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Table-ronde sur l’utilisation du Web 2.0 par les chercheurs Bertignac Catherine, Service commun de la Documentation, Université de Bretagne Occidentale Le Gall Morgane, Bibliothèque La Pérouse, Ifremer Donval Anne, UMR LEMAR, Université de Bretagne Occidentale Suquet Marc, UMR LEMAR, Ifremer CC BY-NC-SA 3.0, 18/3/2013 Table-ronde autour des outils du Web 2.0 pour les chercheurs Eléments de compte-rendu

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La Bibliothèque La Pérouse (Plouzané 29) a organisé une table-ronde le 18 mars 2013 sur l'utilisation des outils du Web 2.0 par les chercheurs. Le diaporama présente les éléments marquants des présentations et discussions.

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Bertignac Catherine, Service commun de la Documentation, Université de Bretagne Occidentale Le Gall Morgane, Bibliothèque La Pérouse, Ifremer Donval Anne, UMR LEMAR, Université de Bretagne Occidentale Suquet Marc, UMR LEMAR, Ifremer CC BY-NC-SA 3.0, 18/3/2013

Table-ronde autour des outils du Web 2.0 pour les chercheurs

Eléments de compte-rendu

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Qu’est-ce que le Web 2.0 ?

Une multitude d’outils évolutifs parmi lesquels des blogs, des réseaux sociaux, des wikis, des outils de stockage, d’agrégation, de rédaction en ligne, de gestion bibliographique…

Diaporama

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Points communs des outils

Accès libre et simple, à partir de son navigateur, après renseignement d’un profil

Gratuité, au moins au niveau de base (ex : payer pour obtenir des options de stockage importantes)

Simplicité d’utilisation, au moins à un premier niveau (le paramétrage peut être compliqué sur Facebook par exemple, mais un peu plus simple sur Google +)

Fonctionnalités permettant l’interaction, la participation (commentaires, avis) et le partage (vidéo, podcast, images, textes, données, codes, …)

Possibilité d’une dissémination large et rapide de l’information

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Applications

Ces outils sont susceptibles d’être utilisés, de manière complémentaire, pour :

- la recherche d’information, - la veille - la gestion bibliographique ou de signets, - le travail collaboratif, - les échanges de données et de médias, - la valorisation de son profil de chercheur - l’élargissement de son cercle de collaborateurs, - la diffusion et la valorisation de ses publications, - la vulgarisation et le dialogue avec la société - …..

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Est-ce qu’ils sont utilisés par les chercheurs ?

Ils semblent peu utilisés pour l’instant à l’Ifremer et à l’IUEM, d’après les réponses à l’enquête menée en octobre 2012 Les raisons : manque de temps et de connaissance des outils. Ce ne sont pas forcément les plus jeunes qui sont les plus utilisateurs. Les utilisateurs apprécient le plus la gratuité et la simplicité de ces outils. Ils les utilisent surtout pour la recherche de nouvelles informations et de nouvelles idées.

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Témoignages de chercheurs et discussions (1)

3 chercheurs apportent leurs témoignages : Guillaume Maze (Ifremer, LPO) Luis Tito de Morais (IRD, LEMAR) Eric Cousin (Département informatique, Telecom Bretagne)

Pour l’un, les outils du Web 2.0 vont aider à contrôler son identité numérique, c.a.d son image et les informations diffusées, plus que de tisser de nouveaux liens. Mais, le Web 2.0 permet aussi de « graver électroniquement » des contacts pris de manière informelle lors de colloques ou de réunions.

L’outil le plus utile est selon lui Google docs qui permet la rédaction collaborative, le partage de tout le matériel nécessaire à la publication avec les co-auteurs. Si le temps pris par l’utilisation de ces outils est un peu long au début, au final on constate un gain de temps (« learning curve »).

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Témoignages de chercheurs et discussions (2)

Le second utilise plusieurs outils depuis 2010 : Zotero, Google+, Academia et ResearchGate, Pearltree et Twitter pour faire de la veille, Paper.li pour agréger la veille, Skype, Evernote et Wikipédia. La motivation est venue de la possibilité de conserver des contacts avec des collaborateurs éloignés physiquement. En intervenant sur des blogs, en répondant aux questions sur les réseaux sociaux il créé de nouveaux liens qui lui apportent des échanges intéressants, des informations et des publications qu’il n’aurait pas autrement. Les deux intervenants constatent qu’il n’est pas facile de motiver les collègues pour qu’ils utilisent des outils de partage (Google docs, Twitter….).

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Témoignages de chercheurs et discussions (3)

Le troisième intervenant a un œil extérieur, les outils du Web 2.0 faisant l’objet de ses recherches sur le travail collaboratif, les questions de sécurité et de propriété. Les « bons » outils du Web 2.0 permettent de gagner du temps si on sait les utiliser, les paramétrer... Il est utile de les sélectionner en fonction de l’utilisation souhaitée, de les tenir à jour,… Il est utile d’anticiper : qui va les consulter ? Que faire si les outils utilisés disparaissent (ex : Google Reader, Delicious), sera-t-il possible d’exporter toutes les données ? ... On ne peut pas catégoriser le Web 2.0 en « bien » ou en « mal », tout dépend de ce que l’on utilise, comment et pour faire quoi.

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Témoignages de chercheurs et discussions (4)

Réflexions sur les outils

Twitter peut être intéressant pour veiller, suivre des personnes, des instituts mais on est vite submergé par l’information. Une solution peut être la récupération uniquement des tweets avec liens via des outils comme Paper.li . Google+ permet de mieux filtrer l’information. Les Flux RSS, à partir de sites d’éditeurs, semblent aujourd’hui la solution appropriée pour la veille scientifique. … et on peut le faire de son téléphone dans les trajets quotidiens. Yahoo ! Pipes, Google Reader, Netvibes sont utiles pour agréger les Flux RSS. Mais, avec la disparition annoncée de Google Reader, les Timelines ou outils d'affichage chronologique, prendront peut-être le pas sur les RSS et leurs agrégateurs pour le suivi des nouveautés. Certains outils, intéressants par ailleurs, comme ResearchGate, peuvent avoir des fonctionnements limites en envoyant automatiquement des messages aux co-auteurs des publications entrées dans son profil, et en créant automatiquement des profils vides pour ceux-ci (augmentant ainsi artificiellement le nombre de membres ?).

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Témoignages de chercheurs et discussions (5)

La gestion commerciale des données et les questions de confidentialité :

Il faut d’une certaine façon accepter d’être un «produit » et de voir ce qu’on fournit comme données en tant que tel. S’il s’agit simplement d’informations sur son profil de chercheur, cela ne pose pas de problème. Il en est tout autrement , et être prudent, lorsqu’il s’agit d’une information à diffusion restreinte ou confidentielle (brevet !). D’autant qu’on n’est pas toujours maître de ces données : une photo de soi peut être mise en ligne par un tiers (personne ou établissement), une information peut être stockée de manière « cachée » et ressortir des années après sur un moteur de recherche (Google par exemple). En « saturant » le web avec ses propres profils, on s’arrange surtout pour faire ressortir les informations que l’on « contrôle ».

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Témoignages de chercheurs et discussions (6)

Gestion du temps passé avec les outils du Web 2.0 :

Selon les pratiques antérieures de chacun, l’utilisation de ces outils se substitue ou s’ajoute au temps passé sur des outils professionnels. Elle peut déplacer la frontière entre temps professionnel et temps personnel. Le paramétrage des outils (comme Google +), davantage que le maintien de profils différents, peut aider à maintenir une séparation entre les deux sphères. La mise à jour de ses profils, même si elle n’est pas très fréquente, peut sembler laborieuse et dans ce cas il peut être conseillé de se limiter à 2 ou 3 profils. De toute évidence, les outils du Web 2.0 obligeront à développer de plus en plus la capacité à trier l’information et à gérer son temps.

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Témoignages de chercheurs et discussions (7)

Outils du Web 2.0 et outils de l’établissement L’utilisation des outils du web 2.0 n’empêche évidemment pas l’usage des produits « maison » lorsqu’ils existent et sont jugés commodes, tel que Filex pour le partage de fichiers à l’UBO. Néanmoins, un réseau social ouvert par son établissement n’aura-t-il pas du mal à remplacer l’intérêt d’un réseau social international ?

Outils du Web 2.0 pour un laboratoire, un projet … Mettre en place un compte Twitter ou un profil sur un réseau social pour un institut, un laboratoire, un projet, une école thématique… est intéressant pour l’unité pour communiquer, pour attirer les collaborations… Mais qui se charge de l’alimentation ? un personnel dédié («community manager» ?), le service de communication ? Faut-il un animateur ? une ligne éditoriale ?...

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Témoignages de chercheurs et discussions (8)

Outils du Web 2.0 et évaluation Si les outils du Web 2.0 peuvent contribuer à d’autres formes de communication scientifique, celles-ci viennent aujourd’hui en plus des circuits classiques de diffusion des publications qui servent à l’évaluation. Il sera peut-être difficile de prendre en compte le travail réalisé dans les réseaux sociaux dans l’évaluation car les données (nombre de followers, nombre de commentaires…) peuvent être plus facilement modifiées.

L’appui des bibliothèques Du point de vue des usages des outils du Web 2.0, les questions qui se posent en bibliothèques rejoignent celles des chercheurs, comme elles peuvent rejoindre celles d’autres secteurs professionnels. Pour certains chercheurs, il y a une attente pour que les bibliothèques poursuivent le travail de repérage, de recommandations et d’accompagnement à la prise en main des outils (cf. atelier Twitter à la BLP)