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1 NOUVEAU CONSTITUENT POUR RECONSTRUIRE EN FAILLITE INSTITUTIONS POLITIQUES DU BRESIL Fernando Alcoforado * On sait que chaque nation se compose d'une base économique et une superstructure politique et juridique. Au Brésil, la base économique est profondément affaiblie par les ravages causés par les gouvernements néo-libéraux de 1990 à nos jours. À son tour, la superstructure politique et juridique est également en crise face à la débâcle éthique et morale qui est présent à tous les niveaux de gouvernement. Institutions brésiliennes représentées par la présidence de la République, le Congrès national et le pouvoir judiciaire sont en faillite parce qu'ils ont échoué à résoudre le gigantesque problèmes politique, économique, social, éthique et morale qui a bouleversé le Brésil. La gravité de la situation politique actuelle au Brésil exige la refondation de la République qui est à l'heure actuelle, un simple pieces de fiction. République est une forme d'organisation étatique dont le mandat vient de la res publica latine ce qui signifie «affaires publiques», «chose du peuple». Un gouvernement républicain est celui qui met l'accent sur l'intérêt commun, dans l'intérêt de la communauté, par opposition à des intérêts privés et des entreprises privées. Dans l'histoire de la République au Brésil depuis 1889, lorsque sa proclamation par un coup d'Etat, ces principes ont pas été respectés. Les intérêts privés et les entreprises privées ont prévalu sur l'intérêt commun tout au long de l'histoire du Brésil. Ceci est plus récemment mis en évidence avec des scandales de corruption dans toutes les structures de l'Etat brésilien. Le système républicain actuel au Brésil est en fait une démocratie pour les riches et corrompus. Dans ce système, les élections sont une farce parce qu'elles sont contrôlées par les porteurs de capitaux qui font la plupart des candidats au service de grandes entreprises gagnent comme l'a démontré l'opération Lava Jato enquête sur la corruption au sein du gouvernement. Il est un jeu de cartes marquées parce que les groupes économiques nationaux et internationaux toujours stimulé les principaux partis de financement de leurs élections millionnaires. Les entreprises et les banques choisissent leurs «de comptoir» à différents niveaux de la législature que approuve des lois puissantes en faveur sur la base de l'achat de voix et «lobbies» et même des contrats millionnaires de la facture de l'Etat. L'assaut sur les coffres publics par les politiciens et les partis politiques et la utilisation politique de l'appareil gouvernemental au service des partis au pouvoir sont devenus monnaie courante dans la vie politique brésilienne. Au Brésil, il y a très peu de politiciens qui sont motivés par l'intérêt public. Certains sont discrets. D'autres se vantent sans vergogne le résultat de ses crimes comme montré des enregistrements rien républicains impliquant des conversations politiques de Delcídio do Amaral, Lula, Romero Jucá, entre autres. Au Brésil, l'Etat a toujours été un espace d'entretien ou d'expansion des fortunes de politiques et ses acolytes. Beaucoup de ceux qui montent socialement à la politique sont tentés d'imiter les normes du corrupteur riche. La poursuite de la mobilité sociale incite les politiciens à le vol comme cela semble prouver leurs conditions de beaucoup d'une enquête par l'Opération Lava Jato. Certains ne trompent personne. Presque dit pour ce qui est venu et parce qu'ils veulent être dans la fonction publique. Au Brésil, ce qui se passe sous nos yeux avec la présence au parlement de 70% de ses membres à enquête par le crime de corruption. La crise politique qui agite actuellement le Brésil fait suite à essentiellement l'échec du modèle politique adoptée dans la Constituante 1988. L'échec du modèle politique au

Nouveau constituent pour reconstruire en faillite institutions politiques du bresil

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NOUVEAU CONSTITUENT POUR RECONSTRUIRE EN FAILLITE

INSTITUTIONS POLITIQUES DU BRESIL

Fernando Alcoforado *

On sait que chaque nation se compose d'une base économique et une superstructure

politique et juridique. Au Brésil, la base économique est profondément affaiblie par les

ravages causés par les gouvernements néo-libéraux de 1990 à nos jours. À son tour, la

superstructure politique et juridique est également en crise face à la débâcle éthique et

morale qui est présent à tous les niveaux de gouvernement. Institutions brésiliennes

représentées par la présidence de la République, le Congrès national et le pouvoir

judiciaire sont en faillite parce qu'ils ont échoué à résoudre le gigantesque problèmes

politique, économique, social, éthique et morale qui a bouleversé le Brésil.

La gravité de la situation politique actuelle au Brésil exige la refondation de la

République qui est à l'heure actuelle, un simple pieces de fiction. République est une

forme d'organisation étatique dont le mandat vient de la res publica latine ce qui

signifie «affaires publiques», «chose du peuple». Un gouvernement républicain est celui

qui met l'accent sur l'intérêt commun, dans l'intérêt de la communauté, par opposition à

des intérêts privés et des entreprises privées. Dans l'histoire de la République au Brésil

depuis 1889, lorsque sa proclamation par un coup d'Etat, ces principes ont pas été

respectés. Les intérêts privés et les entreprises privées ont prévalu sur l'intérêt commun

tout au long de l'histoire du Brésil. Ceci est plus récemment mis en évidence avec des

scandales de corruption dans toutes les structures de l'Etat brésilien.

Le système républicain actuel au Brésil est en fait une démocratie pour les riches et

corrompus. Dans ce système, les élections sont une farce parce qu'elles sont contrôlées

par les porteurs de capitaux qui font la plupart des candidats au service de grandes

entreprises gagnent comme l'a démontré l'opération Lava Jato enquête sur la corruption

au sein du gouvernement. Il est un jeu de cartes marquées parce que les groupes

économiques nationaux et internationaux toujours stimulé les principaux partis de

financement de leurs élections millionnaires. Les entreprises et les banques choisissent

leurs «de comptoir» à différents niveaux de la législature que approuve des lois

puissantes en faveur sur la base de l'achat de voix et «lobbies» et même des contrats

millionnaires de la facture de l'Etat. L'assaut sur les coffres publics par les politiciens et

les partis politiques et la utilisation politique de l'appareil gouvernemental au service

des partis au pouvoir sont devenus monnaie courante dans la vie politique brésilienne.

Au Brésil, il y a très peu de politiciens qui sont motivés par l'intérêt public. Certains

sont discrets. D'autres se vantent sans vergogne le résultat de ses crimes comme montré

des enregistrements rien républicains impliquant des conversations politiques de

Delcídio do Amaral, Lula, Romero Jucá, entre autres. Au Brésil, l'Etat a toujours été un

espace d'entretien ou d'expansion des fortunes de politiques et ses acolytes. Beaucoup

de ceux qui montent socialement à la politique sont tentés d'imiter les normes du

corrupteur riche. La poursuite de la mobilité sociale incite les politiciens à le vol comme

cela semble prouver leurs conditions de beaucoup d'une enquête par l'Opération Lava

Jato. Certains ne trompent personne. Presque dit pour ce qui est venu et parce qu'ils

veulent être dans la fonction publique. Au Brésil, ce qui se passe sous nos yeux avec la

présence au parlement de 70% de ses membres à enquête par le crime de corruption.

La crise politique qui agite actuellement le Brésil fait suite à essentiellement l'échec du

modèle politique adoptée dans la Constituante 1988. L'échec du modèle politique au

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Brésil est configuré sur le fait que le régime présidentiel en place depuis 1889 être

générateur de crises politiques et institutionnelles telles que celles ils se sont produits

dans le passé qui a donné lieu à la destitution des présidents et coups d´état. En outre, le

système politique du pays est viciée par la corruption comme en témoignent les

processus de la «mensalão» qui a enquêté sur l'achat des votes parlementaires pour le

PT (Parti des Travailleurs) et l'opération Lava Jato.

En plus de l'échec de sa base économique et de la superstructure juridique, le Brésil fait

face à un processus d'effondrement éthique et moral dans le niveau politico-

institutionnel jamais vu dans l'histoire du pays. Crise éthique et morale se manifeste

dans toutes les branches du gouvernement qui il est mis en évidence les scandales de

corruption successifs qui se produit chaque jour qui passe et qui est devenue endémique

dans tout le pays et dans les tentatives de produire des lois et des mesures pour protéger

les corrompus qui infestent le gouvernement et le Congrès national. À l'heure actuelle,

le Congrès prépare la loi de l'abus de pouvoir d'inhiber l'action des juges et mettre fin au

Opération Lava Jato. Dans le TSE- Tribunal Superieur Electoral il y a collusion pour

condamner Dilma Rousseff pour le crime électoral dans les élections présidentielles de

2014 et d'exclure Michel Temer basé sur la thèse selon laquelle les comptes des

candidats ont été séparés.

Il est en cours au Brésil un processus politico-institutionnel pour aider à maintenir le

«statu quo» à tout prix. Dans l'ère néolibérale que nous vivons il n'y a pas de place pour

la promotion des droits politiques et sociaux. Au contraire, il y a la suppression de ces

droits et la déconstruction et le déni des réformes déjà gagné par les classes

subordonnées exercées tout au long de l'histoire. PEC 241/55 de réduction des dépenses

publiques, les soi-disant «réformes» de la sécurité sociale et du travail, et sous-traitance

du gouvernement Michel Temer loi récemment adoptée vise le maintien simple des

conditions du capitalisme «sauvage», qui sera maintenu sans frein les lois du marché.

En plus de nuire aux intérêts des travailleurs du Brésil, le gouvernement Michel Temer

en collusion avec les parlementaires corrompus du Congrès national est articulé pour

neutraliser l'action de la justice qui menacent la privation de mandats parlementaire et

d'emprisonnement pour les crimes de corruption identifiés à l'opération Lava Jato.

Les organisateurs d'une solution politique à la crise actuelle du Brésil avec la tentative

de «concilier pour le haut» ne réussiront pas à cause de la difficulté d'éliminer les

tensions sociales aggravées par la crise économique et sociale. Même avec le faible rôle

du peuple brésilien qui résulte, d'une part, pour l'absence de véritables partis politiques

et des dirigeants fiables avec des propositions visant à galvaniser la grande majorité de

la population et de l'autre, l'aliénation politique dans laquelle il est possédé la majeure

partie de la population, la situation peut échapper au contrôle des forces intéressées par

la «conciliation par le haut». Un fait est clair, sans la mobilisation du peuple brésilien la

crise qui a frappé le Brésil d'aujourd'hui ne sera pas résolu.

Pour reconstruire les institutions politiques au Brésil, il est nécessaire que le peuple

brésilien se mobilisent pour demander la convocation immédiate d'une nouvelle

Exclusive Assemblée Nationale Constituante pour réorganiser la vie politique et

économique nationale sur une nouvelle base. L'Assemblée Constituante Exclusive à être

appelé à réorganiser la vie nationale aurait pour objectif: 1) pour mener à bien la

réforme du système politique du pays avec l'institutionnalisation du vote du district et de

réduire le nombre de parlementaires et de leurs intendances dans les parlements

fédéraux, provinciaux et municipaux entre autres mesures; 2) promouvoir la réforme de

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l´État e de l'administration publique sur une nouvelle base; 3) interdire les partis

politiques et les parlementaires engagés à la corruption; 4) former de nouveaux partis

politiques après la nouvelle Constituante; et 5) promouvoir de nouvelles élections

générales dans le pays, entre autres mesures. L'Assemblée Constituante Exclusive

convoquée devrait instituer également parlementarisme et décider pour le fin du Sénat

avec l'institutionnalisation du système monocaméral.

* Fernando Alcoforado, 77, membre de Bahia Académie de l'éducation, ingénieur avec doctorat en

planification du territoire et du développement régional pour l'Université de Barcelone, professeur

d'université et consultant en planification stratégique, la planification régionale et la planification des

systèmes énergétiques, est auteur de livres Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a

FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o

Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia

(Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003),

Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século

XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The

Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM

Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e

Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia

Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica,

Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico

e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática

Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015) et As Grandes Revoluções Científicas,

Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016.