comment écrire les couleurs
de tableaux
qui fixent
l'infini
comment tourner
les pages
d'un spectacle sans fin
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des planches à la palette
C.P. 550, Sudbury (Ontario)CANADA P3E 4R2
705-675-6491pdp.info.ca
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Couv+SignetPlanches/11.08.04 8/11/04 1:54 PM Page 1
Extrait de la publication
des planches à la palette
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Données de catalogage avant publication (Canada) Demers, Suzon
Des planches à la palette / tableaux, Suzon Demers ; poèmes, Joël Beddows.
ISBN 2-89423-170-9
1. Demers, Suzon. I. Beddows, Joël II. Titre.
ND249.D447A4 2004 759.11 C2004-904960-7
Ancrées dans le Nouvel-Ontario, les Éditions Prise de parole appuient les auteurs et les créateurs d'expression et de culture françaises au Canada, en privilégiant des œuvres de facture contemporaine.
La maison d’édition remercie le Conseil des Arts de l’Ontario, le Conseil des Arts du Canada, lePatrimoine canadien (Programme d’appui aux langues officielles et Programme d’aide audéveloppement de l’industrie de l’édition) et la Ville du Grand Sudbury de leur appui financier.
Œuvre en page de couverture : Suzon DemersConception graphique et mise en pages : Olivier Lasser
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
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ISBN 2-89423-170-9 (Papier)
ISBN 978-2-89423-476-5 (PDF)
Copyright © 2004Éditions Prise de paroleC.P. 550, Sudbury (Ontario)Canada P3E 4R2www.prisedeparole.ca
Diffusion au Canada : Dimédia
Extrait de la publication
SUZON DEMERSINTRODUCTION ET POÈMES – JOËL BEDDOWS
PRÉFACE – ANNICK LÉGER
des planches à la palette
Prise de paroleSudbury, 2004
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On n’entre pas dans la peau du personnage ; c’est le personnage qui entre en nous.
Les comédiens prêtent voix et corps à des âmes issues de la conscience collective. Saisir pleinement ces âmes, embrasser totalement
leur nature exige une écoute réelle et une profonde humilité. Le spectateur est parfois le témoin privilégié de cette symbiose vers
laquelle tous nos efforts en tant qu’interprète convergent. Le processus d’identification s’enclenche alors et la purgation des passions
s’ensuit si le spectateur accepte, lui aussi, de pénétrer dans l’univers et l’émotion qu’on lui propose.
Suzon Demers est un de ces êtres courageux qui osent examiner leur propre fragilité. Elle reconnaît la nécessité du regard
introspectif qui repousse les horizons intérieurs et qui fait grandir l’âme. Comme spectatrice et comme être humain, elle accepte
d’être bouleversée par le théâtre afin d’en tirer l’inspiration pour ses toiles et la force de poursuivre son cheminement personnel.
Cette femme aux yeux rieurs, allumés et sincères, a relevé les défis de la vie pour s’épanouir dans la franchise et le respect. Elle a
manifestement surmonté ses épreuves et ses démons. Sans ce cheminement personnel, elle ne pourrait à la fois créer et soutenir
l’intensité du regard des personnages vers lesquels elle plonge pour mieux nous les révéler. Ses toiles font écho à sa quête intérieure :
elles affichent son questionnement et son empathie. L’abandon et la sincérité que cette artiste peintre déploie dans ses œuvres nous
troublent.
Pénétrer dans l’univers de Suzon Demers, c’est entrer au cœur même de l’humanité par le biais d’âmes théâtrales silencieuses,
pourtant bien vibrantes, saisies sur canevas. Ses toiles sont non seulement un appel à la célébration du théâtre franco-ontarien, mais
aussi une invitation à renouer la conversation avec des personnages qui nous ressemblent et se distinguent de nous à la fois. Ces
œuvres permettent de poursuivre et d’approfondir ce dialogue, unique et intime, amorcé sur scène.
Suzon Demers ne maîtrise pas seulement l’art de la représentation picturale mais également celui de l’interprétation. Son expé-
rience de comédienne jumelée à sa généreuse réceptivité à titre de spectatrice nourrissent sa démarche d’artiste peintre. Comment
expliquer autrement la charge émotive si intense qui se dégage de chacune de ses œuvres et qui nous propulse dans un univers tout
à la fois étrange et familier ?
préface
Plonger... dans le regard
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Extrait de la publication
Dans ses toiles, Suzon Demers prolonge et précise les choix d’interprétation des comédiens, même quand ceux-ci sont à peine
esquissés. Ayant tour à tour recours au grotesque puis à la plus grande simplicité, elle dévoile l’inexprimable : ce trop-plein d’émotions
qui nous bouleverse et nous transporte au théâtre. Elle cerne l’essence même du personnage et l’énergie de l’interprète. Ce faisant, elle
exorcise sans pudeur ni censure les démons communs à tous les protagonistes de l'événement théâtral. Elle recrée ces instants de
communion que partagent les comédiens et le public dans ces rares moments de grâce vécus des deux côtés de la scène. Elle perpétue
à l’infini cet échange que nous, comédiens, tentons par tous les moyens de recréer, scène après scène, soir après soir.
À l’instar du théâtre qui vise la catharsis, ses toiles nous incitent à découvrir et à redécouvrir les multiples horizons de ce vaste
paysage humain. Plonger son regard dans celui d’un des personnages représentés par Suzon Demers, c’est embrasser d’un seul coup
tous les liens et les ruptures qui existent entre les êtres derrière la toile, sur la toile et devant la toile.
annick léger
Comédienne
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Extrait de la publication
À l’automne 2001, l’artiste peintre Suzon Demers, que je connaissais peu à ce moment-là, m’a demandé d’écrire les textes qui
accompagneraient ses tableaux dans un livre dont le format restait à trouver ; une monographie qui serait composée d’environ
quarante toiles.
Depuis quelques années, elle avait entrepris un projet des plus ambitieux, soit celui de peindre une série de tableaux inspirés de la
production théâtrale franco-ontarienne. J’avais eu, à quelques reprises, l’occasion de discuter avec elle de son travail et de sa démarche
et je lui avais même demandé d’exposer ses toiles lors de deux lancements de saison du Théâtre la Catapulte. Or, même si nos rapports
avaient toujours été très amicaux, je ne comprenais pas son désir de travailler avec moi en tant qu’auteur.
C’est peut-être la liberté artistique complète qu’elle m’accordait qui a surtout piqué ma curiosité : « Trouve ta façon pour raconter
mes tableaux », m’a-t-elle alors dit. Ce n’était pas une mince commande. Je devais à la fois me projeter dans une forme statique
dont la caractéristique la plus évidente demeure son aspect bi-dimensionnel et faire fi du fait que j’avais vu la majeure partie des
productions dont elle s’était inspirée. Quelques jours après avoir signé le pacte, j’ai eu le vertige : manifestement, j’étais loin de mes
terrains traditionnels, que ce soit en tant que directeur artistique, metteur en scène ou professeur. Pourtant, après avoir passé
plusieurs heures dans son studio, parfois seul, parfois accompagné de cette femme que j’appris à connaître, je me suis aperçu à quel
point ses tableaux m’interpellaient : Suzon Demers exploite des couleurs vives, voire féroces ; un rythme endiablé se dégage des
formes et des lignes proposées ; et, surtout, par-dessus tout, elle imagine des figures parfois grotesques, parfois déformées par un
trop-plein d’émotions, parfois débordant d’une énergie lumineuse que je n’arrive pas à cerner.
J’ai d’abord tenté de décrire ces figures dans une série de courts essais autour du sens même du théâtre, des essais que j’ai rapidement
mis de côté. J’avais l’impression non pas de servir le projet artistique, mais plutôt de l’« aplatir ». Je passais mon temps à analyser la
création théâtrale en tant que « phénomène » plutôt que de porter attention aux toiles. Je pense aujourd’hui que j’avais peur
d’affronter les regards des personnages devant moi, sûrement parce que les émotions qu’ils me communiquaient me déstabilisaient
trop. Le cartésien que je suis a eu peur de plonger… non, d’« embrasser » le chaos émotif que ces regards créaient chez moi. Para-
doxalement peut-être, de tels regards n’avaient pas engendré en moi des sentiments semblables au théâtre, du moins, pas avant de
vivre cette rencontre avec les tableaux de Suzon Demers.
J’ai alors eu l’idée de m’inspirer du processus utilisé par l’artiste peintre pour créer cette série de toile. Au fil de nos discussions, j’ai
compris que les productions choisies comme sujets insufflaient vie à ses tableaux, que les corps des interprètes choisis avaient peu
à voir avec ceux peints, mais servaient d’inspiration. Suzon Demers est avant tout une « metteure en tableau ». Elle capte dans ses
introduction
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toiles des moments, des énergies, des élans qui ont rarement fait partie des productions. Elle recycle l’énergie que les comédiens
ont si généreusement partagée avec leur public et ce faisant, rend hommage à ce milieu qui nous a tous deux mis au monde, artisti-
quement parlant.
Lorsque j’ai compris l’unicité de son travail, tout a basculé. J’ai arrêté de questionner l’artiste peintre et j’ai cherché à dialoguer avec
ses peintures : ça été l’un des moments les plus libérateurs dans ma jeune carrière d’artiste. Ne restait qu’à trouver la forme pour « ouvrir
davantage ses figures », pour emprunter l’expression de Robert Dickson avec qui j’ai retravaillé mes textes. Et je me suis mis à écrire
des vers pour la première fois de ma vie, des vers qui n’essayaient pas d’être le reflet des tableaux, mais une transposition des paradoxes
qu’ils me communiquaient. Autrement dit, j’ai traduit en parole les images que ses tableaux évoquaient en moi, aussi chaotiques et
incompréhensibles soient-ils.
Le projet est alors devenu une expression tout aussi personnelle pour moi qu’elle l’était déjà pour l’artiste peintre. Des productions
sont nées des tableaux ; et des tableaux sont nés des mots. Des paroles ouvertes qui s’appuient avant tout sur les couleurs, les formes
et les propos que créent les images de Suzon Demers chez moi, une femme avec qui je partage aujourd’hui une grande complicité.
En conclusion, je tiens à souligner que ce projet n’aurait pas été possible sans l’appui d’un nombre important de complices qui ont
toujours cru en nous et en notre travail. Ce sont eux qui ont rendu ce projet des plus fous possible. Il convient de remercier tous
les comédiens et les concepteurs qui ont fait naître les premières énergies que nous avons « empruntées ». Ils ont fait preuve d’une
grande générosité. Il faut aussi remercier tous ceux qui nous ont accompagnés et nous ont encouragés dans cette aventure : François
Dufresne, Maurice Demers, denise truax, Guy Warin et Robert Dickson.
Ce livre est désormais le vôtre, un livre qui témoigne du fait que les énergies théâtrales et créatrices ne se perdent jamais, même
après ce moment très éphémère qu’est la représentation.
Elles se transforment et nous transforment, pour ensuite renaître dans nos œuvres.
joël beddows
P.S. J’ai aujourd’hui un tableau de cette série pendu dans mon appartement. Chaque fois que je me sens trop confiant dans ma pratique, j’y jette un coup d’œil, et le regardde cette « dame en violet » me rappelle à quel point la création est fragile et que les certitudes n’existent pas.
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Extrait de la publication
Pour Fleurette et Katherine.
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Extrait de la publication
ces tableaux
ici
là
sont des miroirs déformés
de miroirs déformants
sont près de la vérité troublante
de notre existence
de notre goût
de vivre notre mort
quand les rideaux du temps
et de l’espace
se ferment
sur nous
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Extrait de la publication
je me tais
dans le silence
je cherche
dans ce qu’il a de plus troublant
ce moi-même
que le miroir me renvoie
celui qui me semble plus vrai
que l’image perçue
dans le regard de mes amis
je me tais
je parole
car ce silence est impossible à supporter
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Extrait de la publication
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que sont vos mots
poète
sans ce corps
qui douleur
pour vous
pour nous
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Extrait de la publication
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hier soir
sous un projecteur barbare
le poète l’a forcée à raconter
notre Histoire
même si la mort la guettait
dans les bas-fonds
de ce théâtre
et ce soir
sous un projecteur barbare
dans les bas-fonds
de ce théâtre
la mort est là
et lui parole
« ni méphistophélès
ni le seigneur
ne veut de toi »
manifeste
mens
elle est trop usée
elle a trop souvent prostitué son âme
pour entendre les rires
d’un public
sans pitié
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Extrait de la publication
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huard crie
amour
celui qui dort au fond du noir
celui qui a peint ses taches
il y a si longtemps
son amour s’est endormi
avant de parfaire
le corps-ombre
de ce fantôme de nous tous
par moments
huard songe
à prendre pinceau
pour compléter les traces
de son corps-ombre imparfait
mais il préfère rêver
et scruter le fond
du lac de nos âmes
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Extrait de la publication
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Extrait de la publication
et elle mordille ses plaies
cette nonne sanglante
pour les garder ouvertes
pour ne pas oublier
que la douleur d’aujourd’hui
est aussi le sourire
qu’elle attend et
attend et
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La Diva et son miroird’après le laboratoire d’exploration poétique et marionnettiqueDans le cadre d’un projet « Jeux dans l’espace » de Théâtre Action(Ottawa)Textes : Marc LeMyre, Marie-Thé Morin, Danièle Aubut, Mireille Francœur • Mise en scène : Nathalie Baroud, Isabelle Bélisle,Diane Bouchard, Jacques Falquet • Marionnette : Diane Bouchard •Costumes : Isabelle Bélisle • Comédienne : Isabelle Bélisle •Laboratoire : septembre 2001
Texte d’inspiration : « La diva était tombée dans l’oubli,maintenant, pour elle, le temps s’était arrêté. »
L’Oiseau déchud’après la pièce-laboratoire Le Testament du couturierDans le cadre d’un projet « Jeux dans l’espace » de Théâtre Action(Ottawa)Texte : Michel Ouellette • Mise en scène : Geneviève Pineault •Costumes : Isabelle Bélisle • Comédien : Michel Ouellette •Laboratoire : janvier 2001
La Mal Aiméed’après la pièce La Miss et la MadameUne production de la Compagnie Vox Théâtre (Ottawa)Texte : Mario Gendron, Marie-Thé Morin, Pier Rodier • Mise en scène : Pier Rodier • Costumes : Robert Harmer •Comédienne : Marie-Thé Morin • Création de la pièce : mai 2002
Texte d’inspiration : « Ici n’est qu’illusion. »
Les Bas-Fondsd’après la pièce Violette sur la terreUne coproduction du Théâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury), duThéâtre du Tandem (Abitibi-Témiscamingue) et du Théâtre enScène (Nord-Pas-de-Calais, France)Texte : Carole Fréchette • Mise en scène : Vincent Goethals •Costumes : Linda Brunelle • Comédienne : Geneviève Couture •Création de la pièce : janvier 2002
Texte d’inspiration : « Vous aviez un lac à l’intérieur de vous, il adébordé. »
Emprisonnéd’après la pièce Le Testament du couturierUne coproduction du Théâtre la Catapulte (Ottawa), du Théâtrefrançais du Centre national des Arts (Ottawa) et du Centreculturel d’Orléans (MIFO)Texte : Michel Ouellette • Mise en scène : Joël Beddows •Costumes : Isabelle Bélisle • Comédienne : Annick Léger •Création de la pièce : février 2003
Texte d’inspiration : « Le désir m’étouffe. »
Prix Théâtre Le Droit 2003 pour la mise en scène, remis à Joël Beddows ; Masque de la production franco-canadienne 2003remis par l’Académie québécoise du théâtre ; Prix Trillium 2002pour le texte remis à Michel Ouellette ; Palme de la meilleure miseen scène 2003 remise par le Cercle des critiques de la capitale àJoël Beddows ; Palme de la meilleure interprétation 2003 remise parle Cercle des critiques de la capitale à Annick Léger (ex æquo avecBenjamin Gaillard).
La Finalité de l’amourd’après la pièce Tristan et Yseult : Innamoramento e amoreUne production du Théâtre la Catapulte (Ottawa)Texte : Maude Saint-Denis • Mise en scène : Isabelle Bélisle •Costumes : Angela Haché • Comédiens : Michelle Beaudoin, MarcBélanger • Création de la pièce : avril 2002
Texte d’inspiration : « Je porte ces cris de douleur comme cesfemmes qui portent l’anneau de leur mère. »
Le Mythe du bonheurd’après la pièce L’HôtelUne production du Théâtre la Catapulte (Ottawa)Texte : Alex Poch-Goldin • Traduction : Manon St-Jules • Mise enscène : Geneviève Pineault • Costumes : Angela Haché •Comédiennes : Geneviève Couture, Maxine Turcotte • Création de la pièce : mars 2004
Normald’après la pièce 15 secondesUne production du Théâtre du Trillium (Ottawa)Texte : François Archambault • Mise en scène : Sylvie Dufour •Comédiens : Benjamin Gaillard, Annie Lefebvre • Costumes :Geneviève Couture • Création de la pièce : novembre 2002
Prix Théâtre Le Droit 2002 pour l’interprétation remis à BenjaminGaillard ; Palme de la meilleure interprétation 2002 remise par leCercle des critiques de la capitale à Benjamin Gaillard (ex æquoavec Annick Léger).
Les Bras pour le dired’après la pièce Le Chemin des passes dangereusesUne production du Théâtre du Trillium (Ottawa)Texte : Michel Marc Bouchard • Mise en scène : Sylvie Dufour •Costumes : Jean Bard • Comédiens : Vincent Leclerc, MarcBélanger, Richard Bénard • Création de la pièce : février 2002
Texte d’inspiration : « Qui t’a appris la tendresse ? »
Palme de la meilleure production d’un théâtre de la région d’Ottawa-Gatineau 2002 remise par le Cercle des critiques de la capitale.
La Douce Libertéd’après la pièce MaïtaUne coproduction du Théâtre de la Vieille 17 (Ottawa), duThéâtre de Sable (Québec) et du Théâtre français du Centrenational des Arts (Ottawa)Texte : Esther Beauchemin • Mise en scène : Robert Bellefeuille •Fabrication des marionnettes : Josée Campanale, Réjean Bibeau •Comédiens : Esther Beauchemin, Nathalie Poiré, Marie-Thé Morin• Création de la pièce : mai 2000
Texte d’inspiration : « Les petits bateaux emportent... les souhaitspour l’avenir, jusqu’à la mer. »
Prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen 2002 du Salon du livre deToronto remis à Esther Beauchemin.
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La Tentationd’après la pièce Le MoineUne coproduction du Triangle Vital (Gatineau) et du Théâtrefrançais du Centre national des Arts (Ottawa), reprise par leThéâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury)Adaptation du roman de Matthew Gregory Lewis (1775-1818) :André Perrier • Mise en scène : André Perrier • Costumes :Normand Thériault • Comédiens : Robin Denault, ElizabethRobertson • Création de la pièce : novembre 1998
Texte d’inspiration : « Touchez-moi d’un pardon divin. »
La Précieuse Sauvegarded’après la pièce ExilsUne coproduction du Théâtre de la Vieille 17 (Ottawa), duthéâtre l’Escaouette (Moncton), du Théâtre Sortie de secours(Québec) et du Théâtre français du Centre national des Arts(Ottawa)Texte : Robert Bellefeuille et Philippe Soldevila • Mise en scène :Philippe Soldevila • Costumes : Normand Thériault •Comédiennes : Anne Larochelle et France Larochelle • Créationde la pièce : juin 1999
La Démesured’après la pièce L’Enfant-problèmeUne production du Théâtre du Trillium (Ottawa)Texte : George F. Walker • Traduction : Maryse Warda • Mise en scène : Gill Champagne • Costumes : Isabelle Bélisle •Comédiens : Geneviève Couture, Vincent Leclerc • Création de lapièce : octobre 2000
La Désillusion de Barbied’après la pièce Motel HélèneUne production du Théâtre du Trillium (Ottawa)Texte : Serge Boucher • Mise en scène : Sylvie Dufour • Costumes :Jean Bard • Comédienne : Anne-Sylvie Gosselin • Création de lapièce : avril 2003
Texte d’inspiration : « Je veux guérir de mal aimer. »
L’Engagementd’après la pièce La Fuite comme un voyageUne coproduction du Théâtre du Trillium (Ottawa), du Théâtre laSeizième (Vancouver) et du Théâtre français du Centre nationaldes Arts (Ottawa)Texte : Stefan Psenak • Mise en scène : Sylvie Dufour • Costumes :Jean Bard • Comédienne : Maxime Morin • Création de la pièce :mars 2001
Texte d’inspiration : « La peinture, ce n’est pas un engagement...? »
Prix Odyssée 2002 remis à Stefan Psenak.
La Cicatriced’après la pièce Les Quatre Morts de MarieUne production du Théâtre du Trillium (Ottawa)Texte : Carole Fréchette • Mise en scène : Kira Ehlers • Costumes :Isabelle Bélisle • Comédienne : Suzanne Lambert • Création de lapièce : octobre 2001
Texte d’inspiration : « On peut tout inventer quand on estvraiment toute seule. »
Fœtus nébuleuxd’après la pièce Les Champs de boueUne coproduction du Théâtre du Trillium (Ottawa) et du Théâtrefrançais du Centre national des Arts (Ottawa)Texte : Stefan Psenak • Mise en scène : Sylvie Dufour • Costumes :Jean Bard • Comédienne : Émilie Vachon • Création de la pièce :mai 1999
L’Ambitieuse Ève-Marie Guérin-Schmidtd’après la pièce La PassagèreUne coproduction du Théâtre la Tangente (Toronto) et duThéâtre français du Centre national des Arts (Ottawa)Texte : Claude Guilmain • Mise en scène : Claude Guilmain •Costumes : Yvonne Sauriol • Comédienne : Louise Naubert •Création de la pièce : novembre 2001
La Blessured’après la pièce Traces d’étoilesUne production du Théâtre du Trillium (Ottawa)Mise en scène : Sylvie Dufour • Texte : Cindy Lou Johnson •Traduction : Maryse Warda • Costumes : Jean Bard •Comédienne : Sasha Dominique • Création de la pièce : octobre 1999
Le Poète déterréd’après la pièce Du pépin à la fissureUne production du Théâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury)Texte : Patrice Desbiens • Mise en scène : André Perrier •Comédien : Alain Doom • Création de la pièce : janvier 2000
Texte d’inspiration : « Il a l’air d’être habillé d’une peau de peur. »
Prix Théâtre Le Droit 2001 pour l’interprétation remis à AlainDoom ; Masque de la production franco-canadienne 2001 remis parl’Académie québécoise du théâtre ; Palme de la meilleure productionde l’extérieur présentée dans la région d’Ottawa-Gatineau 2000-2001remise par le Cercle des critiques de la capitale ; Palme de lameilleure scénographie remise par le Cercle des critiques de lacapitale à Laurent Vaillancourt.
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Extrait de la publication
Chu tanné !!!d’après la pièce Du pépin à la fissureUne production du Théâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury)Texte : Patrice Desbiens • Mise en scène : André Perrier •Comédien : Alain Doom • Création de la pièce : janvier 2000
Prix Théâtre Le Droit 2001 pour l’interprétation remis à AlainDoom ; Masque de la production franco-canadienne 2001 remis parl’Académie québécoise du théâtre ; Palme de la meilleure productionde l’extérieur présentée dans la région d’Ottawa-Gatineau 2000-2001 remis par le Cercle des critiques de la capitale ; Palme de lameilleure scénographie remis par le Cercle des critiques de lacapitale à Laurent Vaillancourt.
Les Avocats du diabled’après la pièce Le MoineUne coproduction du Triangle Vital (Gatineau) et du Théâtrefrançais du Centre national des Arts (Ottawa), reprise par leThéâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury)Adaptation du roman de Matthew Gregory Lewis (1775-1818) :André Perrier • Mise en scène : André Perrier • Costumes :Normand Thériault • Comédiens : Stéphane Franche, Vincent Leclerc • Création de la pièce : novembre 1998
Le P’tit Taquind’après la pièce Le Tout pour la touxUne production communautaire du Théâtre du Nouvel-Ontario(Sudbury)Texte : Hugo Bélanger • Mise en scène : Geneviève Pineault •Costumes : Sondee Goldsack • Masque : Philippe Pointard •Comédien: Éric Charbonneau • Création de la pièce : novembre 2001
Texte d’inspiration : « Serviteur sans peur et sans reproche pourvous servir... et se servir. »
Premier amourd’après la pièce Le Tout pour la touxUne production communautaire du Théâtre du Nouvel-Ontario(Sudbury)Texte : Hugo Bélanger • Mise en scène : Geneviève Pineault •Costumes : Sondee Goldsack • Comédiens : Carole Tessier, Marc-André Savoie • Création de la pièce : novembre 2001
La Bibitte royaled’après la pièce Le Projet TurandotUne production du Théâtre la Catapulte (Ottawa)Texte : Marc LeMyre • Mise en scène : Marc LeMyre • Costumes :Jordan Petrov • Comédienne : Geneviève Couture • Création de la pièce : avril 2001
Le Doute existentield’après la pièce Le Projet TurandotUne production du Théâtre la Catapulte (Ottawa)Texte : Marc LeMyre • Mise en scène : Marc LeMyre • Costumes :Jordan Petrov • Comédiens : Geneviève Couture, Marc-AndréCharette • Création de la pièce : avril 2001
L’Innommabled’après la pièce L’Île noireUne production communautaire du Théâtre du Nouvel-Ontario(Sudbury)Texte : Hergé • Adaptation : Geoffrey Case • Traduction : Hedwige Herbiet • Mise en scène : Hélène Dallaire • Costumes :Kate Leadbeater • Comédiens : Marc Dionne, Marc-André Savoie,André Couture • Création de la pièce : novembre 2001
Euphorie dans l’universd’après la pièce UniversUne coproduction du Théâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury), duthéâtre l’Escaouette (Moncton) et du Théâtre français du Centrenational des Arts (Ottawa)Texte s : Herménégilde Chiasson, Robert Marinier et Dominick Parenteau-Lebœuf • Histoire peinte : Big Crunch de Robert Marinier • Mise en scène : André Perrier • Comédiens : Daniel Desjardins, Sasha Dominique • Création de la pièce :octobre 2001
Masque de la production franco-canadienne 2002 remis parl’Académie québécoise du théâtre.
La Lionned’après la pièce La Band à tout casserUne production du Théâtre la Catapulte (Ottawa)Texte : Patrick Leroux • Mise en scène : Robert Marinier •Costumes : Brian Smith • Comédienne : Geneviève Couture •Création de la pièce : novembre 1998
Séduction virtuelled’après la pièce Safari de banlieueUne coproduction du Théâtre la Catapulte (Ottawa) et du Théâtrefrançais du Centre national des Arts (Ottawa)Texte : Stephan Cloutier • Mise en scène : Joël Beddows •Costumes : Isabelle Bélisle • Comédienne : Isabelle Bélisle •Création de la pièce : novembre 2001
Beau Entiti et Mirabelled’après la pièce Dragon GloutonProduction du Théâtre Gestes (Ottawa)Texte : Diane Bouchard • Mise en scène : Diane Bouchard •Marionnettes : Diane Bouchard • Création de la pièce : 2001
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Extrait de la publication
Qui Pro Quoi et So Briquetted’après la pièce La Belle et la BêteUne production de la Compagnie Vox Théâtre (Ottawa)Texte : Eugénie Gaillard, Benjamin Gaillard, Annie Lefebvre •Mise en scène : Pier Rodier • Costumes : Robert Harmer •Comédiens : Pierre Simpson, Natalie Joy Quesnel • Création de la pièce : décembre 2002
Adagio pour picotéesd’après la danse théâtrale Rendez-VousUne production de CORPUSConcept et chorégraphie : David Danzon, Sylvie Bouchard •Danseuses : Rebecca Mendoza, Monica Gan, Sylvie Bouchard •Création du spectacle : 2000
La Caresse du ventd’après la pièce Entre Lune et SoleilUne production du Théâtre des Lutins (Ottawa)Création et Mise en scène : Anne-Marie Riel • Marionnettes :Gilles Lalonde • Création de la pièce : novembre 2001
Texte d’inspiration : « On ne peut arrêter le mouvement de la vie. »
Le Jeu de Méphistophélèsd’après la pièce Faust : Chroniques de la démesureUne production du Théâtre la Catapulte (Ottawa)Texte : Richard J. Léger • Mise en scène : Joël Beddows •Costumes : Geneviève Couture • Comédienne : Annick Léger •Création de la pièce : novembre 1999
Palme de la meilleure production de la région d’Ottawa-Hull 2000remise par le Cercle des critiques de la capitale.
Camaraded’après la pièce Cœur de chienUne production du Théâtre français de Toronto (Toronto)Texte : Mikhaïl Boulgakov • Adaptation : Anne Nenarokoff • Miseen scène : Jean-Stéphane Roy • Costumes : Rudy Braun •Comédiens : Patricia Marceau, Louis-David Morasse • Création dela pièce : février 2003
Texte d’inspiration : « Ce n’est pas parce qu’on parle, qu’on esthumain. »
La Pythied’après la pièce Le MoineUne coproduction du Triangle Vital (Gatineau) et du Théâtrefrançais du Centre national des Arts (Ottawa), reprise par leThéâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury)Adaptation du roman de Matthew Gregory Lewis (1775-1818) :André Perrier • Mise en scène : André Perrier • Costumes :Normand Thériault • Comédienne : Isabelle Bélisle • Création de la pièce : novembre 1998
Les Nonnes sanglantesd’après la pièce Le MoineUne coproduction du Triangle Vital (Gatineau) et du Théâtrefrançais du Centre national des Arts (Ottawa), reprise par leThéâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury)Adaptation du roman de Matthew Gregory Lewis (1775-1818) :André Perrier • Mise en scène : André Perrier • Costumes :Normand Thériault • Comédiennes : Rafaëlle Lewis, Elizabeth Robertson, Isabelle Bélisle • Création de la pièce :novembre 1998
La Corde raided’après la pièce ÉpinalUne coproduction du Théâtre de la Vieille 17 (Ottawa) et duThéâtre français du Centre national des Arts (Ottawa)Texte : Robert Marinier • Mise en scène : Robert Bellefeuille etRobert Marinier • Costumes : Normand Thériault • Comédiens :Robert Bellefeuille, Robert Marinier • Création de la pièce : janvier 2002
Texte d’inspiration : « Le hasard est à côté de moi aujourd’hui. »
Cœur tendred’après la pièce Jacques Brel, toujours vivantUne production de la Compagnie Vox Théâtre (Ottawa)Mise en scène : Pier Rodier • Costumes : Robert Harmer •Comédien : Marc-André Charette • Création de la pièce : mars 1998
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suzon demers
quatre ans de cours d'art
trois ans dans une troupe universitaire
deux ans d'études théâtrales
trente ans de métier
la passion me libère
déborder des cadres
c'est plus qu'un « hobby » papa
c'est un besoin
joël beddows
né au bord d’un lac
grandit au bord d’une rivière
en écoutant les langues des voisins
se découvre conteur
en écoutant les cloches
de minuit
de cette ville devenue home
soif de partager
les histoires et l’Histoire
je n’improvise jamais
j’algèbre le théâtre
…le plus souvent possible
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Extrait de la publication
comment écrire les couleurs
de tableaux
qui fixent
l'infini
comment tourner
les pages
d'un spectacle sans fin
Prisedeparole
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des planches à la palette
C.P. 550, Sudbury (Ontario)CANADA P3E 4R2
705-675-6491pdp.info.ca
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