60 000e xe m p l a i r e s

Diffusion bimestrielleN° 47 | Novembre 2018

RÉORGANISATIONNicoll renforce son allianceavec les clientsNouvelle organisation et nouvellestratégie de marque pour le groupeAliaxis France et ses marques Nicoll, Girpiet Aliaxis utilities & industry. Objectif : uninterlocuteur unique pour chaque type de clients et segment de marché. P. 36

Plein gaz sur lesnouveaux fluides

PAC et ClimP.26

CHANTIERLa clim réversible “haute couture”Pour son showroom parisien, l’architecte Christian Liaigre a choisi une climatisationréversible, avec des exigences aussi fortes entermes d’esthétique que de performances. Une équation résolue par le bureau d’étudesMécobat Ingénierie et l’entreprise PCC en tirant parti de l’offre Panasonic. P. 18

SoMMAirE 5ENERGIE

8-10 rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : contact-energie@zepros.fr – internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – p.paulic@zepros.fr • Directrice des rédactions : Marie-Laure Barriera – ml.barriera@zepros.fr • RÉDACTION Rédacteur en chef : Marc Wast – Tél. : 06 69 74 24 55 – m.wast@zepros.fr • Chef de rubriques :Stéphane Vigliandi – s.vigliandi@zepros.fr • Rédacteurs : Jérémy Becam –j.becam@zepros.fr • Secrétaire de rédaction :Rémi Gancel – r.gancel@zepros.fr• Maquette :Premiers maquettistes :Marc Le Texier et Isabel Goncalves – maquette@zepros.fr, Isabelle Cerf, Thierry Pouillieute • A participé à ce numéro : Emmanuelle Jeanson • Correspondants régionaux :Alsace Christophe Nagyos, Aquitaine Hélène Lerivrain,

Auvergne Jean-Pierre Raynaud, Bretagne Isabelle Lebœuf, Centre Ingrid Proust, Lorraine Emmanuel Varrier, Normandie, Nord-Pas-de-CalaisAnne-Lise Favier, Paca C. Maury, Poitou-CharentesJean-Sébastien Thomas, Rhône-Alpes Vincent Riberolles,autres régions : contacterrédaction nationale • Crédit photos et : Droitsréservés sauf mention contraire – Photo couverture : Adobe Stock • MARKETING-DIFFUSIONCatherine Paulic– c.paulic@zepros.fr• PUBLICITÉ • Directrice pôle Bâtiment : Nathalie Richard-Mathieu – Tél. : 06 69 65 93 83 – n.ri-chard-mathieu@zepros.fr• Directrice adjointe de la publicité : Emmanuelle Tayot – Tél. : 06 60 77 49 71 – e.tayot@zepros.fr • Directeur de clientèle : Laurent Neveu – Tél. : 06 99 43 19 66 – l.neveu@zepros.fr • ADMINISTRATION Responsable : Moufid Barkallah – m.bakal-lah@zepros.fr• IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy – 93290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2263-3634 • ZEPROS est une publication de la société «Groupe Gratuit Pros», SARL au capital de 8 000€ • RCS Bobigny B 483 806 717

ZEPROS est imprimé sur papier 100 % recyclé et écoresponsable. Procédé d’impression sans eau waterless.

N°47 Novembre 2018

ACTUALITÉSPlanète 06

Actualités France 08

Actualités Chantiers 16

VOS RÉGIONS 20FOCUS 26MÉTIERS & MARCHÉSChauffage 30

Climatisation-Ventilation 34

Sanitaire-Plomberie-ECS 36

électricité-éclairage 38

NOUVEAUTÉS 40DISTRIBUTION 46

SERVICES 51

46DISTRIBUTION

expérimente depuisun peu plus d’un an un concept centré à100 % sur la maison dite “intelligente”.Baptisé “Smart Solutions by Réal”, cenouveau format de showroom comptedéjà 10 implantations, avec deux nou-

veaux projets à la clé. Visite guidée.

32

ÉD

ITO

C’est en septembre…

Marc WastRédacteur en chef

C’est, sur le premier semestre2018, la croissance du marchédu plancher chauffant rafraî-chissant. Cette embellie devrait

perdurer jusqu’à la fin de l’année, voire début 2019,même si les ventes de maisons individuelles sont enchute sensible (entre -12% et -15%).

7,5%

LE CHIFFRE DU MOIS

CHAUFFAGE

les brûleurs pour chaudièresau sol représentent pourtant un poten-tiel de CA non négligeable, surtout enremplacement. Le directeur général deCuenod nous expose la stratégie de lamarque en termes de R&D, de marchéet de services.

C ’est la saga des 26 septembre. Ce jour de 2015 entrait en vigueurla phase de la directive européenne ErP qui interdisait la ventede toute chaudière gaz dont le rendement n’atteignait pas

86%. Cela excluait, de fait, la quasi-totalité des générateurs bassetempérature, à l’exception du type B1 raccordé à une évacuationcheminée. Cette mini-révolution laissait entendre qu’à compter decette date butoir, les chaudières à condensation allaient devenir lestandard incontournable. Eh bien, à la surprise presque générale, cene fut pas le cas. Même si la part de cette technologie dépasse au-jourd’hui les 60 %, la “basse température” résiste toujours.Deuxième coup de semonce, le 26 septembre 2018, cette fois. L’exi-gence porte sur les émissions d’oxydes d’azote (NOx) qui, en ce quiconcerne le gaz, ne doivent pas excéder 56 mg/kWh. Nouvellecontrainte drastique susceptible de disqualifier à nouveau les chau-dières qui ne seraient pas à condensation… Que nenni, puisque lesfabricants qui ont plus d’une innovation dans leur sac R&D, ont tra-vaillé sur la réduction de ces émissions nocives et mis au point le brû-leur à flamme dite “refroidie”. Résultat, des taux de NOx largementinférieurs au 56 mg requis. N’en déplaise aux accros de la condensation, la chaudière gaz bassetempérature semble avoir encore de beaux jours devant elle, surtoutpour le marché du remplacement. En effet, dans le logement collec-tif, l’adaptation des conduits de cheminée à la technologie conden-sation demande un investissement non négligeable que beaucoupde bailleurs ne souhaitent pas engager. De même, avec la baisse dupouvoir d’achat, de nombreux ménages attendent souvent la toutedernière minute pour l’entretien de leur générateur et n’ont pas lebudget pour une chaudière très haute performance dans le cas oùleur appareil subit une panne fatale. Ils doivent donc se “contenter”d’un modèle basse température qui offre, malgré tout, un rapport per-formance/bilan environnemental loin d’être ridicule.Néanmoins, il ne fait aucun doute qu’à terme, la basse températureva disparaître du paysage de l’installateur, mais certainement bienmoins vite qu’on pouvait l’imaginer. l

14ACTUS FRANCE

constitue un fort gi-sement de travaux. La Capeb et l’Ademe,qui l’ont bien compris, ont décidé de fé-dérer les artisans autour d’un réseau :

Capecobat. Ces entreprises seront ainsiformées et accompagnées gratuitementpour ensuite, mieux se connecter aux

demandes des bailleurs sociaux.

ACTUS MONDE Zepros 47 | Novembre 20186

PLANÈTE ENERGIEIl s’en passe des choses, en dehors de nos frontières! Tour du monde des projets et réalisations du moment.

ENERGIE

UKRAINE

Du nucléaire au solaireLa centrale de Tchernobyl : ce seul nomévoque, depuis 1986, le risque nucléaire. Lazone toujours radioactive est toutefois pro-gressivement réhabilitée. Avec notamment unprojet de centrale solaire qui vient d’être lancé.Le site compte environ 3 800 panneaux pho-tovoltaïques installés sur 1,6 hectare etconnectés au système électrique ukrainien parle groupe ukraino-allemand Solar Tchernobyl.Pour l’heure, la puissance, limitée à un méga-watt, suffit à couvrir les besoins d’environ2 000 appartements. Mais l’objectif est dedisposer de 100 mégawatts d’ici à fin 2019, in-dique le groupe à l’origine du projet.

2

ROYAUME-UNI

Feu vert pour le gaz de schiste Alors que le débat se poursuit autour du gaz de schiste, le Royaume-Uni a levél’interdiction d’exploitation, que le gouvernement avait mis en place il y a sept ans.Ce revirement permet à la société Cuadrilla Resources de reprendre l’exploitationde gaz de schiste sur le site de Little Plumpton, au nord de l’Angleterre. Ce pro-cédé qui consiste à fracturer des roches dans les profondeurs, au moyen d’un mé-lange d’eau, de sable et de produits chimiques, afin de récupérer les hydrocarburescontenus dans le schiste, avait provoqué deux tremblements de terre localisésdans la région en 2011. Deux autres sociétés ont été autorisées à lancer l’exploi-tation : Third Energy sur un autre puits de la région, et Ineos qui devrait exploi-ter quatre puits.

1

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© Solar Tcherno

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3

Zepros 47 | Novembre 2018 ACTUS MONDE 7ENERGIE

HONGRIE | BUDAPEST

Quadrupei miscere fiduciassaburreSaburre agnascor cathedras. Pessimus parsimonia fi-ducias aegre celeriter corrumperet pretosius cathe-dras, et utilitas catelli frugaliter imputat tremulusoratori, quamquam utilitas suis senesceret AquaeSulis. Augustus amputat bellus rures, iam Octavius.

4

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ÉGYPTE

Pour développer l’électriciténucléaire Assystem a remporté un premier contrat avec le conglo-mérat nucléaire russe Rosatom pour participer au déve-loppement d’une centrale nucléaire en Égypte, à El Dabaa.L’électricité produite grâce au projet contribuera à ré-pondre à la demande énergétique de l’Égypte, qui a aug-menté de plus de 10 %, chaque année depuis 2001. « Enoutre, le projet aura un impact significatif sur la réductionde la pollution environnementale engendrée par les com-bustibles fossiles », argumente Assystem dans un com-muniqué. Le projet doit aussi permettre à l’Égypte de de-venir un pays exportateur d’électricité.

4

BURKINA FASO

L’invité d’honneur de PollutecPour sa prochaine édition qui se tiendra du 27 au 30 novembre à Lyon Eurexpo,le salon Pollutec a choisi le Burkina Faso comme invité d’honneur. Pays de l’Ouestafricain de 18,5 millions d’habitants dont l’agriculture est le principal pilier éco-nomique, le Burkina Faso fait face à une urbanisation croissante. Il doit relever lesenjeux liés à l’adaptation au changement climatique, le développement des éner-gies renouvelables, l’assainissement, la gestion des déchets, le solaire… « Ce sontautant de sujets pour lesquels nous avons identifié des projets et perspectivesconcrets qui font l’objet de volonté politique forte et de financements d’ores et déjàprogrammés », explique Stéphanie Gay-Torrente, directrice générale du salon.

5

MALAWI

L’union de l’eau et du solaireLe groupe Sharp a annoncé l'installation de modules poly-cristallins pour alimenter un système d'irrigation de cul-tures plus durable et économique au Malawi. Mené en par-tenariat avec FISD Engineering Company, le projet vapermettre d’alimenter par énergie solaire l'irrigation de50hectares de cultures, dont des champs de maïs, un pro-duit largement utilisé au Malawi pour cuisiner la denrée debase nommée “nshima”. Le système, auparavant assuré àl’aide de pompes à pédales, sera ainsi remplacé par despompes à eau alimentée par l’énergie issue des 120 pan-neaux solaires d’une puissance de 255 W. Six cents agri-culteurs bénéficieront ainsi d’une irrigation régulière per-mettant d’améliorer le rendement et les revenus desvillages avoisinants.

3

3

4

5

ACTUS FRANCE Zepros 47 | Novembre 20188

Le premier semestre 2018aura été très favorable aumarché de la climatisa-

tion et de la pompe à chaleur.C’est ce qui ressort des chiffrespubliés par l’association PAC &Clim’Info dans son bilan des pro-

duits mis sur le marché de jan-vier à août 2018 toutes puis-sances confondues. Si l’on seconcentre sur le marché desPAC, le segment de la pompe àchaleur air/air a enregistré unecroissance de 16 % comparé à

la même période de 2017. Celaporte à 415 000 le nombred’unités extérieures vendues.Dans le détail, ce segment a étéparticulièrement dynamique aucours des quatre premiers mois(+28 %), certes sur une base decomparaison basse. Toutefois,les quatre mois qui ont suivi sontrestés positifs avec +8 %. Pa-rallèlement, les unités intérieuresont fait un bond de 17 %, dont+19 % pour les murales et +15 %pour les gainables, tirés surtoutpar le marché du résidentiel. Autre segment passé à la loupe,celui des PAC aérothermiques.Leur évolution a été influencée parplusieurs facteurs, explique l’as-sociation : « le ralentissement dela construction neuve », « la haussedes prix des énergies fossiles » et

« le remplacement du parc exis-tant». Là encore le rythme est trèspositif. Les systèmes air/eau bi-bloc progressent de 17 % tandisque la croissance des PAC mono-blocs est moindre : +8 %. Elles nereprésentent plus que 9 % dumarché, note l’association. Enfin, dernier système despompes à chaleur étudié, la géo-thermie qui avec + 5 % « re-trouve des couleurs », selon lestermes de l’étude. Celle-ci prend

tout de même des précautionsavec un marché en dents de sciedepuis plusieurs années, espé-rant que cette croissance soitdurable : « Il s’agit surtout d’ins-tallations eau/eau et eau glyco-lée/eau (+8 %) », précisent lesauteurs qui espèrent des me-sures gouvernementales béné-fiques à ce marché très orientévers la construction neuve etplutôt sur de grosses maisonsindividuelles. � M.-L. Barriera

ENERGIE

ÉTUDE

Huit mois profitables pour les pompes à chaleur

PAC air/air : évolution des unités extérieures

Évolution des PAC air/eau monoblocs

2010

500000

450000

400000

350000

300000

250000

200000

150000

100000

50000

02011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Sour

ce : P

AC&

Clim

’info

Janv.-Avril Janv.-Août Janv.-Déc.

2012

10000

9000

8000

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

02013 2014 2015 2016 2017 2018

277

848 34

6 76

4

359

097 41

5 80

4

5 00

4

4 49

3

4 70

9

4 04

5

4 28

1

4 67

9 505

3

2012

70000

60000

50000

40000

30000

20000

10000

02013 2014 2015 2016 2017 2018

Évolution des PAC air/eau biblocs

+4 %

+16 %

+8%

+17 %

24 4

14

2537

2

3551

4 40 2

36

41 9

47

4397

8

51 6

05

Janv.-Avril

Janv.-Août

Janv.-Déc.

[Méthodologie : Enquête réalisée par PAC & Clim’Info en septembre 2018, à partir des chiffres de ventes réalisés par les fabricants et distributeurs vers la filière professionnelle hexagonale (installateurs,grossistes) hors export et Dom-Tom de janvier à août 2018. Par conséquent, les ventes à la grande distribution ne sont pas comptabilisées.

270

063

273

178

238

208

251 9

83

254

972

PAC air/air : évolution des unités intérieures

2012

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

02013 2014 2015 2016 2017 2018

Évolution des PAC géothermie

3 70

5

271

7

2 09

2

1799

1403

1 386

1462

Janv.-Avril

Janv.-Août

Janv.-Déc.

+5 %

Plafonniers 1 %+1,4 % Murales 81 %

+19 %

Gainables 6 %+15 %

Cassettes 7 %+3 %

Consoles/Plafonds 5 %+12 %

Janv.-Avril

Janv.-Août

Janv.-Déc.

ACTUS FRANCE Zepros 47 | Novembre 201810

Engager une dynamiquesur la rénovation des copropriétés les plus dégradées est un enjeumajeur du plan de transi-tion énergétique. Si la loiElan, apporte desmesures pour simplifieret accélérer certainesétapes, la réussite passeavant tout par la mobili-sation des collectivitésterritoriales et des ac-teurs de la constructionsur le terrain.

C’est dans cet objectif que leplan “Initiative Coproprié-tés” vient d’être présenté

par le ministère de la Cohésion desterritoires. Si le plan prévoit unmode de faire à la carte, il n’en de-meure pas moins que des actionsseront engagées dans le sens del’obligation et non plus seulementde l’encouragement. «Face à l’am-pleur du sujet et à l’enchevêtrementdes problématiques qu’il englobe(insalubrité, mise en danger, sécu-rité publique, relégation territoriale

et sociale…), des mesures (des plusincitatives aux plus coercitives) sontproposées afin d’intervenir de fa-çon renouvelée», justifie ainsi lecommuniqué du ministère qui seveut toutefois rassurant sur le rôled’accompagnement et de soutiende l’État. Si chaque collectivité auraun rôle de pilote dans les actionsengagées sur leur terrain, l’État etses agences accompagneronttoutes les collectivités selon leursproblématiques locales et leur pland’intervention. Le plan prévoit ainsi trois mo-dalités d’action sur les copro-priétés en difficulté (voir carteci-contre) : la transformationdes copropriétés dans le cadrede projets urbains qui permet-tront de démolir si nécessaire etde reconstituer une offre nou-velle de logements ; le redres-sement des copropriétés qui lenécessitent en facilitant l’acqui-sition provisoire de logementspar des opérateurs publics, enréalisant des travaux de réno-vation y compris énergétique,et en assainissant la gestion et

le fonctionnement de la copro-priété ; enfin, la mise en placed’actions de prévention pour lescopropriétés qui présentent desfragilités avérées, afin de leur

éviter d’entrer dans d’éventuelsprocessus de dégradation.Après plusieurs mois de concer-tation avec les collectivités localeset les acteurs institutionnels de fi-

nancement, le plan Initiative Co-propriétés rentre donc en action.Après la réunion le 10 octobre der-nier du premier comité de pilotageen charge du suivi du plan, la miseen œuvre opérationnelle est an-noncée pour janvier prochain, aprécisé le secrétaire d’État JulienDenormandie. � M.-L. Barriera

PLAN DE FINANCEMENT

Rénovation copropriétés : une forcede frappe chirurgicale

L es petites entreprises arti-sanales du Bâtiment sont

au cœur des enjeux de la réno-vation. En effet, ces travaux sontà 68% réalisés par les sociétésde moins de 20 salariés. C’estsur ce constat que s’est fondé lepartenariat signé entre la Confé-dération de l’artisanat et des pe-tites entreprises du Bâtiment(Capeb), la société Économied’Énergie, spécialiste de l’ac-compagnement des particulierset professionnels pour la pro-motion de la rénovation éner-gétique, et Franfinance, sociétéde financement filiale de la So-ciété Générale. Objectif : porterl’offre de financement “Arti-pass” dédiée aux travaux d’éco-

nomie d’énergie auprès desclients. Les artisans pourrontproposer aux particuliers de bé-néficier de cette solution pourfinancer leurs travaux, puis Éco-nomie d’Énergie les adressera àFranfinance. Au terme de l’ac-cord, Économie d’Énergie va for-mer les adhérents de la Capeb

qui souhaitent s’engager dansla démarche. La mise en placed’une plateforme téléphoniquedurant toute la durée du contrat,c’est-à-dire trois années, estégalement prévue pour répon-dre à toutes leurs questions surle dispositif, ainsi qu’un suivi per-sonnalisé. � M.-L. B.

PARTENARIAT

Un trio financier pour soutenir les travaux

ENERGIE

La 27e édition de l’Observa-toire de l’énergie solaire pho-

tovoltaïque vient de rendre sesrésultats pour le 2e trimestre2018 en France. Le volume deraccordement des installationsphotovoltaïques s’établit à217MW, soit une baisse de 11 %par rapport au trimestre précé-dent et relativement similaire àcelui du 2e trimestre 2017. À noter, sur ce trimestre, desévolutions différentes selon lataille des installations. Ainsi, les

installations domestiques (demoins de 9 kW) reculent pouratteindre un volume de 19MW ;les t rès grandes to i tures(250 kW à 1 MW) accusent unelégère baisse pour s’établir à unvolume de 6MW ; en revanche,les moyennes toitures (9 à100 kW) se redressent avec unvolume de 32 MW (contre76MW fin 2017), et les grandestoitures (100 à 250 kW) de-meurent en hausse avec un ni-veau de 24MW.� M.-L. B.

INSTALLATIONS SOLAIRES

Pas encore le beau fixe

Le plan Initiative Copropriétés est « un plan global, partenarial et soucieuxdes spécificités de chaque territoire. Il ne pourra réussir qu’avec l’en-gagement de l’État, des collectivités territoriales, des acteurs de la con-struction et l’ensemble des partenaires», a déclaré Julien Denormandie(secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires)

QUELQUES CHIFFRES.

• Au total 684 copropriétésen difficulté soit près de56 000 logements concen-trés dans 26 territoires (ré-gion, métropole, ville).

• Dont 14 sites faisant l’objetd’un suivi national et présen-tant 128 copropriétés dégra-dées (23 000 logements) :Mulhouse, Toulouse, Mont-pellier, Nîmes, Marseille,Évry, Aulnay/Sevran, Grigny,Clichy, Mantes-la-Jolie, Épi-nay-sur-Seine, Vaulx-en-Ve-lin, Grenoble, Saint-Étienne-du-Rouvray.

• 2,74 Md€ de financementsmobilisés sur 10 ans dont2 Md€ pour l’Anah, 500 M€pour l’Anru et 240 M€ pourProvicis.

Carte des territoires concentrant plus de 500 logements en copropriété en difficulté

D’après recensement effectué par les préfets de région. Février 2018.

De gauche à droite : Patrick Liébus, président de la Capeb, FrédéricJacob Peron, directeur général de Franfinance, et Myriam Maestroni,présidente d’Économie d’Énergie.

ACTUS FRANCE Zepros 47 | Novembre 201812

La nouvelle reste encore àconfirmer dans le projet deLoi de Finances 2019 mais

c’est avec satisfaction que les pro-fessionnels ont reçu l’annonce deFrançois de Rugy d’une augmen-tation du budget du Fonds cha-leur pour passer de 215 M€ ac-tuellement à 300 M€. Gérée parl’Ademe depuis 2009, cette struc-ture participe au développementde la production renouvelable dechaleur en abondant le finance-ment des projets d'équipementsde chauffage alimentés par desénergies renouvelables (chaufferieau bois, réseaux de chaleur, cen-trales géothermiques, etc.) tant àdestination de l’habitat collectif,que des collectivités et entreprises.

Dans une lettre ouverte adresséeau gouvernement en septembrele Club de la chaleur renouvelable*alertait sur la nécessité d’apporterdes moyens supplémentaires.«Plus de la moitié de l’effort à réa-liser pour atteindre l’objectif de32 % d’énergies renouvelables quela France s’est fixé concerne le dé-veloppement de la chaleur renou-velable», avait-il écrit, expliquantqu’au-delà de sa contribution à lalutte contre le changement clima-tique, la chaleur est également «unformidable levier de relance écono-mique et de création d’emplois lo-caux. » Il regrettait le « retard consi-dérable pris par la France dans ledéveloppement de la chaleur re-nouvelable, avec un rythme de

croissance trois fois inférieur à ce-lui prévu par la programmation plu-riannuelle de l’énergie. »

Renforcer l’attractivitéauprès des usagersSaluant la mesure, les profession-nels souhaitent que cela permettede renforcer l’attractivité des pro-jets de chaleur renouvelable et derécupération, à la fois pour les mon-teurs de projets mais aussi pour lesusagers (ménages, activités ter-tiaires ou industrielles), qui doiventbénéficier d'une offre compétitivepar rapport aux modes de chauf-fage à partir d’énergies fossiles ouélectriques. ». � M.-L. Barriera

* (AFPG, Amorce, ATEE, Cibe, Ener-plan, Fedene, SER et Via Sèva)

ÉNERGIE RENOUVELABLE

La chaleur renouvelable gagne sacourse de fonds

C ’est une relation durable quecelle nouée entre l’Union so-

ciale pour l’habitat et GRDF. Lesdeux organisations ont en effetannoncé la poursuite de leur par-tenariat qui emprunte pour l’oc-casion de nouvelles voies d’ac-tion. Ce renouvellement d’accordsigné pour 3 ans continue sonprogramme de rénovation ther-mique des 800 000 logementssociaux les plus énergivores etde développement d’une offrede logements neufs allianthautes performances énergé-tiques et environnementales etréduction des charges énergé-tiques supportées par les mé-nages. Concrètement, l’accord recou-vre l’accès au gaz (raccordement,mises en services, rétrocessionsdes colonnes montantes, dé-

ploiement des compteurs com-municants et des services as-sociés) ainsi que l’améliorationde la performance énergétiqueet la réduction des émissions degaz à effet de serre dans laconstruction neuve et pour leparc existant. Dans ce domaine,il est aussi prévu des démarchesde sensibilisation des locataireset l’accompagnement des orga-nismes (écocomportements etusages) pour une meilleure maî-trise de la demande en énergie.Enfin, le partenariat prévoit denombreuses actions communestelles que la réalisation d’étudessur les données de consomma-tion ainsi que l’expérimentationdu référentiel énergie-carbone(E+ C-) avec un partage des don-nées et la réalisation d’opéra-tions pilotes. � M.-L. B.

PARTENARIAT

GRDF et l’Habitat Social :accord reconduit

ENERGIE

L e Mondial du Bâtiment etplus précisément le salon

Batimat en association avec leGimelec s’empare des nouvellestechnologies. À travers la marquedédiée Construction Tech, ils ontdonné le coup d’envoi du chal-lenge ouvert aux start-up inno-vantes déjà présentes dans la fi-lière Bâtiment, mais égalementà toutes les start-up qui souhai-teraient proposer leurs solutionsdans ces secteurs, précisent sesinitiateurs. Les modalités du Challenge sontsimples. Les inscriptions ou-vertes sur le site internet dédiéproposent plusieurs catégories

(voir encadré). Dès validation etexamen de leur projet par le juryd’experts, les candidats lauréatsseront relayés sur les réseaux so-ciaux, dans les e-mailings, ainsique dans le plan de communica-tion spécifique mené par Bati-

mat. Autre média support, la we-bradio Batiradio sur laquelle lesparticipants bénéficieront d’uneprésentation dans l’émission «Lastart-up de la semaine ». Enf in , une conférence depresse se tiendra en janvierprochain pour donner la paroleà l’ensemble des lauréats. Lelauréat vainqueur se verra éga-lement invité à participer à la“learning expédition du Col-lectif Construction Tech au CESLas Vegas (7 au 12 janvier2019) ainsi qu’à la prochaineédition du Mondial du Bâti-ment au se in de l ’espaceConstruction Tech (4 au 8 no-vembre 2019). � M.-L. B.

La combustion de biomasse figure parmi les projets suivis par le fondschaleur.

LES CATÉGORIES POUR PARTICIPER AU CHALLENGE.

• Sécurité des personnes et équipements de protection individuelle• Smart home, Smart building et IoT• BIM, 3D et réalité virtuelle• Solutions constructives et matériaux• Énergie, efficacité énergétique et EnR• Plateformes d’intermédiation• Data, IA et blockchains• Gestion de chantier

START-UP

Batimat et Gimelec ouvrent leurchallenge

Un challenge Construction Tech parce que « le secteur du Bâtimentet de la construction innove, se digitalise et cherche en permanencedes solutions pour à la fois mieux construire, et répondre aux nou-veaux usages ».

Édouard Sauvage, directeur général de GRDF (à g.), et Jean-LouisDumont, président de l’Union sociale pour l’habitat.

ACTUS FRANCE Zepros 47 | Novembre 201814

Porter haut et fort son identitéet la fierté d’appartenance à la

communauté des artisans du Bâ-timent : c’est ce qui a guidé la Capebdans sa volonté de mener une vastecampagne de communication pourdire, ou plutôt réaffirmer ses enga-gements et ses services face à denouvelles formes de concurrence etau phénomène d’ubérisation. Fruit d’un travail de longue haleine –les prémices ont germé il y a troisans en effet –, le dossier a enfinabouti en octobre. Portée par Sa-bine Basili, vice-présidente de la Ca-peb, une large consultation s’est dé-roulée au niveau des fédérationslocales. Puis se sont succédé de mul-tiples réunions de concertation pourvalider les résultats des études me-nées auprès des artisans, adhérentsou non, d’une part par le sociologueSamuel Jéquier, et d’autre part par

l’agence de communication, Ana-tome épaulée par l’Ifop. La campagne d’image qui démarreutilise plusieurs médias, pour tou-cher les artisans bien sûr, mais éga-lement, par effet ricochet, le grandpublic en valorisant le travail de qua-lité et qualifié. Depuis le 8 octobre,huit affiches déclinent les corps demétier, chacune montrant l’imaged’un véritable artisan ou chef d’en-treprise au travail. Les messages, àdouble détente, illustrent à la foisl’expertise de son métier et le béné-fice d’adhérer à la Capeb en matièrede services juridiques, d’accompa-gnement dans la gestion ou encorede positionnement sur de nouveauxmarchés.

Des services numériques La deuxième salve prend place surles ondes des radios les plus écou-

tées par les artisans, à travers 4 spotsreprenant les mêmes thématiques,ainsi que trois chroniques d’une mi-nute sous forme de mini-interviewd’artisans. Enfin, la campagne in-vestira les réseaux sociaux, sur Fa-cebook et Twitter, médias devenusincontournables tant chez les par-ticuliers que les professionnels. Le numérique, il en est d’ailleurs lar-gement question dans la toute pro-chaine actualité de la Confédération.Profitant du lancement de la cam-pagne, son président Patrick Liébus,a ainsi dévoilé le lancement en jan-vier prochain d’une plateforme d’in-termédiation, dont l’originalité, ajouteSabine Basili «est qu’elle faite par lesartisans, pour les artisans». Conçuecomme une place de marché, elleassurera l’intermédiation grâce àune équipe de conseillers profes-sionnels, entre des particuliers por-

teurs de vrais projets et des profes-sionnels qualifiés. «Nous devonscontinuer à être proches de nos clientsqui ont changé leurs habitudes et êtrelibres de nos marchés», assure lavice-présidente. À 73ans cette année, la Capeb prendainsi acte des mutations à l’œuvredans son environnement et se met

en capacité d’armer ses adhérentspour relever ces défis. Accompagnerindividuellement chaque artisan etdéfendre le collectif et les idées, c’estl’équation qu’elle met en avant danscette campagne pour inventer « lesyndicalisme de solution», selon lestermes de son président Patrick Lié-bus.� M.-L. B.

COMMUNICATION

Être ou ne plus être : la Capebrésout l’équation

ENERGIE

La rénovation des logementssociaux en Île-de-France

constitue un gisement gigan-tesque de travaux, sous l’impul-sion de plus en plus contraignantedes pouvoirs publics. Mais lamain-d’œuvre qualifiée manqueencore. Pour mettre en adéqua-tion la demande et l’offre, un ré-seau d’entreprises artisanales duBâtiment qualifiées se constituesous le nom Capecobat. Un par-cours personnalisé de formation,un accompagnement adminis-tratif et réglementaire sont pro-posés pour permettre aux arti-sans d’intégrer ce réseau. Unepalette de services gratuits car leprojet Capecobat est lauréat d’unappel à projets de “Pacte” (plan

d’action pour la qualité de laconstruction et la transition éner-gétique, lancé par le ministère duLogement en 2016). Cette initiative concerne tous lesprofils d’artisans : celui qui disposedéjà de compétences techniquesmais doit élargir ses qualifications

et son réseau ; celui qui travailledans la rénovation énergétiquemais uniquement pour des parti-culiers jusque-là ; celui qui réalisedes chantiers pour des bailleurssociaux mais en sous-traitance etsouhaiterait y accéder en direct ;ou encore l’artisan spécialisé en ré-novation qui souhaiterait investirle segment de la rénovation éner-gétique. Piloté par les Capeb de l’Île-de-France, Capecobat s’est donné5ans pour construire un réseau àla hauteur des milliers de rénova-tions prévues. Une démarche sou-tenue par le ministère et cinq par-tenaires: l’Ademe, Qualigaz, l’UnionSociale de l’Habitat, le conseil ré-gional et l’Aorif.� M.-L. B.

LA CARTE DES SERVICES.

• Formation : un test et un parcours de montée en compétencebasé sur des services, une formation en ligne gratuite, une forma-tion sur plateau technique Praxibat prise en charge, aboutissant àla labellisation Capecobat• Administration et mise en relation : un compte artisan pourretrouver les outils Capecobat, construire votre mémoire techniquepour répondre à des consultations ; un référencement dans l’an-nuaire des pros Capecobat et l’envoi de votre fiche aux bailleurs so-ciaux franciliens, une fois votre labellisation obtenue (parcoursréalisé à 100 %).

CONCOURS

Place aux Génies de la constructionExit Batissiel Plus... Pour sa

15eédition, le concours devientles Génies de la Construction. Cetteinitiative, destinée aux élèves etétudiants change de nom afin de«mieux refléter la richesse et ladiversité des métiers du Bâtimentet des Travaux publics dans toutesleurs dimensions» face aux nou-veaux enjeux de la constructionque sont « les transitions numé-rique, technologique et environne-mentale», expliquent les initiateursdu projet. Sous le patronage du ministèrede l’Éducation nationale, leconcours ouvert aux élèves etétudiants de collèges, lycées etde l’enseignement supérieur estporté par plusieurs organisationsprofessionnelles – la fondationÉcole française du béton (EFB),la Fédération française du Bâti-ment (FFB), la Fédération natio-nale des travaux publics (FNTP),la fondation Excellence SMA, leCCCA-BTP (le réseau de l’ap-prentissage BTP) – en partena-riat avec l’Ademe, l’Assetac,l’AUGC et l’APMBTP. Concrète-

ment, les participants constituésen équipe doivent réaliser uneconstruction ou un aménage-ment (maquette physique ou vir-tuelle, production numérique...)avec pour thématique l’évolutiond’un territoire intelligent, durableet connecté. Robotisation sur unchantier, conception d’un éco-quartier, exploitation de la géo-thermie, infrastructures adap-tées à la mobilité réduite…Autant de pistes avancées parles organisateurs pour que lesétablissements scolaires se sai-sissent de l’événement en dé-posant leur dossier avant le31 janvier prochain sur le site in-ternet dédié (batissiel.informa-tion-education.org), qui les mè-nera vers la grande finale prévuele 6 juin à Paris. � M.-L. B.

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Un sésame vers les bailleurs sociaux

DU CÔTÉ DES CHANTIERS Zepros 47 | Novembre 201816

Vous connaissez le jeuThe Crewou la saga As-sassins Creed… Ils ont

été créés par une société au-jourd’hui mondialement connue,française qui plus est : Ubisoft.Son studio, Ivory Tower, a révo-lutionné le genre du jeu de courseen 2014 avec la sortie de TheCrew, un jeu d’arcade comptantplus de 13 millions de joueursdans le monde. Basé près deLyon, le studio est renommé� àl’échelle internationale pour laqualité de ses productions, quipeuvent compter sur le talentd’une centaine de collaborateurspassionnés. En 2016, Ivory Tower a com-mencé la rénovation d’anciensentrepôts pour y déménager.Contrairement aux précédentslocaux, dans lesquels les storesrestaient constamment baissés,le nouvel open space se veut ou-vert sur l’extérieur et très lumi-neux, du fait de ses vitrages entoiture (à l’image des ancienssites industriels de la fin duXIXe siècle) et d’une façadepresque entièrement vitrée. Cependant, pour les 120 collabo-rateurs travaillant sur ordinateuret ayant jusqu’à� 3 écrans chacun,l’émission de chaleur est très im-portante et le confort visuel pri-mordial. Il était donc impératif detrouver une façon originale, es-thétique et efficace de limiter lachaleur liée à l’ensoleillement etd’empêcher l’éblouissement surles écrans, ce qui a conduit Ubi-soft à la recherche d’une solutioninnovante pour sa façade.

Bien plus que le contrôlesolaireBeaucoup d’hypothèses ont étépassées au crible pour détermi-ner la meilleure manière de conci-lier confort thermique et confortvisuel. Les stores, aussi bien ex-térieurs qu’intérieurs ont été viteécartés. Les brise-soleil orienta-bles pouvaient répondre à cer-taines contraintes, mais les in-convénients inhérents à cette

solution étaient rédhibitoiresquant à la luminosité requise.Idem pour les vitrages solaires,tandis que les vitrages dits “in-telligents” répondaient au cahierdes charges techniques, maisleur taille n’était pas compatibleavec le dessin de la façade.Suite à cette étude qui fut la plusexhaustive possible, une seulesolution technique pouvait ré-soudre cette quadrature du cer-cle : le vitrage électrochrome Sa-geGlass. Celui-ci peut êtreassombri ou éclairci sans aucunbruit, de façon automatique pours’adapter parfaitement à la lu-minosité extérieure, ou manuel-lement si nécessaire. Il permetdonc de réguler la quantité de lu-mière naturelle et la chaleur so-laire entrant dans les locaux, etprotège les occupants contrel’éblouissement : le confort inté-rieur thermique et visuel est ga-ranti par tout temps. La trans-parence de SageGlass peut êtrerégulée selon quatre degrés al-lant de 1% à� 60% de transmis-sion lumineuse. Quel que soit leniveau d’assombrissement, lavue sur l’extérieur est préservée.

Une mise en œuvre passi compliquéeSelon le façadier qui posait ce vi-trage électrochrome pour la pre-mière fois, l’installation s’est plu-tôt bien passée. Les câbles pourles raccordements électriquesétant arrivés bien avant les vi-trages, la préparation du chan-tier a été suffisamment antici-pée et la partie électrique aensuite été mise en attente. L’installateur a salué l’excellent

niveau d’assistance de Sage-Glass, aussi bien pour la pres-cription du produit que pour samise en œuvre pour laquelle larigueur est de mise en matièrede branchement. En effet,chaque vitrage est connecté viaun fil électrique, fil qui est lui-même relié à un boîtier de répar-tition, celui-ci étant enfin raccordéà un coffret de commande.Chaque coffret peut comman-der jusqu’à 24 vitrages. Dans lecas de ce chantier qui compte78 m2 de vitrages électro-chromes, ce sont 4 coffrets decommande qui ont intégré le lo-cal technique. Ensuite, SageGlasss’occupe de la configuration afinde gérer, selon le cahier descharges du client, le comporte-ment des vitrages en fonction de l’environnement lumineux etsolaire.Qui dit raccordement électrique dechaque vitrage, dit consommationélectrique. Dans le cas d’Ubisoft, la consommation pour le contrôlede ces vitrages est plus que marginale. En effet, 100m2 de Sageglass représentent, au maxi-mum, la consommation d’une am-poule de 40 W. Donc rien à côté de la consommation des200ordinateurs reliés à plus de500écrans, le tout connecté à des serveurs très puissants. Ubisoft n’a pas voulu communi-quer sur sa consommation d’élec-tricité. Seul point de repère : la production annuelle des 1000m2

de panneaux photovoltaïques installés sur le toit des bâtimentsne représente que 15 jours deconsommation de l’ensemble deslocaux.� M. Wast

HAUTE TECHNOLOGIE

Les locaux lyonnais d’Ubisoft se dotent de vitrages électrochromes

ENERGIE

1Ce type de vitrage high-tech s’adapte automatiquement auxconditions de luminosité extérieures et peut aussi être contrôlémanuellement via une application mobile ou un interrupteur,ou relié au système de commande centralisé du bâtiment.

UN VITRAGE TRÈSDIFFÉRENT

Tous les vitragesSageGlass sont réaliséssur mesure. Fabriquésaux États-Unis, ilssuivent un process defabrication complexe et long. Quand 15 à20 minutes suffisentpour fabriquer un m2

de vitrage isolant“classique”, il faut48 heures pour un m2

d’électrochrome.L’approvisionnements’en ressent puisqu’ilexige environ24 semaines, transportinclus. Autre différencemarquante, le prix.Dans le cas du chantierUbisoft, le prix dusystème SageGlass étaitd’environ 2 000 € le m2 !

Grâce aux vitragesdynamiques qui

limitent lesapports solaires, la

températureintérieure

demeure toujoursagréable, malgréles nombreuses

sources dechaleur que

représentent lesécrans et lesordinateurs.

3

FICHE TECHNIQUE

• Maître d’ouvrage : Ubisoft• Lieu : Villeurbanne (69)• Surface : 1 665 m2 de locaux dont près de 1 000 m2

de bureaux en open space• Architecte : Atelier 4+• Entreprise de pose : Pic Partner (façadier)• Vitrages utilisés : 78 m2 de vitrage électrochrome Climaplus

Classic de SageGlass sur une surface totale de 600 m2

• Durée du chantier : moins d’un an.

1Cet open space de près de 1000 m2

accueille environ 150 personnes,200ordinateurs et plus de500écrans. Les programmeurs etgraphistes ont besoin d’un confortvisuel optimal .

DU CÔTÉ DES CHANTIERS Zepros 47 | Novembre 201818

Architecte de renom,Christian Liaigre s’estengagé dans une stra-

tégie passant notamment parl’ouverture de nouveaux show-rooms dans le monde entier. Leshowroom parisien, installé dansle 8earrondissement, est com-posé de deux appartements,d’une galerie d’art et de bureaux.Totalisant 800m2de surface ré-partis sur 4 étages, la construc-tion était originellement chauf-fée avec une chaudière fioulinstallée au sous-sol. La problé-matique du rafraîchissementn’était donc pas traitée. La société Liaigre désirait équiperle bâtiment d’un système de cli-matisation réversible qui soit nonseulement performant, mais sur-tout qui réponde à l’exigence dequalité des aménagements pré-vus dans le projet. Les entreprisesdevaient obligatoirement respec-

ter les préconisations. Aucuncompromis ne pouvait être fait surl’esthétique des installations. Après avoir, dans un premiertemps, envisagé un système declimatisation avec grilles d’aéra-tions, le bureau d’études Méco-bat Ingénierie a finalement décidéde s’adresser à Panasonic qui, enalliant les performances tech-niques de ses produits au savoir-faire de l’installateur PCC (PoseConcept Climatisation), a proposéune solution permettant de se li-bérer complètement de lacontrainte esthétique.

Un DRV ultrasilencieuxLe bâtiment est équipé d’un sys-tème de climatisation réversibleà détente directe de type DRV 2tubes (Panasonic Eco i). Installésdans une courette intérieure, lesdeux groupes fonctionnent auR410A. Ils sont équipés de com-

presseurs 100% Inverter per-mettant d’ajuster à chaque ins-tant la vitesse, donc le débit de ré-frigérant aux besoins frigorifiquesou calorifiques. Chaque groupealimente plusieurs unités inté-rieures par un circuit frigorifiqueà� 2 tubes Une attention particulière a étéportée aux performances acous-tiques des unités intérieures quine dépassent pas 22dB. La cou-rette s’est vue adjoindre un écranacoustique formé� de panneauxmono-absorbants pour plus deconfort. Enfin, le système est

complété d’une unité extérieurede type monobloc qui assure laclimatisation de la salle informa-tique située au sous-sol. L’intérieur du bâtiment a étééquipé de 23 unités intérieuresdont 14 gainables installés dansles plénums, une unité murale(pour la salle informatique) et sur-tout 8 consoles non carrossées.La particularité de l’installation ré-side au niveau de l’intégration desunités intérieures. Classiquement,la solution préconisée pour dis-poser d’une installation discrèteest de recourir à des gainables

soufflant l’air via des grilles d’aé-ration. C’est ce que l’on trouve leplus souvent dans les hôtels, parexemple.

En toute discrétionIci, les unités intérieures (desconsoles non carrossées) sont in-tégrées derrière les habillages mu-raux. Les soufflages et les reprisesse font par fentes et gorges réali-sées dans les ouvrages de plâtre-rie et de revêtements bois. L’as-piration est faite en partie basse,le soufflage en partie haute. Pourune meilleure intégration esthé-tique, l’intérieur des fentes desoufflage est peint en noir mat. Cette prouesse technique est ren-due possible par les performancesdes générateurs qui sont capablesde faire varier la puissance des uni-tés intérieures suivant les besoinsde soufflage dans les locaux, et lesavoir-faire pointu de l’installateur

PROUESSE TECHNIQUE

Une climatisation qui se fait totalement

ENERGIE

5Les consoles non carrossées sont prolongées en hauteur par une hottedestinée à conduire l’air vers les fentes de soufflage percées en haut desmurs. Le tout sera dissimulé par un habillage en boiserie rapportée.

1Le showroom de la société Liaigre regroupe deux appartements, une galeried’art et des bureaux sur 4 étages. Vitrine des réalisations de l’architecte,l’ensemble ne pouvait souffrir aucun compromis esthétique pour ce quiconcernait les équipements de climatisation.

DÉTAILS DES UNITÉS INTÉRIEURES

14 gainables compacts ou classiques, 8 consoles noncarrossées, 1 mural, répartis ainsi :

• Sous-sol : 1 unité murale

• Rez-de-chaussée : 3 gainables + 2 consoles non carrossées

• 1er étage : 3 gainables + 2 consoles non carrossées –2e étage : 3 gainables + 2 consoles non carrossées –3e étage : 3 gainables + 2 consoles non carrossées -Combles : 2 gainables.

oublier

Zepros 47 | Novembre 2018 DU CÔTÉ DES CHANTIERS 19

qui a les compétences pour ma-nipuler les isolants permettant cetype d’installation. Chaque consoleest également traitée avec unemousse acoustique afin de res-pecter les niveaux sonores requispar le cahier des charges. Ellesfonctionnent en mode chaudjusqu’à� -25°C extérieur, et enmode froid de -10°C a� +52°C. La régulation est effectuée à par-tir des données mesurées par lessondes de température situéesdans la télécommande ou dansl’unité intérieure. Les unités inté-

rieures sont équipées de capteursEconavi qui permettent de fairevarier la puissance du système declimatisation en fonction de la pré-sence dans la pièce. Chaque zonedispose de sa régulation avec unetétécommande, elle aussi mas-quée dans les habillages des murs. Trois systèmes de contrôle ont étémis en place : en local (dans un lo-cal technique), via le “cloud” pourles collaborateurs de Liaigre, ettoujours via le cloud pour l’instal-lateur afin de réaliser la mainte-nance de l’installation.� M. Wast

ENERGIE

PAROLE DE PRO«Les chantiers d’exception comme ce showroom sont un peunotre marque de fabrique », explique M. Moireau de la sociétéPCC. « Depuis notre création en 2014, nous nous sommesdonné les moyens en investissant dans des formationsspécifiques et en acquérant des savoir-faire inédits, c’est ce quinous permet aujourd’hui, avec le recours de systèmesparticulièrement innovants comme ceux de Panasonic, depouvoir livrer ce type d’installation hors norme.

1L’intérieur du bâtiment a été équipé de 23 unités intérieuresdont 14 gainables installés dans les plénums.

1On distingue ici les fentes de soufflage peintes en noir matpour une intégration en toute discrétion.

L a société Alterea (19 M€ deCA prévu pour 2018), spé-

cialiste de l’ingénierie en énergieet bâtiment, vient de lancer la“Garantie de performance éner-gétique réelle” (GPE-R) pour sesprojets de maîtrise d’œuvre.Proche d’un “Contrat de perfor-mance énergétique” au niveau del’ingénierie, cette offre « inno-vante et disruptive » assure lamaîtrise des méthodes et processde garanties énergétiques, cou-verts par une solution d’assuranceunique sur le marché. Cette GPE-

R va permettre de sécuriser lesretours sur investissements destravaux de réhabilitation énergé-tique. Alterea a pour cela créé un“Système de management desopérations” spécifique et pluri-disciplinaire, certifié par son as-sureur, qui lui permet de piloter lesprojets de ses clients et d’être enmesure de prendre un engage-ment contractuel fort sur les ré-sultats à atteindre. Ce process re-pose sur la conception “perfor-mancielle”, la mise en œuvremaîtrisée des systèmes, l’impli-

cation des utilisateurs, un pilotagerigoureux de l’exploitation et unsuivi des consommations éner-gétiques. Concrètement, Alterea s’engagecontractuellement pour une du-rée de cinq ans, à compter de laréception des ouvrages, sur laperformance énergétique réelle.C’est la première fois, remarquela société, que « le maître d’ou-vrage peut faire peser l’engage-ment de performance sur le maîtred’œuvre qui conçoit les installa-tions, pilote la réalisation des tra-

vaux et suit l’exploitation ». Si laperformance contractuelle n’estpas atteinte, Alterea prend à soncompte la réalisation des travauxde mise en conformité de l’ou-vrage ou l’indemnisation à 100 %de la surconsommation pendant

la durée de la garantie. Cette of-fre a trouvé une première appli-cation en Seine-Maritime : Habi-tat 76 l’a choisie dans le cadre dela rénovation énergétique d’unimmeuble (43 logements) de sonpatrimoine au Houlme. �

44 | NANTES

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Alterea innove avec la Garantie de performance énergétique réelle

Alban Lapierre a créé Alterea à Nantes en 2004.

L e groupe Suez, nouveaudélégataire pour 25 ans à

partir du mois de novembre del’usine d’incinération de déchetsde Rambervillers d’Evodia, lesyndicat départemental de ges-tion des déchets, vient d’an-noncer un vaste projet – baptiséFeniix – de reconstruction de cesite datant des années 1970. Pour un investissement de66 M€, les trois fours existantsseront entièrement démontéspour la construction d’un seulbeaucoup plus performant. Lamodernisation de l’usine va per-mettre de produire de l’électri-cité verte et de la vapeur vertepour alimenter un réseau dechaleur à destination des bâti-ments publics de la ville. Pro-duction prévue : 47 000 MWh.Le démarrage du chantier estprévu pour le mois de novembreet il devrait durer deux ans.

Une centaine de personnes doi-vent être embauchées pourl’opération. Suez s’est égale-ment engagé à rénover la fricheindustrielle adjacente de l’usine.Le site devrait accueillir de nou-velles entreprises tournées versla biotechnologie. �

88 | RAMBERVILLERS

Suez lance le programme Feniix

E n juillet dernier, le groupe To-tal, via sa filiale DAJA 148, a

démarré l’installation de6 500 panneaux solaires sur lesparkings de deux de ses usinesSAFT, celle de Nersac (Charente)et de Poitiers (Vienne).En Charente, ce sont 3 655 pan-neaux qui seront déployés sur7 500 m2 pour une productiond’1,8 GWh/an. Quant à Poitiers,l’installation sera un peu plus pe-tite avec 2 712 modules sur5 500 m2 de parking pour uneproduction d’1,4 GWh/an. Grâceà ces deux installations, opéra-tionnelles en fin d’année, l’in-dustriel spécialisé dans la fabri-cation de batteries pourraproduire 3,2 GWh/an, soit laconsommation en électricité de1 185 foyers (hors chauffage), etainsi réaliser une économie de256 tonnes de CO2 par an. Tousles panneaux seront produits par

l’entreprise Sun Power, filiale dugroupe Total. Quant à l’appeld’offres pour la construction etl’exploitation des infrastructures,il a été décroché par la sociétéSpie.L’investissement dans ce chan-tier s’élève à 3,6 M€, dont 2,1 M€pour l’usine de Nersac. Le pétro-lier français a décidé d’ouvrir unepetite partie de cet investisse-

ment, 150 000 euros, au finan-cement participatif, via la plate-forme de crowdfunding borde-laise Lumo.Cette opération s’inscrit dansl’ambitieux objectif du groupeTotal d’installer 20 000 ha depanneaux photovoltaïques, no-tamment sur ses propres sitesindustriels, dans les dix pro-chaines années. �

16-86 | NERSAC/POITIERS

Photovoltaïque : Total veut donnerl’exemple et jouer les synergies

Feniix est le nouveau nom de l’u-sine d’incinération de Ram-bervillers géré aujourd’hui par legroupe Suez.

Ce sont 7 500 m2de panneaux solaires sur ombrières que Total a dé-cidé d’installer sur le parking de son usine SAFT de Nersac (Charente).

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 21Zepros 47 | Novembre 2018 VOS RÉGIONSENERGIE

86 | VIENNESorégies déploieses bornes derechargeSorégies a achevé en septembrel’installation de 131 bornes derecharge pour véhicules élec-triques sur le département. Leréseau Alterbase 86 a été conçupour mailler le territoire avecune borne tous les 15 km. Lesclients rechargent leur véhiculeélectrique ou hybride en libre-ser-vice accessible à tous, 24 h/24 et7 j/7. Les bornes sont équipées deprises pour charge normale (3kVA) et pour charge accélérée(moins de 22 kVA).

55 | MARVILLECentrale solaireen projet Une centrale solaire photo-voltaïque sur les communes deMarville, Iré-le-Sec et Jametz…Annoncé depuis plusieurs an-nées, le projet est en train de seconcrétiser. L’enquête publiquevient de s’achever et le démarragedu chantier est prévu pour dansquelques mois sur la base aérien-ne de Marville.

«Nous voulons anticiper lafuture réglementation

E+C- prévue normalement en2020 », explique d’emblée Tho-mas Missemer, président de lamarque alsacienne Maison Brand,membre du groupe MaisonFrance Confort. Avec un CA de16 M€ pour une trentaine de sa-lariés, ce jeune dirigeant de 33 ansveut d’ores et déjà s’inscrire danscette démarche. À cette fin, il aengagé deux bureaux d’étudeschargés de réaliser les étudestests sur deux maisons actuelle-ment en construction afin«d’évaluer l’impact carbone dansla phase construction, sur la vie dela maison d’une durée de 50 anset sur sa démolition avec le recy-clage des matériaux, etc. », ex-plique le président. Conscient qu’il s’agit d’une inno-vation pour les constructeurs –tout comme pour les clients pour

lesquels la question ne seraitfranchement pas un sujet depréoccupation, au contraire deséconomies d’énergie immédia-tement perceptibles –, ThomasMissemer entrevoit des change-ments à venir. « Il faudra très bien-tôt optimiser aussi bien les modesconstructifs que les matériaux »,poursuit-il. Pour lui, les matériauxbiosourcés, le bois et le mixtebois/béton sont des voies qu’ilfaudra forcément emprunter entoute indépendance des lobbies,tout en évaluant les avantages dechacun. Et de donner l’exemple dela brique fabriquée par telle en-treprise à proximité du chantier,mais forte consommatriced’énergie, comparée à telle autre,certes distante mais clairementengagée dans une démarche defaible émission de CO2 et d’utili-sation de biogaz moins polluant.«Eh bien dans ce cas, il est plus in-

téressant de faire venir quandmême le matériau fabriqué au loin,y compris en prenant en comptele déplacement, parce que l’impactcarbonique est moindre », estimele dirigeant. Ce label E+C- qu’anticipe MaisonBrand est clairement revendiquécomme un avantage concurren-

tiel. « C’est une image de marqueque j’entretiens lucidement », as-sume M. Missemer, et deconclure que « même si le bilancarbone n’est pas encore mon-nayable, il le sera plus tard et ilfaudra bien que tous les indus-triels s’y mettent ». À bon en-tendeur… �

U ne première dans le Grand-Est ! Le 10 octobre dernier,

l’Union régionale HLM Grand-Est, représentée par son prési-dent Denis Rambaud et le cour-tier en énergie Place des Énergies(professionnel négociant les meil-leurs tarifs auprès des fournis-seurs pour le compte de sesclients), viennent de signer unpartenariat pour la création dudispositif HLM Grand-Est Éner-gie. « L’objectif est de se détacherdes idées reçues sur l’énergie etchanger de fournisseurs afin deréaliser des économies notables.

Une action aussi moderne querentable qui permettra aux loca-taires d’augmenter leur pouvoird’achat », assure Denis Ram-baud. Une trentaine de bailleurssociaux de la région ont déjà re-joint la démarche. « Par cetteopération d’achat groupé, nousagissons en cohérence avec notremission d’intérêt général en in-novant socialement et techni-quement afin d’améliorer le pou-voir d’achat de nos locataires. »L’impact des énergies renouve-lables constitue tout un pan dece nouveau dispositif. �

GRAND-EST

L’énergie dans mon HLM

67 | ENTZHEIM

Maison Brand au clairsur son bilan carbone

Thomas Missemer,président de

Maison Brand, anticipe le jour oùle bilan carboned’une entreprise

deviendra unatout compétitif

monnayable.

Le courtier Place des Énergies et l’Union régionale HLM Grand-Est s’u-nissent pour offrir l’énergie adaptée aux besoins des locataires.

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201322 VOS RÉGIONS Zepros 47 | Novembre 2018

ENERGIE

100 % d’EnR exigés dans lafourniture d’électricité, telle

est l’exigence du groupement decommande publique qui s’organiseen vue d’une transition énergétiqueréellement active, pas sans consé-quence pour les acteurs écono-miques, notamment les artisans.L’Eurométropole de Strasbourg,coordonne en effet une com-mande publique d’EnR, électricitéet gaz, pour le compte d’un grou-pement comprenant, outre elle-même, les 32 communes mem-bres dont la ville de Strasbourg, lesdeux départements du Bas-Rhinet du Haut-Rhin, les deux servicesdépartementaux d’incendie et desecours et le Syndicat des eaux etde l’assainissement Alsace-Mo-selle (SDEA). Au total, ce sont 167 clients re-présentant 650 sites qui sont

concernés par ce marché quiexige donc 100 % d’énergieverte pour l’électricité et 5 % debiogaz pour le gaz. « Ce marchéconcerne uniquement le marchélibre d’énergie et pas le secteurà tarif bleu », précise PascalHaller, directeur des ressourceslogistiques de l’Eurométropole.Rien que pour cette dernière etpour la ville de Strasbourg,275 sites sont concernés, dontla consommation annuelle estde 85 GWh en gaz et 66 GWhen électricité, pour une dépensed’environ 12 M€ par an (chiffre2017). Contrairement auxcontrats précédents qui pou-vaient comprendre 60 % d’élec-tricité nucléaire, les fournis-seurs doivent désormais ga-rantir à 100 % qu’elle est d’ori-gine soit hydroélectrique, pho-

tovoltaïque ou éolienne, le toutdevant être produit totalementen France. Cependant, comptetenu de la proximité du Rhin, laproportion de 70 % d’électricitéd’origine hydraulique est appré-ciée. Les fournisseurs s’enga-gent également sur des prix fixesdurant trois ans.Du côté des acteurs écono-miques tels que les artisans ap-pelés à concourir à des appelsd’offres, la préférence est aussiaccordée à ceux qui peuvent fairevaloir une responsabilité socialeet environnementale soucieuse

du développement durable. Parexemple, en faisant la preuved’actions sur la réduction desémissions à effet de serre ou laréalisation d’un bilan carbone du-rant leurs travaux, dont le recy-clage des déchets des chantiersnotamment, « toutes choses prisesen compte dans les évaluations desoffres », souligne le directeur desressources logistiques. �

67 | STRASBOURG

Saint-Nazaire est devenu depuisquelques années une place

forte des énergies marines re-nouvelables. La filière concentre descentaines d’emplois directs, avecnotamment les usines GeneralElectric de Montoir-de-Bretagne etAnemos (STX) au cœur des Chan-tiers de l’Atlantique. Côté réalisa-tions, on peut voir dans le paysageportuaire nazairien le prototype del’éolienne Haliade, celui de l’éolienneflottante Ideol, une sous-stationélectrique, en attendant le parc de80éoliennes qui verra le jour aularge des côtes en 2022. Fort de ces acquis, les acteurs duterritoire et de la filière (commu-nauté d’agglomération Carene, ré-gion, département, Nantes Saint-

Nazaire Port, Chantiers de l’Atlan-tique, Éoliennes en mer îles d’Yeuet Noirmoutier, General Electric Re-newable Energy) se sont associéspour donner naissance au Centreéolien en mer EOL. Cet espace de240 m² ouvrira ses portes augrand public en février prochain. Ilembarquera ses visiteurs dansun voyage immersif et ludique à ladécouverte de l’éolien marin, en fai-sant autant appel à l’objet qu’à laréalité augmentée, aux documentsmultimédias qu’aux expérimen-tations. L’équipement touristique,installé dans l’écluse fortifiée duport de Saint-Nazaire, offrira mêmedepuis sa terrasse panoramiqueune vue imprenable sur le futur sited’assemblage des éoliennes. �

44 | SAINT-NAZAIRE

Le Centre éolien enmer ouvrira en février

N iort a récemment choisi deconfier la rénovation, la ges-

tion énergétique et l’exploitation-maintenance de son parc d’éclai-rage public à Engie Ineo et aux en-treprises Delaire et Citeos (groupeVinci Énergies). Avec ce partena-riat, le maire Jérôme Baloge entendréduire significativement laconsommation énergétique de laville. Pour y arriver, le marché pré-voit le renouvellement d’une par-tie de l’éclairage public en éclairageLed. Au total, ce sont donc4 226 points lumineux sur les11440 existants qui seront rem-placés. Pour la commune, celareprésentera 72 % d’économied’énergie sur le parc rénové, ce quicorrespond à un gain cumulé surla consommation de près de1700MWh pour les cinq annéesdu contrat. Par ailleurs, la téléges-

tion (gestion à distance) sera miseen place sur l’intégralité des lumi-naires de l’hypercentre. Ce procédépermet notamment de program-mer des scénarios d’éclairage, deconnaître et de maîtriser la consom-mation de chaque point lumineuxet d’être informé immédiatementdes pannes ou incidents.Côté environnemental, la techno-logie Led limitera l’impact des nui-sances lumineuses sur la nature,puisque les ampoules utilisées ontété spécialement conçues pour nepas agresser les écosystèmes. Parailleurs, deux trames noires serontcréées sur la ville. Dans ces corri-dors, l’éclairage artificiel nocturnesera éteint pour prendre en consi-dération la vie des espèces ani-males et végétales. Au total, lestravaux vont demander un inves-tissement de 5,9 M€. �

79 | NIORT

Engie et Vinci pourgérer l’éclairage public

57 | METZ45-8 Energy auSquare Synergy

45-8 Energy, start-up messinespécialisée dans la prospectionde gaz industriel, commel’hélium et l’hydrogène natif,en vue d’une utilisation en ter-mes d’énergie, vient de re-joindre l’écosystème TheSquare Synergy à Metz. Cettepépinière d’entreprises s’af-fiche comme un véritableécosystème regroupant plu-sieurs start up du secteur éner-gétique. L’implantation de lajeune société au sein de celieu devrait lui permettre d’ac-célérer sa croissance.

49 | ST-GEORGES/LOIREOD Énergierepris parSolenviL’angevin OD Energie, spé-cialisé en électricité, plom-berie, chauffage et climati-sation, a été repris par legroupe sarthois Solenvi,dirigé par Emmanuel Pous-set. Les deux sociétés en-tretenaient déjà des lienspuisque OD Energie avaitrepris en 2017 une partie del’activité de Houalet, filialede Solenvi dédiée au génieclimatique.

PAYS DE LA LOIRE

Moratoire levésur l’éolien marinLe conseil régional des Paysde la Loire a annoncé débutoctobre la levée du moratoiresur la recherche de nouvelleszones propices à l’installa-tion de parcs éoliens offshore.Cette mesure avait été prisepar la région pour dénoncerles menaces de remise encause par l’État des projetsde parcs éoliens du banc deGuérande et des îles d’Yeuet de Noirmoutier.

Les collectivités territoriales passentà 100 % d’électricité verte

Pascal Haller, directeur des ressources logistiques de l’Eurométropole.

Jérôme Baloge, maire de Niort (au centre), espère réaliser 72 %d’économie avec des installations d’éclairage public rénovées.

16 | LA COURONNE

D epuis quelque temps, lacommune de La Couronne,

près d’Angoulême, cherchait unesolution pour réhabiliter l’ancien sitede stockage de déchets de La Pi-notière. Exploité par le groupeSuez entre 1987 et 2005, ce ter-rain de 27,5 ha traitait les déchetscomme les ordures ménagères, lesdéchets industriels banals, les sa-bles de fonderie…Implantée sur un territoire à éner-gie positive “Tepos”, la communede La Couronne a naturellementchoisi d’y implanter un parc pho-tovoltaïque au sol. Après appeld’offres, le marché a été attribué àl’entreprise Cap Vert Énergie, as-sociée à Engie Ineo, qui pourra ex-ploiter le site durant 30ans. Le parca été inauguré le 12septembre der-nier après quatre mois de travaux.Les partenaires ont déployéquelque 9400modules photovol-taïques sur 6,7hectares du site. Laproduction attendue s’élève à5440MWh/an, soit l’équivalent de

la consommation en électricité de4530habitants. Pour ériger ceparc, Cap Vert Énergie a dû inves-tir 4,5M€.Aujourd’hui, ce producteur indé-pendant d’énergie renouvelableemploie une centaine de per-sonnes afin de financer, dévelop-per et construire des centrales so-laires, hydroélectriques et desunités de méthanisation. Sonparc en exploitation et enconstruction totalise 112 MW depuissance cumulée pour un chif-fre d’affaires énergétique prévi-sionnel de 30,6 M€. �

L a première éolienne off-shore française, installée à

22 km au large du Croisic, est en-trée en production le 18 sep-tembre. Cette date marque uneavancée majeure pour les parte-naires du consortium européenqui porte le projet Floatgen, no-tamment Ideol, l’École Centralede Nantes et Bouygues TravauxPublics. Cette éolienne est en ef-fet la première unité opération-nelle du concept de fondationflottante brevetée par Ideol et

construite en béton parBouygues. Ce démonstrateurest doté d’une éolienne de 2 MWet d’une fondation en bétond’environ 5 000 tonnes, mesu-rant 36 mètres de côté. Une se-conde unité de la fondation en-trera en opération prochaine-ment au large du Japon. Pour Centrale Nantes, il s’agit dupremier outil de production et dela première injection d’électricitédans son câble d’export surson site d’essais dédié aux éner-gies marines renouvelablesSEM-REV. La phase de test deFloatgen en conditions réellesest prévue sur deux ans. SEM-REV, raccordé au réseau élec-trique national, permettra àl’éolienne d’alimenter en élec-tricité 5 000 habitants, soit lapopulation de la ville du Croisicet de ses environs. �

Du stockage de déchetsà la production solaire

44 | LE CROISIC

L’éolienne flottanteFloatgen opérationnelle

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 23Zepros 47 | Novembre 2018 VOS RÉGIONSENERGIE

88 | GoLBeY

Rayon de soleilsur la décharge 18 100  panneaux  photo-voltaïques  pour  une  produc-tion  annoncée  de  5  méga-watts,  c’est  ce  que  Quadran(filiale du groupe Direct Éner-gie) prévoit d’installer d’ici à2021, pour un investissementde 4,5 M€, sur une anciennedécharge  de  dix  hectares  àGolbey. Reste à attendre  lesautorisations, mais le projetsemble  avoir  le  soutien  duschéma  de  cohérence  terri-toriale (Scot) des Vosges cen-trales.  L’organisme  entendêtre  autonome  en  énergied’ici à 2050 et souhaite dé-velopper de nombreux projetsde ce genre. 

54 | nancY

Électriciens :Grand Circuit en vue

Le Grand Circuit des Électriciensfera étape le 15 novembre dansles locaux de la Fédération duBTP  de  Meurthe-et-Moselleà  Nancy.  L’après-midi  tech-nique,  organisée  par  l’Anitec(Alliance  nationale  des  inté-grateurs de technologies con-nectés) et la FFIE (Fédérationfrançaise  des  entreprises  degénie  électrique  et  énergé-tique),  sera notamment  cen-trée sur les métiers d’avenir dela filière autour du BIM 

54 | ToMBLaIne

Plateau deformation fibreoptique Des formations aux titres pro-fessionnels  de  câbleurs  ettechniciens fibre optique surle  site  de  la  CCI  Formation54  vont  être  proposées  àTomblaine.  Un  nouveau  pla-teau technique extérieur vienten effet d’être inauguré débutoctobre. L’objectif est de for-mer en interne les collabora-teurs  des  entreprises  dusecteur  et  d’offrir  des  dé-bouchés en matière d’insertionprofessionnelle  pour  les  de-mandeurs d’emploi.   

voS réGIonS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201324 voS réGIonS Zepros 47 | Novembre 2018

ENERGIE

D ès 1891, la petite communede Muttersholtz était dotée

d’une petite centrale hydroélec-trique, abandonnée en 1964. Lemaire écologiste, Patrick Barbier,s’est attaché avec son équipe àla faire revivre sur la rivière Ill. Pource faire, la commune achète àEDF l’ancien site en 2010. La so-ciété toulousaine Beteru est en-suite chargée de réaliser lesétudes techniques, à l’issue dequoi il est décidé de répartir laproduction sur deux sites dis-tants de 800 m, sur l’Ill et sur

l’ancien canal de dérivation tra-ditionnellement dédié aux mou-lins de jadis, le “Mulhbach” en al-lemand. Deux turbines viennent d’êtreposées sur la rivière, et une autrele sera prochainement sur le ca-nal. « L’étude d’impact était évi-demment particulièrement at-tentive aux aspects écologiquesdu projet », explique Patrick Bar-bier. Vingt-cinq sortes de pois-sons, dont le saumon, et unemoule rare ont été répertoriées.Des passes à poissons sur lesdeux sites sont par conséquentaménagées. Les turbines sontinstallées par le belge Vande-zande, le génie civil est réalisépar la société colmarienneScherberich et la vantellerie(remplissage et vidage desécluses) par l’entreprise Ballet.Le budget de 1,8 M€ est cofi-nancé par l’État pour 570 K€, ledépartement du Bas-Rhin àhauteur de 300 K€ et le restepartagé entre la région Grand-Est et la commune.

Après une mise en service prévuedébut 2019, la centrale hydro-électrique de Muttersholtz pro-duira 680 kWh/an, permettantd’alimenter en théorie 260 foyerssur une commune qui en compte900. L’électricité du canal seravendue à EDF tandis que celle del’Ill le sera à Énercoop, une coo-pérative citoyenne des EnR.Cette opération, dont le retoursur investissement ne sera pasimmédiatement perceptible parles habitants, consiste aussi « àmontrer aux citoyens que, dansun contexte de réchauffement cli-

matique, on peut trouver des so-lutions locales en produisant uneEnR avec zéro effet de serre »,analyse le maire. « On pourraitpasser d’un modèle centralisé deproduction électrique à un modèledécentralisé avec une multiplica-tion des unités sur le territoire »,poursuit-il. Avec néanmoins ungros problème qu’il faudrait ré-soudre dans cette hypothèse :celui de la continuité du servicepar un système de pilotage queseuls les grands groupes tels queEDF sont capables de réaliser àgrande échelle. �

L a visite du chantier, quitouche à sa fin, s’est faite

en présence du président du dé-partement de la Gironde, Jean-Luc Gleyze qui déclare, pas peufier : « Ce que nous proposons iciest une première mondiale ».Comprenez que ce sera la pre-mière fois qu’un bâtiment neufest équipé de radiateurs-ordi-nateurs, connectés à internet etintégrant des processeurs in-formatiques comme source dechaleur. « Concrètement, la cha-leur proviendra de micro-pro-cesseurs embarqués qui réalisentà distance des calculs informa-tiques pour des entreprisestierces », explique Miroslav Svie-zeny, directeur général de Qar-not Computing qui a conçucette technologie. Le chauf-fage et l’accès à Internet serontainsi gratuits pour les loca-taires. « Une innovation socialeet technologique », salue Jean-

Luc Gleyze. La résidence Flo-restine disposera en l’occur-rence de 346 radiateurs nu-mériques. Mais ce n’est pas saseule spécificité.

Cet immeuble, qui accueillera lePôle territorial de solidarité du dé-partement et des logements so-ciaux, sera un bâtiment à énergiepositive (Bepos) produisant plus

d’énergie qu’il n’en consomme.«Tous les logements sont poly-orientés ou traversants. Les cou-loirs sont situés à l’extérieur, doncnon chauffés. Il y a aussi des ré-cupérateurs d’eau, des toitures etfaçades végétalisées avec desplantations partagées, des isola-tions thermique et phonique op-timales », précise Jean-Luc Bal-delli, architecte de l’agence MoonSafari. «La superstructure du bâ-timent est en béton, dont 30% duvolume est recyclé », insiste poursa part Sébastien Michaux, di-recteur de secteur Sud-Ouestpour la société GCC retenue pourla construction du bâtiment.« Une première française làaussi. » L’enveloppe, quant à elle,est constituée de murs à ossaturebois réalisée en pin local. Les ser-vices du département et les pre-miers locataires de Gironde Ha-bitat emménageront en décem-bre prochain. �

67 | MuTTerSHoLTZ

renouer avec l’énergie renouvelable locale

33 | Bordeaux

Internet et chauffage gratuits en mode Bepos

Patrick Barbier, le maire de Muttersholtz

La centrale hydroélectrique en construction au bord de l’Ill.

Le futur immeuble du Pôle territorial de solidarité de la Gironde seraà énergie positive (Bepos), produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme.

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Depuis son en-t r é e e n v i -gueur, l e 1 e r

janvier 2015, lerèglement F-Gaz II impose

de réduire sur 15 ans les quan-tités d’hydrofluorocarbures.Ces fluides frigorigènes à fortPRP (voir encadré), encore do-minants dans les équipementsde production de froid, sontamenés à disparaître en 2030.Ils ne sont déjà plus utilisablesdans certains secteurs, pour leséquipements neufs et pour lamaintenance des installationsde réfrigération et de climati-sation. On leur substitue desfluides frigorigènes à faiblePRP.Parmi les nombreux candidatsidentifiés, aucun n’est parfait,mais une dizaine tire son épin-gle du jeu. Selon les applica-

tions, les fabricants ont adaptéleurs équipements aux HFO etaux mélanges HFC-HFO à fai-ble PRP (légèrement inflam-mables), aux hydrocarbures(inflammables), à l’ammo-niaque (toxique) ou au dioxydede carbone CO2. Dans tous les cas, les condi-tions d’usage sont étudiéesprécisément pour respecter lesnormes de sécurité.

R32 et R290, deux outsiders prometteurs En remplacement du R410A,utilisé dans la majorité deséquipements, la plupart des fa-bricants ont retenu le R32, pourles systèmes split ou multisplitet les PAC. La révision desnormes a permis d’augmenterles charges autorisées pour cefluide légèrement inflammable,avec des mesures de sécurité

complémentaires. Le R32 estla première solution pour lesprochaines années. Il concerne,pour le moment, des appareilsde petite puissance à prix équi-valent à ceux au R410A. Desgammes complètes existentdéjà : Daikin, en particulier, ad’abord commercialisé de pe-tits splits, puis des multisplits,des gainables et cassettes ets’apprête à lancer son DRV l’an

prochain. Le R32 est aussi plé-biscité dans les systèmes mul-tisplit de forte puissance, sys-tèmes DRV et rooftop.Challenger du R32, le R290(propane) est également trèsintéressant, mais son inflam-mabilité n’est, pour le moment,pas maîtrisée sur la totalité dela durée de vie du produit. Ins-taller des équipements en toutesécurité est envisageable, avec

Réchauffementclimatique

oblige, les HFCutilisés depuis

20 ans sontremplacés par

des fluides moinscontributeurs de

l’effet de serre.Utiliser ces

nouveaux fluidesfait évoluer le

marché desinstallationsfrigorifiques

et des pompes à chaleur.

FOCUSPAC et CLIM

Les fluides frigorigènes

RAPPEL.

Le PRP, qu’est-ce que c’est ?C’est le “pouvoir de réchauffement planétaire” d’un fluide.Aussi appelé PRG, pour “potentiel de réchauffement global”,il mesure la contribution du fluide à l’effet de serre. Le PRP estexprimé en équivalent kg de CO2 rejeté dans l’atmosphèredurant la durée de vie du fluide (le CO2 a un PRP de 1). Cecalcul théorique est révisé régulièrement par le GIEC (grouped’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), enfonction de l’impact du fluide sur la couche haute de l’at-mosphère. À court ou moyen terme, les fluides dont le PRPest supérieur à 150 sont amenés à se raréfier.

Réduire l’impact des installationsde froid et des PAC sur l’effet de serrepasse par la substitution des fluidesfrigorigènes à PRP (pouvoir deréchauffement planétaire) élevé(HCFC et HFC) par des fluides à faiblePRP, une chasse aux fuites et unecharge en fluide limitée dans leséquipements.

Les fluides inflammables peuventêtre utilisés dans les ERP de catégorie5, sous réserve de la validation des bu-reaux de contrôle.

Pour parvenir aux objectifs de la F-Gaz, il faut passer d’un parc globaldont le PRP moyen est de 2 000 (sonétat en 2010) à un PRP de 400 en 2030.

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A-t-on trouvé les fluidesde l’avenir ?Frédéric Pignard :Nous som-mes encore dans une périodetransitoire, même si la situationa bien évolué ces deux dernièresannées. Des quelque 80 fluidesidentifiés en 2016, seuls quel-ques-uns ont été retenus. Les in-dustriels explorent sans cesse denouvelles voies.

Quels fluides sont lesplus adaptés à la climati-sation ?F. P. : Dans les grosses puis-sances, pour les systèmes indi-rects basse pression, des HFOsont utilisés industriellement de-puis 5 ans : tous les fabricantsproposent des groupes d’eau gla-cée en système indirect avec troissortes de molécules, dont le PRPvarie entre 3 et 7. Les machinessont juste un peu plus volumi-neuses. Pour la petite climatisa-tion, la plupart des constructeursont opté pour un HFC, le R32, quia un PRP 3 à 4 fois plus faible enmoyenne que le R410A et desperformances meilleures de 10%environ. Même avec un PRPmoyen, le bilan global du R32 esttrès bon. Son défaut est d’êtreinflammable [classé A2L, soit lé-

gèrement inflammable, ndlr]. Surla durée de vie de l’appareil, c’estl’énergie consommée qui importepour quantifier le CO2 émis. Laconsommation représente 90%de l’empreinte carbone du pro-duit. Donc si le rendement estmauvais, le bilan global n’est passatisfaisant.

Et les fluides naturels ?F. P. :Aucun fluide dit naturel nepeut remplacer les hydrofluoro-carbures de façon équivalente.L’ammoniaque est toxique.

Quant au CO2, il souffre de deuxinconvénients majeurs. Le prixdes appareils est multiplié pardeux ou trois car les pressions àl’intérieur du circuit frigorifiquessont à peu près trois fois plus éle-vées que celles des HFC. Les ma-chines doivent être trois fois pluslourdes et deux fois plus grossespour résister à de telles pressions.De plus, en climatisation, les per-formances de ces fluides ne sontpas très intéressantes, alorsqu’elles le sont pour la produc-tion d’ECS et en réfrigération. �

Zepros 47 | Novembre 2018 27

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Le point avec frédéric Pignard

FOCUS FLUIDES DE SUBSTITUTION

ENERGIE

de l’avenir

L ’installateur sélectionne desproduits dont il sait qu’ils ré-

pondent aux normes de sécurité.Il doit vérifier leur compatibilité enétudiant le CH 35 dans le cas d’unERP. Cependant, lors de l’installa-tion, de la mise en service, de lamaintenance, puis du démantè-lement de l’appareil, la manipula-tion de fluides nouveaux demandede connaître les spécificités dechacun, pour ne pas compromet-tre la sécurité des intervenants, del’entourage et du matériel : pres-

sion de fonctionnement et dan-gers d’anoxie pour le CO2, toxi-cité de l’ammoniaque, forte in-flammabilité des hydrocarbures,risques liés aux HFO faiblementinflammables… Depuis 2012, les fluides alterna-tifs sont pris en compte dans lesréférentiels métiers et dans lesdiplômes professionnels. Cepen-dant, les entreprises sont de plusen plus demandeuses de jour-nées de formation pour acquérirsavoirs et savoir-faire de base. �

FOCUS

chiffres.

80 à 95%L’objectif de réductiondes émissions de gaz àeffet de serre d’ici à 2050par rapport à 1990.

79%La réduction des fluideshfc d’ici à 2030.

150 gLa charge maximale depropane admissible sansprécautions particulières.elle pourrait être bientôtportée à 500 g.

15 à 20%La part des climatiseurs etPAc dans les équipementsà fluides frigorigènes.

Un peu plus de savoir-faireFOCUS COMPÉTENCES

une formation et une certifica-tion des installateurs. Cependant,le grand nombre d’intervenantspotentiels en maintenance etdémantèlement est synonymede risques. Par ailleurs, lesnormes qui encadrent la fabri-cation des appareils ne per-mettent pas de grosses char-ges, ce qui limite son usage auxproduits de faible puissance. Il faudra attendre la révision (encours) de l’article CH 35 de l’ar-rêté du 25 juin 1980 sur la pro-duction et le transport de froiddans les ERP, et la parution duguide d’application avant quel’utilisation de ce fluide nes’étende. Ce n’est plus qu’unequestion de temps: le R290 estutilisé en dehors de l’Europe etles installations qui existent enFrance, sur certains marchés deniche, sont performantes. �Dossier réalisé par E. Jeanson

Le vice-président de l’AFCE et vice-président d’Uniclima en charge de la clima-tisation, des PAC et de la réfrigération répond à Zepros.

LES FLUIDES FRIGORIGÈNES DE L’AVENIR Zepros 47 | Novembre 2018FOCUS2828

L es équipements au R32 fontdésormais partie de la rou-

tine pour Arnaud Pothier, gérantd’ETP, entreprise de génie cli-matique et d’électricité indus-trielle de 15 salariés, basée àMontgeron (91). « Cette installa-tion réalisée au Pecq est tout à faitconventionnelle et simple. Elle

nous a demandé 3 jours à deux.Les 4 bureaux sont climatisésavec des splits muraux. Les gainessont passées dans le faux-plafondet nous avons posé l’unité exté-rieure du 5MXM90 Daikin de10 kW sur plots, en terrasse ac-cessible, au premier étage de l’im-meuble. »

Depuis 2016, tous les équipe-ments posés par l’entreprisechez les particuliers utilisent duR32. «Nous nous sommes équi-pés dès la sortie de ces équipe-ments. Nos habitudes de posen’ont pas été modifiées. Il a sim-plement fallu s’équiper de nou-veaux manomètres et de stationsde récupération compatibles, cequi représente un investissement.Mais en fait, cela entre dans lerenouvellement de matériel. »Seule petite contrainte : un es-pace de stockage supplémen-taire a dû être aménagé pour lesnouvelles bouteilles, aux côtésdu R410A utilisé pour les dé-pannages. L’entreprise ETP est qualifiée“Expert Confort Habitat”, le la-

bel de Daikin, et ne pose quedes équipements de ce fabri-cant : 300 compresseurs auR32 l’année dernière. ArnaudPotier ne trouve que des avan-tages au R32 : « Il est moins

cher et moins polluant que le R410A et les machines sont légè-rement plus performantes. Nousexpliquons l’intérêt du R32 auxclients, qui apprécient le labelEnergie positive. » �

Parole d’artisan sur le R32FOCUS INSTALLATION

• La norme Écoconceptionimpose des objectifs de plus enplus ambitieux, en termes d’ef-ficacité énergétique, avec à la cléune amélioration des rende-ments et une réduction du bruitgraduelles jusqu’en 2030.

• La norme NF EN 378 (Danssa version 2017) actualise lesexigences en matière de sécu-rité et d’environnement des ins-tallations frigorifiques et despompes à chaleur. Elle intègrela nouvelle catégorie de fluideslégèrement inflammables, A2L.

Elle introduit de nouveaux in-dices pour le calcul de charge li-mite et pour la notion d’analysede risque tout au long du cyclede vie d’une installation.

• La réglementation SécuritéIncendie interdit encore dansles ERP de catégories de 1 à 4l’usage des fluides alternatifsaux HFC inflammables ou légè-rement inflammables. Des tra-vaux sont menés pour mettreen cohérence l'article CH 35 avecles objectifs du règlement euro-péen F-Gaz II (revu en 2014).

Une nouvelle version du CH 35doit être finalisée en janvier2019.

• Les travaux Ashrae 34–2010 en 2012, avaient permisde séparer les substances trèsinflammables de celles faible-ment et très faiblement inflam-mables, inscrites dans la nou-velle classe A2L. Ont suivi, en2013 la révision de IEC 60335-3-40 ; en 2014 la révision coor-donnée des ISO 817 et ISO5149 ; puis une nouvelle révisionde IEC 60335-3-40 en 2017. �

Le bloc-notes des évolutions récentesFOCUS RÉGLEMENTATIONS ET NORMES

ENERGIE

D ’après diverses études derisques sur les fluides légè-

rement inflammables (AL2), lerisque que présente l’utilisationdu R32, du R1234yf ou duR1234ze est minime, quel que

soit l’emplacement de la pompeà chaleur dans la maison. Cerisque est en deçà du seuil consi-déré comme acceptable. Les cal-culs des charges limites ont étémodifiés pour les fluides A2L. �

FOCUS INFLAMMABILITÉ

Des risques mesurés

LE CO2.

IL A ÉTÉ CHOISI PAR MITSUBISHI ELECTRICpour sa PAC Yuzen (QAHV), conçue pour produirede l’ECS en grosses quantités. Le refroidisseur àgaz intègre 3 conduites de fluide enroulées enspirale autour de la conduite d'eau hélicoïdale,pour un transfert optimal de la chaleur.

LE HFO R1234ZE.

CE FLUIDE PUR SANS IMPACT sur la couched’ozone et au PRP quasi nul, est utilisé dans lagamme AquaForce PUREtec de Carrier : dans lesPAC avec compresseur à vis, dans le refroidisseureau/eau et dans le refroidisseur air/eau à vitessevariable 30 XAV-ZE.

LE R290.

APPELÉ AUSSI PROPANE, il est utilisé dans la PACHRC 70 Auer (groupe Muller) à haute températuremodulante 70°C. Adaptée pour chauffer lelogement, le tertiaire, l'industriel et l'agricole, elleexiste en puissances de 7 à 35 kW (jusqu’à 140 kWen cascade) avec un COP jusqu’à 4,9.

Risques liés aux types de fluides

Sources- Etudes Ineris - déc 2017

BOIS ÉNERGIE

Conseils etinstallationsLe réseau Les Experts ChaleurBois est constitué de 400 reven-deurs installateurs de poêles etcheminées répartis sur toute laFrance. Du diagnostic techniquejusqu’à� l’aménagement de leurfoyer, ils accompagnent les clientstout au long de leurs projets.Toutes les infos sur www.expertschaleurbois.fr

ANNIVERSAIRE

Le thermostatDanfoss a 75 ansEn 1943, Mads Clausen, entre-preneur et fondateur de Dan-foss, a inventé le premier ther-mostat de radiateur au monde.75 ans et 350 millions de robi-nets plus tard, le thermostatDanfoss Eco a récemment reçudeux récompenses, un Red DotAward et un Danish DesignAward. « Notre fondateur a in-venté une technologie de pointeen contrôle de chaleur, avec no-tamment la commande rotativeintuitive du thermostat. Sesconnaissances et ses recher-ches perdurent aujourd’hui dansnos thermostats électroniques »,déclare Anders Barkholt, vice-président de Danfoss RadiatorThermostats.

Vite !

CHAUFFAGE Zepros 47 | Novembre 2018

Du côté des industriels,les investissements semultiplient pour répon-

dre à une demande croissantedes marchés européens pour lapompe à chaleur air/eau. Aprèsle groupe Vaillant (voirZepros Energie n°46),c’est Panasonic Chauf-fage Climatisation & Ré-frigération qui vientd’annoncer le démar-rage, en RépubliqueTchèque, d’une toutenouvelle ligne de production dé-diée à ces générateurs. Il faut direque le gâteau européen ne cessede grossir passant de 800000 PAC en 2010 à une esti-mation de 1,3 million d’unitéscette année, pour une prévisionde 1,7 million d’appareils en2020. Raison pour laquelle le fa-bricant, peu impliqué sur ce seg-ment jusqu’à récemment, metles bouchées doubles pour pro-poser des équipements parfai-tement adaptés aux contraintestechniques et réglementairesdes différents marchés et au topde la performance.

Les PAC Aquarea destinées àl’Europe ne viendront donc plusde Malaisie mais du site Pana-sonic de Pilsen, ville située à unecentaine de ki lomètres dePrague. Le ban et l’arrière-baneuropéen et japonais étaient pré-sents pour cette inaugurationstratégique puisque, à moyenterme, ce seront pas moins de40 000 unités qui sortiront del’usine, en cours de reconversion

(car à l’origine dédiée à la fabri-cation des flat TV et autres pro-duits “bruns”).

R32 et diagnostic à distanceLe fabricant en a profité pour op-timiser les caractéristiques de saPAC phare en intégrant la techno-logie fluide R32 (étiquette éner-gétique A+++) pour proposer ungénérateur encore plus vertueux

au chapitre environnemental. Lanouvelle gamme va se déployerprogressivement pour proposerdes versions standards et “touten un” avec ballon ECS dans unéventail de puissances capable decouvrir les principaux segments

du neuf et de la rénova-tion. Bien sûr, la tech-nologie T-Cap sera dis-ponible pour autoriserdes fonctionnementsjusqu’à -20°C, sansoublier le pilotage parl’interface Smart Cloudet la possibilité d’effec-tuer, via le Service Cloud,un diagnostic à distancepour prévoir une main-

tenance adaptée.Pour Enrique Vilamitjana, Dg dePanasonic Appliances Air-Condi-tionning Europe, «nous sommesparticulièrement fiers de l’ouverturede ce site et des nouvelles capaci-tés qu’il offre en Europe. La de-mande en solutions air-eau Aqua-rea ne cesse d’augmenter chaqueannée, et je me réjouis que nouspuissions satisfaire nos consom-mateurs européens». � M. Wast

Une large délégation japonaise avait fait le déplacementjusqu’en République Tchèque pour l’inauguration de cetteligne de production Aquarea au R32.

MARCHÉ POMPE À CHALEUR ET INVESTISSEMENT

Panasonic, à fond sur la PAC

1,7million

L’estimation de lataille du marchédes pompes à

chaleur en 2020.

LE GAZ NATUREL A DE L’AVENIR…

Le gaz renouvelable en quête de rentabilitééconomiqueS elon France Stratégie qui

évoque une étude Coenovequi remonte à 2016 et qui ana-lyse le cas d’une maison indivi-duelle de 100 m2 en zone H1 (laplus froide) et munie d’unechaudière gaz à condensation,la consommation moyenne se-rait de 20 MWh/an pour les be-soins de chauffage, soit une dé-

pense annuelle (hors taxes) liéeà l’achat du gaz de 957 € pourune dépense totale d’un peu plusde 1 500 €. La solution pompeà chaleur, présentée en compa-raison, représenterait une dé-pense annuelle de 1 850 €, lecoût de l’électricité comptantpour 757 €. Selon les scénarios retenus parl’Ademe, le coût du gaz renouve-lable serait entre 2,3 et 3 fois su-périeur, soit une dépense supplé-

mentaire (toujourshors taxes) pour leconsommateur de1 300 à 2 000 €paran. Cela rendrait les so-lutions de chauffageau gaz près de deuxfois plus chères quecelles avec une PAC.

S’il paraît souhaitable, pour lesbesoins du réseau électrique,d’éviter une consommationd’électricité trop importante du-rant les périodes prolongées degrand froid, la solution pour leslogements existants peut consis-ter à� gérer intelligemment la de-mande suivant les heures de lajournée (ou par un changementde comportement lors des pé-riodes de prix de kWh élevé) ouà hybrider la PAC avec une autresource d’énergie.

Le nouveau modèle desbâtiments RT 2012Cette logique économique d’hy-bridation est en revanche moinsadaptée aux habitations très bienisolées, en particulier à cellesconstruites suivant la RT 2012,

pour lesquelles la consommationpour le chauffage, y compris à lapointe, étant faible, le gaz resteune énergie performante. Dansce cas, il est cependant préférablede rechercher des systèmes pou-vant assurer à la fois le chauffagede l’habitat et l’eau chaude sani-taire ainsi que la climatisation, cequi permet une meilleure opti-misation. Pour s’inscrire dansl’Accord de Paris, les solutions lesmoins émettrices de CO2 doiventêtre recherchées. La puissancepublique doit donc encouragerplus fortement le développementdes réseaux de chaleur, despompes à chaleur, de la biomasseet de la géothermie profonde (quine nécessite pas de recourir à unepompe à chaleur) dans les im-meubles collectifs. � M. W.

Métiers

&Marchés

CHAUFFAGE 30

CLIMATISATION VENTILATION 34

SANITAIRE PLOMBERIEECS 36

ÉLECTRICITÉ 38

Tous les équipementstechniques

du bâtiment

BRÛLEURS

Cuenod devance l’appel

CHAUFFAGE Zepros 47 | Novembre 201832

C ’est un rôle de challenger quiplaît bien au nouveau direc-

teur des ventes de Kane, NicolasVan Os. Implanté depuis l’année2000 en France, le fabricant bri-tannique d’analyseurs de com-bustion veut passer à la vitessesupérieure en changeant sonmodèle de distribution et en pro-posant des appareils au rapportqualité /prix/service vraiment in-téressant. «Nous ne souhaitonspas “acheter” des parts de mar-ché mais mieux faire connaître lesperformances de nos appareils etles points forts qu’ils proposentpar rapport à la concurrence. Ainsi,les installateurs et les sociétés demaintenance pourront juger de lapertinence de notre offre à desti-nation des générateurs gaz et fiould’une puissance de 4 à 400 kW ».

Le 458 en vedetteLe Kane 458, c’est l’analyseurmoyen haut de gamme qui re-présente 80% des ventes du fa-bricant. Très polyvalent, il proposequelques fonctionnalités de moinsque les autres appareils bien pluschers et est l’objet de promotionsrégulières pour continuer à le faireconnaître (opérations de reprise,

partenariats avec des centres deformation…). Comme tous les au-tres modèles, le 458 est doté decellules garanties 5 ans (contre2ans pour la majorité des appa-reils du marché) ce qui permet,sur la durée de vie d’un analyseur,d’économiser plusieurs centainesd’euros. De même, la cellule estdotée d’une protection sansconcurrence. Côté SAV, les principales inter-ventions seront réalisées entre24 et 48heures, et en cas besoin,

un analyseur peut être prêté.Cette nouvelle stratégie com-mence à porter ses fruits : surles 6 derniers mois, les ventesont augmenté d’environ 25 %,également portées par un siteinternet remanié qui connaîtun net regain de fréquentation.Des signes très encourageantsqui laissent présager l’at-teinte de l’objectif que le di-recteur commercial s’est fixé :devenir le numéro 2 sur le mar-ché français. � M. W.

ANALYSEURS DE COMBUSTION

Kane rebat les cartes

ENERGIE

La directive européenne Eco-Design continue de faire évo-

luer les différentes technologiesliées au chauffage. Après lespompes et circulateurs, les ren-dements minimaux des chau-dières, c’est au tour des brûleursde passer sur le gril en raison dela limitation des émissions deNOx. Depuis le mois dernier, lesgénérateurs ne doivent pas dé-passer les 120mg (pour le fioul)et les 56mg/kWh (pour le gaz),ce qui oblige les fabricants à revoirleur copie, voire à rationaliser leursgammes qui ne répondraient pas

aux toutes dernières exigences. Pour Alexandre Witkowski, di-recteur général de Cuenod, cesobligations ne sont pas un pro-blème. «Quand nous avons faittester nos brûleurs par le Cetiat, ilest apparu qu’ils étaient déjà com-patibles ERP depuis une dizained’années. Ainsi, les installateursn’ont pas à changer leurs habi-tudes et nos partenaires du né-goce n’ont pas de stocks à écou-ler, à remplacer ou à renouveler,sans parler de la gestion despièces détachées qui reste in-changée ».

Comment cetteperformance est-elle possible, etdepuis autant de temps ? Pourle dirigeant, c’est surtout le tra-vail effectué par les équipes deR&D sur l’architecture de tête.

Une combustion propre En clair, tout est une questionde géométrie pour stabiliser laflamme de la manière la plus ef-ficace possible. Ainsi, la com-bustion est parfaitement pro-pre et évite aussi les points

chauds quidégradent les

performances.Résultat : les brûleurs

fioul Cuenod émettent nette-ment moins que les 120 mg re-quis (sans autre indication plusprécise), et en attendant le dur-cissement de la directive at-tendu dans les prochaines an-nées.Quoi qu’il en soit, la réputationhaut de gamme du fabricant

(qui fait partiedu groupe Aris-ton) n’est pasusurpée et les ins-

tallateurs peuventcontinuer à gérer le marché

du remplacement avec sérénité.En effet, selon le dirigeant, « en-tre 500 000 et 700 000 chau-dières au sol seraient actuelle-ment en parc sur le territoirefrançais. Et même si, en cas deremplacement, les économies defioul réelles n’ont rien de com-mun avec celles réalisées dansle cas d’une chaudière gaz àcondensation, les gains sont sur-tout sensibles en termes d’émis-sions polluantes et de consom-mation électrique ». � M. W.

CONTACT.

Personnaliser la relation téléphoniqueSujet d’un investissement non négligeable, un nouveau serveurtéléphonique a été lancé en juin dernier. Chaque appel entrant,s’il est identifié, est orienté vers les numéros spécifiques afin deprivilégier le contact avec le technicien habituel. Ainsi, la miseen relation est simplifiée, plus rapide et plus efficace.

MARCHÉ

Plancher chauffant etmulticouche en formeAvec une croissance de 7,5%

au 1er semestre 2018, leplancher chauffant/rafraîchissantbasse température (PCRBT)continue de progresser sur unmarché du Bâtiment en léger re-pli en début d’année. Principale-ment observée sur les construc-tions de maisons moyennes ethaut de gamme, cette évolutionest marquée par la volonté des’équiper en systèmes perfor-mants, soutenus par une marquede qualité. Une solution admise à�la marque Certitherm est unatout dans le choix des systèmeshydrauliques, que ce soit en sol,mur ou plafond. Le marché de l’hydrodistributioncontinue également sa progres-

sion, avec une croissance tou-jours accélérée pour les tubesmulticouches d’environ 6,5% aupremier semestre, soit 2 fois plusque le marché de la plomberie(+2,8% source FNAS). Les qua-lités économiques, sanitaires(anticorrosion), de fiabilité etd’installation des matériaux mul-ticouches sont toujours plébis-citées par les installateurs,comme par les utilisateurs. Lessystèmes de canalisations enPex/PB, solution la plus utiliséedans les marchés du logementet du tertiaire, progressent ausside près de 3 % au premier se-mestre, légèrement au-dessusdu marché global. (Source Co-chebat)� M. W.

D epuis le 26 septembre, ladirect ive européenne

Energy related Products (ErP2018), portant sur l’écoconcep-tion des produits liés à l’énergie,impose un taux d’oxydes d’azote(NOx) maximal de 56 mg/kWpour les générateurs fonction-nant au gaz. Cette nouvelle exi-gence impacte la rénovationénergétique des résidences col-lectives privées ou sociales.

Une gamme entière-ment remaniéePour faire écho à l’article paru dansle Zepros Batin° 61 p.94, e.l.m. le-blanc a anticipé l’avènement decette réglementation. En effet, lesdépartements Recherche & Dé-veloppement des usines deDrancy en France et d’Aveiro auPortugal ont œuvré, ces dernièresannées, à l’évolution des troisgammes basse température “BasNOx” pour atteindre des perfor-mances au-delà de la norme

Les chauffe-bain Ondéa Hydro-smart dédiés à la productiond’eau chaude, se distinguent parun brûleur à flamme refroidie.Une technologie brevetée, ob-tenue grâce au mélange ducombustible avec de grandesquantités d’air qui produit desflammes à “basse” tempéra-ture. Composée de six modèles,la gamme réduit les émissionsde NOx jusqu’à� 26 mg/kWh,soit deux fois moins que les exi-gences en vigueur. Concernant les murales gazconventionnelles mixtes Acléis,le fabricant a travaillé sur le pointde combustion. Il a conçu unnouveau circuit de retour chauf-fage avec un premier passagedans le brûleur pour refroidir laflamme. Résultat : les émissionsde NOx ne dépassent pas les15 mg/kWh. Ce taux est égale-ment celui affiché par les 6 en-sembles chaudière + ballon d’ac-cumulation de la gamme Égalis.

Comme à l’accoutumée, e.l.m. apensé chaque détail des instal-lations pour simplifier le rempla-cement des générateurs. Ainsi,les connexions hydrauliques etles conduits d’évacuation de fu-mées restent identiques, le pa-ramétrage précis, selon le gaz,

l’altitude ou l’environnementd’installation, optimise le fonc-tionnement des chauffe-bainsOndéa Hydrosmart Bas NOx. Demême, un kit de changement degaz rend compatible une instal-lation au gaz naturel et propanesur les chaudières Acléis Bas

NOx et Égalis Bas NOx Plus, quirestent conformes a� l’arrêté du22 mars 2017 et au DTU 61.1 P7.Elles peuvent ainsi, en rénova-tion, être installées en logementrésidentiel collectif pourvu d’unconduit collectif ou individuel deplus de 10 mètres. � M. W.

ÉMISSIONS D’OXYDES D’AZOTE

La “magie” du brûleur à flamme refroidie

Zepros 47 | Novembre 2018 CHAUFFAGE 33ENERGIE

Depuis quelque temps, laqualité de l’air intérieurquestionne. Si, en France,

les consciences s’éveillent sur lanécessité d’y porter une attentionpa r t i cu l i è re ,compte tenu deson impact tantsur le plan sani-taire qu’environ-nemental et éco-nomique, pour legrand public, cettenotion de qualité de l’air intérieurest encore un peu abstraite, sou-vent subjective et peu savent iden-tifier les facteurs l’impactant, telsque l’état des équipements de ven-tilation, comme de chauffage d’ail-leurs. Suite à une étude BVA récem-ment commandée par le Synasav(Syndicat national de la mainte-nance et des services en efficacitéénergétique), il est mis en évidenceque les Français ne sont pas tou-jours bien informés sur l’état dela qualité de l’air intérieur, et pasnécessairement conscients detous les enjeux que cela repré-sente. En effet, si 84% d’entreeux pensent que la qualité de l’airde leur logement est bonne, seu-lement 43% s’estiment bien in-formés sur le sujet.

Ventiler… ou brasser de l’air ?Réflexe classique mais important,87% des Français déclarent aérerquotidiennement leur logement aumoins 10minutes, tandis que 71%

annoncent disposer d’un systèmede ventilation. Un geste et un équi-pement rassurant, mais loin de suf-fire, car il faut garder en tête quel’air extérieur peut être égalementsource de pollution et qu’un sys-tème de ventilation, aussi perfor-mant qu’il soit, ne peut être effi-cace sur le long terme que s’il estbien entretenu. À ce sujet, 45%des personnes interrogées ont dé-claré ne pas savoir de quel systèmeils étaient équipés, et seulement34% d’entre elles disent l’avoir déjàfait contrôler. Pour Patrick Carré, président duSynasav, « l’entretien et la mainte-nance réguliers des appareils de ven-tilation sont indispensables afind’éviter de potentiels risques sani-taires. Les appareils de ventilationcontribuent activement au main-tien, voire à l’amélioration de la qua-lité de l’air intérieur. Parmi les son-

dés, 57 % déclarent entretenir leursystème de ventilation, dont la moi-tié eux-mêmes... C'est cette dernièredonnée qui nous alarme car, comme

pour toute installation techniquespécifique, il faut une expertise et unsavoir-faire que seul un profession-nel qualifie� détient». � M. Wast

ENQUÊTE

Les Français et l’air intérieur

CLIMATISATION | VENTILATION Zepros 47 | Novembre 201834ÉNERGIE

A vec ses 110 pages riche-ment illustrées, ce guide,

édité par le CSTB, détaille lesbonnes pratiques de conceptionet de mise en œuvre en tenantcompte de la réglementationthermique. Il présente aussi uneapplication simplifiée spécifiqueà la maison individuelle et pré-cise comment entretenir l’ins-tallation. De même, l’ouvrage

prend en compte les dernièrespréconisations issues du NFDTU 68.3 et il apporte tous leséléments de réponse pourconcevoir, mettre en œuvre etentretenir une installation deventilation double flux. Rappe-lons que cet équipement permetde concilier l’amélioration de laqualité d’air intérieur et la per-formance énergétique. � M. W.

OUVRAGE

La ventilation doubleflux dans le résidentiel

SUR LE NET

Nouveau siteGree

Le plus important fabricant declimatiseurs au monde lance lanouvelle version de son site in-ternet www.greeproducts.fr.Responsive, il est consultabledepuis n’importe quel support :ordinateur, tablette ou smart-phone. Il allie design, ergonomieet rapidité : les utilisateurs ontaccès très facilement aux in-formations sur la société, sestechnologies, les différentesgammes de produits... jusqu’auxfiches techniques et aux contactsutiles.

ANNIVERSAIRE

Daikin France a 25 ans

Jusqu’au 25 novembre 2018, etdans le cadre des festivités or-ganisées par Daikin pour ce belévénement, les installateurs duréseau Expert Confort ont lapossibilité de poster 2 à 3 pho-tos de l’installation dont ils sontle plus fiers, sur le site créé pourl’occasion :www.top25ans.daikin.fr. Un jury de 5 person-nes – un architecte, un ingénieur,un spécialiste couleurs et ten-dances, un photographe, et unstyliste – désignera 25 vain-queurs, selon plusieurs critèrestels que la pertinence de l’inté-gration de l’installation et sonaspect esthétique. Parmi les25 lots mis en jeu : un séjourexceptionnel d’une semaine àDubaï à l’hôtel Nikki Beach,un week-end “roof top” àBarcelone et des vidéopro-jecteurs et imprimantes pho-tos portables.

Vite !

ATTESTATION DE CAPACITÉ

Qualiclimafroid à vos côtésQualiclimafroid est agréé par

le ministère de la Transitionécologique et solidaire pour dé-livrer des attestations de capa-cité. Et depuis octobre 2017, l’or-ganisme est accrédité par leCofrac pour son activité ADCFluides, comme l'exige la régle-mentation. Exclusivement dédié aux opéra-teurs du froid et de la climatisa-tion, Qualiclimafroid délivre desattestations de catégorie I à IV.Son équipe et ses auditeurs sonttous experts du secteur. Pour lesTPE/PME, c'est la garantie d’unaccompagnement adapté. Deplus, un site Datafluides (www.datafluides.fr) est mis gratuite-ment à� la disposition des entre-

prises attestées pour établir leursdéclarations. Celles-ci bénéficientde plus d’un QR code permettantaux fournisseurs de vérifier la va-lidité de leur attestation de capa-cité et sont tous référencés sur lesite Syderep de l’Ademe. « Nous jouons la carte de la trans-parence et de la simplicité avecnos clients. Pas de coûts cachés.Nos tarifs sont forfaitaires et in-cluent l’accompagnement et lesuivi. Notre objectif est de simpli-fier les aspects administratifs dela démarche notamment pour lesentreprises qui ne disposent pasdes ressources ou des compé-tences nécessaires », expliqueClaude Malley, le président deQualiclimafroid. � M. W.

57%des sondés déclarent

entretenir leur système de ventilation...par eux-mêmes pourla moitié d’entre eux.

Patrick Carré, président duSynasav, s’inquiète du fait

que les Français font encore peu appel à l’exper-

tise des professionnelspour le contrôle de leurs

installations de ventilation.

36ENERGIE

Vite !

«Proposer à toutes lesparties, un éventail trèsriche de solutions et un

interlocuteur unique », voilà l’am-bition d’Aliaxis France. Pour yparvenir, l’entreprise dirigée parBenoît Hennaut a créé une gou-vernance commune (Comex) auxtrois entités sur le marché fran-çais Nicoll, Girpi et Aliaxis utilities& industry. À l’occasion d’uneconférence de presse organiséele 10 octobre, le dirigeant a dé-voilé la réorganisation deséquipes commerciales du groupeà compter du 1er janvier 2019.L’objectif ? « Se positionner auplus près des clients installateurs,prescripteurs, distributeurs, ré-seaux directs », explique-t-il. Les équipes des trois marquessont en cours d’unification et destructuration (prescription, mar-keting de l’offre, marketingclients/communication, com-mercial et administration desventes, comptabilité, achats, res-sources humaines…). «Une re-structuration qui n’entraînera pasla disparition d’une de ces trois

marques ni une réduction d’ef-fectif », insiste Benoît Hennaut.Les trois entités auront une ciblebien définie : Girpi pour le non-résidentiel, Aliaxis utilities & in-dustry pour les infrastructures etles travaux publics, et Nicoll pourl’ensemble des négoces bâti-ments. « La marque principalereste Nicoll et elle va se renforcerdans les prochains mois. Des pro-duits proposés par Aliaxis ou Girpipourront se retrouver dans le ca-talogue Nicoll afin de permettreaux distributeurs d’élargir leur of-fre », ajoute Benoît Hennaut.

Une « alliance » avec les distributeursDans cette continuité, AliaxisFrance va ouvrir un nouveau cen-tre de formation, basé sur le sitede Frontonas (38), début 2019.Nommé Aliaxis France Academy,ce lieu sera dédié à la fois auxéquipes du groupe mais aussi

aux partenaires et clients. Aveccette réorganisation, AliaxisFrance espère aussi se rappro-cher encore plus des distributeurset créer ainsi une véritable « al-liance ». « Industriels et distribu-teurs doivent s’allier pour luttercontre l’arrivée potentielle d’ungéant international qui renverse-rait tout sur son passage. Celapourrait arriver dans les pro-chaines années et nous devonsêtre prêts pour défendre notre ex-pertise et notre valeur ajoutée »,précise Benoît Hennaut.

Recyclage et innovationparticipativeDébut juillet au ministère del’Économie, 55 entreprises et fé-dérations françaises se sont en-gagées pour l’économie circu-laire en impulsant une nouvellefeuille de route. L’objectif est d’in-corporer plus de 600 000 t dematières plastiques recyclées

(MPR) à l’horizon 2025. Unenouvelle gamme de produitséco-conçus premium sera lan-cée au printemps 2019 ; des pro-duits déjà dévoilés à certains dis-tributeurs et installateurs. Eneffet, depuis quelques années,Nicoll a initié un grand pro-gramme de co-développementavec les installateurs, “NicollCommunity : la parole à l’utilisa-teur/installateur”. Depuis la col-lecte d’avis pour alimenter lesprocessus d’amélioration conti-nue des produits, à une plate-forme d’entraide entre pros, Ni-c o l l p r o p o s e a u s s i a u xinstallateurs de travailler en di-rect avec les équipes de R&D, viades groupes de discussions enligne privés, pour imaginer lessolutions de demain, tester desprototypes… « Qui mieux quel’artisan peut juger un produit qu’ilva utiliser au quotidien ? » conclutBenoît Hennaut. � J. Becam

SANITAIRe | PLoMBeRIe Zepros 47 | Novembre 2018

D ubourgel a-t-il trouvé sonduo gagnant ? L’entre-

prise française a dévoilé deuxproduits complémentaires enoctobre : la nouvelle soupapeDual 6 et l’abattant Silent.Avec ce duo technique, le fa-bricant veut offrir aux profes-sionnels « une solution pourpallier les problèmes récurrentsde bruit et de consommationexcessive d’eau ».

Double chasse d’eau avec com-mande à câble, la soupape Dual 6est équipée d’un bouton-poussoirchromé 2touches pour 3/4 litresou 9litres. Cette solution s’installeen réservoir attenant en plastiqueou en céramique. Son bouton pous-soir convient à des trous de cou-vercle de 6, 18, 40 ou 50cm. Selonla marque, elle s’installerait sur 99%des réservoirs disponibles sur lemarché et 100% des chasses d’eau

à tirette. Cette sou-pape permettraité g a l em e n td’ajuster le vo-lume d’eau libérépar le bouton “pe-tite chasse” (3 à 4 l). Avec l’abattant Silent, Dubourgelpropose de réduire 16 fois le bruitde la chasse d’eau (soit plus de12décibels). Ce dernier convientaux WC posés et suspendus et est

conçu pour faciliter le net-toyage grâce à son sys-tème de joints circu-laires bactéricides quiassure un effet bar-rière entre la cuvette etl’abattant lui-même. Sedéclipsant par pres-sion sur le bouton ar-rière, il s’enlève et serepositionne facile-ment. � J. B.

SOUPAPE

Dual 6 de Dubourgel : doublechasse... au bruit et au gaspillage

COLLECTION

Porcelanosadévoile White & Colors

Avec ses trois séries (Malaga,Sevilla et Ronda) et ses douzecouleurs disponibles, cette col-lection de carrelages encéramique de petit format (20 x31,6 cm) s’adapte aux exigencesdes logements actuels : esthé-tique, fonctionnalité et flexibi-lité. Malaga et Sevilla offrentneuf combinaisons différentes :White, Rose, Beige, Grey, Acero,Ocean, Aqua, Green et Mostaza.Pour sa part, Ronda propose sixcouleurs : White, Sand, Grey,Mint, Aqua et Red.

POMPE

Sanipump passeen version Vortex

Autonome grâce àson interrupteurflotteur marche/ar-rêt, la Sanipumpest une pompesubmersible qui

peut s’installer sur ses piedsd’assise dans un puisard ou unecuve existante afin de traiterles eaux usées d’une habitation(WC, évier, bains...). Grandenouveauté de l’année 2018, laversion Sanipump Vortex per-met d’étendre encore le champd’usage des solutions proposéespar SFA. En effet, le recours àune roue Vortex permet un plusgrand débit d’eaux usées. Ain-si, avec son passage libre de50 mm, elle autorise un débit de27 m3/h avec une hauteur de re-foulement de 13 mètres, sur unbranchement triphasé.

BAIGNOIRE

Novéa mise surla céramiqueRéputée pour ses propriétésanti-rayures, la céramique est envogue dans l’univers de la sallede bains. Novéa a décidé demiser dessus pour sa nouvellecollection de baignoires et devasques à pied ou à suspendre.Ces dernières sont disponiblesdans de nombreuses formesafin de s’adapter à l’espace.

RÉORGANISATION, RECYCLAGE, DÉVELOPPEMENT

Nicoll dévoile sa feuille de route

La nouvelle gouvernance commune d'Aliaxis. De g. à dr. : Jean Brinot (DRH), Benoît Hennaut (Dg), NathalieRocher (directrice Marque & Digital), Charles Dupuis (directeur financier), Cécile Guiet (directrice marketing),Gildas Ferchaud (project manager officer), Stéphane Mary (directeur relation clients), Éric Stourm (directeurcommercial), Pascal Freville (directeur industriel), absent de la photo : Xavier Audureau (directeur IT).

Nicoll a réitéré son engagementde multiplier par 5 les quantités dematières plastiques recyclées danssa production d’ici à 2025.

« La restructuration n’entraînera ni disparitiond’une de nos marques ni réduction d’effectif »

Zepros 47 | Novembre 2018 SANITAIRE | PLOMBERIE 37ENERGIE

Depuis l’avènement du com-merce en ligne, les consom-

mateurs ont la possibilité de dépo-ser leurs avis sur internet : unedémarche qui leur permet de de-venir pleinement acteurs de leur re-lation avec les marques. Si la plupart des secteurs sont concernés,certains sont encore peu familiers avec cette pratique, à l’image de larobinetterie sanitaire. Grohe a donc décidé de permettre aux particu-liers de s’exprimer sur leur expérience d’achat en publiant leurs avissur son site internet. Plus de 2 300 avis ont déjà été déposés sur prèsde 650 références, avec une note moyenne de 4,5/5 et un taux de re-commandation de 97%. 3 300questions ont été posées, toutes trai-tées. Commentaires et questions sont remontés aux responsablesproduits dans une démarche d’amélioration continue.

Un impact pour les professionnels« Ce dialogue direct apporte une aide objective aux particu-liers pour leur projet d’équipement. Il renforce également no-tre rôle auprès de la filière professionnelle en augmentant letaux de conversion des prospects en clients et en boostantles ventes via les distributeurs et les installateurs »,commente Guillaume Leurent, directeur marke-ting de Grohe. Satisfaite des premiers résultatsde ce nouveau service, la marque a mise enplace, en septembre, une stratégie active derecrutements d’Avis Consommateurs. Ellese traduit, dans une première phase, par desinformations sur son site internet, une cam-pagne de publicité ciblée puis, dans une se-conde phase, par une visibilité sur les PLV etles supports mobiles à l’occasion d’événe-ments grand public ou professionnels. � J. B.

Passer d’une baignoire à unedouche en moins de 24heu-

res? C’est le défi relevé par Rothavec sa solution Vinata. Le conceptcomprend une porte coulissante enverre, des parois arrière en verreopaque et un receveur de doucheen fonte minérale. D’après lamarque, la cabine, fermée par uneporte coulissante, se monte en 3heures et s’installe totalement enmoins d’une journée. Le systèmerepose sur un cadre en aluminiumpréinstallé sur le receveur, qui per-met de réduire les manipulationsen simplifiant la pose des pan-neaux de fond dont l’emplacementest clairement défini. Adaptée àtoute configuration (en niche, enangle, avec ou sans fenêtre), Vi-

nata est disponible en deuxgammes : Vinata Spirit et VinataComfort. La deuxième dispose d’unreceveur antidérapant, de barres demaintien et offre la possibilité d’ins-taller une tablette ou un siège dedouche. Tous les éléments en verredisposent d’un revêtement ETC(Easy To Clean). � J. B.

E-REPUTATION

Grohe donne la paroleà ses clients

RÉNOVATION

Une douche en vitesse

En partenariat avec laFFDomotique, l’associa-tion KNX France lance son

KNX User Club, une plateformed’échange et d’entraide entre pro-fessionnels KNX qualifiés. Il re-groupe tous les acteurs de lacommunauté KNX susceptiblesd’interagir avec des solutions ducélèbre protocole, que ce soitdans l e s doma ines de l aconstruction, la rénovation, l’ar-chitecture, la distribution, l’inté-gration, la formation… Cette pla-teforme a pour but l’échanged’informations, de connais-sances, de renseignements, d’ex-périences ainsi que l’entraide surle logiciel ETS. Elle assure aussila promotion de la formation etla consolidation des compétencestechniques nécessaires à la miseen œuvre efficace de solutionsKNX, de l’étude technique à laréalisation du projet.

Rendez-vous au salon IBSLe club France est animé par despersonnes désignées et validéespar KNX France et la FFDomo-

tique. Il permet notamment d’ac-céder à des ateliers et à des évé-nements, de mettre en communles compétences et les connais-sances, de mettre en place desréunions d’information pour lesprofessionnels ou encore de par-ticiper à des publications ou à desreportages. Pour la première ren-contre avec les utilisateurs duUser Club KNX France, l’asso-ciation les invite sur son standn° E26 lors du salon IBS le 6 no-vembre prochain. L’adhésion estouverte aux professionnels qua-lifiés KNX : les KNX Partner dont

l’activité est localisée en Franceet les membres de l’associationKNX France ou de la FFDomo-tique à jour de cotisation. La de-mande d’adhésion s’effectue enligne sous forme d’une requêtepour rejoindre le groupe Linke-dIn User Club KNX France.

Une autre plateformepour KNXEn plus de la création de ce club,l’association a également lancéune nouvelle plateforme dédiéeaux projets résidentiels et ter-tiaires “smart”. Désormais, les

intégrateurs, les constructeurset les architectes pourront pré-senter leurs propres projets àun large public en quelques clics,de manière visuellement at-trayante et visible par tous. Bap-tisée KNX Projects, cette plate-forme compte déjà plus de500 réalisations publiées. Laplateforme est disponible en 6langues et s’adresse aux projetsde tous types et de toutestailles. Il est également possi-ble d’y contacter directement lechef de projet impliqué. Les in-tégrateurs y trouveront égale-ment un certain nombre defonctions supplémentaires,dont la possibilité de téléchar-ger leurs propres fichiers de pro-jets KNX, afin qu’ils puissent lesvisualiser via leur compte per-sonnel “MyKNX”. � J. Becam

ÉLECTRICITÉ Zepros 47 | Novembre 2018 38

Dans la continuité du parte-nariat réussi initié en no-

vembre 2017 pour ses métiersde Sécurité et de Distribution,Onet, société proposant des mé-tiers de services aux entreprises,vient de finir le déploiement na-tional de la solution Récylum derecyclage des DEEE (déchetsd’équipements électriques etélectroniques) professionnels surl’ensemble de ses entités Pro-preté. Depuis le début du parte-nariat, 39 tonnes de DEEE pro-fessionnels ont déjà été collectéeset recyclées par Récylum. « Cenouvel accord avec Onet tend àmontrer à l’ensemble du secteuret, au-delà, aux industriels, à quelpoint il est crucial de mettre enplace une gestion durable des dé-chets et particulièrement des dé-chets sensibles. Avec cette nou-

velle étape, nous pouvons met-tre en lumière les enjeux d’un trai-tement durable des déchets etmontrer que des solutions de col-lecte et de recyclage responsa-bles des équipements électriquesexistent et sont déjà mises enœuvre par des acteurs référents »,explique Hervé Grimaud, direc-teur général de Récylum. En2017, près de 18 000 tonnesd’équipements électriques,toutes catégories confondues,ont été récupérées, soit un tauxde collecte de 29%. � J. B.

DÉCHETS ÉLECTRIQUES

Récylum et Onet en apôtres du recyclage

ENERGIE

CONTRÔLE D’ACCÈS

Locken souffleses bougiesCréée en 2003, la société Lockenfête cette année ses 15 ans.L’entreprise s’est distinguéedans l’univers du contrôle d’ac-cès grâce à une technologie derupture basée sur une clé intel-ligente et un logiciel pour pro-poser une solution qui ne né-cessite ni câblage, ni mainte-nance. En 2016, Locken a égale-ment lancé la clé à technologiesans contact dotée d’un moduleBluetooth, qui a fait son ap-parition suite à sa fusion avec lefabricant italien Iseo.

RAPPORT

Augmentationdes accidentsélectriquesDans son rapport annuel, leSerce a mis en avant une légèreaugmentation des accidentsd’origine électrique en 2017(1,7 % contre 1,6 % en 2016).Ce recueil, établi sur la base de160,4 millions d’heures de tra-vail réalisées par les salariéspermanents, souligne la pré-dominance d’accidents de manu-tention manuelle (33,8 %) etmécanique (1,9 %) avec unpourcentage global en fortehausse depuis 4 ans (35,7 %).

PRODUIT

Mersen présenteson nouveauporte-fusiblesPrésente lors du salon RexelExpo à Lyon, les 3 et 4 octobrederniers, Mersen a présenté sonnouveau porte-fusibles sec-tionneur Modulostar pour lesapplications de fusibles cylin-driques basse tension. Simple,compact et robuste, il estdisponible en plusieurs modè-les de 1 à 4 pôles pour des fu-sibles cylindriques de tensionnominale 690VAC/DC ainsique pour quelques modèles1000VAC/DC. Modulostar seclipse facilement sur un rail DIN

et possède ungrand angle d’ou-verture, ce qui fa-cilite le change-ment de fusible.

Vite !

«La beauté dans la simplicité».Voilà le mot d’ordre de la

nouvelle collection d’appareil-lages Unica de Schneider Electricqui se décline en trois gammes:Unica Pro (pour le tertiaire, en troiscoloris), Unica Studio (pour le loge-ment, multicoloris) et Unica Pure(finitions haut de gamme, en ma-tériaux nobles et innovants). Selonle fabricant, ces appareillages sontbeaucoup plus robustes (anti-arra-chement) et résistent à l’épreuve dutemps, garantissant aux proprié-taires comme aux utilisateurs uneinstallation pérenne. Plaçant l’efficacité au cœur de cettenouvelle gamme, Schneider Elec-tric a développé l’ensemble des ac-cessoires et éléments d’installationpour rendre optimales la mise enœuvre et la pose: fixations intelli-gentes, boîtes d’encastrement er-

gonomiques, ajustement plus pré-cis. La gamme est compatible avecles standards domotiques KNX etgrâce à la technologie Bluetooth,elle peut être configurée sur l’ap-plication Wiser depuis un mobile.Cette commande locale permetainsi de configurer des scénariosd’utilisation. Tous les mécanismessont compatibles avec une instal-lation individuelle sur plaque de fixa-tion, mais aussi avec une installationmultiple en goulotte. � J. B.

COMMUNAUTÉ

Un club KNX pour les prosE26

C’est le numéro du stand sur lequelle User Club KNX France invite lesutilisateurs lors du prochain salonIBS, le 6 novembre prochain.

APPAREILLAGE

Unica : la robustesse n’exclut pas la souplesse

© Paprec

La sélection de la rédactionCinq pages de nouveaux produits ce mois-ci, dont produits phares distingués par la rédaction. Certains de ces produits sont des nouveautés qui seront présentées au prochain salon Artibat,fin octobre à Rennes. Notez bien leur numéro de stand !

CHAUDIÈRES-ÉVACUATION-ÉMETTEURS-ECS

PAC-CLIMATISATION-VENTILATION ROBINETTERIE-SANITAIRE-POMPES

ÉLECTRICITÉ-DOMOTIQUE OUTILLAGE-INFORMATIQUE

TESTO

DE DIETRICH

GREE

Chaudière muraleEvodens, nouvelle génération de chaudière murale gaz à conden-sation, assure le chauffage de l’habitat et la production d’eauchaude sanitaire. Elle est équipée d’un brûleur modulant (de 22à 100 %) et d’un système automatique de remplissage en eau,l’Active Refill Technology : si la pression descend sous 0,8 bar,le système de remplissage ajoute automatiquement de l’eaujusqu’à 2 bars. Trois réglages sont proposés : manuel (le sys-tème automatique est désactivé, le remplissage se fait manuellement), semi-automatique (le rem-plissage se fait par la régulation de la chaudière ou à distance via l’application Diematic Evolution etle thermostat d’ambiance connecté Smart TC°), ou automatique (le système fonctionne seul sansintervention extérieure). Puissance de 3,4 à 35,9 kW selon modèle.

www.dedietrich-thermique.fr www.honeywell-confort.com

HONEYWELL

Vannes de radiateur

Kombi-TRV combine une vanne deradiateur et une vanne à pression dif-férentielle pour contrôler le débit auniveau du radiateur, indépendam-ment des conditions de pression va-riables dans le système de chauf-fage. Ainsi, les installateurs peuventéquilibrer automatiquement les sys-tèmes de chauffe bitubes sans avoirà calculer les pertes de charge dansl’ensemble du système. Kombi-TRVs’installe facilement et rapidementlà où les vannes d’équilibrage àpression différentielle seraient diffi-ciles à utiliser (espace restreint, che-minement et dimensionnement destubes inconnus). Cette nouvellegamme rassemble des vannes etraccords de tailles standardisés pourune adaptation aisée à l’existantsur de petits systèmes de chauffageet de refroidissement (maisons in-dividuelles, petit collectif).

Analyseur de combustionLes chauffagistes disposent avec les « i-analyseurs » testo 300 et testo 300 LL d’outils robustes et fonctionnels pourleurs interventions sur les installations. Leur écran tactile 5” smart-touch offre un accès direct aux menus préprogrammés,une fonction zoom et le balayage des pages, et permet la création et l’en-voi de protocoles de mesure par mail via wifi, l’attestation d’entretien, la si-gnature du client depuis l’écran, l’intégration et la mémorisation des don-nées et la génération de documents. L’écran anti-rayure est protégé par unfilm amovible, et 4 aimants revêtus de caoutchouc assurent unefixation sûre de l’appareil. Les capteurs, capables de mesurerdes valeurs de CO élevées, ont une durée de vie jusqu’à 6 ansen usage intensif. Garanti 2 ans. Prix HT : 1 395 € en offrepackagée (voir photo).

NOUVEAUTÉS Zepros 47 | Novembre 201840ENERGIE

Climatiseurs multisplitsLa gamme de multisplits Free Match s’élargit avec les nouveaux modèles Free Match R32 4&4+ fonctionnant au gazréfrigérant R32. Plus performants, plus respectueux de l’environnement et plus durables, ces nouveaux équipementspermettent de brancher jusqu'à 5 unités intérieures (gainables, allèges/plafonniers, consoles ou splits muraux) à uneseule unité extérieure, jusqu’à 80 m de distance. Classés énergétiquement A++, ils garantissent une haute efficacité

grâce aux 7 unités proposées, de 4,1 kW à 12,1 kW. Ils assurent unrendement en froid jusqu'à 6,1 (SEER) et en chauffage jusqu'à 4

(SCOP), selon le modèle. Toutes les unités extérieures sontéquipées du compresseur à vitesse variable et à haut ren-dement G10 Inverter. Son allumage progressif réduit latension au démarrage et atténue le niveau sonore.

QLIMA

Poêle d’angleLe poêle d’angleà granulés Iso-tta 94 S-Line,qui autorise uneévacuation desfumées sur lescôtés ou le des-sus, optimisel’espace de vie ets’adapte à toutesles configurations. Il estconçu pour chauffer, avec une ef-ficacité thermique de 93,4 %, desvolumes de 295 m3 et sa grandetrémie, d’une capacité de 15 kg, of-fre jusqu’à 23 heures d’autonomie.Le récupérateur peut contenir lescendres issues de plus de 600 kg(ou 400 heures) de combustion.Qlima offre la mise en service parun artisan RGE (reconnu garant del’environnement) de son réseauselon 2 forfaits : à partir d’unconduit de cheminée existant ouavec création d’un conduit extérieuren double paroi isolée. Consom-mation en granulés : de 0,65 kg/hà 2,27 kg/h. Dimensions : L 550 xP 550 x H 950 mm.

www.qlima.frwww.testo.com

La régulationautomatique de pression,

les trois réglagesdisponibles

Les perfor-mances enSCOP et enSEER, le faible niveau sonore

www.greeproducts.fr

L’éventail des tâches couvertes, la robustesse

Zepros 47 | Novembre 2018 NOUVEAUTÉS 41ENERGIE

VAISALA

Transmetteurs pourla climatisationLes transmetteurs HumicapHMD62 et Humicap TMD62 sontconçus pour répondre à des exi-gences élevées de ventilation etde gestion de l’énergie dans lesbâtiments ainsi que pour les ap-plications industrielles légèresdans lesquelles un contrôle pré-cis et stable de l’humidité relativeet de la température est néces-saire. Le HMD62 est optimisépour la supervision de l’humi-dité relative et de la température(point de rosée, température authermomètre mouillé, enthalpie,humidité absolue et rapport desmélanges), avec une précision de± 1,5 % d’humidité relative et±0,1 °C. Le TMD62 est dédié ex-clusivement à la mesure de latempérature. Conçus pour résis-ter aux produits chimiques et à

la pous-sière, ils

sont abritésdans un boîtier entiè-rement métallique cer-tifié IP66/NEMA 4.

ALDES

Purification d’aircentralisée

InspirAir Home SC150a été spécialementconçu pour les ap-partements. Son pe-tit gabarit (20 cmd’épaisseur) répondaux demandes ac-crues d’intégrationen faux-plafond en

l’absence de pièce technique.Comme les modèles précédents, illibère l'air entrant de 99 % despollens, des particules fines (PM2.5et PM10) et des bactéries et com-posés organiques volatils et renou-velle l’air intérieur. Il permet aussi desuivre et d’agir sur la qualité de l'’airintérieur depuis un smartphone vial’application AldesConnectTM. Deplus, la couleur de son anneau lu-mineux, varie selon la qualité de l’airintérieur et le niveau d’encrassementdes filtres. Chacune des référencesde la gamme (SC150, SC240,SC370) propose un modèle doté duprotocole de communication Mod-bus pour une intégration parfaite àla gestion technique du bâtiment.

www.vasco.eu/fr

VASCO

RadiateursLes radiateurs hydrauliques Beams, en finition lisse, etBryce Mono, strié, proposent un concept décoratif mo-dulaire inédit. Réalisés en aluminium, ils présentent desprofils de seulement 150 mm de large et sont tous deuxdisponibles en 3 hauteurs (1 800, 2 000 et 2 200 mm)et 56 coloris, à associer, panacher et installer en toute liberté. Pour les sallesde bains et cuisines, Vasco propose également un éventail d'accessoires quipeuvent équiper, en option, les deux modèles, comme des porte-serviettesproposés en version carrée, courte ou rectangulaire et disponibles en 3 colo-ris au choix. Plage de puissances : de 306 à 795 W. Pression de service : 10 bars.Raccordement possible de 3 radiateurs sur une seule et même vanne ther-mostatique murale, logée à une distance maximale de 6 m.

La sélection de la rédactionCHAPPÉE

Chaudière fioul à condensationComposée de 8 modèles cou-vrant une large plage de puis-sance (de 20 à 40 kW), lagamme Bora Evo HTE de chau-dières fioul à condensations’adapte à tous les besoins.Disponible en chauffage seul oucombiné avec l’eau chaude sa-nitaire intégrée (ballon à ser-pentin de 150 ou 200 l), elle as-sure un confort sur mesure. Les8 modèles sont équipés d’uncorps de chauffe monobloc enaluminium-silicium de formehémisphérique, moulé en uneseule pièce, qui assure uneparfaite résistance à la pressionet une répartition uniforme dela chaleur. S’y ajoutent un con-densateur en carbone, un brû-leur deux allures à faibles émissions de NOx, un circulateurmodulant à haute efficacité énergétique, un filtre fioul inté-gré, un vase d’expansion de 12 à 18 litres selon le modèle. Largeur de 600 à 700 mm, surface au sol de 0,45 m2.

www.aduro.fr

ADURO

Poêle bois/granulésLe spécialiste danois des poêles à bois lance la version 2 de sonpoêle Hybride, déclinée en 2 modèles : Aduro H1 équipé de vi-tres latérales ; Aduro H2 sans vitres latérales et pouvant doncêtre placé plus près d’un mur et de matériaux inflammables. Trèssouples à l’utilisation, ils permettent l’ajout de bois pendant unecombustion de granulés, ou de démarrer la combustion du boisà l’aide des granulés. Programmables via smartphone ou tablettegrâce à l’application Aduro, ils se mettent en route tout seuls pourchauffer la maison avant l’arrivée des occupants. L’autonomie peut

atteindre 24 h pour un seul chargement (8-9 heures à puissance maximale). Di-mensions 120 x 50 x 50,8 cm ; longueur maxi des bûches : 39 cm ; poids : 135kg. Puissance mini/maxi : 3 à 9 kW en mode bois et 2 à 7 kW en mode granulés.

www.atlantic.fr

www.chappee.com

www.vaisala.com

ATLANTIC

Radiateur plintheAlliant haute performance énergétique et esthétiquesoignée, Divali produit une chaleur douce grâce àsa façade chauffante et à un corps de chauffe enfonte qui conserve une température homogène dansla pièce. Dans sa version plinthe, le radiateur et ses 30 cm de hauteur s’intègre avecune grande facilité sous une fenêtre, libérant ainsi les murs. Connecté via l’applica-tion Atlantic Cozytouch, il se pilote à distance, et son mode Auto lui permet de mé-moriser les rythmes de vies et de s’adapter aux besoins. Ajoutant l’éclairage au chauf-fage, il propose 3 modes de rétro-éclairage : tamisé pour les pièces de vie, veilleusepour les chambres d’enfant et détection pour se guider dans l’obscurité lorsqu’onpasse devant le radiateur. Puissance : 750, 1 000 ou 1 500 W. Dimensions :L 880/1 030/1 320 x H 300 x P 110 mm. Disponible en Blanc Carat ou Gris Étoilé.

PANASONIC

PAC DRV hybrideLa pompe à chaleur DRV hybride de 30 CV(85 kW) optimise la consommation d’énergie parun contrôle intelligent du système hybride, et as-sure une production gratuite d’eau chaude sani-taire en récupérant la chaleur résiduelle du mo-teur thermique du DRV alimenté au gaz naturelou propane. Pour une efficacité optimale, ce der-

nier est combiné avec un DRV avec moteur électrique (EHP), le système al-ternant automatiquement entre les deux et permettant ainsi de réduire lescoûts de fonctionnement. Les performances saisonnières sur l’énergie primairesont élevées : 211,8 % en mode froid et 143,2 % en mode chaud pour le DRVgaz ; 275,4 % en mode froid et 167,6 % en mode chaud pour le DRV électrique.

www.aldes.frwww.aircon.panasonic.eu

Les composantsde qualité, lagrande variétéde modèles

NOUVEAUTÉS Zepros 47 | Novembre 201842ENERGIE

www.imerys-toiture.com

IMERYS TOITURE - EDILIANS (NOUVELLE IDENTITÉ)

Tuile photovoltaïqueC’est la première tuile du marché en terre cuite qui intègre des cellules photovol-taïques. Empruntant les caractéristiques de la tuile Alpha 10 Ste Foy, l'Alpha So-laire bénéficie donc de ses propriétés : étanchéité parfaite, longévité et fiabilitéd’un matériau durable à haute résistance mécanique, garanti 30 ans. La compatibilitéde pose avec la tuile simple permet une grande modularité pour l’implantationdans la toiture, bien plus rapide que tout autre sys-tème photovoltaïque existant. La puissance produiteau m2 est de 145 Wc. La plage de température defonctionnement est comprise entre -40°C et+85°C. Enfin, son étanchéité est assurée jusqu'à35 % de pente en zone 2 avec écran de sous-toiture.Pose sur liteaux existants à raison de 5 tuiles au m2.

WATTS

Fixation de robinetterie

Évolution tech-nique du sys-tème breveté

Robifix deW a t t s ,

Ro b i fi x +est une solution de fixation muralepour la robinetterie sur cloison enplaque de plâtre qui rend désormaispossible la pose sur cloison alvéo-laire. Breveté, le système se com-pose d’une plaque support audesign étudié, de coudes avecleurs raccords spécifiques (à glis-sement ou à sertir), d’une baguede réglage étanche, d’un écroude serrage qui assure une étan-chéité à l’air optimale, de che-villes de fixation et d’un outil demontage et de protection. Tout lesystème de fixation disparaît sousla couche de colle et le revêtementmural. Disponible en diamètre 12ou 16 mm, avec raccords à glisse-ment ou à sertir, il est proposé entrois versions : entraxe 150 mm,entraxe 50 mm ou monotrou.

ABUS

Poignée de porte connectéeLa poignée motorisée Hometec FCA3000 transforme la porte-fenêtre de terrasse en porte d'entrée, qu’on ouvre et ferme à dis-tance, sans clé. Le contrôle d’accès est simple via une télé-commande ou un clavier programmable en option, et la sécu-rité est maximale grâce à un cryptage AES 128 bits des codesd’accès. La serrure est dotée d’un capteur d’alarme 3D qui dé-

clenche un signal sonore de 110 dBA à la moindre ten-tative d’intrusion. La fonction de fermeture mécaniqueest néanmoins conservée et la commande électroniquefonctionne même en cas de cylindre de serrure enfoncégrâce à une double transmission. Disponible en blancet argent.

www.vandabaths.com/fr www.wattswater.fr

VICTORIA + ALBERT

Vidage de baignoireDans la lignée du Kit 40 du fabricantbritannique, le Kit 36 offre une nou-velle option pour des baignoiresanti-débordement. Il présente unehauteur de remplissage inférieure etdes éléments complètement invisi-bles puisqu’aucun trou de trop-pleindifférent n’est requis. Il fonctionnecomme une bonde clic-clac tradi-tionnelle, cependant – soigneuse-ment caché dessous – se trouve unmécanisme intelligent d’évacuationd’eau qui s’ouvre automatiquementdès que l’eau de la baignoire excèdeenviron 36 cm. Lorsque le robinet estfermé, le système vide l’eau jusqu’àapproximativement 26 cm. Le Kit 36convient aux baignoires Victoria + Al-bert disposant d’un trop-plein pré-percé (sauf Cabrits). Finitions dis-ponibles : chromé, nickel brossé etmétal blanc.

La sélection de la rédactionCOMAP

Sortie de cloison pour multicoucheComap propose un kit de fixation « tout en un » pour le raccord aisé en tubemulticouche de la robinetterie sanitaire (douche, baignoire, WC, machine à la-ver…) fixée sur cloisons de plâtre 8 à 13 mm. Facile et rapide à installer, ce kitest compatible avec tous les tubes multicouches de la marque, de diamètre16 ou 20 mm. Le positionnement est facilité par des encoches et repères deperçage détachables et des bouchons sont inclus pour assurer la protectiondu réseau lors de l’opération de carrelage. Pratique pour les sorties uniquesla plaque est sécable à la main ; pour la robinetterie classique, la plaque dou-ble est ajustée aux dimensions standards. Le kit contient une plaque en aciergalvanisé d’entraxe 150 mm, 2 raccords pour multicouche à sertir avec sor-ties femelles 1/2“ (15 x 21), 6 vis acier, 8 chevilles, 2 bouchons de protection.

JOHNSON CONTROLS

RefroidisseurAvec le refroidisseur à compresseurs Scroll York Ylaa fonctionnant au R-454B,Johnson Controls met à disposition de sa clientèle européenne un refroidis-seur de liquide d’une capacité frigorifique de 190 à 530 kW et utilisant un fluidefrigorigène à faible PRG (potentiel de réchauffement global). Le R-454B, àbase de HFO (hydrofluoro-oléfine) affiche eneffet un PRG de 476 (75 % inférieur à celuidu R-410A), pour une capacité identique etun rendement plus élevé. Il appartient de plusà la classe de sécurité Ashrae A2L, qui cor-respond à une plus faible inflammabilité, unefaible toxicité et une vitesse de combustionplus basse par rapport que le R32.

www.grohe.fr

GROHE

Sélecteur de jet pour la doucheLe nouveau système de douche SmartControléquipe désormais le système de douche Euphoriaet est proposé avec de nombreuses fonctionnalitésau service du bien-être. Il propose de choisir le typede jet préféré, la combinaison de jets et le réglageavec précision du débit d’eau. Le système reposesur des têtes de douche multijets perfectionnées,

une unité de commande intelligente, permettant une utilisation intuitive grâceà des pictogrammes et 3 boutons actionnant respectivement une douchetteà main, la nouvelle version ActiveRain et le spray PureRain. Une fois la doucheterminée, le système enregistre les réglages pour de prochaines utilisations.

www.johnsoncontrols.com

Le kit complet,la plaque sécable à la

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forts P. 6 et les nouveautés produits. P. 126

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MAISON CONNECTÉE

Le « oui mais » des FrançaisLe baromètre Qualitel livre sesrésultats en matière de confortperçu par les habitants et révèledes pistes pour permettre aumarché de lever les freins. P. 18

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NOUVEAUTÉS Zepros 47 | Novembre 201844ENERGIE

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MERSEN

Porte-fusiblesPour les applications utilisant des fusibles cylindriques basse tension, le Mo-dulostar fournit une réponse simple et modulaire. Il est disponible de 1 à 4 pôlespour des fusibles cylindriques de tension nominale 690VAC/DC, selon la normeCEI, et pour quelques modèles 1000VAC/DC de nominal, selon les normes CEIet UL. Il se clipse facilement sur un rail DIN par légère pression. Le préhen-seur offre un angle d’ouverture large facilitant les chan-gements de fusibles. Un indicateur de fusion est situéen face avant sous la forme de deux Led, pour le cou-rant alternatif et pour le courant continu. L’enveloppeplastique robuste offre la rigidité nécessaire pour uneutilisation en environnements industriels difficiles etsupporte des couples de serrage élevés pour le câblage.

www.abb.fr

ABB

Commande domotique configurableLe capteur KNX ABB-tacteo, doté d’un grandnombre de fonctionnalités, est conçu pour unegestion intelligente des hôtels de luxe, des bâ-timents publics et des bâtiments résidentiels deluxe. Il réagit sans contact : il suffit d’approcherla main et l’éclairage d’état s’allume. Si l’utilisateurtouche le capteur avec toute la paume, une fonction préprogrammée est déclen-chée. Avec ses 9,5 mm d’épaisseur, ce capteur sans cadre et extraplat s’intègre àtout type de mur. Une protection anti-retrait le protège contre le vol. L’utilisation duconfigurateur ABB-tacteo® permet de concevoir son propre capteur KNX en fonc-tion des besoins : fonctions, icônes, textes et couleurs du boîtier et des boutons.La configuration et la commande se font directement auprès des grossistes.

JUNG

Interrupteur à basculeAvec l’interrupteur LS 1912, Jung rend hommage à l’an-née de création de l’entreprise et revisite l’interrupteurà bascule d’antan, successeur de l’interrupteur rota-tif au début du XXe siècle, en le dotant des atouts tech-niques d’aujourd’hui. Le couvercle et le mécanisme decommutation ont fait l’objet d’un développement mo-dulaire : les vis sont invisibles, le mécanisme de com-mutation affleure le cadre. Des versions chromée, acier,laiton ou aluminium sont proposées, agrémentées d‘un

levier basculant en forme de cylindre, de cône ou de cube. L’interrupteur s’as-socie à tous les cadres de la gamme LS (LS 990, LS Design, LS Plus et LSZero) et s’intègre dans toutes les boîtes encastrées courantes. www.jung.de/fr

FACOM

Sac/espace de travail2 en 1Express Toolmat s’adresse aux tra-vailleurs itinérants : ce sac de travailporte-outils se transforme en 3 se-condes en un tapis sécurisant lazone d’ouvrage et assurant leconfort du technicien. Il couvre unezone de 1,30 x 1,10 m une fois déplié.Un rembourrage au centre permetde s’agenouiller confortablementet des boutons-pressions aidentau maintien d’un côté du tapis pourprotéger l’objet à réparer ou récu-pérer des déchets. Il contient aussiun plot de signalisation afin de ba-liser le périmètre de travail. Le ran-gement consiste en deux emplace-ments qui peuvent chacun contenir4 outils de type tournevis. Fermé, lesac contient jusqu’à 5 kg de maté-riels ou de plâtras. Son intérieur ennylon ciré PVC est lavable. Il peutêtre porté en bandoulière ou à l’aided’une poignée.

www.3mfrance.fr www.facom.fr

3M

Protections oculaires

La variété des protections oculaires Se-cureFitTM série 400 les qualifie pourtous types de travaux, grâce à unlarge choix de teintes, toutes conformesà la norme EN166:20011. Mono-ocu-laire et sans contour, elles sont très en-veloppantes et protègent bien lestempes. Le pont nasal souple et réglableet la technologie brevetée de Branchesà Diffusion de Pression procurent unesensation de légèreté et de confort, touten maintenant les protections bien enplace. Les oculaires en polycarbonateabsorbent 99,9 % des rayons UVA etUVB et sont disponibles en trois diop-tries de lecture et dans un large choixde teintes adaptées aux travaux de pré-cision, à l’éblouissement en extérieur ouextérieur, aux travaux de soudure, dedécoupage au gaz et de brasage, ou en-core aux faibles luminosités. Elles sontrecouvertes du revêtement antibuée3MTM ScotchgardTM.

La sélection de la rédactionSAUTER

Régulateur pour chauffage,climatisation, ventilation

Le régulateur RDT 600répond à l’automatisationdes petites et moyennesinstallations, en rénova-tion ou en neuf. La confi-guration permet de plani-fier des consignes de tem-pérature, des programmeshoraires et des calendriers,par exemple les vacancesscolaires. Pour sa confi-guration à distance, leRDT 600 intègre un ser-veur web via protocole

HTML. En local, le paramétrage se fait sur l’écran en façade.Grâce à la connexion USB, les données se sauvegardent

ou se dupliquent rapidement à un autre régulateur dansle cas d’une grande installation. La mémoire assure la sau-

vegarde des températures des sondes, des états des sorties et des 1 000derniers événements survenus. Une vingtaine d’applications chauffage-climatisation et une trentaine d’applications ventilation sont intégrées pardéfaut, chacune présentée dans une fiche technique avec un schéma d’ins-tallation et une liste de produits associés.

www.sauter.fr

La duplicationaisée des données, la bibliothèqued’applicationspar défaut

LUCIBEL

Luminaire de bureauLucibel, spécialiste français de solutions Led, et Manganèse, bureau de styleintégré de l’agence Saguez & Partners, se sont associés pour concevoir Ri-voli, un luminaire sur pied au design chaleureux, offrant les fonctionnalités cir-

cadiennes avec l’innovation Cronos (imitation de la lumière na-turelle pour un plus grand confort des utilisateurs) ou LiFi. Il

s’adresse au marché tertiaire en s’intégrant facilement au mobilierdes espaces de travail. La gamme se décline en lampes sur pied etlampes de bureau. Le LiFi, qui permet un échange de données nu-

mériques entre un luminaire Led spécifique et unordinateur, rend possible un accès à internet haut

débit et sécurisé dans le cône de lumière. Dispo-nible en finitions rhodium, blanc, anthracite et bois.

www.lapro.net

LAPRO

Tenue de désamiantage

Tenue étancheventilée à ventila-tion assistée cer-tifiée selon lanorme EN 1073-1,CleanAir UltimateGX bouscule leshabitudes du dés-amiantage et col-lectionne lesatouts : faible

coût, confort de l’opérateur, autono-mie totale, facilité de mise en œuvrepour tous les chantiers SS3 ou SS4,niveau de protection maximal etrespect de la procédure de déconta-mination dans les sas... Cet appareilde protection respiratoire se composed'un moteur à ventilation assistée etde ses filtres haute performance, d’unmasque au design unique, et d’unetenue jetable, en surpression. L’en-semble offre un facteur de protectionassigné (FPA) de 50 000, soit 200fois supérieur à celui d’un appareil àadduction d’air et 830 fois supérieurà celui d’un appareil à ventilation as-sistée conventionnel.

www.tigergrip.com

TIGER GRIP

Sur-chaussure de sécuritéVisitor Intégral offre une protection totale des pieds, pour des besoins ponc-tuels de sécurité, comme les visites de sites de production, l'aide à la manu-tention, le passage en zone à risque... Souple et légère à porter, cette sur-chaus-sure de sécurité se chausse rapidement et s'ajuste parfaite-ment grâce aux sangles multidirectionnelles. Antidéra-pante, avec un coefficient d’adhérence exceptionnel, elle estéquipée d’un embout de protection ultraléger en aluminiumet titane et d’un insert anti-perforation en acier. Elleest lavable, donc réutilisable, et se décline en4 tailles couvrant toutes les pointures du 34 au47 ; l’identification des tailles se fait aisémentpar code couleur.

www.modyf.fr

WÛRTH MODYF

Pantalon de travailLe pantalon Thermic One est fabriqué en tissu Ripstop quigarantit une forte résistance aux déchirures et à l‘abrasion.Il offre une bande agrippante à la taille, des inserts stretchet des genoux préformés. Il est particulièrement adapté auxchantiers en période hivernale avec sa doublure en maillechaude. Composition : 55 % polyester, 45 % coton (ap-proximativement 260 g/m2). Pour le rangement, le ThermicOne est équipé de cinq poches externes, de deux poches la-térales dont une poche mètre et d’une poche portable avectissu e-care protégeant des ondes à 99 %. Triple couture, tailleélastiquée. Boucle pour porte-badge avec roller étirable.

www.dmd-france.com

DMD

Vêtements antifeuProtéger les professionnels les plus ex-posés contre les risques de brûlures touten leur assurant confort et liberté demouvements… Distribués par DMDFrance et EDC Protection, la veste et lepantalon de la nouvelle gamme antifeurépondent à ces impératifs tout en res-pectant les normes les plus exigeantesconcernant les risquesde brûlures, quelle quesoit leur origine : EN 11612pour la chaleur indus-trielle ; EN 11611 pourles soudeurs (caté-gorie 2) ; EN 1149-5pour les risquesélectrostatiques.Des performancesde haut niveauqui ne sont habi-tuellement obte-nues qu’avec des vê-tements en cuir oucomposés de tissusmulti-épaisseurs,quand la gamme DMDatteint ce niveau de sé-curité avec des tex-tiles fins.

www.klubb-france.fr

KLUBB

Nacelle élévatriceélectrique

Klubb lance en partenariat avec Re-nault un nouveau modèle d’éléva-teur de personnes sur grand four-gon électrique Renault Master ZE,en version tronquée ou non. Cemodèle 100 % électrique se dis-tingue par une capacité de char-gement exceptionnelle sur ce seg-ment et par un gabarit compact,bien adapté au milieu urbain, au-torisant tout de même une hauteurde travail de 11,80 m et un déportde 6,80 m. Ce modèle a été conçupour toutes les sociétés qui inter-viennent en ville pour des opéra-tions nécessitant du matériel oudes outils encombrants, notam-ment les sociétés de maintenancede l’éclairage public, de télécom-munications ou d’installation de vi-déo-surveillance.

www.msasafety.com

MSA SAFETY

Kit antichuteLes nouveaux kits antichute duspécialiste britannique de la sécuritéviennent compléter la gamme V-Se-ries et s’adressent aux opérateursqui travaillent en hauteur. Ils ont étéconçus pour s’adapter à l’équipe-ment généralement utilisé dans dif-férents environnements de travail,ainsi qu’aux différents scénarios derisques spécifiques au travail à en-treprendre : sur échafaudage, cou-verture, charpente, maintenanceindustrielle, travaux sur plateformesélévatrices mobiles… Un sac derangement est inclus dans chaquekit pour faciliter le stockage et letransport.

Zepros 47 | Novembre 2018 NOUVEAUTÉS 45ENERGIE

La sélection de la rédactionHILTI

LasermètreÉquipé d’une caméra digitale et d’un zoom4x, le lasermètre PD-CS autorise la viséedirectement depuis l’écran tactile en ex-térieur et par très forte luminosité, ren-dant possible la prise de mesure àgrande distance, jusqu’à 200 m, avecune précision de ± 1 mm sur 10 m. Soninterface, basée sur Android, permet deprendre des mesures directes, indi-rectes, de calculer des aires et volumesfacilement grâce à une aide contex-tuelle intuitive. Les mesures sont di-rectement allouées au chantierconcerné, accompagnées d’une photode l’élément mesuré et éventuelle-ment de commentaires. La mé-moire de 4 Go de l’appareil permetd’en stocker ainsi jusqu’à 7 000, quipeuvent être compilées d’un glis-sement de doigt pourchaque chantier, et expor-tées par Bluetooth au for-mat PDF, Excel ou Word.

www.hilti.fr

La distance de visée, l’archivage pratique desmesures

DISTRIBUTION Zepros 47 | Novembre 201846ENERGIE

ÉCLAIRAGE, CHAUFFAGE, DOMOTIQUE

Sonepar se veut… “inspirant”

ÀPringy, près d’Annecy enHaute-Savoie, le distribu-teur de matériel électrique

expérimente depuis un peu plusd’un an un concept centré à100% sur la maison dite “intel-ligente”. Baptisé “Smart Solu-tions by Réal”, ce nouveau for-mat de showroom ambitionned’accompagner les installateurssur un marché prometteur en leurprésentant « un systèmeconnecté “sans couture” » pourreprendre la formule du Dg deSonepar France, Benoît Pédous-saut.

12 sites “Smart Solutions” prévusReprenant en partie les codes des“expos” de spécialistes carrelage,peinture ou menuiserie, leconcept veut apporter aux pro-fessionnels et à leurs clients unevision globale en matière de do-motique. Avec un focus sur l’as-pect technique des solutions pré-sentées : ce que le grossisteappelle « l’envers du décor ».Rayonnant sur toute la frange Estde Rhône-Alpes, le réseau Réal-Matériel Électrique s’appuie sur10 agences en Savoie, Haute-Sa-voie et dans le Pays de Gex (Ain),ainsi que 4 sites spécialisés sousles enseignes RAM, NRA, Do-mosic et Climatic. Manager, àl’époque, de l’agence Réal dePringy, Hervé Galmiche a initié leconcept pilote pour le groupe.D’ailleurs, Benoît Pédoussaut dé-

finit “Smart Solutions by Réal”comme un « site d’inspirations endomotique et en éclairage », maisaussi dans l’univers des équipe-ments électriques et des sys-tèmes de chauffage. Capitalisantsur les deux vitrines de SoneparFrance – Le Mat’Électrique à Lyonet Luminter à Paris –, le conceptdevrait essaimer dans d’autresgrandes villes métropolitaines,notamment Toulouse et Bor-deaux au cours des prochainsmois.

Inspirations, expérienceset démonstrateur« Ces espaces seront consacrésaux solutions d’éclairage et ausmart home. Tous seront reliés àdes sites internet inspirationnels »,confie le Dg. Manière aussi pourle distributeur de « parler augrand public » – à l’image, par

exemple, de ce qui se fait dansl’univers du sanitaire à travers lesrécents concepts premium telsEnvie de Salle de Bain (Saint-Go-bain) ou GrandBains (Téréva).À Paris, le premier site griffé“Smart Solutions by Réal”

sera hébergé dans les murs dela “vitrine” commerciale deSonepar depuis 2011, l’agenceLuminter du boulevard deReuilly, dans le 12e arrondis-sement. A priori opérationnelleavant la fin 2018, elle mettraen musique le nouveau formatinitié à Pringy. Son assorti-ment Domotique & Internetdes objets ciblera aussi le mar-ché de l’hotellerie, les hôtelsfaisant partie du portefeuillegrands comptes que déve-

loppe l’enseigne spécialisée.« Nous sommes spécialisés àParis sur les rénovations degrands hôtels comme le Ritz oule Carlton. Nous aimerions qu’ilsviennent voir notre best of de ladomotique », ambitionne Be-noît Pédoussaut. Pour valori-ser son offre et son expertisetechnique, le concept-store pa-risien a d’ailleurs prévu de scé-nariser de véritables chambreséquipées des dernières tech-nologies “smart”. D’autant que,dans la capitale et sur le GrandParis, le marché de l’hotellerieest en plein essor, avec pasmoins de 73 nouveaux éta-bl issements et environ dixmille chambres qui doivent sor-tir de terre d’ici aux JO de Pa-ris et Jeux paralympiques de2024. � V. Riberolles

Depuis l’été 2017, Sonepar Rhône-Alpes s’appuie sur l’agence pilote de Pringy, en périphérie d’Annecy pour affiner “Smart Solutions by Réal”,le nouveau format qui veut faire de la maison connectée un relais de croissance pour le groupe, mais aussi pour les clients BtoB. Ici, l’agenceLe Mat’ Électrique, à Lyon, qui va adopter le concept conçu comme « un espace d’expérience unique ».

Sur un marché français du smart home évalué à 1,066 Md€ en 2017 par la Fédération française de ladomotique (FFD), Sonepar France veut rebattre les cartes en déployant un type de showroom mêlantinspiration, expertise et conseils techniques.

Benoît Pédoussaut, Dg de Sonepar France

© Sonepar France

© Sonepar France

© Serge Bocquet/Sonepar France

Découvrez toute la stratégie deSonepar France, ici.

Éclairage, électricité, chauffage, contrôle d’accès, systèmes de pilotage…Le showroom ”Smart Solutions by Réal“ théâtralise un assortiment plutôtlarge pour séduire les clients à projet. Mais aussi pour rassurer et ac-compagner l’installateur dans sa montée en compétence sur le seg-ment prometteur du smart home.

À l’image de la filière informatique il y a 30 ans, nous devons amener aux clients

un système connecté “sans couture”

C ’est ce qui s’appelle faire lebuzz ! Baptisé Fab.Dis, le

format d’échanges de donnéesfournisseurs-négoce a étélancé début 2015 par la FDME(grossistes en matériel élec-tr ique) et le groupementIgnes*. Aujourd’hui, cette pla-teforme universelle et gratuitefait l’objet d’une « évidente vi-ralité ». Côté fabricants, maisaussi côté distribution BtoB.Après la Fnas (négoce sani-taire-chauffage, plomberie etcanalisations) en 2016 et laFédération nationale de la dé-coration (FND) en 2017, la Fé-dération française de la quin-caillerie (FFQ) a rejoint lesrangs cette année. À l’occa-sion du 2e Fab.Dis’Day quis’est tenu à Paris le 18 octo-bre, les deux maîtres d’ou-vrage du format ont tout mis

en œuvre pour que ce « véhi-cule de la smart data » se dé-ploie sur l’ensemble des mar-chés du Bâtiment.

Encore plus génériqueDirecteur du développementd’Ignes et référent de la com-

mission Fab.Dis, Vincent Huinrappelle d’ailleurs qu’aujourd’hui« plus de 800 utilisateurs (mar-ques et grossistes) exploitentFab.Dis depuis sa mise en place.La force du format repose sur savaleur d’usage ». En service de-puis l’été, la plateforme s’appuiesur une V 2.3 intégrant «80 évo-lutions fonctionnelles » (parexemple, de nouvelles unités de

mesure tarifées) et qui devra êtreadoptée, au plus tard, fin mars2019 par les fabricants et gros-sistes qui utilisent déjà Fab.Dis.En outre, l’outil Fab.Dis doit « pro-chainement » permettre auxclients BtoB d’accéder à « unemeilleure comparaison des of-fres » d’un fabricant à l’autre etd’une enseigne à l’autre. Commele rappelle Nicolas de Prailles, DSIdu groupe Socoda, « le sourcingdes données est devenu capitalpour s’orienter d’une mécaniquede type big data vers une logiquede smart data [données dites“intelligentes”]. La qualité desdonnées (caractéristiques tech-niques, commerce, logistique, ré-glementation, vidéos et tutorielsde mise en œuvre…) est primor-diale pour améliorer le taux detransformation d’achats, onlineou offline ». � S. Vigliandi

* Ignes fédère environ 60 indus-triels français et européens œuvrantsur les marchés du Bâtiment.

Zepros 47 | Novembre 2018 DISTRIBUTION 47ENERGIE

DIGITALISATION DU BÂTIMENT

Fab.Dis fédère déjà tous les lots du second œuvre

EN RÉGION

À Tours, CGED changed’adresse

© CGED / Sonepar France

Vite !MATÉRIEL DE CHANTIER

Un… Astek chezKiloutouDepuis la rentrée, le loueur agénéralisé « la restructurationde l’assistance technique (AT) »à ses 14 régions commerciales.Rodés aux interventions rapi-des (sous 4 heures), des res-ponsables locaux d’AT sontépaulés par des chargés demission. Pour « optimiser l’ATgrâce à l’analyse des données(historique de la machine ouétat d’avancement de l’inter-vention) », le 4e loueur euro-péen a aussi déployé Astek : unlogiciel et une appli smart-phone qui gèrent et automa-tisent les interventions entemps réel.

SÉLECTION HIVER

Plan “grandfroid” chezMaster Pro Divulguées sur le salonPréventica Bordeaux, débutoctobre, les actions commer-ciales des enseignes BtoB deCofaq (Master Pro, MasterPro Comptoir et Master ProExpert EPI) ont valorisé touteune gamme de vêtements etEPI saisonniers réservés auxpros. Mais pas seulement.Les 4 catalogues “SélectionHiver” déclinent aussi desassortiments complémen-taires pour l’aménagementintérieur (penderie séchante,déshumidificateur…), lechauffage, la protection duvisage ou encore des solu-tions de déneigement.

PARTENARIAT

Würth avec la CapebLe grossiste et véadiste anoué un accord avec la Confé-dération des artisans pourtrois ans. Il s’agit de permet-tre aux TPE-PME de « dé-couvrir toute la palette deproduits et services » deWürth, mais aussi de« développer des nouvellessolutions adaptées à leurs be-soins ». Tout en valorisant laqualification RGE Éco Arti-san, ce partenariat assureraaux adhérents de la Capeb debénéficier d’« un accompa-gnement personnalisé selonleur activité ».

D ébut octobre, c’est “le” ren-dez-vous incontournable

des 197 adhérents du groupe So-coda et de leurs 1 000 fournis-seurs. Le groupement a en effetdivulgué le contenu de ses futursPAAC déclinés par grands uni-vers, dont l’électricité et le sani-taire-chauffage. Via cet acro-nyme (pour “p lan annue ld’actions et d’animations com-merciales”), il résume l’esprit deses offres déclinées par ses deuxgros départements : Bâtiment etIndustrie.

Une offre personnaliséeSes ambitions : «Accompagnerl’adhérent à être chaque jour plusperformant. Comment ? En faci-litant les achats, en référençant les

meilleurs partenaires fournisseurs,en optimisant et réorientant lemagasin à l’ère omnicanal, en col-lectant et homogénéisant les don-nées produits pour permettre uneoffre personnalisée aux clientspros», souligne la centrale que pi-lote Pierre Berchet.Pour dévoiler les quatre PAAC2019 de Socoda, son président,Philippe de Béco, a tenu à rappe-ler dans son discours d’ouvertureque « c’est une aventure defemmes et d’hommes sur le ter-rain, virtuel ou réel». Après avoiramorcé le virage digital voilà qua-tre ans, le réseau Socoda inten-sifie donc sa stratégie phygitaleen back et front-office avec lesouci de faciliter le quotidien duclient pro. � S. V.

D epuis le début de l’au-tomne, l’agence touran-

gelle a déménagé pour s’im-planter à La Riche, à l’ouest deTours. Jugée plus «moderne etfonctionnel », ce point de ventebénéficie désormais d’une sur-face de vente de 960 m². Surson site internet, l’enseigne(170 agences à ce jour), souligne

que « l ’o f f re des produ i ts“Agence” est à la fois lisible etintuitive, grâce à une présenta-tion claire et organisée de nos4 000 produits disponibles ». Enoutre, l’implantation par thèmeambitionne de « favoriser lavente des produits complémen-taires », mais également « ceuxà valeur ajoutée ». � S. V.

En emménageant sur la commune de La Riche, près de Tours, le nou-veau site de l’enseigne veut favoriser le up-selling.

Lots électricité, sanitaire, chauffage, plomberie, quincaillerie, mais aus-si décoration : désormais, Fab.Dis s’étend à toute l’offre du second œu-vre technique et finitions.

Avec ses PAAC2019, Socodarappelle sondésir de re-grouper « lesbénéfices » ducommercephysique etdigital.

POUR ANIMER SES AGENCES EN 2019

Socoda valorise l’omnicanal

DISTRIBUTION Zepros 47 | Novembre 201848ENERGIE

Un lieu mythique, de la tech-nique et de l’innovation enmode décontracté, des sé-quences adrénalines, ungrand ciel bleu et beaucoupde bruit… le Salon Yesss Elecaurait-il trouvé la formule sa-lon idéale pour mobiliser etfidéliser ses clients ?

Par rapport à l’événement 2016du Vélodrome Orange, la

7eédition du salon Yesss Elec a clai-rement gravi un échelon avec plusde 1300 visiteurs et 100 exposants,accueillis les 25 et 26septembrederniers au circuit Paul-Ricard duCastellet dans le Var. Cette réussitetient à l’engagement de trois direc-tions régionales : Provence, Mar-seille-Alpes et, pour la première fois,la Corse. De quoi augmenter la forcede frappe avec 28agences sur8départements mobilisés.

Lieu et contenu attractifs Ensuite, et c’est essentiel : trou-ver le lieu qui donne envie et sortdes sentiers battus. Totalementrefait et à nouveau auréolé par laFormule 1, le circuit Paul-Ricardétait le joker gagnant. Chargéd’histoire et idéal pour proposerune expérience client porteusede souvenirs avec le défi de chan-ger la roue d’une F1, la visite ducircuit et un baptême de pilotage.Le tout en présence d’un grandparrain, le champion automobileJacques Laffite, qui a disputé176 grands prix et remporté sixvictoires entre 1974 et 1986. Troisième élément clé : un équi-libre entre les marques parte-naires et de nouveaux exposantsoriginaux choisis par chaque ré-gion, afin de continuer à sur-prendre les habitués. « L’idée estd’ouvrir le champ à la périphérie

de nos métiers et l’arrivée de larégion Corse nous a, notamment,amené de la nouveauté en éclai-rage et en plomberie-sanitaire,souligne Patrice Ortola, directeurde la région Provence. Les four-nisseurs doivent, également, favoriser les échanges avec desstands très ouverts et proposerdes promotions significatives re-groupées dans un livret d’accueilde 100 pages.

Beaucoup de buzz !Autre avancée très appréciée, lacréation d’une application smart-phone spécifique au salon baptisé“Yesss Event”, téléchargeable etpartagée par les exposants et lestaff Yesss Elec. «Cet outil de CRMgain de temps permet de récupé-rer toutes les informations du clientet de générer le rapport de visiteavec les demandes, précise PatriceOrtola. Cela sécurise les ventes

faites sur le salon et enrichit im-médiatement la base de donnéesdes exposants et des agences. »Reste enfin le dernier ingrédientde la recette : impliquer lesagences très en amont. Dès leprintemps, tous les collaborateursportaient l’uniforme du salon levendredi, un polo bleu et un jean.La récompense ? Tous sont ve-nus au Castellet. Les itinérants etles commerciaux le premier jour,et les sédentaires le lendemain. Enfin, en appui, l’événement abénéficié d’une communicationsoutenue sur internet, la chaîneinterne Yesss TV et les réseaux.Prix à payer pour ce choix d’unlieu atypique et d’un conceptconvivial : la suppression de la sé-quence discours de la directionet la réduction des ateliers tech-niques à 4 seulement par jour,animés par ABC Contrôle etConsuel. � C. Maury

SaLON

Yesss Elec passe la 7e au Paul-Ricard

De l’Ardèche, des Alpes, de la Corse… 1 350 visiteurs transportés et ac-cueillis par 100 exposants et un staff de 30 collaborateurs Yesss Elec.

ESTELLE RHIM, marketing et ventes Rehau

« Le salon monte d’un cran. Le choix du circuit du Castellet aété très motivant pour la venue des visiteurs et l’événement aété lancé par une énorme communication que nous avons re-layée sur nos sites internet. »

BENOÎT MIETTON, Chef des ventes Hager-CM

« Ces deux journées privilégiées permettent de resserrer lesliens avec les équipes et les clients de Yesss Elec. C’est un sa-lon très efficace avec, en plus, une application spécifique pourgérer les contacts. »

JÉRÔME LAYER, Responsable MarketingWiha-CM

« Le salon est bien organisé. Nous nous sommes inscrits audernier moment et ils ont été très réactifs. On pourrait pen-ser que c’est bruyant avec les voitures qui tournent sur la piste,mais cela participe à l’ambiance et c’est en phase avec l’espritYesss qui est d’aller de l’avant. »

© Michel Nikodem

© Michel Nikodem

Patrice Ortola, directeur régional Yesss Provence

Notre valeur ajoutée devenant de plus en plus technique, nous avons officialisé au salon

le lancement du Service Spécialistes, composé de trois experts en courant faible, éclairage et plomberie-sanitaire chargés d’assister

les commerciaux et nos clients installateurs

De g. à dr. autour de Jacques Laffite : OlivierDiservi (DR Marseille-Alpes), Tiziano Pasquali(DR Corse), Thierry Costa (DR Sud Est) etPatrice Ortola (DR Provence)

Séquence adrénaline pour 650 clients : un baptême de pi-lotage sur un circuit très technique de 1,8 km en PorscheCayman.

Zepros 47 | Novembre 2018 SERVICES 51ENERGIE

Selon la dernière enquêtesociale européenne bap-tisée “Comment réagit

l’Europe face au changement cli-matique et à l’énergie ?”, la grandemajorité des Européens pensentque cette problématique est uneréalité mais cela ne les préoccupeoutre mesure. Ce rapport se basesur des données récoltées auprèsde 44 387 personnes dans23pays différents. Une large ma-jorité des personnes interrogéespensent que le climat est en trainde changer, que ce phénomèneest en partie dû à l’activité hu-maine et que les conséquencesde ces dérèglements climatiquesseront forcément mauvaises. Ce-pendant, seul un peu plus d’un

quart des Européens interrogés(28%) ont déclaré être très in-quiets ou extrêmement inquietsà propos du changement clima-tique. Les plus inquiets sont lesPortugais (51%) et les Espagnols(48%), tandis que les moins in-quiets sont les Russes (14%), lesPolonais (15%) et les Estoniens

(15%). Les Allemands représen-tent le troisième groupe de per-sonnes le plus inquiet (43%),alors que les Français (34%) etles Italiens (30%) sont eux plusinquiets que la moyenne des Eu-ropéens.

Les Français se sententresponsablesLes Français sont les plus convain-cus par la réalité du changementclimatique : 96% de ceux qui ont

répondu à l’enquête affirment quele climat est probablement ousans aucun doute en train dechanger. Ce pourcentage s’élèveà 95% en Italie et en Allemagne.Considérant le rôle que tient la res-ponsabilité individuelle sur la ré-duction des effets du changementclimatique, sur une échelle de 0 à10 (où 0 représente l’absence deresponsabilité et 10 une énormepart de responsabilité), le scoremoyen obtenu se situe légère-ment au-dessus de la moyennede 5. C’est chez les Français quele sentiment de responsabilité in-dividuelle sur la réduction des ef-fets du changement climatiqueest le plus présent (avec une notemoyenne de 6,9). En Europe, lesFrançais sont ceux qui croient leplus au fait de se montrer moinsénergivore (7,3 sur une échelle de0 à 10). � J. Becam

ÉTUDE

Les Français convaincus du changement climatique

V ia sa nouvelle filiale Home-genius, Leroy Merlin pro-

pose aux particuliers un accom-pagnement global de leurstravaux de rénovation. Les arti-sans indépendants peuvent deleur côté profiter de ce réseau etainsi augmenter leur activité. Deplus, la gestion commerciale et lacoordination du chantier sont dé-léguées au pilote de chantier, cequi leur permet de rester focali-ser sur leur cœur de métier. « Re-joindre Homegenius permet unflux régulier d’affaires validées, lagarantie d’être payé, la négocia-tion d’achats groupés, l’accès à la

formation et la partie éliminationdes déchets, soit un accompa-gnement global sur le chantier »,précise Leroy Merlin. Homege-nius propose aux artisans desservices pour leur faire gagnerjusqu'à 30% de leur temps : de-vis et factures automatiques,comptabilité facilitée, livraison surle chantier, marketing et com-munication, relation avec les ad-ministrations, nettoyage de finchantier, évacuation des gravats...Tous les corps d'état sont concer-nés ainsi que la maîtrise d’œuvredu chantier pour des travaux de5000 à 100000 euros. � J. B.

RÉNOVATION

Leroy Merlin fédère les artisans

Vite !NEUTRALITÉ CARBONE

Les TPE-PME nesont pas armées

Le Conseil économique, social et en-vironnemental (CESE) estimequ’une majorité de dirigeants deTPE-PME considère la neutralitécarbone comme un objectif stra-tégique, mais pense n’avoir ni letemps, ni les moyens, ni les con-naissances pour la mettre en place.Pour les aider, il suggère d'initierleurs dirigeants à la comptabilitécarbone et de rendre obligatoire laformation des experts compta-bles. Toutes les mesures proposéespar le CESE se trouvent dans un avisintitulé “TPE-PME, Commentréussir le passage à la neutralité car-bone ?” adopté le 11 septembre.

CHALEUR RENOUVELABLE

Une semainedédiée endécembreEnjeu majeur de latransition énergé-tique, la chaleurreste majoritaire-ment produite par des énergiesfossiles, importées et carbonées.Afin de promouvoir un mode deproduction de chaleur vertueux,l’Ademe, Amorce, la Fedene et leSyndicat des énergies renouve-lables organisent cette année lasemaine de la chaleur renouve-lable du 4 au 5 décembre à Parisau Forum des images et le6 décembre en région.

LOI DE FINANCES 2019

Une premièrevictoire pour le CigoLe syndicat professionnel desCarrières Indépendantes duGrand Ouest (Cigo) s’est réjouidu rejet, par la commission Fi-nances, de l’article 19 du Projetde Loi de Finances 2019 quiprévoyait la disparition du gazolenon routier. « C’est une demi-vic-toire pour l’industrie extractive etles Travaux publics, soulignePierre-Marie Charier, présidentdu Cigo. Nous allons poursuivrenos efforts auprès des élus pourfaire entendre l’impact néfaste del’application d’un tel article surnos entreprises familiales. »

PAIEMENT

Une solution pouraider les entreprises

L es retards de paiement sontl’un des principaux freins à

la productivité pour les TPE et lesPME, qui consacrent en moyenne1 journée par mois dans les re-lances et le suivi des règlements.Le traitement manuel des règle-ments est également une sourced’erreur : 91 % des entreprisesavouent ainsi faire des erreurs enprocédant à leur rapprochementbancaire (source : 7e baromètrede l’Ifop). Pour y remédier, Sagea développé la plateforme Sagepaiement en ligne en partenariat

avec Stripe. Les utilisateurs peu-vent créer et envoyer des facturesdématérialisées proposant unbouton de paiement en ligne ins-tantané à l’intérieur de la facturemais aussi dans le corps du mailenvoyé. Une fois le paiement ef-fectué par le client, il est auto-matiquement pointé sur la fac-ture, ce qui élimine la tâche derapprochement bancaire. Latransaction se comptabilise au-tomatiquement sans que l’utili-sateur ait besoin d’une ressaisiecomptable. � J. B.

© Wikimedia Com

mons