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Étude d'impact - loi sur l'eau - rapport déplacements

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AMENAGEMENT DU SITE DE LA BARRE THOMAS

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Emetteur Arcadis Agence de NANTES 17 Place Magellan Le Ponant 2 - Zone Atlantis BP 10121 44817 St Herblain Cedex Tél. : +33 (0)2 40 92 19 36 Fax : +33 (0)2 40 92 76 20

Réf affaire Emetteur 182-15-0466

Chef de Projet Rose-Marie CARVENNEC

Auteur principal

Nombre total de pages 159

Indice Date Objet de l’édition/révision Etabli par Vérifié par Approuvé par

A01 12/01/2016 Première diffusion de l’état initial H.VECTEN C.REMOUE S.BAYLE

A02 2/05/2016 Première diffusion de l’étude d’impact C. REMOUE C. FROCHEN C. FROCHEN

B01 23/05/2016 Seconde diffusion de l’étude d’impact C. REMOUE C. FROCHEN C. FROCHEN

C01 29/06/2016 Prise en compte des remarques de LORIMMO C. REMOUE C. FROCHEN C. FROCHEN

Il est de la responsabilité du destinataire de ce document de détruire l’édition périmée ou de l’annoter « Edition périmée ».

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Ne peut être utilisé ou communiqué à des tiers à des fins autres que l’objet de l’étude commandée.

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Table des Matières

1 ACRONYMES ET ABREVIATIONS 7

2 PREAMBULE 8

2.1 Justification de la présente étude d’impact 8

2.1.1 Contexte réglementaire de l’étude d’impact 8

2.1.2 Rubriques concernées par le projet 8

2.1.3 Ensemble des procédures auquel est soumis le projet 8

3 NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR 9

4 EMPLACEMENT SUR LEQUEL LES TRAVAUX DOIVENT ETRE

REALISES 10

4.1 Localisation du projet 10

4.2 Présentation de l’aire d’étude 10

5 NATURE, CONSISTANCE, VOLUME ET OBJET DES TRAVAUX

ENVISAGES ET RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE

CORRESPONDANTE 13

5.1 L’objet et la justification de l’opération 13

5.2 Historique et description du site de COOPER STANDARD 13

5.2.1 Contexte général 13

5.2.2 Périmètre concerné par la cession d’activités 13

5.2.3 Historique et organisation spatiale du site 13

5.2.4 Occupation de l’espace et présentation des installations 15

5.3 Description du projet 17

5.3.1 Aménagement du terrain 17

5.3.2 Composition et organisation du projet 17

5.3.3 Organisation et aménagement des accès 17

5.3.4 Traitement des parties du terrain situées en limite du projet 17

5.3.5 Orientations d’aménagement 17

5.3.6 Estimation financière 20

5.3.7 Description du carrefour et de la voirie 20

5.3.8 Principe de gestion des eaux pluviales retenu 22

5.4 Phasage des travaux 24

5.5 Esquisse des principales solutions de substitution envisagées 25

5.5.1 Scénario d’aménagement étudié 25

5.5.2 Différents scénarios de carrefours étudiés 25

5.6 Rubriques de la nomenclature concernées par le projet 28

6 ETUDE D’IMPACT VALANT DOCUMENT D’INCIDENCE LOI SUR L’EAU

ET NATURA 2000 29

6.1 Analyse de l’état initial de l’environnement du projet 29

6.1.1 Environnement physique 29

6.1.2 Milieu naturel 47

6.1.3 Milieu humain 66

6.1.4 Risques naturels et technologiques et pollution des sols 77

6.1.5 Réseaux de transport et déplacements 83

6.1.6 Paysage et patrimoine 90

6.1.7 Santé publique 94

6.1.8 Interrelation entre les éléments de l’état initial 105

6.1.9 Synthèse des enjeux environnementaux 107

6.2 Analyse des effets du projet sur l’environnement et sur la santé 109

6.2.1 Démarche d’évaluation des impacts 109

6.2.2 Analyse des effets du projet et mesures liés à l’environnement physique 110

6.2.3 Analyse des effets et mesures liées à la ressource en eau 110

6.2.4 Analyse des effets du projet et mesures liés au milieu naturel 120

6.2.5 Analyse des effets du projet et mesures liés à l’environnement humain 122

6.2.6 Analyse des effets du projet et mesures liés aux risques naturels et technologiques 124

6.2.7 Analyse des effets du projet et mesures liés aux infrastructures de transport et circulations 125

6.2.8 Analyse des effets du projet et mesures liés au patrimoine culturel et au paysage 126

6.2.9 Analyse des effets du projet et mesures liés à la santé publique 126

6.2.10 L’analyse des effets cumulés avec d’autres projets connus 129

6.2.11 L’addition et les interactions des effets entre eux 131

6.2.12 La synthèse des impacts et mesures associées 131

6.3 Appréciation des impacts du programme 134

6.3.1 La notion de programme 134

6.3.2 Les caractéristiques générales du programme 134

6.3.3 Analyse de l’état initial de l’aire du programme 135

6.3.4 Analyse des principaux impacts 135

6.4 Evaluation Natura 2000 136

6.4.1 Complexe réglementaire 136

6.4.2 Description du site Natura 2000 136

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6.4.3 Evaluation des incidences 136

6.5 Analyses spécifiques pour les infrastructures de transport 137

6.5.1 Analyse des conséquences prévisibles du projet sur le développement de l’urbanisation 137

6.5.2 Analyse des enjeux écologiques et des risques potentiels liés aux aménagements fonciers, agricoles et forestiers 137

6.5.3 Analyse des coûts collectifs ainsi que les avantages induits pour la collectivité 137

6.5.4 Evaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet 137

6.5.5 Description des hypothèses de trafic, des conditions de circulation et des méthodes utilisées 140

6.6 Compatibilité avec les documents de planification environnementale 141

6.6.1 L’occupation des sols 141

6.6.2 Biodiversité : la compatibilité du projet avec le SRCE 141

6.6.3 Climat : la compatibilité du projet avec le SRCAE 141

6.6.4 Déplacement : la compatibilité avec le PDU 142

6.6.5 Les schémas de gestion de l’eau : SDAGE et SAGE 142

6.7 Modalité de suivi des mesures mises en œuvre en faveur de l’environnement et de la santé 145

6.8 Estimation des dépenses en faveur de l’environnement et de la santé 145

6.9 Analyse des méthodes, justification des choix méthodologiques et difficultés rencontrées 146

6.9.1 Principes généraux 146

6.9.2 Milieu physique 146

6.9.3 Milieu humain 146

6.9.4 Milieux naturels et patrimoniaux 146

6.9.5 Inventaire Faune/flore 147

6.9.6 Etude acoustique 148

6.9.7 Difficultés rencontrées 148

7 LES MOYENS D’ENTRETIEN ET DE SURVEILLANCE 149

7.1 Moyens de surveillance et d’intervention en phase travaux 149

7.2 Suivi et entretien des ouvrages pendant la phase exploitation 149

Liste des annexes Annexe 1 Grandeurs et réglementation acoustique

Annexe 2 Fiche de mesures acoustiques

Annexe 3 Etude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergie renouvelable – site de la Barre Thomas - EXOCETH – mai 2016

Annexe 4 Etude de déplacement

Liste des tableaux Tableau 1: caractéristiques hydrauliques par îlot 23

Tableau 1: Scénarios étudiés et impacts pour le fonctionnement des accès au site de projet 27

Tableau 2 : Rubriques concernées par le projet 28

Tableau 3: Caractéristiques chimiques mesurées sur la Vilaine à Cesson-Sévigné en 2013 39

Tableau 4: Limite des classes d’état (arrêté du 25/01/2010) 39

Tableau 5: Caractéristiques biologiques mesurées sur la Vilaine à Cesson-Sévigné en 2013 39

Tableau 6: Objectifs du SDAGE Loire Bretagne 2016-2021 pour la Vilaine 40

Tableau 7: Objectifs du SDAGE Loire-Bretagne pour la masse d’eau souterraine de la Vilaine 40

Tableau 8 : Évolution démographique, du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes 70

Tableau 9 : Typologie des logements du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes 70

Tableau 10 : Nature des activités économiques du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes 71

Tableau 11 : Caractéristiques de la population active du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes 71

Tableau 12 : Liste des ICPE présentent à proximité de l'aire d'étude 79

Tableau 13 : Normes de qualité de l'air nationales (article R.221-1 du Code de l'Environnement)95

Tableau 14 : Part des transports dans les émissions des principaux polluants 97

Tableau 15 : Liste des établissements sensibles à proximité de l'aire d'étude 99

Tableau 16 : Recensement des émissions dans l'air de la commune de Rennes 99

Tableau 17 : Dépassement des valeurs réglementaires en 2014 en Bretagne 100

Tableau 18 : Concentrations moyennes annuelles 2014 100

Tableau 19 : Synthèse des enjeux environnementaux 108

Tableau 20 : Caractérisation des bassins versants 114

Tableau 21: Récapitulatif des paramètres hydrauliques 116

Tableau 22: Concentrations moyennes de certains polluants dans les réseaux eaux pluviales.117

Tableau 23: Efficacités obtenues pour l’interception des MES (Source : CETE de l’Ouest, 2008)119

Tableau 24: caractéristiques des principaux ouvrages de régulation/rétention 119

Tableau 25 : Estimation des emplois créés 123

Tableau 26 : Modalité de suivi 145

Tableau 27 : Estimation des dépenses 145

Liste des figures Figure 1 : Programme de travaux 10

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Figure 2 : Plan de situation 11

Figure 3 : Aire d'étude 12

Figure 4 : Photographie aérienne du 4 juin 1952 14

Figure 5 : Photographie aérienne au 1er janvier 1970 14

Figure 6 : Photographie aérienne du 21 mai 2001 15

Figure 7 : Plan du site 16

Figure 8 : Répartition des ilots 18

Figure 9 : Vue depuis l’angle Sud-Est du terrain 18

Figure 10 : Coupe du projet 18

Figure 11 : Vue depuis la limite Ouest du site 18

Figure 12 : Plan masse du projet 19

Figure 39: Scénario 1 de création d’un barreau au nord de la zone 20

Figure 38: réseau de voirie et carrefours à feux, emplacement réservé sur la zone d’étude 21

Figure 5 : Schéma de fonctionnement du nouveau carrefour 21

Figure 5 : Phasage du nouveau carrefour 21

Figure 13 : Scénario d’aménagement étudié 25

Figure 38 : Fonctionnement en 2 phases 26

Figure 38 : Fonctionnement en 3 phases 26

Figure 38 : Fonctionnement avec 2 accès 26

Figure 38 : Fonctionnement en 2 phases, tourne-à-gauche interdit 26

Figure 39: Fonctionnement avec les 3 accès et la création du Barreau Nord 27

Figure 14 : Normales mensuelles de températures relevées sur la station de Rennes de 1981 à 2010 29

Figure 15 : Ilot de chaleur urbain à Rennes 29

Figure 16 : Normales mensuelles de hauteur de pluie relevées sur la station de Rennes de 1981 à 2010 29

Figure 17 : Normales mensuelles d’ensoleillement relevées sur la station de Rennes de 1991 à 2010 30

Figure 18 : Rose des vents sur la période 2002-2015 à la station Rennes Aéroport 30

Figure 19 : Topographie et hydrographie 31

Figure 20 : Contexte géologique 32

Figure 21 : le cycle de la DCE 33

Figure 22: Cartographie des SDAGE en France. 33

Figure 23: Carte Etat d'avancement des Sage de Bretagne - Février 2016 34

Figure 24: Cartographie du périmètre du SAGE Vilaine 36

Figure 25: Extrait de la cartographie de l’inventaire des cours d’eau 2006. Source PLU Rennes38

Figure 26: Zoom sur la zone d’étude. Extrait de la cartographie de l’inventaire des cours d’eau 2006 38

Figure 27: Graphique représentant le débit moyen mensuel mesuré sur la Vilaine à Cesson-Sévigné 38

Figure 28: cartographie des composantes hydrauliques au sein de la zone d'étude 45

Figure 29 : Inventaire et protection des milieux naturels 50

Figure 30 : Localisation des zones NATURA 2000 51

Figure 31: Cartographie de la zone d’étude pour la réalisation des inventaires faune/flore 52

Figure 32: cartographie des habitats selon la typologie Corine Biotope 55

Figure 33: Cartographie des espèces végétales à statut particulier dans la zone d’étude 56

Figure 34: cartographie de la trame verte et bleue théorique du secteur 64

Figure 35: inscription du site dans la trame du SCoT du Pays de Rennes 65

Figure 36 : Occupation du sol (source : PLU de Rennes) 66

Figure 37 : Extrait du Document d’aménagement commercial (DAC) 67

Figure 38 : Plan de zonage du PLU de Rennes et servitudes (source : PLU Rennes) 69

Figure 39 : Quartiers de la ville de Rennes 70

Figure 40 : Établissements et emplois de la zone d'activités Ouest 71

Figure 41 : Activités économiques et équipements 73

Figure 42 : Présentation du projet d'aménagement de la vallée de la Vilaine 75

Figure 43 : Projet d'aménagement de la ZAC "La Courrouze" 75

Figure 44 : Extrait du Plan de Prévention des Risques Inondation du bassin de la Vilaine 77

Figure 45 : Cartographie des risques naturels 78

Figure 46 : Risques technologiques 82

Figure 47: Objectifs de répartition modale à l'horizon 2017 dans le PDU 83

Figure 48: type de carrefours et mouvements autorisés 84

Figure 49: Emplacement des postes de comptages SIREDO dans le secteur d’étude (source : DIRO) 84

Figure 50: Trafics moyens journaliers annualisés sur les postes Siredo de l’aire d’étude 84

Figure 51: Evolution des trafics entre 2007 et 2015 85

Figure 52: Trafics 2009 à l’HPM (source : DRE Bretagne, 2009) 85

Figure 53: Estimation des évolutions de trafics entre 2008 et 2014 (source : Cooper Standard, 2016) 86

Figure 54: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPM (source : DRE Bretagne, 2009) 86

Figure 55: Saturation du réseau 2009 à l’HPM (source : DRE Bretagne, 2009) 86

Figure 56: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPM (source : DRE Bretagne, 2009) 86

Figure 57: Trafics 2009 à l’HPS (source : DRE Bretagne, 2009) 87

Figure 58: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPS (source : DRE Bretagne, 2009) 87

Figure 59: Saturation du réseau 2009 à l’HPS (source : DRE Bretagne, 2009) 87

Figure 60: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPS (source : DRE Bretagne, 2009) 87

Figure 61 : Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM 88

Figure 62 : Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPS 88

Figure 63 : Réseau de bus entre le centre-ville et la ZI, zoom sur la ZI (source : STAR, 2016) 89

Figure 64 : schéma directeur vélo (source : ville de Rennes, 2016) 89

Figure 65 : Vue vers l’échangeur de la rocade 90

Figure 66 : Entrées de ville de Rennes 91

Figure 67 : Vue de la route de Lorient (RN24) 91

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Figure 68 : Vue depuis le site de Cooper Standard 91

Figure 69 : Vue de la Vilaine au sud de la ZA Ouest Lorient 92

Figure 70 : Entrée du site Cooper Standard 92

Figure 71 : Vue aérienne de l’usine Cooper Standard présente au droit de l’aire d'étude 92

Figure 72 : Vue de l'échangeur entre la rocade et la RN24 au coin sud-est de l'aire d'étude 92

Figure 73 : Vue des terres agricoles présentes au nord de l'aire d'étude 93

Figure 74 : Vue de la Vilaine depuis la rocade, au sud de l'aire d'étude 93

Figure 75 : Sites de mesure de la qualité de l'air en Bretagne (source : Air Breizh) 98

Figure 76 : Schéma de propagation des vibrations dans le sol 104

Figure 77 : Interrelations entre les différents milieux : éléments spécifiques de l'aire d'étude 106

Figure 78 : Principe de gestion de l’écoulement naturel 112

Figure 79: Principe de compensation et de fonctionnement de la zone humide 113

Figure 80: Principe de compensation lié au busage de certaines sections de ruisseau 113

Figure 81: Délimitation du secteur qui a fortement muté du fait de l'aménagement de l'usine AVS fin 2015/début 2016 120

Figure 39: Trafics directionnels futurs attendus à l’HPS avec la répartition 50% vers Rennes, 50% vers Vézin 125

Figure 28: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 sans projet à l’HPS 125

Figure 82 : Carte du niveau de bruit routier à l’heure de pointe du soir après réalisation de l’aménagement 127

Figure 83 : Localisation des projets connus 130

Figure 84 : Programme 134

Figure 85 : Plan du lotissement des Bambous 135

Figure 86 : Occupation du sol (source : PLU de Rennes) 137

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1 ACRONYMES ET ABREVIATIONS

AVAP : Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine

AVS : Systèmes antivibratoires (usine Cooper Standard)

BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière

BTP : Bâtiment et Travaux Publics

CDAC : Commission Départementale d’Aménagement Commercial

COVNM : Composés Organiques Volatils Non Méthaniques

DCE : Directive Cadre sur l’Eau

DDRM : Dossier Départemental sur les Risques Majeurs

EBC : Espace Boisé Classé

GEN : Grand ensemble naturel HP : heure de pointe

IBD : Indice Biologique Diatomique

ICPE : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement

ICU : Ilot de Chaleur Urbain

INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques

IREP : Répertoire du Registre Français des Emissions Polluantes

LAURE : Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie

MEDDE : Ministère de l’Environnement du Développement Durable et de l’Energie

MNIE : Milieu Naturel d’Intérêt Ecologique NGF : Nivellement Général de France

PADN : Programmes d’Action Directive Nitrates

PAGD : Plan d’Aménagement et de Gestion Durable

PDU : Plan de Déplacement Urbain

PGRI : Plan de Gestion des Risques d’Inondation

PLU : Plan Local d’Urbanisme

PPA : Plan de Protection de l’Atmosphère

PPA : Plan de Protection de l’Atmosphère

PPR : Plan de Prévention des Risques

PPRI : Plan de Prévention du Risque Inondation

PPRT : Plans de Prévention des Risques Technologiques

PRQA : Plan Régional pour la Qualité de l’Air

PRSE : Plan Régional Santé Environnement

RN : Route Nationale

SAGE : Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SCoT : Schéma de Cohérence Territorial de Rennes

SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux

SDAL : Schéma Directeur d’Aménagement Lumière

SRCAE : Schéma Régional Climat Air Énergie

SRCE : Schéma Régional de cohérence écologique TMD : Transport de Matières Dangereuses

Véh : véhicule

ZA : Zone d’Activité

ZAC : Zone d’Activités Concertée

ZI : Zone Industrielle

ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt écologique, faunistique et floristique

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2 PREAMBULE Le projet concerne le permis d’aménager pour l’aménagement du site de La Barre-Thomas sur la commune de Rennes (35).

2.1 Justification de la présente étude d’impact

2.1.1 Contexte réglementaire de l’étude d’impact Le décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements est entré en vigueur le 1er juin 2012.

Ce décret a réformé le contenu et le champ d’application des études d’impact sur l’environnement des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements. Désormais, seuls sont soumis à étude d’impact les projets mentionnés en annexe de l’article R. 122-2 du Code de l’environnement. En fonction de seuils qu’il définit, le décret impose soit une étude d’impact obligatoire en toutes circonstances, soit une étude d’impact au cas par cas, après examen du projet par l’autorité de l’État compétente en matière d’environnement. Il définit également le contenu du « cadrage préalable » de l’étude d’impact, qui peut être demandé par le maître d’ouvrage à l’autorité administrative compétente pour autoriser les projets.

La présente étude d’impact est réalisée conformément aux textes en vigueur suivants :

Code de l’environnement, articles L.110-1 et suivants, L.122-1 à L.122-3 et R.122-1 et suivants ; loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite Loi Grenelle II ; décret n° 2011-2019 du 29 décembre 2011 portant réforme des études d’impact des projets de

travaux, d’ouvrages ou d’aménagements.

Ainsi, les travaux, ouvrages ou aménagements énumérés dans le tableau annexé à l’article R. 122-2 sont soumis à étude d’impact, de façon obligatoire ou après examen au cas par cas, en fonction des critères précisés dans le tableau susmentionné.

2.1.2 Rubriques concernées par le projet Les rubriques du tableau annexé à l’article R. 122-2 du Code de l’environnement justifiant la réalisation d’une étude d’impact pour le projet de l’aménagement de La Barre Thomas sont rappelées dans le tableau suivant :

CATÉGORIES D'AMÉNAGEMENTS, d'ouvrages et de travaux

PROJETS soumis à étude d'impact

PROJETS

33° Zones d'aménagement concerté, permis d'aménager et lotissements situés sur le territoire d'une commune dotée, à la date du dépôt de la demande, d'un PLU ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu ou d'une carte communale n'ayant pas fait l'objet d'une évaluation environnementale permettant l'opération.

Travaux, constructions et aménagements réalisés en une ou plusieurs phases, lorsque l'opération crée une SHON supérieure ou égale à 40 000 mètres carrés ou dont le terrain d'assiette couvre une superficie supérieure à 10 hectares.

Permis d’aménager d’environ 15 ha

CATÉGORIES D'AMÉNAGEMENTS, d'ouvrages et de travaux

PROJETS soumis à la procédure de

cas par cas

PROJETS

6° Infrastructures routières d) toutes routes d’une longueur inférieure à 3 km

Création d’une voie de 400 m

Dans ce cadre, le projet de permis d’aménager sur le site de La Barre Thomas est soumis à étude d’impact.

2.1.3 Ensemble des procédures auquel est soumis le projet Le projet de permis d’aménager sur le site de La Barre-Thomas est soumis aux procédures rappelées ci-après :

Procédure d’autorisation (dossier de demande d’autorisation Loi sur l’Eau) dans le cadre de la procédure définie par l’article L. 214-1 du Code de l’Environnement (ancien article 10 de la Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992) et de ses décrets d’application n°93-742 et 93-743 du 29 mars 1993, et modificatifs n°2006-880 et 2008-283 du 25 mars 2008, selon les rubriques suivantes : 2.1.5.0 : rejet d’eaux pluviales ;

3.1.2.0 : modification du profil en long d’un cours d’eau

Procédure de déclaration dans le cadre de la procédure définie par l’article L. 214-1 du Code de l’Environnement 3.1.3.0 : impact sensible sur la luminosité

Enquête publique conformément aux articles L.123-1 à L.123-16 et R. 123-1 à R. 123-46 du Code de l’Environnement

Conformément à l’article R.122-5 du décret n°2011-2019 du 29 décembre 2011, la présente étude d’impact vaut étude d’incidence sur l’eau et les milieux aquatiques (en application des dispositions du chapitre IV du titre Ier du livre IV). Elle vaut également évaluation des incidences Natura 2000 au titre de l’article R. 414-23 du code de l’environnement.

Ainsi, le présent document comporte :

Un résumé non technique, Les noms et adresse du demandeur, L’emplacement sur lequel le projet doit être réalisé, La nature, la consistance, l’objet et le volume des travaux et la liste des rubriques de la

nomenclature dont il relève, L’étude d’impact (dont le contenu est régi par l’article R.122-5 du Code de l’Environnement)

valant document d’incidence sur l’eau et évaluation Natura 2000, qui comprend les paragraphes : Définition et justification des aires d’étude,

Analyse de l’état initial et de son environnement,

Analyse des effets du projet sur l’environnement et sur la santé et mesures associées

Analyse des effets cumulés avec d’autres projets connus,

Appréciation des impacts du programme,

Evaluation des incidences Natura 2000,

Compatibilité avec les documents de planification environnementale,

Modalité de suivi des mesures mises en œuvre en faveur de l’environnement,

Estimation des dépenses en faveur de l’environnement et la santé,

Analyse des méthodes, justification des choix méthodologiques et difficultés rencontrées,

Moyens de surveillance et d’entretien.

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3 NOM ET ADRESSE DU DEMANDEUR Le dossier a été établi sous la responsabilité du maitre d’ouvrage :

LORIMMO SAS

11 rue de la Santé

35 000 RENNES

SIRET : 812 403 822 000 16

Le présent document a été élaboré par le bureau d’études :

ARCADIS ESG

17 Place Magellan

Le Ponant 2 – BP10121

44 817 ST HERBLAIN

En collaboration avec les bureaux d’études :

Pour les volets Eau et Biodiversité :

Agence Gwenaël DESNOS

La Fontaine

35 510 Corps-Nuds

Pour le volet Acoustique :

Acoustex Ingégierie

25 bis, rue Alsace Lorraine

79 000 Niort

Pour le volet Energie renouvelable :

Exoceth Water & Energy Systems

Espace d'activités du Val Coric

56380 Guer

Pour le volet pollution des sols :

23, rue Notre Dame

35600 REDON

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4 EMPLACEMENT SUR LEQUEL LES TRAVAUX DOIVENT ETRE REALISES

4.1 Localisation du projet Le site du projet est situé à 3 km à l’Ouest de la ville de Rennes dans la zone d’activité Ouest-Lorient. Le site se situe à une altitude de 25 m NGF dans un environnement principalement industriel. La parcelle est délimitée par :

au nord, la ligne SNCF « Rennes-Brest » puis une activité de maraîchage ; au nord-ouest le centre de tri et de transfert VEOLIA-La Barre Thomas (ICPE) ; à l’ouest, le lotissement les Bambous implanté sur un ancien entrepôt GEFCO (ancien site du

dépôt du Service des Essences des Armées) ; au sud, la RN 24 appelée également Route de Lorient puis la zone d’activité (activités

commerciales, bureau, etc.) à l’est, une partie de l’ancien site de Cooper Standard séparant le projet de la rocade de Rennes

puis des habitations et des commerces.

L’habitation la plus proche est située à environ 50 m au Nord du site. Il s’agit de la maison d’habitation d'un maraîcher.

La Vilaine s’écoule à environ 250 m au Sud-est du site.

Le projet s’inscrit dans un programme de travaux plus large sur l’ancien site de Cooper Standard comprenant :

le projet de réaménagement du site de la Barre Thomas correspondant à l’aire d’étude présentée ci-dessus,

le projet d’ERDF,

le futur projet de permis d’aménager sur l’Est du site de Cooper Standard

le projet de lotissement « les Bambous » en cours de développement, situé en limite ouest du projet,

l’extension de l’activité « anti-vibratoire » de la société Cooper Standard, dite usine « AVS ».

Figure 1 : Programme de travaux

4.2 Présentation de l’aire d’étude L’aire d’étude, d’une surface d’environ 15 ha, comprend :

le périmètre du permis d’aménager « la Barre Thomas », la voirie centrale réalisée par Rennes Métropole,

l’intersection permettant l’accès à la zone depuis la route de Lorient (côté sud), réalisée par Rennes Métropole.

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Figure 2 : Plan de situation

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Figure 3 : Aire d'étude

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5 NATURE, CONSISTANCE, VOLUME ET OBJET DES TRAVAUX ENVISAGES ET RUBRIQUES DE LA NOMENCLATURE CORRESPONDANTE

5.1 L’objet et la justification de l’opération

Le projet est situé à l’ouest du territoire communal de Rennes. Il consiste en l’aménagement du site de la Barre Thomas sur environ 15 ha. Il s’agit de la création d’un lotissement d’activités à vocation commerciale, tertiaire, artisanale et industrielle en arrière-plan de la route de Lorient. Le projet est implanté sur un site aujourd’hui appartenant à l’entreprise Cooper Standard France.

Le site de la Barre Thomas est une figure historique de l’industrie Rennaise. Depuis les années 50, période d’ouverture de la première usine sous-traitante de Citroën, la zone a connu de nombreuses modifications. Il existe aujourd’hui un plan de restructuration, qui permettrait de conserver certains bâtiments appartenant à COOPER STANDARD et qui ouvrirait la voie à la création de bureaux, de restaurants et de commerces.

Par ailleurs, le Document d’aménagement commercial du SCOT du Pays de Rennes, approuvé le 29 mai 2015 prévoit comme principe d’aménagement de favoriser le transfert d’activités commerciales, notamment ceux de la zone de la route de Lorient vers le site de la Barre Thomas.

L’aménageur du projet est LORIMMO, un groupement constitué du Groupe Mazureau et du Groupe Lamotte.

5.2 Historique et description du site de COOPER STANDARD

5.2.1 Contexte général La société COOPER STANDARD FRANCE est spécialisée dans la fabrication de pièces en élastomères et thermoplastiques pour l’industrie automobile. Elle réalise également la conception et la fabrication d’une partie des moules, outils et machines-outils nécessaires à sa production.

L'entreprise a mené des réflexions stratégiques de développement économique au sein des 3 unités de production du groupe COOPER STANDARD FRANCE (sites de RENNES, VITRE, LILLEBONNE) pour assurer la pérennité des activités et des conditions optimales de productivité avec dans un premier temps la volonté de créer un nouveau site industriel. Ces réflexions ont abouti aux choix industriels suivants :

fermeture partielle du site de RENNES avec maintien de l'activité Plastiques et déplacement de l'activité Anti vibratoire et pièces de rechange dans un nouveau bâtiment,

regroupement des activités d'étanchéité sur le site de VITRE, centralisation de la production des mélanges caoutchouc à LILLEBONNE (76) alimentant le site

de transformation de VITRE et d'autres sites du groupe.

Dans ce contexte, une partie des terrains sera conservée pour les activités plastiques et Anti vibratoire (AVS), le reste des bâtiments et terrains étant destinés à d'autres usages compatibles avec les autres activités présentes dans le secteur.

5.2.2 Périmètre concerné par la cession d’activités COOPER STANDARD FRANCE a engagé conformément à l'article R.512-39-1 du Code de l'Environnement une démarche de cessation d'activités pour les installations classées qu'elle exploite conformément à son arrêté préfectoral d'autoriser.

La cessation ne porte que sur une partie du site actuellement autorisé puisque certaines activités seront maintenues voire développées autour du projet AVS. En effet, dans le cadre de la réorganisation globale des activités industrielles, COOPER STANDARD FRANCE souhaite donc :

conserver sur le site de LA BARRE THOMAS les activités de production de pièces plastiques en place dans le bâtiment 30,

transférer les activités de la division Anti vibratoire dans un nouveau bâtiment à construire d'une surface globale de 10 182 m² à côté du bâtiment 30,

créer des bureaux et locaux sociaux pour l'ensemble de ces activités d'une surface globale de 1 000 m².

Les terrains effectivement occupés par COOPER STANDARD FRANCE représenteront donc une superficie globale de 43 150 m².

La cessation d'activités porte également sur le poste de pompage en Vilaine, l'installation de traitement des eaux et l'emprise de la canalisation d'alimentation de l'usine (parcelles EL 50, 63 et 91) qui représente une emprise de 7 917 m².

5.2.3 Historique et organisation spatiale du site

5.2.3.1 Historique de l'occupation des terrains et évolution des activités 5.2.3.1.1 OCCUPATION DE L'ESPACE L'usine de La Barre Thomas a été créée par CITROEN en 1953. Ce fût la première usine bâtie par le constructeur automobile en province, avant celle de La Janais. Elle vient s'installer sur des terrains agricoles non aménagés en périphérie de la ville de RENNES. En effet, avant 1952, le site était occupé par une ferme maraîchère. Un blockhaus y a été construit durant la seconde guerre mondiale (bâtiment 08). Le site avait été occupé pendant la guerre par l’armée allemande comme en témoigne notamment le blockhaus.

Les premières activités industrielles se déroulent dans le bâtiment N°1, le bâtiment N°2 étant construit en 4 phases entre 1962 et 1979.

Le bâtiment 30, dédié à la plasturgie et aux travaux neufs voit le jour en 1992 et représente la dernière étape des constructions industrielles de l'entreprise.

Les photographies aériennes ci-jointes issues de la base de données IGN permettent d'apprécier à trois périodes du développement de l'entreprise et de construction des bâtiments de l'affectation du site.

5.2.3.1.2 EVOLUTION DES ACTIVITES INDUSTRIELLES En 1974, CITROEN intègre le groupe PSA – PEUGEOT CITROEN. En 1981, l'activité des roulements à billes est arrêtée et la branche Elastomères devient la seule activité de l'usine. La production atteint au maximum 18 000 tonnes de caoutchouc transformé en 1984 pour redescendre à 11 000 tonnes en 1994.

En 1997, le site acquiert son indépendance administrative et devient le Pôle Elastomères de la Barre Thomas (recherche et développement, industrialisation et production).

Le 1er janvier 2000, ce pôle Elastomères est racheté par le groupe C.F. GOMMA et devient CF GOMMA Barre Thomas S.A. Ses activités ne sont pas modifiées, seule la gestion de la chaufferie est confiée en 2000 à la société ELYO.

Les effectifs sont en 2002 de 2 200 salariés pour une quantité de 21 000 tonnes de caoutchouc transformé.

En juillet 2006, l’entreprise est rachetée par un actionnaire américain (Silver Point) et devient Société des Polymères Barre Thomas. Le site fusionne avec COOPER STANDARD en mai 2011 et devient la société COOPER STANDARD FRANCE.

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Figure 4 : Photographie aérienne du 4 juin 1952

Figure 5 : Photographie aérienne au 1er janvier 1970

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Figure 6 : Photographie aérienne du 21 mai 2001

5.2.4 Occupation de l’espace et présentation des installations L’usine occupe actuellement une surface actuelle de 238 929 m². Le plan ci joint permet de positionner les activités. Le site comprend :

des bâtiments représentant une surface totale de 10,6 hectares avec 2 halls de production principaux autour desquels gravitent différents corps de bâtiments indépendants ou attenants. La répartition des surfaces par bâtiment est présentée ci-après :

des voies de circulation et stationnement.

des espaces verts.

une station de pompage des eaux à usage industriel située au bord de la Vilaine et du quai Robinot de Saint Cyr ainsi qu'un bâtiment de reprise des eaux et d'une parcelle accueillant la canalisation vers le site. Cet ensemble représente une emprise de 7 917 m².

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Figure 7 : Plan du site

Aire d’étude

Usine AVS conservé par Cooper Standard

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5.3 Description du projet

5.3.1 Aménagement du terrain Le projet actuel propose un ensemble de 9 lots destinés à recevoir des activités de type tertiaires, industrielles et commerciales.

La taille des terrains varie entre 2865 m² et 20 154 m² environ.

5.3.2 Composition et organisation du projet Le maillage viaire :

L’accès au site se fera par une voie d’entrée principale à double sens dans le prolongement de la rue Jean Le Ho. Cette voie sera réalisée par Rennes Métropole. Un carrefour à feu complet sera aménagé par Rennes Métropole sur le débouché de la voie principale sur la route de Lorient.

Les stationnements : Les stationnements visiteurs seront aménagés le long des voies nouvelles y compris 3 places PMR.

Sur chaque lot, le stationnement à la parcelle sera organisé en fonction des exigences du PLU.

Les espaces verts : Un mail piétonnier Nord-Sud est prévu entre l’usine AVS de Cooper Standard et la RN 24. L’emprise totale du mail piétonnier sera de 10 m comprenant à l’axe un cheminement piéton/cycle de 3 m.

Des bandes d’espaces verts de 3.5 m de part et d’autre en rive du cheminement seront aménagées, composées de végétaux variés tant dans leur développement que dans le choix des essences, locales et adaptées au milieu.

Le choix des essences devra permettre un entretien réduit à une taille et une fauche annuelles. La composition paysagère ne devra pas faire apparaître d’alignement mais constituera un maillage constitué de séquences aléatoires privilégiant un fleurissement la plus grande partie de l’année et constituées soit de massifs arbustifs et arborés ou de prairies.

Entre les lots 1, 2 et 3, un espace vert sera aménagé, suivant la trame du ruisseau existant, afin de conserver ce cours d’eau et la végétation existante. L’emplacement de la mare existante sera conservé et la mare sera agrandie.

5.3.3 Organisation et aménagement des accès L’accès principal du projet se fera à partir d’une voie qui aura une emprise de 6,50 mètres, dont la maîtrise d’ouvrage incombe à Rennes Métropole.

Les profils des voies au sein de l’opération se dessinent comme suit :

Prolongement de la rue Nicolas-Joseph Cugnot :

Trottoir de 2 m en rive Sud.

Places de stationnement longitudinales de 2 m en rive Sud.

Chaussée de 7 m.

Piste cyclable de 3 m, en double sens en rive Nord.

Trottoir de 2 m en rive Nord.

Prolongement de la rue des chevrons :

Trottoir de 1,50 m en rive Sud.

Chaussée de 6 m.

Places de stationnement longitudinales de 2 m en rive Nord.

Trottoir de 2,50 m en rive Nord.

La collecte des ordures ménagères sera étudiée en liaison avec Rennes Métropole.

5.3.4 Traitement des parties du terrain situées en limite du projet Limites en bordure des voies futures :

Les limites du domaine public seront matérialisées physiquement sur le terrain par des bordures de fond de trottoir.

Les autres limites : Un cahier de prescriptions architecturales et paysagères oriente les acquéreurs dans le choix des clôtures qui se trouvent en limite de site.

Les clôtures constituées de panneaux grillagés rigides de couleur noir ou gris anthracite, avec poteaux métalliques de la même couleur sont préconisées ou des clôtures composées de mur bahut surmonté d’un grillage peuvent être autorisées. Les clôtures privilégieront la présence du végétal (haies taillées ou libres, arbres...)

Les haies seront composées d’un mélange d’arbustes persistants et d’arbustes caduques. Pour aider les acquéreurs dans le choix des végétaux, des listes de végétaux sont proposées dans le cahier des prescriptions architecturales et paysagères.

5.3.5 Orientations d’aménagement L’ensemble du lotissement sera organisé autour de 2 axes centraux Nord Sud et Est Ouest.

Les Constructions seront disposées perpendiculairement à la route de Lorient de façon à ménager des échappées visuelles vers le fond de parcelle et éviter un front bâti homogène sur la rue.

La typologie des bâtiments reprendra les profils de bâtiments de type industriels : de grandes halles avec une couverture à 2 pentes, sur laquelle seront abritées les différentes activités.

Les stationnements seront positionnés le long des voix et entre les constructions, ils seront accompagnés d’un aménagement paysager soigné et dense pour minimiser leur impact visuel et une trop forte imperméabilisation.

Le site prévoit l’installation d’activité, de bureaux mais également des commerces et des restaurants le long de la route de Lorient.

Ilot surface parcelle type d'activité Surface* de l’activité

2 21009 activité 6900 3 7754 activité 3035 4 5639 restauration 930 5 2865 restauration 450 6 8558 bureau 9105

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7 15553 activité 6069 8 13784 commerce 2500

activités 2683 9 10608 commerce 3035

10 20742 commerce 4500 restauration 1500

* surfaces approximatives dans l’attente du document d’arpentage

Figure 8 : Répartition des ilots

Figure 9 : Vue depuis l’angle Sud-Est du terrain

Figure 10 : Coupe du projet

Figure 11 : Vue depuis la limite Ouest du site

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Figure 12 : Plan masse du projet

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5.3.6 Estimation financière L’enveloppe prévisionnelle à ce stade très amont est de l’ordre de :

1.440.000 €HT pour les travaux propres à Lorimmo

600.000 €HT en ce qui concerne le barreau nord sud réalisé part Rennes Métropole.(hors carrefour)

5.3.7 Description du carrefour et de la voirie La voirie interne au site de compose de voies de 7m de large pour les voies principales (axe central nord-sud et voie au nord) et des voies de 6m pour les voies de desserte en boucle sur cette voie. Les voies de desserte sont en zone 30. L’ensemble de ces voies est circulé en double sens. Toutes les voies sont accompagnées d’ trottoir de 2 m de large, accessibles aux PMR et complété pour les voies principales par des trottoirs cyclables bidirectionnelles de 3m de large.

Les carrefours internes sont gérés avec priorité à la voie principale.

Les accès à la zone se répartissent sur un nouveau carrefour créé au droit de la rue Jean Le Hô, l’accès existant sur la zone des Bambous (rue Nikola Tesla) et à terme, la rue Léon Berthault (reliée à la voie au nord de la zone et la rue Nicolas Joseph Cugnot.

Le carrefour existant entre la RN24 et la rue Tesla conserve sa gestion actuelle par stop avec les seuls mouvements de tourne-à-droite autorisés : depuis Rennes vers la zone et depuis la zone vers Vézin.

Le nouveau carrefour créé sera géré par feux avec tous les mouvements autorisés à l’exception du tourne-à-gauche depuis la rue Jean Le Hô, comme c’est déjà le cas actuellement.

Le carrefour à trois branches entre la RN24 et la rue Berthault devient géré par feux avec tous les mouvements permis.

Figure 13: Scénario 1 de création d’un barreau au nord de la zone

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Figure 14: réseau de voirie et carrefours à feux, emplacement réservé sur la zone d’étude

Figure 15 : Schéma de fonctionnement du nouveau carrefour

Le phasage retenu pour la gestion du carrefour afin de maximiser sa capacité est de 2 phases avec un cycle de 110s comme l’ensemble des carrefours de la RN24 afin de pouvoir gérer la coordination des carrefours entre eux pour améliorer la fluidité de la circulation.

La première phase permet le passage des flux de la RN24 (flux principale) et la deuxième phase le passage des flux transversaux (Barre Thomas et rue Jean Le Hô). A l’heure de pointe du matin, on peut ajouter un retard à la fermeture pour le mouvement de tourne-à-gauche en accès vers le rue Jean Le Hô.

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 96 %

20 s80 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Figure 16 : Phasage du nouveau carrefour

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5.3.8 Principe de gestion des eaux pluviales retenu

5.3.8.1 Préambule Le projet de gestion des eaux pluviales a été établi en tenant compte des contraintes topographiques du site, de la nature de l’occupation du sol actuel, et des ouvrages prévus.

Les principes ont été validés en concertation avec les services de Rennes Métropole, responsable de la compétence eau sur la métropole. Ils visent en priorité à traiter l’aspect qualitatif des eaux ruisselées.

L’infiltration n’a pas été retenue pour ce site pour deux raisons :

- Premièrement, les différents diagnostics de sols ont démontré la présence de pollutions réparties sur certaines parties de la zone d’étude ; ces pollutions seront traitées dans le cadre du projet,

- Deuxièmement, de par sa localisation dans le lit majeur de la Vilaine, la nappe d’accompagnement est modélisée comme sub-affleurante sur différents secteurs du site d’étude, et selon différents avis locaux, elle est globalement proche du terrain naturel. Même si toutes les précautions sont prises pour traiter les pollutions des sols, ces éléments ont incité à ne pas proposer de techniques d’infiltration des eaux pluviales afin de ne pas générer de risques inutiles pour la nappe d’accompagnement de la Vilaine.

Le site est fortement imperméabilisé depuis les années 1960, et il est équipé d’un dispositif d’évacuation des eaux pluviales suffisant et sécurisé. Le milieu récepteur est la Vilaine en aval dans sa partie médiane.

Les impacts hydrauliques quantitatifs engendrés par l’imperméabilisation du site depuis une cinquantaine d’années sont complètement assimilés par le fleuve et sont négligeables en comparaison à l’ensemble des surfaces imperméabilisées non gérées (ville de rennes intra-rocade) qui sont actuellement directement collectés par la Vilaine. Le constat n’est pas similaire concernant l’aspect qualitatif des eaux et notamment les pollutions résiduelles qui sont collectées par le ruissellement pluvial sur le site et directement transportées vers le fleuve pendant les différents épisodes pluvieux. Ce volet de gestion qualitative des eaux pluviales constitue de fait un enjeu majeur pour le projet.

Les choix en matière de gestion pluviale se sont donc portés en priorité vers le traitement qualitatif du ruissellement pluvial sur les types de pluies cibles (inférieure à l’occurrence annuelle). L’objectif affiché sera de garantir la qualité du rejet pluvial vers la Vilaine.

La majeure partie des pollutions pluviales se fixant sur les matières en suspension, il a été ciblé le traitement de la pollution particulaire. Le projet sera donc équipé d’ouvrages permettant la filtration systématique et la décantation du ruissellement pluvial issue des voiries, pour toutes les pluies d’occurrences régulières (jusqu’à l’épisode biannuelle).

L’intégration de ces principes dans le projet a dû tenir compte de deux paramètres complémentaires souhaités par la ville de Rennes, visant :

- Premièrement : à respecter l’un des principes du règlement d’assainissement qui impose la gestion des eaux pluviales sur les parcelles privatives,

- Deuxièmement : à limiter l’emprise foncière publique sur ce projet pour limiter les coûts d’entretien de cette zone d’activités.

La gestion pluviale a donc été établie différemment entre les parties publiques et privatives.

Le dispositif technique de gestion des eaux pluviales proposé pourra faire l'objet d'amélioration par les différentes équipes de maitrise d'œuvre travaillant sur le projet. Ces améliorations devront cependant

conservés les objectifs hydrauliques présentés dans ce dossier. Toute modification ou évolution du projet technique fera l'objet d'un porter à connaissances qui sera envoyé au services de la Police de l'eau pour validation".

5.3.8.2 Partie publique La partie publique est constituée uniquement des emprises de voiries (voirie, parking longitudinal et cheminement doux). Le principe de gestion vise en priorité à filtrer le ruissellement pluvial. Des tranchées drainantes seront disposées en bordure des voies nouvelles.

Les tranchées drainantes seront réparties sur l’ensemble du projet, par tronçons de voies (collectant 2 grilles de collecte). Elles auront les dimensions suivantes :

- Longueur 10 m - Hauteur 1 m - Largeur 1,5 m.

Elles seront positionnées sous les places de parking longitudinales de la voie.

Chaque portion de tranchées drainantes sera équipée en amont de bouches d’injection type « adopta » comportant un filtre bloquant les MES de taille supérieure à 200 ɥm, afin de protéger la tranchée contre un colmatage trop rapide.

L’objectif visé étant la filtration de l’eau ruisselée, le dispositif sera composé d’un ou plusieurs drains de répartition en partie haute, et d’un drain de collecte en partie basse. L’eau collectée devra obligatoirement traverser le massif filtrant pour rejoindre l’exutoire.

En partie aval, un regard de visite sera positionné avant le rejet vers les ouvrages d’évacuation, ces regards abriteront des vannes à clapet permettant de bloquer les pollutions accidentelles dans la tranchée drainante. En cas de pollutions accidentelles, les flux polluants seront contenus dans la tranchée et pourront être traités par une extraction complète du matériau drainant.

Les paramètres principaux à retenir sont les suivants :

- surface collectée par tranchée drainante (2 grilles) = 700 m²,

- 1 filtre à l’injection dans la tranchée (piégeage des MES supérieure à 200 ɥm),

- décantation minimale de 30cm dans le regard d’injection,

Grille + bouche

d’injection + filtre

Tranchées drainantes

Vanne à clapet – diamètre orifice de 3cm

Ruissellement sur voirie

Drain de répartition

Drain de collecte

Trop- plein

l=1,5m

h=1m

L=10m

Coupe de principe du dispositif de la tranchée drainante

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- une tranchée filtrante (l=1,5m ; h=1m ; L=10m). Volume total 15 m³,

- matériau granulaire de porosité 35 %. Volume de vide dans une tranchée = 5,25 m³,

- volume de vide/surface collectée = 5,25m³/700m² = 75 m³/ha,

- orifice en aval limité à 3 cm. Débit non constant estimé à 1,6 l/s par ouvrage à 70% de la hauteur de la tranchée (1,3 l/s à 50% de la hauteur et 1,9 l/s à la hauteur maximale),

- vanne à « clapet » en aval pour bloquer les pollutions accidentelles.

5.3.8.3 Partie privative La gestion sur les espaces privatifs sera réalisée à l’échelle des ilots. Elle comprendra :

- la collecte et l’évacuation des eaux pluviales uniquement en surface pour les surfaces imperméabilisées des parkings et des voies internes. L’écoulement sera géré soit par des caniveaux en bords de voie, soit des noues selon les choix des porteurs de projet et des contraintes d’aménagement. Des portions de réseaux enterrés seront tolérées dans deux cas :

o les traversées de voies internes entre deux noues,

o dans le cas spécifique de la collecte des quais de déchargement.

- la régulation/rétention du ruissellement issu des surfaces imperméabilisées des parkings et des voies internes sera effectuée dans des noues stockantes positionnées en bordure sud des ilots. Le profil des noues est proposé ci-dessous, elles devront respecter des rapports de dimensions largeur-profondeur (profondeur = 15% de la largeur de la noue) garantissant la filtration des flux pluviaux. Ces noues seront drainées afin de garantir la filtration du ruissellement, le massif drainant sous la noue aura les dimensions minimales de 1 mètre de largeur sur 0.5 m de hauteur.

Les noues stockantes et filtrantes seront dimensionnées selon les critères suivants :

régulation basée sur un ratio de 3 l/s/ha limité à 2 l/s,

rétention évaluée sur la base d’un épisode pluvial d’occurrence biannuelle.

Les eaux des toitures sont considérées comme « non polluées », elles seront dirigées directement vers le réseau pluvial sans transiter vers un ouvrage de régulation/rétention.

Les volumes et débits de régulation des noues ont été estimés par îlot, les caractéristiques hydrauliques sont présentées dans le tableau ci-après.

Tableau 1: caractéristiques hydrauliques par îlot

Les volumes stockés par ouvrage ont été déterminés par la méthode dite « des pluies » avec les données pluviométriques correspondant à la station météorologique de Saint Jacques de la Lande.

Les volumes ont été estimés avec les chiffres Montana (T=2ans) :

- a=3,346 et b=-0,636, pour les ilots dont la pluie la plus défavorable est inférieure à 120 min

- a=5,504 et b=-0.752, pour les autres ilots

Pour l’ensemble des ilots, la surface imperméabilisée a été estimée par l’urbaniste en fonction d’un plan d’aménagement par ilot prédéfini. Elle est variable selon les ilots.

La surface des bâtiments sur les ilots n°1 et 2 n’est pas connue à ce stade du projet. Elle a donc été estimée arbitrairement à 50 % de la surface totale de l’ilot. Le taux de surface imperméabilisée (hors bâtiment) a été défini à 70%.

L’ilot 11 correspondant à la partie Est de l’opération (bâtiment existant en bord de rocade), fait partie intégrante du bassin versant hydraulique du projet, il a donc été intégré dans l’évaluation ci-dessus. Compte tenu des inconnues sur le devenir de cette partie de la zone d’étude, il n’est pas possible d’estimer avec exactitude les surfaces imperméabilisées futures (actuellement elles sont proches de 100%).

Nous avons retenu les mêmes critères que pour les ilots n°1 et 2, à savoir, une surface de bâtiment à terme correspondant à 50% de la surface totale du foncier, et une surface imperméabilisée de 70% des espaces résiduels extérieurs. Evidemment, les ouvrages ne seront réalisés que lorsque le devenir de ce secteur sera définitivement validé.

Largeur variable selon les ilots

h = 15% L

50 cm

1 m

Coupe de principe du dispositif de la noue

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5.4 Phasage des travaux Le transfert de l’activité de COOPER STANDARD et la libération du site se fera en plusieurs étapes.

L’usine AVS sera inaugurée fin juin 2016. A cette date, une partie de l’activité y sera transférée. Le reste de l’activité sera complétement arrêté sur le site entre août 2017 et janvier 2018. Jusqu’à cette date les halls de production devront rester alimentés en eaux potable, électricité et défense incendie.

370 places sont nécessaires minimum à partir de début octobre 2017, date de la fin de la réduction d’effectif. Pendant les travaux, un stationnement provisoire pourra être réalisé sur l’îlot 3. L’accès à l’usine AVS sera réalisé par le lotissement des bambous.

A partir du moment où les halls de production seront libérés (entre août 2017 et janvier 2018), ceux-ci pourront être désamianté et déconstruit. Ensuite, les travaux de dépollution du sol pourront être réalisés.

Les travaux sur le carrefour et sur le barreau central seront réalisés à partir de septembre 2017 pendant 6 mois.

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5.5 Esquisse des principales solutions de substitution envisagées

5.5.1 Scénario d’aménagement étudié

5.5.1.1 Des éléments invariants issus de l’étude de renouvellement urbain de 2013 L’étude de renouvellement urbain sur le site de la Barre Thomas réalisée par la Ville de Rennes et Vincent Cornu, architecte conseil, a été achevée en juin 2013.

Elle a constitué un plan guide pour la réflexion, en amont de l’opérationnel.

C’est ainsi que le lotissement « 208 route de Lorient » réalisé par le groupe Mazureau à travers la SARL « Les Bambous » pour la partie ouest du site, s’inscrit pleinement dans l’esprit de cette réflexion, tant sur le plan de la trame viaire, que de la typologie des îlots.

De grands principes perdurent depuis cette étude :

La trame viaire orthogonale

La mise en valeur du fil d’eau existant,

Une vocation d’accueil d’activités diversifiées.

5.5.1.2 Des évolutions récentes Les déplacements

Néanmoins, quelques éléments structurants ont évolué depuis. au premier rang desquels

La réalisation du barreau nord-sud dans le prolongement de la rue de la Roberdière, n’est pas d’actualité. La présence de la station-service n’est pas étrangère à cette évolution. Mais au-delà de cette contrainte, la DIRO,a clairement indiqué que le nombre de carrefour sur la route de Lorient au droit du site devait se limiter au nombre de deux au maximum. Et la réalisation de la rue Nikola Tesla, a conduit à privilégier comme 2ème barreau nord-sud, le prolongement de la rue Jean Le Hô, plus éloigné de la rocade que l’actuel accès au site CooperStandard. Enfin, on notera l’émergence d’un autre axe nord sud, paysager et piétonnier celui-là, dans l’axe de l’exutoire des eaux pluviales rejoignant, de l’autre côté de la route de Lorient, la Vilaine.

La programmation Du point de vue de la programmation, on notera en parallèle, l’évolution de la restructuration de l’activité industrielle présente qui a conduit à conforter la division des systèmes antivibratoires (dite AVS) sur site. Cela donne lieu à la construction d’une nouvelle usine en extension d’un bâtiment existant (livraison été 2016). De ce fait, le barreau nord-sud ne pourra être prolongé au nord, au delà de l’actuelle rue Nicolas Joseph Cugnot.

Par ailleurs, le programme retenu dans le permis d’aménager s’inscrit pleinement dans le cadre du document d’aménagement commercial (DAC) du SCOT révisé en 2015, qui fait de la route de Lorient un site majeur spécifique du Cœur de Métropole en matière de zone d’activités commerciales (ZACom) : iI s’agit d’y favoriser le transfert des activités commerciales notamment ceux de la zone vers le site de la barre Thomas. Le site de la Barre Thomas est la zone d’accueil des transferts notamment ceux de la zone et de développements nouveaux.

Ces évolutions, tant du point de vue viaire que programmatique, se sont traduits dans la modification du PLU approuvée en janvier 2016.

Le périmètre retenu Au sein de l’ensemble du site, le périmètre retenu pour le permis d’aménager comprend l’essentiel du site. Il s’appuie :

au sud sur la route de Lorient

à l’est sur le périmètre du lotissement « 208 route de Lorient »

au nord sur le périmètre du permis de construire de l’usine AVS

à l’est sur les abords de la partie du site en cours de dépollution dans le cadre de la fin d’activité de l’installation classée CooperStandard.

Il exclut la partie Est jusqu’à la rocade, dont la destination sera précisée en fonction des études et process de dépollution et déconstruction à l’étude.

Figure 17 : Scénario d’aménagement étudié

5.5.2 Différents scénarios de carrefours étudiés Le principal point de dysfonctionnement potentiel du projet est son accroche à la RN24, voie déjà actuellement très chargée. Il a donc été étudié différents scénario de fonctionnement du carrefour principal d’accès.

Les principes généraux sur lesquels est basée la proposition de fonctionnement sont :

- La suppression du carrefour à feux actuel d’entrée à Standard Cooper

- La création d’un nouveau carrefour à feux plus éloigné de la rocade

- La minimisation des impacts sur le flux principal de la RN24

- La liaison à terme entre le site du projet et le site des Bambous et la rue Léon Berthault afin de permettre l’entrée et la sortie par 3 accès, l’ensemble des flux ne pouvant être écoulé par un seul accès si l’écoulement du flux principal sur la RN24 doit être assuré correctement.

Différents scénarios ont été étudiés, avec 2 hypothèses de répartition des flux (80% vers Rennes et 20% vers Vézin, comme sur le site de Standard Cooper actuellement ou 50% vers Rennes et 50% vers Vézin, comme sur la partie sud de la Zone Industrielle) :

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- Avec uniquement les 2 accès (nouveau carrefour à feux Barre Thomas et en tourne-à-droite uniquement sur le carrefour des Bambous)

o En 2 phases

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 96 %

20 s80 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Figure 18 : Fonctionnement en 2 phases

o En 3 phases Heure de Pointe du Soir

Durée de cycle : 110 s

5 s 5 s 4 s s

CU : 133 %

8 s 12 s76 s

Pié

tons

Bus

Pié

tons

Piétons

Piétons

Figure 19 : Fonctionnement en 3 phases

Figure 20 : Fonctionnement avec 2 accès

- Avec les 3 accès (nouveau carrefour à feux Barre Thomas, en tourne-à-droite uniquement sur le carrefour des Bambous, carrefour à feux RN24/rue Berthaud)

o Avec les mouvements de tourne-à-gauche interdits depuis la Barre Thomas

En 2 phases

Avec 1 seule voie d’entrée sur le carrefour rue Berthault

Avec 2 voies d’entrée sur le carrefour rue Berthault

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 106 %

10 s90 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Figure 21 : Fonctionnement en 2 phases, tourne-à-gauche interdit

En 3 phases

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o Avec les mouvements de tourne-à-gauche autorisés depuis la Barre Thomas

En 2 phases

En 3 phases

Figure 22: Fonctionnement avec les 3 accès et la création du Barreau Nord

Le tableau ci-dessous présente les dysfonctionnements par branche de carrefour pour chaque cas étudié.

horizon scénario répartition horaire phases

Capacité

utilisée du

carrefour

Barre

Thomas

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<10%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

nombre

de voies

sur

Berthault

Capacité

utilisée du

carrefour

Berthault

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<20%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

2015 actuel HPS 2 91% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020 référence 80-20 HPM 2 88%

RN24 est et

ouest,RN24

est TAG

2020 référence 80-20 HPS 2 94% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 3 103%

RN24 est

TD et TAG RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 3 133%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 124%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 2 118%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 3 135%

Le Hô,

Barre

Thomas

RN24 est,

RN24 ouest

TD et TAG

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 96% Le Hô

RN24 est,

Barre

Thomas RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 1 106% Berthault RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 2 85% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 2 91% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 3 108% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 84% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 2 93% Le Hô RN24 est

RN24 ouest,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 3 106% Le Hô

RN24 ouest

TD et TAG,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 80% Berthault

horizon scénario répartition horaire phases

Capacité

utilisée du

carrefour

Barre

Thomas

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<10%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

nombre

de voies

sur

Berthault

Capacité

utilisée du

carrefour

Berthault

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<20%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

2015 actuel HPS 2 91% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020 référence 80-20 HPM 2 88%

RN24 est et

ouest,RN24

est TAG

2020 référence 80-20 HPS 2 94% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 3 103%

RN24 est

TD et TAG RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 3 133%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 124%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 2 118%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 3 135%

Le Hô,

Barre

Thomas

RN24 est,

RN24 ouest

TD et TAG

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 96% Le Hô

RN24 est,

Barre

Thomas RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 1 106% Berthault RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 2 85% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 2 91% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 3 108% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 84% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 2 93% Le Hô RN24 est

RN24 ouest,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 3 106% Le Hô

RN24 ouest

TD et TAG,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 80% Berthault

horizon scénario répartition horaire phases

Capacité

utilisée du

carrefour

Barre

Thomas

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<10%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

nombre

de voies

sur

Berthault

Capacité

utilisée du

carrefour

Berthault

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<20%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

2015 actuel HPS 2 91% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020 référence 80-20 HPM 2 88%

RN24 est et

ouest,RN24

est TAG

2020 référence 80-20 HPS 2 94% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 3 103%

RN24 est

TD et TAG RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 3 133%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 124%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 2 118%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 3 135%

Le Hô,

Barre

Thomas

RN24 est,

RN24 ouest

TD et TAG

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 96% Le Hô

RN24 est,

Barre

Thomas RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 1 106% Berthault RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 2 85% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 2 91% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 3 108% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 84% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 2 93% Le Hô RN24 est

RN24 ouest,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 3 106% Le Hô

RN24 ouest

TD et TAG,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 80% Berthault Tableau 2: Scénarios étudiés et impacts pour le fonctionnement des accès au site de projet

La solution retenue est celle qui présente le fonctionnement le plus satisfaisant.

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ETUDE D'IMPACT VALANT DOCUMENT D'INCIDENCE LOI SUR L'EAU

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5.6 Rubriques de la nomenclature concernées par le projet Conformément à l’article R214-6 du code de l’environnement, le présent dossier présente la rubrique de la nomenclature « loi sur l’eau » dans laquelle le projet doit être rangé.

Rubrique Intitulé Statut vis-à-vis du projet

2.1.5.0 Rejet d'eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant :

1° Supérieure ou égale à 20 ha (A) ;

2° Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (D)

Bassin versant amont de 20,4 ha et bassin versant du programme de 19,5 ha.

Autorisation

3.1.2.0 Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d'un cours d'eau, à l'exclusion de ceux visés à la rubrique 3. 1. 4. 0, ou conduisant à la dérivation d'un cours d'eau :

1° Sur une longueur de cours d'eau supérieure ou égale à 100 m (A) ;

2° Sur une longueur de cours d'eau inférieure à 100 m (D).

Le lit mineur d'un cours d'eau est l'espace recouvert par les eaux coulant à pleins bords avant débordement.

Busage du ruisseau sur 50 m et réouverture sur 65 m.

Autorisation

3.1.3.0 Installations ou ouvrages ayant un impact sensible sur la luminosité nécessaire au maintien de la vie et de la circulation aquatique dans un cours d'eau sur une longueur :

1° Supérieure ou égale à 100 m (A) ;

2° Supérieure ou égale à 10 m et inférieure à 100 m (D).

Busage du cours d’eau sur 50 m

Déclaration

3.3.1.0 Assèchement, mise en eau, imperméabilisation, remblais de zones humides ou de marais, la zone asséchée ou mise en eau étant :

1°Supérieure ou égale à 1 ha (A) ;

2° supérieure à 0,1 ha mais inférieure à 1 ha (D)

Impact sur 600 m² de zones humides

Non concerné

Tableau 3 : Rubriques concernées par le projet

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6 ETUDE D’IMPACT VALANT DOCUMENT D’INCIDENCE LOI SUR L’EAU ET NATURA 2000

6.1 Analyse de l’état initial de l’environnement du projet

6.1.1 Environnement physique

6.1.1.1 Climat Le climat rennais est de type océanique, marqué par des températures modérées avec de faibles amplitudes thermiques saisonnières et des pluies fines et régulières tout au long de l’année.

6.1.1.1.1 TEMPERATURES De par sa situation géographique, la commune de Rennes est soumise à des vents marins provoquant une inertie thermique typique des régions océaniques. La figure suivante présente les normales mensuelles de températures de la station de Rennes sur la période 1981 – 2010.

Figure 23 : Normales mensuelles de températures relevées sur la station de Rennes de 1981 à 2010

(source : Météo France)

La moyenne annuelle des températures minimales est de 7,9°C, tandis que la moyenne des maximales atteint 16,4°C. Les mois d’été sont les plus chauds (juin, juillet, aout) et les mois de décembre, janvier et février présentent les minimales et maximales les plus froides.

En outre, la ville de Rennes crée un îlot de chaleur urbain. Le terme ilot de chaleur urbain (ICU) caractérise un secteur urbanisé ou les températures de l’air et des surfaces sont supérieures à celles de la périphérie rurale. Cette différence de température est illustrée par la figure ci-dessous, correspondant à la différence de température entre le centre-ville et la campagne (exemple des températures relevées la nuit du 25 février 2005). Celle-ci est en moyenne de 2°C pendant la nuit mais peut atteindre jusqu’à 6°C.

Figure 24 : Ilot de chaleur urbain à Rennes

(source : Programme ECOCURB1)

6.1.1.1.2 PRECIPITATIONS Les précipitations sont régulières et souvent de type pluie fine (crachin breton). La figure suivante présente les normales mensuelles de hauteur de pluies de la station de Rennes sur la période 1981 – 2010.

Figure 25 : Normales mensuelles de hauteur de pluie relevées sur la station de Rennes de 1981 à 2010

(source : Météo France)

La moyenne annuelle des précipitations sur la période 1981-2010 est de 694,0 mm avec 114,4 jours de précipitations par an. Les mois d’octobre et décembre sont les mois les plus arrosés avec respectivement 74,8 mm et 72,7 mm. Les mois durant lesquels les précipitations sont les moins importantes sont août, et juin avec respectivement 37,8 mm et 46,7 mm.

1 Le programme ECORURB est un programme de recherche mené conjointement par l’INRA, le CNRS, l’université de Rennes et Angers, et l’INH de 2003 à 2012 sur la compréhension des effets de l’urbanisation sur la biodiversité locale et l’émergence de risques biologiques.

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6.1.1.1.3 ENSOLEILLEMENT La figure suivante présente les normales mensuelles d’ensoleillement de la station de Rennes sur la période 1991 – 2010.

Figure 26 : Normales mensuelles d’ensoleillement relevées sur la station de Rennes de 1991 à 2010

(source : Météo France)

Les mois de juin, juillet et aout constituent les mois les plus ensoleillés avec respectivement 217,3, 210,7 et 205,5 heures d’ensoleillement. La durée moyenne d’insolation annuelle est de 1717,1 heures, avec 49,5 jours présentant un bon ensoleillement.

6.1.1.1.4 VENT La commune de Rennes est balayée majoritairement par des vents de sud-ouest, comme l’illustre la rose des vents ci-après. Ces vents proviennent de la côte océanique apportant une relative douceur mais étant également chargés de pluie, notamment en hiver. La position abritée de la métropole rennaise permet d’atténuer les vents forts, notamment des rafales provenant du littoral.

La situation de Rennes entre les vents provenant de l’Atlantique et ceux provenant du nord permet à la ville de Rennes de préserver une douceur des températures tout au long de l’année.

Les orages sont peu fréquents, toutefois, la position de carrefour météorologique entre des vents doux et humides du sud-ouest et des vents froids et secs du nord peut engendrer des périodes orageuses.

La figure ci-après présente la répartition des vents sur la station de Rennes Aéroport pour la période 2002-2015.

Figure 27 : Rose des vents sur la période 2002-2015 à la station Rennes Aéroport

(Source : Windfinder)

6.1.1.2 Topographie La ville de Rennes est située à une altitude comprise entre 20 et 40 m NGF. La topographie est plutôt caractérisée par l'absence d'éléments de reliefs structurants, les seuls éléments un peu marqués étant les surplombs du Thabor au-dessus de la Vilaine, les secteurs Sud de la gare et ceux de la rue d'Antrain par rapport à l'Ille et le secteur de Beaulieu. L'existence régulière de pentes douces qui ont orientées le développement rennais en l'entravant quelque peu vers le Nord, là où la vallée de l'Ille et la présence de la rivière donnent au paysage un aspect plus vallonné que vers le Sud, est toutefois à noter.

Sur le site étudié, l’altitude est comprise entre 26 et 32 m NGF avec une légère pente en direction du sud-ouest (vers la Vilaine).

La topographie du site est présentée sur la carte suivante.

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Figure 28 : Topographie et hydrographie

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6.1.1.3 Géologie D’après la carte géologique de Rennes au 50 000ème (BRGM), reproduite sur la figure ci-après, les terrains présents au niveau de l’aire d’étude se situent sur la formation géologique Fz, correspondant à des alluvions récentes de l’holocènes (argiles, limons, tourbes, graviers). Des sondages réalisés à l’est de l’aire d’étude, au niveau des bâtiments de COOPER STANDARD (ouvrages 03175X0001/S1 et 03175X0019/S1A11), mettent en évidence la composition générale du sol suivante :

Terre végétale ou remblais sur 0,30 à 0,50 m,

Alluvions fluviatiles récentes composées d’argile et de graviers (sur environ 2,0 m),

Alluvions fluviatiles anciennes composées de sable et galets (sur environ 2,0 m), Briovérien de Bretagne centrale indifférencié, composé d’argiles puis de schistes (jusqu’à 34 m de

profondeur, fin de sondage).

Plusieurs sondages ont également été réalisés en limite ouest de l’aire d’étude, au droit de la zone d’aménagement du lotissement « les Bambous ».

La présence d’eau est signalée à plusieurs reprises entre 4 et 6 m de profondeur. Il est à noter qu’avant chaque projet d’aménagement, il est nécessaire de réaliser des études géotechniques avec relevés de niveaux d’eau sur plusieurs périodes ainsi que de prendre en compte les niveaux des plus hautes eaux connues, en vue de déterminer les types de fondations, matériaux et structures à privilégier suivant les caractéristiques du projet de construction et ce au droit des terrains concernés par chaque aménagement.

Figure 29 : Contexte géologique

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6.1.1.4 Ressource en eau 6.1.1.4.1 GESTION DE L’EAU

La Directive cadre sur l’eau La directive du 23 octobre 2000 adoptée par le Conseil et par le Parlement européen définit un cadre pour la gestion et la protection des eaux par grand bassin hydrographique au plan européen. Cette directive joue un rôle stratégique et fondateur en matière de politique de l’eau. Elle fixe en effet des objectifs ambitieux pour la préservation et la restauration de l’état des eaux superficielles (eaux douces et eaux côtières) et pour les eaux souterraines. Les directives plus spécifiques, comme celles relatives à la potabilité des eaux distribuées, aux eaux de baignade, aux eaux résiduaires urbaines et aux nitrates d’origine agricole restent en vigueur (Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-objectifs.html).

La Directive Cadre sur l’Eau définit également une méthode de travail, commune aux 27 Etats membres, qui repose sur quatre documents essentiels :

L’état des lieux : il permet d’identifier les problématiques à traiter ; Le plan de gestion : il correspond au SDAGE qui fixe les objectifs environnementaux ; Le programme de mesure : il définit les actions qui vont permettre d’atteindre les objectifs ; Le programme de surveillance : il assure le suivi de l’atteinte des objectifs fixés.

L’état des lieux, le plan de gestion et le programme de mesure sont à renouveler tous les 6 ans.

(Source : http://www.eaufrance.fr/comprendre/la-politique-publique-de-l-eau/la-directive-cadre-sur-l-eau)

Figure 30 : le cycle de la DCE

extrait : http://www.eaufrance.fr/comprendre/la-politique-publique-de-l-eau/la-directive-cadre-sur-l-eau

La directive cadre prévoit la définition de plans de gestion par district hydrographique par l’intermédiaire des documents de planification que sont les SDAGE et les SAGE.

Les SDAGE Généralités Les Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux sont des outils de planification qui s’appliquent sur les 6 grands bassins hydrographiques français.

Il existe ainsi 6 SDAGE sur le territoire métropolitain :

Le SDAGE Artois-Picardie,

Le SDAGE Seine-Normandie,

Le SDAGE Rhin-Meuse,

Le SDAGE Rhône Méditerranée et Corse,

Le SDAGE Adour-Garonne,

Le SDAGE Loire-Bretagne.

Les premiers SDAGE ont été élaborés dans les années 90 pour répondre à la loi sur l’eau du 3 janvier 1992. Avec la transposition de la Directive Cadre sur l’Eau dans le droit français, les SDAGE bénéficient d’un cadre règlementaire plus précis qui précise leur contenu (article L. 212-1 du Code de l’Environnement). Le SDAGE fixe pour chaque bassin hydrographique métropolitain les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau dans l'intérêt général et dans le respect des principes de la loi sur l'eau selon des cycles de six ans. Ce projet est situé dans le périmètre du SDAGE Loire-Bretagne. Il a à cet effet une obligation de compatibilité avec ce document.

Figure 31: Cartographie des SDAGE en France.

Extrait : http://www.gesteau.eaufrance.fr/presentation/sdage

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Le SDAGE Loire-Bretagne Une première version de ce SDAGE a été élaborée en 1996. Le comité de bassin a adopté le 4 novembre 2015 le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) pour les années 2016 à 2021 et il a émis un avis favorable sur le programme de mesures correspondant. L’arrêté du préfet coordonnateur de bassin en date du 18 novembre approuve le Sdage et arrête le programme de mesures.

Le SDAGE décrit les priorités de la politique de l’eau pour le bassin hydrographique et les objectifs.

Il définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau.

Il fixe les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, plan d’eau, nappe souterraine, estuaire et secteur littoral.

Il détermine les dispositions nécessaires pour prévenir la détérioration et assurer l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques.

Il est complété par un programme de mesures qui précise, secteur par secteur, les actions (techniques, financières, réglementaires), à conduire d’ici 2021 pour atteindre les objectifs fixés. Sur le terrain, c’est la combinaison des dispositions et des mesures qui permettra d’atteindre les objectifs.

Les orientations Le SDAGE dispose de 69 orientations fondamentales et 143 dispositions à caractère juridique réparties dans 14 chapitres.

1. Repenser les aménagements de cours d’eau : les modifications physiques des cours d’eau perturbent le milieu aquatique et entraînent une dégradation de son état.

2. Réduire la pollution par les nitrates : les nitrates ont des effets négatifs sur la santé humaine et le milieu naturel.

3. Réduire la pollution organique et bactériologique : les rejets de pollution organique sont susceptibles d’altérer la qualité biologique des milieux ou d’entraver certains usages.

4. Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides : tous les pesticides sont toxiques au-delà d’un certain seuil.

5. Maîtriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses : leur rejet peut avoir des conséquences sur l’environnement et la santé humaine, avec une modification des fonctions physiologiques, nerveuses et de reproduction.

6. Protéger la santé en protégeant la ressource en eau : une eau impropre à la consommation peut avoir des conséquences négatives sur la santé. Elle peut aussi avoir un impact en cas d’indigestion lors de baignades, par contact cutané ou par inhalation.

7. Maîtriser les prélèvements d’eau : certains écosystèmes sont rendus vulnérables par les déséquilibres entre la ressource disponible et les prélèvements. Ces déséquilibres sont particulièrement mis en évidence lors des périodes de sécheresse.

8. Préserver les zones humides : elles jouent un rôle fondamental pour l’interception des pollutions diffuses, la régulation des débits des cours d’eau ou la conservation de la biodiversité.

9. Préserver la biodiversité aquatique : la richesse de la biodiversité aquatique est un indicateur du bon état des milieux. Le changement climatique pourrait modifier les aires de répartition et le comportement des espèces.

10. Préserver le littoral : le littoral Loire-Bretagne représente 40 % du littoral de la France continentale. Situé à l’aval des bassins versants et réceptacle de toutes les pollutions, il doit concilier activités économiques et maintien d’un bon état des milieux et des usages sensibles.

11. Préserver les têtes de bassin versant : ce sont des lieux privilégiés dans le processus d’épuration de l’eau, de régulation des régimes hydrologiques et elles offrent des habitats pour de nombreuses espèces. Elles sont très sensibles et fragiles aux dégradations.

12. Faciliter la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques : la gestion de la ressource en eau ne peut se concevoir qu’à l’échelle du bassin versant. Cette gouvernance est également pertinente pour faire face aux enjeux liés au changement climatique.

13. Mettre en place des outils réglementaires et financiers : la directive européenne cadre sur l’eau énonce le principe de transparence des moyens financiers face aux usagers. La loi sur l’eau et les milieux aquatiques renforce le principe du « pollueur-payeur ».

14. Informer, sensibiliser, favoriser les échanges : la directive cadre européenne et la Charte de l’environnement adossée à la Constitution française mettent en avant le principe d’information et de consultation des citoyens.

Les SAGE Généralités

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est un document de planification élaboré de manière collective, pour un périmètre hydrographique cohérent. Il fixe des objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau.

La région Bretagne compte à l’heure actuelle 21 SAGE qui couvrent l’ensemble de son territoire. Parmi ces SAGE, 15 sont mis en œuvre et 6 sont en cours d’élaboration.

Figure 32: Carte Etat d'avancement des Sage de Bretagne - Février 2016

Extrait : http://bretagne-environnement.org/Media/Atlas/Cartes/Les-Sage-de-Bretagne

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Le SAGE Vilaine Le projet se situe au sein du périmètre d’application du SAGE Vilaine. Ce SAGE est constitué de l’intégralité du bassin versant de la Vilaine, auquel sont adjointes des rivières côtières se déversant dans l’estuaire maritime de la Vilaine.

La surface totale de ce périmètre est de 11 190 km2 (dont 10 500 km2 “continentaux”). Le SAGE Vilaine, qui est le plus étendu des projets de SAGE en France, est désigné comme SAGE prioritaire par le SDAGE Loire Bretagne.

Le SAGE de la Vilaine actuellement en vigueur a été arrêté par le préfet le 02 juillet 2015.

Le SAGE est fondé sur six principes généraux :

le premier principe vise à affirmer que les actions de restauration et de protection de la qualité de l’eau potable constituent le fil directeur de toutes les préconisations du SAGE et de guide pour toutes les actions concernant la gestion de l’eau dans le bassin ;

le second principe rappelle que la réglementation est faite pour être respectée et que l’action de la Police de l’eau sur le terrain est primordiale ;

les actions prévues par le SAGE doivent être portées par les acteurs locaux agissant au plus près du terrain. Les collectivités locales et leur groupement ont vocation à être les structures porteuses des politiques publiques de l’eau. Leurs interventions à côté de l’État permettent de garantir la pérennité et le contrôle démocratique de ces politiques. Le SAGE ne peut s’appliquer et réussir sans la volonté des collectivités et en particulier des communes et de leurs groupements ;

la démocratie locale et l’appropriation des projets ne peuvent se faire qu’en ouvrant la concertation autour de chaque échelon de décision. Les maîtres d’ouvrages ont la responsabilité des actions à mettre en œuvre, mais ils doivent associer à leur action des “comités de suivi” associant l’ensemble des usagers locaux ;

la réussite des politiques publiques et l’adhésion de tous à leurs objectifs, suppose la clarté des objectifs et la transparence par la publication des données et la circulation de l’information. Le principe général “argent public, données publiques” est la règle. Ceci vise tout autant les mesures, les études et documents, que les données financières ;

l’Institution d’Aménagement de la Vilaine est désignée pour assurer la coordination des actions, continuer à faire vivre la CLE, assurer la diffusion des données, prendre en charge les études globales.

Les actions pour le bassin sont les suivantes. Les actions en gras concernent plus spécifiquement le projet à l’étude :

Lutter contre les pollutions diffuses ; Protéger et sécuriser la distribution d’eau potable ;

Mieux épurer les rejets domestiques et industriels ; Mieux connaître les débits et gérer les étiages ;

Economiser l’eau potable : la situation actuelle (satisfaisante) doit le rester.

Economiser l’eau dans l’industrie ;

Contractualiser les raccordements industriels aux services publics d’eau potable ;

Maîtriser le développement de l’irrigation ;

Vivre avec les crues : assurer la prévision, renforcer la prévention et engager les travaux nécessaires ;

Optimiser la gestion des grands ouvrages ;

Connaître et prendre en compte les eaux souterraines ;

Préserver les zones humides ;

Améliorer la connaissance des ruisseaux et rivières ;

Contenir la prolifération des étangs ;

Retrouver des poissons de qualité ;

Lutter contre les végétaux envahissants ;

L’exploitation de matériaux alluvionnaires ;

Entretenir et valoriser la voie d’eau ;

Conduire les « Comité d’estuaire » ;

Soutenir le tissu associatif, sensibiliser, diffuser et informer ;

Assurer une coordination générale des services de l’Etat sur l’ensemble du bassin.

Le SAGE Vilaine comporte un règlement qui cadre certaines actions ou activités dans le périmètre du SAGE.

6.1.1.4.2 HYDROLOGIE Présentation du contexte à large échelle

Le site d’étude s’inscrit dans le bassin versant de la Vilaine, et plus précisément dans le bassin versant élémentaire de Rennes.

La Vilaine prend sa source dans la Mayenne, au lieu-dit « la Source » au niveau du village de Juvigné. Son régime hydraulique est très variable avec des étiages sévères en été et des crues parfois majeures, responsables d’inondations, en hiver. Ce régime hydraulique est en partie contrôlé par trois barrages aménagés à partir des années 70 et situés en amont de Rennes : le barrage de la Cantache, le barrage de la Chapelle-Erbée et le barrage de la Valière.

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Figure 33: Cartographie du périmètre du SAGE Vilaine

Extrait de l’atlas de l’état des lieux – SAGE vilaine – document adopté le 31 mai 2013.

Le bassin de Rennes a la caractéristique d’être très fortement artificialisé. Cette artificialisation a deux conséquences majeures sur le réseau hydrographique :

Une modification physique des cours d’eau due aux opérations de requalification, canalisation, busage, etc.,

Une modification du régime hydraulique liée à une augmentation du ruissellement et donc des débits de pointe.

Présentation du contexte au niveau du site d’étude

Quelques données historiques à l’échelle de Rennes (Source : extrait de l’inventaire des zones humides et des cours d’eau dans la ville de Rennes. 2006. Ecosphère)

La localisation de la ville de Rennes, à la confluence entre l’Ille et la Vilaine, sur la terrasse haute, fut très stratégique puisque facile à protéger et riche par ses terres agricoles alluvionnaires irriguées. Mais elle a demandé au cours des temps de nombreux aménagements pour limiter les nuisances générées dans un

contexte hydrique riche en cours d’eau aux ramifications multiples, et en marais en particulier vers le Sud et l’Ouest.

Aux XVII et XVIIIème siècles, les circulations par voie navigable se sont développées avec la création du canal de l’Ille et la rectification de certaines portions de la Vilaine. La fin du XIXème siècle a vu la constitution des réseaux d’assainissement : installation d’égouts, adduction d’eau…

Puis dans les années 50-60, des travaux importants ont continué à recalibrer surtout la Vilaine, avec la suppression de méandres et la chenalisation de tronçons. Cela a abouti à un maillage d’anciennes circulations d’eau prenant plusieurs formes :

- des cours d’eau asséchés - des cours d’eau busés ou recouverts

Contexte hydrologique de la zone d’étude Le site d’étude s’implante au nord de la Vilaine. Il est traversé par un petit cours d’eau relictuel présentant un débit faible et qui est capté, à l’extrémité sud-ouest du site d’étude, par le réseau de gestion des eaux pluviales propre au site.

Cet écoulement est référencé comme cours d’eau à l’inventaire des zones humides et des cours d’eau de la ville de Rennes, réalisé en 2006. Le tracé et la description de ce cours d’eau sont cependant imprécis probablement du fait de l’absence d’inventaire de terrain qui a permis de confirmer certaines de ses caractéristiques et son tracé exact (voir annexe).

Dans le cadre de cette étude, son tracé a été analysé et ses caractéristiques morphologiques ont été décrites.

Ce ruisseau prend sa source en amont du site d’étude. L’analyse des anciennes cartographies révèle que son cours a été dévié en de nombreux points, du fait de l’artificialisation de la zone et de l’aménagement de la rocade.

Au sein de la zone d’étude, ce ruisseau est accompagné, sur une partie de son cours, par une ripisylve composée essentiellement de chênes. Son tracé est rectiligne et il a été busé de nombreuses fois pour permettre l’aménagement des bâtiments et le passage des voiries. Au total, 220 mètres linéaire de ruisseau présente un écoulement en surface, soit moins de la moitié de sa longueur totale dans la zone d’étude. En plus de son caractère rectiligne, ce cours d’eau présente des caractéristiques morphologiques typiques de ruisseau artificialisé avec une hauteur de berge importante et une largeur de lit mineur assez homogène. La présence de la mare et du réseau d’évacuation ne permettent pas au ruisseau de monter en charge traduisant de fait l’absence de lit majeur fonctionnel.

Comme évoqué précédemment, ce ruisseau se rejette dans une mare dont les eaux sont captées par un réseau qui les achemine vers une canalisation indépendante qui traverse la zone industrielle située au sud et rejoint la Vilaine (voir carte page suivante pour le tracé).

Site d’étude

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Vue de la mare dans la zone d’étude

Vue du ruisseau dans la zone d’étude

Vue de l’exutoire du réseau enterré à proximité de la Vilaine

Carte 3: Cartographie du tracé du ruisseau dans la zone d’étude Carte 2: Maquette de la zone d’étude modélisée au 19ème siècle. Source : de Candate à Rennes

Carte 2: Maquette de la zone d’étude actuelle. Source : de Candate à Rennes

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Régime hydrologique et données qualitatives de la Vilaine La station hydrologique la plus proche se situe à environ 9 kilomètres du point de rejet des eaux pluviales de la zone d’étude dans la Vilaine. Il s’agit de la station J7090630 localisée sur la commune de Cesson-Sévigné, et qui est en service depuis 1987. En ce point, le bassin versant intercepté est de 854 km².

Le suivi mis en place à cette station permet d’obtenir un histogramme représentant la variation du débit moyen mensuelle. Ce suivi révèle ainsi que les mois de janvier et de février présentent en moyenne les plus importants débits. La période d’étiage est marquée et relativement longue pour un cours d’eau de ce rang, avec des valeurs moyennes très faibles, de l’ordre de 2 à 3 m3/s en moyenne pour les mois de juin à septembre.

Les maximums connus à cette station sont : - Un débit instantané maximal de 159.0 m3/s le 25/03/2001, - Une hauteur d’eau maximale instantanée de 380 cm le 13/02/1988, - Un débit journalier maximal de 109.0 m3/s le 25/03/2001.

Extrait de http://www.hydro.eaufrance.fr/

Figure 36: Graphique représentant le débit moyen mensuel mesuré sur la Vilaine à Cesson-Sévigné

La qualité des eaux est suivie au niveau de Rennes. Les données pour l’année 20104 ont été extraites du bilan annuel de Qualit’eau publié en novembre 2015 par le département d’Ille-et-Vilaine.

Ces données révèlent que la qualité des eaux de la Vilaine, à ce point, est moyenne. Le paramètre déclassant est le carbone organique dissous (COD).

Ce constat est révélateur de la qualité des eaux superficielles de Bretagne, notamment pour les cours d’eau de rang 3 et supérieur qui sont impactés par de multiples usages engendrant des pollutions multiples.

Figure 34: Extrait de la cartographie de l’inventaire des cours d’eau 2006. Source PLU Rennes

Figure 35: Zoom sur la zone d’étude. Extrait de la cartographie de l’inventaire des cours d’eau 2006

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L’IBD révèle que les eaux de la Vilaine, à ce point, sont soumises à des pollutions d’origine organique azotées et phosphorées, ce qui concorde avec les analyses physico-chimiques exposées précédemment.

L’IBG-DCE, indicateur de l’altération de l’eau par les matières organiques, classe la Vilaine en état médiocre.

Tableau 4: Caractéristiques chimiques mesurées sur la Vilaine à Cesson-Sévigné en 2013

Classe d’état Paramètre

Bilan de l’oxygène

Oxygène dissous 8.47

Taux de saturation en 02 dissous(%) 91.4

DBO5 4

COD 9.8

Paramètres phosphorés

Orthophosphates 0.39

phosphore total 0.22

Paramètres azotés Ammonium 0.26

Nitrites 0.14

Nitrates Nitrates 22

Tableau 5: Limite des classes d’état (arrêté du 25/01/2010)

Très bon Bon

Moyen Médiocre Mauvais

Oxygène dissous (mg O2/l) 8 6 4 3

Taux de saturation en O2 dissous (%) 90 70 50 30

DBO5 (mg O2/l) 3 6 10 25

Carbone organique dissous (mg C/l) 5 7 10 15

Orthophosphates (mg PO43- /l) 0.1 0.5 1 2

Phosphore total (mg P/l) 0.05 0.2 0.5 1

Ammonium (mg NH4+/l) 0.1 0.5 2 5

Nitrites (mg NO2+/l) 0.1 0.3 0.5 1

Nitrates (mg NO3-/l) 2 10 25 50

Concernant les deux paramètres biologiques mesurés, les résultats suivants ont été obtenus lors du suivi de qualité :

Tableau 6: Caractéristiques biologiques mesurées sur la Vilaine à Cesson-Sévigné en 2013

IBD 13.2

IBG-DCE 8

Très bon Bon Moyen Médiocre Mauvais

Paramètre IBD - hydroécorégion 12 ARMORICAIN

>=16,5 14 10,5 6

Paramètre IBGA – Grands cours d’eau >=16 14 10 6

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Les objectifs du SDAGE Loire-Bretagne pour la Vilaine

Tableau 7: Objectifs du SDAGE Loire Bretagne 2016-2021 pour la Vilaine

Nom de la Rivière Code de la masse d’eau

Nom de la masse d’eau Objectif d’état écologique Objectif d’état chimique Objectif d’état global Motivation

du délai* Objectif Délai Objectif Délai Objectif Délai

VILAINE

FRGR0008a LA VILAINE ET SES AFFLUENTS DEPUIS JUVIGNE JUSQU’A LA RETENUE DE LA CHAPELLE-ERBREE

Bon Etat 2021 Bon Etat ND Bon Etat 2021 FT

FRGR0009a LA VILAINE DEPUIS LA CONFLUENCE DE LA CANTACHE JUSQU’A LA CONFLUENCE AVEC L’ILLE

Bon Etat 2021 Bon Etat ND Bon Etat 2021 FT

FRGR0009b LA VILAINE DEPUIS LA CONFLUENCE DE LA CANTACHE JUSQU’A LA CONFLUENCE AVEC L’ILLE

Bon Etat 2027 Bon Etat ND Bon Etat 2027 FT

FRGR0010 LA VILAINE DEPUIS LA CONFLUENCE DE L’ILLE JUSQU’A BESLE Bon potentiel 2027 Bon Etat ND Bon potentiel 2027 CN ;FT

FRGR0011b LA VILAINE DEPUIS BESLE JUSQU’A L’AMONT DE LA RETENUE D’ARZAL Bon potentiel 2021 Bon Etat ND Bon potentiel 2021 FT

* Le choix d’un report de délai ou d’objectif moins strict est motivé, conformément à la directive cadre sur l’eau, par :

- les conditions naturelles (CN),

- la faisabilité technique (CF),

- ou les coûts disproportionnés (CD).

6.1.1.5 Hydrogéologie

6.1.1.5.1 LA NOTION D’AQUIFERE Source : http://sigesbre.brgm.fr/Qu-est-ce-qu-un-aquifere.html

Les formations géologiques qui composent le sol ont, lorsqu’elles sont assez perméables et poreuses, la capacité de permettre les écoulements verticaux et transversaux de l’eau et de l’emmagasiner. Elles constituent alors des aquifères dans lesquels le comportement des eaux souterraines est très variable selon les caractéristiques physiques et structurales des terrains.

Les nappes d’eau souterraine ne sont ni des lacs ni des cours d’eau souterrains ; il s’agit d’eau contenue dans les pores ou les fissures des roches saturées par les eaux de pluie qui se sont infiltrées.

Les aquifères présentent des particularités liées à la nature géologique et à la géométrie des formations rocheuses qui les constituent, mais aussi à leur caractère libre ou captif et aux autres milieux aquatiques avec lesquels ils échangent.

6.1.1.5.2 LE CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE AU NIVEAU DE LA ZONE D’ETUDE La proximité de la Vilaine rend la zone d’étude potentiellement sensible à la présence de la nappe alluviale de la Vilaine.

Le sous-sol de la zone du projet est constitué de formations alluvionnaires récentes holocènes sur plusieurs mètres (argiles, galets, quartz, sable, graviers, limons argileux et argilo-sableux) reposant sur une formation de schistes du Briovérien altérés avec au sommet des argiles puis une structure schisteuse. Au droit du site, les sondages réalisés dans le cadre des études pour la construction de l’usine AVS de Cooper Standard montrent que le niveau piézométrique varie de 0,85 à 10,30 mètres selon les ouvrages. Le sous-sol renferme donc une nappe (plus ou moins bien définie) à faible profondeur (alimentée par les apports pluviaux) dont le niveau est sujet à des variations saisonnières (Source : Dossier ICPE AVS COOPER STANDARD).

6.1.1.5.3 LES OBJECTIFS DU SDAGE LOIRE-BRETAGNE POUR LA MASSE D’EAU SOUTERRAINE Tableau 8: Objectifs du SDAGE Loire-Bretagne pour la masse d’eau souterraine de la Vilaine

Nom de la masse d’eau

Code de la masse d’eau

Objectif d’état écologique

Objectif d’état chimique

Objectif d’état global Motivation

du délai* Objectif Délai Objectif Délai Objectif Délai

VILAINE FRGG015 Bon Etat 2027 Bon Etat 2015 Bon Etat 2027 CN

* Le choix d’un report de délai ou d’objectif moins strict est motivé, conformément à la directive cadre sur l’eau, par :

- les conditions naturelles (CN),

- la faisabilité technique (CF),

- ou les coûts disproportionnés (CD).

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6.1.1.6 Captages

6.1.1.6.1 ALIMENTATION EN EAU POTABLE Le site d’étude n’est pas concerné par un périmètre de protection de captage.

6.1.1.6.2 FORAGES D’EAU La base de données Info-terre BRGM recense plusieurs forages à proximité de la zone d’étude. Ces forages correspondent pour la plupart à des piézomètres dont plusieurs ont aujourd’hui été supprimés, suite notamment à l’aménagement du lotissement « les bambous », situé en limite ouest du périmètre d’étude.

Aucun forage d’eau n’est recensé dans le périmètre d’étude.

L’analyse du terrain a fait émerger la présence d’un ancien puits, aujourd’hui scellé, situé au nord de la zone d’étude et de la voie de chemin de fer.

Carte 4: localisation des forages à proximité du périmètre d'étude. Source: Infoterre - BRGM

6.1.1.6.3 RESEAU D’ASSAINISSEMENT PLUVIAL La zone d’étude est déjà fortement imperméabilisée. Elle dispose d’un réseau de type séparatif ce qui signifie que les canalisations du réseau des eaux usées et celles du réseau des eaux pluviales sont distinctes.

Présentation du bassin versant du site d’étude Le site Cooper Standard est équipé d’un dispositif de gestion des eaux de ruissellement qui a été pensé et aménagé lors de la création du site industriel dans les années 1950. La création de ce dispositif s’est appuyée sur les fossés et ruisseau existants dans le périmètre.

Son fonctionnement est relativement indépendant puisque l’exutoire n’est pas les réseaux publics communaux situés route de Lorient, mais directement la Vilaine, via une canalisation privative positionnée au sud du site, dans une bande de 10 mètres de large traversant la zone industrielle, entre les rues Jean Le Ho et Jean Lemaistre.

Ce dispositif a cependant constamment évolué au cours du temps, au gré des évolutions du site et des modifications réglementaires visant à améliorer la qualité du rejet au cours d’eau naturel récepteur. La dernière modification conséquente a concerné l’aménagement de la ZA des Bambous, qui a eu comme incidence de retirer une partie du bassin versant initial du site.

Selon les informations recueillis auprès des équipes techniques du site industriel, l’ossature hydraulique globale du site de Cooper Standard (correspondant à la zone d’étude) avait été dimensionnée pour collecter une surface imperméabilisée beaucoup plus étendue que celle qu’elle collecte actuellement. En effet, sur les sept travées prévues sur les premiers schémas d’aménagement du site datant du début des années 1950, seuls deux ont été finalement aménagés.

Légende Sens d’écoulement

Ruisseau

Fossé

Vue de l’exutoire du réseau enterré à proximité de la Vilaine

Dans les chapitres suivants, les bassins versants amont de la zone d’étude sont présentés. Ils sont au nombre de deux : le bassin versant « agricole » situé au nord de la voie ferré ; et l’usine AVS en cours d’aménagement dans le périmètre actuel du site Cooper Standard. Les détails des ouvrages actuels sur le site sont présentés à la suite.

Périmètre « Les Bambous » Zone d’étude

Puits Forage

Carte 5: Tracé du réseau de collecte du site Cooper Standard de la Barre

Thomas

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Le bassin versant amont « agricole »

- L’espace agricole et le centre horticole de Rennes

La surface du bassin versant amont au nord de la voie ferrée représente une surface de 20.4 hectares, il est majoritairement non imperméabilisé, mais il est cependant fortement aménagé notamment dans l’emprise du centre Horticole de la ville de Rennes. Le centre horticole dispose de son propre dispositif de collecte. Les eaux pluviales des toitures sont ainsi récupérées dans un bassin imperméable pour l’arrosage des plants. Seules les eaux pluviales de toiture d’une partie des serres sont directement évacuées dans le plan d’eau.

La voie ferrée et la rocade de Rennes disposent de leurs propres dispositifs de collecte et d’évacuation des eaux ruisselées et dont l’exutoire n’est pas le bassin versant étudié.

Paramètre hydraulique du bassin versant amont nord de la voie ferrée Surface = 20,4 hectares

Coefficient d’imperméabilisation = 0.13 (surface imperméabilisée/surface totale)

Coefficient de ruissellement = 0.19

Débit de pointe occurrence décennale = 550 l/s

Débit de pointe occurrence centennale = 780 l/s

Estimation réalisée à partir de la méthode rationnelle (chiffre Montana – aéroport de rennes)

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- L’usine AVS

Ce projet est porté par Cooper Standard, qui projette d’y transférer à terme son activité afin de libérer le site de la barre thomas pour le projet de LORIMMO.

Cette usine a fait l’objet d’un permis de construire et de démolir obtenu le 30/06/2015. Jusque récemment, son espace d’implantation était occupé par plusieurs bâtiments, la centrale électrique, de la voirie et de l’espace vert. L’ensemble des surfaces imperméabilisées ainsi que le bâti était raccordé au réseau séparatif du complexe Cooper Standard de la barre thomas.

L’usine étant en cours d’aménagement, des ouvrages tampon ont été créés pour stocker et réguler les eaux pluviales collectées et les rejeter dans le réseau public à un débit limité conformément aux préconisations de Rennes Métropole (application des règles de rejet au milieu naturel). Le rejet de l'usine s'effectue dans le réseau collectif des eaux pluviales desservant la future voie de la ZA alimentant le cours d’eau traversant la zone verte aménagée au coeur de la zone d'activités (conservation du cheminement du fossé existant venant du site maraîcher au Nord-Est). Le milieu récepteur est in fine la Vilaine.

Le débit de fuite des ouvrages est calculé sur la base d'un débit de fuite spécifique de 3 l/s/ha et le dimensionnement des ouvrages est réalisé pour une pluie d'orage de fréquence décennale. Un débourbeur déshuileur a été placé en sortie du bassin de confinement pour traiter la pollution issue des voiries et parkings.

Pour gérer les eaux pluviales de cette usine, il a été décidé de créer plusieurs ouvrages tampon afin de séparer les eaux pluviales des toitures des eaux de voiries.

- 1 bassin végétalisé au Sud-Ouest pour la collecte des eaux de toiture. - 1 bassin étanche au Nord-Ouest pour la collecte des eaux de voiries. Ce bassin sera étanché au

moyen d'une géo membrane et servira également au confinement des eaux d'extinction d'incendie.

Par ailleurs, des techniques alternatives de gestion des eaux pluviales sont prévues au niveau des parkings avec 243 places de stationnement perméables et des noues paysagères d'infiltration engazonnées sur le parking VL de l'usine.

Le débit de fuite pour l'ensemble du projet est de 13 l/s. (Source : Dossier ICPE AVS COOPER STANDARD)

Vue d’un bassin de l’usine AVS en phase travaux Vue d’un bassin de l’usine AVS en phase travaux

L’usine AVS En cours d’aménagement. Gestion et régulation des eaux pluviales propre au site

Paramètre hydraulique du bassin versant amont AVS (issu du dossier ICPE) Surface = 4.1 hectares

Débit régulé = 13 l/s

Volume de rétention : Bassin sud-ouest = 600 m3, bassin nord-ouest = 1 700 m3

(Source : Dossier ICPE AVS COOPER STANDARD)

Carte 6 : cartographie du réseau des eaux pluviales actuel du site d'étude

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La gestion des eaux pluviales dans le périmètre d’étude

Les eaux pluviales ruisselant dans l’emprise du périmètre d’étude sont captées par un réseau enterré qui collecte l’ensemble des surfaces imperméabilisées comprenant les espaces de voies internes et de parkings ainsi que les toitures des bâtiments. Aucun ouvrage de régulation des eaux pluviales n’est fonctionnel sur le site. Un aménagement avait été réalisé le long du cours d’eau afin de permettre une montée en charge lors d’épisodes pluvieux importants, cependant les buses d’entrées et de sortie étant de même diamètre, la rétention n’a jamais été efficace.

De par la configuration du réseau, la mare, qui est située en aval du réseau ouest, assure cette fonction de rétention. Les eaux y sont évacuées par l’intermédiaire d’un busage ø1000 qui passe ensuite en ø700 avant de rejoindre un ouvrage, situé en limite de la zone d’étude, qui est munie d’une vanne télécommandée permettant de réguler le débit de sortie mais surtout de permettre l’interruption d’une pollution afin qu’elle soit circonscrite au site.

Place du ruisseau dans le dispositif de gestion des eaux pluviales A l’image de la majorité des aménagements urbains qui a eu lieu au cours des 50 dernières décennies et qui incluait de petits cours d’eau de tête de bassin versant, le dispositif de gestion des eaux pluviales de la Barre Thomas a totalement intégré cet écoulement naturel dans son fonctionnement global.

Le ruisseau est collecté par une buse au nord de la voie ferrée et amené en bordure nord-est de la zone d’étude. Légèrement en aval, il est sorti sous un bâtiment, où deux buses ø600, collectent de façon équivalente le flux. Une partie du flux est dirigée vers le reliquat de cours d’eau aérien. Une seconde partie du flux reste en enterré et poursuit son cours jusqu’à l’ouvrage constituant l’exutoire de la zone d’étude.

Carte 8: cartographie de la situation hydraulique actuelle du ruisseau

L’exutoire des eaux pluviales du site d’étude est la Vilaine. Les eaux sont acheminées du site vers le milieu récepteur par l’intermédiaire d’un dalot 1400x1400 situé sous la route de Lorient. En aval de la route de Lorient, le réseau d’évacuation est un Ø1000 dans la bande des 10 mètres présentée au début de ce chapitre. Enfin, juste avant le rejet à la Vilaine, le réseau présente une traversée sous la voie du Quai Robinot Saint Cyr.

Zone de séparation du cours d’eau

Exutoire BV amont «agricole »

Exutoire BV amont AVS

Exutoire vers la Vilaine

Carte 7: cartographie du réseau des eaux pluviales actuel et localisation des entrées et exutoire

Tracé en aérien

Tracé en souterrain (busé)

Mare

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Rétention à la parcelle ZA « les Bambous » (hors zone d’étude)

Bassin de rétention non fonctionnel en bordure du ruisseau

Ruisseau – exutoire EP

Séparation du cours d’eau

Cours d’eau amont

BASSIN VERSANT – ZONE D’ETUDE

Paramètre hydraulique de la zone d’étude Surface = 19,5 hectares

Coefficient d’imperméabilisation = 78%

Débit de pointe occurrence décennale = 480 l/s

Débit de pointe occurrence centennale = 720 l/s

Vanne pour bloquer les pollutions accidentelles

Figure 37: cartographie des composantes hydrauliques au sein de la zone d'étude

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Conclusions du diagnostic hydraulique Le diagnostic hydraulique a permis d’établir les éléments suivants :

- le site d’étude possède un bassin versant amont majoritairement non imperméabilisé et non urbanisable,

- l’usine AVS, actuellement en construction, est considérée dans cette étude comme un bassin versant amont au projet. Ce site a fait l’objet d’une autorisation au titre des installations classées et disposera d’ouvrage de régulation/rétention de son ruissellement. Le débit régulé et la surverse seront dirigés vers l’opération faisant l’objet de la présente étude,

- Le site actuel dispose de réseaux d’évacuation nombreux et répartis sur l’ensemble du site d’étude. Ces réseaux ne seront pas repris dans le cadre de l’opération et feront l’objet d’un effacement,

- Le ruisseau présent sur le site reçoit une partie des eaux ruisselant dans la zone d’étude,

- Il n’y a pas d’ouvrages de gestion quantitative ou qualitative actuellement sur le site industriel à l’exception d’une vanne en cas de pollution accidentelle,

- L’exutoire du dispositif global du site est la Vilaine.

Dans sa configuration actuelle et compte tenu de l’historique de lieu, il est convenu que le dispositif d’évacuation du site industriel est en mesure d’évacuer l’eau ruisselée sur l’ensemble des surfaces imperméabilisées et celle provenant du bassin versant amont au nord de la voie ferrée.

Cependant, la conception du dispositif est ancienne et à l’exception de la présente de la vanne permettant de bloquer les pollutions accidentelles, le site reste à l’origine d’impacts quantitatifs et qualitatifs sur le milieu naturel récepteur : la Vilaine. De par la dimension de ce milieu récepteur et la localisation du site, l’un des enjeux majeurs retenu pour concevoir la gestion de l’eau dans ce projet est le traitement prioritaire de l’aspect qualitatif des eaux ruisselées.

Préconisations du SDAGE Loire-Bretagne 2016-2021 Afin d’améliorer la qualité des milieux récepteurs et la gestion des eaux pluviales, le SDAGE Loire-Bretagne comprend la disposition 3D-2 « Réduire les rejets d’eaux de ruissellement dans les réseaux d’eaux pluviales » qui dispose que :

« Le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis dans le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits acceptables par ces derniers et de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement ».

Dans cet objectif, les SCoT ou, en l’absence de SCoT, les PLU et cartes communales comportent des prescriptions permettant de limiter cette problématique. A ce titre, il est fortement recommandé que les SCoT mentionnent des dispositions exigeant, d’une part des PLU qu’ils comportent des mesures relatives à l’imperméabilisation et aux rejets à un débit de fuite limité appliquées aux constructions nouvelles et aux seules extensions des constructions existantes, et d’autre part des cartes communales qu’elles prennent en compte cette problématique dans le droit à construire. En l’absence de SCoT, il est fortement recommandé aux PLU et aux cartes communales de comporter des mesures respectivement de même nature. À défaut d’une étude spécifique précisant la valeur de ce débit de fuite, le débit de fuite maximal sera de 3 l/s/ha pour une pluie décennale.

Préconisations du SCoT du Pays de Rennes Le SCoT fixe un objectif de reconquête et d’amélioration de la qualité des eaux superficielles, contribuant en cela à l’atteinte du bon état écologique des eaux superficielles. Il se place dans une approche systémique, par sa volonté de redonner un pouvoir de rétention et d’épuration aux bassins versants en fixant des dispositions sur la gestion des eaux pluviales, la préservation du bocage notamment pour ses fonctions hydrauliques, la protection des zones humides...

Préconisations du DAC (document d’aménagement commercial) Le site de la Barre Thomas s’intègre dans la ZACom « route de Lorient – Rennes/Vézin le Coquet ». Il doit à ce titre respecter les conditions du DAC du SCoT qui dispose spécifiquement pour les eaux pluviales :

« Concernant la limitation de l’impact environnemental des équipements commerciaux : Contribuer à la préservation de la ressource en eau ; à la gestion des eaux de pluie notamment en favorisant la rétention des eaux pluviales à l’échelle de chaque opération (noues, bassins en surface ou enterrés, toitures végétalisées…) pour soulager les réseaux et en réduisant les surfaces imperméabilisées, au traitement des eaux usées ; à la réutilisation des eaux de pluie. »

Préconisations du DOO (document d’orientation et d’objectifs) Le thème 10 de ce document traite de la préservation des ressources et la prévention des risques. Il comprend :

- l’orientation 10.1.2 « Garantir une urbanisation économe en eau » :

Le SCoT cherche à favoriser les « bonnes pratiques environnementales » dans les nouvelles opérations de développement de l’habitat, d’équipements ou d’activité. Dans la conception de leur aménagement, les nouvelles opérations d’aménagement favorisent les techniques qui retiennent et ralentissent le ruissellement de l’eau. Par ailleurs, les documents d’urbanisme locaux et les nouvelles opérations d’aménagement incitent à la récupération des eaux pluviales pour leur utilisation dans les espaces publics ou les bâtiments.

- l’orientation 10.1.3. « Améliorer la gestion des eaux de pluie » :

Pour garantir le bon fonctionnement des stations d’épuration, la part des eaux pluviales rejetée dans le réseau doit être la plus réduite possible. À cet effet, dans les nouvelles opérations d’aménagement, la part du sol imperméabilisé doit être limitée et la récupération des eaux de pluie doit être encouragée.

Afin de mieux maîtriser l’écoulement des eaux de pluie et des ruissellements et de réduire la dégradation des milieux aquatiques par temps de pluie, la réalisation ou la mise à jour d’un schéma directeur des eaux pluviales est souhaitable. Les communes situées dans des secteurs fragiles concernées au titre des SAGE sont invitées à réaliser un schéma directeur des eaux pluviales lors de la révision de leur document d’urbanisme.

Préconisations du PADD (Projet d’aménagement et de développement durables) L’objectif n°6 « Protéger les ressources en eau et les milieux aquatiques » évoque, dans le cadre du volet ‘Reconquérir la qualité des eaux de surface et des milieux aquatiques », l’enjeu d’améliorer la qualité des eaux et des milieux aquatiques qui constituent la trame bleue, et de favoriser la biodiversité qui lui est liée.

Le SCoT vise donc à poursuivre le travail de reconquête et d’amélioration de ses masses d’eau pour atteindre l’objectif du SDAGE Loire-Bretagne en matière de qualité des eaux de surface.

Cette reconquête des cours d’eau et milieux aquatiques (altération par les nitrates, le phosphore, les pesticides, certains rejets liés à l’assainissement ou les espèces invasives…) doit s’envisager à l’échelle du milieu récepteur. Aujourd’hui, des améliorations sont constatées, les objectifs ne sont pas encore atteints et le projet à l’échelle du Pays de Rennes se donne pour but de redonner un pouvoir de rétention et d’épuration aux bassins versants (gestion des eaux pluviales en surface, préservation des fonctions hydrologiques du bocage, protection des zones humides...).

Schéma directeur de la Ville de Rennes La ville de Rennes a approuvé, en 1997, la création d’un zonage d’assainissement pluvial. Depuis cette date, tout projet d’aménagement doit respecter un coefficient d’imperméabilisation maximal équivalent soit à 40%, soit à 90% de la superficie du terrain suivant la localisation.

Le zonage d’assainissement impose à tous les projets dépassant ce coefficient, de réaliser des ouvrages de stockage des eaux pluviales, conformément aux dispositions stipulées dans l’annexe assainissement.

Le présent projet se situe dans la zone des 40%.

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6.1.1.7 Synthèse sur le milieu physique

L’aire d’étude se situe à une faible altitude comprise entre 26 et 32 m NGF. Elle repose sur un sol dont la lithologie générale se décompose de la façon suivante : terre végétale ou remblai sur environ 0,50 m, alluvions fluviatiles récentes et anciennes jusqu’à 4 à 6 m de profondeur (argiles, graviers, sables, limons), formation du Briovérien de Bretagne (argile et schiste). La présence d’eau est signalée à plusieurs reprises entre 4 et 6 m de profondeur.

Le climat rennais est de type océanique, marqué par des températures modérées avec de faibles amplitudes thermiques saisonnières et des pluies fines et régulières tout au long de l’année. Les vents sont majoritairement issus de la côte océanique (sud-ouest).

Concernant la ressource en eau, le diagnostic hydraulique a permis d’établir les éléments suivants :

- le site d’étude possède un bassin versant amont majoritairement non imperméabilisé et non urbanisable,

- l’usine AVS, actuellement en construction, est considérée dans cette étude comme un bassin versant amont au projet. Ce site a fait l’objet d’une autorisation au titre des installations classées et disposera d’ouvrage de régulation/rétention de son ruissellement. Le débit régulé et la surverse seront dirigés vers l’opération faisant l’objet de la présente étude,

- Le site actuel dispose de réseaux d’évacuation nombreux et répartis sur l’ensemble du site d’étude. Ces réseaux ne seront pas repris dans le cadre de l’opération et feront l’objet d’un effacement,

- Le ruisseau présent sur le site reçoit une partie des eaux ruisselant dans la zone d’étude,

- Il n’y a pas d’ouvrages de gestion quantitative ou qualitative actuellement sur le site industriel à l’exception d’une vanne en cas de pollution accidentelle,

- L’exutoire du dispositif global du site est la Vilaine.

6.1.2 Milieu naturel

6.1.2.1 Zonages d’intérêt écologiques 6.1.2.1.1 LE RESEAU NATURA 2000

Présentation du réseau (Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Natura-2000,2414-.html)

Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. Natura 2000 concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques. En France, le réseau Natura 2000 comprend 1758 sites.

La désignation d’un site Natura 2000 est source de contraintes règlementaires notamment concernant les projets d’aménagement qui doivent évaluer leurs incidences sur ce réseau.

Positionnement de la zone d’étude vis-à-vis du réseau Natura 2000 La zone d’étude ne comprend pas de site Natura 2000. Le site le plus proche se situe à environ 11 kilomètres à vol d’oiseau, au nord-ouest de la zone d’étude. Il s’agit du site FR53000025 « Complexe forestier Rennes Liffré Chevré Etang de la Lande d’Ouée », qui a été désigné au titre de la Directive « Habitats ». Le périmètre de cette zone spéciale de conservation couvre une superficie de 1 730 ha.

Qualité et importance La hêtraie-chênaies à houx et ifs, riche en épiphytes, est bien représentée (aspect caractéristique) et présente un état de conservation remarquable. Est présente également la hêtraie à aspérule à strate herbacée neutrophile. Certains secteurs boisés attenants aux cours d'eau (forêt de Rennes) sont occupés par une forêt alluviale résiduelle à aulnes, frênes et saules associés à un sous-bois de fougères, carex et sphaignes. Le site compte également un étang eutrophe à végétation flottante, (étang d'Ouée) aux eaux proches de la neutralité, en contact avec les landes sèches et des landes humides tourbeuses à sphaignes (habitat prioritaire) des landes d'Ouée en situation préforestière. Les biocoenoses à Gentianes de ces landes abritent le rare papillon Azuré des mouillères (Maculinea alcon).

Les massifs comptent de nombreuses espèces d'intérêt communautaire liés aux mares (Triton crêté), aux ligneux (Lucane cerf-volant : espèce bocagère ou forestière liée à la présence de chênes, pour les larves et les adultes) et au milieu forestier d'une manière générale. Le site joue un rôle majeur pour plusieurs espèces d'oiseaux de l'annexe I de la directive 79/409/CEE Oiseaux" telles que l'Engoulevent d'Europe (clairières et boisements clairsemés), le Pic noir (site important pour l'expansion vers l'ouest de l'espèce) et le Pic mar. Deux espèces de chiroptères d'intérêt communautaire fréquentent également les massifs forestiers : le Murin de Bechstein et le Grand Murin, espèces à faible répartition bretonne, considérées comme vulnérables sur l'ensemble de leur aire française.

Vulnérabilité Le maintien voire l'amélioration du statut des espèces d'intérêt communautaire et de la qualité des habitats est directement liée à la nature du traitement sylvicole appliqué aux massifs forestiers. La présence de vieilles futaies avec sous étage (Pic mar), de vieilles futaies claires (Pic noir, Pouillot siffleur, Pouillot de Bonelli), d'arbres creux ou sénescents (chiroptères), et la conduite douce de la régénération des peuplements (non introduction d'essences allochtones) devraient constituer des lignes de conduite essentielles pour la gestion sylvicole des peuplements.

Les données sur ce site Natura 2000 ont été extraites du site de l’INPN du Museum d’Histoire Naturelle.

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6.1.2.2 Les zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique La zone d’étude ne comprend aucune ZNIEFF. Deux ZNIEFF de type 1 sont situées à environ 1 km au sud-ouest de la zone d’étude :

- La ZNIEFF 1 « Marais d’Apigné »,

- La ZNIEFF 1 « Gravières du Sud de Rennes ».

6.1.2.3 Les milieux naturels d’intérêt écologique (MNIE) et grands ensembles naturels (GEN) du SCoT de Rennes

Les MNIE et les GEN constituent des milieux et des grands ensembles d’intérêt désignés par le SCoT du Pays de Rennes.

6 MNIE sont présents autour de la zone d’étude :

- Bois et mare du Parc de Villejean (9RE)

- Le Marais d’apigné (2VLC) : présent à environ 1.3 km au sud-ouest du site d’étude,

- L’ensemble Est d’Apigné (4RE) : présente à environ 1.5 km au sud-ouest du site d’étude,

- L’étang de la Bretonnière (8RE) : présent à 2,5 km au sud-ouest du site d’étude,

- Parc de Saint jacques de la lande (4ST) : présente à 2km au sud du site d’étude,

- Prairies ouest station d’épuration (1VLC) : présent à 2km à l’ouest du site d’étude.

Une majeure partie d’entre eux est couverte par les périmètres des 2 ZNIEFF citées précédemment.

Ces MNIE sont également inclus dans plusieurs GEN :

- Le GEN « la Flume et le ruisseau de Pont-lagot » (VLC-01-GEN) : Cet ensemble naturel se rattache à deux éléments naturels : le ruisseau de Pont-Lagot et la Flume. Leur confluence marque la limite entre un vaste ensemble naturel (au Sud) rattaché à la Vilaine, et la Zone d'Activité Ouest de Lorient (à l'Est). Ce GEN est situé à environ 700 mètres à l’ouest de la zone d’étude.

- Le GEN « la vallée de la Vilaine et étangs d’Apigné » (RE-05-GEN) : GEN d'intérêt majeur pour le Pays, puisque point de départ des continuités écologiques vers le sud ouest de Rennes le long de la Vilaine.

Il abrite un vaste MNIE constitué par les étangs d'Apigné, associés à la Vilaine. Le reste de GEN est composé de prairies situées autour de la zone de loisir de la Prévalaye.

Il présente un fort enjeu de préservation des milieux aquatiques, avec la présence de gravières et de nombreux étangs.

La zone centrale occupée par des cultures dépourvues de bocage constitue un point de faiblesse important. Une reconquête de cette zone permettrait d'optimiser les continuités dans un secteur clé du Pays.

Le classement de site en MNIE ou au sein de GEN ne comporte pas de contraintes règlementaires spécifiques. Cependant, la sensibilité de ces milieux nécessite de les prendre en compte dans les réflexions sur l’impact environnemental global du projet d’aménagement.

Les données sur les MNIE et les GEN ont été extraites de l’atlas des MNIE – juin 2014 – SCoT du Pays de Rennes.

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Périmètre d’étude Barre Thomas

Le site d’étude s’inscrit dans un contexte urbain. Un axe fragmentant majeur, la voie ferrée, borde la limite nord du site d’étude. Il est par ailleurs à noter la présence d’un mur béton d’environ 2 mètres de haut qui borde la totalité de la frange nord du site d’étude et qui constitue à ce titre une barrière physique très importante.

Le site se présente donc comme fortement déconnecté des espaces naturels recensés au SCoT du pays de Rennes ainsi que des ZNIEFF présentes en périphérie.

Site d’étude

Carte 10: Cartographie des MNIE recensés au SCoT du Pays de Rennes – source : SCoT du Pays de Rennes

Carte 9: Cartographie des grands ensembles naturels (GEN) recensés au SCoT du Pays de Rennes – source : Pays de Rennes

Site d’étude

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Figure 38 : Inventaire et protection des milieux naturels

Visualisation de l’implantation du site Natura 2000 et des ZNIEEF les plus proches vis-à-vis du site d’étude de la Barre Thomas.

Le site d’étude se situe à environ 1km de la ZNIEFF la plus proche. Le caractère enclavé de la zone d’étude dans le tissu urbain limite les connexions directes avec les ZNIEFF limitrophes. Cependant, il existe une connexion hydraulique directe entre la zone d’étude et les ZNIEFF situées en aval de la Vilaine par l’intermédiaire de ce milieu aquatique récepteur.

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Visualisation de l’implantation du site Natura 2000 le plus proche vis-à-vis du site d’étude de la Barre Thomas

Le site d’étude se situe à environ 11.25 km du site Natura 2000 le plus proche.

Il est séparé de ce site bénéficiant d’une protection règlementaire par l’agglomération rennaise. Il n’existe aucune connexion hydraulique entre le site d’étude et ce site Natura 2000.

Figure 39 : Localisation des zones NATURA 2000

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6.1.2.4 Inventaires naturalistes dans la zone d’étude 6.1.2.4.1 DEFINITION DE LA ZONE D’ETUDE Un périmètre d’étude a été défini pour la réalisation des inventaires faune-flore et la cartographie des habitats.

Ce périmètre d’étude comprend :

- Le périmètre du permis d’aménager « la Barre Thomas »,

- Le périmètre d’implantation de l’usine AVS en cours d’aménagement par Cooper Standard,

- La voie de bouclage réalisée par Rennes Métropole.

Préambule La zone d’étude couvre le site industriel de Cooper Standard. Les habitats qui sont inclus en son sein ont, font et feront donc fait l’objet d’importants remaniements liés à la nature même des activités industrielles présentes.

Le diagnostic qui a permis d’établir l’état initial du volet « habitats, faune, flore » du dossier d’étude d’impact du projet d’aménagement de la Barre Thomas, a été réalisé au cours de l’année 2015. Il est cependant à noter que la temporalité entre l’acquisition du site par LORIMMO, l’aménagement en cours de l’usine AVS ainsi que les opérations de déconstruction et de dépollution du site, rendent cet état initial représentatif d’un milieu à un instant t correspondant à l’année 2015.

6.1.2.5 Détermination des habitats naturels La détermination des habitats composant le périmètre d’étude s’est appuyé sur la nomenclature Corine Biotope (CB). 10 grands types d’habitats ont été dégagés dans la zone d’étude. La description de chacun de ces habitats est présentée ci-dessous.

Les espaces fortement artificialisés – CB 86.3

Ces espaces correspondent :

A la centrale électrique,

Au bâti,

Aux parkings,

Aux secteurs de dépôt,

Aux voiries.

L’ensemble de ces espaces correspond à des surfaces très fortement imperméabilisées (plus de 90% de coefficient d’imperméabilisation).

Le caractère très minéral de ces espaces les rend très peu favorables à l’accueil de la biodiversité, à l’exception notable du lézard des murailles qui a été inventorié en de nombreux endroits dans ces espaces.

Des inventaires spécifiques ont été réalisés dans les bâtiments pour statuer sur leur capacité d’accueil pour les chauves-souris. Il en résulte qu’aucun des bâtiments inspecté ne semble favorable à l’accueil de ce groupe. Les greniers et caves sont néanmoins fortement utilisés par les chats.

Vue d’un espace de dépôt

Vue de l’un des bâtiments principal

Vue de l’arrière d’un bâtiment

Figure 40: Cartographie de la zone d’étude pour la réalisation des inventaires faune/flore

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Haies ornementales - CB : 83.32

Cet habitat est composé par des alignements d’arbres plantés et composés d’essences horticoles : troène, laurier palme, symphorine blanche, etc.

Ces alignements ne présentent pas d’intérêt majeur en termes d’habitat pour la faune et la flore. De plus, ces habitats accueillent une espèce invasive : le laurier palme.

Dans ce contexte urbain, cet habitat est cependant l’un des supports pour la continuité écologique à l’échelle de la zone d’étude.

Alignements de peuplier - CB : 83.321

Les alignements de peupliers sont principalement localisés au cœur des parkings ainsi qu’en bordure de ceux-ci où ils sont accompagnés par d’autres plantations horticoles.

Ces alignements sont composés par des peupliers exotiques qui présentent un faible intérêt en termes d’habitat pour la faune et la flore. Ces arbres servent potentiellement de site de nidification pour l’avifaune commune qui fréquente le site (pigeon ramier, merle noir, grive musicienne, etc.).

Espaces verts – CB : 85.12

Plusieurs espaces verts sont présents au sein de la zone d’étude. Ces espaces, gérés de façon intensive (tonte pluriannuelle), laissent peu de marge au développement d’une végétation spontanée ou encore d’intérêt et à leur utilisation par la faune comme site de nidification. Les cortèges floristiques sont dominés par des graminées (ray-grass, fétuques, diverses poacées, etc.).

Pelouse - CB : 87.2 Des espaces bénéficiant d’une pression de gestion plus légère que les espaces verts, mais plus régulière que les prairies de fauche, sont présents au sein de la zone d’étude. Ces espaces accueillent une végétation assez diversifiée et ponctuellement haute ce qui permet à la faune de circuler plus aisément en leur sein.

Bosquets – CB : 84.3

Plusieurs bosquets sont présents au sein de la zone d’étude. Leur formation est permise grâce au délaissé de certains espaces ce qui a permis à une végétation rudérale de se développer. Ces bosquets présentent une strate arborée dominée par des arbres de moyen-jet (chênes pédonculés principalement) sous laquelle une dense formation herbacée s’est développée (ronces, ortie dioïque, ajoncs d’Europe, etc.).

Ces bosquets constituent l’un des deux habitats les plus intéressants à l’échelle de la zone d’étude. Bien qu’ils ne comprennent pas d’espèces végétales ou animales à enjeux, ils jouent un rôle refuge et d’habitat pour la faune présente sur le site et notamment les lapins de Garennes et les passereaux communs qui s’y abritent au moindre dérangement.

Haie – CB : 84.1 Des haies majoritairement composées par des essences bocagères sont présentes. L’arbre qui prédomine ce type d’habitat est le chêne sessile.

Ces haies, de par leur caractère linéaire et multi-stratifié, constituent des habitats d’intérêt pour la faune sauvage. Elles constituent également des corridors d’intérêt à l’échelle de la zone d’étude pour le déplacement des espèces.

L’une de ces haies constitue la ripisylve, en rive droite, du ruisseau. Elle joue de fait plusieurs fonctions en lien avec cet écoulement (épuration des ruissellements, stabilité de la berge, protection physique du cours d’eau, etc.)

Vue d’une haie de peupliers

Vue d’un espace vert

Vue d’un espace vert

Vue d’une haie ornementale

Vue d’un bosquet de chênes

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Mare – CB : 22.1

Une mare est présente en aval du ruisseau. Elle occupe une superficie d’environ 650 m².

Cette mare est colonisée par de la massette à larges feuilles. D’un point de vue morphologique, ses pentes sont abruptes (1/1) et hautes (>50cm). La profondeur de la lame d’eau est homogène sur l’ensemble du milieu et peu profonde (~30cm), ce qui facilite le développement de la massette. L’eutrophisation de la mare est marquée, avec une importante couche de sédiments au niveau des massettes. L’espace non colonisé par les plantes vasculaire présente une eau généralement claire, qui a cependant tendance à être colonisée par des algues vertes en période estivale, ce qui témoigne d’un faible renouvellement de l’eau.

Prairie de fauche – CB : 38.2 La zone d’étude comprend 4 entités qui présentent des cortèges floristiques assimilables à des prairies naturelles de fauche. La gestion dont elles bénéficient (fauche bi-annuelle en moyenne avec exportation de la végétation), favorise le développement d’une flore diversifiée et parfois d’intérêt (ophrys apifera recensée sur le site).

Ces prairies constituent un habitat pour de nombreuses espèces floristiques et faunistiques. En particulier les lépidoptères rhopalocères, qui sont particulièrement bien présents sur le site même si leur diversité reste très faible.

Roncier – CB : 31.831 Deux grands espaces de ronciers sont présents dans la zone d’étude. Ces espaces sont quasi-monospécifiques (rubus gr.fruticosus) même si certaines espèces végétales parviennent à les coloniser, notamment au niveau de leurs bordures (laitue sauvage, réséda jaunâtre, dactyle aggloméré, etc.)

Conclusion sur les habitats présents dans la zone d’étude La zone d’étude comprend des habitats artificialisés qui accueillent néanmoins une richesse biologique assez intéressante. Le délaissement de certains espaces a favorisé le développement d’une végétation dense et rudérale qui offre des conditions suffisantes pour permettre à une faune anthropophile d’accomplir la totalité de son cycle de vie dans l’enceinte du site (lapins de garenne, renard roux, etc.).

A une échelle plus globale, ces habitats ne présentent pas d’intérêt réel de conservation car aucun enjeu biologique majeur n’a été identifié en leur sein. Leur positionnement, au cœur d’une zone urbaine et quasiment isolé des espaces agro-naturels situés au nord, de par la présence d’un mur béton, limite les possibilités d’échanges biologiques avec les populations animales et végétales limitrophes.

Vue de la mare

Vue d’une prairie de fauche située dans la partie nord de la zone d’étude

Vue d’un roncier dans la zone d’étude

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86.3

Figure 41: cartographie des habitats selon la typologie Corine Biotope

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6.1.2.6 La flore Un total de 138 espèces a été inventorié dans la zone d’étude. Parmi l’ensemble de ces espèces, aucune ne dispose de statut de protection.

Deux espèces bénéficient cependant d’un statut particulier :

- une espèce bénéficie d’un statut de sensibilité, il s’agit de l’ophrys abeille (ophrys apifera) qui est inscrite à l’annexe 2 de la liste rouge des espèces végétales rares et menacées du massif armoricain (annexe 2 : taxons rares sur une partie du territoire et plus communs ailleurs mais paraissant néanmoins menacés et/ou plan- tes en limite d'aire, rares dans le Massif Armoricain mais assez communes à l'extérieur de nos limites),

- une espèce bénéficie d’un statut d’espèce invasive potentielle : il s’agit du seneçon du cap (Senecio inaequidens) inscrite à la liste des plantes introduites envahissantes de Bretagne (2008) par le conservatoire botanique national de Brest.

La liste des espèces végétales inventoriées peut être retrouvée en annexe.

L’ensemble des espèces inventoriées peut être séparé dans différents groupes écologiques :

- les espèces ubiquistes, qui occupent la majorité des habitats présents, même les plus artificialisés : la paquerette, le ray grass, le dactyle aggloméré, le paturin annuel, etc.

- les espèces de prairie mésophile eutrophe qui occupent les pelouses régulièrement entretenues : le mouron des champs, l’Achille millefeuilles, la petite centaurée commune, etc.

- les espèces de prairie mésophile oligotrophe présentes dans les milieux prairiaux pauvres correspondant aux prairies de fauche au niveau de la zone d’étude : ophrys abeille, lotier corniculé, renoncule bulbeuse, etc.

- les espèces sciaphiles, qui se développent à l’ombre des alignements d’arbres, au sein des bosquets et des haies : lierre grimpant, groseillier à grappes, etc.,

- les espèces hygrophiles et méso-hygrophiles, qui se développent pour certaines au sein du lit mineur du ruisseau et pour d’autres dans la mare : ache nodiflore, jonc aggloméré, silène fleur de coucou, œnanthe safranée, etc.

- les espèces arbustives et arborées qui forment les fourrés et les alignements : Charme commun, bouleau verruqueux, aubépine monogyne, etc.

Photographie d’une ophrys abeille Photographie du Seneçon du cap – source Wikipédia Figure 42: Cartographie des espèces végétales à statut particulier dans la zone d’étude

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6.1.2.7 La faune

Les inventaires faunistiques ont été menés sur les groupes taxonomiques suivants : les oiseaux, les chauves-souris, les insectes (les lépidoptères rhopalocères, les odonates) les mammifères, les reptiles et les amphibiens.

Avifaune

Les investigations menées ont permis de contacter 22 espèces d’oiseaux. Ces espèces sont communément retrouvées dans les milieux urbains et periurbains. Les espèces inventoriées n’utilisent pas les habitats inclus dans le périmètre d’étude pour les mêmes usages. Ainsi, certaines espèces ont présenté un comportement de nidification, notamment au niveau des haies bocagères et des fourrés. D’autres, utilisent le site exclusivement pour se nourrir. Enfin, certaines ont été contactées uniquement lors de leur passage sur site.

La liste des espèces d’oiseaux inventoriées peut être retrouvée en annexe.

Nidification avérée Les indices de reproduction ont permis de conclure à la nidification certaine de 13 espèces d’oiseaux dont le rougequeue noir et le troglodyte mignon. Toutes les espèces nichant sur le site sont très communes sur le territoire.

Nidification probable 6 espèces inventoriées ont présenté des indices de nidifications qui sont insuffisants pour déterminer de façon certaine qu’ils se reproduisent dans le périmètre d’étude. Cependant, les habitats présents sont favorables à leur accueil, la probabilité qu’elles se reproduisent sur le site est donc forte.

Contact en passage/alimentation 3 espèces ont été inventoriées uniquement en passage sur le site : le canard colvert, le martinet noir et le pic vert. Il est probable que ces espèces nichent en périphérie de la zone d’étude.

Intérêt de la zone d’étude pour les oiseaux Les habitats présents au sein du périmètre sont principalement favorables à la nidification des passereaux. Les espaces de bosquets, les alignements d’arbres ainsi que les ronciers constituent les habitats les plus intéressants à l’échelle de la zone d’étude pour les oiseaux.

Le caractère très industriel du site et son insertion dans un espace urbanisé sont à l’origine du caractère anthropophile des espèces contactées. La présence de structures plus naturelles (mare, haie et bosquets), qui sont moins soumises au dérangement de par leur positionnement en retrait par rapport à la majorité de l’activité du site permet la présence d’espèces plus ubiquistes voir légèrement spécialisées (canard colvert, verdier d’Europe, Geai des chênes, etc.)

Les mammifères (hors chiroptères)

L’inventaire des mammifères, hors chiroptères, a été effectué par la recherche de traces de présence et d’observations à vue.

Trois espèces sont présentes de façon avérées dans la zone d’étude : - Le ragondin, qui présente une petite population au niveau de la mare, - Le lapin de Garenne, dont les effectifs sont très importants et qui contribuent à entretenir les espaces

ouverts,

- Le renard roux, dont la présence a été indiquée par le personnel du site (groupe social de plusieurs individus observé).

Les inventaires mettent en avant la suspicion de présence du blaireau européen, par l’intermédiaire d’une laissée trouvée au sud-ouest du site, à proximité de la mare. Le caractère dégradé de cette laissée ne permet cependant pas de confirmer l’identification.

Chiroptères

Un inventaire acoustique et la recherche de gîtes ont été menés par le bureau d’étude CERESA pour statuer sur l’utilisation de la zone d’étude par ce groupe. L’étude complète peut être retrouvée en annexe.

Les apports de la bibliographie Dans la base de données associative en ligne Faune-Bretagne, les seules données disponibles sur la présence de chauves-souris à Rennes concernent la pipistrelle commune. C’est la chauve-souris la plus commune en Bretagne. Ses mœurs lui permettant d’exploiter les constructions humaines (interstices des bâtiments, revers des volets, etc.), elle est fréquemment rencontrée dans des territoires urbanisés. Aucune donnée de présence de chauves-souris n’est disponible sur les communes de Vezin-le-Coquet ou le Rheu, proches de l’aire d’étude. Les colonies connues les plus proches se situent à Vern-sur-Seiche, Saint-Thurial et Guichen.

Le contexte du site L’aire d’étude se situe au sein de la zone d’activités de la route de Lorient. Les espaces proches sont essentiellement artificialisés. La présence d’arbres ou d’espaces herbacés est limitée à quelques taches dispersées. Il n’existe pas de connexion reliant ces taches « vertes » (haies, bandes herbacées, etc.). Aucune connexion ne relie non plus l’aire d’étude à la vallée de la Vilaine.

Au nord de l’aire d’étude se situe la voie ferrée reliant Rennes à Saint-Brieuc. Elle est reliée à une voie de fret liée à la zone d’activités, qui est bordée de haies dans sa partie sud.

La voie ferrée Rennes ˗ Saint-Brieuc sépare l’aire d’étude d’espaces agricoles dépourvus de bocage. Seule une petite surface d’espaces agricoles comprend un bocage relictuel.

A l’est de l’aire d’étude s’étendent les pelouses bordant la rocade de Rennes. A l’est de la route se trouvent des espaces résidentiels (habitations avec des jardins), qui constituent un ensemble plus favorables aux chauves-souris.

En conclusion, l’aire d’étude est encadrée par des espaces très peu favorables aux chauves-souris (matrice urbaine ou agricole dépourvue de bocage), ou par des linéaires pouvant constituer des obstacles à la circulation (voie ferrée, route à 2x2 voies) avec des espaces plus favorables aux chauves-souris (espaces agricoles à bocage relictuel, zone résidentielle)

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L’occupation du sol sur le site L’aire d’étude comprend de larges surfaces d’espaces artificialisées (parkings, voirie) ou construites. Des bosquets ornementaux sont imbriqués avec une partie des bâtiments.

Les espaces à caractère plus « naturels » comprennent : - Une haie à chêne pédonculé, comprenant des arbres matures, connectée :

• au nord avec un bosquet à chêne pédonculé, bouleau, merisier, à strate herbacée dominée par la ronce et le lierre ;

• au sud avec la mare. Cette haie longe l’écoulement qui aboutit à la mare. - Une mare végétalisée (végétations denses à massette à large feuille).

Un bosquet arboré à chêne pédonculé est associé à cette mare ;

- Un cours d’eau aboutissant à la mare, avec une végétation de berge herbacée comprenant le jonc épars, la ronce, etc.

- Des bosquets arborés ou arbustifs ;

- Des espaces herbacés (pelouses tondues fréquemment)

La recherche de gîtes Les bâtiments du site ont fait l’objet d’une recherche d’indices de présence de chauves- souris.

- Typologie des bâtiments

Trois types de bâtiments sont présents sur le site : - Des bâtiments industriels, métalliques, très lumineux et dépourvus de combles. Ces bâtiments sont

très peu favorables à l’accueil de chauves-souris. Cependant, certaines parties de ces bâtiments ont fait l’objet d’une recherche d’indices de présence : locaux peu fréquentés, sombres, galeries souterraines, etc. ;

- Un entrepôt de matériel (ancien blockhaus), lumineux et à ouvertures nombreuses mais comportant des interstices entre des poutres ;

- Des bureaux, dont les bâtiments comportent des combles non aménagés

Par ailleurs, les vides sanitaires de certains bâtiments (réfectoire, bureaux, etc.) ont également été explorés, afin de détecter d’éventuels individus (certaines chauves-souris se réfugient parfois dans les caves en période estivale)

- Résultats des prospections

Les recherches en bâtiments industriels n’ont pas permis de trouver d’espaces particulièrement favorables à la présence de chauves-souris. Les espaces les moins défavorables ont fait l’objet de recherches pour repérer des individus qui pourraient exploiter le site en gîtes relais, sans succès.

Aucune trace de présence de chauves-souris (guano) n’a été trouvée dans l’ancien blockhaus, probablement trop ouvert et lumineux.

Aucun indice de présence n’a été recueilli non plus dans les combles des bâtiments administratifs, nettement plus favorables a priori. Mais plusieurs facteurs défavorables peuvent expliquer l’absence de chauves-souris à cet endroit : toiture en bon état (peu de points d’entrée et aucun pour des chauves-souris en vol), fréquentation par des chats (mise-bas de chatons) pouvant constituer des prédateurs, lumière allumée probablement une partie de l’année (aux dires de la personne qui nous a accompagnés).

Aucun gîte de mise-bas ne semble donc présent sur l’aire d’étude.

Les espèces contactées sur le site (détecteur à main et enregistreur automatique) Seules trois espèces de chauves-souris ont été contactées sur le site, que ce soit avec les détecteurs à main ou l’enregistreur automatique :

- La pipistrelle commune : elle représente la grande majorité des contacts obtenus. Très ubiquiste, c’est souvent l’espèce la plus fréquente dans les relevés, où qu’ils soient effectués. Elle est présente sur l’ensemble de la Bretagne, et c’est l’espèce la plus abondante dans la région ;

- La pipistrelle de Kuhl : elle est relativement fréquente sur le site. C’est une des espèces les plus communes en Bretagne, mais avec une répartition moins régulière et des effectifs moindres que pour la pipistrelle commune ;

- La sérotine commune : seuls quelques contacts de cette espèce ont été obtenus. C’est une espèce

répandue sur l’ensemble de la Bretagne, mais généralement en effectifs assez peu importants.

Ces trois espèces sont parmi celles qui fréquentent le plus les milieux urbains (chauves- souris anthropophiles), et leur présence à cet endroit n’est pas surprenante. Aucun de ces espèces ne présente de sensibilité particulière en Bretagne (cf. tableau ci-après). La diversité détectée est donc faible, mais logique eu égard au contexte de zone industrielle au sein de la zone urbaine de Rennes (absence de connexion privilégiée avec des espaces favorables aux chauves-souris à l’extérieur du site).

Carte 12 : Cartographie des bâtiments prospectés à la recherche de gites au sein de la zone d’étude

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L’activité sur le site (enregistrements recueillis au détecteur à main : parcours et points d’écoute) L’activité sur le site est globalement peu importante : peu de contacts ont été recueillis.

Ces contacts ont surtout été obtenus autour de trois points particuliers : - La petite mare qui se situe au sud-ouest de l’aire d’étude : cette mare joue très probablement le rôle de

site de chasse pour les chauves-souris locales. En effet, cette mare étant végétalisée et située en contexte arboré, elle est favorable au développement d’insectes pouvant constituer des proies pour les chauves-souris (notamment petits diptères des zones humides, microlépidoptères, etc.) ;

- La haie qui relie cette mare aux bâtiments / zones arborées de l’aire d’étude : ce linéaire, qui contient des arbres matures, joue à la fois le rôle d’axe de circulation et de site de chasse ;

- Un bosquet arboré présent au sein des prairies, à proximité de la voie ferrée, immédiatement à l’ouest des bâtiments. Ce bosquet jouait sans doute le rôle de site de chasse en raison de la présence de chênes matures et d’arbustes, entraînant la présence de proies pour les chauves-souris. Malheureusement, ce bosquet a été arasé entre les deux visites de terrain.

Ces espaces présentent une fréquentation plus importante de chauves-souris que dans le reste du site. Cette fréquentation plus importante reste limitée et correspond à ce qui est habituellement obtenu en contexte bocager (sans colonie importante à proximité).

En-dehors de ces trois endroits particuliers, la fréquentation est assez faible au niveau des arbres situés au sein des pelouses imbriquées avec les bâtiments du site. Elle est très faible au sein des espaces artificialisés ou des pelouses s’étendant à l’ouest du site.

La majorité des contacts ont concerné une activité de chasse, certains signaux obtenus au cours des points d’écoute concernaient des signaux de transit entrecoupés de séquences de chasse. Ces signaux ont été obtenus au cours de points d’écoute à proximité de la haie qui relie la mare aux bâtiments.

Une différence importante dans la fréquentation du site a été constatée entre les relevés de juillet et de septembre : le nombre de contacts est beaucoup plus élevé en juillet.

Ceci peut être dû : - au fait que la fréquentation du site par ce groupe peut être ponctuelle et liée à un besoin plus important

de proies en période d’élevage des jeunes. Cela pousserait les chauves-souris à explorer des sites moins favorables pour l’alimentation que ceux habituellement fréquentés. Le site de la Barre Thomas, enclavé au sein d’espaces globalement défavorables, entrerait dans ce cadre ;

- à la modification de l’aire d’étude liée à la réalisation de travaux sur le site entre les deux visites (qui a d’ailleurs entraîné une adaptation des parcours d’écoute ; voir présentation des méthodes pour dresser l’état initial).

Analyse des enregistrements automatiques L’enregistreur automatique a été placé à proximité de la mare au niveau de la haie qui relie cette mare aux bâtiments, en parallèle des sorties nocturnes.

Cette haie a été identifiée lors des parcours d’écoute (approche spatiale) comme un axe de circulation préférentielle pour les chauves-souris. L’analyse des résultats du détecteur automatique vient en complément de cette approche spatiale.

Tous les contacts obtenus par le dispositif correspondent à des pipistrelles communes ou de Kuhl. Comme c’est fréquemment observé, la pipistrelle commune domine largement le relevé (89 % des contacts identifiables).

Aucune autre chauve-souris que ces deux espèces n’a été contactée au cours de l’étude avec ce protocole. Ceci permet de penser qu’en-dehors de la sérotine commune identifiée çà et là au cours des relevés pédestres, aucune autre espèce de chauve-souris ne fréquente de manière régulière le site.

La majorité des contacts obtenus concernaient une activité de chasse, certains concernaient une activité de transit entrecoupée de séquences de chasse.

Intérêt de la zone d’étude pour les chauves-souris Le site de la Barre Thomas se situe dans un contexte très défavorable à la fréquentation par les chauves-souris. En effet, situé au sein d’une matrice urbaine, il est de plus déconnecté d’espaces proches plus favorables (parcelles agricole à bocage relictuel, zones résidentielles avec des jardins/espaces verts) par des infrastructures linéaires (route, voie ferrée).

Peu de données sont disponibles sur la présence de chauves-souris sur la ville de Rennes ou les communes proches de Vezin-le-Coquet et le Rheu.

Aucun gîte de mise-bas n’est présent dans les bâtiments du site.

L’analyse de la fréquentation par ce groupe faunistique a été réalisée au moyen de trois protocoles (parcours d’écoute à pied, points d’écoute en poste fixe au détecteur à main, enregistreur automatique à ultrasons).

Les prospections de terrain montrent que l’aire d’étude est globalement peu fréquentée par les chauves-souris. La diversité détectée est faible, les trois espèces détectées sont les plus anthropophiles des chauves-souris bretonnes : pipistrelle commune, pipistrelle de Kuhl, sérotine commune.

Au sein de l’aire d’étude, un axe de déplacement se dégage clairement : il s’agit de la haie qui relie la petite mare (au sud-ouest) aux bâtiments du cœur du site. L’ensemble constitué par la mare et le bosquet de chênes associé constitue un deuxième point de fréquentation plus importante par les chauves-souris.

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Au-delà de cet axe qui présente un intérêt particulier, les enjeux liés aux chauves-souris sur le site sont faibles.

Les insectes (les lépidoptères rhopalocères, les odonates)

Les lépidoptères rhopalocères 11 espèces de lépidoptères rhopalocères ont été contactées dans la zone d’étude. Ces espèces sont très communes en Bretagne. Aucune ne bénéficie d’un statut de protection ou de sensibilité. Le site est abondamment fréquenté par deux espèces : le tircis et le procris. Ces deux espèces sont très communes et assurent leur cycle de reproduction au sein des habitats prairiaux de la zone d’étude.

De façon globale, la présence d’une importante superficie d’habitats prairiaux dans la zone d’étude est très favorable à ce groupe, qui présente une bonne densité malgré le caractère urbain de l’environnement périphérique. La présence d’espaces agricoles au nord tend néanmoins à limiter cet enclavement et de nombreux individus ont été observés en passage au niveau de la frange nord du site.

Intérêt de la zone d’étude pour les odonates

Malgré le caractère commun des espèces contactées, la zone d’étude offre des habitats intéressants pour les lépidoptères rhopalocères. Aucune espèce à enjeu n’a cependant été contactée de la conjonction probable de deux facteurs :

- L’insertion de la zone d’étude dans un espace urbain peu favorable aux lépidoptères rhopalocères spécialistes et son éloignement des milieux « source »,

- L’absence de plantes hôtes d’intérêt susceptibles d’accueillir certaines espèces à enjeux.

Les odonates La présence de la mare et du ruisseau ont conduit à retenir ce groupe comme taxon indicateur pour dresser l’état initial.

Les résultats obtenus font état d’une diversité et d’une densité d’odonates faibles. 4 espèces ont été contactées : la petite nymphe à corps de feu, le caloptéryx vierge, le leste verdoyant et le sympétrum sanguin. Seul le leste verdoyant bénéficie d’une inscription en tant qu’espèce potentiellement menacée sur la liste rouge provisoire des odonates de France métropolitaine.

L’ensemble de ces espèces a été contacté autour de la mare, qui constitue le seul site de reproduction de ce groupe dans la zone d’étude. Le ruisseau apparait comme peu favorable du fait de son caractère très ombragé. Aucun individu n’a pas ailleurs été contacté le long de son écoulement.

Intérêt de la zone d’étude pour les odonates

Les habitats aquatiques présents sont plutôt favorables aux odonates qui présentes une bonne diversité au regard des caractéristiques du site et de sa localisation.

Les reptiles

2 espèces de reptiles ont été inventoriées au sein de la zone d’étude. Il s’agit de la couleuvre à collier, observée à proximité de la mare, et du lézard des murailles, observé en de multiples endroits du site, principalement au niveau des secteurs fortement imperméabilisés.

Intérêt de la zone d’étude pour les reptiles Bien que ces deux espèces soient protégées au niveau national et inscrites à l’annexe IV de la directive Habitat, elles sont communes en Bretagne et sont fréquemment retrouvées dans les espaces urbains, qui offrent des conditions favorables à leur accueil (bonne disponibilité de la ressource alimentaire, places de chauffe, faible présence de prédateurs, etc.).

Les amphibiens

Seuls deux habitats présents dans l’emprise de la zone d’étude sont favorables aux amphibiens : la mare et le cours d’eau. Malgré des prospections nocturnes poussées au sein et à proximité de ces deux habitats, seule la grenouille verte (Pelophylax kl. Esculentus) a été contactée. Cette observation concorde par ailleurs avec le témoignage des gardiens de nuit du site qui ont également fait remonter cette donnée.

Intérêt de la zone d’étude pour les reptiles

L’isolement des milieux aquatiques présents dans la zone d’étude ainsi que l’absence de milieu source à proximité rendent les habitats présents peu favorables à l’accueil des amphibiens. La proximité des infrastructures routières constitue également un facteur défavorable à la présence d’amphibien dont la mortalité est généralement régulière lors des périodes de migration au niveau des axes routiers ce qui peut conduire à terme à la diminution des effectifs d’une population voir à sa disparition.

Les poissons

Le linéaire de ruisseau présent dans la zone d’étude n’est pas favorable à l’accueil de poissons. Aucune observation n’a pas ailleurs permit de soupçonner la présence d’un peuplement piscicole. Ce ruisseau est fortement déconnecté des milieux source par d’importantes longueurs de busages. Il n’existe pas de continuité écologique viable entre le ruisseau et la Vilaine.

Photographie d’un sympétrum sanguin Photographie d’un azuré commun

Conclusions sur le volet biologique de la zone d’étude Les inventaires ont mis en évidence la présence d’une faune et d’une flore majoritairement communes et adaptées aux espaces urbains et péri-urbains. Quelques exceptions remarquables sont à noter néanmoins :

- La présence de l’ophrys abeille, représentée par moins d’une dizaine d’individus localisés dans une prairie de fauche et un individu isolé au pied d’un sentier, non-loin de la mare,

- La présence d’une intéressante diversité de lépidoptères rhopalocères qui semblent bénéficier de la présence de prairies de fauche assez thermophiles dans la zone d’étude.

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6.1.2.8 Mutation du site Des mutations ont actuellement lieu, depuis l’été 2015, dans l’emprise du site afin d’aménager l’usine AVS. De fait, par rapport au diagnostic dressé à l’été 2015, l’occupation du sol au sein d’une partie du site d’étude a fortement évolué.

Cette mutation est indépendante des actions du maître d’ouvrage LORIMMO.

Un passage sur le site a été réalisé le 09 mars 2016 afin de caractériser cette mutation de l’espace.

Cette mutation a été caractérisée par :

La suppression des stations d’ophrys apifera,

La suppression des arbres isolés et des bosquets,

Le ruisseau et la mare ont été conservés en l’état,

La ripisylve a été conservée,

Le bosquet autour de la mare a été conservé.

L’espace de mutation a été clôturé au cours de l’été 2015. Il est cartographié sur la carte ci-contre.

Espace de mutation

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6.1.2.9 Connectivité écologique 6.1.2.9.1 ELEMENTS DE CONTEXTE Source : Schéma Régional de Cohérence Ecologique de la région Bretagne

Dans le cadre des lois « Grenelle 1 » puis « Grenelle 2 » adoptées respectivement en 2009 puis en 2010, la France fait le choix de doter les engagements pris dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, d’un pouvoir législatif. L’engagement n°73, est particulièrement consacré à la Trame verte et bleue.

Le grenelle de l’environnement reprend à son compte en 2007 des notions déjà développées par de nombreux pays et certaines régions françaises, relatives aux réseaux écologiques et aux réservoirs de biodiversité. Ces notions découlent de l’étude des systèmes biologiques qui a mis en lumière l’existence de circulations (flux) entre les écosystèmes et en leur sein. Ces circulations sont indispensables au maintien d’une diversité biologique suffisante pour permettre aux habitats de fonctionner et aux populations de survivre.

Les circulations favorisent la viabilité des populations animales et végétales.

Les apports de gènes associés aux circulations des espèces contrebalancent les pertes engendrées par la disparition d’individus (mort ou émigration) et jouent un rôle essentiel pour assurer la pérennité des populations. En effet, si les déplacements sont interrompus par la mise en place de barrières physiques ou chimiques (isolation, route, insecticide, etc.), les échanges d’individus sont empêchés. En cas d’isolement trop important, une population connaîtra un déclin à plus ou moins long terme dû à la perte de diversité génétique en son sein, qui mènera, potentiellement, à sa disparition.

Les circulations permettent aux individus de réaliser leur cycle de vie.

La majorité des espèces, notamment animales, n’exploitent pas un seul habitat mais ont besoin de milieux complémentaires pour se nourrir, pour se reproduire, etc., et doivent, de ce fait, effectuer des déplacements entre ceux-ci.

A titre d’exemple peuvent être évoqués les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, etc.) qui se reproduisent dans des plans d’eau, mais qui, en dehors de cette période de reproduction, vivent dans des milieux frais et humides (bois, haies, etc.).

Les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques sont deux concepts issus des travaux menés en rapport avec les circulations des espèces, notamment en écologie du paysage :

- les espèces utilisent des éléments du paysage pour se déplacer entre les habitats favorables à l’assouvissement de leurs besoins fondamentaux. Ces voies préférentielles sont désignées sous le terme de corridors écologiques ;

- la fonctionnalité de ces corridors est fortement dépendante des milieux « source » des espèces. Il est possible de distinguer au sein de ces milieux, des espaces où la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée. Ce sont les réservoirs de biodiversité.

Les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques constituent la base de la trame verte et bleue qui est un outil d’aménagement du territoire visant à constituer un réseau écologique cohérent qui permet aux espèces de circuler et d’interagir ainsi qu’aux écosystèmes de fonctionner.

Les continuités écologiques constituant la trame verte et bleue comprennent les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques, dont une définition réglementaire est fournie par l’article R371-19 du code de l’environnement :

- Les réservoirs de biodiversité sont des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement en ayant notamment une taille suffisante, qui abritent des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent ou qui sont susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces.

- Les corridors écologiques assurent des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.

Aspect règlementaire (article L. 371-1 III) du code de l’environnement II. ― La trame verte comprend :

1° Tout ou partie des espaces protégés au titre du présent livre et du titre Ier du livre IV ainsi que les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité ;

2° Les corridors écologiques constitués des espaces naturels ou semi-naturels ainsi que des formations végétales linéaires ou ponctuelles, permettant de relier les espaces mentionnés au 1° ;

3° Les surfaces mentionnées au I de l'article L. 211-14.

III. ― La trame bleue comprend :

1° Les cours d'eau, parties de cours d'eau ou canaux figurant sur les listes établies en application de l'article L. 214-17 ;

2° Tout ou partie des zones humides dont la préservation ou la remise en bon état contribue à la réalisation des objectifs visés au IV de l'article L. 212-1, et notamment les zones humides mentionnées à l'article L. 211-3 ;

3° Les cours d'eau, parties de cours d'eau, canaux et zones humides importants pour la préservation de la biodiversité et non visés aux 1° ou 2° du présent III.

IV. ― Les espaces naturels, les corridors écologiques, ainsi que les cours d'eau, parties de cours d'eau, canaux

ou zones humides mentionnés respectivement aux 1° et 2° du II et aux 2° et 3° du III du présent article sont identifiés lors de l'élaboration des schémas mentionnés à l'article L. 371-3.

Localisation de la métropole rennaise vis-à-vis du SCRE de la région Bretagne

La zone d’étude s’implante dans l’emprise administrative de Rennes, au sein du grand ensemble de perméabilité du bassin de Rennes (grand ensemble de perméabilité n°26 : le bassin de Rennes).

Cet ensemble est caractérisé par des espaces naturels très fortement déconnectés et qui subissent de nombreuses pressions anthropiques (fragmentation, pollutions, pression d’urbanisation, etc.).

Les réservoirs régionaux de biodiversité sont peu nombreux et circonscrits. Ils sont associés pour l’essentiel à la vallée de la Vilaine et à ses zones humides ainsi qu’à quelques bois.

L’occupation du sol, dans cet ensemble de perméabilité, est caractérisé par : - Un paysage de plaine avec bocage à ragosses déstructuré, - Pression d’urbanisation et d’artificialisation très forte, - Orientation des exploitations agricoles : légumes autour de la ville et lait très dominant en ceinture.

6.1.2.9.2 DEFINITION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE A L’ECHELLE DU PAYS DE RENNES Le SCoT actuellement en vigueur a été approuvé le 29 mai 2015. Dans le cadre de la construction du SCoT, une analyse de la trame verte et bleue a été réalisée. Cette analyse se base notamment sur une particularité de ce SCoT : la présence des milieux naturels d’intérêt écologique (MNIE). Cet outil d’inventaire et de cartographie est né à la fin des années 80 avec une volonté affirmée de connaître la richesse écologique pour la prendre en compte et la préserver dans l’aménagement du territoire du Pays.

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Le thème 6 du DOO du SCoT : le renforcement de la biodiversité à travers la trame verte et bleue

Le document d’orientation et d’objectifs (DOO) indique la nécessité de renforcer la biodiversité à travers la trame vert et bleue. La sauvegarde du capital environnemental du Pays de Rennes passe principalement par les orientations suivantes :

- Préserver et conforter la grande armature écologique du Pays de Rennes : la trame verte et bleue,

- Favoriser une fonctionnalité écologique dans les secteurs qui assurent un rôle de connexion entre les grands milieux naturels,

- Préserver ou restaurer la perméabilité biologique des zones urbanisées et des infrastructures.

La trame verte et bleue du Pays de Rennes Les milieux naturels d’intérêt écologique, « milieux sources » refuges et sources de diffusion des espèces sur le territoire et les grands ensembles naturels, en relation au sein d’un réseau écologique, constitué par les connexions biologiques et de zones relais sont les composantes de base de la trame verte et bleue du Pays de Rennes. Ces « couloirs » permettent aux espèces de se disperser et de migrer entre les différents « milieux sources » au sein du Pays mais aussi vers les territoires voisins.

Les milieux et les grands ensembles naturels sont inégalement répartis sur le territoire. Le nord-est du Pays se révèle être le plus riche en milieux naturels et présente une bonne perméabilité biologique à l’inverse, d’autres secteurs sont beaucoup plus déstructurés, comme le sud-est.

Pas moins de 144 GEN sont identifiés à l’échelle du territoire et en grande partie finement cartographiés.

Ils couvrent une surface de 33 369 hectares (25,6 % du territoire). Ce sont ces GEN qui constituent la base de la trame verte et bleue fonctionnelle au niveau écologique du Pays de Rennes.

Des ruptures et des pincements des liaisons biologiques ont été identifiés. Ils sont liés notamment aux extensions urbaines, à la destruction du bocage ou aux infrastructures routières, même si les aménagements les plus récents en tiennent de plus en plus compte.

Positionnement de la commune de Rennes dans la trame verte et bleue du Pays de Rennes

Le site s’inscrit dans un espace urbanisé et est bordé sur sa frange nord par une limite à l’extension urbaine que constitue la voie ferrée.

- Définition du site dans le SCoT du Pays de Rennes Au document d’aménagement commercial (DAC) :

Le site de la Barre thomas, qui compose la zone d’étude, est définit comme un secteur de développement. Il a pour vocation de devenir une zone d’accueil des transferts notamment ceux de la zone et de développements nouveaux.

Au document graphique du DOO :

Le site se positionne en limite de zone agricole et naturelle. La présence du mur de séparation qui longe la totalité de la frange nord du site induit une forte discontinuité au niveau de flux biologiques terrestres entre cette zone et les habitats du site. Le site est de fait mieux connecté avec les espaces urbains situés au sud et à l’ouest de son emprise. A l’est, la rocade constitue un obstacle majeur aux continuités écologiques de par les nuisances qu’elle génère et par le trafic qu’elle accueille.

Le site d’étude ne se situe ni au sein d’un espace constituant l’armature écologique du territoire, ni au sein ou à proximité d’une connexion ou d’une zone de perméabilité écologique. Il est à noter qu’il se situe à proximité d’un champ urbain qui accueille notamment un grand ensemble naturel (GEN). Cependant, comme il l’a été

évoqué précédemment, la présence du mur limite fortement les possibilités de connexions terrestres entre le champ urbain et le site d’étude.

6.1.2.9.3 LA TRAME VERTE ET BLEUE A L’ECHELLE DE LA ZONE D’ETUDE Bien que le site présente un historique ancien d’occupation pour des activités industrielles, il sert de support à une trame verte et bleue, qui de par sa structure et son positionnement en zone urbaine, présente un intérêt particulier comme support des continuités écologiques et du développement de la nature en ville.

Au sein de la zone d’étude, la trame verte et bleue s’appuie sur plusieurs composantes majeures : le ruisseau, sa ripisylve et la mare. Les espaces verts et les milieux semi-naturels viennent en soutien de la fonctionnalité de ces milieux. La mutation actuelle du site induit cependant une modification dans les flux écologiques au sein de la zone d’étude ou à proximité (usine AVS) du fait de l’arasement d’arbres et la suppression d’espaces enherbés.

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Figure 43: cartographie de la trame verte et bleue théorique du secteur

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Périmètre d’étude

Figure 44: inscription du site dans la trame du SCoT du Pays de Rennes

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6.1.3 Milieu humain

Sources : PLU de la ville de Rennes ; SCoT de Rennes ; INSEE : recensement 2012 ; rapport « Parc d’activités Ouest : diagnostic et enjeux d’une zone d’activités stratégique de Rennes Métropole » - AUDIAR, 2014 ; Rennes Métropole.

6.1.3.1 Occupation des sols

À l’échelle de la ville L’agglomération rennaise est organisée de manière polycentrique. L’étalement urbain a été globalement contenu grâce à cette organisation, avec notamment le principe du maintien d’une ceinture verte. Malgré une forte urbanisation des années 75 à 99, le territoire n’est urbanisé qu’à hauteur de 17%, avec une majorité d’urbanisation en dehors de la ville de Rennes en raison d’un fort développement périphérique (logement, activité,..).

La ville de Rennes base à présent son développement sur le renouvellement urbain et épargne ainsi les espaces naturels situés au-delà de rocade. La ville est organisée de manière concentrique donnant l’image d’une métropole très concentrée à l’intérieur de sa ceinture, d’autant plus marquée par sa situation aux côtés d’un bocage particulièrement plat.

La présence d’eau (confluence de la Vilaine et du canal de l’Ille et Rance) structure le bâti uniquement au niveau du centre. La ville possède un rôle de point d’échange et de carrefour central à l’échelle de la région, ce qui a fortement induit son organisation (présence de périphériques ou rocades, nombreux accès de tous les points cardinaux..).

À l’échelle de l’aire d’étude L’aire d’étude est située au droit de la zone d’activité « ZA Ouest ». La zone d’activité s’étend au sud de l’aire d’étude, puis, au sud de la Vilaine se trouve le quartier de La Prevalaye, composé principalement de zones non urbanisée, d’équipements (notamment l’usine d’épuration de Beaurade) ainsi que d’équipements sportifs (notamment le centre d’entrainement du stade Rennais).

L’aire d’étude est bordée au nord par une zone « non urbanisée dont espace vert et zone d’urbanisation future » selon le PLU de Rennes, actuellement occupée par des terres agricoles.

À l’est de la rocade, l’occupation du sol est plus diversifiée avec la présence de logements (à la fois individuels, mixtes et collectifs), de commerces, d’équipements et d’activité. Du nord au sud se trouve les quartiers « Atalante-Champeaux », « Moulin du Comte » et « Cleunay ». Cette zone comprend notamment le centre commercial « Cleunay boulevard », ainsi que le stade Rennais nommé « Roazhon Park ».

La carte ci-dessous extraite du PLU de Rennes illustre l’occupation du sol au droit et à proximité de l’aire d’étude.

Figure 45 : Occupation du sol (source : PLU de Rennes)

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6.1.3.2 Occupation réglementaire du sol 6.1.3.2.1 SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIAL DE RENNES Le SCOT révisé du Pays de Rennes a été approuvé le 29 mai 2015 par le Comité syndical du Syndicat Mixte du SCoT du Pays de Rennes.

Le SCoT est l’outil de conception et de mise en œuvre d’une planification intercommunale à l’échelle d’un « bassin de vie ». Il encadre la planification locale et met en cohérence, sur un territoire pertinent et sur la base d’un projet d’aménagement et de développement durables, l’ensemble des politiques sectorielles menées sur le territoire (habitat, déplacements, développement commercial, protection de l’environnement, organisation de l’espace, développement économique...).

Le SCoT est opposable au PLU et PDU.

Les orientations générales du SCoT du pays de Rennes sont organisées en trois parties et 13 thèmes :

Partie 1 : Un Pays ville archipel : une organisation pertinente du territoire Thème 1 : L’organisation de l’armature urbain Thème 2 : L’organisation commerciale du territoire Thème 3 : Les sites stratégiques d’aménagement Thème 4 : Les principes paysagers de la ville archipel Thème 5 : La préservation des espaces agro-naturels Thème 6 : Biodiversité et capital environnemental

Partie 2 : Un développement assumé, soutenable et sobre Thème 7 : Limiter la consommation des espaces agro-naturels Thème 8 : L’optimisation des déplacements Thème 9 : Vers un territoire « bas carbone » Thème 10 : La préservation des ressources et la prévention des risques

Partie 3 : Un Pays attractif et dynamique avec une capitale régionale, moteurs pour la région Bretagne Thème 11 : L’organisation de l’offre de logements Thème 12 : Le développement des activités économiques Thème 13 : Le développement des équipements et grands projets d’infrastructure

Le projet de réaménagement du site de la Barre Thomas n’est pas explicitement cité dans le SCoT du pays de Rennes. Néanmoins, celui-ci est situé au sein du parc d’activité Ouest du secteur de la Porte de Lorient, identifié dans le SCoT comme « site privilégié de renouvellement urbain pour l’activité ». Ce secteur, correspondant à l’entrée d’agglomération depuis la route de Lorient (RN 24), est l’un des axes de l’agglomération où l’accessibilité à la ville centre et la fluidité de circulation deviennent des enjeux majeurs.

Le SCoT prévoit que les aménagements de ce secteur devront permettre et anticiper la poursuite du développement de l’accueil d’activités économiques sur cet axe, en particulier la création de surfaces d’activités à proximité de la RN 24 ainsi que des activités commerciales en entrée du Cœur de métropole. Dans le secteur d’activité existant, ils devront permettre de qualifier l’entrée de ville, de faciliter l’accessibilité et le fonctionnement de la zone d’activités et d’améliorer la sécurité routière.

Le site de la Barre Thomas apparait également comme une zone d’aménagement commercial dans le Document d’aménagement commercial (DAC) du SCoT. Les principes d’aménagements sont les suivants :

« Favoriser le transfert des activités commerciales notamment ceux de la zone vers le site de Barre Thomas (zone rouge). Le site Barre Thomas est la zone d’accueil des transferts notamment ceux de la zone et de développements nouveaux.

Les réflexions à venir notamment dans le prolongement du projet Vilaine Aval permettront d’identifier les secteurs de mutation ou de modernisation »

Figure 46 : Extrait du Document d’aménagement commercial (DAC)

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6.1.3.2.2 PLAN LOCAL D’URBANISME DE RENNES Le Plan Local d’Urbanisme de Rennes a été approuvé par le conseil municipal le 17 mai 2004. La dernière modification simplifiée a été approuvée le 07 juillet 2011, la dernière révision simplifiée (n°7) le 12 novembre 2012, et la dernière modification (n°8) le 19 novembre 2015.

Il est à noter que le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) de Rennes Métropole est en cours d’élaboration. Son approbation est prévue à l’automne 2019.

L’aire d’étude est localisée en zones Urbaine UI1 et Ul2 du PLU. Sont classées en zone urbaine les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter.

Plusieurs zones urbaines sont à distinguer : UA, UB, UC, UD, UE, UF, UG, UI, UK, UM, UO, UP. Les distinctions s'appuient essentiellement sur la morphologie urbaine des différents quartiers ou secteurs, ainsi que sur leur principale affectation (secteur urbain mixte, zone d'activités, secteur d'équipements collectifs).

La zone UI recouvre l'ensemble des zones d'activités rennaises. Cette zone a vocation à :

maintenir la mixité des activités tout en accueillant les activités nuisibles qui ne peuvent s'implanter dans les autres tissus urbains,

limiter fortement la création d'habitat afin d'éviter les conflits d'usage,

organiser l'implantation des activités commerciales et hôtelières (commerces et entrepôts commerciaux) dans les secteurs possédant un parcellaire et une desserte adaptés à cette fonction,

inciter à la requalification des zones par un traitement paysager et une organisation du bâti, recevoir les équipements collectifs d'intérêt général.

Le secteur UI1 est affecté principalement à l'accueil des activités traditionnelles : industrielles, artisanales ou de service, et, en conséquence, où ne sont pas autorisés les commerces et entrepôts commerciaux dont la réalisation est soumise à autorisation de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (C.D.A.C.). Le projet est également situé en zone UI2 pour l’intersection au niveau de la route de Lorient et les ilots la bordant. Dans cette zone, l’implantation des commerces et entrepôts commerciaux dont la réalisation est soumise à autorisation de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial est autorisée.

L’aire d’étude est également concernée par :

une servitude relative à l’emprise de la voie de bouclage, une marge de recul relative à l’ordonnancement ou à la constructibilité le long de la RN24 et de la

rocade, un alignement d’arbres classé comme « espace boisée classé » en limite nord, le long de la voie

ferrée, un emplacement réservé à la ville de Rennes (n°171) en limite ouest, relative à la création de la

« voie de maillage de la zone d’activités au Nord de la route de Lorient » (rue Roland Doré / Léon Berthault).

une canalisation du réseau d’adduction en eau potable est située le long de la route de Lorient, en limite sud de l’aire d’étude,

une servitude aéronautique de dégagement de l’aéroport T5 (119 m) au droit de l’aire d’étude,

une servitude relative aux lignes électriques I4 (haute Tension et Moyenne Tension), en limite est,

une servitude radioélectrique PT2 zone spéciale de protection contre les obstacles au droit de l’aire d’étude,

une servitude relative aux chemins de fer T1, au niveau de la voie ferrée au nord.

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Figure 47 : Plan de zonage du PLU de Rennes et servitudes (source : PLU Rennes)

UI2

UI2

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6.1.3.3 Contexte démographique L’analyse du contexte démographique est menée à l’échelle de la commune concernée par le projet, Rennes.

La commune de Rennes est située au sein du département de l’Ille-et-Vilaine (35), et s’inscrit au centre de la communauté d’agglomération Rennes Métropole. Communauté regroupant 43 communes, Rennes Métropole comptait en 2012 plus de 420 000 habitants répartis sur 705,0 km², soit une densité de population de 596,7 habitants par km².

Le « Grand Rennes » est organisée autour de la ville centre, Rennes, séparée du reste de l’agglomération par une ceinture verte. Sa population en 2012 s’élevait à 209 860 habitants répartis sur 50,4 km², soit une densité de population de 4 164,7 habitants par km². Cet urbanisme particulier a permis de préserver l'identité des communes suburbaines d'essence généralement rurale.

Le tableau ci-dessous permet de caractériser l’évolution démographique de la commune de Rennes, ainsi que du département de l’Ille-et-Vilaine et de Rennes Métropole.

Département d’Ille-et-Vilaine (35)

Communauté d’Agglomération Rennes

Métropole Commune de Rennes

Population en 2012 1 007 901 420 717 209 860 Densité de population (habitants au km²) 148,8 596,7 4 164,7

Superficie (km²) 6 774,7 705,0 50,4 Variation de la population : taux annuel moyen entre 2007 et 2012, en %

+1,1 +1,1 +0,2

dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen entre 2007 et 2012, en %

+0,6 +0,7 +0,6

dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel moyen entre 2007 et 2012, en %

+0,5 +0,4 -0,4

Nombre de ménages en 2012 439 345 195 607 109 264

Tableau 9 : Évolution démographique, du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes (source : INSEE, 2012)

Le tableau ci-dessous permet de caractériser la situation du logement de la commune de Rennes, ainsi que du département de l’Ille-et-Vilaine et de Rennes Métropole.

Département d’Ille-et-Vilaine (35)

Communauté d’Agglomération Rennes

Métropole Commune de Rennes

Nombre total de logements en 2012 506 257 210 263 118 464

Part des résidences principales en 2012, en % 86,6 93,0 92,2

Part des résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) en 2012, en %

6,6 1,5 2,0

Part des logements vacants en 2012, en% 6,7 5,4 5,8

Part des ménages propriétaires de leur résidence principale en 2012, en %

59,9 48,7 35,5

Tableau 10 : Typologie des logements du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes (source : INSEE, 2012)

L’aire d’étude s’inscrit quant à elle au sein du quartier « Moulin du Compte » de la commune de Rennes, qui s’étend de part et d’autre de la rocade (quartier n°3 sur la carte ci-dessous). Situé à l’ouest de la ville, celui-ci comptait 3 697 habitants en 1999. Ce quartier périphérique a connu une croissance démographique de 12,3 % entre 1990 et 1999 (données extraites du PLU de Rennes).

Du côté est de la rocade, ce quartier fait l'objet de plusieurs opérations d'aménagement. En renouvellement urbain sur d'anciens sites d'activités ou en extension urbaine sur une ancienne parcelle en friche, elles contribuent à une revalorisation et une redynamisation du quartier. La résorption de la "cité d'urgence" du square Joseph Arot, situé à l’est de la rocade, s'inscrit également dans la politique d'habitat social de la Ville de Rennes et l'objectif de proposer une offre diversifiée de logements dans ce quartier.

Le site du projet, actuellement occupé par les bâtiments de l’usine Cooper Standard, n’inclus aucune habitation existante Les habitations les plus proches sont les suivantes :

les habitations construites au sein du lotissement « les Bambous » en limite ouest de l’aire d’étude,

une habitation au nord de la voie ferrée, à environ 50 m de la limite nord de l’aire d’étude,

les habitations du quartier « Moulin du Compte », situées à environ 140 m de la limite est de l’aire d’étude, de l’autre côté de la rocade.

.

Figure 48 : Quartiers de la ville de Rennes

(source : PLU de Rennes)

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6.1.3.4 Contexte économique et social Le tableau ci-dessous permet de décrire les activités économiques de la commune de Rennes, ainsi que du département de l’Ille-et-Vilaine et de Rennes Métropole.

Département d’Ille-et-Vilaine (35)

Communauté d’Agglomération Rennes

Métropole Commune de Rennes

Nombre d'établissements actifs au 31 décembre 2013 89 190 38 882 21 088

Part de l'agriculture, en % 8,8 1,8 0,2 Part de l'industrie, en % 5,3 3,9 2,7 Part de la construction, en % 8,6 7,3 5,4 Part du commerce, transports et services divers, en % 63,3 71,3 75,2

dont commerce et réparation automobile, en % 14,5 14,1 13,2

Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale, en %

14,0 15,7 16,5

Part des établissements de 1 à 9 salariés, en % 24,0 24,2 23,7

Part des établissements de 10 salariés ou plus, en % 7,2 8,4 7,3

Tableau 11 : Nature des activités économiques du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes

(source : INSEE, 2012)

Le tableau suivant présente les caractéristiques de la population active de la commune de Rennes, ainsi que du département de l’Ille-et-Vilaine et de Rennes Métropole.

Département d’Ille-et-Vilaine (35)

Communauté d’Agglomération Rennes

Métropole Commune de Rennes

Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail en 2012 443 670 238 810 132 914

dont part de l'emploi salarié au lieu de travail en 2012, en % 88,0 91,5 91,9

Variation de l'emploi total au lieu de travail : taux annuel moyen entre 2007 et 2012, en %

+0,7 +0,9 +0,4

Taux d'activité des 15 à 64 ans en 2012 73,4 69,7 65,0

Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2012 9,9 11,5 15,3

Tableau 12 : Caractéristiques de la population active du département, de Rennes Métropole et la commune de Rennes (source : INSEE, 2012)

L’aire d’étude est située au sein de la zone d’activité Ouest, aménagée en fond de vallée à l’extérieur de la rocade. Celle-ci s’est développée dès l’après-guerre en bénéficiant de délocalisations industrielles nationale et locale, le long de la RN24. Bordée au nord par la voie ferrée et au sud par la Vilaine, la zone industrielle a bénéficiée de ces infrastructures (desserte ferroviaire et navigable). La rocade a accentué une coupure urbaine avec la zone d’activité Ouest.

La zone d’activité Ouest est la troisième zone d’activité la plus importante de Rennes Métropole. Son développement s’est réalisé progressivement au rythme de la croissance démographique et économique de la ville. Son attractivité est restée intacte auprès des entreprises avec, en 2012, plus de 6 700 emplois, soit un maintienne global de l’emploi depuis les années 2000. Les types d’activités présentes dans la zone sont variés :

Industrie, BTP,

Transport Logistique Stockage,

Commerce de gros, Commerce de détail,

Commerce et réparation automobile et moto,

Laboratoires, Bureaux : sièges, administrations, services…,

Services : cafés, hébergements, station-service…,

Équipement public.

Près de 25 % de l’emploi de la ZI Ouest est concentré dans le commerce.

Les types établissements et les emplois de la zone ainsi que leur évolution entre 1994 et 2012 sont synthétisés sur la figure ci-dessous.

Figure 49 : Établissements et emplois de la zone d'activités Ouest

(source : Parc d’activités Ouest : diagnostic et enjeux d’une zone d’activités stratégique de Rennes Métropole, AUDIAR, 2014)

L’aire d’étude est située au droit de l’ancienne usine Cooper Standard, installée depuis 1953. Après avoir choisi de spécialiser ses usines, Cooper Standard réduit la superficie du site et cède 24 ha, faisant l’objet du présent projet de réaménagement.

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Cooper Standard conserve une partie du site située au nord de l’aire d’étude, où une nouvelle unité de production, spécialisée dans la production de pièces anti-vibrantes, entrera en service en 2106. L’usine devrait compter en juin 2017 450 salariés.

La zone d’activités amorce aujourd’hui une phase de mutation dans laquelle s’inscrit le présent projet. Cette mutation est dynamisée par la présence de plusieurs zones plus commerciales et résidentielles à proximité, notamment :

la ZAC des Trois Marches, située plus à l’ouest, sur la commune de Vézin-le Coquet : développée de part et d’autre de la route de Lorient sur une superficie de 20 hectares environ, 75 entreprises y sont installées. Les activités s’articulent autour de l’agroalimentaire, le commerce de gros et de détail, les services... La zone économique totalise environ 1 200 emplois,

le lotissement « les Bambous » en limite est de l’aire d’étude : d’une superficie d’environ 7 ha, il est en cours de développement. Actuellement les entreprises implantées sont les suivantes : Leclerc drive, aubade, une station-service TOTAL et restaurant Courtepaille ;

les quartiers Moulin du Compte et Cleunay à l’est de la rocade, comportant des logements, le centre commercial de Cleunay et de nombreux équipements (stade Rennais, groupes scolaires, parcs, etc.),

le technopôle Atalante-Champeaux, situé au nord-est à proximité de l’École Nationale Supérieure Agronomique, visant à assurer le développement des établissements de formation orienté vers la recherche agronomique et à offrir un cadre de qualité aux entreprises de pointe dans le secteur de l’agro-industrie.

6.1.3.5 Équipements publics, tourisme et loisirs La ville offre un maillage très dense d'équipements publics, de quartier de Ville et d'agglomération. Un quart des surfaces urbanisées est réservé aux équipements collectifs d'intérêt général.

L’équipement du quartier s’est renforcé depuis les années 50, avec la présence de grands équipements structurants de la ville notamment à l’est de la rocade. Les équipements suivants se trouvent à proximité de l’aire d’étude :

Établissements d’enseignement : l’Agro Campus Ouest (Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles

et du paysage,

l’école privée Montessori,

l’école maternelle et élémentaire publique Moulin du Comté l’école Saint Clément,

la crèche « Les Minuscules les 3 Marches »

la crèche « 1, 2,3 Soleil »

Établissements de soins : la clinique de la Sagesse,

la maison de retraite du Clergé

Équipements sportifs : le stade Rennais, le complexe sportif Charles Géniaux,

le Dojo Rennais,

le Centre d’entrainement du Stade Rennais.

La carte ci-après présente la localisation des principales zones d’activités économiques et équipements présents à proximité de l’aire d’étude.

Concernant le tourisme et les loisirs, l’aire d’étude, située en marge du centre-ville, n’est pas particulièrement touristique. Quelques hôtels sont situés au niveau de la ZAC Les 3 Marches à l’ouest de l’aire d’étude, ainsi qu’à proximité du centre commercial de Cleunay et du technopole Atalante-Champeaux.

Comme présentés ci-dessus, de nombreux équipements sportifs sont présents à proximité.

En outre, un itinéraire de promenade est présent au bord de la Vilaine, située environ 350 mètres au sud de l’aire d’étude.

Environ 1,5 km au sud de l’aire d’étude se trouvent la base de loisir de la Prevalaye et les étangs d’Apignés. Comportant des plans d’eau, des activités nautiques, des itinéraires de promenade, des jardins familiaux, etc., cet espace naturel aménagé est un lieu de loisir très populaire pour les rennais. La baignade est autorisée et surveillée en été.

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Figure 50 : Activités économiques et équipements

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6.1.3.6 Gestion des déchets La gestion des déchets ménagers et assimilés (collecte, traitement et valorisation) est de la compétence de la communauté d’agglomération Rennes Métropole.

La politique Déchets de Rennes Métropole est impulsée par la commission Prospective et développement durable et son groupe Déchets, présidé depuis 2014 par le vice-président en charge de l'Énergie et des déchets. Cette politique s'articule autour des objectifs suivants :

réduire les déchets à la source,

valoriser les déchets au mieux de leur potentiel (réemploi, valorisations matière et organique), optimiser les collectes en conciliant maîtrise des coûts et service de qualité.

Rennes Métropole possède et confie par délégation de service public plusieurs équipements :

18 déchèteries et 5 plateformes de déchets verts gérées par la métropole (exploitation confiée à Tribord). Rennes Métropole traite aussi les déchets des équipements gérés par les communes ;

un centre de tri des déchets recyclables (délégation service public à Netra-Onyx) et une UVE (Unité de Valorisation Energétique) des ordures ménagères (l'ex-usine d’incinération), dont l'exploitation est confiée à la société Sobrec,

une installation de stockage des déchets non dangereux, pour les balayures de voiries et les plâtres, dont l’exploitation est confiée à l’entreprise Charier DV.

Concernant les déchets professionnels, ces derniers sont responsables de l’élimination de leurs déchets. Toutefois, le service public peut prendre en charge leurs déchets assimilables aux déchets ménagers jusqu’à 10 000 litres par semaine. La collecte est alors assurée comme celle des déchets ménagers mais ce service est soumis à l’application d’une redevance spéciale, complémentaire de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et rendue obligatoire par la loi du 13 juillet 1992.

Dans le centre-ville, la ville de Rennes organise 3 collectes d’ordures ménagères par semaine, et 2 collectes de déchets recyclables. Pour 250 adresses aux faibles capacités de stockage, 6 collectes d’ordures ménagères par semaine ont lieu.

Dans les quartiers périphériques extra-rocade, comme c’est le cas du site du projet, la collecte des ordures est réalisée une fois par semaine. Au niveau de la Zone d’Activité Ouest, la collecte des ordures ménagères est réalisée le jeudi après-midi, et la collecte sélective le mercredi matin.

Par exception, et sous conditions définies par Rennes Métropole, une fréquence de collecte de 2 fois par semaine est appliquée pour les professionnels dont l’activité le justifie.

6.1.3.7 Projets d’aménagement Les projets suivants concernent à la fois les projets connus, au sens de la réglementation (article R.122-5 du code de l’environnement), ainsi que les projets d’aménagement importants à proximité de l’aire d’étude.

Usine AVS Cooper Standard Au nord de l’aire d’étude, Cooper Standard prévoit la création d’une nouvelle usine AVS. Composée d’un bâtiment de 12 000 m², l’usine sera spécialisée dans la production de systèmes antivibratoires (AVS). Actuellement en cours de construction, sa mise en service est prévue en 2016. Jusqu'à présent effectuée à Rennes, la fabrication des joints d'étanchéité sera quant à elle transférée sur le site Cooper Standard de Vitré.

Compte-tenu de sa proximité, le projet d’usine AVS est intégré dans le programme de travaux auquel appartient le projet de réaménagement du site de la Barre-Thomas.

Lotissement « les Bambous » Le projet de lotissement « les Bambous » est en cours de réalisation. Celui-ci est situé en limite ouest de l’aire d’étude et est ainsi intégré dans le programme de travaux auquel appartient le projet de réaménagement du site de la Barre-Thomas.

Valorisation de la vallée de la Vilaine Le projet d'aménagement de la vallée de la Vilaine aval engage un groupement de commandes composé de Rennes Métropole et de sept communes concernées (Bruz, Saint-Jacques-de-la-Lande, Rennes, Le Rheu, Chavagne, Vezin-le-Coquet et Laillé).

Le projet a pour enjeu de :

permettre l'émergence de lieux de loisirs, de sports et d’événements de plein air dans un cadre naturel et paysager de grande qualité,

permettre l'émergence d'un territoire de développement et d'innovations scientifiques et économiques, tirant parti de ses lieux de recherche et de ses fortes composantes agricoles, environnementales et paysagères,

permettre l'émergence d'un site à forte attractivité touristique.

Le périmètre du projet débute au sud de l’aire d’étude, au sud de la Vilaine.

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Figure 51 : Présentation du projet d'aménagement de la vallée de la Vilaine

(source : Rennes Métropole)

ZAC La Courrouze Localisée environ 1,5 km au sud-est de l’aire d’étude, à l’intérieur de la rocade, le quartier de la Courrouze englobe un vaste secteur d’environ 115 hectares principalement composés de friches industrielles et militaires.

La ZAC se décompose en 11 grands secteurs opérationnels et représente 495 732 m² de surface de plancher à créer. Elle comprend des logements, des activités tertiaires, de commerces et de services.

Cette opération s’inscrit pleinement dans une démarche de renouvellement urbain durable en recomposant la ville sur elle-même, évitant ainsi l’étalement urbain et en réinvestissant des sites délaissés tout en préservant environnement et ressources naturelles. Elle accueillera, à la fois, de l’habitat diversifié, en conformité avec les orientations du Programme Local de l’Habitat, des activités et des équipements de quartier.

L’aménagement de la ZAC est divisé en 3 tranches : tranche 1 (2006-2014), tranche 2 (2012 – 2018) et tranche 3 (à partir de 2015). Les premières livraisons de programmes immobiliers ont eu lieues en 2009.

Figure 52 : Projet d'aménagement de la ZAC "La Courrouze"

(source : Rennes Métropole)

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6.1.3.8 Synthèse du milieu humain

L’aire d’étude est située au droit de la zone d’activité « ZA Ouest », localisée au sud-ouest de l’agglomération rennaise, à l’extérieur de la rocade.

Elle est localisée en zone Urbaine UI1 du PLU, affectée principalement à l'accueil des activités traditionnelles : industrielles, artisanales ou de service, et, en conséquence, où ne sont pas autorisés les commerces et entrepôts commerciaux dont la réalisation est soumise à autorisation de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (C.D.A.C.).

L’aire d’étude est concernée par :

des servitude d’utilité publique : emprise de la voie de bouclage, servitude aéronautique de dégagement de l’aéroport, servitude relative aux lignes électriques, servitude radioélectrique PT2 zone spéciale de protection contre les obstacles,

une marge de recul relative à l’ordonnancement ou à la constructibilité le long de la RN24 et de la rocade,

un espace boisé classés le long de la voie ferrée,

un emplacement réservé à la ville de Rennes (n°171) en limite ouest, relative à la création de la « voie de maillage de la zone d’activités au Nord de la route de Lorient »

une canalisation du réseau d’adduction en eau potable est située le long de la route de Lorient, en limite sud de l’aire d’étude.

L’aire d’étude s’inscrit au sein du quartier « Moulin du Compte » de la commune de Rennes, qui s’étend de part et d’autre de la rocade. Ce quartier périphérique a connu une croissance démographique de 12,3 % entre 1990 et 1999. Du côté est de la rocade, ce quartier fait l'objet de plusieurs opérations d'aménagement contribuant à une revalorisation et une redynamisation du quartier.

Elle se trouve plus précisément au sein de la zone d’activité Ouest, la troisième zone d’activité la plus importante de Rennes Métropole regroupant plus de 6 700 emplois dont plus de 25% dans le secteur du commerce. Le site du projet est situé au droit de l’ancienne usine Cooper Standard, qui conserve aujourd’hui une partie du site située au nord de l’aire d’étude, où une nouvelle unité de production, spécialisée dans la production de pièces anti-vibrantes, entrera en service en 2106. L’usine devrait compter en juin 2017 450 salariés.

La zone d’activité amorce aujourd’hui une phase de mutation dans laquelle s’inscrit le présent projet, amorcée par la présence de plusieurs zones plus commerciales et résidentielles à proximité (ZAC des Trois Marches, lotissement « les Bambous » en limite est de l’aire d’étude, quartiers Moulin du Compte et Cleunay à l’est de la rocade, technopôle Atalante-Champeaux…).

Divers équipements publiques sont également présents à proximité du site, notamment le Stade Rennais, l’Agro Camus Ouest, ou encore la clinique de la Sagesse.

Située en marge du centre-ville, le secteur n’est pas particulièrement touristique. Cependant, environ 1,5 km au sud de l’aire d’étude se trouvent la base de loisir de la Prevalaye et les étangs d’Apignés.

Plusieurs projets connus sont localisés à proximité de l’aire d’étude, dont deux sont intégrés au programme de travaux auquel appartient le réaménagement de la Barre Thomas : la construction de l’usine AVS et la création du lotissement « les Bambous ».

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6.1.4 Risques naturels et technologiques et pollution des sols

6.1.4.1 Risques naturels 6.1.4.1.1 RISQUE INONDATION L’agglomération rennaise est située à la confluence de deux cours d’eau principaux que sont l’Ille et la Vilaine. Dans ce contexte, les évènements de crue sont inévitables et récents dans l’histoire de l’agglomération. En effet, ces deux cours d’eau présentent de forts débits en période hivernale qui engendrent des épisodes de crues et par conséquent des inondations au sein de la ville de Rennes. Ces dernières années, nous pouvons constater une augmentation de la fréquence des inondations (crues de 1974, 1995, 1999, 2001 et 2009 pour la Vilaine).

Le Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) du bassin de la Vilaine en région Rennaise, Ille et Illet, a été prescrit par arrêté préfectoral du 28 septembre 2001. L’aire d’étude n’est pas concernée par ce PPRI. Comme présentée sur la figure ci-dessous, la zone concernée par le PPRI la plus proche de l’aire d’étude se situe à 250 mètre au sud. Il s’agit d’une zone bleue c’est-à-dire d’aléa moyen à faible.

Figure 53 : Extrait du Plan de Prévention des Risques Inondation du bassin de la Vilaine

Toutefois, l’aire d’étude est concernée par le risque d’inondation par remontée de nappes. Au sein de l’aire d’étude, la sensibilité au risque de remontée de nappe est la suivante :

concernant le socle, la nappe est sub-affleurante sur la partie ouest et sud, et de sensibilité faible à très faible au nord-est,

concernant la nappe alluviale, la sensibilité est faible à très faible hormis au niveau d’une partie des bâtiments à l’est où elle est affleurante.

Le niveau de la nappe n’est pas immuable, il varie en fonction de la pluviométrie, des crues des fleuves pour les aquifères en lien avec les cours d’eau ou des actions humaines comme le pompage. La remontée de nappes peut également entraîner la migration des polluants éventuellement contenus dans le sol.

Le risque de remontée de nappe est présenté sur la Figure 54 : Cartographie des risques naturels.

6.1.4.1.2 RISQUE MOUVEMENT DE TERRAIN Concernant le risque de mouvement de terrain par retrait et gonflement des argiles, l’aire d’étude est localisée en zone de risque faible (source : BRGM).

Aucun Plan de Prévention du Risque (PPR) de mouvement de terrain n’a été réalisé sur la commune de Rennes.

L’aire d’étude est concernée uniquement par un risque faible de retrait et gonflement des argiles pour le risque de mouvements de terrains.

6.1.4.1.3 RISQUE SISMIQUE La France dispose d’un zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante en fonction de la probabilité d’occurrence des séismes. Les nouvelles règles de construction parasismiques ainsi que le nouveau zonage sismique (qui modifient les articles 5653-1 a 8 du Code de l’Environnement) sont entrés en vigueur le 1er mai 2011.

L’ensemble du département d’Ille-et-Vilaine, et donc tous les bâtiments et terrains situés sur son territoire, sont actuellement classées en zone 2, c’est-à-dire en zone de sismicité faible par le décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français.

Ainsi, les nouveaux bâtis construits doivent respecter les exigences et règles de construction définies dans l’arrêté du 19 juillet 2011 modifiant l’arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismiques applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal », c’est-à-dire situés en zone de sismicité faible à forte. Dans le cas général, les règles de construction applicables sont celles définies dans l’Eurocode 8 « Conception et dimensionnement des structures pour leur résistance aux séismes » (normes NF EN 1998-1, NF EN 1998-3 et NF EN 1998-5).

L’aire d’étude relève donc du zonage de sismicité faible.

6.1.4.1.4 RISQUE TEMPETE La tempête est un phénomène atmosphérique qui se caractérise par des vents violents, produits par une dépression barométrique fortement marquée. Elle résulte de l’évolution d’une perturbation (dépression) où s’affrontent deux masses d’air de caractéristiques différentes (température et humidité) et qui se déplacent des zones de hautes pressions (anticyclone) vers des zones de basses pressions (dépressions).

On parle de tempête lorsque la vitesse des vents dépasse 89 km/h (soit 48 nœuds, degré 10 sur l'échelle de Beaufort).

Le département d’Ille-et-Vilaine est concerné par le risque de tempête. La carte suivante synthétise les risques naturels présents au niveau de l’aire d’étude.

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Figure 54 : Cartographie des risques naturels

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6.1.4.2 Risques technologiques 6.1.4.2.1 RISQUE INDUSTRIEL Le risque industriel est lie à un évènement accidentel se produisant sur un site industriel et entrainant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les riverains, les biens et l’environnement. Les principaux dangers sont l’incendie, l’explosion, la dispersion dans l’air, l’eau ou le sol et la toxicité.

Afin de limiter les risques liés à l’activité ou à la nature des produits fabriqués, stockés ou transportés, l’État a répertorié les établissements les plus dangereux et les a soumis à une règlementation stricte. Ces établissements ainsi répertoriés se nomment ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et sont soumis à :

autorisation : activités les plus polluantes ou les plus dangereuses. Certains établissements soumis à autorisation sont classes AS (régime d’autorisation avec servitudes) : les établissements SEVESO « Seuil bas » et « Seuil haut »,

enregistrement : ce régime constitue un régime d’autorisation simplifiée,

déclaration : activités les moins polluantes ou les moins dangereuses.

Selon le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) d’Ille-et-Vilaine, la commune de Rennes est concernée par une exposition aux risques industriels faible, et la commune de Vézin-le-Coquet par une exposition nulle.

Suite à l’accident AZF de Toulouse en septembre 2001, l’État impose l’élaboration de Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT). Ils concernent les établissements SEVESO seuil haut avec servitudes. En Ille-et-Vilaine, 5 PPRT ont été élaborés. Aucun ne concerne les communes de Rennes et de Vézin-le-Coquet. En effet, aucune installation classée SEVESO n’est présente sur ces deux communes. D’après la base de données des Installations Classées du MEDDE, 44 ICPE soumises à autorisation ou à enregistrement sont recensées sur la commune de Rennes, et aucune sur la commune de Vézin-le-Coquet.

Le site de la Barre-Thomas est localisé au sein de la zone industrielle de Lorient, correspondant à l’une des premières zones industrielles rennaises. Il est localisé au droit du site industriel actuellement occupés par les bâtiments de la société COOPER STANDARD France (ex. Citroën). Celle-ci était une ICPE soumise à autorisation dont l’activité principale était la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique. COOPER STANDARD prévoit aujourd’hui la création d’une nouvelle usine spécialisée dans la production de systèmes antivibratoires (AVS) en limite nord de l’aire d’étude. Actuellement en cours de construction, sa mise en service est prévue en 2016.

Le tableau ci-dessous recense les autres ICPE présentes à proximité de l’aire d’étude, au niveau de la zone d’activité de Lorient :

Nom de l’établissement Localisation Activité principale Régime État d’activité

AFM Recyclage 34 rue du Manoir de Servigné Collecte, traitement et

élimination des déchets ; récupération

A En fonctionnement

CCI de Rennes rue Léon Berthault Liquides inflammables (stockage) A En cessation

d'activité

INITIAL BTB 133 route de Lorient Blanchisseries, laveries de linge A En

fonctionnement

MAITRE JACQUES 13, rue Léon Berthault Alimentaire (préparation ou

conservation) produits d’origine animale

A En fonctionnement

NETRA ONYX Barre Thomas 16, rue Léon Berthault

Collecte, traitement et élimination des déchets ;

récupération A En

fonctionnement

Nom de l’établissement Localisation Activité principale Régime État d’activité

REN’OUEST Rue Jules VALLES - Quartier Cleunay Stations-service E En

fonctionnement

ROMI RECYCLAGE 46 Rue du Manoir de Servigné

Collecte, traitement et élimination des déchets ;

récupération A En

fonctionnement

SPA RENNES 5 A Rue Roland Doré Chiens (élevage, vente, transit, garde, fourrières) A En

fonctionnement

TRISKALIA 7, rue de la Roberdière Commerce de gros, à

l’exception des automobiles et des motocycles

A En fonctionnement

VEOLIA-OTV Chemin de la Prévalaye Combustion A En fonctionnement

VERN ALIMENTS 13, rue Léon Berthault

Liquides inflammables Silos de stockage de céréales,

grains, etc. ; broyage, concassage, criblage, etc.

A En cessation d'activité

ZOLPAN Rue du Manoir de Sévigné Liquides inflammables Inc. En cessation d'activité

Tableau 13 : Liste des ICPE présentent à proximité de l'aire d'étude (source : Base des Installations Classées, MEDDE)

6.1.4.2.2 TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES Une matière dangereuse est une substance qui peut présenter un danger grave pour les personnes, les biens ou l’environnement, par ses propriétés physiques ou chimiques, ou encore par la nature des réactions qu’elle est susceptible de provoquer. Elle peut être inflammable, toxique, explosive, corrosive ou radioactive. Le risque lié au transport de matières dangereuses (ou TMD), est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces matières par voie routière, ferroviaire, aérienne, d’eau ou par canalisations.

Le département de l’Ille-et-Vilaine, de par sa situation géographique, est concerné par un flux important de transport de matières dangereuses par voie routière. Il s’agit d’un flux de transit et de desserte

D’après le DDRM d’Ille-et-Vilaine, la commune de Rennes est concernée par les risques liés au TMD suivants :

par voie routière : vulnérabilité faible,

par voie ferrée : vulnérabilité moyenne, par canalisation : vulnérabilité faible.

La RN124 (route de Lorient), concernée par le risque TMD, est comprise dans l’aire d’étude au niveau de l’intersection à l’entrée du site et constitue la limite sud de l’aire d’étude. La RN136 (rocade) longeant l’aire d’étude côté Est est également concernée par le risque TMD. La voie ferrée située en limite nord de l’aire d’étude, recensée comme l’une des principales voies ferrées du département, est également potentiellement concernée par ce risque.

Concernant les canalisations le transport de gaz « haute pression » se fait dans le département par gazoduc selon les quatre axes : nord (entre Rennes et Saint-Malo), ouest (entre Rennes, Mordelles, Montauban de Bretagne et Saint Mée, Le Grand), est (entre Rennes, Noyal,sur Vilainen Châteaubourg, Vitré et Fougères) et sud (entre Orgères, Bain de Bretagne et Le Grand Fougeray).

L’axe ouest passe au nord de la RN12, l’aire d’étude n’est donc concernée par aucun gazoduc.

Ainsi, l’aire d’étude est localisée à proximité de plusieurs axes concernés par le risque de TMD : la RN124 au sud, la RN136 à l’est, et la voie ferrée au nord.

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6.1.4.3 Pollution des sols 6.1.4.3.1 INVENTAIRE DES ETUDES DE POLLUTION DE SOLS REALISEES A partir de 1999, les exploitants successifs ont mis en place des investigations de pollution de sols et un suivi de qualité des eaux souterraines sur le site. Il a été relevé les études suivantes :

Type d'étude Auteur

Audit environnemental du site - Phase 1 (Etude documentaire uniquement)

ERM – 1999

Diagnostic pollution sur la base des recommandations ERM : 20 sondages et 8 Piézomètres (7 détruits et non utilisables – 1 ouvrage utilisable : PZ19 )

ATE-GEOCLEAN (SITA Remediation) - 1999

Audit environnemental du site – Phase 1 (Etude documentaire uniquement)

URS - 2006

Diagnostic pollution : 2 sondages sur l'emprise de l’ancienne FISA (dégraissage trichloréthylène)

INOVADIA – 2007

Diagnostic de pollution : 12 sondages superficiels et 3 piézomètres (PZA, PZB, PZC)

WSP – 2010

Etude historique et documentaire + Diagnostic de pollution (14 sondages MIP, 54 sondages sols, 4 piézairs, 5 piézomètres)

GEOREM – 2013

Diagnostic pollution complémentaire (16 piézomètres, 1 piézair) + EQRS (par lot) + Plan de gestion (par lot)

GEOREM – 2014

Diagnostic pollution complémentaire (3 piézomètres) + Mise à jour du plan de gestion.

GEOREM – 2015

Ces différents programmes ont permis de disposer sur environ 100 sondages d'une connaissance précise et historique de l'état des milieux.

Ces différents diagnostics ont fait l'objet de la part de la société GEOREM d'une synthèse pour chacun des lots correspondants au permis d'aménager. Ces études se sont traduites par des plans de gestion de la pollution par lot et une évaluation quantitative des risques sanitaires (EQRS), ces documents étant adressés pour instruction et avis à la DREAL et l'ARS.

6.1.4.3.2 SYNTHESE DES RESULTATS DES ETUDES DE POLLUTION DE SOLS REALISEES Contexte général

Il apparaît globalement que le lot N°1 qui ne fait pas partie du présent permis d'aménager concentre les principales sources de pollution des sols et des eaux souterraines. Une pollution des eaux souterraines par les composés organo - halogénés volatils (COHV) et majoritairement par le trichloroéthylène (TCE) a été relevée sur ce lot. Un plan de gestion et des actions de dépollution ont été lancés en avril 2016 pour agir directement sur ces sources de pollution par une méthodologie de traitement adaptée, identique à celle pratiquée sur le site de la Courrouze à RENNES.

Synthèse pour les lots N°2 à N°7 Le découpage de l'ensemble foncier COOPER STANDARD en lots s'est traduit par des études spécifiques correspondant à chacun de ces unités.

Lot N°2 (site en cours d’aménagement du futur site Cooper Standard Rennes) Il dispose d'un piézomètre qui sera conservé dans le cadre du suivi environnemental du site. Aucune trace sensible de pollution par des hydrocarbures ou des métaux n'a été relevée sur ce point. Seules des traces de composés organiques volatils ont été relevées sans nécessiter de dépollution spécifique.

Lot N°3 Aucun piézomètre n'a été posé dans ce secteur compte tenu de son historique. L'ouvrage le plus proche est implanté au centre du lot N°2 à environ 160 mètres au Nord du lot 3. L'impact potentiel sur la nappe alluviale pour cette zone est inexistant ou négligeable compte tenu du contexte hydrogéologique local et du sens d'écoulement de la nappe. Aucune dépollution n'est préconisée. Seules les terres de remblais présentes sur un talus devront être réutilisées pour les remblaiements internes.

Lot N°4 Ce lot a fait l'objet d'une récente campagne d'analyses de sols à la demande de la DREAL. Aucune trace de pollution n'a été identifiée lors de ces investigations. Seules des traces ponctuelles d'hydrocarbures ont été relevées sans présenter de problème pour les usages futurs du site.

Lot N°5 Il est équipé de quatre piézomètres. Aucune source de pollution n'a été relevée au niveau des sols.

Seule la nappe alluviale présente à l'aplomb d'un piézomètre une teneur en composés organiques volatils en lien avec la pollution relevée sur le lot N°1 sans conséquence sur l'aval hydraulique du lot N°5.

La zone impactée a fait l'objet d'un traitement biologique anaérobie démarré en août 2014 et se poursuivant en 2016, dans le cadre de l'opération de dépollution du lot N°1, impliquant les polluants évoqués ci - avant. Sur ce lot, les piézomètres seront maintenus pour effectuer un suivi de qualité des eaux souterraines.

Lot N°6 Il dispose de six piézomètres et a fait l'objet de 8 sondages d'analyses de sols. Un pic de pollution a été observé sur un ouvrage avec une concentration significative en COHV totaux. Cette pollution correspond à la limite Ouest d'une poche de pollution implantée sur le lot 1 à environ 10 mètres à l'est de ce piézomètre. Pour les autres piézomètres, les concentrations mesurées sont plus faibles. Il est prévu de compléter ces investigations par un contrôle de qualité des sols après le démantèlement complet de la chaufferie et des locaux électriques.

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Lot N°7 Il a fait l'objet d'une campagne de 5 sondages pour le compte d'ERDF qui va ensuite disposer des terrains. Les teneurs mesurées en hydrocarbures et métaux sont compatibles avec les critères d'acceptation de déchets inertes et ne nécessitent pas de traitement particulier. Si aucun piézomètre n'est présent sur cette parcelle, compte tenu de son historique, l'impact potentiel sur la nappe alluviale pour cette zone est inexistant ou négligeable compte tenu du contexte hydrogéologique local et du sens d'écoulement de la nappe.

En conclusion les lots concernés par le permis d’aménager ne présentent pas de pollution.

6.1.4.4 Synthèse sur les risques naturels, technologiques et la pollution des sols L’aire d’étude est concernée par les risques naturels suivants :

- risque d’inondation par remontée de nappe : nappes du socle et alluviale affleurantes sur une partie de l’aire d’étude,

- risque faible de mouvement de terrain par retrait et gonflement des argiles, - risque sismique faible, - risque de tempête.

Concernant les risques technologiques, l’aire d’étude est située au sein d’une zone industrielle avec différentes ICPE à proximité, notamment l’usine AVS (COOPER STANDARD), en construction en limite nord de l’aire d’étude. De plus, l’aire d’étude est concernée par le risque lié au transport de marchandises dangereuses par la présence de la RN124 en limite sud, de la RN136 en limite est et de la voie ferrée au nord. Concernant la pollution des sols, lot N°1 qui ne fait pas partie du présent permis d'aménager concentre les principales sources de pollution des sols et des eaux souterraines. Des piézomètres seront conservés sur le site pour réaliser un suivi de la pollution.

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Figure 55 : Risques technologiques

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6.1.5 Réseaux de transport et déplacements

6.1.5.1 Le Plan de Déplacements Urbain (PDU) Le plan de déplacements urbains selon le code des transports, « définit les principes de l’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement dans le périmètre des transports urbains. Il vise à assurer un équilibre durable entre les besoins en matière de mobilité et de facilité d’accès, d’une part, et la protection de l’environnement et de la santé, d’autre part. Il a comme objectif un usage coordonné de tous les modes de déplacements, notamment par une affectation appropriée de la voirie ».

Rennes Métropole définit la stratégie globale des déplacements sur son territoire à travers son Plan de Déplacements Urbains (PDU) : le PDU 2007-2017.

Le « PDU 2007-2017» approuvé par le conseil de Rennes métropole le 5 juillet 2007, propose un plan d’actions sur 10 ans afin de répondre aux différents enjeux de l’agglomération rennaise. Ces enjeux, qui vont au-delà du champ des déplacements, accompagnent la stratégie de développement durable de l’agglomération :

- Renforcer l’attractivité économique et sociale de l’agglomération, - Conforter la qualité de vie de la ville-archipel et métropolitaine, - Faciliter la mobilité pour tous, - Concourir à l’amélioration de notre environnement.

Cet engagement s’organise à l’échelle des déplacements autour de trois piliers, socle de la politique de développement durable de l’agglomération, qui sont les trois enjeux majeurs du Plan de Déplacements Urbains :

- Accompagner un développement équitable et solidaire - Préserver un environnement et un cadre de vie de qualité - Confirmer la mobilité dans son rôle de vecteur du dynamisme économique

Afin de relever ces défis, 6 axes concrets d’action pour la politique des déplacements ont été définis :

1. Développer un urbanisme favorable aux modes alternatifs ; 2. La multimodalité dans les transports en commun : une opportunité pour plus de performance et de

complémentarité ; 3. Valoriser les modes de déplacement de proximité ; 4. Réduire l’usage des modes de déplacements motorisés individuels ; 5. Adapter et hiérarchiser les infrastructures routières ; 6. Informer et sensibiliser.

Le schéma ci-après précise les objectifs de répartition modale. Une diminution de la part modale de la voiture est espérée, contre une forte augmentation de celle des transports en commun.

Figure 56: Objectifs de répartition modale à l'horizon 2017 dans le PDU

6.1.5.2 Infrastructures portuaires La zone d’étude et ses alentours ne sont pas concernés par la présence d’infrastructures portuaires.

6.1.5.3 Infrastructures ferroviaires La zone d’étude est délimitée au nord par une voie SNCF. Cette voie est empruntée par les lignes TER et TGV BREST- SAINT BRIEUC – RENNES, avec une cadence de départ presque toutes les heures (soit 8 TGV et 4 TER par jour).

Aucune gare ne se trouve en proximité directe de la zone d’étude.

6.1.5.4 Infrastructures routières 6.1.5.4.1 RESEAU ROUTIER Le réseau routier magistral rennais est organisé en étoile autour de la rocade (RN136) : RD137 au nord vers St Malo, l’autoroute A84 au nord-est vers Caen, RN157 à l’est vers Laval (A81), RN 137 au sud vers Nantes, RN24 à l’ouest vers Lorient, RN12 au nord-ouest vers Saint-Brieuc.

Le secteur d’étude, situé de part et d’autres de la RN24 à l’ouest de la rocade, présente un réseau secondaire organisé en boucle (rue Lemaistre, Quai Robinot de Saint-Cyr, rue du Manoir de Servigné) et transversales (rue Jean Le Hô, rue de la Roberdière, rue de la Retardais) au sud et un schéma plus complexe

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au nord avec des voies privées d’accès à des entreprise (Cooper Standard), des voies en impasse (rue Léon Berthault), des voies de bouclage (rue du Lieutenant-Colonel Dubois).

Sur notre secteur d’étude, la RN24 est à 2x2 voies avec terre-plein central borduré et engazonné. Le terre-plein est interrompu régulièrement aux carrefours pour permettre les traversées. Sa présence oblige des entrées et sorties de parcelles en tourne-à-droite et implique la réalisation de demi-tours de certains véhicules aux carrefours.

Les carrefours sont traités soit en feu, soit en stop, d’est en ouest :

- rue Jean Lemaistre : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits - sortie du site Cooper Standard : carrefour à 3 branches, traité à feux, tous les mouvements autorisés - rue Jean le Hô : carrefour à 3 branches, traité à feux, tourne-à-gauche autorisé depuis la RN24, interdit

depuis la rue Jean le Hô - rue de la Roberdière : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits - rue Bambous : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits - rue de la Retardais : carrefour à 3 branches, traité à feux, tourne-à-gauche autorisé depuis la RN24,

interdit depuis la rue de la Retardais - rue Léon Berthault : carrefour à 3 branches, traité en stop, tous les mouvements autorisés - rue lieutenant-colonel Dubois et accès Parc Monier : traité en stop, tourne-à-gauche interdits sauf

depuis la RN24 vers le parc Monier - rue du Manoir de Servigné : carrefour à 3 branches, traité à feux, tous les mouvements autorisés - rue du petit Pré/ rue des Maréchales : carrefour à 3 branches, traité à feux, tous les mouvements

autorisés - allé Fontaine Montigné: carrefour à 3 branches, entrée en tourne-à-droite uniquement - Les 3 Marchés : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits

Figure 57: type de carrefours et mouvements autorisés

6.1.5.4.2 TRAFIC ROUTIER A l’échelle du secteur Nord-Ouest de Rennes

Les stations de comptage Siredo permettent de connaitre les trafics et leur évolution sur les voies du réseau national.

Figure 58: Emplacement des postes de comptages SIREDO dans le secteur d’étude (source : DIRO)

Figure 59: Trafics moyens journaliers annualisés sur les postes Siredo de l’aire d’étude

Sur le périphérique, les trafics moyens journaliers sont de l’ordre de 100 000 véh/j pour une 2x3 voies. En heure de pointe, les trafics sont de l’ordre de 4 à 5 000 véh/hp, ce qui est important et peut engendrer ponctuellement des ralentissements. Une anomalie au point de comptage Champeau est liée à des travaux en 2015.

Sur la RN24, les trafics moyens journaliers sont de l’ordre de 34 000 à 35 000 véh/j au niveau de l’arrêt de bus 3 Marches, puis diminue en s’éloignant de Rennes pour passer à moins de 27 000 à 29 000 véh/j à hauteur de Le Rheu.

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Figure 60: Evolution des trafics entre 2007 et 2015

Les comparaisons entre les trafics de 2007 et 2015 montrent : - Une augmentation modérée sur le périphérique au niveau de la porte de Lorient (d’après comptages

Champeau et Cleunay), de l’ordre de 0,3 à 0,4% par an en moyenne. - Une augmentation modérée sur la RN 24 à l’ouest de la zone d’activité (+ 0,8 % par an en moyenne)

et une stabilité au sein de la zone (+0,1%). Ce léger rééquilibrage sur la longueur de la RN24 provient probablement d’une diminution des trafics d’échanges entre Rennes et la ZA contre une augmentation des trafics de transit et des trafics d’échanges entre l’ouest et la ZA.

- La forte baisse sur Champeau en 2015 est liée aux travaux réalisés sur cette section.

A l’échelle de la zone d’étude Les données de trafic disponibles sur la zone d’étude proviennent :

- Du comptage Siredo fourni par la DIRO à hauteur de 3 Marches avec le trafic détaillé par sens et par heure pour les années 2014 et 2015 et du TMJA pour les années depuis 2007.

- De l’étude de déplacement et recherche de solution d’aménagements de la RN24 en entrée de Rennes de la DRE de 2009 qui, sur la base d’une enquête OD (2007) et de comptages automatiques (2007) présente des trafics directionnels 2009 sortis avec le modèle microscopique (Dynasim)

Figure 61: Trafics 2009 à l’HPM (source : DRE Bretagne, 2009)

Pour l’actualisation des données de trafics aux heures de pointe du matin et du soir, on estimera que les trafics n’ont pas changé sur les branches des parcelles des activités, à l’exception de l’accès à Cooper Standard, et que le trafic a augmenté proportionnellement à l’augmentation du TMJA sur la RN24 tout droit, avec une hypothèse de 0,5% d’augmentation par an, compatible avec les données des comptages Siredo sur la RN24 et la rocade, soit 3,04% en 6 ans.

Sur l’accès Cooper Standard, les données fournies par l’entreprise permettent d’estimer la baisse de trafic entre 2008 et 2014 aux heures de pointe : 55% des employés sont aux 3x8 (arrivées et départ vers 5h, 13h et 21h) hors heure de pointe, ils ne sont donc pas concernés. 45% des employés sont aux horaires de bureau (entre 8h et 18h environ) : ils sont 570 en 2008 et 396 en 2014. 55 poids lourds desservaient le site en 2008, ils sont 40 en 2014 de 5h à 21h. On peut estimer qu’ils se répartissent équitablement sur cette durée horaire. En comparaison entre les comptages et les données employés, en estimant que 100% des employés viennent en voiture (montées et descentes aux arrêts de transport en commun faibles), on peut estimer que 85% des entrées ont lieu à l’heure de pointe du matin et 40% des sorties ont lieu à l’heure de pointe du soir pour les employés aux horaires de bureau. 5% des employés tous horaires confondus sortent à l’heure de pointe de matin (retard 3x8 ou visite…). La baisse de trafic entrant et sortant sur cette branche est de 30% entre 2008 et 2014.

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Figure 62: Estimation des évolutions de trafics entre 2008 et 2014 (source : Cooper Standard, 2016)

Figure 63: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPM (source : DRE

Bretagne, 2009)

Figure 64: Saturation du réseau 2009 à l’HPM (source : DRE Bretagne, 2009)

Figure 65: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPM

(source : DRE Bretagne, 2009)

Les trafics ayant peu évolués entre 2009 et 2015, les observations faites dans le rapport restent vérifiées aujourd’hui, à savoir : des difficultés d’entrecroisement sur la section entre la rocade et le carrefour avec la Barre Thomas qui entrainent des remontées de file sur la RN24 vers la rocade. Les faibles réserves de capacités du carrefour Jean Le Hô sur les branches de la RN24 entrainent des remontées de file, en particulier côté ouest du carrefour.

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Figure 66: Trafics 2009 à l’HPS (source : DRE Bretagne, 2009)

Figure 67: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPS (source : DRE

Bretagne, 2009)

Figure 68: Saturation du réseau 2009 à l’HPS (source : DRE Bretagne, 2009)

Figure 69: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPS

(source : DRE Bretagne, 2009)

Les trafics ayant peu évolués entre 2009 et 2015, les observations faites dans le rapport restent vérifiées aujourd’hui, à savoir : des difficultés d’insertion vers la rocade qui impactent les carrefours amont. Les faibles réserves de capacités du carrefour Jean Le Hô sur les branches de la RN24 entrainent des remontées de file.

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Entrée Site Cooper Standard

TOT TAD TAG

1954 TD 55 4 51

116 TAG 277 TAD

166 DT 2233 TD

2236 TOT 2509 TOT

RN24 TD 1889 TAG 62

TAD 249 TD 1994

TOT 2138 TOT 2055

0

TAD

Rue Jean Le Hô

Figure 70 : Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM

Entrée Site Cooper Standard

TOT TAD TAG

2191 TD 152 31 121

5 TAG 10 TAD

33 DT 2198 TD

2229 TOT 2208 TOT

RN24 TD 1983 TAG 1

TAD 184 TD 2315

TOT 2167 TOT 2316

300

TAD

Rue Jean Le Hô Figure 71 : Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPS

6.1.5.5 Le stationnement Il n’existe pas de stationnement le long de la Rue de Lorient mais du stationnement latéral (licite et sauvage) est présent le long des voies secondaires du secteur d’étude (Rue Jean Lemaistre, rue Jean le Ho, rue de la Roberdière…).

Le stationnement des employés de Cooper Standard est géré à l’intérieur du site.

La zone est essentiellement composée de commerces disposant de petits parkings à l’usage de leur clientèle. L’offre de stationnement n’est donc pas globalisée.

Le site de Cooper Standard gérant actuellement de manière autonome ses besoins en stationnement, le projet d’aménagement devra intégrer dans sa programmation les places de stationnement nécessaires à la clientèle de ses nouveaux commerces.

6.1.5.6 Accidentologie Nous ne disposons pas des données d’accidentologie pour la zone d’étude et ses alentours.

6.1.5.7 Transports en commun 6.1.5.7.1 LE RESEAU URBAIN Rennes Métropole Communauté Urbaine, est l’autorité organisatrice des transports collectifs urbains sur son territoire, qui correspond au Périmètre des Transports Urbains (PTU). L’exploitation du réseau est confiée à la société STAR (Société de Transports de l’Agglomération Rennaise).

L’agglomération rennaise dispose aujourd’hui d’une ligne de métro qui constitue le noyau dur du réseau de transports collectifs urbains et qui sera complété par une deuxième ligne actuellement en construction. Autour de ce réseau de référence s’est articulé un important réseaux de lignes de bus pour permettre à un nombre toujours croissant de personnes d’accéder aux principaux pôles de l’agglomération et tout particulièrement au centre-ville qui concentre nombre de logements et d’activités.

La zone d’étude est desservie par :

- La ligne 11 : ligne urbaine accessible aux PMR, fréquence de 10 à 15 min (30min en heures creuses pour le bout de ligne) entre 6h et 22h30, La Poterie-Stade Rennais/ZI Ouest, dessert les arrêts Stade Rennais, Lemaistre, Le Hô, Robinot de St Cyr, Jardin Moderne, Servigné, Marais, Trois Marches, ZI Ouest

- La ligne 54 : ligne métropolitaine accessible aux PMR, fréquence toutes les 20 min à 1h entre 6h00 et 20h50, Cintré – Le Rheu – Rennes Charles de Gaulle, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

- La ligne 55 : ligne métropolitaine accessible aux PMR, fréquence toutes les 20 à 30 min entre 6h15 et 21h, Le Verger – Mordelles – Rennes Charles de Gaulle, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

- La ligne 56 : ligne métropolitaine accessible aux PMR, fréquence toutes les 20 à 30 min entre 6h20 et 20h40, Chavagne – Rennes Charles de Gaulle, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

La fréquentation des arrêts sur la RN 24 à proximité de notre zone d’étude un jour normal de semaine est de :

- Lemaistre : 87 montées + 85 descentes (lignes 11, 54, 55, 56) - Le Hô : 23 montées + 59 descentes (lignes 11) - Berthault : 391 montées + 366 descentes (lignes 54, 55, 56, accès au centre de formation continue

CLPS)

Il n’est prévu aucune évolution du réseau de bus à horizon 2020 sur ce secteur.

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Figure 72 : Réseau de bus entre le centre-ville et la ZI, zoom sur la ZI (source : STAR, 2016)

6.1.5.7.2 LE RESEAU DEPARTEMENTAL (ILLENOO) Le réseau départemental interurbain « Illenoo » assure un service départemental de liaisons interurbaines par autocars.

La zone d’étude est desservie par les lignes :

- 1a : Paimpont – Rennes, 10 cars/sens/jour sur la zone de 6h30 à 20h30, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

- 1b : St Thurial – Rennes, 16 cars/sens/jour sur la zone de 6h45 à 20h, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

6.1.5.8 Déplacements doux Mis en place en 2009, le système de vélo en libre-service « Le Vélo Star » propose 83 stations et 900 vélos dans le centre-ville de Rennes. Les stations sont implantées principalement à proximité des stations de transport en commun. Il est complété par une offre de location longue durée proposant des vélos classiques ou électriques pour une durée de 3 mois ou un an.

Depuis 2010, sur la ville de Rennes, la fréquentation cyclable est en forte augmentation (+11% par an, source : plan vélo Rennes 2020). L’objectif de la ville et de la Métropole est de continuer à favoriser les modes doux, par une politique et des aménagements favorables à leur usage.

Sur notre secteur d’étude, les seuls aménagements cyclables existants sont :

- Une bande cyclable sur la RN24 côté nord - Une voie bus ouverte aux cyclistes et aux taxis côté sud. Elle s’interrompt et redevient une bande

cyclable après la rue Lemaistre.

Les voies transversales internes à la zone d’activités ne possèdent pas d’aménagements cyclables.

Il est prévu dans le schéma directeur vélo de Rennes Métropole la création d’une liaison majeure de type loisir le long de la Vilaine. Cette liaison est déjà existante dans Rennes et s’arrête à la rocade.

Les piétons disposent de part et d’autre de la RN24 de trottoirs. Peu de points de traversées sont possibles. Ils sont liés aux intersections et donc protégés par feux à l’exception de celle situé à proximité du Leclerc Drive. Les trottoirs présentent des abaissées au droit des passages piétons.

Figure 73 : schéma directeur vélo (source : ville de Rennes, 2016)

Zone d’étude

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6.1.5.9 Synthèse sur le réseau de transport et déplacements

L’aire d’étude se situe à l’extérieur de la rocade ouest, sur la route de Lorient (RN24). Point d’entrée dans Rennes depuis l’ouest, la RN24 est fortement fréquentée, justifiant son aménagement à 2x2 voies (plus de 2000 véhicules par sens en heure de pointe à proximité de la rocade). Par contre, cela confère un aspect très peu urbain aux aménagements (terre-plein central infranchissable, peu de traversées piétonnes, nombreux tourne-à-gauche interdits impliquant des demi-tours aux carrefours suivants…) laissant peu de place aux autres modes, malgré des évolutions positives : bandes cyclables, voie bus. La circulation est chargée, en particulier en s’approchant de la rocade avec des remontées de files importantes observées aux heures de pointe. Plusieurs lignes de bus desservent la zone d’étude, avec des fréquentations faibles à moyenne. Les déplacements sur le territoire s’inscrivent dans le PDU de Renne Métropole, qui vise une diminution du trafic automobile et une augmentation des parts modales du bus, du vélo et des piétons.

6.1.6 Paysage et patrimoine Sources : Atlas des paysages d’Ille-et-Vilaine ; PLU de la ville de Rennes ; DRAC de Bretagne ; Atlas des patrimoines.

6.1.6.1 Contexte paysager L’aire d’étude se situe dans l’unité paysagère « Rennes et ses environs » de l’atlas des paysages d’Ille-et-Vilaine.

La ville de Rennes est constituée de quatre grands paysages urbains :

à l'extérieur de la rocade, un paysage à tendance agricole où le bocage et les hameaux organisent l'espace,

à l'intérieur de la rocade, en première "enveloppe", une urbanisation moderne, caractérisée par une forte proportion d'espaces vides (îlots ouverts). La présence du végétal caractérise cette urbanisation,

la deuxième "enveloppe", formée par une urbanisation plus ancienne, caractérisée par une logique d'îlots fermés végétalisés en partie centrale, mais non perceptible,

au cœur, la ville patrimoine très regroupée constitue le noyau historique. Sa forme a conservé l'image de l'enceinte médiévale.

L’aire d’étude se situe en limite de la Rocade ouest, dans sa zone extérieure.

Figure 74 : Vue vers l’échangeur de la rocade

Outre les vallées, l’unité paysagère de « Rennes et ses environs » se compose de pôles urbains non contigus se détachant au sein d’une vaste continuité d’espaces agro-naturels. Cette figure de la « ville-archipel » portée par la planification et soutenue par les volontés politiques, structure, avec les rivières, le paysage de l’agglomération. Celui-ci est qualifié par la netteté des limites entre la ville et son cadre : la rocade dessine ainsi une ligne de séparation lisible qui permet aux campagnes de rester le plus souvent présentes et visibles jusqu’aux portes de la ville, sur un important linéaire et forme ainsi le plus souvent la frontière entre la ville et la campagne.

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En revanche, certaines voies du réseau de route formant une étoile autours de Rennes s’accompagnent d’un chapelet d’activités industrielles et commerciales donnant un paysage d’entrée de ville étalé de faible qualité. C’est notamment le cas de la RN24 (route de Lorient), au niveau de laquelle est localisée l’aire d’étude. Les entrées de ville offrent des tissus urbains denses et mixtes, proposant des associations différentes, notamment entre zone d’activité, stade, centre commercial et Vilaine pour l’entrée ouest. L’aire d’étude est située au sein de la zone d’activité Ouest Lorient visible sur la carte ci-dessous.

Figure 75 : Entrées de ville de Rennes

(source : Atlas des Paysages d'Ille-et-Vilaine)

Contenue par la Vilaine au sud et la voie ferrée au nord, la zone d’activités Ouest s’étend sur 150 hectares à l’extérieur de la rocade. Elle marque cet accès de son ambiance d’entrée de ville, souvent identifiée comme une des moins agréables parmi les approches rennaises. Le secteur est marqué par des fonctions urbaines différenciées : habitat, commerces de proximité, stade. Les fronts de rue ont tendance à s’élever, les maisons étant progressivement remplacées par des immeubles. La dureté de la zone commerciale en entrée de ville est adoucie par les végétaux du terre-plein central de la RN24. Alors que le paysage paraît banalisé par les façades commerciales, le stade rennais vient, en point de mire, mieux caractériser la perspective.

La recherche de cohérence paysagère des axes routiers formant entrée de ville tel que la route de Lorient (vision des séquences rurales, qualité des séquences urbanisées maitrise des perceptions de territoire), est un des enjeux identifié dans l’Atlas des paysages d’Ile et Vilaine.

En outre, le PLU de Rennes précise que le secteur d'activités de la route de Lorient fait l’objet d’une démarche de requalification paysagère. Le bâti de cette zone industrielle fait depuis quelques années l'objet de diverses évolutions, en lien avec les mutations des activités, mais son paysage dégradé ne renforce sans doute pas son attractivité. Une démarche de charte paysagère est à l'étude afin d'impulser des initiatives de requalification paysagère. Elles concerneraient simultanément les emprises d'activités et l'espace public correspondant. Le retraitement de la RN24 est également un projet à l’étude.

Figure 76 : Vue de la route de Lorient (RN24)

Figure 77 : Vue depuis le site de Cooper Standard

Enfin, la Vilaine, au sud de l’aire d’étude, caractérise l’unité paysagère de « la vallée de la Vilaine de Rennes à Redon », se présentant comme un défilé de séquences très contrastées et d’une grande qualité paysagère. Au sud-est de l’aire d’étude le fleuve traverse une succession d’équipements, d’activités et d’espaces servants notamment marquée par le stade rennais, situé à proximité de la rocade. La continuité du cours d’eau et des cheminements qui le longent donne de la cohérence à un territoire morcelé par les diverses fonctions qui se succèdent. Le long de la zone d’activité Ouest Lorient, le paysage n’est pas valorisé par les fonds de parcelle de la zone, mais un ourlet de végétation assure l’ambiance naturelle aux abords du cours d’eau.

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Plus en aval, la séquence est marquée par la présence de nombreux étangs issus de l’aménagement des anciennes carrières dont ont été extraits les matériaux nécessaires à la construction de la ville. Ces étangs ont aujourd’hui surtout une vocation de loisirs. Ils apportent aux Rennais un horizon de nature dans la continuité de l’espace public, le chemin de halage prolongeant sans interruption les quais urbains.

Figure 78 : Vue de la Vilaine au sud de la ZA Ouest Lorient

Les bâtiments de l’usine Cooper Standard sont actuellement présents au droit de l’aire d’étude, offrant un paysage totalement industrialisé. Les terrains occupés par le site actuel représentent 24 hectares. Ils sont occupés par des bâtiments industriels, des bureaux, des locaux sociaux, et un restaurant d’entreprise. Le site comprend également un parking d’environ 2,54 hectares au sud-ouest du site. Une partie du site non aménagée, côté ouest, est végétalisée. Un petit cours d’eau ainsi qu’un bassin d’environ 370 m² sont présents dans la partie ouest du site.

Le projet d’usine AVS représentera 4,3 hectares au nord de l’aire d’étude. Le bâtiment le plus récent actuellement présent sera conservé. Les installations existantes y seront réorganisées. Un nouveau bâtiment est construit afin d’accueillir l’activité « anti-vibratoire ». Des bureaux et locaux sociaux seront également créés.

Au nord de l’aire d’étude se trouve un paysage rural, occupé par des terres agricoles cultivées et des prairies. Au l’est, le lotissement « les Bambous » est en cours de construction. Plus à l’ouest et au sud de la route de Lorient, le paysage est constitué des bâtiments d’activités variés de la zone, et de la rocade à l’est. Enfin, plus au sud, la Vilaine traverse la rocade et constitue la limite sud de la zone d’activités.

Figure 79 : Entrée du site Cooper Standard

Figure 80 : Vue aérienne de l’usine Cooper Standard présente au droit de l’aire d'étude

Figure 81 : Vue de l'échangeur entre la rocade et la RN24 au coin sud-est de l'aire d'étude

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Figure 82 : Vue des terres agricoles présentes au nord de l'aire d'étude

Figure 83 : Vue de la Vilaine depuis la rocade, au sud de l'aire d'étude

6.1.6.2 Patrimoine historique et architectural Rennes est une ville au passé riche, disposant d’un important patrimoine et de nombreux monuments. Ce patrimoine historique est essentiellement concentré dans le périmètre du centre ancien. Un document particulier définissant l’ensemble des dispositions destinées à préserver et mettre en valeur ce patrimoine a été mis en place et approuvé par le Conseil d’État du 17 août 1985 : il s’agit d’un Plan de sauvegarde et de Mise en Valeur.

Le périmètre de l’aire d’étude n’est pas concerné par ce plan.

Aucun monument classé ou inscrit ou autre élément de patrimoine ni aucun périmètre de protection n’est recensé au droit ou à proximité de l’aire d’étude. En outre, la Bretagne possède deux AVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) : Paimpol et Pont l’Abbé. Aucune n’est présente sur le territoire rennais.

Néanmoins, implantée depuis 1953, l’usine Cooper Standard et ses bâtiments peuvent être considérée comme emblématique du patrimoine industriel de Rennes. Le site est également chargé d’histoire avec l’occupation allemande sur le site.

6.1.6.3 Patrimoine archéologique L’archéologie a permis de faire remonter au début de l’époque Romaine les origines de l’organisation de l’aire urbaine de Rennes. Le site sur lequel la ville de Rennes s’est bâtie peu à peu comporte donc un fort intérêt archéologique. Des découvertes fortuites, ainsi que des fouilles archéologiques préventives ont permis d’enrichir les connaissances sur la cité gauloise, la ville romaine et la ville médiévale puis post-médiévale.

Une zone de présomption de prescription archéologique n'est pas une servitude d'urbanisme. Elle permet à l'Etat, tout comme dans le dispositif général, de prendre en compte par une étude scientifique ou une conservation éventuelle "les éléments du patrimoine archéologique affectés ou susceptibles d'être affectés par les travaux publics ou privés concourant à l'aménagement". En conséquence, l'Etat pourra dans les délais fixés par la loi formuler, dans un arrêté, une prescription de diagnostic archéologique, de fouille archéologique ou d'indication de modification de la consistance du projet. Cette décision sera prise en veillant "à la conciliation des exigences respectives de la recherche scientifique, de la conservation du patrimoine et du développement économique et social ".

Dans ces zones, le préfet de région est obligatoirement saisi :

soit de tous les permis de construire, d'aménager, de démolir, ainsi que des décisions de réalisation de zone d'aménagement concerté,

soit de ces mêmes dossiers "lorsqu'ils portent sur des emprises au sol supérieures à un seuil défini par l'arrêté de zonage".

L’aire d’étude n’est pas concernée par une zone de présomption de prescription archéologique. Il est à noter toutefois que des bâtiments au sud de la RN24 de part et d’autre de la Vilaine sont concernés par des zones de présomption de prescription archéologique.

De plus, aucun site archéologique n’est recensé par l’Inrap (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives) au droit ou à proximité de l’aire d’étude.

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6.1.6.4 Synthèse du patrimoine et du paysage L’aire d’étude se situe en limite de la rocade ouest, dans sa zone extérieure, au sein de la zone d’activité Ouest Lorient. La route de Lorient (RN24) constitue une entrée à la ville de Rennes qui s’accompagne d’un chapelet d’activités industrielles et commerciales donnant un paysage d’entrée de ville étalé de faible qualité. Le PLU de Rennes précise que le secteur d'activités de la route de Lorient fait l’objet d’une démarche de requalification paysagère concernant simultanément les emprises d'activités et l'espace public correspondant. Le retraitement de la RN24 est également un projet à l’étude. Les bâtiments de l’usine Cooper Standard sont actuellement présents au droit de l’aire d’étude, offrant un paysage totalement industrialisé. Au nord de l’aire d’étude se trouve un paysage rural, occupé par des terres agricoles cultivées et des prairies. Au l’est, le lotissement « les Bambous » est en cours de construction. Plus à l’ouest et au sud de la route de Lorient, le paysage est constitué des bâtiments d’activités variés, et de la rocade à l’est. Enfin, plus au sud, la Vilaine traverse la rocade et constitue la limite sud de la zone d’activités. Cette dernière caractérise l’unité paysagère de « la vallée de la Vilaine de Rennes à Redon », se présentant comme un défilé de séquences très contrastées et d’une grande qualité paysagère. Aucun monument classé ou inscrit ou autre élément de patrimoine ni aucun périmètre de protection n’est recensé au droit ou à proximité de l’aire d’étude. De plus, l’aire d’étude n’est concernée par aucune zone de présomption de prescription archéologique. Toutefois, l’usine Cooper Standard et ses bâtiments implantés depuis 1953, peuvent être considérée comme emblématique du patrimoine industriel de Rennes.

6.1.7 Santé publique

6.1.7.1 Qualité de l’air 6.1.7.1.1 CADRE REGLEMENTAIRE ET OUTILS DE PLANIFICATION

Réglementation française La réglementation française est transcrite au travers de la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'Energie (LAURE) du 30 décembre 1996, aujourd'hui inscrite dans le Code de l'environnement. Cette loi a notamment institué le « droit de respirer un air qui ne nuise pas à la santé », ainsi que « le droit à l'information sur la qualité de l'air et ses effets ».

Les mesures définies au travers de cette loi sont :

la surveillance de la qualité de l’air et ses effets sur la santé et l’environnement : par la définition d’objectifs de qualité de l’air, de seuils d’alerte et de valeurs limites ; ces

paramètres étant régulièrement réévalués pour prendre en compte les résultats des études médicales et épidémiologiques ;

par la mise en place d’un dispositif de surveillance de la qualité de l’air, couvrant l’ensemble du territoire national et confié à des organismes agréés.

le droit à l’information sur la qualité de l’air et ses effets sur la santé et l’environnement : par une publication périodique par les organismes agréés des résultats d’études

épidémiologiques et sur l’environnement lié à la pollution atmosphérique ainsi que les informations et prévisions concernant la qualité de l’air, les émissions et les consommations d’énergie ;

par la publication annuelle d’un inventaire des émissions par polluant et des consommations d’énergie ;

par la publication d’un rapport sur la qualité de l’air, son évolution possible et ses effets sur la santé et l’environnement ;

par une information immédiate du public en cas de dépassement des valeurs réglementaires, portant également sur les valeurs mesurées, les conseils à la population et les dispositions réglementaires arrêtées.

l’élaboration d’un Plan Régional pour la Qualité de l’Air (PRQA) fixant les orientations pour prévenir ou réduire la pollution atmosphérique ou en atténuer les effets,

la rédaction d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants ou dans des zones où les valeurs réglementaires sont dépassées ou risquent de l’être, en concordance avec le PRQA,

des mesures d’urgence prises par le préfet en cas de dépassement ou risque de dépassement des seuils d’alerte,

l’élaboration d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU) qui définit les principes de l’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement,

la mise en place de diverses mesures techniques de prévention concernant les transports et les bâtiments.

Au sens de l’article L.220-2 du Code de l’Environnement, est considérée comme pollution atmosphérique « l’introduction par l’homme, directement ou indirectement ou la présence, dans l’atmosphère et les espaces clos, d'agents chimiques, biologiques ou physiques ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, de nuire aux ressources biologiques et aux écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des nuisances olfactives excessives ».

L’article L.221-1 du Code de l’Environnement précise que des objectifs de qualité, des valeurs limites et des seuils d’alerte sont fixés après avis de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale, en conformité avec ceux définis par l’Union Européenne ou, à défaut, par l’Organisation Mondiale de la Santé.

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Ces valeurs caractérisent deux types d’exposition : la pollution chronique à laquelle nous sommes soumis tous les jours, toute l’année et les épisodes de pollution correspondant à des niveaux de gravité à partir desquels une exposition de courte durée peut présenter un risque pour la santé, voir pour l’environnement.

La pollution chronique est définie à partir des valeurs suivantes :

une valeur limite correspond à « un niveau maximal de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère, fixé sur la base des connaissances scientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs de ces substances sur la santé humaine ou sur l’environnement ». Ces valeurs limites sont à respecter. Pour ce faire, des plans de réduction de la pollution doivent être mis en œuvre.

la valeur cible correspond à « un niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère fixé dans le but d‘éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine ou sur l’environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible, dans un délai donné ».

l’objectif de qualité correspond à « un niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère à atteindre à long terme, sauf lorsque cela n’est pas réalisable dans des mesures proportionnées, afin d’assurer une protection efficace de la santé humaine et de l’environnement dans son ensemble ». Ces objectifs de qualité n’ont pas un caractère obligatoire mais constituent un objectif supplémentaire de réduction de la pollution chronique.

Quant aux épisodes de pollution, deux seuils sont définis pour les caractériser :

Le seuil d’information et de recommandations correspond à « un niveau de concentration de substances polluantes au-delà duquel une exposition de courte durée a des effets limités et transitoires sur la santé des personnes particulièrement sensibles ».

Le seuil d’alerte correspond à « un niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine ou de dégradation de l’environnement et à partir duquel des mesures d’urgence doivent être prises ».

Le dépassement des seuils précités implique la mise en œuvre d’une série d’actions et de mesures d’urgence, fonction des caractéristiques de la pollution atmosphérique locale et applicable à des zones de taille adaptée à l’étendue de la pollution constatée ou attendue :

dans le cas du dépassement du seuil d’information et de recommandation, les actions concernent l’information du public, la diffusion de recommandations sanitaires et relatives aux sources fixes ou mobiles de pollution atmosphérique,

dans le cas du dépassement du seuil d’alerte, les actions se caractérisent d’une part par la diffusion d’informations et de recommandations et d’autre part par la mise en œuvre de mesures de restriction ou de suspension de certaines activités concourant à l’élévation de la concentration de la substance polluante considérée. Cela peut inclure le cas échéant la réduction de la circulation des véhicules et la réduction des émissions des sources fixes et mobiles.

L’article R.221-1 du Code de l’environnement précise les normes de qualité de l’air retenues au niveau national. Celles-ci sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Polluants Valeur limite Objectif de qualité ou valeur cible

Seuil d’information ou d’alerte

Dioxyde d’azote NO2

En moyenne annuelle : 40 µg/m3

En moyenne horaire : 200 µg/m3 à ne pas dépasser

plus de 18 fois par année

En moyenne annuelle : Objectif : 40 µg/m3

En moyenne horaire : Information : 200 µg/m3

Alerte : 400 µg/m3 dépassé pendant 3h consécutives

Polluants Valeur limite Objectif de qualité ou valeur cible

Seuil d’information ou d’alerte

civile

Particules PM10

En moyenne annuelle : 40 µg/m3

En moyenne journalière : 50 µg/m3 à ne pas dépasser

plus de 35 fois par année civile

En moyenne annuelle : Objectif : 30 µg/m3

En moyenne journalière : Information : 50 µg/m3

Alerte : 80 µg/m3

Particules PM2,5

En moyenne annuelle : 25 µg/m3

En moyenne annuelle : Objectif : 10 µg/m3

Valeur cible : 20 µg/m3 /

Dioxyde de soufre SO2

En moyenne horaire : 350 µg/m3 à ne pas dépasser

plus de 24 fois par année civile

En moyenne journalière : 125 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 3 fois par année civile

En moyenne annuelle : Objectif : 50 µg/m3

En moyenne horaire : Information : 300 µg/m3

Alerte : 500 µg/m3, dépassé pendant 3 h consécutives

Ozone O3 /

En moyenne sur 8 h : Objectif : 120 µg/m3 pour le maximum journalier pendant

une année civile Valeur cible : 120 µg/m3 pour le maximum journalier à ne

pas dépasser plus de 24 jours par année

En moyenne horaire : Information : 180 µg/m3

Alerte : 240 µg/m3

Monoxyde de carbone

CO

En moyenne glissante sur 8 h :

10 mg/m3 pour le maximum journalier

/ /

Benzène C6H6

En moyenne annuelle : 5 µg/m3

En moyenne annuelle : Objectif : 2 µg/m3 /

Plomb En moyenne annuelle : 0,5 µg/m3

En moyenne annuelle : Objectif : 0,25 µg/m3 /

Arsenic / En moyenne annuelle : Valeur cible** : 6 ng/m3 /

Cadmium / En moyenne annuelle : Valeur cible** : 5 ng/m3 /

Nickel / En moyenne annuelle : Valeur cible** : 20 ng/m3 /

Benzo(a)pyrène* / En moyenne annuelle : Valeur cible** : 1 ng/m3 /

* : le benzo(a)pyrène est utilisé comme traceur de risque cancérogène lié aux hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’air ambiant.

** : moyenne, calculée sur une année civile, du contenu total de la fraction « PM10 ». Tableau 14 : Normes de qualité de l'air nationales (article R.221-1 du Code de l'Environnement)

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Contexte régional Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) Le SRCAE se substitue au Plan Régional de la Qualité de l’Air (PRQA), institué par le Code de l’Environnement.

Le SRCAE de Bretagne 2013-2018 a été arrêté par le Préfet de région le 4 novembre 2013, après approbation par le Conseil régional lors de sa session des 17 et 18 octobre 2013.

Le cadre du SRCAE a été défini par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (dite Loi Grenelle II). Le SRCAE fait l’objet d’une élaboration sous la double autorité du Préfet de région et du Président du Conseil régional.

Ce schéma vise à définir des objectifs et des orientations régionales à l’horizon de 2020 et 2050 en matière d’amélioration de la qualité de l’air, de maîtrise de la demande énergétique, de développement des énergies renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques.

Pour cela, SRCAE de Bretagne repose sur 32 orientations concernant 10 thématiques : bâtiment, transport de personnes, transport de marchandises, agriculture, aménagement et urbanisme, qualité de l’air, activités économiques, énergies renouvelables, adaptation, gouvernance.

Plan de Déplacement Urbain (PDU) Le Plan de Déplacements Urbains est également issu de la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie du 30 décembre 1996. Il s’agit d’un document réglementaire et obligatoire pour toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Il définit les principes à suivre dans l'organisation du transport des personnes et des marchandises, ainsi que le stationnement dans le but de diminuer la circulation automobile et de développer les transports collectifs et les modes de transport alternatifs (marche à pied, vélo…).

Le PDU. De Rennes, approuvé le 5 juillet 2007, recense 3 grands enjeux fondamentaux pour la période 2007-2017, déclinés suivant 9 objectifs :

Enjeu 1 : accompagner un développement équitable et solidaire : proposer des conditions de déplacement équitables et solidaires de l’ensemble de

l’agglomération, maitriser les couts publics et privés liés aux déplacements, donner aux personnes à mobilité réduite les conditions d’une meilleure mobilité,

Enjeu 2 : préserver un environnement et un cadre de vie de qualité : Limiter les nuisances locales et les impacts sur le climat, Rendre les déplacements plus surs, Assurer le confort des déplacements et l’intermodalité, Adapter le système de déplacements aux rythmes actuels,

Enjeu 3 : confirmer la mobilité dans son rôle de vecteur de dynamisme économique : Conserver un accès facile aux commerces et aux emplois, Garantir l’accès aux marchandises.

Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) Un PPA est établi pour chaque agglomération dont la population est supérieure à 250 000 habitants et dans les zones dont les concentrations dans l'air ambiant de l'une au moins des substances polluantes, dépasse ou risque de dépasser les valeurs limites fixées par la réglementation.

Il fixe des objectifs de réduction de polluants atmosphériques, énumère les principales mesures préventives et correctives pouvant être prises en vue de réduire les émissions des sources de pollution atmosphérique,

d’utiliser l’énergie de manière rationnelle et d’atteindre les objectifs fixés. À chacun des objectifs est associé un délai de réalisation.

Compte tenu des critères ci-dessus, l’agglomération rennaise est doublement concernée : à cause de sa taille (elle compte plus de 400 000 habitants) mais également parce-que des dépassements de la valeur limite en dioxyde d’azote sont constatés dans le cœur de l’agglomération et aux abords de la rocade depuis 2010.

La Plan de Protection de l’Atmosphère de l’agglomération rennaise 2015-2020 a été approuvé par arrêté préfectoral le 12 mai 2015.

L’évaluation de la qualité de l’air pour 2020 montre que l’essor démographique de l’agglomération engendrera une hausse des déplacements routiers trop importante pour que celle-ci soit compensée par l’amélioration des performances environnementales des véhicules, et donc que la qualité de l’air risque de continuer à se dégrader. Face à ce constat, le plan de protection de l’atmosphère de l’agglomération rennaise pour la période 2015-2020 fixe des objectifs de réduction des émissions polluantes et définit un programme d’actions qui se décline en trois volets :

transport routier : gestion trafic locale et report vers d’autres modes de transport, covoiturage, mobilités douces…

autres secteurs émetteurs : chauffage, industrie, agriculture, déchets

comportements : amélioration des connaissances, actions de sensibilisation et d’information, …

Plan Régional Santé Environnement (PRSE) Au cœur des engagements du Grenelle de l’environnement, la thématique santé environnement regroupe les aspects de la santé humaine qui sont influencés par l’environnement, et notamment par les pollutions environnementales.

Intégré au Plan Régional de Santé Publique (PRSP), dont il constitue le volet environnement, le Plan Régional Santé Environnement (PRSE) a pour fonction de définir les objectifs régionaux en matière de santé environnementale et les actions à mettre en œuvre afin de mieux détecter, évaluer et gérer l’ensemble des risques sanitaires liés aux agents chimiques, biologiques et physiques présents dans les différents milieux de vie.

Le PRSE2 Bretagne (2011-2015) a été approuvé par arrêté préfectoral le 26 août 2011 et co-signé par le Préfet de région, le Président du conseil régional et le Directeur régional de l´agence régionale de la santé. Il regroupe 12 objectifs dont notamment la réduction des risques à la source, le développement de la vigilance au regard des produits chimiques et des poussières, la réduction des inégalités santé environnement et la réduction des émissions de particules liées aux déplacements

Il est à noter que le PRSE 3 va prochainement succéder au PRSE 2. Sa signature est prévue au printemps 2017.

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6.1.7.1.2 NOTIONS GENERALES SUR LES POLLUANTS ATMOSPHERIQUES

La pollution atmosphérique d’origine routière Le secteur des transports représente une part croissante de la consommation d’énergie finale en France (32% en 2013 contre 29% en 1990) et absorbe près de 70 % de la consommation de produits pétroliers.

En 2013, la route représente plus de 80 % des consommations de ce secteur, suivi de l’aérien (15 %), du ferroviaire (2,8 %) et de la navigation intérieure (0,8 %). Les voitures représentent plus de 60 % des consommations du transport routier, devant les véhicules utilitaires légers (20 %), les camions (15 %), les bus et autocars (2,5 %) et les deux-roues (1,5 %)2.

Le tableau suivant présente la part des transports dans les émissions des principaux polluants en 2012 en France3.

Constituants % des transports

dans les émissions totales

% des transports routiers dans les émissions totales des transports4

Evolution des émissions totales des transports de

1990 à 2012 Oxyde d’azote 58 92 -55

COVNM 15 67 -93

CO 18 71 -93

CO2 36 95 9

Hydrofluorocarbure (HFC) 22 83 -

Cadmium 19 99 -26

Arsenic 21 100 27

Cuivre 93 73 26

Plomb 52 91 -98

Zinc 57 100 6

HAP5 18 96 6

Hexachlorobenzène (HCB) 57 99 165

PM10 16 86 -47

PM2.5 20 88 -53

Tableau 15 : Part des transports dans les émissions des principaux polluants

Ainsi, le secteur des transports, en particulier les transports routiers, pèse fortement dans le bilan global des émissions des substances impliquées dans la pollution atmosphérique.

En France, les transports par voie routière constituent le mode dominant que ce soit en termes de personnes et de marchandises transportées, ou en nombre de déplacements. Utilisant un réseau routier extrêmement développé (national, départemental ou communal) innervant l’ensemble du territoire, le transport routier est un émetteur général de pollutions sur l’ensemble du territoire. La problématique de la pollution liée au transport routier se concentre cependant sur les routes à fort trafic et dans les agglomérations.

Afin de limiter la pollution atmosphérique due au transport, les voitures particulières neuves vendues en Europe sont soumises à une réglementation des émissions en sortie de pot d’échappement. Les normes

2 Source : ADEME – Mobilité et transports / Chiffres clés 2013 3 Source : CETEPA / format SECTEN – Avril 2014 (Centre Interprofessionnel Technique d'Études de la Pollution Atmosphérique) 4 L’usure des routes, des pneumatiques et des freins est prise en compte en plus de l’échappement pour les particules. 5 Somme des HAP tels que définis par la CEE-NU (Commissions Economique pour l’Europe des Nations Unies) : benzo(a)pyrène, benzo(b)fluoranthène, benzo(k)fluoranthène et indeno(1,2,3-cd)pyrène

d'émissions Euro fixent les limites maximales de rejets polluants pour les véhicules neufs. Le durcissement progressif des normes, de "Euro 1" en 1993 à "Euro 5" en 2009 (puis "Euro 6" en 2015 pour certains véhicules), a permis une réduction importante des émissions des polluants locaux. Mais, il faut un temps de latence avant d’observer les effets des normes sur les émissions polluantes du fait du temps nécessaire au renouvellement du parc automobile (environ 15 ans).

L’évolution des émissions varient selon les polluants entre 1990 et 2012, il est notamment relevé que :

les émissions ont largement baissé pour les oxydes d'azote NOx (-55%), les composés organiques volatils non méthaniques COVNM (-93 %) et le monoxyde de carbone CO (-93 %). Les normes sur les carburants routiers ont également provoqué la baisse des émissions de dioxyde de soufre SO2 et de plomb (Pb), qui ne sont pratiquement plus émis par le transport routier,

les émissions de cuivre (Cu), qui ne sont pas réglementées, augmentent de respectivement 26%. Les émissions de Cu du transport routier proviennent de l'usure des plaquettes de freins. Elles sont donc directement liées au trafic.

les particules émises par les transports ne font pas l’objet de réglementation. Plus des trois-quarts des émissions de TSP (particules totales en suspension) proviennent de l’usure de la route, des plaquettes de freins et des pneus. Les émissions liées à l’abrasion représentent plus de la moitié des PM10 et plus du tiers des PM2,5. L’échappement contribue surtout aux émissions des particules les plus fines, notamment les moteurs diesel qui émettent surtout des PM2,5 et des PM1,0. L’évolution des émissions de particules du transport routier diffère selon la granulométrie des particules : - 47% pour les PM10 et -53% pour les PM2,5. Cette évolution différentielle s'explique par le fait que les particules liées à l’abrasion croissent avec le trafic alors que les émissions provenant de l’échappement diminuent. L’équipement progressif des véhicules avec des filtres à particules a eu un impact notable sur la réduction des émissions, notamment avec l’introduction en 2009 des normes Euro5 pour les poids lourds.

Il est à noter que les efforts pour réduire les émissions de polluants locaux sont parfois contradictoires avec les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre6. Ainsi, la généralisation des pots catalytiques a freiné les gains d’efficacité énergétique du parc. La technique de l’injection directe qui réduit la consommation des moteurs diesel contribue à accroître les émissions de NOx. L’amélioration de la qualité des carburants, en particulier la désulfuration, nécessite un accroissement d’émission de CO2 lors du raffinage.

L’influence de la météorologie sur la pollution atmosphérique Source : ATMO Aquitaine

La dispersion des polluants émis dépend en priorité des conditions météorologiques. Cette dispersion s’effectue essentiellement dans la couche limite atmosphérique, zone de la troposphère qui est influencée par la surface terrestre.

La stabilité de l’atmosphère L’épaisseur de la couche limite varie en fonction de l’époque de l’année et évolue d’heure en heure pendant la journée, mais dépend aussi de facteurs météorologiques, dont principalement le taux d’ensoleillement et la force du vent. L’état de la couche limite atmosphérique a un impact important sur la dispersion des panaches à l’intérieur de celle-ci. L’état de la couche limite est appelée stabilité.

Une atmosphère est stable si une masse d’air, écartée de sa position d’équilibre, a tendance à revenir à celle-ci. Elle est instable dans le cas contraire. Ces déplacements de l’air sont guidés par les lois thermodynamiques. Si la masse d’air soulevée est plus froide que le milieu environnant, elle sera plus dense et

6 Source : MEDDE – Observations et statistiques/Transports et Environnement

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donc redescendra à son niveau de départ (atmosphère stable). Si la masse d’air soulevée est plus chaude que le milieu environnant, elle sera plus légère et subira donc une élévation (atmosphère instable).

En situation normale, la température de l’air diminue avec l’altitude. Quand l’air chaud s’élève dans les couches supérieures plus froides, il entraîne avec lui les polluants qui sont ainsi dispersés verticalement. Mais il peut exister des situations d’inversion de température à partir d’une certaine hauteur. Dans cette situation, une couche d’air chaud se trouve au-dessus d’une couche d’air plus froid et joue le rôle de couvercle thermique. L’air pollué qui se disperse vers le haut en situation normale de diffusion est alors bloqué par cette couche d’air chaud.

La pression atmosphérique Les situations dépressionnaires (basses pressions) correspondent généralement à une turbulence de l’air assez forte et donc de bonnes conditions de dispersion. En revanche, des situations anticycloniques (hautes pressions) où la stabilité de l’air ne permet pas la dispersion des polluants, entraînent des épisodes de pollution.

Le vent La direction du vent détermine l’axe privilégié de transport des polluants ; de plus la vitesse agit sur leur dilution. Un vent faible favorise donc l’accumulation des polluants.

La température La température agit sur la chimie des polluants : le froid diminue la volatilité de certains gaz tandis que la chaleur estivale est favorable à la formation photochimique7 de l’ozone.

L’ensoleillement L’ensoleillement a moins d’importance sur la production d’ozone que la température, s’il n’a lieu qu’en matinée :

un faible ensoleillement engendre généralement une amélioration de l’indice de la qualité de l’air sauf si la température est constante et élevée,

un fort ensoleillement donne une dégradation dont l’importance est à corréler avec la hausse de la température.

Les précipitations Les précipitations sont généralement associées à une atmosphère instable, qui permet également une bonne dispersion de la pollution atmosphérique. Par ailleurs, elles entraînent au sol les polluants les plus lourds (particules, métaux lourds).

6.1.7.1.3 RESEAU DE SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L’AIR La Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Énergie du 30 décembre 1996 prévoit la mise en place de mesures de la qualité de l’air étendues à l’ensemble du territoire.

L’État, avec le concours des collectivités territoriales, assure la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé et l’environnement. Il confie la mise en œuvre de cette surveillance à un ou des organismes agréés multipartites.

Ces organismes, généralement constitués sous forme d’associations « loi 1901 », sont agréés par le ministère en charge de l’environnement.

Air Breizh est le réseau de surveillance de la qualité de l’air de la région Bretagne. Air Breizh dispose de 17 stations de mesure réparties dans les principales villes bretonnes et d’un parc d’une quarantaine d’analyseurs en site fixe.

7 La pollution photochimique désigne un mélange complexe de polluants formés chimiquement dans l’air, sous l’effet du rayonnement solaire, à partir de composés précurseurs émis par des sources naturelles et les activités humaines (NOx, COV, CO). Le principal polluant photochimique est l’ozone (O3).

Figure 84 : Sites de mesure de la qualité de l'air en Bretagne (source : Air Breizh)

Ces analyseurs permettent de suivre en continu les concentrations dans l’air ambiant des polluants suivants : le dioxyde d’azote (NO2), et le monoxyde d’azote (NO), l’ozone (O3), le dioxyde de soufre (SO2), et les particules fines (diamètre aérodynamique inférieur ou égal à 10 µm et à 2,5 µm) : PM10 et PM2.5.

Par ailleurs, des préleveurs viennent compléter le parc d’analyseurs, afin de réaliser le suivi de certains polluants spécifiques réglementaires ou non tels que les HAP, métaux lourds, dépôts ou produits phytosanitaires, pour lesquels il n’existe pas d’appareils automatiques de mesure.

Les missions d’Air Breizh consistent à mesurer les polluants urbains nocifs dans l’air ambiant, informer les services de l’État, les élus, les industriels et le public, notamment en cas de pic de pollution, et étudier l’évolution de la qualité de l’air au fil des années et vérifier la conformité des résultats par rapport à la réglementation.

6.1.7.1.4 CARACTERISATION DE L’ETAT INITIAL

Population Source : données INSSE 2012 de la commune de Rennes

La population sur la commune de Rennes s’élevait à 209 860 habitants en 2012. Elle a augmentée de 0,2% par an en moyenne de 2007 à 2012.

L’aire d’étude se situe au droit d’une zone industrielle. Elle est bordée d’entreprises à l’ouest et au sud, de terres agricoles au nord. Les habitations les plus proches se trouvent à l’est, de l’autre côté du périphérique ouest de Rennes (RN136).

En outre, certains établissements sont qualifiés de sensibles en raison de leur fréquentation par des populations dites sensibles. Il s’agit des établissements hospitaliers, maisons de retraite, crèches,

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établissements d’enseignement et terrains sportifs. Le tableau ci-dessous recense les établissements sensibles localisés à proximité de l’aire d’étude.

Nom de l’établissement Nature de l’établissement Adresse

Localisation par rapport à l’aire

d’étude

Agro Campus Ouest : Institut supérieur des sciences

agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage

Enseignement 65 Rue de Saint-Brieuc, 35000 Rennes 1 km au nord-est

École privée Montessori Enseignement 14 Rue des Arts, 35000 Rennes 300 m à l’est

École maternelle et élémentaire publique Moulin du Comté Enseignement 103 Rue de Lorient, 35000

Rennes 600 m à l’est

École Saint Clément Enseignement 92 Rue Eugène Pottier, 35000 Rennes 900 m au su-est

Les Minuscules les 3 Marches Crèche / Garde d’enfants

Rue du Petit Pré, 35132 Vezin-le-Coquet 1 km à l’ouest

1, 2,3 Soleil Crèche / Garde d’enfants

1 allée Ermangarde d'Anjou,35 000 Rennes 400 m au nord-est

Clinique Mutualiste la Sagesse Établissement de soin

4 Place Saint-Guénolé, 35000 Rennes 900 m au sud-est

Maison de retraite du Clergé Maison de retraite Rue Fontaine de Montigné, 35132 Vezin-le-Coquet 1 km à l’ouest

Complexe sportif Charles Géniaux

Établissement / terrain sportifs

30 Rue Charles Géniaux, 35000 Rennes 500 m à l’est

Stade Rennais Roazhon Park Établissement / terrain sportifs

111 Rue de Lorient, 35000 Rennes 400 m à l’est

Dojo Rennais Établissement / terrain sportifs

124 Rue Eugène Pottier, 35000 Rennes 800 m au sud-est

Stade Rennais – Centre d’entrainement

Établissement / terrain sportifs

Chemin de la Taupinais, 35000 Rennes 800 m au sud

Tableau 16 : Liste des établissements sensibles à proximité de l'aire d'étude

Sources de pollution Source : Plan Régional pour la Qualité de l’Air 2008-2013, Région Bretagne (les pourcentages indiqués correspondent à l’année 2003).

Le secteur résidentiel et tertiaire Les polluants atmosphériques caractéristiques de ces deux secteurs d’activité sont très majoritairement émis par le chauffage de l’habitat (en lien avec l’utilisation de combustibles carbonés et soufrés : charbon, fioul...). Il s’agit principalement du monoxyde de carbone (CO), du dioxyde de soufre (SO2), de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM) et de dioxyde de carbone (CO2).

Les activités responsables des émissions atmosphériques sont le chauffage, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et la cuisson des aliments. Le problème essentiel réside dans la production de gaz à effet de serre, et notamment le dioxyde de carbone, où le secteur résidentiel représente 42 % des émissions bretonnes. Par ailleurs, il s’agit du premier secteur émetteur de dioxyde de soufre en Bretagne (63 %).

La combustion pour le chauffage des bâtiments jouent également un rôle majeur dans les émissions d’hydrocarbures aromatiques et de composés organiques volatils non méthaniques (plus de 40 % du total régional pour ces deux groupes de polluants).

L’aire d’étude est concernée par la présence de nombreuses activités inhérentes à la zone d’activité Ouest-Lorient, ainsi que la proximité de secteurs résidentiels, vecteurs d’émissions. Le secteur industriel Les polluants atmosphériques caractéristiques de ce secteur sont principalement des polluants visés par le protocole de Göteborg relatifs à l’acidification, à l’eutrophisation et à la production d’ozone troposphérique :

le dioxyde de soufre (SO2), dont les émissions en Bretagne sont liées aux installations de combustion de l’industrie agroalimentaire et de la production d’énergie : l’industrie est responsable de 19% des émissions de SO2 en Bretagne,

les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), liés au secteur de la chimie, de la mécanique et du traitement de surface ainsi qu’à l’agroalimentaire : l’industrie est responsable de 22% des émissions de COV en Bretagne,

les oxydes d’azotes (NOx) émis par les installations de traitement de déchets principalement, ainsi que par l’agro-alimentaire et le secteur de la production d’énergie.

Ce secteur est aussi le principal contributeur aux émissions de polluants organiques persistants, dioxines et furannes, par le biais des activités de traitement des déchets.

Enfin, le secteur industriel émet également, dans une proportion inférieure à la moyenne nationale, des gaz à effet de serre (12 % des émissions régionales de CO2).

Le tableau suivant recense les émissions dans l’air recensées par le registre français des émissions polluantes (IREP) sur la commune de Rennes. À noter qu’aucun rejet atmosphérique n’est recensé sur ce registre pour la commune de Vézin-le-Coquet.

Établissement Localisation par rapport à l’aire

d’étude 2012 2013 2014

Chaufferie du Blone Avenue des Pays-Bas ; 5 km au sud-est

CO2 total : 56 300 t/an

CO2 total : 42 300 t/an

CO2 total : 21 900 t/an

Cooper Standard 194, Route de

Lorient ; au droit de l’aire d’étude

COVNM : 31 200 kg/an

Dichlorométhane : 1 100 kg/an

COVNM : 30 100 kg/an

Dichlorométhane : 2 500 kg/an

COVNM : n.d. Dichlorométhane : 1

740 kg/an

Dalkia Biomasse Rennes

les Boedriers la Bintinais ; 4,8 km au

sud-est -

CO2 total : 37 500 t/an

COVNM : n.d. NOx : n.d.

CO2 total : 107 000 t/an

COVNM : 35 000 kg/an

NOx : 158 000 kg/an

ISDND des Hauts Gayeulles

route de Saint Sulpice ; 7,4 km au

nord-est CH4 : 174 000 kg/an CH4 : 187 000 kg/an CH4 : 193 000 kg/an

Ouest-France 10, Rue du Breil ; 7,0 km au sud-est COVNM : 175 t/an COVNM : 194 t/an COVNM : 156 t/an

UIOM Rennes Avenue Charles Tillon; 2,0 km au

nord-est

CO2 total : 126 000 t/an

CO2 total : 118 000 t/an

CO2 total : 121 000 t/an

Université de Rennes 1

(chaufferie centrale)

263 avenue du Général Leclerc ; 6,5

km à l’est

CO2 total : 11 400 t/an

CO2 total : 11 400 t/an

CO2 total : 11 200 t/an

ISDND : Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux UIOM : Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères n.d. : Non Défini

Tableau 17 : Recensement des émissions dans l'air de la commune de Rennes (source : IREP)

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L’agriculture Les polluants atmosphériques caractéristiques des activités agricoles sont essentiellement l’ammoniac (NH3), ainsi que les gaz à effet de serre : le méthane (CH4) en premier lieu, le dioxyde de carbone (CO2) et le protoxyde d’azote (N2O). En Bretagne, ces polluants sont principalement liés aux activités d’élevage.

L’agriculture contribue également à l’émission d’autres substances telles que les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides) et les particules.

La Bretagne est la région a plus émettrice d’ammoniac, avec 19% du total des émissions françaises.

L’aire d’étude est localisée en périphérie de Rennes, à proximité d’activités agricoles. Les transports routiers Les polluants atmosphériques caractéristiques de ce secteur d’activité, principalement par le trafic routier, sont essentiellement ceux relatifs à l’acidification et à la production de l’ozone troposphérique :

les oxydes d’azote (NOX) (75 % du total des émissions en Bretagne),

le monoxyde de carbone (CO) (31% des émissions en Bretagne), le dioxyde de soufre (SO2),

les composés organiques volatils (COVNM),

les gaz à effet de serre : dioxyde de carbone (CO2) (46% du total des émissions en Bretagne).

Les transports contribuent également à l’émission d’autres substances nocives telles que les polluants organiques persistants : hydrocarbures (HAP et benzène), ainsi que les métaux lourds et particules.

L’aire d’étude est concernée par la pollution d’origine routière avec la présence de deux grands axes structurants de l’agglomération rennaise en bordure du site : la RN24 (route de Lorient) au sud, et le périphérique à l’est au niveau de sa section la plus chargée (100 000 véhicules/jour).

Données du réseau de surveillance Le bilan 2014 d’Air Breizh donne les tendances générales concernant la qualité de l’air en Bretagne.

Bien que la majorité des seuils réglementaires soit respectée dans les villes bretonnes en 2014, deux polluants connaissent des dépassements plus ou moins réguliers :

Le dioxyde d’azote dont les concentrations peuvent être problématiques notamment à proximité d’axes de circulation importants (les stations des Halles à Rennes et de Desmoulins à Brest peuvent atteindre la valeur limite annuelle et/ou dépasser le seuil d’information et recommandation).

Des épisodes de pollution aux particules (PM10) peuvent apparaître en cas d’advection de masses d’air polluées depuis d’autres régions et/ou lorsque les conditions météorologiques sont stables et défavorables à la dispersion des polluants.

Le tableau ci-après indique les dépassements en 2014 par zone géographique.

Tableau 18 : Dépassement des valeurs réglementaires en 2014 en Bretagne

(source : Air Breizh)

Cinq stations de mesure sont localisées sur l’agglomération rennaise. Les deux stations les plus proches sont les stations « St-Yves » (station urbaine) et « les Halles » (station trafic), respectivement situées 2,7 et 2,9 km à l’est de l’aire d’étude. La station Laënnec (station trafic) est quant à elle située environ 4,0 km à l’est et les stations Pays-Bas et Triangle (stations urbaines) à environ 5,0 km au sud-est.

Tous les polluants n’étant pas mesurés sur les deux stations les plus proches de l’aire d’étude, les résultats pour les 5 stations sur l’année 2014 sont présentés dans le tableau suivant.

Objectif de

qualité/Valeur limite

St-Yves (urbaine)

les Halles (trafic)

Laënnec (trafic)

Pays-Bas (urbaine)

Triangle (urbaine)

NO2 (µg/m3) 40/40 18 41 20 - -

PM10 (µg/m3) 30/40 - - 20 - -

PM2.5 (µg/m3) 10/26 - - 12 11 -

O3 (µg/m3) - 51 - - 50 -

Benzo(a)Pyrène (ng/m3)

1 - - - 0,07 -

Benzène (µg/m3) 2/5 - - - - 0,9

Arsenic (ng/m3) 6 - - - 0,25 -

Cadmium (ng/m3) 5 - - - 0,15 -

Nickel (ng/m3) 20 - - - 1,18 -

Plomb (ng/m3) - - - - 2 ,90 -

Tableau 19 : Concentrations moyennes annuelles 2014 (source : Air Breizh)

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Ainsi, les résultats de mesure de la qualité de l’air au cours de l’année 2014 à Rennes mettent en évidence :

un dépassement de la valeur limite pour la protection de la santé humaine fixée à 40 µg/m3 au niveau de la station de trafic « les Halles », qui est observé depuis 2007,

aucun dépassement de l’objectif de qualité ou de la valeur limite pour les PM10, en revanche, le seuils de recommandation et d’information du public (fixé à 50 µg/m3 sur 24h) et le seuil d’alerte (fixé à 580 µg/m3 sur 24h) ont été atteints respectivement 13 et 4 jours à Rennes,

aucun dépassement de la valeur limite en PM2,5 mais un dépassement de l’objectif de qualité,

aucun dépassement des valeurs cible pour l’O3, le Benzo(a)Pyrène, le benzène et les métaux lourds.

6.1.7.2 Environnement lumineux La nécessité de prendre en compte les impacts des émissions de lumière artificielle sur l’environnement s’est traduite par l’article 41 de la loi Grenelle 1 qui précise que « les émissions de lumière artificielle de nature à présenter des dangers ou à causer un trouble excessif aux personnes, à la faune, à la flore ou aux écosystèmes, entraînant un gaspillage énergétique ou empêchant l’observation du ciel nocturne feront l’objet de mesures de prévention, de suppression ou de limitation ».

Le décret du 12 juillet 2011 relatif à la prévention et à la limitation des nuisances lumineuses fixe les grandes lignes de la réglementation sur ce sujet.

Par ailleurs, la ville de Renne dispose d’un Schéma Directeur d’Aménagement Lumière (SDAL), exposant des recommandations pour les futurs grands projets de Rennes et pour le réaménagement de sites existants. Le SDAL définit la « trame noire » comme des endroits laissés volontairement dans l’obscurité. Les principales idées développées dans ce schéma sont :

maintenir la rocade, limite très nette entre la ville et la campagne rennaise, dans la trame noire et privilégier l’éclairage des bretelles d’accès,

développer la trame noire sur des zones vides d’activité pendant la nuit, comme les campus, les parkings d’entreprises, etc.,

préserver les bords de rivières, ainsi que les parcs et jardins, hauts lieux de la biodiversité, d’un éclairage trop présent, en imaginant des cheminements lumineux qui ne se déclencheraient qu’en cas de présence humaine,

donner une nouvelle « silhouette » nocturne, en illuminant les bâtiments les plus hauts et les plus emblématiques de Rennes, comme la tour des Horizons. Sept édifices majeurs et une douzaine d’immeubles de quartiers sont concernés,

créer des parcours lumières du quotidien (vers l’école, le collège, etc.) et réaménager les équipements structurants dans les quartiers.

L’aire d’étude s’insère dans un contexte urbain d’ores et déjà impacté par une ambiance lumineuse artificielle importante. En effet, l’éclairage de nuit est constant, notamment pour des raisons de sécurité en milieu urbain. De plus, deux grands axes de circulation éclairés sont présents en limite du site : la RN24 et la rocade.

6.1.7.3 Nuisances olfactives Le code de l’environnement, tel qu’il résulte aujourd’hui de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 31 décembre 1996, reconnaît comme pollution à part entière "toute substance susceptible de provoquer des nuisances olfactives excessives". La loi du 19 juillet 1976 relative aux installations classées, reprise dans le code de l’environnement, est le fondement des prescriptions sur les pollutions olfactives.

Les odeurs sont difficiles à caractériser de manière précise, mais il convient de noter que les nuisances olfactives sont rarement associées à des notions de toxicité. Car les odeurs sont le plus souvent perçues à des

concentrations très faibles, bien inférieures aux valeurs limites reconnues comme pouvant porter atteinte à la santé.

L’aire d’étude est localisée au sein d’une zone industrielle comportant différentes industries potentiellement émettrices d’odeur gênantes, en particulier des installations de collecte, traitement et élimination des déchets telles que « AFM Recyclage », « NETRA ONYX Barre Thomas » ou « ROMI RECYCLAGE » (cf. paragraphe 6.1.4.2.1 la liste des installations classées à proximité de l’aire d’étude). De plus, l’usine d’épuration des eaux de Beaurade est située environ 1,1 km au sud-ouest de l’aire d’étude. Il est à noter toutefois que cette dernière dispose d’un système de traitement des odeurs. Compte-tenu des vents dominants issus du sud-ouest, l’aire d’étude est potentiellement impactée par des nuisances olfactives en provenance de ses installations.

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6.1.7.4 Environnement sonore et vibratoire 6.1.7.4.1 AMBIANCE ACOUSTIQUE Le rappel des grandeurs acoustiques et de la réglementation est joint en annexe.

Contexte Le secteur à restructurer se situe à l’ouest de Rennes au contact avec la zone d’activité Ouest-Lorient. Il est enclavé entre la voie de chemin de fer Paris – Brest au nord, la RN 136 à l’est et la RN 24 au sud. On trouve une habitation isolée à 40 m au nord de l’autre côté de la voie ferrée et une zone pavillonnaire à l’est derrière l’échangeur entre la RN136 et la RN24. Le paysage acoustique est marqué par le bruit de ces infrastructures.

Les habitations les plus proches se situent à 40 m au nord-est et 120 m à l’ouest.

Etat initial acoustique

Mesures

Les mesures ont été effectuées suivant les prescriptions des normes NFS 31-010 « Caractérisation et mesurage des bruits de l’environnement » et NFS 31-085 « Caractérisation et mesurage du bruit dû au trafic routier»

Dates

Relevés effectués du mercredi 3 février 2016 au vendredi 5 février 2016.

Opérateur

Teddy Gatineau, ingénieur acousticien de la société ACOUSTEX INGÉNIERIE a posé l’ensemble des sonomètres et Pierrot Girard, ingénieur acousticien de la société ACOUSTEX INGÉNIERIE les a récupérés.

40 m

120 m

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Conditions météorologiques

Mercredi 3 février 2016 Ciel clair, pas de précipitations.

Vent modéré de secteur ouest.

Jeudi 4 février 2016 Ciel couvert, pas de précipitations.

Vent faible de secteur sud-ouest à ouest.

Vendredi 5 février 2016 Ciel couvert, pas de précipitations.

Vent faible de secteur sud-ouest.

Données issues de la station de Rennes – Saint-Jacques (35)

Matériel utilisé

3 sonomètres intégrateurs types SOLO 01dB classe 1P

Calibreur 01dB type CAL21 Classe 1

Dépouillement sur logiciels DBTRAIT de 01dB

Méthode d’analyse

La méthode d’analyse consiste à découper l’intervalle de mesurage en tranches horaires et à retenir comme critère de bruit de fond de la période considérée, l’indice fractile L50 mesuré pendant l’heure la plus calme en dehors des périodes intermédiaires 20h – 22h et 7h – 8h.

Par ailleurs, les critères LAeq(6 h - 22 h) et LAeq(22 h - 6 h) sont également fournis en référence aux textes réglementaires relatifs aux infrastructures de transport terrestre.

Protocole de mesures

3 points de mesure longue durée, représentatifs des habitations les plus concernées et permettant d’apprécier l’impact sonore du trafic routier actuel.

Localisation

Conclusion

Les niveaux sonores mesurés sont synthétisés sur la figure ci-dessous. Ils révèlent un paysage acoustique marqué par le bruit des infrastructures de transport terrestre bordant le projet.

Point 3

Point 2

Point 1

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Point 1

LAeq (6h-22h) 58,8 dB(A)

Critère bruit résiduel diurne 50,5 dB(A)

LAeq (22h-6h) 50,6 dB(A)

Critère bruit résiduel nocturne 41 dB(A)

Point 4

LAeq (6h-22h) 62,7

dB(A)

Critère bruit de fond diurne

45 dB(A)

Point 2

LAeq (6h-22h) 56,1 dB(A)

Critère bruit résiduel diurne 53 dB(A)

LAeq (22h-6h) 50,3 dB(A)

Critère bruit résiduel nocturne 44 dB(A)

Point 3

LAeq (6h-22h) 75,4 dB(A)

Critère bruit résiduel diurne 73 dB(A)

LAeq (22h-6h) 69,9 dB(A)

Critère bruit résiduel nocturne 55,5 dB(A)

Objectifs à respecter

Bruit routier

Les critères de bruit routier déterminés font état d’une ambiance sonore préexistante modérée de jour comme de nuit pour l’ensemble des habitations :

LAeq ambiant (6h-22h) < 65 dB(A)

LAeq ambiant (22h-6h) < 60 dB(A)

Par conséquent les niveaux sonores occasionnés par les nouvelles infrastructures routières ou par les modifications significatives des voiries existantes ne devront pas dépasser les valeurs suivantes en façade des logements :

LAeq contribution nouvelle voirie (6h-22h) < 60 dB(A) LAeq contribution nouvelle voirie (22h-6h) < 55 dB(A)

Bruit de voisinage – bruit des ICPE

Les contributions sonores dans l’environnement de chaque société « preneur » sont mutualisées de manière à ce que l’impact sonore global de l’ensemble de la zone d’activité restructurée ne soit pas à l’origine d’une augmentation du niveau de bruit ambiant préexistant aux habitations de plus de 5 dB(A) en journée et 3 dB(A) la nuit.

A défaut d’une étude prévisionnelle globale, il est possible pour atteindre l’objectif d’imposer à chaque entreprise de prévoir les dispositions techniques nécessaires pour que le niveau de bruit résultant produit par l’ensemble de ses sources extérieures (bâtiment et équipements) ne dépasse pas les valeurs portées dans le tableau suivant calculées en fonction du nombre de sociétés.

Contribution sonore maximale admissible (dB(A))

Période diurne 7h – 22h Période nocturne 22h – 7h

Point 1 53 – 10Log(N) 41 – 10Log(N)

Point 2 56 – 10Log(N) 44 – 10Log(N)

N : Nombre de société sur la zone d’activité restructurée.

Rien n’empêche de regrouper les petites activités pour autoriser les plus grosses à des contributions sonores plus élevées.

6.1.7.4.2 VIBRATIONS

Vibrations au sol Comme la plupart des vibrations, celles qui sont dues à la circulation peuvent être caractérisées par un scénario source-trajet-receveur. Le contact des véhicules avec les irrégularités de la chaussée par exemple les nids de poule, les fissures et les tampons de regard non au niveau de la rue) exerce des charges dynamiques sur la chaussée. Ces charges donnent lieu à des ondes de contrainte qui se propagent dans le sol et finissent par atteindre les fondations des bâtiments adjacents en les faisant vibrer. Les vibrations dues à la circulation sont surtout causées par les véhicules lourds comme les autobus et les camions. Les voitures et les camions légers provoquent rarement des vibrations qui peuvent être ressenties dans les bâtiments.

Figure 85 : Schéma de propagation des vibrations dans le sol

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La circulation routière produit généralement des vibrations dont les fréquences se situent principalement dans la plage 5-25 Hz (oscillations par seconde).

Les niveaux de vibration diminuent avec la distance par rapport à la route. Les schémas de propagation sont complexes et les relations d'atténuation sont propres à chaque site.

Vibrations aériennes Le bruit produit par les autobus et camions qui passent peut aussi provoquer des vibrations, en particulier si les habitations se trouvent près de la route. Ces vibrations aériennes, qui surviennent à des fréquences plus élevées que les vibrations au niveau du sol, causent surtout un frémissement des fenêtres et des objets non fixés, dans les pièces en façade.

Vibrations sur le site Dans l’aire d’étude les principales sources de vibration sont les voies routières et la voie ferrée. En effet, l’aire d’étude est encadrée d’axes routiers supportant d’importants trafics, la RN24 et la rocade, ainsi que la voie ferrée au nord.

6.1.7.5 Synthèse relative à la santé publique De par sa situation, l’aire d’étude est concernée par divers sources de pollution atmosphérique. Elle se trouve en effet en périphérie de l’agglomération rennaise, au sein d’une zone industrielle et proche de parcelles agricoles. Elle est en particulier à proximité immédiate de deux grands axes routiers structurants, la route de Lorient et le périphérique ouest. De plus, les mesures effectuées par le réseau de surveillance de la qualité de l’air Air-Breith mettent en évidence un dépassement de la valeur limite pour la protection de la santé humaine en 2014 pour le NO2, polluant ayant pour origine principale le trafic routier. L’aire d’étude s’insère dans un contexte urbain impacté par une ambiance lumineuse artificielle importante, avec, de plus, la présence de deux grands axes routiers éclairés à proximité, la RN24 et la rocade ouest de Rennes. Elle peut être en outre potentiellement impactée par des nuisances olfactives, avec la présence à proximité de différentes activités relatives à la gestion des déchets et de l’usine d’épuration de Beaurade. L’ambiance acoustique est marquée par le bruit des infrastructures de transport terrestre bordant le projet. Enfin, les infrastructures de transport à proximité de l’aire d’étude peuvent être génératrices de vibrations et entrainer des gênes pour les populations.

6.1.8 Interrelation entre les éléments de l’état initial L’analyse de l’état initial met en évidence une aire d’étude située au sein d’une zone d’activité en entrée de l’agglomération rennaise, entre zone urbaine dense et secteurs agricoles.

De nombreuses interactions entre ces composantes existent donc, qui sont décrites dans ce chapitre.

Quatre milieux ont été définis pour l’analyse de l’état initial :

le milieu physique (sol, eaux souterraines et superficielles, …) ; le milieu naturel (faune, flore, continuités écologiques, équilibres biologiques, …) ;

le milieu humain (urbanisation, activités économiques, urbaines, agricoles, patrimoine culturel et archéologique, cadre de vie, …) ;

le patrimoine et les paysages.

Ce chapitre expose par exemple en quoi le milieu physique a influencé le milieu humain dans le territoire concerné et en retour, quelles sont les influences du milieu humain sur le milieu physique.

Il est à noter que le paysage étant par nature la résultante de la géomorphologie (relief, eau) et de l’occupation des sols par les différentes espèces dont l’homme (forêt, agriculture, urbanisation), il est analysé comme une composante transversale aux différents milieux, et ne fait pas l’objet d’un chapitre spécifique.

Le schéma page suivante présente les influences entre les milieux et les interactions, ciblées sur la zone d’étude.

6.1.8.1 Interaction du milieu physique Sur le milieu naturel

L’ensemble du milieu physique influence la nature et la qualité des habitats naturels. Au niveau de l’aire d’étude, la présence d’un petit cours d’eau et d’espaces arborés constitue des habitats potentiels pour certaines espèces faunistiques et floristiques.

Sur le milieu humain L’absence de cours d’eau dans la zone d’étude associée à la topographie plane de l’aire d’étude a favorisé son utilisation en tant que zone industrielle.

6.1.8.2 Interaction du milieu naturel Sur le milieu physique

Les espèces floristiques, les espaces boisés, les zones humides peuvent contribuer à réguler les circulations d’eau ou à la stabilisation de versants, etc. Au niveau de l’aire d’étude, aucune interaction spécifique de ce type n’est identifiée compte-tenu de l’absence d’espaces naturels et de cours d’eau.

Sur le milieu humain Les espaces naturels contribuent à la qualité du cadre de vie et aux loisirs : promenade, chasse et pêche. La présence d’alignement d’arbre en limite de l’aire d’étude ou au niveau du terre-plein central de la RN24 contribue à améliorer la qualité du cadre de vie de l’aire d’étude, de même que la Vilaine et ses abords végétalisés plus au sud.

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6.1.8.3 Interaction du milieu humain Sur le milieu physique

L’imperméabilisation des sols liée à l’urbanisation peut influencer de façon significative les circulations d’eaux. Les éventuelles pollutions engendrées par les activités humaines conditionnent la qualité des eaux et des sols, en particulier au niveau de l’air d’étude de par les activités industrielles passées sur le site et la proximité de diverses installations potentiellement polluantes au sein de la zone d’activité Ouest.

Sur le milieu naturel L’occupation de l’espace par l’urbanisation, ainsi que les éventuelles pollutions liées aux activités humaines influencent largement la nature et la qualité des habitats d’espèces, et par conséquence les types d’espèces (faune et flore) présentes.

6.1.8.4 Interactions liées au paysage Comme évoqué précédemment, le paysage résulte directement d’une combinaison de facteurs physiques, naturels et humains. Au niveau de l’aire d’étude, le paysage est fortement marqué par les activités humaines (zone d’activité, réseau routier, agriculture…). Le paysage influence quant à lui particulièrement le milieu humain, puisqu’il participe largement à la qualité du cadre de vie.

Figure 86 : Interrelations entre les différents milieux : éléments spécifiques de l'aire d'étude

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6.1.9 Synthèse des enjeux environnementaux Un enjeu environnemental désigne la valeur prise par une fonction ou un usage, un territoire ou un milieu au regard des préoccupations écologiques, patrimoniales, sociologiques, de qualité de vie et de santé. Les enjeux peuvent s’apprécier par rapport à diverses valeurs :

valeurs patrimoniales et liées à la biodiversité (grands écosystèmes nécessaires au maintien d’équilibres biologiques, milieux et paysages remarquables du fait de leur rareté ou de leur diversité),

critères réglementaires, en liaison avec les engagements de l’État en matière de protection de l’environnement (accords internationaux engageant la France, cadre réglementaire européen, récentes lois françaises sur l’eau, l’air, le bruit, le paysage, les risques et fixant les objectifs de limitation ou de réduction),

gestion acceptable du risque, eu égard aux risques majeurs naturels et technologiques, valeurs sociétales, en fonction de la valeur accordée par la société à certains grands principes (le

principe de précaution, le principe de participation, le caractère renouvelable des ressources naturelles, le droit des générations futures à disposer d’un environnement préservé, le droit à la santé, et tout principe compatible avec le développement durable).

Les enjeux sont intimement liés aux spécificités locales.

Le tableau de synthèse présentée ci-dessous, a été élaboré à partir d’avis d’experts. Il se base, pour chaque thématique abordée, sur une quantification systématique des enjeux selon trois niveaux : enjeux faible, modéré et fort. Cette quantification des enjeux prend en compte l’organisation et la vie du territoire.

Les enjeux environnementaux sont également présentés sur la carte de synthèse ci-après.

Thématique Enjeux identifiés Hiérarchisation

Environnement physique

Topographie Topographie relativement plane. Faible

Climat Climat océanique marqué par des températures modérées avec de faibles amplitudes thermiques saisonnières et des pluies fines et régulières tout au long de l’année.

Faible

Géologie Terrains reposant sur des alluvions récentes de l’holocène (argiles, limons, tourbes, graviers) précédées de 30 à 50 cm de remblais ou de terre végétale.

Faible

Ressource en eau

Hydrologie Présence d’un cours d’eau sur le site Hydrogéologie : présence de la nappe alluviale de la Vilaine en relation hydraulique ave les eaux de la Vilaine, niveaux d’eau relevés entre 0,50 et 2,5 m de profondeur. Aucun captage d’eau potable ou périmètre de protection à proximité de l’aire d’étude. Seul un captage d’eau d’irrigation identifié 1,25 km au nord de l’aire d’étude (amont hydraulique).

Fort

Milieu naturel

Habitats Habitats artificialisés qui accueillent néanmoins une richesse biologique assez intéressante

Modéré

Faune/flore Faune et d’une flore majoritairement communes et adaptées aux espaces urbains et péri-urbains. Quelques exceptions remarquables sont à noter néanmoins :

- La présence de l’ophrys abeille, représentée par moins d’une dizaine d’individus localisés dans une prairie de fauche et un

Modéré

Thématique Enjeux identifiés Hiérarchisation

individu isolé au pied d’un sentier, non-loin de la mare,

- La présence d’une intéressante diversité de lépidoptères rhopalocères qui semblent bénéficier de la présence de prairies de fauche assez thermophiles dans la zone d’étude.

Milieu humain

Occupation des sols Situation au sein de la zone d’activité Ouest Lorient. Aire d’étude actuellement occupée par les bâtiments de l’usine Cooper Standard. Modéré

Occupation réglementaire des sols

Aire d’étude identifiée comme « site privilégié de renouvellement urbain pour l’activité » dans le SCoT du pays de Rennes. Enjeu fort lié à l’accessibilité à la ville et la fluidité de circulation. Localisation en zone urbaine UI1 du Plan Local d’Urbanisme de Rennes, affectée principalement à l'accueil des activités traditionnelles : industrielles, artisanales ou de service, et, en conséquence, où ne sont pas autorisés les commerces et entrepôts commerciaux dont la réalisation est soumise à autorisation de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (C.D.A.C.). Aire d’étude concernée par différentes servitudes et présence d’un alignement d’arbres classé espace boisé classé à proximité.

Fort

Contexte démographique

Localisation au sein d’un quartier en croissance démographique et faisant l’objet de plusieurs opérations d’aménagement contribuant à une revalorisation et une redynamisation du quartier.

Modéré

Contexte économique et social

Localisation au sein de la zone d’activité ouest, troisième zone d’activité la plus importante de Rennes Métropole regroupant plus de 6 700 emplois. Elle amorce aujourd’hui une phase de mutation, dynamisée par la présence de plusieurs zones plus commerciales et résidentielles à proximité.

Modéré

Équipements publics, tourisme et loisirs

Présence de grands équipements structurants de la ville à proximité notamment à l’est de la rocade (stade rennais, clinique de la Sagesse, Agro Campus Ouest, technopole Atalante-Champeaux..). Base de loisir de la Prevalaye et les étangs d’Apignés situé 1,5 km au sud.

Faible

Gestion des déchets Gestion des déchets ménagers et assimilés sous la responsabilité de Rennes Métropole. Faible

Projets d’aménagement

Deux projets inclus dans le programme de travaux : usine AVS Cooper Standard et lotissement « les Bambous ». Projet de valorisation de la vallée de la Vilaine au sud et projet de valorisation de la ZAC La Courrouze au sud-est.

Faible

Risques naturels et technologiques, pollution des sols

Risques naturels

Aire d’étude non concernée par le PPRI du bassin de la Vilaine. Sensibilité forte au risque d’inondation par remontée de nappe : nappe alluviale et nappe du socle localement affleurantes au sein de l’aire d’étude. Risque faible de retrait et gonflement des argiles ; zone de sismicité faible ; risque de tempête.

Modéré

Risques technologiques

Localisation au sein de la zone industrielle Ouest Lorient avec différentes installations classées à proximité. Présence de l’usine Cooper Standard AVS en limite nord. Risque lié au Transport de Marchandise Dangereuse au niveau de la RN24 au sud et de la RN136 à l’est.

Modéré

Pollution des sols Pollution des sols et des eaux souterraines recensée sur le site (hors Modéré

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Thématique Enjeux identifiés Hiérarchisation périmètre d’étude

Réseaux de transport et déplacements

Objectifs d’évolution Le PDU vise une diminution de la part modale de la voiture particulière au profit d’une augmentation de celle des transports en commun, de la marche et du vélo.

Faible

Réseau routier Fortement chargé aux heures de pointe, le réseau routier présente des points de saturation aux carrefours à proximité de la rocade et dans l’échangeur.

Fort

Réseau bus Plusieurs lignes de bus, moyennement fréquentées disposant d’un site propre dans le sens ouest-est.

Faible

Modes doux Présence d’une bande cyclable sur la RN24. Aménagements très routiers peu engageants pour les modes doux.

Faible

Stationnement Stationnement géré à la parcelle. Faible

Paysage et patrimoine

Paysage

Paysage caractérisé par les activités industrielles et commerciales offrant un paysage d’entrée de ville étalé de faible qualité. Cohérence paysagère des axes routiers formant entrée de ville identifiée comme enjeu de l’Atlas des paysages d’Ile et Vilaine. Secteur faisant l’objet d’une démarche de requalification paysagère dans le PLU de Rennes pour les emprises d’activités, l’espace public ainsi que le retraitement de la RN24.

Modéré

Patrimoine historique et culturel

Aucun monument classé ou inscrit ou autre élément de patrimoine ni aucun périmètre de protection recensé au droit ou à proximité de l’aire d’étude. Usine Cooper Standard emblématique du patrimoine industriel de Rennes.

Modéré

Patrimoine archéologique

Aucune zone de présomption archéologique ou site archéologique recensé au droit ou à proximité de l’aire d’étude. Faible

Santé publique

Qualité de l’air Aire d’étude concernée par diverses sources de pollution : agglomération rennaise, zone industrielle, grands axes routiers (rocade, RN24) ; dépassement de la valeur limite pour la protection de la santé humaine en 2014 pour le NO2.

Modéré

Ambiance lumineuse Ambiance lumineuse artificielle importante (contexte urbain). Faible

Nuisances olfactives Nuisances olfactives potentielles dues à la présence à proximité d’activités liées à la gestion des déchets et de l’usine d’épuration de Beaurade. Modéré

Environnement sonore et vibrations

L’ambiance acoustique est marquée par le bruit des infrastructures de transport terrestre bordant le projet. Vibration : aire d’étude encadrée par différentes infrastructures de transport génératrice de vibration potentiellement gênantes.

Modéré

Tableau 20 : Synthèse des enjeux environnementaux

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6.2 Analyse des effets du projet sur l’environnement et sur la santé

6.2.1 Démarche d’évaluation des impacts L’appréciation des impacts du projet constitue une obligation réglementaire découlant du Code de l’environnement destinée à assurer la prise en compte des préoccupations d’environnement dans l’ensemble du projet.

Bien que les contraintes d’environnement du site aient été prises en compte dès les premières phases de l’étude, la réalisation du projet entraînera un certain nombre d’impacts plus ou moins significatifs sur l’environnement. Ces impacts seront traités en application du décret n°2011-2019 du 29 décembre 2011, codifié à l’article R. 122-5 du code de l’environnement, portant réforme des études d’impact des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements.

Différentes catégories d’impacts sont définies en fonction de leur durée ou de leur type :

Effets temporaires

Les effets temporaires disparaissent dans le temps et sont pour leur plus grande part liés à la phase de réalisation de travaux de construction : nuisances de chantier, circulation des camions, bruit, poussières… Ils s’atténueront progressivement jusqu’à disparaitre.

Effets permanents Les effets permanents sont les impacts durables qui perdurent après la mise en service pendant la phase d’exploitation.

Effets directs et indirects Les effets directs sont physiquement induits par le projet ou les travaux. Les effets indirects résultent d'une relation de cause à effet ayant à l'origine un effet direct. Ils peuvent concerner des territoires éloignés du projet ou apparaître dans un délai plus ou moins long mais leurs conséquences peuvent être aussi importantes que celles des effets directs.

Effets à court, moyen et long terme Ces effets dépendent du moment d’apparition de l’effet par rapport à la durée de vie du projet. Trois notions sont alors prises en compte :

Court terme : les effets initiés dès les travaux ;

Moyen terme : les effets initiés lors de la mise en service de l’infrastructure et durant son exploitation ;

Long terme : des effets éventuellement liés à la fin de vie de l’infrastructure.

Ces différents types d’effets sont analysés pour chaque thématique

DOCTRINE ERC (Evitement, Réduction, Compensation) Les questions environnementales doivent faire partie des données de conception des projets au même titre que les autres éléments tels que la technique ou le financier. Cette conception doit tout d'abord s'attacher à éviter les impacts sur l'environnement, y compris au niveau des choix fondamentaux liés au projet (nature du projet, localisation). Cette phase est essentielle et préalable à toutes les autres actions consistant à minimiser les impacts environnementaux des projets, c'est-à-dire à réduire au maximum ces impacts et en dernier lieu, si besoin, à « compenser » les impacts résiduels après évitement et réduction. C'est en ce sens et compte-tenu de cet ordre que l'on parle de « séquence : éviter, réduire, compenser ».

La séquence « éviter, réduire, compenser » les impacts sur l'environnement concerne l'ensemble des thématiques de l'environnement, et notamment les milieux naturels, et s'applique de manière proportionnée aux enjeux.

Les principaux points de cette doctrine sont les suivants :

Eviter les impacts du projet sur l’environnement dès sa conception

Réduire ces impacts, lorsqu’il n’était pas possible de les éviter

Compenser les impacts négatifs sur l’environnement, lorsqu’il n’était possible de les éviter ou de les réduire complètement

Suivre les mesures de réduction et de « compensation » afin de pérenniser leur efficacité

Cette analyse d’évitement, réduction, compensation a été réalisée, dans le présent dossier, pour chacun des thèmes de l’étude d’impact.

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6.2.2 Analyse des effets du projet et mesures liés à l’environnement physique

6.2.2.1 Effets du projet et mesures sur le climat Effets temporaires

Lors de la phase de travaux, des émissions localisées de gaz d’échappement de véhicules de chantier sont occasionnées. Toutefois de fait de leur nature temporaire, l

Les travaux liés au projet ne sont pas de nature à modifier de façon significative le climat du secteur d’étude.

Mesures envisagées

Aucune mesure particulière n’est à envisager

Effets permanents

Le projet n’est pas de nature à modifier le climat à l’échelle régionale.

Mesures envisagées

Aucune mesure particulière n’est à envisager

6.2.2.2 Effets du projet et mesures sur la topographie Effets temporaires

La réalisation du projet d’aménagement de la Barre Thomas nécessite des travaux de terrassement pour la création des voiries et la réalisation des plateformes des ilots qui recevront à terme les bâtiments.

Il existe des effets temporaires qui sont directement liés à ces travaux de terrassement, il s’agit :

du stockage temporaire des matériaux avant évacuation qui impactera temporairement la topographie et l’environnement paysager.

des déplacements de matériaux qui peuvent générer des nuisances sur les itinéraires d‘acheminement : accroissement du trafic, dégradation du réseau routier emprunté, émission de poussières, bruit et vibration.

Mesures de réduction

Les sites de stockage temporaire de matériaux seront localisés sur les emprises travaux et en dehors des zones sensibles environnementales identifiées dans l’état initial (mare, zones humides, boisements). Un cahier des prescriptions de chantier précisera notamment les espaces dédiés aux installations de chantiers et leurs accès. Il sera joint aux consultations des entreprises de travaux. Les déblais seront évacués via une filière adaptée, et les aires de chantier seront réhabilitées et remises en état à la fin des travaux.

Effets permanents

Le projet s’adaptera dans la mesure du possible au terrain naturel. L’aménagement entrainera néanmoins des terrassements (pour les fondations et la dépollution du site) qui donneront lieu à des volumes de déblais et remblais. Aucun sous-sol n’est prévu.

Mesures de réduction

Les matériaux de déblais non réutilisés seront évacués vers les filières appropriées.

6.2.2.3 Effets du projet et mesures sur la géologie Effets temporaires

Le projet peut avoir un impact sur la géologie, notamment lors de la phase de terrassement.

Mesures d’évitement

Les secteurs impactés par des travaux de terrassement feront l’objet de diagnostics géotechniques.

6.2.3 Analyse des effets et mesures liées à la ressource en eau

6.2.3.1 Hydrologie 6.2.3.1.1 RAPPEL DU DIAGNOSTIC Le périmètre du projet est traversé par un ruisseau relictuel qui prend sa source au niveau d’un plan d’eau situé au nord du site. En entrant dans le périmètre du projet, ce ruisseau est capté par un réseau qui entraine une séparation équivalente des eaux dans deux buses. Une partie rejoint directement le réseau d’eau pluvial tandis que l’autre partie ressort dans un lit avant d’être à nouveau collectée par le réseau. L’exutoire de ce ruisseau est la Vilaine.

Mesures d’évitement

La majorité du linéaire du cours d’eau présent dans l’emprise du projet sera conservée. Des marges de recul ont été prévues (2 à 5 mètres) entre le cours d’eau et les lots privés afin de d’assurer sa pérennité en tant qu’écoulement superficiel. Ces marges permettront également la conservation et la restauration de la ripisylve. Les plantations réalisées sur les berges du ruisseau seront effectuées avec des essences locales (frêne, hêtre, érable, noisetier, etc.).

Conformément à la règlementation (arrêté du 1er février 2008 relatif à l’interdiction dans le département de l’Ille et Vilaine des produits phytosanitaires à proximité de l’eau), le déversement des produits phytopharmaceutiques à moins de 1 mètre du ruisseau sera interdit. Cette interdiction s’étend également aux fossés, ouvrages de gestion des eaux pluviales et collecteurs présents dans le périmètre de projet.

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6.2.3.1.2 EFFETS DU PROJET SUR LE RUISSEAU Incidences sur la morphologie du ruisseau

La conception du projet a intégré un objectif de réduction maximale de l’impact sur les tronçons aériens du ruisseau. Néanmoins, la confrontation de cet objectif avec les autres enjeux environnementaux et urbains du projet n’ont pas permis d’éviter l’ensemble des impacts sur cet écoulement.

Le projet sera à l’origine de la suppression d’un linéaire total de 50 mètres linéaires d’écoulement superficiel. Cette suppression se matérialise par un busage de tronçons aériens du ruisseau. Ce busage sera effectué en continuité avec les busages existants afin de permettre un élargissement de l’emprise actuelle des voiries.

Cet impact concerne la section amont du linéaire aérien et s’implante sur la partie actuellement la plus fortement dégradée du ruisseau.

Incidences sur l’écoulement Le projet n’aura pas d’incidences sur l’écoulement, la continuité hydraulique étant conservée même au niveau des tronçons qui seront busés. L’un des enjeux du projet vis-à-vis du ruisseau est de conserver son alimentation, qui est actuellement constituée par l’apport d’eaux de sources et d’eaux pluviales du bassin versant amont ainsi que d’une partie des eaux pluviales ruisselant dans le périmètre du projet.

Mesures de compensation

Mesures concernant la morphologie du ruisseau

Pour les besoins de l’aménagement, les busages actuels seront remplacés. Il sera privilégié la mise en place d’ouvrages de type dalot qui assure une meilleure continuité hydraulique.

La compensation de l’impact lié à la suppression de 50 mètres linéaires de ruisseau sera réalisée sur la section aval du linéaire aérien. Elle s’effectuera au travers de deux opérations :

- Le débusage d’un linéaire de 15 mètres de ruisseau. Les dimensions du nouveau lit seront calées sur celles du ruisseau en amont de la buse actuelle.

- La création d’un tronçon de ruisseau, à la place de la mare, permettra la constitution d’un linéaire d’environ 65 mètres de ruisseau. Ce linéaire sera réalisé avec une légère sinuosité afin de rétablir une partie des fonctionnalités du ruisseau.

Mesures concernant l’écoulement

Du fait de contraintes d’aménagement fortes, il n’a pas été possible de découvrir le ruisseau dans le périmètre du projet. De fait, il a été fait le choix de créer une canalisation propre au ruisseau, qui collectera l’écoulement dès son entrée au nord du périmètre de projet. Cette canalisation sera déconnectée du réseau d’eau pluvial projeté du site et se rejettera directement au point d’entrée de la section aérienne du ruisseau. Le ruisseau sera ensuite capté par un réseau indépendant qui se rejettera dans le réseau d’eau pluvial en sortie du périmètre de projet et rejoindra la Vilaine (voir schématisation du trajet de l’écoulement page suivante).

Mesures de compensation sur la zone humides

La mesure compensatoire liée au ruisseau va conduire à remodeler la mare. Bien que ce milieu ne présente pas d’enjeux biologiques, celui-ci sera reconstitué autour du ruisseau par l’aménagement de deux mares compensatoires qui totaliseront un total de 600 m² de zone humide.

L’impact sur la zone humide sera compensé par la création de deux dépressions en eau peu profondes, qui seront alimentées par le ruisseau (point de débordement au niveau des berges). En phase de débordement, les eaux seront acheminées dans les deux mares par l’intermédiaire de noues. Afin d’assurer un renouvellement des eaux et ainsi ralentir la dynamique naturelle d’eutrophisation des dépressions, deux noues de surverse seront également créés en aval afin de permettre l’évacuation des eaux vers le ruisseau. Ces deux dépressions seront conçues de façon à constituer des habitats favorables au maintien de la petite population de grenouilles vertes présente dans le milieu (berges à pente douce, hauteur d’eau > 50 cm). Au regard des caractéristiques de la mare actuelle (berges pentues et hautes, eutrophisation importante, faible diversité des habitats), les mares compensatoires devraient offrir des conditions d’accueil plus favorables aux amphibiens présents sur le site. La totalité des arbres présents dans cet espace sera conservée ainsi que l’espace prairial limitrophe à la mare, ce qui permettra de préserver les habitats d’hivernage des amphibiens.

Effets du projet sur la vilaine Le projet n’aura pas d’incidences directes sur la Vilaine. La gestion des eaux pluviales qui sera mise en place visera en priorité à traiter le volet qualitatif des eaux de ruissellement. Les noues et tranchées drainantes aménagées dans l’espace public et les dispositifs de gestion des espaces privés permettront par ailleurs d’améliorer la situation existante.

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Figure 87 : Principe de gestion de l’écoulement naturel

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Coupe de principe du secteur du ruisseau après aménagement

Figure 89: Principe de compensation lié au busage de certaines sections de ruisseau

Arrivée de la source

Effacement du busage – reconstitution du ruisseau – 15 ml

Reconstitution du ruisseau et dépressions compensatoires à la suppression de la mare.

Ruisseau en aérien Ecoulement busé

Légende

Légende

Ruisseau en aérien Ecoulement busé

Vers le réseau EP, exutoire du projet.

Noues alimentation /surverse Mare compensatoire

Figure 88: Principe de compensation et de fonctionnement de la zone humide

Vers le réseau EP, exutoire du projet.

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6.2.3.2 Captages Le projet n’aura pas d’impact sur les captages en eau potable ni les forages référencés par le BRGM.

6.2.3.3 Les eaux pluviales 6.2.3.3.1 RAPPEL DU DIAGNOSTIC Le diagnostic hydraulique a permis d’établir les éléments suivants :

- le site d’étude possède un bassin versant amont majoritairement non imperméabilisé et non urbanisable,

- l’usine AVS, actuellement en construction, est considérée dans cette étude comme un bassin versant amont au projet. Ce site a fait l’objet d’une autorisation au titre des installations classées et disposera d’ouvrage de régulation/rétention de son ruissellement. Le débit régulé et la surverse seront dirigés vers l’opération faisant l’objet de la présente étude,

- Le site actuel dispose de réseaux d’évacuation nombreux et répartis sur l’ensemble du site d’étude. Ces réseaux ne seront pas repris dans le cadre de l’opération et feront l’objet d’un effacement,

- Le ruisseau présent sur le site reçoit une partie des eaux ruisselant dans la zone d’étude,

- Il n’y a pas d’ouvrages de gestion quantitative ou qualitative actuellement sur le site industriel à l’exception d’une vanne en cas de pollution accidentelle,

- L’exutoire du dispositif global du site est la Vilaine.

Dans sa configuration actuelle et compte tenu de l’historique de lieu, il est convenu que le dispositif d’évacuation du site industriel est en mesure d’évacuer l’eau ruisselée sur l’ensemble des surfaces imperméabilisées et celle provenant du bassin versant amont au nord de la voie ferrée.

Cependant, la conception du dispositif est ancienne et à l’exception de la présence de la vanne permettant de bloquer les pollutions accidentelles, le site reste à l’origine d’impacts quantitatifs et qualitatifs sur le milieu naturel récepteur : la Vilaine. De par la dimension de ce milieu récepteur et la localisation du site, l’un des enjeux majeurs retenu pour concevoir la gestion de l’eau de ce projet est le traitement prioritaire de l’aspect qualitatif des eaux ruisselées.

6.2.3.3.2 EVALUATION DES INCIDENCES DU PROJET Le site d'étude sera traversé par les écoulements de deux bassins versants amont, l’un étant peu imperméabilisé (BV agricole au nord de la voie ferré), l’autre disposant d’ouvrage de régulation (Site AVS). L’évaluation des incidences hydrauliques du projet sera réalisée uniquement sur le périmètre d’étude sans tenir compte des débits des bassins versants amont qui ne feront que « transiter » à travers l’opération.

La zone d’étude est composée :

- du périmètre du projet faisant l’objet du permis d’aménager

- d’une voirie d’accès

- d’un ilot au nord-ouest (9760 m²) faisant l’objet d’un projet en cours de conception

- de la partie Est du site industriel actuel sur lequel aucun projet n’est pour l’instant entrepris mais dont la mutation dans l’avenir ne fait aucun doute.

Le dispositif de gestion du ruissellement issu de la totalité de cette zone d’étude a été conçu globalement dans la mesure où l’exutoire final est le même. Cette réflexion permet de conserver une cohérence de traitement et de gestion sur l’ensemble du bassin versant.

Le périmètre de loi sur l’eau proposé est composé de l’ensemble du périmètre d’étude sur une surface de 195 240 m²

Les caractéristiques des bassins versants sont regroupées dans le tableau suivant :

Tableau 21 : Caractérisation des bassins versants

Bassin versant Surface m²

Bassin versant amont agricole 204 000

Usine AVS 43 394

Total bassins versant amont 247 394

BV amont - Usine AVS Gestion EP indépendante

BV amont rural

Périmètre zone d’étude – loi sur l’eau

Ilot Nord-ouest Projet en cours

Partie Est Pas de projet

en cours

Voiri

e d’

accè

s

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Total Permis d’aménager 112 650

Total ilot hors PA 82 590

Total périmètre d’étude hydraulique – Loi sur l’eau 195 240

L’un des objectifs de ce chapitre est d’évaluer les différents impacts de l’imperméabilisation des surfaces du projet sur le milieu naturel et dans un deuxième temps de présenter les mesures compensatoires à cet impact. La gestion des eaux pluviales de l’opération de renouvellement urbain doit permettre de compenser l’augmentation des surfaces imperméabilisées, tout en préservant les caractéristiques du milieu récepteur naturel (quantité et qualité).

Le travail d’analyse des impacts hydrauliques du projet a été réalisé en suivant la méthodologie suivante :

1- Incidences permanentes quantitatives

- évaluation des débits pluviaux à l’état initial naturel ;

- évaluation des débits pluviaux à l’état initial actuel ;

- évaluation des débits pluviaux après réalisation du projet ;

- comparaison des résultats ;

- évaluation des incidences lors d’épisodes exceptionnels supérieurs à la pluie de référence retenue pour le dimensionnement des ouvrages ;

2- Incidences permanentes qualitatives

- évaluation des incidences du projet sur la qualité des eaux rejetées.

3- Incidences temporaires – liées à la phase travaux

6.2.3.3.3 INCIDENCES PERMANENTES QUANTITATIVES Afin d’évaluer les impacts hydrauliques de l’imperméabilisation, les débits de la zone d'étude ont été évalués à l’état initial naturel, actuel et à l’état final. Cela revient à comparer les débits observés à l’état naturel du bassin versant, avec ceux après l’imperméabilisation des surfaces et avec ceux lorsque le projet de renouvellement sera achevé. La méthode utilisée est décrite dans le guide « Les eaux pluviales dans les projets d’aménagements » (DIREN, DDE, CETE Sud-Ouest, Octobre 2007).

Les pluies de références retenues pour cette évaluation correspondent à une pluie d’orage biannuelle et décennale (fréquence de retour 2 ans et 10 ans).

A l’état initial :

La première étape est de clarifier la définition d’un état initial. L’activité humaine sur la zone d’étude étant présente depuis de nombreuses décennies, les imperméabilisations réalisées successivement sont des facteurs qui ont modifié le fonctionnement hydrologique originel du site.

La définition de « l’état initial » est donc relativement arbitraire car cela n’aurait pas d’intérêt pour l’étude de considérer le site uniquement vierge de toute action de l’homme. L’hypothèse retenue consiste à définir deux états initiaux : l’un naturel et l’autre sur la base des imperméabilisations existantes.

Les débits initiaux pour une zone non imperméabilisée peuvent être évalués par différentes méthodes (la méthode rationnelle est la plus répandue). Il sera considéré que tout terrain au naturel a un débit spécifique de 3 l/s/ha. Cette valeur provient du SDAGE Loire Bretagne 2010-2015 (et reprise dans le SDAGE 2016-2021), et concerne les hydroécorégions du massif armoricain.

Pour une zone non imperméabilisée, le facteur principal engendrant un ruissellement est le taux de saturation en eau du sol avant l’orage (donc de la période pluvieuse précédent l’épisode). L’intensité pluviométrique est un paramètre moins impactant. Ce qui n’est évidemment pas le cas concernant la même évaluation sur une parcelle urbanisée où le coefficient de ruissellement est quasi-stable.

Pour simplifier la démonstration hydraulique et intégrer la variabilité liée à la saturation en eau du sol, nous retenons, pour ce projet, le débit spécifique de 3 l/s/ha pour les deux intensités de pluies d’orage étudiées (fréquence de retour 2 ans et 10 ans).

Le débit naturel pour des occurrences biannuelles et décennales est donc estimé à 59 l/s.

L’évaluation des débits de pointe sur une zone après son imperméabilisation peut être effectuée par différentes méthodes, notamment la méthode de Caquot et la méthode rationnelle.

Pour ceux de l’état initial actuel, c’est la méthode de Caquot dans sa forme décomposée qui a été retenue.

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Les paramètres pluviaux utilisés sont ceux calculés par Météo France pour la station de Rennes-Saint Jacques de la Lande (cf. : Ville de Rennes - Guide eau pluviale – club police de l’eau). Pour l'évaluation du débit de pointe correspondant à une pluie d’orage biannuelle et une pluie d’orage décennale, les coefficients de Montana utilisés sont :

T = 2 ans T = 10 ans

a (6’-120’) = 3.346 a (6’-60’) = 4.831

b (6’-120’) = -0.636 b (6’-60’) = -0.568

L’imperméabilisation actuelle du site a été évaluée à partir des photos aériennes, des relevés terrain et du plan topographique. Il représente plus de 78% de la surface du périmètre d’étude (153 000 m²). Pour cette évaluation nous prenons la valeur de l’imperméabilisation comme référence pour le coefficient de ruissellement.

Les débits initiaux actuels représentent 980 l/s pour une occurrence biannuelle et 1800 l/s pour une occurrence décennale.

Après urbanisation :

L’évaluation a été réalisée avec la même méthode que pour les débits initiaux actuels.

L’impact de l’imperméabilisation des sols ne peut être évalué avec précision car l’imperméabilisation future sur les ilots ne peut pas être totalement connue, les coefficients de ruissellement ont donc été estimés sur la base de la programmation, des hypothèses de composition urbaine connues et de la bibliographie existante. L’évaluation des débits correspond au débit maximum en sortie de bassin versant (nommé débit de pointe).

Pour cette évaluation hydraulique, il a été considéré que le coefficient de ruissellement est identique au pourcentage d’imperméabilisation.

Il a été estimé selon les paramètres suivants :

Zone d’étude Surface collectée (m²)

Surface imperméabilisée (m²)

% surface imperméabilisée

Total ilots PA 93 994 66 454 70,7 %

Foncier « ASL » 4 500 0 0 %

Emprise Voirie 11 806 11 806 100 %

Emprise chemin central 2 350 0 0 %

Total Permis d’aménager 112 650 78 260 69,4 %

Partie Est (ilot n°11) – Hors PA 82 590 70 201 85 %

Total périmètre d’étude hydraulique – Loi sur l’eau

195 240 146 058 76,0 %

Tableau 22: Récapitulatif des paramètres hydrauliques

Les débits de pointe après urbanisation sont estimés à 940 l/s pour une occurrence biannuelle et 1700 l/s pour une occurrence décennale. Les débits évalués sont regroupés dans le tableau ci-dessous :

T = 2 ans T = 10 ans % imperméabilisation

Débit initial naturel 59 l/s 59 l/s 0 %

Débit initial actuel 980 l/s 1800 l/s 78,3 %

Débit après projet 940 l/s 1700 l/s 76 %

Évaluation des incidences lors d’épisodes exceptionnels supérieurs à la pluie de référence retenue pour le dimensionnement des ouvrages :

Les données historiques sur le site actuel démontrent qu’aucun problème hydraulique n’a été enregistré lors des épisodes pluviométriques exceptionnels, même en cas de crues de la Vilaine. Etant donné l’ancienneté du site, il est recevable de considérer que les ouvrages hydrauliques en place sont suffisamment dimensionnés pour évacuer les débits provenant d’un épisode rare et exceptionnel. Cette donnée peut être complété par le fait que le dispositif d’évacuation des eaux pluviales du site industriel, a été prévu pour un aménagement plus étendu (7 travées de bâtiment programmées, deux seulement réalisées).

Compte tenu du fait que les ouvrages aval sont conservés et que le projet aura une imperméabilisation inférieure à celle actuellement existante sur le site, il est considéré que la réalisation du projet n’aura pas d’incidences sur le fonctionnement hydraulique en cas d’épisodes exceptionnels.

6.2.3.3.4 INCIDENCE PERMANENTES QUALITATIVES Dans le cadre de ce projet de renouvellement urbain d’activités, les risques de pollution du milieu récepteur sont de deux types :

Risque de pollution chronique dû au ruissellement des eaux pluviales sur les voiries et les zones de stationnement ;

Risque de pollution accidentelle dû au déversement de produits nocifs pour l’environnement.

Ces deux risques sont fortement dépendants de la nature des activités qui seront installées sur la zone d’activités.

A retenir

Comparaison des résultats des évaluations hydrauliques : Au regard des résultats, deux constations sont à faire. La première est que le projet aura une incidence non négligeable sur les écoulements pluviaux en comparaison d’un état « naturel ». Et la deuxième est que le projet n’aggrave pas la situation existante.

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Pollution chronique

Le cas de pollution chronique concerne principalement des événements ayant lieu dans le cadre du fonctionnement du projet : ruissellement des eaux sur les toitures et circulation de véhicules motorisés.

Dans le cas du rejet d’un réseau strictement pluvial ne collectant que des eaux de ruissellement issues des voiries et des zones de stationnement, on peut estimer l’apport en ammonium (NH4+), azote total (NK), phosphate (PO43-) et phosphore (Ptotal) négligeable.

En revanche, il convient de contrôler les concentrations des eaux en Matière En Suspension (MES), hydrocarbures et plomb (Pb) qui constituent les principales charges polluantes.

Les flux de matières organiques sont également suivis via les paramètres de DBO5 et de DCO. Précisons que la plupart des polluants sont fixés sur les particules en suspension (85% minimum pour les hydrocarbures et 95% pour les métaux lourds), mais qu'une part non négligeable des micro-polluants peut être retrouvée sous forme dissoute.

Les Matières En Suspension (MES) :

Selon leur concentration dans les eaux, les matières en suspension peuvent provoquer un colmatage brutal ou progressif des ouvrages et/ou du milieu récepteur (fossé, cours d’eau…).

Les hydrocarbures et le plomb :

Leur effet nocif provient de leur accumulation au sein du milieu récepteur et de leur bioaccumulation sur le long terme. Un épisode pluvieux ponctuel n’est donc aucunement représentatif pour caractériser les impacts du lotissement d’activités.

Les matières organiques :

Les impacts générés par de fortes concentrations de matières organiques sont rapidement mesurés puisque ces éléments induisent une consommation de l’oxygène dissous dans les eaux : des mesures de DCO et DBO5 permettent de rendre compte de ces concentrations.

Le fascicule « Les eaux pluviales dans les projets d’aménagement » édité par la police de l’eau Bretagne fournit des évaluations moyennes des charges polluantes annuelles générées par des secteurs urbanisés tels que les lotissements/ZA/parkings.

Table 1: Charges moyennes annuelles des polluants en secteur urbanisé

Type de polluant

Charges moyennes annuelles en hg/ha imperméabilisé

MES 660

DCO 630

DBO5 90

Pb 1

Hydrocarbures 15

Au-delà de ces évaluations moyennes, il est important de garder à l’esprit qu’un épisode pluvieux de forte intensité peut générer une charge polluante 10 fois supérieure à la charge polluante déposée chaque jour sur le revêtement.

Pour faciliter l’estimation de la charge polluante générée par l’aménagement, la bibliographie fournit des valeurs de concentration moyenne de MES, DCO et DBO5 pour des eaux pluviales issues de réseau séparatif (voir Tableau 23).

Type de polluant

Charges moyennes en mg/L

MES 150

DCO 100

DBO5 20 Tableau 23: Concentrations moyennes de certains polluants dans les réseaux eaux pluviales.

Ces éléments permettent de préciser que tout projet d'urbanisation sans mesures compensatoires a un impact sur le milieu naturel récepteur.

Le site industriel ne disposant pas d’ouvrages de gestion qualitative de son ruissellement, il est acquis que l’eau dirigée au milieu naturel constitue une source de pollution chronique, au-delà de la capacité de ce milieu à assimiler cette pollution.

Le projet de réaménagement modifiera probablement la nature de cette pollution car les activités sur le site ne seront plus les mêmes et que la surface imperméabilisée sera un peu moins importante, mais la pollution chronique demeurera si aucune mesure compensatoire n’est adjointe au projet.

L’urbanisation du site (actuelle et future) constitue donc une incidence non négligeable sur la qualité des eaux pluviales ruisselées rejetées au milieu naturel, et la nature des activités qui s’installeront sur le site réaménagé n’étant pas connue. Nous ne pouvons pas conclure que le projet d’aménagement n’aggravera pas la situation actuelle.

Pollution accidentelle

L’évolution des activités du site ne va pas fortement augmenter le risque de pollutions accidentelles mais peut seulement faire évoluer la nature de la pollution. Les principales sources de pollution qui peuvent être émises par une zone d’activités sont dépendantes de la nature des activités exercées sur la zone. Au moment actuel de la rédaction de ce document, nous ne connaissons pas le type d’activités qui s’installera.

Le site actuel est équipé d’une vanne pour bloquer les pollutions accidentelles. Cette vanne ne pourra pas être conservée.

L’évolution du site constitue une incidence sur le fonctionnement actuel, car l’ouvrage existant ne pourra pas être conservé. Des mesures compensatoires sont nécessaires pour prémunir le milieu naturel du risque d’une pollution accidentelle.

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6.2.3.3.5 INCIDENCES TEMPORAIRES

Les incidences temporaires seront, pour cette opération, principalement engendrées lors de la phase des travaux et concerneront principalement la qualité des eaux de rejet. Les ruissellements sur les sols nus entraînant un déplacement plus important des particules fines.

Afin d’éviter une pollution du milieu récepteur, certaines préconisations seront prises. Elles consistent principalement à ce qu’au démarrage des travaux, les mesures compensatoires soient réalisées en premier.

Afin de filtrer le fort taux de MES présent dans les eaux de ruissellement, des bottes de paille seront placées en sortie des ouvrages pour améliorer la sédimentation des particules.

6.2.3.3.6 SYNTHESE DES INCIDENCES L’évaluation des impacts du projet sur le ruissellement pluvial doit être faite selon le site à son état naturel et selon le site actuel. Elle permet de retenir comme incidences :

- Augmentation du ruissellement engendré par les surfaces imperméabilisées, mais non aggravation de la situation existante car le projet prévoit une imperméabilisation inférieure à celle actuelle ;

- Pas d’impact sur les ouvrages hydrauliques aval de par la diminution des surfaces imperméabilisées

- Transport par ruissellement pluvial de pollution particulaire considérée comme chronique ;

- Risques de pollution temporaire engendrés par la phase de chantier.

D’un point de vue global, la non-aggravation du projet vis-à-vis de l’existant se justifie par la diminution des surfaces imperméabilisées. Mais il faut différencier deux paramètres : si l’incidence quantitative du site sur le milieu récepteur peut être considérée comme mineure au regard de la position du site en aval de l’agglomération de Rennes et au regard des caractéristiques du milieu récepteur, les incidences qualitatives sont et resteront non négligeables après réalisation du projet de réaménagement.

Mesures d’évitement

L’impact principal du projet sur les eaux pluviales est dû à l’imperméabilisation des sols. Les mesures d’évitement et de réduction sont donc principalement axées sur la limitation de création de nouvelles surfaces imperméabilisées.

Les mesures d’évitement sont liées aux objectifs de limitation de l’étalement urbain et de la consommation d’espaces. Le fait est que le choix de réaménagement le site plutôt que de créer de nouvelles surfaces imperméabilisées, entre totalement dans cette logique d’évitement.

Les mesures de réduction sont multiples et concernent :

- La limitation de la largeur des voiries dans l’emprise du projet

- La création de cheminements piétonniers perméables.

Ainsi, un travail a été réalisé sur la base du plan de composition afin de limiter la création de surfaces imperméabilisées sur le projet tout en garantissant la fonctionnalité et les usages de la nouvelle zone d’activités. Ce travail engendrera une diminution de la surface imperméabilisée après réalisation du projet en rapport avec celle actuelle.

Mesures de compensation

Cette partie doit démontrer que les ouvrages intégrés dans l'opération compenseront l'impact engendré par le réaménagement du site industriel.

L’évaluation des incidences a permis de démontrer que le projet de réaménagement améliore la situation en proposant une diminution des surfaces imperméabilisées. Les caractéristiques des ouvrages aval et celles du milieu récepteur permettent de justifier de la non aggravation du projet de réaménagement, et ainsi d’être conforme au SDAGE :

« Le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis dans le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits acceptables par ces derniers et de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement ». .

L’évaluation des incidences ne permet pas de démontrer la non-aggravation de l’existant concernant la qualité des eaux rejetées car elle sera dépendante de la nature des activités. De même, il n’est pas possible de s’assurer qu’une pollution chronique ou accidentelle, n’aura pas d’impact sur la qualité du milieu récepteur.

Des mesures compensatoires ont donc été prévues dans le cadre du projet. Elles sont décrites dans la présentation de la gestion des eaux pluviales et ont pour objectifs d’assurer la filtration et la décantation du ruissellement pluvial collecté en tout point de la zone d’activité.

Le dispositif présente surtout l’intérêt de traiter l’eau ruisselée « à la source » comme le propose désormais une majeure partie des organismes agissant sur le thème de la gestion pluviale et notamment, le GRAIE, l’OTHU ou l’OIEAU.

La filtration. Le ruissellement pluvial collecté sur l’ensemble des surfaces de voiries et parking de la zone d’activités seront filtrés :

Sur les ilots par :

o les noues imposées dans le cadre de l’imposition de collecte en surface sur les ilots, o les noues stockantes drainées,

Sur les parties publiques par :

o les filtres disposés dans les bouches d’injections o les tranchées drainantes

Même si le dispositif technique de gestion des eaux pluviales proposé pourra faire l'objet d'amélioration par les différentes équipes de maitrise d'œuvre travaillant sur le projet, ces améliorations devront cependant conservés les objectifs hydrauliques présentés ci-dessus

Toute modification ou évolution du projet technique fera obligatoirement l'objet d'un porter à connaissances qui sera envoyé aux services de la Police de l'eau pour validation.

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La décantation sera garantie par les ouvrages de régulation/rétention.

La régulation des écoulements se fera à l’aide de plusieurs ouvrages de rétention. Le ratio retenu correspond aux prescriptions nationales (SDAGE) et locale (SAGE et prescriptions police de l’eau), à savoir la valeur de 3 l/s/ha. Néanmoins, il a été retenu une valeur complémentaire limitée à un minimum de 2 l/s pour les ilots et un diamètre de 3 cm d’ajutage en aval des tranchées drainantes (estimé à 1,6 l/s) car ils sont positionnés en aval de tranchées drainantes.

La gestion à la source offre l’avantage de limiter les impacts hydrauliques, tant sur son efficacité sur le traitement qualitatif que sur sa capacité à limiter le ruissellement de différentes pluies (pas uniquement la pluie décennale). Mais elle comprend une limite technique liée à sa mise en œuvre principalement sur l’action visant à réguler les débits.

La rétention sera dimensionnée selon un degré de protection correspondant à une pluie d'occurrence biannuelle. Cette occurrence garantie un abattement optimum sur la quasi-totalité des pluies transportant la pollution particulaire.

La décantation est obtenue grâce au procédé de régulation qui engendre une rétention temporaire du ruissellement. Le tableau ci-dessous, présente les taux d’abattement générés par les ouvrages hydrauliques de rétention.

Tableau 24: Efficacités obtenues pour l’interception des MES (Source : CETE de l’Ouest, 2008)

Volume de stockage (m3/ha imp)

% intercepté de la masse M

produite annuellement

% intercepté de la masse M produite à l'occasion des évènements critiques

20 36 à 56 5 à 10

50 57 à 77 13 à 29

100 74 à 92 26 à 74

200 88 à 100 68 à 100

Dans le tableau ci-après, sont présentés les chiffres principaux des ouvrages de régulation/rétention visant à appliquer une décantation suffisante des eaux ruisselées sur les surfaces imperméabilisées au sol (voirie et parking).

Tableau 25: caractéristiques des principaux ouvrages de régulation/rétention

Zone d’étude

Surface (hors bâtiment)

imperméabilisée collectée

Débit régulé cumulé

Volume de rétention cumulé

Volume/hectares imperméabilisé

m² l/s m³ m³/ha

Total ilots PA 32 972 22 538 163

Emprise Voirie 11 806 32 105 89

Ilot Hors Hors PA (estimé) 28 907 13 526 182

Total périmètre d’étude hydraulique – Loi sur l’eau

73 685 m² 62 l/s 1169 m³ 158 m³/ha

En conclusion, la gestion qualitative sera assurée par les procédés de décantation engendrée par la rétention hydraulique appliquée aux débits ruisselés sur la totalité des surfaces imperméabilisées (hors toitures). La décantation permettra de un abattement minimum de 80 % de la pollution particulaire.

De plus la mise en place des ouvrages de rétention soit végétalisés, soit drainants, permettra de compléter le traitement par la filtration de la pollution particulaire pour obtenir un abattement estimé supérieur à 90%.

Les dispositifs de filtration auront surtout l’intérêt de filtrer les pluies courantes (mensuelle et inférieure) pour lesquelles, le mécanisme de de régulation/rétention est insuffisant pour permettre la décantation des flux pluviaux.

Les ouvrages de régulation/rétention seront tous équipés d’une décantation intégrée à l’ouvrage de régulation (hauteur minimal de 20 cm).

Et dans une optique de sécurité, ils seront également équipés d’une surverse, positionnée en amont de l’ouvrage pour les tranchées drainantes, et en aval pour les noues filtrantes sur les ilots.

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6.2.4 Analyse des effets du projet et mesures liés au milieu naturel

6.3.1.1. Zonages d’intérêt écologiques 6.2.4.1.1 RAPPEL DU DIAGNOSTIC Les milieux naturels les plus proches du projet sont :

- Natura 2000 : la ZSC « Complexe forestier Rennes Liffré Chevré Etang de la lande d’Ouée » située à 11 km au nord-ouest du projet,

- Les ZNIEFF de type 1 : « Marais d’apigné » et « Gravières du sud de Rennes » situées à 1 km du projet,

- Le MNIE « Bois et mare du parc de Villejean » situé à 1 km du projet,

- Le GEN « La flume et le ruisseau de Pont-Lagot » situé à 700 mètres à l’ouest du projet.

6.2.4.1.2 EFFETS DU PROJET Le projet n’aura pas d’impacts directs sur les zonages d’intérêt écologiques qui sont présents en périphérie de son implantation.

Au regard de la distance séparant ces sites et le projet, ainsi que l’insertion urbaine du projet, les nuisances générées pendant la phase de travaux n’impacteront pas les populations animales et végétales fréquentant les milieux naturels d’intérêt les plus proches.

Au regard de son implantation, de son isolement et des caractéristiques des milieux présents dans son emprise, il est considéré que le projet n’aura pas d’impacts sur les zonages d’intérêt écologiques. En conséquence, aucune mesure d’évitement, de réduction ou de compensation spécifique n’a été envisagée.

6.3.1.2. Faune, flore et habitats

6.2.4.1.3 RAPPEL DU DIAGNOSTIC Les habitats du périmètre de projet sont assez fortement artificialisés. Certains d’entre eux offrent cependant des conditions d’accueil favorables au développement d’une faune et d’une flore d’intérêt.

6.2.4.1.4 EFFETS DU PROJET L’aménagement d’espaces urbains conduit généralement à l’imperméabilisation des sols qui est à l’origine d’une destruction définitive des habitats. La réalisation du projet va de fait entrainer une profonde modification du fonctionnement des différents milieux présents, même si certains d’entre eux sont conservés (ripisylve par exemple).

Il est à noter que le site d’implantation du projet a déjà fait l’objet de profondes mutations du fait de l’aménagement de l’usine AVS de Cooper Standard. Ces mutations ne peuvent être appréhendées et restent indépendantes au projet d’aménagement porté par LORIMMO.

Un retour terrain a été réalisé au cours du mois de mars 2016. Il en ressort que les mouvements de terre liés à la construction de l’usine AVS ont de fait déjà impacté les populations d’ophrys abeille présentes au sein du site. Les haies présentes au nord-ouest du site ont été supprimées au cours de l’hiver 2015 pour permettre le dépôt temporaire des remblais liés à l’usine AVS. Seuls la mare, le ruisseau et sa ripisylve ont été préservés des travaux. Les espaces verts présents sur le site ont également été conservés.

Incidences lors de la phase travaux Incidences sur la flore Le tassement du sol, induit par le passage des engins de chantier, pourra engendrer des conséquences à long terme sur la végétation. En effet, une compaction importante du sol empêche la pénétration racinaire, mais modifie également l’hygrométrie du sol en réduisant la porosité et la perméabilité. A terme cela peut engendrer une modification du cortège floristique sur des secteurs qui devaient être préservés.

L’aménagement de l’usine AVS a déjà conduit à une suppression d’une partie des habitats inventoriés lors de l’état initial. Cet impact, a concerné les habitats présentant le caractère le plus naturel. Ainsi, le projet porté par LORIMMO portera atteinte aux espaces verts et aux petites entités de prairie de fauche à faibles enjeux encore présentes.

Figure 90: Délimitation du secteur qui a fortement muté du fait de l'aménagement de l'usine AVS fin

2015/début 2016

Incidences sur la faune L’aménagement du site va s’effectuer de façon graduelle dans le temps. Lors de la réalisation des travaux, une partie de la faune affectée (couverture des sols, construction, abattages d’arbres, nuisances sonores, etc.). Il est à l’heure actuelle difficile d’estimer l’impact du projet sur les cortèges faunistiques car l’aménagement des îlots n’est pas maitrisé. Il reste probable que de nombreux arbres, principalement des essences exotiques, seront supprimés.

Avifaune

Les arbres qui seront supprimés sont susceptibles d’être utilisés comme site de reproduction par les oiseaux. Leur abatage devra donc être réalisé en dehors de la période de reproduction.

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Mammifères

Les nuisances générées par la phase de travaux vont conduire à une partielle désertion du site par les mammifères. Les espèces présentes actuellement sur le site sont cependant communément retrouvées dans les espaces urbains. Elles sont par ailleurs déjà adaptées à la présence de l’homme.

Aucun gite de mise bas ni d’hivernage de chauves-souris n’a été recensé dans le périmètre de projet. La phase de travaux n’aura donc pas d’impacts directs sur ce taxon. La conservation de la ripisylve et du bosquet de chêne entourant la mare permettra de maintenir les deux espaces à enjeux du site pour le déplacement et la chasse des trois espèces inventoriées que sont la pipistrelle commune, la pipistrelle de Kuhl et la sérotine commune.

Les insectes

La phase de travaux conduira à la suppression de site de reproduction de lépidoptères. Ces sites ont néanmoins déjà été impactés par l’aménagement de l’usine AVS. L’impacté lié au projet porté par LORIMMO est considéré comme négligeable.

Les reptiles

La phase de travaux occasionnera du dérangement pour les populations de lézard des murailles et de couleuvre à collier présentes. Du fait de leur bonne capacité de dispersion et du phasage des travaux, l’incidence de la phase de travaux sur ce groupe est considérée comme négligeable.

Les amphibiens

La réalisation de la mesure compensatoire liée à la prolongation de busages de certains tronçons du ruisseau pourra être à l’origine d’incidences sur la population de grenouille verte présente.

Les poissons

La phase de travaux n’aura pas d’impact sur le peuplement piscicole fréquentant la Vilaine car les dispositifs de gestion des eaux pluviales seront mise en place et fonctionnels avant le début des travaux.

Mesures de réduction

Il conviendra de se référer aux dispositions prises dans le cadre de la protection des eaux et du sol qui ont pour objectif de préserver la qualité biologique des milieux et notamment celle du ruisseau et de la Vilaine, en limitant les risques de propagation des polluants répandus accidentellement ou de manière chronique dans le milieu naturel.

La protection stricte du ruisseau conservé, de sa ripisylve et la réalisation des mesures compensatoires préalablement aux impacts permettront de limiter les effets de la phase travaux sur le milieu.

Cependant, et comme pour la majorité des projets d’aménagements, la phase de travaux constitue la période générant le plus de nuisances et d’impact sur la faune et la flore. De par la nature même du projet, nombre de ces impacts ne peuvent être compensés. A la suite de l’aménagement du site, les espèces

végétales et animales présentes s’approprieront à nouveau les espaces remaniés et reconstitueront les cortèges biologiques composant cette nature en ville.

Le projet d’aménagement va conduire à impacter la mare qui accueille une petite population de grenouille verte (quelques individus). Cet impact vise à permettre la création d’un linéaire de ruisseau. Cette opération sera compensée par la création de deux mares compensatoires qui seront situées de part et d’autre du ruisseau. Elles seront alimentées par ce dernier lors de débordements et par la nappe d’accompagnement de la Vilaine. Cette opération sera réalisée hors période de reproduction des amphibiens pour limiter l’incidence des mouvements de terre sur la population.

Incidences du projet La restructuration d’un tel site industriel, qui nécessite le traitement de pollutions, la réorganisation viaire pour assurer la sécurité des usagers et l’accessibilité des parcelles, ne permet pas une préservation de la totalité des habitats (naturels ou anthropiques) qui étaient présents lors de l’établissement de l’état initial de cette étude. Il a ainsi été fait le choix de préserver les éléments porteurs d’enjeux environnementaux (mare, ruisseau) afin de permettre un compromis sur les différentes thématiques environnementales, urbaines, sociales, économiques, etc. du projet.

Le caractère urbain du site et le développement de nombreuses activités permet de limiter l’étalement urbain en concentrant l’aménagement sur un site déjà anthropisé. Le projet permettra donc d’éviter la consommation d’espaces naturels et agricoles.

Mesures de réduction

Incidences sur la flore

Des espaces verts et des plantations arbustives et arborées sont prévus au sein de l’emprise du projet, que ce soit dans l’espace collectif ou dans l’espace privé. Ces plantations seront effectuées préférentiellement avec des essences locales. Les espèces invasives et allergènes ne devront pas être introduites au sein du site. Ces espèces sont listées en annexe à ce document.

Incidences sur la faune

A terme, des habitats favorables à la réinstallation d’une faune et d’une flore plus anthropique que celles actuellement présente sur le site se mettront en place. Les espèces faunistiques à enjeux que sont la couleuvre à collier, le lézard des murailles, la grenouille verte et les différentes espèces d’oiseaux inventoriés, retrouveront dans le projet, des espaces permettant d’assurer une partie ou la totalité de leur cycle de vie notamment grâce à la restauration du complexe zone humide/ruisseau/ripisylve et de la réalisation de plantations à l’échelle du projet.

6.3.1.3. Connectivité écologique Le site s’inscrit dans un espace urbain au sein duquel est privilégié le renouvellement et l’optimisation du foncier. Bien qu’une trame bocagère et un ruisseau soient présents en son sein, le site est fortement déconnecté des espaces naturels et agricoles limitrophes et contribue de fait faiblement au maintien des

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populations animales et végétales à enjeux du territoire rennais. Cet isolement est également défavorable à la conservation à long terme des espèces présentes au sein du site d’implantation du projet à l’exception notable des espèces anthropophiles qui peuvent aisément circuler au sein de la matrice urbaine.

Le maintien du ruisseau, le travail de compensation au sein du site, la conservation de la ripisylve et les préconisations en termes de nouvelles plantations constituent des actions qui permettront de conserver une majeure partie de la perméabilité actuelle du site, ceci principalement pour la nature en ville.

6.2.5 Analyse des effets du projet et mesures liés à l’environnement humain

6.2.5.1 Effets du projet et mesures sur l’habitat et la population Effets temporaires

Les nuisances temporaires induites par les travaux peuvent se traduire notamment par :

des perturbations temporaires des circulations automobiles sur le réseau routier situé dans l’aire d’étude de proximité. Ces perturbations pourront être du type : augmentation des temps de parcours (mise en place de circulations alternées, manœuvres des engins,…) et allongement des distances de parcours (mise en place de déviations locales et temporaires de la circulation) ;

des nuisances acoustiques liées aux engins de travaux, aux concasseurs,… ;

des envols de poussières générés par le passage des camions, les travaux…

Mesures de réduction

Toutes les mesures destinées à limiter ces gênes et à en réduire la durée font partie intégrante de la réflexion initiale et seront prises en compte dans l'organisation des chantiers. 1- Information du public et des riverains Les différents usagers devront donc être tenus informés du déroulement et des effets des travaux. Il faudra donc veiller à avertir les automobilistes et les piétons des nouvelles conditions de circulation imposées durant les différentes phases de chantier en mettant en place :

une signalisation adaptée : feux tricolores amovibles, panneaux de signalisation de travaux,

une réduction momentanée de la vitesse de circulation à l’approche des zones de travaux,

l’interdiction d’accès des zones de travaux au public.

2- Nuisances acoustiques liées au chantier Les entreprises intervenant sur le chantier devront mettre en œuvre des matériels et engins de chantier conformes à la réglementation sur les objets bruyants fixés par les arrêtés 1 à 7 du 12 mai 1997 pris en application du décret n°95-79 du 23 janvier 1995 fixant les prescriptions prévues par l'article 2 de la loi n° 92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit et relatives aux objets bruyants et aux dispositifs d'insonorisation. Les plages de travail autorisées seront strictement respectées. Dans le cas de travaux exceptionnels à exécuter en dehors de ces plages horaires autorisées, toutes les précautions seront établies sur le site pour atténuer la gêne occasionnée aux riverains. 3- Envols de poussières

Il faudra prévenir les usagers des routes et les personnes accédant au site, au moyen de panneaux de signalisation, de la présence de poussières pouvant diminuer momentanément la visibilité. En période ventée, il pourra être prévu de mouiller régulièrement les voies de circulation afin de limiter l'envol des particules fines. L’interruption des travaux pourra être décidée en cas de chargement ou déchargements prévus par vent fort. Il conviendra aussi de prévoir un dispositif de nettoyage des roues des véhicules de chantier, afin de réduire les apports de boues sur le réseau de voirie 4- Qualité de l’air Lors des travaux, toutes les dispositions seront appliquées pour ne pas perturber la qualité de l'air respiré par les passants et les personnels travaillant dans le secteur. Les véhicules à moteur thermique en action dans les enceintes des chantiers seront en conformité avec la réglementation en vigueur en matière de rejets atmosphériques. L’ensemble de ces mesures feront l’objet des autorisations administratives et des arrêtés de circulations nécessaires à leur mise en œuvre.

Effets permanents

Le projet n’aura pas d’impact sur l’habitat. En effet, les habitations les plus proches sont éloignées du projet et séparé de celui-ci soit par la voie ferrée soit par la rocade.

6.2.5.2 Effets du projet et mesures sur les activités Effets temporaires

Durant les travaux l’accès à l’usine AVS de Cooper Standard sera maintenu par la voie de bouclage des bambous. Des parkings temporaires seront également réalisés, éventuellement sur l’îlot 3 pour permettre le stationnement du personnel le temps que ceux de l’usine AVS soit créé. Les travaux devront garantir l’exploitation de l’usine AVS (électricité, eau potable, défense incendie,…) mais également les flux des piétons et des camions allant au magasin situé au Nord de la nouvelle usine. Les installations devront également permettre le contrôle d’accès à l’exploitation de Cooper Standard.

L’accès aux autres activités de la zone sera également garanti.

Dans la mesure du possible, le projet s’attachera à favoriser l’économie locale en choisissant des techniques maitrisées par des entreprises du tissu économique local.

Effets permanents

Le projet a pour objectif de réaménager le site à la suite de la restructuration de Cooper Standard. Le projet permet de recréer de l’emploi sur le site et d’éviter qu’il y ait une friche industrielle en entrée de la ville en périphérie de l’usine AVS.

Le nombre d’emploi créé sur le site a été estimé avec les hypothèses suivantes pour 100 m² de surface de plancher (SP) :

1 emploi créé pour 100 m² de surface de plancher d’activité ; 4 emplois créés pour 100 m² de surface de plancher de bureaux ; 3 emplois créés pour 100 m² de surface de vente de commerces ; 4 emplois créés pour 100 m² de surface de plancher de restauration.

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Ilot surface

parcelle type d'activité

Surface approximative de l’activité Ratio pour 100 m²

Emplois créés

2 21009 activité ? 6900 1 69

3 7754 activité 3035 1 30

4 5639 restauration 930 4 37

5 2865 restauration 450 4 18

6 8558 bureau 9105 4 364

7 15553 activité 6069 1 60

8 13784 commerce 2500 3 75

activités 2683 1 27

9 10608 commerce 3035 (2500 m² de surface de vente) 3 75

10 20742 commerce 4500 (dont 3 137 m² de surface de vente 3 94

restauration 1500 4 60

TOTAL 909

Tableau 26 : Estimation des emplois créés

Le projet pourrait permettre la création de l’ordre de 909 emplois sur le site. Il s’agit d’un effet positif pour la zone d’activité et plus largement pour les emplois sur Rennes. Une partie des emplois vient de transfert d’activités sur la zone mais ce phénomène n’est pas estimable.

6.2.5.3 Effets sur liés aux interventions sur les réseaux Effets temporaires

Les interventions sur certains réseaux de transport et de distribution d’énergie (lignes électriques, canalisations de gaz,…) peuvent présenter des risques (explosions, fuites,…).

Mesures d’évitement

Il sera nécessaire de consulter préalablement les concessionnaires ou les syndicats gestionnaires des réseaux concernés afin de mettre en place les dispositifs spécifiques qui permettront de travailler en toute sécurité. En cas de coupure temporaire (eau, électricité), les usagers seront prévenus par courrier.

Effets permanents

Les réseaux existants sur la zone d’étude ne permettent pas aujourd’hui de desservir les futures activités du projet.

Mesures de réduction

En vue de répondre à la viabilisation des nouveaux espaces prévus par le projet, des extensions et créations de réseaux sont prévues : assainissement, électricité, eaux usées, eau potable, téléphonie et gaz. Le raccordement des îlots urbanisés fera l’objet d’études par l’équipe de maîtrise d’oeuvre qui associera les concessionnaires des réseaux. Le passage des réseaux sera fera en dehors des zones naturelles sensibles,

le long des voies projetées.

6.2.5.4 Effets sur les déchets Effets temporaires

Les travaux occasionneront la production de matériaux divers (gravats, déchets issus du site, déchets divers, déchets verts…). Ces déchets, s’ils ne sont pas traités dans des conditions satisfaisantes, peuvent présenter un risque de pollution de sols ou de l’eau ou encore participer à la dégradation du site et des paysages.

Mesures de réduction

Les déchets qui seront générés lors des travaux seront collectés et stockés dans une ou plusieurs bennes bâchées implantées sur le site, puis ils seront éliminés par une ou plusieurs filières d’élimination des déchets adaptées et agréées. Un Schéma d'Organisation et de Gestion des Déchets (SOGED) devra être présenté en amont de la phase de travaux. Ce document permettra de préciser les engagements pris quant à une gestion des déchets de chantier. Il précise entre autre les conditions de gestion des déchets de chantier sur la zone de travaux, les modes de transport, le lieu d’évacuation et les méthodes de suivi. Le suivi des déchets sera réalisé selon ce document. A la fin des travaux, il devra être procédé au « nettoyage » du chantier : évacuation des dépôts temporaires, des matériaux et emballages.

Effets permanents

L’arrivée de nouvelles activités sur la zone d’étude aura à terme, un impact sur la quantité de déchets produits.

Mesures de réduction

Concernant les déchets professionnels, les entreprises sont responsables de l’élimination de leurs déchets. Toutefois, le service public peut prendre en charge leurs déchets assimilables aux déchets ménagers jusqu’à 10 000 litres par semaine. La collecte est alors assurée comme celle des déchets ménagers mais ce service est soumis à l’application d’une redevance spéciale, complémentaire de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères et rendue obligatoire par la loi du 13 juillet 1992.

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6.2.6 Analyse des effets du projet et mesures liés aux risques naturels et technologiques

6.2.6.1 Effets du projet et mesures sur les risques naturels 6.2.6.1.1 RISQUE D’INONDATION Un risque d’inondation est recensé en aval avec le PPRI du bassin de la Vilaine. Le projet conduit à une augmentation du ruissellement engendré par les surfaces imperméabilisées, mais une non-aggravation de la situation existante car le projet prévoit une imperméabilisation inférieure à celle actuelle

Mesures de réduction

Les eaux de pluies seront régulées sur l’ensemble du site avant rejet dans le réseau existant. Les ouvrages de collecte et de régulation sont décrits dans le paragraphe 6.2.3.3.

6.2.6.2 Effets du projet et mesures sur les risques technologiques 6.2.6.2.1 RISQUE PYROTECHNIQUE Du fait de l’histoire militaire du site, la présence d’engins de guerre n’est pas exclue. La découverte fortuite d’obus pourrait poser des problèmes d’insécurité et engendrer un impact sur le planning des travaux.

Mesures d’évitement

Les documents particuliers du marché indiqueront que le lieu des travaux peut contenir des engins de guerre non explosés. A ce titre, le titulaire des travaux devra appliquer des mesures spéciales de prospection et de sécurité. Des investigations spécifiques seront entreprises dans les emprises destinées à être terrassée. En tout état de cause, si un engin de guerre est découvert ou repéré, le titulaire des travaux doit : a) Suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute circulation au moyen de clôtures, panneaux de signalisations, balises, etc. ; b) Informer immédiatement le maître d'œuvre et l'autorité chargée de faire procéder à l'enlèvement des engins non explosés ; c) Ne reprendre les travaux qu'après en avoir reçu l'autorisation par ordre de service.

6.2.6.3 Pollution des sols Le lot N°1 qui ne fait pas partie du présent permis d'aménager concentre les principales sources de pollution des sols et des eaux souterraines. Une pollution des eaux souterraines par les composés organo - halogénés volatils (COHV) et majoritairement par le trichloroéthylène (TCE) a été relevée sur ce lot. Un plan de gestion et des actions de dépollution ont été lancés en avril 2016 par COOPER STANDARD pour agir directement sur ces sources de pollution par une méthodologie de traitement adaptée.

Mesures de réduction

Un plan de gestion et des actions de dépollution ont été lancés en avril 2016 par COOPER STANDARD

pour agir directement sur ces sources de pollution par une méthodologie de traitement adaptée.

Cette étude a été basée sur le maintien du confinement des sols "industriels", quels que soient les scenarii envisagés d'aménagement et sur l’interdiction de tout usage des eaux souterraines.

En complément des Concentrations maximales admissibles (CMA), il a été fixé des objectifs de dépollution concernant les sols et les eaux souterraines, même si ces objectifs n’auront pas d’incidence directe sur les niveaux de risque sanitaires.

Concernant les sols et compte tenu des usages futurs pouvant devenir sensibles (ERP), les objectifs de dépollution suivants ont été retenus :

SOLS - Usages sensibles ou non sensibles (Hors ERP enfance et petite enfance ou habitat) :

Concentrations résiduelles en HCT C10-C40 : 1 000 mg/kg-MS

Concentrations résiduelles en PCB totaux : 1 mg/kg-MS

Concentrations résiduelles en BTEX (somme des BTEX) : 6 mg/kg-MS

EAUX SOUTERRAINES – Tous scenarii :

Suppression des poches de phases organiques flottantes

1 500 µg/l en trichloroéthylène (Rabattement de l’ordre de 99 %).

Ces objectifs vont donc s’appliquer dans le cadre des travaux de réhabilitation déjà engagés sur le lot N°1 et en cas de découverte fortuite d’une poche de pollution non identifiée à ce jour. Les lots faisant l'objet du permis d'aménager ne sont pas impactés directement par cette problématique comme le précise la synthèse suivante.

Plusieurs piézomètres sur le site seront conservés afin de réaliser un suivi environnemental du site.

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6.2.7 Analyse des effets du projet et mesures liés aux infrastructures de transport et circulations

6.2.7.1 Effets du projet et mesures sur les infrastructures routières Le principal effet du projet sur les infrastructures routières est l’augmentation du trafic généré par le projet.

A l’horizon 2020, avec la réalisation du projet dans son ensemble, les trafics liés aux commerces, activités, restaurants et bureaux sur le site de la Barre Thomas, s’ajoutent aux trafics futurs sans projet (trafic actuel et croissance

De plus, le carrefour existant pour l’accès à Cooper Standard est supprimé, remplacé par une branche face à la rue Jean Le Hô. Ceci permet d’éloigner le premier carrefour du diffuseur avec la rocade rennaise et de créer un carrefour en croix à 4 branches.

La répartition des trafics se fait alors de la manière suivante :

Bambous 50% 50% Cooper Standard

Berthault

TAD TAG TAD TOT TAD TAG 102 TAD

168 104 221 270 270 2262 TD

19 TAD 49 TAD 5 TAG

2157 TD 2213 TD 33 DT

2176 TOT 2262 TOT 2402 TOT

TAG 10 RN24 TAG 151

TD 1935 TD 2126

TOT 1945 TAD 184

TOT 2461

300 300

TAD TOT

Rue Jean Le Hô Figure 91: Trafics directionnels futurs attendus à l’HPS avec la répartition 50% vers Rennes, 50% vers

Vézin La réalisation du projet augmente de trafic dans des proportions comprises entre 5 et 20% suivant les voies sur la RN24.

Bambous 20% 80% Cooper Standard

TOT TOT +

163 182 11.4%

2191 TOT 2201 TOT

2283 TOT 2288 TOT

+ 4.2% + 4.0%

RN24

Légende trafic 2020 sans projet TOT 2305

TOT 2157 trafic 2015 TOT 2462

TOT 2333 + 6.8%

+ 8.2%

Rue Jean Le Hô Figure 92: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 sans projet à l’HPS

Le tableau ci-dessous montre les impacts du nouveau carrefour sur le fonctionnement de la RN24 entre :

- l’état actuel : réserve de capacité en limite de saturation, - le fonctionnement futur prévisible sans projet (augmentation de fond du trafic liée aux autres projets

sur la métropole) : petite baisse de réserve de capacité par rapport à l’actuel - le fonctionnement futur prévisible avec projet (augmentation de trafic due au projet et modification des

infrastructures) : réserve de capacité globale du carrefour équivalente à l’actuelle, difficulté à écouler le flux depuis la rue Jean Le Hô, qui peuvent emprunter la rue de la Roberdière ou Retardais.

horizon scénario répartition horaire phases

Capacité

utilisée du

carrefour

Barre

Thomas

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<10%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

2015 actuel HPS 2 91% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020 référence 80-20 HPM 2 88%

RN24 est et

ouest,RN24

est TAG

2020 référence 80-20 HPS 2 94% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020 référence 80-20 HPS 2 94% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 2 91% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas

En conclusion, les flux prévus sur la RN24 et les flux actuels sur les transversales sont déjà très importants. Le fonctionnement du carrefour RN24/Jean Le Hô/Barre Thomas, même sans les flux de la Barre Thomas présente des dysfonctionnements. Un certain nombre de flux de la Barre Thomas peuvent venir s’ajouter sans perturber plus le fonctionnement du carrefour, grâce à la création du barreau nord, qui permet d’écouler une partie des flux par le carrefour RN24/rue Berthault.

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L’amélioration des modes doux et transports en commun, prévu par le PDU doit pouvoir venir limiter l’augmentation de véhicules qui est difficilement absorbée par les infrastructures existantes.

Mesures de réduction

La création du barreau Nord permet une meilleure répartition des flux et donc un impact plus limité sur le fonctionnement global de la RN14.

6.2.7.2 Effets du projet et mesures sur l’accidentologie Le projet restitue les fonctions existantes pour les mouvements de véhicules et les traversées piétonnes.

6.2.7.3 Effets du projet et mesures sur les transports en commun Le projet ne vient pas modifier le fonctionnement actuel des transports en commun. La voie bus existante est conservée, aucune nouvelle n’est créée.

6.2.7.4 Effets du projet et mesures sur les déplacements doux Le projet vient accompagner le schéma cyclable par la création de trottoirs cyclables à l’intérieur du site du projet.

Les piétons sont pris en compte par des traversées sécurisées par feux sur la RN24 et par marquage dans le site aux intersections.

La mise en place de la zone 30 vient pacifier les vitesses des véhicules et rendre plus facile la cohabitation entre les modes.

6.2.8 Analyse des effets du projet et mesures liés au patrimoine culturel et au paysage

6.2.8.1 Effets du projet et mesures sur le paysage Effets temporaires

Les travaux pourront entrainer une modification temporaire des perceptions paysagères du site, du fait de la mise en place de clôtures, de panneaux et de l’intervention des engins.

Mesures de réduction

La principale mesure à prendre, à l’issue des travaux, sera la remise en état du site et de ses alentours : nettoyage des voiries, suppression des zones d’installation et de dépôt matériel.

Effets permanents

Le site de la Barre Thomas est une figure historique de l’industrie Rennaise. Depuis les années 50, période d’ouverture de la première usine sous-traitante de Citroën, la zone a connu de nombreuses modifications. Le site est aujourd’hui en restructuration. Cooper Standard ne va conserver qu’une partie du site : l’usine AVS actuellement en construction.

Sans le projet, le site deviendrai une friche industrielle. Ce secteur laissé à l’abandon aurait un impact négatif fort en entrée de ville

Mesures de réduction

La disposition des bâtiments et leurs formes rappelleront le passé industriel du site.

6.2.8.2 Effets du projet et mesures sur le patrimoine Effets temporaires

Le projet est situé en dehors des périmètres de protection des monuments historiques.

Mesures d’évitement

Toute découverte fortuite lors de la réalisation du chantier devra être communiquée à la Direction Régionale des Affaires Culturelles de la Bretagne.

6.2.9 Analyse des effets du projet et mesures liés à la santé publique

6.2.9.1 Effets du projet et mesures sur la qualité de l’air Effets permanents

La hausse de trafic sur la zone d’étude induira une augmentation des émissions de gaz d’échappement.

Mesures de réduction

Le développement de modes de déplacement alternatifs à la voiture est prévu à l’échelle de Rennes Métropole à travers le PDU (transport en commun, modes doux).

6.2.9.2 Effets du projet et mesures sur l’environnement sonore 6.2.9.2.1 OBJECTIF

Les critères de bruit routier déterminés font état d’une ambiance sonore préexistante modérée de jour comme de nuit pour l’ensemble des habitations :

LAeq ambiant (6h-22h) < 65 dB(A)

LAeq ambiant (22h-6h) < 60 dB(A)

Par conséquent les niveaux sonores occasionnés par les nouvelles infrastructures routières ou par les modifications significatives des voiries existantes ne devront pas dépasser les valeurs suivantes en façade des logements :

LAeq contribution nouvelle voirie (6h-22h) < 60 dB(A) LAeq contribution nouvelle voirie (22h-6h) < 55 dB(A)

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6.2.9.2.2 CALCUL PREVISIONNEL

Les trafics prévisionnels sont issus de l’étude de circulation.

La carte de bruit page suivante présente l’évolution attendue du niveau de bruit routier dans le secteur du projet après réalisation.

Les niveaux prévisionnels aux points de réception sont reportés dans le tableau ci-dessous.

Figure 93 : Carte du niveau de bruit routier à l’heure de pointe du soir après réalisation de

l’aménagement

6.2.9.2.3 ANALYSE Les habitations les plus proches du projet étant très éloignées des voies de desserte de la zone, le projet n’aura pas d’impact sonore significatif sur celles-ci.

La légère variation de niveau sonore aux habitations s’explique par la modification du bâti actuel qui par endroits pouvait faire office d’écran.

6.2.9.2.4 BRUIT DE VOISINAGE – BRUIT DES ICPE

Les contributions sonores dans l’environnement de chaque société « preneur » sont mutualisées de manière à ce que l’impact sonore global de l’ensemble de la zone d’activité restructurée ne soit pas à l’origine d’une augmentation du niveau de bruit ambiant préexistant aux habitations de plus de 5 dB(A) en journée et 3 dB(A) la nuit.

A défaut d’une étude prévisionnelle globale, il est possible pour atteindre l’objectif d’imposer à chaque entreprise de prévoir les dispositions techniques nécessaires pour que le niveau de bruit résultant produit par l’ensemble de ses sources extérieures (bâtiment et équipements) ne dépasse pas les valeurs portées dans le tableau suivant calculées en fonction du nombre de sociétés.

HPS (niveau en dB(A)) Sans projet Avec projet Evolution Contribution nouvelles voiries

Point 1 : Champ du Châtaigner 59,5 60 0,5 32,2

Point 2 : 15 rue Frère Henri 59,5 59,6 0,1 27,3

Point 4 : 1 rue Frère Henri 72,8 72,9 0,1 37,7

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Contribution sonore maximale admissible (dB(A))

Période diurne 7h – 22h Période nocturne 22h – 7h

Point 1 53 – 10Log(N) 41 – 10Log(N)

Point 2 56 – 10Log(N) 44 – 10Log(N)

N : Nombre de société sur la zone d’activité restructurée.

6.2.9.2.5 CONCLUSION

Le projet de restructuration de la Barre Thomas de Rennes aura un impact sonore maîtrisé n’entraînant aucun dépassement des critères réglementaires relatifs la création de nouvelles voiries.

Les critères de niveau de bruit de fond diurne et nocturne issus des mesurages acoustiques effectués sont présentés au paragraphe « état initial ». Ils sont le reflet du paysage acoustique dans les différents secteurs habités. Bien que susceptibles d’évoluer, ils fixent un objectif de référence à prendre en compte dans le cadre de l’implantation de nouveaux équipements ou services et de la mise en application des exigences réglementaires d’émergence pour la protection du voisinage contre les nuisances sonores.

6.2.9.3 Effets du projet sur l’ambiance lumineuse Le projet prévoit la mise en place d’un éclairage nocturne.

Mesures de réduction

L’éclairage nocturne sera réduit et dirigé vers les bas pour limiter les pollutions lumineuses.

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6.2.10 L’analyse des effets cumulés avec d’autres projets connus Les projets connus selon l’article R122-5 du Code de l’Environnement modifié par le décret portant réforme à l’étude d’impact du 29 décembre 2011 correspondent aux projets qui :

« ont fait l’objet d’un document d’incidence au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ;

«ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public. »

Le projet s’intègre dans un contexte de renouvellement urbain important sur Rennes par le biais de ZAC. Ces projets auront comme principal effet cumulé avec le projet un impact sur le trafic. L’étude de déplacement a pris en compte une augmentation globale de trafic sur Rennes Métropole. Celle-ci prend en compte tous les projets connus sur l’agglomération. En termes de déplacements, les impacts cumulés sont donc pris en compte dans notre étude.

Nom de l’opération Communes concernées par le projet

Caractéristiques succinctes du projet Date de l’avis ou de l’arrêté

Effets cumulés avec le projet

Valorisation de la vallée de la Vilaine Bruz, Saint-Jacques-de-la-Lande, Rennes, Le Rheu, Chavagne, Vezin-le-Coquet et Laillé

vaste projet métropolitain de valorisation de la vallée au Sud de Rennes, doit permettre de révéler ce grand territoire à la nature complexe et étonnante, riche d'usagers et d'initiatives, et à faire émerger de nouveaux usages.

Projet connexe Projet localisé à 300 m du site de La Barre Thomas.

L’exutoire final du projet de la Barre Thomas est la Vilaine et inclus dans le projet de valorisation de la vallée de la Vilaine.

Les dispositifs de régulation et de décantation des eaux pluviales permettront de ne pas avoir d’impact sur la Vilaine.

Aucun impact cumulé

ZAC de la Courrouze Rennes Localisée au sud-ouest de l’agglomération rennaise, à l’intérieur de la rocade, le quartier de la Courrouze englobe un vaste secteur d’environ 115 hectares principalement composé de friches industrielles et militaires, constituant l’une des dernières opportunités foncières d’envergure pour les communes de Rennes et de Saint-Jacques-de-la-Lande.

Projet connexe La ZAC de la Courrouze est à 1,4 km de notre projet. Ce projet d’ampleur peut avoir un impact cumulé avec notre projet en termes de déplacement.

ZAC de l’Ilot de l’Octroi Rennes Cette ZAC, située à la confluence de l’Ille et de la Vilaine a vocation à accueillir 170 logements associées à des activités de loisirs (culture, restauration,…)

03/03/2016 Cette ZAC est à 1,5 km du projet. Elle est susceptible d’avoir un impact cumulé sur les trafics route de Lorient

ZAC de Maurepas-Gayeulles Rennes Le projet de la Zac Maurepas Gayeulles s'étend sur près de 30 hectares dans un quartier situé au nord-est de Rennes. Le quartier de Maurepas est classé en zone urbaine sensible (Zus) et intègre le programme de rénovation urbaine engagé à l'échelle de la Ville en partenariat avec l'Anru (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine).

La création d’environ 1 400 logements et la démolition de 366 logements ;

la création d’environ 4 500 m² de surfaces plancher commerciales ;

la création d’environ 20 000 m² de surfaces plancher pour des petites activités et des programmes de bureaux ;

la création d’environ 9 000 m² d’équipements publics avec un Espace Social Commun à vocation inter-quartiers, la création de nouveaux locaux techniques au sein de la salle de spectacle Guy-Ropartz;

la création d’un parc-relais d'environ 14 000 m² soit près de 400 places à proximité immédiate de la future station Gayeulles.

04/04/2016 Cette ZAC est à 5 km du projet. Étant donné l’éloignement des deux projets, il n’y aura pas d’interaction entre les deux projets.

ZAC Claude Bernard/Alexandra Duval

Rennes Projet de renouvellement urbain sur une ancienne zone d’activité qui prévoit 350 logements et 7700 m² d’activités tertiaires et commerciales

27/01/2015 Cette ZAC est à 1,5 km du projet. Elle est susceptible d’avoir un impact cumulé sur les trafics route de Lorient

ZAC de la Mabilais Rennes Projet de renouvellement urbain comprenant la construction de 65 logements et de parkings collectifs

27/01/2015 Cette ZAC est à 1,5 km du projet. Elle est susceptible d’avoir un impact cumulé sur les trafics route de Lorient

Projet d’extension à l’activité d’épandage agricole de la chaufferie

Rennes La société Dalkia Renens prévoit de valoriser par épandage agricole les 3000 16/10/2015 Les deux projets sont à environ 5 km de distance. Étant donné l’éloignement des deux projets et leur nature, il n’y aura pas

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biomasse Dalkia tonnes de cendres sous foyer que sa centrale « biomasse » produit annuellement. d’interaction entre les deux projets.

Projet d’aménagement des prairies Saint Martin

Rennes Création d’un parc naturel urbain 23/10/2015 Ce projet de parc est situé à 3 km du projet de La Barre Thomas. Étant donné l’éloignement des deux projets et leur nature, il n’y aura pas d’interaction entre les deux projets.

Réaménagement de la rue de l’Alma Rennes Projet de renouvellement urbain avec 407 logements construits 4 640 m² d’activités et de commerces

04/02/2014 Cette ZAC est à 3 km du projet. Étant donné l’éloignement des deux projets, il n’y aura pas d’interaction entre les deux projets.

Figure 94 : Localisation des projets connus

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6.2.11 L’addition et les interactions des effets entre eux Lors de l’état initial, les liens entre les différentes composantes du territoire ont été exposés, au sein du périmètre du projet d’aménagement de La Barre Thomas.

Ce chapitre doit permettre d’exposer comment les effets du projet peuvent se cumuler et interagir entre eux. La définition des impacts cumulatifs sont l’effet total des impacts engendrés sur l’environnement et ses composants à un endroit donné.

Dans les chapitres précédents, ont été présentés les différents effets que le projet pouvait engendrer sur les différentes composantes de l’environnement.

Le projet va principalement modifier les interrelations suivantes :

Milieu humain sur le milieu physique Le projet modifie l’occupation du sol actuelle, la gestion des eaux pluviales sera modifiée. Des mesures ont toutefois été prises pour réguler les eaux (ouvrage de rétention) et ne pas aggraver la situation actuelle. Le cours d’eau parcourant la zone sera également légèrement modifié.

Milieu humain sur le paysage

La modification de l’occupation du site va modifier sa perception depuis la rocade de Rennes et depuis la RN24. La disposition des bâtiments a été réfléchie pour conserver un rappel à l’historique industriel du site.

Milieu humain sur le milieu naturel Le projet impactera également le milieu naturel. Toutefois, il faut noter que le site présente des milieux dégradés et que dans le cadre du projet, le cours d’eau est conservé et que deux mares seront créées.

6.2.12 La synthèse des impacts et mesures associées Le tableau suivant résume les enjeux environnementaux en présence, les effets du projet et les mesures mises en œuvre.

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MILIEU THEME IMPACTS CARACTERISTIQUE DE L’IMPACT

MESURES ESTIMATION DU COUT DE LA MESURE

Physique

Topographie Stockages temporaires en phase chantier

Adaptation du projet au terrain naturel

Direct, court terme Réutilisation autant que possible des matériaux sur site /

Hydrologie

Busage du cours d’eau sur 50 m Direct à court terme Création de marges de recul

Débusage d’un linéaire de 15 mètres du ruisseau

Création d’un tronçon sur 65 mètres

Remplacement des busages actuels avec une déconnection du réseau d’eau pluvial

10 000 €HT

Eaux pluviales

Augmentation du ruissellement engendré par les surfaces imperméabilisées, mais non aggravation de la situation existante car le projet prévoit une imperméabilisation inférieure à celle actuelle ;

Pas d’impact sur les ouvrages hydrauliques aval de par la diminution des surfaces imperméabilisées

Transport par ruissellement pluvial de pollution particulaire considérée comme chronique ;

Risques de pollution temporaire engendrés par la phase de chantier

Direct à court terme Mise en place de tranchées drainantes sur les parties publiques et de noues sur les parties privées

Gestion qualitative assurée par la décantation engendrée par la rétention hydraulique

150 000€HT

Milieu naturel Zones humides Destruction de la mare Direct à court terme Création de deux dépressions en eau peu profondes 5 000 € HT

Flore

Destruction d’habitat

Tassement des sols provoquant une modification de l’hygrométrie du sol et empêchant la pénétration

racinaire

Direct à court terme Mesures prises pour le cours d’eau /

Faune Dérangement des espèces Direct à court terme Abatage des arbres en dehors de la période de

reproduction /

Milieu paysager et patrimonial

Paysages

Modification des perceptions du site

Le projet évitera la création d’une friche industrielle suite au départ de Cooper Standard

Direct, à moyen terme, permanent positif

La disposition des bâtiments et leurs formes rappelleront le passé industriel du site

/

Milieu humain Habitat

Perturbation et nuisance pendant les travaux Direct à court terme, temporaire

Organisation des chantiers

Information du public et des riverains

Respect de la réglementation en matière d’acoustique

/

Activités économiques Co-activité entre l’usine AVS et les travaux Direct à court terme, Maintien des accès /

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MILIEU THEME IMPACTS CARACTERISTIQUE DE L’IMPACT

MESURES ESTIMATION DU COUT DE LA MESURE

temporaire, positif Création d’un parking provisoire

Création d’environ 909 emplois sur la zone

Evitement de la création d’une friche industrielle en entrée de ville

Direct à moyen terme, permanent

/ /

Réseaux Réseaux existants insuffisants pour le projet

Intervention sur les réseaux

Direct à court terme Consultation des concessionnaires

Création et extension des réseaux

/

Déchets

Production des déchets pendant les travaux Direct à court terme, temporaire

Réalisation d’un SOGED

Elimination dans les filières d’élminination des déchets adaptées et agrées

/

Production supplémentaire de déchets du fait de l’arrivée de nouvelles activités

Direct à moyen terme, permanent

Les entreprises sont responsables de l’élimination de leurs déchets

/

Infrastructures de transport

Voirie Augmentation de trafic dans des proportions

comprises entre 5 et 20% suivant les voies sur la RN24

Direct à moyen terme Création du barreau Nord permettant une meilleure répartition des flux et donc un impact plus limité sur le

fonctionnement global de la RN14.

/

Cadre de vie, voisinage, hygiène,

santé

Ambiance sonore Impact sonore maitrisé n’entrainant aucun dépassement des critéres réglementaires Direct à moyen terme Les entreprises qui s’installeront devront être conformes à la

réglementation /

Qualité de l’air Hausse du trafic générera aux augmentations de gaz

d’échappement Direct à moyen terme Une volonté à l’échelle de Rennes Métropole de développer

des modes alternatifs à la voiture /

Ambiance lumineuse Mise en place d’éclairage nocturne Direct à moyen terme Eclairage réduit et dirigé vers le bas pour limiter les

pollutions lumineuses

Consommation énergétique

Dépense énergétique annuelle du scénario de référence estimée à environ 418 300 € TTC/an

Direct à moyen terme Mise en place possible de pompe à chaleur à absorption gaz, géothermiques ou aérothermiques à compression

électrique

/

Risques Inondations

Aucun impact sur les zones inondables en aval du fait de la régulation sur site des eaux pluviales

/ / /

pyrotechnique Découverte fortuite d’obus du fait de l’histoire militaire

du site Direct à court terme

temporaire Information des entreprises intervenant sur le site /

Pollution des sols Pollution des sols et des eaux souterraines sur le site Direct à court terme Dépollution des sols et des eaux en compatibilité avec

l’usage future du site /

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6.3 Appréciation des impacts du programme Le projet d’aménagement de la Barre Thomas s’inscrit dans le cadre de la restructuration du site de Cooper Standard de la Barre Thomas. Ainsi l’ensemble des 25 ha du site est réaménagé de manière échelonné dans le temps. Le projet ne concerne qu’une partie du site (15 ha).

6.3.1 La notion de programme Le site de La Barre Thomas fait l’objet d’un programme de travaux échelonnés dans le temps. Il comprend les secteurs suivants :

le lotissement des bambous ;

l’usine AVS ;

le permis d’aménager porté par LORIMMO ;

le projet d’ERDF ;

l’aménagement futur de la partie Est du site.

Conformément à la circulaire n’°93-73 du 27 septembre 1993 et à l’article L. 122-1 du code de l’environnement, « lorsque la réalisation est échelonnée dans le temps, l’étude d’impact de chacune des phases de l’opération doit comporter une appréciation des impacts de l’ensemble du programme ». Il s’agit de permettre à tous les acteurs impliqués d’avoir une vision globale des grandes lignes du projet d’aménagement et de ses enjeux environnementaux. La circulaire préconise également d’apporter les résultats des analyses effectuées lors de l’étude des phases antérieures.

Cette appréciation de l’ensemble des impacts du programme fait donc l’objet du présent chapitre et présente ainsi :

les caractéristiques générales du programme ;

une analyse de l’état initial de l’aire du programme ;

une analyse des principaux impacts du programme.

Figure 95 : Programme

6.3.2 Les caractéristiques générales du programme

6.3.2.1 Le lotissement des bambous Le lotissement « Les bambous », situé à l’Ouest du projet, est en cours d’aménagement. Il représente environ 6 ha de zones d’activité. Il a fait l’objet d’un permis d’aménager.

Il comprend actuellement :

une station-service Total ;

un restaurant Courtepaille ;

une salle de sport ;

un show-room et entrepôt Aubade ;

un terrain de la propriété Leclerc ;

la société CSO.

Il reste deux terrains non construits qui seront alloués à un hôtel et un restaurant. Il est traversé par une voie de bouclage qui rejoint la voie Nord du présent projet porté par LORIMMO.

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Figure 96 : Plan du lotissement des Bambous

6.3.2.2 L’usine AVS Cooper Standard garde sur le site une usine pour son activité « anti-vibratoire » dite « AVS ». Le permis de construire a été obtenu le 30 juin 2015. L’usine est actuellement en construction et sera achevée juillet 2016. Elle emploiera 450 salariés.

6.3.2.3 Projet ERDF Le projet ERDF situé au nord-ouest du site est la création d’un poste source qui viendra alimenter la 2ème ligne de métro.

6.3.2.4 Aménagement du secteur Est du site Ce secteur est à vocation d’activité. Il existe une volonté de conserver une partie des bâtiments existants ce qui permettrait de préserver une trace de l’histoire industrielle du site. Cependant, il y a de grandes incertitudes sur la faisabilité, notamment du fait de pollution de sol au nord de ce secteur qui ne peut être résolu sans démolir le bâtiment.

6.3.3 Analyse de l’état initial de l’aire du programme Conformément à la circulaire n° 93-73 du 27 septembre 1993, dans le cadre de l’évaluation des impacts d’un programme échelonné dans le temps, l’analyse de l’état initial « sera effectuée à une échelle géographique telle que certaines des composantes de l'environnement pourront être analysées de façon exhaustive (géologie, hydrologie, occupation du territoire...) mais que les autres ne pourront faire l'objet, à ce niveau, que

d'un premier dégrossissage. Les études fines ne seront réalisées que dans le cadre de l'étude de chacun des projets. Cette rubrique ne doit pas constituer une description indépendante de la nature des travaux envisagés, elle ne doit développer que les composantes pertinentes dans chacun des cas ».

L’analyse de l’état initial de l’aire du programme se fonde sur l’analyse de l’état initial du projet de permis d’aménager, les principales thématiques ayant été traitées à l’échelle du programme.

6.3.4 Analyse des principaux impacts Conformément à circulaire n° 93-73 du 27 septembre 1993, dans le cadre de l’évaluation environnementale des impacts d’un programme échelonné dans le temps, l'analyse des incidences du programme sur l'environnement sera présentée selon les différentes familles d'impacts liées à l'aménagement. Les atteintes potentielles de chacune des options seront clairement explicitées et la vulnérabilité du territoire à chacune de ces options sera précisée.

L’analyse des impacts sera effectuée en fonction des éléments de l’état initial identifiés précédemment.

L’impact du programme pendant la période des travaux porte principalement sur :

la circulation routière, il s’agit d’une perturbation de courte durée où pendant la phase chantier des itinéraires de déviation pourront être mis en place,

les risques de pollution des eaux par la remise en suspension des particules les plus fines et les pollutions accidentelles pouvant entraîner une contamination des eaux,

les milieux naturels situés à proximité, susceptibles d’être perturbés,

le cadre de vie des habitations existantes.

Les incidences permanentes relatives au projet concernent essentiellement les volets suivants :

eaux pluviales : le programme entrainera une modification de la gestion des eaux pluviales. Le lotissement des bambous et l’usine AVS ont déjà fait l’objet de dossier Loi sur l’Eau. Par contre, les emprises du projet ERDF, du lot 11 et le rejet de l’usine AVS sont pris en compte dans le calcul des eaux pluviales de la présente étude d’impact ;

bruit : le périmètre de l’étude acoustique inclut l’usine AVS et les îlots 1 et 11. La légère variation de niveau sonore aux habitations s’explique par la modification du bâti actuel qui par endroits pouvait faire office d’écran.

paysage : la requalification de la totalité du site suite au départ de Cooper Standard permettra d’avoir une unité de traitement paysager.

déplacement : l’étude déplacement prend en compte les trafics engendrés par la totalité du programme. Des hypothèses ont été prises sur l’occupation du sol :

îlot 2 : activité ;

îlot 11 : activité et bureau ;

économie : le programme aura un impact positif sur l’économie de la zone et de la commune en créant de nouveaux emplois. L’implantation de nouvelles activités participera à l’attractivité de la zone.

Pollution des sols et des eaux souterraines : un plan de gestion a été mis en œuvre par Cooper Standard. Le site sera dépollué en fonction des usages futures.

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ETUDE D'IMPACT VALANT DOCUMENT D'INCIDENCE LOI SUR L'EAU

15-0466-ETU-0001-RPT-C01 du 30/06/2016 Page 136 sur 159 Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-C01_EI-Etude dimpact.doc

6.4 Evaluation Natura 2000

6.4.1 Complexe réglementaire Le décret du 9 avril 2010 a modifié la sous-section 5 de la section I du chapitre IV du titre 1er du livre IV du code de l’environnement, en particulier les articles R414-19, R414-21, R414-23 (extraits) :

« I - La liste nationale des documents de planification, programmes ou projets ainsi que des manifestations et interventions qui doivent faire l’objet d’une évaluation des incidences sur un ou plusieurs sites Natura 2000 en application du 1o du III de l’article L. 414-4 est la suivante :

[…] 3o Les travaux et projets devant faire l’objet d’une étude d’impact au titre des articles R. 122-2 et R. 122-3 ; […] Art. R. 414-21. − Toute personne souhaitant élaborer un document de planification, réaliser un programme ou un projet, […] mentionnés à l’article R. 414-19 […] accompagne son dossier de présentation du document de planification, sa demande d’autorisation ou d’approbation ou sa déclaration du dossier d’évaluation des incidences Natura 2000 mentionné à l’article R. 414-23. Lorsque le document, programme ou projet fait l’objet d’une enquête publique, cette évaluation est jointe au dossier soumis à enquête publique ».

Le contenu de ce dossier peut se limiter à la présentation et à l’exposé définis au I de cet article, dès lors que cette première analyse permet de conclure à l’absence d’incidence sur tout site Natura 2000. […] Art. R. 414- Le dossier d’évaluation des incidences Natura 2000 est établi, […], s’il s’agit d’un programme, d’un projet ou d’une intervention, par le maître d’ouvrage ou le pétitionnaire, enfin, s’il s’agit d’une manifestation, par l’organisateur. Cette évaluation est proportionnée à l’importance du document ou de l’opération et aux enjeux de conservation des habitats et des espèces en présence

– Le dossier comprend dans tous les cas :

« 1o Une présentation simplifiée du document de planification, ou une description du programme, du projet, de la manifestation ou de l’intervention, accompagnée d’une carte permettant de localiser l’espace terrestre ou marin sur lequel il peut avoir des effets et les sites Natura 2000 susceptibles d’être concernés par ces effets ; lorsque des travaux, ouvrages ou aménagements sont à réaliser dans le périmètre d’un site Natura 2000, un plan de situation détaillé est fourni ;

2o Un exposé sommaire des raisons pour lesquelles le document de planification, le programme, le projet, la manifestation ou l’intervention est ou non susceptible d’avoir une incidence sur un ou plusieurs sites Natura 2000 ; dans l’affirmative, cet exposé précise la liste des sites Natura 2000 susceptibles d’être affectés, compte tenu de la nature et de l’importance du document de planification, ou du programme, projet, manifestation ou intervention, de sa localisation dans un site Natura 2000 ou de la distance qui le sépare du ou des sites Natura 2000, de la topographie, de l’hydrographie, du fonctionnement des écosystèmes, des caractéristiques du ou des sites Natura 2000 et de leurs objectifs de conservation.»

6.4.2 Description du site Natura 2000 Comme exposé dans l’état initial, le site Natura 2000 le plus proche se situe à 11.25 km au nord-est du site d’implantation du projet. Il s’agit du site FR5300025 « Complexe forestier Rennes Liffré Chevré Etang de la Lande d’Ouée ». Les caractéristiques de ce site sont exposées dans la partie dédiée dans l’état initial, il conviendra de s’y reporter pour une description précise.

Le site Natura 2000 FR 5300025 vise à préserver des habitats principalement forestier. La vulnérabilité du site est directement liée à la nature du traitement sylvicole appliqué aux massifs forestiers.

6.4.3 Evaluation des incidences

6.4.3.1 Espèces et habitats Le projet est situé en dehors des périmètres des sites Natura 2000. Il n’aura donc pas d’incidences directes sur les espèces protégés et leurs habitats. Pour rappel, le site Natura 2000 le plus proche a été nommé au titre de la Directive « habitat, faune, flore ».

Les habitats situés au sein de l’emprise de ce projet d’aménagement sont des habitats anthropisés. Aucun habitat inscrit à l’annexe I de la directive 92/43/CEE et qui a conduit à la désignation de ce site Natura 2000 n’est compris dans l’emprise du site d’étude.

La création du lotissement d’activités ne sera donc pas à l’origine d’impacts indirects sur les habitats déterminants des sites Natura 2000 les plus proches en particulier du fait de l’absence de ces habitats dans le périmètre projet et de la distance qui sépare ces entités.

Concernant l’impact sur les espèces inscrites à l’annexe II de la directive 92/43/CEE qui ont justifié la dénomination de ce site, le projet ne générera d’impacts directs sur ces espèces.

La distance qui sépare le site du projet et le site Natura 2000 permet d’affirmer que les nuisances sonores, lumineuses et olfactives qui seront générées par le fonctionnement du lotissement d’activités, et qui s’additionneront aux nuisances générées par la zone urbaine, n’impacteront par les populations présentes dans ce site Natura 2000.

6.4.3.2 Réseau hydrographique L’ensemble des sites Natura 2000 présent à proximité ne se situe pas en aval des points de rejet des eaux pluviales prévus pour le lotissement d’activités. Néanmoins, pour minimiser les risques de pollution sur d’autres milieux, les eaux pluviales seront gérées dans plusieurs dispositifs de gestion situés dans les parties publiques ou privatives du périmètre de projet. Ces eaux subiront un traitement qualitatif et quantitatif grâce à l’action de la végétation (ralentissement des eaux favorisant la sédimentation des matières en suspension et des polluants fixés) et l’action des bactéries contenues dans le sol (dégradation des polluants).

En référence à l’article R. 414-19 du Code de l’Environnement, le projet n’aura pas d’impact sur le réseau Natura 2000 et en particulier le site Natura 2000 le plus proche FR5300025 « Complexe forestier Rennes Liffré Chevré Etang de la Lande d’Ouée ».

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6.5 Analyses spécifiques pour les infrastructures de transport

6.5.1 Analyse des conséquences prévisibles du projet sur le développement de l’urbanisation

Le projet concerne le développement d’une zone d’activité sur le site de La Barre-Thomas à Rennes. Le site est actuellement occupé par la société Cooper Standard. Il s’agit donc de la conversion d’un site déjà urbanisé qui s’inscrit par ailleurs dans la zone d’activité Ouest.

Figure 97 : Occupation du sol (source : PLU de Rennes)

Le projet n’est pas lié directement à un développement de l’urbanisation mais il participe au projet de requalification et de renouvellement urbain.

6.5.2 Analyse des enjeux écologiques et des risques potentiels liés aux aménagements fonciers, agricoles et forestiers

Le projet est situé en milieu urbanisé en entrée de l’agglomération rennaise. Ainsi, le projet n’engendrera pas d’aménagements fonciers, agricoles et forestiers.

6.5.3 Analyse des coûts collectifs ainsi que les avantages induits pour la collectivité

Conformément à l’article L 122-3 du Code de l’Environnement (anciennement article 19 de la loi sur l’air et de l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996), ce chapitre analyse les coûts collectifs des pollutions et nuisances et des avantages – inconvénients induits pour la collectivité.

Les coûts collectifs des pollutions et nuisances concernent l’effet de serre, la congestion, l’accidentologie et le bruit.

La réalisation de l’infrastructure est une voie de desserte interne à la zone d’activité qui a vocation de desservir les différentes entreprises du secteur.

Ainsi, le bilan du projet est neutre du point de vue des pollutions et nuisances :

L’effet de serre : le projet n’induira pas d’impact significatif vis-à-vis de l’effet de serre ;

L’insécurité : le projet n’induira pas d’impact sur la sécurité routière ;

Congestion : le projet impliquera une augmentation de trafics dans un contexte déjà saturé. Cette problématique est développée dans l’évaluation des impacts sur les infrastructures routières page 125.

Le bruit : les nuisances sonores actuelles sont principalement dues au trafic routier sur la route de Lorient et la rocade. Le projet ne créera pas de nuisances sonores supplémentaires.

6.5.4 Evaluation des consommations énergétiques résultant de l’exploitation du projet

Une étude de potentiel en énergie renouvelable a été réalisée par la société EXOCETH en mai 2016. Celle-ci est jointe en annexe de l’étude d’impact. Les principales conclusions sont rappelées ci-après.

6.5.4.1.1 ESTIMATION DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES L’estimation des consommations énergétiques du projet est basée sur un scénario d’aménagement permettant ainsi de réaliser une approche quantitative sommaire des consommations énergétiques à considérer. Il est fait la distinction entre les consommations thermiques, engendrées par les besoins en chauffage, et en Eau Chaude Sanitaire (ECS), et les consommations techniques & domestiques, engendrés par les consommations des éclairages, des appareils électroménagers, des appareils hifi ou de bureau, de communication, de cuisson,…

Les estimations des consommations sont en partie établies sur la base des seuils maximum de consommation définis par la RT 2012 étant donné que les différents projets seront soumis à cette réglementation (pour les 5 postes évalués par la réglementation thermique à savoir chauffage, ECS, éclairage, froid, auxiliaires).

Les bâtiments devront, répondre aux exigences de la RT 2012, et donc présenter une valeur du coefficient de consommation Cep inférieure au Cep max calculé par la formule suivante :

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La valeur maximale des consommations énergétiques dépend donc du type de bâtiment, de sa localisation, de sa surface et des équipements prévus d’installer.

Les coefficients Cepmax pour les bâtiments programmés sont les suivantes (sans tenir compte de la possibilité de mettre en oeuvre des installations faiblement émetteur en CO2) :

Bâtiment activité/industrie : 130 kWhep/m²SRT.an,

Bâtiment de bureaux : 76 kWhep/m²SRT.an,

Bâtiment de restauration : 122 kWhep/m²SRT.an,

Bâtiment de commerce : 271 kWhep/m²SRT.an.

Il a également été estimé des consommations d’électricité spécifiques, liées aux usages non pris en compte par la RT 2012 à savoir le fonctionnement du matériel informatique, process, multimédia, prises de courant diverses,…C’est pourquoi la consommation totale est supérieure à la consommation prise en RT2012 qui ne considère pas ce poste.

En termes de consommations finales, à savoir la quantité d’énergie consommée sur site et facturée, le projet représente environ 3,9 GWh/an de consommations, dont 80 % liés à la couverture des besoins électriques et 20 % liés aux autres usages (chauffage, ECS).

Dans le tertiaire, c’est souvent les appareils nécessaires aux activités des entreprises (informatique, appareils industriels,…) qui s’avèrent être les plus consommateurs et qui sont forts consommateurs d’électricité d’où cette répartition.

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6.5.4.1.2 ESTIMATION DES PUISSANCES THERMIQUES Les ordres de grandeur des puissances thermiques nécessaires, pour le chauffage des locaux et la préparation d’ECS, ont été estimés comme suit :

L’ordre de grandeur de puissance thermique nécessaire pour l’ensemble de la zone est estimé à environ 1,23 MW.

6.5.4.1.3 SCENARIO DE REFERENCE Afin d’évaluer la pertinence économique des différents potentiels de mise en oeuvre d’énergies renouvelables, il est nécessaire de pouvoir les comparer à un scénario de référence basé que sur une utilisation d’une énergie non renouvelable.

La ville de Rennes étant desservie par le gaz naturel, il sera pris l’hypothèse d’un type de production de chaleur par chaudière au gaz naturel pour l’ensemble des bâtiments.

L’ECS sera assurée par la chaudière pour les bâtiments destinés à la restauration et qui nécessitent de fort besoin. Dans les autres cas, l’hypothèse d’un ballon d’eau chaude électrique sera retenue.

Les abonnements d’électricité ne seront pas pris en compte dans les scénarios.

Approche Energétique et Economique

Les estimations des consommations liées à la production thermique par type d’énergie utilisée et de la dépense énergétique annuelle sont présentées dans le tableau ci-dessous.

Un ordre de grandeur de l’investissement généré par les installations thermiques prises en compte dans ce scénario de référence est également présenté (comprenant l’ensemble des investissements de la production à l’émission de chaleur, à savoir selon les cas : production, stockage, distribution, émission, hydraulique chaufferie, fumisterie, main d’oeuvre,…).

Le code couleur affecté à chaque numéro de zone correspond au type d’activité du bâtiment :

Vert pâle : activités / industries

Vert foncé : commerces

Bleu : Bureaux

Orange : Restauration

* Le cout de consommations totales comprend le coût de l’ensemble des consommations thermiques et électriques, ainsi que les coûts de maintenance estimés selon les types d’installations et les abonnements.

** Les investissements concernent à la fois la production, la distribution et l’émission de chaleur.

Le coût annuel prévisionnel lié aux consommations d’énergie est établi sur la base des coûts énergétiques constatés au moment de l’étude et détaillés en annexe de ce document.

Etant donné l’incertitude quant à la définition finale des projets, les investissements des équipements liés à la production de chaleur sont des ordres de grandeur estimés sur la base d’hypothèses et de ratios.

Pour l’ensemble du projet, la dépense énergétique annuelle du scénario de référence est estimée à environ 418 300 € TTC/an et l’investissement liée aux installations de production thermique est estimé à environ 1,22 M€ TTC.

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6.5.4.1.4 SYNTHESE Le tableau ci-dessous présente la synthèse sur le potentiel de développement en énergies renouvelables et les solutions énergétiques envisageables à ce stade du projet pour le projet de création du site de la Barre Thomas à Rennes.

Bâtiments Observations

Solaire thermique (Réseau de chaleur)

Inadapté Surface foncière non prévue et échelle du projet inappropriée.

Solaire thermique (CESI) Inadapté Inadapté pour les bâtiments en raison des faibles besoins en ECS. Orientation des bâtiments peu propice à des équipements solaires.

Solaire thermique (SSC) Inadapté Surface de capteurs nécessaires trop importante pour les bâtiments et Orientation des bâtiments peu propice à des équipements solaires.

Photovoltaïque Adapté Evolution des tarifs de rachat en baisse, rentabilité plus difficile.

Valorisation des déchets Inadapté Echelle du projet et contexte urbain inapproprié

Géothermie Basse Energie Inadapté Echelle du projet inappropriée - Pas de potentiel avéré dans la région.

Géothermie Très basse énergie (Capteurs horizontaux)

Inadapté (encombrement capteurs)

Surface de captage trop importante par rapport à la surface disponible pour les bâtiments.

Géothermie Très basse énergie (Capteurs verticaux)

Adapté Respect des distances entre forages et vis-à-vis des parcelles voisines à considérer. Investissement important impactant la pertinence économique,

Aérothermie (compression électrique)

Adapté Veiller à minimiser les nuisances sonores - Intégration architecturale.

Aérothermie (compression gaz) Adapté Plage de puissances faibles nécessitant l'installation de plusieurs PAC en cascade pour certains bâtiments.

Grand Eolien Inadapté Inapplicable selon la loi Grenelle II.

Petit Eolien Envisageable Intérêt expérimental - Etudes complémentaires sur la faisabilité de telles installations nécessaires.

Bois Granulés - Chaudières à granulés

Adapté Livraison par camion souffleur possible. Coûts d'investissements importants vis-à-vis de la référence impactant sa pertinence économique.

Création d'un réseau de chaleur Bois énergie

Adapté à tous les types de bâtiments, densité thermique intéressante mais rentabilité difficile à atteindre.

Hydraulique Inadapté Pas de ressource disponible.

Les solutions définies comme « adaptées » présentent un potentiel exploitable. Cependant, même si le potentiel est intéressant, la pertinence de la rentabilité économique des différentes solutions est parfois difficile à atteindre. Il faut préciser que cette étude reste à définir en détail au cas par cas par une étude technico-économique lors de l’aménagement des parcelles.

Les exigences d’isolation définies par la RT 2012 ont tendance à baisser la rentabilité économique de ces différentes solutions étant donné la diminution importante des besoins énergétiques.

La mise en place d’énergies renouvelables requiert dans la majorité des cas une énergie d’appoint. Les énergies d’appoint seront dans ce cas, et en fonction des solutions d’énergies renouvelables adoptées, le gaz ou l’électricité.

Il sera donc impératif lors de la viabilisation du terrain, de prévoir l’implantation des réseaux pour l’énergie d’appoint lorsqu’elle est nécessaire.

Etant donné le scénario de référence intégrant déjà la mise en place d’un type de production de chaleur « économe » énergétiquement et financièrement pour des locaux de type commerces ou artisanat, l’intérêt économique des autres solutions définies comme « énergies renouvelables » est restreint.

Les potentiels mis en avant par cette étude sont les suivants :

1. Mise en place de pompe à chaleur à absorption gaz, 2. Mise en place de pompe à chaleur géothermiques, 3. Mise en place de pompe à chaleur aérothermiques à compression électrique,

D’autres potentiels sont avérés envisageables mais leur rentabilité économique est plus difficile :

4. Mise en place de systèmes de production de chaleur par granulés de bois pour chaque bâtiment, 5. Mise en place de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments.

Nous précisons que les avantages d’un point de vue environnemental des solutions ayant recours aux énergies renouvelables auront un impact non négligeable sur la conformité des projets à la réglementation thermique 2012.

6.5.5 Description des hypothèses de trafic, des conditions de circulation et des méthodes utilisées

6.5.5.1 Méthodologie de l’étude des impacts routiers L’étude des impacts routiers se fait classiquement en 4 étapes :

- Trafics actuels sur le réseau, sur la base des données existantes :

o L’étude de déplacement et recherche de solution d’aménagements de la RN24 en entrée de Rennes de la DRE de 2009 qui, sur la base d’une enquête OD et de comptages automatique présente des trafics directionnels 2009 sortis avec le modèle microscopique (Dynasim)

o Ces données sont remise à jour avec les trafics en section sur la RN24 (données 2015 de la DIRO par sens). On supposera que les trafics sur la rue Jean Le Hô n’ont pas évolué entre 2009 et 2015 (pas d’évolution du secteur). Les trafics liés à l’entreprise Cooper Standard diminuent, en lien avec la diminution d’effectif sur le site. Des données ont été fournies par l’entreprise sur l’évolution entre 2007 et 2017.

- Génération de trafic lié au projet de requalification de la Barre Thomas en semaine à l’heure de pointe du matin et du soir :

o La génération prend en compte l’ensemble du programme sur la parcelle reliée au carrefour, à savoir : le projet Barre Thomas, le lotissement des Bambous et le site modifié Cooper Standard.

o Elle se fait sur la base d’hypothèses de génération de trafic pour les surfaces correspondantes (commerces, restaurants, activités) et sur la base de données de trafics actuels et futurs sur le site Cooper Standard.

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o Il est pris une hypothèse réaliste sur la base du document de travail de Tourny Meyer (plan masse du 9/12/2015), validée en réunion de travail par le groupement Lamotte et Mazureau (le 8/03/2016)

o Sur la base d’une projection des trafics à l‘horizon de la mise en service complète du site (prolongement de la tendance sur la RN24)

o En prenant en compte l’évolution du site Cooper Standard qui mute dans tous les cas.

- Trafics futurs avec projet :

o Addition des trafics générés avec les trafics futurs sans projet

- Etude des impacts sur les infrastructures futures prévues

o les impacts sur la circulation sont analysés (réserves de capacité aux heures de pointe, remontées de file…)

6.5.5.2 Les hypothèses pour les générations de trafic Les ratios pris pour les générations de trafic :

- Commerces :

o HPM en entrée : 0,1 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 2 déplacement/100m² SP (les clients)

o HPM en sortie : 2 déplacement/100m² SP (les clients)

- Bureaux :

o HPM en entrée : 1,5 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 0 déplacement/100m² SP

o HPM en sortie : 1,5 déplacement/100m² SP (les employés)

- Activités :

o HPM en entrée : 0,5 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 0 déplacement/100m² SP

o HPM en sortie : 0,3 déplacement/100m² SP (les employés, pointe plus étalée le soir que le matin)

- Restauration :

o HPM en entrée : 0 déplacement/100m² SP

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 1 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

Les surfaces de plancher prises en compte sont celles du plan masse du 9/12/2015 avec une hypothèse de R+2 pour les bureaux et de R pour les autres secteurs.

6.6 Compatibilité avec les documents de planification environnementale

6.6.1 L’occupation des sols

6.6.1.1 SCOT Le SCOT du Pays de Rennes est décrit au paragraphe 6.1.3.2.1 page 67.

Le projet de réaménagement du site de la Barre Thomas n’est pas explicitement cité dans le SCoT du pays de Rennes. Néanmoins, celui-ci est situé au sein du parc d’activité Ouest du secteur de la Porte de Lorient, identifié dans le SCoT comme « site privilégié de renouvellement urbain pour l’activité ». Ce secteur, correspondant à l’entrée d’agglomération depuis la route de Lorient (RN 24), est l’un des axes de l’agglomération où l’accessibilité à la ville centre et la fluidité de circulation deviennent des enjeux majeurs.

Le SCoT prévoit que les aménagements de ce secteur devront permettre et anticiper la poursuite du développement de l’accueil d’activités économiques sur cet axe, en particulier la création de surfaces d’activités à proximité de la RN 24 ainsi que des activités commerciales en entrée du Coeur de métropole. Dans le secteur d’activité existant, ils devront permettre de qualifier l’entrée de ville, de faciliter l’accessibilité et le fonctionnement de la zone d’activités et d’améliorer la sécurité routière.

Le projet est donc compatible avec le SCOT du Pays de Rennes.

6.6.1.2 PLU Le PLU de Rennes Métropole est décrit au paragraphe 6.1.3.2.2 page 68.

Le projet se trouve en zones UI1 (zones d’activité) et UI2 (zone autorisant l’implantation des commerces et entrepôts commerciaux.

Le PLU de Rennes Métropole est donc compatible avec le projet.

6.6.2 Biodiversité : la compatibilité du projet avec le SRCE À l’échelle régionale, la mise en œuvre de la trame verte et bleue se concrétise par l’élaboration du schéma régional de cohérence écologique (SRCE), copiloté par l’État et la Région.

Le SRCE de Bretagne a été adopté le 2 novembre 2015.

Aucune trame verte et bleue n’est identifiée sur le site. Il faut toutefois noter que le cours d’eau sur le site, reliquat d’un corridor écologique sur le site a été conservé et sera mis en valeur.

Le projet est donc compatible avec le SRCE.

6.6.3 Climat : la compatibilité du projet avec le SRCAE Le cadre du Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie a été défini par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (dite Loi Grenelle 2).

Le SRCAE a fait l’objet d’une élaboration sous la double autorité du Préfet de région et du Président du Conseil régional, en concertation avec les acteurs régionaux.

Ce schéma vise à définir des objectifs et des orientations régionales aux horizons 2020 et 2050 en matière de :

1. Amélioration de la qualité de l’air,

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2. Maîtrise de la demande énergétique,

3. Développement des énergies renouvelables,

4. Réduction des émissions de gaz à effet de serre,

5. Adaptation au changement climatique.

Le SRCAE de Bretagne 2013-2018 a été arrêté par le Préfet de région le 4 novembre 2013, après approbation par le Conseil régional lors de sa session des 17 et 18 octobre 2013.

Une étude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergies renouvelables a été réalisée par le bureau d’étude EXOCETH. Les potentiels mis en avant par cette étude sont les suivants :

Mise en place de pompe à chaleur à absorption gaz,

Mise en place de pompe à chaleur géothermiques,

Mise en place de pompe à chaleur aérothermiques à compression électrique,

La mise en place de ces techniques permettra d’être compatible avec le SRCE avec le développement des énergies renouvelables.

6.6.4 Déplacement : la compatibilité avec le PDU Le projet s’inscrit dans le PDU par les points suivants :

- Respect de la hiérarchisation du réseau routier inscrite au PDU : la RN24 est un axe de catégorie 1 qui doit permettre l’écoulement des flux de transit. La recherche de la solution avec le moins d’impact sur la RN24 permet de maintenir un fonctionnement équivalent à l’actuel

- Respect de la compatibilité avec le PLU qui garantit un lien entre urbanisme et déplacement : la construction sur un secteur de ZI déjà existant limite la construction dans des zones non desservies par les transports en commun.

- Favoriser les modes de déplacements de proximité : la création à l’intérieur du site d’aménagements adaptés aux piétons et cycles facilite leur usage (zone 30, trottoirs, trottoirs cyclables).

6.6.5 Les schémas de gestion de l’eau : SDAGE et SAGE

6.6.5.1. Compatibilité du projet avec la DCE et le SDAGE Loire-Bretagne Trois dispositions sont susceptibles de concerner le projet :

6.6.5.1.1 DISPOSITION 3D-2 : REDUIRE LES REJETS D’EAUX DE RUISSELLEMENT DANS LES RESEAUX D’EAUX PLUVIALES

Contenu de cette disposition :

Le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis dans le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits acceptables par ces derniers et de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement.

Dans cet objectif, les SCoT ou, en l’absence de SCoT, les PLU et cartes communales comportent des prescriptions permettant de limiter cette problématique. A ce titre, il est fortement recommandé que les SCoT mentionnent des dispositions exigeant, d’une part des PLU qu’ils comportent des mesures relatives à l’imperméabilisation et aux rejets à un débit de fuite limité appliquées aux constructions nouvelles et aux seules

extensions des constructions existantes, et d’autre part des cartes communales qu’elles prennent en compte cette problématique dans le droit à construire. En l’absence de SCoT, il est fortement recommandé aux PLU et aux cartes communales de comporter des mesures respectivement de même nature. À défaut d’une étude spécifique précisant la valeur de ce débit de fuite, le débit de fuite maximal sera de 3 l/s/ha pour une pluie décennale.

La ville de Rennes par son règlement d’assainissement intégré au Plan Local d’Urbanisme a défini une règle dont le principal facteur est le taux d’imperméabilisation. Le projet de réhabilitation du site de la Barre Thomas se situe en zone « 40% », c’est-à-dire que l’imperméabilisation des parcelles privées ne doit pas dépasser 40% de la surface totale. En cas de dépassement, une régulation doit être réalisée.

Compatibilité du projet avec cette disposition :

Compte tenu des objectifs urbains du projet, il est acquis que tous les ilots dépasseront les 40% d’imperméabilisation demandés. Une régulation complémentaire est donc nécessaire.

Le projet dans le cadre de cette étude d’impact/loi sur l’eau a proposé un dispositif de gestion des eaux pluviales séparé entre la partie publique et les parties privées. Ce dispositif a pour objectif d’assurer une filtration et une décantation optimisée du ruissellement pluvial sur les voiries.

Pour vérifier la compatibilité du dispositif proposé avec le règlement d’assainissement de la ville de Rennes, le tableau ci-après présente les volumes de rétention et débits en sortie, par ilots, selon premièrement le dispositif prévu par l’opération, et deuxièmement en utilisant la méthodologie hydraulique proposée par la ville de Rennes dans le cadre de son règlement d’assainissement.

Dans le dispositif de l’opération, la régulation n’est mise en place que pour les voiries et parkings, aussi, une évaluation des débits issus des toitures (occurrence décennale) a été réalisée (Q10 bâti). Elle est ensuite additionnée au débit de régulation des ouvrages de rétention (Q10 bâti + Qf).

Cette comparaison a été réalisée uniquement sur les îlots du PA.

Le tableau ci-dessous démontre que la méthodologie hydraulique proposée dans le cadre du projet (loi sur l’eau) engendre des volumes de rétention supérieurs à ceux évalués selon la méthodologie du règlement d’assainissement de la Ville de Rennes. Les débits rejetés par les ilots sont eux, tous inférieurs.

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Surface ilotSurface

imperméabilisée

Coefficient d'imperméa

bilisation

Volume de rétention

Débit régulé Q10 bâti Q10 bâti +

Qf V Qf

m² m² m³ m³/s m³/s m³/s m³ m³/s

ilot 9 13237 11251 85% 85 0,002 0,130 0,132 74 0,168

ilot 1 7754 5428 70% 35 0,002 0,070 0,072 33 0,098

ilot 2 5639 2594 46% 20 0,002 0,020 0,022 13 0,071

ilot 3 2865 1547 54% 10 0,002 0,015 0,017 8 0,036

ilot 4 8558 5477 64% 36 0,002 0,070 0,072 31 0,108

ilot 5 11515 7830 68% 85 0,003 0,060 0,063 46 0,146

ilot 6 13755 10179 74% 84 0,003 0,100 0,103 63 0,174

ilot 7 10517 6521 62% 59 0,002 0,060 0,062 37 0,133

ilot 8 20154 13302 66% 124 0,004 0,110 0,114 78 0,255

Dispositif proposé par l'opération dans le cadre du Dossier loi sur l'eau

Application du règlement

d'assanissement de la Ville de Rennes

Paramètres des îlots du PA

Le projet est donc plus restrictif que le règlement d’assainissement, et à ce titre nous considérons qu’il est compatible avec ce document.

6.6.5.1.2 DISPOSITION 8B-1 : LES ZONES HUMIDES Contenu de cette disposition :

Les maîtres d’ouvrage de projets impactant une zone humide cherchent une autre implantation à leur projet, afin d’éviter de dégrader la zone humide.

À défaut d’alternative avérée et après réduction des impacts du projet, dès lors que sa mise en œuvre conduit à la dégradation ou à la disparition de zones humides, la compensation vise prioritairement le rétablissement des fonctionnalités.

À cette fin, les mesures compensatoires proposées par le maître d’ouvrage doivent prévoir la recréation ou la restauration de zones humides, cumulativement :

- équivalente sur le plan fonctionnel ;

- équivalente sur le plan de la qualité de la biodiversité ;

- dans le bassin versant de la masse d’eau.

En dernier recours, et à défaut de la capacité à réunir les trois critères listés précédemment, la compensation porte sur une surface égale à au moins 200 % de la surface, sur le même bassin versant ou sur le bassin versant d’une masse d’eau à proximité.

Conformément à la réglementation en vigueur et à la doctrine nationale «éviter, réduire, compenser», les mesures compensatoires sont définies par le maître d’ouvrage lors de la conception du projet et sont fixées, ainsi que les modalités de leur suivi, dans les actes administratifs liés au projet (autorisation, récépissé de déclaration...).

La gestion, l’entretien de ces zones humides compensées sont de la responsabilité du maître d’ouvrage et doivent être garantis à long terme.

Compatibilité du projet avec cette disposition :

Le projet aura un impact sur la zone humide (600 m²) présente du fait de la réalisation de la mesure compensatoire liée au cours d’eau au niveau de la mare. Cet impact sera compensé par la création de deux mares peu profondes et dont la morphologie sera plus favorable à l’accueil des grenouilles vertes présentes sur le site (ratio de compensation 1 pour 1). Les fonctions de la zone humide seront améliorées grâce à l’aménagement d’un lien zone humide – cours d’eau par débordement du ruisseau. La présence de la nappe d’accompagnement permettra également d’assurer une présence d’eau suffisante au sein des milieux créés.

Il est donc considéré que le projet est compatible avec les objectifs du SDAGE concernant la préservation des zones humides.

6.6.5.1.3 DISPOSITION 1A-1 : LES COURS D’EAU Contenu de cette disposition :

Toute intervention engendrant des modifications de profil en long ou en travers des cours d’eau est fortement contre-indiquée, si elle n’est pas justifiée par des impératifs de sécurité, de salubrité publique, d’intérêt général, ou par des objectifs de maintien ou d’amélioration de la qualité des écosystèmes.

Les travaux concernés ne doivent intervenir qu’après étude, dans la rubrique « raisons du projet » et « analyse de l’état initial de l’environnement » de l’étude d’impact, ou dans la rubrique « objet des travaux envisagés » du dossier « loi sur l’eau », du bien-fondé de l’intervention et des causes à l’origine du dysfonctionnement éventuel.

Il est fortement recommandé que différents scénarios d’intervention, et notamment des scénarios n’impliquant pas de modifications du profil du cours d’eau, soient examinés dans ces mêmes rubriques. Le scénario d’intervention présentant le meilleur compromis entre bénéfices environnementaux* et coûts doit être privilégié. Les choix retenus devront être justifiés.

Compatibilité du projet avec cette disposition :

Les raisons liées au busage de certains tronçons du ruisseau se justifient par la nécessité d’agrandir la largeur des voiries existantes. Les mesures compensatoires prévues et le fait de privilégier des ouvrages de type dalot permettront de limiter l’incidence de ces aménagements sur le fonctionnement du ruisseau à l’échelle du projet. De plus, la différenciation des écoulements en amont permettra d’améliorer la qualité du ruisseau, les eaux de pluie non traitées ne rejoindront plus directement le milieu comme c’est le cas actuellement.

Il est donc considéré que le projet est compatible avec les objectifs du SDAGE concernant la préservation des cours d’eau.

6.6.5.2. Compatibilité du projet avec le SAGE Vilaine Le projet est susceptible d’être concerné par les dispositions 2 et 3 concernant la préservation des zones humides et les dispositions 12 et 13 concernant la préservation des cours d’eau du PAGD.

En réponse aux objectifs du SAGE, le projet a cherché à limiter au maximum les incidences sur le ruisseau. Cependant, des compromis ont dû être réalisés, tant sur le volet urbain que sur le volet environnemental pour permettre un aménagement urbain qui soit cohérent et fonctionnel. Bien que le projet portera atteinte à un linéaire total de 50 mètres linéiare de ruisseau, la compensation de cet impact au sein du périmètre de projet, la définition d’une marge de protection dont la gestion sera collective et la création d’un réseau spécifique pour son alimentation depuis l’amont du projet permettent de considérer que le projet répond aux objectifs du SAGE. De plus, aucune eau de ruissellement non traitée ne rejoindra directement l’écoulement et les dispositifs de gestion devront permettre un arrêt des pollutions avant ce milieu récepteur, ce qui permet d’indiquer que la qualité du ruisseau sera améliorée et préservée sur le long terme.

Concernant l’incidence indirecte du projet sur la zone humide, les opérations de modelage du milieu permettront d’améliorer son fonctionnement et de recréer un lien fonctionnel entre la zone humide et le cours

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d’eau. Les dépressions compensatoires créés à l’emplacement actuel de la zone humide seront plus favorables au développement d’une végétation et au maintien des populations d’amphibiens et d’odonates présents sur le site grâce à une morphologie plus adaptée (pentes douces, faible profondeur, noues d’apport et de surverse permettant un renouvellement de l’eau, etc.). Le réaménagement sera réalisé afin de créer 600 m² de zones humides correspondant à la surface de zone humide actuellement présente dans le site.

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6.7 Modalité de suivi des mesures mises en œuvre en faveur de

l’environnement et de la santé Un contrôle de la prise en compte des mesures par les entreprises en phase travaux sera notamment réalisé par le(s) Maître(s) d’œuvre.

Par ailleurs, il sera procédé à un suivi des mesures suivantes :

Thème Mesures Moyen

Effets temporaires sur le milieu humain

Volet environnemental du cahier des charges des travaux

Tenue du chantier

Absence de pollution

Mise en corrélation entre les plaintes ou inquiétudes des riverains et le cahier des charges des travaux

Gestion des déchets

Effets temporaires sur le milieu humain

Garantir la sécurité des usagers Signalisation du chantier

Milieu Naturel Création des mares et d’un tronçon de cours d’eau Vérification par un écologue de la réalisation des travaux

Eaux superficielles Gestion des eaux pluviales Vérification du bon fonctionnement et de la bonne mise en place des réseaux de gestion des eaux pluviales

Infrastructure de transport Aménagement du carrefour sur la route de Lorient Comptage routier

Tableau 27 : Modalité de suivi

6.8 Estimation des dépenses en faveur de l’environnement et de la santé La conception générale des travaux intègre la prise en compte des aspects environnementaux (gestion des déchets, mesures pour éviter toutes pollutions accidentelles). Le chiffrage des mesures spécifiques de suivi de l’ouvrage est donné ci-après, en euros HT.

Mesures Estimation

Création de marges de recul

Débusage d’un linéaire de 15 mètres du ruisseau

Création d’un tronçon sur 65 mètres

Remplacement des busages actuels avec une déconnection du réseau d’eau pluvial

10 000 €HT

Mise en place de tranchées drainantes sur les parties publiques et de noues sur les parties privées

Gestion qualitative assurée par la décantation engendrée par la rétention hydraulique

150 000€HT

Création de deux dépressions en eau peu profondes 5 000 € HT

Tableau 28 : Estimation des dépenses

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6.9 Analyse des méthodes, justification des choix méthodologiques et

difficultés rencontrées

6.9.1 Principes généraux La description du projet et la connaissance de l’état initial de l’environnement sur le site et ses abords constituent le préalable indispensable à l’évaluation des impacts. Le recueil des informations disponibles et la phase d’observation sur le terrain ont été réalisés dans un souci d’objectivité et d’exhaustivité.

La démarche et le raisonnement consistant à estimer les impacts attendus sont caractérisés par :

Une démarche inductive qui part des faits, observations et mesures, qui critique ses résultats et tient compte de l’expérience,

Un souci d’objectivité pour les prévisions, tout en laissant une part de subjectivité aux appréciations évaluées non mesurables,

Une incertitude des résultats escomptés qui sont relatifs (et jamais absolus) et sous-entendent le rôle non négligeable de l’imprévisible et du hasard,

Un raisonnement rigoureux et scientifique, méthodique, à l’inverse d’une approche basée sur une opinion, caractérisée pour cette dernière par une appréciation ou basée sur des sentiments, des impressions ou des goûts.

6.9.2 Milieu physique

6.9.2.1 Topographie La topographie a été étudiée au travers de la carte topographique de l’Institut Géographique National (IGN) au 1/25 000ème et du plan topographique et bathymétrique réalisé sur le secteur d’étude.

6.9.2.2 Climat L’ensemble des données climatiques (climat, températures, précipitations, vents) ont été recueillies auprès de Météo France pour la station de Rennes-Saint Jacques.

6.9.2.3 Géologie et hydrogéologie L’étude géologique a pour objectif d’avoir une connaissance approfondie de la géologie locale, de manière à évaluer les impacts du projet sur les milieux environnant, et d’identifier les éventuelles contraintes de la géologie, pouvant avoir une incidence sur le projet.

L’étude hydrogéologique quant à elle a pour objectif de caractériser les aquifères et les nappes en présence (profondeur, nature, qualité et usage de l’eau) de manière à préciser l’impact du projet sur les eaux souterraines et de prendre en compte la contrainte hydrogéologique dans l’élaboration du projet.

C’est la consultation des documents et des organismes suivants qui a permis de collecter les informations nécessaires :

Carte géologique de Brest au 1/50 000ème du Bureau d’étude et de Recherches Géologiques et Minières (BRGM),

L’ARS pour les captages AEP,

Info Terre : Site Internet BRGM qui a pour vocation de fournir des données sur le sous-sol, cartes géologiques, sites et sols pollués, eau, risques naturels, occupation des sols, données IGN, géologie, inventaire minier, géophysique …

6.9.2.4 Hydrologie L’essentiel des données sur l’hydrologie, l’hydraulique, la qualité et les usages de l’eau ont été collectées auprès de l’Agence de l’eau Loire Bretagne. Le SDAGE Loire Bretagne, adopté le 4 novembre 2015, et le SAGE Vilaine approuvé le 02 juillet 2015, ont également été consultés.

L’évaluation des impacts est qualitative et basée sur la bibliographie et les relations de cause à effet entre l’activité du site et le relief, l’eau, les sols et le climat.

6.9.3 Milieu humain Les données concernant ce thème ont été réunies auprès des organismes suivants :

L’INSEE pour la population (2009), Le document d’urbanisme de Rennes métropole pour l’urbanisation, l’occupation des sols et les

servitudes,

L’évaluation des impacts est qualitative et basée sur les travaux projetés ainsi que sur la relation de cause à effet entre la situation actuelle et les aménagements projetés.

Les informations relatives à la circulation, au trafic, aux risques naturels et technologiques à l’ambiance sonore, la qualité de l’air et la sécurité ont été assemblées grâce :

Au site internet d’Air Breizh, organisme agréé par le Ministère en charge de l’environnement, pour la qualité de l’air,

au DDRM (dossier départemental des risques majeurs) de l’Ille et Vilaine.

L’évaluation des impacts est qualitative et basée sur la relation de cause à effet entre le trafic et l’ambiance sonore ainsi que la qualité de l’air.

6.9.4 Milieux naturels et patrimoniaux Les données sur les milieux naturels et patrimoniaux ont été collectées auprès de :

La DREAL Bretagne pour les recensements, LA DRAC pour le patrimoine archéologique, La base MERIMEE pour le patrimoine historique.

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6.9.5 Inventaire Faune/flore Les volets faune/flore/zones humides ont été réalisés par le bureau d’études Gwénaël DESNOS.

6.9.5.1 Bases bibliographiques : Registre parcellaire graphique 2012 via géoportail.

Inventaire des zones humides et des cours d’eau annexé au PLU de Rennes – 2006 – Ecosphère

Site web De Candate à Rennes

Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux Loire Bretagne

Schéma d’aménagement des eaux de la Vilaine

Cadastre via cadastre.gouv

Photographies aériennes historiques de l’IGN via géoportail

Site web hydro.eaufrance

Données géologiques du BRGM via Infoterre

Bilan Qualit’eau 35 du département d’Ille et Vilaine

Site web Sigesbre.com

Aléa retrait-gonflement d’argiles du BRGM via infoterre

Risque d’inondation issu du PPRi de

Risque de remontée de nappe via infoterre

Données milieu naturel via la base de l’inventaire du patrimoine naturel (INPN), fiches FSD Natura 2000, Pays de Rennes pour les MNIE,

Dossier ICPE AVS COOPER STANDARD

PLU Ville de Rennes

SCoT du Pays de Rennes

Schéma régional de Cohérence écologique de la région Bretagne

Wikipedia pour la photographie du Seneçon du Cap

6.9.5.2 Méthodes d’investigation de terrain : hydraulique

L’ensemble des évaluations hydrauliques réalisées sur cette étude ont été réalisées à partir des méthodes mathématiques reconnues nationalement. Les méthodes sont issues en premier lieu de l’instruction interministérielle de 1977 relative à l’assainissement urbain. Les évolutions de ces formules proposées depuis 1977 et utilisées dans cette étude sont regroupées dans l’ouvrage « les réseaux d’assainissement » (régis Bourrier – 1997).

Les techniques proposées sont tirées des travaux d’expérimentation réalisées par différents organismes parmi lesquels nous pouvons citer le CETE, le GRAIE et l’ADOPTA.

Inventaire des zones humides

L’inventaire des zones humides a été réalisé conformément aux critères de l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l'arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l'environnement. Cet inventaire a été mené le 03 septembre 2015. Il a été complété pour le critère floristique le 23 juin 2015.

Inventaire de la flore

Cet inventaire a été réalisé au travers de trois passages de terrain réalisés le 03 juin 2015, le 23 juin 2015 et le 03 septembre 2015. Une attention particulière a été portée aux espèces figurant sur une liste règlementaire, ou sur les listes rouges définies par le Conservatoire Botanique de Brest.

Inventaire de l’avifaune

La méthode utilisée pour l’inventaire des oiseaux se base sur un protocole normalisé : le relevé des Indices Ponctuels d’Abondance (IPA). Cette méthode consiste en la réalisation de points d’écoutes le long d’un parcours dont le tracé permet d’échantillonner l’ensemble des grands habitats présents au sein du site d’étude. Un passage a été effectué le 03 juin 2015 et le 31 juillet 2015.

Inventaire des amphibiens

La présence de la mare et du ruisseau a conduit à la nécessité de réaliser des prospections en phase nocturne et en phase diurne. Les prospections ont été réalisées le 22 avril 2015 pour la sortie nocturne et le 03 juin 2015 pour la sortie diurne. Les inventaires ont dans un premier temps consisté en la réalisation d’un point d’écoute de 15 minutes afin de déterminer les mâles chanteurs. Une inspection des milieux aquatiques et de leurs alentours a ensuite été réalisée.

Inventaire des reptiles

Les reptiles ont été inventoriés à vue. Aucun dispositif spécifique n’a été mis en place. La recherche d’individus a été réalisée dans l’ensemble des endroits susceptibles d’abriter des reptiles en journée (dessous de plaques de tôles, pieds de murs, surfaces minérales exposées plein sud, etc…). Ces prospections ont été réalisées le 31 juillet 2015.

Inventaire des mammifères (hors chauves-souris)

Les mammifères ont été inventoriés par l’intermédiaire de la recherche de traces et un inventaire à vue pendant la réalisation des autres diagnostics faune. Une prospection des arbres à cavités a également été réalisée pour évaluer leur utilisation par ce groupe.

Inventaire des chauves-souris

L’étude spécifique visant à caractériser les enjeux liés aux chauves-souris a été menée sur l’ensemble de l'aire d'étude, et comprend :

une étude bibliographique, basée sur la synthèse des connaissances sur les chauves-souris sur le secteur de Rennes ;

la recherche de gîtes potentiels, dans les environs du site, par visite des bâtiments les plus favorables ;

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la réalisation de plusieurs points et parcours d’écoute à pied, à l’aide de détecteurs d’ultrasons (Pettersson D240x), sur les sites eux-mêmes, permettant d’appréhender l’utilisation des sites par les chauves-souris (soirées d’écoute le 8 juillet et 3 septembre 2015) ;

la réalisation d’un point d’écoute en poste fixe à l’aide d’un enregistreur automatique (enregistreur SM3Bat, analyse au moyen du logiciel Sonochiro avec vérification ultérieure des sonogrammes).

Inventaire de l’entomofaune

Trois groupes d’insectes ont été ciblés. Il s’agit des orthoptères, des lépidoptères rhopalocères, des odonates et des coléoptères. Les inventaires ont été réalisés le 23 juin 2015 et le 31 juillet 2015, lors de journées ensoleillées et peu venteuses.

Les lépidoptères rhopalocères (papillons de jour) et les odonates ont été inventoriés à l’aide d’un filet permettant de capturer les individus adultes en vol. Lorsque des chenilles ont été aperçues, elles ont fait l’objet d’une détermination de leur espèce d’appartenance.

Pour les coléoptères, seule la recherche systématique d’individus ou d’indices de présence (galeries, crottes, etc.) dans les habitats favorables (arbres creux) a été effectuée.

Fonctionnalité écologique

Les échanges et connectivités écologiques du site d’étude avec les milieux naturels situés à proximité ainsi que les espaces verts urbains assurent la pérennité des populations animales et végétales présentes en son sein. Ces axes de circulations, qu’ils soient terrestres (haie) ou aériens constituent des structures importantes pour la stabilité des écosystèmes.. Cette étude s’est dans ce but attachée à identifier les axes préférentiels de circulations et les points de blocage actuels (voiries circulantes, barrière lumineuse, etc.).

6.9.6 Etude acoustique L’étude acoustique a été réalisée par le bureau d’étude ACOUSTEX.

6.9.6.1 Mesures

Les mesures ont été effectuées suivant les prescriptions des normes NFS 31-010 « Caractérisation et mesurage des bruits de l’environnement » et NFS 31-085 « Caractérisation et mesurage du bruit dû au trafic routier»

Dates Relevés effectués du mercredi 3 février 2016 au vendredi 5 février 2016.

Opérateur

Teddy Gatineau, ingénieur acousticien de la société ACOUSTEX INGÉNIERIE a posé l’ensemble des sonomètres et Pierrot Girard, ingénieur acousticien de la société ACOUSTEX INGÉNIERIE les a récupérés.

Conditions météorologiques

Mercredi 3 février 2016 Ciel clair, pas de précipitations.

Vent modéré de secteur ouest.

Jeudi 4 février 2016 Ciel couvert, pas de précipitations.

Vent faible de secteur sud-ouest à ouest.

Vendredi 5 février 2016 Ciel couvert, pas de précipitations.

Vent faible de secteur sud-ouest.

Données issues de la station de Rennes – Saint-Jacques (35)

Matériel utilisé 3 sonomètres intégrateurs types SOLO 01dB classe 1P Calibreur 01dB type CAL21 Classe 1 Dépouillement sur logiciels DBTRAIT de 01dB

Méthode d’analyse

La méthode d’analyse consiste à découper l’intervalle de mesurage en tranches horaires et à retenir comme critère de bruit de fond de la période considérée, l’indice fractile L50 mesuré pendant l’heure la plus calme en dehors des périodes intermédiaires 20h – 22h et 7h – 8h.

Par ailleurs, les critères LAeq(6 h - 22 h) et LAeq(22 h - 6 h) sont également fournis en référence aux textes réglementaires relatifs aux infrastructures de transport terrestre.

Protocole de mesures

3 points de mesure longue durée, représentatifs des habitations les plus concernées et permettant d’apprécier l’impact sonore du trafic routier actuel.

6.9.7 Difficultés rencontrées La principale difficulté rencontrée sur cette étude vient du fait que le projet s’inscrit sur un site encore en activité et susceptible d’évoluer, entre l’état initial, notamment pour les inventaires faune/flore et la date de cession du site par Cooper Standard à LORIMMO.

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7 LES MOYENS D’ENTRETIEN ET DE SURVEILLANCE L’efficacité des mesures compensatoires dépend des contrôles qui sont effectués durant leur réalisation, leur réception ainsi que leur gestion et de leur exploitation.

7.1 Moyens de surveillance et d’intervention en phase travaux D’un point de vue qualitatif, durant la phase travaux, il s’agira essentiellement d’aménager des aires de maintenance des véhicules de chantier afin d’éviter la migration d’une pollution accidentelle vers le réseau d’eaux pluviales.

Plusieurs points d’arrêts seront réalisés pendant la réalisation des travaux pour valider la conformité des ouvrages.

7.2 Suivi et entretien des ouvrages pendant la phase exploitation Sources : Cahier des prescriptions générales de la ville de Rennes – Livret Assainissement

Jusqu’à la remise des ouvrages réalisés en application de la concession d’aménagement, l’entretien en est assuré par l’aménageur (LORIMMO).

Les ouvrages réalisés qui ne sont pas destinés à être cédés à des promoteurs, et notamment les voiries, espaces libres et réseaux, constituent des biens de retour qui appartiennent à la Collectivité au fur et à mesure de leur réalisation et qui lui reviennent de plein droit dès leur achèvement ; l'achèvement est réputé accompli au plus tard, pour les voies et espaces libres, dès leur ouverture au public et, pour les réseaux et superstructures publiques, dès leur mise en exploitation.

Les moyens de surveillance et d'intervention sur le réseau d'eaux pluviales, ainsi que sur les bassins de contrôle du domaine public seront effectués dans les mêmes conditions que le réseau existant par les services techniques.

Les services gestionnaires disposeront des caractéristiques des ouvrages pour réaliser efficacement leur entretien et le suivi des ouvrages.

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Liste des Annexes

Annexe 1 Grandeurs et réglementation acoustique

Annexe 2 Fiche de mesures acoustiques

Annexe 3 Etude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergie renouvelable – site de la Barre Thomas - EXOCETH – mai 2016

Annexe 4 Etude de déplacement

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Annexe 1 Grandeurs et réglementation acoustique

GRANDEURS ACOUSTIQUES Le décibel pondéré A L’intensité d’un bruit se traduit par son niveau sonore dont l’unité de mesure est le décibel, noté dB.

Le niveau sonore peut être mesuré sur différents intervalles de fréquence normalisés appelés bandes d’octave (délimitées par les fréquences fmin et fmax telles que fmax =2 × fmin) ou bandes de tiers d’octave (délimitées par les fréquences fmin et fmax telles que fmax =21/3 × fmin).

L’ensemble des niveaux sonores par bandes d’octave ou bandes de tiers d’octave caractérisant un bruit donné constitue son spectre.

Pour caractériser un bruit particulier, on peut également utiliser une valeur unique pondérée A correspondant à la « somme logarithmique » (somme des énergies acoustiques) des niveaux sonores mesurés sur chacune des bandes d’octave ou de tiers d’octave auxquelles on a préalablement appliqué une pondération appelée pondération A. La pondération A correspond à la réponse fréquentielle de l’oreille humaine.

Le niveau sonore global pondéré A exprimé en dB(A) correspond donc à une valeur unique représentative de la perception auditive humaine.

Niveau de pression acoustique continu équivalent La grandeur physique mesurée est le niveau de pression acoustique équivalent ou Leq. Sa valeur correspond au niveau sonore fictif qui, maintenu constant sur la durée T, contient la même énergie sonore que le niveau

fluctuant réellement observé. Sa définition mathématique est : LeqT = 10 Log(1 T T

p²(t) p0² dt)

La mesure du niveau de pression continu équivalent doit être réalisée conformément aux prescriptions de la norme NFS 31-010 relative à la caractérisation et au mesurage des bruits de l’environnement.

Indices fractiles Les indices statistiques L90, L50 ou L10 représentent les niveaux de bruit équivalent atteints ou dépassés pendant 90, 50 ou 10 % de l’intervalle de mesurage.

L’indice statistique L50 est couramment utilisé pour s’affranchir des évènements sonores brefs, chargés en énergie et ne provenant pas de l’activité observée (passages de voiture, aboiements de chiens, etc.).

L’utilisation de l’indice L50 est soumise aux recommandations de l’annexe « Méthode de mesure des émissions sonores » de l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement.

Bruit ambiant C’est le bruit total existant dans une situation donnée pendant un intervalle de temps donné. Il est composé de l’ensemble des bruits émis par toutes les sources proches et éloignées.

Bruit particulier C’est la composante du bruit ambiant qui peut être identifiée spécifiquement et que l’on désire distinguer du bruit ambiant notamment parce qu’elle est l’objet d’une requête.

Bruit résiduel

C’est le bruit ambiant relevé en l’absence du ou des bruits particuliers objet(s) de la requête considérée.

Emergence Les nuisances sonores au voisinage s’évaluent conformément aux textes réglementaires en vigueur par la mesure en limite de propriété de l’émergence que produit l’apparition du bruit incriminé par rapport au niveau de bruit résiduel hors perturbation. L’indicateur d’émergence est : E = LeqTamb - LeqTres

LeqTamb est le niveau du bruit ambiant mesuré pendant les périodes d’apparition du bruit particulier.

LeqTres est le niveau du bruit résiduel mesuré pendant les périodes de disparition du bruit particulier.

REGLEMENTATION Les exigences réglementaires de protection contre le bruit applicables dans le cadre de l’aménagement de la création d’une zone d’activité sont définies par les textes réglementaires concernant le bruit des infrastructures de transport terrestre et ceux relatifs à la lutte contre les bruits de voisinage et à limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement.

Infrastructures routières Cas d’une nouvelle infrastructure

La réglementation en vigueur concernant l’implantation d’une nouvelle infrastructure routière a pour origine l’article 12 de la loi du 31 décembre 1992 (dite “ Loi Bruit ”).

Ses dispositions sont détaillées dans les textes suivants :

Articles L571-9 et R571-44 à R571-52 du code de l’environnement (anciennement rassemblés au sein du décret n° 95-22 du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit des aménagements et infrastructures des transports terrestres).

arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières.

Dans le cas de la construction d’une nouvelle route, la contribution sonore de cette route ne devra pas dépasser les seuils diurnes et nocturnes suivants :

vis à vis des logements :

Niveau sonore ambiant initial (avant réalisation de la voie nouvelle)

Contribution sonore de la seule route nouvelle (LAeq)

6h - 22h (diurne) 22h - 6h (nocturne)

modéré de jour et de nuit* 60 dB(A) 55 dB(A)

non modéré de jour et modéré de nuit* 65 dB(A) 55 dB(A)

modéré de jour et non modéré de nuit*

65 dB(A)

60 dB(A)

non modéré de jour ni de nuit *

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vis à vis des bureaux :

Niveau sonore ambiant initial (avant réalisation de la voie nouvelle)

Contribution sonore de la seule route nouvelle (LAeq)

6h - 22h (diurne) 22h - 6h (nocturne)

modéré de jour et de nuit* 65 dB(A) aucune obligation

autres cas aucune obligation aucune obligation

* Le niveau sonore ambiant initial est le niveau existant sur le site toutes sources sonores confondues.

Il est : - modéré de jour si le LAeq ambiant (6h-22h) est < 65 dB(A)

- modéré de nuit si le LAeq ambiant (22h-6h) est < 60 dB(A)

L’obtention des niveaux réglementaires doit être recherchée en priorité par un traitement à la source, sous réserve que les coûts des travaux soient raisonnables et que l’insertion dans l’environnement soit correcte. Sur le réseau routier national, la circulaire du 12 décembre 1997 demande, dans les cas où un traitement à la source ne peut suffire à lui seul à assurer la protection nécessaire, que soit recherchée une solution de type mixte (protection à la source + isolement de façade) dont le dispositif à la source soit dimensionné afin d’assurer le respect des niveaux réglementaires pour les espaces au sol proches des bâtiments.

Lorsque l’on envisage de renforcer l’isolation des façades, l’isolement visé doit être au moins égal à la différence entre la contribution sonore de la route prévue en façade et le seuil réglementaire à respecter (voir les tableaux ci-dessus) majorée de 25 dB(A).

Exemple : Si le niveau de bruit prévu en façade est de 67 dB(A) et que le seuil à respecter est de 60 dB(A), l’isolement minimal à mettre en œuvre est égale à (67 - 60) 25 = 32 dB(A).

Lorsqu’on intervient sur la façade, l’isolement apporté ne peut être inférieur à 30 dB(A).

Cas d’une infrastructure modifiée

La réglementation en vigueur concernant la modification d’une infrastructure existante a pour origine l’article 12 de la loi du 31 décembre 1992 (dite “ Loi Bruit ”).

Ses dispositions sont détaillées dans les textes suivants :

Articles L571-9 et R571-44 à R571-52 du code de l’environnement (anciennement rassemblés au sein du décret n° 95-22 du 9 janvier 1995 relatif à la limitation du bruit des aménagements et infrastructures des transports terrestres).

arrêté du 5 mai 1995 relatif au bruit des infrastructures routières.

Dans le cas de la modification significative d’une route existante, la contribution de la route après modification devra respecter les seuils diurnes et nocturnes suivants vis à vis des logements :

Période diurne (6h-22h)

Contribution actuelle de la route existante

Niveau sonore ambiant initial de jour (avant transformation)*

Seuil à respecter pour la seule route après transformation

60 dB(A) < 65 dB(A) 60 dB(A)

65 dB(A) 65 dB(A)

> 60 et 65 dB(A)

< 65 dB(A)

Valeur de la contribution actuelle de la route

65 dB(A) 65 dB(A)

> 65 dB(A) 65 dB(A) 65 dB(A)

*Le niveau sonore ambiant initial est le niveau existant sur le site toutes sources sonores confondues (y compris la route dans son état initial).

Période nocturne (22h-6h)

Contribution actuelle de la route existante

Niveau sonore ambiant initial de nuit (avant transformation)*

Seuil à respecter pour la seule route après transformation

55 dB(A) < 60 dB(A) 55 dB(A)

60 dB(A) 60 dB(A)

> 55 et 60 dB(A)

< 60 dB(A) Valeur de la contribution actuelle de la route

60 dB(A) 60 dB(A)

> 60 dB(A) 60 dB(A) 60 dB(A)

Précision : Une modification ou transformation est considérée comme significative si elle respecte conjointement les deux conditions suivantes :

elle résulte de travaux (à l’exclusion des travaux de renforcement de chaussées, des travaux d’entretien, des aménagements ponctuels et des aménagements de carrefours non dénivelés) ;

elle engendre, à terme, une augmentation de plus de 2 dB(A) de la contribution sonore de la seule route, par rapport à ce que serait cette contribution à terme en l’absence de la modification ou transformation.

Si la modification n’est pas significative au sens de cette définition, aucune exigence n’est fixée.

L’obtention des niveaux réglementaires doit être recherchée en priorité par un traitement à la source, sous réserve que les coûts des travaux soient raisonnables et que l’insertion dans l’environnement soit correcte. Sur le réseau routier national, la circulaire du 12 décembre 1997 demande, dans les cas où un traitement à la

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source ne peut suffire à lui seul à assurer la protection nécessaire, que soit recherchée une solution de type mixte (protection à la source + isolement de façade) dont le dispositif à la source soit dimensionné afin d’assurer le respect des niveaux réglementaires pour les espaces au sol proches des bâtiments.

Lorsque l’on envisage de renforcer l’isolation des façades, l’isolement visé doit être au moins égal à la différence entre la contribution sonore de la route prévue en façade et le seuil réglementaire à respecter (voir les tableaux ci-dessus) majorée de 25 dB(A).

Exemple : Si le niveau de bruit prévu en façade est de 67 dB(A) et que le seuil à respecter est de 60 dB(A), l’isolement minimal à mettre en œuvre est égale à (67 - 60) 25 = 32 dB(A).

Bruit de voisinage Le décret 2006-1099 du 31 août 2006 définit les dispositions applicables en matière de lutte contre les bruits de voisinage excepté en ce qui concerne les émissions sonores des infrastructures de transport, des installations classées, …etc.

D’une manière générale aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité.

Les dispositions techniques et contrôlables sont les suivantes :

A l’extérieur, les exigences portent sur l’émergence exprimée en dB(A) mesurable en limite de propriété ou en façade des habitations.

A l’intérieur des logements on considère également l’émergence spectrale exprimée en dB déterminée dans les bandes d’octave normalisées centrées autour de 125 à 4000 Hz.

Selon l’article R.1334-33 du décret du 31 août 2006, les valeurs admises de l’émergence en dB(A) sont calculées à partir des valeurs de 5 dB(A) en période diurne (de 7 h à 22 h) et de 3 dB(A) en période nocturne (de 22 h à 7 h), auxquelles s’ajoute un terme correctif fonction de la durée cumulée d’apparition du bruit particulier selon le tableau suivant :

Durée cumulée d’apparition du bruit particulier T Terme correctif en dB(A)

T 1min 6

1min < T 5min 5

5min < T 20min 4

20min < T 2h 3

2h < T 4h 2

4h < T 8h 1

8h < T 0

Selon l’article R.1334-34 du décret du 31 août 2006, les valeurs limites de l’émergence spectrale à l’intérieur des logements sont de 7 dB dans les bandes d’octave normalisées centrées sur 125 Hz et 250 Hz et de 5 dB dans les bandes d’octave normalisées centrées sur 500 à 4000 Hz.

L’infraction n’est pas constituée lorsque le niveau ambiant comprenant le bruit particulier est inférieur ou égal à 25 dB(A) si la mesure est effectuée à l’intérieur des pièces principales d’un logement d’habitation, fenêtres ouvertes ou fermées, ou à 30 dB(A) dans les autres cas.

Selon l’article R.1334-36, si le bruit a pour origine un chantier de travaux publics ou privés, ou des travaux intéressant les bâtiments et leurs équipements soumis à une procédure de déclaration ou d’autorisation, l’atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme est caractérisée par l’une des circonstances suivantes :

1. Le non-respect des conditions fixées par les autorités compétentes en ce qui concerne soit la réalisation des travaux, soit l’utilisation ou l’exploitation de matériels ou d’équipements ;

2. L’insuffisance de précautions appropriées pour limiter ce bruit ;

3. Un comportement anormalement bruyant.

Installations classées Les installations classées pour la protection de l’environnement sont soumis aux prescriptions de l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement par les installations classées pour la protection de l’environnement.

Il ressort de cet arrêté les points suivants :

« Article 2

Au sens du présent arrêté, on appelle :

- zones à émergence réglementée :

- l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de la déclaration, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse),

- les zones constructibles définies par des documents d’urbanisation opposables aux tiers et publiés à la date de la déclaration,

- l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de la déclaration dans les zones constructibles et définies ci-dessus, et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles. »

« Article 3

L’installation est construite, équipée et exploitée de façon que son fonctionnement ne puisse être à l’origine de bruits transmis par voie aérienne ou solidienne susceptible de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour celui-ci.

« Les émissions sonores émises par l’installation ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles définies dans le tableau ci-après, dans les zones où celle-ci est réglementée :

Niveau de bruit ambiant admissible existant dans les zones à émergence réglementée (incluant le bruit de l’installation)

Émergence admissible pour la période allant de 7h à 22h sauf dimanche et jours fériés

Émergence admissible pour la période allant de 22h à 7h ainsi que les dimanches et jours fériés

Supérieur à 35 et inférieur ou égal à 45 6 dB(A) 4 dB(A)

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dB(A)

Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

L’arrêté préfectoral d’autorisation fixe, pour chacune des périodes de la journée (diurne et nocturne), les niveaux de bruit à ne pas dépasser en limites de propriété de l’établissement, déterminés de manière à assurer le respect des valeurs d’émergence admissibles. Les valeurs fixées par l’arrêté d’autorisation ne peuvent excéder 70 dB(A) pour la période de jour et 60 dB(A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite. »

« Article 5

La mesure des émissions sonores d’une installation classée est faite selon la méthode fixée à l’annexe du présent arrêté. »

Annexe : Méthode de mesure des émissions sonores :

« Les mesures sont effectuées selon les dispositions de la norme AFNOR NFS 31-010 caractérisation et mesurage des bruits de l’environnement – Méthodes particulières de mesurage (décembre 1996), complétées par les dispositions ci-après.

Cette norme fixe deux méthodes de mesure se différenciant par les moyens à mettre en œuvre et par la précision des résultats. La méthode de mesure à utiliser est la méthode dite « d’expertise » définie au point 6 de la norme. Cependant, un simple contrôle du respect des prescriptions peut être effectué selon la méthode dite de « contrôle » définie au point 5 de la norme. Dans ce cas, une conclusion quant à la conformité des émissions sonores de l’établissement ne pourra être tirée que si le résultat de la mesure diffère de la valeur limite considérée (émergence ou niveau admissible) de plus de 2 dB(A). »

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Annexe 2 Fiche de mesures acoustiques

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Annexe 3 Etude de faisabilité sur le potentiel de développement en énergie renouvelable – site de la Barre Thomas - EXOCETH – mai 2016

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Vannes – Quartier Kercado

Agence des Pays de la Loire

8, avenue des Thébaudières - 44800 SAINT-HERBLAIN - France

Tél. (33) 2 40 85 61 86 - Fax. (33) 2 97 22 16 68

Siège social

Espace d’Activités du Val Coric - 56380 GUER - France

Tél. (33) 2 97 22 03 30 - Fax. (33) 2 97 22 16 68

Exoceth Water &EnergySystems

Etude de faisa bilité sur l e potentiel de dé veloppement en énergies renouvelables Site de la Barre Th omas - Rennes Mai 2016

RAPPORT DE SYNTHESE

ARCADIS Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016

Date Indice Observations 25/02/2016 0 Premier Etablissement

Numéro d’étude 15058 Synthèse Etabli par GUS Chargé d’études Vérifié par ATU Chargé d’études Approuvé par JDE Responsable Technique BE

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016

Sommaire

1. Introduction ............................................................................................................................ 1

1.1. Objet de l’étude ................................................................................................................................... 1

2. Présentation du territoire ...................................................................................................... 2

3. Contexte énergétique régional .............................................................................................. 4

3.1. Mesures de luttes contre le réchauffement climatique........................................................................ 4 3.2. Qu’appelle-t-on énergie renouvelable ? .............................................................................................. 4 3.3. Etat des lieux des consommations d’énergie en Bretagne ................................................................. 5

4. Gisements énergétiques bruts à l’échelle de la région ....................................................... 9

4.1. Ensoleillement moyen annuel ............................................................................................................. 9 4.1.1. Généralités et potentiel ................................................................................................................ 9 4.1.2. Etat des lieux.............................................................................................................................. 10

4.2. Gisement Bois-Energie ..................................................................................................................... 13 4.2.1. Généralités et potentiel .............................................................................................................. 13 4.2.2. Disponibilité de la matière première .......................................................................................... 14 4.2.3. Développement de filières ......................................................................................................... 15 4.2.4. Implantations des fournisseurs de bois déchiqueté ................................................................... 16 4.2.5. Etat des lieux des installations ................................................................................................... 17 4.2.6. Implantations des fournisseurs de bois buches et granulés ...................................................... 18

4.3. Les déchets organiques valorisables ................................................................................................ 19 4.3.1. Usines d’incinération des ordures ménagères ........................................................................... 19 4.3.2. Unités de méthanisation ............................................................................................................ 20

4.4. La géothermie ................................................................................................................................... 21 4.4.1. Rappel sur la technique de géothermie basse énergie ............................................................. 21 4.4.2. Potentiel estimatif ....................................................................................................................... 21 4.4.3. La géothermie très basse énergie ............................................................................................. 22

4.5. L’aérotherrmie ................................................................................................................................... 23 4.6. La ressource éolienne ....................................................................................................................... 23

4.6.1. Potentiel ..................................................................................................................................... 23 4.6.2. Etat des lieux.............................................................................................................................. 24

4.7. Production d’électricité hydraulique .................................................................................................. 25 4.7.1. Potentiel ..................................................................................................................................... 25 4.7.2. Etat des lieux.............................................................................................................................. 26

5. Gisements énergétiques nets à l’échelle de la zone d’étude ............................................ 27

5.1. Cadre du projet .................................................................................................................................. 27 5.1.1. Description du programme prévisionnel .................................................................................... 27 5.1.2. Estimation des consommations énergétiques ........................................................................... 29 5.1.3. Estimation des puissances thermiques ..................................................................................... 31

5.2. Scénario de référence ....................................................................................................................... 31 5.3. Gisement Solaire Net ........................................................................................................................ 33

5.3.1. Potentiel d’ensoleillement .......................................................................................................... 33

Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016

5.3.2. Réseau de chaleur solaire thermique ........................................................................................ 36 5.3.3. Chauffe-eau solaire .................................................................................................................... 36 5.3.4. Systèmes Solaires Combinés (SSC) ......................................................................................... 37 5.3.5. Solaire Photovoltaïque ............................................................................................................... 38

5.4. Le gisement net issu de la valorisation des déchets organiques ...................................................... 42 5.5. Le gisement géothermique net .......................................................................................................... 43

5.5.1. La géothermie Basse Energie (profonde) .................................................................................. 43 5.6. La géothermie Très Basse Energie................................................................................................... 44

5.6.1. Géothermie capteurs horizontaux .............................................................................................. 44 5.6.2. Géothermie capteur verticaux .................................................................................................... 44

5.7. Le gisement aérothermique net ........................................................................................................ 47 5.7.1. Compression électrique ............................................................................................................. 47 5.7.2. Compression gaz naturel ........................................................................................................... 49

5.8. Le gisement éolien net ...................................................................................................................... 51 5.8.1. Vents dominants ........................................................................................................................ 51 5.8.2. Grand éolien............................................................................................................................... 51 5.8.3. Petit éolien ................................................................................................................................. 52

5.9. Le gisement Bois-Energie net ........................................................................................................... 54 5.9.1. Ressources locales .................................................................................................................... 54 5.9.2. Bois granulés ............................................................................................................................. 55 5.9.3. Chaufferie centrale Bois-déchiqueté & réseau de chaleur ........................................................ 57

5.10. Le gisement Hydroélectrique net ...................................................................................................... 61

6. Evolution des coûts énergétiques ...................................................................................... 62

6.1. Hypothèses de base ......................................................................................................................... 62

7. Synthèse ............................................................................................................................... 66

8. Annexe 1 : Coûts des énergies considérés ....................................................................... 69

9. Annexe 2 : Implantation des bâtiments .............................................................................. 70

Page 161: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 1

1. Introduction 1.1. Objet de l’étude

L’objet de ce document est de réaliser un e é tude de f aisabilité s ur le pot entiel d e développement en éner gies renouvelables dans le cadre de la re structuration du site de la Barre-Thomas d’environ 21 ha sur la ville de RENNES (35). Cette étude entre dans le cadre de l’article 8 de la loi n° 2009-967 du 3 août 2009, c réant l’article L. 128-4 dans le code de l’urbanisme : « Toute action ou opération d’aménagement telle que défini à l’article L. 300-1 et faisant l’objet d’une étude d’impact doit faire l’objet d’une étude de faisabilité sur le pot entiel de développement en énergies renouvelables de la zone, en particulier sur l’opportunité de la création ou du ra ccordement à un réseau de c haleur ou de froid ayant recours aux énergies renouvelables et de récupération ».

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2. Présentation du territoire

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La population totale de Rennes estimée selon l’INSEE est de 209 860 habitants (2012) et sa superficie est de 50,4 km², soit une densité d’environ 4165 hab/km². Le site de la Barre Thomas est bordé :

au nord par la commune de Vezin

à l’est par la ville de Rennes

au sud par la commune de Saint Jacques de la Lande,

à l'ouest par la commune le Rheu Le périmètre de l’opération couvre une surface d’environ 21 ha, délimité sur la vue aérienne ci-dessous :

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3. Contexte énergétique régional 3.1. Mesures de luttes contre le réchauffement climatique

Le protocole de Kyoto, ratifié en 1997 (notamment par la France) et mis en application en 2005 avait pour objectif de maintenir le niveau d’émissions de CO2 en 2010 au même niveau qu’en 1990 au niveau mondial. Au niveau européen, dans le cadre des accords de Kyoto, l’union européenne s’est fixée un objectif dit « 3 x 20 en 2020 » qui consiste en 3 mesures menées conjointement :

•Réduction de 20% des émissions de GES d’ici 2020 par rapport à 1990,

Production de 20% de l’énergie consommée par des énergies renouvelables en UE en 2020,

Baisse de 20% de la consommation d’énergie par rapport aux projections pour 2020

(augmentation de l’efficacité énergétique). Parallèlement, à t ravers le Plan Climat National, acté en 2004 , la France manifeste sa volonté d’aller plus loin en visant le Facteur 4 à horizon 2050, c'est-à-dire diviser par 4 ses émissions de GES à cette échéance. Ce plan préconise également la réalisation de programmes d’actions locaux dits PCET (Plans Climat Energie Territoriaux), destinés à réduire les émissions de GES et à anticiper les effets prévisibles du changement climatique. 3.2. Qu’appelle-t-on énergie renouvelable ?

Définition : « Une énergie renouvelable es t une sou rce d 'énergie s e renouvelan t assez rap idement pour être considérée comme inépuisable à l'échelle de temps humaine ». Les énergies renouvelables identif iables sont : éolienne, sol aire, g éothermique, houl omotrice, marémotrice et hydraulique ainsi que l’énergie issue de la biomasse. On englobe aussi dans les énergies renouvelables les flux de déchets organiques de l’activité économique qui peuvent donner lieu à une valorisation énergétique : déchets de l’agriculture et de l’exploitation forestière, part fermentescible des déchets industriels et des ordures ménagères.

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3.3. Etat des lieux des consommations d’énergie en Bretagne

La Bretagne a présenté une consommation d’énergie finale totale de l’ordre de 7 Mtep (Méga tonnes d’équivalent pétrole) en 2013, pour les secteurs résidentiels, t ertiaires, les transports, l’industrie et l’agriculture. De cette consommation énergétique finale, 90,8% ont été importés, soit seulement 8,6% qui ont été produit en région Bretagne (augmentation d’environ 10% depuis 2001). A l’échelle nationale, cett e consommation cor respond à 4 ,5 % de la consommation na tionale pour 5,1 % de la population. D’autre part, cette consommation équivaut à 2,11 tep par habitant par an, contre une moyenne de 2,42 à l’échelle nationale. On peu t donc considér er que la B retagne consomme légèrement moins d’énergie que la moyenne nationale.

Le secteur le plus consommateur d’énergie en Bretagne est le résidentiel-tertiaire, sui vit des transports, de l’industrie et de l’agriculture, comme l’illustre le graphique ci-contre (données 2013). L’habitat individuel est prédominant par rapport à l’habitat collectif. Les énergies les plus utilisées dans le résidentiel et tertiaire sont l’électricité et les produits pétroliers, u tilisées pr incipalement pour s e c hauffer. ( Le gaz es t la première é nergie de chauffage dans l'habitat collectif alors que les produits pétroliers sont plus utilisés dans l'habitat individuel). Dans la globalité, le type d’énergie le plus utilisé en Bretagne est le pétrole, comme le montre l’évolution des consommations leur répartition énergétique en Bretagne sur les graphi ques ci -dessous :

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La part des consommations finales produite par des sources d’énergies renouvelables s’élève à environ 784 GWh en 2013 soit environ 11,3 % de la consommation totale.

On note que cette production d’énergie renouvelable est en hausse de 5,1 points par rapport à 2000 ou elle représentait seulement 6,2 % de la consommation finale totale.

La production d’énergie renouvelable se décompose en 2 parties :

•La production de chaleur, •La production d’électricité.

A l’échelle de la Bretagne, la chaleur représente la plus grande partie de l’ensemble des énergies renouvelables produites, et le bois en est la première ressource. La répartition générale des types de production d’EnR en 2011 est la suivante :

L’évolution des productions d’énergies renouvelables électriques et thermiques est la suivante :

Electricité Chaleur

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On note une forte augmentation de la production d’électricité renouvelable (production plus que triplée depuis 2005), du fait de la prolifération des champs d’éoliennes ces dernières années. La production de chaleur q uant à el le est rel ativement stable depuis 2000, avec toutefois une augmentation de l’ordre de 27%, en raison principalement du développement des chaufferies bois plaquettes. La majorité du parc immobilier existant en Bretagne est antérieur à 1975, n’étant assujettie à aucune réglementation thermique et donc présentant un potentiel de r éhabilitation important et prioritaire. La Bre tagne comp tait en 2011 , 35% de ses rési dences p rincipales chauff ées à l’électricité contre 26,4% au niveau national La consommation importante d’électricité en Bretagne contraste avec sa faible production. La production d’électricité régionale permet de couvrir en 2013 seulement 11,7% de ses besoins en électricité (chiffre en hausse par rapport à 2011), le reste étant acheminé depuis l’extérieur. Ce constat est un point critique pour la région qui peut se retrouver en pénurie d’électricité lors de péri odes de g rand froi d. En eff et, l a Bretag ne connai t q uelques di fficultés d’approvisionnement en électricité lors des fortes pointes. Parmi ces 11,7 % de production locale, env iron 87% sont produits à partir d’énergies renouvelables, production en hausse constante depuis 2000, comme le montre le graphique ci-dessous :

Le max imum de puissa nce appelée a été att eint le 25 janv ier 2013: 4 615 MW de puissance appelée sur le réseau et une amplitude de l’ordre de 700 MW sur la journée. La puissance appelée en pointe ne cesse d’augmenter ces dernières années due à l’augmentation des installations électriques, (pompes à chaleur comprises). Pour p allier à c ette s ituation c ritique, u n pac te éle ctrique b reton a é té m is en p lace av ec l’objectif de porter à 3 600 MW la puissance d’électricité renouvelable d’ici 2020.

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La perspective d’évolution de la consommation électrique bretonne serait alors la suivante :

Ce pacte él ectrique bre ton s’accompagne d’un plan de maîtrise de la demande en électricité (MDE) composé notamment :

D’une sensibilisation des acteurs bretons au contexte électrique régional par une information adaptée : le programme EcoWatt sera renforcé.

D’une aide à l’orientation des choix d’investissements et d’équipements, afin d’assurer une information sur les avantages et inconvénients au regard du système électrique de l’équipement en pompes à chaleur ou en convecteurs aux fins de privilégier d'autres systèmes de chauffage moins consommateurs d'électricité.

La production régionale est assurée par l’hydraulique principalement, puis par une production thermique, et enfin, manifestant une forte augmentation depuis 2005, par l’éolien. L’éolien est d’ailleurs en passe de devenir la première source de production d’électricité régionale. La Bretagne présente donc quelques difficultés énergétiques. L’analyse du potentiel de développement en éne rgies renouv elables au sei n de son te rritoire est une opé ration aujourd’hui nécessaire, ayant pour principal intérêt l’amélioration de sa situation énergétique.

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4. Gisements énergétiques bruts à l’échelle de la région 4.1. Ensoleillement moyen annuel

4.1.1. Généralités et potentiel

L’énergie solaire est une énergie inépuisable et gratuite Cette éner gie peut être exploitée pour produire de l’eau chaude sanitaire, de l’électricité, ou encore alimenter un circuit de chauffage. La région Bretagne présente un ensoleillement annuel de 1700 heures en moy enne. Un mètre carré de capteu r reçoi t al ors sur sa sur face, une quantité d’énergie entre 1300 et 1400 kWh/m².an.

Pour une installation solaire photovoltaïque, on estime qu’un champ de capteurs d’une puissance de 1kWcrête produira en moyenne entre 975 et 1050 kWh sur l’année. Pour une i nstallation d e chauffe-eau sol aire, une installation cor rectement di mensionnée assurera un taux de couverture solaire de l’ordre de 50 - 60% des besoins. La réalisation d’une centrale solaire asservissant un réseau de chaleur est envisageable, mais présente des coûts très importants et dont la technique reste expérimentale en France.

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4.1.2. Etat des lieux

Solaire Thermique Le solaire thermique est une solution de production d’énergie (eau chaude sanitaire majoritairement) qui connait un fort développement en Bretagne depuis quelques années. Cette évolution s’est manifestée au niveau des particuliers comme des collectivités. En effet, on a remarqué l’augmentation à la fois des CESI (Chauffe-Eau Solaire Individuel), des SSC (Système So laire Combiné), mais également des CES ( Chauffe-Eau So laire collectif) ou alors des installations de plusieurs CESI dans des bâtiments collectifs. En Bretagne la répartition des différentes technologies utilisant le solaire thermique en 2013 est la suivante :

L’ensemble de ces 45 000 m² (dont 87% chez les particuliers) permet selon les estimations, une production d’énergie annuelle de l’ordre de 14 GWh. L’évolution temporelle du nombre d’installations solaires thermiques en Bretagne depuis 2000 est la suivante :

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Le nombre d’installations solaires ther miques a donc connu un v éritable essor l ors de ces dernières années. Les installations sont présentes sur l’ensemble de la région, malgré une plus forte densité du nombre d’installations sur les côtes et autour des grandes villes comme le montre la carte suivante.

L’utilisation de l’énergie solaire pour la production d’eau chaude sanitaire en Bretagne présente donc un potentiel avéré, tant au niveau des installations individuelles que collectives.

Photovoltaïque Le solaire photovoltaïque est en pl ein développement en Bretagne comme dans le reste de la France. Les années 2012 et 2 013 présentent des p uissances photovoltaïques installées sans précédent malgré la baisse du tarif de rachat, comme le montre le graphique ci-dessous :

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Au total, la région Bretagne présente fin 2013 une puissance photovoltaïque totale installée de l’ordre de 150 MW, ayant conduit une production d’électricité de l’ordre 153 GWh pour cette année 2013 (environ 7% de l’électricité renouvelable en Bretagne contre 1% en 2009 seulement et 5% en 2011.). Environ un tiers de la puissance installée est mise en œuvre chez des particuliers tandis que la plus g rande par tie de la puissance installée se retr ouve sur des i nstallations ag ricoles collectives ou industrielles. La carte ci-dessous montre la couverture des installations photovoltaïques en Bretagne.

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4.2. Gisement Bois-Energie

4.2.1. Généralités et potentiel

La France est un pays où le potentiel forestier augmente constamment. La carte ci-contre montre que la Bretagne est l’une des régions où les surfaces forestières ont le plus augmenté depuis 1975 : La Bretagne est une région présentant un fort potentiel avec un taux de boisement de l’ordre de 13% ce qui représente une surface forestière de l’ordre de 360 000 hectares.

Des 4 départements bretons, le Morbihan présente la surface forestière la plus importante, avec un taux de boisement de 17%.

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L’intérêt environnemental du Bois-Energie est que la combustion du bois n’est pas considérée comme émettrice de CO2, car ce CO2 rejeté à la combustion est absorbé lors de la croissance du bois, créant ainsi un cycle. Le volume annuel de combustible prévisionnel des chaufferies bois réalisées, en construction et en proj et en B retagne à horiz on 2015 est d e l’ordre de 420 000 tonn es. Ce q ui représente environ 100 000 tonnes d’équivalent pétrole substituées.

4.2.2. Disponibilité de la matière première

La multiplication des projets de chaufferies à bois déchiqueté entrainent une augmentation de la consommation de boi s. Une évolution prévisionnelle de la consomm ation de bois pl aquettes a été établie par l’association AILE de la manière suivante :

L’augmentation de la consommation de bois, selon le prévisionnel établi sur les études en cours, est considérable notamment pour les collectivités et les industries. Le gisement en bois énergie à l’échelle régionale est estimé à environ 615 000 tonnes de bois par an. Ce g isement est comparé aux consommations prévisionnelles pour fin 2015 par sour ce sur le graphique suivant :

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La ressou rce, même si el le doit êt re gérée av ec v igilance reste di sponible, av ec le développement de l’exploitation des déchets verts, des connexes de scieries et des plaquettes forestières. 4.2.3. D éveloppement de filières

D’autre part, le développement d’une filière de production (cultures TTCR, entretien du bocage) et distribution est parfois favorisé par les collectivités locales. Ces i nitiatives eng endrent des i nvestissements complémentai res (cré ation de pl ateformes, location de matériel, etc…) mais pe rmettent de mi eux ma îtriser et de pérenni ser l’approvisionnement dans le cadre d’un développement économique local (création d’emploi). La c ulture d e TTCR (T aillis T rès Cour te Rot ation) de t ype s aule par e xemple, pr ésente le s caractéristiques de fonctionnement suivantes :

•Récolte tous les 3 ans en hiver, sur une période de 20 ans environ, •1 ha permet de produire environ 10 tonnes de matière sèche par an, •1 ha permet de substituer 12 tonnes de CO2 en comparaison avec du fioul, •1 ha permet potentiellement la plantation d’environ 15 000 boutures.

L’illustration ci-dessous présente le principe de la récolte du TTCR :

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4.2.4. Implantations des fournisseurs de bois déchiqueté

Une cinquantaine de plateformes de livraison de bois déchiqueté pour l’énergie sont recensées à l’heure actuelle en Bretagne. Ces différents fournisseurs sont répartis géographiquement sur la carte située ci-dessous, selon leur capacité de production et la nature des plaquettes de bois distribuées :

Ces fournisseurs sont répertoriés selon leur statut dans le tableau suivant :

On remarque que la ré gion Bre tagne est rel ativement bi en couverte dans sa globalité, mis à part certaines localités. Ceci est un gage d’une proximité de la ressource, renforçant son intérêt d’un point de vue économique et environnemental.

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4.2.5. Etat des lieux des installations

La carte ci-dessous de visualiser le développement des chaufferies bois en Bretagne.

On dénombrait début 2014, un no mbre de 637 chaufferies util isant le b ois déchiqueté comme combustible, totali sant u ne pui ssance thermi que de 298 MW, e t eng endrant une production d’environ 1000 GWh. C’est un système de production de chaleur en fort développement sur la région, comme le montre le graphique ci-dessous :

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4.2.6. Imp lantations des fournisseurs de bois buches et granulés

Pour les installations p résentant des puissanc es pl us faibles, no tamment les installations destinées à l’habitat individuel, une utilisation de la ressource bois sous la forme de buches ou de granulés est plus adaptée dans la majorité des cas. Les di fférents ty pes de fournisseurs en co mbustible de ty pe bois buc hes ou granulés son t répartis géographiquement comme le montre la carte située ci-dessous :

En dehors de ces fournisseurs, l a conso mmation de bois bûche est di fficile à év aluer étan t donné l’existence d’un marché parallèle (autoconsommation, vente de gré à gré, travail au noir). En ce qui concerne le bois bûche, cette carte ne représente donc qu’une partie des fournisseurs réels.

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4.3. Les déchets organiques valorisables

Ces déchets sont :

• Entre un tiers et la moitié des ordures ménagères (part fermentescible), • Les boues de stations d’épuration, • Les déjections animales en exploitation agricole, • Les déchets verts, • Les huiles alimentaires.

Ces déchets peuv ent êtr e val orisés par cog énération en él ectricité et en chaleur pour le chauffage des bâtimen ts, v ia un réseau de ch aleur. Ils peuv ent é galement êt re la p rincipale ressource pour la production de biogaz, utilisé comme source d’énergie pour la production de chaleur et d’électricité ou bien réinjecté dans le réseau de distribution du gaz naturel. Il convient de dissocier la valorisation des déchets organiques en deux catégories :

• Les usines d’incinération des ordures ménagères (IUOM), • Les unités de méthanisation.

4.3.1. Usines d’incinération des ordures ménagères

La Bretagne compte 10 usines d’incinération des ordures ménagères, principalement dans certaines grandes villes (notamment Brest et Rennes). Ces installations sont représentées sur la carte suivante :

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Ces installations permettent la production (données de 2013), d’environ 193 GWh de chaleur et 57 GWh d’électricité. L’évolution depuis 2000 des productions de ces sites est la suivante :

4.3.2. Unités de méthanisation

Les installations de production de bi ogaz, valorisant des déchets or ganiques sont rel ativement présentes sur la région Bretagne, notamment dans le Finistère et les Côtes d’Armor.

En 2014, ces ins tallations bretonne s per mettent la produc tion de 1 75 4 000 m3 de bi ogaz annuellement, permettant ainsi la production de 84 GWh d’électricité et de 125 GWh de chaleur. Les installations de méthanisation es t un type de v alorisation des dé chets o rganiques en énergie en plein essor en Bretagne depuis 2010.

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4.4. La géothermie

On citera deux types de géothermie envisageables en région Bretagne : La géothermie basse énergie et la géothermie très basse énergie. 4.4.1. Rappel sur la technique de géothermie basse énergie

Le principe de la géothermie dite « Basse énergie » est d’aller puiser une eau géothermale sur aquifère profond (à environ 1000-2000 mètres de profondeur), pour ensuite alimenter un réseau de chaleur après échange des calories contenues dans l’eau géothermale. Les installations de ce type sont inédites en région Bretagne, néanmoins, un forage d’étude (670m) a été réal isé sur l a comm une de C hartres de Bretag ne (35 ) dans le cadre du proj et Cinergy. L’étude menée par le BRGM montre un gradient de température du sol relativement classique, ne mettant pas en avant de potentiel particulièrement intéressant thermiquement.

4.4.2. Potenti el estimatif

Le potentiel géothermique est di fficile à estime r, étant donné le fait que les aquifères profonds sont imperceptibles sans forages et que ce type d’opération est inédit dans la région Bretagne. Cependant, les études g éologiques des sous-s ols, permettent d’établir des hypothèses sur le potentiel. La carte représentant une estimation des ressources géothermiques ci-dessous, édi tée par le BRGM, montre que les zones les plus favorables aux installations de géothermie basse énergie sont les bassins parisien et aquitain.

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La rég ion Breta gne es t l ocalisée sur un massi f cris tallin, dév oilant v raisemblablement des aquifères superficiels discontinus. Cela se tradui t par un potentiel géothermique sous forme de nappes d’eau peu profondes (< 1000 m) présentant des températures moyennes. Ces températures susceptibles d’obtenir seraient a priori insuffisantes pour une alimentation directe d’un réseau de chaleur. En revanche, le couplage avec un système de relève de température, tel le une p ompe à chal eur de grosse pui ssance, en gendrerait un coe fficient de performant relativement élevé et donc intéressant énergétiquement. 4.4.3. La géothermie très basse énergie

La géothermie très basse énergie exploite, g râce à des pompes à chal eur, soi t la chale ur du sous sol peu pro fond (capteurs horizontaux o u verticaux e n c ircuit f ermé) soi t cel le contenue dans les nappes d’eau peu profondes. Les perspectives de mise en œuvre pour les installations de capteurs horizontaux disposant d’une surface de terrain peu importante sont réduites. L’installation de capteurs verticaux est dans ce cas précis plus adéquate, mais l’investissement est plus important en règle générale. Le captage vertical est plus performant que l’horizontal : la source de chaleur est stable en profondeur alors qu’à proximité de la surface, elle est sensible aux variations thermiques. Cette ressource est inépuisable, et gratuite, mais nécessite un appoint électrique garanti par la pompe à chaleur.

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4.5. L’aérotherrmie

Selon le même p rincipe que pour la géothermie, l’aérothermie exploite, grâce à des pompes à chaleur, les calories contenues dans l’air extérieur. Cette ressource est inépuisable, et gratuite, mais nécessite un appoint él ectrique garanti par la pompe à chaleur.

4.6. La ressource éolienne

4.6.1. Potenti el

L’éolien a connu un véritable essor en Bretagne ces dernières années. Le potentiel éolien est à évaluer au cas par cas , car le vent est une ressource particulièrement instable. Néanmoins, la Bretagne, de par son statut péninsulaire présente de manière générale des prédispositions favorables à l’énergie éolienne. L’éolien présente l’avantage, malgré l’intermittence de la ressource (le vent), d’une corrélation entre besoins et ressource (Globalement les besoins électriques sont pl us importants en hi ver et c’est également à cette période qu’il y a le plus de vent). D’autre part, la Bretagne de par sa géographie péninsulaire, présente peu d’autonomie en matière d’approvisionnement d’électricité, et se retrouve parfois en pénurie lors de grands froids. L’éolien est une alternative visant à diminuer ce phénomène petit à petit. Néanmoins, le Gr enelle I I im pose un minimum de puissance de 15 m égawatts (MW) e t un nombre de cinq éoliennes par parc, ainsi qu’une distance minimale de 500 mètres entre les turbines et les zones d’habitation. Ces dispositions rendent relativement difficile l’intégration d’une production éolienne proche d’un projet constructif.

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4.6.2. Etat des lieux

La puissance éolienne installée en Bretagne fin 2013 est de l’ordre de 781 MW, sur un total de 121 parcs e t 505 éoliennes, ce qui en fait la tr oisième région la mieux équipée de Fran ce en terme de puissance installée (10% de la puissance totale installée en France). La production d’électricité d’origine éolienne est de 1 406 GWh en 2013. Les capacités de production d’électricité d’origine éolienne ont considérablement augmenté ces dernières années, à travers les nouv elles constructions de parcs éoliens, comme le montre le graphique ci-dessous :

On remarque que les parcs éoliens, très présents sur le territoire breton, sont beaucoup plus denses sur ce que l’on pourrait définir comme une diagonale Nord-Ouest / Sud Est.

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Les zones favorables au développement du grand éolien terrestre en Bretagne sont représentées sur la carte suivante :

4.7. Production d’électricité hydraulique

4.7.1. Potenti el

La production d’électricité hydraulique est la principale source d’électricité en Bretagne, devant la production thermique et l’éolien. On recense plusieurs types de sources d’énergies hydrauliques.

• Le potentiel marin (marées, courants marins, houle), • Le potentiel des rivières (débits des rivières).

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La Bretagne de par sa géographie péninsulaire, présente un littoral très important. D’autre part, elle est traversée par de nombreux cours d’eau. Le potentiel hy draulique de la Bre tagne es t donc avéré. L’inconvénient de ce potentiel est néanmoins son immobilité, et est de ce fait exploitable uniquement en présence de conditions très particulières. 4.7.2. Etat des lieux

La grande majorité de cette électricité d’origine hydraulique est produite par l’usine marémotrice de La Rance. Cett e installation unique au monde lors de sa mise en service en 1966, présente une puissance de 240 MW, produisant en 2013 une quantité d’électricité de 449 GWh (soit 20% de l’électricité renouvelable produite en Bretagne) et suffit à couvrir les besoins résidentiels en électricité d’une ville de 220 000 habitants. Le reste de la product ion h ydraulique en Br etagne est assuré par des peti tes centr ales hydroélectriques situées sur de s cou rs d'eau , représentant une puissa nce totale de 38 MW répartis sur une trentaine de sites.

Le potentiel actuel d’implantation d’installations de production d’électricité hydraulique est faible en Bretagne, notamment au niveau d’installation de grandes pui ssances (hor mis l es pro jets d’éoliennes sous-marines). En rev anche, des p otentiels localisés et propi ces à la mise en œuvre de centrales micro-hydraulique ne sont pas à négliger. Le potentiel d’implantation d’installations de production de nouvelles én ergies marines est en revanche très présent et d’actualité. En effet, l’éolien offshore (500 MW prévus au large de la baie de Saint-Brieuc) et les hydroliennes (2 MW attendus au large de l’île de Bréhat), devraient voir le jour à partir de 2015. Ces installations devraient permettre de produire environ 2000 GWh d’électricité annuellement.

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5. Gisements énergétiques nets à l’échelle de la zone d’étude 5.1. Cadre du projet

5.1.1. Description du programme prévisionnel

Le projet d’aménagement porte sur la création d’environ 213 380 m² d e sur face cessible soi t 21,3 hectares, sur lesquels seront mis en place 12 entreprises / commerces / restaurants.

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La zone concernée par l’étude est celle en verte pour le projet de cession à Rennes métropole. Elle est séparée en 10 z ones présentan t de s activités et des su rfaces di fférentes. L e programme ci-dessous indique leurs répartitions. (Voir en annexe l’implantation des bâtiments) La surface plancher de la zone correspond à 40 672 m² soit 4,06 hectares. Le graphique ci-dessous nous montre la répartition des surfaces plancher de la zone étudiée :

Il s’agit des grandes lignes du projet, la définition ex acte du p rogramme se ra affinée ultérieurement, le prése nt document est donc basé sur l es él éments transmis par l a maî trise d’ouvrage et sur des hypothèses à ce stade de l’étude.

46%

7%

22%

25%

Répartition de la surface plancher

Activités

Restauration

Bureaux

Commerces

Emplacement Surface parcelle (m²) Type d'activité Surface plancher

(m²)

2 21 009 Activité 6 900

3 7 754 Activité 3 035

4 5 639 Restauration 930

5 2 865 Restauration 450

6 8 558 Bureau 9 105

7 15 553 Activité 6 069

8 13 784 Commerce 2 500

Activité 2 683

9 10 608 Commerce 3 000

10 20 742 Commerce 4 500

Restauration 1 500

Total 115 272 40 672

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5.1.2. Estimation des consommations énergétiques

L’estimation des consommations éner gétiques du proj et es t bas ée sur un scéna rio d’aménagement permettant ainsi de réaliser une approche quantitative sommaire des consommations éne rgétiques à considérer. Il est fait la di stinction ent re les consom mations thermiques, engendrées par les besoi ns en chauffage, et en Eau Chau de Sanitai re (ECS), et les consom mations tec hniques & domes tiques, en gendrés pa r l es consom mations des éclairages, des apparei ls électroménagers, des appareils hifi ou de bure au, de communication, de cuisson,… Les estimations des consommations sont en partie établies sur la base des seui ls maximum de consommation dé finis par l a RT 2012 étan t donné que l es di fférents p rojets se ront soumis à cette réglementation (pour les 5 pos tes év alués pa r l a ré glementation the rmique à sav oir chauffage, ECS, éclairage, froid, auxiliaires). Les bâtiments devront, répondre aux exigences de la RT 2012, et donc présenter une valeur du coefficient de consommation Cep inférieure au Cep max calculé par la formule suivante :

Cepmax = 50 . Mctype . (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) Avec : - Mctype : coeff icient de modul ation selon le type de bâ timent ou de l a partie de bâti ment et s a catégorie CE1/CE2, - Mcgeo : coefficient de modulation selon la localisation géographique, - Mcalt : coefficient de modulation selon l’altitude, - Mcsurf : coefficient de modulation selon la surface (pour les maisons individuelles, accolées ou non), - M cGES : coe fficient de modulation sel on l es é missions de gaz à e ffet de se rre des éne rgies utilisées. (Ex : si réseau de chaleur dont le contenu < 50 gCO2/kWh : McGES = 0,3 si bois-énergie en logement : McGES = 0,3) La valeur maximale des consommations énergétiques des lo gements dépend donc du type de bâtiment, de sa localisation, de sa surface et des équipements prévus d’installer. Les coefficients Cepmax pour l es bâtiments programmés sont les suivantes (sans teni r compte de la possibilité de mettre en œuvre des installations faiblement émetteur en CO2) :

Bâtiment activité/industrie : 130 kWhep/m²SRT.an, Bâtiment de bureaux : 76 kWhep/m²SRT.an, Bâtiment de restauration : 122 kWhep/m²SRT.an, Bâtiment de commerce : 271 kWhep/m²SRT.an.

Chauffage

(kWh/m²/an) ECS

(kWh/m²/an) Eclairage

(kWh/m²/an) Froid

(kWh/m²/an) Auxiliaires

(kWh/m²/an) Cepmax

Activité / industrie 55 5 52 0 18 130 Bureaux 25 5 31 0 16 77

Restauration 35 38 23 0 26 122 Commerce 60 5 103 77 26 271

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Il a également été estimé des consommations d’électricité spécifiques, liées aux usag es non pris en comp te par l a RT 2012 à savoir l e fonctionnement du matériel in formatique, process, multimédia, prises de courant diverses,…C’est pourquoi la consommation totale est supérieure à la consommation prise en RT2012 qui ne considère pas ce poste.

N° zone Type d'activité

Surface plancher

(m²)

Surface chauffée

(m²)

Consos. thermiques (MWh/an)

Consos. electriques (MWh/an)

Consos. totales (MWh/an)

Total RT 2012

(MWh/an EP)

EP EF EP EF EP EF EP 2 Activité 6 900 4 140 250 100 930 360 1 180 460 540 3 Activité 3 035 1 820 110 40 410 160 520 200 240 4 Restauration 930 930 70 30 150 60 220 90 120 5 Restauration 450 450 30 10 80 30 110 40 50 6 Bureau 9 105 9 110 270 110 1 830 710 2 100 820 690 7 Activité 6 069 3 640 220 80 830 320 1 050 400 470

8 Commerce 2 500 2 500 160 60 850 330 1 010 390 680

Activité 2 683 1 610 100 40 360 140 460 180 210 9 Commerce 3 000 3 000 200 80 1 010 390 1 210 470 820

10 Commerce 4 500 4 500 290 110 1 520 590 1 810 700 1 220

Restauration 1 500 1 500 110 40 260 100 370 140 180

Total 40 670 33 200 1 810 700 8 230 3 190 10 040 3 890 5 220

En termes de consommations finales, à savoir la quantité d’énergie consommée sur site et facturée, le pro jet rep résente env iron 3,9 GWh /an de consom mations, dont 80 % liés à la couverture des besoins électriques et 20 % liés aux autres usages (chauffage, ECS). Dans le tertiaire, c’est souvent les appareils nécessaires aux activités des entreprises (informatique, appareils industriels,…) qui s’avèrent être les pl us conso mmateurs e t qui sont forts consommateurs d’électricité d’où cette répartition.

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5.1.3. Estimation des puissances thermiques Les ordres de grandeur des pui ssances thermiques nécessaires, pour le chauffage des l ocaux et la préparation d’ECS, ont été estimés comme suit :

N° zone Type d'activité Puissances thermiques (kW) Chauffage ECS

2 Activité 145 9 3 Activité 64 4 4 Restauration 33 2 5 Restauration 16 1 6 Bureau 319 19 7 Activité 127 8

8 Commerce 88 5

Activité 56 3 9 Commerce 105 6

10 Commerce 158 9

Restauration 53 3

Total 1 162 70

L’ordre de grandeur de puissance thermique nécessaire pour l’ensemble de la zone est estimé à environ 1,23 MW. 5.2. Scénario de référence

Afin d’évaluer la pertinence économique des différents potentiels de mise en œuvre d’énergies renouvelables qui seront présentés dans cette étude, il est nécessaire de pouvoir les comparer à un scénario de référence basé que une utilisation d’une énergie non renouvelable. La ville de Rennes étant desservie par le gaz naturel, il sera pris l’hypothèse d’un type de production de chaleur par chaudière au gaz naturel pour l’ensemble des bâtiments. L’ECS sera assurée pa r la chaudière pour les bâ timents desti nés à l a restaura tion et q ui nécessitent de fort besoin. Dans les autres cas, l’hypothèse d’un ballon d’eau chaude électrique sera retenue. Les abonnements d’électricité ne seront pas pris en compte dans les scénarios. Approche Energétique et Economique Les estimations des consommations liées à la production thermique par type d’énergie utilisée et de la dépense énergétique annuelle sont présentées dans le tableau ci-dessous. Un ordre de grandeur de l’investissement généré par les installations thermiques prises en compte dans ce scénario de référence est également présenté (comprenant l’ensemble des investissements de l a production à l’émission de chaleur, à savoir selon les cas : production, stockage, distribution, émission, hydraulique chaufferie, fumisterie, main d’œuvre,…).

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Le code couleur affecté à chaque numéro de zone correspond au type d’activité du bâtiment :

Vert pâle : activités / industries Vert foncé : commerces Bleu : Bureaux Orange : Restauration

* Le cout de consommations totales comprend le coût de l’ensemble des consommations thermiques et électriques, ainsi que les coûts de maintenance estimés selon les types d’installations et les abonnements. ** Les investissements concernent à la fois la production, la distribution et l’émission de chaleur. Le coût annuel prév isionnel lié aux con sommations d’énergie est établi sur la base des coûts énergétiques constatés au moment de l’étude et détaillés en annexe de ce document. Etant donné l’incertitude quant à la définition finale des projets, les investissements des équipements liés à la production de chaleur sont des ordres de grandeur estimés sur la base d’hypothèses et de ratios.

N° Zone

Conso chauffage (MWh/an)

Type de production

Conso ECS (MWh/an)

Type de production

Autres usages

électriques (MWh/an)

Investissement (€ TTC)

Coût consommation

s totales (€ TTC/an)

2 228 Chaudière gaz 21 Ballon elec 360 152 100 49 600

3 100 Chaudière gaz 9 Ballon elec 158 66 900 22 100

4 33 Chaudière gaz 35 Chaudière

gaz 64 34 200 9 800

5 16 Chaudière gaz 17 Chaudière

gaz 31 16 500 5 000

6 228 Chaudière gaz 46 Ballon elec 710 334 600 88 400

7 200 Chaudière gaz 18 Ballon elec 317 133 800 44 000

8 150 Chaudière gaz 13 Ballon elec 325 91 900 41 300

8 89 Chaudière gaz 8 Ballon elec 140 59 200 19 400

9 180 Chaudière gaz 15 Ballon elec 390 110 300 48 900

10 270 Chaudière gaz 23 Ballon elec 585 165 400 73 800

10 53 Chaudière gaz 57 Chaudière

gaz 104 55 100 16 000

Total 1 545 261 3 184 1 220 000 418 300

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Pour l’ensemble du projet, la dépense énergétique annuelle du scénario de référence est estimée à env iron 418 300 € TTC/an et l’investissement liée aux installations de production thermique est estimé à environ 1,22 M€ TTC. 5.3. Gisement Solaire Net

5.3.1. Potentiel d’ensoleillement

L’implantation des bâtiments devra prendre en compte au mieux les principes de base d’une architecture bioclimatique visant à optimiser les apports solaires directs en hiver en privilégiant une orientation principale du bâtiment et des surfaces vitrées plein sud. Cette orientation permettra également une p rotection contre l es surchauffes estivales par des brise-soleil corr ectement di mensionnés pl us eff icace q ue pour une orie ntation Est -Ouest. En effet, la position du soleil est plus basse en matinée et soirée (soit à l’est et à l’ouest) qu’à midi. La protection solaire par brise soleil est donc plus facile avec une orientation plein sud. A l’est et à l’ouest, la protection solaire pourra être de type stores extérieurs ou brise soleil également mais avec un débord plus conséquent et une efficacité plus limitée.

A noter que les contraintes d’urbanisme ne permettent pas d’obtenir 100% de bâtiments correctement orientés, en conservant le nombre de logements prévus et en prenant en compte les tracés de voirie. Il pourra cependant être effectué une optimisation du plan actuel.

Il f audra v eiller, pour l es bâtiments cor rectement orientés, à se prot éger des surchau ffes estivales par des brise-soleil correctement dimensionnés.

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Cette orientation plein sud présente également l’avantage de fournir un potentiel d’implantation de capteurs solaires intéressant (capteurs thermiques ou photovoltaïques). Des orientat ions di fférentes engendrent de moi ns bons rendemen ts globaux, matérial isés par les facteurs de correction ci-contre.

Cette prédisposition est notamment valable lorsque les formes urbaines présentent des toitures inclinées (généralement à 45° dans la région). Le potentiel solaire propre à la zone d’étude est présenté dans le graphique ci-dessous.

Dans cette simulation de l’ensoleillement pour les environs de Rennes, nous avons représenté à la fois l’ensoleillement horizontal (donnée de base) et l’ensoleillement reçu par une surface plane orientée plein sud et inclinée à 45°.

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La moyenne de l’irradiation globale sur l’année est de 97 kWh/m².mois pour une inclinaison horizontale, et de 110 kWh/m².mois pour une inclinaison à 45° plein sud. Ceci représente pour cette zone d’étude une irradiation globale annuelle de 1 166 k Wh/m².an pour une incl inaison horizontale, et de 1 326 kWh/m².an pour une inclinaison à 45° plein sud. C es v aleurs sont tout à f ait cohére ntes av ec l es mo yennes rég ionales précisées précédemment. Les masques proches entrent également en compte dans l’évaluation du potentiel solaire. En e ffet, toute sur face orientée au sud mai s o mbragée pa r des éléments di vers (bâ timent adjacent, végétation, …) représente un manque à gagner énergétique conséquent. Il faut donc veiller à les éviter dans la mesure du possible.

En règle générale, on veillera à respecter les distances suivantes entre bâtiments :

L’implantation définitive des bâtiments devra respecter les distances impliquées par les ombres portées, afin de favoriser les apports solaires directs.

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5.3.2. Réseau de chaleur solaire thermique

Cette technologie nécessite d’une part un encombrement par les champs de capteurs et d’autre part un volume de stockage enterré qu’il est difficile de mettre en œuvre ici étant donné les dimensions importantes de ces éléments et du caractère urbain du projet. A l’échelle de l’opération, un réseau de chaleur solaire pour alimenter les bâtiments à la fois en chauffage et en eau chaude sanitaire, malgré l’ensoleillement suffisant, semble donc peu adapté au projet. 5.3.3. Chauff e-eau solaire

Les chauffes eaux solaires, permettent de chauffer de l’eau sanitaire gratuitement, via l’énergie du soleil. La présence d’un appoint est nécessaire en cas d’absence d’ensoleillement.

Une installation de préparation d’ECS solaire présente les avantages et inconvénients suivants :

Avantages Inconvénients

Energie propre (limite les émissions de GES).

Nécessite peu d'entretien.

Bien adapté aux besoins en ECS de l’habitat.

Durée de vie de 15 ans minimum.

Ressource inépuisable et gratuite.

Ne couvre pas 100 % des besoins (2ème source d'appoint).

Peu adapté aux établissements fermés en période estivale (écoles,…) et aux bât iments peu consommateurs d’ECS (immeubles de bureaux, commerces,…).

Local spécifique nécessaire pour l’installation collective.

Il existe trois types de technologie :

CESI : Chauffe-Eau Solaire Individuel, CESC : Chauffe-Eau Solaire Collectif, CESCAI : Chauffe-Eau Solaire Collectif avec Appoint Individualisé.

Dans l e contex te du p rojet, l es besoi ns en EC S sont très lim ités ho rmis pour le s loc aux d e restauration. Une installation de préparation d’ECS solaire peut donc être écartée pour ce pro jet au vue des investissements que cela représenterais et des faibles gains récupérés.

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D’après le plan d’aménagement des bâ timents, on décèle une o rientation peu favorable aux installations solaire (solaire thermique ou photovoltaïque). Seule une toiture avec des panneaux bien orientés permettrait de faire des gains optimaux. 5.3.4. Systèmes Solaires Combinés (SSC)

La surface de capteurs nécessaire sera dimensionnée afin d’obtenir un taux de couverture des besoins par le solaire de l’ordre de 30 à 35% (En général, la sur face de capteurs représente environ 10% de la surface habitable). Cette valeur est fixée afin d’éviter au maximum la surchauffe e stivale des panneaux sol aires thermiques, ét ant donné q ue les besoi ns en chauffage sont nuls à cette saison. Des taux de couverture supérieurs peuvent être envisagés dans l es cas où il existe un système de décharge dans un équipement fonctionnant l’été, à l’exemple d’une piscine. La réalisation d’un compromis entre la gestion de la surchauffe et la réalisation du chauffage par le solaire est essentielle à la d éfinition du t aux de couverture. Ce compromis est illustré par le schéma suivant, montrant la désynchronisation entre les besoins et les apports solaires.

Etant donné la sur face de capteu rs i mportante po ur pe rmettre d e produire de l’énergie en quantité su ffisante, cett e tech nologie est esse ntiellement adaptée aux log ements indiv iduels, voir individuels groupés, typologies offrant des surfaces de toitures importantes pour la surface chauffée du bâtiment. Elle est peu utilisée dans le tertiaire. Les systèmes solaires combinés permettent, grâce à l’énergie du soleil, de réaliser une partie des besoins en chauffage et en ECS. Un appoint est également nécessaire. Cette technologie est principalement destinée au logement individuel mais qui ne sont pas dans le cadre du projet, étant donné la surface de capteurs à mettre en œuvre afin d’avoir un taux de couverture intéressant.

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Avantages Inconvénients

Energie propre (limite les émissions de GES).

Nécessite peu d'entretien.

Durée de vie de 15 ans minimum.

Ressource inépuisable et gratuite.

Ne couvre pas 100 % des besoins (2ème source d'appoint).

Risque de s urchauffe des éq uipements s i surdimensionnement.

Inadapté a ux établissements f ermés en péri ode estivale (écoles,…).

Investissement important.

Surface de capteurs importante. Dans le c adre du projet, la faisabilité d’un système solaire combiné est limitée car, les besoins en ECS et en chauffage sont faibles dans les bâtiments de ce type. De plus, l’été, il n’y a pas de demande de chaleur pour le chauffage et c’est seulement l’ECS qui permettra de décharger la chaleur. De plus, des surchauffes dans les capteurs en été peuvent nuire à l’installation et la dégrader rapidement. La mise en place de Systèmes Solaires Combinés n’est donc pas envisageable à l’échelle du projet car elle nécessitera un dimensionnement rigoureux afin d’éviter des surcoûts et surchauffes 5.3.5. Solai re Photovoltaïque

La mise en pl ace de capteurs solaires photovoltaïques est par faitement envisageable sur cette opération avec un objectif de revente de l’énergie plus que d’autoconsommation afin de bénéficier des tarifs de rachat et ainsi d’en améliorer la rentabilité économique.

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On donne ci-des sous l es tar ifs de racha t du photovoltaïque pour les di fférentes typologies d’installations :

Type d'installation Tarif (c€/kWh)

Intégrée au bâti [0-9] kWc 25,01

Intégrée simplifiée au bâti [0-36] kWc 13,82

[36-100] kWc 13,13

Tout type d'installation [0-12] MWc 5,96

Prix de mars 2016 En ne prenant pas en compte une baisse des coûts d’investissement d’une telle installation, sa rentabilité économique est mise en péril par l’évolution du tarif de rachat du photovoltaïque prévisionnelle, comme le montre le graphique suivant :

La plupart des panneaux solaires garantissent un rendement de produ ction de 80 % mi nimum par rapport au rendement initial au bout de 20 ans. Les capteurs peuv ent dans la me sure du possi ble êtr e i ntégrés aux toi tures i nclinées ou sur supports i nclinés pour l es toi tures terrasses non v égétalisées. D ans ce de rnier ca s, l’implantation de capteurs solaires nécessitera la mise en œuvre de châssis inclinés à environ 30° (meilleur rendement des capteurs photovoltaïques à 30° qu’à 45°).

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

Evolution du tarif de rachat photovoltaïque

Intégration au bâti [0-9] kWc

Intégration simplifiée au bâti [0-36] kWc

Intégration simplifiée au bâti [36-100] kWc

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Il existe plusieurs technologies de solaire photovoltaïque : Silicium monocristallin Silicium polycristallin Silicium amorphe

Meilleur rendement au m². Coût le plus élevé pour une même puissance.

Meilleur r apport qualité/prix et les plus utilisés. Bon rendement. Bonne dur ée de v ie ( plus de 35 ans). Peuvent être fabriqués à partir de déchets de l'électronique.

Souples (facilité de pose). Meilleure pr oduction par ensoleillement faible ou diffus. Rendement acceptable à f aible inclinaison (<5%). Rendement div isé par deux par rapport à celui du cristallin. Le prix au m² pl us faible q ue pour des panneaux sol aires composés de cellules.

Etant donné la méconnaissance des formes des bâtiments qui seront implantés sur la zone, les différents types de technologies sont potentiellement adaptés. Pour l’approche énergétique et économique, il sera pris l’hypothèse de d’une mise en œuvre de capteurs photovoltaïques monocristallin. La mi se en place de capteu rs solair es photov oltaïques est env isageable sur cet te opération pour l’ensemble des projets. Le cas échéant, une orientation plein sud des toitures inc linées se ra à privilégier pour optimiser la mise en œuvre des champs de capteurs Les productions générées varieront selon le type de technologie mise en œuvre, qui seront conditionnées par les formes urbaines choisies.

Avantages Inconvénients

Production d’énergie électrique (≈ 1 000 kWh/m2/an). soit vendue au distributeur d’électricité (voir tarif ci-avant).

soit consommée directement sur place.

Ne consomme pas d’énergie fossile (n’émet aucun polluant).

Surface de c apteurs l imitée au niveau d u l abel BBC ( pour é viter la c ompensation des déperditions e ngendrées par une m auvaise isolation). Production maxi de :

25kWhep/m² SHON dans le tertiaire. 12kWhep/m² SHON dans le logement.

Filière de recyclage des cellules photovoltaïques.

Tarif de rachat en baisse.

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Approche Energétique et Economique Il a été considé ré une in stallation de panneaux photovoltaïques en toiture terrasse sur châssis pour chaque bâtiment. Il sera considéré le tarif de rachat actuellement en vigueur, à savoir 5,96 c€/kWh pour les bâtiments. Afin de donner des ordres de grandeur des investissements pour ce type d’installation et de sa rentabilité s elon le s hy pothèses p rises, une a pproche éc onomique a ét é e ffectuée e t e st présentée ci-dessous :

N° Zone

Surface de capteur

potentiel (m²)

Puissance installée

(kWc)

Production annuelle (MWh)

Consommation électrique

annuelle de référence (MWh)

Taux de couverture

(%)

Recette revente de l'électricité (€ TTC/an)

Dépenses électriques couvertes

(%)

Investissement

(€ TTC)

2 4 100 490 530 380 139% 31 600 90% 1 078 000

3 1 800 220 230 170 135% 13 700 89% 484 000

4 600 70 80 100 80% 4 800 76% 154 000

5 300 40 40 50 80% 2 400 79% 88 000

6 5 500 660 720 760 95% 42 900 61% 1 452 000

7 3 600 430 470 340 138% 28 000 90% 946 000

8 1 500 180 200 340 59% 11 900 37% 396 000

8 1 600 190 210 150 140% 12 500 90% 418 000

9 1 800 220 230 410 56% 13 700 37% 484 000

10 2 700 320 350 610 57% 20 900 37% 704 000

10 900 110 120 160 75% 7 200 72% 242 000

Total 24 400 2 930 3 180 3 470 189 600 € 6 446 000

La production annuelle potentielle d’électricité si l’ensemble des bâtiments sont équipés d’une installation photov oltaïque est estimé e à env iron 3,18 GWh/an , soi t une rece tte en cas de revente aux tarifs précités de l’ordre de 189 600 € TTC/an pour un investissement de l’ordre de 6,45 M€ TTC. Le temps de retour brut de ce scénario est donc estimé à environ 30 ans. Le temps de retour pour ce scénario est long car l’on considère un tarif de rachat de l’électricité qui est très bas actuellement et qui continue de diminuer. Le coût annuel prévisionnel lié aux consommations d’électricité est établi sur la base des coûts énergétiques constatés au moment de l’étude et détaillés en annexe de ce document.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 42

Etant donné l’incertitude quant à la déf inition finale des p rojets, les investissements liés aux instal lations phot ovoltaïques sont des ordres de g randeur esti més sur la base d’hypothèses et de ratios. 5.4. Le gisement net issu de la valorisation des déchets organiques

Le poten tiel de v alorisation des déche ts or ganiques es t présent dans les env irons, no tamment les ins tallations de méthanisation à la f erme, en témoignent les installations similaires en projet ou en activité sur le département de l’Ille et Vilaine. L’Usine d’Incinération d’Ordures Ménagères (UIOM) de la Ville de Rennes alimentant un réseau de chaleur sur la partie nord de la ville, est le seul exemple d’installation en milieu urbain des environs. Elle permet, la valorisation d’environ 36% des déchet s mé nagers de R ennes m étropole soi t environ 140 000 tonnes de déchets à l’année. L’installation génère une p roduction de chaleur couv rant les besoi ns en chauffage d’environ 18 000 logements. Dans le cadre du projet du site de la barre thomas, la hauteur des besoi ns éne rgétiques en gendrés par le pro jet est incohérente av ec les c apacités éner gétiques de ce ty pe d’installation. Enfin, les contraintes d’implantation en milieu urbain, et le type d’activités pressentis sur le projet est un frein à la mise en œuvre de ce type d’installation. La production de biogaz par méthanisation consiste à stocker des déchet s o rganiques dans une cuv e c ylindrique e t hermétique appelée ”digesteur” dans laquelle ils sont soumis, en l’absence d’oxygène, à l’action de bactéries. Un brassag e de la matière or ganique, év entuellement un apport d’eau, mais surtout un chauffage, accélèrent la fermentation et la production de gaz qui dure environ deux semaines. Ce procédé peut générer jusqu’à 500 m3 de g az par tonne de déchets. Le biogaz produit est composé en moyenne de 60% de méthane. Le procédé produit également un “digestat” qui est ensuite transformé en compost. Tout co mme une UI OM, une installation de méthanisation est cons ommatrice de sur face foncière non prévue dans la programmation. De plus, l’un des p rincipaux i mpacts sur l’environnement proche d’une méthanisation, outre l’aspect visuel, est l’odeur dégagée par le transport et la fermentation des matières organiques. En revanche, et à titre d’information dans le cadre d’une utilisation de gaz naturel sur le projet, GRDF a pour objectif à horizon 2020 d’injecter dans le réseau de distribution de gaz naturel 5 000 à 16 000 GWh de biométhane. A horizon 2050, il est estimé par l’ADEME que 56% du gaz circulant dans le réseau de gaz naturel sera du « gaz vert ».

Source : AILE

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 43

Le potentiel de valorisation des déchets organiques sur la zone d’étude est donc limité et les installations incompatibles avec une l’inscription dans un contexte urbain du projet. Cette alternative n’apparait donc pas comme étant pertinente pour le projet. 5.5. Le gisement géothermique net

5.5.1. La géothermie Basse Energie (profonde)

Ce moyen de production d’énergie présente l’avantage de ne nécessiter aucun combustible. Le coût de production de l’énergie dépend alors seulement des consommations des équipements du réseau (pompes, vannes, …,). La présence d’une énergie d’appoint est cependant nécessaire pendant les périodes où les besoins sont importants. Cette technologie ne sera envisageable qu’avec une zone de desserte énergétique présentant une f orte densité et de forts besoins, ce qui ne semble pas êtr e l e cas dans l e cadre de ce projet. La faisabilité de ce type d’installation sera le cas échéant vérifiée par une étude géothermique détaillée, s’accompagnant d’un forage d’étude afin de vérifier le potentiel réel exploitable. Dans l’éventualité d’un potentiel intéressant, mais trop faible pour une alimentation directe du circuit de cha uffage, (un e eau g éothermale à 4 0-45°C par exemple), la mise en place d’une pompe à chaleur de gro sse pui ssance en rel ève s’avérerait nécessaire. Cependant, les contraintes d’études et de densité énergétiques restent valables pour cette solution intermédiaire. Cette solution énergétique est donc inadaptée au projet. D’une part, du fait de la méconnaissance du réel poten tiel local, et d’autre part, du fait de la hauteur des investissements pour la hauteur des bes oins énergé tiques du proj et (Installations connues alimentant des réseaux de chaleur de grandes agglomérations denses).

Avantages Inconvénients

Utilise la chaleur sous terre pour couvrir une large gamme d'usages : rése au de c hauffage urb ain, chauffage de s erres, u tilisation d e c haleur dans les process industriels,...

Contribue à la réduction des émissions de GES.

Nécessite des études approfondies du sous-sol.

Impose la mise en œuvre de forages à des profondeurs importantes (2 km).

Nécessite u ne c haudière d'app oint en c as d e besoin.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 44

5.6. La géothermie Très Basse Energie

5.6.1. Géothe rmie capteurs horizontaux

Concernant la géothermie très basse énergie avec des capteurs horizontaux, elle nécessite une surface de pose 1,5 à 2 fois supérieure à celle de la surface chauffée des bâtiments. De plus, cette surface d’implantation doit être perméable aux eaux de pluie, qui jouent un rôle déterminant dans la régénération de la chaleur du sol. Les surfaces nécessaires à l’implantation de capteurs horizontaux ne peuvent également être arborées du fait de la potentielle dégradation des capteurs par les racines. Pour ce type d’installation la pente maximale adaptée à l’implantation des capteurs géothermiques est de 20 %. A l’échelle du site l e d énivelé n’apparait pas comme étant contraignante pour l’implantation des capteurs. Ce type d’installation est plutôt adapté pour des bâtiments de type maisons individuelles. Dans le contexte du projet, les surfaces engagées pour la pose des capteurs horizontaux pourraient être perturbés par les autres réseaux (gaz, eau, etc..) et serait trop importante au vue des surfaces de chaque bâtiment. Ce scénario ne sera donc pas retenu. 5.6.2. Géothe rmie capteur verticaux

La géothermi e très basse énergie av ec des capteurs géothermi ques v erticaux, descendant à une p rofondeur de 80-110 m (selon l’étude de sol) nécessite la mise en place de forages su r le proj et. L e nombre de puits es t directement lié aux bes oins én ergétiques des bâtiments à chau ffer, chaque pui ts nécessi tant chacun une sur face de 50 x 50 cm env iron et distants d’une dizaine de mètres au moins. Ils reçoivent les sondes géothermiques, constituées de quatre tubes PEHD (Ø 25 ou 32 mm) formés en doubles U (soudés deux par deux à la base) et où circule de l’eau glycolée en circuit fermé. Une fois les sondes reliées à la PAC, elles sont scellées dans leurs puit par injection d’un coulis à base de ci ment et d’argile. Ce mélange, tout en p rotégeant les ca pteurs des pi erres et racines, permet d’améliorer leur conductibilité. La capacité d’absorption calorifique d’un capteur vertical est en moyenne de 50 W par mètre de forage. A titre d’exemple, deux sondes profondes de 50 m peuv ent ainsi chauffer 120 m² habitables. Parfois, la natu re du sol (terre trop friable) oblige à tuber les sondes, augmentant ainsi le coût global de l’intervention. On retiendra également que cette technologie n’est pas une source d’énergie complètement « propre ». En e ffet, se ule une partie des cal ories nécessai res pour c ouvrir l es besoi ns du bâtiment sont p uisées dans le s ol. Un a ppoint éle ctrique par c ompression es t r éalisé pou r atteindre une température de transfert de calories suffisante. Il est donc important d’opter pour un matériel présentant un coefficient de performance (COP) élevé, afin de réduire au maximum cet appoint électrique. Cette technologie, même si elle nécessite moins de surface foncière que la mise en pl ace de capteurs ho rizontaux, req uiert une sur face foncière di sponible pour la mise en pl ace des forages qui reste relativement importante.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 45

Avantages Inconvénients

Une PA C peut être ré versible et f ournir d e l a chaleur l'hiver et du rafraîchissement l'été.

Coefficient de performance (COP) élevé > 4.

Possibilité de racc ordement s ur un réseau de chaleur.

Pas de stockage de combustible.

Difficulté de mise en œuvre (capteurs enterrés).

Investissement relativement lourd.

Surface de terrain nécessaire importante.

Pas de plantation sur les capteurs (horizontaux).

Besoin d’électricité alourdissant le bilan en énergie primaire.

Approche Energétique et Economique Les estimations des consommations liées à la production thermique par type d’énergie utilisée et de la dépense énergétique annuelle dans le cadre d’installations de géothermie très basse énergie sont présentées dans le tableau ci-dessous. Il a été consi déré une i nstallation d e g éothermie très basse éne rgie p ar capteu rs v erticaux assurant la couverture des besoins en chauffage et en ECS pour les bâ timents de restauration et seulement les besoins de chauffage pour les autres bâtiments. Il est considéré en investissements, l’ensemble de l’installation thermique (forages, pompe à chaleur, stockage ECS, raccordement au réseau de distribution, accessoires hydrauliques, main d’œuvre, circulateurs, distribution, émission,…). Il est considéré un COP moyen de 4,1 pour les systèmes verticaux.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 46

N° Zone

Type production scénario

Consos chauffage scénario (MWH/an)

Type production

ECS scénario

Consos ECS

scenario (MWh/an)

Consos élec

(MWh/an)

Consos totales

électricité (MWh/an)

Cout consos électricité (€ TTC/an)

Coût consos

annuelles (€ TTC)

Investissement

(€ TTC)

2 Pac Eau/Eau 53 Ballon elec 16 360 429 40 200 43 700 261 000

3 Pac Eau/Eau 23 Ballon elec 7 158 189 17 900 19 400 115 000

4 Pac Eau/Eau 8 Pac

Eau/Eau 8 64 80 7 000 7 800 59 000

5 Pac Eau/Eau 4 Pac

Eau/Eau 4 31 39 3 500 3 900 28 000

6 Pac Eau/Eau 53 Ballon elec 34 710 798 74 600 82 200 574 000

7 Pac Eau/Eau 47 Ballon elec 14 317 377 35 700 38 800 229 000

8 Pac Eau/Eau 35 Ballon elec 9 325 369 35 200 37 300 158 000

8 Pac Eau/Eau 21 Ballon elec 6 140 167 15 600 17 000 101 000

9 Pac Eau/Eau 42 Ballon elec 11 390 443 41 700 44 200 189 000

10 Pac Eau/Eau 63 Ballon elec 17 585 665 63 000 66 800 284 000

10 Pac Eau/Eau 12 Pac

Eau/Eau 13 104 129 11 600 11 800 95 000

Total 362 139 3 184 3 685 346 000 372 900 2 093 000

Le coût annuel prévisionnel lié aux consommations d’énergie est établi sur la base des coûts énergétiques constatés au moment de l’étude et détaillés en annexe de ce document. Etant donné l’incertitude quant à la définition finale des projets, les investissements des équipements liés à la production de cha leur sont des ordres de grandeur estimés sur la base d’hypothèses et de ratios. Le tabl eau ci- dessous synthétise l’approche énergétique et économique de ce scénario av ec PAC Géothermique :

Scénario de

référence Scénario PAC

géo Gain par rapport au

scénario de référence

Consommations d'énergie (MWh/an) 4 990 3 685 1 305

Dépense énergétique annuelle (€ TTC/an) 417 900 372 900 45 000

Investissement (€ TTC) 1 220 000 2 093 000 - 873 000

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5.7. Le gisement aérothermique net

Les pompes à chaleur aérothermiques, dans le cadre d’une production de chaleur décentralisée, entrent bien dans le potentiel de développement en énergies renouvelables. 5.7.1. Compression électrique

Le principe de fonctionnement d’une pompe à chaleur aérothermique avec compression électrique est de puiser des calories dans l’air extérieur via un évaporateur dans lequel passe un fluide frigorigène formant un cycle, puis d’apporter le complément de calories nécessaire à l’obtention de la température désirée en augmentant la pression du fluide frigorigène via un compresseur.

Contrairement à la géothermie, il n’y a pas de contrainte foncière d’encombrement lourde, les pompes à chaleur pour ront être installées en to iture des bâti ments en v eillant à l es dissimuler visuellement ou dans des locaux techniques. Cependant, et tout comme pour la géothermie très basse énergie, cette technologie requiert un appoint électrique, d’où l’importance ici aussi de choisir un matériel présentant un coefficient de performance élevé. Il pourra en outre être choisi une solution mixte avec une chaudière Gaz qui substituera la PAC lors des péri odes les plus froides de l’année, afin de limiter les consommations électriques hivernales, d’augmenter le rendement global du système et ainsi de réduire le coût en combustible du au fonctionnement.

Cette solution est donc envisageable à l’échelle du projet.

Avantages Inconvénients

Une PAC p eut être ré versible et f ournir d e l a chaleur l'hiver et du rafraîchissement l'été.

Possibilité de racc ordement s ur un réseau de chaleur.

Simplicité de mise en œuvre.

Pas de stockage de combustible.

Pollution s onore ( préjudiciable en c as d e de nsité d’habitations forte).

Besoin d’électricité al ourdissant le bi lan en énergie primaire.

Plus éligibles au crédit d’impôt pour les particuliers depuis 2009.

Approche Energétique et Economique Il a été considé ré une installation de ty pe pompe à c haleur Ai r/Eau pour cha que bâtiment couvrant uniquement les besoins de chauffage hormis pour les bâtiments de restauration, où la pompe à chaleur fournira aussi les besoins d’ECS.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 48

Les estimations des consommations d’énergie totales des bâtiments comprenant la production de chauffage et/ou ECS par PAC aérothermique air-eau et de la dépense énergétique annuelle associée sont présentées dans le tableau ci-dessous :

N° Zone

Type production scénario

Consos chauffage scénario (MWh/an)

Type production

ECS scénario

Consos ECS

scenario (MWh/an)

Consos élec

(MWh/an)

Consos totales

électricité (MWh/an)

Cout consos

électricité (€ TTC/an)

Coût consos

annuelles (€ TTC)

Investissement

(€ TTC)

2 Pac Air/Eau 78 Ballon elec 16 360 454 42 600 45 600 225 000

3 Pac Air/Eau 34 Ballon elec 7 158 200 18 900 20 200 99 000

4 Pac Air/Eau 11 Pac

Air/Eau 12 64 87 7 600 8 300 50 000

5 Pac Air/Eau 5 Pac

Air/Eau 6 31 42 3 800 4 100 24 000

6 Pac Air/Eau 78 Ballon elec 34 710 822 77 000 83 600 494 000

7 Pac Air/Eau 69 Ballon elec 14 317 399 37 800 40 400 198 000

8 Pac Air/Eau 51 Ballon elec 9 325 386 36 800 38 600 136 000

8 Pac Air/Eau 30 Ballon elec 6 140 176 16 600 17 800 87 000

9 Pac Air/Eau 62 Ballon elec 11 390 463 43 600 45 800 163 000

10 Pac Air/Eau 93 Ballon elec 17 585 694 65 800 69 100 244 000

10 Pac Air/Eau 18 Pac

Air/Eau 20 104 141 12 500 13 600 81 000

Total 530 151 3 184 3 865 363 000 387 100 1 801 000

Le tabl eau ci- dessous synthétise l’approche énergétique et économique de ce scénario avec PAC aérothermiques :

Scénario de

référence Scénario PAC aérothermique

Gain par rapport au scénario de référence

Consommations d'énergie (MWh/an) 4 990 3 865 1 125

Dépense énergétique annuelle (€ TTC/an) 417 900 387 100 39 800

Investissement (€ TTC) 1 220 000 1 801 000 - 581 000

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 49

5.7.2. Compression gaz naturel

La technolog ie de pompes à chaleur aérot hermiques av ec appoint au g az naturel est relativement récente et encore peu développée sur le marché. Le principe de fonctionnement est de puiser des calories dans l’air extérieur de la même façon que pour une machine à compression électrique. La différence est que le cycle n’est pas à compression mécani que comm e pour l a po mpe à chal eur él ectrique, mai s de ty pe thermochimique. Le fluide frigorigène est tout d’abord un fluide composé d’un mélange eau/ammoniac, sans impact sur l’effet de serre, et le compresseur électrique est remplacé par un brûleur gaz identique à une chaudière.

Ce sy stème per met de bénéficier d’un apport de colories gratuit, selon le coefficient de performance de l a mac hine. T out co mme po ur un s ystème à compre ssion él ectrique, cette technologie nécessite un appoint d’énergie, mais n’est pas pénalisée en termes de consommation d’énergie primaire, puisque le coefficient de transformation d'énergie primaire en énergie finale est de 1 p our le gaz naturel et de 2,58 pour l'électricité. La pompe à chaleur gaz naturel pré sente don c une étiq uette éner gétique et env ironnementale i ntéressante pour l es bâtiments RT 2012. Les plages de puissances aujourd’hui disponibles sur le marché sont situées entre 30 et 35 kW. Cependant les pom pes à chaleur peuvent être mises en cascade afin d’atteindre des puissances plus importantes. Le site de la barre thomas bénéficie d’un accès au gaz naturel et les plages de puissances pourraient correspondre en mettant plusieurs unités en cascade.

Avantages Inconvénients Possibilité de se raccorder au réseau de Gaz.

Simplicité de mise en œuvre.

Etiquette éner gétique plus intéressante que pour une PAC à compression électrique.

Nuisances sonores réduites.

Fluide f rigorigène r emplacé par une s olution eau/ammoniac.

Brûleur modulant permettant d’adapter la puissance de l’équipement en fonction de la variation des charges.

Utilisation d’une ressource fossile en appoint.

Plages de puissances limitées.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 50

Approche Energétique et Economique Il a été considéré une installa tion de ty pe pom pe à c haleur à absorption g az pour chaq ue bâtiment couv rant uni quement l es be soins d e chau ffage horm is p our les bât iments de restauration, où la pompe à chaleur fournira aussi les besoins d’ECS. Le coefficient de performance considéré pour ce système est de 1,6. Les estimations des consommations d’énergie totales des bâtiments comprenant la production de cha uffage e t/ou ECS pa r PAC Aérothermique gaz et de la dépense énerg étique annuel le associée sont présentées dans le tableau ci-dessous :

N° Zone

Type production chauffage scénario

Consos chauffage scénario (MWh/an)

Type production

ECS scénario

Consos ECS

scenario (MWh/an)

Consos élec

(MWh/an)

Consos totales

électricité (MWh/an)

Cout consos

gaz (€ TTC/an)

Coût consos

annuelles (€ TTC)

Investissement

(€ TTC)

2 PAC gaz 137 Ballon elec 16 360 376 6 400 44 700 261 000

3 PAC gaz 60 Ballon elec 7 158 165 2 800 20 000 115 000

4 PAC gaz 20 PAC gaz 21 64 64 1 900 9 900 59 000

5 PAC gaz 4 PAC gaz 10 31 31 600 4 700 28 000

6 PAC gaz 51 Ballon elec 34 710 744 2 400 78 600 574 000

7 PAC gaz 45 Ballon elec 14 317 330 2 100 36 200 229 000

8 PAC gaz 34 Ballon elec 9 325 334 1 600 35 400 158 000

8 PAC gaz 20 Ballon elec 6 140 146 900 15 900 101 000

9 PAC gaz 40 Ballon elec 11 390 401 1 900 41 900 189 000

10 PAC gaz 61 Ballon elec 17 585 602 2 800 63 200 284 000

10 PAC gaz 12 PAC gaz 34 104 104 2 200 15 300 95 000

Total 483 179 3 184 3 297 25 600 365 800 2 093 000

Le tabl eau ci- dessous synthétise l’approche éne rgétique et économi que de ce scénario av ec PAC aérothermiques gaz :

Scénario de

référence Scénario PAC aérothermique

gaz

Gain par rapport au scénario de référence

Consommations d'énergie (MWh/an) 4 990 3 846 1 144

Dépense énergétique annuelle (€ TTC/an) 417 900 365 800 106 100

Investissement (€ TTC) 1 220 000 2 093 000 - 873 000

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5.8. Le gisement éolien net

5.8.1. Vents dominants

Les vents dominants pour la stat ion de référence la p lus proche, c'est -à-dire Rennes sont sud-ouest, comme le montre le graphique ci-contre. La vitesse moyenne du vent sur l’année est de 8 Nœuds.

Ceci a pour consé quence au ni veau du pro jet, de prév oir un aména gement qui pro tège le s bâtiments des v ents dominants au sud -ouest a fin de l imiter la convection sur l es sur faces de bâtiments et ainsi de générer des déperditions thermiques plus importantes. 5.8.2. Grand éolien

Le potentiel éolien est relativement difficile à déterminer et ne peut être défini précisément qu’à partir d’une campagne de mesure de q ualité préalable, le plus souvent indispensable à l’étude du poten tiel éolien de r éférence du si te. Par ailleurs, l’implantation de ce type d’équipement n’est autorisé qu’à une distante minimale de 500 m d’habitations et donc incompatible avec ce type de projet. L’implantation d’éoliennes de grandes puissances sur le périmètre de l’étude est donc à proscrire, étant donné la prox imité des habi tations, conformément aux dispositions du grenelle II.

Avantages Inconvénients Energie propre utilisant une ressource gratuite et

inépuisable.

La période de haute productivité, s ituée en h iver où les v ents s ont les plus f orts, c orrespond à la période de l’année où la demande d’énergie est la plus importante.

Fort impact visuel.

Production variable dans le temps et dépend ante du climat.

Localisation de l’installation dépendante de la ressource (vent).

Distance minimale des habitations : 500m.

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5.8.3. Peti t éolien

Les installations d’éoliennes de faibles puissances sont en revanche réalisables à l’échelle du projet puisque leurs nuisances sont relativement faibles. Il existe aujourd’hui plusieurs technologies de petites éoliennes, également appelées éoliennes domestiques. Elles peuv ent êtr e à ax e vertical ou horiz ontal, et impl antées sur les toi tures, généralement de peti te ou moy enne pui ssance (jus qu'à 6 kW) e t spéci alement dév eloppées pour l’environnement urbain. Les différents types d’éoliennes urbaines sont les suivants :

Eolienne à axe horizontal (similaire aux grandes éoliennes) : De 5 à 12 m, d’une puissance < 20 kW.

Eoliennes à axe vertical : Conçues pour s’adapter aux contraintes de turbulences en milieu urbain, fonctionnant avec des v ents v enant de t outes les dir ections, et r elativement s ilencieuses. Elles s e décomposent en 2 types :

Type Darrieus Type Savonius

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 53

Il est i mportant de noter qu’il s’agit d’une technologie récente dont les retours d’expériences sont quasi inexistants en France. L’énergie produite pourra être consommée sur place pour assurer une partie de l’alimentation électrique des bâtiments ou de l’éclairage publ ic, ou al ors réinjectée dans le réseau pour une exploitation par le concessionnaire du réseau d’électricité. L’implantation de petites éoliennes est donc envisageable pour ce projet.

Avantages Inconvénients Pas de nuisances sonores.

La période de haute productivité, s ituée en h iver où les v ents s ont les plus f orts, c orrespond à la période de l’année où la demande d’énergie est la plus importante.

Production d’électricité : soit injectée sur le réseau, soit consommée sur place.

Fort impact visuel.

Encore chères (moins répandues).

Approche Energétique et Economique L’investissement avoisine 6 000 €/kW installé et comprend le matériel, la pose, la mise en service et le raccordement au réseau ERDF. Selon l’arrêté du 10 juillet 2006, et toujours en vigueur aujourd’hui, les tarifs d’achat sont les suivants :

Pendant les 10 premières années 8,2 c€/kWh HT

Lors des 5 années suivantes Entre 2,8 et 8,2 c€/kWh HT (selon le nombre d’heures de production annuelle)

La rel ation entre produ ction et inv estissement afin d’envisager la rentabilité de ce type de technologie pour ce projet est la suivante :

Exemple : Eolienne de 2 kW Puissance nominale de l’éolienne 2 kW

Heures de production par an 2 400 h/an Production par an 4 800 kWh/an

Achat de l’électricité produite en 1 année 4 800 kWh*0,082 €/kWh = 395 € Coût d’une éolienne de 2 kW 12 000 €

Durée d’amortissement 30 ans Même si la faisabilité technique de ce type d’installation semble intéressante pour le projet, la rentabilité économique est actuellement encore difficile à obtenir. (Ces données sont formulées uniquement pour donner une approche globale et à titre indicatif. D’autre part, l es do nnées écon omiques ne prennent pas en c ompte les s ubventions allo uées à c e type d’installation.)

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5.9. Le gisement Bois-Energie net

5.9.1. R essources locales

On soul ignera que l es plateformes Boi s-Energie sont très bien représentées dans un rayon d’environ de 40 km du site du projet (cercle sur la carte ci-contre). On recen se pl usieurs pl ates-formes en fonctionnement situées à prox imité ( CBB 35 [Collectif Boi s Bocag e], ECOSYS, PAPREC, DBR Environnement, Bois 2). Figurent également s ur la c arte les filières m ises e n pl ace p ar le s collectivités du Val d’Ille et de Chartres de Bretagne. On retiendra que le développement d’une fillière de proximité, avec p lantations de m iscanthus ou T TCR (T aillis Très Court e Ro tation), et u tilisation d es bois de t aille provenant de l’entretien du bocage peut être envisagé. Le combustible bois adapté à une production d’énergie décentralisée, de type petites ou moyennes chaudières bois individuelles ou poêl es à bois, est présenté so us f orme de pellets (granulés de sciure agglomérée grâce à la lignine) ou de bûches. L’approvisionnement de ces types de combustibles est possible à prox imité, comme le mon tre l a carte ci-contre.

Avantages Inconvénients Energie renouvelable (biomasse).

Energie l ocale (ind épendance é nergétique, développement économique des territoires,…).

Energie non inépuisable.

Peut nécessiter une énergie d’appoint.

Nécessite la livraison r égulière du bo is -> s’assurer de l'existence d'une filière d'approvisionnement locale.

Nécessite une s urface de s tockage i mportante (local chaufferie, silo, aire de manœuvre).

Site d e l abarre thomas

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Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 55

5.9.2. B ois granulés

L’utilisation du bois granulés comme combustible est envisageable pour l e pr ojet de l a bar re thomas via la mise en œuvre des systèmes suivants :

Bâtiments : Chaudière à granulés automatiques

Chaudières automatiques Il est donc envisagé, la mise en œuvre de chaudières automatiques à granulés de bois, dont la livraison peut être aisément assurée par camion souffleur pour les bâtiments. Les réserv oirs de stock age dev ront êtr e si tués à 20 m maxi mum des v oiries princi pales qu’empruntera le camion souffleur.

Granulés de bois Livraison par Camion Souffleur

Le réservoir de stockage pourra être de type silo textile dans un local réservé à cet effet, ou de type silo maçonné enterré. Ce dernier présentera l’intérêt d’optimiser la surface foncière du projet, mais engendrera des coûts d’investissements plus importants. L’alimentation de la chaudière à partir du silo pourra s’effectuer par vis ou par aspiration si la configuration de la chaufferie ne permet pas un réservoir de stockage à proximité. Ces différentes possibilités sont résumées par les schémas suivants :

Silo textile et transfert par vis Silo textile et transfert par aspiration

Compte tenu des puissances de chaque bâtiment et des consommations engendrées, plusieurs chaudières pourront être mises en œuvre en cascade.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 56

Approche Energétique et Economique Pour ce scénario, i l a ét é considéré une chaufferie bois g ranulés, le silo de stockage sera une pièce de réserve accolée à la chaufferie. La sol ution prise en co mpte dans l e scénario de ré férence, à sav oir des ballons é lectriques décentralisés de petite capacité sont également conservés pour les bâtiments hors restauration. L’hypothèse d’un rendement de 93 % pour les chaudières à granulés a été retenue. Les estimations des consommations d’énergie totales des bâti ments comprenant la produc tion de chauffage et/ou ECS par chaudière à granulés de bois. La dépense éner gétique annuelle dans le cadre de ce scénario est présentée dans le tableau ci-après.

N° Zone

Type production chauffage scénario

Consos chauffage scénario (MWh/an)

Type production

ECS scénario

Consos ECS

scénario (MWh/an)

Consos élec

(MWh/an)

Consos totales

électricité (MWh/an)

Consos totales

bois (MWh/an)

Coût consos

annuelles (€ TTC)

Investissement

(€ TTC)

2 CH bois granulés 235 Ballon elec 16 360 376 235 51 400 203 000

3 CH bois granulés 103 Ballon elec 7 158 165 103 22 800 89 000

4 CH bois granulés 34 CH bois

granulés 36 64 64 70 10 300 46 000

5 CH bois granulés 16 CH bois

granulés 18 31 31 34 5 100 22 000

6 CH bois granulés 235 Ballon elec 34 710 744 235 89 900 446 000

7 CH bois granulés 207 Ballon elec 14 317 330 207 45 500 178 000

8 CH bois granulés 155 Ballon elec 9 325 334 155 42 400 123 000

8 CH bois granulés 91 Ballon elec 6 140 146 91 20 000 79 000

9 CH bois granulés 186 Ballon elec 11 390 401 186 50 300 147 000

10 CH bois granulés 279 Ballon elec 17 585 602 279 75 900 221 000

10 CH bois granulés 54 CH bois

granulés 59 104 162 113 16 700 74 000

Total 1 595 227 3 184 3 357 1 708 430 300 1 628 000

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 57

Le tabl eau ci- dessous synthétise l’approche énergétique et économique de ce scénario avec chaudière granulés :

Scénario de

référence Scénario chaudière granulés

Gain par rapport au scénario de référence

Consommations d'énergie (MWh/an) 4 990 5 006 -16

Dépense énergétique annuelle (€ TTC/an) 417 900 430 300 -12 400

Investissement (€ TTC) 1 220 000 1 628 000 - 408 000

Le gain par rapport au s cénario de ré férence est négatif à l’état actuel. Cette solution ne peut pas être rentabilisée si on ne prend pas en compte l’évolution du prix de l’énergie. 5.9.3. Chaufferie centrale Bois-déchiqueté & réseau de chaleur

L’utilisation de la ressource bois sous forme de bois déchiqueté peut être envisageable pour alimenter une chaufferie centrale commune à l’ensemble des bâtiments. La chaleur produite serait ensuite distribuée dans les bâtiments via un réseau de chaleur et des sous-stations (une par bâtiment). L’implantation d’un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie mixte Bois-Energie/Gaz naturel peut s’avérer intéressante pour un projet de quartier, sous réserve d’une densité énergétique (donc densité de bâtiments) suffisante.

La chaufferie bois est une structure qui s’intègre généralement bien architecturalement dans l’environnement proche si l’on se place dans le contexte d’un projet urbain de ce ty pe. El le nécessite cependant une attention particulière sur l’aménagement des voiries afin de permettre une desserte optimisée par poids lourds.

Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 58

Le principe de fonctionnement d’une telle chaufferie est le suivant :

1- Livraison du combustible 11- Echangeur 2- Stockage du combustible dans un silo 12- Traitement des fumées 3- Extraction du combustible du silo (désileur) 13- Extracteur de fumées 4- Transfert du combustible (vis sans fin) 14- Cheminée 5- Système coupe feu 15- Armoire de commande 6- Système de dosage et d’introduction 16- Décendrage 7- Ventilateur d’air secondaire 17- Conteneur à cendres 8- Ventilateur d’air primaire 18- Conteneur à poussières 9- Chambre de combustion 19- Départ eau chaude 10- Chambre de post-combustion

On présente ci-dessous des photographies de silos enterrés :

Le silo est en général dimensionné suivant l’autonomie à pleine charge de la chaudière souhaitée (généralement de 3 à 5 jours). Etant donné la con figuration de l’aménagement du site de la Barre Thomas, ne présentant pas d’espace dédié à cet équipement, il est envisagé de mutualiser la production de chaleur au sein de la parcel le n°2 qui ne présente encore aucun bâtiment en p rojet. L’ensemble des bâtiments sera alimenté par le réseau de chaleur depuis cet endroit.

Page 190: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 59

La proposition de cheminement du réseau de chaleur est la suivante (réseau en orange) :

Dans l’état actuel du projet et selon ce scénario de raccordement, après estimation des besoins énergétiques et d’un tracé d’un réseau, il en ressort les densités énergétiques suivantes : Besoins : 1 702 MWh/an Linéaire estimé : ≈ 570 mL Densité énergétique du réseau = 2,98 MWh/mL.an La densi té énergétique du réseau de chaleur cr éée est assez importante et pourrait êt re une solution envisageable.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 60

Approche Energétique et Economique Pour ce scénario, il a ét é considéré une chau fferie comprenant une chaudière bois de 600 kW et une chaudière gaz naturel de 800 kW en appoint afin de limiter l’investissement tout en maintenant un taux de couverture du bois supérieure à 80% des besoins annuels. La chaufferie sera implantée sur la parcelle n°2, et alimentera l’ensemble des bâtiments. Dans l’investissement est pris en compte le coût du génie civil à prévoir pour la construction de la chaufferie, l’ensemble du process bois et d’appoint/secours, l’ensemble des équipements hydrauliques et él ectriques de la chau fferie et des sous-stations, le réseau de chaleur en acier bi-tube pré-isolé et le système de distribution et d’émission des bâtiments. Les estimations des consommations d’énergie totales des bâti ments comprenant la production de chau ffage et /ou ECS par chau fferie bois et de la dépense énerg étique annuel le dans le cadre de ce scénario sont présentées dans le tableau ci-après.

N° Zone Besoins totales

(MWh/an)

Besoins couvert

chaudière bois

(MWh/an)

Consos bois

(MWh/an)

Consos gaz

(MWh/an)

Consos élec

(MWh/an)

Coût consos

annuelles (€ TTC)

Investissement

(€ TTC)

2 234 187 208 49 360 53 800

1 635 000

3 103 82 92 21 158 24 000

4 65 52 58 14 64 10 500

5 32 25 28 7 31 5 400

6 253 202 225 53 710 99 500

7 206 165 183 43 317 47 800

8 153 123 136 32 325 46 000

8 91 73 81 19 140 21 300

9 184 147 164 38 390 54 400

10 276 221 245 58 585 81 900

10 105 84 93 22 104 16 900

Total 1 702 1 362 1 513 355 3 184 461 500

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 61

Le tabl eau ci-dessous synthétise l’approche énergétique et économique de ce scénario av ec chaudière bois et réseau de chaleur :

Scénario de référence

Scénario chaudière bois

+ réseau de chaleur

Gain par rapport au scénario de référence

Consommations d'énergie (MWh/an) 4 990 5 052 -152

Dépense énergétique annuelle (€ TTC/an) 417 900 461 500 -43 600

Investissement (€ TTC) 1 220 000 1 635 000 - 415 000

Les consommations d’énergie totales dans ce scénario sont supérieures aux consommations totales du scénario de ré férence en rai son des pertes de chaleur liées aux déperdi tions du réseau de chaleur, ainsi qu’aux consommations d’électricité de la chaufferie (Circulateurs réseau, système de filtration des fumées,…). De plus, la différence de prix du combustible entre la solution de référence au gaz et la solution réseau de chaleur au bo is déchiqueté, ne permet pas de faire de gains assez importants. 5.10. Le gisement Hydroélectrique net

Le si te de l a B arre Thomas n’est pas traversé par un gisement hydroélectrique (ruisseaux, étang, lac, …). Il n’y a donc pas de potentiel intéressant à exploiter.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 62

6. Evolution des coûts énergétiques 6.1. Hypothèses de base

L’ensemble des approches économiques détaillées précédemment ne prennent pas en compte l’évolution du coût de l’énergie, les coûts liés à la mai ntenance de s installations, ni les frais bancaires liés aux emprunts pour réaliser les investissements. Afin de visualiser l’intérêt économique des différentes solutions, on se propose de synthétiser l’ensemble des données économiques en intégrant ces paramètres. Les hypothèses d’augmentation du coût de l’énergie prises en compte sont les suivantes :

Gaz naturel 5% Electricité 5%

Bois 3% Il a également été considéré une augmentation des coûts liés à la maintenance des installations thermiques de l’ordre de 2% par an. Il a été considéré un financement des installations sur une durée de 20 an s, avec un taux de 4 %. Afin d’intégrer le scénario photovoltaïque dans la comparaison de l’évolution des coûts énergétiques de l’ensemble des scénarios, il est considéré que ce scénario est combiné avec le scénario de référence.

Page 192: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 63

L’évolution des coûts énergétiques annuels pour l’ensemble de ces scénarios énergétiques est donc la suivante :

Le temps de retour concernant les coûts énergétiques par rapport à la référence est le suivant :

Scénario Temps de retour des coûts énergétiques

PAC air/eau 8 ans

PAC gaz 4 ans

PAC eau/eau 8 ans

Chaudières granulés 18 ans

Chaufferie bois et réseau de chaleur Pas de rentabilité

Photovoltaïque + référence 21 ans

Les scénarios « pompe à chaleur » permettent un temps de retour rapide (<10 ans) lorsque l’on considère uni quement les coûts éner gétiques. Les coûts éner gétiques pour le scénario chaudières à granulés deviennent intéressants au bout de 18 ans.

400 000 €

600 000 €

800 000 €

1 000 000 €

1 200 000 €

1 400 000 €

1 600 000 €

1 800 000 €

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

Coû

ts é

nerg

étiq

ues

annu

els

(€TT

C)

Années

Evolution des coûts énergétiques

Référence

PAC AIR/EAU

PAC GAZ

PAC EAU/EAU Géothermie

Chaudières granulés

Chaufferie Bois & Réseau Chaleur

Photovoltaïque + Référence

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 64

Le scénario pho tovoltaïque p résente des coû ts éner gétiques i ntéressant l orsque l e p rêt qui rembourse l’investissement est terminé. On peut écarter le scénario de la chaufferie bois et du réseau de chaleur qui ne présente pas une diminution des dépenses énergétiques par rapport à la situation de référence. En considérant les écarts de dépenses cumulés entre le scénario de référence et chaque autre scénario, il est possible de v isualiser le temps de retour sur investissement de chaque solution par rapport à la référence. Ces temps de retours sont matérialisés par l’intersection de chaque solution avec l’axe des abscisses du graphique ci-dessous qui rep résente le sc énario de référence. Lorsque la courbe représentant un des scénarios étudiés recoupe l’axe des abscisses, celui-ci devient donc moins onéreux que le scénario de référence.

Le graphique ci-dessus montre plus clairement que les 3 solutions les plus pertinentes sont les suivantes :

Le scénario PAC gaz, Le scénario PAC eau/eau Le scénario PAC air/eau

-4 000 000 €

-3 000 000 €

-2 000 000 €

-1 000 000 €

0 €

1 000 000 €

2 000 000 €

3 000 000 €

4 000 000 €

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30

ΔC

oûts

éne

rgét

ique

s an

nuel

s cu

mul

és /

Scé

nario

de

réfé

renc

e (€

TTC

)

Evolution des coûts énergétiques

PAC AIR/EAU

PAC GAZ

PAC EAU/EAU Géothermie

Chaudières granulés

Photovoltaïque + Référence

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 65

Le tableau ci-dessous indique le temps de retour sur investissement pour chaque solution :

Scénario Temps de retour sur investissement

PAC air/eau 14 ans

PAC gaz 5 ans

PAC eau/eau 14 ans

Chaudières granulés 26 ans

Photovoltaïque + référence 29 ans

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 66

7. Synthèse Le tableau ci-dessous présente la sy nthèse s ur le potentiel de dév eloppement en én ergies renouvelables et l es sol utions éner gétiques envisageables à ce stade du projet pour le projet de création du site de la Barre Thomas à Rennes.

Bâtiments Observations

Solaire thermique (Réseau de chaleur) Inadapté Surface foncière non prévue et échelle du projet inappropriée.

Solaire thermique (CESI) Inadapté Inadapté pour les bâtiments en raison des faibles besoins en ECS.

Orientation des bâtiments peu propice à des équipements solaires.

Solaire thermique (SSC) Inadapté Surface de capteurs nécessaires trop importante pour les bâtiments et

Orientation des bâtiments peu propice à des équipements solaires.

Photovoltaïque Adapté Evolution des tarifs de rachat en baisse, rentabilité plus difficile.

Valorisation des déchets Inadapté Echelle du projet et contexte urbain inapproprié

Géothermie Basse Energie Inadapté Echelle du projet inappropriée - Pas de potentiel avéré dans la région.

Géothermie Très basse énergie (Capteurs horizontaux)

Inadapté (encombrement capteurs) Surface de captage trop importante par rapport à la surface disponible pour les bâtiments.

Géothermie Très basse énergie (Capteurs verticaux)

Adapté Respect des distances entre forages et vis-à-vis des parcelles voisines à considérer. Investissement important impactant la pertinence économique,

Aérothermie (compression électrique)

Adapté Veiller à minimiser les nuisances sonores - Intégration architecturale.

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Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 67

Aérothermie (compression gaz) Adapté Plage de puissances faibles nécessitant l'installation de plusieurs PAC en

cascade pour certains bâtiments.

Grand Eolien Inadapté Inapplicable selon la loi Grenelle II.

Petit Eolien Envisageable Intérêt expérimental - Etudes complémentaires sur la faisabilité de telles installations nécessaires.

Bois Granulés - Chaudières à granulés Adapté Livraison par camion souffleur possible. Coûts d'investissements

importants vis-à-vis de la référence impactant sa pertinence économique.

Création d'un réseau de chaleur Bois énergie Adapté à tous les types de bâtiments, densité thermique intéressante mais rentabilité difficile à atteindre.

Hydraulique Inadapté Pas de ressource disponible.

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Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 68

Les solutions définies comme « adaptées » présentent un potentiel exploitable. Cependant, même si le potentiel est intéressant, la pertinence de la rentabilité économique des différentes solutions est parfois difficile à atteindre. Il faut préciser que cette étude reste à définir en détail au cas par cas par une étude technico-économique lors de l’aménagement des parcelles. Les exigences d’isolation définies par la RT 2012 ont tendance à baisser la rentabilité économique de ces différentes solutions étant donné la diminution importante des besoins énergétiques. La mise en place d’énergies renouvelables requiert dans la majorité des cas une énergie d’appoint. Les énergies d’appoint seront dans ce cas, et en fonction des solutions d’énergies renouvelables adoptées, le gaz ou l’électricité. Il sera donc impératif lors de la viabilisation du terrain, de prévoir l’implantation des réseaux pour l’énergie d’appoint lorsqu’elle est nécessaire. Etant donné le scéna rio de ré férence intégrant déjà la mise en place d’un type de production de chaleur « économe » énergétiquement et financièrement pour des l ocaux de ty pe comme rces o u artisanat, l’intérêt économique des autres solutions définies comme « énergies renouv elables » est restreint. Les potentiels mis en avant par cette étude sont les suivants :

1. Mise en place de pompe à chaleur à absorption gaz, 2. Mise en place de pompe à chaleur géothermiques, 3. Mise en place de pompe à chaleur aérothermiques à compression électrique,

D’autres potentiels sont avérés envisageables mais leur rentabilité économique est plus difficile :

4. Mise en p lace de s ystèmes de product ion d e chaleur par gr anulés de bois pour chaqu e bâtiment, 5. Mise en place de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments.

On précisera que les avantages d’un point de vue environnemental des solutions ayant recours aux énergies renouv elables auront un i mpact no n né gligeable su r la conformité de s p rojets à la réglementation thermique 2012.

Page 195: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 69

8. Annexe 1 : Coûts des énergies considérés Pour l’estimation des coûts énergétiques inhérents à chaque scénario, il a été pris en compte les coûts unitaires de l’énergie par type suivants :

Couts énergétiques Tarification Abonnement (€ TTC)

Prix unitaire des Consommations (€ TTC/MWh)

Electricité Chauffage Tarif Jaune UM NC 96,96 Electricité ECS Tarif Jaune UM NC 69,56 Electricité autres usages Tarif Jaune UM NC 94,4 0

Electricité Chauffage Tarif Bleu NC 115,00 Electricité ECS Tarif Bleu NC 115,00 Electricité autres usages Tarif Bleu NC 115,00

Gaz Naturel Collectif Tarif B2I 233,0 46,80 Granulés de bois par camion souffleur 0 54,8 0

Bois-Plaquettes 0 27,00

Etude de faisabilité énergies renouvelables – Site de la Barre Thomas – Rennes

Rapport de synthèse Exoceth W&ES / Mai 2016 / 70

9. Annexe 2 : Implantation des bâtiments

Page 196: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LORIMMO Aménagement du site de la Barre Thomas

ETUDE D'IMPACT VALANT DOCUMENT D'INCIDENCE LOI SUR L'EAU

15-0466-ETU-0001-RPT-C01 du 30/06/2016 Page 159 sur 159 Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-C01_EI-Etude dimpact.doc

Annexe 4 Etude de déplacement

Page 197: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

Emetteur Phase / cat Réf Type Indice Statut

15-0466 ETU 00001 RPT D01

Réf Aff. Arcadis / 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-F01-Etude-circulation.docx

LAMOTTE / MAZUREAU

AMENAGEMENT DU SITE DE LA BARRE THOMAS ETUDE D'IMPACT VALANT LOI SUR L'EAU

ETUDE DE CIRCULATION RAPPORT DEPLACEMENTS

Page 198: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LAMOTTE / MAZUREAU Aménagement du site de la Barre Thomas

Etude de circulation Rapport Déplacements

15-0466-ETU-00001-RPT-D01 du 29/04/2016 Page 2 sur 33

Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-F01-Etude-circulation.docx

Emetteur Arcadis

Agence de NANTES 17 Place Magellan Le Ponant 2 - Zone Atlantis BP 10121 44817 St Herblain Cedex Tél. : +33 (0)2 40 92 19 36 Fax : +33 (0)2 40 92 76 20

Réf affaire Emetteur 182-15-0466

Chef de Projet Rose-Marie CARVENNEC

Auteur principal Cécile CHAUMERET

Nombre total de pages

26

Indice

Date Objet de l’édition/révision Etabli par Vérifié par Approuvé par

A Première diffusion FFR AC CEC

B 15/03/2016 Modification de la programmation CEC CEC CRE

C 15/03/2016 Correction d’une erreur (non prise en compte des trafics sortants des Bambous vers l’ouest pour la phase 2020 sans projet).

CEC CEC CRE

D01 7/04/2016 Vérification du fonctionnement du carrefour RN24/ Jean Le Hô / Barre Thomas

CEC CEC CRE

E01 20/04/2016 Compléments carrefour : situation référence, modification hypothèse répartition

CEC CEC CRE

F01 20/04/2016 Modification des temps de cycles à 110s et scénario complémentaire, synthèse

CEC CEC CRE

Il est de la responsabilité du destinataire de ce document de détruire l’édition périmée ou de l’annoter « Edition périmée ».

Document protégé, propriété exclusive d’ARCADIS ESG.

Ne peut être utilisé ou communiqué à des tiers à des fins autres que l’objet de l’étude commandée.

Page 199: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LAMOTTE / MAZUREAU Aménagement du site de la Barre Thomas

Etude de circulation Rapport Déplacements

15-0466-ETU-00001-RPT-D01 du 29/04/2016 Page 3 sur 33

Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-F01-Etude-circulation.docx

Table des Matières

1 ETAT INITIAL DES DEPLACEMENTS 5

1.1 Le Plan de Déplacements Urbain (PDU) 5

1.2 Infrastructures portuaires 5

1.3 Infrastructures ferroviaires 5

1.4 Le stationnement 5

1.5 Accidentologie 6

1.6 Transports en commun 6

1.6.1 Le réseau urbain 6

1.6.2 Le réseau départemental (illenoo) 6

1.7 Déplacements doux 7

1.8 Infrastructures routières 7

1.8.1 Réseau routier 7

1.8.2 Trafic routier 8

2 LES IMPACTS DE LA REQUALIFICATION DE LA BARRE THOMAS SUR LES

DEPLACEMENTS 14

2.1 Méthodologie de l’étude des impacts 14

2.2 Les générations de trafics 14

2.3 Trafics futurs sans projet 16

2.4 Trafics futurs avec projet 19

2.4.1 Hypothèse de répartition 80% vers Rennes, 20% vers Vézin 19

2.4.2 Hypothèse de répartition 50% vers Rennes, 50% vers Vézin 21

2.5 Vérification du fonctionnement du carrefour RN24/ rue Jean Le Hô/ accès Barre Thomas 22

2.5.1 Configuration avec tous les mouvements permis, avec remplissage complet de la Barre Thomas (2020 avec projet) 22

2.5.2 Configuration avec tous les mouvements permis, avec remplissage partiel de la Barre Thomas 25

2.5.3 Configuration en interdisant les tourne-à-gauche depuis les transversales, avec remplissage complet de la Barre Thomas (2020 avec projet) 26

2.5.4 Configuration en autorisant les TAG depuis la Barre Thomas, avec remplissage complet de la Barre Thomas et création du barreau nord (2020 avec projet) 29

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Liste des figures Figure 1 : Objectifs de répartition modale à l'horizon 2017 dans le PDU (source : PDU Rennes Métropole) 5

Figure 2 : Réseau de transports urbains (source : STAR, 2015) 6

Figure 3 : Réseau de transports urbains, zoom sur la ZI Ouest (source : STAR, 2015) 6

Figure 4 : Schéma directeur vélo rennais (source : ville de Rennes, 2015) 7

Figure 5: type de carrefours et mouvements autorisés 7

Figure 6: Emplacement des postes de comptages SIREDO dans le secteur d’étude 8

Figure 7: Trafics moyens journaliers annualisés sur les postes Siredo de l’aire d’étude 8

Figure 8: Evolution des trafics entre 2007 et 2015 8

Figure 9: Evolutions de trafic liées à la baisse des effectifs sur le site Cooper Standard 8

Figure 10: Trafics 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009) 9

Figure 11: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009) 9

Figure 12: Saturation du réseau 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009) 9

Figure 13: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009) 9

Figure 14: Trafics 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009) 10

Figure 15: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009) 10

Figure 16: Saturation du réseau 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)10

Figure 17: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009) 10

Figure 18: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM 11

Figure 19: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPS 11

Figure 20: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM 11

Figure 21: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM 11

Figure 22: Génération de trafic lié au projet, au site AVS (Cooper Standard et aux Bambous 15

Figure 23: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPM 16

Figure 24: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPS 16

Figure 25: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPM 16

Figure 26: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPS 16

Figure 27: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 sans projet à l’HPM 18

Figure 28: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 sans projet à l’HPS 18

Figure 29: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPM 19

Figure 30: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPS 19

Figure 31: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPM 19

Figure 32: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPS 19

Figure 33: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 avec projet à l’HPM 20

Figure 34: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 avec projet à l’HPS 20

Figure 35: Evolution du trafic entre 2020 sans projet et 2020 avec projet à l’HPM 20

Figure 36: Evolution du trafic entre 2020 sans projet et 2020 avec projet à l’HPS 20

Figure 30: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet répartition 50/50, horizon 2020 HPS 21

Figure 37: réseau de voirie et carrefours à feux, emplacement réservé sur la zone d’étude 26

Figure 38: Scénario 1 de création d’un barreau au nord de la zone 27

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1 ETAT INITIAL DES DEPLACEMENTS 1.1 Le Plan de Déplacements Urbain (PDU) Le plan de déplacements urbains selon le code des transports, « définit les principes de l’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement dans le périmètre des transports urbains. Il vise à assurer un équilibre durable entre les besoins en matière de mobilité et de facilité d’accès, d’une part, et la protection de l’environnement et de la santé, d’autre part. Il a comme objectif un usage coordonné de tous les modes de déplacements, notamment par une affectation appropriée de la voirie ».

Rennes Métropole définit la stratégie globale des déplacements sur son territoire à travers son Plan de Déplacements Urbains (PDU): le PDU 2007-2017.

Le « PDU 2007-2017» approuvé par le conseil de Rennes métropole le 5 juillet 2007, propose un plan d’actions sur 10 ans afin de répondre aux différents enjeux de l’agglomération rennaise. Ces enjeux, qui vont au-delà du champ des déplacements, accompagnent la stratégie de développement durable de l’agglomération :

- Renforcer l’attractivité économique et sociale de l’agglomération,

- Conforter la qualité de vie de la ville-archipel et métropolitaine,

- Faciliter la mobilité pour tous,

- Concourir à l’amélioration de notre environnement.

Cet engagement s’organise à l’échelle des déplacements autour de trois piliers, socle de la politique de développement durable de l’agglomération, qui sont les trois enjeux majeurs du Plan de Déplacements Urbains :

- Accompagner un développement équitable et solidaire

- Préserver un environnement et un cadre de vie de qualité

- Confirmer la mobilité dans son rôle de vecteur du dynamisme économique

Afin de relever ces défis, 6 axes concrets d’action pour la politique des déplacements ont été définis :

1. Développer un urbanisme favorable aux modes alternatifs ;

2. La multimodalité dans les transports en commun : une opportunité pour plus de performance et de complémentarité ;

3. Valoriser les modes de déplacement de proximité ;

4. Réduire l’usage des modes de déplacements motorisés individuels ;

5. Adapter et hiérarchiser les infrastructures routières ;

6. Informer et sensibiliser.

Le schéma ci-contre précise les objectifs de répartition modale. Une diminution de la part modale de la voiture est espérée, contre une forte augmentation de celle des transports en commun.

Figure 1 : Objectifs de répartition modale à l'horizon 2017 dans le PDU (source : PDU Rennes Métropole)

1.2 Infrastructures portuaires La zone d’étude et ses alentours ne sont pas concernés par la présence d’infrastructures portuaires.

1.3 Infrastructures ferroviaires La zone d’étude est délimitée au nord par une voie SNCF. Cette voie est empruntée par les lignes TER et TGV BREST- SAINT BRIEUC – RENNES, avec une cadence de départ presque toutes les heures (soit 8 TGV et 4 TER par jour).

Aucune gare ne se trouve en proximité directe de la zone d’étude.

1.4 Le stationnement Il n’existe pas de stationnement le long de la Rue de Lorient mais du stationnement latéral (licite et sauvage) est présent le long des voies secondaires du secteur d’étude (Rue Jean Lemaistre, rue Jean le Ho, rue de la Roberdière…).

Le stationnement des employés de Cooper Standard est géré à l’intérieur du site.

La zone est essentiellement composée de commerces disposant de petits parkings à l’usage de leur clientèle. L’offre de stationnement n’est donc pas globalisée.

Le site de Cooper Standard gérant actuellement de manière autonome ses besoins en stationnement, le projet d’aménagement devra intégrer dans sa programmation les places de stationnement nécessaires à la clientèle de ses nouveaux commerces.

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1.5 Accidentologie Nous ne disposons pas des données d’accidentologie pour la zone d’étude et ses alentours.

1.6 Transports en commun

1.6.1 Le réseau urbain Rennes Métropole, Communauté Urbaine, est l’autorité organisatrice des transports collectifs urbains sur son territoire, qui correspond au Périmètre des Transports Urbains (PTU). L’exploitation du réseau est confiée à la société STAR (Société de Transports de l’Agglomération Rennaise).

L’agglomération rennaise dispose aujourd’hui d’une ligne de métro qui constitue le noyau dur du réseau de transports collectifs urbains et qui sera complété par une deuxième ligne actuellement en construction. Autour de ce réseau de référence s’est articulé un important réseaux de lignes de bus pour permettre à un nombre toujours croissant de personnes d’accéder aux principaux pôles de l’agglomération et tout particulièrement au centre-ville qui concentre nombre de logements et d’activités.

La zone d’étude est desservie par :

- La ligne 11 : ligne urbaine accessible aux PMR, fréquence de 10 à 15 min (30min en heures creuses pour le bout de ligne) entre 6h et 22h30, La Poterie-Stade Rennais/ZI Ouest, dessert les arrêts Stade Rennais, Lemaistre, Le Hô, Robinot de St Cyr, Jardin Moderne, Servigné, Marais, Trois Marches, ZI Ouest

- La ligne 54 : ligne métropolitaine accessible aux PMR, fréquence toutes les 20 min à 1h entre 6h00 et 20h50, Cintré – Le Rheu – Rennes Charles de Gaulle, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

- La ligne 55 : ligne métropolitaine accessible aux PMR, fréquence toutes les 20 à 30 min entre 6h15 et 21h, Le Verger – Mordelles – Rennes Charles de Gaulle, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

- La ligne 56 : ligne métropolitaine accessible aux PMR, fréquence toutes les 20 à 30 min entre 6h20 et 20h40, Chavagne – Rennes Charles de Gaulle, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

La fréquentation des arrêts sur la RN 24 à proximité de notre zone d’étude un jour normal de semaine est de :

- Lemaistre : 87 montées + 85 descentes (lignes 11, 54, 55, 56)

- Le Hô : 23 montées + 59 descentes (lignes 11)

- Berthault : 391 montées + 366 descentes (lignes 54, 55, 56, accès au centre de formation continue CLPS)

Il n’est prévu aucune évolution du réseau de bus à horizon 2020 sur ce secteur.

1.6.2 Le réseau départemental (illenoo) Le réseau départemental interurbain « Illenoo » assure un service départemental de liaisons interurbaines par autocars.

La zone d’étude est desservie par les lignes :

- 1a : Paimpont – Rennes, 10 cars/sens/jour sur la zone de 6h30 à 20h30, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

- 1b : St Thurial – Rennes, 16 cars/sens/jour sur la zone de 6h45 à 20h, dessert les arrêts Lemaistre, Berthault, Trois Marches

Figure 2 : Réseau de transports urbains (source : STAR, 2015)

Figure 3 : Réseau de transports urbains, zoom sur la ZI Ouest (source : STAR, 2015)

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1.7 Déplacements doux Mis en place en 2009, le système de vélo en libre-service « Le Vélo Star » propose 83 stations et 900 vélos dans le centre-ville de Rennes. Les stations sont implantées principalement à proximité des stations de transport en commun. Il est complété par une offre de location longue durée proposant des vélos classiques ou électriques pour une durée de 3 mois ou un an.

Depuis 2010, sur la ville de Rennes, la fréquentation cyclable est en forte augmentation (+11% par an, source : plan vélo Rennes 2020). L’objectif de la ville et de la Métropole est de continuer à favoriser les modes doux, par une politique et des aménagements favorables à leur usage.

Sur notre secteur d’étude, les seuls aménagements cyclables existants sont :

- Une bande cyclable sur la RN24 côté nord

- Une voie bus ouverte aux cyclistes et aux taxis côté sud. Elle s’interrompt et redevient une bande cyclable après la rue Lemaistre.

Les voies transversales internes à la zone d’activités ne possèdent pas d’aménagements cyclables.

Il est prévu dans le schéma directeur vélo de Rennes Métropole la création d’une liaison majeure de type loisir le long de la Vilaine. Cette liaison est déjà existante dans Rennes et s’arrête à la rocade.

Les piétons disposent de part et d’autre de la RN24 de trottoirs. Peu de points de traversées sont possibles. Ils sont liés aux intersections et donc protégés par feux à l’exception de celle situé à proximité du Leclerc Drive. Les trottoirs présentent des abaissées au droit des passages piétons.

Figure 4 : Schéma directeur vélo rennais (source : ville de Rennes, 2015)

1.8 Infrastructures routières

1.8.1 Réseau routier Le réseau routier magistral rennais est organisé en étoile autour de la rocade (RN136) : RD137 au nord vers St Malo, l’autoroute A84 au nord-est vers Caen, RN157 à l’est vers Laval (A81), RN 137 au sud vers Nantes, RN24 à l’ouest vers Lorient, RN12 au nord-ouest vers Saint-Brieuc.

Le secteur d’étude, situé de part et d’autres de la RN24 à l’ouest de la rocade, présente un réseau secondaire organisé en boucle (rue Lemaistre, Quai Robinot de Saint-Cyr, rue du Manoir de Servigné) et transversales (rue Jean Le Hô, rue de la Roberdière, rue de la Retardais) au sud et un schéma plus complexe au nord avec des voies privées d’accès à des entreprise (Cooper Standard), des voies en impasse (rue Léon Berthault), des voies de bouclage (rue du Lieutenant-Colonel Dubois).

Sur notre secteur d’étude, la RN24 est à 2x2 voies avec terre-plein central borduré et engazonné. Le terre-plein est interrompu régulièrement aux carrefours pour permettre les traversées. Sa présence oblige des entrées et sorties de parcelles en tourne-à-droite et implique la réalisation de demi-tours de certains véhicules aux carrefours.

Figure 5: type de carrefours et mouvements autorisés

Les carrefours sont traités soit en feu, soit en stop, d’est en ouest :

- rue Jean Lemaistre : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits - sortie du site Cooper Standard : carrefour à 3 branches, traité à feux, tous les mouvements autorisés - rue Jean le Hô : carrefour à 3 branches, traité à feux, tourne-à-gauche autorisé depuis la RN24, interdit depuis

la rue Jean le Hô - rue de la Roberdière : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits - rue Bambous : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits - rue de la Retardais : carrefour à 3 branches, traité à feux, tourne-à-gauche autorisé depuis la RN24, interdit

depuis la rue de la Retardais - rue Léon Berthault : carrefour à 3 branches, traité en stop, tous les mouvements autorisés - rue lieutenant-colonel Dubois et accès Parc Monier : traité en stop, tourne-à-gauche interdits sauf depuis la RN24

vers le parc Monier - rue du Manoir de Servigné : carrefour à 3 branches, traité à feux, tous les mouvements autorisés

Zone d’étude

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- rue du petit Pré/ rue des Maréchales : carrefour à 3 branches, traité à feux, tous les mouvements autorisés - allé Fontaine Montigné: carrefour à 3 branches, entrée en tourne-à-droite uniquement - Les 3 Marchés : carrefour à 3 branches, traité en stop, tourne-à-gauche interdits

1.8.2 Trafic routier 1.8.2.1 A l’échelle du secteur Nord-Ouest de Rennes

Les stations de comptage Siredo permettent de connaitre les trafics et leur évolution sur les voies du réseau national.

Figure 6: Emplacement des postes de comptages SIREDO dans le secteur d’étude

Figure 7: Trafics moyens journaliers annualisés sur les postes Siredo de l’aire d’étude

Sur le périphérique, les trafics moyens journaliers sont de l’ordre de 100 000 véh/j pour une 2x3 voies. En heure de pointe, les trafics sont de l’ordre de 4 à 5 000 véh/hp, ce qui est important et peut engendrer ponctuellement des ralentissements. Une anomalie au point de comptage Champeau est liée à des travaux en 2015.

Sur la RN24, les trafics moyens journaliers sont de l’ordre de 34 000 à 35 000 véh/j au niveau de l’arrêt de bus 3 Marches, puis diminue en s’éloignant de Rennes pour passer à moins de 27 000 à 29 000 véh/j à hauteur de Le Rheu.

Figure 8: Evolution des trafics entre 2007 et 2015

Les comparaisons entre les trafics de 2007 et 2015 montrent :

- Une augmentation modérée sur le périphérique au niveau de la porte de Lorient (d’après comptages Champeau et Cleunay), de l’ordre de 0,3 à 0,4% par an en moyenne.

- Une augmentation modérée sur la RN 24 à l’ouest de la zone d’activité (+ 0,8 % par an en moyenne) et une stabilité au sein de la zone (+0,1%). Ce léger rééquilibrage sur la longueur de la RN24 provient probablement d’une diminution des trafics d’échanges entre Rennes et la ZA contre une augmentation des trafics de transit et des trafics d’échanges entre l’ouest et la ZA.

1.8.2.2 A l’échelle de la zone d’étude

Les données de trafic disponibles sur la zone d’étude proviennent :

- Du comptage Siredo fourni par la DIRO à hauteur de 3 Marches avec le trafic détaillé par sens et par heure pour les années 2014 et 2015 et du TMJA pour les années depuis 2007.

- De l’étude de déplacement et recherche de solution d’aménagements de la RN24 en entrée de Rennes de la DRE de 2009 qui, sur la base d’une enquête OD (2007) et de comptages automatiques (2007) présente des trafics directionnels 2009 sortis avec le modèle microscopique (Dynasim)

- Des évolutions des effectifs de Cooper Standard, fournies par l’entreprise

Figure 9: Evolutions de trafic liées à la baisse des effectifs sur le site Cooper Standard

0

20000

40000

60000

80000

100000

120000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Evolution des trafics entre 2007 et 2015

NOM STATION N24_OH.10_2 TROIS MARCHE N24_OH.10_1 LE RHEU

N136_10.09 CLEUNAY N136_10 PTE LORIENT N136_11.10 CHAMPEAU

données Cooper Standard 2007 2008 2014 2017

nb d'employés 1500 1250 880 400

45% des employés aux horaires de bureau 675 563 396 180

85% entrent à l'HPM 574 478 337 153

5% du total sortent à l'HPM 75 63 44 20

40% sortent à l'HPS 270 225 158 72

PL/j (5h-21h) 60 55 40 20

PL/h en moyenne 4 3 3 1

Trafic aux heures de pointe extrapolées

des données Cooper Standard 2007 2008 2014 2017

entrants HPM 581 485 342 156

sortants HPM 83 69 49 23

entrants HPS 8 7 5 3

sortants HPS 278 232 163 75

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Figure 10: Trafics 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de

Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Pour l’actualisation des données de trafics aux heures de pointe du matin et du soir, on estimera que les trafics n’ont pas changé sur les branches des parcelles des activités, à l’exception de Cooper Standard et que le trafic a augmenté proportionnellement à l’augmentation du TMJA sur la RN24 tout droit, avec une hypothèse de 0,5% d’augmentation par an, compatible avec les données des comptages Siredo sur la RN24 et la rocade, soit 3,04% en 6 ans.

Figure 11: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche

de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Figure 12: Saturation du réseau 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24

en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Figure 13: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPM (source : rapport de l’étude de

déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Les trafics ayant peu évolués entre 2009 et 2015, les observations faites dans le rapport restent vérifiées aujourd’hui, à savoir : des difficultés d’entrecroisement sur la section entre la rocade et le carrefour avec la Barre Thomas qui entrainent des remontées de file sur la RN24 vers la rocade. Les faibles réserves de capacités du carrefour Jean Le Hô sur les branches de la RN24 entrainent des remontées de file, en particulier côté ouest du carrefour.

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Figure 14: Trafics 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de

Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Figure 15: Trafics directionnels en uvp sur les carrefours de la RN24 en 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de

solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Figure 16: Saturation du réseau 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement et recherche de solutions d’aménagement de la RN24

en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Figure 17: Calcul des réserves de capacité des carrefours Barre Thomas et Jen Le Hô en 2009 à l’HPS (source : rapport de l’étude de déplacement

et recherche de solutions d’aménagement de la RN24 en entrée de Rennes, DRE Bretagne – AREP/Dynalogique, 2009)

Les trafics ayant peu évolués entre 2009 et 2015, les observations faites dans le rapport restent vérifiées aujourd’hui, à savoir : des difficultés d’insertion vers la rocade qui impactent les carrefours amont. Les faibles réserves de capacités du carrefour Jean Le Hô sur les branches de la RN24 entrainent des remontées de file.

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Figure 18: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM

Figure 19: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPS

Figure 20: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM

Figure 21: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site, horizon 2015 HPM

20% 80% Entrée Site Cooper Standard

TOT TAD TAG

1952 TD 49 10 39

116 TAG 273 TAD

166 DT 2224 TD

2234 TOT 2498 TOT

RN24 TD 1891 TAG 68

TAD 249 TD 1989

TOT 2140 TOT 2057

0

TAD

Rue Jean Le Hô

20% 80% Entrée Site Cooper Standard

TOT TAD TAG

2191 TD 163 33 131

5 TAG 4 TAD

33 DT 2197 TD

2229 TOT 2201 TOT

RN24 TD 1973 TAG 1

TAD 184 TD 2305

TOT 2157 TOT 2306

300

TAD

Rue Jean Le Hô

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Le calcul des réserves de capacité du carrefour RN24/Jean Le Hô à l’heure de pointe du soir (la plus chargée) sur la base du diagramme de feux actuel, montre un carrefour très chargé, déjà aujourd’hui.

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

6 s 6 s s

CU : 91 %

21 s77 s

Bus Piétons

Pié

tons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 12 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans trafic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD 2191 1.1 2 2191 1096 67 77 1260 13% 13 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TD TAD 1973 249 1.1 2 2222 1123 69 77 1260 11% 14 22 11 55 17 85

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 42 3 21 344 88% 37 2 2 10 5 25

4 Jean Le Hô TAD 300 1.1 1 300 330 21 21 344 4% 45 9 9 45 15 75

5 piétons nord OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

6 piétons sud OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

9% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

4% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

vo ie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / vo ie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ vo ie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô actueltous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPS 2015 - actuelA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

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2 LES IMPACTS DE LA REQUALIFICATION DE LA BARRE THOMAS SUR LES DEPLACEMENTS

2.1 Méthodologie de l’étude des impacts L’étude des impacts routiers se fait classiquement en 4 étapes :

- Trafics actuels sur le réseau, sur la base des données existantes :

o L’étude de déplacement et recherche de solution d’aménagements de la RN24 en entrée de Rennes de la DRE de 2009 qui, sur la base d’une enquête OD et de comptages automatique présente des trafics directionnels 2009 sortis avec le modèle microscopique (Dynasim)

o Ces données seront remise à jour avec les trafics en section sur la RN24 (données 2015 de la DIRO par sens). On supposera que les trafics sur la rue Jean Le Hô n’ont pas évolué entre 2009 et 2015 (pas d’évolution du secteur). Les trafics liés à l’entreprise Cooper Standard diminuent, en lien avec la diminution d’effectif sur le site. Des données ont été fournies par l’entreprise sur l’évolution entre 2007 et 2017.

- Génération de trafic lié au projet de requalification de la Barre Thomas en semaine à l’heure de pointe du matin et du soir :

o La génération prendra en compte l’ensemble du programme sur la parcelle reliée au carrefour, à savoir : le projet Barre Thomas, le lotissement des Bambous et le site modifié Cooper Standard.

o Elle se fera sur la base d’hypothèses de génération de trafic pour les surfaces correspondantes (commerces, restaurants, activités) et sur la base de données de trafics actuels et futurs sur le site Cooper Standard.

o Il sera pris une hypothèse réaliste sur la base du document de travail de Tourny Meyer (plan masse du 9/12/2015), validée en réunion de travail par le groupement Lamotte et Mazureau (le 8/03/2016)

o Sur la base d’une projection des trafics à l‘horizon de la mise en service complète du site (prolongement de la tendance sur la RN24)

o En prenant en compte l’évolution du site Cooper Standard qui mute dans tous les cas.

- Trafics futurs avec projet :

o Addition des trafics générés avec les trafics futurs sans projet

- Etude des impacts sur les infrastructures futures prévues

o Sur la base des aménagements dessinés par Rennes Métropole, les impacts sur la circulation sont analysés (réserves de capacité aux heures de pointe, remontées de file…)

2.2 Les générations de trafics Les ratios pris pour les générations de trafic :

- Commerces :

o HPM en entrée : 0,1 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 2 déplacement/100m² SP (les clients)

o HPM en sortie : 2 déplacement/100m² SP (les clients)

- Bureaux :

o HPM en entrée : 1,5 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 0 déplacement/100m² SP

o HPM en sortie : 1,5 déplacement/100m² SP (les employés)

- Activités :

o HPM en entrée : 0,5 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 0 déplacement/100m² SP

o HPM en sortie : 0,3 déplacement/100m² SP (les employés, pointe plus étalée le soir que le matin)

- Restauration :

o HPM en entrée : 0 déplacement/100m² SP

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

o HPS en entrée : 1 déplacement/100m² SP (les employés)

o HPM en sortie : 0 déplacement/100m² SP

Les surfaces de plancher prises en compte sont celles du plan masse du 9/12/2015 avec une hypothèse de R+2 pour les bureaux et de R pour les autres secteurs.

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Figure 22: Génération de trafic lié au projet, au site AVS (Cooper Standard et aux Bambous

Répartition des origines/destination : 80% de Rennes, 20% de Lorient (sur la base des entrées et sorties actuelles du site Coopers actuelles)

emplacement batiment surface parcelle

type

d'activité SP

ratio

déplaceme

nts par

100m² SP

HPM

entrant

ratio

déplaceme

nts par

100m² SP

HPM

sortant

ratio

déplaceme

nts par

100m² SP

HPS entrant

ratio

déplaceme

nts par

100m² SP

HPS sortant

nombre de

déplaceme

nts entrant

HPM

nombre de

déplaceme

nts sortant

HPM

nombre de

déplaceme

nts entrant

HPS

nombre de

déplaceme

nts sortant

HPS %VP

véh/hpm

entrant

véh/hpm

sortant

véh/hps

entrant

véh/hps

sortant

1 ERDF 4000 poste source 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1 Veolia 4760 extension stockage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

2 21009 activité ? 6900 0.5 0 0 0.3 35 0 0 21 90% 31 0 0 19

3 7754 activité 3035 0.5 0 0 0.3 15 0 0 9 90% 14 0 0 8

4 5639 restauration 930 0 0 1 0 0 0 9 0 90% 0 0 8 0

5 2865 restauration 450 0 0 1 0 0 0 5 0 90% 0 0 4 0

6 8558 bureau 9105 1.5 0 0 1.5 137 0 0 137 90% 123 0 0 123

7 15553 activité 6069 0.5 0 0 0.3 30 0 0 18 90% 27 0 0 16

commerce 2500 0.1 0 2 2 3 0 50 50 90% 2 0 45 45

activités 2683 0.5 0 2 0.3 13 0 54 8 90% 12 0 48 7

9 10608 commerce 3000 0.1 0 0 2 3 0 0 60 90% 3 0 0 54

commerce 4500 0.1 0 2 2 5 0 90 90 90% 4 0 81 81

restauration 1500 0 0 1 0 0 0 15 0 90% 0 0 14 0

activité 14500 0.5 0 0 0.3 73 0 0 44 90% 65 0 0 39

bureau 10900 1.5 0 0 1.5 164 0 0 164 90% 147 0 0 147

AVS hyp. Cooper 43150 activité 12980 156 23 3 75

SOUS TOTAL 79052 476 0 222 600 584 23 203 615

Station totale déjà existante en 2009

Courtepaille restauration 400 0 0 1 0 0 0 4 0 90% 0 0 4 0

propriété Leclerc activité ? 3600 0.5 0 0 0.3 18 0 0 11 90% 16 0 0 10

bureau 739 1.5 0 0 1.5 11 0 0 11 90% 10 0 0 10

salle sport 670 0 0 5 5 0 0 34 34 90% 0 0 30 30

CSO+autre activité 1900 0.5 0 0 0.3 10 0 0 6 90% 9 0 0 5

entrepôt 4484 0.1 0 0.1 0.1 4 0 4 4 90% 4 0 4 4

bureaux 2100 1.5 0 0 1.5 32 0 0 32 90% 28 0 0 28

show-room 1000 0 0 5 5 0 0 50 50 90% 0 0 45 45

Hôtel hôtel 1660 0.1 0.1 0.5 0.1 4 2 8 2 90% 4 1 7 1

proche hôtel restauration 900 0 0 1 0 0 0 9 0 90% 0 0 8 0

SOUS TOTAL 17453 79 2 109 149 71 1 98 134

TOTAL 96505 555 2 332 748 655 24 302 749

Bambous

Orange Bleue

Aubade

20742

ancien site Cooper54958

10

8 13784

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2.3 Trafics futurs sans projet A l’horizon 2020, sans réalisation du projet de commerces, activités, restaurants et bureaux sur le site de la Barre Thomas, les trafics attendus sont les trafics 2015, augmentés de la croissance sur la RN24 (0,5% par an), la réalisation du site complet des Bambous et le basculement de Cooper Standard de son site existant vers le site AVS.

Figure 23: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPM

Figure 24: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPS

Figure 25: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPM

Figure 26: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site sans projet, horizon 2020 HPS

L’heure de pointe du soir est plus impactée que l’heure de pointe du matin. Les évolutions de trafic entre 2015 et 2020 sans projet sont contenus à +6% sur la RN24 dans le sens est-ouest et +8% dans le sens ouest-est à l’heure de pointe du soir. Les flux en section sont inférieurs à 2500 uvp/hp sur 2 voies, ce qui est important. Sans aménagements, les saturations déjà observées aujourd’hui vont légèrement s’amplifier.

Bambous 20% 80% Cooper Standard

TAD TOT TAD TAG

1 2062 TD 24 5 20

71 TAD 116 TAG 125 TAD

1991 TD 166 DT 2325 TD

2062 TOT 2344 TOT 2450 TOT

DT 14

RN24 TD 1929 TAG 45

TAD 249 TD 2036

TOT 2178 TOT 2095

0

TAD

Rue Jean Le Hô

Bambous 20% 80% Cooper Standard

TAD TOT TAD TAG

134 2283 TD 182 15 167

98 TAD 5 TAG 2 TAD

2184 TD 33 DT 2286 TD

2283 TOT 2321 TOT 2288 TOT

DT 20

RN24 TD 2149 TAG 1

TAD 184 TD 2462

TOT 2333 TOT 2482

300

TAD

Rue Jean Le Hô

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Le carrefour actuel RN24/Jean Le Hô, avec les trafics du scénario de référence et le diagramme de phase actuel (cycle de 110s sur l’ensemble de l’axe RN24) sans projet aura des réserves de capacité très faibles. Cela signifie que même sans projet, le trafic sur la RN24 est très important et les carrefours en limite de saturation.

Heure de Pointe du MatinDurée de cycle : 110 s

6 s 6 s s

CU : 88 %

21 s77 s

Bus Piétons

Pié

tons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 12 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD 2062 1.1 2 2062 1031 64 77 1260 18% 12 20 10 50 16 80

2 RN24 ouest TD TAD 1929 249 1.1 2 2178 1101 68 77 1260 13% 13 22 11 55 17 85

3 RN24 est TAG 282 1.1 1 282 310 19 21 344 10% 44 8 8 40 13 65

4 Jean Le Hô TAD 0 1.1 1 0 0 0 21 344 100% 37 0 0 0 - -

5 piétons nord OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

6 piétons sud OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

12% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

10% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô actueltous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPM 2020 - scénario de référenceA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

6 s 6 s s

CU : 94 %

21 s77 s

Bus Piétons

Pié

tons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 12 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans trafic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD 2283 1.1 2 2283 1142 70 77 1260 9% 14 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TD TAD 2149 184 1.1 2 2333 1176 72 77 1260 7% 15 22 11 55 17 85

3 RN24 est TAG 8 1.1 1 8 9 1 21 344 97% 37 1 1 5 3 15

4 Jean Le Hô TAD 300 1.1 1 300 330 21 21 344 4% 45 9 9 45 15 75

5 piétons nord OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

6 piétons sud OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

6% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

4% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

vo ie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / vo ie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ vo ie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô actueltous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPS 2020 - scénario de référenceA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

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Figure 27: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 sans projet à l’HPM

Figure 28: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 sans projet à l’HPS

Bambous 20% 80% Cooper Standard

TOT TOT

49 24 -50.6%

1952 TOT 2498 TOT

2062 TOT 2450 TOT

+ 5.6% -1.9%

RN24

TOT 2140 Légende trafic 2020 sans projet TOT 1989

TOT 2178 trafic 2015 TOT 2056

+ 1.8% + 3.4%

Rue Jean Le Hô

Bambous 20% 80% Cooper Standard

TOT TOT +

163 182 11.4%

2191 TOT 2201 TOT

2283 TOT 2288 TOT

+ 4.2% + 4.0%

RN24

Légende trafic 2020 sans projet TOT 2305

TOT 2157 trafic 2015 TOT 2462

TOT 2333 + 6.8%

+ 8.2%

Rue Jean Le Hô

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2.4 Trafics futurs avec projet

2.4.1 Hypothèse de répartition 80% vers Rennes, 20% v ers Vézin A l’horizon 2020, avec la réalisation du projet, les trafics liés aux commerces, activités, restaurants et bureaux sur le site de la Barre Thomas, s’ajoutent aux trafics précédents.

De plus, le carrefour existant pour l’accès à Cooper Standard est supprimé, remplacé par une branche face à la rue Jean Le Hô. Ceci permet d’éloigner le premier carrefour du diffuseur avec la rocade rennaise et de créer un carrefour en croix à 4 branches. Nous avons pris l’hypothèse que tous les mouvements sont autorisés sauf les demi-tours, le dessin et le calcul des réserves de capacité du carrefour permettra de définir si tous les mouvements peuvent être conservés.

Figure 29: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPM

Figure 30: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPS

Figure 31: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPM

Figure 32: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet, horizon 2020 HPS

Bambous 20% 80% Barre Thomas

TAD TOT TAD TAG 468 TAD

0 24 5 20 2048 TD

57 TAD 116 TAG

1996 TD 166 DT

2052 TOT 2797 TOT

RN24 TAG 131

TD 1869

TAD 249

TOT 2249

0

TAD

Rue Jean Le Hô

Bambous 20% 80% Cooper Standard

TAD TOT TAD TAG 163 TAD

27 722 123 599 2292 TD

79 TAD 5 TAG

2336 TD 33 DT

2415 TOT 2492 TOT

RN24 TAG 60

TD 2022

TAD 184

TOT 2266

300

TAD

Rue Jean Le Hô

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Figure 33: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 avec projet à l’HPM

Figure 34: Evolution du trafic entre 2015 et 2020 avec projet à l’HPS

Figure 35: Evolution du trafic entre 2020 sans projet et 2020 avec projet à l’HPM

Figure 36: Evolution du trafic entre 2020 sans projet et 2020 avec projet à l’HPS

Bambous 20% 80% Barre Thomas

TOT TOT

49 24 -50.6%

2498 TOT

1952 TOT 2797 TOT

2082 TOT + 12.0%

6.7%

RN24 TOT 1989

TOT 2140 Légende trafic 2020 avec projet TOT 2054

TOT 2249 trafic 2015 + 3.3%

+ 5.1% Rue Jean Le Hô

Bambous 20% 80% Barre Thomas

TOT TOT

163 722 341.7%

2201 TOT

2229 TOT 2492 TOT

2482 TOT + 13.3%

+ 11.3%

RN24 TOT 2305

TOT 2157 Légende trafic 2020 avec projet TOT 2924

TOT 2266 trafic 2015 + 26.8%

+ 5.1% Rue Jean Le Hô

Bambous 20% 80% Barre Thomas

TOT TOT

24 24 0.0%

2455 TOT

2067 TOT 2797 TOT

2082 TOT + 14.0%

0.7%

RN24 TOT 2056

TOT 2178 Légende trafic 2020 sans projet TOT 2054

TOT 2249 trafic 2020 avec projet + -0.1%

+ 3.2% Rue Jean Le Hô

Bambous 20% 80% Barre Thomas

TOT TOT

182 722 296.4%

2332 TOT

2327 TOT 2492 TOT

2482 TOT + 6.9%

+ 6.7%

RN24 TOT 2462

TOT 2333 Légende trafic 2020 sans projet TOT 2924

TOT 2266 trafic 2020 avec projet + 18.8%

+ -2.9% Rue Jean Le Hô

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2.4.2 Hypothèse de répartition 50% vers Rennes, 50% vers Vézin Les répartitions de trafic des véhicules entrants et sortants de la partie de la zone industrielle située au sud de la RN24 sont différentes de celles sortant actuellement du site Cooper Standard. Ils se répartissent pour la moitié vers l’est (Rennes et rocade) et l’autre moitié vers l’ouest (Vézin).

Les trafics directionnels futurs attendus à l’heure de pointe du soir avec cette répartition pour les trafics générés par les projets sont les suivants :

Figure 37: Trafics directionnels aux carrefours au droit du site avec projet répartition 50/50, horizon 2020 HPS

Bambous 50% 50% Cooper Standard

TAD TOT TAD TAG 102 TAD

67 682 307 374 2262 TD

49 TAD 5 TAG

2520 TD 33 DT

2570 TOT 2402 TOT

RN24 TAG 151

TD 2022

TAD 184

TOT 2357

300 300

TAD TOT

Rue Jean Le Hô

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2.5 Vérification du fonctionnement du carrefour RN24/ rue Jean Le Hô/ accès Barre Thomas

2.5.1 Configuration avec tous les mouvements permis, avec remplissage complet de la Barre Thomas (2020 avec projet)

2.5.1.1 Cas 1 : phasage en 3 phases

Avec la géométrie prévue de :

- RN24 est : 1 voie de tourne-à-droite et tout droit, 1 voie de tout-droit et 1 voie de tourne à gauche

- RN24 ouest : 1 voie bus, 1 voie de tourne-à-droite et tout droit, 1 voie de tout-droit et 1 voie de tourne à gauche

- Jean Le Hô : 1 voie de tourne à droite uniquement

- Barre Thomas : 1 voie de tourne-à-gauche, de tourne-à-droite et tout droit

- Des passages piétons pour traverser : Barre Thomas, Jean Le Hô et RN24 côté est

Et un phasage du carrefour en 3 phases avec un cycle de 110 s :

- Phase 1 : tout-droit et tourne-à-droite sur RN24

- Phase 2 : tourne-à-gauche sur RN24

- Phase 3 : Barre Thomas et Jean le Hô

Le fonctionnement en HPM présente une saturation sur les branches RN24 en tout droit et le tourne-à-gauche/demi-tour depuis la RN24. Un gain de capacité est envisageable à l’HPM si les flux piétons sont faibles en escamotant la phase 3 avec appel piéton et détection des véhicules sur Barre Thomas et Jean Le Hô.

Le fonctionnement en HPS présente une saturation légère sur les branches RN24 en tout droit et plus forte sur Jean Le Hô et Barre Thomas (volonté de pénaliser les transversales, ce qui vient poser la question des autres échappatoires possibles) :

Heure de Pointe du MatinDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s 4 s s

CU : 103 %

18 s 8 s70 s

Pié

tons

Bus

Pié

tons

Piétons

Piétons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 14 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2048 468 1.1 2 2516 1281.4 79 70 1145 -12% NS NS NS NS NS NS

2 RN24 ouest TD TAD 1869 249 1.1 2 2118 1071.45 66 70 1145 6% 18 24 12 60 18 90

3 RN24 est TAG 282 1.1 1 282 310.2 19 18 295 -5% NS NS NS NS NS NS

4 RN24 ouest TAG 131 1.1 1 131 144.1 9 18 295 51% 42 4 4 20 8 40

5 Sortie Barre Thomas 20 1.1 5 1.1 1 25 27.5 2 8 131 79% 49 1 1 5 3 15

6 Jean Le Hô TAD 0 0 0 1 0 0 0 8 131 100% 48 0 0 0 - -

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 8 - - 47 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 8 - - 47 - - - - -

9 piétons Barre Thomas OUI 1 0 0 0 70 - - 7 - - - - -

-3% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-12% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 3 phases

HPM 2020 - remplissage completA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s 4 s s

CU : 133 %

8 s 12 s76 s

Pié

tons

Bus

Pié

tons

Piétons

Piétons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 14 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2292 163 1.1 2 2455 1235.65 76 76 1244 1% 17 24 12 60 18 90

2 RN24 ouest TD TAD 2022 184 1.1 2 2206 1112.2 68 76 1244 11% 14 22 11 55 17 85

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 8 131 68% 49 2 2 10 5 25

4 RN24 ouest TAG 60 1.1 1 60 66 5 8 131 50% 50 2 2 10 5 25

5 Sortie Barre Thomas 599 1.1 123 1.1 1 722 794.2 49 12 196 -304% NS NS NS NS NS NS

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 12 196 -68% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 12 - - 44 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 12 - - 44 - - - - -

9 piétons Barre Thomas OUI 1 0 0 0 76 - - 5 - - - - -

-33% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-304% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 3 phases

HPS 2020 - remplissage completA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

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Etude de circulation Rapport Déplacements

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2.5.1.2 Cas 2 : phasage en 2 phases

Plus le nombre de phase est élevé, plus la capacité du carrefour est réduite, nous proposons d’étudier le fonctionnement en 2 phases, les mouvements de tourne-à-gauche depuis la RN24 n’était pas trop élevés.

La géométrie du carrefour n’est pas modifiée

Un phasage du carrefour en 2 phases avec un retard à la fermeture et un cycle de 110 s :

- Phase 1 : tous les mouvements sur la RN24 (les tourne-à-gauche sont stockés sur leur voie et dans le carrefour, ce qui avec un cycle de 110s permet l’écoulement d’environ 130 à 160 uvp/h)

- Phase 1 bis : retard à la fermeture du mouvement est-ouest sur la RN24, qui permet l’écoulement du flux de tourne-à-gauche plus important (à l’heure de pointe du soir, ce retard n’est pas nécessaire)

- Phase 2 : Barre Thomas et Jean le Hô

Le fonctionnement en HPM a une réserve de capacité faible, avec des risques de saturation en hyper-pointe, mais qui permet d’écouler les flux sur l’heure de pointe :

Même avec cette optimisation, le fonctionnement en HPS présente une saturation légère sur les branches RN24 en tout droit et plus forte sur Barre Thomas (volonté de pénaliser les transversales, ce qui vient poser la question des autres échappatoires possibles) :

Ces résultats montrent un fonctionnement compliqué, principalement à l’heure de pointe du soir, des circulations sur la RN 24 et surtout sur les transversales, cohérents avec les conclusions de l’étude de requalification de la RN24, montrant une capacité en limite de saturation actuellement et une saturation dans le futur.

Heure de Pointe du MatinDurée de cycle : 110 s

retard à la fermeture de 9s

14 s 5 s s

CU : 88 %

8 s83 s

Bus

Piétons

PiétonsP

iéto

ns

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2048 468 1.1 2 2516 1281.4 79 83 1358 6% 12 20 10 50 16 80

2 RN24 ouest TD TAD 1869 249 1.1 2 2118 1071.45 66 83 1358 21% 9 18 9 45 15 75

3 RN24 est TAG 282 1.1 1 282 310.2 19 83 1358 77% 5 3 3 15 6 30

4 RN24 ouest TAG 131 1.1 1 131 144.1 9 92 1505 90% 2 1 1 5 3 15

5 Sortie Barre Thomas 20 1.1 5 1.1 1 25 27.5 2 8 131 79% 49 1 1 5 3 15

6 Jean Le Hô TAD 0 0 0 1 0 0 0 8 131 100% 48 0 0 0 - -

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 8 - - 47 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 8 - - 47 - - - - -

12% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

6% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPM 2020 - remplissage completA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 124 %

17 s83 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2292 163 1.1 2 2455 1235.65 76 83 1358 9% 11 20 10 50 16 80

2 RN24 ouest TD TAD 2022 184 1.1 2 2206 1112.2 68 83 1358 18% 9 18 9 45 15 75

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 83 1358 97% 4 1 1 5 3 15

4 RN24 ouest TAG 60 1.1 1 60 66 5 83 1358 95% 4 1 1 5 3 15

5 Sortie Barre Thomas 599 1.1 123 1.1 1 722 794.2 49 17 278 -185% NS NS NS NS NS NS

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 17 278 -19% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 17 - - 39 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 17 - - 39 - - - - -

-24% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-185% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPS 2020 - remplissage completA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Page 220: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

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2.5.1.3 Cas 3 : avec répartition 50% vers Rennes et 50% vers Vézin et 2 phases

La modification de répartition dans le cas d’une seule entrée/sortie sur la Barres Thomas, ne modifie que très peu les résultats : le carrefour reste saturé : les flux sortants à l’heure de pointe du soir de la Barre Thomas ne peuvent s’écouler en conservant un écoulement non saturé sur la RN24

2.5.1.1 Cas 4 : avec répartition 50% vers Rennes et 50% vers Vézin et 3 phases

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 118 %

20 s80 s

BusPiétons

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 90 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 90

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2262 102 1.1 2 2364 1187.1 60 65 1300 9% 11 18 9 45 15 75

2 RN24 ouest TD TAD 2022 184 1.1 2 2206 1112.2 56 65 1300 14% 10 16 8 40 13 65

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 65 1300 97% 4 1 1 5 3 15

4 RN24 ouest TAG 151 1.1 1 151 166.1 9 65 1300 87% 4 2 2 10 5 25

5 Sortie Barre Thomas 374 1.1 307 1.1 1 681 749.1 38 15 300 -150% NS NS NS NS NS NS

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 17 15 300 -10% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 15 - - 31 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 15 - - 31 - - - - -

-21% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-150% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPS 2020 - remplissage complet et répartition 50/50A

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s 5 s s

CU : 135 %

11 s 11 s73 s

BusPiétons

Piétons

Pié

tons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 15 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2262 102 1.1 2 2364 1187.1 73 73 1195 1% 19 26 13 65 20 100

2 RN24 ouest TD TAD 2022 184 1.1 2 2206 1112.2 68 73 1195 7% 17 24 12 60 18 90

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 11 180 77% 46 2 2 10 5 25

4 RN24 ouest TAG 151 1.1 1 151 166.1 11 11 180 8% 50 5 5 25 9 45

5 Sortie Barre Thomas 374 1.1 307 1.1 1 681 749.1 46 11 180 -316% NS NS NS NS NS NS

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 11 180 -83% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 22 - - 35 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 11 - - 45 - - - - -

-35% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-316% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 3 phases

HPS 2020 - remplissage complet et répartition 50/50A

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

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2.5.2 Configuration avec tous les mouvements permis, avec remplissage partiel de la Barre Thomas

L’objectif de cet exercice est d’estimer les volumes de trafics acceptables en entrée/sortie de la Barre Thomas afin d’évaluer le remplissage de la zone possible avant d’envisager une option de sortie par un autre carrefour (voie à créer au nord de la zone pour rejoindre la rue Léon Berthault. Nous verrons par la suite les impacts sur ce carrefour.

Le phasage du carrefour en 2 phases étant plus capacitaire, nous ferons l’exercice pour ce phasage.

A l’heure de pointe du matin, le mouvement de tourne-à-gauche et demi-tour depuis la RN24 Est qui ne concerne pas le site est dimensionnant pour le retard à la fermeture. Le mouvement dimensionnant qui concerne le site est le volume du tourne-à-droite de la RN24 Est vers la Barre Thomas.

Diminuer les surfaces réalisées permet d’améliorer le fonctionnement du carrefour à l’HPM pour arriver à une réserve de capacité de 20% qui assure un fonctionnement fluide. Ce fonctionnement est atteint avec le remplissage de la zone suivant (avec les hypothèses de génération du §2.2) :

- Bambous remplis entièrement

- Toute la Barre Thomas est réalisée à l’exception des bureaux prévus sur l’emplacement 6 et de l’ancien site Cooper (partie est du site en façade sur la rocade).

Ce remplissage est supérieur à ce que peut accepter le carrefour à l’heure de pointe du soir.

La RN24 reste chargée.

A l’heure de pointe du soir, la sortie depuis la rue Jean Le Hô est également dimensionnante. Le carrefour reste en limite de saturation. Ce qui signifie que même avec le fonctionnement actuel en carrefour à feux à 3 branches RN24/ Jean Le Hô, le carrefour aurait des réserves de capacité limites.

La capacité de la phase 2 (sortie Jean LeHô et Barre Thomas à 15s de vert) permet l’écoulement de 300 uvp/h. Ce nombre est atteint avec le remplissage de la zone suivant, inférieur à celui admissible le matin (avec les hypothèses de génération du §2.2) :

- Bambous remplis entièrement

- AVS en fonctionnement final

- Emplacements 8 et 9 commercialisés (commerces et activités)

Heure de Pointe du MatinDurée de cycle : 110 s

retard à la fermeture de 9s

14 s 5 s s

CU : 88 %

8 s83 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2048 468 1.1 2 2516 1281.4 79 83 1358 6% 12 20 10 50 16 80

2 RN24 ouest TD TAD 1869 249 1.1 2 2118 1071.45 66 83 1358 21% 9 18 9 45 15 75

3 RN24 est TAG 282 1.1 1 282 310.2 19 83 1358 77% 5 3 3 15 6 30

4 RN24 ouest TAG 131 1.1 1 131 144.1 9 92 1505 90% 2 1 1 5 3 15

5 Sortie Barre Thomas 20 1.1 5 1.1 1 25 27.5 2 8 131 79% 49 1 1 5 3 15

6 Jean Le Hô TAD 0 0 0 1 0 0 0 8 131 100% 48 0 0 0 - -

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 8 - - 47 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 8 - - 47 - - - - -

26012% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

6% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPM 2020 - remplissage partielA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 96 %

20 s80 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

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2.5.3 Configuration en interdisant les tourne-à-gauche depuis les transversales, avec remplissage complet de la Barre Thomas (2020 avec projet)

Un système pour améliorer le fonctionnement du carrefour est de supprimer les tourne-à-gauche depuis la Barre Thomas. Ceci n’est possible qu’en proposant une solution alternative pour les véhicules sortant de la zone et se rendant vers Rennes et la rocade (le tourne-à-gauche est déjà interdit en sortie des Bambous). A cette fin, un emplacement réservé est inscrit au PLU, permettant de créer une voie au nord du site rejoignant la rue Léon Berthault puis la rue du Lieutenant-Colonel Dubois.

Figure 38: réseau de voirie et carrefours à feux, emplacement réservé sur la zone d’étude

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2292 163 1.1 2 2455 1236 76 80 1309 6% 14 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TD TAD 2022 184 1.1 2 2206 1112 68 80 1309 15% 11 20 10 50 16 80

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 42 3 80 1309 97% 5 1 1 5 3 15

4 RN24 ouest TAG 60 1.1 1 60 66 5 80 1309 95% 5 1 1 5 3 15

5 Sortie Barre Thomas 225 1.1 46 1.1 1 271 298 19 20 327 9% 45 8 8 40 13 65

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 20 327 -1% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 20 - - 37 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 20 - - 37 - - - - -

4% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-1% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPS 2020 - remplissage partielA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

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2.5.3.1 Fonctionnement des carrefours RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô et RN24/Berthauld, mouvements de TAG interdits sur Barre Thomas

On considère dans ce scénario que la voie au nord du site rejoignant la rue Léon Berthault est créée. Tous les tourne-à-gauche en sortie de La Barre Thomas et les Bambous s’effectuent sur ce carrefour, le tourne-à-gauche étant interdit sur le carrefour RN24/Jean Le Hô/ Barre Thomas. Les trafics de tourne-à-droite peuvent soit sortir par le nouveau carrefour, Les Bambous ou rue Berthault.

Cette gestion signifie un détour de 1km (soit 72 à 120s de perdues à respectivement 50 ou 30 km/h) pour ce mouvement de tourne-à-gauche, qui devra être rattrapé par le temps gagné au feu (la saturation du carrefour à l’heure de pointe ne permet d’écouler que moins de la moitié du trafic induit par la zone (300 uvp/hps sur 722).

Ce système vient diminuer fortement les trafics sur la branche Barre Thomas, mais ces mêmes trafics se retrouvent en tout-droit sur la branche RN24 ouest.

En se basant sur les matrices directionnelles établies par le modèle de trafic pour l’étude de la RN24, en tenant compte de l’évolution de 0,5% du trafic sur la RN24 et du trafic généré par le projet, on obtient flux futurs suivants à l’HPS (heure dimensionnante pour le carrefour) :

Cette situation accentue le déséquilibre entre les flux directs sur la RN24 et demande donc un temps de vert plus important pour ce flux, au détriment des sorties de Jean Le Hô, ce qui sature cette branche Des flux vont probablement se reporter sur les carrefours amont (Roberdière, Retardais avec le même impact d’augmentation des flux tout droit sur la RN24 depuis l’est).-

Figure 39: Scénario 1 de création d’un barreau au nord de la zone

Les trafics sur le carrefour RN24/ Berthault sont les suivants :

Bambous 20% 80% Cooper Standard

TAD TOT TAD TAG 163 TAD

27 123 123 2292 TD

79 TAD 5 TAG

2336 TD 33 DT

2415 TOT 2492 TOT

RN24 TAG 60

TD 2621

TAD 184

TOT 2865

300 300

TAD TOT

Rue Jean Le Hô

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 106 %

10 s90 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2292 163 1.1 2 2455 1235.65 76 90 1473 16% 6 14 7 35 12 60

2 RN24 ouest TD TAD 2621 184 1.1 2 2805 1411.7 87 90 1473 4% 9 16 8 40 13 65

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 90 1473 97% 2 1 1 5 3 15

4 RN24 ouest TAG 60 1.1 1 60 66 5 90 1473 96% 2 1 1 5 3 15

5 Sortie Barre Thomas 1.1 123 1.1 1 123 135.3 9 10 164 17% 50 4 4 20 8 40

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 10 164 -102% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 10 - - 45 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 10 - - 45 - - - - -

-6% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-102% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomas TAG interdits depuis transversales - 2 phases

HPS 2020 - remplissage completA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

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Etude de circulation Rapport Déplacements

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Avec la géométrie actuelle de :

- RN24 est : 1 voie de tourne-à-droite et tout droit et 1 voie de tout-droit

- RN24 ouest : 1 voie bus, 1 voie de tout droit, 1 voie de tout-droit et tourne à gauche

- Berthault : 1 voie de tourne à droite et tourne-à-gauche

- Des passages piétons pour traverser : Berthault et RN24 côté est

Et un phasage du carrefour en 2 phases avec un cycle de 110 s :

- Phase 1 : RN24

- Phase 2 :Berthault

Les forts flux sortants de Berthault ne peuvent pas non plus être écoulés dans le temps de vert donné permettant une réserve de capacité suffisante sur la RN24.

La solution pour écouler tous les flux depuis Berthault en un temps plus court est l’élargissement de la branche à 2 voies, possible car la sortie sur la RN24 ouest est à 2 voies également, mais à vérifier en géométrie (voie de 9m). Cette solution permet d’obtenir une réserve de capacité faible mais acceptable.

Berthault

TAD TAG

14 599

19 TAD

2086 TD

2105 TOT

TAG 10

TD 1935

TOT 1945

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 106 %

30 s70 s

Bus

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert effectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2086 19 1.1 2 2105 1053.45 65 70 1145 8% 18 24 12 60 18 90

2 RN24 ouest TAG TD 10 1.7 1935 1.1 2 1945 976 60 70 1145 15% 16 22 11 55 17 85

3 Berthauld 599 1.1 14 1.1 1 613 674.3 42 30 491 -37% NS NS NS NS NS NS

-6% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-37% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Berthault 2 phases

HPS 2020 - remplissage completA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 85 %

22 s78 s

Bus

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert effectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2086 19 1.1 2 2105 1053.45 65 78 1276 17% 12 20 10 50 16 80

2 RN24 ouest TAG TD 10 1.7 1935 1.1 2 1945 976 60 78 1276 24% 11 18 9 45 15 75

3 Berthauld 599 1.1 14 1.1 2 613 337.15 21 22 360 6% 44 18 9 45 15 75

15% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

6% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Berthault 2 phases - élargissement Berthault 2 voies

HPS 2020 - remplissage completA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Page 225: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LAMOTTE / MAZUREAU Aménagement du site de la Barre Thomas

Etude de circulation Rapport Déplacements

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En conclusion, les flux prévus sur la RN24 et les flux actuels sur les transversales sont déjà très importants. Le fonctionnement du carrefour RN24/Jean Le Hô/Barre Thomas, même sans les flux de la Barre Thomas présente des dysfonctionnements. Un certain nombre de flux de la Barre Thomas peuvent venir s’ajouter sans perturber plus le fonctionnement du carrefour, l’ajout de flux supplémentaires serait impossible sans dégrader le fonctionnement déjà difficile, cela signifie que les flux restent bloqués à l’intérieur de la zone à l’HPS.

Le fonctionnement global de la RN24, y compris pour les modes alternatifs à la voiture, doit être repensé. L’amélioration des modes doux et transports en commun, prévu par le PDU doit pouvoir venir limiter l’augmentation de véhicules qui ne peut être absorbée par les infrastructures existantes.

2.5.4 Configuration en autorisant les TAG depuis la Barre Thomas, avec remplissage complet de la Barre Thomas et création du barreau nord (2020 avec projet)

2.5.4.1 Fonctionnement des carrefours RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô 2 phases et RN24/Berthauld, mouvements de TAG autorisés sur Barre Thomas et répartition 80% vers Rennes et 20% vers Vézin

On considère dans ce cas que les mouvements de tourne-à-droite s’effectueront par les Bambous et que les mouvements de tourne-à-gauche se répartissent entre ce qui peut s’écouler sur Barre Thomas (cf. § sur remplissage partiel) et Berthault.

Réserves de capacité du carrefour RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô :

Réserves de capacité du carrefour RN24/Berthault :

Berthault Bambous 20% 80% Cooper Standard

TAD TAG TAD TOT TAD TAG 163 TAD

14 329 150 270 0 270 2292 TD

19 TAD 79 TAD 5 TAG

2209 TD 2336 TD 33 DT

2228 TOT 2415 TOT 2492 TOT

TAG 10 RN24 TAG 60

TD 1935 TD 2351

TOT 1945 TAD 184

TOT 2595

300 300

TAD TOT

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 98 %

20 s80 s

BusPiétons

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2292 163 1.1 2 2455 1235.65 76 80 1309 6% 14 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TD TAD 2351 184 1.1 2 2535 1276.7 79 80 1309 2% 15 22 11 55 17 85

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 80 1309 97% 5 1 1 5 3 15

4 RN24 ouest TAG 60 1.1 1 60 66 5 80 1309 95% 5 1 1 5 3 15

5 Sortie Barre Thomas 270 1.1 0 1.1 1 270 297 19 20 327 9% 45 8 8 40 13 65

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 20 327 -1% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 20 - - 37 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 20 - - 37 - - - - -

2% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-1% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phases

HPS 2020 - remplissage complet et répartition BerthaultA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 91 %

25 s75 s

Bus

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2209 19 1.1 2 2228 1114.95 69 75 1227 9% 15 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TAG TD 10 1.7 1935 1.1 2 1945 976 60 75 1227 20% 13 20 10 50 16 80

3 Berthauld 329 1.1 14 1.1 1 343 377.3 24 25 409 8% 42 9 9 45 15 75

4 piétons nord 1 0 0 0 25 409 100% 33 0 0 0 - -

5 piétons sud 1 0 0 0 25 409 100% 33 0 0 0 - -

6 1 0 0 0 25 409 100% 33 0 0 0 - -

9% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

8% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Berthault 2 phases

HPS 2020 - remplissage complet répartition Berthault/Barre ThomasA

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Page 226: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LAMOTTE / MAZUREAU Aménagement du site de la Barre Thomas

Etude de circulation Rapport Déplacements

15-0466-ETU-00001-RPT-D01 du 29/04/2016 Page 30 sur 33

Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-F01-Etude-circulation.docx

Ce fonctionnement permet un écoulement de tous les flux en sortie du projet et sur la RN24, en limite de saturation, comme le fonctionnement actuel

2.5.4.1 Fonctionnement des carrefours RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô 2 phases et RN24/Berthauld, mouvements de TAG autorisés sur Barre Thomas et répartition 50% vers Rennes et 50% vers Vézin

On considère dans ce cas que les mouvements de tourne-à-droite s’effectueront par les Bambous et Berthault et que les mouvements de tourne-à-gauche se répartissent entre ce qui peut s’écouler sur Barre Thomas (cf. § sur remplissage partiel) et Berthault.

Avec cette solution, on arrive à un fonctionnement équivalent à l’existant, le point bloquant restant Jean Le Hô, mais avec des possibilités d’écoulement plus à l’ouest.

Bambous 50% 50% Cooper Standard

Berthault

TAD TAG TAD TOT TAD TAG 102 TAD

168 104 221 270 270 2262 TD

19 TAD 49 TAD 5 TAG

2157 TD 2213 TD 33 DT

2176 TOT 2262 TOT 2402 TOT

TAG 10 RN24 TAG 151

TD 1935 TD 2126

TOT 1945 TAD 184

TOT 2461

300 300

TAD TOT

Rue Jean Le Hô

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 93 %

21 s79 s

Bus Piétons

Piétons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2262 102 1.1 2 2364 1187.1 73 79 1293 8% 13 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TD TAD 2126 184 1.1 2 2310 1164.2 72 79 1293 10% 13 22 11 55 17 85

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 79 1293 97% 5 1 1 5 3 15

4 RN24 ouest TAG 151 1.1 1 151 166.1 11 79 1293 87% 5 2 2 10 5 25

5 Sortie Barre Thomas 270 1.1 0 1.1 1 270 297 19 21 344 14% 44 8 8 40 13 65

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 21 344 4% 45 9 9 45 15 75

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 21 - - 36 - - - - -

7% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

4% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 2 phasesHPS 2020 - remplissage complet et répartition Berthault 50/50

A

Etude :+A2:AJ33

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 93 %

24 s76 s

Bus Piétons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2276 19 1.1 2 2295 1148.45 71 76 1244 8% 15 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TAG TD 10 1.7 1935 1.1 2 1945 976 60 76 1244 22% 12 20 10 50 16 80

3 Berthauld 329 1.1 14 1.1 1 343 377.3 24 24 393 4% 43 10 10 50 16 80

4 piétons nord 1 0 0 0 24 393 100% 34 0 0 0 - -

5 piétons sud 1 0 0 0 24 393 100% 34 0 0 0 - -

7% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

4% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Berthault 2 phases

HPS 2020 - remplissage complet répartition Berthault/Barre ThomasA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Page 227: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LAMOTTE / MAZUREAU Aménagement du site de la Barre Thomas

Etude de circulation Rapport Déplacements

15-0466-ETU-00001-RPT-D01 du 29/04/2016 Page 31 sur 33

Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-F01-Etude-circulation.docx

2.5.4.1 Fonctionnement des carrefours RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô 3 phases et RN24/Berthauld (à 2 voies), mouvements de TAG autorisés sur Barre Thomas et répartition 80% vers Rennes et 20% vers Vézin

Le phasage du carrefour en donnant une phase spéciale pour les tourne-à-gauche sur la RN24 permet de sécuriser ces flux et donc de diminuer le risque d’accident. Par contre, cela diminue la capacité globale du carrefour.

Pour un fonctionnement acceptable de la RN24 sur le carrefour RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô, les temps d’interphase sont réduits au minimum (3s sauf phase 3) et la durée de la phase de tourne-à-gauche également (6s). En effet, les flux non écoulés depuis la Barre Thomas sortent par la rue Berthault et se retrouvent en tout-droit sur la RN24 ouest dans le carrefour.

Pour écouler correctement les flux de tourne-à-gauche sur Berthault, il convient de passer l’entrée du carrefour à 2 voies.

Ce fonctionnement permet d’apporter plus de sécurité avec des réserves de capacité en limite de saturation.

Berthault Bambous 20% 80% Cooper Standard

TAD TAG TAD TOT TAD TAG 163 TAD

14 469 150 130 0 130 2292 TD

19 TAD 79 TAD 5 TAG

2209 TD 2336 TD 33 DT

2228 TOT 2415 TOT 2492 TOT

TAG 10 RN24 TAG 60

TD 1935 TD 2491

TOT 1945 TAD 184

TOT 2735

300 300

TAD TOT

Rue Jean Le Hô

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

3 s 3 s 5 s s

CU : 108 %

6 s 9 s84 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 11 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2292 163 1.1 2 2455 1235.65 76 84 1375 10% 10 18 9 45 15 75

2 RN24 ouest TD TAD 2491 184 1.1 2 2675 1346.7 83 84 1375 2% 13 20 10 50 16 80

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 6 98 57% 51 2 2 10 5 25

4 RN24 ouest TAG 60 1.1 1 60 66 5 6 98 33% 52 2 2 10 5 25

5 Sortie Barre Thomas 130 1.1 0 1.1 1 130 143 9 9 147 3% 51 5 5 25 9 45

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 9 147 -124% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 9 - - 46 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 9 - - 46 - - - - -

-8% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-124% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 3 phases

HPS 2020 - remplissage complet et répartition BerthaultA

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 84 %

18 s82 s

Bus

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert effectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2209 19 1.1 2 2228 1114.95 69 82 1342 17% 10 18 9 45 15 75

2 RN24 ouest TAG TD 10 1.7 1935 1.1 2 1945 976 60 82 1342 27% 8 16 8 40 13 65

3 Berthauld 469 1.1 14 1.1 2 483 265.65 17 18 295 10% 46 14 7 35 12 60

16% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

10% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Berthault 2 phases

HPS 2020 - remplissage complet (Barre Thomas à 3 phases)A

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Page 228: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LAMOTTE / MAZUREAU Aménagement du site de la Barre Thomas

Etude de circulation Rapport Déplacements

15-0466-ETU-00001-RPT-D01 du 29/04/2016 Page 32 sur 33

Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-F01-Etude-circulation.docx

2.5.4.1 Fonctionnement des carrefours RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô 3 phases et RN24/Berthauld (à 2 voies), mouvements de TAG autorisés sur Barre Thomas et répartition 50% vers Rennes et 50% vers Vézin

Le phasage du carrefour en donnant une phase spéciale pour les tourne-à-gauche sur la RN24 permet de sécuriser ces flux et donc de diminuer le risque d’accident. Par contre, cela diminue la capacité globale du carrefour.

Pour un fonctionnement acceptable de la RN24 sur le carrefour RN24/Barre Thomas/Jean Le Hô, les temps d’interphase sont réduits au minimum (3s sauf phase 3) et la durée de la phase de tourne-à-gauche également (6s). En effet, les flux non écoulés depuis la Barre Thomas sortent par la rue Berthault et se retrouvent en tout-droit sur la RN24 ouest dans le carrefour.

Pour écouler correctement les flux de tourne-à-gauche sur Berthault, il convient de passer l’entrée du carrefour à 2 voies.

Les réserves de capacité entre les 2 répartitions de trafic sont sensiblement équivalentes.

Berthault Bambous 50% 50% Cooper Standard

TAD TAG TAD TOT TAD TAG 102 TAD

168 224 221 150 150 2262 TD

19 TAD 49 TAD 5 TAG

2157 TD 2213 TD 33 DT

2176 TOT 2262 TOT 2402 TOT

TAG 10 RN24 TAG 151

TD 1935 TD 2246

TOT 1945 TAD 184

TOT 2581

300 300

TAD TOT

Rue Jean Le Hô

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

3 s 3 s 5 s s

CU : 106 %

11 s 11 s77 s

Bus

Piétons

Piétons

Pié

tons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 11 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert ef fectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2262 102 1.1 2 2364 1187.1 73 77 1260 6% 15 22 11 55 17 85

2 RN24 ouest TD TAD 2246 184 1.1 2 2430 1224.2 75 77 1260 3% 16 24 12 60 18 90

3 RN24 est TAG 38 1.1 1 38 41.8 3 11 180 77% 46 2 2 10 5 25

4 RN24 ouest TAG 151 1.1 1 151 166.1 11 11 180 8% 50 5 5 25 9 45

5 Sortie Barre Thomas 150 1.1 0 1.1 1 150 165 11 11 180 8% 50 5 5 25 9 45

6 Jean Le Hô TAD 0 0 300 1.1 1 300 330 21 11 180 -83% NS NS NS NS NS NS

7 piétons nord OUI 1 0 0 0 11 - - 45 - - - - -

8 piétons sud OUI 1 0 0 0 11 - - 45 - - - - -

-6% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

-83% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Jean Le Hô / Barre Thomastous les mouvements permis sauf TAG Jean Le Hô - 3 phasesHPS 2020 - remplissage complet et répartition Berthault 50-50

A

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Heure de Pointe du SoirDurée de cycle : 110 s

5 s 5 s s

CU : 80 %

16 s84 s

Bus

Piétons

Pié

tons

Hypothèses : Durée de cycle : 110 s

Durée de phase mini. : 8 s

Temps perdu par cycle : 10 s

Capacité à vide : 1800 uvp/h

Longueur d'un véhicule 5 m

Pénalisation retour coord. 0 %

Durée effective : 110

Lignes de feux BILAN - Capacité - Retard Remontée de file d'attente

TAGCoeff TAG FIL TAD

Coeff TAD

Considérer en

Ph. spéciale

Sans traf ic

?

NB de voies

Charge totale uvp/h

Charge pondérée /

voie

Tps de vert nécessaire par cycle

(s)

Tps de vert effectif par cycle (s) *

* Intègre la contrainte de lucarne le cas échéant NS = Non Significatif

1 RN24 est TD TAD 2157 19 1.1 2 2176 1088.95 67 84 1375 21% 8 16 8 40 13 65

2 RN24 ouest TAG TD 10 1.7 2026 1.1 2 2036 1021.5 63 84 1375 26% 8 16 8 40 13 65

3 Berthauld 224 1.1 168 1.1 2 392 215.6 14 16 262 18% 46 12 6 30 11 55

20% Réserve moyenne de capacité (capacité globale / Charges maxi par phases)

18% Réserve de capacité sur la ligne la plus chargé / capacité

nb moy. d'uvp

bloqués / cycle

RéserveNb max

moyen Veh. attente /

voie

Long. max moyen file d'attente /

vo ie(m)

long. M ax / voie (m)

Nb max d'uvp

(à 95%)Q+1,7Q^½

/ voie

Trafic Temps à considérer

Retard moyen par véhicule

(s)

RN 24 / Berthault 2 phases

HPS 2020 - remplissage complet (Barre Thomas à 3 phases)-50/50A

Etude :

Carrefour :

Solution :

Hypothèse de trafic :

Indice :

Capacité / voie(uvp/h)

Particularités Charge

Etude d'impact de l'aménagement de la Barre Thomas

Page 229: Étude d'impact -  loi sur l'eau  - rapport déplacements

LAMOTTE / MAZUREAU Aménagement du site de la Barre Thomas

Etude de circulation Rapport Déplacements

15-0466-ETU-00001-RPT-D01 du 29/04/2016 Page 33 sur 33

Réf Aff. Arcadis/ 182-15-0466 15-0466-ETU-0001-RPT-F01-Etude-circulation.docx

Le tableau ci-dessous présente la synthèse de l’ensemble des scénarios étudiés.

Le dernier scénario permet un fonctionnement avec le maximum de sécurité avec les branches RN24 et Barre Thomas en limite de saturation.

horizon scénario répartition horaire phases

Capacité

utilisée du

carrefour

Barre

Thomas

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<10%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

nombre

de voies

sur

Berthault

Capacité

utilisée du

carrefour

Berthault

branche

saturée

(Rc<0)

branche en

limite de

saturation

(0<Rc<20%)

branche en

limite de

saturation

(10<Rc<20%)

2015 actuel HPS 2 91% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020 référence 80-20 HPM 2 88%

RN24 est et

ouest,RN24

est TAG

2020 référence 80-20 HPS 2 94% Le Hô

RN24 est et

ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 3 103%

RN24 est

TD et TAG RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 3 133%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 124%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 2 118%

Le Hô,

Barre

Thomas RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

autorisé 1 accès 50-50 HPS 3 135%

Le Hô,

Barre

Thomas

RN24 est,

RN24 ouest

TD et TAG

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPM 2 88% RN24 est

2020

projet partiel TAG

autorisé 1 accès 80-20 HPS 2 96% Le Hô

RN24 est,

Barre

Thomas RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 1 106% Berthault RN24 est RN24 ouest

2020

projet complet TAG

interdits 2 accès 80-20 HPS 2 106% Le Hô RN24 ouest

RN24 est,

Barre

Thomas 2 85% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 2 91% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 80-20 HPS 3 108% Le Hô

RN24 ouest,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 84% Berthault RN24 est

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 2 93% Le Hô RN24 est

RN24 ouest,

Barre

Thomas 1 91%

RN24 est,

Berthault

2020

projet complet TAG

autorisés 2 accès 50-50 HPS 3 106% Le Hô

RN24 ouest

TD et TAG,

RN24 est,

Barre

Thomas 2 80% Berthault