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Page 1: Place de la conjonctivite dans la pathologie allergique

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Affiches scientifiques — 1re partie

déposé et le dépôt extra pulmonaire jusqu’à 42 % de l’aérosoldéposé.Conclusions.— Le dépôt facial des médicaments sous forme aérosolétait présent avec tous les nébuliseurs testés mais variable selonle type de nébuliseur utilisé. Le choix du système de nébulisa-tion devrait également être réalisé en tenant compte des effetssecondaires inductibles par le nébuliseur/médicament en termesde dépôt facial.

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134Place de la conjonctivite dans la pathologieallergiqueW. El Khattabi , H. Jabri , A. Aichane , H. Afif , Z. BouayadService de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc

La conjonctivite allergique accompagne souvent la rhinite aller-gique, cette dernière est étroitement liée à l’asthme. Un bilanophtalmologique n’est pas systématique mais devient indispensabledevant la sévérité des lésions. Afin de ressortir la prévalence et leprofil de la conjonctivite chez le patient ayant une allergie respira-toire, nous avons analysé 100 dossiers de patients porteurs d’asthmeet/ou rhinite et/ou conjonctivite. La prévalence de la conjoncti-vite était de 47 % avec une nette prédominance féminine (64 %).La moyenne d’âge était de 36 ans. Un habitat non ensoleillé ethumide a été retrouvé dans 36 % des cas. L’atopie a été rappor-tée dans 60 % des cas. Le début des symptômes oculaires remonteen moyenne à l’âge de 26 ans et peuvent dans certains cas précéderou survenir dans l’évolution de la maladie allergique. La rhinite estassociée dans 91 % des cas. Elle est persistante modérée à sévèredans 65 % des cas. L’asthme est associé dans 85 % des cas, il estpersistant modéré à sévère dans 65 % des cas. Les tests cutanésallergologiques sont positifs dans 97 % des cas essentiellement auxacariens suivis par les pollens d’olivier et les pollens de grami-nées. L’évolution était favorable sous traitement antihistaminiqueet/ou corticoïde nasal qui permettait le contrôle des symptômesoculaires. Il n’y avait aucun signe de gravité de la conjonctivite.Le recours à un collyre n’a été nécessaire que dans 4 % des cas.Le diagnostic et le traitement des conjonctivites souvent associéesaux rhinites demeurent indispensables afin d’améliorer la qualitéde vie des patients allergiques et l’apparition ou l’aggravation d’unasthme.

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135Profil des patients polysensibilisés en consultationd’allergologieW. El Khattabi , A. Aichane , H. Jabri , H. Zaouri , H. Afif ,Z. BouayadService de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc

La polysensibilisation est définie comme une sensibilisation simul-tanée ou successive à plusieurs molécules non apparentéeschimiquement. Afin de connaître le profil épidémiologique, cli-nique et allergologique des patients polysensibilisés, nous avonsanalysé 100 dossiers de consultation d’allergologie. Les patientspolysensibilisés représentaient 25 % de la population totale avecune nette prédominance féminine (68 %). La moyenne d’âge deces patients était de 34 ans. Vingt pourcent sont nés en prin-temps. L’atopie familiale existait dans 48 % des cas. L’âge de débutétait, en moyenne, de 24 ans. L’asthme était présent dans 76 %

des cas, il est isolé dans 16 % et associé à une rhinite dans 84 %des cas. Il est persistant léger à modéré dans 74 % des cas. Lestests cutanés ont montré une polysensibilisation, à aux moins troisfamilles d’allergènes. La sensibilisation aux acariens étaient quasi-

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onstants (92 %). Une sensibilisation aux pollens de graminées ou’arbres étaient associée dans 76 % et aux poils de chat et/ou chienans 36 % des cas. L’évolution de la maladie allergique était géné-alement favorable sous traitement médicamenteux associé auxesures d’éviction. Nous soulignons à travers notre étude la fré-uence de la polysensibilisation, les manifestations allergiques neemblent pas sévères mais cela devrait être réconforté par d’autrestudes à plus grande échelle. La différenciation entre polysensibili-ation réelle et allergie croisée reste problématique en pratiqueais pourrait profiter dans les années à venir des allergènes

ecombinants.

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36evenir des patients asthmatiques initialementontrôlés. El Khattabi , Z. Berrada , H. Jabri , H. Afif , A. Aichane ,. Bouayad

Service de pneumologie, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc

’objectif du traitement des patients est d’obtenir le contrôle totale la maladie asthmatique. Nous avons mené une enquête longitu-inale à propos d’une population de 41 patients asthmatiques suivisn consultation d’allergologie en 2008 et contrôlés selon les critèresu GINA afin d’évaluer leur devenir en 2011. La moyenne d’âge étaite 35 ans. Il existait une prédominance féminine (71 %). L’asthmetait classé persistent modéré dans 41 % des cas, persistent légerans 36 %, persistent sévère dans 19 % et intermittent dans 4 %. Lesrick-tests (PT) pour les principaux pneumallergènes étaient posi-ifs dans 85 % des cas. Les allergènes les plus incriminés étaientes acariens (Dermatophagoides Pteronyssinus [64 %], Farinae [60 %]t Blomia Tropicalis [BT] [28 %]). Nous avons pu évaluer le devenire 68 % d’entre eux sur une période d’en moyenne de 2,2 années,2 % étaient perdus de vue. L’évolution de l’asthme initialementontrôlé vers un asthme partiellement ou non contrôlés a été notéeans 36 % des cas. Les 64 % restants ont gardé un contrôle totale leur maladie. Les facteurs de non contrôle étaient une rhiniteon contrôlée, l’obésité, une mauvaise utilisation du traitementprès changement des dispositifs d’inhalation ou l’arrêt du traite-ent de fond après stabilisation de leur maladie. Chez les patients

ontrôlés, la décision de désescalade thérapeutique a été prise dans7 % et l’arrêt du traitement dans un cas. Nos résultats soulignent’importance de sensibiliser les patients sur l’intérêt d’un suivi régu-ier et prolongé des patients asthmatiques contrôlés, l’évolutioners le non-contrôle est souvent due à des facteurs sur lesquels nousouvons agir grâce aux mesures thérapeutiques et à l’éducationanitaire.

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37onseil à l’officine dans la prise en charge de

’asthme : comparaison des résultats obtenus en999 et 2009. Meunier-Spitz a, H. Lefèvre b, P. Rebotier a, C. Heitz c,

. De Blay a

Unité d’allergologie, hôpital de Strasbourg, Strasbourg, FranceDépartement d’information médicale, Strasbourg, FranceFaculté de pharmacie, Illkirch, France

ut.— Comparer les connaissances des pharmaciens d’officine de

trasbourg et en milieu rural dans la prise en charge de l’asthme en999 et en 2009.atients et méthodes.— En 1999 et 2009, deux fois 120 pharmaciensu Bas-Rhin (60 titulaires et 60 assistants à chaque fois) ont été

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