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Analyse du secteur radiophonique

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C'est une analyse du secteur radiophonique Français comportant les chiffres clés, la structure du marché, etc.

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Sommaire

I. Chaine de valeur du secteur de la radiophonie Page 3

II. Le marché français radiophonique Pages 4 à 6

III. La structure du secteur français radiophonique Pages 7 à 8

IV. Les principales entreprises française du secteur Pages 9 à 12

V. Les grands faits marquant du secteur Pages 13 à 14

VI. L’environnement du secteur et les facteurs clefs de succès Pages 15 à 18

1. Contraintes réglementaires et aides publique Pages 15 à 17

2. Conjoncture économique actuelle Pages 17 à 18

3. Nouvelle technologie Page 18

4. La concurrence inter-média Page 18

VII. L’intensité concurrentielle du secteur : PORTER Pages 19 à 20

VIII. Les performances économiques et financières Pages 21 à 23

IX. Les chiffres clés du secteur Page 24

X. Les perspectives Pages 25 à 26

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I- Chaine de valeur du secteur de la radiophonie

La filière s’organise en amont, elle comprend les entreprises qui produisent le contenu, à savoir les sociétés de production audiovisuelle, les agences de presse et les différents éditeurs.

En aval, le marché des publicités et l’état ont une incidence majeure sur la filière économique. Le premier contribue à une large partie du chiffre d’affaires, et le second subventionne certaines radios et certains producteurs de contenus. Les technologies ont aussi un rôle déterminant.

La radio diffuse vers le client final leur émissions de radio gratuites, c’est donc la mesure de l’audience auprès du public qui détermine le prix des espaces publicitaires vendus aux annonceurs (ou le nombre d’écoutes pour la radio diffusé sur internet). Le secteur est cyclique du fait de l’importance de la publicité et de l’audience donc des grands événements. Le marché français de la radio est divisé entre les radios publiques et les radios privées. Certaines radios publiques ne diffusent aucune publicité sur leur antenne grâce aux subventions de l’état. Ce qui différencie les radios privées des radios publiques est leur moyen de financement. L’un n’est financé presque que par la publicité : le secteur privé. L’autre possède des subventions de l’état : le secteur public.

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II- Le marché français radiophonique

Le 6 décembre 2013, l'entreprise d'études de marché Kantar Média a publié une analyse sur les indicateurs publicitaires dans les médias, qui montre une progression des investissements publicitaires en radio, malgré un recul global de la moyenne des médias. L'étude montre que la radio échappe à la tendance et poursuit sa croissance brute avec +5,9% par rapport à novembre 2012, soit 426.4 millions d'euros contre 402.5 l'an dernier à la même période. Dans le détail les stations généralistes progressent de +6% et restent proches des stations musicales nationales, qui progressent de +6.3%, tandis que les programmes locaux progressent de +3.7%. L’étude se concentre concernant la radio par ailleurs sur deux indicateurs d'analyse : la durée des publicités et le nombre d'annonceurs. Ainsi, entre novembre 2012 et novembre 2013, la radio progresse en durée de +1.8% et gagne +21.8% d'annonceurs. Cependant, les stations généralistes et les programmes locaux perdent respectivement 8.1% et 2.1% en durée, tandis que les stations musicales nationales gagent 6.6% sur ce critère. Le nombre d'annonceurs est en hausse pour les trois catégories de radio avec +15.3% pour les stations généralistes, +34.2% pour les stations musicales nationales et +4.1% pour les programmes locaux.

• L’audience

Plus de 43 millions de personnes allument chaque jour leur poste de radio ou l’écoutent sur leur smartphone. Les usages des auditeurs évoluent en effet rapidement, en témoigne l’audience sur les supports multimédias (ordinateur, mobile, tablette…) qui a presque triplé en trois ans. Six millions de Français écoutent quotidiennement la radio sur l’un de ces supports, ce qui représente 10 % du volume d’écoute. Le mobile se classe en tête avec 2,6 millions d’auditeurs, suivi de l’ordinateur (1,9 million) et du téléviseur (1,2 million). Si le poste de radio traditionnel reste privilégié, la radio numérique s'est bel et bien fait une place dans notre quotidien.

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Source : www.médiatérie.com

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III- La structure du secteur Français de la Radio

On différencie les radios publiques et privées. Les radios du service public sont rattachées à trois groupes : Radio France, Radio France internationale, Outre-Mer 1re (anciennement Réseau France Outre-mer).

Il existe en France cinq catégories de radios privées définies par le Conseil supérieur de l'audiovisuel :

- Catégorie A : Entre dans cette catégorie les radios associatives de proximité ou communautaires radios qui sont éligibles au Fonds de soutien à l'expression radiophonique.

- Catégorie B : Il s'agit de radios locales ou régionales commerciales qui ne sont pas affiliées à un réseau national.

- Catégorie C : Les stations locales ou régionales qui sont affiliées où abonnées à un réseau nation al font partie de cette catégorie.

- Catégorie D : Il s'agit de radios diffusant le programme d'un réseau thématique national sans décrochage régional (par exemple: Virgin Radio, NRJ, Fun Radio etc.).

- Catégorie E : Trois radios entrent dans cette catégorie. Il s'agit des trois radios généralistes nationales (Europe 1, RTL et RMC) qui étaient appelées radios périphériques avant 1982 puisqu'elles émettaient alors en grandes ondes depuis l'étranger (Europe 1 depuis Felsberg en Sarre, RTL depuis Junglister au Grand-Duché de Luxembourg ou encore Sud Radio (France) qui diffusait depuis Andorre. RMC en Alpes-de-Haute-Provence, bien que de droit monégasque, possède son émetteur en territoire français).

Les radios peuvent être classées par le type des programmes qu'elles diffusent :

- Radios généralistes : Emissions d’information, de service, de distraction ou encore de musique. Exemples : Europe 1, RTL, France Inter, France Bleu, RMC Info.

- Radios (multi)thématiques : Emissions centrées sur une ou plusieurs thématiques. Exemples: BFM (questions économiques), Radio Classique (musique classique et information financière).

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- Radios de proximité : Zone de diffusion limitée et émissions d’informations locales et de musiques.

- Radios communautaires : - Emissions destinées à une communauté particulière de la société. Exemples :

Beur FM, Radio Latina, Radio Notre-Dame, etc.

- Radios internationales : Diffusion de programmes nationaux à l’étranger ou des programmes étrangers dans leur langue d’origine en France. Exemples : RFI, BBC, etc.

Plus de mille opérateurs se partagent les fréquences FM réservées au secteur privé. Les autorisations d'émettre sont délivrées par le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) pour une durée de cinq ans renouvelable deux fois. Les stations concluent avec le CSA une convention qui fixe leurs obligations, notamment en matière de contenu du programme, de publicité et de proportion de chansons françaises.

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IV- Les principales entreprises française du secteur radiophonique

Le marché de la radio est un marché très concurrentiel en France. Il est partagé entre 4 grands groupes privés et un groupe public : Radio France. On retrouve dans les groupes privés le groupe NextRadioTV (RMC, BFM Business) qui possède les plus fortes marges avec 35%. Cela s’explique avec la mutualisation des coûts entre ses radios et ses télévisions. NextRadioTV a ainsi par exemple transformé la rédaction sport de RMC en agence de presse pour qu’elle travaille aussi bien avec RMC que BFM TV. Ensuite dans les groupes privés se trouvent NRJ Groupe (NRJ, Chérie FM, Rire et chansons) qui est en deuxième position avec des marges égales à 23%. Après ça, il y a RTL (RTL, RTL 2, Fun radio) avec une marge de 15%. Enfin le Groupe Lagardère ne souhaite pas communiquer ses chiffres, mais l’on sait que sa radio RFM est rentable, Europe 1 à l’équilibre et que Virgin Radio perd de l’argent.

- NextRadioTV

NextRadioTV est un groupe pluri-média indépendant. Son activité est basée sur la diffusion d’informations autour de cinq concepts : l’information générale, le sport, l’économie, le high-tech et la découverte. NextRadioTV a adopté quatre supports de diffusion : la radio, la télévision, le digital et la presse magazine. Le groupe NextRadioTV a pour but de présenter des projets audiovisuels novateur au public. Son activité radio regroupe RMC et BFM Business. RMC Radio a été repris en 2010 par le Groupe, c’est une radio généraliste uniquement parlée, ce qui est inédit en France. RMC s’articule avec des temps de diffusion sur des rendez-vous d’information et le sport. RMC dispose d’un grand nombre de fréquence ce qui a permis à son audience d’être quadruplée en dix ans (donnée Médiamétrie).

Sources : www.Nextradiotv.com

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2001 2013

audience RMC

2001

2013

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RMC est la 1ère radio de France sur le segment des hommes 25-49 ans en part d’audience (15,8%). Elle est aussi la 2ème radio de France sur le segment des hommes de 13 ans et plus en audience cumulée (12,7%) et en part d’audience (9,5%) (Médiamétrie 126 000 Radio ND 12 – Hommes 25-49 ans – LàV – 5h/24h – PDA commerciale en % incluant les 14 groupes de radios privées / QHM).

BFM Business a été reprit par le groupe NextRadioTV en 2002 et a réussi à s’imposer en France comme la chaine radio référence sur l’économie et la finance. Contrairement à RMC, BFM Business se concentre principalement dans les métropoles où sa cible est la plus présente. C’est une radio qui cible les catégories sociales professionnelles supérieures et les décideurs business. Dans l’univers des foyers à haut revenu, BFM a eu une progression de 34% sur un an selon Audipresse premium 2011-2012.

- NRJ Groupe NRJ Group est un média privé français implanté dans 22 autres pays. En France,

le Groupe est leader sur le marché privé de la radio et l'un des nouveaux acteurs du marché de la télévision. C’est également un acteur grandissant du marché de la diffusion hertzienne à travers sa filiale TowerCast, 2ème opérateur sur le marché français de la diffusion. Depuis plusieurs années, il s'appuie sur la force de son média radio et de ses marques NRJ, NOSTALGIE, CHERIE FM, RIRE & CHANSONS, pour déployer de nouveaux médias, notamment en Télévision, ainsi que des nouveaux domaines d’activités comme la Téléphonie Mobile afin de suivre et d'anticiper les évolutions de consommation.

NRJ est une station fondatrice d’NRJ Group créée en 1981. C’est une radio musicale créée pour les jeunes. NRJ est placé par Médiamétrie comme le leader sur les ondes avec des records d’audience : 12.3% d’audience cumulée en 2012. Le groupe NRJ a racheté Nostalgie lors de l’éclatement du groupe RMC avec l’accord du CSA. Les thématiques de diffusion sont différentes d’NRJ ainsi que la cible touchée. En effet, Nostalgie choisit une cible plus âgée avec une diffusion de musique des années 1960 et 1970.

Chérie FM est racheté par NRJ Group en 1989, c’est une radio à thématique musical qui vise les jeunes adultes. La chaîne de radio est déclinée en 2012 en chaîne de télévision par le Group pour diversifier son offre cependant la programmation est différente de celle de la station de radio.

Rire & Chanson propose un programme unique en France pour une radio régionale et nationale d'écoute au grand public (catégorie C et D) dans lequel alternent sketches et musique de tout genre, autant la pop que le rock, de plusieurs décennies.

- RTL Group RTL Group est un conglomérat de média luxembourgeois qui a été créé en 2000

par fusion de la CLT-UFA et de la société de production britannique Pearson TV. Le groupe est international et possède deux supports audiovisuels : la radio et la télévision. C'est aujourd'hui le plus grand groupe de télévision et radiodiffusion européen et premier producteur d'émission du monde. RTL Group détient plus d’une trentaine de radio dans le monde entier.

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- Groupe Lagardère

Lagardère est un groupe entièrement média implanté dans une trentaine de pays. Il possède quatre branches d’activités différentes : Lagardère Publishing, Lagardère Active, Lagardère Service et Lagardère Unlimited. Lagardère Publishing est un secteur d’activité portant sur le livre, le groupe possède la marque d’édition Hachette Livre. Le deuxième secteur d’activité du groupe, Lagardère Active, porte sur la production audiovisuelle. C’est-à-dire tous les médias à l’heure du numérique. Le groupe détient en France les radios Europe 1, Fun Radio et Virgin Radio. Ensuite Lagardère Service est le domaine d’activité visible par le grand public, en effet le groupe possède ses propres magasins de presse et de produits et services de dépannages dans le monde. Enfin Lagardère Unlimited est une filiale du groupe qui met l’accent sur le sport. En effet, Lagardère s’est diversifié vers le marché du sport en développant une chaîne de produit sportif.

Sources www.lagardère.com

- Radio France

Née en 1975 de l'éclatement de l'établissement public ORTF, Radio France est constituée sous la forme d'une société anonyme à capitaux publics dont l'Etat est l'unique actionnaire. Premier groupe radiophonique français avec 13.6 millions d’auditeurs quotidiens (Médiamétrie), Radio France s'appuie sur six chaînes complémentaires : France Inter, France Info, France Culture, France Musique, Fip et Le Mouv', ainsi que sur les 44 stations locales composant le réseau France Bleu. C'est également l'entreprise culturelle de référence en France à travers la richesse des programmes de ses chaines et l'activité de ses quatre formations musicales. Radio France est le seul groupe français qui tire majoritairement son financement avec les redevances audiovisuelles.

17% 8%

23% 32%

20%

Répartition du chiffre d'affaire du groupe Lagardère par zone

géographique

Autre

Espagne

Etat-Unis et canada

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Chiffre d'Affaire 2012 en millions d'euros

Résultats net 2012 en millions d'euros Effectifs globaux

NextRadio 172,3 14 1900 NRJ Group 377,5 45,6 821 RTL Group 5 998 696 8388 Group Lagardère 7 370 207 26068

Radio France

Résultats non disponibles Résultats non disponibles 4300

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V- Fait marquant de la Radio

La radio est née véritablement en Allemagne dans les années 1900, et atteint

sa maturité dans les années 1930 en se développant au grand publique. En 1922, la Radiodiffusion a vu le jour en France, comme dans nombre de pays étrangers, au sein de l'administration des postes, télégraphe et téléphones (PTT), où était déjà exploitée la technique voisine de la Télégraphie Sans Fil (TSF). L’administration des PTT créé un service de la Radiodiffusion quelques années plus tard, chargé d’assurer l’installation et l’exploitation technique du réseau d’état. En 1928, la création de nouveaux postes privés était interdite et ceux qui existaient étaient soumis à un régime d'autorisation d'exploitation à durée limitée. Parallèlement apparaissaient des postes clandestins soumis à aucune autorisation et interdit par la législation. Au début de la deuxième guerre mondiale la Radiodiffusion est érigée en administration publique autonome rattachée à la Présidence du Conseil sous le nom de Radiodiffusion Nationale. Elle conservera ce nom durant la guerre sous le gouvernement de Vichy, avec des rattachements variables, de la Présidence du Conseil au Ministère des Affaires étrangères (1939-1944). En plein milieu de la guerre est créé un Commissariat général à l'Information. Les programmes de la Radiodiffusion Nationale installée à Vichy et à Marseille et ceux de Radio Paris sont les principaux autorisés. Ils disparaissent respectivement les 18 et 26 août 1944. Si la Radiodiffusion est contrôlée par Vichy, les idées de la "France Libre" sont néanmoins diffusées au sein de programmes en langue française, comme sur la BBC à Londres ou sur Radio Brazzaville au Congo. Par ailleurs, à partir du 3 février 1943, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, Radio PTT Alger devient " Radio France, le poste de la France en guerre. La radio est utilisée par tous durant la seconde guerre mondiale, lui donnant une notoriété certaine et permettant de se développer après cet épisode historique. De nouvelle technique se développe pour s’adresser au plus grand nombre, des formats d’émissions durables sont fixés. La diffusion en direct de l’Appel du 18 juin 1940 par le Général De Gaulle permet de plonger l’auditeur au sein même de l’actualité. Années 1950 :

• la radio est présente dans presque tous les foyers français et devient un élément incontournable. L’arrivée de la télévision n’a pas empêché le développement de ce moyen de communication grâce à ses évolutions technologiques majeures.

Années 1954 :

• la modulation de fréquence est utilisée à Paris, cette technique permet de multiplier le nombre de station sur les ondes hertziennes et améliore la qualité sonore des émissions. La bande FM reste toutefois sous le monopole de l’Etat et les différentes fréquences qui couvrent le territoire dans sa totalité seront découvertes quelques années plus tard. Au fur et à mesure, la radio voit naître de nouveaux types de stations et les chaînes de radio se rapprochent de leur auditoire par la libéralisation de la radio et la création d’émission qui cible ses

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auditeurs. En 1958 par exemple, le premier jeu radiophonique est lancé sur RTF, il sera nommé « Le jeu des 1000 francs ». Il remporte un succès immédiat auprès des auditeurs.

Années 1980 :

• Les premières radios libres sont autorisées en 1981, les radios « pirates » deviennent des radios locales privées, dans les premiers temps elles n’auront pas le droit de diffuser de publicité sur leurs ondes. La haute autorité veille au respect des libertés attribuées aux radios libres, elle est remplacée en 1986 par la commission nationale de la communication et des libertés (CNCL). La CNCL hérite de ce même rôle de régularisation de l’audiovisuel. Elle sera finalement à son tour remplacée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en 1989. Il autorise des essais sur le développement de la radio numérique (DAB, Digital Audio Broadcasting). Quelques années plus tôt, les premières expériences concluantes avaient été réalisées par le club de la Radio numérique DAB. Ce dernier rassemblait de grands groupes radiophoniques et industriels afin de développer cette technologie. Les expérimentations se poursuivront dans les années à venir et seront déterminantes dans la diffusion à échelle publique de la radio numérique.

Années 2000 :

• Avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication les habitudes des auditeurs changent, le mode de diffusion des émissions change et s’élargie. Le nombre de radio augmente considérablement grâce à la diffusion par internet. En 2004 Arte-radio.com est le premier site Internet à proposer des podcasts gratuits. Contraction de "iPod" et de "broadcasting", le terme désigne le moyen d’obtenir des fichiers musicaux en format MP3 directement sur le web. Aussi appelé baladodiffusion, le système offre ainsi la possibilité aux internautes d’écouter ces fichiers en différé via leur baladeur. Cette technologie se développera rapidement au cours des années suivantes et connaîtra un réel succès.

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VI- Environnement du secteur radiophonique et facteurs clefs de succès

Plusieurs facteurs influencent globalement le secteur :

1. Les contraintes réglementaires et les aides publiques

La radiophonie est réglementée et gérée par le CSA depuis 1989. Le CSA attribue et gère les fréquences de la radio, s’assure du respect des lois et des réglementations en vigueur, possède un pouvoir de sanction et organise les campagnes électorales à la radio, etc. Le conseil a pour mission de planifier la ressource radioélectrique pour la diffusion de la radio en France. C’est ainsi qu’entre 2006 et 2010 la bande FM s’est vu attribué 22% de fréquence supplémentaire. Il existe aujourd’hui deux fréquences publiques, Radio France et Réseau Outre-Mer France et à côté de cela plus de 900 fréquences privées. Les chaînes privées constituent leurs seuls revenus grâce à la publicité. La réglementation y est très présente et est sous la responsabilité du CSA. Le bilan fait par Médiamétrie montre une force de frappe du média radio importante, il possède une forte capacité à fédérer un large public tout en intégrant les nouveaux modes de consommation. En effet, chaque jour plus de 42 million de personnes, âgées de 13 ans et plus écoutent une station (soit 81% d’audience cumulé) avec une durée d’écoute d’environ 3h par auditeur.

Ce qui diffère la radio des autres médias est son moyen d’écoute, en effet, contrairement à la télévision ou à la presse, la radio est un média que l’on écoute en déplacement et réalise une grande partie de son audience hors domicile. On peut tout de même constater une progression constante de l’écoute radiophonique sur le web, qui va sans doute provoquer de nombreux changements dans les années à venir. Il ne faut pas oublier non plus la pratique émergente de l’écoute de la radio sur son téléphone mobile, dont la progression est de 50% par an, ce qui n’est pas à négliger. Grâce à ces constatations, on peut affirmer que la radio s’intègre parfaitement aux nouveaux modes de consommation et cela lui assure une croissance toujours aussi bonne.

• Appel aux candidatures :

Cette segmentation permet au conseil supérieur de l’audiovisuel de mieux planifier les fréquences. En effet celle-ci sont saturés et la redistribution des fréquences se fait par le CSA. Les différents groupes se partageant le marché de la radio ne peuvent pas posséder autant de fréquences qu’ils le souhaiteraient. Lorsqu’une fréquence radio peut être distribuée, un appel aux candidatures est lancé par le CSA. Le Conseil procède à des appels aux candidatures portant sur des zones géographiques déterminées et publie la liste des fréquences disponibles.

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Pour l'année 2013, le Conseil a publié un calendrier des appels à candidatures possibles, ainsi qu'une fiche de contribution technique destinée aux opérateurs. Calendrier prévisionnel 2013 :

Source : www.csa.fr

Cet appel s'adresse aux catégories de radios prédéfinies. Une consultation publique est obligatoire, préalablement au lancement d’un appel aux candidatures, dès lors que les décisions d’autorisation d’usage de la ressource radioélectrique sont susceptibles de modifier de façon importante le marché en cause. Le Conseil n'est pas tenu de procéder à une nouvelle consultation si l’appel futur éventuel a pour objet d'autoriser une nouvelle personne à utiliser une part de la fréquence radioélectrique à la suite du retrait de l'autorisation de la personne précédemment autorisée.

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Pour que les dossiers de candidatures soient recevables il faut absolument respecter trois conditions :

• Dépôt des dossiers au comité territorial de l’audiovisuel dans les délais fixés. • Projet dont l’objet correspond au texte de l’appel aux candidatures. • Existence effective de la personne morale candidate ou, à défaut,

engagement des démarches nécessaires à l’acquisition de la personnalité morale.

Pour sélectionner les candidats le conseil supérieur de l’audiovisuel reçoit les

dossiers déclarés recevable par le comité territorial de l’audiovisuel. Il transmet un avis sur chaque candidat qui lui paraisse pouvoir bénéficier d’une autorisation. Le conseil s’assure ensuite avec chaque candidat sélectionné du respect des conventions pour les différentes catégories de radios. Pour faire son choix, le CSA examine plusieurs points, et notamment :

• La durée et les caractéristiques générales du programme. • Le format du programme (public visé, type de musique diffusée, nature des

émissions non musicales). • La proportion des chansons d'expression française, des nouveaux talents et

des nouvelles productions. • La diffusion de programmes éducatifs et culturels et d’émissions destinées à

faire connaître les différentes formes d’expression artistique. • Le temps maximum consacré à la publicité et aux émissions parrainées, ainsi

que les modalités de leur insertion dans le programme.

Un dernier élément est primordial pour gagner l’appel aux candidatures. Le CSA effectue un examen des sites de diffusion. En effet, il est important de vérifier que le site est compatible avec le plan de fréquence et qu’ainsi aucune gêne ne soit occasionnée sur l’ensemble de la bande FM ou sur d’autres bandes, notamment celles qui sont utilisés par la navigation aérienne.

Après vérification de tous ces éléments, une seule candidature est retenue en fonction des critères cités ci-dessus. Le CSA accorde les autorisations en appréciant l'intérêt de chaque projet pour le public, après avoir approuvé les conventions et les sites d’émission.

2. Conjoncture économique actuelle :

La part du chiffre d’affaires des groupes radiophoniques provient pour la majeure partie des recettes publicitaires. En cas de baisse de la demande des annonceurs, c’est tout un groupe qui en ressent les conséquences. Après deux années de croissance, le marché publicitaire du secteur audiovisuel a diminué en 2012 et la baisse devrait se poursuivre en 2013. Cependant, le marché de la radio se trouve en très bonne position. Contrairement aux autres médias, l’audience de la radio est excellente. Face à la baisse de budget d’annonceurs, certaines radios ont tout de même due baisser leur prix quitte à allonger le temps de publicité pour avoir le même revenu. Cela permet aussi de motiver des annonceurs indécis et ainsi de sauver les

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apparences. Les chaînes de radio ont développé aussi de nouveaux moyens pour vendre des espaces publicitaires, c’est ainsi qu’on a pu voir naître en 2009 un moyen de mesurer l’efficacité des campagnes radio intégré directement dans les propositions commerciales. C’est le post-test Effiradio, il permet aux annonceurs de suivre l’évolution de la valeur d’impact, d’agrément et d’incitation de leurs campagnes. Cela a permis au secteur de la radio de montrer son excellent rapport d’achat suite à l’écoute d’une publicité sur la radio. Le marché de la Radio se démarque des autres médias grâce à son marché encore très porteur. De tous les médias, la radio doit aujourd’hui être celui le plus rentable et des plus encourageant. En effet, le secteur radiophonique résiste mieux à la crise que les autres médias tels que la Télévision avec un recul dans ses recettes publicitaire de -6.6% ou -8.5% pour la presse. Les recettes publicitaires de la radio, elles, voient un recule que de 1.4%, c’est-à-dire 4 fois moins important que la Télévision et 6 fois moins important que la presse.

3. Nouvelles technologies

L’arrivée de nouvelles technologies de l’information et de la communication a bouleversé le secteur de la radio. Le nombre de radio sur le web à exploser en quelques années pour aujourd’hui arrivé à plus de 7000 radios existantes en français. Aujourd’hui chaque radio se doit d’avoir son site internet avec une retransmission en direct et la possibilité de réécouter des émissions ou encore de télécharger des podcasts. La Radio s’est très bien intégrée aux nouveaux modes de consommations des citoyens en diffusant sur d’autres supports que celui traditionnel : la fréquence hertzienne.

4. La concurrence inter-média

Le secteur radiophonique est aussi en perpétuelle concurrence avec les autres médias, Télévision, Presse, Cinéma, Affichage et internet. En effet, la radio tire le plus gros de son chiffre d’affaire des recettes publicitaires, tout comme les autres médias. Il y a une concurrence forte inter-média ce qui pousse les groupes à baisser leurs tarifs publicitaires pour récupérer des annonceurs qui auparavant investissaient dans d’autres médias.

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VII- L’intensité concurrentielle du secteur radiophonique

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a. Produits de substitutions : Menace moyenne

La présence d’autres médias est une menace pour la radio. En effet, la télévision, la presse, internet etc. peut être utilisé par le consommateur comme produit de substitution à la radio.

Les autres formes de loisirs sont aussi une menace, le sport, la musique sur son MP3 ou encore les vacances.

b. Pouvoir de négociation des fournisseurs : Très faible

Le secteur radiophonique n’a pas besoin de fournisseurs externes contrairement à la presse. Il y a juste la location de locaux pour émettre les émissions de radio, mais le pouvoir de négociation ici reste très faible.

c. L’état : Très faible

L’état ne réglemente pas ce secteur, en effet il est réglementer par le CSA qui a toute autorité sur le secteur audiovisuelle.

d. Pouvoir de négociation des clients : Fort

Les annonceurs, en externe, peuvent se tourner vers différents médias pour le choix de leur support de communication. Le secteur radiophonique doit sans cesse attirer de nouveaux annonceurs, parfois en baissant les prix pour être plus attractifs.

En interne, les annonceurs ont le choix entre différents groupes et peuvent donc plus facilement négocier.

e. Nouveaux entrants : Faible

Il existe plusieurs barrières à l’entrée du secteur qui empêche le flux de nouveaux entrants. Le CSA instaure une réglementation très stricte et contrôle en permanence les fréquences.

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VIII- Performances économiques et financières du secteur de la radio.

a. Principales grandeurs du secteur (en millions d’euros) : Au 1er Janvier 2014 les données relatives aux performances économiques

concernant la radiophonie pour 2013 ne sont pas disponibles. En 2010 le chiffre d’affaire du secteur a atteint 1 374 millions d’euros. Ce chiffre est très encouragent au regard des années précédentes. En effet, en 2009 le chiffre d’affaire du secteur radiophonique était de 1 297 millions d’euros, on constate une hausse de 5.6%. Cette hausse du chiffre d’affaire résulte d’une augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont fortement contribué à l’essor du secteur. Toutes ces nouvelles technologies sont des moyens supplémentaires pour les consommateurs d’écouter la radio et apportent donc un auditoire supplémentaire. Les différents groupe radiophonique l’on bien compris et en profite pour se développer sur de nouvelles plateformes tel qu’internet. Nombre d’entreprises 362 Chiffre d’affaires 1 374,69 Effectif salarié moyen 9 947 Effectif occupé moyen 9 280 Valeur ajoutée HT 693,75 EBE 58,68 Frais de personnel 635,16 Investissements* 74,37

Source : Insee-ESANE 2010

b. Données relatives aux branches du secteur Entre 2009 et 2010 le montant des ventes dans le secteur radiophonique a

augmenté de 3% pour passer de 1261 millions d’euros à 1300. L’augmentation du chiffre d’affaire est liée à cette augmentation des ventes. Les groupes radiophoniques proposent un temps de diffusion publicitaire supérieur aux annonceurs. Le secteur radiophonique attire davantage grâce à la hausse de ses audiences.

Le tableau présenté ci-dessous représente seuls les cinq plus gros postes dépassant 5% des dépenses.

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Montant des ventes (millions d’euros)

Poids de la branche dans les ventes du secteur

6010Z Édition et diffusion de

programmes radio 1 300,45 94,60

Source : Insee-ESANE 2010

c. Analyse de la clientèle par type d’acteurs Concernant la clientèle du secteur on constate, par rapport aux années

précédentes, une légère baisse des administrations et particuliers avec 4 points en moins par rapport à 2009. Les entreprises investissent plus dans le secteur radiophonique, on observe une hausse de 13% entre 2009 et 2010.

Type d’acteurs en millions d’euros en % du total Entreprises 751,82 54,69 Entreprises du même groupe 373,03 27,14 Entreprises hors groupe 378,79 27,55 Administrations 568,74 41,37 Particuliers 54,12 3,94 Particuliers (services rendus hors domicile) 49,95 3,63 Particuliers (services rendus à domicile) 4,18 0,30

Source : Insee-ESANE 2010

d. Analyse de la clientèle par localisation Le secteur de la radiophonie français possède dans sa majeure partie une

clientèle française. Cependant presque 2% de la clientèle se trouve en dehors du territoire. Ce chiffre est en baisse au fils des années avec une clientèle étrangère de près de 8% en 2009.

Localisation en millions d’euros en % du total Clientèle nationale 1 348,97 98,13 Clientèle étrangère 25,71 1,87 Union européenne 9,64 0,70 Hors Union européenne 16,07 1,17

Source : Insee-ESANE 2010

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e. Dépenses professionnelles particulières Les dépenses professionnelles de chacun des groupes de radio sont reparties en

plusieurs segments. Le plus gros des dépenses se trouvent dans la diffusion et la transmission. Pour assurer aux consommateurs une qualité d’écoute toujours meilleure et une zone géographique toujours plus grande le secteur radiophonique consacre plus de 40% de ses dépenses dans ce domaine. Cependant ce chiffre est en baisse, le réseau étant de plus en plus couvert et la qualité d’écoute très bonne les dépenses sont moins importantes.

Le tableau présenté ci-dessous représente seuls les cinq plus gros postes dépassant 5% des dépenses.

en % du total

Montant en millions d’euros

Dépenses liées à la diffusion – Dépenses de transmission (faisceaux hertziens, canaux satellite)

44,35 141,75

Dépenses liées à la distribution – Dépenses de publicité

23,68 75,68

Autres dépenses, versements aux sociétés collectives de gestion de droits

17,15 54,83

Autres dépenses, Commissions reversées aux régies publicitaires

4,09 13,07

Sous-traitance de prestations de services techniques – Prestations sur films cinématographiques – Ac

3,26 10,42

Total 319,64 Source : Insee-ESANE 2010

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IX- Les chiffres clés du secteur

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X- Les perspectives Depuis 1995 et les débuts de la radio sur Internet, les sites web des stations ont

bien évolué et les radios réfléchissent de plus en plus à proposer une offre en ligne adaptée aux attentes des auditeurs et donc à ces nouveaux supports d'écoute. Trouver des façons d’amener la radio sur d'autres plateformes est un véritable enjeu. Le constat est simple, les internautes qui écoutent la radio ont un écran (ordinateur, smartphone, tablette...) et il faut être présent dessus. L’idée est d’enrichir l'expérience audio des internautes, de leur apporter des informations sur ce qu'ils écoutent à travers du texte, des photos, des vidéos, des liens, sans oublier de prendre en compte les réseaux sociaux sur lesquels de nombreux auditeurs sont présents.

Si la radio n'a pas attendu Internet pour faire participer les auditeurs aux émissions, le web renforce cette possibilité de les inclure dans l’offre éditoriale (notamment avec twitter). L’essor de la radio sur Internet se présente comme une opportunité pour les annonceurs. Les applications de type « second écran », telles que présentées lors des rencontres, pourraient être un support idéal pour mixer spot audio et visuel, et ainsi adapter les publicités aux contenus radiophoniques diffusés. Pendant que la radio numérique terrestre diffusée s’essaie, la radio numérique « live » par internet se développe discrètement sous deux formes : d’une part le streaming indépendant des opérateurs télécom, d’autre part, la constitution de bouquets par des fournisseurs d’accès (FAI). De nouveaux modèles économiques font leur apparition. Certains opérateurs sont désormais prêts à rémunérer les chaînes de radio pour disposer de leur programme, alors que jusqu’à présent, l’inverse était la règle. Depuis quelques mois, les gadgets, widgets, players envahissent les ordinateurs et les téléphones portables : l’internet fournit la dématérialisation du poste de radio. Les récepteurs de radio sont « virtuels », le « physique » laisse la place au « logique ». Certains doutent encore de la capacité des opérateurs à pouvoir livrer un flux radio individuel à chaque internaute pendant qu’au même moment Orange fait le plein d’abonnements de téléphonie mobile 3G incluant une offre de télévision, mobile évidemment.

Les plateformes de musique en streaming comme Spotify ou Deezer, qui entrent dans la catégorie « Internet radio » telle qu’on l’entend aux États-Unis, permettent déjà aux annonceurs de cibler leurs messages publicitaires en fonction de l’âge des internautes, de leur sexe, des heures d'écoute ou encore des genres de musique diffusés. Les annonceurs peuvent créer des spots spécialement pour Spotify et bénéficier de conseils pour une publicité plus efficace

Avec l’arrivée de la Radio Numérique Terrestre (RNT), des radios connectées, des plateformes de streaming, du podcast, la radio est en train de vivre à son tour sa révolution numérique. Le CSA a voulu ainsi rassuré les opérateurs sur l’avenir de la radio le 20 décembre 2013. La nouvelle méthode de calcul définissant le seuil de concentration des radios, le lancement officiel de la Radio Numérique Terrestre (TNT), en juin 2014, et l'appel aux candidatures pour briguer le poste de Président de Radio France déstabilisent les grands groupes radiophoniques Français :

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• Actuellement, le seuil de concentration est plafonné à 150 millions d'habitants pour chaque groupe de radios. Un nouveau mode de plafonnement pourrait ainsi venir bouleverser le paysage radiophonique français. Les grands groupes privés tels NRJ, RTL, Lagardère, Next Radio/TV, comme d'autres radios, pourraient éventuellement bénéficier de nouvelles fréquences FM, et que des épisodes de ventes et acquisitions de radios pourraient peut-être s'annoncer, à plus ou moins long terme, entre ces opérateurs.

• Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel vient d'ouvrir un appel aux candidatures pour la nomination du président de Radio France. Il se prononcera au plus tard le vendredi 7 mars 2014.

• La RNT démarrera ses programmes en juin 2014. Peu de radios se sont portés candidates pour l'attribution de fréquences radio numérique, le service public avec Radio France et les grands groupes privés ont quant à eux « jeté l'éponge ». Mais le CSA est confiant et veut convaincre les sceptiques que la radio numérique a un avenir au moins aussi pertinent que le développement de la TNT. Dans tous les cas la RNT fera ses grands débuts sur le nouveau spectre numérique dès le 20 juin 2014.

Le secteur radiophonique se modifie dans son propre univers médiatique et dans

les usages qu’on en fait. À quoi ressemblera l’avenir de la radio ? On se demandera alors comment consommerons-nous le son ? Quels seront les liens avec les autres médias ? La radio de demain sera-t-elle toujours une radio ou sera-t-elle fusionnée avec les autres médias ?