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7 actualités
Actualités pharmaceutiques n° 519 Octobre 2012
Pour le président du grou-pement PHR Lucien Bennatan, le pharmacien
est un acteur de santé libéral qui s’impliquera à l’avenir « non dans le parcours de soins, mais dans le parcours de santé ». Parce que « la pharmacie est un espace de solutions santé » centré sur les services, qui évolue de la vente de produits (aujourd’hui) à la proposi-tion de solutions santé (demain), mais aussi afin que « la marque enseigne soit un repère marketing auprès des clients » et que le phar-macien bénéficie des meilleurs atouts, est né le Concept Store santé PHR. Le concept sera formalisé par des espaces “Se soigner”, “Préserver sa santé”, des cor-
ners “Dispositifs médicaux”, “Seniors”, “Libre accès”, un pôle accueil pour l’orientation des patients, une borne inter-active et une pharmacie digitale, un marquage et une mise en avant des services, une zone de confidentialité, avec idéalement un bureau de consultation et un point éducation thérapeutique, puis un espace PDA (préparation des doses à administrer).L’organisation s’appuie sur le rôle moteur du référencement, la valo-risation design, la communication “marque” et une adaptation à la typologie de chaque officine. La mise en place de ce concept nécessitera a minima « deux sala-riés, 50 m² de surface client et un local de 150 m² au total ».
L’officine selon PHR doit d’ailleurs également se proje-ter au dehors et proposer un service complet aux seniors au sein des établissements d’héber gement pour per-sonnes âgées dépendantes (Ehpad), du service pharma-ceutique (PDA, dossier pro-fessionnel, bilan de médication individualisé) au service diété-tique (consultation, dépistage dénutrition…), en passant par la prévention (risques de chute, escarres…) et l’infor-mation santé, ceci dans une démarche de certification de service.
Alain Noël
Journaliste, Paris (75)
Officine
PHR lance son Concept Store Santé
Économie de la santé
La Cour des Comptes appelle à l’effort contre le déficit de la Sécurité sociale
Le déficit du régime géné-ral de la Sécurité sociale s’établira, en 2012, à
14,7 milliards d’euros, ce qui signe une amélioration par rapport aux années précédentes : 23 milliards en 2010, 17,4 milliards en 2011. Pourtant, le redressement ralentit, déplore la Cour des Comptes – le gouvernement précédent tablait sur 13,8 milliards – et « beaucoup d’efforts restent à faire ». Si la crise a sa part de responsa-bilité, elle « n’explique qu’un tiers du déficit. Les deux autres tiers,
soit 0,6 point de PIB [produit inté-rieur brut, ndlr], ce qui représente 12 milliards d’euros, ont un carac-tère structurel et représentent la partie durable du déficit, dont la persistance depuis de nombreu-ses années a entraîné la montée de la dette sociale ». Les magistrats identifient nombre de gaspillages, tant au niveau des indemnités maladie qu’en matière de transports sanitaires (impor-tante variabilité selon les dépar-tements). Ils plaident pour un contrôle plus important ainsi que pour une réduction des dépenses et niches fiscales. Pour ce faire, ils étudient deux “scénarios à prélèvements obli-gatoires constants”. L’un vise à contenir la croissance de l’objectif national des dépenses d’assu-rance maladie (Ondam) à 2,35 %,
ce qui permettrait de rééquilibrer les comptes en 2017. En revan-che, « si ce taux augmentait davantage, de + 2,7 %, le déficit ne disparaîtrait qu’en 2019 ». Autre piste de réforme, celle consistant à modifier le financement de la Sécurité sociale. Les impôts et taxes ne représentant que 12 % des recettes alors que la contri-bution sociale généralisée (CSG) participe à hauteur de 16 %, la Cour souhaite « une réflexion d’ensemble sur la place des ressources fiscales pour rendre le financement de la protection sociale plus cohérent, transparent et stable ». Elle plaide, enfin, pour « une plus grande responsabilisa-tion des différents acteurs ».
Alain Noël
Journaliste, Paris (75)
Regard sur les aidants familiauxPrès de 3,5 millions de personnes
sont considérées, en France,
comme des aidants, c’est-à-dire
qu’ils secondent un de leurs
proches, dépendant du fait d’une
maladie ou d’un handicap, au
quotidien. Novartis, qui réalise
des études et des actions pour
mieux connaître les aidants
familiaux et mieux répondre à
leurs besoins a lancé “Génération
Proches”, un e-mook (magazine
digital), réunissant des reportages
et des portraits d’aidants.
L’objectif : porter un regard
nouveau sur leur quotidien,
évoquer leurs difficultés et
aborder la question de leur
“professionnalisation” à l’heure
où le nombre de personnes
âgées, donc dépendantes, est
amené à croître fortement.
Depuis le 6 octobre 2012, Journée
nationale des aidants, les trois
premiers chapitres de ce e-mook,
début d’un véritable tour de
France, sont accessibles sur
www.generation-proches.com.
Élisa Derrien
Zoom sur les maladies cardiovasculaires À l’occasion de la 4e édition
de l’opération Donocœur, du
27 octobre au 4 novembre 2012,
l’Association française
de cardiologie1, rappelant que
« Les maladies cardiovasculaires
dont de vraies maladies ! », lance
un appel aux dons. Ces maladies,
qui se féminisent, provoquent
400 décès quotidiens et
constituent l’une des principales
causes de handicap majeur,
ce que le grand public continue
d’ignorer. E.D.
1. www.fedecardio.org
© F
otol
ia.c
om/A
rap