UGR<19) conforme à la norme UNI EN 12465-1. Des connecteurs rapides per-mettent un branchement aisé des câbles électriques transparents et le luminairese positionne à la hauteur souhaitée sur ses câbles acier de suspension. Égale-ment disponible en version Dali. Durée de vie jusqu’à 80 000 h.

www.lapro.net

LAPRO

Aspirateurs à cartoucheSuccédant aux CP5, CP10 et CP20, les nou-veaux CP7, CP15 et CP25 Changepac reçoi-vent des cartouches étanches et jetables deplus grande capacité (respectivement 7, 15 et25 l, au lieu de 5, 10 et 20 l précédemment)

grâce à un design intérieur entièrement revu. Ils conservent le même gabarit etles mêmes avantages sécuritaires et pratiques pour la collecte des poussièresdangereuses classées H, telles que l’amiante en sous-section 3 ou 4, sans né-cessité de zone de travail confinée. Ces nouvelles cartouches restent compati-bles avec les modèles d’aspirateurs précédents. Totalement étanches, jetables,contenant un filtre absolu et un sac à déchets, elles suppriment tout risque d’ex-position des opérateurs aux poussières d’amiante lors du changement de sac.

www.livewell.honeywellhome.com/fr

HONEYWELL

Carillon connectéHoneywell Home

accompagneles utilisa-teurs danstoutes less i tuat ions

grâce à son ca-rillon mobile sans

fil. De taille compacte, parfait pourles grandes habitations, ce carillons’intègre facilement à son envi-ronnement. Doté d’un halo lumi-neux, d’une Led clignotante prévuepour les personnes à l’audition dé-faillante, ainsi que d’un son digitaloptimisé grâce à un amplificateur,le kit se compose d’un carillon àbrancher sur prise, d’un boutonpoussoir et d’un carillon mobilefonctionnant sur pile et pouvant êtreplacé n’importe où. L’utilisateurpeut ainsi l’emporter dans toutes lespièces ou dans le jardin. La tech-nologie Honeywell Home ActivLinkpermet au carillon une liaison sansfil jusqu’à 150 m avec un niveau so-nore de 84 dB. Un mode silen-cieux et un large choix de mélodiessont disponibles.

www.residential.findernet.com

FINDER

Thermostat connectéFinder, fabricant européen de com-posants électroniques industriels etrésidentiels, lance sa gamme dethermostats connectés Bliss Wifi,une solution plug & play ultra-sim-plifiée, design et économiquementcompétitive pour maîtriser sesconsommations. Ce thermostat seprogramme grâce aux touches tac-tiles rétroéclairées ou via une appli-cation intuitive sur smartphone.D’aspect blanc opaque et de faibleépaisseur (19,5 mm), il se monte enparoi et s’adapte à tout type de dé-cor. Une fonction GéolocalisationAutoaway abaisse la températurelorsque l’utilisateur s’éloigne de l’ha-bitation (distance paramétrable) etrétablit la température de consignequand l’utilisateur se rapproche dechez lui. Alimenté par 4 piles AA1,5 V avec indication de pile faible.Plage de réglage de + 5 à + 37 °C.

La pose précise, propreet rapide des

tubes et gaines

L’ACTU DE L’INNOVATION | EN CHANTIER Zepros 19 | Déc. 2019-Janv. 202044NEGOCE

DESIGN ET PROTECTION SOLAIRE

Une école corse entre moucharabiehet MatrixS

itué au cœur du quartierdes Salines d’Ajaccio, àl’angle de la rue François-

Pietri et de l’avenue du Maréchal-Juin, le nouvel ensemble archi-tectural a remplacé en 2018 lesanciens bâtiments de type “Pail-leron” construits dans les années1970.Le site accueille aujourd’hui legroupe scolaire Simone-Veil avecune éco le é lémenta i re de10 classes, une cantine, un centrede loisirs, un centre médical, unstade avec espace de jeux, gra-dins et vestiaires, ainsi qu’un citystade. Avec son architecture ré-solument moderne, cet ensem-ble participe à l’amélioration ducadre de vie du quartier.

Des panneaux esthétiqueset fonctionnelsPour l’habillage des façades del’école, le choix de l’agence ADPs’est porté sur une mixité de troismatériaux : les panneaux Trespa®

Meteon®de couleur blanche, l’en-duit sur ITE et l’acier Corten, dontla couleur contraste avec le blancdes matériaux précédents. Au-delà de la résistance du produit,l’architecte a choisi la solutionTrespa Meteon pour sa facilité demise en œuvre. «Ce matériau estutilisé par les serruriers, charpen-tiers et les menuisiers, ce qui enfait un matériau facilement ex-ploitable car les différents corpsde métiers en ont une bonneconnaissance, plutôt que lesmailles métalliques qui ne sontconnues que des serruriers. »

L’originalité du projet réside dansl’ajourement des panneaux, quisont utilisés aussi en clôture pourdélimiter l’espace entre la cour del’école et le stade, selon le prin-cipe du moucharabieh. Commel’indique Michel Puccini, archi-tecte du projet, « l’école est un en-droit qu’il faut symboliquementpréserver de l’extérieur. La clôturepermet de créer une vraie rupture,sans toutefois installer un vrai mur,afin que l’on puisse voir vers l’ex-térieur, et permettre ainsi le pas-sage entre la rue et la partie plus“sacrée” de l’enseignement. C’estla symbolique du moucharabieh,qui permet de s’isoler et de filtreraussi ».L’idée du moucharabieh permetà la fois de se protéger de la lu-mière, particulièrement en Corseoù l’ensoleillement est très fort.Dans le même temps, les pan-neaux perforés laissent passerdes faisceaux lumineux, de quoipermettre aux enfants de joueravec les taches de lumière pro-duites dans la cour.L’école étant visible depuis lesimmeubles environnants qui sontbien plus hauts, le cabinet ADPa traité la toiture comme une vraiefaçade, pour donner à voir unesorte de continuité avec les es-paces de jeux de la cour de ré-création. Comme l’explique Mi-chel Puccini, « nous avons unefaçade très blanche, avec les par-ties enduites en ITE et les partiesen Trespa. L’idée était de pouvoirrefermer la boîte sur le dessus, quece soit avec les dalles béton sur

plot ou les dalles en Corten pourpouvoir faire une liaison continuede matériaux. Les parois en pan-neaux permettaient de finir l’ha-billage de la boîte ». Une autrepartie de la terrasse a égalementété végétalisée.

Alliance de compétencesCes façades perforées ont étéenvisagées comme des lignesde code rappelant le film Ma-trix, symbole de savoir, d’ap-prentissage, qui est la fonctionprincipale de plusieurs lieuxcomme la bibliothèque ou lessalles de classe. Pour la réali-sation du percement, l’archi-tecte a commencé par dessinerà la main les zones ajourées.Puis la ligne de code a été tra-vaillée à l’échelle 1 avec l’entre-prise Socofer de Bastia, spé-cialiste de ferronnerie, soit parpercement complet du pan-neau, soit avec des parties uni-quement ajourées en creux, afinde donner des effets de ma-tière, de relief.Michel Puccini explique qu’il y aeu « une vraie collaboration avecles entreprises Innostyre, Soco-fer et les services de Trespa pourobtenir les proportions sur placependant le chantier, réaliser lamatrice finale en phase exécu-tion, afin d’équilibrer les zonesajourées et percées, pour abou-tir au dessin le plus harmonieuxpossible par rapport à la taille dela façade ».En Corse, la société Innostyrejoue un rôle particulier, étant àla fois distributeur des panneauxet bureau d’études au servicedes architectes et des entre-prises de pose. Christophe To-masini, d’Innostyre, indique quepour le chantier de l’école desSalines, « un important travailde préparation a été nécessaire,afin de définir notamment lameilleure solution technique en-tre la structure, le produit et lapose ». Ainsi, les panneauxTrespa sont posés sur une ossa-ture de marque Étanco. � M. W.

UN PANNEAU PÉRENNE.

L’école Simone-Veil étant située à 100 mètres de la mer, il étaitimpératif que les matériaux utilisés soient particulièrementrésistants aux conditions météorologiques imposées par unetelle proximité avec la Méditerranée. Trespa Meteon est unstratifié compact haut de gamme garanti 10 ans dont la sur-face décorative intégrée est obtenue par polymérisation parfaisceau d’électrons. Cette solution apporte ainsi l’assuranced’une très grande tenue dans le temps, malgré des conditionsclimatiques difficiles, tout en minimisant les coûts d’entretienpour la collectivité.

CÔTÉ TECHNIQUE

En 2015, Trespa a développé en interne une technologieEBC (Electron Beam Curing) nouvelle génération. C’est àcette technologie avancée de polymérisation par faisceaud’électrons que Trespa Meteon et Trespa Pura NFC doiventleur remarquable résistance aux intempéries et la tenuede leurs coloris. C’est elle également qui confère à TrespaTopLab Plus sa résistance à la rayure et aux produitschimiques. Tous les produits sont fabriqués au siège de lasociété, à Weert, aux Pays-Bas.

1Cette nouvelle école, qui remplace les anciens bâtiments de type“Pailleron”, s’insère au sein d’un quartier dense composé d’im-meubles datant des années 1960.

1La conception du bâtiment a été parfaitement pensée en fonc-tion de sa situation géographique. Ainsi, il a été surélevé afind’échapper aux risques d’inondation.

La mixité des matériaux utilisés pour la façade donne une vé-ritable personnalité à l’ensemble en mixant panneaux TrespaMeteon et acier Corten.

1La clôture de séparation entre le stade et l’établissement scolaireest en harmonie puisqu’elle reprend les panneaux de type Meteon.

© Arm

and Luciani

LES ZE AWARDS DU BATI SONT FAITS POUR VOUS !

En 2020, Zepros récompense le Bâtiment qui innove et entreprend.Pour être candidat, c’est simple :

envoyez-nous un petit message à [email protected]

SOYEZ LE PROCHAIN !

DISTRIBUTEURSARTISANSPME

Vous êtes fier de vos chantiers, de vos performances, de vos équipes, de votre point de vente ?

SELFIE STORY Zepros 19 | Déc 2019-Janv. 202046NEGOCE

LOXAM

KILOUTOU

Grand retour de l’enseigne sur le Mondial après 6 ans d’absence ! Elle ya d’ailleurs signé une convention de partenariat avec l’OPPBTP pour «dé-mocratiser» la vigilance partagée. De g. à dr. : Alice Hertout (commu-nication externe), Aude Tezenas (responsable administration des ventes),Éric Chandioux (chargé de mission, direction Développement inter-national), Farid Ganoune (category manager) et Laurence Lemeunier (responsable grands comptes).

S’il s’est engagé à former 500 apprentis en 2019, le spécialiste des solutionsadhésives pour le Bâtiment a aussi célébré ses 50 ans au Mondial : un événe-ment durant lequel artisans et distributeurs se sont livrés aux séances dephoto-call et de selfies. Ici, des collaborateurs du grossiste nordiste Desenfans(Algorel).

Élu meilleur ServiceClient 2020, le loueur avalorisé sur son standses actions en faveur dela prévention et de lasécurité sur les chan-tiers. Et mis en avant,entre autres, son gantbionique Ironhand. Deg. à dr. : David Eddie(formateur Loxam Ac-cess), Didier Martins(responsable commer-cial Île-de-France) etMartial Michaud (char-gé d’affaires) qui s’estlivré à des centaines de“démos” avec l’Iron-hand.

Après cinq jours de salon, des dizaines de kilomètres parcourus à travers les

7 halls de Villepinte-Expo et une foule d’innovations repérées, l’équipe des

journaux Zepros s’accorde un répit, le dernier jour du Mondial, sur son stand,

le Club Négoce. Étaient absents au moment de la photo : Nathalie Richard-

Mathieu, Rémi Gancel et Grégoire Noble.

RAWLPLUG

ZEPROS, LE PÔLE BÂTIMENT

Un salon sous le sign

e des festivités pour

la marque d’ancrage et d

e systèmes

de fixations fondée e

n 1919 ! Pour ses 100

ans, le RawlTruck a pa

rcouru la France

jusqu’au 28 novembre. Au to

tal, 40 dates chez le

s négoces où le fou

rnisseur

a rencontré 200 clien

ts pros en moyenne

à chaque fois. Devan

t le camion, pause

souvenir d’une par

tie des commerciaux au

x côtés de Karim Tachet (à

g. au

1er plan), le Dg Fran

ce.AUDINNOV

Après s’être diversifié en 2015 vers les métiers dela finition, le fabricant de Saône-et-Loire fait un pasde plus en proposant une « gamme courte, maispremium » de PIRL (plateformes individuellesroulantes légères) pour cibler les entreprises dugros œuvre. Sur le stand, Yves Bugy (Dg, à g.) etOlivier Nesme (directeur commercial) ont présen-té en avant-première Batistep : la nouvelle marqueombrelle vendue en négoce dès début 2020.

Vous êtes fier de votre libre-service, de votre salle d’exposition, fier de travailler avec l’un de vos clientsartisans, ou encore fier d’une animation commerciale dans votre entreprise? Comme eux, montrez-

le en nous adressant votre selfie ! Nous le publierons dans notre prochaine Selfie Story !

GRIFFON

ILS ÉTAIENT

SUR LE

MONDIAL DU

BÂTIMENT

Zepros 19 | Déc 2019-Janv. 2020 SELFIE STORy 47NEGOCE

LEGALLAIS

GÉO TECHNIC

Pages animées par Stéphane Vigliandi – Contact : [email protected]

Rayonnant sur le marché toulousain depuis 2009 et revendiquant « plus de40 000 m² d’ITE posés par an », la PME indépendante se diversifie. Elle passedes chantiers à l’e-commerce. Mi-2019, son dirigeant Franck Porcel (au 1er plan)a lancé son ITE-Shop. Le site marchand décline une offre globale pour l’isola-tion thermique par l’extérieur. Et vise tant le résidentiel que les autres segments.

Moins d’un an après avoir créé un pôle Quincaillerie-Outillage, le négo-

ciant rhodanien a inauguré fin octobre son espace Junet Pro (300 m²) qui

reprend les fondamentaux du concept ADN de DomPro. Déjà adhérent

Weldom (autre enseigne d’Adeo) pour l’activité Bricolage, ce distributeur

installé près de Lyon, fait partie des cinq pilotes actuels d’ADN. De g. à dr. :

Dylan Minguy (commercial), Florent Piriou (vendeur comptoir) et le

gérant Camille Junet.

JUNET PROValence le 17 septembre, Toulouse et Nice fin septembre, puis Avi-gnon mi-octobre et Échirolles le 7 novembre… Depuis la rentrée,c’est une valse d’inaugurations d’agences pour l’enseigne qui afranchi le cap des 1 000 salariés au début de l’automne. Début no-vembre, l’ETI a aussi fêté les 3 ans de Capitaine-Clés.fr : son ser-vice d’organigrammes de clés. De g. à dr. : Stéphane et Nicolas,les deux collaborateurs de l’agence drômoise, à Valence.

Installé à Narrosse, dans les Landes, cet adhérent Espace Revêtements fait par-

tie des premiers coopérateurs à avoir adopté la nouvelle charte graphique de

l’enseigne coopérative. Dans 5 ou 6 ans, 70 % des points de vente du réseau

devraient être aux nouvelles normes. Ici, Sandrine Durand (à g.), la gérante

landaise, et ses salariés devant la façade relookée.

ARTISANS ARTIPÔLE

ADOUR PEINTURES

Après avoir brisé les vagues, durant plus de deux semaines, sur les 4 350 miles

(7 000 km) de la 14e édition de la Transat Jacques Vabre, l’Imoca La Mie Câ-

line-Artisans Artipôle a rallié Salvador de Bahia (Brésil) le 12 novembre. Ses

deux skippers, Arnaud Boissières et Xavier Macaire, se sont classés 18e sur

59 équipes, dont 29 en classe Imoca (18 m). Une course « pleine de leçons »,

selon eux, pour préparer le Vendée Globe 2020. De g. à dr. : Arnaud Boissières

et Stéphane Windsor, Dg de l’Orcab, la veille du départ au Havre.

LEBEURRE

Après avoir injecté 4 M€ dans sa nouvelle plate-

forme, le fabricant de vêtements de travail (mar-

que LMA) dispose désormais d’un site logistique

de 6 000 m², opérationnel à 100 % depuis fin

novembre. Avec une capacité de stockage supplé-

mentaire de 5 000 palettes et une zone de prépa-

ration des commandes de 10 000 emplacements.

Au 1er plan, Jean-Philippe Candelier, adjoint

Logistique, et son équipe.©

Orc

ab

OUAILLEURSEN FRANCE

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zepros - EUROMAC 2 · Nouvelle année, nouvelles règles Création de CFA, ﬁnancement, adaptation aux métiers… La révolution de l’apprentissage entre pleinement en action