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Mardi 21 janvier 2014 Ouest-France Morlaix Rédaction : 3, rampe Saint-Melaine Tél. 02 98 63 88 20 - Tél. sports : 02 98 33 22 20 Courriel : redaction.morlaix@ouest-france.fr Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66 ‡Université du Temps Libre Jeudi 23 janvier, 8 h, place du Pouliet. Le car pour les adhérents inscrits à la sortie à Brest passera place du Pou- liet à 8 h et sur le parking de Géant à 8 h 15. www.swissflex.com SOLDES du 8 janvier au 11 février 2014 Le système de literie qui s‘adapte à moi. A la ville de Paris Rte de Landivisiau - LANDERNEAU - 02 98 85 11 01 Un commandant par intérim au commissariat Depuis lundi 13 janvier, les 56 fonc- tionnaires de police du commissariat de Morlaix ont un commandant par intérim, pour une période de trois à quatre mois. C’est Christophe Tan- guy. Ensuite, il prendra définitivement ses fonctions à Brest, le commissa- riat où il a été affecté. Pour Chris- tophe Tanguy, d’origine brestoise, c’est un retour sur ses terres. « Pour l’anecdote, raconte-t-il, mon grand- père et mon père étaient policiers à Brest. » Christophe Tanguy arrive de la ré- gion parisienne où il a passé vingt ans dans les Hauts-de-Seine. Il a été, entre autres, chef de la brigade des stups de la sûreté départementale, chef de la brigade de sûreté urbaine à Asnières-sur-Seine avant d’être chargé de la sécurisation et du main- tien de l’ordre à l’État-major, de 2007 à 2011. Durant son intérim, le comman- dant assure qu’il « prendra le temps de s’occuper des biens et des per- sonnes, parce que c’est le cœur de notre métier ». Son analyse rapide du territoire révèle que les affaires sont souvent des violences intracon- jugales liées à l’alcool ou des affaires de stupéfiants. Quant aux visites mi- nistérielles, devenues fréquentes ces derniers mois, cela ne l’effraie pas. « Vous savez, dans les Hauts-de- Seine, il ne se passait pas un jour sans qu’il y ait un président de la République ou un ministre dans les parages », conclut-il en souriant. Christophe Tanguy est le commandant par intérim du commissariat. ‡Carrières-emploi, action du Secours catholique Permanence jeudi 23 janvier, 9 h à 12 h et 14 h à 17 h ; lundi 27, 9 h à 12 h, 2, rue Bakounine. Service d’ac- compagnement : CV, lettres de motiva- tion, aide personnalisée et suivi de pro- jet. Tél. 02 98 15 11 12. Infolocale 4 ° matin 9 ° après-midi Hôpital : discorde sur la prime de la médaille du travail Vendredi, le syndicat Sud santé du centre hospitalier du pays de Mor- laix a boycotté la cérémonie des vœux du directeur, Richard Bréban et de la remise de médaille du tra- vail qui suivait. Par ce mouvement d’humeur, le syndicat dénonce la décision prise par « la direction de supprimer la prime des médaillés invoquant comme seule et unique raison le paiement non autorisé par chèque. La perte de cette gra- tification, si minime soit-elle pour la direction (275 € pour 30 ans et 350 € pour 35 ans de service) est très importante pour les agents du CHPM. Sa suppression entache le pouvoir d’achat des agents hospita- liers. Nous dénonçons, déplorons la casse sociale au CHPM, la perte des différents acquis. » Pour le directeur, « cette prime, qui représenterait globalement environ 15 000 € pour 2013, a été instau- rée il y a 20-25 ans. Elle ne repose sur aucun dispositif légal et régle- mentaire. Légalement elle ne peut pas être payée. Des propositions ont été faites auprès des syndicats, mais elles ont été refusées. » Un atelier pour soigner ses photos et communiquer La Maison du tourisme Baie de Mor- laix - monts d’Arrée accompagne les professionnels du tourisme dans leur communication visuelle, en misant sur l’impact des photos dans le choix d’une destination. Un atelier nommé « Soignez vos photos pour mieux communiquer et optimiser l’utilisa- tion de votre appareil photo » se dé- roulera les 27 mars et 15 avril sur le pays de Morlaix. Il s’agit des ateliers lancés par le Comité régional du tourisme, dans le cadre de la Marque Bretagne. As- sociée à l’office de tourisme Ros- coff - Côte-des-Sables, la maison du tourisme a choisi d’en faire bénéficier ses partenaires en organisant l’ate- lier localement. Assistés d’un pho- tographe professionnel, les partici- pants pourront découvrir les fonda- mentaux de la photographie, maî- triser la technique de leur propre appareil photo numérique et pro- gressivement mieux exploiter leur créativité. Tarifs des deux journées complémentaires et obligatoires : 40 € HT pour les partenaires des of- fices de tourisme, 80 € HT pour les non-partenaires. Inscriptions par courriel : mbc@ tourisme-morlaix.fr ; plus d’infos : 02 98 79 92 92. Morlaix et son pays en bref Mandat Le Brun : le bilan de l’opposition Le parfum des élections se fait de plus en plus sentir et les vœux sont l’occasion de faire des bilans, même chez l’opposition. Finances et impôts « Certes, il fallait redresser les fi- nances et reconstituer la capacité d’épargne de la ville, admet l’op- position. C’est ce qu’a fait Agnès Le Brun mais pas forcément de la bonne manière. » En effet, afin de ré- duire la dette de la ville, la nouvelle équipe municipale a dû fortement augmenter les impôts locaux la pre- mière année de son mandat. Ce que dénonce l’opposition avec, par exemple, l’augmentation de la taxe d’habitation. « Elle a plus augmenté pendant ce mandat (41 %) que pen- dant le précédent (38 %). » Urbanisme et logement L’opposition déplore une politique foncière inexistante. « Il y a de nom- breux logements vacants et vé- tustes dans le centre-ville et il n’y a pas eu de vraie politique de réha- bilitation. Par ailleurs, les construc- tions sorties de terre sont celles qui avaient été décidées pendant le précédant mandat. » En matière d’urbanisme, c’est le manque de concertation et de consultation que regrettent le PS et le groupe Idées. En pointant du doigt la place Emile-Souvestre, qui leur semble être « plus une dépense de prestige que d’utilité publique ». Ce- pendant, les élus de l’opposition sa- luent la création de la nouvelle salle omnisports, l’Espace Kervéguen, inauguré le 11 janvier. « Le dossier a été très bien suivi et les riverains et les futurs utilisateurs ont été consul- tés, avec la création d’un comité de pilotage », soulignent-ils. Enfin, concernant les transports, l’opposition s’interroge : « Pourquoi les liaisons douces ne sont-elles pas davantage prises en compte ? Surtout quand on refait des rues, comme la rue de Paris. Où sont les pistes cyclables ? Car même si on ne peut pas tout faire d’un coup, il faut penser la ville sur du long terme », argumentent-ils. Sans ou- blier de remettre sur la table la liai- son entre la gare et le centre-ville et le fameux projet d’ascenseur - passe- relle… Les élus de l’opposition, Michel Le Saint, Françoise Abalain, Elisabeth Binaisse, Sylvie Béguin, Sylvain Espitalier et Guénaëlle Clech pointent du doigt le manque de consultation des riverains au cours du mandat d’Agnès Le Brun. Gwenegan Bui : « 2014, année de la croissance » Plans sociaux, fermetures d’usine, inondations… l’année 2013 et ses derniers mois n’auront pas été très joyeux. Pour le député PS de Morlaix, « difficile de faire pire et les capacités de rebonds sont réelles ». Agroalimentaire L’agroalimentaire est le secteur qui a le plus souffert durant cette année 2013. D’abord il y a eu Gad, à Lam- paul-Guimiliau. L’abattoir de porcs a fermé ses portes, mettant 889 personnes au chômage. Depuis, les salariés qui ont accepté le CSP (contrat de sécurisation profession- nelle) proposé par l’État sont suivis par une cellule de reclassement afin de les aider à trouver un nouvel em- ploi ou des formations. 97 % d’entre eux ont accepté ce plan, mais cer- tains n’ont pas encore fait le deuil de l’abattoir ou n’arrivent pas à se proje- ter. « Pourtant, il est très important qu’ils se forment. Ce sont des for- mations qualifiantes qui ne peuvent que leur être bénéfiques », souligne le député. Cependant, une activité d’abattage sur le site de Lampaul pourrait redé- marrer et redonner du travail à 250 personnes. Mais sur ce projet, le dé- puté préfère rester prudent. « L’an- nonce faite dans la presse est un peu prématurée, explique-t-il en prenant des pincettes, car il n’a pas eu accès au dossier complet. Il ne faut pas donner de faux espoirs à ceux qui y croient encore. Il faut être sûr. » Et surtout que la Cecab accepte de céder le site. « Mais si toutes les conditions sont réunies, tout sera fait pour que ça aille vite », promet Gwenegan Bui. Éclaircie chez Jean Caby Une bonne nouvelle quand même pour l’agroalimentaire et Lampaul, l’usine Jean Caby a trouvé un re- preneur. « Le groupe Turenne La- fayette, qui possède, entre autres, William Saurin, devrait racheter les usines de productions de Lam- paul et d’Ergué-Gabéric, a annoncé Gwenegan Bui, hier. Sans suppres- sion d’emploi. » Enfin, concernant Tilly-Sabco, les aides annoncées sont liées à la Pac (Politique agricole commune) et ne seront versées qu’en fin d’an- née. « Mais Daniel Sauvaget savait à quoi s’en tenir, précise le député. Désormais, le rôle de l’État, c’est de s’assurer que les banques font leur travail correctement voire de créer un GIP (Groupement d’inté- rêt public) afin de prêter à crédit de l’argent aux producteurs puis de se rembourser sur la Pac. » De son côté, Daniel Sauvaget, le PDG de Tilly-Sabco, comme il l’avait annoncé à ses salariés, le 25 novembre, cher- chent de nouveaux actionnaires pour renflouer sa trésorerie. « C’est son rôle et il le joue très bien », souligne Gwenegan Bui. Inondations La fin d’année a été marquée par des inondations dans le centre-ville de Morlaix. Le gouvernement a réa- gi rapidement. « Le 24 décembre Morlaix était inondé ; le 26, Manuel Valls était là ; le 17, janvier l’état de catastrophe naturelle était signé par Philippe Martin, le ministre de l’Écologie, du Développement du- rable et de l’Énergie, et publié au journal officiel le 18, détaille le dé- puté. En moins d’un mois, la pro- cédure était bouclée. Maintenant, c’est aux assureurs de faire leur tra- vail. » Britanny Ferries Le 14 janvier, la Britanny Ferries confirmait la commande d’un ferry géant au gaz aux chantiers STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) : Pe- gasis. « Cette commande démontre notre foi en l’avenir, souligne le dé- puté, également président de la Sem Sameben, car c’est un investisse- ment sur 25 ans. Et puis on est dans une stratégie d’innovation qui nous permet de prendre un pas d’avance sur la concurrence européenne. » Emploi Pour Gwenegan Bui, la priorité de cette année 2014, c’est l’emploi. « Et nous gagnerons cette bataille, notamment celle de l’emploi des jeunes, au premier semestre. 2014 sera l’année du retour à la crois- sance. » Municipales « Je suis très confiant dans une vic- toire de la gauche. Pour la première fois depuis 1997, le Parti socialiste et les Verts sont de nouveau en- semble. La démarche de la Coopé- rative citoyenne est une démarche d’unité, souligne le député. On a fait le pari du renouvellement et de l’en- gagement à 100 %. Jean-Paul Ver- mot, s’il est élu, sera maire et seule- ment maire. Contrairement à Agnès Le Brun, qui cumule les mandats et devra faire un choix. » Reste à savoir si le pari sera gagné. Réponse dans les urnes, en mars. Julie DESBOIS. Le 25 novembre, Gwenegan Bui était chez Tilly-Sabco pour leur rendre compte d’un rendez-vous à la Commission européenne. Le député s’est beaucoup investi dans le dossier Tilly-Sabco afin de trouver une sortie de crise. Archives Ouest-France - Joël Le Gall. Le trio familial condamné pour divers délits À l’actif de deux jeunes hommes et d’une jeune femme : des vols de voitures et deux cambriolages à Botsorhel. Dans l’univers de Mathieu, Marina et Calvin, on ne fait pas de longues phrases. Aux questions du prési- dent Legname, ils se contentent de répondre le plus souvent par « oui », « non », « j’sais pas ». Mathieu, 23 ans, a déjà dix-huit condamnations. Il ne travaille pas, n’a jamais travaillé : « J’ai été incarcéré presque tout le temps» Avec sa compagne, ils ont cambrio- lé, en décembre, le Saint-Georges, un café-épicerie à Botsorhel. Butin : des alcools, du tabac, des confise- ries. Mathieu s’insurge : « Les bières, on les a bues, les confiseries, on les a mangées. Y’avait pas d’alcool fort et de tabac. » De même qu’il conteste le butin du second cam- briolage commis début janvier par Mathieu et son cousin Calvin, dans le même commerce. Ils auraient em- porté alcools, tabac, confiserie, ordi- nateur et appareil photo. « Pas d’or- dinateur, pas d’appareil photo. » Peine plancher Les deux cousins ont volé six voi- tures pour se déplacer. À chaque fois, ils ont forcé les portières. Le der- nier véhicule a été incendié. Se pose évidemment la question du rôle joué par Mathieu. Il est le plus aguerri et se retrouve en double récidive. Sa compagne aussi est récidiviste. Seul le jeune cousin comparaît pour la première fois comme majeur. Calvin affirme haut et fort qu’il as- sume ce qu’il a fait. Mais jouer à l’af- franchi demande des nerfs. Le jeune homme, tout juste âgé de 18 ans, s’est effondré en larmes lorsque son avocate, M e Miossec, a laissé en- tendre qu’il avait pu être influencé par Mathieu. « Marina n’était pas sous in- fluence, elle était amoureuse, a plai- dé M e Chanteux-Caron. Jugez-la à l’aune de sa personnalité, pas du casier de son compagnon. » L’avo- cate a aussi tenté de convaincre les juges que Mathieu avait envie d’en finir vraiment avec la délinquance, pour voir grandir l’enfant qu’il a eue avec Marina. La procureure avait requis la peine plancher de 4 ans contre Mathieu, « inscrit dans la délinquance et dont le parcours est un échec des peines alternatives ». Mme Kerisit avait demandé 12 mois dont 4 avec sursis et mise à l’épreuve pour Mari- na ; 18 mois dont 6 avec sursis pour Calvin. Le tribunal a condamné Mathieu Le Bars à la peine plancher ; Marina et Calvin à 12 mois dont 4 avec sursis, peine assortie d’une mise à l’épreuve qu’ils pourront accomplir sous le ré- gime du bracelet électronique. Yannick GUÉRIN.

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Mardi 21 janvier 2014Ouest-FranceMorlaix

Rédaction : 3, rampe Saint-MelaineTél. 02 98 63 88 20 - Tél. sports : 02 98 33 22 20Courriel : [email protected] abonnés : Tél. 02 99 32 66 66

‡Université du Temps LibreJeudi 23 janvier, 8 h, place du Pouliet.Le car pour les adhérents inscrits à lasortie à Brest passera place du Pou-liet à 8 h et sur le parking de Géant à8 h 15.www.swissflex.com

SOLDES

du8 janvier au 11 février 2014

Lesystème de literie

qui s‘adapteà moi.

A la ville de ParisRte de Landivisiau - LandeRneau - 02 98 85 11 01

Un commandant par intérim au commissariatDepuis lundi 13 janvier, les 56 fonc-tionnaires de police du commissariatde Morlaix ont un commandant parintérim, pour une période de trois àquatre mois. C’est Christophe Tan-guy. Ensuite, il prendra définitivementses fonctions à Brest, le commissa-riat où il a été affecté. Pour Chris-tophe Tanguy, d’origine brestoise,c’est un retour sur ses terres. « Pourl’anecdote, raconte-t-il, mon grand-père et mon père étaient policiersà Brest. »

Christophe Tanguy arrive de la ré-gion parisienne où il a passé vingtans dans les Hauts-de-Seine. Il a été,entre autres, chef de la brigade desstups de la sûreté départementale,chef de la brigade de sûreté urbaineà Asnières-sur-Seine avant d’êtrechargé de la sécurisation et du main-tien de l’ordre à l’État-major, de 2007à 2011.

Durant son intérim, le comman-dant assure qu’il « prendra le tempsde s’occuper des biens et des per-sonnes, parce que c’est le cœur de

notre métier ». Son analyse rapidedu territoire révèle que les affairessont souvent des violences intracon-jugales liées à l’alcool ou des affairesde stupéfiants. Quant aux visites mi-nistérielles, devenues fréquentes cesderniers mois, cela ne l’effraie pas.« Vous savez, dans les Hauts-de-Seine, il ne se passait pas un joursans qu’il y ait un président de laRépublique ou un ministre dans lesparages », conclut-il en souriant.

Christophe Tanguy est le commandantpar intérim du commissariat.

‡Carrières-emploi, actiondu Secours catholiquePermanence jeudi 23 janvier, 9 h à12 h et 14 h à 17 h ; lundi 27, 9 h à12 h, 2, rue Bakounine. Service d’ac-compagnement : CV, lettres de motiva-tion, aide personnalisée et suivi de pro-jet. Tél. 02 98 15 11 12.

Infolocale 4 ° matin 9 °après-midi

Hôpital : discorde sur la prime de la médaille du travailVendredi, le syndicat Sud santé ducentre hospitalier du pays de Mor-laix a boycotté la cérémonie desvœux du directeur, Richard Brébanet de la remise de médaille du tra-vail qui suivait. Par ce mouvementd’humeur, le syndicat dénonce ladécision prise par « la direction desupprimer la prime des médaillésinvoquant comme seule et uniqueraison le paiement non autorisépar chèque. La perte de cette gra-tification, si minime soit-elle pourla direction (275 € pour 30 ans et350 € pour 35 ans de service) est

très importante pour les agents duCHPM. Sa suppression entache lepouvoir d’achat des agents hospita-liers. Nous dénonçons, déploronsla casse sociale au CHPM, la pertedes différents acquis. »

Pour le directeur, « cette prime, quireprésenterait globalement environ15 000 € pour 2013, a été instau-rée il y a 20-25 ans. Elle ne reposesur aucun dispositif légal et régle-mentaire. Légalement elle ne peutpas être payée. Des propositionsont été faites auprès des syndicats,mais elles ont été refusées. »

Un atelier pour soigner ses photos et communiquerLa Maison du tourisme Baie de Mor-laix - monts d’Arrée accompagne lesprofessionnels du tourisme dans leurcommunication visuelle, en misantsur l’impact des photos dans le choixd’une destination. Un atelier nommé« Soignez vos photos pour mieuxcommuniquer et optimiser l’utilisa-tion de votre appareil photo » se dé-roulera les 27 mars et 15 avril sur lepays de Morlaix.

Il s’agit des ateliers lancés par leComité régional du tourisme, dansle cadre de la Marque Bretagne. As-sociée à l’office de tourisme Ros-coff - Côte-des-Sables, la maison dutourisme a choisi d’en faire bénéficier

ses partenaires en organisant l’ate-lier localement. Assistés d’un pho-tographe professionnel, les partici-pants pourront découvrir les fonda-mentaux de la photographie, maî-triser la technique de leur propreappareil photo numérique et pro-gressivement mieux exploiter leurcréativité. Tarifs des deux journéescomplémentaires et obligatoires :40 € HT pour les partenaires des of-fices de tourisme, 80 € HT pour lesnon-partenaires.

Inscriptions par courriel : [email protected] ; plus d’infos :02 98 79 92 92.

Morlaix et son pays en bref

Mandat Le Brun : le bilan de l’oppositionLe parfum des élections se fait de plus en plus sentir et les vœuxsont l’occasion de faire des bilans, même chez l’opposition.

Finances et impôts« Certes, il fallait redresser les fi-nances et reconstituer la capacitéd’épargne de la ville, admet l’op-position. C’est ce qu’a fait AgnèsLe Brun mais pas forcément de labonne manière. » En effet, afin de ré-duire la dette de la ville, la nouvelleéquipe municipale a dû fortementaugmenter les impôts locaux la pre-mière année de son mandat. Ceque dénonce l’opposition avec, parexemple, l’augmentation de la taxed’habitation. « Elle a plus augmentépendant ce mandat (41 %) que pen-dant le précédent (38 %). »

Urbanisme et logementL’opposition déplore une politiquefoncière inexistante. « Il y a de nom-breux logements vacants et vé-tustes dans le centre-ville et il n’y apas eu de vraie politique de réha-bilitation. Par ailleurs, les construc-tions sorties de terre sont celles quiavaient été décidées pendant leprécédant mandat. »En matière d’urbanisme, c’est le

manque de concertation et deconsultation que regrettent le PS etle groupe Idées. En pointant du doigtla place Emile-Souvestre, qui leursemble être « plus une dépense deprestige que d’utilité publique ». Ce-pendant, les élus de l’opposition sa-luent la création de la nouvelle salleomnisports, l’Espace Kervéguen,inauguré le 11 janvier. « Le dossier aété très bien suivi et les riverains etles futurs utilisateurs ont été consul-tés, avec la création d’un comité depilotage », soulignent-ils.

Enfin, concernant les transports,l’opposition s’interroge : « Pourquoiles liaisons douces ne sont-ellespas davantage prises en compte ?Surtout quand on refait des rues,comme la rue de Paris. Où sont lespistes cyclables ? Car même si onne peut pas tout faire d’un coup,il faut penser la ville sur du longterme », argumentent-ils. Sans ou-blier de remettre sur la table la liai-son entre la gare et le centre-ville etle fameux projet d’ascenseur - passe-relle…

Les élus de l’opposition, Michel Le Saint, Françoise Abalain, Elisabeth Binaisse,Sylvie Béguin, Sylvain Espitalier et Guénaëlle Clech pointent du doigt le manquede consultation des riverains au cours du mandat d’Agnès Le Brun.

Gwenegan Bui : « 2014, année de la croissance »Plans sociaux, fermetures d’usine, inondations… l’année 2013 et ses derniers mois n’auront pas été trèsjoyeux. Pour le député PS de Morlaix, « difficile de faire pire et les capacités de rebonds sont réelles ».

AgroalimentaireL’agroalimentaire est le secteur quia le plus souffert durant cette année2013. D’abord il y a eu Gad, à Lam-paul-Guimiliau. L’abattoir de porcsa fermé ses portes, mettant 889personnes au chômage. Depuis,les salariés qui ont accepté le CSP(contrat de sécurisation profession-nelle) proposé par l’État sont suivispar une cellule de reclassement afinde les aider à trouver un nouvel em-ploi ou des formations. 97 % d’entreeux ont accepté ce plan, mais cer-tains n’ont pas encore fait le deuil del’abattoir ou n’arrivent pas à se proje-ter. « Pourtant, il est très importantqu’ils se forment. Ce sont des for-mations qualifiantes qui ne peuventque leur être bénéfiques », soulignele député.Cependant, une activité d’abattagesur le site de Lampaul pourrait redé-marrer et redonner du travail à 250personnes. Mais sur ce projet, le dé-puté préfère rester prudent. « L’an-nonce faite dans la presse est unpeu prématurée, explique-t-il enprenant des pincettes, car il n’a paseu accès au dossier complet. Il nefaut pas donner de faux espoirs àceux qui y croient encore. Il fautêtre sûr. » Et surtout que la Cecabaccepte de céder le site. « Mais sitoutes les conditions sont réunies,tout sera fait pour que ça aille vite »,promet Gwenegan Bui.

Éclaircie chez Jean CabyUne bonne nouvelle quand mêmepour l’agroalimentaire et Lampaul,l’usine Jean Caby a trouvé un re-preneur. « Le groupe Turenne La-fayette, qui possède, entre autres,William Saurin, devrait racheterles usines de productions de Lam-paul et d’Ergué-Gabéric, a annoncéGwenegan Bui, hier. Sans suppres-sion d’emploi. »Enfin, concernant Tilly-Sabco, lesaides annoncées sont liées à laPac (Politique agricole commune)

et ne seront versées qu’en fin d’an-née. « Mais Daniel Sauvaget savaità quoi s’en tenir, précise le député.Désormais, le rôle de l’État, c’estde s’assurer que les banques fontleur travail correctement voire decréer un GIP (Groupement d’inté-rêt public) afin de prêter à créditde l’argent aux producteurs puisde se rembourser sur la Pac. » Deson côté, Daniel Sauvaget, le PDG deTilly-Sabco, comme il l’avait annoncéà ses salariés, le 25 novembre, cher-chent de nouveaux actionnaires pourrenflouer sa trésorerie. « C’est sonrôle et il le joue très bien », souligneGwenegan Bui.

InondationsLa fin d’année a été marquée pardes inondations dans le centre-villede Morlaix. Le gouvernement a réa-gi rapidement. « Le 24 décembreMorlaix était inondé ; le 26, ManuelValls était là ; le 17, janvier l’état decatastrophe naturelle était signé

par Philippe Martin, le ministre del’Écologie, du Développement du-rable et de l’Énergie, et publié aujournal officiel le 18, détaille le dé-puté. En moins d’un mois, la pro-cédure était bouclée. Maintenant,c’est aux assureurs de faire leur tra-vail. »

Britanny FerriesLe 14 janvier, la Britanny Ferriesconfirmait la commande d’un ferrygéant au gaz aux chantiers STX deSaint-Nazaire (Loire-Atlantique) : Pe-gasis. « Cette commande démontrenotre foi en l’avenir, souligne le dé-puté, également président de la SemSameben, car c’est un investisse-ment sur 25 ans. Et puis on est dansune stratégie d’innovation qui nouspermet de prendre un pas d’avancesur la concurrence européenne. »

EmploiPour Gwenegan Bui, la priorité decette année 2014, c’est l’emploi.

« Et nous gagnerons cette bataille,notamment celle de l’emploi desjeunes, au premier semestre. 2014sera l’année du retour à la crois-sance. »

Municipales« Je suis très confiant dans une vic-toire de la gauche. Pour la premièrefois depuis 1997, le Parti socialisteet les Verts sont de nouveau en-semble. La démarche de la Coopé-rative citoyenne est une démarched’unité, souligne le député. On a faitle pari du renouvellement et de l’en-gagement à 100 %. Jean-Paul Ver-mot, s’il est élu, sera maire et seule-ment maire. Contrairement à AgnèsLe Brun, qui cumule les mandats etdevra faire un choix. » Reste à savoirsi le pari sera gagné. Réponse dansles urnes, en mars.

Julie DESBOIS.

Le 25 novembre, Gwenegan Bui était chez Tilly-Sabco pour leur rendre compte d’un rendez-vous à la Commissioneuropéenne. Le député s’est beaucoup investi dans le dossier Tilly-Sabco afin de trouver une sortie de crise.

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Le trio familial condamné pour divers délitsÀ l’actif de deux jeunes hommes et d’une jeune femme :des vols de voitures et deux cambriolages à Botsorhel.

Dans l’univers de Mathieu, Marinaet Calvin, on ne fait pas de longuesphrases. Aux questions du prési-dent Legname, ils se contentent derépondre le plus souvent par « oui »,« non », « j’sais pas ». Mathieu, 23 ans,a déjà dix-huit condamnations. Ilne travaille pas, n’a jamais travaillé :« J’ai été incarcéré presque tout letemps… »

Avec sa compagne, ils ont cambrio-lé, en décembre, le Saint-Georges,un café-épicerie à Botsorhel. Butin :des alcools, du tabac, des confise-ries. Mathieu s’insurge : « Les bières,on les a bues, les confiseries, onles a mangées. Y’avait pas d’alcoolfort et de tabac. » De même qu’ilconteste le butin du second cam-briolage commis début janvier parMathieu et son cousin Calvin, dansle même commerce. Ils auraient em-porté alcools, tabac, confiserie, ordi-nateur et appareil photo. « Pas d’or-dinateur, pas d’appareil photo. »

Peine plancher

Les deux cousins ont volé six voi-tures pour se déplacer. À chaquefois, ils ont forcé les portières. Le der-nier véhicule a été incendié. Se poseévidemment la question du rôle jouépar Mathieu. Il est le plus aguerri etse retrouve en double récidive. Sacompagne aussi est récidiviste. Seulle jeune cousin comparaît pour la

première fois comme majeur.Calvin affirme haut et fort qu’il as-

sume ce qu’il a fait. Mais jouer à l’af-franchi demande des nerfs. Le jeunehomme, tout juste âgé de 18 ans,s’est effondré en larmes lorsque sonavocate, Me Miossec, a laissé en-tendre qu’il avait pu être influencépar Mathieu.

« Marina n’était pas sous in-fluence, elle était amoureuse, a plai-dé Me Chanteux-Caron. Jugez-la àl’aune de sa personnalité, pas ducasier de son compagnon. » L’avo-cate a aussi tenté de convaincre lesjuges que Mathieu avait envie d’enfinir vraiment avec la délinquance,pour voir grandir l’enfant qu’il a eueavec Marina.

La procureure avait requis la peineplancher de 4 ans contre Mathieu,« inscrit dans la délinquance etdont le parcours est un échec despeines alternatives ». Mme Kerisitavait demandé 12 mois dont 4 avecsursis et mise à l’épreuve pour Mari-na ; 18 mois dont 6 avec sursis pourCalvin.

Le tribunal a condamné Mathieu LeBars à la peine plancher ; Marina etCalvin à 12 mois dont 4 avec sursis,peine assortie d’une mise à l’épreuvequ’ils pourront accomplir sous le ré-gime du bracelet électronique.

Yannick GUÉRIN.