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L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

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Page 1: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

:~I. lJitteloud Barthélemy, inst. Sion

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SION, 31 Octobre 1950. N o 2.

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les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce q ui concerne la publication doit être adressé d irectement à M. cT. BËRARD. Instituteur, Sierre

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Page 2: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

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SION) 31 Octobre 1950. No 2. 70ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltr~ VALAISANNE D'~DUCATION

SOMMAIRE: COMlV.IjUNICATIONS DIVERSES : Avis. - Abonne­ment. - PARTIE PEDAGOGIQUE: Toujours ,ces notes. -Consens aux jeunes instituteurs. - Erufant ou homme. - De bons yeux jusqu'à la viei1lesse. - Des enfants, quelle joie! -«N'empêchez pas la musique ». - Livres de prix. - Le mou­vement éducatif dans le münde. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Orthographe. - Miettes pédagogiques. -Bibliographie.

~MUNICÂ TIONS DIVERSES ~ ; DlÉP AJRTEMJENT @ s.v. JE. (ê) §. 1. v. R. UNION @) ~

A VIS

L 'aut'B'ltr de l'artide intitu:lé: Nouvel inspecteur scolaire) p.aru dans Ile No 1 de l' « Ecole prin1aiJ~e ») Hent à i'nfoPlner l~.s lecteurs que IV!. Clément Bérard n' est aJbs.ohIJnllent pOUl' rien dans la p arution dudif ar Uc1e.

Quand, au der nier moment, H 'a appris Ique cet aTtide, qui ne hli a'V.a,i,t ;pas été SOUiIll1S préaIabllenlent, alllai,t paraîh,:e, i,l a i,m­médiatement donné oTdre à 'l'imprim,eur ·de le lai's·S'er de Icôté. SelulenTent ·cet ordTe n'a pas alUeint le deS'tinataÎtr:e 'qui était absent pour que}qures jours. J.

ABONNE.M'ENT A L'E'COLE PRIMtAIRE

Pour tout -ohangeullent d'adresse ,et 'D'OUT les réceptÏtons irré­gulièI,es du jOUJ'!Illa1, .on 'est prié de Is"adressler à l'Imprimerie Beeger à Sion.

* * * Les ·p.ersonnes qui 11ecevr,aielllt .1' « Ecol,e ,primaire » par

erreur seront assez aÎlInah.1:es pour renvoyer le journall avec la mention « -refuS'é ».

Page 3: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

i. PARTIE PEDAGOGIQUE

Toulours ces notes Nous S'ous,crivons plleinement aux l'muaTques 'sli pel:ine?te..;;

qu'a publiées dans le d:erni,er nUluéro de 'l' « ~'cole prlm·a-lTe.» noh'e exceLlent col.lalbopatewr 1\11' le pro.f'esseur BlOHay de Martl-

gn y. . ' . l ' ' . t Nous SOmHl'eS d'anta,nt IUleux pl'ace pOUl ce a qu a malll es

retprÏ:se:s nous avons fait entendre le IJnême S'on de <Cl'Üche dans les ,colonnes de ,cette revue.

On p-eut di,s'cuter à journées fait'es d~ la. ~al~ de~ notes, et il ne s'eTait pas' hors de propos de pu1blier 11CI ,meme (1 ess'ence du :pamphlet qu'a écrit à leur sujet -Ma' le pTofes~eU!r 1Vllaà~che , devenu plus tard ·chef du Départenlent de l'Instruction ,pubhque

cl u 'canton de Genève. L e 1l110ins qu'on ipuiss-e en di're, ,c'est ,qu~e, daI~s ,les 'condit~ons

3!ctuelles les notes consti,tuent un mal necessarre. Gela Iuen1e nla.rque ~ssez ,cÜ'lubi'en ill faut les appliquer a'Vec prudence et dis-

oerneUl'ent. EUes contribuent à l'élnulation de l,a dasse, proclame-t-on;

elles sont un n10yen sûr ·et exact de détenniner la force des élèves, lelu' a 'ppHcaHon, leur progrès.

Evidmu:Iu:ern t. NIais eLl'es ,entraînent aussi ·d'âipres luttes lqui n 'ont Tien de

-chevalelesoue' .eUes font .l'objet de maT,chandages ,entTe 1e.:; élè­ves; ,elles les' poussent à tricher, à f rauder, eUes favorisent le Iuensonge, la di'ssimulation.

Est-'oe que l'un des ,côtés de 11a bala'Ilice ne compense pas

l'autre? 1P.a'rlons d 'expérieenoe. Depuis une diz,aine d ' annè~s n'Üus n:e

donnons plus 'à no:s élèves d'autres notes que ,ceHes .qUI S'ont 01?lJ.­gatoi'r,es, c'est-à-di're 'ceJ.r1es 'qui fig~en,t sU!~ l'e livret s·colaJTe. Les notes heb do nl,ad air es , -ee:Ues qUI deternll'1."lent. lIa val'eur des devoÏ!r~s et des leçons, nous. les avons pUl"ement et s.};mp'lell11renf sup-

prhnées. Et nous n'avons pas c011'staté lIre ll10indre r;elâc~ernent ~-ans

le travaH. L-e maître avisé a d'autrres moyens pour fal1~e tTava1[le.r

ses élèves.

- 35-

Nous pourrions dis's'erter ,longuement dans ces ,colonnes à propos de l'interprétation de la valeur des 'notes puis ensuite' de leur application à l'-exa,men d'émanci1pation. L~artide slÎ den3e et si clai'r de notre -correspondant nous dispenser,a de nous éten­dre longuem'ent ,là-dessus.

Mr BioHay a l"elevé avec beaucoup d 'à-propos l ' incohél~ence qui règne à ce sUJjet. L'échelle des- notes, qu'-i,} a publiée dans son arüde, est .}a suivante:

1. = très bien 2. = bien 3. = pas'sabl'e 4. = ma'! 5. = null

Or, com;ment 'ces nonnes sont-eUes appliquées?

Tout d'-abord, ayons assez de franchise pour reconnaître que le Valaisan n'est ni plus sot, ni plus ilnrtelli'gent qu'e quicon­que. Il ne .faudr:ait paiS 'croire tout de même, ou vouloir faire croi.f1e qu'il n'y 'en a point 'COffi'm,e nous et que tous nos élèves sont des phénix. COlDlme ailleuTs, H y la dans -chaque dass·e quel­(~ues très hons éléments, -eela v.a de 's'Oi : i'liS' ,constitu.ent 1"ex'cep­h~lll; la gTande nlasse 'est m'Üyennement douée ; quelques-uns sont faIbles; il e~e.st .mêm'e de fTès faib~es. C'est '~à une rem.arque que ne oonh'ledlrfrlt pas [e bon Mon:S'l'ell'r de 'La'Pallice.

Consultons les 'carnets sco1aires d'élèves qui viennent de divers'es .classes, puis const'atons pratiqueluent leur foroe par un eXall11len Tapide. Quel décaiage entre ,Jles notes du lïvret S'O'o­'lah~e et i1a réalité.

On ne l'encontre jamais de 5 dans 'le Evr.et S'colaire. En som­m e, il n'y a guère à re dire à ,cela: les imbéciles sont exclus de l'école; encore qu'un élève pouTl'ait fort bien êh'e nul dans une dl.s·cipline et pas·sable dans les autres.

D'.a'Ïlhleurs, H ,est év~dent que lIa v,a1euT des notes est r-elati ve. n v,a de soi en effet que pour obtenir le.s notes 1 em 3'me division on n'ex-ige pas le 1J.1lême s'avoir qu'en lèr,e. On se hase pour chaque oas sur un prügrMll'Il'le différenil: et O'radué. Ce qui fait qu'un. 5 en -?-el~ière année de dasse ne ,corI'e~pond pas, quant .au sa'VOH' :aüqlllls, a un 5 en première année. Et c-eci est vrai pour toute 'l'écheUe des notes.

. Beaucoup de m,aîtr~s ne donnent jamai.s de note 4, ce qui fmt '~ue nous p,assons dI'l'.ecÎ'etIllent à lIa note 3, passable. H n'y auraIt donc pas, dans nOis cl as s·es, d'élèves inférieuTs à ce qu'on 'pourrait _aplpeler une moyenne.

M,ais ,a;lO'Ds ipou'l'quoi les gratifions-nous p,aliois, à tort bien sûr, de ·ces épithètes qui n'ont Tien d'élogi,eux !

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Les 1 et ies 2 par contre foilsonnent. Tous des as 1 quoi! On pouI'Trait se posler la question: Qui trompe-t-on id? les élèves qui seront peut-être déçus plus tard de ne plus se sentir ces phéni,x qu':iJ.s s'e ,sont 'crus pendant longtemps? Jes par-ents pOUl' qui on a vouJ.ru avoir des ménagements? les autoTités à qui on ",eut montrer qu'on a une honne das'Se? Il-es inspecteur:s qui .se bals'eTont peut-être SIUlr ces notes pOUT donner Iles leurs lors de l"examen d'ém·ancipation? Jes :chef,s d"entreprise qui réclament le 1ivl~et si(;Ü'laiTe avarut d'ô,ccUiper un jeune homme?

Un ohetf d"ex,ploita,tion qui n'engag,e jam·ais un apprenti ou un ,employé s,ans avoir au préalable pris connaissance du livl'et seolaire, nous d:ûsait :hl. y a queJlques années: « Autrefoi.s j'ai cru pouvoir tirer des ,conclusions pratiques sur l,a va}eur inteHectue.J· Je et mOTal1e des Icandidats en me référant aux notes du ,livret scolaiI'le; mais j"en suis bien rev·enu ,et 111:aintenant je n'exiO)e plus guèl~e üeUe pièce offi.cielle que pOUT la forme». 0

Et le diTeoteuT d'une école secondai1r,e nous écrirvait ceci en da,te du 22 juin 1950, ~près UIIl 'ex'an~eTIJ d'adIniss i'On :

« Des élèves de 15 ans, très bien notés dans leur carnet sco­laire ont f.ait jusqu'à 50 fautes dans .la dictée. Les dix derniers totalisent moins de dix points ISUT 60 dans l'enseIubl,e des discl­plines ».

Vous :entendez? très bien notés dans le carnet.

Tous ces ;faits ·montr,eut assez que l'écheNe des notes n 'est p,a;s respeotée et qU!'ill i'mport'e de reluédier à üette anal'chi'e qui r egne dans nos class'eJs. COlument eela? Nous ,laissons aux au to­ütés c01upétentes l'e s'Oin de le déterminer. D'aiHeurs dans son article, MT Biol1ay a prop'Osé des r-elnèdes. Dans tous 'les' cas, chacun fel a bien de se pencheT .sur ·oe problème et de tiTer les conclusi.ons qui .s'impos<ent.

Deux mots maintenant à propos des notes d'exaluen d'é­rnancipation. Nous me :ferons pas non p[us aux inspedeuTs ae re­prnche d'êh'e trop sévères. Eux aussi ont :la tendance là suivre le mou v,en~ent.

. On le ·cOl11<prend assez. D'aiHeurs i~ f.aut reconnaître qu'en fIxant ,ceUe .aJbsu'l~de éche:Ue des notes 'On leuT a milS le couteau sur ,la gOTige.

Thé'Oriquement du lU a ÏnIS, ·oeux qui éohouent à l'examen doi­vent rev'enir en dasse pendant 3 mois. Or, ce sont ,souvent des individus peu intéI'lessants, auxquels ,J.e 1l1~aîh,:e serait heul eux de voir ,enfin les ta'lons; 'Oe sont des 'sabots pour J.a c'lasse et Hs cons·· tituent pal1fois un dan:g,er moral pOUT les ,autres élèves. Dans la pluparf des cas, les émall1cÏpeT ,c'·est faiTe un a,cte de salubrité pour l'éc'Ole.

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Malheureusement il n'y 'a qu'un seul nl0yen de les libérer : leur donner des notes qu'ils ne nlèrHent palS.

Ét n0l!:s void de nouv'eJau ·en plein dans 11e faux. Alors, pour que l'injushce soit moihs gr.ande, disons 'mieux, pour que les can­didats soi.ent pkl:cés autant que faire s.e peut SUT un nlême pied, on fait nlentÎT les notes. Et pour en finir, cela devient une hahi­tude .... et une 'colmédie ni plus ni luoins.

Recoll'nais's'Ons d'·ail'leurs que .l'erreur ,capitale ne date pas cl'aujoul'd'hui et qu'.eUe n'est pas i<l11putable à ·ceux qui doi'vent appliquer -les notes. ,C'est en eUet le système 'que l'on a cTéé jadis, en fixant l'écheHe des notes ,q'exa,men d'émancipati'On, qui est ù l'origine de tout.es ces injll'sti'ces et de tous, 'ces conflits de cons­cience qui éclatent aujourd'hui.

En effet, on a 'posé 'en principe ·cette énOl'mité que seals les bons élèves seraient èm'ancipés, ·alors qU'Ion ·entendait évidemment loute autre ·chose. V.ous en dOlüez? Exan~inons d'Onc la chose de 'plus près.

POUT être libéré de l'école, H f.aut avoir 8, .c ',est-à-dire 4 X 2; mais encore une foi.s, 2 ·c'est bien. Pour ,être ,logi'que i,l aurait fal­lu prononcer l'éInancipation jus'qu'à 12, s'Oit' 4 X 3, étant bien entendu qUie 3 a la v.aleur de passable qu'on ,lui a attribuée. Or, les 1110tS 'COlunle Jes n'Otes .ont un s'ens il noUiS sem'bl'e .. . Passable.

En ;procédant ainsi, ni ,l,es 'm'aîtres, ni su.rtout les inspect'eurs 11, auraient été i'l1'cifés à do.llIner aux notes une va'leur qu'elles 11' ont pas'.

AUljo'lu"d'hui ,le mal est à la racine et, avec ces notes élas­tiques, I.es bons é;lèves sont placés ~ peu près SUl' le luème pied que les mauvais. A l'exaullen, J.e bon élèv.e n'est jamais se-rvi par la chau-ee; par contre, il} Ipeut I:-üi arriveT de connaÎtl'e la O'.lüane·,

f' ., d" . b 5 llneaute gTÜlsSIel'e · InattentIOn dans la cmuposition ou les lua-thématiques., et peut-être lui conera-t-on un 2. Or, pour que le Inauvais élève ne soit pas Tecalé, on 'le gratifiera aussi d'un 2. Ce qui fait que te canC'l'e et ra.s pèsent du même poids SUT le ,plateau de la ,balan-ce. Or, aux yeux des parents, ·c'est 'le maître, si ·c'est une novi'ce du n10ins, qui ·a triché durant toute l'année.

COI1Ullent .s'Ortir de l'imip'ass'e où l'on se trouve? Il faudr:ait prononce'!' l'émancipat+on à 12 0U à 13, com,me

nous 'venons de le voir pui'sque ce total équivaut à pass.able , et demander aux inspecteurs qu'i'l,s donnent aux notes la ' 'Valeur qu"eUes aura'Îlent tOUjOUTS dû ,avoi.r.

Majs, nous nous frouvons 'là deva.nrt une difficulté d'ordre psychologique qui nous fait Tejeter -oette for.mu~,e.

AllOTS quoi? 'Pas n~oyen d"en sortir? Si, lnais à la ,condition qu'on détern~irne une nouvCiI'le échell e

des notes - et 'c'Iest ici que nous DOUS écarton.s un peu de MT

Page 5: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

- 38. -

BioHay .. ':-::- qu'on ; ~P.'pli'que 'réQhetlJle .Çl~ l à 10 · . ~:i s.i:IllJple, pu , .·da ns· le p'ui .d'!h-;fu 'mCi>uisler, ."qu'Qn :.adopte ,celle utilisée ,d,ans :la lP.'hl'Sp'arïJ des -eoÜ~g~s, .6 ,étant la mei:llleure not'e, ou tlo:qte . ~utre .. sO~'llt:i~:p: 1 oigi1que , !peu importe ,en soi, et que l' Û'~ é-1:ll:and'Pe non pas à ·la va;}eur de .,bi'e~l., mais ~ G,eU~. d~ passable. . ,: .' _ L'éc.heHe .étarnt changée, loe facteur psycho-logique découla~~,

d'une .compa;l~ai'~on entr.e ·r.anci'en :s,y.st~me ,et ~e nouveau n~yu-: tr,erait plus 'en liig.I):e <Je ·compte.

. . .. Enfin, pou:r ne pas tpop hew'ter des habitudes rtoujours-­difficiles à d,éql,cin.er, on ·pourrait fort .. bi'en procéder par étapes . Qu'onaplplique 'Le nouveau systèm,e pour Iles ,ex-anl',ens d'ém,a!p.d­patioll d ,' aiho'rd, . à tih'e . d'essai, ,a:vant d'·en générallÎls'eT l'applirca,tion dans Iles .. d ·asses. . .

Une .ooo.se .est loertaine: nous devons 'abso[ument .sortir du faux :"ef ne plus f.avoriser l,es -cancres .au détri.,ment deS' Ibon.s élèves. Cl. Bérard.

Conseils. aux jeunes insti,tute~rs Le jeÙlne instHuteur, surtout Ile débutant, ,qui se l,end dan ')

une ,commune pour y t 'erri.r l'école' est queLquefois exposé à se faiI~e quelques iH.usrrons en roe ,qui concerne les rapports qu'il aura avec 'I.a po~pTh1ation et pal'tkullièrement alvec "les parents de ses élèves. Il s'im'agine facHeluent qu'on all'I"a les yeux SUir lui. qu'-on l'entourera d 'une 'certaine considération, bT,e\f qu'il sera quelqu'un. Oui, -on ,I.e 'l~ega(rde'r:a, mais -ce S'era l'e plus souvent 'pour déceler ses déf,aut,s, "S'es petits tT,avers. Ga:re .a:lors, s'il ne ,se sur·· V1ei'lle ;pas ·atte'lltiv,enl,ent, S'i. au l1ieu d 'o'hs'elwer Unie attitude ·et des Il1'anièl~es .modestes, .shnples, .di;gn:es, il ' :se lai'sse aBer 'à :de la ,légèreté; s'ill aftf,ecte de ,La 'Vanit.é, de la p.r:étenrt:ion, un aoÏr de suf­fisalfilce; si dans 'les\ Iconv,ers!altions 'n prend un 1a:Î1}' doctor,al . et S'entefilc1eux ; s~, O'r:31C'le d'un verhe nouveau, i1 Ipecou:r:t là un style boursouf1.écomm·e ·celui -des « Précieusles 1J.'irdilcu~es » de Molière.. .

Nous ne v·oU'lons pa's dllre 'qu'i'l lui faille prend'l'e, au 'con­traire, une mine nmfirlOgnée, une attitude austère, froide, passive, qui éloigne et sent ipa-rfoi,s la haulteur ,d6daign,eus!e.

Pa!l' une vi,e !Si(In1p~e, bien :réglée, .de ,ta politesse 's!ans' exa,gé­ration, de la serviabilité eIupresS'ée, l',a:ccompliss'ement intégral de ses devoirs rd"éducat'eur, ; l'él1Û"~gl1iffinoot dies cafés, c;les .f.êt'es t~pageus,es, des réunions p:artÎsanes, H s'·arttirera ]"estim'e et le Tespect des élèv'es 'et de iLeu:r;s pwents.

A. :ce ,su/jet . nous 'nous pevmettol1's , de traiJ.lIscl~r-e ci-après les conseils que . donnaH, . il y ·a · déjà bien ,-des .années, un ,exJqel'lent éduca·teur qui rparrlaH 'par . expérience. « Vous arTiVlez dans une

q

- 39-

commune; vousa'vez f~t vos visites aux .autorités loc-ale:s, pu"ï.s vous aVIez mis -en train votre école, à La'qure11e vous d-onnez vos heufles réglem:entaiTes. Est-ce llà tout? Et ·croyez-vous ainsi avoir pris ~,a II1l!eiil1eure position ,possible?

Devant vous, H y a 'Un 'cerfain nÜiIulbre d'enfants as.g,emblés·, dont VOUIS devez gagner l'anlitié -0onfi~ante. Derrière les enfants. autant de f-amines, auxquelles vous devez plaire, c'est-à-dire .proU/ver 'votr.e 'capacité, votre zèle, votre bienvleiHance.

' l"' Une visite d"arrivée, une visite au jour de ra11, ert vous voilà quitte ·enve:rs les personnalges marquants de la 'COlll!lUUne, qui ne :s'oocuperont ;plus guère de vous, sans doute; toute l'année, au contraire, .et tous ~es jOllT'S, voh~e nonl sera p.rononcé dans les maisons de vos élèVJes, et vos alct'es y seront -c"()11.1!J.1US, dis'cutés, com;J.uentés - dénaturés que1quefois.

Vos bonnes intentions, votre esprit de justiloe, voh~e dé­vouement, ·vous en avez convaincu vos élèv·es à l'éc'O~e, . et déjà ils vous ai,ment; visez Iplus loin, Illlontrez aux parents qui vO'US êtes et gagnez ainsi leur cOIJ.1Jfianœ, leur estime, leuraTffection.

Le soi'r, 'aJp:rès la dasse, si 'le temps ,le penuet, vous ·allez faÎl'e une p.etilte promenade hy.giénique dans ,lie voiisinage; le j'endi le dinlanohe vous visitez .peut-êtll~e ,Iles' environs. Il vous faut ~).asser d.evant' la porte des gens, et sur le. 'cheInin, dans la cour, iles enfants Vo.us ôteront 1eur ·casquette et courront bien vite .dire à IleUir Imaffi'an: « Voilà M. un tel!! - Ah? 'c'est ton m.aître d'école, v'Oyons!» Et '1a TIla1nan, de reg'ar-deT d'un œil cun,eux. Saluez ,cette ,mère, arrêtez-1vous un instant, paTI:ez-.Iui de s'On fHs. Vous voillà ·connu, ·et déjà on vous 'Souhaite bonne chance.

Une aub~ {o'i,s, :c'est Le ,père ·qui j31~d,1ne. le lonlg du ühenl1n, qui 'l.abour S'on .cham'p, aidé du grand g:all'çon.

A'hlez ·à ce bl~ave ho-mlne, Iserrez-Iui ,La Imain, 'et .causlez, à 'la bonne fil a'l1Jquetfe, des oham.ps de lellir 'cu:ltUire iPénilble, et de la vôtre, qui ne -l'est lpas ,moins, qui ne fatigue pas I.es bras, iInais qui casse La tête et use oles poumons.

Une 'autre [oi,s encore, ·en passant dans l;e vil1age, vous aper­cevrez à son étab'li, à sa 'boutique, à son chantier, un autTe père. Entrez, approchez, Icausez ... tCinq ou dri:x .mlÎnutes. VOllllà :la -con­nai'Ssance faite .

Ge ne s'Onï pas des visites céréluoni,euses, qu'on ne vous 'real." dTait pas. Ce 'SO'11lt des 'bonjoUTis de voisin à voisin, des 'entre­tiens uti'les, de l'a bonne et simplle po:lites·S'e, qui; ouvre les Icœurs 'et vous fait des amis . »

L'es rel'atio'llts die l'instituteur ·avec ·l,es rparents sont d'·autant" plus délicates !qu'il lui, faut s.e .meU.fie en ,garde :contre tôut ell.­traîneluent, e": rés~s,te.r là c'ertainesaval1ces, :pO'llil' éVitler les divi-

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~ions .el; f·es fI oissem,eIlits 'qui Tésurlte:raient" p1us tard, d' i.1llti:l.n;~tês tr-op lélgèr,~lnenrt ·contractées. A part queLques lia.Ïsons SÛTes, l'in.s­tituieuT ll:.e. ,se 'con1JlneMra 'Pas aisément; il 'v,ivr,a avec tous les ha~ bHants de la 'COl11JlTI-une CO'lTI1m·e ,a'vec des .aill1S qui pourraient, deluain" deveni;r ,ses ,adversair'es . Un éohange .de Dons oif,nce::: qui n'engagent à l'ien, que:Lque~ 'vl'sites Ta:Tes qu'il tâohera ele re1nldre 'utiles ,encore à l'éducation .des enfants par des observa­tions ,géné11a'1Ies, données 'CO!lll1ne loe fruit de ses étude~ ou ' de Son ,eXlpéTlienee, tel doit êh"fe à peu pTès ,exdusive111'ent 'le com:­mer,ce habi'tuel de Il'jnstitubeur avec Jes famines.

En tout , cas, ja1lllais il ne se Inêlera ,aux quer,elles de fa11111-le, il :s:e g,al'dera aussi d'a'ccueùUi:r et de p'l'opager 'Iles nlau,vais pl'Opos. Dans ce domaine iil ·s·e tiendra toujourrs sur une grande réserve. J.

De ' 1S' à 20 ans

Enfant ou homme? En COl1versant a'vec des hOlnl11w.s d 'âg,e ,mûr, avec des pères

c1'élèv,es, j'ai été souvent frappé ,par 1eu:l~s jugelnents sur Leurs fib adol,escents . J.e 'lll,e suis demandé ,si ees personnes ont passé elles-11lêm,es P,ar la péTiode de la vie qui s'étend de 15 à 20 ans. On , l'inl:preS'sion ·qu'elles ont effacé de leuT souvenir les traces 'des faits et gestes .de ·cette 'PériiOde de ,leur vi'e ,COlTIlill;e s'H ' s'agi'ss'ai l' d 'un cauchenlal'.

On attribue à Aristote, le « 'Maître par ex,ce'Hence de l'antiqu.i­té grecque », une 'paT01e .qui .ln'a déconeeTté. n ·aurait dit qu 'il faut. souhaiter que les jlewues g·ens :passaJSis'ent :}011'r temps là dorm'il' papce qu'Hs ne Ifont Tien de bon. Il a Icertainelnent trouvé des discipl,es qui abondent dans S011 s·ens. Tant :pis.

Je m'e l'allie 'plutôt à EmilJo de lVlarchi qui .a écrit un li vrc délicieux avec Il,e titre suggestif « L~EtCl preziosa ») l'âge pré­·CÎ'eux. II 'est 'vTai 'que 'l'auteur italien 's'adresse à 'la jeUllesse 'studieus'e, nl,ails ses pensées valent pour toute jeunes'se .

Le jeune homme est-il un grand enfant? Lors'que Je me suis trouvé la première fOI's en falce d 'enfants du deg:ré moyen 'et peu de temps ~près devant des jeunes gens du 'cours 'alor,s appelé ·cours ,de répétition, j'ai resls·enti des im'preslsions toutes différen­tes: :là des ·enfants 'qui semlbla'i'ent !poupsuivre tranquiHelnent lel~r route 'paisi'bl'e p'lus ou ,mo1ns fleur'Î'e, i.ci de .grands garçons qw cherchaient leur v'Oie.

n semble iU1.!pO'S'sible de ne pas éprouver ·con1lffie une sortE' d'étonnement en constatant l'évolution rapide que , subit Inaint jeune dans l'·es:pa·ce d'une demi-a'l1née. Tel garçon qui vous a

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-quitté à la .fin d'a'vril, ave!2 s,on 'V~!sag(3 d'enfant vous revient ,:lU

Gours 'cO'm;plém'entailJ."e aViec de,s a'llunes nOUJveUes,. Sa talH'~' a gr.andi presque à vue d'œil L'e tronc Telativelnent ~r0'P ,court est porté sur des jambes dénlesurélnent !longues 'et a~co'lll.'Pagné ,de longs bt.as bra-liJ.:ant's. ' Les tTaits ont perdu la Inollesse du print-emps et ,commencenf à dessiner des l~gnes plus dUl~es. C',est 'l'annonce de ,cha'~g.ell1ents profonds ,qu'ilJ. ne sutffit pas de ,soup­çonner, lTIais 'qu'il faut ,connaître pour juger r ,adol,escence :avec équité ,et 'cha:rité.

On a désigné ,cet âge de tl'ansition de « seconde naiss,ance » .

Au luo,m'ent où l"enfant naît, i-lcOlnlneTlcoC une ex'Ï,sfence ou plu­tôt loontinue une vile toute vouée au déve1:oppelTIlent pm::son­J.1e:l. Dans ,son êb~e éba'uché dès les prellüeTs 'tem,ps de son eX'Îstenc,e my,s1éri.eus,~ .dans le .sein luaternel, ,c'est lIa partie dite somatilque qui doit d'a'boTd atteindre une perfection suffisante pour 'que le 'COI ps puisse l~en1p'hr les fonctions indispel1:sables à -la vie individuelle.

Lors'que l'0-rgan1S111e ,est Telatï.v.elnent dé:veloppé, la Jonotion dont le but est La perpétuation de l'eslpèce hU111aine -et qui SOlll­IneiUait jus/que vers 14 ans; fait son ,;;}.pparitiol1. Le 'C01:pS élabore Ulne sèv·e nouveHe, des hOTllnones 'stpéda11-es dont la des1ination rpro­videntieUe est d'Oublie : donner ù l'êh'e hUlnain une nouvelle in1-plrl.s.iOll pour l'a-mener jusq~l)à .fa Inaturité , ensuite préparer de longue .date la paternité.

L 'évolutio'l1 péIioclique par pous\sées slùocessiry'es est un fait que l'éducateur ne doit 1)as ignorer. Le g,arçon de 12 .ou de 13 ans s'enllble avoir atteint une 'certaine stabilité, un achèvem'ent provi­soiTe, un .équiHbTe frappant.

Void que 'cet équilibre va être' rompu. Ce n'est' 'Pas ' seu.le-111'ent l,a voix qui ·mue, tout -l'êtTe physique ·enu'e en moU'vem'ent. Quel maîh··e tant 'soit peu observateur n'a pas été fra'P,pé par ce phénoilnène surpr,enanf? Le gaTÇooll ·de 14 ans lentre dans une école supé.rieure avec les traits de J'enfant, une voix fine, une taitJ.le restée pres'que stationnaire depuis deux printelups, une physionmni.e où sO'Uirient ,encore .des yeux , naïfs.

En moins d'un an, vous .avez devant vous Ull éphèbe dégin­'g,andé à la voix rauque. La poitrine trop faible n'a pas a"isez de capacité 'respirlatoÏ!,e. La ,chrysalk~e hlunaine sernble embarras­sée de toute 'S,a ·personn:e. '

La seconde naissance se fait à trClvers 'des discordances organiqu.es bi'en 'Vl·sib'les. C"est d'.a'bord Ila taillle qui auglnente, pUlis Ile 'C'œur .a·ceuse un pouls ,changeant. Les poruTIons ne 'Suivent que 'lentement les ex-igenCies du -corps agrandi.

L'éViolution de la puherté se produit dans nos régions .'assez inéga'lement, e-filtve 13 et , 16 ans. La simp'litCité d.es lnœurs, une

' exilstènce à l'abri d'excitations aTti[~dleHeset un régilTIe ,d,'e, tra-

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vail assez .astreignant semlblent retarder l'appadtion de la nou­veUe fonction, 'ce qui 'n'~st pals au. détriment de la sant.é physi-que et mora,le. '

il ' est 'dai!!' ·qu'à l'âge pubère surtout, ['éducation séparée 'des sexes s'impose dans 'la mesui'·e du possi.ble et qu'en tout cas, la prudeIlJce ichrétien'lle prévient les Î'Ilcolllvéni'ents et les dangers de cJl,aSlSles JIlIÎ.xtes . Les parents eux-mêmes devraient ·s·avoir que la fami'l'1e n'.est pas dispensée de la prévoyance à fégard de ses enfants. .

Vers .l'âge de 15 ans, oles jeunes aiment faire l,es crânes avec ,leurs m'llJsclles. Le déséquilibre 'Org,ani'que de cette période imlpor­tante de la 'Vi'e deIl1ande au cont:vaire des ménagements pour que l'évolution juvéni1le Ille soit ,pas com.promise pal' un lsurinenage imprudent. La même réSerrve est de lnilse en ,ce qui concerne' le sport. G. B.

La santé des jeunes

De bons !eux jusqu'à la vieillesse Lorsque Ile Jeune Anderhalden rencontra son père à qui un

·baiHli cruel ,a ravi la vue, sa douleur éclata et il s'écria: « Eine he:hre Himme:lslgabe ist das Licht der Augen ».

(SchirJler) L.a lUIl11ière des yeux est un don subHme du ciel.

La vi'e rSlcolaire n'est pas propice à la conseiflVat:Ïon de la fO}'o('e visuelllJe. Nouls devons ,avoirr le 'soUlci' d'éviter 'et de fawe éViiter tout ,ce qui lpeut nuire à ce sens si précieux.

Nous songerons d'abord à 'ce qui in'rite les yeux: la ~umière trop vi'v:e, l'e sol'eill' direct, un Inu'}' éhlouiissant, une :I:ampe éil!ech'.i­quJe non masquée 'pal' du Vien"e dré,poti ou opMe fatiguent ,l,a vue. Dans des salles de classe ,souvent ·insutffi'saln.ment pourvues d'un éclairage artiifidél, parlfois muni,es de .fenêtres trop p-etities, le manque de lumière i'mpose aux enfants un effort préjudiciable aux yeux. :&1 hiver Sllll'tout, il cop..vient· d.e paa,cer aux heures les plus lumineuses ,les exerckes qui demandent un effort · vilsuel lcon;slildéraib1e et de rés<erVier pour l:a filn !JJes exerlCÎlœs .où l'on peut s.e ·contenter de moins de lunlièI~e.

Il y a aussi les menaces diTecte'S 'des yeux. On voit souvent des enfants et des étudi,ants qui <semb1ent vous intimider avec . eurs plumes portées à la façon d'une épée qu'on brandi1. Le jeu, qui ,consi's;te à selTer les .yeux d'un camaTade n'est non plus inoff ensif.

Il est bon d'a'vertir 'les enfanfs qu"en frottant les yeux avec les doigts 'SouH,lés, ills risquent de 'ca'user 1lllle inf.ection. On ,sait

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qU'OB a ,S'0Ü~ , d·e ' tra~f~' l~s y:eU;X du , nouveau-né ,avec du, ni,tr~te d'arg.e,J1rt, 'po.ur 'préven1'r , Uin~ ,,;i;nfectlol1, ' rn.ossiib'1e. ' " '. " 1 " ~

. '1 1:' l " ", , ' . 1 Il ' V.ous avez 'sans doute dans votr·e cl.as·s'e de.s .enfants' qui 'n'e

~oi'~nt 'Pas bien .. au tableau .o1,l il .la, '~artre. Voqs 'les di's'.tinguKll facI1rell11·ent au d~gnem'e'.l.lt et aux ,effo~,ts qu'ils. <s'Ont obligés de faire pour pouvoir .rlire à dis:ta1),ce. II

I.s'agit surtout ici d .e deiIx'

défauts ' de l'œil: .de Jla J.V.YÇ>,pie , ~t d'e l'a'stig'l11atis~e. · Cha~hri ' ~~Üj ce ·,qu'esif ,1.~' lnyopi:e; .mai's qu1e1qUle's-uns risquent d'ig~norer que dë~.' yeux vr.a'Ï'ment nlyopes peuvent :se ména.ger en portant d~s .'hl:­nettes bien adapté~s, c ~'est-à-d~re in,diquées par ['ocll1:iste. QINlut à l'astÎlgmatits,me, il 'consiste ,en 'ce que l'h~~g·e. d'-tin' po'in( for me, sur l,a Tétine uIlIe petite S'4rf.~o~ " flo~e et que lelS .objets ~qp.t VltS avec. des .. contours 'cqnf~s, à qtus'e dei l'iTn7~gülarité . des rriiJi'eux i}'éfr'igients de .l'œiif. . L'es. a'Stiglnates: V01ent' miéu~ de ' près que de loin; : :ils !peuvent lire Plus faci~€ment certaÙles leftres, pai: exemplre le E, tandi,s que la leUre H restera .confus'e. " } "

II est bon de signaller au médecin s,colaiTe ~es enfants dont la vue ],aiSise 'à désirer pOur que .ces élèves ' s0ient diTirgés .. , ye.rs l'oculiste, s'et~'~ coulpétent pour ·ce genre de trOl.~les . Ni l'eu­phrai'se Ion c3lss'e~hinett~ ni.' i d'a~t~.r.'e\: s j~~u.s'~on~ r ie , s'ont rge mise rj.ci.

, Le 'bon 1naîtr,e ne \négl~g'e :p·as , !la tenue des enfants pendant 'les ex\er<CÎ'ces .d'é.criture, de deslsin :,et de 'lectul'e, et la lnaîtJ'leSse , de travaux 'manuels veiUera à üe que· Jes fi/nettes lais·sentl: , une dis-tance · c'()Jl1venalblie entr,e leurs yeux et -l'iouvr,agle. '

En TeJ.i.sant 'les 'lignes pré·cédent.es, je constate 'que j'ai oublié un p'Oiill't tTès 'PI~ati:qu.e. Plus d'une foilS, ,en vOy3lgeant dans 'lill :com­partÏInent de 'fumeurs, j'ai s'~nti bientôt un ' picofement dans les yeux. ~ans avoir 'ces organes parHcu1ièrê1nent sensib'l'es:, j 'ai .p~ 'et du >con'st~teI' que iJJa fumée du faba.c irrite J·a muqueus·e. üëu~ .JaIre. En .ces dflconstances, j'ai surtout 'P'1aint ~es enfants"qui se trouvaient là et n'avaient pas la possibilité de se protéger ton­ifie oes ,infiluenoes délétères'. Bien pisi, raï déj1à observ.é 'un père qui a souffJé ila ·fumée de sa ,~ig'3'rette dans 'lIa figure d·e ' so~ pro:pre enfant. .

Pour ne pas 'ex'poser des ' enfants, ' dont la vue est ,défectueuse, à <de graves difficœltés, 1'exam~n s'impose au début de. la s.colarité annue~'le. On choisit des lettres ,de grand.eur conv-enillbl'e qu'on p:lace ,a :}'a 'cour Icontre un 'mUT assez éclairé par la lumière 'indi­l:!;!.~~e. o,n 'Pl1a'oe Jes élèVl~s as'sez loin juslqu'à oe qu'aucun ne pUlslS'e h.J,'le !]es 'Lettres . . Prns 'On ,les laisls'e s'·ruppro'Cher jusqu',à 'ce que chacu~ soH à :même de Ure ['es 'let't:r.es qui sont désigné.es . II Testera [I}ualem.!ent. un petit ,grou'Pe d'une demi-dou.zainé d'en­f.ants q~'on pourra exami?ler à part pour dépitster ,ceux à: ql!j il faut aSSIgner une rpl,ace 'Pre~ du ~ableau : noir. ç. G.·'

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Des enfants, quelle joie!

13 septembre 1950.

Di,x heures so.nna:ilelllt à 'lla to.ur ·de l'hôrtel de virr1e. PaT les :la.rlg.es 'baies oUlVJertes soUr la ,colline, 1a ILul11ière de ,cette bene ma­tinée de s'eipte:mlhre 'en'h':ait ,à pro.fusion, transpal~ente, jo.yeuse', s'értimht en fii1ets clairs le lo.ng des 'aJl"êtes .du tab'leau no.ir, des cadres suspeIl!dus et des n1.o.ulures du plafo.nd. M·ais, :l.aclasse do.­ciLe, sU!ily;aiit so.n âpre tcheniin : 'quand 11e.s vacances, aux heures nùelweiHeuS'es s'Ont si .pr'Oc.hes, ,co.mme .il ,est ardu de -se plonger ainsi dans lle.s péTi!péti'es d'un,e page d'histo.ire, pleine d'éni,gmes et Isi lointaine. On 'a Il'i'mpTessio.n de suivre un sentier ,périlleux le lo.ng d 'lID .albînl'e 'et l'lesp,I'it sie tend dans Uill effortco.ntinu po.ur ne pas ,céder 'à ,l'.attra-ctio.n 'qui vient d'en has. lVlais, 0.11. a le siens du .de\r.o.i'r. C'eSlt fini, ula:Întenant av.ec Ile bo.nheur fa·cHe des jOUTS o.Ù l'o.n Ipeut suiÎ:vre le ·clhe:luin ,de sa fantaisie. Avec J..a 'rentrée., 0.11. a tendu se.s ,co.rd.'es, handé sa vo.'lonté ,et repris ILe .ry:thn1.e auS­tère ,des leço.ns ,qui s'iInpo.stent à heure l'éguilière, bTisent Le rêve ébauché, et Vo.us entraînent VeJ.~S des ho.Tizo.ns sévères. Ainsi dans 'ce PTelmier effort que les pro.fitls tendus 'attesta:i'ent, la -classe, lna],g.ré J.a Ilumièroe épandue, fais,ait penS'er à ces vers de La Fo.n-' taine: « L'attelage suait, so.ufflait, éfait rendu ... )

Soüdain, une détente s'e fit sur to.us les visa.ges. Par l,a fe­nêtre ouverte, des 'vo.ix d 'enfants monta,ienrt, des vo.ix pUTes de fill.~etf.es, e1a-ÎT'es, nettes 'COlume de l'-eau de so.upce. Un so.ulftfl:e pas­sa sur to.ute ~a ,cLasse, un so.urll'e venu du cœur, to.uché dans ·seS fibres le.s Iplus profo.ndes, parut dans to.us les yeux. Un <Co.ntact pro.fo.nd, s'ans 'Paro.le, 's,'ètablit entre .les â,mes: « Des 'enfants, queUe jo.i.e! Chacune de 'ces étudiantes no. l''lualie'l.1.ne s, tendue cdans son effo.rt, ·retT.ouv·ait subitenl.enrt le sens pTo.fo.nd de so.n labeur. TravailJler 'lo.ngtemps, dill'eluent parfo.i:s, ce n 'était pas P?"ur !r1en; "c'était 'po.UT 'Cella, ·c'ét,ait -po.ur être .c3Jp'able un jo.ur d eh~e ·aupres de 'ces enfa'flIt.s do.nt Il,a gra-ce pure se Tév:èl·ait ino.piné­luent .en ~üette ~inute, 'ce cœul' qui c'Onllprend, qui ai'l11e et qui sert. SerVIT I}.a VIe qui luo.nte, aider à ,s'On éIpano.uiss'e~ment, queHe beUe rl:âohe;! ,La farando.Le jo.yeus'e to.uTuait :au ·co.in de 'la Co.lU' 'les dm'nièlies no.tes ,crista1Enes s'égrenèrent dans ~'aiT lin1.pide .. ~ L 'instant précieux avait fui, mailS ['intuitÏlOn '1un1Î:noo'se comm-e une braise 'se IranÎlne so.us :la 'cendre, avait :a:hlumé ·une n~m'me ar­dente dans Iles 'cœu:rs. La ,classe r;e,prit, jo.yeus·e, pleine d'entraill. Ent!I~e l,es âl11es et 'le devo.LT, l 'accord p.a'l'f.a.it .s'était ét,ab'li. D'ef· fort, il n'en était plus questio.n. 'To.ut était ·à ,la jo-i:e 'maintieJiliant Ja jo.ie de smwir, ,cal' foui'bh' sles ':aT'lJlles po.Uil' 'les 'üo.mlbats de de~ mai'n, n'est-Ice pas dèj'à êtl'e so.ldat ?

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Et je pensais 'à vo.us, à no.us, chères institutrices, ,co.~lègues dans 1'.enseignem'ent

~ans no.s l.~ngues et -cüûteuses prépa'rations de ,classe, lo.Tsque les ,pIles de ,cahWTS entassent Jrellrs copies Îlllfo.rmes inco.hérentes lualhaJbiles, ·co.mlne no.us ·a vo.ns besoin d':entreten:i'r .dans no.t-r~ -cœur 'cette rflamllue d"enthousiasllue qui -rendra notre tâ,ooe a'itSéè et plus ·féco.nde. Que So.lm'lnes-no.us et' que faiso.ns-nous sans cela? No.us traîno.ns notlfle ·effo.rt doulou.reux -dans un labeur qui ne se rend ,pas. L'a,lUOlU' lest une fo.Tce, nous :Le savo.ns et no.us l'ex­-périulento.ns, to.us :l'es jo.urs, mais peut-être ne s·atvons-nous 'pa.s assez fIe défendre en no.tre âl11'e . ILes .sentÎtl11ents les plus fo.rts s'énl'o.Uts'sent à :1a !longue. La To.utine les use 'Co.ll11Œue lUne :ro.ui~:le, sanSc.eSiSe il faJut les rajleunÎ'r. Sans cella Ila So.UT,ce pTo.fo.nde d:énengj.~ .se, talrit et no.tre a-c,titvité Tess-e.uilileau j.eu d'un pantin bIen artI·cule do.nt quel'que fo.rce extérieure à thti-m'ême tire l,es fkel1es.

So.mn1.es-nous 'en état -d 'alerte su.r 'c'e !po.int ? Co.ntrôlo.ns-no.us l.es f01~ces co.ntraires qui lnalignenl.ent s'insinuent en no.tre fo.r intéri,eur po.ur hris,er no.tre ardeur? Nous. no.us trouvons .ané­miées, bo.udeuses, ,lo.urdes dev.ant uO'tr,e tâ·cihe. Qu'y a-t-iil? Cette séductio.n iniHa:l,e ,qui no.us :lança dans :1a ,carrière aurait-:elle dis­paru? Où 'en SOlTl'lJlleS'-·no.us? Certes, :ce n'est pas d'abo.rd :po.ur l'.a~anta~e d'une situatio.n nlatérie:lle bien étaJbli-e, quo.iqu'o.n en :pUIS:5le dire, que nous nous so.mU11.'es d~rigées vers l'enseio~nem·ent. ~" l' nf' t) C est pour :e a[]Jt, ;po.UIl' vo.uer à cette créature humaine ·en fo.r-ma·tion le ~eiJne:ur ode l~.~u.~-lnên1.'es . .c'était' là ~'œ1l'vre de choix que nous :aunibl'Îl'OnnI'o.ns. 'C etrut cet a'l110Ur ro.ya,l :qui no.us po.Ttait (;n avant. Qu'en 'est-ill atujoU'fid'hui ? . ,:"o.,us, .:l'es i'J.1.ls~it~tTices des .petiltes ,classes, Vo.us êtes les pLus f~vo.n:sees, la ·ee pmnf .de vue, oar Vo.us .avez po.ur IVlo.US les années 'f'la'l1tes, ou to.ut e!St ·eIl!co.'l'e ·candeur et Trrno.!J.1..cence daiJ.1.!s'll',erufant. Là ,la tâehe de l'éducatrice 'est rendue ,bien fadle par :].a ,c()1ntfiance en­core ,totale de l'enfant et s'On abandon do.cile. S'o.ccuper ,de lu'Ï, queUe jo.i'e ! Aussi tl'entho.usi'asn1.·e sacré y Co.urt peu de dangers. si ce n'est peut-êt·re ,celui de 'l'a fadlLité. Le témo.ïgnao·.e de heau­~OUlp 'en fait fo.i COJnbien d'entre Vo.us n'ont-le1Ies pas t) dit: « .oh ~ ]atJ.11.ais .l'e ne voudra'Î!s lâ'chel' lna petite ·c1ass·e po.ur un 'Co.UTS .su­périeur ». Et ,celles qui so.nt dans les 'Cllasses' là plusieurs degré~, n'ont-!el1es ipas lreCOlIDU bi.en des fo.is, ·que les heœ."'e.s o.Ù emes' s'o('­cu,pent des 'petites, slo.nt les .go.uttes de jo.ie de ;1a journée.

A.!lors, allo.ns-nous lnédh'e des plus :g.randes, iCo.mme cette 111:1-m,~ qui di'sait: « Oh! ·mon Dieu! comme je regrette 'que mon peht garço.n -grandisse, j'étais si heureus,e quand iil' était dans les lang,es! Oh;! non bi'en sûr, ,mais -reconnaître une fo.is de plus, que ·c',est quand vi'ennoent les âges .di:fficHes, que no.h~e alIl1.o.ur po.url'enfant est n1.is réel1leJ.1.1.ent .à l'élpreuVle, et' que c',est allOl~ sur·

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toUJ~ .qu 'il .fau't ye~hl'er à La :H.armne. A.lors qiLe, se f?n't seI;:ti:r 1e.s dUl~és T,élslisrt:aTIloes, qUie s'ëbauchent Iles rncompTebenslOIlis' penllbl:es , le.s tentatives audaci,eus,es' de ;la peTs onnaUté ·en éveill, 'que notre travaill éducatif se heurte à m'tl:le rconü·radi.ctions .dont nous por­tons 1e poids, à longueu!' de jouTnées,c' ,es~ a,lors qu'il .est diffi­cüe de Ille pas :se 1ais'seT déborder, de g"I'andlT 'en l?roporbon, d~ns la bi'enveiUance, la patience ·courageuse, sans aIgreur chagTlI~e, sans dufteté. Les 'mèr,es e~les-m:ênl·es qui ont ber:cé a'vec tant cl a­m.our ,1elU"s bébés :allljour.d'hui devenus de gr'Mlds enfants pénibles ont l'e'llirs heures .de défai

'l1ance, àCO'lnbi,en plus fürte 'raison nous

qui n'avons pas pour nous sout'eniT à l'égall~ de ,chacun, la p;lis­sante rfoTloe d'un senti,ment marternel. SurveIlLons donrc nos Teac­tians trop proII1lptes envers ,cette étourclLe, nos juglemen~s sévères et définit.ifs e'l1lvers ce ·caT'actère dirffidle, nos paTioles cInglantes. Tout'es ·ces atHtudres nous font autant de tnrt qu'à l'enfant, car, el'le.s 11.0.ll'S fOB11!ent peu à p ,eu ù la conlJpréhension qui ~st à l~ S'OUTce du don de soi. En ·effet, l'é-goïsIl11e ne consiste-t-lll pas a ju.ger de toutes 'choses à paTtir de ~'Oi- Ilnême. OulblierOI~·s-nous que Il'emant est un 'enfant, que ses Jugenlen~s sont !partlels, et ses cQ1l1du,ites ipar ,conséquent souvent iI1c:ohéren es. Les échanges de vue que nous avons entre collègues renfoncent souvient nos attitudes ilImuvais'es 'au 'lieu de 1e's ,conT~ger. En 'effet, pa;r une sorte de pudeuT natureHe, nous lnettons en ,comn1un beaucoup plus facilement nos 111'auv:aist(~ls hUIneurs que nos beaux 's'enlI­ments. Evidemment nous rcheT'ohons à nlrettr,e bas une Clhan;~e qui pèse sur 'l1oh~e ,~œu:r, ee qui n" es~ pas ~1all'v?-is, lnais si . nos confidenoe:s ne se font pas à bon ,eSCIent, eliles Tl'squent de nou~ enfoncer plus profondèment. Approuvées haut,elnent, nous étouf­fons incolllls'ciemment l'appel tinüde de notre 'cons'dence, le dUT­

dssement se fait ·et voici des attitudes cataloguées pour jamais ~t notre .o-'rand dUln1 personnel et à ,celui des enf.ants . HeUlJ.ieUSeS ,cel­les qui jouÏ!SISlent dans lem.' école d'une 'aJInlbiance fraternelle bien­fais'aJlüe ·et qui peuv1ent avoir an tournant de l'es'caHer, 'au bout du corridor ou en fai,sant les cent pas .dans la cour, un échange de vue un~ recüfilcation a'll1'Ïtca1e, 'le .red'ressmnent se fait de soi. Il 'faudrait travaiHer à une cOIl:l!aboration plus fructueuse, chacune . dans son lnnieu. Soutenues ail1Si ill TIlOlU!S devi,endrait facHe de Tés,ist:er à 1"entraÎnement et de continuer, m,a!lgré les échecs apparents, bien que tout seI11'ble hrouiillé -et ·compromis, à voi!r l'enfant sous un jour intéresslant, à 'cons'erver en soi l'es­'pér,ance ,maigré tüut et son cœur ouveTt à .:bous ,les retours, parce que toutes '!tes Téus1s,ites 'sont encore pos,s1bles . L'a natul e et J.a grâ>c,e 'réseriVant bien des surprises heureus'es à :}'éducat,eur p er-sévérant.

Ai'meI'Î'Ons-nous moins >l'enfant 'confié 'à 11.o:S' soins que le vi­gneron sa vigne dO!l1lt 'H surv,eiil:l'e .a've.c aInour l,a m'Onté e de la ,sève)

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la surti,e des pr,enüers jets, qu'il taille, qu'H éluonde avec soi~1. et qu'jJ défend si âprement contre 1'oïdiUllll, le Iffii~diou et le phyLlo­xéra. Rilen ne :I.e découTage, ·etc'est merveÎ'lII'eux, à ,eau se de l'at­trait de lIa 'g'ra,ppe parfumée et du vin 'pétillilant. QueLlJe 'leÇlon fi l'ecueHlir ,et ,qui monte insi'stante de notre bonne teTfie va'lailsanne

. en :cet .automne douloureux.

La ,connais.sanoe 'es!t la lueSiu;re de l',aInou'!'. Méditons '1'enf.a,nt, sa g!randeUT hUlntaill1.,e et sUTnature'Ue. ·Suivons-le. Confrontons nos eX'Périel1lces avec roelles d'·autrui. Soyons 'avides ·de ln:~eux cOlnpl'el1ldre poulI' nüeux aÏ:J.ner. Que le souci .du quotidlÎ:en nla­téTiel ne nous dUl'cisS'e Ipas trop . C'·est une paTt 'essentieHe de. notre tâ'che de s'a'voi'r garder as's'ez ,de ,Iiber1é d'â'lne, .de disponibilHé pOUT que .t'el1lfant se slente à tout inlstant ·en 'conta'ct avec 'le lueil­leu;r de nous-lnêlne pOUl' en être aidé 'et :réC'Jhauffé. Que la prière journaliëre qui C'Jon1Jnence et te'l'n1Ïne notre 'activité profession­nelle entre les quah'e nlUl~S de no,'bre ,classe soit pour nous, alls"i bien que pour nos enfants; ,cal' dan1sl fart d'aillner et de se donner, c'est du Chri'st que nous viendront les lueilHeures suggestions et 'l'e:s inrf;lulenC'es les plus eHiC'atC'es. SI' . L .

"rrempêchez pas la musique" ou réflexions sur . les devoirs à domicile.

Avez-vous regardé '!tes enfants 'loTslqu'its ,sont en liberté, 'livrés ~\ leur fantais·ie, non dirigés, non 'conh'ainfs ?

Ils vhr,ent 'a,lors dans le m.onde, pToduit de leur imagination, qu'i'l,s ,arrangent à J,eur g'ré 'et dirigent s'el'On les lo~s où la logique de l',adurlte n 'e se 1 etrouv,e ipas toujours.

C'est ,ains'i qu'ils s.'évadent de 'la Téalité quotJ.di'enne, des tris­tes.s'es de La vi'e, 'PaJflfois s-i bruta,1e 'enveJ.~S eux. Ge:s jeux en liberté, .ces occ.urpati'ons 1ibPeInent ,choi'Si·es'; conID1.e découper des imag.es , Dss!em'bler des pièces de bois ou de n1étal, dessin,er, let,c., prrodui­sent >ohez l'enf'ant uh enchânten1lent anaJlogu:e à !oelui produit :sur l',adulte pa"r le thé:âh-,e ou lia lnusique.

Ce S'er,ait, par conséquent, de la Icruauté que de pTive'!' reniant de ·cette 'évas-ion nécesslai're. Et tpourt'anf, ·comlbi,én en. 's'ont privé~ ~

SOUVIent, et avec l:es IneiHeuTes intentions, pa1r.ents ·et maître-s en1pêchent eette musiqu'e.

Lorsque l'enfant a passé la journé-e en classe, sUTveilHé, di­r1gé, oC'c1lJpé à ·éŒ.'i,re, à [ire, à écouter à ~a suite : une i1eçon d'his­toiTe, de granlI111IaÜ~e, de 'cakul, il 'est f.artiiguré. Rentre chez lui, il airl11lwait à vilvre avec s.es sortÏ'lèges, à écourter 'S'a ·musique.

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M:ais, hélilas ! ,cel,a -lui est il1'teT'Clit. A Ipeilne ,a-t-Ïà. pris son goù ­ter, ' qu'jJ. doit se 1Il11ettre .à sa t'able de tnuvaÏ'l (qua111d. il en. a une à sa disposi1i.on, et ne :doÎlt pas se ,C'ontenter, -oOnlTIle Il a.I'~·lve dans bie n d'es f'anlilHes, d'uTI p'etit ,coin sur lia table de Ilia cUJ'srne.) Il a des devoiTs >à écri:re. Parfois deux p ,ages entières de cahier à reIn­plir de :s'a lente éC1'itUTe. Il y a ensuit:e tes .1leçons à ,ap:pr,end~~e, lorsque }es yeux s'Ont déjà ,gonflés de .smnmeI.l 'et que la InemOlre fati;guée 'Se refuse à enTegi'strer.

BeaucoUIp de parents rtJroU'vent ,cela l?-oT,lTI:a-l :, ils ont fait. la lnême ,chose -auttrefois. Et, d"autTte pa-l't, SI les enfants n'o-nt TIen à fairre à lIa iluaison, ilLs .sont insuPPoFtables, tÙlrbulents, tapageurs; ou bien a!tors, il .faut s'.occupeT d'eux. 'C'est lÏ'eUeiJl1ient p'lus sinlplc qu'i-Is soi!enrt .assis à leur taihle, absor,bés par ,lieurs tâches S'coJaiT'es 1

Et si ,le m ,aître (il ,s'en ·t.rouve heur.eusement), ne donne pas ou pflesque pas de devoœs à domkHe, on r.éol'anle, on !l'accuse de pareslse, et 'üelui--ci, trop s'Üuvent, Icède.

Ne 's-erait-i[ !pas t'e'ITIlpS .qu'une voix :autoTisée di-se: pitié pour les enfan.ts! Pitié pour l'elU' ,cerveau fatigué lie soir! Pitié pour leur sümlmeill! Pitié pour Il,etu' s-anté ! ,Pitié pou:r ;1euT f0'1'1natio11 , aussi!

Gal' l'instruction d'un enf,ant n'est pas une épreuve de force. Elle doit ,Sie 1110deler 'SUi' [e développement de -son ,corps et de s·es facultés' 'el!le doit ll1én·ag.er s,es f01~ces et' ne pas 3'bréger les heu­Tes de s'o'mm·eil indispensables à sa santé. POUT ,C'ella, -eUe lui ulé­naO'eT,a, après la ·o~aslse, des UlüInents .où, en tou'Î,e lilbelJ.1.é, il se détendra -et se livI'er,a ,au j'eu spontané de SJBS 3'cti'Vités, en un mot, où i:1 pourra vraim:ent faÎT:e ce qu'il ailne.

Pal' üon.séqll'enf, pour êtTe pratique, 0111 pouTr.ait établÏ!r une Il OTl11'e dans l'e gelliJ.'e de ceille- ci :

1) P,as de devoi1r éorÎ't à donüdle les deux ou 'lTI!êUle :res trois prmniè:res 'années de l'éoole primaire. On ,Ste Icontentera de .don­ner à !~pp.rendT-e à l'enf,ant -de petites :leçons, pOUl' exer-ceT sa Iué-1110ire. -Ce tr:a'vaH ne dépa'Ssrera jarruais lia demi-heure.

2) A partir de la troisième :année, on pOU1Tia, si on veut, imposer ,à l"enfant une pe~ite tâche écritJe là domil~iI1e: M,ais -que cce rlevoh' soit 'coUlrt; (on eXI,gerla par ·contre, une e0f'l'Îll're sOJognee, et une grande propreté) qu'ill ne dépasse j,3'l111ais unie demi-heure de tra'Vaiil. po'U'r un élève moyen, de teUe surte, qu'a-vec les ~eç'ol1s à 'apprendre, l'enfant, jus,qu'à 12 aI1!S au Inoins, n'ait jalnais ­plus d'une heure de fravail s-col'ai-De, -ohaque SaLT, . à domi,dJe.

3) Les deux deTnièresannées de lia :slcol'arité, on poulTa exi­ger un peu plus, ulaÎs jamais on -n'-illnposera pI'us .d'une heure et demie detI~a v,aill.

4) Qu'on !Lai s'se enfin à 'l'enf,ant son dimanche, intégra;lmnent: c',t'!st l,e jour du repos.

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Si les règlements exigeairen:t, à t'Out prix, pour tous les enf.ants de l'école primaÎJ.-e, des devoÎ'r,s éc-rits, s.eT'aH-iil impossible d'em­ployer à ,l'es faire, un !l110m-ent de l'a ,classe? Les enfants, travail­lant .s'Ous le 'contrôle du luaître, travail>leraj.ernt ll1i1eux, et Tien n '>emp'êche celui-d, de leur 3'pprench'e à fa'il}'le COTTe'cteJment 'ce qu'il éxig·e d'eux. P. E.

ùivres de prix Disb'ibut,ion de prix ne ,swgnine pas nJéces'sairelnen't distri­

huti'on de livres,; et, paril11i les ,com,munes qui n'ont pas pur-em'ent et simplement 'sup:prilrné .c-ette 'cél~émonie, quelques:-unes 'Out jugé hon, depuis un -cert'ain n'Ombre d'·années,. de distribuer des oh­jets iUti~,es (( au moins cel:a sert à quelque 'Chose, tandis que les livres .. , »), ou de si'mp1es diplômes (<<c'est économique et, en­cadré, a'CcroCJhé au ,InUT, ça fait bien»). D'autres, ,estimant injuste de ne Técompenls'e'l· que que1que·s élèves .a'l-Ors que 'to'us ont tra­vaHlé, OligallÏtsent une ex-cuTsion ou un v'Ûyage auX'queJs tous prennent part.

Cedes, nul ne contes;t,e ;l' intérêt d'un diplôm·e ou d 'un Ipal­marès, l'a'vantage d'un outiil 'Ou d'lm de 'ces Inenus aecessoi'res de'Venus i'lldispen'sa~)les à la vire moderne 'etslU!l"toUt' l'agrém-ent et le p'l'ofit d'un 'voyage nlêm-e restreint. :M,ais rien de tout loela -- qui, au resibe, peut 'oonsif:itueT un -suPP'Ié'lnellt - ne saurait r-em­p laüer les livres.

La dilSitriburtion traditionnelle et, fOTt heul'lelUSement, encore très '1~é.pa'l1.due, de liv1'>es d,e prix a ' un ,sens ·et un but qu'au aurait tOTt d'oUJb11.er, car on ne peut l'oub1ier 'qu'au détriiluent et luème au gr3'nd dommage des élèves ,et, pal' sluci,te, des choses de l'espTit -et du ,principe même .de la ci'VÏlii,saüon.

Ce n',est pas papce que 'l'rel1Jfant a pri!s là l'école l'habitude des '}Ï'vl'es, 'qu "011 a trouvé natuTel et coul'lno.de de lui donner -pOUl' réco·mp-ens,e encore des :Ii<vres, On aurait pu craind'r-e au c'Ûntraire, ,que - toujours de,s livres! - ·ceux-d, 'l11êm:e l'uti>lants, ne le rebutas-sent. :NI.ais, 'c'eslt que ,ces :li'V-res ne sont plus de's gramllnaires ou des arrithmétiqlUes. ,Ces lÏtvres de pTix, qui doi'Vent êtrechoirsis avec un soin tout paI'tkulier, sont destinés .- -ceci est capit·al - à 'constituer le noyau ini-tial de l.a petite coUe;ction persol1neili1e des Ineiil'l,euT,s, les meilleurs ,pouvant du reste être nombreux et ,co:l11prendre tous ,ceux qui auront tIJ.'availlé- conve­nablement, et à fornler COlumle le pTlffinier support de leur ba­gage sphituel, si « culture i'l1'tellectueNe» paraît un terme trop ambitieux,

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On sait quelle peut être l'influenc.e ;dècisive d'une .lect~l:e et qu'un ,livre a pu .f·ix,er toute une de'~hnee .. , <?n ~'l'eS,seralt ~s:­ment une assez lono'ue liste sans snrhr ,de 1 h'lstOlre de la htte-

:5 , 1 t . rature français,e, des écrivains .qui durent a une . ec UTe SInor1 leuT rôl,e d'écdvain du Ino'Îns l'oTientaHon ou le ·changement d'oüentation de 'le~r production littérai'l'e. Au?ustiu Th~erry" qu'on -cite vo}on-tÎ'ers co·m·me exelnpl'e-type, seraIt le pre'ffiler a inscrü'e, nlais non l,e s,eul.

Certes il ne s'.aO'it Inas de fOTuler des éCTivains ou des S3-, 0 y . . Il '·t vants ou des artistes ou des hommes ,polItIques. ne s agI pas

d'ouvrir une voie plutôt ,qu 'une aurl'l'e. Il ne s'agit Inêule pas peut­être .de ·planteT quelques p'0t,eaux indÎ<Cat,eur~. Il s'agit, ~âche ,plus simple, ,mais non moins lourde de c?nsequences poss:bles, d'al1umer tune petite flam:lne, ,dût-eHe tO'uJours demeurer tenue 1

qui éc1a'ÏT,era une intelligence, qui peTnl,ettra de mieux voir, de mi'eux cOlnprendre, de nlÎ'eux senHr.

J'entends tbien que le livre -en lanlbeaux qu'on em.prunte ù la bi1büothèque :S'colaire peut a'voi'l" ,cette aCTIon. }\II.ais le livTe de prix ·est la" propriété ·pel~s'ÜnneHe de l'élèv,~, €t, co!nr:me tel, il ')rend une valeur i1néo'alée. Non seul,en~ent 11 peut etr'e lu avec 1 0 ··1 d . plus de tpl!ai'sir ·et relu à tout u1:üment, 'maIS 1 Jpeut · evenu ,:en-tablelnent livI~e de d1.evet, .et, CO'lTIIlne on s'y attache par des liens secrets, sa .présence seule peut être évocatr~ce .

Aussi, à une époque où l'on se préoccupe gr~ndrem.ent, à j~~ste titre, de l'utHÏS'ation ·.des loi'sirs , qui ne s'e ·conçOl'ven-t que proifIta-

. b1e:s; là UlIle ,époque où il'on ·s' wperçoit que. la :bonne le10ture est pet'it à !peti.t délais'Sée, il in'lporbe ·au pl~mnI,er ·chef cl.e cons.eT~er 'l'Ulsa,ge des llÏ'v'l~es de p.rix, en l'adapta'nt, cela va ,de SOI, aux gouts ·et aux ,besoins de notTe teln.ps.

Cela suppos1e - faut-il le dire? - un choix infiniment SICrll­pU!leux, ·poptant sur cle,s livI'~S ,capables,.de plàire al~x, en:fants, mais aus·si offrant la gal:a'l1Ihe d'une reeN'e valeur htteraIre ~t morale. Ce ne ·S'ont pas nècessai1~01nent des ·chefs-d'œuvre. Mal's ee S'ont des œuvres de bonne tenue, éCTites en un style aisé et shnp'le, et, bien ,entendu, entièrelnent sailles. .

. Sans doute les livres dont nous voudrions qu'ils fassent le plus grand ·cas ne son~ pas tO~ljOU1~S, 'ceu~ q~lÎ" satisfon~ le fanrt de 19,5'0 a cl'!autres pre.occupat'lonsJ .ct aubes gouts que 1 en­fant de 1913 ou que l'enfant de 1918 ou de 1925. !\1ai,s, les maÎtrres de l'enseignem·ent public sont bien p'lacés pour connaître ·exact~­ment ·ces préoocupations, ües tendances, 'oes goûts des ·enf.ants, avec les'qll'els ils vivent, qu'ils insf:ui.s,en~, qu'ils façonnent, qu'Hs diTig'ent, 'qu'Hs prèpar,ent à lIa. VI·e sOCl3!le. ~t ~e sont. eux, sous le contrôle, si l'on veut, de l''lnspecteu:r prlilTI'mre, qUl ·Çle-

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vraient toujour.s avoir la charge délicate et importante de choisiT les ,livres de :prix, ·ces livres capables, en haussant l'esprit, de porter à l'actioI). ou à la n1.éditation généreuse.

La di'stribut'Îon des li'vres de iprix doit être autrre chose qu'une cérémül1i'e plus ou HlOins théâtra'le. C'est la reluise sYlnbolique ruais efifective, d 'un viatique de l'esprit. C'es,t, plus exactement, la semaiHe d'un .grain raTe et ,s,ingulier, dont la Inoisson future peut êtI~e d'une l'Ïlches·se insoupçonnée. EUe vaut bien que ce grain non 's'e'Ullerment ne soit pas abandonné, Inai's qu'il soilf lu­cidement, s'crupuleusenlent, méti'culeuS'ement trié.

G. Prévot.

Ile mouvement éducatif dans le monde AUTRICHE

Echange de maîtres l'uraux

La .suiss·e avait -!';eçu, .au printemps 1949, tr·ente institut:eul's d'éco~es ruraLes autTirchÏJennes. Ceux-Ici ont invité à l-eur tour leurs collègues 'Slüss'es en AU't·riche, au ,mors d'üctobr,e de la nlê­nl'e 'année. Le Ministère de l'Instruction publli:qure ·a organisé, à leur inrtention, des visites d'écoles et d'institution:s pédagogiques, ù Vrjlenne et dans le reste du pays. Les ins.titutelU's suisses ont ,pris pali:, à Innsbruck, à une Conférence où iIs ,eurent l'occa­sjon de ,co'l11pléter 'et d'approfondir leufls lulJpr:esslions sur Iles· ex­périeneers qui s'e [ont actueU,en1ent en Autrirchre, dans Ile dOlnaine de l'écore rurale.

Un jardin .d'enfants infirmes

Un jardin d',e.rrf'ant's spécial s'est ouvert en automne 1949 dans .Je P:arc AuerweHsbach, à Vj,enne, ' pour 'l'éducati'on et le t}'laitelnrent de jeunes ·enfants handicapés. Cette é.co}e, dont la réa­lisation es,t due au Dépa'l'telnent d'AS's·j·stance soCÎ'al.e de Vienne, aidé par Ile Don suisse, est destinée à devenir \ln centre expéri­.mentall, où 'Les éducateuTs, psyohologues et s:pécialistes de ren­faoce dérf1CÎ'ente pourront se üvrer à des observations: et à des Teohel'ohes pl'atiques dans le dOlnaine ·de l,a Tééducation des en­fants inIfiI"lIllies. ·C~ ,oent}'le est constifué 'par un Institut de re­

.c~er~es :r.eilié à six paviH~ns~ des·Hnés ·chacun à t'lIi groupe spé­'CJ,al d ,enfants: ll'orrrraux, InflTIJ.UeS, re-bardés, sOuds-'Inuets, aveu­.g~es ·et Ù'erveux . instables. L'équipement de ,chacun ,. ~e . , ye-s pa­VIUons est IpwfaIte:ru:ent 'adapté aux 'besom.s de seize· enfants et du .peTsonnel \ traitant et éducatif. Le fiait d'alvoir indus ' dans l'éco]'e un groupe d'enfants normaux p'ennet de garder le .con­tact àvec .Je « nOl'lnal ». POUT 'le tI~ait;eInent des enfants papalysés,

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une tpistCine spéciale, à paTois transparentes et édairées, permet un IneirHeur ·contrôl,e des exerd,ces. Les ·méthod·es· de rééducaHon employées, jointes à un équipement '1TIoderne, font du Son del'­kindel'gal'ten de Vienne une des insHtutio'[lls les 'plus intéressan­tes du genre len Europ.e.

BELGIQUE

Réforme et normalisation des enseig'nements inférieurs

Depui.s un certain nOlnbre d',années, ,on tente' d'unifier el' de nonnaliser tle systèm-e éducatilf. üansLe Ipassé', deux sortes d'écoLes existaient au ni'v,eau élélnenraire: 1) écoles rpriJlllaires , dépendant de l'a.dIll'in.:'stration du lnên1-e non1; 2)s-e·ctions prépa­Tatoh~es d'écol'e,s 'lnoy'ennes, dépendant de l'eruseignelnent 1110yen. En outre, a-rdvé à l'âge de 12 ans, ~'enfant devait choisir entre l'enseignement Igénéra,l, répondant à des buts .de ,culture générale et préparant aux études supérieupes, et l'-ensei'gnem,ent profession­ne'! ou techni'que. ,La pl'enùère ~réforme ·consista, en 1945, :\ pQa,cer sous le ·col1'trÔ'le du Minisrtère de l'Instruction ~publi'que les écoles techmques qui dépendaient j'ad ils du Ministère de l'Agri­cultuTe et du Ministère des Affaires écol1ion1Ï'ques. Au ·s·ein de ce système :scolaire Téuni, le Département ,ch,erche actue1leillent Ù

introduire da'V'antruge de ,coordirnati'on ,enb1e l,es enS'eignements d·e lnême niveau. On a tenté de ramener les :mu111pl1es fonnules d"ensei'gneluent du ni'vea'll u10yen à quel'ques sections s:În1ples et voisines, instalJlées papaNèl,ement dans le ulênle établis:s·enlent. Il y aura dOl1c à ra'venir des écoles l11-oyennes à trois sections pal~allè'les équi'valrentes : une s'ection 'l'atiIll-gr.e:c, une section mo­derne et une .section pré-prafessionneHe (tpré-agricole ou pré­indus-t'rielil,e pour J:es ·gaTçons, suivant Ile ,caractère de la région, familiale, pour Iles HUes.). La préo.C'cupa1:ion essentielle a été de maintenir :groupés tous les ,enfants de vocation différente et d-e leur pe:r.mettre de passer fadleluent d'une S'ction à l'autre. C'est potmquoi -ee cycle de 12 à 15 :àns·, dans Iles écoles où -il est l'éalisé, fait ügur,e de -cycle d'o:rientation.

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PARTJIE PRATJIQUE

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: LA RENTRÉE 1. RECITATION

Souvenirs d'écoliers

... Vous en ,SOUlvenez-vous, genêts -de ,fi10n pays, Des p'etits écoliers aux cheveux ·en ·broussailles Qui s"enlfonçaient 'So.us Vo.s ram:eaux 'COlnme des cail1les, Troublant dans leur smnmeil des l-apins ébahis?

COlllln1e ·l'herhe ét'ait tfraî'che à tl',abri de vos tiges ! Co,mlne on s'y h'ouvait bien, ,sur ,le do,s aLlongé, ,Dans l,e thyln Iqui faisait, iaux sauges lnélrangé, Un lpaflfulu ,enivrant à donner des vertiges!

Et IqueUe émotion lorsqu'un léger frou-frou Annonçait lJJa f.auveUe ·apport'ant la pâture, Et ,qu"en bien l'épiant on trouvait d':aventure Son nid pl:ein d'oi!seaux nus et qui tendaient le ;cou !

Quel bonlh'eur, quand Ile ,glivre avait garni de per'1es Vo·s fins TaIneaUX ·émus qui sifflaient' dans: le vent, - ,Prlécoees :bra,conniers, - de revenir souvent T,endTe ,en vos 'corridors des :1aeets pour lesm'erles !

1Yllais i it fa!l1ut quitter leS' .genêts let 'Les 'lnonts, ,S'en lill'er au collège ·étudieT des 1i'vl~es, Et s·entir, tloin d 'e 'l'ah' natal qui vous rend ivr-es, S'engourdir s'es jarr.ets et siftf.l.er -ses 'poumons;

Pas'sler de longs hilvers, dans des saI'les bien c~oses, A Teg,arder la neig.e à travers les :can'eaux, Eternuant' dans des auteurs petits et gros, Et 'sou.pirant -apTès les oiseaux .et les :ro:s'es;

Et, Il'été, se haus.s'ant Sur son banc d'écoLier ComLlne un forçat qui, tout en ramant, tend s.a 'chaîne Pour sentÎlr :s,i le vent ,de la lande prochaine ' Ne vous app:ode pas le pa~funr farnii1fer ....

Fl'ançoi$ Fab;é.

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Quand les noix tr.alvaillée.s ' . P,aiI' 1e couteau de.s f.ées Se déPouillent dans .l'herbe, Quand les fils de la Vierge Flottent sur les bu1ssons, Je :slens venir 1e j.oUT Où j'irai. à ,l'école Au milieu des garçons Où la route qui sonne'

-· .54 -

Octobre

S'ouvrlrra de vant nous, Dev.ant 'mon nez bl.eui Et 1'onglée de mes doigts, Devant un frais bouquet Cuei1li pour ma maîtr,esse, Devant mes yeux qui lisent, Qui relisent en moi La leçon qui hésite Et s'envole, et s'.arrête ...

Pierre Ménan.

II. VOCABULAIRE

NOMB : Va call1ces , 'l'entrée, éco'le, pensionnat, internat, ex­ternat, collège, 'ly,cée, faculté, directeur, nlaître, instituteur, mo­niteur, surveillant, pro:feslseuT, préc·epteur ... ; ve-stirbu1e, préau, salle de classe, bureau, ,estr,ade, tableau.

VERBES: Les é'1èves doivent fra'vailler, étudier, arpprendre, écouter, 11épondre, comprend.r.e, ,prOlgr,esser, fréquenter la ,clas·se:. les 'maîtres e~pHquent, .enseignent, démontr'ent, exposent, sur .. '~,~iinent,. int,e~T?gent, rélPrim.ande~t.' récompens'ent. S'appliquer, S InsttlJ',W'l'e, redtg'er un de-vol1', TecIter une leçon, écout'eT un coursaV8C 'attention et prof~t.

ADJ'E.cTIFS: Une écol,e nl:aterneIa'e, un jardin d'enfants, une école primadre, un COUTS complém'entair;e, les cours prépara­toÏ'l'e é1émenhütr·e, moyen, 'supé:l'ieur.

Les mots à revoir ou à acquérir,' 1. Les 'chos,es : examiner un üVf.e relié, bro'ché; montTer ,lia ·couvelilu',e, le dos, l~e-s ·coins la tranCJhe; ,exanlil1er l'intérieur: le tifre, l'introduction, le te'xte, le ch~pitre, l,e paragl~a'Phe, iJ',alinéa, !le somluaire, l,e résumé les notes, la mlaTge. - 2. Les ,qualités : ,cartol1né, relié, broché iiIus­tré; IP~pi'er mince, fort, glacé; leUr,es .Inajus'cules,minus'cul~s, Cla­rU,c.tèTes gras. - 3. Les ·actions: limprimer, brocher l'elier éditer. ' ,

III. ORTHOGRAPHE

Préparation,' 1. Lecture du texte par l,e 'maître. 2. Idée généraJI'e du mÜ'l'ceau : .sHueT J'.actïon ,s'jil y a !lieu. 3. ExpiLilcation des ,mots, des idées, des règ.l.es de gr.ammaire TenfeTmées dan ~ le texte.

Une lecture captivante

Jean-J.a'cqu0s est ,as,sis SUT une ca1ss,e. Il tient' un gros .}ivre. Un bout de chocolat dans ~ ia bouche, il tourne d'une , main. les

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pag.es et de 'l'autre .gflatte sa tête tondue. Le l.i!v~e Ta'conte de jo'lies histoires de jeunes seigllleuT,s et de belles dam,es.

Jean SW'Dlent.

Pendant la dictée

Elle regarde les m'ains lenfes traloer l,es signes sur les pages, hésiter aux lettres', ,ohoisiT parfois .avec une iSÛlrbe d',elTIlporteuleut. L,es !plulnes grinçai,ent sur les feuil!l,es. A cha'que phra'se ,dictée, Cünll1le un ·éciho presque ,soupiré, montait le ha!lbuhenlent 111COer­d .b1e de-s 'lèvres enfantines qui répètent tout bas la phras'e ,enten-· due, ;puis ,des 'questions fUTtÏ'ves de vO'iSline à voisine ,pour vérifier son sa,voir. M,aTie sUl'veiUait tout IceJa d'Ol'dinaiTe 'et les regards qui guettent le ,cahier d'à côté 'POUT 'voi'l' comment le ca~mara(h~ -écrit un mot -diffi61'e. Jeanne Galzy.

La sortie de l'école

,C'était d'abord 'Je bruit d'un 'es,sainl, un bourdonnem:ent, lill,e envolée, une de ües grandes joies d'el1!fants qui font gazouiller ,la rue.

De l'alnée étroite et noire qui suivait la -classe, Iles petite ':> se ,sauvaient ,comlue d 'une 'cage ouverte, s'échappaint pêle-Iuêle, couralent ,en avant, ,galninaient au sol,eil. Elles se poussai.ent, se bous'cUlaient, fa'is'alÎent sauter au-dessus de leurs têtes l,eurs pa­niers vides. Puis 1es groupes s'appelaitent et s,e fonnaient, les petites 'mains ,allaient à d'autœs petite-s nlains. :Les amies "e donnai,ent Ile bras, des couples s-e IPl"enaient 'P'ar la taille, ·se te­naient pal' .Je ,cou ·et :s'e 11l,ettaient à aJleT 'en mordant à la mêu1e tartine.

La bande bientôt m:archait, et toutes relnolüaient la Tue sale, 1,entenl,ent, en nlusal,dant. Le-s plus gTandes, qui avaient dix ans, s'an~êtaient ,pour 'cau&er, CO'lllme de petites f.enllues aux portes cochères. D"autres f.ai~s,aienl halte pour boire à :la bouteille de leur goûter. Les plus peti1!es ,s'a,musai'ent à 'mouillel' dans ,le ruisseau la serneM,e de .}eul's souliers. Et il y en avarit qui s·e ,coifflaient d'une feuiUle de Ichou ram·assée pal' terre, vert bonnet sous lequel riait leur frais visag,e. E. et J. de Goncourt.

Le nouveau

Le nouveau était un gars de la ealnpagne, t'l'ès haut de taille; ill lavait des cheveux droits SUT le front, ,comiffi·e un cha.ntre de villag,e, l'air raisonna'ble 'et fort eInbarrassé. Il était chaussé àe souliers forts, m·al eirés,garnis de dous. G. Flaubert.

L'annonce de la rentrée

Voici déjà 'la rentrée .scolaire qui s'annonoe ! Déjà .des files ch' nuages glis'Se-nt le ~ong du ciel; des ·f.locons de brUInes s'accro-

Page 14: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

- 5.6-

chent aux 'Cimes; le bois se fait plus humide, l'eau plus fl"aiCJhe, l'ail' plus Illo1te. Sur la dai'rière sablonneuse, le bouleau, v,êtu de légère toi!J,e bLanche, frénllit de toutes ses branches fines et ner·· veus'es; ·et Iles ,petits écoliers s'inquiètent du prochain r,etour. Aux lnarg-es de l,a f.orêt, les preInièr-e-s ta'ches jaunes appaTais,sent : elle sera de pourpre dans qulques selnaines. L'automne survient.

Edouard Heaiot.

Mes premières leçons de lecture

Je n'ai appris à m Ie qu'à l'âge de sept ans. Oui;! 1110i ·qui de­puis Jors ai tant lu, j'ai ·été fort longtem:ps rebeHe à l"abécédaire.

Ma pauvre n1ère 's'e désespél'ait. Bien ,qu'on ne fût pas riche du tout là la ·m·aison, n1a 'l11ère ln'achefai-t -des 'a,1plhalbets a l'mages supetbes où l'on voyait des anhnaux coloriés .avec la pre,mière lettre de leur nOlln ilI11rprilnée en très gros ·oa:ra'ctères.

Vains 'sacrif.ices! Je ne tardais pas à ,ooi.per la paire de ci­seaux d'un-e de Ines sœurs et Je décoUJp-ais toute lIa 111énag-eric. M,ais j.e n 'avais. ,fait aucun progrès.

On tâol1la de :lue ,séduire par la goun11'andise. On lne fit pré­sent d':a1phabets en rûhocola-t, ,co,mpos'é-s de vingf-cinq tablettes portant ~chacullte 'S'a lettre en sucre.

Lie résu:lif:,at ne fut pas 111'eilleuT. Je ·me faisais des moustaches brunes. J'engloutissais voyeLles ·et consonnes·, 'si bien qu'là l'heure àu dîne-r ,i'e n'a1vais pas d 'appétit, ,et refusais de lnanger ma soupe.

François Coppée.

Rentrée

Et l.a troupe des goss'es aux sabots -de bois ferrés, sonnant sur le paJvé, tnlN.er.s!ait le bour,g 'en hâte, ,aJfin ;d"avoir ,encore quel­ques inMa'I1ts -de jeu avan:t le coup de sifflet .du 'm'aître.

C',est Iqu'il y ,avait toujours quelque p-m'ti'e de toupie en traül, un coup de billes .à nwrendre, queLque .grand tournoi de 'baUe au ·chasseur à prépareT.

Bi.entôt, en effet, dans le silellice du hour;g, montait une cla­Ineur dai~'e et ailgu,ë, coupée de cl'iis stridents, d 'appels ,in:Înte:hl-i­gibles, tandis ·que, par les rues du viUage, galopaient quelques retardataÏ1'es.

Puis, tout à coulP Tou'1ait un 10ng COlljP de ,sifflet, nerveux et sec, ,qui semblait .couper le 'brui1: d'un seul trait. La (~,Lalneur, brus· qu-elnent, tOlnbait, 'et 'c'était un mOOllent de sil-enoe absolu. « La demie», murmuraient lesmarohands 'au fond des bouti'ques, les ouvri'el's à ,l'atelier, les .mél1JaJgèl'es à IleuT fourneau, qui , savai1ent 1',exactHud-e du ·maître: M. SouiUei'.

Aussitôt les Jeux -cessai,ent, ·et, deux p.ar deux, sans un 'mot, les ,gamins s'e 'metlai,ent en rang sous l,es grands tilleuls de la

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c.our de récréation. Un ·chant s'.élev;ait, pas toujours juste, mais; si fI'ais dans Il'air matinal ·et 'léger qu'lil demeurait channant: refrain :connu de -tous au sU'rplus et que siflflot.aien't les pères 'et les frères au tr;avail. Roland Clwl'my.

Exercices d'application:

1. Rai'sonner l'es accords. 2. Indi'quer la ,fo-nction de Icertains mots. 3. Orthographe d 'usage. 4. HÛlI110nyanes, synonylues. 5 ~ An alyse lo,glque et gramllnaticale. 5. Conju,gaison, etc.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La rédaction

1. Fonnez des phraJs-es avec 'le.s 1110tS du vocabulaih'.e. 2. Conjuguez les verbes du vO'cabudaiTe. 3. En un ,paragra.phe, dites vos réflexions du jour de la

rentrée. 4. Rédaction: Les -vacances 'sont fin~es. A l'école! Regrets,

et pl.aisir. ,Con1Jnent oella? Notre ·cl>ass'e: m,aître, élève,s, pro­gram·me.

- Un Ü'vI'e que vous a'vez aimé: quand .l'avez-'vous lu? Com,ment l'avez--vous lu? L'hnpr,ess-ion qu'N vous a faite; les, i,mag-es qu'il vous 'a t}ralis'sées dans l'·esprit.

- 1. ILeth~e -de -commande de IliVJ'les à un libTair-e. - 2. Let­TI'e :pour ,s'abonner à un journal ou a une revue (on ne .m·anquera pas de 1110ntrer ·aux élèves les fOIll1u}es imprilnées d'albonneJ.nent ou de 'cOlTIImande qu'on trouve dans l,a plupart des 'pUlbl'Ïlcations).

- Vous 'sup-pos'epez que La .cloche de l'écol.e sonne ef vous adl',esse la parole le 'lnatin, à l'heure de la rentrée des cIrasses, à onze heuI'es ou ~l lnidi, à quatre heures. Vous lui répondrez 'lnen­tale-m-ent.

Conseils. - La partie la plus délircate du devoir est de r.édi .. ger le dialogue supposé ,enh~e la doche ,et .J'écolier.

Il n'·est lPas absolument néceS's'aire, 'afin d'a,voir .plus cl ai­sance, que wa ·CJl!oohe s'!adresse ,chaque foils à l'é·corlier. On peul ·emlploy-er tantôt le di·scours direct, tantôt le discours indirect. Par eXlen1Jpl-e, on peut, le lnatin, ,s'ÏJgn-~~·er que 'la cloche appel'le ,en d 'a1ss-c les écoH'ers ou ~es écolières et !qu"eHe se fait ;partkuliè­ren1ent .pres'slante pour les l'et3'rdi1aires. Vous :lui répondez et vous employez :alors le ,di,scours dirrect. A ol1lz'e heures ou à midi, 'C 'rest le 'conhaire qui aura -lieu, La ülO'cJhe ,s'.ardl~esSJef'a di~'ec­telnent: à l'élève: « La ,clas'se du ll1atin ,est tenminée; il lest t1mups d"aUer déjeuner ,à La n1:aison afin de reprend:De des forCies pour la eJag,se du SOiT». A qua-tTle heures, on peut employer, -cette fois, le di'sICloul;sctirect pour les deux personnes. La doche félidte-t­eUe J'éco:Her de ;son travaH? CelUli-:CÎ est'-i.l sati:sfait? Dans quel­le s 'clisipÜ's:itions 'qU!~tte-rt-iŒ l'école?

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ORTHOGRAPHE

Gare au loup!

Tiré ,de «La ohèvre de M. Seguin », malfiuel du Vs. 'p. 95

PeHte chèvlre, toi qui gaJJ.nbades foUelnent au ,1niliieu des forêts, d'or, des ·calnlp'anules bleu-foncé, des digitales pOUljpres, as-tu ou­blié l'enclos entouré d'aubépines 'Où longtemps t'u as brouté l'heI1be de si bon ·cœur? Les buis'Sièl'es et l,es m.aquis t'ont-ils tes déîlilces à tel point que tu ne songles pl'us à regagneT ta .métairie avant te crépuscule? Ne 'crains-tu pas l,e loup qui rôde dans la nutit sOllll,bre? Tu as beau êtr·e .!brave, i"l sera plus- fort que t01, si tu Ile rencont'l"es.

Tu 1:I~es!sai~l.es à cette pensée; '1 ep.rends donc l,e sentJ,er de la vaUée al.oI's qu'ill en 'est encore tetlnps; pars .sans délai, regagne ton dos étroit, nllênle 'S,'i:l .faut te SUU1nettre à nQuveau au pieu, à la }longe! Tu S'e/r,as fplus en ,sûreté q;Ule dans Ilia forêt profonde.

rL'e brouill.arI'd 'comllnence à ·envelopper la nlontagne, écoute l'a:ppe'l de 'ton maît,re qui souffle dans la tTo'mope pour te dÎTe : (~ Revi'ens, reviens ! » tandis qu'e deTlTière toi, S'OUiS la feuUlée, se dres'S'ent deux or,eilLlles courtes, reluisent une pairr,e d 'yeux étince­lants : Ile loup ... quii, de ,contentelnent à ta vue, passe sa l.anO'ue ] .• :s )10n roug,e ISUT ses babmes ,ct ' aInadou. S. H.

miettes pédagogiques En calligraphie il est bon, dans l'exécution des lettres de'

suivre une ,gradation, C» est-là-dire d 'aHer du fadlle au di.ffi~cile. Voici l'ordfle que nous cOll'seiHol1s, d'ab01,d pour les Ininus­

cul,es: l ,el' groupe (i, u, t) - 2111'e ,grüupe (n, 'm, T, v, p) --3m'egrol1pe (c, 0, a, d, q, e, x) - 4,me .·groupe (j, y, g) - 5mc groupe (1, h. k, b, of) - 6m.e g.roupe (s, z, Z). .

:Les letü,e.s en italique .sont le.s génératri:oes ou les lettres de départ.

Pour les majus'cules nous donnons l'urdl"e suivant : 0, A, C, G, T, H - l, J, F, H, K, E, R - Y, U - S, L, D, E, N, M, -­V,Z.

*' :j: * Du calcul au degré élémentaire

Dans J'étude de la fOrInation des 110l11hres jusqu'à cent et dans J,es 'quatve opérations (additiül1, ·soustrarction, mulHplkation et divi'sion) atuxque'liles ,C'CS nombres donnent lieu, on peut se

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servir de différents objets oJ1'1atériels dOil1'c sensitbles à la vue .et au toucher, ·tels que petirts ·caililOlL"X., bines, points de ·couleur, petits co.rps gé0111étri1ques , boulier cOlllpteurr, et,c. :Mais ce que nous re­Càlnnul!l1dons .stpéciaolerl1ent, c'Iest l'elnp10i de hûchettes ou baguet­tes rondes de 15 à 20 cm. de long sur 3 à 4 mIn .. d'épaisseur. On peut ainsi faire ,compI'Iendre aisémlenrt la formation des unités simples, des di:z'aines, des nonlbres 'compTis entre deux dizaines consécutives. Par ,exemple e!n aJoutant 1, 2, 3 tbaguerttes à un paquet qui ·en a déjà d'ix, on fon.ne ,le,s nonllbres 11, 12, 13, etc.

Dès que l'on a un celiain l1omtbr·e d 'unités ou de ,dizaine", on peut im.nlédiateu1!ent passer aux quatre opérations (addition, soustraction, IITIlUtltiplkation, di'vision) qui doivent s',ens,eigner de front ,et se 'COlTI'pœnnent très fa'CÏilement paT pla'Cements ou gr'Üuopenlellt-s de-s baguettes.

PJ'Us tard 'les élèves sa1sü'ont l~atpidenlent le classelnent des nomlbres paT .diza~nes, centaines, m.iI1i'ers, etc. Les bùchettes ne ,sont pas un .Jnatéri:el ,coûteux; on en façonne très vite une cer­taine 'quantité, et le bois est facile à tTouV,e'l", surtout à la cam­pagne. Une fois 'qu'on 'en a un petit stock, H se con.soerve 10ng­ten:ups.

* :!: * Fruits de la laïcisati,on en France

V01ci le témoi:gnage de G. Hervé :

« J'ai assisté, enfant, en 1881, à Br'est, à la lakisation de l'écule publique, où les Frères de la . doctrine chrétienne nous donnaient jusque-là l'instruction prÎlnair,e. Au bout d'un an, sans 'que nous ayons eu le sentiment qu'on nous aÎ't fait de la politique en classe, nous étiolns tous devleDJU,s des antioca1Jholiques farouches, considérant la religion ·en .général, et la reHgion ca­tholique en particulier, C'Ol1l.'lne l',ennemie du pTo.grès, de 'la raison et de 'la justioe, de farouches anticathoHques de dix et onz·e ans, mûrs pour recevoir la lumière com.muniste ·et bokhéviste. »

'" :1: * Les l1'laÎtves 'les plus én'linents, des hon1ilues tels que RoUin,

Lhomond, Pestalozzi, considérai,eut eO'l1'l'll1e un devoir de prépa­rel' l'ell1TS da'ss'es. Le célèbre instituteur OV'erberg s·e serait cru coupabl,e 's'il 's'en fût dispensé.

* '" *' Un inspe·ct'eur scolair'e de France disait 'lm jour: « Ce que j'ai

fini p-ar l 1e'lnarqller dans Ina carrièI ,e, c'est que les bonnes éc~les ·sont ·ce];}oes où le Journal de classe se tTouve tponclLwHement tenu; les llléiliücli es, Icel.1es où on -I,e négH:!:te' les mauvaises celles où on le 'laisse des :seulaines et de.s mois 'to~ .en thlanc.:I) ,

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BIBLIOGRAPHIE

DEUX AMOURS?

paT Ml' le ·chanoine M . Miche·let

Préface de Son .Excellence lVlonseigneur Flynn, Evêque de Nevers

Aux premiers temps de:s m·ine·8 d'or à Jea1nnesbour.g, une jeune Ang.Laise parée des dons de la nalture ·et de la grâce rejoint son frère en Afrique du Sud.

ELle y renco·ntre un ingénieur,' Irlandais ,catholique, et c'esrt la naissance d'un .amour humain prom·is au plus be.l avenir.

Le jour même du mariage eLle reprend .le bateau pour Londres où elle doit annoncer la nouvelle il ·ses iparents et :pré;p,are~ son troUis:seau p:endant que son mari lbâtira la maison du honheur.

Tout est prêt .pour le retour quand une Ibruta.l.e dépêche annonce à la jeune femme ,que celui qu'elle aime vient de m.ourir.

Ainsi -se brisent les bonheurs humains ... et il'histoire est finie?

Au contraire eLle ·commence.

Pr.omené de me·r:s en mers et de pays en pays, le lecteur fait en réalité une ascension :palpitante en ·compalgnie d'une âme prédesti­née ·qui loonnut « ·tous les étage·s de l'amour ».

C'est .un bon et beau livre que l'on peut recommander à .tous.

Un volume format 13,5x18 cm. Rel-iur,e cartonnée sous c.ouvre­couverture (4 couleurs) 280 ipage·s de texte, 1 .frontispi'ce, 8 pages heros-tex.te. Prix: 325 francs .f.rançais. .

Aux Editions Alsatia - 17, rue Cassette - Paris (6e) et chez y.otTe libraire.

REYMOND - LA POLITESSE RAISONNEE ::: )

Dans Icet <ouvrage, Mr Jean-Pie.n·e Reymond a cru bien faire, non pas tant d'énUJ.uérer 1es règles de politesse que d'en faire SalSll' l'esprit. La IPollitesse eslt la '!TLesure de notre ioolture, ,comrnence-t-il par affirmer. C'est cette idée qu'il développe dans .La première par­tie .où hl ·montre les 'raisons que nousav,ons de nous coruformer à ses usages. L'auteur indi,que aussi :l,e's uSHlges ,les Iplus1 ,couramment adoptés en tous lieux 'et ,00 toutes cireonstances. n suffit de ipar­courir ces pag.es pleines de -conseils Iper:tinents pour se rendre -compte combien nous .avons :de .ch.oses à y prendre. Bien connaître ce.s uS<ijg,es, ,c'est mettre beaucoUJP d'·agréments dans la vie et se mouvoÏlr :aJv.ec 'a~sance partout; manquer à Il':un ou à l'autre, c'est au contraire s'exposer à :1iaire figure d'our,s, ,cet ours qui décore la cou­verture du livre et ,porte si gauchement son bouquet de fleurs. En

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fin .d'ouvrage, l'auteur a placé quelques N.agments d'écrivains. ·con­nus , -en rappel avec ,la matière traitée, ainsi que cinq dia.l.ogues à l'usa,ge des emants. Dans la vra.ie tpolitesse -on ne doit jama,is sentir l'effopt. C'esrt Ice qui ressort si bien de ce petit ouvrruge aimable et utile.

* ) Jean··Pie·rre Reymond: La PoUte<sse raisonnée. Petit m.anuel de savoi.r-vivre. Ue voJume de ' 88 Ipag,es, 12x18, broché, Fr. 1.85. Librairie Payo,t, Lausanne.

Müller-Wismel' - MEMENTO DE GRAMMAIRE ALLEMANDE * )

Cet ouvrage elSit de'stiné à ceux q.ui ,suivent un enseilgnement ré­gulier .et aux élèves des degrés moyen .et SUJpérieur; il <suit l'ordre des manuels de grammai.re e:mpJ-o'Yés couraffi\l1lent, mais il se lim.ite aux notions ,essentieLles. La première Ipal'\tie ,el8Jt un résumé des élé­ments, la seconde est c.o.nsaicrée au verbe, la troisième est une réca­pitu1ation des règLes' Ide -la .syntaxe. Un ·app.enldice donne les ,plu­riels ,de ,ce·r.tains subs1:Jantidls et la ·USlte des fomnes ver.ball,e s kréguliè­r.es, simple.s e.t composés, dans un ,classement Ipar gr.ouses.

* ) Walter Müller eqt Emile Wisme. - Memento de Grammaire allemande. - Un volume de 84 palg,es, 16x22,5, reilié Fr. 4.50. Li- · brairie Payot, ,Lausanne.

LE MONDE MERVEILLEUX DES COLEOPTERES * )

L'auteur des planches de ,ce volume, ,la loupe en main, e.st par- · venu à .produire, 'flortement agrandis, quelques-uns des plus beaux coléoptèr.es de nos ·contrées. A ,les considére'T on reste émerveillé. Certains nous 'sont co nnU!S , tels le .carabe, le housier, la chry.somèle ou Je clairon et a!plparaissent tci dans toute leu~ splendeur, grâce à la magie de .l'art; d'autres sont plus rar,es ou demeurent habituelle­ment cachés, mais leur Uvrée est d'en Clffet non moin.s ·surprenant. Une technique ·gralphique .perfectionnée a permis de rendre toutes' les nua·nces que le pinceau de ,l'al'ltiste :s'est effor,cé de tTaduire avec une minutieuse exactitude. Les Iplanches ,sont précédé.es d'un texte d'introduction ,qui nous donne un. aJpe.rçu de lla Voie étrange de ces inse.ctes et n.ous invite à porter un regard plus attentif autour de nous. D'.a1lleur.s ce volume a été ,c.onçu Ipour Ile !plaisi.r de tous -que de Sluglgestions décoratives Ice:s 'pla1nche.s n'-o.fffient-.elles pas, par exemple. - Quant .au natur,a.Liste, qui est souvent aussi un .poète, 11 .l'.ClJppréc1era à doubl.e titre.

* ) C. A. W. GuggisbeJ.'lg et A. de Peez: Le Monde me.rveiUeux des coléo,ptères. con. Orhis .P.ictus, \iOll. 7. - Un 'Violume :de 32 palges, 12,5x19, a\-ec 23 plan.ches en couleurs, relié Fr. 4.20. Librai­rle Pa,yot, Lausanne.

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de la Bibliothèque cantonale.

1. HISTOIRE - BIOGRAPHIES - FOLKLORE GESCHICHTE - BIOGRAPHIEN - VOLKSKUNDE

(ARNOLD, P[eter].) Der Simplon. - Zur Geschi.chte des Passes und des Dorfes. (Eg1gerbeng, P" Arnol,o., [1948J); 8°, 276 S . . .'

AJbb. Tact:. TA 7995 BALMER, Emil. Die Wa.1ser lm Piemont. - Vom Leben und von der

Spra.che der deutschen Anstiedler hintel'm Monte Rosa. Bern, A. Francke, (1.949); 8°, 239 S. Ta·f. Abb. TA 8990

Charra t. - PrO(pos sur Charr.a.t - Vers l' essor agrÎlcoll~ - L' inon­'dation de septembre 10948. Mart:Ïlgny, A. M.ontfort, 1949; 8u,

44 p. pl. TA 8910 DONNET, And.ré et Grég.oire Ghika. Saint François de Sales et le

Valais. Extr. de: Re.vue d'histoire ecclésiastique ,suisse. 1949, Nos 1-.2, pp. 43-60 et 81-89. PA 4110

GARBEL Y, Léo. Die Ptfarrkil'che von Münster (GolThS'). [Sitten, VaHesia, 1949J; 8°, 28 S. + 8 Ta.f. (SA : VaUesia: 4, 1949, S. 47-74.) PA 4085

GATTLEN, Anton. Die Totensa:g.en des Alemannisooeill W.allis. Na-ters-rBritg, Buchd.r. Oberw1allis, 1948; 8°, 159 S. (DiSts. phiL, Freibung.) TA 8136

GHIKA, Grégoire. Contestations du c.lerlg.é et des patriotes du; Va­lais au sujet du pouvoir temporel, ruprès l'episcÜlpat de Hilde­brand Jost (1638-1798. 1ère pa,rtie.) Extr. de: Va.1Iesia. 5, 195.0, -pp. 201-227. PA 4651 Dr·oits et fiefs , des Princes-Evêques td,e Siqill au début du XVIIe sièc1e. Extr. · de:. Revu~ d~histoire ecolésiastique suis·s~. 1948, PP. 192-210. PA ,.3462

Page 19: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

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GUTZWILLER, K. Gruooherrelll und Hirten ·am Simplon und der aUe Pa&:;IVerkehr. - Btlder aus der Siedelungs-, Wirtschafts­und Verkehrsgeschichte. Naters-BriJg, Bl,lchdr. OberwaJlis, 1947; 80, 46 S. Abb. PA 3235

HASSLER, otto. Les colonies ahlemandes en Vallée d'Aos,te et leur diale'Cte. Estr. di: «Augusta Praetoria». 1949, No 4. 10 p.

PA 4643

HUBER, Hans C. Zür.cherische Pressesilio:nmen zu den Walliser Wlr­l'en des Jahres 1844. ln: Zürcher Ta,schenbuch auf das Jahr 1949. S. 131-1,50. TA ,9261,b

ILG, Ka:rl. Die W3ilser in Voraxjlber,g. - Die Verbundenheit mit dem Boden: Sieldlung und W irtschaft aIs volkskunldliche Grundla­gen. Do r.nbirn, Vorarlberger V.eI'llag·sansta,u, 11949; 8°, 199 S. T,af. Karten. (Schriften· zur Vorail'llber.geT Laruieskunde. Bd. 3.)

. TA 9280

IMESCH, Dionys. Peter Anton Venetz, KatPuziner,pater. [lm An­. hang:] Gedenkblatt an Pralat Dr. Diony,s Imesch, gesammelt

aus ver.schiedenen Nachrwfen [von Hans-Anton von Roten]. St-Maurice, Augustinus-Druckerei, [1949]; 8°, 30 S. Portr.

. PA 4311

INDERMITTE, J[osef]. Der Domherr yon Hohtell1n Joseph Ka1ber­matten, 1831-1896. (Vi:sp, K. Mengis, 1949); 8°, 97 S. Portr.

PA 4462'

MUELLER, Kuno. Jost von Silenen. (Glaxus, Tschudi, 1948); 8°, 30 S. Portr. (Festvortrage der G. E. P. Heft 4) PA 3919

PLATTER, Thomas. Lebensbesc·hreibung. - (Hr,g. von Ailfred Hart­mann.) KllosterlbeI'lg, Basel, B. Schwabe, (1944); 8°, 189 S .

, (Sammlung KlostelibeI'lg. Schweiz. ReL'1e.) TA 7681 ROTEN, H[.ans] A[nton] von. Adrian 1. v. Rie:dmatten, Für,stbischof

von Si:tten 1529-1548. SA aus: Zeitschrift !für Schweizer. Kir­chengesch'ilahte. J ,g. 42, 1948, H. 1, S. 1-10 + H. 2, S. 81-106.

PA 3427

Die Landeshauptmanner VO:Ï.1. Wallis. 1388-1840. Fre1burlg, Cani­s'Îuswerk, [1..948]; 80, 2ÛO S. (SA: Blatter aus der Walliser Ge­schkhte, Bd. 10, J,g. '1-3.) TA 7664·

RUMLLLY, Jean. Le docteur Chrétien De Lages: Un AnnÎlvialid sin-gulier. Extr. "de: Les A~es. 1949, fasc. 4-6. Il ,p. PA 4089

SCHAl.JLER, J osetph. Blatter aus der Geschichte von Leuk. [Visp, Buchdr. K. Mengis. 1949]; 8°, 16 S. PA 4281

SCHAZMANN, Paul-EmUe. La bulle d'ex.communica.tTon de Georges Supersaxo: Un imprimé officiel de 1519 ... Extr. de : Festschrift Kar:l Schwal'\ber. Basel, 1949, pp. 207-212. PA 4463

SCHNIDRLG, A [Ilois,] L[arry]. Sieldlung,sges'chichtlÎlches . Wallis . . -Exkms in das historische A1tertum. [Brig, Tsehe·rrÏig u. Trondle, 1946]; 80, 16 S. (SA: Wa.1liser Nachdohten. 1946, Nr. Il, 13 u. 14.) PA 3349

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SCHNY::PER; .·:F,i'déltSi., Chronik der Germeinde Gampel. (Brig, 'Ts~c,her--·," rLg ·'UJh.d TroPlcl:1:e)··1·949); 4°, 391, S. Abb. Talb. ,. TB· 979

S'CHNYDRIG, Alibet't : : Famillien-'Statistik von St. ' N-iklaus. Gesamme.l t . . 'urid ' geordnet von S'A'. Na,ters/iBrig, Buchdr. Oberwa!llis, 1949;

8°,' 4{) S;· , PA 4294 SPAHNI, Jean-Christian. Pierres à -cupules ,€onnues .et nouvelles de

.la·' rëgion d'E\~olène. Extr. de: Archiv.es suisses d'Anthropologje . . g.énéra1-e. T. 13; 194,7~1948;. No 2, !pp. ; .156-163. fig .. PA -409-1

WINKLER, ,. Otto. ' Heber ' Leb'ensraUim und Wi'I'tschalf-t der fre~n Walser Î1m St. Gallischen Calfeisental. In: Ooronaa,micot'UJtn. St. GalIen, 1948, .8. 135-149. Ka,rte. TA 9262 ,b

II. GEOGRAPHIE '- ALPINISME . VOYAGES

GE(l'GRAPHIE ~ ALPI1~lSMUS - RÈISEN

ALLET, Charllés: Sion. Photo,graJphies de'· Charles Pads. Neuchâtel; . Ed. du Griifon (1947); 8°, '48 !p. fig. (Trés·ors de mon pays. 27.)

PA '3196 Sitten. - Autodsierte Uerbers. voh M·aurice JunJœr. Bern, P . Haupt" (194,8); 8 tl , 48 S. Tai. (Schweizer Heimatbücher. NI'. 23.)

. TA 798'5 DUPU1S, Victor. De Martig,ny au Grand-St-Bernard. MartÎlgn.y; Ed.

Octodure, (1948); 8 0 , 20 .p. + 16 pl. (Au Ipays des troi:~ Dranse.s .. , 1.) PA 3430

~NGEL, Claire-Eliane. La vallée de Saas. Neuchâtell, Pari~, V. Attinger (1947); 8°, 22,3' ,p. Pl. carte. TA 8813

Gor n -e l' g r ·a t. Bahn und BeI'1g. Br1g, Gorne)\gr,a1Jbahn-GeseÜschaft, (1948); 8°, 89 S. Tai. Abb. . . . TA 803~

HAENSEL, Car.!. Der Kampf ums Matte~horn. Stuttgart, A . Spemann, (,cop. 192-9); 8°, 177 .8.

Tatsa.chenroman. ,CA 239

1 nit i a t ion au Gorn-er,grat. Br.igue, Cie du Chemin de fer du Gor-ner.grat, (1948); 83 p. pl. Hg. TA · 8083

lVIARIETAN, Ignace. Ame et v1sage du Valais. Lausanne, .F. Rouge, (1949); 8°, 257 P. pl. (Collection Alpine. 9.) TA ,9182

ROTH, Eugen. Tod und Sieg am Matterhorn. Hannover, H. Nannen-, [ca. 1935]; \8°, 31 S. Abb. (nie bunten Hefte. 8.) PA 4580

SCHMID, Walter. Rendez-vous in Zermatt. - Mit Audinaihmen des Verfassers. Bern, HaJ1:lwag, (1949); 8°, 95 S. Taf. TA 9159

Vergessene T .a eil e 1'.- Das Turtmanntal: Text von L[eo] Meyer, H[enri] Correvon, W[illiam] Meylan und E[dmond] Bohy. Das Binntal: T,ext von L[éon] Desbuissons UiIlld E' Bohy. Das Lotscoonta-l: Text von · JOSl[ef] Siegen. La,usanne, E. ltuclwtuhl; [1949]; go, 166 S. Abb. Tad:. , TA 9117

ZERMATTEN, Maurice. Sion. Extr. de: Journal ,suisse de .pharma-cie .. Vol. 88, 1950, pp. 375-381. fig. ' .PA 4669

Page 20: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

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Das WaJ,us. 80 Originalauf.nahmen von Benedikt Rast. Aus de·m Fvanz. i1bertragen von Hans Grossrieder. Zürich, Fretz und Wa,sm.uth, [1949]; 40, 96 S. Tad:. TB 930

III. LITTERATURE

LITERATUR

CARRON, Eliette. Le Drame de la PassereHe. Drame en trois actes. Montreux, H, CheDbuilIl, 1947; 8°, 68 ,p. PA 3665

DELACOSTE, Suzanne. Fédora et la solitude. - Ro'man. Paris, F,lam-marion, (1948); 80, 233 p, TA 8.218

DES LARZES, Jean-Joseph. Jean-de's-ReineB. - Poème de l'A1pe va1:aisanne. (Genève), Suzerenne, (1949); 8<., 116 p. (Collection «Rythmes et chants».) TA 8923

FOLLONIER, Jean. Verlorene Tage. (Uebertra.gen aus dem Franz. von Jakob Anderer.) Bern, Halùwag, [1948]; 80

, 352 S. TA 8245

FUX, Adolf. Der Dorfvo.gt. - Erzahlung. Bern, A. Francke, (1949); 80, 117 S. TA 9137

IlVIESCH, Ludwig. Die Schrnl1gglerkonigin vom GeisslPfad. - Roman aus dem Wall,Hs. (Na:ter.s-Bdg, Buchdr. OberwaUis, [1949]); 8u,

181 S. · TA 8708

IMHOF, AdoH. Hei,matlos. - DramatLsches Singspiel in vier Akten. Zürirch, Grütli-Bl1chdr., 1947; 8°, 49 S. PA 3484

_ lm Ganterta1. DrélllTIatisches Sing-spiel in 8 Bildern ... Liedertexte. Zürioh, Grütli-Buchdruckerei, 1947; 8°, 13 S. PA 3187

JUD, J[ako:b]. OberwalHser romanische Ausdrücke, die mit den Wal­sern na.ch GraubÜTIden wanderten. SA: Bündner Mona"bsblatt. April 1946, 13 S,

MATTER, Ernst. Der Dr,ache \-mTI Hlti. - Drama in 5 A,ufziigen. ZÜ-rich, 1946; 40, 30 Blatter, Maschinenschrift. PB 281

MEX, A1phonse. La grande volière (Les bêtes et J.es gens.) Mon­treux, H. ·Cherbuin, (1946); 8°, 150 p. TA 8126 Guérilla. - (Dra:me en 3 actes, en vers.) Montreux, H. Cher­buin, 1944; 80, 84 p. TA 8125 Les rimes du fou de pique. A~gle, Ed. A. Boinnard, 1943; 8°, 42 p. n. ,ch. PA 3567

MLCHELET, M·a'r,cel. Den1ain, quand l'a'mour ... Roman. St-Mauric~.

Oeuvre St-Augustin, 1948; 8°, 276 p. TA 8258 _. Da,s Dori über den WàLdern. - Roman. (Uebers. von Peter

- KClimnitzer.) Olten, O. Walter, (1949); 8°, 219 S. TA 8756

PFAMMATTER, Alphons und Ernest Pfammatter. Arme, verlbrauchte , , Bauerlnhan1d. Eirt Gang dUI'chs Bauernj.ahr. (Naters-Bri,g, · Ober-

:wâ,iÙser Buchdr., [1947]); 8d, 72 S. · . PA 4314.

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THEYTAZ, A,loys. La terre promise. - Jeu ruraJ.. Dans: Grand. Congrès de la jeunesse ruralle. 1950, IPP. 31-87. PA 4622

ZERMATTEN, Maurice. Traversée d'un pa,radis. - Roman. Paris, Plon, (1949); 8°, 230 p. TA 9004

IV. BEAUX-A:ttTS

KUNST

BLONDEL, Louis. La reconstruction du chœur oriental de la basili­que d'Agaune au Xe siècle. Extr. de: VaJ.1esia. 5, 1950, pp, 167-184. fig. PA 4649

(COMTESSE, Alfred.) Harmonie munk1pale de Monthey 1798-1948. APerçu historique sur ses 150 années d'existence. (Genève, Roto-Sadag, 1948); 8°, 96 p. !pl. portr. PA 4145

(DORSAZ, [Henri].) Egrlise de St-Pierre-de-C~ages. Gu~de du visi-teur. Notices archéologiques. [Sion, Impr. Bee,ger, 1949]; 8°, 15 .p. fig. PA 4563

75 Jahre (Musikgeset11schatft) « SaJltina» Brig 1872-1947. ([Text:j Hans KœnÎ'g.) ([Naters-Bri,g], Buchdr. Oberw,a1lis), 1947; 8°, 71 S. Tai. Portr. PA 4148

Ob e r wall i s e r - B il der. (LinolscJmittkurs der Schweiz. Buch-drucker.gewerkschaft, Sektion Wallis, 1948.) (Brig-Glis, Buchdr. Simplon, [1949]); 4°, 22 Taf. RB 14

RAST, Benedikt. KapeHen im Wallis. [Text von] Ernst Schnydrig. Zürich, R. Mühlemann, (1949); 4°, 96 S. Tacf. TB 975 Pèlerinalges VClilaig,ans. - 81 photo.grCliPhies inédites de B' R'. Texte de Mar,cel Mkhelet. Lausanne, J. Marguerat, (1949); 4°, 95 p. .pl. TB 966

V. DROIT - SCIENCES ECONOMIQUES

RECHT-VOLKSWIRTSCHAFT

FAVRE, Antoine. Les droits constituHonn,e1s et la gara:ntie interna­tionale des droits de l'homme. Extr. de: La J.iberté du citoyen en droit suisse. Zür1ch, 1948, pp. 336-358, PA 3674

LUISIER, A [ngelin] . L'organisation pénitentiaire du canton du Valais. Extr. de: Bull. de la Commission internationale pénale et pénitentiaire. Vol. 14, 1949, 12 p. PA 4033

OLSOMMER, Bojen. Rô,le et structure de l'hôte11erie e,t poEtique des concessions en Valais. Extr. de: Hôtel-Revue. Année 59, 1950, No:s, 10, 12, 16. 19 p. PA 4624

R ecu e il de lois et ordonnances ulSue,11es ,pour 1e,s tribunaux de police, agen.ts de police, gardes-,chasse, ,gwdes-IPêche, .gardes­for.estiers et gardes-ohampêtres. Sierl'e, E. et W. ,SchœchJ..i, 1949; 8°, VIII..J-328 \p. TA 8985

Page 21: L'Ecole primaire, 31 octobre 1950

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RIEDMATTEN, Ja,cques de. Le notake val,aisan (en particulier .sa re@onsabilité civile). Sion, A. Beeger, 1938; 8°, 176 p. (Thèse Droit, Berne.) TA 8908

Tex t des Gesetzes über die Kantons- und Gemeindesteuern mit ei­nem Bericht des Staatsrates (de,s Kantons WaJ1lis). Abstimmung vom 30. Oktober 1949. Sitten, A. Bee,ger, 1949; 8°, 64 S.

PA 4319

WEISSEN, Karl. Das Walliser Verürdnungsrecht. ViSip. K. Mengis, 1948; 8°, VIII+123 S. (Diss. iur., Zür1ch.) TA 9005

VI. SCIENCES NATURELLES - SCIENCES APPLIQUEES

NATURWISSENSCHAFTEN - ANGEWANDTE WISSENSCHAFTEN

'25e An ni ver s a .i r e de l'Ecole d'agr:Lculture de Châteauneuf 1923-1948. (St-Maurice, Impr. Rhodanique, 1948); 4°, 1.19 p. fig. pl.

. TB 885

CORTI, Ulrich A. Einführung in die Vogelwelt des Kantons Wallis. Chur, Bischofber["er, (.1949); 8°, 279 S. Taf. TA 9153

ITEN, Werner B. Zur Stratigrcuphie und Tektonik de~ Zone du Com­bin zwischen Mettelhorn und Turtmanntal. SA: EC'loigae geologi­,cae Helvetiae. Bd. 41, 1948, S. 141-246+12 gef. Tact:. (Diss. phil. II, Zürich.) PA 4566

JAKOB, Johann. Untersuchungen über magmatische Injektionser­scheinungen irn Oberwallis. Zürich, Aschmann und Schneller, 1919; 8°, 5,2 S. Abb. Tab. (Dis·s. phiL, Zürich.) PA 4565

JUON, M [artin]. Les derniers ,cas de lèpre autochtone en Suisse [ = en Valais]. LausaIIDe, F. Rouge, 1945; 8°, 30 IP. fig. (Tirage à ipart: Journal suisse de Médecine. 74e année, 1944, No 29, p. 795.) PA 3704

MARIETAN, Lgnace. Les bisses. - La lutte .pour l'e.au en Valai.s. Neuchâtel, Ed. du Grillon, (1948); 8°, 80 Ip. (Trésors de mon pays. 28.) TA 7943· F ,lore pharmaceutique du Valais. Extr. du: Journa,l suisse de pharmacie. Vol. 88, 1950, ,pp. 382-389. PA 4669 Heilige W.asser. - Autor1sterte Uebers. von Walter LaedI'lach. Bern, P. Haupt, (1948); 8°, 80 .8. Taf. (Schweizer HeÏ'm.atbücher. Nr. 21/,22.) TA 7986

MONTANDON, Frédéric. Sur le,s ondes .séismiques du tremblement de terre valaisan de 1946. Extr. de : Ar.chives des Sciences. Vol. 2, 1949, fasc. 1, pp. 192-196., fig. PA 4049

PARIS Charles. Le Bisse du Torrent-Neuf à Saviès/e. En cüllabora­tio~ avec Pierre Jean et Louis Seylaz. Commentaire de Fe'r­nand Luyet. Lausanne, Ed. Ch. Paris, 10943; 4°, 43 p. + 332 IPhotogr. RB 3

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RUEBEL, Hans UlrÏlcp. Viehzucht :Lm Oberwahlis. - Sachkunde -, Terminologie - Spra-ch:geo.grélŒ>hie. FrauemeJd, Hulber, 1950;

80, XXXIX + 178 S. Taf. Abb. Karte. (Beitrage zur schweizer­deutschen Mundartforschun,g. Bd. 2.) TA 9203

VOLMAR, E.A. Wissenswe.rtes von der Lotschber,gibahn und den mit­betriebe.nen Linien. (2. * AuH.) Bern, (PubJ.izitatsdienst der Lotschbergbahn), 1949; 8°, 56 S. Abb. PA 4571

VIi. ECRITS DE VALAISANS NE CONCERNANT PAS IJE V ALAIS

SCHRIFTEN VON WALLISERN, DIE NICHT DAS WALLIS BETREFFEN

AMBORD, Beat. S. J. Am Kreuzwe,g de,s Herrn. (EÎlchstatt, Rom, München), Rom.a-Verl., 1949; 8°, 119 S. Taf. (RelÏlgiose Anspra­,chen über Radio Vatikan. Folge 1.) TA 9118 Der Vatikan und die Kirche hinter dem e,isernen Vorhang. -Dokumente und Kommentare ZUJm Budapester Geschehen. (Eich­statt, Rom, München), Roma-Verl., 1949; 8°, 176 S. Tatf. (Welt­ges,Dhkhte im Lichte de,s Vatikan. Fo,lge 1.) TA 9121 /1 l!m Balmkreis des Herrn. - Ein Sonntagsbuch. Eichstatt, Rom, .Frank:fiurt, Roma-Ve.rl., (1950); 8?,44.5 S. (Re'lÏIgiOs-e Ansprachen über Radio Vatikan. Fo1ge 2.) TA 9313

COUCHEPIN, Louis. Les con:tlits de compétence intercantonaux en matière péna/le et le recours au TribunaJ. :tédéral au sens de l'article 351 CP. Extr. de : Revue pénale suisse. Année 63, 1948, fa,sc. 1, pp. 101-120. PA 4663 De la re·@onsabilité civi.le du médecin. Extr. de: Médecine et hygiène. Année 3, 1945, No 52. - 23 p. PA 4660

COURTHION, PieTre. Ut~i1lo. - Text von P' C'. (aus d. F,ranz. über­tragen v. Maria Hubert.) Bern, A. S:cherz, (1947); 8°, 27 S.' 53 Talf. (Scherz Kuns1Jbücher.) TA 8219

FARQUET, Jean. Contribution à l'étude des jaunes d'indigo. (Fri .. bourg, Lmpr. St-Paul, 1948); 8°, 35 ,p. fig. (Thès e, Sc. nat., Fri­bourg.) PA 4108

FELLER, Raymond. Unter,suchun,gen über die Strahlenhydro,lyse ein­fa cher Halogenverbindungen des Benzols untel' bes'Onderer Be­rücksichtig,ung der Temperatur. SA: Radiologia Clinica. Vol. 17, 1948, S. 156-173, Ahb. Tab. (Di.ss. med., Bèrn.) PA 4570

GENTINETTA, Leo. Untersuchungen über die so:g. Muske'lharte bei Ermüdung und Training. Bern, A. Bitterlll, 1949; 8°, 55 S. Abb. Tab. Diagr. (Diss. med., Bern.) PA 4569

GIRARD, Raifaël. Los chortis ante el problema Maya. - Historia de las culturas indi,genas de Almerica, desde su origen hasta hoy. Mexico, Libr. Robredo, 1949; 8°, 5 vol. pl. (Cole.cECion cultura Pre:co,lombina.) TA 9136

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GRAVEN, Jean. Faut-il punir l'euthanasie? Extr. de: Re.vue de crj­minalogie et de police te.chntque. VOIL 4, 1950, pp. 27-44.

PA 4668 Introduction à une procédure pénale rationnelHe de prévention et de défense socia:les. Extr. ,de: Revue pénale suisse. Année 6·5, 1950, pp. 1-48. PA 4656 Pellegrino Rossi, grand Européen. - Hom.mage pour le centième anniversaire de sa mort 1848-1948. (Genève, Georg, 1949); 8°, 88 P. (Mémoires publ. par la Fac. de droit de Genèv.e. 7 = Extr. de: Revue de dro.it internat., de sciences dipl. et pol.)

PA 4060 IMESCH, Andreas. Motoris,ch beJünderte Fahrzeugführer und Ver­

kehrsgefahr.dung. Zürkh, FJuntern, 1949; 8°, 23 S. (Diss. Med., Zürich.) PA 4564

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