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Le rôle du médecin généraliste dans la prise en charge du diabète type II DR MAAMRI.F EPH CHORFA OERLANU IM 1 LE 20/03/2015 La société algérienne de médecine générale CHLEF

Le role du médecin généraliste dans la prise

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Le role du mdecin gnraliste dans la prise en charge du diabte type II

Le rle du mdecin gnraliste dans la prise en charge du diabte type II DR MAAMRI.F EPH CHORFA

OERLANUIM 1LE 20/03/2015

La socit algrienne de mdecine gnrale CHLEF

LE 07/03/2015

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Introduction:La dcouverte du diabte type 2 est frquente en mdecine ambulatoire lpidmie croissante tant lie laugmentation de lesprance de vie, de lobsit, du manque dactivit physique, et du fait dune alimentation dsquilibre particulirement riche en graisse et du sucre raffins Cette pathologie comporte une importante prdisposition gntique et est frquemment associe la surcharge pondrale, lobsit, lhypertension artrielle aussi quaux dyslipidmie.

DEFINITIONS:MEDECINE GENERALE

DIABETE TYPE II

MEDECINE GENERALE :La mdecine gnrale est une discipline scientifique et universitaire avec son contenu fondement scientifique, cest une spcialit clinique oriente vers les soins primaires.

Diabte type 2:Le diabte de type 2 est une maladie mtabolique caractrise par une hyperglycmie chronique dont les lments physiopathologiques comprennent une rsistance accrue des tissus priphriques (foie, muscles) laction de linsuline, une insuffisance de scrtion dinsuline par les cellules du pancras, une scrtion de glucagon inapproprie, ainsi quune diminution de leffet des incrtines, hormones intestinales stimulant la scrtion postprandiale de linsuline

BUT :Dpistage du diabte type 2Dpistage et prvention des complications Prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire Education thrapeutique du patient diabtique Quand adress le patient diabtique aux spcialiste

Dpistage du diabte type 2

Qui dpister?

Acanthosis Nigricans

Acanthosis Nigricans

Syndrome des ovaires polykystiques

Comment dpister? Quatre moyens

1- glycmie capillaire 2-glycmie plasmatique3-HGPO4-hmoglobine glyque

Message : pasteur disait : couter ----------toujours traiter ----------souvent gurir ----------parfois

Bilan initial et examen du suivie du diabte type 2.Anamnse:1-Mode de vie :habitudes alimentaires Activit physiqueTabagismeConsommation dalcoolAnamnse psycho-sociale

2-Antcdent personnels et familiaux: DiabteHypertension artrielleObsitMaladie cardio-vasculaireAutres maladies

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3-Signes fonctionnels :Signes cardinaux du diabte:( fatigue, polyurie, polydipsie, perte pondrale)Signes de macro et micro angiopathie:(rtinopathie, dysfonction rectile, neuropathie, dyspne, angor.) claudication intermittente des membres inferieurs Signes digestifs (trouble de transite )Autres signes fonctionnelles (urinaire.)

EXAMEN CLINIQUE Mesures staturo-pondrales: Chaque consultation poids Taille

POIDS ET TAILLE

On observe tout dabord les postures et dmarche du patient. On dbute par le poids et la taille du patient permettant le calcul de lindice de masse corporelle (poids /taille2) dont la norme se situe entre 20 et 25 kg/m2.

LIMC: classification

TOUR DE TAILLEChaque six mois le tour de taille est un facteur de risque plus important que lexcs du poids et le BMI

Seuil du Toure de Taille

Rapport tour de taille sur tour de hanche

Tour de taille (N: Hommes< 102 cm, Femmes: < 88 cm) rapport tour de taille sur tour dehanche (N: Hommes 20 ans

Diffrence entre pied artriopathique et neuropathiquePied artriopathique:ClaudicationPied froid diminution voir abolition des pouls priph.Peau fine, fragile, dpil, pleOngles paissis, fragilesSensibilit conserve (voire hyperesthsie)Conservation des ROT

Pied neuropathique:Pied sec et chaudPeau "rose Diminution de la sensibilitDiminution des ROTFonte des muscles interosseuxDformations pied, orteilsHyperkratose

Dpister une infection du pied diabtique

Linfection= Facteur de gravit et non tiologique

Aggrave la lsion artrielle ou neurologique et le risque damputationDiminution des capacits de bactricidie des PNN si hyperglycmieInfection le plus souvent polymicrobiennes: -Streptocoques -Bacilles Gram ngatifs -Anarobies

Les signes clinique dune plaie infect

Prsence des signes systmiques dune infection (fivre, hyperleucocytose)Scrtions purulentesDeux ou plusieurs des signes et symptmes locaux: rougeur, chaleur, induration, douleur, sensibilit

Le Mal Perforant plantaire

Lsion de neuropathieSige prfrentiel: points de pression

(tte du 1,4ou5mtatarse

Le Pied de Charcot

volution ultime de lostoarthropathie diabtique lie la neuropathie Mcanisme: composante motrice et vgtative de la neuropathie diabtique, microtraumatismes (Charcot, Volkman)Destruction de larchitecture du pied: pied cubique, largi, raccourci et pais, affaissement de la vote plantaireTerrain: diabte ancien, multicompliqu, mal quilibr

Examen de la plaie

Dimensions -diamtres, dcollementAspect -propre, bourgeonnant, fibrineuse, suppure, ncrotique, malodoranteBerges -rguliers, rtracts, hyperkratoseExistence dun contact osseux -ostiteLa peau et les tissus prilsionnels: -sche, inflammatoire, cellulite Prlvements bactriologiques

Classification de Wagner

Grade 0:Pied haut risque, prsence de lsions prulcreuses possibles, pas de lsions ouvertes Grade 1Ulcre superficielGrade 2Extension profonde vers tendons, os ou articulationsGrade 3Tendinite, ostomylite, abcs ou cellulite profondeGrade 4Gangrne du pied ou de lavant-piedGrade 5Gangrne massive du pied avec des lsions ncrotiques et infection des tissus mous

Quelques appareils de dcharge

Barouk longue

Barouk courte

Examen de la peau

A la recherche de lipodystrophie :Palper la peau sous les sites dinjection dinsuline si paississement ou induration en placard ; changer le site dinjection

EXAMENS PARACLINIQUESSUIVI GLYCMIQUE un bon contrle glycmique du diabte de type 2 est recommand pour prvenir la survenue des complications cardio-vasculaires le suivi du contrle glycmique du diabte de type 2 doit reposer sur le dosage de lHbA1c effectu tous les 3 4 mois ; pour un patient donn, le dosage de lHbA1c doit tre pratiqu dans le mme laboratoire, pour permettre de comparer les rsultats successifs.

Objectifs glycmiqueles objectifs glycmiques se traduisent en objectifs dHbA1c. Ils doivent tre individualiss en fonction de lge du patient, des comorbidits et du contexte psychosocial. lobjectif optimal atteindre est une valeur dHbA1c = 6,5 %,une autosurveillance glycmique rgulire est ncessaire chez le diabtique de type 2 trait par linsuline

HbA1c (suivi) :

2-4x/an de routine ; plus souvent en cas de changement de traitement ou contrle sub-optimal 2x/an si HbA1c stable selon les objectifs individuels

Schma HbA1c strict : HbA1c 6.5% ou 7% En tenant compte du risque li lhypoglycmie ou limite infrieure HbA1c 6% Critres pour un schma strict : courte dure du diabte, longue esprance de vie, pas de pathologie cardiovasculaire significative

Schma HbA1c large : HbA1c 8% ou si cible dHbA1c non atteinte, informer que toute amlioration est bnfique. Critres pour un schma large : histoire d'hypoglycmie svre, impossibilit de reconnatre les symptmes dhypoglycmie, esprance de vie 10 ans limite; complications diabtiques avances, comorbidits importantes (haut risque ou antcdents CV; insuffisance rnale ou hpatique; troubles cognitifs), polymorbidit, longue histoire de diabte, grande dpendance fonctionnelle

bilan lipidique un bilan lipidique jeun doit tre effectu une fois par an chez le diabtique detype 2. Il comporte la mesure du cholestrol total, du HDL-cholestrol et de triglycrides, la mesure ou le calcul du LDL cholestrol ; au terme de 6 mois dune dittique approprie et aprs obtention du meilleur contrle glycmique possible, la valeur du LDL-cholestrol sert de rfrence pour instaurer un traitement mdicamenteux hypolipidmiant.

Bilan rnale un bon contrle glycmique et tensionnel prvient le risque de survenue dune nphropathie diabtique mesurer une fois par an la cratininmie jeun. Il est recommand de calculer partir de la cratininmie la clairance de la cratinine par la formule de Cockcroft : C (ml/min) = 140 - ge (anne) x poids (kg) x K ______________________________ cratininmie (mmol/l)K = 1,25 pour lhomme et 1 pour la femmela prsence dune microalbuminurie chez un diabtique de type 2 est un marqueur de gravit gnrale

DPISTAGE DES COMPLICATIONS OCULAIRES (FO)

Un bilan ophtalmologique, effectu par un ophtalmologiste, doit tre pratiqu ds le diagnostic puis une fois par an chez le diabtique de type 2 non compliqu

La rtinopathie diabtique est une manifestation oculaire de la micro angiopathie diabtique

DPISTAGE DES COMPLICATIONS CARDIO-VASCULAIRESPratiquer une fois par an un ECG de repos (voir fmc ECG)

ECG deffort et /ou scintigraphie myocardique en cas des signes typiques ou atypiques dangor ou en cas danomalies sur lECG de repos

DPISTAGE DU DYSFONCTION RECTIL reprsente 20% des complications microvasculaires lors dudiagnostique du diabte type 2

DPISTAGE DU DYSFONCTION RECTIL La dysfonction rectile (DE) a une prvalence plus leve chez les patients diabtiques puisquelle concerne au moins 30 % dentre eux. La physiopathologie est complexe et dorigine multifactorielle, impliquant principalement les lsions de lendothlium vasculaire ,la neuropathie diabtique et les facteurs psychologiques. La DE est aujourdhui considre comme un symptme sentinelle dune atteinte cardiovasculaire et doit faire rechercher une maladie coronarienne. Cet vnement doit donc tre dtect par le mdecin qui prend en charge le patient diabtique. La DE est responsable dune altration de la qualit de vie. La prise en charge thrapeutique repose sur des traitements spcifiques dune part, la prvention et le traitement des complications de la maladie diabtique et laccompagnement psychologique des patients, dautre part.

Divers :Cherche une infection cutane ou gnito-urinaire Examen de la bouche et des dentsIdentification des patients risque : Co-morbidits psychiatriques Difficults socio-conomiquesAnalyse de la situation du patient: Comprhension et vcu de sa maladie et de son traitement Contexte et habitude de vie Difficults et russites suivre son traitement ainsi que les conduites tenir prconises

La prise en charge thrapeutiqueEducation thrapeutique:Les personnes diabtiques doivent parvenir faire une place raisonnable dans leur vie au diabte et sa prise en charge pour exercer un contrle sur leur maladie et en mme temps prserver leur qualit de vie. La prescription dun traitement pharmacologique (antidiabtiques oraux ou insulinothrapie) et les conseils de modification des habitudes de vie doivent tre associes une ducation thrapeutique, cette approche faisant partie intgrale du traitement

Education thrapeutique:

Lducation thrapeutique tient compte de la personnalit et de la situation psychosociale du patient, de son stade dacceptation de la maladie et de ses connaissances.Cest une dmarche structure et organise qui ncessite une analyse de la situation, une formulation des besoins, la conception dun projet individualis, sa mise en uvre et son valuation. Cette ducation thrapeutique peut tre propose par un/e infirmier/re spcialise, en collaboration avec le mdecin traitant.Selon lanalyse de la situation effectue chaque consultation et les besoins identifis, les sujets suivants seront abords et travaills en priorit:

Comprhension de sa maladie

Comprhension de sa maladie

Le patient sera capable de dcrire ce qui se passe dans son corps du fait de la maladie et de sexpliquer la survenue de cette maladie dans sa vie. On veillera ce que le patient puisse sexprimer sur son vcu motionnel et sur les rpercussions de sa maladie sur sa vie familiale, sociale et professionnelle.

Autosurveillance glycmique (ASG)

Au cours de lducation thrapeutique il faut:Apprendre au malade bien utilis le lecteur de glycmie .Prcis la frquence, les horaires, les objectifs glycmiques fixs avec le mdecin.Lui apprendre ajuster son traitement ASG active mesure la glycmie pour agir Lidentification des situations risque (hypoglycmie; hyperglycmie).

Recommandations de la haute autorit de sant (HAS) mai 2006La prescription de lauto-surveillance glycmique ne doit pas tre systmatique chez le diabtique type 2 elle indique :Chez les patients insulinotraits Chez les patients chez qui linsuline est envisage a court oU moyen terme et avant sa mise en route. Chez les patients traits par insulino-secriteures afin de rechercher ou confirmer une hypoglycmie, et adapter si besoin la posologie de ses mdicaments.Comme instrument dducation lorsque lobjectif nest pas atteint, permettant dapprcier leffet de lactivit physique, de lalimentation et du traitement.

ASG

Conseils pratiques pour la ralisation de la glycmie capillaire Lavage des mains avec de leau tide.Bien scher les mains .Ne pas utilis lalcool.Vrifier le code des bandelettes.Importance de rglage de lauto piqueur faible force de pntration afin dattnuer la douleur .

Alimentation A laide de linfirmire spcialise et dune ditticienne, le patient apprendra les bases dune alimentation quilibre : reconnaissance des aliments contenant des hydrates de carbone, importance de leur consommation rgulire, tablissement dun plan prcis des quantits, du contenu et des horaires des repas, adaptation du traitement en fonction de lapport en hydrates de carbone. Pour schmatiser, une assiette quilibre est constitue d 1/4 dhydrates de carbone, d1/4 de protines, et d1/2 de lgumes, adapter en fonction des prfrences culinaires et ressources du patient. On sassurera particulirement que le patient est en capacit de mettre en uvre de faon pratique les recommandations dans sa vie quotidienne.

Activit physique

Le patient connatra les bnfices dune activit physique rgulire sur sa maladie. Il sera capable dintgrer les recommandations dans sa vie quotidienne

Maladie intercurrenteLe patient apprendra les mesures prendre en cas de fivre, de diarrhes, de grippe ou dautre maladie intercurrente, car ces situations risquent dentraner une hypoglycmie ou une dcompensation du diabte. Il sera donc capable de reprer les situations risque, dadapter le traitement dinsuline ou autre hypoglycmiant, dassurer des apports alimentaires suffisants (avec ventuellement un fractionnement des repas), et de compenser des pertes hydro-sodes.

Prvention des lsions des piedsLe patient ayant une polyneuropathie des MI connatra son risque podologique (valeur de pallesthsie). Il sera conscient quune ventuelle perte de sensibilit la douleur ou la chaleur lexpose un risque accru de dvelopper des lsions qui pourraient passer inaperues. Il connatra les mesures prventives prendre, avec examen manuel des chaussures avant de les porter, et le port de souliers larges, particulirement pour les patients avec pieds risque

ducation thrapeutique

ducation thrapeutique

ducation thrapeutique

ducation thrapeutique

ducation thrapeutique

ducation thrapeutique

Technique dinjectionLe patient apprendra les tapes de prparation des seringues ou des stylos prts lemploi, connatra les techniques dinjection avec variation du site dinjection (la rapidit dabsorption dpend du site: abdomen > bras > cuisse).

Injection de linsulinePour obtenir une bonne absorption de linsuline, il faut injecter dans la couche de gras entre la peau et le muscle.

Faites un pli cutan pour faireune injection avec une aiguillede 8 mm ou de 12,7 mm afindviter dinjecter linsuline dansle muscle.Utilisez le pouce, lindex et lemajeur pour faire un bon pli cutan

Il nest peut-tre pas ncessairede faire un pli cutan si vousutilisez une aiguille courte,comme celle de 5 mm.

Sites dinjection

Le taux dabsorption de linsuline varie dune rgion lautre du corps.

La quantit dinsuline absorbe et la vitesse dabsorption varient dune rgion lautre du corps, ce qui peut affecter votre glycmie. Essayez de toujours faire vos injections dans la mme zone (comme labdomen) et suivez un programme dinjections en rotationpour ne pas faire vos injections toujours au mme endroit.

Sites dinjection

Labdomen est la meilleurezone pour labsorption delinsuline. Ninjectez pas moins de deux pouces dunombril.

Lavant-bras est la deuximemeilleure zone pour labsorptionde linsuline. Cest un endroitplus difficile daccs, et il est plusdifficile de se faire soi-mme unebonne injection.

Sites dinjection

Les cuisses et les fessesnabsorbent pas linsulinerapidement. Lexercice peutaffecter le taux dabsorptiondans ces zones. Il vaut mieuxne pas les utiliser tropsouvent

Sites dinjection

Le fait dinjecter toujours au mme endroit peut entraner la formationde nodules graisseux, lesquels sont causs par la lipodystrophie. Cesnodules peuvent tre disgracieux et nuire labsorption dinsuline

Traitement pharmacologique

Co-gestionde la maladie avec le patientLa Fdration Internationale du Diabte (IDF, International Diabtes Fdration) a dit des guidelines de prise en charge du diabte de type 2. Celles-ci ont t regroupes par item,

Guidelines de la Fdration Internationale du Diabte

Quand le mdecin gnraliste doit il adresser un diabtique ?1/ Doute diagnostic ou confirmation diagnostique2/ Une fois par anne3/ Devant lapparition dune complication4/ Devant un dsquilibre inexpliqu : liminer dabord : -Un cart de rgime : frquent - Un arrt du traitement quelle que soit la raison - Une infection (urinaire, gnitale, dentaire, tuberculose)5/ un diabte gestationnelle 6/ Complications aigus7 / Une LTP est une urgence mdicale

HOSPITALISATION : POUR QUI ? Hypercosmolarit : hyperglycmie majeure, DH2O intraC, osmolarit plasmatique : tat de dshydratation: soif, plis cutan, hypotension, hypotonie des globes oculaires, tat de choc, coma, Glycmie dpassant 3 g/l, CU: glucosurie massive Actonurie Hypoglycmie LTP grade 2 et plus Femme enceinte

FMC

CONCLUSION Le mdecin gnraliste est la base de la prise en charge du diabte (DT2) Participe au dpistage Au diagnostic , prise en charge, suivi et traitement du diabtique En insistant sur le volet ducation des patients Associe la prise en charge des FRCV en prvention primaire et secondaire, soit lchelle individuelle ou collective Doit se recycler (FMC) et faire partie dun groupe de travail (rseau) dans le cadre de sant publique ou de recherche.

MERCI