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1 EVOLUTIONS DU WEB

Evolution du web2.0

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EVOLUTIONS DU WEB

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Etat de l’Art

L’usage du web est devenu la composante informative privilégiée par la majorité de la population.

La révolution numérique touche les contenants qui influencent à leur tour les contenus.

La présence d’informations accessibles via le réseau est devenue primordiale pour toute institution ou personne : effet vitrine.

Depuis quelques années le public ne se contente plus d’information : il veut être créateur et acteur de l’information.

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Web 1.0 Web 1.5

Dans sa conception originale, le Web (nommé dans ce contexte le « Web 1.0 ») comprenait des pages Web statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais.

Les succès de solution se basant sur un Web dynamique (parfois appelé « Web 1.5 »), où des systèmes de gestion de contenu servaient des pages Web dynamiques.

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Web 1.5 Web 2.0

Les partisans de l'approche Web 2.0 pensent que l'utilisation du Web s'oriente de plus en plus vers l'interaction entre les utilisateurs, et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages Web.

En ce sens, les sites Web 2.0 agissent plus comme des points de présence, ou portails Web centrés sur l'utilisateur plutôt que sur les sites web traditionnels.

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Principes du Web 2.0 (1)

Concept de web 2.0 est apparu en 2004 dans un but de relance de l’Internet, après le crash de 2002.

Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites Web informatifs à une plate-forme informatique à part entière, fournissant des services aux utilisateurs.

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Principes du Web 2.0 (2)

Le Web 2.0 n'est pas un standard mais plutôt une série de principes d'utilisation de technologies existantes qui vise à une participation plus forte de l’internaute.

Le Web 2.0 définit et regroupe à la fois de nouvelles pratiques sociales sur Internet. de nouvelles techniques de conception de

sites/services/applications. un nouveau microcosme économique (nouveaux

marchés, nouvelles entreprises et nouveaux modèles économiques).

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Essai de définition

Il est généralement admis qu'un site Web 2.0 doit montrer certaines caractéristiques :

le site ne doit permettre de faire rentrer ou sortir aisément des informations du système.

le site doit être entièrement utilisable à travers un navigateur standard.

le site doit présenter des aspects de réseaux sociaux.

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Évolutions concrètes (1)

Passage d'une publicité uniformisée, basée sur les bandeaux (DoubleClick) à des publicités contextuelles, ciblées sur les recherches de l'internaute (Google Adsense).

Paiement de publicité effectué en fonction du nombre de pages vues, il s'effectue maintenant en fonction du nombre de clicks.

Passage d'une solution payante experte (Britannica) à une solution gratuite créée par la communauté (Wikipedia).

Passage de sites personnels créés par des spécialistes aux blogs.

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Évolutions concrètes (2)

Passage d'une époque où le nom de domaine était l'objet de spéculation à une époque de recherche d'optimisation pour les moteurs de recherche.

Passage de la publication de contenus par des rédacteurs à la participation de tous les internautes.

Apparition des Wikis (écriture collaborative de documents).

Passage des annuaires de sites à des systèmes de recherche basés sur des mots-clés définis par les utilisateurs.

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Aspect négatif (1)

L’ analyse de Tim O’Reilly en 2004 est la suivante: une entreprise propose des services gratuits en échange d'informations portant sur l'utilisateur.

On peut donc considérer que ce sont ces informations-là qui représentent un capital, un patrimoine valorisé par certaines entreprises.

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Aspect négatif (2)

Ce genre de sites cherchent donc à fidéliser au maximum leurs utilisateurs car plus l'entreprise a de données personnelles d'un utilisateur, moins elle a de chance de le voir quitter du jour au lendemain le service. L'entreprise peut par la suite utiliser ces informations dans des campagnes marketing.

Ce concept n'est pas propre au Web 2.0. Il est en fait présent depuis le Web 1.0. Si l'on regarde les différents services proposés gratuitement dans les années 90, on se rend compte que des services d'hébergement gratuit exploitaient déjà ce concept.

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Aspects problématiques

Le grand public donne son avis, recommande, plébiscite, juge, fait les classements… Autant d’actions qui hier étaient dévolues aux experts.

Par conséquent, la question de la validité intellectuelle se pose : que vaut le matériel que ces sites 2.0 mettent en ligne ? Comment éviter l’adoubement d’informations mensongères ou partiales ?

Le commentateur devient anonyme. L’anonymat pur et simple par : occultation identitaire (l’auteur ne

signe plus ses articles, reste dans l’ombre) ou foisonnement des auteurs (Qui est l’auteur d’un article sur Wikipedia ?)

La schizophrénie des avatars. Implique une refondation du droit d’auteur.

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Conséquences du Web 2.0

C’est une évolution technique qui tient compte de l’individualisation de la société, pas une révolution.

L’utilisateur accepte de devenir plus actif. De véritables communautés (tribus) se

créent autour de plateformes. L’information et les services offerts par ces

plateformes sont en perpétuelles évolution (syndrome béta).

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Technologies web 2.0

Folksonomie (système de classification collaborative décentralisée spontanée, basé sur une indexation effectuée par des non-spécialistes, qui peuvent adopter les termes qu'ils souhaitent pour classifier leurs ressources. Ces termes sont souvent appelés mots-clés ou tags ) Répertoires communs (Flickr, Youtube, Dailymotion, Librarything). Social bookmarking (réseau de « partage de signets », les utilisateurs

enregistrent des listes de ressources web qu’ils trouvent utiles. Ces listes sont accessibles aux utilisateurs d'un réseau ou site web. D’autres utilisateurs ayant les mêmes centres d’intérêt peuvent consulter les liens par sujet, catégorie, étiquette ou même de façon aléatoire.

Wikis (Wikipedia, Wikiasari, Bibliopedia, usages internes). Blogs Flux de veille (Rss, Atom, Podcast).

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Typologie selon les usages

internet 1 = content are king internet 2 = users are king internet 3 = contexts are king => une vision d’un internet « ubimédia context friendly » , où les

dimensions telles que l’hyperlocal, l’immédiatsphère, … deviennent nouvelles sources de valeur. Ubimedia : informatique omniprésente, qui nous facilite la vie.

Attention : le passage d’un niveau à l’autre s’accompagne par un enrichissement du nouveau par un mix (Ce n’est pas un « ET », c’est un « Avec ») avec le premier :

Le 2 = Users AVEC Content =>>> Recommandation, partage, collaboration

Le 3 = Contexte AVEC Users AVEC Content = >>> Géotagging, Réalité augmentée

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LES BLOGS : Définitions

Un blog est un site Web constitué par la réunion d'un ensemble de billets triés par ordre chronologique. Chaque billet (appelé aussi note ou article) est, à l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur y porte un texte, souvent enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias et sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires. Le concept blog est assez vague pour autoriser toutes ces utilisations.

Le premier blog date de 1994.

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Les blogs

Il y a aujourd’hui plus de 120 millions de blogs actifs dans le monde. 800.00 blogs sont créés chaque jour soit 900.000 posts/jour. (fin 2007)

Depuis 5 ans, grande importance dans l’espace politique, économique et culturel mondial.

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Aspects techniques (1)

La publication d’un blog est généralement facilitée par : l'emploi d'un logiciel spécialisé qui met en forme le

texte et les illustrations sous la direction du blogueur, il construit des archives automatiquement, il offre des moyens de recherche au sein de l'ensemble

des billets et enfin gère les commentaires des internautes lecteurs.

Ces outils permettent ainsi à chacun de publier du contenu, sans connaissances techniques préalables relatives à la conception de sites Web.

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Aspects structurels (1)

Chaque billet est daté et entre donc dans une suite chronologique. Cependant, sur la page d'accueil, l'accumulation de ces billets est souvent présentée par anté-chronologie.

Ces billets sont catégorisables, ce qui permet d’y accéder par un ordre logique et pas chronologique.

La page d'accueil doit refléter les changements les plus récents . Les billets étant présentés figés dans le temps, l'auteur ne les modifie généralement qu'en publiant un addendum intitulé «mise à jour».

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Aspects structurels (2)

L’un des avantages des blogs est que la présentation varie peu d'un blog à un autre, rendant ainsi l’accès aux informations très intuitif. La structure chronologique des billets impose une

structure semblable. Les mêmes fonctionnalités reviennent souvent car elles

sont bien adaptées à une lecture à partir d'un navigateur.

Ce format et l’hébergement réduisent les possibilités créatives dans le design des blogs.

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Gestion des commentaires (1) Un blogueur autorise souvent ses utilisateurs à

laisser des commentaires, mêmes les plus critiques, via un formulaire Web automatisé.

Tout blogueur peut également choisir de censurer a priori les commentaires en publiant lui-même ceux qu'il juge valides, ou de censurer totalement tout commentaire (sur un billet ou sur le blog entier.)

Cependant, le blogueur est, selon la législation, légalement responsable de ce qui est affiché sur son site et doit donc supprimer les commentaires non conformes à la législation.

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Gestion des commentaires (2)

De plus en plus de blogs deviennent le centre d'échanges approfondis au sujet duquel se passionnent auteurs et lecteurs (notamment au sujet de l'actualité ou du Web).

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Gestion des liens

Une liste de blogs fréquentés par l'auteur (appelée blogoliste, défileur ou blogroll) est fréquemment présentée sous forme de menu latéral.

Chaque billet s'accompagne d'un lien propre et statique (appelé permalien).

Avec les techniques de syndication de contenu (mise à disposition du contenu), telles que RSS ou Atom, il est possible d'inclure directement certains billets sur son propre blog.

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Inconvénients

Le monde des affaires, des politiques et le secteur associatif se sont aussi emparés de l'outil, en tant que nouveau média de masse. Les blogs participent donc désormais aux stratégies de communication.

La pertinence de l’information d’un blog dépend de l’honnêteté du blogueur.

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Avantages

Ils sont très réactifs à l’actualité. Par principe on connait très facilement l’identité de

l’auteur. C’est un moyen de communication pratique pour

passer par-dessus des tentatives de censures ou de limitations techniques.

Ils sont interconnectés. Ils incluent une possibilité de commentaires et

donc de débats sur les billets publiés. Ils permettent un accès à des sources faisant

parties du web profond.

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Trouver des blogs

Par réseau, à partir d’un blog jugé intéressant et trouvé via un moteur classique, on explore les liens conseillés ou les blogs des commentateurs.

Des prix du « meilleur blog pédagogique de l’année 2010» sont désormais réalisé par exemple http://lewebpedagogique.com/ecrivainsenherbe09/

Il existe aussi des moteurs spécialisés :

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Technorati

Technorati est un moteur de recherche 2.0 sur Internet spécialisé dans le domaine des blogs et du multimédia.

Technorati utilise et contribue aux logiciels libres. Technorati comprend un wiki public pour les

développeurs, où les développeurs et les contributeurs peuvent collaborer ainsi que différentes interfaces de programmation (API) ouvertes.

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Google Blog Search (1)

Lancé en 2005, Blog Search est aussi intégré à Blogger.

Lorsqu'un utilisateur effectue une recherche, Blog Search affiche deux types de résultats : les blogs qui comprennent les termes recherchés dans leurs titres, et les posts correspondant à ces mêmes termes.

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Google Blog Search (2)

Dès qu'un nouveau post est répertorié, l'index Blog Search est actualisé et les résultats de recherche intègrent ainsi les contenus les plus récents.

Recherches aux noms des blogs, aux auteurs, ou à une période précise.

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Les blogs dans le domaine scientifique Devenus des moyens incontournables de diffusion

scientifique : dans le monde de l’enseignement supérieur et la recherche, les blogs qui étaient encore peu utilisés par les chercheurs en 2004 deviennent des outils reconnu (42% des chercheurs américains en 2005, 54% en 2006).

Utilisation des blogs à fin d’analyse et de sondage. Diffusion personnelle : Technologies du langage ou

Biomedicine on Display . Analyse des évolutions : Numismatique médiévale,

Remede.blog ou WSJHealth. Implication dans la vie publique Realclimate. Mise en avant d’expérience de professionnel et de la

littérature grise :

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Mon Blog en Bac 1

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Quelques blogs de bibliothécaires

Nicolas Morin : la star du blog bibliothéconomique. Marlene’s Corner : la rivale. Urfist Info : produit par Unité Régionale de Formation à

l'Information Scientifique et Technique. Pintiniblog : créé par un bibliothécaire de l’UCL. Outils froids : rédigé par un professionnel de la veille

technique et technologique. Homo numericus : réflexion sur les Tics et la société. Bibliosession 2.0 : la bibliothèque 2.0. Pointblog : les nouveautés de la Blogosphère. Abondance : actualité des moteurs de recherche.

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Un blog institutionnel ?

Améliorer la relation avec les usagers en les informant de ce qui se passe au sein de l’institution.

Plus souple que le site web classique, il permet de diffuser d’autres informations (critiques de livres, billets d’humeur).

Permet de renforcer la proximité : dans le temps, dans l’espace, sociale et affective.

Pour une réussite, il faut : du concret, du particulier, un ton personnel et acéré.

Il faut un animateur principal, un administrateur et des participants ponctuels.

Donne un coup de jeune à l’institution.

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Définition des FLUX RSS

Un fichier de texte structuré (langage XML). Créé et mis à jour automatiquement à partir de contenu

web. Accessible via une adresse internet (http). Présentant les dernières informations d’un site. Plusieurs standards (RSS 1.0, 2.0, Atom). Des collections de flux peuvent être créées et diffusées via

des fichiers opml. Les blogs, wikis et CMS (content management system :

une famille de logiciels destinés à la conception et à la mise à jour dynamique de site web ou d'application multimédia.

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Fonctionnement

Le fichier RSS est modifié automatiquement quand le site est modifié.

Le fichier RSS contient : un lien vers l’information originale là où elle a été

publiée. un résumé de l’information, ses premières lignes ou son

intégralité. les liens vers les images et les liens hypertextes sont

actifs la plupart du temps.

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Consultation par logiciel dédié (Agrégateurs) (1)

Ce sont des logiciels installés sur un PC et spécialisés dans la consultation de flux.

Ajout de flux via un menu contextuel ou la copie de l’url.

Ils disposent de fonctions de visualisation offline en volet d’information textuelles et multimédias, des systèmes de classification et de recherche avancés et des options diverses (configuration, transferts,impression,…).

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Quelques exemples d’utilisation

Actualités

Economie

Législation

Parutions

Achats

Veille scientifique

Veille internet

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Consultation viale navigateur

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Consultation via les interfaces web

Interfaces de consultation online de flux. Ajout des flux via une barre d’outils ou par copie. Liées à des systèmes de comptes qui analysent.

les flux que vous choisissez. Moins performant pour les éléments multimédias

ou les textes longs. Fonctions de tris et de catégorisation basiques. Très faciles d’emploi et consultable partout.

GoogleReader Feedshow Netvibes

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Avantages des systèmes de flux

Veille performante, rapide et flexible. Sûr (pas de virus ou de spam possibles). Pas de système d’abonnement

anonymat. Largement répandu et universel. Augmente la visibilité de l’émetteur.

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Inconvénients

La mise en page est assez basique. Parfois, le flux n’intègre qu’un résumé

(publicité). Apprendre à se limiter.

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LES PODCASTS: Définition

Le podcasting ou baladodiffusion est un moyen gratuit de diffusion de fichiers audio ou vidéo sur Internet que l'on nomme podcasts.

Par l'entremise d'un abonnement aux flux RSS le podcasting permet aux utilisateurs d'automatiser le téléchargement d'émissions audio ou vidéo pour leur baladeur numérique ou leur ordinateur personnel en vue d'une écoute immédiate ou ultérieure.

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Concepts La baladodiffusion, se différencie de la radiodiffusion par la

diffusion du son ou de la vidéo, non pas par un mécanisme centralisé qui enverrait un flux vers ses auditeurs (soit un à tous), mais par l'action des auditeurs qui vont chercher eux-mêmes les fichiers podcast.

Les auteurs des émissions publient des fichiers audio qui peuvent s'apparenter à une émission radio classique. C'est ensuite aux auditeurs que revient le rôle de créer leur propre liste de lecture par leurs différentes souscriptions.

Le téléchargement des programmes, issus des multiples sources qu'ils ont choisies, est alors automatique.

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Concepts (2)

La baladodiffusion utilise, en plus du contenu audio ou vidéo, des données descriptives et des métadonnées liées aux fichiers : telles la date, le titre, un résumé, des liens, des photos, un chapitrage (utile pour arriver directement à une séquence particulière lorsque le contenu lu est assez long ou segmenté en plusieurs rubriques), etc.

Ces fonctionnalités avancées sont disponibles sur les fichiers au format MPEG-4, tels que ceux dont l'extension finit par .m4a, .m4b, .mp4, .m4p, ou encore .m4v

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Trouver des podcasts

Outre les moteurs de recherches classiques qui fonctionnent bien avec les podcasts, il existe des répertoires spécialisés :PodemusRSS-OneDKPod  Les catalogues de bibliothèques ?

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Podcasts personnels

Les premiers podcasts ont été créé par des blogueurs aux USA vers 2002.

Complément idéal aux billets papiers (par exemple dans le cas de tests de produits ou de présentations scientifiques).

Facile à mettre en place car lié à la technologie RSS incluse dans tous les blogs.

Explosion à la suite des élections présidentielles aux USA (même phénomène en France).

Exemple : Loic le Meur.

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Podcasts médiatiques (1)

Vu le succès des podcasts « privés », les grandes entreprises de médias se sont engouffrées dans ce système de diffusion dès 2004.

Au départ, difficultés avec :Les droits de diffusion. Les droits d’auteur.La publicité.Le calcul de l’audience.

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Podcasts médiatiques (2)

Depuis, le nombre d’heures de podcast téléchargées a dépassé le nombre d’heures d’émissions écoutées en streaming.

Avec des avantages :Cibler la publicité et donc d’en diminuer la

fréquence.Toucher un public normalement inaccessible.Rentabiliser le travail des équipes

(enseignement par exemple).

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Podcasts académiques

Dès janvier 2006, vu la popularité croissante des podcasts médiatiques, les universités ont récupéré le système.

Très rapidement Stanford, California, MIT et Berkeley, ont créé des podcasts de cours disponibles pour les étudiants ou accessibles à tous. Rapidement l’Uqam et la Sorbonne ont également créé les leurs.

Les exemples les plus aboutis en francophonie sont certainement Canal U et Diffusion des Savoirs de l’ENS.

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Canal U : vidéothèque de l’enseignement supérieur ****

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Canal U et son excellent découpage pédagogique

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Biographie des auteurs

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Documents à télécharger

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Documents pédagogiques très complets

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Canal Académie : web radio académique francophone

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BIBLIOGRAPHIE

Ch. Bulté : évolution du web 2.0 : Blogs et flux, ULB 2007

Journal du Net

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Web 3.0 : Definitions

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Ce mystérieux web 3.0 est-il une réalité aujourd’hui ? Non, pas du tout. Est-il opportun d’en parler dès maintenant ? Oui, car les fondements d’une ère nouvelle pour les services en ligne sont en train d’être façonnés.

Pour mieux comprendre et appréhender les enjeux de cet (hypothétique) web 3.0, il me semble important de revenir sur les anciens modèles, de les comparer avec les modèles actuels et de se projeter dans un avenir proche.

Web 1.0 : une expérience intégrée La première version moderne du web, celle que nous avons connu à la fin des années 90 (je fais abstraction des débuts laborieux de

l’internet), correspond schématiquement à une expérience intégrée de bout en bout par de gros acteurs. Si nous prenons comme exemple le choix et l’achat d’un produit culturel (livre ou CD), une des expériences les plus complexe en ligne, nous

constatons que des acteurs comme Amazon étaient présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur : La découverte dans les têtes de rubriques et sous-rubriques ; La validation avec les notes et avis des autres utilisateurs ; L’achat avec la liste de souhaits ou le panier ; Le paiement qui est intégré au site. Web 2.0 : une expérience collaborative et déstructurée Si l’on se place maintenant dans la peau d’un internaute averti (les fameux power user), il dispose d’une palette bien plus large de sources

d‘informations et de services marchands. Ces derniers sont autant de nouveaux maillons de la chaîne de valeur qui viennent se substituer aux précédents.

L’expérience de l’utilisateur tout au long de son achat sera complètement déstructurée : La découverte d’un produit peut se faire sur des blogs ou des réseaux sociaux affilié, sur des moteurs de recommandations comme Pandora

ou au sein de communautés d’achat comme ShopWiki ; La validation d’un choix peur se faire sur des portails de social shopping comme Crowdstorm ou sur des sites spécialisés comme LibraryThing

(pou les livres) ou Yahoo! Tech (pour les gadgets technologiques) ; L’achat peut se faire sur des boutiques en marques blanches comme celles que propose Amazon (aStore), eBay (eBay Stores) ou encore Zlio

; Le paiement peut enfin être déporté sur des systèmes d’encaissement comme ceux de PayPal ou de Google Checkout. Web 3.0 : une expérience immersive et étendue

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En anticipant une montée en puissance de services innovants qui commencent à voir le jour, il est possible d’identifier encore de nouveaux maillons pour une chaîne de valeur qui ne se limitera plus au web.

L’expérience d’achat de l’internaute sera d’une part plus immersive mais surtout plus étendue à d’autres domaines que le web : La découverte de produits pourra se faire dans des univers virtuels (comme ceux d’Habbo Hotel ou de Second Life), dans des jeux en ligne

(comme dans World of Warcraft ou le Xbox Live) ou à l’aide de widgets (comme ceux proposés par le Dashboard d’Apple ou Yahoo! Widget) ; La validation des produits serait fondée sur des services indépendants qui s’appuieraient sur des systèmes de gestion universelle de la

réputation des prescripteurs (comme ceux de BazaarVoice, iKarma ou Rapleaf) ; L’achat pourrait se faire à l’aide d’un mashup marchand comme celui de Cooqy ou à l’aide d’applications marchandes connectées comme le

Mozilla Amazon Browser) ; Le paiement pourrait enfin se faire directement au sein du système d’exploitation (en exploitant le futur CardSpace de Vista), sur d’autres

terminaux (comme les mobiles à l’aide de PayPal Mobile) ou à l’aide de moyens de paiement qui sont utilisés dans les univers virtuels (en Linden Dollars par exemple puisque des banques vont prochainement proposer des services bancaires dans Second Life).

http://www.fredcavazza.net/2006/11/18/vers-un-web-30/

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