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S310 88e réunion annuelle de la Société francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

d’alésoir (cylindrique puis conique). Dans la technique initiale, levolet était repositionné une fois la prothèse réimplantée. Dansnotre technique du « Fit-Complet » le volet fémoral est repositionnéet maintenu par des câbles d’acier avant réimplantation de la tige.Pour la préparation métaphysaire, nous repassons les 2 types derâpe. Nous recherchons le meilleur couple métaphyso-diaphysaireavec la prothèse d’essai de 140 mm. Enfin nous impactons la pro-thèse définitive selon les critères de longueur et d’antéversionnécessaire.Résultats.— Le taux de révision est de 95 %. Nous avons dénombré6 refends, 2 diaphysaires et 4 à la jonction grand trochanter-diaphyse. Les résultats cliniques au recul moyen de 25 mois (10—42)ont montré une amélioration significative des scores de Harris etde PMA respectivement de 83 points et de 15,7 points. Toutes lesfémorotomies avaient consolidées. L’enfoncement moyen du pivotfémoral était de 2,6 mm (0—12). Les résultats radiographiques àla révision ont été évalué selon le score Le Béguec : très bon(46 %) ; bon (36 %) ; moyen (13 %) et mauvais (5 %). La régénérationosseuse était significativement améliorée en région métaphysaire.L’ostéointégration de la tige était dépendante du capital osseuxinitial. Aucune tige n’a été reprise au dernier recul.Discussion/Conclusion.— L’utilisation du volet réduit le risque defausse route au moment de l’ablation du ciment et facilite le gestede réimplantation prothétique. Par cette modification de la tech-nique, le repositionnement du volet est moins aléatoire et permetune restauration de l’anatomie du fémur proximal. La techniquedu Fit-Complet permet d’éviter l’escalade en utilisant des implantscourts adaptés tout en améliorant la reconstruction osseuse et lerisque d’enfoncement.

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154À propos de 1000 arthroplastiestotales de hanche consécutives parvoie antéro-externe : résultats,complications opératoires etpostopératoire précocesLaurent Jacquot ∗, Jean-Charles Rollier ,Julien ChouteauLe Pericles, Allee-de-la-Mandallaz, 1er étage, Montée B,74370 Annecy, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Nous rapportons les résultats précoces d’une sériecontinue prospective de 1000 prothèses totales de hanche implan-tées par voie antéro-externe sur table orthopédique.Materiel et méthode.— Mille cent soixante prothèses totales dehanches ont été implantées entre septembre 2004 et décembre2012 par un opérateur selon la même technique avec le mêmeimplant. Il s’agissait dans tous les cas d’une voie antéro-externemini invasive sur table orthopédique. L’âge moyen des patients àl’intervention était de 66 ans (27—95). Le score de Harris moyenavant l’intervention était de 45,5 (2—93). L’étiologie principaleétait l’arthrose (82 %). La tige implantée a été une tige totale-ment revêtue d’hydroxyapatite (Corail®), avec collerette. Jusqu’à75 ans, un couple Céramique-Céramique a été utilisé. Après 75 ansun couple Céramique-Polyéthylène au sein d’une cotyle doublemobilité a été utilisé. Tous les patients ont été évalués clini-quement (Harris), et radiographiquement avant et 3 mois aprèsl’intervention. Les complications opératoires et postopératoires ontété consignées.Résultats.— Les complications opératoires ont été 8 fissures ducalcar (0,8 %, pas de cerclage), 6 fractures du grand trochanter(0,6 %, 6 cerlages), et une fracture de tibia lors de l’installation(0,1 %, polyarthrite rhumatoïde). Les complications postopératoiresont été une phlébite fémorale (0,1 %), 4 sepsis précoces (0,4 %,

3 lavages, 1 changement en 2 temps), 4 reprises pour inégalité delongueur (0,4 %), 1 luxation survenue par chute lors du transfertpostopératoire (0,1 %), une reprise évacuation d’hématome (0,1 %).Le taux de complications opératoires impliquant un geste complé-mentaire a été de 0,7 % et postopératoire avec reprise de 0,9 %.Conclusion.— Cette série confirme le taux de luxation minime parvoie antéro-externe, au prix d’un taux de complication opéra-toire et postopératoire faible, décroissant avec l’expérience del’opérateur.

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155Mini-incision transglutéale postérieuredans l’arthroplastie totale de hanche :expérience sur 100 cas et descriptionde repères plus fiables pour faciliterla chirurgieMokrane Ait Mokhtar ∗, Frédéric Jacquot42, boulevard du Temple, 75011 Jossigny, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les mini-incisions de la hanche pour arthroplastiepermettent probablement une récupération rapide et des suitesplus simples au prix d’une complexité relative et d’un assez longapprentissage. Nous utilisons une mini-voie d’abord postérieuredont l’objectif est de simplifier les gestes et minimiser l’agressionchirurgicale. Nous exposons cette technique à propos de 100 cas.Patients.— Cent un PTH ont été implantées chez 100 patientspar un seul opérateur avec un seul aide et sans instrumentationparticulière. Seize étaient des hommes et 84 des femmes. L’âgemoyen était de 78 ans (59 à 93). L’indice de masse corporel moyen(IMC) était de 22,4 kg/m2 (15,2 à 29,4). Les diagnostics étaient :100 fractures dont 2 bilatérales alternativement.Méthodes.— Tous les patients ont été opérés par une mini-incisiontransglutéale postérieure avec des repères précis, qui ont permis saréalisation dans tous les cas. Un seul type d’implant acétabulaire(85 impactés, 16 cimentés) et fémoral (74 impactés, 27 cimentés) aété utilisé.Résultats.— La longueur moyenne de l’incision était de 7,5 cm(6 à 9 cm). La durée de l’intervention était de 100 minutes (75 à115 minutes), la perte sanguine moyenne estimée était de 275 mL.Il n’y a pas eu de complications peropératoires, ni de conversion àune voie élargie. Il y a eu 2 complications non reprises : une infectioncutanée et un hématome par surdosage anticoagulant. Un décès paraccident vasculaire cérébral est survenu au 3e jour. L’EVA à J+3 étaitde 2,3 (0 à 4) et tous les patients maîtrisaient la marche aidée à J+5.Il n’y a eu ni paralysie sciatique ni luxation.Discussion.— Initialement réservée à l’arthroplastie bicentriquede hanche en traumatologie, cette mini-incision transglutéalepostérieure a été étendue à l’arthroplastie totale. Elle permetd’optimiser l’exposition et de réduire la durée opératoire, le sai-gnement et le nombre de complications. C’est une modification del’abord postérieur avec repères codifiés permettant une réalisationplus sûre, tout en minimisant l’agression chirurgicale.Conclusion.— La voie d’abord que nous réalisons a rempli ses objec-tifs de sécurité et de simplicité dans cette série.

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156Prothèse totale de hanche naviguéepar voie de Hardinge mini-invasive :analyse de 5 années d’expérienceJean-Manuel Poircuitte ∗, Arnaud Nespola ,Rémi Belleville , Jean-Baptiste Gross ,Laurent Galois , Didier Mainard

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