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LOI VENDREDI 31 OCTOBRE 2014 - LE PROGRES ! 13

Le 15 novembre prochain,pour son cong rès à laMaison de la Mutualité à

Paris, l’UDI aura un nouveauprésident. Si Jean-ChristopheLagarde est arrivé en tête du1er tour, Hervé Morin, le prési-dent du Nouveau Centre met,depuis les bouchées doublespour rattraper les 700 voix quile séparent de son concurrent.

« Nousavonsbesoind’unepersonnalitémajeure,de conviction,d’unhommed’expérience,d’exemplarité ».Hier, l’ancien ministre de laDéfense s’est donc arrêté àSaint-Etienne, accompagné deLouis Giscard d’Estaing, lemaire de Chamalières (63). Àl’invitation de Gilles Artigues,le 1er adjoint au maire de Saint-Étienne, mais également deJean Boyer et Gérard Roche,sénateurs de Haute-Loire.

Pour cette der nière l ignedroite, Hervé Morin a surtoutrappelé, devant un parterred’une centaine de personnes,que l’UDI « est une maisonjeune » et que « le présidentdoit être capable de rassem-bler, de franchir les vents com-pliqués de la Présidentielle ».Mais sur tout, le candidatMorin a réaffirmé, comme ill’avait déjà dit auparavant, que« les centristes seront la con-vergence et un des acteursmajeurs dans les débats àvenir ». Pour ce second tour de

l’élection à la présidence del’UDI, toutes les voix compte-ront a dit Hervé Morin. « Nousavons besoin d’une personnali-té majeure, de conviction, d’unhomme d’expérience, d’exem-plarité. De quelqu’un qui a unevision d’avenir », a affirmé des o n c ô t é L o u i s G i s c a r dd’Estaing, au restaurant LaDynamo, dans les ancienslocaux de Manufrance à Saint-Etienne. « De cette réunion,sortira la lumière », a concluHervé Morin. !

Frédéric Paillas

HervéMorinmet le grandbraquet pourtenter de décrocher la présidence de l’UDIPolitique. Invité par GillesArtigues, HervéMorin a faitétape ce jeudi àSaint-Etienne, accompagnéde Louis Giscard d’Estaing.

! Hervé Morin, président du Nouveau Centre, Gilles Artigues, 1er adjoint au mairede Saint-Etienne, et Louis Giscard d’Estaing, maire de Chamalières. Photo Yves Salvat

Dans la Loire, NicolasSarkozy se trouvera enterrain conquis. La fédé-

ration UMP de la Loire lui estpresque totalement acquise.Son président, le député DinoCinieri, est un fidèle de longuedate de l’ancien président de laRépublique. Il est d’ailleurs àl’origine de sa venue à Saint-Etienne. Un déplacement quis’est décidé lors d’un déjeunerentre les deux hommes le24 septembre dernier à Paris.Ce meeting devrait d’ailleursêtre le seul que Nicolas Sarkozytiendra dans les régions Rhône-Alpes et Auvergne. Le maire deSaint-Etienne, Gaël Perdriau, ledéputé-maire de Roanne, YvesNicolin, et le maire de Feurs,Jean-Pierre Taite sont aussi despartisans de Nicolas Sarkozy. Lemaire de Feurs qualifie sonchoix de « judicieux » car,« depuisqueNicolasSarkozyestparti, l’UMP ne s’est pas trouvéde leader naturel. Il est tempsque l’UMP ait un vrai patron. Et

Nicolas Sarkozy est un patron »,constate Jean-Pierre Taite. Lesconseillers régionaux, FrançoisGrossetête et Eric Lardon sou-tiennent aussi Nicolas Sarkozydans sa démarche de reconquê-te de la présidence de l’UMP.

Certains n’ont pasencore faitleur choix

Il y a ceux qui n’ont pas encorearrêté leur choix. Avant de seprononcer, Bernard Bonne, pré-sident du conseil général, veutentendre les deux principauxcandidats. Il se rendra donc aumeeting de Nicolas Sarkozy àSaint-Etienne et souhaite aussiassister à une réunion de BrunoLe Maire. « L’UMP a connu unepériode trop agitée pour pren-dre une décision à la légère.J’écouterai les propositions queles deux candidats feront pourremettre l’UMP sur de bonsrails. Après je choisirai », souli-

gne le président du Départe-ment.Quant au député Paul Salen, iln’a parrainé aucun candidat.Mais il ira voter. Si NicolasSarkozy lui paraît « crédible »pour redresser l’UMP, PaulS a l e n a u r a i t p r é f é r é q u el’ancien chef de l’État « se dis-pense » de cette séquence élec-torale interne pour « se consa-crer à d’autres élections ».Desoncôté, lesénateurBernardFournier n’a lui aussi parrainéaucundestroiscandidatsenlicepour la présidence de l’UMP. Lesénateur confie « ne pas avoirencore arrêté son choix devote ». Mais il assure qu’il serabien « présent au meeting deNicolas Sarkozy à Saint-Etien-ne ».Le maire de Saint-Chamond,Hervé Reynaud, assure lui aussiqu’il n’a pas arrêté son choix.Mais il précise qu’il a été sollicitépour rencontrer les trois candi-dats.Quant à Bruno Le Maire, il n’est

pas prévu, pour l’instant, qu’ilvienne dans la Loire. Il s’était enrevanche déplacé le 27 octobre2013 pour inaugurer la perma-nence de campagne du candi-dat Perdriau devant plus de 200personnes. Mais, aujourd’hui,l’ancien ministre de l’Agricultu-re de Nicolas Sarkozy ne peutpas compter sur un g randnombre d’élus ligériens. Seul lemaire de Montrond-les-Bains,Claude Giraud, le soutient. « Ilest jeune. Il a ses qualités et ses

défauts. On a vu ce qui s’estpassé aupar avant . I l fautessayer quelque chose de nou-veau pour diriger l’UMP »,estime Claude Giraud, qui nesait pas encore s’il se rendra aumeeting de Nicolas Sarkozy.Enfin, il est difficile de trouverdes élus qui apportent leur sou-tien au député de la Drôme,Hervé Mariton, engagé lui aussidans cette bataille pour la prési-dence de l’UMP. !

Dominique Goubatian

Présidencede l’UMP : la LoirepresqueentièrementacquiseàNicolasSarkozyPolitique. L’ancien président de la République et candidat à la présidence de l’UMPsera le 13 novembre à Saint-Etienne pour unmeeting inter-régional Rhône-Alpes-Auvergne.

! Le député de la Loire Dino Cinieri s’était rendu au meeting que Nicolas Sarkozyavait tenu le 7 octobre dernier à Vélizy, dans les Yvelines. Photo DR

3 QUESTIONS A

Qu’est-ce que la Fnek ?C’est la Fédération nationaledes étudiants en kinésithéra-pie. Je suis l’un des deux admi-nistrateurs de la Fnek au seindu bureau des étudiants del’école Saint-Michel à Saint-Etienne. Nous sommes 60 étu-diants sur chacune des troispromotions.

Quelles sont vosrevendications ?L’une des revendications natio-nales est déjà appliquée à Saint-Etienne. Il s’agit de rendre com-mune la première année avec lafaculté de médecine avant depasser le concours d’entrée àl’école de kiné. Nous deman-dons aussi que les trois annéesde formation soient étendues àquatre années pour alléger leprogramme. Cela nous permet-trait d’obtenir une équivalenceen master, comme partout enEurope. En effet, on est tou-jours en retard sur les autrespays.En outre, ce master nous ouvri-

rait les portes du dispositif Eras-mus pour nos stages à l’étran-ger mais aussi de nous orientervers la recherche ou l’enseigne-ment.

Comment allez-vous vousfaire entendre ?Nous allons répondre à l’appelau rassemblement à Paris lemercredi 5 novembre. Nousavons déjà réservé un bus de55 places au départ de Saint-Etienne. Si nous sommes plusnombreux, certains monteronten train. !

Recueilli par Yvette Granger

Photo DR

Jordan Martinez, étudiant à l’école de kiné Saint-Michel à Saint-Etienne

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