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LOCALinfos Journal de l’Union Locale CGT du pays Rochefortais 37, Rue du Docteur Pujos 17300 Rochefort Téléphone: 0546994962 Fax: 0546999089 Mail: [email protected] Site web: http://ulcgtrochefort.fr DECEMBRE 2013 N°26 MAINTENANT OU JAMAIS !! N o u s allons fêter dans quelques mois le 2ème anniversaire de la Présidence de François Hollande. Force est de constater que le bilan de ce gouvernement à apporté de grandes désillusions chez les salariés qui espéraient voir la fin de la casse des acquis sociaux, et bien non, avec la transposition dans la Loi de l’ANI (accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013) le gouvernement actuel nous montre bien que le PS et l’UMP mènent le même combat à savoir la protection du libéralisme et du capitalisme. Aujourd’hui ce gouvernement continue de rester droit dans ses bottes en ce qui concerne sa politique libéra- le en favorisant toujours et de plus en plus les riches au détriment des salariés, des retraités, des privés d’em- ploi, et la liste est longue. Il suffit de regarder la nouvelle réforme des retraites (2013), François Hollande annonçait une réforme sur les retraites soucieuse « de justice et d’égalité », mais il va pousser les anciens à se tuer au travail. Il va for- cer les salariés à travailler jusqu’à 65, 66, 67 ans et plus, alors que leurs enfants, voire leurs petits -enfants, sont condamnés au chômage. Et il va faire exploser le nombre de retraités pauvres. En augmentant le nombre d’annuités à 43 ou 44, des millions de travailleurs ne parviendront jamais à cotiser pour une retraite à taux plein. Les ouvriers qui sont abîmés sur les chaînes de montage, tous ceux astreints au travail en équipe ou de nuit, les femmes qui élèvent leurs enfants, n’auront jamais de pension complète. Les travailleurs licenciés, les ouvriers des abattoirs Doux, ceux de Michelin de Joué-lès-Tours, de PSA ou de Goodyear qui vont se retrouver à Pôle emploi, ne pourront jamais cotiser tous leurs trimestres. Et le gou- vernement ose parler de justice ! Cela fait vingt ans que l’on nous chante le même refrain : « il y a un trou dans la caisse de retraite », « il faut travailler plus longtemps pour sauver les retraites ». Vingt ans que, de réforme en réforme, l’âge de départ est reculé, le nombre d’années de cotisation augmenté et le mode de calcul révisé à la baisse. Et cela fait vingt ans que les pensions diminuent. Non, les retraites ne sont pas sauvées par ces réformes, elles sont démolies, petit à petit ! L’argent pour payer les retraites existe. Le gouvernement s’inquiète d’un déficit de la caisse de retraite de 20 milliards prévu en 2020. Mais 20 milliards, c’est le montant du cadeau que le gouvernement octroie au grand patronat avec le crédit impôt compétitivité chaque année ! Ce n’est donc pas l’argent qui manque. Les travailleurs ont des droits sur ces milliards parce que ce sont eux qui les produisent au quotidien. Il faut de- mander des comptes à tous ces parasites qui prospèrent sur le dos des exploités et qui font reculer toute la société. Le gouvernement montre depuis plus d’un an et demi qu’il est vendu corps et âme à la bourgeoisie et au patronat. La preuve en est avec la nouvelle réforme sur la protection sociale et la hausse de la TVA qui verront le jour en tout début d’année 2014. Aucune mesure n’est prise pour amélioré le quotidien des français en général, il faut bien garder en tête que 50% de la population gagne moins de 1583€/mois, 40% gagne entre 1584€ et 3183€/mois, 9% gagne entre 3184€ et 7450 €, 0,99% gagne entre 7451€ et 61250€, 0,01% de la population gagne plus de 61292€. En 25 ans le salaire moyen en France n’a pas doublé tandis que les dividendes ont été multipliés par 13. De l’argent il y en a !!!, les politiciens nous parlent de crise, ce ne sont que des menteurs et des profiteurs de ce système pourri. Le changement on nous l’a promis, on le veut et on se battra pour l’obtenir. L’heure de la prise de conscience à sonné, il est urgent de se mobiliser, il est grand temps de privilégier le travail à la place du capital. C’est à chacun d’entre nous de prendre son avenir en mains ! Ce sont nos luttes et nos engagements qui ont fait avancer les droits des salariés. L’année 2014 s’annonce chargée en mobilisation, il est important que nos syndicats mobilisent leurs bases et les salariés pour que ces mouvements soient une réussite. Fraternellement Bonnes fêtes de fin d’année et tous mes vœux pour 2014. Nicolas ROULIN. Nicolas ROULIN secrétaire général SOMMAIRE P 2: NAO METALLURGIE MALICHAUD FONCTION PUBLIQUE P 3: TRAVAIL DOMINICAL P 4: REFORME RETRAITE P 5: MANIFS RETRAITE DERNIERE MINUTE ROANNE P 6: ANI JURIDIQUE P 7: ANI SUITE JURIDIQUE P 8: FORMATION P 9: COMPTOIRS DU BISCUIT SEPA P 10: RETRAITES MULTIPROS P 11: 6 FEVRIER P 12: CSD 5ème CONFERENCE

LOCAL'INFOS n°26

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Journal de l'Union Locale CGT du pays Rochefortais

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Page 1: LOCAL'INFOS n°26

LOCAL’ infos

Journal de l’Union Locale CGT du pays Rochefortais 37, Rue du Docteur Pujos 17300 Rochefort

Téléphone: 0546994962 Fax: 0546999089 Mail: [email protected] Site web: http://ulcgtrochefort.fr

DECEMBRE 2013

N°26

MAINTENANT OU JAMAIS !!

N o u s allons fêter dans quelques mois le 2ème anniversaire de la Présidence de François Hollande.

Force est de constater que le bilan de ce gouvernement à apporté de grandes désillusions chez les salariés

qui espéraient voir la fin de la casse des acquis sociaux, et bien non, avec la transposition dans la Loi de

l’ANI (accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013) le gouvernement actuel nous montre bien que

le PS et l’UMP mènent le même combat à savoir la protection du libéralisme et du capitalisme.

Aujourd’hui ce gouvernement continue de rester droit dans ses bottes en ce qui concerne sa politique libéra-

le en favorisant toujours et de plus en plus les riches au détriment des salariés, des retraités, des privés d’em-

ploi, et la liste est longue.

Il suffit de regarder la nouvelle réforme des retraites (2013), François Hollande annonçait une réforme sur

les retraites soucieuse « de justice et d’égalité », mais il va pousser les anciens à se tuer au travail. Il va for-

cer les salariés à travailler jusqu’à 65, 66, 67 ans et plus, alors que leurs enfants, voire leurs petits-enfants,

sont condamnés au chômage. Et il va faire exploser le nombre de retraités pauvres.

En augmentant le nombre d’annuités à 43 ou 44, des millions de travailleurs ne parviendront jamais à cotiser

pour une retraite à taux plein. Les ouvriers qui sont abîmés sur les chaînes de montage, tous ceux astreints

au travail en équipe ou de nuit, les femmes qui élèvent leurs enfants, n’auront jamais de pension complète.

Les travailleurs licenciés, les ouvriers des abattoirs Doux, ceux de Michelin de Joué-lès-Tours, de PSA ou

de Goodyear qui vont se retrouver à Pôle emploi, ne pourront jamais cotiser tous leurs trimestres. Et le gou-

vernement ose parler de justice !

Cela fait vingt ans que l’on nous chante le même refrain : « il y a un trou dans la caisse de retraite », « il

faut travailler plus longtemps pour sauver les retraites ». Vingt ans que, de réforme en réforme, l’âge de

départ est reculé, le nombre d’années de cotisation augmenté et le mode de calcul révisé à la baisse. Et cela

fait vingt ans que les pensions diminuent. Non, les retraites ne sont pas sauvées par ces réformes, elles sont

démolies, petit à petit !

L’argent pour payer les retraites existe. Le gouvernement s’inquiète d’un déficit de la caisse de retraite de

20 milliards prévu en 2020. Mais 20 milliards, c’est le montant du cadeau que le gouvernement octroie au

grand patronat avec le crédit impôt compétitivité chaque année ! Ce n’est donc pas l’argent qui manque. Les

travailleurs ont des droits sur ces milliards parce que ce sont eux qui les produisent au quotidien. Il faut de-

mander des comptes à tous ces parasites qui prospèrent sur le dos des exploités et qui font reculer toute la

société. Le gouvernement montre depuis plus d’un an et demi qu’il est vendu corps et âme à la bourgeoisie et au

patronat.

La preuve en est avec la nouvelle réforme sur la protection sociale et la hausse de la TVA qui verront le jour

en tout début d’année 2014.

Aucune mesure n’est prise pour amélioré le quotidien des français en général, il faut bien garder en tête que

50% de la population gagne moins de 1583€/mois, 40% gagne entre 1584€ et 3183€/mois, 9% gagne entre

3184€ et 7450 €, 0,99% gagne entre 7451€ et 61250€, 0,01% de la population gagne plus de 61292€.

En 25 ans le salaire moyen en France n’a pas doublé tandis que les dividendes ont été multipliés par 13.

De l’argent il y en a !!!, les politiciens nous parlent de crise, ce ne sont que des menteurs et des profiteurs

de ce système pourri.

Le changement on nous l’a promis, on le veut et on se battra pour l’obtenir.

L’heure de la prise de conscience à sonné, il est urgent de se mobiliser, il est grand temps de privilégier le

travail à la place du capital.

C’est à chacun d’entre nous de prendre son avenir en mains ! Ce sont nos luttes et nos engagements qui ont

fait avancer les droits des salariés.

L’année 2014 s’annonce chargée en mobilisation, il est important que nos syndicats mobilisent leurs bases

et les salariés pour que ces mouvements soient une réussite.

Fraternellement Bonnes fêtes de fin d’année et tous mes vœux pour 2014. Nicolas ROULIN.

Nicolas ROULIN

secrétaire général

SOMMAIRE

P 2: NAO

METALLURGIE

MALICHAUD

FONCTION

PUBLIQUE

P 3: TRAVAIL

DOMINICAL

P 4: REFORME

RETRAITE

P 5: MANIFS

RETRAITE

DERNIERE

MINUTE ROANNE

P 6: ANI

JURIDIQUE

P 7: ANI SUITE

JURIDIQUE

P 8: FORMATION

P 9: COMPTOIRS

DU BISCUIT

SEPA

P 10: RETRAITES

MULTIPROS

P 11: 6 FEVRIER

P 12: CSD 5ème

CONFERENCE

Page 2: LOCAL'INFOS n°26

Le samedi 21 septembre 2013, les salariés de l’entreprise Malichaud située dans la zone des sœurs, se sont réunis lors d'une assemblée générale à L'Union Locale du Pays Rochefortais pour la création du syndicat Malichaud. Ils étaient 5 présents de Malichaud. Etaient invités: Nicolas ROULIN en tant que secrétaire de l’Union Syndicale des Travailleurs de la Métal-lurgie et de l’UL, Alain Bizet pour la région, Mickael METIVIER pour l’USTM et Antoine GIRAUD en tant que consultant de l’USTM. A l’issue de cette assemblée générale, Alain Bertaudeau a été élu secrétaire du syndicat. Les statuts sont prêts, il ne reste plus qu'à les déposer en mairie pour officialiser la création du syndicat de Malichaud.

2

Activité revendicative

MALICHAUD

NAO négociation annuelle obligatoire

FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

SIMAIR :

-Une Augmentation Générale de 2,9 % du salai-

re brut.

-Une Augmentation Individuelle de 0,7 % de la

masse salariale.

-La prise en charge à 100% de la mutuelle par

l’employeur en 2014.

-La réévaluation de la prime de panier de

0,50 d’euros

MALICHAUD :

-Une Augmentation Générale de 30€ par

personne sur le salaire brut.

-La prise en charge par l’employeur de la

journée de solidarité.

-Une prime de salissure mensuelle de 6€ par

personne.

-La prise en charge de 87% de la mutuelle

par l’employeur.

SOGERMA :

Pour les Non-Cadres un budget de 3,2% de la masse salariale réparti comme suit :

-Une Augmentation Générale de 1,4% du salaire brut au 1er janvier 2013.

-Deux Augmentations Individuelles de 0,9% au 1er mai et au 1er octobre de la masse salariale avec un

minimum de 48 euros ou 2,5% du salaire brut.

-L’augmentation du salaire de base de 1,4% soit un salaire minimum d’embauche à 1521 euros.

Pour les Cadres un budget de 3,2% de la masse salariale :

-Une Augmentation Individuelle au 1er janvier 2013 avec un minimum de 4% du salaire brut.

Perte du pouvoir d’achat sur le salaire indiciaire depuis le 1er janvier 2000 du point sur l’indice des prix. Ci-dessous un exemple de la grille catégorie C; il en est de même des catégories B et A . Depuis 2010, le point d’indice est gelé. Marylise Lebranchu, ministre de la fonction publique a indiqué qu'il n'était pas question pour l'heure d'un dégel en 2014. Au 1er Février 2014 des augmentations allant de 4,6 euros à 46 euros mensuels, devraient être attribués aux fonctionnaires les moins bien payés (catégories C), soit près de la moitié des 5 millions d'agents.

Indice INSEE juin 2013

Page 3: LOCAL'INFOS n°26

D es salariés « volontaires » en pleurs à la télévision, des consommateurs en colère s’exprimant devant les micros, des « syndicats » présentés comme des dinosau-res coupés des salariés et des réalités de l’économie et de l’emploi, voilà, briève-

ment résumée, la position des médias les plus complaisants sur la question de l’ouverture des magasins le dimanche ou la nuit.

On veut faire croire aux gens qu’en tant que consom-mateurs, ils seraient gagnants, relève de l’escroquerie, mais on oublie l’essentiel, le coût des ouvertures sup-plémentaires se répercute dans les prix et la qualité de service. Le travail du dimanche dans les commerces ne créé pas d’emploi, il déplace les dépenses du consomma-teur d’un lieu vers un autre, d’un jour vers un autre.

Notre ville n’est pas à l’abri de ce fléau, malheureusement, car depuis le dimanche 10 no-vembre 2013, le magasin INTERMARCHE de Rochefort est ouvert chaque dimanche matin de 9 h à 12 h 30. Ceci relance la polémique nationale sur l’ouverture dominicale des commerces.

M. BONNIFAIT, propriétaire d’INTERMARCHE Rochefort, a pris cette décision, d’imposer à ses salariés de venir travailler le dimanche matin, sous couvert que son magasin n'est pas assez rentable, se rangeant derrière la convention collective du commerce qui lui autorise cette ouverture dominicale sans pour au-tant rémunérer ses salariés travaillant le dimanche d’une quelconque majoration.

L’Union locale CGT du pays Rochefortais qui était à l’ini-tiative d’une pétition envers le personnel concerné a ob-tenu plus d’une quarantaine de signatures contre cette ouverture dominicale sans majoration.

Il faut que les salariés d’INTERMARCHE se mobilisent pour faire valoir leurs droits car ils en ont, comme par exemple le fait de travailler le dimanche doit se faire sur la base du volontariat et non imposé comme c’est le cas à l’heure actuelle, mais l’Union locale CGT du pays Ro-chefortais ne pourra pas mener ce combat à leur place, encore faudrait- il que les salariés veuillent prendre leur part dans ce combat…

Lorsque le travail du dimanche deviendra la norme dans le commerce, il ne sera plus majoré nulle part.

3

Tous ensemble, nous devons nous battre pour que cette bataille de parts de marché entre les grands groupes de distribution ne transfor-me pas la vie de tous, au bénéfice des intérêts de quelques-uns.

Activité revendicative

Page 4: LOCAL'INFOS n°26

P rofiteurs, égoïstes, paresseux, rapaces insensibles aux difficultés des plus jeunes, bouffeurs de privilèges, pilleurs de la société. La bataille idéologique visant à culpabiliser une partie de la population bat son plein.

Alain Minc, le visiteur du soir de l'Élysée du temps de Sarkozy, administrateur de plusieurs sociétés, plein aux as comme on dit communément, invitait dans un article resté célèbre, les vieux à ne pas trop tarder à

quitter ce monde. En voyant son père agonir et constatant que l'accompagnement médical coûtait « trop cher », le fils indigne de l'ancien militant communiste en tirait la conclusion qu'il fallait faire des économies en matière de santé. Minc qui se fait soigner à l'hôpital américain de Neuilly, à plusieurs milliers d'euros la nuitée, est un précurseur. Depuis, sous un vocabulaire hypocritement châtié, mais dans une ligne idéologique calibrée au plus juste, la chasse aux retraités est ouverte. Tous les coups sont permis. D'abord il faut culpabiliser les retraités en leur tenant à peu près ce langage : en cet-te période de crise, alors que la population active peine à trouver du travail et que les jeunes ont besoin de votre aide, vous vous recroquevillez sur vos acquis. Ce dis-cours est tenu généralement par le patronat, les milieux les plus aisées et leurs re-lais médiatiques chargés de pervertir les esprits couchés et faibles. Les retraités sont-ils des profiteurs, alors que des millions d'entre eux, surtout les

veuves, vivent chichement avec moins de 700 € par mois ? S'il est vrai qu'une frange de la population retrai-tée dispose encore de ressources assurées, le pouvoir d'achat pour l'immense majorité, tend à se réduire considérablement. Des paresseux, ceux qui ont travaillé plus de 40 ans ? Des profiteurs de la politique de santé, ceux qui sou-haitent vivre plus longtemps ? Ceux qui ont gagné de haute lutte l'allongement de la durée de vie ? Ceux qui ont conquis et préservé la Sécurité Sociale. Ceux qui ont arraché au patronat des droits sociaux ? Des privi-légiés parce que certains partent en vacances, la plupart du temps en groupes, hors saison ? Les nouveaux boucs émissaires sont affichés : les retraités. Pas les retraités du CAC 40 partis avec des parachutes dorés, pas les cumu-lards de la politique, pas les grandes fortunes souvent planquées à l'étranger. En cette fin d'année 2013, les boucs émissaires sont ceux qui ont peiné toute leur vie et tentent de se construire dignement la dernière partie de leur vie. Cette campagne s'apparente à d'autres : le travail du dimanche, la baisse acceptée des salaires au nom de pré-tendus sauvetages des entreprises, le choix pervers des mots comme « le coût du travail », les « partenaires sociaux », etc.. C'est un fait, les jeunes vivent plus mal que leurs parents. Pour leur faire accepter les stages non rémunérés, les bas salaires, les horaires décalés, les em-plois précaires, le patronat et ses têtes pensantes alimentent une pré-tendue guerre intergénérationnelle : les vieux contre les jeunes, la mé-fiance à l'égard de l'étranger, la haine de l'autre. Ce n'est pas, bien entendu, en restant l'arme au pied, en regardant passer le train des attaques contre les droits des retraités et de la po-pulation jeune et âgée que l'on pourra résister à l'entreprise patronale accompagnée, malheureusement et malgré les promesses électorales, par l'actuel gouvernement.

L'heure, plus que jamais est à l'action réunissant jeunes et retraités, femmes et hommes, syndiqués et ceux qui peuvent le devenir. Les retraités font entendre leur voix. Les vérita-bles "salauds" devraient les entendre au risque sinon de les retrouver autrement que la fleur à la boutonnière. Dans la rue, par exemple. Cet article, de José Fort, est paru dans le journal de l’Union Confédérale des Retraités CGT, Vie Nouvelle N°178 de décembre 2013

4

Page 5: LOCAL'INFOS n°26

L es manifs des 10 septembre et 15 octobre 2013,

avaient pour mots d’ordres non à la nouvelle

réforme des retraites, mais nous étions bien

conscients que le problème est bien plus global.

En France c’est le chômage qui explose,

C’est les bas salaires,

C’est la difficulté pour nos jeunes qui sortent des éco-

les, des diplômes plein les mains, à qui on n’ouvre pas

les portes du marché du travail.

Il faut juste prendre le problème par l’autre bout.

Il faut créer des emplois en relançant la croissance, en

augmentant les salaires et en finançant les retraites et la

Sécurité sociale.

Tous les jours nous entendons dans les médias « le coût

du travail en France », le travail n’est pas un coût mais bien une richesse, c’est le capital qui est un coût, on

entend aussi « les charges sociales », c’est faux ce ne sont pas des charges mais des cotisations sociales c’est

ce qui a permis de mettre en place le

système de retraite, notre sécurité so-

ciale, notre assurance chômage …

Voilà à quoi s’attaque le libéralisme,

le Medef, le capitalisme.

En 25 ans le salaire moyen en France

n’a pas doublé tandis que les dividen-

des ont été multipliés par 13.

De l’argent il y en a !!!, nos politi-

ciens se servent de la crise pour reven-

diquer leur politique d’austérité, se ne

sont que des menteurs et des profiteurs

de ce système pourri.

N’oubliez pas que nos députés n’ont

pas votés le changement de leur systè-

me de retraites, cela prouve bien leur

volonté de creuser l’écart entre les

pauvres et les riches.

L e tribunal correctionnel de Roanne (Loire) vient de prononcer la relaxe des cinq militants de la CGT qui étaient poursuivis pour avoir refusé un prélèvement ADN. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées devant le palais de justice de Roanne au moment du

délibéré. C’est une victoire pour toute la CGT mobilisée autour des cinq militants et engagée dans la défense des libertés d’actions syndicales et contre la criminalisation par le patronat des conflits sociaux.

Le gouvernement, sa majorité parlementaire doivent entendre ce message et donner suite aux propositions de la CGT : une loi d’amnistie ; une loi pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d’action collective ; une Loi pour supprimer de la liste du fichier des prélèvements génétiques, tous les mili tants syndicaux et associatifs.

DERNIERE MINUTE

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RETRAITE 10 SEPTEMBRE 15 OCTOBRE

RELAXE!!!VICTOIRE

Page 6: LOCAL'INFOS n°26

ANI 05 MARS 09 AVRIL

L ors des manifestations du 05 mars 2013 et du 09 avril 2013, nous

sommes sortis dans la rue pour combattre et dire non à la transposi-

tion en texte de loi de l’Accord National Interprofessionnel du 11

janvier 2013.

Malheureusement pour nous ce mouvement n’a pas été suivi en grande mas-

se par les salariés, qui encore aujourd’hui n’ont pas conscience des consé-

quences de cette loi sur la pérennité de leur emploi.

Pour remplir son devoir d’information la CGT du pays Rochefortais a invité

Suzanne Tallard, députée PS de la circonscription de Rochefort, à un débat

public le 31 mai 2013 à 18h30 au palais des congrès de Rochefort.

Lors de ce débat la CGT a démontré à la députée PS que cette loi était tout

sauf une sécurisation de l’emploi, et surtout qu’elle signait des lois sans en

connaître le contenu.

Cette loi impose une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de

leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.

Cette loi dite « sécurisation emploi », assassine le code du travail,

Le code du travail c’est 170 ans d’histoire. En 1840, le docteur Villermet

fait une étude sur l’état physique et mental des ouvriers (hommes, femmes,

enfants) qui à cette époque travaillaient en moyenne 17 heures par jour et

mourraient fréquemment au travail. Ce docteur en a donc conclu, à juste

titre, qu’il fallait travailler moins…

Il faudra pourtant attendre 80 ans, soit l’année 1920, pour que la journée de

travail passe de 17 h à 10h.

En 1936 la semaine de travail est fixée à 40 h et 15 jours de congés payés

sont octroyés aux travailleurs.

En 1982 la semaine de travail est écourtée d’une heure et passe à 39h et une

5ème semaine de congés payés est acquise.

Puis en 2002 arrivent les 35 h.

Le code du travail est fait : De sueur, de sang, de luttes et de larmes.

Cette loi (l’ANI) n’aura pour effet que de dégrader le marché de l’emploi,

modifier le droit du travail et accélérer les procédures de licenciement.

Cette politique d’austérité, basée sur le modèle capitaliste, n’a pour but que

d’engraisser les plus riches et de mettre au pain sec et à l’eau les retraités,

les salariés du privé et du public et les privés d’emploi .

Cet accord continuera demain d’accroitre l’impunité patronale, qui déjà

aujourd’hui n’a pas de compte à rendre sur le crédit d’impôts, compétitivité

emploi qui coûtera 20 Milliards d’€uros à l’état, et malgré cet argent reversé

par le gouvernement, certains n’ont pas honte de licencier leur personnel.

6

Page 7: LOCAL'INFOS n°26

http://www.cgt.fr/Je-signe-pour.html

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Info UL JURIDIQUE

Les conseillers prud’hommes sont des juges élus tous les 5 ans. Ils sont 14000 répartis

en 209 conseils de Prud’hommes sur tout le territoire national.

Ils sont une force inestimable pour les salariés qui veulent obtenir réparation d’un préjudice qu’ils ont subi de

la part de leur employeur. C’est pour cette raison qu’ils font l’objet d’attaques incessantes visant à rendre la

juridiction prud’homale de plus en plus difficile d’accès aux salariés et la moins contraignante possible pour

les employeurs.

C’est dans cette logique que le Gouvernement, par la voix de son ministre du Travail, vient de décider de sup-

primer les élections des conseillers prud’hommes prévues d’ici fin 2015.

C’est inadmissible ! JE SIGNE

Avec la CGT, j’exige la tenue des élections prud’homales au suffrage universel dans les meilleurs délais.

Le 11 janvier 2013, les syndicats patronaux et trois syn-

dicats de salariés sont parvenus à un accord national

interprofessionnel (ANI) sur la compétitivité et la sécuri-

sation de l’emploi. La CGT et FO ont refusé de signer

l’accord car c'était accorder de nouveaux outils de

flexibilité aux entreprises.

Exemples des conséquences de l'ANI dans l'entreprise.

Sténico de Saint-Jean-d’Angély ferme en août 2013. Dix

salariées sont à reclasser. Trois des salariées touchées par

la fermeture ont accepté d’aller travailler à Saintes et trois

ont opté pour la rupture conventionnelle. Les quatre autres refusent la démission ou la rupture conven-

tionnelle et demandent un licenciement économique,comme le prévoit maintenant l’ANI du 11 janvier

2013. Grâce à nos luttes le licenciement pour motif personnel lors d’un refus d’une mobilité interne a été

transformé en licenciement économique lors de la publication de la loi du 14 juin 2013. La direction de Sté-

nico refuse cette application, c’est pour cette raison qu’une procédure est engagée aux prud’hommes pour

faire reconnaître le licenciement économique.

Autre cas dans une entreprise de Rochefort.

Turbulences économiques, mauvais bilan comptable, par rapport à ces difficultés passagères on propose à

l’ensemble des salariés l’abandon de 8 jours de RTT.

Délai d’un mois de réflexion, si refus des salariés possibilité de licenciement économique

La mobilisation de certains salariés auprès de l’Union Locale CGT, puis l’alerte auprès des médias et de la

députée Mme Tallard Suzanne ont permis que ces mesures ne soient pas mises en place.

(photo S. J.)

ANI SUITE

http://www.cgt.fr/Je-signe-pour.html

SYNDIQUES, PRENEZ LA PAROLE! La CGT lance une consultation auprès de ses adhérents. Pourquoi?

C’est l’occasion d’exprimer vos attentes, vos besoins, vos satisfactions ou insatisfaction à l’égard de votre

syndicat, la CGT. Un moyen pour les organisations de la CGT d’apprécier avec vous ce qu’il convient de

conforter ou de faire bouger dans la CGT pour que vous puissiez y prendre toute votre place.

Elle se déroulera du 06 au 19 janvier 2014. L’institut Harris Interactive garantit l’anonymat et la confidentialité des réponses.

Pour répondre au questionnaire, nous vous invitons à vous connecter sur le site ouvert à partir du

06 janvier 2014:

www.consultationcgt.fr Au quotidien, les forces de la CGT c’est vous, c’est nous, près de 700 000 syndiqués!

Ceux qui n’ont pas accès à internet peuvent se rendre à l’Union Locale CGT du Pays Rochefortais.

Page 8: LOCAL'INFOS n°26

Vie de l’UL Formation Syndicale

8

STAGE DATE LIEU ANIMATEUR Stage UD ou UL

Janvier

Elus et mandatés 13 au 14 Rochefort S. ISNARD – D. CHIRON UD

PRUDIS

2ème

module - 3ème

session

21 au 22 La Rochelle J-L. GRATECAP UD

Protocole d’accord électoral

(Journée d’étude) REPORTE

UD

Février

2ème

NIVEAU 2ème

partie 10 au 14 Rochefort ISNARD SONNIE

ROULIN NICOLAS

UD

Conseiller du salarié 10 au 14 Rochefort J-L. GRATECAP UD

Mars

1er

NIVEAU 10 au 14 Royan UL Royan

CHSCT 10 au 14 Rochefort E. LATIMIER – N. MARGELIN UD

1er

NIVEAU 17 au 21 La Rochelle UL La Rochelle

Vie syndicale 24 au 26 UD

1er

NIVEAU 31 au 4/4 Saintes UL Saintes

Avril

Cogitiel – Cogétise – outil du

trésorier

7 au 9 Rochefort P. GUINET UD

Communication 14 au 18 D. MAGNANT UD

Mai

CHSCT 19 au 23 Rochefort M-L. ESCOT – P. MASSE UD

PRUDIS

3ème

module - 3ème

session

Date à

définir

Rochefort J-L. GRATECAP UD

Juin

1er NIVEAU 16 au 20 La Rochelle UL La Rochelle

1er

NIVEAU 23 au 27 Rochefort A. FRIGO- N. ROULIN UL Rochefort

ECO/CE 30 au 4/07 E. LATIMIER – M-L. ESCOT UD

PRUDIS

3ème

module - 3ème

session

Date à

définir

J-L. GRATECAP UD

Journées d’études à programmer:

- Loi sécurisation de l’emploi

- Redressement et liquidation judiciaire

- Rupture conventionnelle – harcèlement

- Com = 2 j Rédiger un tract + 3 j animer un syndicat

- Pensez à vous faire connaître auprès de la structure formatrice (UD en jaune – UL en

orange). Vous avez droit à 12 jrs par an pour la formation syndicale.

FORMATION

1er semestre 2014

Page 9: LOCAL'INFOS n°26

Nos permanences

Défense des consommateurs

(INDECOSA) --------------------------

Mme Liliane Moreau 37 rue du docteur PUJOS 17300 Rochefort

salle 111, escalier B.

Le mercredi après-midi de 14h à 17h

06 85 15 85 36

Défense des salariés (DLAJ) -------------------------------------------------

les permanences se déroulent normalement le

vendredi après-midi de 14H30 à 18H au 37 rue

du docteur PUJOS 17300 Rochefort salle 111,

escalier B.

Permanences à la maison de l’emploi les 2ème et

4éme lundi de chaque mois.

SEPA-PERMANENCES Vie de l’UL

REGELEMENT DES COTISATIONS

Les paiements européens simplifiés avec

SEPA

Le 1er Février 2014, les virements et pré-

lèvements nationaux n’auront plus cours

au profit de virements et prélèvements

européens dit SEPA*. L’Union Locale se

conforme à cette nouvelle réglementa-

tion. Pour vous syndiqués, rien ne chan-

ge: l’autorisation de prélèvement que vous nous aviez adressée sera automatiquement convertie en « mandat de

prélèvement » qui sera accompagné d’une référence unique dite RUM. Votre RUM vous sera communiquée

prochainement sur vos documents. Vous n’aurez rien à faire, rien ne changera dans vos prélèvements *Single Euro Payments Area (espace unique de paiement en euros).

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Vie de l’UL COMPTOIRS DU BISCUIT

Le 30 octobre 2013 l’Union Locale du Pays Roche-

fort est venue soutenir les salariés des comptoirs du

biscuit à Saint Jean d’Angely. Plusieurs délégations

de différents syndicats du privé et du public ainsi

que des retraités étaient rassemblées sur le site de

l’entreprise.

Depuis le mois de juillet ces 72 ouvriers occupent

leur usine dans l’espoir d’une reprise d’activité. Un

repreneur est pressenti mais toujours dans l’attente..

Page 10: LOCAL'INFOS n°26

Vie de l’UL SECTION MULTIPRO

10

Qu’en est-il de la section des Retraités Multipro.?

Mot du secrétaire:

Jean-Claude DEMONSAIS.

1999 2014

soit 15 années de fonctionnement.

A l’aube de cette nouvelle année qui ne s’annonce pas de meilleure

augure que l’année qui s’achève, la section des Retraités CGT Mul-

tipro peut se glorifier de sa 15ème année d’existence, avec toujours

en place, la même équipe dirigeante reconduite à chaque assemblée

générale annuelle. Cette équipe n’a jamais failli à son mot d’ordre

de rassemblement du « tous ensemble ». Mais sachant qu’indépen-

damment de ma volonté, des problèmes personnels m’ont amené à

avoir moins de disponibilité dans ma fonction de secrétaire, ce qui

pourrait nuire au bon fonctionnement de la section, à l’assemblée

générale du 2ème semestre 2013, j’ai souhaité que la question de

mon remplacement soit évoquée. Ce n’est pas une rupture de ma

part, je resterai toujours fidèle à mon engagement syndical et j’ap-

porterai selon mes possibilités toute l’aide nécessaire au bon fonctionnement de notre Union Locale.

A chacune et chacun d’entre vous, qui m’avez apporté votre confiance et votre soutien durant ces quinze années, je

vous prie de croire à toute ma reconnaissance et à ma fidèle amitié.

Dans cette « hargne » qui nous anime de n’avoir pas réussi à nous faire entendre dans nos justes revendications de

« Retraités Bafoués », il est plus que jamais d’actualité de nous renforcer, de ne pas baisser les bras dans cette volon-

té de changement pour un monde meilleur.

« La lutte continue »……………. Fraternellement, Jean-Claude.

Nécrologie: Le lundi 18 novembre 2013, notre camarade

Jean BOISSON nous a quitté dans sa

soixante quinzième année. Il avait lutté avec

un courage exemplaire contre la maladie qui

finalement l’a emporté. Il était un de nos

fidèle camarade qui avait fait carrière à l’a-

telier maintenance de Rol Tech comme

tourneur.

A son fils et petit fils nous renouvelons nos

sincères condoléances et l’assurance de tou-

te notre sympathie.

A chacune et chacun d’entre vous,

ainsi qu’à vos familles, chers ca-

marades Retraités, je voudrais

vous présenter mes meilleurs vœux

de bonheur et santé, quant aux sou-

haits que nous pourrions émettre

concernant les satisfactions de nos

avancées syndicales, elles seront à

la hauteur de ce que nous en fe-

rons.

Souvenirs, souvenirs

Après l’effort, le réconfort!

Page 11: LOCAL'INFOS n°26

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L es motifs d’insatisfaction et les raisons d’exprimer notre mécontentement ne manquent pas. Nul be-

soin de catalogue pour illustrer les réalités de nos conditions de vie et de travail dégradées. La peur de

perdre son emploi et l’angoisse de l’endettement figurent en tête des préoccupations des salariés en cette fin

d’année 2013… Les richesses créées par notre travail doivent prioritairement servir à la réponse aux besoins so-

ciaux, à la création d’emplois de qualité, à la revalorisation du SMIC, à la hausse des salaires pour vivre mieux et

permettre une relance de la consommation des ménages et permettre ainsi une relance de la croissance.

Et c’est possible !

Activité revendicative

Journée nationale

interprofessionnelle

de mobilisation

Le 6 février 2014 :

Toutes les raisons

de revendiquer

Pour être plus forts, se défendre, gagner des droits, prenez toute votre place dans la CGT

Diviser par deux les dividendes des actionnaires libé-

rerait 120 milliards d’euros pour les investissements

productifs, permettrait de revaloriser le SMIC et le

point d’indice dans les fonctions publiques. Cela

créerait de l’emploi et garantirait le financement de

la Sécurité sociale.

En ouvrant le débat sur le « coût du capital » pour

répartir autrement la richesse produite, la CGT veut

rétablir la vérité. Elle veut démontrer que ce qui coû-

te ce n’est pas le travail, c’est le capital. Aujourd’hui,

en moyenne un salarié du privé travaille 45 jours par

an pour payer leurs dividendes aux actionnaires.

La campagne sur le « coût du travail » orchestrée par

le Medef ne vise qu’à culpabiliser les salariés et à

permettre à une minorité d’accaparer les richesses

produites par notre travail.

Pour changer de logique de développement, pour

changer la donne, nous le savons, le monde du tra-

vail doit s’organiser se rassembler , s’unir et agir…

C’est pourquoi la CGT propose, dans l’unité la

plus large, de porter ensemble nos exigences en

matière de salaires, d’emplois, de conditions de tra-

vail, de protection sociale, de service public, le 6

février 2014. Sur les lieux de travail, agissons

pour porter nos revendications et retrouvons nous

nombreux pour manifester tous ensemble.

Page 12: LOCAL'INFOS n°26

C ette assemblée de syndiqués a lieu tous les trois ans. C'est toujours un moment important pour notre vie syndicale de pou-voir faire un bilan des années écoulées, d'échanger sur nos pratiques

et de nous fixer les orientations pour les années à venir et c'est toujours un grand plaisir de rencontrer les collègues des « petites » com-munes.

Présentation du rapport d'activités fait par François Thi-baut. La question des élections professionnelles de toutes les fonctions publiques du 04 décembre 2014 était au coeur de ce congrès. A Royan, les camarades souhaitent que les élus soient tous syndiqués, d'autres n'exigent pas la carte mais le partage des idées de la CGT. Les problèmes de management dans les différentes mairies ont été largement évoqués avec le question-nement sur le positionnement des élus et des secré-taires de mairie qui ont tendance à prendre les déci-sions à la place des élus. François rappelle les difficultés des agents qui sont en grande proximité avec leur maire ; une fois son intervention faite, l'agent se retrouve seul alors que dans une collectivité plus grande comme à La Rochelle des collègues restent pré-sents et peuvent soutenir celui qui a une difficulté. Les transformations des communautés de communes, leurs évolutions territoriales et les transferts de person-nels ne sont pas sans poser de nombreux problèmes, d'où la nécessité pour nous de faire évoluer nos structu-res syndicales La question du renouvellement des élus municipaux soulèvent également quelques questions puisque nos élections se feront tous les 4 ans et donc seront déconnectées des élections municipales : les Territoriaux de La Rochelle regrettent cette situation. Gérard de l'UD rappelle les enjeux de ces élections professionnelles et de leur incidence sur la représentativité de la CGT pas uniquement dans la fonction publique mais de manière globale : l'interpro devra aider et aller soutenir les secteurs de la FP où la CGT est assez peu présente comme dans l'éducation nationale. L'UD a d'ailleurs mis en place un collectif des services publics qui a déjà eu une réunion,d'autres sont programmées en

2014 : ce collectif a mis en place un calendrier de travail avec l'idée d'avoir des listes complète en juin 2014.

Une discussion autour du CHSCT à partir d'un diapora-ma a été vive quand un collègue ne porte pas ses Equipements Protection Individuel ou quand il ne respec-te pas les consignes de sécurité. Après le repas servi sur place par un traiteur (super re-pas d'ailleurs), Alain Frigo nous lit le document que le responsable à la politique financière avait préparé : pas de problème le travail de Cyril (et oui! Encore lui!) est sa-lué par toute l'assemblée. Election de la CE avec la candidature de notre camarade Ludovic Depeux : élu à l'unanimité.

Après quelques échanges autour de la réforme des rythmes scolaires, François clôt ce congrès vers 16h30

Coordination syndicale départementale Charente-Maritime

Villeneuve-les-Salines Mardi 10 décembre 2013

VIE SYNDICALE 5ème CONFERENCE DEPARTEMENTALE