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Dimanche 9 juillet 2017
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Mourad Zemali, ministre du Travail : «Pas d’effacement des dettes ANSEJ et
CNAC» (Maghreb Emergent) ..................................................................................... 3 ANSEJ et CNAC : Un annuaire des startup d’ici la fin de l’année (Le Soir
d’Algérie) .................................................................................................................... 4 L'annulation des pénalités de retard au profit des jeunes entrepreneurs ne signifie pas
l'effacement de la dette (APS) ..................................................................................... 5
Débat autour de projets de Microentreprises : L’entrepreneuriat féminin en mal de
suivi (El Watan) .......................................................................................................... 6
.................................................................................................................................... 6 Régulation de la facture des importations : La «méthode Tebboune» se met en place
(le Temps d’Algérie) ................................................................................................... 8 Le FMI souligne les niveaux relativement faibles (Liberté) ..................................... 10 Selon le ministre du secteur : Révision annoncée de la tarification de l'eau (Le
quotidien d’Oran) ...................................................................................................... 12 APRÈS UNE AMÉLIORATION ENREGISTRÉE LES DEUX MOIS
PRÉCÉDENTS : Le moral des chefs d’entreprise rechute en juin (Liberté) ............ 15 Mme Fatma-Zohra Zerouati : Du nouveau dans la lutte contre la pollution (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 16 Emplois et compétences dans le programme de modernisation des Douanes :
élaboration d’un référentiel (El Moudjahid) ............................................................. 18
Lancement prochain des travaux de deux lots de la cimenterie de Ben-Zireg à
Béchar (Algérie Eco) ................................................................................................ 19 PME : L’innovation tous azimuts (El Moudjahid).................................................... 20 Congrès mondial du Pétrole : L’OPEP décidée à défendre son accord (El Watan) . 21
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23 Prix mondiaux des céréales et produits laitiers : En hausse (APS) ........................... 23
Face au dollar : L'euro se stabilise (APS) ................................................................. 23
Il frôle les 200DA au marché parallèle : Nouvelle flambée de l’Euro (Algérie Eco)
................................................................................................................................... 24
Les importations de sucre, de lait et de viandes en très forte hausse, la part de la
France dégringole (TSA) .......................................................................................... 25 Coopération ......................................................................................................................................................... 27
Algérie-USA : Confirmer le partenariat (El Moudjahid) .......................................... 27 M. Bedda reçoit l’ambassadeur d’Egypte : Renforcer les relations économiques
(APS) ......................................................................................................................... 28 Veille ..................................................................................................................................................................... 28
A VISITE EST PRÉVUE DU 11 AU 12 JUILLET : Le directeur du département
Moyen-Orient et Asie centrale du FMI à Alger (liberté) .......................................... 28
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A la une
Mourad Zemali, ministre du Travail : «Pas d’effacement des dettes
ANSEJ et CNAC» (Maghreb Emergent)
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale Mourad Zemali s’est employé à corriger les errements du Premier ministre Abdelmadjid
Tebboune à propos de l’effacement des dettes des entreprises créées dans
le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi de jeunes. A l’occasion de sa première rencontre avec les Directeurs des agences de
la CNAC (Caisse nationale de chômage) et des antennes de Wilaya de l’ANSEJ (Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes) organisée à
l’école de la Sécurité sociale ce samedi à Alger, Mourad Zemali a tenu à éclaircir la situation des entreprises en difficulté, niant toute suppression de
dettes des entreprises bénéficiaires des prêts de l’Etat dans le cadre de l’ANSEJ et CNAC. « Il n'y a aucune suppression de dettes des jeunes
entrepreneurs bénéficiaires des prêts dans le cadre de l'ANSEJ ou CNAC », a déclaré le ministre lors d’un point de presse organisé en marge de la
rencontre, rappelant les différentes mesures prises par l'Etat pour l'accompagnement et l'orientation des PME.
Dans ce sens, M. Zemali a indiqué que ses services se préparent pour la mise en place de relations directes avec le ministère de l’Industrie et des
mines pour un accompagnement très efficaces des PME. Lors de la
présentation du plan d’action du gouvernement devant les membres du Conseil de la Nation, Abdelmadjid Tebboune avait affirmé que «les dettes
des bénéficiaires de l'ANSEJ qui n'ont pu rembourser les crédits pour des raisons de force majeure seront annulées».
Cette déclaration du Premier ministre qui intervenait au moment où le pays s’est installé dans une crise financière durable passe mal auprès de l’opinion
publique surtout que ce dispositif n’est pas parvenu, après des années de
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sa mise place, à financer des projets d’entreprises avec une réelle plus-
value économique.
Hausse des recettes de recouvrement
Lors de la réunion de ce samedi, aucun chiffre n’a été donnés sur les entreprises ANSEJ ou CNAC en difficultés. Les chiffres donnés à cette
occasion montrent toutefois que les recettes du recouvrement ont enregistré une hausse de 23% pour l’ANSEJ et 63% pour la CNAC au 1er
semestre 2017 par rapport au 1er semestre 2016. « Durant le premier semestre de l’année en cours l’ANSEJ a recouvré 4,2 millions de dinars
contre 3, 4 millions durant la même période de l’année écoulée, soit plus de 23%. Tandis que la CNAC a recouvert 1, 1 million de dinars contre 716
690 dinars soit une hausse de 63% », a précisé Bekkaoui Moulay Slimane, chef de division finances et comptabilité (ANSEJ). Pour le taux de
recouvrements prêts non rémunérés «cumulé » enregistré au 30 juin 2017, il est estimé à 81% pour l’ANSEJ et 58% pour la CNAC.
Dans sa communication « Le recouvrement : un instrument à consolider dans une situation de soutien au budget de l’Etat », M. Bekkaoui a précisé
que sur un montant de 6 millions de dinars prévu pour être recouvré durant
le premier semestre de l’année en cours, l’ANSEJ a pu collecter 4, 2 millions de dinars, soit 71% des créances qu’elle détient auprès des jeunes
promoteurs. Le même responsable a indiqué que la CNAC a recouvré 1,1 million de dinars sur les 1, 6 prévu pour la même période, soit 70% des
créances.
ANSEJ et CNAC : Un annuaire des startup d’ici la fin de l’année (Le Soir d’Algérie)
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a annoncé hier qu’une plateforme regroupant les startups exerçant dans le cadre de l’Ansej
et la Cnac sera créée d’ici la fin de l’année en cours. Une sorte d’annuaire de startup algériennes.
Le but de cette initiative expliquait, hier, Mourad Zemali lors d’une rencontre nationale avec les directeurs d’agences et d’antennes de la Caisse
nationale d’assurance chômage (Cnac) et de l’Ansej est de mettre ces microentreprises créées dans le cadre de ces deux dispositifs en relation de
partenariat. Puisque, dit-il, ces jeunes entrepreneurs ne se connaissent pas entre eux. Pourtant, ils peuvent être complémentaires. Il s’agit de créer,
selon le ministre, un club de startup algériennes. Pour commencer, un premier rendez-vous se tiendra entre ces entreprises
lors d’un salon qui leur sera dédié. Une cartographie des activités sera aussi créée pour pouvoir orienter les jeunes entrepreneurs dans la création de
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startup valorisant les richesses locales. Des tentatives ont eu lieu dans le
passé, dit-il, pour la création de cette cartographie, mais elles n’ont pas abouti.
Par ailleurs, le ministre a donné ses recommandations aux deux organismes
de préparer, chacun de son côté, une stratégie pour son secteur afin de mettre en œuvre le plan d’action du gouvernement. Dans ce cadre, chacun
de ces deux organismes, recommande M. Zemali, doit poursuivre la promotion de la création de microentreprises créatrices de «richesses et
d’emplois en les orientant vers la valorisation des potentialités locales d’une part, et le développement d’activités à haute composante technologique
d’autre part». Ils sont soumis aussi de renforcer la relation avec les autorités locales en vue de dresser un état des besoins susceptibles d’être
pris en charge par le biais des microentreprises, veiller à poursuivre les programmes engagés en matière d’amélioration des conditions d’accueil des
citoyens à travers une formation au profit de tout le personnel chargé de l’orientation, de l’accueil et de l’unification des efforts des organismes Ansej
et Cnac en matière de prise en charge des préoccupations des jeunes à travers la mutualisation de leur moyens, notamment en matière de suivi
post création des microentreprises.
Le ministre du Travail a aussi donné ses instructions, lors de cette rencontre, première du genre, afin d’accorder une attention particulière à
l’accompagnement des sortants des universités et des grandes écoles, notamment quand ces derniers proposent des projets innovants «à haute
teneur technologique», ainsi que de redynamiser les procédures de recouvrement des crédits octroyés par l’Ansej et la Cnec pour la création de
microentreprises, afin d’arriver, progressivement à l’autofinancement des dispositifs et d’alléger la charge sur le trésor public. A ce sujet, Mourad
Zemali a indiqué que 60% des projets ont été financés l’année dernière, suite au recouvrement des crédits.
Les entreprises créées dans le cadre de l’Ansej et de la Cnac doivent aussi avoir la priorité dans la sous-traitance, a instruit le ministre du Travail qui
a rappelé que l’objectif assigné pour l’Anem, dit-il, pour l’exercice de 2017, prévoit le placement de 400 000 demandeurs d’emploi, l’insertion de 44
200 jeunes primo demandeurs dans le cadre du DAIP, le recrutement de 30
000 jeunes primo demandeurs en contrats de travail aidé (CTA).
L'annulation des pénalités de retard au profit des jeunes
entrepreneurs ne signifie pas l'effacement de la dette (APS)
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Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali,
a affirmé samedi à Alger que "les mesures d'accompagnement au profit de certains jeunes entrepreneurs consistent notamment en
le "rééchelonnement de la dette et l'annulation des pénalités de retard",
soulignant que "cela ne signifie pas l'effacement des dettes". Le ministre a précisé dans une déclaration à la presse en marge de la
réunion nationale des directeurs des organes de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d'assurance
chômage (CNAC), que plusieurs mesures ont été prises au profit de certains jeunes entrepreneurs qui ont bénéficié du soutien des dispositifs publics
pour créer des micro-entreprises et qui ont rencontré des difficultés, ajoutant qu'ils bénéficieront, à ce titre, d'un accompagnement spécial
consistant en "le rééchelonnement des dettes contractées pour la réalisation de leurs projets". Mais, a-t-il souligné, "cela ne veut pas dire l'effacement
de la dette, une mesure qui va, selon lui, à l'encontre des principes de entreprenariat et de l'esprit d'autonomie".
M. Zemali a ajouté que ces mesures d'accompagnement prises par les banques concernées en partenariat avec les dispositifs du soutien à l'emploi,
à l'instar de l'ANSEJ et la CNAC ne concernent pas tous les jeunes
entrepreneurs, mais uniquement ceux dont les projets ont bénéficié d'un financement avant mars 2011, sachant que ces derniers n'ont pas profité
des facilités et des avantages accordés après cette date. Le ministre a affirmé à ce propos qu'un grand nombre de jeunes
entrepreneurs se sont acquittés des crédits qui leur ont été alloués dans le cadre de la création des micro-entreprises, soulignant que 60% des crédits
remboursés en 2016 ont été exploités pour le financement de nouveaux projets.
M. Zemali a rappelé que des mesures d'accompagnement sont prévues pour l'application des dispositions d'un article du code des Marchées publics qui
prévoit de consacrer 20% de la commande publique locale au profit des micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs publics, afin d'assurer
leur pérennité. Il a indiqué par ailleurs que "le recrutement au sein de l'administration n'a
pas été gelé", précisant que l'on encourage le placement des demandeurs
d'emploi dans le secteur économique à travers les entreprises qui contribuent grandement à la création de richesses et d'emplois".
Le ministre a ajouté que l'action du gouvernement tend à encourager le placement des demandeurs d'emploi dans le secteur économique, affirmant
que " le recrutement dans l'administration se fait en fonction des besoins exprimés".
S'agissant des jeunes bénéficiaires des dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle, le ministre a indiqué que la priorité est accordée à cette
catégorie dans les opérations de recrutement.
Débat autour de projets de Microentreprises : L’entrepreneuriat féminin en mal de suivi (El Watan)
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L’emploi féminin était de l’ordre de 5% dans les années 1970 ; avec tous
les dispositifs mis en place depuis, il est passé à seulement 20% aujourd’hui et seulement 7% dans l’entrepreneuriat, alors que la norme du Bureau
international du travail (BIT) est d’arriver à au moins 30%.
A l’initiative de l’ambassade des Pays-Bas, une rencontre sur l’entrepreneuriat féminin a eu lieu hier à Alger. Cette rencontre, qui a
regroupé plusieurs entrepreneurs femmes, visait à montrer des exemples de réussite et débattre des difficultés que rencontrent les femmes pour faire
aboutir leurs projets économiques. Gestion des déchets, recyclage des matières plastiques, traiteur, femme
chauffeur de taxi... sont autant d’exemples qui ont été présentés hier et pour lesquels leur initiatrices ont fait face, — et en sus des obstacles
classiques que rencontre tout lanceur de projet en Algérie — au poids de l’environnement socio-culturel.
L’ambassadeur du royaume des Pays-Bas, Robert Van Embden, a souligné que «le secteur privé occupe une place de moteur de croissance
économique. Les PME sont sans conteste essentielles pour diversifier l’économie et je suis convaincu que les femmes ont un rôle majeur à jouer
dans le développement de ce créneau».
En Algérie, Ansej, Angem, CNAC et autres sont des dispositifs de microcrédit qui ont aidé les porteurs de projets, mais leur soutien s’arrête souvent à la
pure transaction financière, le suivi et l’accompagnement des projets font défaut. En tout, 13 parties prenantes interviennent dans l’aide à la création
d’entreprises, entre dispositifs publics, privés et aides internationales, mais ce qui freine une réelle «explosion» d’idées et d’entrepreneuriat féminin,
c’est l’absence de dispositif spécifique. «Nous n’avons pas de dispositif, ni de politique forte pour encourager
l’entrepreneuriat féminin. Il est plus que temps de créer un dispositif spécifique dédié aux femmes, comme cela se fait ailleurs dans le cadre
d’une discrimination positive en faveur des femmes» indique Abdou Abderrahmane, directeur de recherche au Cread, qui a été chargé d’une
étude sur la contribution des institutions à l’entreprenariat féminin. «L’emploi féminin était de l’ordre de 5% dans les années 1970, avec tous
les dispositifs mis en place depuis, on est passé à seulement 20%
aujourd’hui et seulement 7% dans l’entrepreunariat, alors que la norme du BIT est d’arriver à au moins 30%, c’est dire qu’il y a un long travail à faire
afin de soutenir les femmes pour la création de leurs entreprises. D’où l’importance de créer un dispositif spécifique aux femmes», souligne
M. Abdou. Et d’ajouter que les femmes sont nombreuses sur les bancs des universités et à sortir avec des diplômes, mais on ne les voit pas aussi
nombreuses sur le marché du travail. «Il existe sur le terrain des initiatives, mais elles manquent d’encadrement, elles ne sont pas orientées ni aidées.
Elles touchent aussi rarement à de nouveaux créneaux» relève le chercheur du Cread, en plaidant pour une spécialisation des dispositifs des
microcrédits. «L’Algérie a dépensé des budgets colossaux pour la création d’entreprises, il y a eu certes nombre de créations mais hélas, beaucoup de
mortalité aussi», déplore M. Abdou en notant que beaucoup d’entreprises
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peinent à se pérenniser et à survivre au-delà de quelques années. «C’est
normal d’avoir une femme taxi, mais une société de taxis, c’est mieux. On gagnerait à aider ces femmes à développer leurs entreprises, leur
apprendre à pérenniser leurs projets, les rendre plus performantes dans le
temps et la durée, penser à créer dix emplois par an», souligne encore M. Abdou en appelant les entrepreneurs à sortir du statut de créatrice
d’entreprise à celui de femme managers et sortir des créneaux classiques et désuets comme traiteur.
«L’Etat doit aider ces femmes, il faut que nos institutions changent de politique et que les dispositifs mis en place soient plus agressifs, si on veut
réellement avoir un tissu de PME performant», dit-il. Et au directeur de l’Angem à Boumerdès de suggérer que l’introduction d’incubateurs dans les
universités est la meilleure façon d’orienter les jeunes diplômés. Une doctorante à HEC Alger, en charge d’une thèse sur l’entrepreneuriat
féminin, a relevé, quant à elle, le manque d’accompagnement dans les projets. «Une fois l’entreprise lancée, les femmes se sentent isolées et
livrées à elles-mêmes», constate-t-elle. Un coach spécialisé dans l’accompagnement de création d’entreprise critique, pour sa part, l’absence
de connexion entre les différents dispositifs d’aide à l’emploi. En marge de
cette rencontre, l’ambassadeur du royaume des Pays-Bas a indiqué que son pays est prêt à appuyer les initiatives allant vers une plus grande
présence des femmes dans l’entrepreneuriat. «Nous avons écouté de forts et intéressants témoignages et de beaux
exemples de réussite, nous voulons apporter notre appui à travers différentes initiatives, notamment la formation et pourquoi pas le cas
échéant aider les entrepreneurs, en particulier les femmes à exporter leurs produits vers les Pays- Bas ou d’autres pays de l’Union européenne», a
déclaré Robert Van Embden, en évoquant notamment des potentialités de partenariat dans les secteurs agricole, hydrique et la gestion des déchets.
A noter que les Pays-Bas sont le 5e client de l’Algérie et son 15e fournisseur avec un volume d’échange de 1 milliard de dollars. Importateurs
d’hydrocarbures et exportateur vers l’Algérie de produits agricoles, laitiers et chimiques, «les Pays-Bas veulent rentrer dans un vrai partenariat avec
l’Algérie», a souligné Van Embden en notant que son pays a une expertise
en matière agricole qu’il peut apporter à l’Algérie. Il cite des exemples de projets pilotes, comme la culture de la pomme de terre à El Oued et une
ferme d’élevage à Guelma, et pourquoi pas la possibilité de créer un échange entre les universités d’agronomie des deux pays.
Régulation de la facture des importations : La «méthode Tebboune» se met en place (le Temps d’Algérie)
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SHARE THIS En établissant une nouvelle liste de produits suspendus à l'importation, le
gouvernement passe à la vitesse supérieure en la matière. Après
l'instauration du système de quotas et de licences, on passe désormais à une nouvelle étape dans la politique de régulation des importations.
En effet, le gouvernement vient d'instruire, à travers l'Abef, les banques
commerciales et les établissements financiers de surseoir à toute domiciliation d'importation de produits alimentaires ou de préparations
alimentaires. Les produits concernés sont les produits de préparations alimentaires (sauce, ketchup, mayonnaise…), les produits alimentaires
(biscuiterie, confiserie, chocolat). D'autres produits non alimentaires sont également concernés par la décision. Il s'agit des «équipements industriels
tels que les transformateurs électriques, le marbre fini, le granit fini, les produits de plastique finis, les articles de plastique finis pour ménages, les
produits de robinetterie, les tapis…» Cette mesure vient confirmer que le gouvernement est préoccupé par la
baisse continue des revenus pétroliers, seule ressource en devise du pays,
engendrant une chute conséquente des réserves financières constituées durant ces dix dernières années. Malgré l'amélioration des cours du brut en
moyenne 45 dollars le baril durant l'année 2017, l'Algérie a enregistré un déficit commercial de près de 4 milliards de dollars (3,9 mds) durant les 5
premiers mois de l'année en cours. La facture des importations, en légère diminution, s'est établie à 19,67 milliards de dollars. Grâce au redressement
des cours pétroliers, les exportations des hydrocarbures ont atteint 14,86 mds usd. Les exportations hors hydrocarbures, représentant 5,4% du
montant global, ont augmenté à 843 millions usd, en hausse de près de 11%. Ces données incitent le gouvernement à revoir sa politique et à
envisager de nouvelles mesures pouvant permettre d'assurer l'équilibre entre les dépenses et les recettes, dans le but de préserver les réserves de
change du pays qui ne cessent de chuter, se chiffrant aujourd'hui à 108 milliards de dollars. «Nous traversons une conjoncture financière qui
requiert un usage judicieux des ressources et des décisions audacieuses ;
nous nous employons à rationaliser les dépenses et réduire les importations sans influer sur le marché intérieur ni le niveau de vie du citoyen», a déclaré
Abdelmadjid Tebboune, il y a quelques mois, avant il ne soit nommé premier ministre. Les pouvoirs publics veulent aussi protéger à travers ces mesures
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l'économie nationale en encourageant les opérateurs à investir dans la
production locale. D'ailleurs, le Premier ministre a cité le cas des matériaux de construction,
affirmant que le recours aux matériaux de construction locaux a permis
d'économiser 1,4 milliard de DA au profit du trésor public. M. Tebboune a toujours assuré que dans les démarches visant à réduire les
importations, l'Algérie respectera tous les accords internationaux, mais en défendant les intérêts nationaux, la sécurité et la santé des consommateurs.
Les produits de première nécessité (légumes secs, céréales, huile et sucre) ne sont pas pour le moment concernés par le système de quotas et de
licences.
Respect des accords Le dispositif de régulation des importations a concerné jusque récemment,
les véhicules neufs, les fruits, les appareils de téléphonie mobile, les matériaux de construction et l'électroménager. Cette fois-ci, le
gouvernement a décidé d'aller jusqu'au bout dans sa politique de régulation des importations et de soutien à la production locale en favorisant les
projets de substitution. «Un pays qui enregistre un déficit commercial de
17 milliards de dollars a-t-il le droit de laisser les gens importer du chewing-gum pour 18 millions de dollars par an ?», s'est défendu le Premier ministre.
Selon lui, la facture d'importation de produits considérés comme «superflus» s'est élevée à 7,8 milliards de dollars en 2016. Le
gouvernement compte réduire la facture des importations à moins de 30 milliards dollars à fin 2017. Parallèlement à ces mesures, le gouvernement
s'est attaqué également au dossier de la surfacturation. Des négociations ont été engagées avec l'Union européenne (UE) et la Chine dans le cadre
de la lutte contre la surfacturation. Les deux principaux fournisseurs de l'Algérie ont été sollicités à mettre à la disposition des Douanes les données
relatives aux valeurs des produits qui sont importés afin de régler le problème de surfacturation. Le comité de négociations avec l'UE est piloté
par le ministère des Affaires étrangères. Le phénomène de surfacturation a pris des proportions alarmantes. Les Douanes enregistrent une moyenne de
400 à 500 contentieux par an. Selon certaines sources, la surfacturation
représente jusqu'à 25% de la facture des importations. En mettant en place ces dispositifs, le gouvernement devra assainir le commerce extérieur et
donner la possibilité à l'économie locale d'émerger.
ENDETTEMENT EN ALGÉRIE
Le FMI souligne les niveaux relativement faibles (Liberté)
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Selon l’institution de Bretton Woods, la dette intérieure de l’Algérie est constituée de titres du Trésor et de dettes restructurées d’entreprises
publiques. À fin 2016, la dette intérieure de l’Algérie s’élevait à 3 407
milliards de dinars (soit l’équivalent de 19,9% du PIB). “Selon divers scénarios et tests de résistance, les niveaux d’endettement
sont résilients face aux chocs et les besoins bruts de financement demeurent limités”, souligne le Fonds monétaire international dans une
analyse de viabilité de la dette publique algérienne publiée dans son dernier rapport FMI pour les consultations au titre de l’article IV. “En supposant que
le solde primaire reste constant à son niveau de 2016 (autrement dit, sans correction budgétaire), la dette publique augmenterait à 39,4% du PIB d’ici
2022, soit nettement en-dessous de la norme de 70% pour les pays émergents” prévoit l’institution de Bretton Woods.
Le FMI relève que la dette de l’État a augmenté, passant de 8,8% du PIB en 2015 à 21% du PIB en 2016, à la suite du rachat de la dette d’une
entreprise de service public envers une banque d’État et de l’émission de titres obligataires en faveur de la société pétrolière publique, afin de
compenser les pertes subies en vendant des carburants raffinés importés
sur le marché intérieur à des prix subventionnés. Selon l’institution de Bretton Woods, la dette intérieure de l’Algérie est constituée de titres du
Trésor et de dettes restructurées d’entreprises publiques. À fin 2016, la dette intérieure de l’Algérie s’élevait à 3 407 milliards de
dinars (soit l’équivalent de 19,9% du PIB). Sur ce montant, 978 milliards de dinars correspondaient à des titres du Trésor régulièrement émis et
assortis d’échéances variant de 13 semaines à 15 ans. Cette dette est pour l’essentiel détenue par des banques et des compagnies d’assurances.
L’emprunt national pour la croissance économique représentait pour sa part 569 milliards de dinars.
Les 1 861 milliards de dinars restants correspondaient à des opérations réalisées par l’État pour venir en aide à des entreprises publiques, pour
l’essentiel entre 2009 et 2016. La dette intérieure garantie par l’État s’est élevée à 3 163 milliards de dinars, soit 18,5% du PIB. “La dette publique
extérieure est minime et essentiellement envers des créanciers officiels
bilatéraux” constate le FM. La dette extérieure de l’État, à fin 2016, était tout juste égale à 1,6 milliard de dollars américains (1% du PIB).
Cette dette est essentiellement envers des créanciers officiels bilatéraux et est assortie de modalités concessionnelles. L’Algérie a remboursé en 2005
le reliquat de sa dette au FMI et a payé par anticipation en 2006 son encours envers le groupe de créanciers du Club de Paris. Depuis lors, la dette
extérieure est restée inférieure à 3 milliards de dollars. L’année passée,
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rappelle le FMI, la Banque africaine de développement (BAfD) a accordé à
l’Algérie un prêt d’appui budgétaire de 900 millions d’euros. Il s’agissait du premier prêt de la BAfD à l’Algérie depuis 12 ans. Le FMI
relève que dans le cadre du plan d’assainissement budgétaire prévu par le
gouvernement, la dette reculerait à moyen terme. Dans ce scénario, indique l’institution de Bretton Woods, les besoins bruts de financement baissent
considérablement, pour se situer en moyenne à 2,3% du PIB au cours de la période. “On suppose que les autorités épuisent leur épargne budgétaire
en 2017. Par la suite, elles répondent à leurs besoins de financement en émettant de la dette intérieure et en recourant aux dépôts des organismes
publics. Le ratio dette/PIB diminue en passant de 39,5% en 2016 à 27,6% en 2022 (incluant la dette garantie)”, souligne le FMI, jugeant le plan
d’assainissement budgétaire des autorités “exceptionnellement ambitieux”. Toutefois, soutient-t-il, l’expérience internationale montre qu’un tel plan
d’assainissement risque d’être difficile à réaliser. Selon le Fonds, le niveau de réduction du déficit se classe dans le 1% le plus important de tous les
rééquilibrages budgétaires enregistrés entre 1990 et 2010 dans les pays avancés et les pays émergents dont l’endettement dépasse 60% du PIB.
“La nature draconienne du programme des autorités semble être motivée
en partie par une réticence à l’endettement (en particulier extérieur) et à l’idée d’une nouvelle dépréciation du taux de change”, estime-t-on.
Selon le ministre du secteur : Révision annoncée de la tarification de l'eau (Le quotidien d’Oran)
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, n'a pas exclu une révision
de la tarification de l'eau. Certes, cette révision n'est pas imminente mais,
dit-il, «le gouvernement a affiché clairement sa démarche sur tous les produits subventionnés, entre autres l'eau qui est un produit concerné par
les subventions de l'Etat».
Il dira, lors d'une conférence de presse en marge d'une rencontre avec ses cadres, tenue hier au siège de son département, qu'un travail de
concertation est déjà engagé, impliquant la société civile, les hommes politiques, l'administration et l'ensemble de ses démembrements et des
experts pour arrêter une démarche concernant les produits subventionnés par l'Etat».
Le ministre a signifié que son département ne va pas se singulariser en
décidant une révision de la tarification de l'eau à part. Il précisera que «si la tarification de l'eau est appelée à être revue, elle ne peut pas se faire
d'une façon séparée. Elle va se faire dans un cadre global».
Plus précis, «une fois que cette démarche arrêtée, le secteur des Ressources
en eau s'inscrira dans la démarche globale du gouvernement». Il insiste en soulignant qu'«on ne va pas se singulariser avec ce dossier de révision de
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la tarification» car, dit-il, la politique de révision des subventions des
produits de première nécessité qui est en discussion au gouvernement suscite une méthodologie et un consensus national qui permettra d'aller
vers la révision de la tarification de l'eau et d'autres produits. Il ferme la
parenthèse en précisant que pour le moment «on est au point zéro».
Faut-il rappeler que son prédécesseur, le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali, avait affirmé qu'une nouvelle
tarification de l'eau était à l'étude afin de déterminer un barème tarifaire en fonction de la catégorie des utilisateurs (opérateurs économiques,
ménages...)
A titre indicatif, selon une contribution publiée dans la presse par le professeur Abderrahmane Mebtoul en 2016, le problème de la tarification
de l'eau se pose à peu près dans les mêmes termes que pour les carburants. Il avait indiqué que son prix de cession demeure inchangé malgré des coûts
croissants, problème aggravé par les déperditions dans le réseau de distribution (45 à 50% de pertes en moyenne nationale).
Il avait précisé que le prix facturé aux consommateurs varie en fonction des volumes consommés entre 16,20 DA/m3 et 24,70 DA/m3 pour les usages
industriels, et entre 3,60 DA/m3 et 24,70 DA/m3 pour les usages domestiques. «Le différentiel payé par l'Etat varie entre 34 et 53 DA environ
par m3 consommé, l'investissement n'étant pas pris en compte dans les prix en vigueur du mètre cube d'eau potable».
Par ailleurs, le ministre des Ressources en eau a reconnu que les ressources
financières ont baissé mais, dit-il, cette baisse n'affectera pas les projets prioritaires du secteur, à savoir le parachèvement des projets en cours.
Notamment, les grands transferts pour la prise en charge des villes et localités déficitaires. Il cite entre autres, Bordj Bou-Arréridj, Oum El
Bouaghi, Sétif, Tébessa, Mascara etc.
Il résume en affirmant que tous les projets relatifs à l'alimentation en eau
potable et assainissement des eaux usées inscrits dans le programme seront maintenus et que les efforts seront dirigés vers les zones rurales
localisées à travers les villages et douars. Notamment ceux qui connaissent une situation de manque d'eau et une absence de service public.
Le ministre a également annoncé l'extension prochaine du périmètre
d'exploitation de l'ADE qui est appelée à prendre en charge -à terme- l'AEP de 567 nouvelles communes en vue d'unifier la gestion des réseaux d'AEP
des 1541 communes du pays. Cette opération sera conduite de concert avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Les créances de L'ADE s'élèvent à 14 milliards de dinars
Les créances de l'Algérienne des Eaux auprès de ses abonnés qu'ils soient
14
des particuliers ou des organismes publics sont estimées à 14 milliards de
DA.
Hocine Necib a abordé ce problème dans le détail en affirmant que dans le
programme d'investissement de l'Etat, le ministère des Ressources en eau a enregistré un volume de créances de plus de 40 milliards de DA. Il affirme
que son secteur va régler ce problème avec la contribution du ministère des Finances. «Nous sommes en train de recevoir des rattachements et de
régler les créances». «On va pourvoir le régler dans les meilleurs délais».
Pour ce qui est des créances propres à l'ADE, le ministre a affirmé que l'agence a en réalité une créance de 40 milliards de DA, mais il y a des
créances que l'ADE a héritées lors de sa création en 2001 qui sont «irrécouvrables». L'ADE a aujourd'hui ce qu'on appelle des «créances
vivantes» de l'ordre de 14 milliards de DA, précise le ministre. Des créances auprès des particuliers et auprès des organismes publics tels que les
administration et les hôpitaux, les universités et autres.
Il dira qu'une commission mixte entre le ministère de Ressources en eaux
et celui des Finances a été installée justement pour aider l'ADE à recouvrer ses créances notamment auprès de l'administration des collectivités locales
(des communes) et auprès des organismes de l'Etat.
Il a affirmé qu'aujourd'hui, l'ADE œuvre efficacement à recouvrer ces créances et que le taux de recouvrement est en augmentation exponentielle
«on a des wilayas où le recouvrement atteint les 100%».
6.000 branchements illicites détectés en 2017
Le ministre a affirmé que pas moins de 6.000 cas de branchements illicites qualifiés par le ministre de «vol d'eau» ont été détectés après les actions
menées par les services de l'ADE durant le premier semestre 2017. Le ministre affirme que 3.400 de ces branchements ont été éradiqués tandis
que 2.600 ont été portés par devant les tribunaux.
Le comble est de savoir que des unités de production de différentes tailles
(petite, moyenne et grande entreprise de production) pompent l'eau illicitement. Le ministre a indiqué que ses services avaient recensés ces cas
en essayant de régler ce problème car, dit-il, «l'eau est une propriété publique qu'il faut protéger pour la distribuer équitablement entre les
citoyens algériens».
Il dira en outre que son département est en train de réorganiser certaines unités pour soutenir la création de la police des eaux. «Nous avons déjà
ouvert un atelier de réflexion pour renforcer ce corps (police des eaux) afin de lutter contre ce genre de dépassements», souligne-t-il.
80.000 cas de fuite d'eau au 1er semestre 2017
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Le problème des fuites d'eau reste tout de même important sur nos réseaux de distribution. L'Algérienne des Eaux a ainsi éliminé près de 80.000 cas de
fuites d'eau recensées durant le premier semestre 2017. Le ministre a
reconnu que ce taux est très élevé comparativement à la norme requise au niveau international, «une tolérance qui ne doit pas dépasser les 15 à 20%.
Le ministre a justifié ces fuites par la vétusté des réseaux de distribution dont certains connaissent une mise à niveau, notamment dans les grandes
villes.
APRÈS UNE AMÉLIORATION ENREGISTRÉE LES DEUX MOIS
PRÉCÉDENTS : Le moral des chefs d’entreprise rechute en juin (Liberté)
“Après l’amélioration enregistrée les deux mois précédents (avril et mai
2017), l’indice de confiance global (tous secteurs d’activité économique confondus) a régressé de 8 points par rapport à mai et de 5 points par
rapport à avril. Il a affiché une valeur de -25 au mois de juin contre -17 au mois de mai et -20 au mois d’avril”, relève le Forum des chefs d’entreprise
(Fce) qui vient de publier “l’enquête baromètre” du mois de juin. L’enquête
mensuelle “Baromètre des chefs d’entreprise” est un sondage réalisé par Internet. L’indice de confiance des chefs d’entreprise est le résultat le plus
connu de l’enquête. Il est calculé à partir de trois questions concernant : les perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des
stocks. L’enquête fait ressortir que le niveau de la production durant ce dernier trimestre a connu une tendance baissière selon 53% des réponses
recueillies. Il est resté stable selon 39% des réponses et il a augmenté selon 8% des sondés. Les prix d’achat des matières premières durant les trois
derniers mois ont augmenté selon 55% des réponses recueillies, alors que 37% des sondés jugent les prix stables. Par secteurs d’activité, l’enquête
relève une amélioration de l’indice de confiance dans deux secteurs d’activités : l’industrie agroalimentaire (IAA) et les autres industries (hors
industrie agroalimentaire). L’industrie agroalimentaire affiche une valeur neutre (0) en juin, soit une hausse de 11 points par rapport au mois
précédent. L’indice des autres industries (hors industrie agroalimentaire) a
progressé de 6 points, passant de -27 au mois de mai à -21 au mois juin. Le FCE précise que “le mois de juin 2017 a coïncidé avec le mois de
Ramadhan”. L’enquête évoque une augmentation des perspectives de production pour les deux secteurs Industries. L’indice concernant cette
question (tendance du niveau de production dans l’entreprise) s’est amélioré de 25 points entre le mois de mai et le mois de juin de l’année en
cours. Le FCE relève aussi l’augmentation des commandes des deux secteurs. Sur ce point, l’industrie agroalimentaire a connu une amélioration
de 8 points (-25 en juin à -33 en mai) et les autres industries de 6 points (-30 en juin
à -36 en mai). Les stocks de produits fabriqués sont restés stables pour l’industrie agroalimentaire (neutre) et ont diminué de 7 points pour les
autres industries (25 en mai contre 18 en juin). Si le moral des chefs
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d’entreprise activant dans l’industrie agroalimentaire et les autres industries
se porte mieux, celui des patrons évoluant dans les services et le secteur bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique (Btph) est en berne.
L’indice de confiance du secteur des services a chuté de 21 points passant
de -10 en mai à -31 en juin. Celui du Btph a baissé de 11 points. L’indice du Btph affichait -32 le mois dernier contre -21 le mois précédent. Les
entreprises du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique sont les premières à subir les conséquences des restrictions budgétaires
récemment décidées par le gouvernement. La contrainte sur la commande publique induite par le resserrement des dépenses publiques a mis à mal
des centaines d’entreprises de ce secteur.
Mme Fatma-Zohra Zerouati : Du nouveau dans la lutte contre la
pollution (El Moudjahid)
La ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Mme Fatma-Zohra Zerouati, a indiqué que le prochain avant-projet de loi de finances
pour 2018 prévoit de nouvelles mesures fiscales, pour renforcer la lutte contre la pollution provenant des déchets ménagers et industriels.
Intervenant, hier, à l’occasion de la rencontre de concertation avec les
cadres du secteur, qui s’est déroulée au Cercle militaire de Béni Messous (Alger), la ministre a relevé que le maillon faible réside, entre autres, dans
la non-collecte par les communes de la totalité de la fiscalité liée à la gestion des déchets, précisant que ce dysfonctionnement de recouvrement fiscal
par les collectivités locales affecte la qualité de la gestion des déchets. Dans ce cadre, elle a avancé qu'il y aurait «du nouveau» dans l'avant-projet de
loi de finances pour 2018, à travers des dispositions élaborées en consultation avec tous les secteurs concernés, soulignant que le principe du
«pollueur-payeur» sera consacré à travers ce texte. Elle a déclaré qu’une réflexion sera projetée sur l’instauration de la fiscalité
sur les véhicules, telle la fiscalité gasoil qui s’ajoute à celle existante (fiscalité chevaux), à titre d’exemple.
«Impliquer le citoyen dans la préservation de l’environnement»
La ministre semble bien déterminée à mener une «vrai bataille» contre les déchets en tout lieu, en donnant une importance capitale à l’implication du
citoyen, sans toutefois négliger la coordination et la contribution de tous les secteurs, le mouvement associatif et même le cadre éducatif, en inculquant
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cette culture chez l’enfant. Elle a mis en avant le rôle de la société civile
dans la préservation de l'environnement, estimant que la réalisation des objectifs de la stratégie nationale pour la préservation de l'environnement
doit s'articuler autour du citoyen. «La société civile a un rôle important à
jouer dans la préservation de l'environnement», a-t-elle indiqué. Mettant en évidence la volonté des autorités publiques à parvenir à cet objectif, la
ministre a indiqué que l’Algérie a accompli de «grands pas» sur ce terrain, «une avancée qui s'est traduite par la constitutionnalisation du droit à
l'environnement». «Si notre pays a engagé, depuis plus de trois décennies, une politique environnementale volontaire qui a impliqué l’élaboration de
politiques publiques dédiées au renforcement législatif, réglementaire et institutionnel, l’adoption de technologies de production plus propre a mis le
cap sur la gestion durable des ressources naturelles et patrimoniales, l’amélioration du cadre de vie des citoyens et leur implication systématique
dans la prise en charge de l’environnement, il n’en demeure pas moins qu’une mobilisation soutenue s’impose à nous pour la mise en œuvre future
de stratégie et programme nouveaux autour des questions environnementale», dit-elle.
Par ailleurs, la ministre a profité de l’occasion pour revenir sur les
«insuffisances regrettables» concernant la prise en charge de certaines thématiques environnementales étroitement liées au cadre de vie du
citoyen par rapport à la gestion des déchets ménagers et assimilés, et même la protection de certains milieux récepteurs, relevés à travers les
constats de lieu effectués au quotidien par la société civile et le collectif des pouvoirs publics locaux. «Ces préoccupations doivent constituer un
impératif pour les missions qui vous sont assignées à même de les prendre en charge au quotidien, à travers une approche collégiale et consultative où
l’intersectorialité doit être consacrée avec toute sa dimension locale», a-t-elle exhorté les cadres de son secteur, tout en les appelant à faire usage de
la numérisation afin de cibler les objectifs liés à la gestion des déchets. Pour rappel, l'Algérie a enregistré, en 2016, près de 23 millions de tonnes de
déchets tous types confondus au niveau national, dont 11,5 millions de tonnes de déchets ménagers, 11 millions de tonnes de déchets inertes, 0,4
million de tonnes de déchets spéciaux et 2% de produits dangereux.
«Nouvelle stratégie en matière d’énergies renouvelables»
La ministre a annoncé, par la même occasion, une nouvelle stratégie en
matière d'énergies renouvelables, tenant compte des défis climatiques et économiques qui se posent aujourd'hui à l'Algérie.
«Une nouvelle stratégie en matière d'énergies renouvelables sera élaborée, en tenant compte des orientations du Premier ministre, des défis qui se
posent à l'Algérie, d'une part, et de la conjoncture économique qui impose ce type d'énergies pour le développement d'une économie alternative,
d'autre part», a indiqué la ministre, lors d’un point de presse tenu en marge de cette rencontre.
Précisant que la priorité sera accordée au Sud, au vu du potentiel énorme qu'il offre dans ce domaine, la ministre a fait état de consultations en cours
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entre son département et des experts pour l'étude de cette stratégie qui
englobe tous les secteurs. «Nous devons faire en sorte que toute étape franchie soit une réussite», a-t-elle ajouté.
Elle a affirmé qu'il s'agissait d'un «défi majeur» pour le pays, ouvrant de
nouveaux champs d'intervention et de mise en œuvre, et porteurs de dynamiques prometteuses que son département ministériel va conduire.
Dans ce sens, elle a rappelé que le nouveau modèle de relance économique faisait référence à des approches nouvelles dans ce domaine, à savoir la
gestion des grands écosystèmes, le développement de l'économie verte intégrant l'économie circulaire et constituant un levier de relance
économique, grâce au gisement des filières économiques de valorisation et de recyclage, et constituant un «terreau fertile» pour les partenariats
publics-privés.
Un numéro Vert pour signaler les jets anarchiques d’ordures ménagères
Afin d’instaurer la culture du signalement ou la dénonciation de l’incivisme des uns, le manque d'hygiène des autres en matière d’amoncellement des
déchets, et en attendant les taxes de préservation de l’environnement
urbain et suburbain, un numéro vert a été mis en service afin de signaler toute atteinte au milieu naturel, selon les déclaration de la ministre. Le «30-
07», une ligne directe qui sera assurée 24/24 et 7/7, vers l’Agence nationale des déchets, répondra à toutes les alertes émises par les citoyens afin de
signaler une défaillance commise par des particuliers ou par des collectivités. Ainsi, la ministre a lancé un sévère avertissement aux
collectivités locales afin de veiller à ne plus se débarrasser des ordures n’importe où. Des Centres d’enfouissement technique existent partout sur
le territoire national. Les EPIC chargées de la propreté de la ville activent dans le sens de la maintenir dans un état irréprochable. Il reste aux citoyens
d’assumer leur rôle en faisant preuve de civisme en évitant de vider leurs ordures ménagères par les fenêtres ou les balcons. «Il faut prendre
avantage des nouvelles technologies. Les réseaux sociaux sont très efficaces pour communiquer et contribuer au changement des choses», a-
t-elle soulevé, en soulignant qu’un travail de collaboration sera également
mené avec la police de l’environnement, signalant que cette dernière a enregistré, rien que pour la capitale, 5.900 infractions. Pour donner plus de
visibilité à cette politique qui est méconnue par la société civile, une concertation est en cours avec les services concernés pour trouver une
approche afin de la mieux faire connaître.
Emplois et compétences dans le programme de modernisation des
Douanes : élaboration d’un référentiel (El Moudjahid)
Les Douanes algériennes, en collaboration avec le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement, viennent d’élaborer un
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référentiel des emplois et des compétences. L’élaboration de ce référentiel,
explique Mohamed Benguerna, directeur de recherche au niveau du Cread, répond à un objectif de modernisation globale des douanes algériennes qui
« ne peut être appréhendé sans une action fondatrice de renouveau du
secteur lui-même avec une politique de valorisation des ressources humaines ».
Il constituera, selon l’universitaire, « l’outil de base et l’instrument de référence pour une gestion optimale des ressources humaines des douanes
algériennes centrée sur une organisation efficiente du travail et le développement pertinent des compétences ». Ce référentiel s’inscrit
également dans la modernisation des Douanes, dont les résultats sont palpables. Des exemples ? La promulgation du nouveau code des douanes
a été la mesure phare de la première étape de la mise en œuvre du plan stratégique de cette institution pour la période 2016-2019. Avec ce nouveau
Code, il est question du soutien des missions économique et sécuritaire des Douanes, l’accompagnement de l’investissement, la promotion de
l’exportation, et l’amélioration de conditions socioprofessionnelles des douaniers. Il y a également lieu de souligner que la direction générale des
Douanes a procédé au lancement de la refonte de son système
d’information et en fait une nouvelle plateforme destinée à améliorer le fonctionnement de son administration, ainsi que le renforcement du
contrôle du commerce extérieur. D’autres mesures, et non des moindres, ont été prises. L’on cite, entre
autres, la suppression du registre de commerce des documents exigibles à l’appui à la déclaration en détail, le recours à l’expertise technique des
marchandises, ainsi que l’adoption de l’importation et l’exportation de certaines marchandises sous le régime de licences. En matière de
communication, il a été procédé à la création d’un site web des rubriques dédiées aux voyageurs, aux dispositions réglementaires au profit des
opérateurs économiques, ainsi que la mise en ligne de la déclaration devises. Par ailleurs, il est attendu, une réorganisation des voies de recours
en cas de litige portant sur l’espèce tarifaire, l’origine et la valeur en douane déclarées, par la saisine d’une commission nationale de recours «neutre et
indépendante» dont «les décisions sont passibles de recours judiciaire». A
son tour, le contentieux douanier sera «réaménagé en profondeur» dans le sens d’une meilleure clarté dans la définition, la qualification et la
répression des infractions douanières.
Lancement prochain des travaux de deux lots de la cimenterie de
Ben-Zireg à Béchar (Algérie Eco)
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Les travaux de réalisation de deux « importants » lots de la future cimenterie de Ben-Zireg, à une vingtaine de kilomètres au nord de Béchar,
seront lancés dans le courant de ce mois de juillet, a-t-on appris du premier
responsable de Saoura Ciment. Il s’agit du terrassement du site ou seront installés les équipements de
production et de la clôture du site de la cimenterie, première du genre dans la wilaya, rapporte l’APS citant M. Abderahmane Mebarki.
Cet important projet, dont la réalisation vise à augmenter la production nationale en ciment, dans la perspective d’un approvisionnement régulier
des chantiers et autres programmes de développement des secteurs des travaux publics et du bâtiment, s’inscrit au titre des investissements lourds
de l’Etat pour le développement de la région de Béchar, a-t-il souligné. En marge de ces travaux, le partenaire chinois retenu procèdera à
l’installation d’une base de vie pour les besoins de ses différents personnels techniques pour le montage de la cimenterie, dont le site d’implantation a
été raccordé au réseau électrique et a été doté d’un forage pour son alimentation en ressources hydriques nécessaires, a-t-il précisé.
Le lancement des travaux de ce projet industriel attendait la finalisation du
processus de délivrance du permis de construire par les services techniques de la wilaya. Chose faite vers la fin du mois de mai, selon le même
responsable. Le projet de cette cimenterie d’une capacité de production annuelle d’un (1)
million de tonnes de ciment, est le fruit d’un investissement public de plus de 34 milliards DA et s’étend sur une superficie de plus de 100 hectares,
selon sa fiche technique. Cette nouvelle entité industrielle, qui sera mise en service en 2019,
permettra le renforcement de la production nationale pour la porter à hauteur de 23 millions de tonnes/ an, avaient annoncé, précédemment, des
responsables du groupe public industriel du ciment d’Algérie (GICA), dont Saoura Ciment est l’une des filiales.
Une fois en phase de production, la cimenterie permettra la création de 600 emplois directs et quelque 800 autres indirects, ont assuré les mêmes
responsables de GICA.
Ce projet, l’un des plus importants investissements industriels dans la wilaya de Béchar et sur lequel la population locale fonde ses espoirs de voir
résorber une partie de la demande d’emploi, permettra aussi l’approvisionnement en ciment des wilayas du sud-ouest du pays, ont fait
savoir des opérateurs économiques locaux
PME : L’innovation tous azimuts (El Moudjahid)
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Les petites et moyennes entreprises faisant preuve d’innovation dans les segments des produits et services, les process de production, les méthodes
de commercialisation, du management et pratiques de gestion, dans les
domaines de l’industrie, les services à l’industrie ou les TIC ont jusqu’au 14 septembre, échéance limite, pour déposer leur dossier de candidature en
prévision du concours national de l’innovation dans son édition de 2017. Une consécration en guise de récompense des efforts fournis par les petites
et moyennes entreprises en matière de modernisation et d’amélioration de leurs outils de management, et de leurs prestations et services.
Le prix de l’innovation qui est censé encourager toute initiative inscrite dans cet objectif, constitue un support à la compétitivité des entreprises et
une motivation à l’amélioration de leurs compétences. Dans cette optique, la nouvelle loi d’orientation portant développement des PME a prévu un
fonds d’amorçage pour les start-up destiné à l’encouragement de la création de start-up innovantes dans le sillage du nouveau modèle de croissance.
Le texte, qui est adapté aux orientations économiques nouvelles du pays, introduit, dans ce sens, une approche autrement conçue, en matière
de contribution des PME à la politique de diversification de l’économie. Une
vision qui requiert un soutien plus soutenu aux besoins spécifiques des PME, et un accompagnement adéquat de leur développement à même de
concourir à l’amélioration de leur compétitivité et à la consolidation de leur statut. La neuvième édition du concours, au titre du prix national de
l’Innovation pour l’année 2017, s’inscrit ainsi, dans la continuité de l’action des pouvoirs publics portant sur l’appui aux PME innovantes pour évoluer
vers des instruments de gestion modernes et plus adaptés aux exigences économiques. Dans ce sens, le prix national de l’innovation vise à soutenir
toute perspective d’innovation et, essentiellement, à encourager la recherche-développement, comme facteur de compétitivité, de
performance, et de créativité au sein des PME algériennes, mais aussi, de diversification économique, d’amélioration de l’environnement de
l’entreprise. Organisé et géré par le ministère de l’Industrie et des Mines, le prix a pour
objectifs, de « Choisir la démarche qui améliore la compétitivité ;
Reconnaître et apprécier les efforts et les innovations accomplis par les PME innovantes ; Renforcer l’image de marque de l’entreprise par le Prix National
de l’Innovation ; Motiver et impliquer les cadres universitaires qui évoluent au sein de l’entreprise ; Faire connaître à vos clients vos innovations du
produit, process ou dans l’organisation ».
Congrès mondial du Pétrole : L’OPEP décidée à défendre son
accord (El Watan)
La 22e édition du Congrès mondial sur le pétrole s’ouvre aujourd’hui à
Istanbul (Turquie) avec la participation de plus de 5000 personnes, des
ministres, des dirigeants de haut niveau et des responsables de grandes compagnies pétrolières, dont ceux de Sonatrach.
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Organisée par le Conseil mondial du pétrole, cette réunion de grande
envergure est le rendez-vous incontesté des grandes compagnies pétrolières pour partager leurs expériences et discuter des perspectives et
des technologies dans le domaine. Des dirigeants de sociétés et institutions
énergétiques, telles que la Socar, Royal Dutch Shell, ExxonMobil, Saudi Aramco, groupe BP, Total et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole
(OPEP) s’exprimeront durant le congrès à propos de l’avenir du secteur. Des réunions, des tables rondes, des groupes de travail et des forums
techniques seront organisés au cours du congrès. Les participants discuteront, dans le cadre de tables rondes et de forums techniques, de
l’avenir des ressources pétrolières et gazières conventionnelles et non conventionnelles ainsi que des politiques mondiales pour la productivité
énergétique. Il faut rappeler qu’il y a trois ans, la précédente édition s’était tenue dans
une conjoncture où le pétrole était encore à 100 dollars le baril, juste avant la chute brutale des cours, plombés par une offre surabondante alimentée
par le boom des hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis. Aujourd’hui, le contexte est bien différent, avec des prix du brut qui se
maintiennent durablement sous les 50 dollars le baril, mettant sous
pression les compagnies pétrolières et la plupart des pays producteurs très dépendants de la manne des hydrocarbures.
C’est la raison pour laquelle les congressistes seront appelés à discuter de l’accord conclu, fin 2016, par l’Opep dans le cadre de sa tentative d’arriver
à un marché rééquilibré. Mais, selon les analystes, une certaine «déception» vis-à-vis de l’effet limité qu’a eu sur le marché cet accord est à relever.
«Cet accord, renouvelé en mai, court jusqu’en mars 2018, mais selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), d’ici là, les Etats-Unis vont
produire toujours plus, dépassant la croissance de la consommation, essentiellement tirée par les pays émergents, Chine et Inde en tête»,
souligne Sarah Emerson, présidente du cabinet Energy Security Analysis, basé aux Etats-Unis.
Une réunion entre ministres des pays impliqués dans l’accord est prévue à la fin du mois, mais selon l’agence Bloomberg, citant des responsables
russes s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, Moscou s’opposera à une
prolongation ou à un renforcement des quotas actuellement en vigueur. A cela s’ajoute une production venue de Libye et du Nigeria qui est repartie à
la hausse ces dernières semaines, rajoutant encore plusieurs centaines de milliers de barils par jour sur le marché.
Au Congrès, «l’Opep va essayer de défendre son accord, les analystes de la demande (de pétrole) vont agiter un drapeau rouge en disant que la
demande est un peu faible, et l’AIE restera sur cette idée surprenante, selon laquelle il pourrait y avoir une pénurie d’offre» dans un avenir proche, du
fait de la baisse des investissements des compagnies pétrolières, résume, à l’AFP, Mme Emerson, qui table tout de même sur une légère remontée
des prix dans les prochains mois.
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Banque/bourse/Assurance
Prix mondiaux des céréales et produits laitiers : En hausse (APS)
Les prix des céréales ont observé une tendance haussière en juin par
rapport au mois de mai, a indiqué jeudi l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur son site web. L'Indice FAO des
prix des céréales a augmenté de 4,2% en juin face à la hausse des prix du
blé à forte teneur en protéines, qui a pâti de la détérioration de l'état des cultures aux Etats-Unis, a-t-elle mentionné.
Les prix du maïs, en revanche, ont baissé face à des récoltes qui ont atteint un niveau record en Amérique du Sud, a ajouté la même source. L'Indice
FAO des prix des produits alimentaires est un indice mensuel et pondéré par les échanges commerciaux qui permet de suivre l'évolution des cinq
principaux groupes de produits alimentaires. Cet indice affichait une moyenne de 175,2 points en juin, soit une hausse de 1,4% depuis mai et
de 7% par rapport à l'année dernière. La hausse de l’Indice des prix des produits alimentaires de la FAO en juin
est induite par la hausse du prix du blé ainsi que celui de la viande, a expliqué l'institution onusienne. En effet, les indices des prix de la FAO pour
la viande et les produits laitiers ont également augmenté, tandis que ceux pour les huiles végétales et le sucre ont baissé, a-t-elle mentionné. Par
ailleurs, selon le Bulletin de la FAO sur l'offre et la demande de céréales, les
stocks mondiaux céréaliers devraient probablement rester abondants cette année, malgré le durcissement des conditions d'approvisionnement du blé
à forte teneur en protéines. A cet effet, l'Organisation a revu à la baisse ses prévisions pour le mois de juin concernant la production mondiale de blé en
2017 et revu à la hausse celles liées à la production de maïs et de riz. Selon la FAO, la production mondiale de céréales cette année devrait
probablement atteindre les 2.593 millions de tonnes, soit 0,6% de moins que celle de 2016.
Les stocks céréaliers mondiaux devraient augmenter et atteindre le niveau record de 704 millions de tonnes, a-t-elle ajouté.
Face au dollar : L'euro se stabilise (APS)
L'euro se stabilisait face au dollar hier, suite à la forte appréciation
déclenchée par des commentaires de la Banque centrale européenne (BCE) et dans un marché prudent avant le très important rapport sur l'emploi
américain. L'euro valait 1,1422 dollar contre 1,1423 dollar jeudi vers 21h00 GMT et 1,1350 dollar mercredi soir. La monnaie européenne montait face à
la devise nippone, à 129,92 yens pour un euro contre 129,33 yens jeudi
soir. Le billet vert gagnait aussi du terrain face à la devise japonaise, à 113,74 yens pour un dollar contre 113,21 yens jeudi soir. «Les données
publiées jeudi ont montré que les employeurs privés aux Etats-Unis ont embauché moins de personnes qu'attendu en juin et que les inscriptions
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aux allocations chômage ont augmenté pour la troisième semaine
consécutive» lors de la semaine close le 1er juillet, ont observé les analystes de FxPro. Les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont
progressé en juin mais à un rythme plus lent que ce qui était prévu par les
analystes, a indiqué jeudi la société de services informatiques ADP. Les investisseurs attendaient désormais la publication vendredi du rapport
officiel mensuel sur l'emploi et le chômage, espérant y voir une hausse des créations d'emplois même si les chiffres de jeudi les ont quelque peu
refroidis. Le dollar avait souffert jeudi des données ADP décevantes mais la divergence entre cet indicateur et le rapport officiel est actuellement très
importante, a tempéré Derek Halpenny, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ. De son côté, la livre britannique baissait face à la monnaie
européenne, à 88,42 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,2917 dollar pour une livre.
Il frôle les 200DA au marché parallèle : Nouvelle flambée de l’Euro
(Algérie Eco)
La monnaie nationale continue sa chute libre face à la monnaie unique
européenne sur le marché informel en atteignant un autre pic en ce début
de juillet. En effet, au marché parallèle le plus connu de la capitale, le Square Port
Saïd, 1 euro est cédé à 194 DA à la vente et 192 DA à l’achat. Ainsi, cette nouvelle flambée est expliquée par un cambiste informel par la forte
demande sur la devise européenne, survenue juste après la fête de l’Aïd, après la stagnation de l’activité économique durant le mois de
Ramadan. Selon la même source, « si la demande reste aussi forte, nous prévoyons
d’autres pics pour les prochaines semaines, et 1 euro pourrait être cédé à plus de 200 DA».
Aux taux officiels, 1 Euro est côté à 122.72 DA à la vente et 122.68 à l’achat, signant ainsi, un écart de 70 DA entre l’officiel et l’informel.
S’agissant des autres principales devises, le Dollar américain est côté 179 DA à la vente et 178 DA à l’achat pour 1 Dollar au taux informel, et au taux
officiel il fait 108.06 DA à la vente et 108.04 à l’achat ; le Dollar canadien
fait 134 DA à la vente et 132 DA à l’achat (informel) et 83.16 DA à la vente et 83.12 DA à l’achat (officiel) ;
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la livre sterling est côté au change parallèle à 221 DA à la vente et 219 Da
à l’achat, et au taux officiel elle fait 139.90 Da pour la vente et 139.84 DA pour l’achat ; le franc suisse est cédé à 179 DA à la vente et 176 à l’achat
(informel) et au taux officiel il fait 112.21 DA pour la vente et 112.18 DA ;
quant au Dinar tunisien il est côté 74 DA à la vente et 72 Da à l’achat (informel) et 44.78 DA la vente et 44.33 Da l’achat (officiel).
Commerce
Les importations de sucre, de lait et de viandes en très forte hausse, la part de la France dégringole (TSA)
Durant les cinq premiers mois de 2017, les importations algériennes sont
établies à 19,67 milliards de dollars contre 19,86 milliards durant la même période de 2016, soit un recul de seulement 0,98%, selon les chiffres
officiels des Douanes.
Hausse des produits alimentaires, baisse des biens destinés à la production Dans le détail, les importations des produits alimentaires se sont établies à
3,8 milliards de dollars contre 3,3 milliards durant la même période en 2016, soit une forte hausse de 12,96%. Les biens de consommation non
alimentaires ont connu une légère hausse de 1,19 % atteignant les 3,4 milliards de dollars contre 3,3 milliards durant les cinq premiers mois de
2015. En revanche, les importations des biens destinés aux outils de production
ont connu une baisse de 9,35%, à 5,7 milliards de dollars.
Pour ce qui est des biens d’équipement, les importations sont restées élevées, malgré une légère baisse de 1,11%. Elles se sont établies à 6,6
milliards de dollars.
Hausse du sucre, lait et viande
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Durant cette période, les importations de certains produits alimentaires se
sont envolées. La hausse la plus spectaculaire (+71,87%) concerne les laits et produits laitiers, avec 673 millions de dollars. Les importations sucres et
sucreries ont vu leur facture bondir de 48,85%, à 477 millions de dollars.
Les viandes (+26,31%) ont vu également leur facture augmenter très fortement, à 123,10 millions de dollars.
PUBLICITÉ L’Algérie a importé pour 1,26 milliard de dollars de produits céréaliers
(céréales, semoule et farine) en hausse de 5,7%. Globalement, tous les produits alimentaires importés ont connu une hausse de janvier à mai
2017 : café et thé (11,91%), légumes secs (7,89%) et les viandes (26,31%).
Et il n’y a pas que les produits alimentaires qui ont connu cette forte hausse. D’autres produits importés, faisant partie d’autres catégories, ont connu
littéralement des hausses vertigineuses. Parmi ces produits figurent les articles de bateaux. La facture d’importation de ces derniers durant les cinq
premiers mois de l’année a tout bonnement atteint 1709%, s’établissant à plus de 457 millions de dollars.
L’acier, le bois et les médicaments en nette baisse
En revanche, les importations de certains produits ont connu une nette baisse. Ainsi, la facture d’importation des barres en fer et en acier s’est
établie à 86 millions de dollars, en baisse de 80,20%. Les importations de bois ont également baissé de 34,28% à 152 millions de dollars. La valeur
des importations des médicaments a connu elle aussi une baisse. Elle est passée de 808 millions de dollars durant les cinq premiers mois de 2016 à
672, 60 millions, soit une baisse de 16,84 %. Pour les véhicules, deux tendances s’opposent. Si les importations des
véhicules de transport de personnes et de marchandises ont baissé durant les cinq premiers mois de l’année (la facture s’est établie à 196 millions de
dollars, soit une baisse de 24,45% par rapport à la même période de 2016), les importations de ceux dits de tourisme ont augmenté de 5,31% de
janvier à mai de l’année en cours, atteignant 530 millions de dollars contre 504 durant la même période de 2016. Une hausse surprenante dans la
mesure où les licences d’importations n’ont pas encore été attribuées pour
2017.
La Chine toujours premier fournisseur S’agissant des pays fournisseurs, la Chine conserve sa première place. Ses
exportations vers notre pays ont atteint 3,9 milliards de dollars durant les 5 premiers mois de l’année, soit une augmentation de 10,44%.
En revanche, les exportations françaises vers l’Algérie ont baissé de près de 27% durant cette période, s’établissant à 1,6 milliard de dollars. Malgré
cette baisse importante, la France pointe à la deuxième place des pays fournisseurs de l’Algérie suivie de l’Italie (1,3 milliard de dollars, soit une
baisse de près de 33%) et l’Allemagne (1,38 milliard de dollars, soit une hausse de 17,78%)
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Coopération
Algérie-USA : Confirmer le partenariat (El Moudjahid)
D.R
Les relations bilatérales entre l’Algérie et les Etats-Unis ont connu, ces dernières années, une amélioration constante. Plusieurs responsables
américains et hommes d’affaires ont exprimé leur souhait d’investir
davantage en Algérie, notamment dans des secteurs stratégiques comme l'Agriculture, le Tourisme, les Technologies de l'information et de la
communication, la construction automobile, l'Energie et la Santé. Preuve étant que dans son rapport 2017, le département d’État sur le climat
d’investissement dans le monde avait souligné que l’Algérie demeure une destination attractive pour les entreprises américaines, offrant d’énormes
potentialités de croissance aux investisseurs étrangers. Le rapport a mis en exergue la stabilité de l’Algérie comme facteur d’attractivité pour
l’investissement direct étranger (IDE). Le rapport note, à cet effet, que plusieurs secteurs offrent potentiellement des opportunités considérables
de croissance à long terme pour les entreprises américaines. En effet, lors d’une rencontre entre le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni et
l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Mme Joan Polaschik, tenue jeudi dernier, au siège du ministère, plusieurs questions liées au partenariat entre
les deux pays, notamment dans le domaine énergétique, ont été
soulevées. A cette occasion le ministre a appelé, les entreprises américaines à venir
investir dans le domaine de l’exploration et la production des hydrocarbures de même que dans les industries de transformation et de raffinage et les
énergies renouvelables. Le ministre a également évoqué les différents domaines dans lesquels il existe des opportunités de développer des
partenariats, des échanges d’expérience et des solutions à des préoccupations communes, notamment en matière de formation et de
transfert de technologie et de savoir-faire. Par ailleurs, le ministre a salué M. Polaschik, qui achève sa mission diplomatique, pour sa diplomatie
«active» et pour son «investissement personnel «dans le renforcement de la coopération entre les deux pays et dans la concrétisation de projets de
partenariats «importants» alliant énergie et industrie pour plus de création de richesse. Il y a lieu de noter qu’en 2016, les importations des USA sont
élevés à 2.225 milliards de dollars, soit une légère régression de 2% par
rapport à 2015, 2.307 MD. L’année 2014, a été marquée par un pic des importations des USA avec une valeur de 2.411 MD. La tendance des
importations des USA au cours de la période 2006/2016 est en hausse, la valeur est passée de 1.919 MD à 2.252 MD, soit une progression de 17%.
En ce qui concerne l’évolution des exportations algériennes vers USA, l’expert à souligné qu’en 2016 la tendance algériennes vers USA au cours
de la période 2014/2016 est en baisse. La valeur est passée de 4.8 Mds en 2014 à 3.2 Mds en 2016, avec une régression de 50%. Ces dernières ont
totalisé un montant de 3.227 million USD soit une légère augmentation de
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46.5% par rapport à 2015. A partir de l’année 2012, les exportations
algériennes vers les USA ont connu une nette régression continuelle, dû principalement à la chute des prix du pétrole. Le pic a été enregistré en
2016, avec une valeur exportée de 15 Mds qui est passé à 3.2 Mds en 2016.
Il y a lieu de noter que le SGP est un programme mis en place depuis 40 ans et conçu pour promouvoir la croissance économique dans les pays en
développement en offrant un accès préférentiel en franchise des droits et taxes au marché américain pour une large gamme de produits provenant
des pays en développement.
M. Bedda reçoit l’ambassadeur d’Egypte : Renforcer les relations économiques (APS)
Le ministre de l’Industrie et des mines, Mahdjoub Bedda, a reçu jeudi à
Alger, l’ambassadeur d’Egypte en Algérie, Omar Ali Mohammad Ibrahim Abou Eich, avec lequel il a évoqué le renforcement de la coopération
bilatérale dans les différents domaines, notamment économiques, a indiqué un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre, M. Bedda a
présenté «les grands axes du plan d’action du gouvernement dans son
volet économique et l’importance accordée aux PME-PMI, à l’investissement et à l’amélioration du climat des affaires dans le respect de la règle 49/51%
régissant l’investissement étranger en Algérie», en réaffirmant «l’engagement de l’Algérie à renforcer le partenariat avec l’Egypte dans
différents domaines», a souligné le document. Les opportunités de partenariats entre les deux pays ont également été au
centre des discussions entre les deux parties au regard du potentiel de coopération existant entre les deux pays, a précisé la même source,
ajoutant que «plusieurs domaines pourraient faire l’objet de perspectives de partenariat comme l’industrie mécanique, les TIC, l’agriculture et l’agro-
industrie». Pour sa part, M. Abou Eich a tenu a souligner «le souhait de son pays
de diversifier les relations économiques avec l’Algérie», affirmant que l’Algérie demeure «partenaire de premier plan» pour son pays. Précisant
que les relations Algéro-égyptiennes connaissent une évolution
«significative et positive», l’ambassadeur a, dans ce sens, souhaité le renforcement des relations bilatérales «en partant du postulat que les
partenariats étaient la base des relations économiques», invitant les investisseurs de son pays «à faire profiter l’Algérie de leur
expérience». (APS)
Veille
A VISITE EST PRÉVUE DU 11 AU 12 JUILLET : Le directeur du
département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI à Alger (liberté)
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Le nouveau directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, se rendra en Algérie du
11 au 12 juillet 2017. “Une occasion d’échanger des points de vue sur les
politiques économiques pour s’adapter à la baisse des prix du pétrole”, annonce le FMI.
L’institution de Bretton Woods indique “qu’elle s’engage à soutenir le programme de réformes des autorités par le biais de conseils en politique
économique et d’assistance technique”. Le rapport des services du FMI pour les consultations de 2017 au titre de l’article IV relève que le niveau
d’assainissement budgétaire prévu par le cadre budgétaire à moyen terme (CMBT) est très ambitieux et risque de peser sur la croissance. “Il s’agit
d’un rééquilibrage abrupt (et peut être difficile à réaliser)”, estime le FMI, prévoyant que la croissance hors hydrocarbures pourrait ralentir jusqu’à
près de zéro en 2018, soit un écart très net par rapport aux prévisions du gouvernement. “Un ralentissement aussi fort de la croissance risquerait
d’aggraver le chômage, d’affaiblir les recettes hors hydrocarbures, d’accentuer les risques sur la stabilité financière et d’exacerber les tensions
sociales”, avertit le Fonds. La mission du FMI a élaboré un scénario alternatif
illustrant les arbitrages en jeu et soulignant l’existence d’une certaine marge de manœuvre budgétaire. Dans le scénario alternatif, les coupes
budgétaires sont moins rigoureuses et les besoins de financement sont plus importants que dans le scénario de référence, d’où un recours plus
important à l’endettement. Le scénario alternatif suppose que le gouvernement répond en partie à ces besoins de financement par l’emprunt
extérieur. Ce que le gouvernement a exclu. Les pouvoirs publics ont indiqué qu’ils pourraient revoir la composition des dépenses à moyen terme pour
veiller à ce que l’ajustement soit le plus favorable possible à la croissance, mais qu’elles n’avaient pas l’intention de relever les plafonds généraux de
dépenses prévus par le CBMT. Plutôt que de se tourner vers l’emprunt extérieur, le gouvernement a expliqué qu’un important assainissement
budgétaire s’imposait pour réduire les besoins de financement et diminuer dans toute la mesure du possible les effets d’éviction. Le FMI a évoqué,
dans son rapport, un certain nombre de risques budgétaires qui pourraient
se concrétiser lors de l’ajustement. “Les risques budgétaires en Algérie sont multiples et interdépendants et pourraient avoir un impact considérable sur
le déficit budgétaire et la dette publique”, souligne l’institution de Bretton Woods, relevant que “l’État joue un rôle prédominant dans l’activité
économique par l’intermédiaire des programmes gouvernementaux ainsi que par le biais des activités commerciales réalisées par les établissements
publics et les entreprises d’État. L’État intervient fréquemment pour
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recapitaliser les banques publiques, racheter des dettes garanties, et
apporter son appui financier aux entreprises publiques afin de combler l’écart entre les prix du marché et les prix administrés. Les autres sources
de risques budgétaires comprennent la volatilité des recettes des
hydrocarbures, les catastrophes naturelles, et la situation financière des dispositifs de protection sociale”. Certains de ces risques se sont concrétisés
par le passé. Entre 1991 et 2012, les opérations du Trésor pour venir en aide aux banques publiques ont représenté 14,8% du PIB de 2012. En 2016,
les risques budgétaires qui se sont matérialisés ont eu, selon les estimations, un coût estimé à 8,9% du PIB, en raison essentiellement de
deux opérations : “Le rachat par l’État de la dette d’une entreprise de services publics envers une banque d’État et l’émission de titres obligataires
en faveur de la société publique d’hydrocarbures pour compenser les pertes subies en raison de la vente de produits raffinés importés à des prix
subventionnés sur le marché intérieur.”