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Qu'est-ce que les médias ? Processus/moyen/procédé par lequel une personne, ou un groupe de personnes, émet un message pour le transmettre à une autre personne, ou groupe de personnes, qui va le recevoir. un moyen de transmission (comment ? ) un message (quoi ? ) un émetteur (de qui ? ) un récepteur (à qui ? ) qu'est-ce que je transmets ? comment ? à qui ? pourquoi ? qu'est ce que je reçois ? comment ? par qui ? pourquoi ?

Internet et approche des medias

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Présentation réalisée dans le cadre du séminaire "Approche des médias" du diplôme d'Action humanitaire de l'université de Dijon. Des bases à connaître pour se lancer dans la diffusion de messages médiatiques.

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Qu'est-ce que les médias ?Processus/moyen/procédé par lequel une personne, ouun groupe de personnes, émet un message pour letransmettre à une autre personne, ou groupe depersonnes, qui va le recevoir.

• un moyen de transmission (comment ? )• un message (quoi ? )• un émetteur (de qui ? )• un récepteur (à qui ? )

qu'est-ce que je transmets ? comment ? à qui ? pourquoi ? qu'est ce que je reçois ? comment ? par qui ? pourquoi ?

Vis-à-vis de : (moyen de transmission => type de message)

• La presse => texte + image fixe• La télé => image animée + son• La radio => son• La publicité => texte + son + image fixe ou animée• Le téléphone => texte + son + image fixe ou animée• L’Internet => réseau + texte + son + image fixe/animée

Qu’est-ce que les médias ?

Comprendre ce mécanisme permet :

d’être critique sur les messages à recevoir. d’être pertinent sur les messages à transmettre.

• Texte• Image• Image animée et bande son

Les composantsLes composants

Que s'est-il passé ?Qui est impliqué ?Où et quand cela s'est-il produit ?Pourquoi et comment cela s'est-il passé ?

Questions auxquelles un contenu informatif (paropposition à artistique, promotionnel, décoratif) doit essayerde répondre quelque soit sa forme :

Le texte

• L'analyse : étudie en profondeur un fait, un événement ou une situationpour en faciliter la compréhension.

• Le reportage : réalisé par un envoyé spécial ou (grand) reporter et dontles éléments ont été recueillis sur le lieu de l'événement et pendant sondéroulement => analyses de données, interviews, papiers d'ambianceaccompagnés de commentaires.

• Le texte d'opinion : fait pour convaincre et exprimer un point de vue =>chronique, critique, éditorial, tribune libre ou carte blanche (àpersonnalité).

• La brève : texte court (5 à 6 lignes) répondant en un minimum de motsaux interrogations qui fondent l'essentiel de tout article.

• Les retranscriptions : recueil de paroles => interview ou témoignages.

composant - texte

Le fond => l’information transmise

Pour convaincre de l'authenticité des informations :

citer ses références (témoin, expert, source officielle) ;

citer des chiffres, des statistiques sourcés ;

joindre schéma explicatif, photo.

composant - texte - fond

Donner envie

• Un titre principal qui est le titre le plus important, le plus voyant

• Un texte placé sous le titre, en caractères gras ou plus grandsqui résume l'article en quelques lignes.

• Commencer un article en première page et renvoyer en pagesintérieures pour la suite

La forme => lecture attractive et agréable

composant - texte

• La mise en colonnes facilite le travail de lecture, le passage à la lignesuivante est plus aisé qu’avec de longues lignes.

• Les intertitres aèrent le texte et annoncent les informations présentéesdans les paragraphes.

• Texte foncé sur fond clair.

• Le nombre moyen de mots par phrase conseillé par les spécialistes dela communication est de 12 à 15 mots maximum pour assurer unebonne lisibilité.

Facilité la lecture

composant - texte - forme

• Présence d’un sommaire pour trouver directement ce qui intéresse• Présence de rubriques pour organiser les différents contenu en

fonction des thèmes régulièrement traités (internationale, santé,conseils pratiques…)

• Distinguer visuellement les informations complémentaires (donnéesgéographiques, économique d'un pays) souvent par unencadrement/filet, coloré ou pas.

• Distinguer le texte d'opinion par la mention immédiate de l'auteur et desa qualité.

• Fournir une légende aux images.

Donner des repères

composant - texte - forme

L’image

Nécessité de lire l’image

L'image nous touche car elle s'adresse à nos sens, nossentiments. Elle réclame une vigilance accrue afin de :

• dépasser l’impression première de nos sens,• comprendre ce qu’elle nous dit,• devenir critique sur ce qu’elle nous dit ou ce qu’onveut lui faire dire.

composant - image

L’image journalistique

Elle porte des faits : elle n’a pas à convaincre (publicité) ouvéhiculer l’opinion de x ou y (propagande). Elle dit les faits : qui, où, quand, pourquoi, comment ?

Composition : ce qui fait la photoComposition : ce qui fait la photo

Résulte des choix opérés pour arriver au résultat attendu.

Repose sur la coordination harmonieuse de :• la connaissance du sujet,• la prévisualisation,• la maîtrise technologique

Suppose souvent l'œil d’un photographe professionnel.

composant - image - composition

• Chacune propose une vision différente d’une situation : détails / sepasse dans très grande ville => choix en fonction de ce qu’onconsidère comme important.

composant - image - composition - cadrage

Cadrage : choix de ce qui apparaîtlié à l'échelle des plans (ensemble, moyen, gros plan)

• Les deux sont nécessaires sinon le sens n’est pas complet. Ilmanque quelque chose.

composant - image - composition - cadrage

• Paris-Match : un cadrageserré montre les ruesd’Alger aux mains desislamistes.

• Actuel : un cadrage pluslarge montre un peuplecoupé en deux...

Algérie, émeutes de 1988, la prière du vendredi

composant - image - composition - cadrage

Point de vue: choix d’accentuerpoint de vue frontal, plongée, contre-plongée

composant - image - composition

Mise en valeur de la puissance dubatiment (du bas vers le haut) +accentuation par le noir et blanc

qui tire vers la tristesse.

La contre plongée

La situation d’infériorité de lamisère est accentuée (du haut

vers le bas).

La plongée

Le personnage de profil agit. Lespectateur le perçoit comme unacteur, en situation d'un récit à

imaginer.

Frontal : regard vers l'objectif ou pas

composant - image - composition - point de vue

Le regard vers l’objectif focalise lespectateur sur le personnage qui

l’interpelle.

• C’est une robe courte ou longue ?

• Quelle tronche a la nana ?

• C’est des vraies perles ?

• Oh flûte j’ai ce mariage dans unesemaine

• Je pourrais jamais entrer dans unerobe comme ça.

• Oui et alors ?

• Que d’argent dépensé pour rien !

• Ça serait mieux sans la robe.

• T’imagine une tache sur ça !

composant - image - signification

••Signification : ce que dit lSignification : ce que dit l’’imageimageC'est en fonction du vécu du récepteur que s'interprète une image.

Lecture de l’image

• L’image n’impose pas un sens unique. Sa signification estproblématique en raison de la multiplicité des points de vues et desregards personnels possibles.

• L’image peut renvoyer à des modèles connus, inscrit dans notremémoire collective, qui ont un impact émotionnel qui peut êtreutiliser ou non à bon escient. La publicité regorge de référencessymboliques qui sont autant de moyens de nous convaincre dela qualité d’un produit.

composant - image - signification

…cadrée comme la photo des marinesaméricains prise par Joe Rosenthal àIwo Jima en février 1945 qui a fait le tourdu monde : ils portaient à eux seuls lavolonté de reconquête contre l'ennemi,en gagnant cette bataille tragique surles 40 hommes impliqués dansl’événement photographié, 36 furentblessés ou tués avant la prise définitived'Iwo Jima.

composant - image - signification

La plus célèbre photos du drame du11 septembre aux US : trois pompiersdressant une bannière étoilée sur lesdécombres. Peu parlante pour nous…

By Thomas E. Franklin, The Record via AP, AssociatedPress

Les barbelés référant à lacontrainte d’un espace clos…

… référent aux images des camps deconcentration nazis inscrites dans lesmémoires collectives occidentales.

composant - image - signification

Il est nécessaire pour guider la lecture.

composant - image - signification

Le texte

Il prend le plus souvent la forme d’une légende, mais peutêtre un texte plus long ou un titre.

Il est rédigé par l'auteur de l'image ou non.

Il confirme les faits déjà repérables dans l’image ou imposeune orientation qui élimine d’autres sens :

⇒ ancrage : sens unique de lecture correspondant à ceque montre l’image.⇒ relais : apporte des données que l'image ne dit pas. Ilpromeut certains sens et réalise un choix qui n’est pasneutre => il faut se méfier du guide...

25 novembre 1996 : cimetièreNyaza, près de Kigali, où sontenterrées des milliers de victimesdu génocide=> ancrage = informations sur ceque montre l’image.

composant - image - signification

Le 26 décembre 2004 a lieu au largede l'île indonésienne de Sumatra unséisme d'une magnitude de 9,0 surl'échelle de Richter. Le tremblementde terre provoque un raz-de-maréequi frappe l'Indonésie, les côtes duSri Lanka et du sud de l'Inde. Lebilan en pertes humaines estcatastrophique.=> relais = dit plus que l’image.Illustration symbole.

© Keystone

© Adrees Latif / Reuters

Le 9 avril, la chute rapide de Bagdagmarque la fin du régime de SaddamHussein après trois semaines deguerre. Son immense statue sur laplace du Paradis est déboulonnée etpiétinée par la foule. On assiste à desscènes de liesse et de pillages dans laville.=> relais = plus que le contenu del’image.

composant - image - signification

© Goran Tomasevic / Reuters

L’image animéeet bande-son

• L'image fixe arrête le temps et permet de privilégierune tranche du réel qui serait autrement banale.Avec le mouvement de l'image-animée, la perceptionest plus riche en données informatives sur le réel.

• La photographie est silencieuse, échappe aulangage. Elle garde un mystère. L'image animée,s'écoute : la bande-son est souvent plus déterminantque les images.

=> L'audiovisuel = image + mouvement + son.

composant - image animée

• Le panoramique (horizontal, vertical ou circulaire) réalisélorsque la caméra fixée au sol et pivote sur son axe.

• Le travelling (avant, arrière, latéral ou vertical,d'accompagnement), correspond au regard d'un homme endéplacement.

• Le zoom rapproche ou éloigne rapidement le sujet duspectateur sans que la caméra se déplace.

Mêmes principe que l’image fixe (cadrage et échellede plan, prise de vue (frontal, plongée…) à quois’ajoutent les mouvements de la caméra :

composant - image animée

• suppose un choix de narration : suivant la chronologie des faits (cas d’une action en directe) suivant des actions en parallèles Interviewé // le lieu dont ilparle illustratif / soupe populaire // dîner mondain (signifiant). par ajout d'images fixes qui illustrent (schémas, graphiques,photo, page de journal, carte...)

• suppose un choix du style : suite de plans courts => un rythme rapide (plans successifsjournaliste /témoin à chaque réponse lors d’un interview) suite de plans longs => un rythme lent (pas de retoursystématique sur le journaliste à chaque question)

• suppose de la matière => penser à suffisamment filmer pour choisir.

Et le montage qui est le découpage-collage des plansdans un ordre choisi. Ici s’opère le choix de ce quel’on montre ou ne montre pas => écriture du discours

composant - image animée

La bande-sonLa bande-son

• Le son est trop souvent considéré comme un parent pauvre auservice de l'image. Son observation permet de mettre enévidence son apport essentiel à l'ensemble audiovisuel.

• La télévision administre la preuve du poids du discours : lecommentaire y est continu comme si l'image n'existait que parlui et même lorsque l'image se suffit à elle-même.

• Moins choquant que le visuel, le discours pose tout autant leproblème du contenu (violence, voyeurisme, dénaturation,propagande).

composant - image animée

• Les bruitages : ils constituent la trame sonore de toutespace et accompagnent les actions. Ils d'apportentune continuité à la bande-image, de renforcentl'impression de réalité. enregistrés en même temps que les images (son direct) ou

non (postsonorisation en studio). efficace pour accroître le réalisme ou la tension d'une scène.

Ambiance d’aéroport, pluie, moteur, porte qui claque,sirènes, brouhaha. Lorsque le son est entendu sansqu'apparaisse sur l'écran ce qui produit ce son, il possèdeun pouvoir d'évocation exigeant la collaboration duspectateur => un instituteur avec un bruitage d’enfantsjouant dans la cour de récréation.

3 matières sonores de l'expression audiovisuelle :

composant - image animée - bande-son

• La parole => dialogues, commentaire, voix narrative.Le texte peut apparaître en voix "off" ou être dit parles acteurs dans le champ "on".

• La musique => concourt à créer l'ambiance d'un film(on a montré que des images identiquesaccompagnées de musiques différentes, étaientinterprétées de façon contradictoire).

le silence sans être une matière sonore peut est unecomposante d’une bande : il acquière souvent une valeurdramatique lorsqu'il s'impose de manière inattendue pourmettre en valeur les paroles ou alourdir la tension.

composant - image animée - bande-son

L’accès aux faits par le canal sonore s’ordonne comme lalégende de l’image fixe : ancrage et relais

• la fonction d'ancrage précise le contenu => désignele bon niveau de lecture.

le commentaire explique ce qui est montré.

la musique souligne une émotion en synergieavec l'image : triste pour un lieu abandonné.

le bruitage renforce la crédibilité : coups de feuaccompagnant un défilement d’images de guerre /sirènes de police, alors que dans la réalité ellespouvaient être arrêtées.

composant - image animée - bande-son

• la fonction de relais apporte plus que ce que l'imagemontre : la bande-sonore se développe en parallèle.

Le bruitage et la musique incitent à s'interrogersur le rapport entre le vu et l’entendu, souventpour exagérer, faire rire : marche funèbre /mariage.

Le commentaire ouvre un espace d’interprétationpour imposer avec la même force que s’ils’agissait d’une explicitation de ce qui est vu. Il y adésaccord entre son et image mais on secomporte comme s’il n’y en avait pas

=> nécessité d’isoler le son, comme pour l’image et salégende.

composant - image animée - bande-son

Le mLe méédia Internetdia Internet

• Autonomie, maîtrise et vitesse : les 3 motsessentiels pour comprendre son succès.Chacun peut agir, sans intermédiaire, nihiérarchie et quand il veut.

• Familiarité du nouveau modèle médiatiquepar l’utilisation d’objets caractéristiques desmédias traditionnels : texte, image, vidéo,musique, film.

La navigationLa navigation

• Caractéristique propre du web (la métaphore estpuissante : on navigue pas sur une photo, avec laradio, la télé etc.)

• Naviguer sur le web, c’est savoir se déplacerintelligemment dans un espace à perte de vue enapparence dépourvu de points de repères.

internet

Internet - navigation

• savoir se focaliser sur un site en tant qu’espace(point de départ/d’arrivée = l’adresse url) et sur lesmises en relation qu’il propose du fait de la toile(se déplacer/se diriger = les liens) => le réseau.

• savoir utiliser des instruments de navigationfacilitant la détermination de la route à suivre etl’établissement de la position actuelle => lenavigateur.

=> La somme de connaissance à mobiliser pouraboutir à une recherche souple estimpressionnante : connaissances techniques, endocumentation, en linguistique, etc.

internet - navigation

L’usager tend à se constituer un espace familier oùil revient périodiquement.

Les utilitaires à l’œuvre sur le réseau - moteur,navigateur, clarté du site via l’interface/ergonomie -se développent de plus en plus en pour permettrede naviguer sans crainte, l’objectif étant desatisfaire au les navigateurs non expérimentés.

La standardisation des procédés de navigationaboutit à une normalisation des parcours qui réduitla complexité de l’accès à l’information. Maisaboutit aussi à un pouvoir entre les mains de ceuxqui possèdent ces outils.

La lectureLa lecture

Un hyperdocument (contenant des hyperliens)est un contenu informatif constitué de fragmentsdont le sens se construit à travers chacun desparcours que la lecture détermine.

internet

Emprunté au latin classique fragmentum «éclat»,«fragment», «débris».

Lien reliantdeux contenus(textuels,sonores,graphiques,vidéo) sur leWeb. Ces fils quitissent la toilesont les "hyperliens "tendus entredeux pages Webou entre deuxcontenus Webde diversesnatures et quipermettent auxinternautes desauter de l'un àl'autre par unsimple clic desouris.

• chaque fragment influence l’interprétation desfragments précédents et/ou suivants.

• interpénétration des éléments, situés sur un mêmeplan et « valant »a priori tout autant les uns que lesautres.

• le suivi les liens suppose une assimilation du contenu

=> le contenu plus difficile à assimiler, ambiguë, moinsfacile à mémoriser => risque d’une perted’information.

Internet - lecture

La lecture est brisée et partielle => sorte de « zapping »non aveugle car supposant des règles à respecter :

• La lecture s’accompagne toujours d’une perceptionpremière : panneau publicitaire, journal, emballage,etc…Le tri se fait d’emblée : élimination, attentiondétaillée ou partielle.

• Avec l’informatique, le zapping contrôlé devientobligatoire => l’usager se trouve investi d’un rôle de« rédacteur » qui sur propositions agence une lecturequi n’aura d’existence que pour lui.

=> avoir les moyens d’être ce rédacteur.

Internet - lecture

DocumentationDocumentation

• L’interrogation de l’Internet par un moteur derecherche ordinaire fournit couramment plusieursmilliers d’occurrences.

• Autorise un degré d’accessibilité à l’informationsupérieur à tout ce qui avait pu être expérimentéauparavant.

Internet

• accès à toutes les informations disponibles sur unsujet donné : incite à ne pas en privilégier certaines aux

dépens d’autres incite à chercher dans la multiplicité des

références, un point de vue global.

• "rattrapage" possible sur une actualité manquée.

• court-circuitage des sources officielles - journalistes,médecins, avocats, professeurs ou hommespolitiques - en accédant directement à l’information.

Internet - documentation

Les +

• Mise en perspective du sujet avec l’émergence surInternet de dossiers, de récapitulatifs, d’éléments derepères chronologies, documents associés,biographies, bibliographies, contexte) directementproposés. Dans le même ordre d’idée que lessuppléments des DVD (interviews des acteurs, des« making of », des séquences non montées etc.)

• Conjugue et met en scène différents langages (écrit,animations, audiovisuel) qui se renforcentmutuellement.

Internet - documentation - les +

• Ce n’est pas parce que l’on peut, avec le mêmeterminal, faire du téléachat et accéder à laBibliothèque nationale de France que lescompétences demandées à l’usager sontéquivalentes. (Dominique Wolton)

• L’accès à toute l’information ne remplace pas lacompétence préalable pour savoir quelle informationdemander et quel usage en faire.

• L’accès aux réseaux ne signifie pas parvenir à se secultiver par soi-même.

Internet - documentation

Les -

• Coexistence de toutes sortes de choses(supermarchés, bases de données, tractscalomnieux, médias d´information, sitespersonnels,…) accessibles de la même manière

• Le lecteur doit dépister et reconstruire la crédibilité dece qu’il rencontre : l’information immédiatementtrouvée perd de sa certitude ; elle n’a de sens qu’encontexte qu’il faut repérer.

=> nécessité de repères pour s’assurer de la nature dumessage.

Internet - documentation - les -

• Une affirmation lue dans le site d’un particulier n’apas le même poids que si elle est publiée dans unesource plus officielle.

• Une affirmation scientifique retrouvée par un moteurde recherche peut appartenir à une publicationancienne qui a perdu de sa pertinence.

• Difficulté d’identifier les sources (auteur, date,…) etd’établir la crédibilité des documents trouvés.

=> Le lecteur voit son contrôle diminuer et éprouve plusde difficulté à organiser ses connaissances.

Internet - documentation - les -

• les repères deviennent le plus souvent les marquespréalablement connues, la notoriété sur le webcalquant celle d’avant le web.

• les réflexes privilégient les produits très formatés degroupes de communication bien installés qui ontl'avantage d'être faciles d'accès (via la publiciténotamment).

=> Rétrécissement du cyberespace au déjà connu.

Internet - documentation - les -

• Le défi se situe dans la capacité à élaborer une offrequi sorte du lot et permette à un support de sedistinguer, en qualité et en profondeur.

• Le pouvoir égalisateur d’Internet rend nécessaire lala valeur ajoutée et l´absence de mélange desgenres.

• C´est l´approfondissement, l´analyse et la qualité quidistinguent un site et lui confèrent son succès.

• Il ne s’agit pas d’être sur la toile juste pour y être etparce qu’il est facile d’y être…

Internet - documentation

Conclusion

La participationLa participation

• Les blogs et les forums donnent à chacun lapossibilité d'échapper à la pensée unique ens'informant à des sources non officielles, de ne filtrerdes médias que ce qui l'intéresse ou de devenir soi-même producteur de contenus.

• Le web reproduit dans l'espace virtuel l'équivalentdes académies, des salons, des clubs et des cafésoù se rendaient jadis des gens animés par un mêmesouci ou une même passion.

Internet

Joël de Rosnay, Docteur ès Sciences,spécialiste desnouvelles technologies, auteur de La Révolte dupronétariat dans BFM Atelier numérique du 30.09.2006.

• Fabriquer et diffuser sont à la portée de tous. Desoffres d’outils « grand public » de création de sitesproposent aux néophytes des formats préétablis : ilsuffit de remplir les cases avec des textes, photos,vidéos et liens pour construire un site - formaté maislisible - sans aucune connaissance particulière.Chacun peut réaliser sa page, son site, accessible àtous.

=> Hausse de la production d’hyperdocuments detoutes sortes…

Internet - participation

LesLes blogs blogs

• Le blog est emblématique des possibilités offertespar la toile et de la culture Internet. Pour cette raisonqu’on en parle autant.

• Le terme vient de la contraction de web log, le logétant un terme informatique désignant le journal(sous forme de fichier) qui liste toutes les connexionsd’une machine à un serveur. Le blog est à la base unjournal répertoriant chaque jour… ce que soncréateur veut.

Internet - participation

• intime => pose la question de la séparation du public /privé (problème de la diffamation).

• professionnel => porte sur des domaines pointus ettenus par des experts. Répondent au désir de trouverrégulièrement des informations sur un sujet précis.

• d’opinion => répercute le plus souvent le discours desmédias. Attire les visiteurs partageant la même opinion.Contribue à ancrer des groupes dans des sous-cultures(promotion de l'anorexie par exemple).

• annexe d’un site => constitue la rubrique d’un site avecun contenu plutôt d’opinion, en réponse au phénomène.

Internet - participation - blog

Définition

• A l’origine du phénomène en France : skyblog, un sited’expression pour adolescents.

• Vise à établir un dialogue avec d’autres => ne selimitent pas à l’expression individuelle de l’auteur : liste regroupant les liens “amis” ou recommandés :

le "blogroll" (dis-moi vers qui tu pointes, je te diraisqui tu es ) ;

Les "billets", élément de base du blog, peuvents’enrichir des "commentaires" des lecteurs.

• Un blog qui "marche" est un endroit qui suscite desréactions et engendre des liens croisés.

Internet - participation - blog

• Des moteurs de recherche sont spécialisés dansl’indexation des blogs => Technorati, un des plusconnus.

• Il établit la “popularité” des blogs => un Top 100 =>figurer au blogroll de plus de 1500 autres blogs.

• D’autres outils proposent ce type de classement, danslesquels figurent les “articles les plus liés” et donc lesplus populaires.

• Le principe peut s’appliquer à une thématique : AllConsuming publie la liste des livres les plus “liés” etregroupe des extraits de critiques provenant des blogs.

Internet - participation - blog

• Etude Ipsos de 16 novembre 2006.• 70% des internautes ont entendu parler des blogs. • 20% des internautes ont déjà lu un blog.• pour les 50% restant c’est juste un mot ! =>

=> L’impact réel est à minimiser.

Internet - participation - blog

• Face aux défaillances de la presse respectable, lesblogs s’imposent comme un média de contre-pouvoir.

• Donne à l'usager le pouvoir de se faire lui-mêmecréateur de contenus.

• Possibilité de réagir du lecteur (par un vote ou uncommentaire) qui s’exprime sans intermédiaire.

• Puissance du réseau pour réagir => secours desvictimes du cyclone de Katrina, à la Nouvelle-Orléans.

• De moins en moins d'événements resteront secrets.

Internet - participation - blog

Les +

• Variations sur le discours dominant => plus facile derecycler un lieu commun que d'avoir une idée. L’accèsà la parole ne signifie pas d’avoir quelque chosed’intéressant à dire.

• On parle d' « économie de l'ego » : la logique voudraitque chacun ait son blog et ne parle plus qu'à lui-même,car le dialogue est le plus souvent inexistant (absencede commentaires ou de réactions aux commentaires).

• Critère de notoriété contestable => faux blogs (mis àjour de façon automatisée) dans le but d’augmenter lapopularité + faux commentaires postés par des robots.

• Tout le monde s’y met parce que c’est la mode.

Internet - participation - blog

Les -

• S’ils font désormais partie intégrante du paysagemédiatique, les blogs doivent encore prouver qu’ilspeuvent avoir un impact réel : les contours de lablogosphère sont trop flous et les contenus trophétérogènes pour être une alternative crédible àl’univers des medias professionnels.

• Avec l’apparition de l’audio et la vidéo dans les blogs,bloguer pourrait devenir simplement synonyme depublier quelque chose en ligne dans le but de lepartager. De multiples outils apparaissent pourgénéraliser la fonction de partage => le collaboratif.

Internet - participation - blog

Conclusion

Le collaboratifLe collaboratif

• A côté de l’outil individuel, les outils collaboratifspermettent à plusieurs individus de publier en ligne.

• Il révèle la culture du don liée à l’Internet => sans laparticipation des internautes ces sites n’existeraientpas.

Internet - participation

• Le partage en ligne : permet à tout internaute de publieren ligne dans un espace personnel sur un site dédié =>Flickr, site de partage de photos, Dailymotion ouYouTube site de partage de vidéos.

• La publication en ligne => chaque internaute contribueà l’enrichissement du site en créant ou modifiantdirectement une page du site :

contenu pédagogique : exemple modèle =>l’encyclopédie Wikipedia.

contenu d’information : le journalisme citoyen oumédia communautaire en ligne.

Internet - participation - collaboratif

Applications

• Pas nouveau : l'entreprise sud-coréenne Ohmynews,lancée en l'an 2000, compte aujourd'hui près de38000 « citoyens journalistes» qui acheminentenviron deux cents articles par jour. Ceux-ci sontrévisés par une équipe éditoriale qui décide de leurposition sur le site.

• Avec les nouvelles possibilités technique, le modèles’élargit au photojournalisme citoyen : aprèsAgoraVox ou CitizenBay, Yahoo! et Reuters invitentle public à mettre en ligne leurs contenus vidéo, leursimages et photographies, du match de football auxcatastrophes en passant par les évènementspolitiques.

Internet - participation - collaboratif

Le journalisme citoyen

• contre-pouvoir.• se faire « citoyen journaliste ».• interaction et dialogue avec la réaction aux articles,

photos, vidéos par les internautes => culture dudialogue.

• choix des sujets.• Prise d’un pouvoir jusque-là dénié.

Internet - participation - collaboratif

Les + du journalisme citoyen

Proches de blog :

• alimente l’illusion d’une démocratie directe sans frictionni frein.

• phénomène de redondance et de réplication des dires : mêmes sujets que dans médias traditionnels ; redites ou vacuité des commentaires.

• fiabilité et véracité des sources => nécessaireapprentissage du lecteur, les contraintes d’avantpublication étant déplacées vers la réception.

• absence d’un modèle économique viable• nécessité d’un encadrement : cohésion nécessaire de

l’équipe de collaborateurs.• disponibilité temps/matériel => beaucoup de

participants sont issus des médias ou assimilés.

Internet - participation - collaboratif

Les - du journalisme citoyen

• Le journalisme de demain s’éloignera du modèle«sermon» et d’une information livrée d’en haut pourdevenir une conversation entre producteurs et«consommateurs avertis» qui disposeront des moyensd’exprimer leur accord ou leur désaveu face àl’information qu’on leur servira.

Internet - participation - collaboratif

Conclusion

Joël de Rosnay, Docteur ès Sciences,spécialiste desnouvelles technologies, fondateur d’Agora vox dans BFMAtelier numérique du 30.09.2006.

Internet

Cette évolution vers la culture participative dévalueles médias traditionnels qui apparaissent commedes trains fonçant dans la nuit sans jamais s'arrêterà aucune gare et annonce… ?

Catherine Lamour, journaliste, éditrice, Pierre-LouisRozynès, journaliste, travaille sur un projet de quotidienen ligne, Sylvain Bourmeau, producteur et animateur del’émission « La suite dans les idées », France Culture,3.10.2006.

Le paysage mLe paysage méédiatiquediatiquesous le joug de lsous le joug de l’’information information éémotionmotion

INA a stocké l'ensemble des mots prononcés dans les5 ou 6 journaux TV français du soir => premier motutilisé : victime.

L’information ne réside plus dans le où, quand,pourquoi, comment, mais dans l'émotion instantanéequ’elle peut susciter, donnant dans un rôle deprescripteur du Bien et du Mal aux médias.

Rony Brauman, ancien président de M.S.F., professeurassocié à l’IEP de Paris, dans « Sur les docks », FranceCulture du 15.02.2007 sur : Tsunami : la vérité du don.

• organise une orchestration de l'actualité quirassemble le plus grand nombre dans la simplicitéd'une émotion partagée.

• conduit du tout voir au tout «juger» dans l'immédiatpar tous et partout.

• surexcite nos sens et anesthésie notre désir d'allervers le monde réel et de comprendre.

• fabrique une image du monde qui pousse à s'endésintéresser puisqu'on n'y comprend rien et qu'onn'y peut pas grand-chose.

paysage médiatique - émotion

• organise l’obligation morale <=> il faut compatir avantde comprendre, avec l’interdit d’une prise de recul quipasserait pour du cynisme.

• simplifie à outrance un discours complexe => message,conclusion, formule.

• devient un moyen d’exister pour tout un chacun : témoignages d'inconnus livrant drames ou tracas de

leur vie ; injustice ressentie par ceux qui n’ont pas eu la

possibilité de le faire.

=> dérapage politico-médiatique à la suite d’une fausseagression dans le RER parisien, en juillet 2004.

paysage médiatique - émotion

LL’’emprise du directemprise du direct

Le direct autorise une information consommable sanslimitation de temps grâce à l’émotion à chaque foisrenouvelée qu’il suscite.

Il s’inspire d’une conception excessivementévénementielle et dramatisée de l'information danslaquelle l'événement doit atteindre un niveau tel quepersonne ne voudra le rater. Avant exceptionnel cartechniquement difficile et cher, il est devenu la norme.

paysage médiatique

Il est rentable, il faut donc le faire durer :

épisodes d’un feuilleton à prolonger le pluspossible => redites et commentaires creux.

faire plus vite et plus fort que les concurrents =>libertés prises avec la prudence ou l'éthique(outreau, timosoara).

obligation pour tous de participer à cette course.

désaffection des autres formes d’informations quine peuvent rivaliser.

paysage médiatique - direct

Alors que "le direct" :

plonge dans un événement restant vide de senstant qu’une « mise à distance » n’est pas opérée.

occasionne un manque de continuité dans lamanière de relater l'actualité.

n’est pas un gage de confiance car il n’est pas àl’abri des soupçons de montage ou de trucage.

cache autant qu’il montre: il est UN regard sur lemonde, un regard sélectionné parmi d'autres.

paysage médiatique - direct

« Le direct, ce n'est pas l'information puisqu'il n'y a plusde tri, de choix de l'information comme importante, enexpliquant pourquoi c'est important ».

Dominique Wolton, sociologue, spécialiste de la communication

paysage médiatique - direct

LL’’emprise de la financeemprise de la finance

Détenus par de grands groupes financiers soucieux derentabilité et de bénéfices, les médias deviennent uneindustrie comme les autres et l’information un produitcomme les autres.

paysage médiatique

Techniques de communication et de marketing envahissentla sphère de l'information :

abolition des frontières au profit du mélange desgenres : infomercial (information et commercial),publireportage (publicité et reportage), edutainement(éducation et entertainment).

statut des messages de plus en plus complexe etdifficile à déterminer pour les publics.

L’avenir serait selon Etienne Mougeotte (n°2 de TF1) ladocufiction = vrai documentaire avec de la fiction autour…

Paysage médiatique - finance

Des considérations commerciales priment sur l'intérêt public :

focalisation sur les sujets qui marchent et qui couvrenten même temps les mêmes sujets, par crainte de voirfiler le public à la concurrence.

sacrifice de l’actualité coûteuse et à « l’audienceincertaine » au profit de sujets liés à la consommation(satisfaction des annonceurs qui rapportent de l’argent)et aux faits divers criminels (émotion garantie).

réduction des coûts de production de l’information quifinit par produire un journalisme au rabais.

paysage médiatique - finance

« Mieux vaut rester au bureau, lire un bon rapport,connaître un dossier, mener des investigations surInternet que courir micro en main à la Courneuve. Jen’ai entendu aucune critique sur cette disparitionprésumée du reportage. »

Jean-Paul Cluzel, P.D.G. de Radio France en juin 2005.

paysage médiatique - finance

Diminution de lDiminution de l’’internationalinternational

La place consacrée à la marche du monde estinsuffisante alors même qu'on nous rappelle enpermanence que nous sommes tous mondialisés.Depuis la fin des années 1980, l'informationinternationale s'est réduite comme peau de chagrindans la plupart des médias.

paysage médiatique

Entre 1985 et 1995, l'international est passé de 24 à14% dans le Times et de 22 à 12% dans Newsweek.Relevé statistique (1997) sur le succès des ventes enfonction de la couverture (Newsweek, Times) : le moins = politique internationale moyen = politique intérieur très bien = Robert Redford pour la sortie d’un deses films

« Quand Libé met Michaël Jackson en couverture, nousvendons plus que lorsque nous choisissons laSomalie. » François Sergent, responsable du Service Monde àLibération.

L’international sous le prisme de l’émotion vendeuse

paysage médiatique - international

• Trop souvent réduit au traitement des conflits

• Simplification à outrance autour d'un axe simple : lebien et le mal, la démocratie et la dictature. Laplupart des conflits relatés par les médias depuis ladeuxième guerre mondiale ont été construits selonune logique de démonisation de l’adversaire.

• Course à l’émotion et incompréhension « (…) Cette formule " crise humanitaire " ne veut rien dire.

Que peut-elle nous indiquer à propos de ce qui se passe ence moment en Indonésie, au Zimbabwe ou en Chine ? » -Rony Brauman

« Toutes ces crises ne doivent pas apparaître commeirrationnelles, du style : " C'est normal, c'est le sous-développement, les dingos entre eux". » Zyad Liman,directeur général d'Afrique Magazine.

paysage médiatique - international

• Choix de mettre ou non en lumière ne pas couvrir : les conflits de l'Ouest de l'Afrique et de la

Tchétchénie n’entraînent pas de médiatisation. Il « a étédécidé » que ces territoires ne valaient pas d’être couverts.

ne plus couvrir : après le retrait de l'URSS, la couverturejournalistique de l'Afghanistan s'est effondrée. Pourtant lesfactions afghanes se combattaient avec une brutale intensité.

• Difficultés d‘exercer qui interrogent sur le contenu del’information « Pour prendre l'exemple de l'Irak, on parle tous les jours de

ce pays alors que l'on sait fort bien qu'aucun journaliste ne setrouve vraiment sur place, et qu'il y a donc décalage completentre notre maîtrise de l'information et la place que prend cetteinformation. C'est un vrai problème. (…) » Pierre Laurent,directeur de la rédaction de L'Humanité.

paysage médiatique - international

L'Afghanistan intéressait tellement peu aux US que lemot « afghanistanisme » en était venu à désignerdans les rédactions, un sujet éternellementcondamné aux oubliettes de l'actualité.

Le public n’a pas été en mesure de comprendre lesréactions cyniques ou carrément anti-américainesque les attentats du 11 septembre ont révélées.

L’intérêt public de l’information avait simplement étéoublié.

paysage médiatique - international

DiscrDiscréédit du journalistedit du journaliste

Le journaliste n'est plus perçu comme disposant d'unecompétence spécifique :

• disparition du temps utile dans son rôle devérificateur => confiance entamée ;• pas de mise en perspective ou questionnementdonnant sens et utilité => désintérêt.• souvent déconnecté des préoccupationsmatérielles du lectorat populaire.

paysage médiatique

⇒ illégitime à donner des leçons, il devient un simpleémetteur d'opinions, d'émotions et de jugement.

• Si aucune compétence particulière n’est requise,pourquoi pas tous journalistes demain ? Avec ledanger pointé dès la fin des années 1980 :l'avènement du me-journal, le journal pour moi toutseul.

• Si aucune compétence particulière n’est requise,pourquoi payer ? => crise de la presse et du contenu.

paysage médiatique - journaliste

Bruno Patino, directeur de Télérama, responsable duMonde Interactif dans « La Suite dans les idées », FranceCulture du 3.10.2006, sur l’ouvrage Médiabusiness, lenouvel Eldorado.

Transformations en coursTransformations en cours

Trois transformations considérables :

• Internet• AI-Jazira• La source non journalistique

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L'irruption d'InternetL'irruption d'Internet

Au citoyen-récepteur de messages journalistiquesformatés, produits et transmis par des massmedia, tend à succéder un citoyen-acteur.

Défi majeur pour une profession qui se voitdépouillée de son privilège dans la production et ladiffusion de l'information.

paysage médiatique - transformation

• l'ordinateur peut recevoir ou envoyer l'information àn'importe quel endroit où il y a un autre ordinateurconnecté avec Internet.

• Les publics découvrent, s'approprient et développentde nouvelles interactions avec les médias à partird'activités quotidiennes.

•Ils ont de plus en plus tendance à composer leurmenu individuellement.

• Ils développent un esprit critique : les hiérarchies, leschoix imposés par les médias traditionnels sont remisen question. Et donc l'audience.

paysage médiatique - transformation - internet

Le point de vue Le point de vue « « adverseadverse » »

Emergence pour le public occidental de la chaîne detélévision arabe AI-Jazira, basée à Doha, au Qatar.

L'américaine CNN n'est plus seule à témoigner pour lemonde entier : c'est AI-Jazira qui filmera les premièresfrappes sur Kaboul.

versions alternatives qui alimentent dans le mondedu scepticisme à l'égard des informations occidentales.

introduction en Occident d’une concurrenced’interprétation opposée.

paysage médiatique - transformation

Une nouvelle source dUne nouvelle source d’’informationinformation

Prolifération d'information de sources non journalistiques :

il faut juger d’abord de l'authenticité. Cettevérification étant rendu difficile par l'urgence du scoop=> risque de faux/manipulation en tout genre.

de moins en moins d’événements pourront restersecrets ou minorés.

le choix de l’actualité ne dépend plus des seulsgrands médias.

paysage médiatique - transformation

En guise de conclusionEn guise de conclusion

• uniformisation du messagerésultant des nécessitéspublicitaires et destechniques marketing

• multiplication de supportsdémocratiques qui ne sontplus l'apanage des seulsprofessionnels.

• concentration des supportsprofessionnels au sein d´unnombre toujours plus limitéde groupes de médias

• prolifération de messages detoute sortes résultant del’évolution des technologies(Internet, mobiles)

• citoyen militant/individualiste• citoyen émotionnel

• le plus grand nombre • une certaine élite

=> Trouver le juste milieu pour que l’information dequalité ne devienne pas un luxe

L’intérêt publique de l’informationréside dans le fait de mettre en lumière

les données de la vie collectivesusceptibles de permettre au citoyen

d’être en position de choisir.L’oublier c’est affecter durablement la

vitalité démocratique d’un pays.