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PHYSIOPATHOLOGIE DE L’ASTHME Dr Mehdy WAYZANI DES Pneumologie Jeudi 17 Avril 2014

Physiopathologie de l’asthme

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Page 1: Physiopathologie de l’asthme

PHYSIOPATHOLOGIE

DE L’ASTHME

Dr Mehdy WAYZANI

DES Pneumologie

Jeudi 17 Avril 2014

Page 2: Physiopathologie de l’asthme

PRÉ-REQUIS

• SYSTEME IMMUNITAIRE

• PHYSIOPATHOLOGIE DE L’ ALLERGIE

• MÉCANIQUE VENTILATOIRE

Page 3: Physiopathologie de l’asthme

OBJECTIFS

• Connaitre les modes de présentation del’asthme

• Connaître les différentes étapes de laphysiopathologie de l’asthme

• Connaitre les conséquences respiratoires

Page 4: Physiopathologie de l’asthme

PLAN

I. GENERALITES

II. PHYSIOPATHOLOGIE

III. CONSEQUENCES RESPIRATOIRES ET CIRCULATOIRES

IV. CAS PARTICULIERS

V. CONCLUSION

Page 5: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

1. Définition

• « asthma » = «respiration difficile»

• Définition consensuelle = définition de la

GINA: Global INitiative for Asthma

(Initiative globale pour l’asthme)

www.ginasthma.org/

Page 6: Physiopathologie de l’asthme

Inflammation chronique des voies aériennes impliquant de

multiples cellules, notamment les mastocytes, les éosinophiles, les

lymphocytes T.

Chez les sujets prédisposés, cette inflammation provoque des

épisodes récidivants de sifflements, de gêne respiratoire,

d’oppression thoracique, de toux, particulièrement la nuit et/ou

au petit matin.

Symptômes habituellement associés à une obstruction bronchique

étendue et d’intensité variable, partiellement / totalement

réversible soit spontanément, soit sous l’effet d’un traitement.

Cette inflammation provoque également une augmentation de la

réactivité bronchique (HRB) en réponse à une variété de stimuli.

MALADIE ASTHMATIQUE

DEFINITIONS : GINA 2012

Définition Physiopathologique

Définition Clinique

Page 7: Physiopathologie de l’asthme

Inflammation chronique des voies aériennes impliquant de

multiples cellules, notamment les mastocytes, les éosinophiles, les

lymphocytes T.

Chez les sujets prédisposés, cette inflammation provoque des

épisodes récidivants de sifflements, de gêne respiratoire,

d’oppression thoracique, de toux, particulièrement la nuit et/ou au

petit matin.

Symptômes habituellement associés à une obstruction bronchique

étendue et d’intensité variable, partiellement / totalement

réversible soit spontanément, soit sous l’effet d’un traitement.

Cette inflammation provoque également une augmentation de la

réactivité bronchique (HRB) en réponse à une variété de stimuli.

MALADIE ASTHMATIQUE

DEFINITION : GINA 2012

Page 8: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

Mode de présentation de l’asthme

• Asthme extrinsèque : atopique +++

–80% des asthmatiques âgés de 15 à 45 ans

–Allergènes les plus fréquents : pollens,acariens, moisissures, squames d’animaux.

• Asthme intrinsèque : non atopique

– Survenue généralement plus tardive

–88% des asthmatiques de plus de 60 ans

Page 9: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

Mode de présentation de l’asthme

• Asthme professionnel– Induit par une substance au lieu du travail

• Asthme à l’exercice– Symptomatique lors d’effort physique

• Asthme à l’aspirine

• Toux chronique rebelle

Page 10: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

2. Intérêt

Problème de santé publique• Monde : 235 millions d’asthmatiques.• Europe : 40 millions de personnes souffrent

d’asthme allergique

• Pas un problème de santé publique limité aux pays àhaut revenu. Il sévit dans tous les pays, quel que soitleur niveau de développement.

Rapport sur l’asthme. OMS Novembre 2013http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs307/fr/

Page 11: Physiopathologie de l’asthme
Page 12: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités 2. Intérêt

CONTEXTES PARTICULIERS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

– Prévalence exacte imparfaitement connue

– Statistiques fragmentaires, non actualisées voireinexistantes dans beaucoup de pays africains.

– Manque d’implication des décideurs, perceptionbénigne de cette pathologie

– Prévalence Afrique : 3,9 - 8,1%(ISAAC, Lancet 1998)

Page 13: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités 2. Intérêt

SENEGAL

• 1998 : 8,2% (Pneumologie, Fann, Dakar)Revue des Maladies Respiratoires Vol 23, N° 4-C2 - Sept 2010 p. 125

• 2002 : 30 cas AAG (HPD)Wade K.A., Ndiaye E.M. La maladie asthmatique : point de vue du réanimateur.

XIIe Journée HPD, Mai 2011

• 2013 : 9,1% (Pneumologie, Fann, Dakar)

• 62,1% reçus dans un tableau de crise d’asthmeGoudjinou G. Thèse médecine n°87

Page 14: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

2. Intérêt

Problème de santé publique

• Plus de 180 000 décès chaque année.

• Plus de 80% des décès dans les pays à revenufaible ou intermédiaire.

Page 15: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

2. Intérêt

Diagnostique

• Asthme sous-diagnostiqué et insuffisammenttraité.

• Etudes ISAAC : seulement la moitié desasthmatiques sont diagnostiqués.

Page 16: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

2. Intérêt

Retentissement social et coût

• Limite souvent l’activité du malade tout aulong de sa vie.

• Lourde charge pour les individus, les familleset la société.

Page 17: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

2. IntérêtRetentissement social et coûtL’asthme responsable de :– 25 % de l’ensemble des absentéismes scolaire

et/ou professionnelle

– Coût économique élevé :

Coût Asthme > Tuberculose + VIH / Sida

L’asthme analysé par l’OMS. Octobre, 2012

Page 18: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

2. IntérêtRetentissement social et coût

• USA, coûts (directs et indirects) annuels de l’asthme >US $6 milliards.

• Soins aux asthmatiques et les journées perdues du faitde la maladie coûtent à la Grande-Bretagne US $1,8milliard.

L’asthme analysé par l’OMS. Octobre, 2012

Page 19: Physiopathologie de l’asthme

Objectifs du programme OMS

• Surveillance pour déterminer l’ampleur du problème,analyser ses déterminants et suivre les tendances(populations pauvres +++)

• Prévention primaire pour réduire l’exposition aux facteurs derisque courants, notamment fumée tabac et pollution de l’air

• Déterminer des interventions efficaces et peu coûteuses etles rendre plus accessibles aux différents niveaux du systèmede santé.

• Améliorer l’accès à des interventions d’un bon rapportcoût/efficacité, et notamment aux médicaments.

Asthme. Aide-mémoire N°307. Novembre 2013.

Page 20: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

2. Intérêt

Thérapeutique

• Bonne PEC =– bonne compréhension des mécanismes

physiopathologiques, très complexes +++

– Implication thérapeutique efficace et efficiente pourralentir le remodelage.

– Education thérapeutique +++

Page 21: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

3. Historique

Page 22: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

3. Historique

• Projet GINA a été lancé en 1993, en collaboration avec l’OMS.

• Programme qui regroupe des personnels de soins de santé etles pouvoirs public dans le but de :

– faire diminuer la prévalence, la morbidité et la mortalitéliées à l'Asthme.

– améliorer la vie des personnes atteintes aux quatre coinsde la planète.

Page 23: Physiopathologie de l’asthme

1995

2002 2004 2006

2008

CONSENSUS GINA

2010

23

2012

Page 24: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

3. Historique Journée mondiale

• de l’asthme : 06 Mai (1er Mardi de Mai)

• de la spirométrie–14 Octobre 2010 –28 Juin 2012–20 Novembre 2013

Page 25: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

4. Rappels

Anatomie

Histologie bronchique

Broncho-motricité

Page 26: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

4. Rappels

4.1. Anatomie

Page 27: Physiopathologie de l’asthme

APPAREIL RESPIRATOIRE

Rôle Couche cartilagineuse

• Rigidité de l’arbre bronchique

• Évite l’occlusion complète des lumières

bronchiques

Page 28: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

4. Rappel

4.2. Histologique de la bronche

Page 29: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

4. Rappel

4.2. Histologique de la bronche

Page 30: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

4. Rappel

4.2. Histologique

• bronche

• bronchiole

Page 31: Physiopathologie de l’asthme

Cellule de Clara

bronchiolaire

__

Page 32: Physiopathologie de l’asthme

I. Généralités

4. Rappel

4.3. Broncho-motricité

Page 33: Physiopathologie de l’asthme

Fibre BStimulation → BC reflexe

Mécanique Chimique

Froid et air sec

Page 34: Physiopathologie de l’asthme

Médullosurrénale

/ Substance P ?

Page 35: Physiopathologie de l’asthme
Page 36: Physiopathologie de l’asthme

II. PHYSIOPATHOLOGIE PROPREMENT DITE

Inflammation bronchique

Hyper réactivité bronchique

Obstruction bronchique

Page 37: Physiopathologie de l’asthme

II. PHYSIOPATHOLOGIE PROPREMENT DITE

Inflammation bronchique

Hyper réactivité bronchique

Obstruction bronchique

Page 38: Physiopathologie de l’asthme

1. Inflammation bronchique

1.1. Différentes cellules impliquées

Lymphocytes

Cellules dendriti

ques

Eosinophiles

PNNCellules épithéliales

des VA

Mastocyte

Basophile

Les cellules << conversent >>Cell Cross Talk

Page 39: Physiopathologie de l’asthme
Page 40: Physiopathologie de l’asthme

Cellules dendritiques

• Principales cellules présentatrices de l’antigène (CPA)dans le poumon

• Présentes en grand nombre dans les VA

– épithélium +++

• Chez l’asthmatique ↗↗ des CD

• Leur densité augmente après l’exposition à un irritantrespiratoire

Page 41: Physiopathologie de l’asthme

Cellules dendritiques

• Assure un réseau de capture des antigènesinhalés:

– la captation spécifique,

– l’internalisation,

–puis la présentation d’un peptide Ag auxLymphocytes T

Page 42: Physiopathologie de l’asthme

Cellules dendritiques

TH2

Page 43: Physiopathologie de l’asthme
Page 44: Physiopathologie de l’asthme

Lymphocyte

• Rôle lymphocytes T CD4 le mieux connu +++

• Peu nombreux chez le sujet témoin

• Chez l’asthmatique, ils infiltrent de façon quasiconstante la muqueuse bronchique et le LBA

• Au cours des exacerbations aigues : activationdes lymphocytes TCD4+ circulants.

Page 45: Physiopathologie de l’asthme

Lymphocyte

• Profil TH1 / TH2

• LT CD4+ sont séparés en 2 classesfonctionnelles TH1 et TH2

• en fonction de leur profil de sécrétion decytokines.

Page 46: Physiopathologie de l’asthme
Page 47: Physiopathologie de l’asthme

Profil TH1 / TH2

• Cytokines du profil TH2 contrôlent à la fois :

– La synthèse des IgE (IL-4, IL-13)

• Principal anticorps impliqué dans la réaction

allergique immédiate « type I »

Page 48: Physiopathologie de l’asthme

IgE : origine

IL4IL13

TH2

RéarrangementCommutation isotypique

Switch IgE

Page 49: Physiopathologie de l’asthme

IgE : récepteurs

Forte affinité: FcεRI

Faible affinité: FcεRII

FcεRI FcεRII

Mastocyte-basophile

Éosinophile

Macrophage

C dendritique

Lymphocyte B / Lymphocyte T

Mastocyte- Basophile

C langerhans

Macrophage

PNN

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Page 50: Physiopathologie de l’asthme

Profil TH1 / TH2

• Cytokines du profil TH2 contrôlent à la fois :

– La synthèse des IgE (IL-4, IL-13)

– Le chimiotactisme, prolifération, différentiationet/ou activation des cellules impliquées dansl’asthme à savoir :

• Les mastocytes / basophiles : IL-1, IL-3, IL-4, IL-5, GM-CSF

• Les éosinophiles : IL-5, IL-3, GM-CSF

• Les cellules mono-macrophagiques : IL-4

Page 51: Physiopathologie de l’asthme

• Profil TH1 / TH2

• Lymphocytes T reg

Page 52: Physiopathologie de l’asthme

Nouvelles découvertes

• Profil TH1 / TH2

• Lymphocytes T reg

• Lymphocytes TH17,

par le biais de l'IL-17, favorisent le recrutement des neutrophiles

Page 53: Physiopathologie de l’asthme

Nouvelles découvertes

• Cellules TH-17 : formes d'asthme où lesneutrophiles plus que les éosinophilescontribuent à l'inflammation.

• Identification dans l'asthme allergique deTH17/TH2, capables de produire à la fois del'IL-4 et de l'IL-17

Page 54: Physiopathologie de l’asthme

Nouvelles découvertes

• Ces données récentes remettent en lumièrel'importance des différents phénotypes de la maladieasthmatique :

– les TH2 et les éosinophiles : rôle important dans lapathogénie de l'asthme allergique,

– les TH17 et les neutrophiles impliqués dans les

• asthmes sévères ou cortico-résistants ;

• Asthmes non atopiques.

Page 55: Physiopathologie de l’asthme
Page 56: Physiopathologie de l’asthme
Page 57: Physiopathologie de l’asthme

Mastocytes

• Produits dans la moelle osseuse,

• Passent dans la circulation sanguine puis

• dans les tissus où ils subissent une maturation en 2 phénotypes :

– Mastocyte muqueux (mastocytes pulmonaires)

– Mastocyte séreux (du tissu conjonctif)

Page 58: Physiopathologie de l’asthme

Mastocytes

• Présent aussi bien chez sujet normal que chezl’asthmatique tout au long de l’arbre resp :

– Prédomine dans la sous muqueuse bronchique

– Sous la mb de l’épithélium et à proximité vaisseaux

• Chez l’asthmatique ils sont plus nombreux,dégranulés et intra-épithéliaux libérantdavantage de médiateurs.

Page 59: Physiopathologie de l’asthme

Mastocytes

• Cellule starter de la réaction immédiate IgEdépendante

• Participe à l’inflammation bronchique par lasynthèse de nombreuses cytokines.

Page 60: Physiopathologie de l’asthme
Page 61: Physiopathologie de l’asthme

PONTAGE

Page 62: Physiopathologie de l’asthme

Polynucléaires éosinophiles

• Rôle important dans physiopathologie del’asthme

• Corrélation entre sévérité de l’asthme etl’éosinophilie sanguine et bronchique.

• Cytoplasme• nombreuse granulations

• volumineuses (0,5 à 1,5μ)

• cristaux de Charcot-Leyden.

Page 63: Physiopathologie de l’asthme

Polynucléaires éosinophiles

• Infiltration de la muqueuse bronchique qu’il y aitune composante allergique ou non.

• ± situés entre cellules épithéliales ou au contactdes vaisseaux

• IL5 : croissance, activation et survie des éosinophiles

Page 64: Physiopathologie de l’asthme

Éosinophile : Contenu

ECP:protéine cationique des éosinophiles

EDN:neurotoxine dérive de l’éosinophilie

MBP: major binding protein

Radicaux libre O2Les métabolites de l'acide arachidoniqueLeucotrienes: LTC4,LTD4,LTE4PAF acether

Broncho-constriction – Vasodilatation - ↑ Perméabilité VX

Cytokines

IL1,IL2,IL3,IL4,IL5,IL6TNFα,

TGFα,TGFβ,GM-CSF

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Page 65: Physiopathologie de l’asthme

Polynucléaires éosinophiles

Conséquence :

- Abrasion des cellules épithéliales

- œdème de la muqueuse

- Bronchoconstriction

- Recrutement d’autres cellules inflammatoires

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Page 66: Physiopathologie de l’asthme
Page 67: Physiopathologie de l’asthme

Macrophages

• Infiltrent la muqueuse bronchique et se localisent sousla membrane basale.

• Rôle dans l’amplification, la pérennisation de la crised’asthme et le développement de la réaction retardée.

• Libèrent un certain nombre médiateur

– PGF2, LTB4, TXB2, PAF en réponse à un stimulus IgEdépendant.

– TNF alpha

Page 68: Physiopathologie de l’asthme
Page 69: Physiopathologie de l’asthme

Polynucléaires neutrophiles

– Rôle dans l’asthme sévère et l’AAG

– AAG mortel : infiltrat à neutrophiles

– NCP, LTB4 , Lymphocyte Th17 - IL 17

Page 70: Physiopathologie de l’asthme
Page 71: Physiopathologie de l’asthme

Cellules épithéliales des VA

• Épithélium bronchique = Cible & Acteur

de la réaction inflammatoire dans l’asthme

Page 72: Physiopathologie de l’asthme

Cellules épithéliales des VA

• Cibles

• Epithélium des VA altéré au cours de la maladieasthmatique

• Médiateur cytotoxique libéré → abrasion responsable :

– d’une HRB

– Perte de la sécrétion de facteurs relaxants (PGE2…)

– Perte de la fonction de barrière72

Page 73: Physiopathologie de l’asthme

Cellules épithéliales des VA

• Cibles

- Perte de la fonction de barrière

- Rupture dans la continuité de l’épithélium

- Muqueuse bronchique plus exposée auxallergenes présents dans lumière

- Facilite leur contact avec les mastocytes et lesterminaisons nerveuses à nue

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Page 74: Physiopathologie de l’asthme

Cellules épithéliales des VA

• Acteur :

• Cellules épithéliales lésées sécrètent de nombreuxmédiateurs bronchoconstricteurs et pro-inflammatoires.

- GM-CSF→ chimioattractant des Eosinophiles

→ activation des Eo avec libération prot basique

- ICAM favorisant la migration des autres cellulesinflammatoires

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Page 75: Physiopathologie de l’asthme

1. Inflammation bronchique

1.2. Médiateurs de la réaction inflammatoire des voies aériennes

1.2.1. Médiateurs granulaires

Page 76: Physiopathologie de l’asthme

Histamine • Broncho-constricteur puissant par action sur cellule

musculaire lisse (récepteur H1) de courte durée.

• ↗ sécrétion de mucus

• Extravasation vasculaire → œdème

• ↗ perméabilité des cellules épithéliales favorisantle passage des allergènes

• Récepteur H2 et H3 n’ont pas d’effet significatif.

Page 77: Physiopathologie de l’asthme

Tryptase

• Médiateur pré-formé libéré par les granules desmastocytes.

• Libéré plus tardivement dans la réactionallergique

• Inactive le fibrinogène et active les collagénases

• Favorise bronchoconstriction et ↗ HRB

Page 78: Physiopathologie de l’asthme

1.2.2. Médiateurs lipidiques

• Médiateurs néoformés

• dérivent de l’acide arachidonique

• libéré des phospholipides membranaires lorsde l’activation cellulaire.

Page 79: Physiopathologie de l’asthme

PG et thromboxane

• PG broncho-constrictrices (PGD2 et PGF2)

• Thromboxane A2

→ puissants bronchoconstricteurs

→ développement œdème de la muqueuse.

Page 80: Physiopathologie de l’asthme

Leucotriènes

• Rôle dans la maladie asthmatique

• LT-B4 : puissant agent chimio-attractant pourles PNN

• LT-C4, LT-D4, LT-E4 :

– Broncho-constricteurs

– Induisent une HRB

– ↗ perméabilité vasculaire

– Stimule sécrétion de mucus

Page 81: Physiopathologie de l’asthme

PAF

• Facteur d’activation plaquettaire

• Malgré ses propriétés (broncho-constrictrion,augmentation perméabilité micro-vasculaireet sécrétion de mucus)

• Probablement rôle mineur dans laphysiopathologie de l’asthme.

Page 82: Physiopathologie de l’asthme

1.2.3. Médiateurs cytotoxiques

• Propriétés toxiques importantes

• Protéines granulaires des éosinophiles

– MBP, ECP, EDN

– MBP est quantitativement la plus importante,(25% des protéines totales de l’éosinophile)

Page 83: Physiopathologie de l’asthme

1.2.3. Médiateurs cytotoxiques

• Radicaux libres le l’O2

– désorganisation du tissu conjonctif de soutien ;

– amplification de la réaction inflammatoire par lastimulation de la production

• de médiateurs lipidiques (PG, leucotriènes…),

• de cytokines (IL1, TNFα…).

Page 84: Physiopathologie de l’asthme

1.2.4. Neuro-médiateurs du NANC

Bradykinine

• Puissant broncho constricteur

• Stimule fibres C sensitives non myélinisées dusystème nerveux NANC

• Induit vasodilatation, ↗ perméabilitécapillaire et œdème

• Participe au développement de la réactionlocale inflammatoire

Page 85: Physiopathologie de l’asthme

1.2.4. Neuro-médiateurs du NANC

Endothéline

• Action broncho-constrictrice

• Effet chimioattractant des fibroblastes

• Favorise synthèse de collagène

• Induit prolifération des CML des VA

→ molécule pro-fibrosante qui pourrait êtreimpliquée dans le remodelage bronchique

Page 86: Physiopathologie de l’asthme

1.2.5. Cytokines

• Indispensables au

– recrutement,

– à la différenciation, à la maturation

–et à la survie des cellules inflammatoirescomme les éosinophiles, mastocytes,lymphocytes et macrophages.

Page 87: Physiopathologie de l’asthme

1.2.5. Cytokines

EFFETS BIOLOGIQUES

IL-3

IL-4

IL-5 + GM-CSF

IL-6

IL-8

IL-13

IFN- γ

Differentiation et prolifération des mastocytes

Prolifération Mastocytes, synthèse d’IgE, réponse Th2

Différenciation et activation des Eosinophiles

Immunorégulation, différenciation LB en plasmocytes

chimiotactisme des leucocytes

Expression CMH classe II

Prolifération granulocytaire , développement macrophages

87

Page 88: Physiopathologie de l’asthme

1.2.5. Cytokines

• Cytokine cytoxique : TNF ,

– Produit par les mastoytes, éosinophiles,macrophages, cellules épithéliales

– Stimule production de certaines cytokines etl’expression d’ICAM1 par cellules épithélialesbronchiques

– Induit une HRB et ↗ des PNN dans l’expectoration

Page 89: Physiopathologie de l’asthme

1.2.5. Cytokines

• Cytokine chimio-attractante = chimiokine

• Médiateurs pro-inflammatoires secondaires

• attirent les monocytes, certains lymphocyteset les éosinophiles

– MCP : Monocyte Chemotactic Proteins ;

– RANTES : Regulation Upon Activation, Normal TExpressed and Secreted

– Eotaxines

Page 90: Physiopathologie de l’asthme

• Si la description des cellules inflammatoires etde leurs rôles se fait en individualisant chaquetype de cellule, la situation in vivo estbeaucoup plus complexe

• Cellules et médiateurs interagissent enpermanence aux différentes phases de laréponse inflammatoire allergique

1. Inflammation bronchique

Synthèse

90

Page 91: Physiopathologie de l’asthme
Page 92: Physiopathologie de l’asthme
Page 93: Physiopathologie de l’asthme

93

Physiopathologie cellulaire et humorale de l’asthme

Page 94: Physiopathologie de l’asthme

II. PHYSIOPATHOLOGIE PROPREMENT DITE

Inflammation bronchique

Hyper réactivité bronchique

Obstruction bronchique

Page 95: Physiopathologie de l’asthme

2. Hyper réactivité bronchique

Définition

• Obstruction excessive des bronches decertains individus en réponse à des stimulivariés :

–Physique : froid, exercice

–Chimique : Ach, histamine, PG F2

Page 96: Physiopathologie de l’asthme

2. HRB

Méthode d’évaluation de l’HRB• Tests d’inhalation à la métacholine ou à

l’histamine

• Détection de la concentration PD20 demétacholine ou d’histamine qui induit une chutede 20% du VEMS

• Aide au dg positif d’asthme en cas de symptômesatypiques : toux spasmodique, dyspnée sansparoxysmes en cas d’EFR normale

Page 97: Physiopathologie de l’asthme

2. HRB

• Caractéristique essentielle mais nonspécifique des asthmatiques.

• Peut être présente

– Rhinite allergique

– RGO

– Affection interstitielle diffuse

– …

Page 98: Physiopathologie de l’asthme

2. HRB

2 hypothèses

– Anomalie au niveau du muscle lisse bronchique

– Anomalie du système nerveux autonome

Page 99: Physiopathologie de l’asthme

2.1. Anomalie au niveau du muscle lisse

bronchique

• Contractilité anormale: aucune anomaliebiochimique n’est cependant connue

• Altération des récepteurs membranaires des CMLd’origine constitutionnelle ou induite par lesmédiateurs de l’inflammation.

• Hypertrophie musculaire : pour un stimuli donné lacontraction induite entraine un rétrécissement plusimportant

Page 100: Physiopathologie de l’asthme

2.2. Anomalie du SN autonome

–Système cholinergique

–Système adrénergique

–Système NANC

Page 101: Physiopathologie de l’asthme

2.2.1. Anomalie du système cholinergique

• Exagération des réflexes cholinergiques

– pourrait être responsable d’une réponseanormale des bronches de l’asthmatique

Page 102: Physiopathologie de l’asthme

Anomalies de l’épithélium contribuent à l’HRB par• le relargage de médiateurs• l’exposition des terminaisons nerveuses• l’exposition antigénique des cellules de la sous-

muqueuse

↗ de la susceptibilité descellules musculaires à l’Ach

↗ du nombre et de l’affinité desrécepteurs muscariniques

Ralentissement de ladégradation de l’Ach

↗ de la libération de l’Ach siune modulation négative parles autres SN n’intervient plus

Page 103: Physiopathologie de l’asthme

2.2.2. Anomalie système adrénergique

• ↘ de la densité et de l’affinité des récepteursβ-adrénergiques

• ↘ densité des récepteurs α-adrénergiquesinhibiteurs

• ↗ densité des récepteurs α-adrénergiquesexcitateurs

Page 104: Physiopathologie de l’asthme

2.2.3. Anomalie système NANC

• Déficience du système NANC inhibiteur

• Baisse d’affinité des récepteurs VIP

• ↗ de la sensibilité du muscle lisse auxneurokines broncho-constrictives

Page 105: Physiopathologie de l’asthme

2. Hyper réactivité bronchiqueSynthèse

• Augmentation du système bronchoconstricteur

– Cholinergique

– α-adrénergique excitateur

– NANC excitateur

• Diminution du système broncho-dilatateur

– β-adrénergiques

– NANC inhibiteur

Page 106: Physiopathologie de l’asthme

2. Hyper réactivité bronchiqueSynthèse

• Mécanisme complexe avec :

– des inter-réactions entre différents composantsdu système nerveux autonome

– Une interaction avec les médiateurs

– Variabilité des anomalies d’un asthmatique àl’autre

Page 107: Physiopathologie de l’asthme

II. PHYSIOPATHOLOGIE PROPREMENT DITE

Inflammation bronchique

Hyper réactivité bronchique

Obstruction bronchique

Page 108: Physiopathologie de l’asthme

3. Obstruction bronchique

– Bronchospasme des muscles lisses

– Œdème de la muqueuse

– Sécrétions endobronchiques

– HRB secondaire anomalie épithélium

– Phénomène de remodelage

Page 109: Physiopathologie de l’asthme

3. Obstruction bronchique

• Sécrétions endobronchiques

– Extravasation vasculaire et hypersécrétion desglandes à mucus

– Sécrétions fluides plus ou moins épaisses

• Par déperdition d’eau

• Formation de véritables bouchons muqueuxpouvant obstruer les bronchioles

• Mucus• Exsudat protéïque

• Infiltrat cellulaire (PNN + PNE)• Cellules ciliées desquamées

Page 110: Physiopathologie de l’asthme
Page 111: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

Page 112: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

Page 113: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

• Réaction chronique : remodelage

• Grandes + petites VA présentent desmodifications structurelles alors que leparenchyme est habituellement préservé.

Page 114: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

• Ces anomalies sont à la fois

– Reconstructives : changement danscomposition, contenu et organisation descomposants cellulaires et moléculaires de laparoi des VA.

– Lésionnelles : œdème, infiltrationéosinophilique et lymphocytaire,desquamation épithéliale.

Page 115: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

• Épithélium

• Membrane basale

• Glandes séro - muqueuses

• Vaisseaux

• Muscle lisse

Page 116: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

• Epithélium

– Destruction

– Phénomène de réparation permettant de restaurerun épithélium normal

– En cas de lésions récurrentes : métaplasie

• Soit avec prédominance de cellules squameuses

• Soit avec une hyperplasie de cellules caliciformes

Page 117: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

• Membrane basale

– Épaississement de la membrane basale

– Dépôt de collagène III et V + fibronectine

Page 118: Physiopathologie de l’asthme

• Glandes séromuqueuse

– Hypertrophie

Page 119: Physiopathologie de l’asthme

Vaisseaux

Page 120: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

• Musculature lisse

– Masse musculaire lisse X 4

– Mécanismes d’hypertrophie et d’hyperplasie

Page 121: Physiopathologie de l’asthme

4. Remodelage bronchique

• Épithélium : Destruction / Hyperplasie

• Mb basale : Pseudo-épaississement

• Glandes séro - muqueuses : Hypertrophie

• Vaisseaux : Angiogenèse

• Muscle lisse : Augmentation de la masse

Page 122: Physiopathologie de l’asthme

26/02/2015 Diagnostic de l'asthme 122

→→ asthme sévère réfractaireß₂ mimétique, corticoïde,

TVO permanant peu / pas réversible

Page 123: Physiopathologie de l’asthme

Conséquences

– Epaississement des structures bronchiques

• Réduction de la lumière bronchique

• Réduction de la plasticité des bronches

– Fibrose : rôle de barrière ralentissant le passage des médiateurs inflammatoires vers l’épithélium

– Vieillissement bronchique

• Déclin du VEMS f° de l’âge plus important chezl’asthmatique que chez le sujet normal

• 70 ml / an contre 20 ml / an en moyenne

Page 124: Physiopathologie de l’asthme

124

Physiopathologie cellulaire et humorale de l’asthme

Page 125: Physiopathologie de l’asthme
Page 126: Physiopathologie de l’asthme

1. Mécanique ventilatoire

2. Echanges gazeux

3.Conséquences hémodynamiques

III. CONSEQUENCES RESPIRATOIRES ET CIRCULATOIRES

126

Page 127: Physiopathologie de l’asthme

1. Mécanique ventilatoire

• Crise d’asthme est associée à ↓ calibre VAavec collapsus de certaines bronches, enparticulier au cours de l’expiration.

127

Page 128: Physiopathologie de l’asthme

Broncho constriction

Air inspiré > air expiré

Expiration active Muscles

respiratoires inefficaces

Distension thoracique

Conséquences physiopathologiques

26/02/2015 128

Page 129: Physiopathologie de l’asthme

1. Mécanique ventilatoire

• Conséquences:

- Trouble ventilatoire obstructif (TVO)

- Ventilation à haut volume pulmonaire

- Pression intrathoracique modifiée

129

Page 130: Physiopathologie de l’asthme

1.1. Trouble ventilatoire obstructif (TVO)

– ↓ du VEMS et du débit de pointe (peak-flow).– ↑ des résistances des voies aériennes.– ↑du volume résiduel (VR)( par fermeture précoce des petites voies aériennes, de la CRF

et de la CPT).

• Il en résulte un freinage : ↑ du temps expiratoire nepermettant cependant pas une vidange complète avant lecycle suivant.

• Entre les crises, les paramètres fonctionnels sontclassiquement normaux.

1. Mécanique ventilatoire

Toux sèche isolée ou productive. Oppression (au repos ++).

Dyspnée expiratoire nocturne +++ récurrente Sifflements récidivants. Hypersécrétion bronchique. Intolérance aux variations d’environnement, à l’exercice physique…

Page 131: Physiopathologie de l’asthme

1.2. Ventilation à haut volume pulmonaire

Avantage

• mécanisme compensateur,

• objectif maintenir le plus grand nombrepossible de VA ouvertes et d’optimiser lesdébits expiratoires.

• Assurée par ↑ du travail des Mxinspiratoires, pour vaincre les résistancesbronchiques à l’écoulement aérien.

1. Mécanique ventilatoire

131

Page 132: Physiopathologie de l’asthme

1.2. Ventilation à haut volume pulmonaire

Inconvénients :

↘ de l’efficacité contractile du diaphragme , étiré

• Au maximum, inversion de son action avecrétrécissement paradoxal du calibre thoracique

• au niveau des dernières côtes : signe de Hoover.

Fatigue des muscles respiratoires → hypoventilationalvéolaire

1. Mécanique ventilatoire

diamètre transversal ↘, les parois thoraciques se rapprochent au lieu de s'écarter.

Excellent marqueur de gravité de l’obstruction des voies aériennes.

Page 133: Physiopathologie de l’asthme

1.3. Pression intrathoracique modifiée

• Le travail important développé par les Mxinspiratoires →

–↗ de la pression au niveau des alvéoles

– Fissuration alvéolaire

→→ Risque de pneumothorax +++++Risque de pneumomédiastin

1. Mécanique ventilatoire

Page 134: Physiopathologie de l’asthme

1. Mécanique ventilatoire

2. Echanges gazeux

3. Conséquences Hémodynamiques

III. CONSEQUENCES RESPIRATOIRES ET CIRCULATOIRES

134

Page 135: Physiopathologie de l’asthme

• Hypoxémie : due à la diminution (effetshunt) ou l’abolition (shunt) de la ventilationdans des territoires correctement perfusés.

• Hypocapnie : habituellement observée aucours des crises d’asthme non sévères résulted’une hyperventilation réflexe à l’hypoxémie.

2. Echanges gazeux

135

Page 136: Physiopathologie de l’asthme

• Une normocapnie, voire une hypercapnie(signes de gravité) peuvent apparaître si l’effetshunt et le shunt intéressent un pourcentagetrop important des alvéoles

• L’hypercapnie (hypoventilation alvéolaire) →la fatigue des muscles inspiratoires

En cas de crise d’asthme sévère/très sévère

2. Echanges gazeux

136

Page 137: Physiopathologie de l’asthme

Obstruction des VA

Augmentation du W ventilatoire

Anomalie de V/Q

Hypoxémie

Baisse PaO₂

Mécanique respiratoire altérée

Efficience musculaire diminuée

↗ VCO₂

↗ PaCO₂

Chute pH

Défaillance respiratoire

Page 138: Physiopathologie de l’asthme

1. Mécanique ventilatoire

2. Echanges gazeux

3.Conséquences hémodynamiques

III. CONSEQUENCES RESPIRATOIRES ET CIRCULATOIRES

138

Page 139: Physiopathologie de l’asthme

3.1. Circulation pulmonaire

Les crises d’asthme sévères sont associées:

- à des signes cliniques

- et/ou électriques d’insuffisance ventriculairedroite

→ cœur pulmonaire aigu

3. Conséquences hémodynamiques

139

Page 140: Physiopathologie de l’asthme

3.2. Circulation systémique

Le pouls paradoxal

« ↘ de plus de 10 mmHg de la PAS au cours del’inspiration »

• s’observe lors des crises sévères,

• Due à dépression intrathoracique inspiratoiretransmise aux vaisseaux intrathoraciques

3. Conséquences hémodynamiques

140

Page 141: Physiopathologie de l’asthme

IV. Cas particuliers

1. Asthme non atopique (intrinsèque)

• Défini par l’absence de test cutané positif etd’IgE sérique spécifique pour les allergènessuspectés

• Représente: 1/3 des asthmes chez les adultes

Page 142: Physiopathologie de l’asthme

IV. Cas particuliers

1. Asthme non atopique (intrinsèque)

• Contact avec

– Irritant nocif pour les poumons

– Infection thoracique ou grippe

– Exercice

– Changement soudain de température

– Air froid

Page 143: Physiopathologie de l’asthme

IV. Cas particuliers

1. Asthme non atopique (intrinsèque)

• Résultat

– D’une seule exposition très élevée à un irritantnocif (syndrome de Brooks)

– Contact répété avec des irritants à desconcentrations peu élevées

Page 144: Physiopathologie de l’asthme

IV. Cas particuliers

1. Asthme non atopique (intrinsèque)

• Asthme non atopique présente profil cliniquedifférent de l’asthme atopique

• En revanche éléments physiopathologiques quiconditionnent cette différence ne sont pas comprisactuellement

• Cependant pas de différence dans les principes dutraitement des crises ou de fond hormis l’éviction del’allergène.

Page 145: Physiopathologie de l’asthme

IV. Cas particuliers

2. Asthme à l’exercice

• Asthme d’EFFORT, Air froid, sec

● 2 hypothèses physio-pathologiques

- Thermique

- osmotique

Page 146: Physiopathologie de l’asthme

Hypothèse thermique

Hyperventilation en air froid

Refroidissement des bronches

Stimulation des récepteurs

bronchospasme

Réchauffement en fin d’exercice

Hyperhémie secondaire

œdème

Asthme thermo-induit146

Page 147: Physiopathologie de l’asthme

Hypothèse osmotiqueHyperventilation d’air sec

Humidification rapide

Deshydration muqueuse bronchiquehyperosmolarité

Extravasation plasmatique

Product° mucus ÉpaississemT muq Bronchoedème

Libération médiateur cellulaire

bronchospasme

Am.J.Respir.care Med. 2003;165

Page 148: Physiopathologie de l’asthme

IV. Cas particuliers

3. Asthme à l’aspirine

Page 149: Physiopathologie de l’asthme

Conclusion

• Mode de présentation de l’asthme diverse

→ DES ASTHMES

• Mécanisme physiopathologique complexe

– Un tableau est en train de se dessiner où ≠ sous-populations de lymphocytes T sont actives dansdifférentes phases de l'asthme bronchique

• Bonne connaissance de la physiopathologie = basede toutes perspectives thérapeutiques.

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