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Réalisé par : Maryam Nadia Hafida Sara Entre Escherichia coli et Klebsiella, qui fait peur le plus? Année Universitaire: 2013 - 2014

Exposé sur 2 genres des enterobacteries

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Exposé sur E.coli et Klebsiella qui sous titre : Entre Escherichia coli et Klebsiella, qui fait peur le plus?

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  • 1. Ralis par: Maryam Nadia Hafida Sara Anne Universitaire: 2013 - 2014

2. Quest ce que lEscherichia coli (E. Coli)? Comment on peut lidentifier ? Comment la dtecter dans les aliments? Quelles sont les souches pathognes de E.coli ? Quels sont les symptmes? Quels sont Pathologies associes aux E. coli pathognes? Comment peut on diagnostiquer une infection E. coli? Comment peut-on traiter une infection E. coli? Comment se transmet lE. coli travers les aliments ? Quelles sont les plus graves intoxications alimentaires ? Comment peut on prvenir une contamination des aliments par e-coli ? Quels sont les multiples visages de la bactrie E-coli? PLAN 3. Quest ce que Klebsiella? Quels sont les maladies associes a Klebsiella? Comment se transmet- elle ? Comment on peut liminer cette bactrie? 4. Introduction 5. Cest une bactrie isole en 1885 par Theodor von Escherich et couramment appele "colibacille". Les Escherichia coli font partie de la famille des Enterobacteriacae .Ce sont des htes communs de la microflore intestinale de lhomme et des animaux sang chaud (mammifres et oiseaux). La majorit des souches dE. coli sont commensales, mais certaines ont toutefois t associes des pathologies intestinales (Levine, 1987) ou extra- intestinales (Pohl , 1993). 6. Elle est capable de fermenter le lactose et possde les enzymes -galactosidase et - glucuronidase. En raison de sa capacit de crotre la temprature de 44,5C, E. coli fait partie du groupe des coliformes thermo-tolrants coliformes fcaux , qui est lui-mme inclus dans le groupe des coliformes totaux. La bactrie Escherichia coli(E. coli) est : un btonnet Gram ngatif sporul. Elle est arobie ou anarobie facultative. Sa temprature optimale de croissance avoisine les 35-37 C(elle est aussi capable de crotre une temprature de 44,5 C. Description: 7. E.coli exprime les caractres gnraux des entrobactries. Il est en outre: lactose + indole +, citrate H2S -, Urase oxydase-, nitrate+ Glucose + Devient vert mtallique sur glose EMB (Eosin Mthylne Blue Agar). Devient rose sur milieu Mac Conkey. 8. Exemple: Escherichia coli -glucuronidase positive 9. Dnombrement sur milieu solide: Effectuer la prise d'essai et la pese . Prparer la suspension mre et les dilutions. Transfrer 1 ml dans deux boites de Ptri . Couler environ 15 ml de glose TBX 44 - 47C. Mlanger l'inoculum au milieu . Laisser solidifier. Retourner les botes. Incuber 18 24h 44C +1C. Compter les colonies caractristiques. Compter toutes les colonies bleues-vertes aux dilutions retenu. Choisir (si possible) les botes o il y a entre 15 et 150 col maximum, si il y a de 15 colonies, faire une estimation. 10. On calcule le nombre N selon lquation suivante: Ou : la sommes des UFC comptes sur toutes les boites retenues . V: le volume dinoculum en ml, appliqu boite . n1: le nombre du boites retenue la premire dilution . n2: le nombre du boites retenue la deuxime dilution . d: le facteur de dilution correspondant la premire dilution retenu . 11. Dnombrement sur milieu liquide : mthode NPP Ensemencement de trois tube par dilution de milieu slectif liquide denrichissement double concentration( glutamate modifi) avec 10 ml de lchantillon. Ensemencement de trois tube de milieu liquide denrichissement simple concentration Avec 1 ml de lchantillon. Ensemencement du milieu avec des dilutions dcimales de lchantillon. Incubation de milieu double ou simple concentration 37C pendant 24h. Mettre en subculture sur glose TBX pour chaque tube De milieu prsentant une production dacide . Incubation de la glose 44C;24h. Dtermination du nombre le plus probable dEscherichia coli en fonction du nombre de tubes de milieu dont les subcultures ont produit des colonies bleues. 12. Expression des rsultats: Choisir le nombre le plus grand possible et si possible infrieur 330 (meilleure rpartition dans dilutions) Lire le NPP dans la table de Mac Grady pour 3 tubes par dilution. En dduire la concentration en micro- organismes par ml de produit pur [N] : Ce rsultat est une valuation de la concentration en micro-organismes prsent dans 1 ml de produit pur. 13. I. E. coli de gastro-entrites infantiles (GEI) . caractriss par son antigne, peut causer un syndrome entritique grave avec toxicose et dshydratation chez les jeunes enfants. L'allaitement maternel confre une certaine protection contre ces infections(rle des bifides de la flore intestinale). 14. II. E. coli entrotoxigniques.(ECET) Les ECET sont une cause majeure de diarrhe aqueuse aigu avec dshydratation chez les enfants de bas ge (moins de 3 ans) dans les pays en voie de dveloppement, et sont aussi responsables de la diarrhe des voyageurs (ou turista ). Des ECET sont galement une cause frquente de diarrhes nonatales souvent fatales chez des animaux dlevage (veau, mouton, porcelet). 15. III. E. coli entroinvasives.(ECEI) Les ECEI sont responsables de syndromes dysentriques caractriss par une forte fivre, des crampes abdominales et des nauses, accompagns dune diarrhe aqueuse qui volue rapidement en une dysenterie (selles contenant du sang et du mucus). Les ECEI ont des caractres biochimiques, antigniques, gntiques et fonctionnels trs proches de ceux des Shigella, et mettent en uvre un mcanisme de pathognicit similaire. 16. IV. E. coli entrohmorragiques (ECEH) Les ECEH sont responsables de colites hmorragiques. Le principal rservoir de ces bactries est le tube digestif des bovins; la contamination humaine se fait par l'intermdiaire d'aliments, principalement la viande de buf hache et le lait cru. Le srotype O157 est le plus frquent (ex : O157:H7 pour la maladie du hamburger ). Les ECEH produisent une Verotoxine (ou Shiga-toxine) qui peut entraner un syndrome hmolytique et urmique (SHU). les intoxications ECEH se sont dclares suite l'ingestion de viande contamine et insuffisamment cuite (hamburger). 17. V. E. coli adhsion diffuse (ECDA) Les ECDA sont essentiellement responsables de pathologies extra- intestinales (infections urinaires : cystites, pylonphrites). Cependant, les tudes menes ont dmontr que selon la tranche d'ge les ECDA pourraient galement induire des signes cliniques intestinaux (diarrhe) . VI. E. coli pathognes extra-intestinales Les E. coli extra-intestinales sont pathognes dans des localisations extra-intestinales : mningites, abcs, pritonites, septicmies et surtout infections urinaires (UPEC). 18. Les symptmes se manifestent habituellement trois ou quatre jours aprs linfection, ca dpend de la souche en cause. Parmi les symptmes : Diarrhe lgre ou grave. Prsence de sang dans les selles. Crampes abdominales. Fivre . 19. Infections urinaires : cystite, pylonphrite, prostatite Infections neuromninges mningite nonatale (Ag K1) Infections abdominales Peuvent tous saccompagner de appendicite, pritonite, cholcystite, abcs du foie bactrimie (septicmie) Infections ostoarticulaires Infections gnitales urtrites, vaginites, salpingites 20. Infections urinaires : Examen cytobactriologique des urines Infections neuromninges Liquide cphalo-rachidien Infections abdominales Peuvent toutes saccompagner Liquides pritonaux, biliaire, ascite de bactrimie Infections ostoarticulaires Biopsies, tissus 21. Les personnes qui souffrent de diarrhe devraient boire beaucoup de liquides pour viter la dshydratation. rester la maison durant la maladie et suivre les rgles dune bonne hygine personnelle, comme se laver les mains. En cas de diarrhe grave ou sanglante, consulter un mdecin pour obtenir des conseils et un traitement. 22. On pouvait tre expos E.coli si on consomme: De la viande crue ou mal cuite, surtout la viande hache. Des fruits et lgumes contamins. De l'eau non traite. Du lait (cru) et des produits laitiers (crus) non pasteuriss, y compris les fromages au lait cru. Les jus de fruits ( pommes) non pasteuriss. Les graines germes. 23. 1982 : une srie dintoxications alimentaires svres aux Etats-Unis , dues linfection par la bactrie Escherichia coli 0157:H7 : la Maladie du Hamburger ou "syndrome du barbecue". lAutomne 2005 : lpidmie de E-coli O157:H7 lie aux steaks-hachs de bufs surgels + des camemberts au lait cru, en France Mai2011 :une closion Escherichia coli O157 a t signale au Japon. Linvestigation, a rvl que l'pidmie tait lie aux gteaux de riz Juin 2011 : crise de concombre espagnol en Allemagne et en Europe Juillet 2012 : Cest la plus grave intoxication alimentaire depuis longtemps au Japon. Des pickles (lgumes vinaigrs) contamins par la bactrie E-coli ont fait 7 morts dans le pays. Octobre 2012 & 2013 : Des steaks hachs de 2 marques franaises ont t retirs de la vente, en raison d'une contamination la bactrie E. coli. 24. Les lgumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent tre soigneusement lavs. Les plats cuisins et les restes alimentaires doivent tre suffisamment rchauffs et consomms rapidement. Les enfants ne doivent pas boire deau non traite. La conservation des aliments crus doit se faire sparment des aliments cuits ou prts tre consomms. Les ustensiles de cuisine et le plan de travail doivent tre soigneusement lavs. 25. E. coli est lorganisme dominant de la flore intestinale. La colonisation se fait ds les premiers moments qui suivent la naissance. La bactrie sy multiple rapidement, ce qui empche dautres espces pathogniques de sy installer. La bactrie E. coli joue un rle dans la production de la vitamine K, laquelle aide la coagulation du sang. Combine dautres coliformes, la bactrie E. coli est marqueur indicatif de la prsence de bactries pathognes dans leau. 26. E-coli peut tre transforme en micro-usine capable de produire rapidement, et avec un minimum dnergie, Linsuline humaine. Les scientifiques ont russi identifier le gne qui codifie la production de linsuline chez lhumain, et le transfrer dans une bactrie du type E. coli . Linsuline produite par la bactrie, est semblable linsuline humaine 27. Cest aussi grce lADN recombinant ainsi qu lE. coli que sont produits la plupart des fromages dans le monde. Le fromage est le rsultat de la coagulation de protines du lait. Cette coagulation se fait gnralement par lajout de prsure. Comme pour linsuline, les scientifiques sont arrivs isoler la chimosine Ce gne a t ensuite incorpor dans une bactrie E. coli transforme en usine de production de chymosine parfaitement identique celle dorigine animale. 28. la bactrie E. coli joue par ailleurs un rle important dans lamlioration de lenvironnement. Elle fait partie des bactries qui dgradent les rejets humains dans les fosses septiques. 29. La Klebsiella est une espce de bactrie dont la plus connue est la Klebsiella pneumoniae. La Klebsiella est naturellement prsente au niveau de certains organes comme le tube digestif ou les poumons, elle est dune grande importance en clinique hospitalire. Son action est bien contrle par l'organisme, d'o l'absence dinfection. A longtemps t considr comme commensale rarement pathogne . 30. Caractres bactriologiques: 31. Ce sont des bacilles gram ngatives ,en forme de btonnet, de 1 2 um de long sur 0.5 um de large, non mobiles et gnralement encapsules . Se dveloppe en aro-anarobie . Les colonies apparaissent rondes bombes, daspect plus ou moins muqueux en 18 heures, 37C. Les colonies sont lactose + sur les milieux utiliss pour les entrobactries qui contiennent du lactose. K. pneumoniae est comme les entrobactries catalase +, oxydase - , fermente le glucose avec production de gaz, possde une nitrate- rductase. 32. Habitat : 33. K. pneumoniae est retrouve au niveau du tube digestif de lhomme (chez 30 % des individus) et des animaux sang chaud ; sa prsence dans leau peut signer une contamination fcale. Elle peut tre rencontre dans lenvironnement (sol, vgtaux). Elles sont frquentes dans les selles et peuvent tre un indicateur d'une contamination fcale. Au services des blocs opratoires. Dans les liquides contamins comme les solutions antiseptiques et leau utilise pour lhmodialyse. 34. Maladies respiratoires : 35. Cause importante de pneumonie et dabcs pulmonaires dorigine communautaire ou nosocomiale. Linfection du lobe suprieur est plus frquente. Les principaux symptmes sont la fivre, les frissons, la leucocytose et les crachats de type gele de groseille . Les complications rares sont notamment linfection pulmonaire voluant en ncrose et en dsagrgation touchant lensemble du lobe. 36. Maladies hpatiques : un agent tiologique important des abcs pyognes du foie, dont les symptmes incluent de la fivre, des douleurs au niveau du quadrant suprieur droit, des nauses, des vomissements, de la diarrhe ou des douleurs abdominales. 37. A la faveur d'un organisme immunodprim c'est-- dire dont les dfenses immunitaires sont diminues ou d'un autre vnement intercurrent, cette bactrie peut devenir agressive et tre responsable dangines, dinfections pulmonaires, parfois dinfections urinaires ou d'infections plus gnralises. 38. Les infections nosocomiale 39. Une infection nosocomiale est une infection contracte dans un tablissement de sant si elle est absente lors de l'admission du patient lhpital et qu'elle se dveloppe 48 heures au moins aprs l'admission. Ce dlai permet de distinguer une infection d'acquisition communautaire d'une infection nosocomiale. Le dlai de 48 h s'allonge jusqu' 30 jours dans le cas d'infections de site opratoire, et jusqu' un an s'il y a mise en place de matriel prothtique . Autrement dit, toute infection survenant sur une cicatrice chirurgicale dans l'anne suivant l'opration, mme si le patient est sorti de l'hpital, peut tre considre comme nosocomiale. 40. K.pneumoniae est responsable des infections nosocomiales dont les lus habituellement sont : Infections urinaires : 40% le principal risque est le cathtrisme des voies urinaires . Infections des post opratoires : 20% la frquente disolement de Klebsiella dans les sites opratoires est de 5.6% . Infections respiratoires : 15% les pneumonies Klebsiella pneumoniae reprsentent 13.2% . Bactrimies : 4.1% 41. Infections des sites opratoires 42. Un isolement septique des patients qui sont susceptibles de propager l'infection. Un programme de vaccination adapte. La constitution d'un comit ayant pour rle de contrler les infections hospitalires. La mise en place d'une surveillance pidmiologique avec un relev rgulier et frquent des infections. 43. Les bactries du genre Klebsiella peuvent tre transmises par contact cutan avec des objets ou des surfaces contamines par lenvironnement, comme les ponges, le matriel mdical et les produits sanguins. La possibilit dune transmission fcale a galement t avance pour certains cas de bactrimie causs par Klebsiella . 44. Elle est normalement sensible la colistine. La souche initiale tait sensible la fosfomycine mais celle des cas secondaires est rsistante cet antibiotique. 45. Conclusion