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Dossier de presse

TRANSVERSALES CINÉMATOGRAPHIQUES 2013

3ÈME ÉDITION

Du 11 au 16 février 2013 : « OPÉRA ET CINÉMA »

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Sommaire

Présentation du festival ..................................................................................................... 3

Un festival universitaire ..................................................................................................... 4

Entretien avec T imothée Picard, co-fondateur du festival ............................................. 5

Edition 2013 : « Opéra et cinéma » Programmation du lundi 11 au samedi 16 février13

Autour du F estival ........................................................................................................... 30

Infos pratiques .................................................................................................................. 34

Nos partenaires ................................................................................................................. 36

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Présentation du festival Les Transversales Cinématographiques s'attachent depuis maintenant trois ans à étudier les liens que le cinéma entretient avec les autres arts. A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Verdi et Wagner (1813-2013), le festival choisit de célébrer à sa manière l'héritage des deux monstres sacrés de l'Opéra. Par le biais d'une programmation riche et variée, l'Université Rennes 2, et ses partenaires, l'Opéra de Rennes, Les Champs L ibres, le C iné T NB, et le Théâtre de la Parcheminer ie, invitent le public rennais à s'interroger sur les interactions entre le cinéma et l'art lyrique, ce dernier pouvant parfois souffrir de son image d'art « noble » auprès du grand public. Quels rapports entretiennent ces deux arts et comment s'influencent-ils? Welles, Visconti, Losey, Herzog, Beineix, et tant d'autres cinéastes ont en effet été fascinés par l'opéra jusqu'à en faire la matière d'un film selon des approches très diverses. Le voisinage de ces deux formes d'art n'est sans doute pas le fruit du hasard, car l'opéra comme le cinéma traduisent le désir du spectacle total. En ce sens, le cinéma reconnaît sa dette à l'opéra dont il est aussi l'héritier. Rencontres publiques avec les réalisateurs Jacques Martineau, Philippe Béziat, Benoit Jacquot et le critique de cinéma Jean-Christophe Ferrari, projections, animations étudiantes et journées d'études viendront ponctuer une troisième édition qui s'installe une année de plus dans le paysage culturel rennais et qui s'annonce captivante.

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Un festival universitaire Le festival des Transversales Cinématographiques a été créé il y a trois ans à l'initiative d'enseignants de l'université Rennes 2. Depuis lors, chaque édition a vu plusieurs étudiants participer à sa préparation et à sa réalisation. C'est le cas encore cette année ! L'implication des étudiants est encore une fois très importante. La pluridisciplinarité dont se réclame le festival se traduit dans la diversité des filières dont sont issus les étudiants qui y prennent part : études cinématographiques, lettres, musique, histoire de l'art ou encore langues. En équipes et en amont du festival, ces étudiants se partagent le travail de communication, diffusion, relations avec la presse et coordination (entretiens, interviews). Certains d'entre eux s'impliqueront également lors du festival dans l'organisation de cartes blanches sur le campus (quizz, exposition, lectures, performances musicales), dans la présentation de films avant leur diffusion à l'écran au Ciné-TNB, ou encore dans l'animation des tables-rondes le samedi à la Parcheminerie. « Au niveau de l'Université, l'événement est piloté par le service culturel en collaboration avec de nombreux départements. C'est vraiment le caractère transdisciplinaire qui nous importe ainsi que l'implication de différents maillons de la vie universitaire, les étudiants qui participent fortement au festival ou les enseignants chercheurs. Avec ces nombreuses collaborations on peut donc illustrer le caractère transdisciplinaire de la manifestation car l'opéra comme le cinéma sont les arts les plus complets et mixtes. » Timothée Picard, Professeur de littérature générale et comparée à Rennes 2.

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Extraits de l'entretien1 avec Timothée Picard, réalisé par l'équipe coordination

Entretien avec Timothée Picard, co-fondateur du festival

Qu'est ce que le F estival Transversales Cinématographiques ? Le festival Transversales Cinématographiques dont la troisième édition va se dérouler du 11 au 16 février 2013 traite essentiellement du rapport entre le cinéma et les arts, quels qu'ils soient. Le cinéma est déjà une pratique mixte convoquant un certain nombre d'arts et par ailleurs, le cinéma peut s'attacher à différentes formes et pratiques artistiques. Il y a le rapport à la peinture, à la 1A voir en intégralité sous format vidéo sur le blog des Transversales Cinématographiques à partir de janvier 2013.

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musique, à la littérature. Cette transversalité ou cette interdisciplinarité est le point de départ et peut se décliner sous différentes formes. Par ailleurs, les différents acteurs illustrent bien cette transdisciplinarité avec, par exemple, la participation d'enseignants-chercheurs en littérature générale et comparée ainsi que différents acteurs culturels de la ville de Rennes. L'idée est de toujours travailler sur une matière inter-artistique dont le dénominateur commun serait le cinéma, et que la manifestation soit prise en charge par une communauté interdisciplinaire avec des approches multiples, scientifiques et pédagogiques, tout en s'adressant au grand public. La thématique des Transversales Cinématographiques de 2012 abordait la relation du cinéma et des autres arts, et cette troisième édition précise cette réflexion en s'intéressant plus particulièrement aux rapports qu'entretiennent le cinéma et l'opéra, qu'est-ce qui a motivé ce choix ? En 2013, nous fêterons le bicentenaire de la naissance de Giuseppe Verdi et de Richard Wagner, deux figures importantes et fascinantes de l'opéra européen. Ils ont incarné deux visages de l'opéra, l'un italien et l'autre allemand, pour deux grandes nations européennes en voie de formation et qui vont parvenir à leur unification à la fin du XIX° siècle. Ces deux grandes nations ont donné un rôle fondamental à la musique, un rôle d'identification. Les italiens se sont reconnus dans l'opéra de Verdi, les allemands dans celui de Wagner et les deux compositeurs ont voulu exprimer les sentiments, les désirs et les attentes de leurs compatriotes.

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Tous les deux ont fait l'objet d'une postérité très riche, sous différents angles : avant tout artistique, dans l'histoire de la musique et de l'opéra, ils restent deux références par rapport auxquelles on se prononce quand on est compositeur et ils restent aussi deux figures essentielles à la littérature, à la peinture et au cinéma ; mais également en terme d'idéologie, de politique ou en terme d'histoire des idées en général, leur postérité se retrouve sous une forme particulière, celle de la récupération par un totalitarisme (Verdi par le fascisme italien et Wagner par le nazisme). La comparaison des deux repose sur une opposition. On fait de Verdi le symbole de la culture italienne, par extension celui de la culture méditerranéenne, et de Wagner celui de la culture allemande et plus largement du monde nordique. On a donc vu en eux deux figures antithétiques et complémentaires du génie européen. Ce bicentenaire était donc l'occasion pour nous de travailler sur la relation de l'opéra et du cinéma et plus précisément sur la comparaison, l'opposition, la postérité de ces deux figures, et comment elles ont pu aussi s'incarner au cinéma. Pourquoi ce choix de programmation notamment pour des films qui ne semblent pas parler, a priori, d'opéra comme L'Arbre et la forêt de Jacques Martineau et d'O livier Ducastel ? Il est d'abord important de souligner la forte influence de Verdi et de Wagner dans l'histoire du cinéma au-delà de l'illustration sonore ou de leur simple utilisation en bande son. Il faut savoir que l'opéra italien, ce que l'on appelle le mélodrame italien, a été à la base du cinéma en Italie et a nourri

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les réflexions et les pratiques d'un cinéma populaire italien. D'autre part, Wagner a été une figure fondamentale de référence pour bien des théoriciens et cinéastes des débuts du cinéma. La musique de Wagner est même devenue le mètre-étalon pour la musique de cinéma. Ce sont donc des figures tout à fait fondamentales bien au-delà de la simple illustration thématique. En ce qui concerne la programmation on a voulu mêler des films qui illustrent d'un côté Wagner et Verdi de l'autre. Dans tous les cas ce sont des films pour lesquels la musique de Verdi et de Wagner possède une place importante. C'est le cas pour L'Âge d'or de Buñuel où le Tristan et Iseult de Wagner joue un rôle tout à fait fondamental, et c'est le cas dans E t vogue le navire de Fellini dans

Verdi. Une nuit à l'opéra des Marx Brothers nous paraissait intéressant dans la mesure où Verdi et Wagner sont des compositeurs liés avant tout au romantisme musical, au lyrisme. Ce qui est intéressant c'est de voir comment cela a pu faire l'objet de pastiches, de parodies et de caricatures souvent

souvent des hommages paradoxaux. Dans le film des Marx Brothers, on assiste au dynamitage en règle de l'opéra

L'Arbre et la forêt u et d'Olivier Ducastel chez lesquels la musique joue un rôle important. Dans ce film, l'élément majeur est sa bande son. Le personnage principal

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joué par Guy Marchand est passionné par Wagner mais on apprend qu'il a été déporté pour homosexualité pendant la seconde guerre mondiale. Le film et ses personnages posent de façon très fine et élégante la question paradoxale suivante : comment continuer à être passionné par Wagner alors que l'on a subi les sévisses d'un régime qui avait fait de Wagner son compositeur officiel ? La raison du choix de ces quatre films dont deux sur Verdi et deux sur Wagner est aussi de proposer des éclairages inattendus pour ne pas tomber uniquement dans les caricatures soit sur l'italianité de Verdi, soit sur Wagner et sa récupération nazie. Vous parlez d'hommages paradoxaux, est-ce que le cinéma peut participer à la réhabilitation de l'opéra auprès du grand public ? La question du rapport entre opéra et cinéma en terme sociologique est tout à fait intéressante parce que l'opéra a été aussi à l'origine du cinéma. À l'époque, c'est l'opéra qui permettait de construire une popularité au cinéma et cela a duré très longtemps en Italie par exemple, avec des réalisations cinématographiques de forme très populaire, et c'est cette popularité de l'opéra qui est venue nourrir le cinéma. C'est tardivement que l'opéra a perdu son caractère populaire pour devenir une pratique artistique plutôt placée du côté des élites cultivées et aisées. A partir des années 70-80, mettre le cinéma au service de l'opéra permettait de renouveler les publics, de toucher un plus large public. Peut-être que

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le cinéma a aidé l'opéra à retrouver une forme de popularité qu'il aurait perdu. Mais pas exactement car ces films-opéras sont des films étonnants, un peu hybrides et des objets qui datent. Cependant, ce n'est pas le cas de tous comme la Tosca de Benoît Jacquot, La flûte enchantée d'Ingmar Bergman ou Don Giovanni de Joseph Losey. Les nouvelles technologies permettent de diffuser l'opéra auprès d'un plus large public qui peut se sentir gêné par certain codes ou certaines contraintes financières qui sont liées de manière fantasmatique. Il y a une sorte de censure qu'on s'inflige par rapport à cet objet et peut-être que le cinéma ou les diffusions permettent de passer au-dessus de ces formes d'auto-censures. Il y a donc une dimension fantasmatique dans ce caractère supposément élitiste de l'opéra parce que pour l'apprécier il faut se familiariser avec ses codes, mais en terme financier, il est possible d'aller à l'opéra pour peu cher surtout pour les étudiants ou les chômeurs. Le dialogue entre cinéma et opéra reste riche et permanent car il y a beaucoup de films populaires où l'opéra joue un grand rôle comme dans Pretty Woman où le film trouve son sens lorsque le personnage joué par Julia Roberts pleure devant La Traviata car cet opéra est l'histoire d'une prostituée, ou bien comme dans le Seigneur des anneaux de Peter Jackson adapté de la trilogie de Tolkien s'inspirant des mêmes sources que Wagner et dont on peut qualifier la bande-son composée par Howard Shore, de wagnérisante.

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Pouvez-vous nous parler de vos partenariats, des évènements de cette semaine de festival et de vos invités ? Parmi les partenaires les plus importants cette année, il y a l'Opéra de Rennes. A l'Université, il y a déjà de nombreux enseignements montés en partenariat avec l'Opéra pour permettre aux étudiants de s'initier à cet univers qu'ils ne connaissent pas forcément voire absolument pas. Cette année, pour le bicentenaire de la naissance de Verdi et Wagner, l'Opéra s'est montré très intéressé par la problématique du cinéma et proposera des projections autour de Carmen de Cécile B. DeMille et de Chaplin, deux spectacles dans le cadre des Révsiez vos classiques autour de deux pièces, Rigoletto et Le Vaisseau Fantôme, ainsi que la célèbre représentation de la Walkyrie. Alain Surrans interviendra également dans le cadre des tables rondes organisées à la Parcheminerie le samedi après-midi, et une journée de colloque se déroulera également à l'Opéra. Tout est donc tissé de manière étroite, les spectacles comme les objets d'étude et réciproquement. Dans les autres partenaires, il y a ceux avec qui nous avons travaillé les années précédentes dont le Ciné-TNB, qui diffusera les films du vendredi et du samedi et le TNB qui est notre partenaire également pour les rencontres publiques. Il y a aussi Les Champs Libres qui nous accueilleront pour une conférence grand public d'Alain Surrans le mercredi midi où il diffusera des extraits vidéo et des extraits sonores.

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Les rencontres à la Parcheminerie le samedi se feront autour de trois invités avec d'une part Jacques Martineau, pour les raisons évoquées précédemment, et Benoit Jacquot qui est l'auteur du dernier grand film-opéra, Tosca, en 2011. Enfin la troisième personne qui illustre bien cette thématique est Philippe Béziat qui vient de publier un documentaire, Traviata et nous, consacré à une grande production de La Traviata de Verdi qui a été donnée au festival d'Aix-en-Provence il y a deux ans avec Nathalie Dessay dans le rôle titre, et mis en scène par Jean-François Sivadier. A travers ce documentaire, Philippe Béziat arrive à restituer la profonde émotion qu'offre l'opéra et qui ne passerait pas à l'écran. Il y aura aussi le critique de cinéma, Jean-Christophe Ferrari qui a coordonné pour la revue Positif le numéro de mars 2011 consacré aux relations opéra/cinéma. Ce qui est important c'est que cette manifestation ait des moments pédagogiques, scientifiques, des spectacles et aussi des moments ouverts au grand public rennais. L'idée est de créer une interaction entre les espaces, les moments de paroles pour que s'instaure une fluidité entre les lieux, l'université et les institutions culturelles de la ville de Rennes mais aussi entre les publics (étudiants, chercheurs, grand public rennais...).

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Edition 2013 : « Opéra et cinéma »

Programmation du lundi 11 au samedi 16 février

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Université Rennes 2 / Cafétéria du Pôle Langues Café Langues I talien / A llemand: 13h Afin d'ouvrir le festival, le rendez-vous mensuel du service culturel s'intègre ce mois-ci dans la programmation du festival avec des propositions de lectures en langues originales d'extraits d'Opéra par des étudiants du département d'allemand et d'italien.

Du L UNDI 11 au V E NDR E DI 15 F E V RI E R « Carte blanche étudiantes » Sur toute la durée du festival, des étudiants de filières différentes organiseront des animations pour se réapproprier la thématique « Opéra et Cinéma » sur le temps du midi et à différents endroits du campus, afin de souligner une fois encore la pluridisciplinarité du festival. Ils proposeront par exemple des performances musicales ou encore une exposition et des quizz sur les grands thèmes de l'opéra au cinéma.

L UNDI 11 F É V RI E R

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Université Rennes 2, Campus Ville jean, bât. O , amphithéâtre musique.

Journée d'étude : « Opéra et cinéma. C itations, scènes, imaginaires, affinités électives » partenariat entre les Universités de Besançon, Paris-Ouest Nanterre et Rennes 2, et la troisième édition du Festival « Transversales cinématographiques » consacrée au thème « Opéra et cinéma »,

iné-TNB et les Champs Libres (rétrospectives, concerts, conférences et tables rondes), couplée au colloque « Verdi/Wagner, 1813-2013, images croisées » (Rennes, 11-17 février 2013).

Programme de la journée:

Comité scientifique : Aude Ameille, Jean Cléder, Pascal Lécroart, Timothée Picard et Emmanuel Reibel.

9 h 40: Patrick Le Goff (Université Rennes 2): «Le Dickson experimental sound movie de 1894, film prélude ».

Transposer, adapter

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Présidence de séance : Elizabeth Giuliani (Bibliothèque Nationale de France). 11 h 00 : Aline Geuze (Université catholique de Louvain) : « vériste au cinéma ». 10 h 30 : Delphine Vincent (Université de Fribourg) : « Questa poi la conosco pur troppo. Pratiques

». 11 h : Discussion et pause

Présidence de séance : Patrick Louguet (Paris 8). 11 h 30 : Thierry Santurenne (Université de Paris IV-Sorbonne) : « La diva au cinéma ». 12 h 00 : Stéphane Resche (Universités Paris Ouest & Roma Tre, UFI) : « Carmen³ (Preminger, Rosi, Dornford-May) ». 12 h 30 : Discussion et déjeuner

Affinités électives Présidence de séance : Emmanuel Reibel (Paris Ouest Nanterre)

14 h 00 : Oleg Lebedev (Université Catholique de Louvain) : « Moses und Aron : le film-opéra à la -visuel et du montage musicalement nécessaire ».

14 h 30 : Pierre Jailloux (Université Paris 8) : « Dario Argento : l'opératique comme exaspération de l'opéra ».

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15 h 00 : Simon Daniellou (Université Rennes 2) : « opéras chinois sur la mise en scène cinématographique de Tsui Hark. » 15 h 30-16 h 15 : Discussion et pause

Présidence de séance : Emmanuel Bouju (Rennes 2).

16 h 15 : Patrick Louguet (Université Paris 8) : « Quelques exemples filmiques de la pertinence esthétique des termes "opéra" et "opératique" dans la critique de cinéma ». 16 h 45 : Elizabeth Giuliani (Bibliothèque nationale de France) : « Entre cinéma et opéra, le contrat du documentaire ». 17 h 15 : Discussion et clôture de la journée

Université Rennes 2, Auditorium L e Tambour, bât O .

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18h    

de  Buñuel,  1930,  63mn,  Français,  N&B,  DVD,  VOST (Présentation  par  des  étudiants  de  Rennes  2)  

Anti-lyrique ? Ce film reconnu et soutenu par le mouvement surréaliste nous offre une nouvelle

pour présenter en contrepartie uTristan et Iseult de Wagner. Le

est le seul à

face entre art lyrique et cinéma. 19h15-19h45: Cocktail d'inauguration dans le Hall du Tambour.

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20h E t vogue le navire de Fellini, 1984, F ranco-italien, 127mn, Couleurs, V OST, 35mm.

Une croisière est organisée suite à la mort d'une grande cantatrice pour disperser ses cendres. L'équipage ainsi réuni pour ces funérailles se trouve composé de personnages hétéroclites : chanteurs d'opéra loufoques et chefs d'orchestres décadents côtoieront même un rhinocéros, animal-symbole de l'absurde. L'humour et la caricature dénoncent alors un art vieillissant qui contrastera avec le groupe de réfugiés serbes que la croisière accueillera avec tout leur univers entraînant. C'est donc en quelque sorte un hommage paradoxal que rend Fellini à l'opéra, en particulier à celui de Verdi sur lequel repose les fondements lyriques de la culture italienne, mais également un hommage au grand cinéma muet avec la scène de l'embarquement des passagers filmée en noir et blanc.

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Salle Guy Ropartz

19h Révisez vos classiques « Rigoletto », de G iuseppe Verdi (spectacle de l'Opéra de Rennes)

Rigoletto populaire » que Giuseppe Verdi poursuivra avec Le Trouvère et La Traviata. Dans cet opéra, le personnage éponyme, bouffon du Duc de Mantoue, préserve sa fille Gilda des regards de la cour. Malgré tous ses efforts, cette dernière va s'éprendre du Duc. Cet amour impossible représentant la transgression de l'interdit paternel, va conduire Rigoletto à assassiner sa propre fille par erreur.

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(Jour anniversaire du décès de Wagner)

Opéra de Rennes 18h Représentation  de  La  Walkyrie,  de  Richard  Wagner  

 Pour  le  jour  anniversaire  de  la  mort  de  Richard  Wagner,  l'Opéra  de  Rennes  propose  la  représentation  de   son   plus   célèbre   opéra.   La   Walkyrie   est   le   second   volet   de   l'Anneau   de   Nibelung,   tétralogie  romantique  dans  lequel  deux  jumeaux  incestueux,  Sieglinde  et  Siegmund,  affronteront   la  colère  du  dieu  Wotan  aidés  par   la  walkyrie  Brünnhilde.  Cette  pièce,  hymne  à   la   transgression  et  à   la   liberté,  nous  plonge  dans  les  mythes  nordiques  qui  font  la  richesse  de  la  culture  allemande.  La  Chevauchée  des   Walkyries -­son   par   de   nombreux  réalisateurs  dont  Francis  Ford  Coppola  dans  Apocalypse  Now.  

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Université Rennes 2, Auditorium L e Tambour, bât O .

Projections dans le cadre du C iné Tambour 18h

H ickenlopper, E tats-Unis, 1991, couleur, vidéo, V OST

En 1976, Eleanor Coppola, épouse de Francis Ford, suit le tournage du film Apocalypse Now qu'est en train de réaliser son mari aux Philippines. Ce sont ces images de tournage que propose ce documentaire. « Apocalypse Now n'est pas un film sur le Viêt Nam, c'est le Viêt Nam. Et la façon dont nous avons réalisé Apocalypse Now ressemble à ce qu'étaient les Américains au Viêt Nam. Nous étions dans la jungle, nous étions trop nombreux, nous avions trop d'argent, trop de matériel et petit à petit, nous sommes devenus fous », dira Coppola de son propre film.

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20h30 Apocalypse Now, de F rancis Ford Coppola, E tats-Unis, 1979, 2h33, couleur, 35mm, V OST.

Une esthétique caractéristique, la présence d'acteurs torturés, monstres sacrés, les fameuses notes des Walkyries de Wagner accompagnant une chevauchée d'hélicoptères américains, les anecdotes de tournage, font de ce film un des grands classiques du cinéma. Lors de la guerre du Viêt Nam, le capitaine Willard (Martin Sheen) a pour mission de retrouver et de tuer le colonel Kurtz (Marlon Brando), réfugié à la frontière cambodgienne, devenu fou sanguinaire selon certaines rumeurs et considéré comme un dieu tout-puissant par toute une société d'indigènes.

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JE UDI 14 F É V RI E R

Opéra de Rennes 18h Révisez vos classiques « Vaisseau fantôme », de Richard Wagner -1h30.

Le Vaisseau Fantôme principal, le compositeur romantique y aborde notamment les thèmes de l'errance, du sacrifice et de la rédemption. Cet opéra fantastique relate l'histoire du Hollandais qui, pour avoir provoqué Dieu, est condamné à errer sur les océans. Tous les sept ans cependant, il lui est possible de remettre pied à terre afin de trouver son salut, qui ne pourra s'obtenir que par la fidélité d'une femme.

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V E NDR E DI 15 F É V RI E R

C iné-T NB 19h

, Marx Brothers, 1935, E tats-Unis, 96 min, n&b. (Présentation par des étudiants de Rennes 2)

Pour se faire une place dans le vaste milieu de la culture, Mrs Claypool décide d'investir à l'Opéra de New-York. L'argent qu'elle verse doit servir à engager Rodolfo Lasspari, un grand ténor italien. Lasspari ne rêve que de Rosa, qui elle-même est éprise de Riccardo Baroni, un autre ténor. Tout ce petit monde, ainsi que Otis B. Driftwood (Groucho Marx), employé à l'Opéra de New-York, et les deux complices de Baroni, Fiorello (Chico Marx) et Tomasso (Harpo Marx), embarquent pour New-York. S'ensuit une cascade de scènes burlesques.

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21h

, de O livier Ducastel et Jacques Martineau, 2010, F rance, 97 min, 35mm. Projection suivie d'une rencontre avec J. Martineau.

Frédérick Muller, sylviculteur et passionné de la musique de Wagner, ne se rend pas à l'enterrement de son fils Charles lorsque celui-ci vient à mourir. L'ensemble de la famille demeure dans l'incompréhension et éprouve de la colère vis-a-vis du comportement du père, jusqu'au jour où Frédérick décide de parler et d'expliquer son attitude. Le passé va alors se dévoiler, un passé qui remonte à près de soixante années en arrière, en 1941, alors que le pays était sous occupation nazie et que Frédérick était incarcéré dans le camp alsacien de Schirmeck.

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SA M E DI 16 F É V RI E R

Théâtre de la Parcheminer ie  Tables  rondes  et  rencontres  publiques   14h-15h30 : « Carmen au C inéma »

(Université Rennes 2). Animée par Laurey Braguier, Ana Correro Humanes, Kevin Gohon, Aurore Blanc, et Fabien Le Tinier, 2. 15h30-16h : Pause 16h-17h30 : « C inéma et Opéra » Avec Jacques Martineau, Benoit Jacquot, Philippe Béziat (cinéastes) et Jean-Christophe Ferrari qui a écrit un dossier consacré à ces deux arts dans la revue Positif d'avril 2012. Animée par Mickaël Piquerey (étudiant en Lettres), Timothée Picard et Jean Cléder.

C iné-T NB

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18h30 La Tosca, Benoit Jacquot, 2001, 1h59, italien, couleur, 35mm, V OST. Projection présentée par le réalisateur.

On se souvient de Maria Callas magnifiant l'opéra de Giacomo Puccini au siècle dernier. Avec Benoit Jacquot, c'est le -opéra, les deux arts se rencontrent, les chanteurs deviennent acteurs. Floria Tosca, cantatrice italienne, est la maîtresse du peintre et révolutionnaire Mario Cavaradossi, recherché par la police. Scarpia, le chef de la police, épris de Tosca, se sert de la condition de son amant pour la faire chanter et faire en sorte qu'elle cède à ses avances. 21h15

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Traviata et nous, Philippe Béziat, 2012, 1h52, français, couleur, dolby numér ique. Présentation par Philippe Béziat

En 2011, Jean-François Sivadier, metteur en scène, donne une représentation de la Traviata à Aix-en-Provence, où Natalie Dessay incarne le personnage de Violetta. Philippe Béziat filme pendant deux mois tout ce travail de mise en scène, de conception de costumes, de répétitions, de tout ce qui compose l'oeuvre. « Je m'amuse parfois à imaginer que si Verdi était né en 1900 et pas en 1813, il aurait fait du cinéma et pas de l'opéra ! » dit-il. C'est une nouvelle preuve du lien étroit qui unit les deux arts.

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Autour du Festival

L es 12, 13, 14 et 15 février 2013 A l'Université et à l'Opéra de Rennes

Colloque international « Verdi/Wagner : 1813-2013.Images croisées. »

É tudes de réception : musique, histoire, littérature, arts, et histoire des idées.

Ce colloque se donne pour objectif de rendre compte de la manière dont l'image de ces deux illustres compositeurs que sont Verdi et Wagner a été façonnée par la postérité à travers l'interprétation et la

travers leur instrumentalisation et notamment par les totalitarismes. Cet objectif se matérialisera à travers une approche à la fois comparative et synthétique afin de révéler les distinctions et les complémentarités possibles entre ces deux figures.

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musique qui s'inscr ivent dans la continuité du festival « Transversales cinématographiques ».

La plus populaire des héroïnes d'opéra fait un nouveau passage par Rennes, cette fois au miroir des innombrables adaptations qu'elle a inspirées, celle de Marius Constant pour la scène mais surtout celles pour le grand écran. On la verra courtisée dès 1915 par Charlot, mais aussi sous les traits de Geraldine Farrar dans un film de Cecil B. DeMille, ou encore de Raquel Meller dans celui de Jacques Feyder, qui sera donné pour la première fois en France avec la musique «live» de Ernesto Halffter Escriche qui ne doit d'ailleurs rien à celle de Bizet.

Lundi 25 février

A l'Opéra

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Burlesque on Carmen de Chaplin (1915), et Carmen de Cécil B . De Mille. 20h / C iné-concert

Le cinéma fait irruption à l'Opéra de Rennes avec la projection de deux films autour du personnage de Carmen. Le film de Charlie Chaplin Burlesque on Carmen offre une savoureuse parodie à la fois de l'opéra de Bizet de 1875 et du second film projeté, celui de Cécil B. DeMille Carmen. Ces deux films muets posent la question de l'influence de l'opéra aux débuts du cinéma et du rôle palliatif de la musique dans le déroulement de l'intrigue face au manque technique de l'enregistrement et de la synchronisation des voix au cinéma. Ils posent également la question de la représentation et de l'adaptation d'opéra au cinéma et du détournement des conventions de l'opéra par le cinéma. L'histoire de Carmen, qui a été initialement imaginée par Posper Mérimée, est celle d'une bohémienne dont s'est épris le brigadier Don José et dont l'amour ne sera pas partagé. Carmen est une séductrice qui manipule ses amants mais dont le jeu se retournera contre elle. Quoi de plus éternellement lyrique que le sujet de cette envoûtante Carmen ? Musique Hugo Riesenfeld d' après Bizet. Présentation Serge Bromberg et Alain Surrans. En collaboration avec Lobster Films.

Le mardi 26 février 2013 Au Théâtre National de B retagne, Salle Jean Vilar.

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Carmen de Jaques F eyder (1926). 20h / Projection. L'Opéra rend visite au TNB qui propose un ciné-concert autour du personnage de Carmen avec la projection du film de Jacques Feyder dans lequel le rôle principal est tenu par Raquel Maller. Cette projection sera accompagnée de la musique du compositeur Ernesto Halffter Escriche interprétée par l'Orchestre symphonique de Bretagne sous la direction de Daniel Tosi. La composition de la musique a été spécialement réalisée pour accompagner la projection du film de Feyder et c'est la partition originale qui sera jouée. Le choix de cet accompagnement, au détriment de celui de Bizet, s'explique par la démarche de Feyder qui s'attache plus à l'univers de la nouvelle de Mérimée mais aussi par la démarche du compositeur qui a fait en sorte « que jamais le drame musical prenne le pas, en

2. »

2Entretien avec Ernesto Halffter Escriche pour le Comoedia du 20/09/1926.

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Infos pratiques Accès : L e Tambour : Université Rennes 2 Campus Villejean Place du recteur Henri Le Moal 35043 Rennes cedex Métro : Villejean Université. Bus (lignes principales) : 4, 30, 52, 65, 68, 76, 77, 78. Opéra: Place de la Mairie 35000 Rennes Métro: République. Bus (lignes principales): 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 11.

Tarifs et réservations: Tambour : séances du lundi 11: gratuite séances du mercredi 13

Renseignements et réservations : 02 99 14 11 47. Opéra :

Renseignements et réservations : 02 23 62 28 28.

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L es Champs L ibres: 10, cours des Alliés 35000 Rennes Métro : Gare / Charles de Gaulle. Bus (lignes principales) : 1, 2, 11, 41ex, 42ex, 63. C iné T NB: 1, rue St Hélier 35040 Rennes cedex Métro : Gare / Charles de Gaulle. Bus (lignes principales) : 1, 2, 11, 41ex, 42ex, 63. Théâtre de la Parcheminer ie: 23 Rue de la Parcheminerie 35000 Rennes Métro : République. Bus (lignes principales): 1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 11.

Champs L ibres : Gratuit dans la limite des places disponibles. Renseignements et réservations : 02 23 40 66 00 Ciné T NB :

Renseignements et réservations : 02 99 31 12 31 Théâtre de la Parcheminer ie: Gratuit dans la limite des places disponibles. Renseignements et réservations : 02 99 79 47 63

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