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ALTARES_Communiqué_Défaillances d'entreprises T32013

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nanterre, le MarDI 15 octobre 2013 1/2

DÉfaIllances et sauvegarDes D’entreprIses : l’analyse trIMestrIelle altares

Les défaillances d’entreprises au plus haut ce 3ème trimestre 2013

13 140 jugements (+ 7,6 %) dont 12 790 redressements et liquidations judiciaires (+ 7,5 %) et 350 procédures de sauvegardes (+ 11 %).

12 790 entreprises en dépôt de bilan : une situation similaire à 2009

sur le front des redressements ou liquidations judiciaires (RJ/LJ), le deuxième trimestre 2013 avait débuté par un mauvais

mois d’avril (+ 16 % par rapport à la même période en 2012) suivi de deux mois restés compliqués (+ 4 %). ce troisième trimestre

reproduit le scénario avec un mois de juillet très lourd durant lequel plus de 5 400 entreprises ont été déclarées en cessation

de paiement (+ 8 %). la légère amélioration observée sur août et la stabilisation sur septembre n’ont pas permis d’inverser la

tendance. le troisième trimestre s’achève donc sur une hausse de 7,5 % du nombre de RJ/LJ par rapport à la même période

2012. 12 790 entreprises ont ainsi déposé le bilan, soit un nombre comparable à celui observé au cours de l’été 2009 (12 657).

les sauvegardes, dispositif de prévention destiné aux entreprises qui ne sont pas en état de cessation des paiements, restent

peu nombreuses et représentent moins de 3 % de l’ensemble des procédures collectives. cependant, leur nombre augmente.

ce trimestre, 350 ouvertures de sauvegardes (+ 11,1 %) ont été accordées, un volume jamais atteint durant une période estivale

depuis 2006 année quand cette nouvelle procédure a été mise en place.

Avec 90 % des défaillances, les TPE de moins de 10 salariés paient un lourd tribut ce trimestre

les statistiques de défaillances sont tirées par les tpe de moins de 10 salariés qui concentrent plus de neuf défaillances sur

dix. les pMe d’au moins 50 salariés ne sont pas épargnées ; 112 ont défailli (dont 92 rJ/lJ), chiffre au plus haut depuis 2009

qui en comptait une quarantaine de plus. Dans ces conditions, le nombre d’emplois directs menacés par une procédure

collective approchent encore 53 000 (+ 5 %) mais ce sont près de 6 000 emplois qui ont été préservés par rapport à la même

période 2009. la crise avait lourdement frappé l’industrie manufacturière qui perdait alors 900 sociétés au cours de l’été

2009 ; ce troisième trimestre 2013, elles sont 650.

Désormais, et depuis plusieurs mois déjà, ce sont les métiers orientés vers le particulier, affectés par la panne de la

consommation, qui sont les plus fragilisés.

le nord-pas-de-calais enregistre sur trois mois une augmentation forte (+ 30 %). l’alsace, l’aquitaine et le centre sont

également dans le rouge (+ 16 %). Dans des volumes moindres, la corse affiche une hausse lourde (+ 65 %). a l’inverse, la

lorraine et la franche-comté résistent.

coMMunIQuÉDe presse

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RELATIONS PRESSE : AgENcE cONNEcTO Aurélie Botbol : [email protected] - Madly Schenin-King : [email protected]

9 rue françois coppée - 92240 Malakoff - franceTél : +33(0)9 62 16 07 83 • www.agenceconnecto.com

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nombre de défaillances d’entreprises par type de procédure par trimestre (situation au 07 octobre de chaque année)

T3 2009 T3 2010 T3 2011 T3 2012 T3 2013Evolution

2013/2012

sauvegardes 322 264 297 315 350 11,1%

redressement judiciaire 4 009 3 599 3 473 3 505 3 721 6,2%

liquidation Judiciaire directe 8 648 8 208 7 991 8 392 9 069 8,1%

TOTAL FRANCE 12 979 12 071 11 761 12 212 13 140 7,6%

Dont PME > 50 salariés 151 96 106 85 112 31,8%

Ensemble Emplois directs menacés 58 600 48 700 48 800 50 100 52 700 5,2%

L’analyse de Thierry Millon, Responsable des Etudes ALTARES

« Les entreprises tournées vers le consommateur sont fortement pénalisées par la faible consommation des ménages. De nombreux acteurs économiques sont contraints de faire des parties de « cash cache » ce qui les épuise financièrement et aboutit à la cessation de paiement. La connaissance fine des partenaires est une clé indispensable permettant d’appréhender de manière optimale les relations commerciales ».

« Cinq ans après la crise financière, l’économie est toujours convalescente. La dépense de consommation des ménages, contribuant pour environ 55 % au PIB, est le moteur traditionnel de la croissance en France. Or, les ménages doivent composer avec une baisse du pouvoir d’achat et un niveau de chômage élevé, les amenant à opérer des arbitrages stricts et donc une contraction de certaines dépenses notamment dans les biens manufacturés et les services à la personne.

En conséquence, depuis un an, les difficultés rencontrées par les métiers orientés vers le consommateur se traduisent par une recrudescence des dépôts de bilan. Sur les neuf premiers mois de l’année plus de 31 000 micro-entreprises de moins de 3 salariés ont été contraintes de déposer le bilan. La panne de consommation pèse sur certains commerces de détail et particulièrement dans les produits de bricolage et équipement du foyer dont le nombre de défaillances bondit de 28 % ce trimestre. Ce coup de froid fragilise en amont les grossistes tels que ceux du négoce de biens domestiques comme l’électroménager et le meuble où les défaillances s’accélèrent (+ 26 %).

L’industrie manufacturière et les services aux entreprises n’échappent pas à ce climat d’incertitude mais plus qu’une absence de marché, quoique les carnets peuvent peiner à se remplir, c’est encore souvent le manque de cash et de trésorerie nécessaire à accompagner la reprise qui font défaut aux acteurs. Outre leur manque de fonds propres,

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les sociétés défaillantes ce trimestre se caractérisent pour beaucoup par une exploitation très gourmande en cash. Le poste clients, c’est-à-dire l’argent « dehors » représente 30 % du total de l’actif. Les sociétés doivent alors trouver du financement pour compenser ce chiffre d’affaires pas encore rentré. Les préteurs financiers sont sollicités mais ce recours, lorsqu’il aboutit, génère une charge financière. Le « refuge » fournisseur est donc privilégié. Si l’équilibre clients-fournisseurs est alors financièrement trouvé, la question du manque de cash reste en suspens et l’argent qui était dehors reste dehors. Dans cette partie de « cash cache », la société non seulement ne peut pas envisager d’investir mais se trouve rapidement à bout de souffle et la constatation de la cessation de paiement est l’issue attendue.

Les fournisseurs qui acceptent ce transfert du risque vers leur propre entreprise pourront être à leur tour contraints de déposer le bilan ; rappelons-le, le retard de paiement est à l’origine d’une défaillance sur quatre. C’est pourquoi dans ce contexte où les acteurs du B2C sont en première ligne, acteurs généralement de taille faible ou moyenne et donc moins visibles dans les portefeuilles clients, les fournisseurs doivent, redoubler de vigilance ; il en va de la préservation de leur cash, essentiel pour rester réactifs, agiles et croître durablement. »

renseignement : thierry Millon - responsable des analyses altares : 04 72 65 15 51

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A PROPOS D’ALTARES

altares, née du rapprochement de la base d’Informations légales bIl et de Dun & bradstreet france, est spécialisée dans l’information sur les entreprises en france et à l’international dans plus de 200 pays. elle répond aux enjeux des entreprises dans 3 domaines majeurs : la structuration, l’enrichissement et la mise à jour des référentiels métiers, la recherche et la prospection de nouveaux partenaires commerciaux (clients ou fournisseurs),

la maîtrise et la gestion des risques financiers liés à ces partenaires.Membre du 1er réseau international d’informations b to b (le D&b Worldwide network), altares diffuse en france les solutions créées par le leader mondial D&b. les clients d’altares disposent ainsi du seul accès global à des données qualifiées sur plus de 220 millions d’entreprises dans le monde. elle réalise un chiffre d’affaires de 55 millions d’euros et compte 300 collaborateurs répartis sur 4 sites

principaux : nanterre, st-Quentin-en-yvelines, villeurbanne et aix-en-provence.

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