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Relations intenationales

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Page 1: Relations intenationales

RUBRIQUE DIPLOMATIE Et

RELATIONS

INTERNATIONALES ?

D’où vient cette recherche ?

Je venais de terminer un Master II

(bac+5) en Création d’entreprise et

Entrepreneuriat. Avec la ferme volonté

de continuer dans un travail de

recherche. Mais ni les domaines

(gestion, marketing, entrepreneuriat),

ni l’ambiance pompeuse, commère et

sclérosantes des universités ne me

motivaient.

J’avais beau observer cette institution, il

me semblait que la science et

l’enthousiasme de la découverte étaient

ailleurs.

Le 12 juin 2009 se produisent les

évènements de « la révolution verte » en

Iran. Transis de l’envi d’agir commun à

la jeunesse impétueuse et irréfléchi,

mais dont le désir ardent peut opérer

des changements phénoménaux s’il est

bien dirigé, je veux « intervenir »

Je me sens divisé en moi-même, d’où

suis-je ? Pas complètement d’orient, pas

complètement d’occident. Je me pose

alors la question suivante : quelle

discipline en science pourrait-elle

réunir mon pays natal - l’Iran – et mon

pays d’adoption – La France – afin des

mieux les comprendre ?

Les relations internationales semblent

alors être une discipline à laquelle je

suis destinée – Mais pas de la façon de je

l’imaginais – et vous allez savoir

pourquoi.

Deux semaines plus tard je rencontrais

Dario Bastistella à Science Po, avec la

vive intention de réaliser une thèse en

Théories des relations internationales.

A l’époque selon les dispositions que je

possédais, je voulais vivre vite, réussir et

montrer des résultats. Je voulais

d’avantage parler pour prouver et

convaincre plutôt que d’entendre par

désir de découvrir pour comprendre.

Autant vous dire que j'étais très pressé

de commencer.

Homme d'expérience et passionné,

Dario Batistella me raconte alors son

expérience personnelle, comment il a

réalisé sa thèse après 30 ans, pourquoi

est-il bon de débuter le travail avant

même de s’inscrire, de se concentrer sur

la qualité et la maturité que seule une

recherche menée avec constance et

détachement sur la durée peur faire

aboutir. Qu’il est bon d’être autonome et

certain avant de commencer pour ne pas

que l’aspect financier, moral et

l’exigence de confort de vie n’influence

la qualité de la recherche.

Que ses thèmes de prédilection ne sont

pas les modes circonstancielles qui se

succèdent dans ce qu’on aime appeler la

géopolitique, mais l’aspect

philosophique et historique menant à

une meilleure compréhension des

théories des relations internationales.

Et bien d’autres conseils encore.

J’étais alors très loin de comprendre ce

qu’il me disait. Et inconsciemment je

n’étais pas d’accord avec 90% de ce que

ce professeur agrégé, auteur prolifique,

conférencier et enseignant

mondialement reconnu dans son

domaine, avait la patience de

m’expliquer.

Je me souviens que ma première action

a été d’aller à la bibliothèque pour

trouver la définition de « Relations

Page 2: Relations intenationales

internationales », puis j’ai imprimé des

articles de recherche, acheté toute une

bibliographie et commencé ma quête.

J’avais pour but de réussir, m’enrichir

et être multimillionnaire à 26 ans pour

me consacrer sereinement à toutes

recherche qui me passionne.

Ainsi, chemin faisant je continuais mon

parcours de créateur d’entreprises,

d’idée en opportunité, de plus value en

valeur ajoutée, je vendais alors des parts

sociales d’une entreprise dans laquelle

j’étais associé dans le lot et Garonne

pour me rapprocher de Bordeaux. C’est

là que j’ai la chance de réaliser une

reprise d’entreprise dans le secteur de la

presse dans laquelle je fus très occupé à

informatiser la gestion et les ventes,

doubler le chiffre d’affaires, employer

des personnes en insertion

professionnelle et j’en passe.

Pendant ce temps je lisait

passionnément les manuels de théories

et j’avais tous les matins le privilège

d’une revue de presse fraichement

livrée. Jusqu’au jour où je vendais cette

affaire pour en rejoindre une autre qui

semblait être encore plus juteuse.

J’allais alors vivre une expérience dont

le bénéfice ne me serait jamais arrivé à

l’idée par moi-même.

Une prise de conscience

L’aventure qui suivi fut de l’ordre de ce qu’on

aime appeler un échec , l’entreprise

fonctionnait bien mais j’avais si mal choisi

mon associé et gérant majoritaire, que dès le

jour d’inauguration toute l’équipe était sous

la dictature de manipulations aussi puérils

qu’inhumaines.

Au même moment ma mère (qu’elle repose

en paix) décédait à la suite d’un cancer

contre lequel nous nous sommes battus

pendant 10 ans. Je fini donc par payer mes

erreurs en ratant l’occasion de voir ma mère

une dernière fois avant son départ (je

travaillais), en perdant mon capital et mon

salaire, et en passant d’entrepreneur à résto.

du cœur. Le tout couronné par une paralysie

faciale annonciateur d’un AVC le jour de mes

26 ans.

Depuis je n’ai pas eu de meilleur choix que

d’approfondir mes recherches. Désillusionné,

mes idées reçues sur nombre de valeurs que

je pensais acquises, étaient anéanties. Ce qui

attisait le désir ardent d’en connaître plus

pour comprendre toute cette histoire. Et ma

recherche reprend de plus belle.

Tout ceci n’a l’air d’être que de l’histoire. Et

pourtant cette même histoire de vie du jeune

homme que je suis, est un bon indicateur

pour mettre en lumière les motivations qui

animent une organisation, une société, un

monde en soi. Toute tentative

d’interprétation de cette histoire ne sera

qu’un égarement mental. Le seul point de

vue valide est celui de la personne qui vit

l’expérience en soi.

Si chaque personne a le courage de ce

voyage, qu’elle se prépare pour ce départ. Un

départ dont la ligne de départ est la même

que celle de l’arrivée, et pourtant quel

chemin avons-nous réalisé ?

Ce que j’ai la chance de découvrir ?

Sans que je ne m’en rende compte la grande

majorité des buts pour lesquels je me

motivais chaque matin avaient à leurs racines

une intention économique et non humaine.

La peur et la volonté de sécurité qui

m’animaient étaient autant d’images de mon

instinct de survie dans le miroir déformant

Page 3: Relations intenationales

des manques induits par mon environnement

extérieur. Le désir de croissance économique

semblait être sans limite en moi-même, alors

que la seule chose qui puisse prétendre à ce

titre est peut être la réalisation humaine.

Par exemple j’avais pour désir impérieux

(rêve devant lequel tous les autres

s’inclinent) le fait d’accéder à une liberté

sociale et financière en créant une entreprise

pour unir ma famille et vivre mieux.

J’ai alors négligé mes relations familiales

pour accomplir ce but, sans la chance d’un

échec je serais peut-être encre dans l’erreur

induite par mes fausses croyances.

Au grand bal des sciences utilisées dans les

théories des relations internationales j’ai

découvert les visions du monde sous

l’influence desquels j’avais accepté d’être

entrainé, consciemment ou non.

C’est donc de ces théories dont je vais vous

parler. Mais aussi et surtout de l’impacte

qu’elles ont sur ma vie.

Enfin, pour que personne ne soit surpris, je

termine cet article par quelques …

Mises en gardes

- Le langage que j’emploi est vulgarisé à

l’extrême jusqu’à en être presque

vulgaire.

- Je cite très peu la bibliographie utilisée et

encore moins des citations d’auteurs.

Pour des références détaillés je vous

renvoi vers le livre Théories des relations

internationales de Dario Batistella.

- Je partage souvent des digressions

imagés ou récits d’expériences

personnelles qui peuvent soit vous guider

dans le cheminement de la pensée

partagée, soit vous perdre. Le choix vous

appartient.

- J’utilise des affirmations au lieu de

suppositions. L’objectivité n’existe pas

dans le mode d’expression que je choisis.

- J’ouvre à de nombreuses questions que

je laisse en suspens. Car quiconque

cherche questionne et quiconque veut

vendre dis savoir et démontre pour

prouver qu’il a raison. J’aime chercher !

- Libre de toute institution dans ce travail

je n’ai rien à vendre donc rien à prouver.

- Je me fiche d’avoir raison ou tort, car je

cherche à comprendre. Si mes

raisonnements sont erronés merci

d’indiquer mes erreurs selon vous, pour

qu’après réflexion je les corrige sans

délais.

Enfin, comme c’est d’actualité je vais aborder

le premier thème, en commençant par vous

parler de la coopération en Théories des

relations internationales, dans le prochain

article !

Selon vous est-il Intelligent de prendre une pièce d’un puzzle

et argumenter sur le fait que c’est le puzzle au complet et

compléter ? Pensez y quand vous défendez une idée !

Farzad Felezzi

Observateur

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