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Page 1: P17-4 Incidence du lupus systémique dans la population de la Guyane française (1995-1999)

1S148 CONGRÈS DE L’ADELF

Résultats : 59 étudiants se sont portés volontaires dont 25 de D2 et 34 de D3 ; les estimations de R avec la grilleétaient supérieures à celles de la note globale pour les questions (r = 0,87, IC : 0,79-0,92 vs. 0,78, IC : 0,65-0,86),le résumé (r = 0,72, IC : 0,57-0,82 vs 0,49, IC : 0,27- 0,66) et l’ensemble (r = 0,81, IC : 0,70-0,88 vs 0,68, IC : 0,52-0,80). Les valeurs de R des étudiants de D2 et D3 ne différaient pas. La reproductibilité de la note des questionsest supérieure à celle de la note du résumé quelle que soit la méthode.Conclusion : Dans ce test, la correction d’une épreuve de LCA utilisant une grille est plus reproductible qu’unenotation globale. Le résumé doit être corrigé avec des standards particulièrement élevés.

P17-4Incidence du lupus systémique dans la population de la Guyane française (1995-1999)

DELIGNY C. (1), MARTIN K. (3), CLYTI E. (1, 2), COUPPIE P. (1, 2), SAINTE MARIE D. (1, 2), PRADINAUD R. (1,2)(1) Service de Dermatologie, Centre Hospitalier de Cayenne, Guyane française, France ; (2) Institut Guyanais deDermatologie Tropicale, Cayenne, Guyane française, France ; (3) Département de Pharmacologie, EA3676 MP2S,IFR 99, Université Victor-Segalen Bordeaux 2, Bordeaux, France.

Objectifs : Le lupus systémique (LS) est une pathologie plus fréquente chez les populations mélanodermes quechez les populations caucasiennes, et particulièrement chez celles d’ascendance africaine. Au sein de cette popu-lation, l’hypothèse d’un « gradient de prévalence » a été avancée, suggérant l’intervention de facteurs environne-mentaux le long de la route de l’esclavage. En effet, la fréquence du LS semble faible en Afrique (peu décrite),très élevée chez les populations vivant aux USA et en Europe et intermédiaire dans la Caraïbe. Ce gradient pourraitêtre une piste pour la compréhension de la physiopathologie complexe de cette maladie. Cependant, l’épidémiolo-gie du LS n’a jamais été étudiée dans les populations d’Amérique du sud issues de l’esclavage. Évaluer l’incidencede survenue du LS en Guyane française.Méthodes : Tous les cas de LS, remplissant les critères de l’American Rheumatism Association de 1982, et dia-gnostiqués dans le département entre 1995 et 1999, ont été recueillis activement de manière rétrospective. Les casont été recensés par recoupement de plusieurs sources : données médicales hospitalières et libérales, DIM etbiologistes.Résultats : Durant la période de l’étude, dix huit patients ont été inclus (14 femmes et quatre hommes) soit uneincidence brute annuelle moyenne de 2,39 pour 100 000 habitants (IC 95 % : 1,42-3,78). L’incidence pour lesfemmes était de 3,76 (IC 95 % : 2,06-6,31) et pour les hommes de 1,05 (IC 95 % : 0,29-2,7).Conclusion : Ces chiffres d’incidence du LS semblent inférieurs à ceux retrouvés dans les études réalisées chez lesafro-américaines (incidence variant de 7 à 10,5 × 10– 5/an) ainsi que dans celle réalisée chez les afro-caribbéennesde la Martinique (8,5 ; IC 95 % : 7,2-9,8). Les raisons en sont probablement multiples : a) moindre médicalisa-tion, b) environnement différent (climat équatorial), c) présence de pathologies différentes comme le paludismepotentiellement grave sur ce terrain, d) génétique différente avec métissage très important en Guyane.

P17-5Méthode d’identification des sujets de la cohorte SU.VI.MAX pour leur inclusion dans le projet d’évaluation de l’incidence des pathologies thyroïdiennes, 1994-2002

ESTAQUIO C. (1), CASTETBON K. (1), VALEIX P. (1,2), POUR LE GROUPE D’ÉVALUATION DE L’INCIDENCE DES PATHOLOGIES THYROÏDIENNES DANS LA COHORTE SU.VI.MAX.(1) Unité de Surveillance et d’Épidémiologie Nutritionnelle (USEN), InVS — ISTNA/Cnam, Paris ; (2) UMRInserm U.557, Inra U.1125, Cnam, Paris ; Groupe d’évaluation de l’incidence des pathologies thyroïdiennes dans lacohorte SU.VI.MAX : L. LEENHARDT, M.C. BOUTRON-RUAULT, L. CHERIE-CHALLINE, E. MODIGLIANI, M. LEGRAND,P. PREZIOSI, S. HERCBERG.

Objectifs : L’augmentation de l’incidence du cancer de la thyroïde conduit à s’interroger sur les raisons de cetteaugmentation. Les pathologies thyroïdiennes sont considérées comme l’un des facteurs de risque de ce cancer. Leurincidence est inconnue dans la population générale. Elle sera estimée chez les sujets de la cohorte SU.VI.MAX,essai de supplémentation en vitamines et minéraux anti-oxydants contre placebo pour la prévention des maladieschroniques.Méthodes : Les pathologies thyroïdiennes n’étaient pas un critère d’exclusion de l’essai. Un groupe de travail pluri-disciplinaire a été constitué pour identifier les sujets à inclure dans cette étude et mettre au point la classificationdes évènements thyroïdiens. Après examen des sources d’informations disponibles à ce sujet (questionnaired’inclusion, examens clinico-biologiques, questionnaires de santé mensuels), un arbre de décision a été élaborépour identifier la cohorte exempte de toute pathologie thyroïdienne à l’inclusion (1994).Résultats : Le premier algorithme a permis d’identifier les sujets présentant une dysthyroïdie biologique lors dubilan réalisé à l’inclusion. Les seuils utilisés ont été déterminés à partir des distributions de TSH et de T4 libreobservées dans le sous-échantillon de sujets ayant eu une échographie thyroïdienne et n’ayant aucune anomaliethyroïdienne à cet examen. Les étapes suivantes consistaient à identifier parmi les sujets euthyroïdiens, ceux quiindiquaient la prise d’un traitement thyroïdien ou un antécédent thyroïdien avant leur inclusion dans l’essai. Après

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