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Page 1: Système de management des risques à l’EFS : vers quelles évolutions ?

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es atouts de cette méthode sont nombreux : permettre d’analyser deacon exhaustive l’architecture fonctionnelle ou matérielle de notre systèmeomplexe en phase opérationnelle, être adaptée au travail en groupe et réseau,éfinir par la gouvernance les éléments d’acceptation et de décision vis-à-vis dea criticité de nombreux risques, structurels ou conjoncturels, liés à l’entreprise,ux projets, aux produits. Elle visualise dans des diagrammes (Kiviat, Farmer) leisque global en comparant les criticités.es freins sont liés à l’expertise nécessaire et au strict respect de la métho-ologie pour une exploitation optimale, avec l’allocation des ressourcesumaines nécessaires à sa réalisation. Sur les analyses projets, des ana-yses quantitatives complémentaires sont nécessaires.’APR est un outil fort du management et permet une analyse globale en répon-ant aux questions fondamentales : quels sont les risques de l’activité, commentes réduire et gérer les risques résiduels en garantissant dans le temps leur accep-abilité et ainsi la sécurité.

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nalyse préliminaire des risques appliqués au processusDélivrer/Distribuer » : résultats escomptés par rapportux analyses déjà menées. Francois a,∗, P. Gaschard b, W. Sghaier c, G. Garnier c, E. Hergon c

EFS Île de France, Paris, FranceEFS centre atlantique, Tours, FranceEFS Siège, Paris, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (A. Francois)

ontexte.– Une démarche de management global du risque a débuté à l’EFS en010. Elle s’appuie sur une méthode APR appliquée de facon homogène à touses processus. La délivrance/distribution très tôt identifiée comme un processusxposé, a mené, dès 2003, une analyse nationale selon une méthode AMDECuis l’a déclinée et actualisée en région. La persistance d’incidents de la chaîneransfusionnelle justifie l’intérêt de la compléter par une autre méthode.

éthode.– L’APR analyse les situations dangereuses et les scénarii conduisant àn événement redouté. La démarche est conduite par un groupe de travail consti-ué de responsables, techniciens et qualiticiens métier et d’un expert méthoderansversal assurant la cohérence des travaux. La caractérisation du processustant déjà connue, les dangers génériques de l’EFS sont croisés avec les diversestapes du processus afin de voir si un impact existe et, si oui, son niveau (pro-essus entier ou étape), son degré (fort, faible ou fort mais dépendant d’un autrerocessus). Les scénarii sont décrits, analysés et les critères de gravité et de vrai-emblance mettent à jour la matrice de criticité afin de hiérarchiser les actions àener.ésultats.– Les AMDEC avaient permis de bien identifier les risques, ellestaient restées souvent centrées sur les aspects médicotechniques ou supports,ais gérés par le cœur du métier. L’APR a permis d’aborder de facon plus trans-

ersale les aspects systémiques tels que les achats, la politique RH, la stratégie, leéglementaire. . .et d’avoir des perspectives de réductions des risques résiduels.es nouveaux plans d’action nationaux seront établis au regard des résultats deette APR.

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ystème de management des risques à l’EFS : vers quellesvolutions ?. Sghaier a,∗, E. Hergon a, A. Desroches b, S. Carnoy a, S. Jullien a

EFS, La Plaine Saint-Denis cedex, FranceÉcole centrale Paris, Châtenay Malabry, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (W. Sghaier)

a mise en place d’une politique de gestion des risques globale qui tient comptee la multitude des facteurs de danger est aujourd’hui essentielle. Cette approcheransversale est nécessaire pour faire face à la complexité des organisations etrévenir la mise en place de scénarii d’accident afin d’assurer par la suite les

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Biologique 20 (2013) 261–284

hoix stratégiques les plus pertinents possibles. Dans ce contexte, l’EFS a initién 2010 une démarche de gestion globale des risques fondée sur la méthode’analyse préliminaire des risques (APR). L’objectif étant d’adopter au niveauational une méthode homogène et fiable d’analyse des risques par processus.ujourd’hui, l’EFS veut aller plus loin en développant un système global deanagement par les risques. L’un des piliers de ce système est l’élaboration

’une méthode d’identification et de maîtrise des vulnérabilités impactant lesbjectifs de l’EFS. Cette méthode a pour but de repérer les domaines a prioriorteurs de risques, afin de définir des priorités pour leur mise sous contrôle.ette démarche est donc une porte d’entrée pour prioriser les activités devant

aire l’objet d’un plan de continuité d’activité et d’une APR. À travers uneision globale des risques, cette méthode offre un outil d’aide à la décision poura gouvernance de l’organisation.a construction du système global des risques passe également par l’intégratione l’APR dans le système de management de l’EFS, notamment à traverses revus de processus et par l’élaboration d’une boite à outil regroupentlusieurs méthodes d’analyse de risques permettant de répondre à desroblématiques plus variées (risques projets, risques produits, méthodesuantitatives. . .).

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10 – Transfusion et inflammationodérateurs : O. Garraud, P.-M. Mertès

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ltérations de globules rouges (GR) transfusés dues à l’âge« frais » versus « vieux ») et survie dans le contexte deituations pathologique aiguës. Chadebech a,∗, G. Bodivit a, K. Razazi b, L. Pelle c, C. De Vassoigne a,. Bocquet c, P. Bierling d, A. Mekontso Dessap b, F. Noizat-Pirenne a

Service recherche et IMRB U955, établissement francais du sang IDF,ôpital Henri-Mondor, Créteil, FranceService de réanimation médicale, hôpital Henri-Mondor, AP–HP, Créteil,ranceEFS Île-de-France, site de production, Rungis, FranceEFS Île-de-France, hôpital Henri-Mondor, Créteil, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (P. Chadebech)

ntroduction.– Le sepsis est une infection généralisée induisant un contextenflammatoire aigu. Les patients septiques sévères, admis en réanimation, sontréquemment transfusés. Un impact de l’âge des concentrés de GR (CGR) trans-usés à de tels patients (morbidité, infections) est évoqué. À l’opposé, selon l’âgees poches transfusées, les GR peuvent-ils être altérés par l’environnement duatient « receveur » en fonction de son état clinique ?atients et méthodes.– Des prélèvements de 13 patients en choc septique et5 témoins sains sont testés face à 11 CGR stockés jusqu’à j42. Les GR issus desoches autour de j5 (« frais ») et J38 (« vieux ») sont incubés face aux différentslasmas. Les critères d’altération des GR sont ensuite analysés.ésultats.– Les GR « vieux » accumulent des signes d’altérations qui diminuent

eur déformabilité, leur capacité à franchir les capillaires et donc leur survie.près incubation, les signes d’une sénescence accélérée (phosphatidylsérine

xposée, flux calciques, radicaux libres) sont observés, mais uniquement sur lesR âgés (> j38). Incuber ces « vieux » GR face à des plasmas septiques n’a pas’effet amplificateur sur ce processus d’altération. Au sein des CGR, la taillees hématies diminue et le nombre de microparticules augmente en fonction de’âge de la poche. La résistance osmotique des hématies n’est, en revanche, pas

odifiée. La perte de déformabilité des GR incubés dans nos conditions seraiscutée.onclusions.– Nous montrons clairement un effet « âge du CGR » à défaut’un effet du contexte clinique des sujets testés (sepsis versus témoins). Dansotre modèle, l’impact du contexte inflammatoire n’a pas d’effet sur la survie et’efficience des GR.

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