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developavantime.blogspot.com H1N1 : la vaccination du grand public débute jeudi M.B. (lefigaro.fr) avec agences 09/11/2009 | Mise à jour : 15:15 L'entourage des nourrissons de moins de six mois, les professionnels de santé non encore vaccinés et les personnes fragiles sont prioritaires, soit six millions de Français. Alors que la circulation du virus de la grippe A H1N1 s'intensifie en Franceavec huit nouveaux décès depuis le 3 novembre, plus de six millions de Français sont invités à se faire vacciner dès le 12 novembre, jour du lancement de la campagne de vaccination nationale. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a annoncé ce matin l'ouverture dès jeudi de plus de mille centres de vaccination et a évoqué les trois types de population appelées à se faire vacciner en priorité. Parmi eux, figure l'entourage des nourrissons de moins de six mois, une frange particulièrement fragile. Les professionnels de santé non encore vaccinés, médecins de ville et personnels des établissements médico-sociaux sont également appelés à se rendre dans les centres de vaccination ainsi que les personnes fragiles, souffrant de difficultés les rendant plus vulnérables au H1N1, et notamment de problèmes respiratoires. Egalement considérées comme prioritaires, les femmes enceintes seront quant à elles appelées à se faire vacciner dès que l'autorisation de mise sur le marché aura été donnée au laboratoire Sanofi-Pasteur pour son vaccin non adjuvé. Les adjuvants, présents dans les vaccins délivrés le 12 novembre, pourraient représenter un risque d'effets indésirables pour ce type de population. Le patient recevra un certificat de vaccination Les vaccins seront ensuite proposés aux enfants âgés de 6 à 23 mois. Et comme l'indiquait le ministre de l'Education nationale Luc Chatel, la vaccination des 12 millions d'enfants d'âge scolaire devrait commencer à partir du 25 novembre, dans les centres de vaccination pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires et dans les établissements scolaires pour les collégiens et lycéens. Un calendrier sur lequel Roselyne Bachelot s'est montrée prudente, précisant que «les industriels devaient être au rendez-vous des livraisons d'ici là». La ministre a également rappelé qu'aucun enfant ne sera vacciné sans l'accord «explicite et écrit» de ses parents. Enfin, viendra le tour des personnes de plus de 65 ans présentant des facteurs de risques, puis des personnes âgées et des adultes sans facteurs aggravants.

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H1N1 : la vaccination du grand public débute jeudi M.B. (lefigaro.fr) avec agences 09/11/2009 | Mise à jour : 15:15

L'entourage des nourrissons de moins de six mois, les professionnels de santé non

encore vaccinés et les personnes fragiles sont prioritaires, soit six millions de

Français.

Alors que la circulation du virus de la grippe A H1N1 s'intensifie en Franceavec huit nouveaux décès

depuis le 3 novembre, plus de six millions de Français sont invités à se faire vacciner dès le 12

novembre, jour du lancement de la campagne de vaccination nationale. La ministre de la Santé Roselyne

Bachelot a annoncé ce matin l'ouverture dès jeudi de plus de mille centres de vaccination et a évoqué

les trois types de population appelées à se faire vacciner en priorité.

Parmi eux, figure l'entourage des nourrissons de moins de six mois, une frange particulièrement fragile.

Les professionnels de santé non encore vaccinés, médecins de ville et personnels des établissements

médico-sociaux sont également appelés à se rendre dans les centres de vaccination ainsi que les

personnes fragiles, souffrant de difficultés les rendant plus vulnérables au H1N1, et notamment de

problèmes respiratoires.

Egalement considérées comme prioritaires, les femmes enceintes seront quant à elles appelées à se faire

vacciner dès que l'autorisation de mise sur le marché aura été donnée au laboratoire Sanofi-Pasteur

pour son vaccin non adjuvé. Les adjuvants, présents dans les vaccins délivrés le 12 novembre,

pourraient représenter un risque d'effets indésirables pour ce type de population.

Le patient recevra un certificat de vaccination

Les vaccins seront ensuite proposés aux enfants âgés de 6 à 23 mois. Et comme l'indiquait le ministre de

l'Education nationale Luc Chatel, la vaccination des 12 millions d'enfants d'âge scolaire devrait

commencer à partir du 25 novembre, dans les centres de vaccination pour les élèves des écoles

maternelles et élémentaires et dans les établissements scolaires pour les collégiens et lycéens. Un

calendrier sur lequel Roselyne Bachelot s'est montrée prudente, précisant que «les industriels devaient

être au rendez-vous des livraisons d'ici là». La ministre a également rappelé qu'aucun enfant ne sera

vacciné sans l'accord «explicite et écrit» de ses parents. Enfin, viendra le tour des personnes de plus de

65 ans présentant des facteurs de risques, puis des personnes âgées et des adultes sans facteurs

aggravants.

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Sophie Delaporte, directrice générale adjointe de la santé, a de son côté dévoilé l'ensemble du parcours

de vaccination. Les personnes concernées doivent recevoir par courrier un bon de vaccination, qu'ils

devront imprimer et remettre à l'accueil du centre le plus proche. Sur place, deux membres de l'équipe

de vaccination leur remettront une fiche médicale individuelle, sur laquelle ils répondront à des questions

sur les contre-indications éventuelles à la vaccination. Les patients discuteront ensuite avec un médecin

qui décidera ou non de prescrire la vaccination. La seringue sera ensuite préparée, le vaccin injecté, et le

patient sortira en recevant un bon de traçabilité et un certificat de vaccination. Le bon de traçabilité lui

servira lors de son deuxième passage en centre de vaccination, pour recevoir la deuxième dose, trois

semaines plus tard. Le certificat de vaccination sera alors complété, et devra être conservé par le

patient.

Afin de rassurer les futurs patients, Roselyne Bachelot a également réaffirmé que les vaccins contre la

grippe A ne présentaient pas de risques pour la santé, au vu des connaissances actuelles. Elle a souligné

que le premier rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) dévoile

des effets indésirables «attendus», donc sans gravité, pour ces vaccins. Elle-même se fera vacciner

contre la grippe A dès le 12 novembre, même si elle ne fait pas partie des personnes prioritaires. Selon

elle, la «vaccination de la ministre de la Santé a une valeur symbolique».