ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES MIGRANTS CONTRE LE RACISME DU GOUVERNEMENT VERS LE 1er MARS: 24H SANS NOUS ! Samedi, 30 Janvier 15:00 Ex mercato ortofrutticolo, via Fioravanti 24, Bologne Le gouvernement est en train de mener une politique visant à rendre les migrants des sans-papiers. À cause de la crise, de la précarité, des retards dans le renouvellement des permis de séjour et surtout de l'attitude des Préfectures et des préfectures de police (Questura), en 2014, 150.000 permis de séjour ont été rejetés. Les migrants sont ainsi contraints de demander plusieurs fois le renouvellement tout en payant, mais cela ne suffit jamais ! L a préfecture de police (Questura) a commencé à retirer le titre de séjour permanent (carta di soggiorno obtenu après au moins cinq années de résidence), sous prétexte que les conditions requises pour son obtention n'existent plus. Pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, la protection internationale est devenue un privilège pour quelques-uns et les politiques d'accueil sont devenues un outil d'exploitation. Ces comportements ne sont pas fortuits: le ministère de l'Intérieur est en train de mettre en œuvre une politique d'expulsion programmée de dizaines de milliers de migrants du marché de l'emploi régulier. Pendant ce temps, le racisme institutionnel frappe de plein fouet des centaines de milliers de jeunes: et pendant qu'il n'existe pas encore un véritable Droit du sol (jus soli), une nouvelle loi prévoit € 500 pour les dépenses culturelles pour tous les jeunes qui auront atteint 18 ans, mais exclut les enfants des migrants, même si ceux-ci vivent ici, vont à l'école ici et dans plusieurs cas, sont nés ici ! Le racisme institutionnel et la ségrégation des migrants sur le marché du travail produisent une atmosphère de suspicion et de racisme de plus en plus graves, surtout après les attentats de Paris et le retour de l'État d'urgence en matière de terrorisme. Les migrants luttent chaque jour contre tout cela. Les mois passés, ils ont manifesté à plusieurs reprises devant les Préfectures et les Préfectures de police de la Région Émilie-Romagne. Grâce à ces mobilisations et aux grèves hors et sur des lieux de travail, Ils ont refusé l'exploitation et le chantage que cette situation provoque. De la Méditerranée aux Balkans, l'Europe des frontières et de la précarité a été prise d'assaut par la force de Liberté des migrants et des réfugiés. Maintenant c'est le moment de lutter ensemble, migrants et Italiens : nous devons nous opposer au racisme du gouvernement et à la peur, parce que s'il (ce gouvernement) s'en prend aux migrants, cela nous concerne tous, migrants, travailleurs , précaires etc... Pour ces raisons, nous invitons tous à participer à l'assemblée générale des migrants du samedi 30 Janvier 2016, pour lancer à Bologne et dans toute la région un processus de mobilisation en vue du « 1er Mars: 24h sans nous ! » qui est une journée de grève et de manifestations dans toute l'Europe, ce sera une démonstration de force contre le gouvernement et contre les politiques européennes de l'emploi et des migrations, contre ceux qui exploitent les migrants, le travail précaire et ouvrier !

Assemblée Générale des Migrants, Bologne 30 janvier

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES MIGRANTS CONTRE LE RACISME DU GOUVERNEMENT

VERS LE 1er MARS: 24H SANS NOUS !Samedi, 30 Janvier 15:00

Ex mercato ortofrutticolo, via Fioravanti 24, Bologne

Le gouvernement est en train de mener une politique visant à rendre les migrants des sans-papiers.À cause de la crise, de la précarité, des retards dans le renouvellement des permis de séjour etsurtout de l'attitude des Préfectures et des préfectures de police (Questura), en 2014, 150.000permis de séjour ont été rejetés. Les migrants sont ainsi contraints de demander plusieurs fois lerenouvellement tout en payant, mais cela ne suffit jamais ! La préfecture de police (Questura) acommencé à retirer le titre de séjour permanent (carta di soggiorno obtenu après au moins cinqannées de résidence), sous prétexte que les conditions requises pour son obtention n'existent plus.Pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, la protection internationale est devenue un privilège pourquelques-uns et les politiques d'accueil sont devenues un outil d'exploitation.

Ces comportements ne sont pas fortuits: le ministère de l'Intérieur est en train de mettre en œuvreune politique d'expulsion programmée de dizaines de milliers de migrants du marché de l'emploirégulier. Pendant ce temps, le racisme institutionnel frappe de plein fouet des centaines de milliersde jeunes: et pendant qu'il n'existe pas encore un véritable Droit du sol (jus soli), une nouvelle loiprévoit € 500 pour les dépenses culturelles pour tous les jeunes qui auront atteint 18 ans, mais exclutles enfants des migrants, même si ceux-ci vivent ici, vont à l'école ici et dans plusieurs cas, sont nésici ! Le racisme institutionnel et la ségrégation des migrants sur le marché du travail produisent uneatmosphère de suspicion et de racisme de plus en plus graves, surtout après les attentats de Paris etle retour de l'État d'urgence en matière de terrorisme.

Les migrants luttent chaque jour contre tout cela. Les mois passés, ils ont manifesté à plusieursreprises devant les Préfectures et les Préfectures de police de la Région Émilie-Romagne. Grâce à cesmobilisations et aux grèves hors et sur des lieux de travail, Ils ont refusé l'exploitation et le chantageque cette situation provoque. De la Méditerranée aux Balkans, l'Europe des frontières et de laprécarité a été prise d'assaut par la force de Liberté des migrants et des réfugiés. Maintenant c'est lemoment de lutter ensemble, migrants et Italiens: nous devons nous opposer au racisme dugouvernement et à la peur, parce que s'il (ce gouvernement) s'en prend aux migrants, cela nousconcerne tous, migrants, travailleurs , précaires etc...

Pour ces raisons, nous invitons tous à participer à l'assemblée générale des migrants du samedi 30Janvier 2016, pour lancer à Bologne et dans toute la région un processus de mobilisation en vue du« 1er Mars: 24h sans nous ! » qui est une journée de grève et de manifestations dans toutel'Europe, ce sera une démonstration de force contre le gouvernement et contre les politiqueseuropéennes de l'emploi et des migrations, contre ceux qui exploitent les migrants, le travail précaireet ouvrier !