aM IUM des LIBERTES40 rue du Paradis - 76530 Grand-Couronne - Décembre 99

(200 F par an)

CHRONIQUE DE LA PERSECUTION ORDINAIRELuc et ses faux frères

Luc est kinésithérapeute. Il découvre cranzenne, biokinergie ...peut-être cesque ses parents et ses deux frères lui noms-là leur diront quelque chose. D'autrecachent des choses sur le passé de la part, n'avait-il pas parlé un jour d'aller aufamille, et, engagé dans un processus Canada pour suivre un stage ded'introspection, il dénonce les développement personnel? Voilà qui nouscomportements de son oncle qu'il accuse rapprocherait des sectes. "( l 0 avril 97)de pratiques pédophiles. Neuf mois plus tard, le 24 janvier 98,

De plus, croyant qu'une maison de la sans doute à la suite d'une dégradation desfamille lui revenait, ce qui semblait relations familiales, Luc est arrêté, placéconvenu de longue date, il réalise qu'on a sous garde à vue, mis au cachot, etdécidé de l'en priver. Les relations se comparaît menottes aux mains et terrorisédégradent, aggravées par l'appartenance devant la procureur qui menace de lemaçonnique des frères qui jugent très mal mettre en prison.les idées non-conformistes de leur frère et Le lendemain, les parents écrivent ausa pratique thérapeutique de biokinergie. procureur de la République de Nevers:

Les deux frères sont respectivement "Depuis deux ans Luc nous inquiète. Il acadre dans l'aéronautique et attaché de toujours été un erifant secret, un peupresse chez Bouygues. On suppose que ésotérique, mais néanmoins ouvert. Il neLuc, idéaliste et tourné vers le spirituel, a partageait pas ses projets ou ses amitiés,un dialogue difficile avec ses frères qui mais il a suivi un parcours classique,sont de bons serviteurs du système en passant ses études sans accident jusqu'àplace. En outre, Luc poursuit une étude sur son diplôme de kiné. Les chosessa généalogie familiale et des recherches à commencent à se détraquer fin 1995. Lucla fois historiques et ésotériques sur les se heurte à son entourage familial dans unmérovingiens. Cela déplaît. esprit sans concession. Commence alors,

Tant et si bien, qu'à la suite d'une une série de lettres qu'il nous envoie, dansescalade de reproches mutuels, la famille lesquelles il semble se préoccuper dedéclenche une "alerte rouge à la secte" trouver des causes passées à ce qui paraîtcontre Luc, qui n'a pourtant aucun lien conl/ne un mal de ressourcement. Il se sentavec un groupe. le mal-aimé de la famille. Les termes deVoici le message que Laurent, le fière ses lettres sont tels que nous suspendonscadet de Luc, envoie à son père pour tout contact jusqu'à fin 96. A noter que lemobiliser l' ADFI : comportement de Luc change énormément"Ne penses-tu pas qu'il serait peut-être en f()f7ction de son mode d'expression :utile de prendre contact avec l' ADFJ qui autant l'expression orale peut paraîtreest la principale association contre les normale. autant l'expression écrite estsectes? Même si l'hypothèse de la secte dangereuse ... Ia notion de complotn'est pas la plus évidente, il faut mieux ne organisé prend de plus en plusnégliger aucune piste. Peut-être qu'à la d'importance dans son esprit et il fait unlecture de quelques lettres pourront-ils abcès de fixation sur la Fanc-maçonnerienous donner des iJ~lormations et les aflaires de pédophilie. Par ailleursintéressantes? sa tendance ésotérique s'estSinon, j'ai pensé également tOlijours dans développée ... si l'exanlen auquel Luc devral'hypothèse secte aux formations que Luc a se soumettre cOI~firme qu'il y a lieu desuivies : thérapie manuelle générale et prévoir un suivi psychologique, il n'y a pas

lieu de différer et je ne vous cache pas quela contrainte judiciaire nous apparaîtcomme une opportunité susceptible denous éviter de bien pénibles démarchesfamiliales. Luc doit en être conscient car ilnous avait déjà fait des allusions à unpossible internement (il n'y a certainementpas lieu d'aller si loin) qu'il mettait biensÛr au compte du complot dont il se plaint.Nous vous saurons gré de bien vouloirgarder toute sa confidentialité à notreprésente démarche pour éviter que Luc nenous rajoute au "complot". (25 janvier98)".

On constate que Luc ne doit sa libertéqu'à son indépendance sociale etfmancière, mais que serait-il advenu s'ilavait été à la charge de ses parents?Il risquait l'internement pour avoir contestél'attitude de sa famille.

Le schéma est classique : recours à l'ADFI pour trouver des "preuves" àl'hérésie de Luc, lequel risque de faireexploser de lourds secrets familiaux."N'avait-il pas parlé de se rendre auCanada pour un stage de développementpersonnel? Voilà qui nous rapprocheraitdes sectes ! ", écrit son frère. La familleavoue, non sans hypocrisie, qu'elleaccepterait un internement psychiatriquesous couvert d'une intervention duprocureur de la République.Issu d'une famille de francs-maçons, etexerçant son métier dans une petite ville deprovince, Luc témoigne "qu'après uneannée de mise en condition par maclientèle, les francs-maçons sont sortis deleur trou".

Au nom de la Grande Loge de France, letemple "Travail et Solidarité" de Cosne­Sur-Loire lui écrit : "En attendant de vousaccueillir pour parcaur;" avec nous unmorceau du chemin de Lumière qui mènevers la connaissance". Ceci a au moins lemérite de prouver que la loge locale ne letrouve pas indésirable ou mentalementdérangé. Mais, Luc, échaudé par uneaffaire de pédophilie impliquant desliancs-maçons, s'est impatienté contre lagrande Loge de France qu'il accuse deracollage. Cette proposition d'adhésion à laMaçonnerie date du 10 janvier 97. Elleprécède de trois mois la demande d'enquêteeffectuée auprès de l' ADFI par son fière.

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Avec sa proposition d'adhésion, Luc areçu la déclaration de principe des "Francs­maçons de Rite écossais ancien et accepté"de la Grande Loge de France.Ce document stipule en préambule que "laFranc-maçonnerie est un ordre initiatiquetraditionnel et universel fondé sur laFraternité". Dénoncé à l' ADFI par sespropres frères, Luc considère que le mot"Fraternité" est plutôt abusif.

A l'instant oÙ nous rédigeons ces lignes,une dame nous appelle pour nousdemander assistance parce que son mari,franc-maçon du rite écossais, vient de ladénoncer comme membre d'une secte,alors qu'elle avait fui le domicile conjugalavec ses enfants à la suite de mauvaistraitements dont un constat médical fait foi.Il s'agit d'une épidémie, qui n'est pas sansnous rappeler le temps oÙ les francs­maçons se dénonçaient entre eux sous lerégime de Vichy.

La référence à cette période noire n'estpas anecdotique car on sait aujourd'hui quela Gestapo, constituée seulement dequelques centaines d'allemands, avaitrecruté ses milliers d'agents parmi les"bons français". Un policier de l'est de laFrance témoigne que son commissariat areçu plus de lettres de dénonciation qu'iln'y avait d'habitants dans la ville! ! !

Aussi, lorsque le Garde des Sceauxdemande aux associations antisectes dedéterrer des plaintes, elle instaure un droitde persécution et légitime le recours à ladélation. L'acte de dénoncer étant asseznaturel aux français lorsqu'on les y invitede manière officielle, on découvreaujourd'hui une forme aggravée de cepenchant, c'est la dénonciation des parentsproches.

Mais comment comprendre la frénésiequi s'empare de certains francs-maçons,reniant toute attache familiale et toutef{)nne d'honneur?

Il ne faut pas incriminer la Franc­Maçonnerie en tant que telle, mais plutôt lapropagande que des "fières" comme AlainVivien répandent dans les loges. En effet,le président de la mission interministériellesur les sectes se démène comme un diable,courant de loge en loge pour dresser lesfi'ancs-maçons contre le péril que les sectesferaient courir à la République.

Dans certaines loges du Grand-Orient etdu Droit Humain, des "frères" sedénoncent et s'excommunient dès que l'und'eux a fréquenté, même épisodiquement etsans engagement, un mouvement fiché surla liste du rapport parlementaire. Si lefranc-maçon coupable ose contester lavalidité de ce rapport, on lui réplique:"Comment peux-tu mettre en doute unrapport de la république ?" Et le débat estclos.

Le mythe de la république menacé parles sectes est un terrifiant coup de bluff,mais qui rencontre un écho favorable chezplus d'un notable franc-maçon dont la viecomporte des zones pour le moinsréfractaires à la Lumière, aussimaçonnique soit-elle.

Quant aux naïfs qui peuplent les"colonnes" des loges, ils gobent, étantconvaincus que la Franc-Maçonnerie est lepilier de la civilisation, alors qu'elle n'estpour beaucoup qu'un alibi servant àfavoriser un système de corruption et dedécadence, en imposant aux maçonshonnêtes la loi du silence au nom du"secret maçonnique".

A l'Omnium, nous avons commencé nosinvestigations en 1996 avec un préjugéfavorable à la Franc-Maçonnerie, pensantque les initiateurs de la chasse auxsorcières étaient plutôt du côté de l'Eglise.Mais il a fallu déchanter.

Nous renvoyons ces deux institutions dosà dos. La guerre souterraine à laquelle ellesse livrent depuis des siècles est la caused'une indicible souffrance pour l'humanité,l'une usurpant le message cln'étien à desfins temporelles, et l'autre usurpant le rôlede défenseur de la laïcité et des droits del'homme.

Il est franchement malvenu pour Jean­Claude Bousquet, actuel grand maître de laGrande Loge de France, de laver la Franc-

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maçonnerie de toute responsabilité dans lesaffaires de disparitions de dossiersjuridiques impliquant des francs-maçons.Pour la défense de son ordre, il osedéclarer : "Sans doute le public serait-ilsurpris de savoir que nous avons été parmiles premiers en France a dénoncer ledanger des sectes, lors d'un colloquepublic". Cet aveu a le mérite de lasincérité car on se souvient effectivementde ce colloque rassemblant l' ADFI et le"frère" Abgrall. ..

En 1996, lors d'une émission radioréservée aux obédiences maçonniques, leporte parole de la Grande loge de Franceavait accordé sa totale confiance à l' ADFIdans la combat contre les sectes.La question nous est parfois posée:"Pourquoi les francs-maçons sincères ethonnêtes ne réagissent-ils pas à cettesituation? "

Le fameux secret et la solidaritémaçonnique les en empêchent. Ils préfèrentlaisser s'étendre la chasse aux sorcièresplutôt que remettre en cause leurs frèrescorrompus. Certains voient avec tristesseles libertés fondamentales fondre commeneige au soleil, mais ils se taisent.Ce n'est là qu'un effet de l'époustouflanteloi du silence qui règne sur tous les réseauxde pouvoir en France. On se tait, ondissimule, on étouffe, et finalement, on esttrop content d'avoir trouvé un boucémissaire qu'on charge de tous les vicesdont on est soi-même accablé.

Mais, lorsque des francs-maçonsdénoncent leur propres femmes et leursfrères de sang pour "délit de secte", etlorsqu'ils accusent des groupes spirituelshonorables pour faire oublier leur proprecorruption, cherchez la secte!

L'Omerta à la française

" Dans les villages de la Sicile occidentale et dans une ville comme Palerme, lorsque a lieuun crime de mafia, on sait pourquoi, comment, et par qui il a été commis. Mais personne ne ledit à la police. Lafameuse Omerta, ou loi du silence se met àfonctionner " .(Leonardo Sciascia).

"L'Omerta à la française" vient de paraître chez Albin Michel. Ce livre choc révèle une sériede faits consternants sur le degré de corruption de nos élites et sur les méthodesutilisées pour maintenir la France dans l'ignorance. On peut regretter qu'Albin Michel n'ait pasvoulu éditer "L'état inquisiteur" mais nous avons bien compris que le thème dessectes est encore plus tabou que celui de la corruption.

"L'Omerta à la française" figure donc en bonne place sur les tables de la FNAC, alors qu'ilfaut commander "l'Etat inquisiteur" comme une marchandise rare, car non seulement notrelivre n'est pas exposé parmi les nouveautés mais il n'est pas rangé en rayon. Certains vendeursdes FNAC rechignent même à le commander, en lançant des remarques du genre: "Ah oui,c'est ce livre qui conteste l'action de l'état contre les sectes 1" L'omerta veille.

Qu'importe, puisque "L'étatinquisiteur", interdit de radio et degrande presse, continu son chemin,

grâce au réseau des librairies spiritualistesqui sont bien le dernier refl.lge de la libertéd'expression.

Les auteurs de "l'Omerta à la française"seraient sans doute étonnés si on leurannonçait que leur ouvrage qui dénonce laloi du silence, souffre beaucoup moins quele nôtre de cette même loi du silence.

Un autre paradoxe est que SophieCoignard, co-rédactrice de l'Omerta avecAlexandre Wickham, fut pendant un tempsresponsable des articles sur les sectes dansle journal Le Point. Elle avait la dent dure.

C'est à ce titre que nous l'avons invité àredresser la vérité lorsqu'elle délirait dansle sens du vent. Mais, elle qui dénonce laloi du silence ne nous a jamais répondu,alors que nous lui fournissions avec fairplay les preuves de sa mauvaiseinformation sur certaines affaires.

Par exemple, elle laissa entendre que lacommunauté Tabitha's Place avait laissémourir un enfant, alors que celui-ci,victime d'une malformation cardiaque avaitréussi à survivre grâce aux soins de sesparents. Mais, il mourut, et les parentsinnocents furent jetés en prison pourhomicide. Madame Coignard n'a jamaisrétabli la vérité, car un journaliste ne reculejamais, surtout lorsque sa victime n'aaucun moyen de répondre, cela s'entend.

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C'est justement là l'arme fatale del'Omerta dénoncée par Sophie Coignard.

Nous lui avons fait remarquer que perdreun enfant condamné de naissance estdramatique, mais se retrouver en prison dece fait est encore plus terrifiant.

Qui sait si en faisant paraître "l'Omertafrançaise", Sophie Coignard n'a pasaccompli une importante prise deconscience ? En tout cas, elle ne raconteplus de bêtises au sujet des "enfants quimeurent dans les sectes," car elle a comprisqu'hélas il meure des enfànts maladestoutes les nuits dans toutes les villes.

Quoiqu'il en soit, "L'omerta à lafrançaise" est un livre courageux qui figurecomme la plus forte dénonciation dusystème de la corruption française tant auplan politique, médiatique et juridique. Celivre fait actuellement l'objet de poursuitesen vue de le retirer de la vente.

Il faut donc Ü~liciter les auteurs de s'êtredressés contre le système de l'étouffement,ce qui n'est pas sans laisser apparaître unesimilitude entre leur livre et L'étatinquisiteur.La diHërence s'arrête là, car nous n'avonspas bénéficié comme eux d'une invitationde Bernard Pivot, lequel a d'ailleursrelativisé l'omerta à la iiançaise sur un tonbon enfant : "Vous n'exagérez pas un peuavec votre omerta ? On est libre des'exprimer en France que diable! "Pivot parle pour lui.

Sophie Coignard aligne une sommeincalculable de faits qui tendent à prouverque la corruption n'est plus simplement unemenace, mais qu'elle a englouti la France.Et cela ne date pas d'hier. Si, depuis letemps du général de Gaulle, les affairesn'explosaient pas au grand jour, c'est queles gouvernements de droite étaienttraditionnellement les maîtres du jeu. Maisavec l'arrivée de la gauche aux affàires -le mot "affaire" est explicite - ce fut unesurenchère.On se souvient de la formule de WoodyAllen: "Prend l'oseille et tire-toi! "Cette règle autrefois occulte, est devenuequasi officielle durant les alméesMitterrand,

Le principe qui fonde l'argumentaire del'Omerta à la française est simple : si enItalie la mafia est séparée de l'état enFrance les deux choses n'en font qu'une!Voilà pourquoi, dans notre république lamafia n'existe pas officiellement ouseulement dans des zones confinées à larégion Provence-Côte d'Azur, ce qui estinsultant pour nos amis méridionaux.

Nous ne recommandons pas la lecture de"l'Omerta" aux personnes qui veulentconserver une certaine idée de la France,car elles pourraient en tomber malades.Et pourtant, les auteurs ne soulèvent qu'unepartie du voile, ne se risquant pas trop surle terrain de la médecine, sauf dans l'affairedu sang contaminé dont ils ne révèlenttoutefois pas l'arrière-plan le plusténébreux.

Avant de se retirer dans un monastèrebouddhiste de la tradition Zen, le chanteurLéonard Cohen avait prévenu : "Tout lemonde sait que les dés sont pipés. Tout lemonde le sait. Tout le monde sait que lesriches deviennent to/!iours plus riches etles pauvres encore plus pauvres. Tout leInonde le sait fI. En France, cela n'est pasencore évident. Tout le monde s'en doutemais peu veulent voir les choses en face.

Des citoyens interrogés sur la corruptiondes élus déclarent : " On sait qu'ils sontpourris. mais au moins, on les connaît ".En tàit il n'est pas certain qu'on lesconnaisse, et encore moins sÙr qu'on sacheà quel point ils sont "pourris" .

Pour Sophie Coignard, "les vraISresponsables de la loi du silence ne se

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recrutent pas seulement dans le cercle envue des happy few - les quelques heureuxélus - car comment le système pourrait-ilcontinuer à fonctionner sans l'accord, aumoins tacite, de la majorité des français 7"Voilà le vrai problème notreconsentement tacite et notre indifférence.

Certes, il ne manque pas de bonnesvolontés pour dénoncer bien des scandalesécologiques, scientifiques, médicaux,sociaux, et les atteintes de plus en plusgraves aux libertés. Mais, chacun croit quele problème qui l'occupe est le plusdramatique, que rien n'est plus importantque les vaccins, les aliments transgéniques,ou la chasse aux sorcières. Il y a tantd'anomalies, qu'on préfère souvent oublier.

Or, tout ça n'est possible que grâce à lacorruption. Et la corruption provient d'unaffaissement de la conscience morale. Sansnier notre responsabilité individuelle, celaconcerne en priorité les autorités politiqueset administratives, qui usent de leurs relaisjuridiques et médiatiques pour maintenir laFrance dans l'étouffoir. Et tous abusent denotre propension nationale àl'individualisme, au désir de sécurité, ànotre culte pour l'autorité de l'état et lahiérarchie, et fàut-il l'ajouter, à notre goûtdes privilèges personnels.Lorsqu'un pays ressent le besoin d'écrireles mots "Liberté, Egalité et fraternité" surses frontons, c'est qu'il a un problème avecces prIncrpes.

En période de crise, le chômage aidant,la France est comme une famille oÙ onrépète à celui qui a la langue trop pendue :" Tais-toi, tu vas nous attirer des ennuis "."Encore une fois, vous exagérez ", nousdiront ceux qui éviteront de s'informerdirectement. Car le Ü'ançais n'a pas besoinde s'informer, puisqu'il se "doute bien", ouqu'il "sait déjà tout ça". Ne parlons pas deceux qui l'ont lu dans le journal, et encoremoins de ceux qui l'ont vu à la télé.De plus, les journaux qui Ülisaient encoreréférence en matière de qualitéd'information voient leurs ventes chuter.

Si tout est manipulation, se disent lesesprits les plus sages, prenons le mensongepour la vérité et tout ira bien. Les honm1espolitiques ont imposé ce raisonnement.

Quoiqu'il en soit, "l'Omerta à lafrançaise" devrait permettre une premièreapproche dans la clarification desprocessus de désinformation qui n'ont plusseulement envahi notre culture mais qui enconstituent le principe de fonctionnement.Il reste à savoir combien de temps celapeut durer? Sans doute encore longtempssi nos autorités parviennent à blinder cesystème en instaurant un état policier.Autre question: et la drogue dans tout ça ?Plus on parle des sectes, moins on parledes ravages des drogues, qu'elles soientdouces, dures ou tout ce qu'on voudra.

Quelle civilisation a poussésystématiquement sa jeunesse à laconsommation de drogues dansl'indifférence complice des pouvoirspublics, des enseignants et des parents?Un petit livre réalisé sous forme d'enquêtepar Marie-Christine d'Welles, présente lestémoignages d'une trentaine de jeunes detous les horizons.

Tous affirment qu'il est devenuimpossible d'échapper à la consommationhabituelle ou occasionnelle de drogues."Et si on parlait du haschich" aux Pressesde la Renaissance est un curieux document,sans commentaire moralisateur.

Les jeunes interrogés expliquent que ladrogue est partout, dans la cour de larécréation, dans la rue, dans les soirées, etqu'on ne peut plus y échapper.On commence à fumer le "pétard" de plusen plus tôt, vers 13 ou 14 ans, et celatouche les riches comme les pauvres, lesécoles catholiques comme les collèges etlycées d'état.Parfois un jeune demande à Marie­Christine d'Welles: 'jJensez-vous que nousSOinmes manipulés. lyfadame ? "Quand on leur demande : "Tes parentssavent-ils que tu te drogues?" La réponseest toujours non. Les parents ne savent pas,et les entànts le dissimulent bien."Et tes professeurs. ils ne disent rien ?"Non. Ils font semblant d'ignorer pour nepas avoir d'ennuis. Un jeune complètement"raide" peut rester écrouler sur sa tabledurant l'heure de cours, sans que leprofesseur ose regarder dans sa direction.Un prof admet: "Je préfère ne pas risquerde problème avec le proviseur".Qu'est-ce que cela signifie? Un protèsseurqui ne peut éviter la leçon sur le "danger

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des sectes", fait semblant d'ignorer lacontamination par les substances toxiquesqui s'étale sous ses yeux! Il avoue mêmeque c'est un problème dont il faut éviter deparler pour ne pas déranger la hiérarchie.C'est bien le signe que l'omerta, est entréedans les mœurs.

On ne peut ignorer que les jeunes seprocurent de la drogue à l'intérieur mêmedes établissements scolaires, et plusfacilement que des pains au chocolat.

On ne peut ignorer qu'il y a là l'accordtacite des autorités scolaires et de la police,qui ont inévitablement reçu l'ordre delaisser faire. Mais, personne n'en parle.

Aucun dossier ni émission sur la drogue ­d'ailleurs de plus en plus rare - ne pose lavraie question : qui organise cela et dansquel but ? Et ce n'est pas la commissionchargée des stupéfiants à Bruxelles quis'inquiète de cette invraisemblable libertéde vendre et de consommer des drogues aucœur même de notre système d'éducation.

D'autre part, alors qu'on alerte l'opinionsur le danger des sectes qui infiltreraientl'école, ce qui est parfàitement ridicule,aucune "association de défense de lafamille et de l'individu" n'est concernée parla drogue.

Pire, alors que le ministère de la jeunesseet des sports forme des enseignants chargésde traquer des sectes fantômes dans leslycées, personne n'est habilité à dénoncerle trafic de drogue qui menace 80 % desjeunes, si ce n'est tous. Et, pour preuve demystification, un certain "dico des sectes"prétend que la drogue est d'usage courantdans les sectes, alors que les intoxiquantssont radicalement prohibés par TOUS lesmouvements spirituels sans aucuneexception.Stupéfiant est le mot qui convient.Et pourquoi ces mensonges ? Vous l'avezdeviné, c'est parce que les partis politiquesprofitent de l'intoxication de la jeunesse.Voilà la raison de l'omerta.

Le faux débat sur la libéralisation desdrogues douces est un leurre.Interdire ou mettre en vente libre, cela nechange rien pour ceux qui en profitent.Qu'ils soient sénateurs, anciens ministresou présidents, ces messieurs possèdent demagnifiques villas, princières au Maroc,d'oÙ la drogue pénètre en France.

N'est-ce pas la société Pernod-Ricard quiétablit des laboratoires de transformationde la cocaïne au Maroc dans les annéessoixante?C'était le temps où un certain ministre del'intérieur en était directeur des ventes.Ces informations sont tirées du témoignagede Monsieur Ali Auguste Bourequat, enexil aux Etas-Unis, dans l'interviewréalisée par le Réseau Voltaire le 5 juin1998 :"Les laboratoires de transformation decocaïne qui ont été installés au Jvlaroc, il yen avait un à Tanger et un à Agadir. Lepremier avait été installé à Tanger en 1962et, un peu plus tard, a été installé celuid'Agadir. Et ceux qui ont supervisé cetteinstallation, ça a été les éléments dePernod-Ricard. Et c'est comme ça que j'aieu le nom de Charles Pasqua ".

Question : " A10nsieur Bourequat, nousavons eu connaissance de votre dépositiondevant la justice américaine, à la suite delaquelle vous avez obtenu l'asile politique.Dans ces dépositions, vous accuseznommément une personnalité ji'ançaise depréparer votre élimination ... Quelle estcette autorité !Ylonsieur ?"Réponse de Monsieur Bourequat : " cetteautorité, c'est la DST (Direction de laSurveillance du Territoire)"Question: "Vous aviez donné le nom d'unepersonnalité gouvernementale ji'ançaisedans votre déposition. Est-ce que vouspouvez nous la répéter?"Réponse de Monsieur Bourequat: "Cetteautorité, c'est Monsieur Charles Pasqua,ministre de l'intérieur de l'époque ".(source: Réseau Voltaire 1 24 juin 1999,d'après la retranscription exacte de ladéposition de Monsieur Bourequat,auditionné en duplex de son exil américainpar l'assemblée générale de laCoordination radicale antiprohibitionniste(CORA) réunie à l'Assemblée Nationale ).Donc, cela ne clate pas d'hier, et aucungouvernement depuis de Gaulle n'amanqué d'en bénéficier. C'est la raison del'intoxication de la jeunesse. Et c'est laraison de la loi du silence sur ce problème.

Pour soulever encore un peu le lourdcouvercle de l'omerta française, ceux quisont plus spécialement intéressées par laguerre que se livrent les multinationales

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trouveront de quoi réfléchir dans le livre"L'arme de la désinformation" de RémiKauffer, paru chez Grasset.La guerre fait rage entre les laboratoireseuropéens et américains, mais là encore,c'est le "diviser pour mieux régner", audétriment de la santé des gens.

On comprend mieux la raison de la modedes mannequins filiformes et anorexiquesqui s'étalent dans les magazines. Il fautcomplexer les femmes, pour qu'ellesdésirent maigrir et achètent le derniercoupe faim à la mode.30 % des américains seraient obèses selonles chiffres alarmistes des laboratoires.C'est là un des plus gros marchés avec lesantidépresseurs. Un marché d'aveniravouent les labos.Quelle mode curieuse que la dégaine desmannequins concentrationnaires.

Qui aime cette mode? Personne, si onen croit les goûts des homme quiacclament Laetitia Casta comme uneMarianne idéale en période de crise.Mais, en feuilletant les magazinesféminins, la moindre petite femme prendpeur, se dit qu'elle n'est pas dans le coup, etqu'il faut qu'elle maigrisse. Et, pendantqu'on gave les masses d'une nourriturefrelatée riche en graisses Mac Donaldisées,les laboratoires se battent pour in1poserleurs médicaments amaigrissants, sachantque la concurrence a un effet de dopage surla consommation.C'est conune si on voulait détruire l'espècehumaine tout en la faisant durer le pluslongtemps possible.Ils nous vendent un remède pour chaquepoison qu'ils nous font avaler sous lacontrainte du ministère de la santé.Sait-on que depuis l'envolée desantidépresseurs supposés réduire notredéprime, il y a encore plus de dépressionset de suicides ?Mais, silence là-dessus comme sur le reste.

11 existe en France une loi qui n'a jamaisété votée par le parlement et encore moinspubliée au Journal Officiel. Et pourtant,c'est peut-être la seule qui soit vraimentrespectée dans ce pays:

La loi du silence!

L'ADFI se fâche contre le docteur DiétJrich

Les antisectes couvrent-ils lesréseaux de pédophiles ? C'est ce

que prétend le docteur Erick Diétrich quiexerce comme sexologue à Tours et dirigeun institut qui forme des thérapeutes nonmédecins à ces problèmes.On se souvient que l'Omnium des Libertésavait été attaqué conjointement avec ledocteur Diétrich par l'ordre des médecinspour avoir organisé une conférencepublique sur le libre choix thérapeutique.Erick Diétrich a mis en causepersonnellement des notables de Touraine,supposés avoir couvert les activités d'unmédecin pédophile affilié à l'antisecte.

Diffamé dans la presse, victimed'attentats par balles et arme blanche, sesvoitures brûlées devant son domicile, ledocteur Diétrich a fondé une associationchargée de dénoncer les notables perversprotégés par le système politico-juridique.Il semble que la lutte antisecte ait demultiples fonctions, dont celle de détournerl'attention de l'opinion des véritablesscandales, et particulièrement lesdépravations des élus et d'industriels amisde nos hommes politiques.Voilà un nouveau rebondissement dans leconflit qui oppose le docteur Diétrich auxréseaux de pédophiles. Il est attaqué parJanine Tavernier la "mamie antisecte",celle qui défend les familles mais jamaisles enfants victimes d'abus sexuels.Erick Diétrich fàit partie des tenaces parmiles obstinés, et il n'a pas sa langue dans sapoche quand il s'agit de dénoncer lesvioleurs d'enfànts et ceux qui les protègent.Très sensibilisé à ce problème, il a mjs encause les associations antisectes comme l'ADFl et le CCMM, qui l'ont attaqué avecvirulence après qu'il ait dénoncé unmédecin et menacé de mettre à jour lesréseaux de pédophilie dans le Centre etl'Ouest de la France.

A présent, c'est Janine Tavernier, qui sesent personnellement offensée au titre deprésidente de l'UNADFl. Elle attaque ledocteur Diétrich pour " avoir diffusé desécrits oÙ il lui reproche "d'avoir, souscouvert de l'ol~iet social de luffe contre lesseeles dangereuses, protégé descomportements criminels, rel([t!f.~· cl des

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agressions sexuelles, des viols ou touscomportements pédophiles par le silence,ou en participant de façon plus globale àun complot général.Il est donc reproché à Madame JanineTAVERNIER d'être complice de crimes oudélits, ou, cl tout le moins. d'avoir commis,en qualité d'auteur, la non-dénonciation deprivation ou mauvais traitement oud'atteintes sexuelles infligées à mineur demoins de quinze ans ou à une personne quin'est pas en mesure de se protéger, délitprévu et réprimé par les dispositions del'article 434-3 du Code pénal. "(citation directe devant le tribunalcorrectionnel de Toulon - 8.11.1999)

Ce n'est pas la première fois que JanineTavernier et l'ADFI attaquent desthérapeutes ayant dénoncé les agissementsde notables pédophiles.

L'association "l'Arbre au milieu" dupsychothérapeute Lempert en a fait la dureexpérience en se retrouvant fichée commesecte dangereuse dans le rapportparlementaire sur les sectes de 1996. Lorsde séances de thérapie, des patientes de cepsychologue breton avaient cité les nomsde leurs violeurs. Un notable connu, avaitriposté en accusant Monsieur Lempertd'être un gourou de secte.C'est exactement la même accusation quifut portée contre le docteur Diétrich.Pour avoir pris la défense de MonsieurLempeli, le journal Libération futégalement attaqué par l' ADFI. Mais, justeavant le procès, sentant le risque d'undéballage public, l' ADFI retira sa plainte.S'il est médiatiquement payant d'attaquerles groupes spirituels, il serait mal vu dedonner l'impression de défendre lespédophiles. Mais c'est pourtant ce qui sepasse.

Dans l'affaire qui l'oppose à JanineTavernier, le docteur Diétrich ne disposepas d'un soutien aussi prestigieux queLibération. Mais, nous lui souhaitonsbonne chance, sachant que le systèmejuridique ne permet presque jamais auxantisectes, et particulièrement à l'ADFI deperdre la tàce, ce qui affaiblirait le lobbyantisecte en jetant la suspicion sur sonaction. Connaissant la détermination

d'Erick, nous sommes assurés qu'il va sedéfendre courageusement, et ne baisserapas les bras.

Sur le fond du débat, le docteur Diétrichest réellement convaincu que les antisectessont manipulés par de puissants lobbiespour protéger tout ce que la France comptecomme politiciens véreux et notablespervers.Pour preuve, Janine tavernier, présidented'une association supposée défendre lafamille ne s'en est jamais prise auxmauvais traitements sur enfants, mais aucontraire, elle a continuellement inventé defausses alertes sur des périls imaginairesou extrêmement périphériques.

On ne l'a jamais entendu dénoncer ladrogue ou l'esclavage sexuel, mais toujourstenter de camoufler ces scandales enrecyclant les mêmes histoires survenuesdans des groupes spirituels dans les annéessoixante. Et malheur à celui qui tel ledocteur Diétrich, a identifié un réseau depédophiles, car il aura les antisectes sur ledos, et tout sera mis en action pour le fairetaire.

En la personne de Janine Tavernier, la"mamie antisecte" des médias, lespédophiles et les corrompus ont trouvé leursauveur. Tout est la faute des sectes, c'estconnu.

L'ONU se déclare" rassurée sur le sort de Falun Qong "

Kofi Arman, le secrétaire généraldes Nations Unies, en visite à Pékin, adéclaré le 16 novembre que le ministre desaffaires étrangères de Chine lui avait donné"une meilleure compréhension sur larépression contre le mouvement spirituelFalun Qong ".

Le matin, un peu avant que MonsieurAnnan rencontre le ministre des affairesétrangères Tang Jiaxuan, 15 membres deFalun Qong étaient arrêtés sur la placeTienamnen de Pékin, alors qu'ilsdéployaient un drapeau et commençaientleurs exercices rituels, dont on dit qu'ilsapportent une bonne santé et le salutspirituel.

Des groupes de sympathisants d'au moins5 régions de Chine ont envoyé des lettres àMonsieur Annan lui demandant d'effèctuerune enquête officielle pour savoir pourquoile gouvernement chinois les avait déclaré"secte diabolique".Monsieur Arman s'est déclaré rassuré surles "droits fondamentaux" des pratiquantsde falun Qong, dont des milliers ont étémis en prison et harcelés, et dont plusieurssont déjà morts.

Avant son arrivée en Chine, samedi 13novembre, pour une visite de 4 jours dediscussions sur la mission de l'ONU dansle maintien de la paix, Monsieur Annan adit qu'il avait le projet d'enquêter sur larépression du mouvement Falun Qong, qui

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avait des millions de sympathisants enChine avant l'interdiction de juillet dernier.Lors de brèves déclarations publiques,monsieur Annan a clairement évitéd'offenser la Chine qui est un membrepermanent du conseil de sécurité del'ONU.

"Je pense que je partirai d'ici avec unemeilleure compréhension de cette affaire"a t-il déclaré. Il ajouta que Monsieur Tanglui avait dit que "les droits des citoyensseraient respectés et que les actions prisespar le gouvernement avaient pour but deprotéger les individus" ( ??? )Monsieur Alman a proposé le soutien del'ONU pour aider le gouvernement chinoisà régler le problème de falun Qong "enaccord avec les nornles internationales".(International Herald Tribune - 17.11.99)

Derrière ce langage de haute voltigediplomatique, oÙ en est Falun Qong ?

Des centaines de personnes sont enprison. Plusieurs ont déjà été exécutés ouont succombé à la tmiure. Des milliersd'autres ont été envoyés sans jugementdans des camps de "rééducation". Mais, lesecrétaire général de l'ONU se déclare"rassuré". et se propose "d 1aider legouvernement chinois" !

Cette attitude politicienne nous montreune fois de plus qu'après le Rwanda et lay ougoslavie, l'ONU est un organisme àcaractère fàntoche qui cautionne n'importe

quoi tant que cela s'inscrit dans le planaméricain du nouvel ordre mondial.On peut s'interroger lorsque des membresd'organisations spirituelles de Franceespèrent en une médiation des organismesinternationaux au cas où les chosestourneraient vraiment mal.Un observateur a fait remarquer la naïvetédes membres de Falun Qong qui se sontlivrés à la police pour démontrer qu'ils sontdes "gens inoffensifs et irréprochables".

Récemment le leader chinois était reçupar le président Chirac comme un roi.

Dans le même temps, on apprenait queplusieurs membres du Falun Qong étaientexécutés. Il s'agit d'une stratégie chinoisehabituelle pour montrer à ses interlocuteursque la république populaire de Chine faitce qu'elle veut dans sa maison.On tue d'abord, et on discute ensuite. Enl'occurrence les discussions ont porté surles marchés français en Chine.Pendant que le grand mandarin était reçupar Jacques Chirac, on a appris queCharles Pasqua était à Pékin."Je suis venu parler mondialisation" a t-îldéclaré avec son accent pagnolesque, tout

en se délectant d'une soupe de requins.(Cela ne s'invente pas)Pendant sa visite, on apprenait l'exécutionde membres de Falun Qong. Mais Pasqua aau moins la sincérité de ne pas verser dansl'humanitarisme."Parler mondialisation", on n'en doute pas,mais ramasser un peu d'argent en vue desprochaines élection présidentielles, envérifiant par la même occasion lesdébouchés d'un marché d'un milliard declients à vacciner et à gaver demédicaments made in Pasteur-Mérieux­Rhône-Poulenc, les seuls capables de fairereculer les vieilles superstitions de lamédecine chinoise traditionnelle.Les laboratoires n'ont-ils pas organisé descolloques médicaux en Chine?

Les voies de la politique sontinsondables, mais la chasse aux "sectesguérisseuses" qui scelle la belle amitiéentre la Chine totalitaire et la France post­démocratique, devient un peu pluscompréhensible, et d'autant plusscandaleuse.

REPONSES A DES QUESTIONS QU'ON NE SE POSE PEUT-ETRE PAS

Pourquoi ~es groupes qui s'intéressent de trop près aux OVNISsont-ils inquiétés?

L 'armée et les autorités politiquesconsidèrent les OVNIS conm1e un

secret défense.Depuis les années soixante, aux Etats-Unis,il était interdit de s'y intéresser sansautorisation scientifique ou militaire.Interdit de témoigner d'une apparition desoucoupe volante sans en référer d'abordaux autorités compétentes.Le contrevenant était passible d'une peinede prison. Est-ce pourquoi, même dansleurs délires les plus cosmiques, leshippies, friands de tout ce qui Ü1Ït exploserles limites de la conscience, ont négligé lesOVNIS?

Le phénomène OVNI est sans douteapparu à la jeunesse en recherche d'évasioncomme une matière trop liée à latechnologie, à moins que la menace des

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sanctions ne l'ait dissuadé de s'y intéresser.Dans ce cas autant prendre du LSD, ce quiétait beaucoup moins répréhensible, voirerecommandé par la CIA, grand pourvoyeurde substances illicites, ce qui lui permetd'entretenir sa flotte d'avions persOlmelle.Depuis que le FB! a opté pour unereconnaissance du phénomène OVNI, cequi n'est pas sans arrière-pensée, c'est àcelui qui découvrira des civilisationsextraten'estres en plus grand nombre. Lessites Internet spécialisés prolifèrent dansune confusion totale. ce qui tue la véritableinformation.

En France également, un groupe spiritueldont l'activité est tomnée vers l'ufologie,sera suspecté de détenir des informationsrelevant du secret militaire.

Mais, il y a des "gourous" qui se disentcontactés par des intelligencesextraterrestres. Ils sont donc sous hautesurveillance. La paranoïa llÙlitaire aidant,ils peuvent apparaître comme descollaborateurs avec un ennellÙ venu duciel.

On peut en rire, mais certains "contactés"ont reçu des lettres officielles leurdemandant de cesser leurs recherchesmystico-scientifiques. ( voir "LumièreDorée" classée secte new-âge/ufologique)

Avec la psychose des sectes, il est encoreplus facile de les marginaliser pour queleurs informations -réelles oufantasmatiques - ne se répandent. pas dansle public.

Les "contactés" qui font la liaison entreun développement spirituel et desintelligences exiraterrestres sontparticulièrement mal vus, car ils parlentdes "vaisseaux" en des termes quiexpliqueraient les mythes des anciensdieux, ceux-ci n'étant peut être que desêtres venus de l'hyper espace.Certains écrits des Vedas, les écrituressacrées de l'Inde, le confirmeraient.Ils décrivent avec un grand luxe de détailsscientifiques impossibles à inventer pourdes hommes de l'âge de bronze, desvaisseaux venus du ciel, les fameuxVimanas, qui seraient les véhicules dontusent les dieux pour se manifester dans etle monde matériel. Ces documents existent

et ont fait l'objet d'études sérieuses de lapart de scientifiques indiens. Ladescription d'un Vimana est très proche decelle d'un navire extraterrestre tel qu'on sele représente.

Dernièrement, le Vatican a égalementadmis la forte probabilité d'une présenceextraterrestre dans l'atmosphère. Et desofficiers des services secrets américainsont confrrmé les contacts entre legouvernement des Etats-Unis et d'autresformes d'existence, allant jusqu'à prétendrequ'une collaboration scientifique en arésulté depuis les années cinquante. Aprèsavoir nié ce fait durant plusieurs décennies,s'agit-il d'une nouvelle campagned'intoxication ? Car la science de ladésinformation opère selon deuxtechniques opposées : soit on ridiculisel'événement aux yeux de ceux qui ont unesprit logique développé, ou bien onl'hypertrophie par une surenchère de filmsde science-fiction à l'usage des masses. Ceplus et ce moins sont les deux mamelles dela désinformation.

On croit comprendre que les amateursqui s'occupent d'OVNIS sous un aspectstrictement matériel et technologique nesont pas inquiétés, alors que ceux quiprétendent expérimenter ce phénomènesous l'angle d'un contact télépathique sontplutôt mal vus. C'est une question àcreuser.

POURQUOI EVOQUE T-ON UN COMPLOT DE VEXTREME-DROITEPOUR DENIGRER LES GROUPES SPIRITUELS A TENDANCE ESOTERIQUE?

l 1 s'agit d'une malveillance entretenuepar un vieux malentendu.

Cette accusation remonte à l'émergence del'idéologie fasciste qui préconisait - parmid'autres fantaisies de mauvais goÜt ­l'avènement d'un sur-homme, sorte deseigneur de la création dont la force brutaleet la volonté sans fi'ein tiendraient lieu deloi. (Cela dit en schématisant et poursatisfaire aux préjugés généralement admiscar les premiers fascistes n'étaient pas desnazis.)

Les nazis ont poussé ce rêve jusqu'aucauchemar, prônant le règne d'une casted'hommes f(nts. sans pitié, invincibles etd'une témérité sans borne.

Il

Mais la dure réalité de la nature leur adonné tort, quoique certains s'obstinent à ycrOire encore.

A l'opposé, les courants ésotériquesauthentiquement spirituels n'ont jamaispréconisé la venue d'un surhonm1e au sensterrestre du terme, ce qui serait absolumenten contradiction avec les lois de la vie enincarnation.

Ils n'ont jamais parlé d'un surhomme ausens politique et physique du terme, maisseulement de la naissance d'un état d'êtrepurement spirituel que le langage mystiqueappelle "l'homme nouveau" comme celaest écrit dans les évangiles et dans d'autrestextes sacrés.

Seules la mauvaise foi et l'inculture desantisectes professionnels peuventconfondre ces deux théories, au point deles amalgamer pour discréditer le véritablemysticisme. Ils tentent de réduirel'aspiration à l'immortalité au culte dusurhomme, alors que "l'homme nouveau"pris dans un sens spirituel est lamanifestation d'une conscience supérieureparfaitement libre des contingencesphysiques.

On sait que malheureusement lesfascistes ont puisé leurs idées courtes dansdes enseignements profonds, comme ceuxde la théosophie et de l'occultisme, en lescaricaturant de façon grotesque. Ils ontrepris à leur compte des symboles et desmythes provenant de traditions anciennes,nordiques, celtiques ou védiques, tell'usage de la swastika qui est le signe de lavie en mouvement pour les orientaux.Par ce pillage, les nazis ont fait un tortconsidérable aux doctrines ésotériques etspirituelles. Ils ont réinterprétés selon leursvisées politiques le mythe de l'évolutiondes races, alors que les ésotéristesauthentiques ont toujours affIrmé qu'il n'y apas de race supérieure, mais que chacuneest une voie pour l'évolution spécifiqued'un peuple dans le cadre d'une civilisationdistincte.

Aujourd'hui, chacun sait que n'importequel honU11e provenant d'une culture diteprimitive peut accéder à un développementintellectuel s'il se trouve placé dans lesconditions d'éducation adéquates. Leracisme est donc une erreur et ceux qui s'yréfèrent s'enfoncent dans l'absurdité.En voulant assimiler les thèses racistesavec des sources ésotériquestraditionnelles, les anti spiritualistescommettent une autre smie d'absurdité.En quoi, Héléna Blavatsky, fondatrice dela société théosophique, serait-ellel'inspiratrice du fascisme comme leprétendent nos modernes antisectes ?Autant accuser Jésus d'être responsable del'inquisition.

Aujourd'hui, une association toUdoriquedont les membres se déguisent en vikingspour des fêtes et des reconstitutionshistoriques sont facilement dénoncés

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comme néo-fascistes. Ce curieuxamalgame est particulier à la France où desex-gauchistes recyclés en chiens de gardede la pensée unique ont tendance à voir un"facho" derrière le moindre amateur dedolmen ou de curiosité occulte.Quel est le sens de cette méprise ? Celapermet d'allonger à l'infini la liste dessectes et de dénoncer tout groupes'intéressant à l'ésotérisme comme unsuppôt de l'exirême-droite. Et l'accusationde lien avec l'extrême-droite est une miseau pilori qui n'exige aucune réflexion niinvestigation. C'est très commode, et on enabuse.

Le paroxysme est atteint lorsqu'on vousreproche d'avoir simplement conversé avecune personne aux idées fortementmarquées à droite. Avez-vous croisé unetelle personne lors d'un colloque ou d'uneréunion quelconque, et vous voilà classéparmi les exirémistes de droite. Lui avez­vous parlé? Vous voilà fasciste, y comprissi cette doctrine vous révulse. La pressegauchisante est pleine de ces amalgames.C'est avec une franche outrecuidance quecertains journalistes ex-gauchistes recyclésen flics de la pensée unique s'acharnent surtout ce qui leur semble un peu tropésotérique. Si c'est ésotérique, c'est quec'est élitiste. Et si c'est élitiste, c'est facho.

C'est ainsi que la sociétéAnthroposophique fondée par RudolfSteiner au début du siècle est devenue labête noire de certains journalistes, quiignorent que Steiner fut déclaré ennemipublic nO l par les premiers nazis quitentèrent de l'éliminer.Un simple examen objectif de l'œuvre deSteiner témoigne de sa disposition d'espritradicalement opposée à toute forme depensée totalitaire.

Considérant l'immense majorité desinstructeurs spirituels du XXO siècle, unfait est évident: tous ont été persécutés parles régimes totalitaires de droite comme degauche. La proportion d'honU11es rebelles àtoute tentation totalitaire est mêmeécrasante dans la catégorie des ésotéristespar rapport à nos intellectuels bien pensantqui sont comme des roseaux agités par levent.

Pourquoi le communisme q.ui a tué sur une échelle qui dépassel'entendement, est-il considéré comme moins criminel que le fascisme?

T OUs les auteurs antisectes nousalertent sur le péril d'un complot

d'extrême-droite à l'arrière-plan desorganisations spirituelles. C'est unleitmotiv.

On parle de sectes totalitaires enomettant que la secte de Johnestown àGuyana constitue le premier massacre demasse lié à un soit-disant "suicidecollectif'. Or, le leader, Jim Jones seconsidérait comme le pur héritier dumarxisme, et voulait établir unecommunauté communiste idéale. Lesportraits de Marx et des héros de larévolution socialiste ornaient son bureau.Lui-même se prétendait la réincarnation deLénine!

Si on écarte le fait que son principalconseiller était un officier de la CIA, ildemeure que cette secte dite "suicidaire"qui fit 900 victimes était radicalementcommuniste. Mais, cela n'empêche pas lesantisectes de prétendre que les minoritésspirituelles émanent de l'extrême-droitedont elles valorisent les thèses.

En l'occurrence, c'est un mensongedoublé d'un autre encore plus énorme : les"suicidés" de Johnestown servaient decobayes aux expérimentationspsychiatriques du plan MK-Ultra, projetsecret de la CIA.

Dans le contexte culturel français, ildemeure impossible d'admettre les crimesdu communisme dans toute son étendue;on les relativise.Un exemple historique récent : lorsque leskhmers rouges déportèrent les habitants dePhnom Penh, la presse française - lejournal Le Monde en particulier - trouvacette mesure salutaire. ( Dépêche duMonde décrivant "l'enthousiasme" de lapopulation de Phom Penh "libérée" par les"khmers révolutionnaires" en 1975 / dans"Pctite histoire de la désinformation" deVladimir VolkotT aux éditions du Rocher)On sait qu'il en résulta l'éliminationviolente d'un million - certains disentbeaucoup plus - de cambodgiens, et la miseen esclavage de la population entière.

C'est donc une tradition des intellectuelsfrançais : comme le marxisme est supposéêtre une doctrine généreuse, ses dérives

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sont secondaires, y compris les génocides.Les crimes perpétués à cause d'uneidéologie qui part d'un bon sentimentseraient moins criminels que les autres.Cent fois plus de ravages n'y changent rien,puisque selon la foi en la vertu intrinsèquedu marxisme, les martyrs de tous lesgoulags furent sacrifiés pour la noble causede l'émancipation du prolétariat.

Dès la fin de la seconde guerre mondiale,ce dogme nous a été inculqué depuisl'école prin1aire. Or, les archives qui ontété découvertes après la chute du régimesoviétique, dépassent tout ce qu'il esthumainement possible de concevoir.La technique des camps de la mort futétendue à l'échelle d'un empire.Comme les images de cette horreur ne sontpas venues frapper nos esprits, celademeure irréel, et en parler sembledérisoire. On peut toujours lire "Les annéesnoires du communisme" si on a le cœurbien accroché.Très vite, ces archives ont été refermées, etnos élites intellectuelles ont fait semblantde les ignorer. N'ont-elles pas couvert deleur autorité morale le stalinisme, à savoirla liquidation systématique de peuplesentiers?

Après cela, il est difficile de lire lespoèmes d'Aragon et les ratiocinationsphilosophiques de Sartre, sachant que cesgourous de la culture française, se sont faitles complices des plus grandesabominations de l'histoire humaine.Sartre n'a t-il pas affirmé que tout hommequi n'était pas communiste était un salaud,pendant qu'Aragon se répandait enlouanges à chaque exécution d'un dissidentsoviétique?Nos grands écrivains revenaientémerveillés du voyage au royaume del'homme nouveau. On leur avait fait visiterune ville modèle à deux pas de laquelle lesukrainiens aftàmés crevaient comme desmouches sur les trottoirs.

Mais, nos grands hommes, ayant traversél'enfer sur un tapis rouge, n'avaient rienremarqué. Comment auraient-ils pu fairepreuve de lucidité quand leurs livrestraduits en russe étaient édités à descentaines de milliers d'exemplaires?

Le fascisme de gauche a fait 100 millionsde victimes, sans parler des conséquencesmorales pour tous les peuples russifiés deforce, car l'histoire continue. Des régionsentières étaient déportées dans des convoisde trains à bestiaux qui circulaient d'unbout à l'autre de l'empire, et cela durantplusieurs dizaines années.

Le terminus de ces voyages ? Souventune ligne ferroviaire s'arrêtant net dans uneplaine verglacée où les gens abandonnéssur place creusaient des trous dans le solgelé en attendant la mort. Le cynisme et lacruauté n'ayant plus aucune limite, desmilliers de familles pouvaient êtreenvoyées vers une "ville nouvelle" oÙ unseul appartement était mis à la dispositionde plusieurs dizaines de familles à la fois!Et Staline déclarait que "Vivre est devenumeilleur, vivre est devenu plus gai", alorsque les esclaves du goulag se comptaientpar millions et que les paysans - les"Koulaks", c'est à dire les petitspropriétaires en étaient réduits àl'anthropophagie.

On a beaucoup insisté sur les crimes deStaline, mais il ne fut pas le précurseur.C'est à Lénine qu'il incombe d'avoirinauguré une purge qui dura un demisiècle.

Aujourd'hui encore, on tente de préserverl'image d'un Lénine révolutiolmaire aucœur pur, alors qu'il constitua les milicesde la "Guepeou", la gestapo soviétique,dont les hordes de tueurs pillaient,violaient et torturaient à grande échellepour éliminer les petits propriétaires jugésirrécupérables pour le socialisme, ouquiconque était fils ou petits fils d'un petit

commerçant ou d'un travailleurindépendant.

Lénine fut le premier chef d'état del'histoire qui décréta l'élimination d'uneclasse sociale, en condanmant à mort sur lesimple motif d'avoir eu un ancêtre"réactionnaire". Et Hitler s'est nourri decette fureur en retour, croyant dans sadémence que désormais tous les coupsétaient permis. Mais il ne fut qu'unimitateur.

Le socialisme ou le national-socialismene seraient-ils pas connue les deux facesd'un même combat oÙ l'homme privé de foien Dieu, cherche à instaurer un ordretemporel anti-divin ? Cette idée révulseceux qui aujourd'hui, croient qu'il estpossible d'instaurer une civilisation àvisage humain en faisant l'économie de lavie de l'âme qui est l'essence de l'humanité.Lénine, Hitler ou nos technocrates dunouvel ordre mondial: même combat!Mais en France, l'intelligentsia continue àvivre dans le mensonge que les dérives dutotalitarisme de gauche sont excusables.

Alors que la Chine met les adeptes du GiQong dans des camps de rééducation,certains journaux fTançais affichent destitres scandaleux conune "La Chine aupéril des sectes" ou "La secte est sonnée".

Dans les temps à venir, il nous faudrafaire preuve de beaucoup de patience etd'amour, car ceux qui se disent démocratesmais cautionnent les nouvelles formes derépressions, démontrent clairement qu'ilssont sous l'emprise de la pensée unique.Or. comme son nom l'indique, la penséeunique est totalitaire.

L'OmniUlm ne risgUle t-il pas de caUltionner des sectes vraiment inbUlvabRes ?

Les plus dures critiques - sans parler desattaques que nous avons encaisséproviennent de perSOImes issues decourants spirituels qui contestentl'authenticité de certains groupes dont lesidées leur paraissent aberrantes ouétrangères à une spiritualité bien comprise.

Un Anthroposophe dissident, qui se faitappeler non sans humour "l'inquisiteur", acondamné notre livre "L'état inquisiteur",qui selon lui, présenterait le défuut majeurde ne dénoncer aucune seete. Cela luisemble scandaleux, quasiment monstrueux,

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parfaitement délirant. Selon lui, les"sectes" seraient des collectifs psychiquesnégatifs prêts à se laisser investir par desentités occultes" lucifériennes".Voilà donc une question qll1 mériteexamen.

Comme "L'inquisiteur" en question, abien voulu se donner la peine de lire notreouvrage et d'en nlire la critique dans unerevue de haute tenue spirituelle intitulée"L'esprit du temps", il est normal de nepas l'ignorer. tJnc fois n'est pas coutume,car généralement, Joël Labruyère - puisque

qu'il est personnellement en causes'impose la discipline de ne pas prêterattention aux critiques ou aux conseilsdémoralisants des "amis qui vous veulentdu bien".

Il est déjà assez pénible de prendreconnaissance chaque jour des malheurs detous ces gens qui sont persécutés dans leurtravail ou leur famille, ou de cesassociations qu'on réduit à une peau dechagrin par la calomnie la plus éhontée.

Le parti pris est donc d'ignorervolontairement et définitivement lacritique, car s'il est normal qu'elles'exprime, et parfois à juste titre, il est vitalne pas s'y attarder. Mais s'il y a unequestion qu'on ne peut éviter, c'est celle denotre tendance à ne jamais hurler avec lesloups, au risque de défendre des gensindéfendables.

On nous accuse d'angélisme, carl'Omnium - et cela n'engage que leprésident de cette association - refuse dedénoncer publiquement des groupes sousprétexte d'en protéger d'autres. Nouslaissons cette méthode d'auto-défense àcertaines organisations initiatiques connuesdont la stratégie est de clamer haut et fort :"nous, nous ne sommes pas une secte, etnous dénonçons les sectes [ "Il était prévisible qu'en période de chasseaux sorcières, apparaissent les"collabos".Ceux qui nous considèrent conmle desdéfènseurs inconditionnels des "sectes",démontrent une méconnaissance profondedu dossier.Le premier point est que nous récusons lequalificatif de secte dans le sens oÙ il estutilisé par l'inquisition moderne.

Ce mot discriminatoire, qui fut forgécomme une arme de guerre par lesthéologiens dogmatiques du passé, est àproscrire ou bien à utiliser de façonhumoristique pour n'importe quel groupehumain. Mais le mot "secte" a fàit coulerdes fleuves de sang depuis dix huit siècles,et on peut donc estimer que cela suffit.

Le second point, c'est que ceux quis'accrochent à l'idée qu'il y aurait dessectes dangereuses, sont généralementintoxiqués par la propagande médiatique.En réalité, ils ne savent pas de quoi ilsparlent. Ils répètent ce qu'ils ont entendudire sur tel ou tel mouvement, sanschercher à le vérifier. Ils restituent ce qu'ils

IS

ont capté sur les ondes de la mmeur, envous assurant qu'ils en ont reçu la preuvede première main. Enfm, pas exactement,avouent-ils, mais une personne deconfiance leur a avoué qué ... et elle tenaitcela de quelqu'un qui ... bref, ce témoignageest authentique !

Le postulat des antisectes est qu'il y a desvictimes. Et comme il y a des victimes dessectes, il convient de protéger les gens.Voilà qui est clair.

Mais, il reste à savoir oÙ sont lesvictimes et de quoi elles se plaignent?S'agit-il de victimes se déclarant abuséesou détroussées ou s'agit-il de parents ou deconjoints qui affirment qu'un de leursproches est victime d'une secte?

Le premier constat qui a été établi parl'Onmium en menant une enquête sur lesvictimes, c'est qu'il faut les chercher à laloupe, contrairement à ce qu'affirment lesantisectes. D'autre part, les motifs de leursplaintes sont aussi dérisoires oudramatiques selon le point de vue - que lesoccasions de conf1it qui opposent les êtreshumains de tous les milieux, et pour toutesles raisons possibles dans toutes lescirconstances de la vie. Or, un conflitordinaire se déroulant dans le cadre de cequ'on appelle une secte peut être considérécomme une grave nuisance, du fait qu'ilentraîne un ressentiment d'autant plus fortqu'on espérait vivre le parfait miracle ausein d'un groupe d'idéalistes. Un idéal doitdemeurer "idéal". Or, il y a lescontingences. Et comme les antisectesconsidèrent qu'à priori ces groupes sont desanomalies à tous points de vue, on ne leurpardonne rien. Pensez donc, un fianc versépour ces bêtises est un fianc volé.N'oublions pas qu'en France, les idéesalternatives d'ordre spirituel outhérapeutique sont traitées comme del'escroquerie.Les problèmes relationnels à présent.

Sachant que les entreprises fiançaises ontla mauvaise réputation de figurer parmicelles oÙ s'exerce la plus grande violencedans les rapports professionnels au monde,on peut supposer que toutes lesassociations ou regroupements de fi'ançaissont autant de foyers de chicane, derivalité, de jalousie, d'ambition, et deharcèlements divers. Il s'agit là desconclusions d'une enquête sociologique:

la vie professionnelle en France seraitparmi les plus violentes qui soit, loindevant les Etats-Unis d'Amérique.On peut penser qu'une brimade qu'onendure dans le cadre de l'entreprise - ce quipeut aller très loin en France - est tolérée,ou dissimulée par peur de perdre sonemploi.Mais, dans le cadre associatif, oÙ il esttoujours possible de claquer la porte sansconséquence grave, on exprime sonressentiment avec moins de retenue.Un conflit relationnel vécu dans uneorganisation supposée être consacrée à unidéal élevé, peut déclencher une crisedisproportionnée.Les occasions de telles crises existentpartout, mais il faut bien reconnaître queles associations antisectes veillent au grain,prêtent à exploiter médiatiquement lamoindre broutille qu'on veut bien leurrapporter.Qu'il y ait des gens qui se sentent grugés etdéçus, c'est un fait. Mais, dans les cas quinous sont connus, il s'agit plutôt d'unedéception morale, d'un sentiment d'échec,d'une lutte entre personnalités, ou d'unedéception amoureuse.

L'exemple type est celui d'IsabelleSebagh qui aurait vécu dans "l'entèr d'unesecte" qu'elle quitta par dépit amoureux, enemportant l'argent de ses amis.Mais quoi, dirons les partisans de la thèsede la "victimisation sectaire", vous nepouvez nier les scandales dont on entendrégulièrement parler?Les scandales dont on entend parler ?Lesquels, et qui sont les plaignants?

A ce stade de la discussion.immanquablement, on nous lance le nomde la Scientologie, car avec cette marquede Üibrique made in USA, on croit tenir lasecte des sectes. On va nous reprocher dereparler de cette église, mais qu'importe.

C'est évident, tout le monde le sait, toutle monde en parle, et il y a eu des procès.On veut bien admettre que toutes les sectesne sont pas mauvaises, mais laScientologie, pensez donc ! La secte quimenace la République!

C'est très regrettable, car la Scientologiene menace personne, à l'exception dulobby psychiatrique qui l'a dans lecollimateur, et auquel elle a déclaré laguerre sans détour, en proclamant : "La

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Scientologie considère la psychiatriecomme un fléau ! "A partir de cette affirmation de la secteindétèndable entre toutes, il faut analyserce qu'on lui reproche dans les médias et aucours des procès qu'on lui fait.

On constate qu'il s'agit d'affairesimpossible à démêler tant il s'y projette depassion et de préjugés. Si la Scientologien'était pas aussi négativement célèbre, lesscandales qu'on lui prête sembleraientinsignifiants, et beaucoup plus rares que lesdrames liés aux transferts psychanalytiquesou que les suicidées à la suite des thérapieslacanniennes. Ce n'est pas triste du côté decette secte là.

La Scientologie fait de la thérapie. Elle a,semble t-il d'assez bons résultats, sinon lesstars d'Hollywood, qu'on peut supposerpragmatiques, n'y mettraient pas un dollar.Mais, il y a aussi des mécontents et deséchecs. Et des échecs liés à l'incompétenceou le manque de scrupules de certainsscientologues. Dans les faits, lestémoignages de scientologues parfaitementsatisfaits, sont considérablement plusimportants que ceux des victimes vraies ousupposées.

Dans n'importe quel autre type dethérapie, les clients mécontents n'oseraientpas réclamer le remboursement de laséance.Seulement voilà, en France, cette thérapieest maudite. Elle n'a pas droit à l'erreur.On constate qu'il est curieux que laScientologie soit déclarée dangereuse enFrance, alors que la Suède vient de luiaccorder le statut de religion.Les suédois sont-ils déraisonnables ouvendus à la "secte d'Hollywood" ?On comprendra donc qu'il nous estimpossible de hurler avec les loups, car enmettant tous les éléments sur la table, on nepeut pas condamner un système qui n'estobjectivement pas plus dangereux qu'unautre bénéficiant d'une reconnaissanceot1icielle.Il resterait à constituer le dossier exhaustifdes victimes de la Scientologie.Pourquoi, la Suède oÙ la Scientologie estbien implantée, n'en a t-elle pas détecté?Les autorités de ce pays sont-ellesinsensibles aux victimes?Il reste à dire quelques mots sur ladangerosité ésotérique ou magique que

notre "inquisiteur" prête à des groupes àprétention initiatique, ou simplementreligieux.Savoir si un collectif psychique peut serelier à des forces occultes négatives est unproblème qui n'intéresse pas l'Omnium desLibertés.C'est sans doute là une question légitimepour des chercheurs en ésotérisme quiveulent savoir ce qu'il y a derrière certainsgroupes supposés être en contact avec desforces invisibles.Et il y en a pour tous les goûts, tous lesrêves et toutes les illusions.La vie spirituelle est ainsi faîte, qu'on nepeut pas savoir ce qui se passe sur cesniveaux impondérables. Les évangiles nousdisent qu'il faut discerner les esprits.Mais, dans un état de droit, aucuneinquisition ne peut prétendre faire le tri

entre les bons et les mauvais esprits, carl'histoire de l'Eglise témoigne avecconstance que ce jeu finit toujours sur desbûchers.Faut-il rêver d'un état qui interdirait lesfaux prophètes?Il est à parier qu'il ne manquerait pasd'interdire tous les prophètes, à l'exceptionde celui qui aurait instauré une religiond'état.Que tous les inquisiteurs en herbe se ledisent. Il ne peut y avoir de liberté pourl'un et pas pour l'autre."L'inquisiteur" qui conteste notre laxismeet notre tolérance honteuse pour les sectes"lucifériennes", veut-il faire interdire lesanges rebelles?S'il est chrétien comme on le suppose, qu'ilmène donc son combat intérieur, et Satan,Lucifer ou Arhiman seront bien embêtés.

QueUes SOlllt les sources die l'Omnium?

V oilà une demande qui formule avecclarté comment nous devrions

présenter nos informations : "Merci pourtoutes les Ù?lormations rassemblées etdiffi/sées. Il serait important que chacunpuisse les vérifier, de telle jàçon qu'il se lesapproprie en toute conscience et liberté.Merci d'indiquer les éléments de pressedans lesquels se projettent cesÙ?lormations, notamment au szyet dessuicides collectifs (Guyana - OTS.. .) et laresponsabilité des services .slJéciaux. "Il est très difficile dans le cadre d'unbulletin d'inclure les sources et lesréférences de ce qui est avancé, à moins deréaliser des dossiers précis et exhaustifs.D'abord, trouver ces informations exige dutemps. Il fàut les digérer, et les synthétiseren fonction de ce qu'on veut transmettre.Certains sujets abordés font en outre l'objetde procédures en justice, et la source desinformations doit demeurer confidentielle.C'est spécialement le cas d'affaires commel'OTS, le docteur Abgrall, etc ...

L'idée que chacun doit "s'approprier lesinformations en toute conscience et liberté"est vraiment excellente. Mais, en réalité, iln'est pas certain que beaucoup de gensressentent le besoin de descendre enprot(mdeur dans ce genre de dossiers.

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Par expérience, nous avons observé quel'accumulation de preuves nuisait plutôt ànotre propos aux yeux de la majorité denos adhérents.Le souci d'obtenir les documents deréférence pour les vérifier ne concerne quepeu de gens, et c'est pourquoi le ton de cebulletin est celui du commentaire ou dudiscours militant, plutôt que del'investigation journalistique.Notre problème est également d'ordretechnique. La documentation de l'Onmiums'accumule depuis quatre ans, sans quenous ayons pu la rassembler dans le centred'information qui était initialement prévu.Il y aurait matière à éditer un livre parmois, mais pour quels lecteurs et avecquels moyens?Quoiqu'il en soit, ce qui est écrit dans lebulletin de l'Omnium provient bien depièces existantes, en partie en notrepossession, en partie déposées ailleurs, etaussi d'informations confidentiellesprovenant soit de dossiers sous le secret del'instruction, ou de témoignages verbauxconfidentiels.Chacun sait que nos adversaires disposentde documentalistes salariés, de la centraledes renseignements généraux et d'unelogistique considérable. Et, comme ils

utilisent les techniques de la propagande,comment prétendre rivaliser?

On dit qu'on ne peut répondre à lapropagande que par une contre­propagande, ou bien se taire. Il n'y a pasgrand-chose à faire devant le mensonge, etnos amis lecteurs seraient sidérés dedécouvrir comment agit la secte antisecte.Ils abusent des méthodes fascistes et duterrorisme verbal. Eux, ne s'encombrentpas de preuves et de fàits démontrables. Ilscognent, ils assènent, ils défigurent sansrépit.

Même les organisations dotées d'unbataillon de juristes ne peuvent faire face,car elles sont soumises à des exigenceséthiques, s'interdisant d'utiliser les armesde leurs adversaires.

Dans ce contexte, l'Omnium fait de sonmieux, compte tenu que les personnes lesmieux disposées à nous aider sontentièrement mobilisés par leur propreassociation.

Nous fàisons face à une demanded'envois de dossiers et de documents qu'ilest déjà très difficile d'assurer, en l'absencede personnel. Sans parler des articles pourdiverses publications, les conférences et lestables rondes à travers la France. Seul uncentre de documentation dans des locaux àParis permettrait de disposer de l'aide debénévoles, à condition qu'ils soient motivéspar toutes ces affaires de sectes etd'antisectes, ce qui n'est pas fi:équent, carles gens ayant leur démarche propre, toutcela les perturberait plutôt.La lecture d'un bulletin de l'Onmium, passeencore, mais l'étude systématique de cesquestions ne les motive généralement pas,et on les comprend.Pour pallier à ces problèmes, nous sommesoccupés à réunir une équipe rédactionnelleformée de spécialistes dans les différentsdomaines qui nous intéressent du point devue de la défense des libertésfondamentales médecine, science.religion, fiscalité, éducation, politique ...

Ces personnes mettent actuellement surpieds un journal clont le titre est déjàchoisi: LA TRIBUNE LIBRE. Deux outrois sponsors sont prêts à aider.Ce journal fera état des questions qui nouspréoccupent tout en touchant des sujetssusceptibles d'intéresser un public plusélargi.

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En attendant, nous prions ceux qui aimentjuger sur pièces de nous communiqueravec précision leurs demandes derenseignements, sur un seul sujet à la fois.A titre d'exemple, les deux pages parlantdu docteur Abgrall dans le bulletind'octobre de l'Omnium, sont la synthèsed'une compilation des principaux articlesde presse extraits d'une masse de plusieurscentaines de documents.

Les affaires impliquant l'ADFI et lesautres antisectes forment une masse demilliers de documents. Si ce qui concernela France est en notre possession, saufréserve du secret de l'instruction pourl'OTS, par exemple, il n'en va pas de mêmepour les affaires américaines commeGuyana et Waco. Les sources livresques etjournalistiques ne sont pas inaccessiblesmais leur vérification nécessiterait unvoyage d'étude sur place.

En conclusion nous essaierons desatisfaire les demandes de documents àcondition qu'on nous les précise au cas parcas car la constitution de dossiers estmatériellement impossible.Nous citerons les principales sources denos informations autant que possible sansalourdir encore plus ce petit bulletin déjàtrop dense, nous dit-on.L'un des documents les plus demandés àl'Omnium depuis quatre ans est la lettred'Elisabeth Guigou aux magistrats danslaquelle elle leur demande de s'adresseraux associations antisectes pour rassemblerplus de plaintes de victimes des sectes.L'autre document vedette est le tract del'ADFI "comment reconnaître unepersonne en danger '1" oÙ l'on invite lesfrançais à dénoncer leurs proches.Ce document a été repris dans unemultitude de parutions et bulletinsassociatifs, tant et si bien. que l'ADFIprétend l'avoir retiré de la circulation "caril datait un peu".Un grand merci à ceux qui font un travaild'information dans leur entourage.La diffusion clu livre "L'état inquisiteur"demeure le meilleur outil pour Ülire reculerla désinformation. Toutes les iniormationsqu'il contient sont vérifiées. et mêmelorsqu'elles ne sont pas citées, les sourcesexistent.

L'ADFI ET LES "TEMPLIERS"

Voici le document le plus cocasse qui nous soit parvenu. Il émane d'un "ORDRE TEMPLIER" dontle représentant est également le fondateur de l'antenne ADFI de la bonne ville d'Angers. Ce vaillantsoldat de l'ordre du temple s'appelle Yves DAMaN. Il est attaché de l'administration scolaire etuniversitaire.Au nom de l'ordre du temple fondé par St Bernard, il lance une déclaration de guerre aux sectes etparticulièrement à deux "scientologues notoires", Chantal L. et Eric D. auxquels ce message a étéenvoyé.

Le jeudi 16juillet 1998

L'Ordre des Templiers, tel qu'ilfilt défendu par Saint-Bernard,fondateur des Cisterciens,

vient de renaître de ses cendres.Son but sera en particulier de combattre tous ceux qui, comme vous,

Ont perverti la spiritualité dans des buts de pur profitEt de dégradation de la dignité humaine.

Le trésor a été retrouvé et contient des messages importants pour lafinDe ce x::r ème siècle,

S'agissant en particulier de la disparition, coûte que coÛte,De votre secte sacrilège!

Le prochain message sera le dernier avant l'exécution de notre grand œuvre.

Dom Erwan, Cardinal R.,Exécuteur des Hautes Œuvres,

O.C. -O.T.

Ce document humoristique est orné d'un chevalier, d'une croix templière, et de la formule latinetraditionnelle: "pas moi, pas moi, mais pour ta gloire Seigneur" .Yves DAMaN, templier de l'ADFI attaché à l'Inspection académique 49, a cm bon d'écrire auministre de l'Education Nationale en date du 9 novembre 98 pour l'assurer que cette déclaration"relevait de la facétie et non pas de menaces de mort".Il n'importe, l'ADFI utilise de bien singulières méthodes pour terroriser les gens.L'inquisition ADFI dispose actuellement de 37 "commanderies" à travers la France.Les postulants à "l'Ordre Templier" antisecte peuvent adresser leur candidature à la commanderieADFI du Maine et Loire: 14 Place André Leroy - BP 326 - 49003 ANGERS cedex.

Remerciements

La souscription pour l'envoi de "l'état inquisiteur" à chaque député en est à 180 exemplaires qui ontété envoyés personnellement à 180 parlementaires. C'est un très bon début.Il reste encore 400 livres à envoyer pour inonder l'Assemblée nationale.On peut souscrire à cette campagne au prix de 70 francs par ouvrage / prix éditeur.Merci pour eux car nos élus manquent vraiment d'informations sur la question. Et, sait-on jamais,comme il ne fàut jamais se décourager, certains pourraient faire tomber leurs œillères.

Conférence à Clermont-FerrandVendredi 7 janvier 2000 - 20 h 30

"A1ISE AU POINT SUR LA QUESTION DES SECTES" par Joël LabruyèreVILLA PALLADIO, 8 place Mirabeau - CLERMONT FERRAND

Organisée par la Librairie" CLE DU TRIANGLE" 52 rue du Port - 63000 CLERMONT FD· tel 04 73 909729

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Apocalypse, IIllOW ?

12 personnes ont été tuées par un gaz répandu dans le métro de Tokio en mars 95. On identifia une secte appeléeAoum dont le leader fut emprisonné. Alors que la plupart des actes terroristes de ces dernières années sont déjàoybliés, l'affaire d'Aoum a fait l'objet d'un matraquage médiatique planétaire. A quelques jours de la fin du siècle,on ressort ce coup tordu politico-policier vieux de 5 ans, lequel scandaliserait tellement l'opinion japonaise - selonles médias - que le gouvernement a déclaré la guerre ouverte aux sectes. L'arrière-plan politique saute aux yeux.Dans la presse française, on a oublié les 600 000 victimes, massacrées au Rwanda sous bonne garde de l'arméefrançaise et de l'ONU. Oubliées les horreurs quotidiennes qui se perpétuent aux 4 coins de la terre, cette maison ducrime international sur laquelle veillent une armée de fonctionnaires de l'ONU, de diplomates et d'organisationshumanitaires. Cela fait 50 ans que leurs conférences de paix débouchent sur des conflits locaux et des génocides.5 ans après le drame de Tokio, et sans doute pour montrer au monde sa bonne volonté, le Japon déclare la guerreaux sectes. Les rumeurs les plus alarmistes sont diffusées. On a trouvé une momie par ici. On a trouvé une victimepar là. Dans ce contexte, un malade des reins qui aurait eu recours à des "pratiques de guérison sectaires", suffit àsemer la panique. Comme en France, on déclare qu'un cancéreux en fin de course qui, en désespoir de cause, auraitrecouru à une médecine douce, serait décédé par manque de soins. Une "secte guérisseuse" n'est jamais loin.En Chine, après l'arrestation de 35 000 adeptes du falun Gong, et l'internement dans des camps de plusieurs milliersd'autres, les autorités traquent désormais tous les autres mouvements, considérant que Falun Gong n'est pas le plusimportant. Et comme en France et au Japon, ce sont toujours les mêmes prétextes : "viol, escroquerie, pratiquesmédicales superstitieuses, manipulations mentales". Tout chinois peut témoigner que Falun Gong mettait sa vie endanger, et l'empêchait de respirer. Les correspondants de presse européens, affichent une indécente solidarité avecla propagande d'un gourvernement totalitaire. Ils en rajoutent dans le genre :"la secte qui fait trembler le fragileéquilibre de la Chine en voie de modernisation". On reconnaît le langage de nos staliniens français.Lorsque j'informe les gens sur ce qui se passe en Chine, je suis toujours étonné de leur manque d'étonnement.On me répond: " J'ai vaguement entendu parler de ça. Oui, c'est bien malheureux ". Et puis, on passe à autre chose.Dans ces conditions, puisque personne n'est disposé à chercher à comprendre, je vais risquer une hypothèse, car ilfaut au moins qu'on réfléchisse à partir de quelque chose.Je suis absolument convaincu, qu'il y a un plan concerté au niveau international pour dresser les populations contreles minorités spirituelles qui ne bénéficient pas d'une reconnaissance officielle. On appelle "secte", tout groupe dedissidents - quelles que soient ses idées - qui pourrait échapper à la normalisation mentale imposée par lesexigences de l'ordre mondial. Cela est confirmé par l'actualité à condition qu'on sache la déchiffrer. Partout, c'est lamême propagande contre les sectes qui tuent, manipulent et mettent en péril l'ordre établi.Depuis un an ou deux, la France n'a plus le monopole, mais d'autres pays s'alignent sur sa position. Des liguesantisectes se forment en Israël, en Afrique, en Inde... Les antisectes israëliens traquent les faux messies.Mais quand on parle de groupes criminels, s'agit-il de sectes qui tuent ou de sectes qui sont tuées?Dans le cas d'Aoum au Japon, la manipulation politico-policière est semblable à celle autour de Waco ou de l'Ordredu Temple Solaire. Simultanément, en Amérique, en Europe et en Asie, les sectes auraient frappé, soit encommettant de actes terroristes ou en se massacrant. SIMULTANEMENT! Et au signal, les médias ont entonné legrand air de "l'apocalypse des sectes". Curieusement, ce thème morbide excite beaucoup plus les journalistes queles apocalyptiques eux-mêmes. Ceux-ci semblent plutôt paisibles à l'approche de l'échéance si attendue (ou siredoutée). D'ailleurs, très peu de groupes s'attendent à une fin du monde. Il n'y a que les autorités en place pourredouter le pire. Mais dans l'ensemble, la population attend "quelque chose". Elle se prend même à espérer. ..Quelqu'un nous disait que l'hystérie des chasseurs de sectes présageait de nouveaux scandales de sectes fabriquéspour réactiver la peur dans la population. Dans le but de justifier des mesures arbitraires? Tout est possible.On comprend mal pourquoi la secte AOUM aurait voulu déclencher "l'apocalypse" en répandant un peu de gaz àquelques endroits d'un gigantesque métro, alors qu'une véritable démonstration de terreur aurait nécessité unediffusion massive. Mais, parions que les services secrets japonais n'ont pas voulu faire trop de zèle, estimant quequelques victimes étaient bien suffisantes pour semer la panique. S'il n'y avait ces victimes innocentes, on pourraiten déduire qu'il s'agit d'un déchaînement apocalyptique plutôt minable. Mais, ça ne fait rien, les millions de mortsdu Cambodge, Rwanda, Yougoslavie, sans compter les catastrophes en tous genres, passent derrière les 12 morts deTokio. Pourtant, la plupart du temps, ces massacres génocidaires sont l'œuvre de sectes politiciennes ou mafieusesdont les responsables "boivent leur Martini en regardant le soleil se coucher". En attendant d'être réélus!Face à cette mascarade atroce, je vous invite en cette fin de siècle à abandonner vos illusions sur ceux quigouvernent le monde à partir d'organismes comme la Trilatérale. Ces cercles rassemblant nos élites, sont constituéspour "accélérer les processus de la mondialisation". Cela signifie accélérer la normalisation dans tous les domaines.et surtout au plan psychologique, oÙ les résistances sont moins discernables et plus tenaces. N'oublions pas que leplus grand Iléau du XX O siècle est l'invention de la psychiatrie qui considère l'homme comme un sac de viande.Dans le :2 1 siècle qui s'annonce, chacun choisira l'option avec laquelle il se sent en af1lnité :La normalisation mentale et l'illusion de sécurité qu'elle procure / Ou la dissidence spirituelle et la liberté.Bienvenu au 21 0 siècle, Mesdames et Messieurs. La direction de la salle des fêtes vous souhaite bien du plaisir.

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