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Seul le prononcé fait foi Intervention – Romain Blachier Ville Respirable Conseil métropolitain du lundi 12 décembre 2016 Monsieur le Président, Chèr(e)s, collègues, Depuis une dizaine de jours, notre Métropole est confrontée à un grave problème de qualité de l'air. Ce sont ainsi les poumons des grands lyonnais de tous âges qui sont confrontés à ce fléau que sont les particules fines. Un fléau notamment amené par des technologies en matière de transport, de chauffage. Des techniques qui peuvent, si nous en faisons le choix, être demain désuètes. Et remplacées en grande partie par des technologies propres : les cleantechs. Bien sûr il faut se garder de tout solutionnisme, ce mal du numérique que dénonce à juste titre le penseur Evgeny Mozorov : ce n'est certes pas une simple application sur un smartphone qui va résoudre toute la pollution du Monde. Mais elle peut y contribuer. C'est d'ailleurs en recourant, comme nous l'avons fait ici à la métropole de Lyon, à une augmentation des modes de transport collectif, à de l'auto-partage ou du vélo, en favorisant la mobilité électrique propre que nous apportons des éléments de solution au problème. C'est aussi en soutenant l'isolation des logements et l'optimisation de la production de chaleur que nous faisons partie de ceux qui trouvent une issue à cette situation. Grâce à cela la majorité des polluants atmosphériques est en diminution depuis une décennie dans notre Métropole. Mais la réalité de la qualité de l'air de ces derniers jours nous amène, les groupes socialistes et républicains métropolitains et PRG en sont convaincus, à aller plus loin en utilisant le progrès technologique plutôt que de le condamner. RB - Ville respirable – Conseil métropolitain du 12/12/2016 1-2

intervention sur les apport du numérique en matière de qualité de l'air

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Page 1: intervention sur les apport du numérique en matière de qualité de l'air

Seul le prononcé fait foi Intervention – Romain Blachier

Ville RespirableConseil métropolitain du lundi 12 décembre 2016

Monsieur le Président,

Chèr(e)s, collègues,

Depuis une dizaine de jours, notre Métropole est confrontée à un grave problème de qualité de l'air. Ce sont ainsi les poumons des grands lyonnais de tous âges qui sont confrontés à ce fléau que sont les particules fines.

Un fléau notamment amené par des technologies en matière de transport, de chauffage. Des techniques qui peuvent, si nous en faisons le choix, être demain désuètes. Et remplacées en grande partie par des technologies propres : les cleantechs.

Bien sûr il faut se garder de tout solutionnisme, ce mal du numérique que dénonce à juste titre le penseur Evgeny Mozorov : ce n'est certes pas une simple application sur un smartphone qui va résoudre toute la pollution du Monde. Mais elle peut y contribuer.

C'est d'ailleurs en recourant, comme nous l'avons fait ici à la métropole de Lyon, à une augmentation des modes de transport collectif, à de l'auto-partage ou du vélo, en favorisant la mobilité électrique propre que nous apportons des éléments de solution au problème.

C'est aussi en soutenant l'isolation des logements et l'optimisation de la production de chaleur que nous faisons partie de ceux qui trouvent une issue à cette situation. Grâce à cela la majorité des polluants atmosphériques est en diminution depuis une décennie dans notre Métropole.

Mais la réalité de la qualité de l'air de ces derniers jours nous amène, les groupes socialistes et républicains métropolitains et PRG en sont convaincus, à aller plus loin en utilisant le progrès technologique plutôt que de le condamner.

RB - Ville respirable – Conseil métropolitain du 12/12/2016

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Page 2: intervention sur les apport du numérique en matière de qualité de l'air

Seul le prononcé fait foi Aux côtés de ces solutions mises en œuvre depuis des années, le numérique est un levier essentiel du développement durable. Nous voulons aider le tissu économique et numérique local, « l’écosystème numérique », à inventer de nouveaux outils pour faire progresser les citoyens vers une meilleure prise en compte de la qualité de l’air.

Il s'agit de mobiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème que ce soient les start-ups, les associations, les académiques ou la société civile dans une dynamique d’innovation collaborative.

Un grand nombre d'acteurs collectifs comme le Tuba, qui fête ses deux ans, et d'entreprises privées peuvent travailler de concert pour imaginer des applications afin d'inciter à prendre davantage les transports en commun. Ou à marcher plus. OU à utiliser sa voiture moins longtemps, moins souvent. En optimisant de façon intelligente son temps de trajet. En trouvant facilement quelqu'un avec qui partager une voiture, là, à l'instant. Mais aussi en permettant de trouver plus facilement près de chez soi des loisirs, du travail et des commerces en proximité.

Lors des Happytic ce sont des dizaines de grands lyonnais qui se pressent pour trouver, ensemble, les solutions de demain. Et ces grands lyonnais nous nous devons de les aider. C'est ce que nous faisons. Pour leur permettre, à eux aussi de faire partie de la solution.

Je vous remercie.

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