Le jeu des points de vue

Le réalisme: Balzac, Flaubert et Stendhal

Le jeu des points de vue

Balzac, « La déchéance de Goriot »

•Réalisme descriptif ou réalisme balzacien

Il parle objectivement, il fait parler les objets mais il est capable de donner sa vision du monde.Dans « la déchéance de Goriot » en effet il utilise le point de vue omniscient.

Flaubert, « Madame Bovary »

•Réalisme de Flaubert

•Autant des points de vue

que des personnages, description

neutre.

Stendhal, « Le rouge et le noir »

•Réalisme de Stendhal

•Point de vue d’un personnage à la fois.

Dans ce text Balzac décrit une société catastrophique basée sur l’argent, l’arrivisme et

l’egoïsme bourgeois. Ça ce voit à la fin du raconte de père Goriot: en

effet on découvre que il meur de chagrin tout seul parce que les filles ne sont pas avec lui, malgré Goriot a vécu sa vie en pauvreté pour permettre à ses filles de vivre dans la richesse et de faire

partie d’une belle société.Les filles donc remplient le rôle du héro arriviste,

typique de Balzac.Pour cette raison Goriot sera appelé « le christ de

la paternité ».

« … Ses yeux bleus si vivaces prirent des teintes ternes et gris-de-fer, ils avaient pâli, ne larmoyaient plus, et

leur bordure rouge semblait pleurer du sang. »

Dans « Madame Bovary » Emma, la protagoniste , vit dans le rêve: sa vie est son rêve, et son rêve est sa vie.

Elle n’est pas satisfaite de sa vie parce que ne peut pas être comme elle la

imagine, depuis que elle s’inspire aux romans.

Point de vue externe:

« Au galop de quatre chevaux, elle était emportée depuis huit jours vers un pays nouveau, d’où ils ne reviendraient plus » .

Point de vue interne ( Emma ) :

« On entendait sonner des cloches, hennir les mulets, avec le murmure des guitares et le bruit des fontaines, dont la vapeur s’envolant rafraîchissant des tas de fruits, disposés en pyramide au pied des statues pâles, qui souriaient sous les jets d’eau » .

Madame Rênal, épouse du maire, doit se rencontrer avec le précepteur de

son enfant.Elle ne s’attendait pas un garçon

comme Julien, doux et peureux, fils d’un meunier, mais elle sera heureuse

parce que il ne sera pas comme les autres précepteurs, sales, mal vêtus et

qui fouettent les enfants.

Point de vue de M.me Rênal:«… Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut

près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien

blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.  »

Point de vue de Julien:

« Julien se tourna vivement, et frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une

partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu'il venait faire » .