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[AVRIL / MAI 2011] AFFAIRES MONTÉRÉGIENNES | 13 LE CÉGEP DE SOREL-TRACY ET LE CENTRE DE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE EN ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE (CTTÉI) - FORMATION ET RECHERCHE LES FORCES MISES EN COMMUNS DE DEUX ORGANISMES DYNAMIQUES POUR L’AVANCEMENT DE L’ENVIRONNEMENT Le Cégep de Sorel-Tracy, en tant que membre des Établissements verts Brundtland, se démarque dans le milieu de l’enseignement par son état d’éveil à la question environnementale. Cette institution collégiale a non seulement adopté un plan stratégique incluant le développement durable et une politique environnementale qui visent, entre autres, à réduire la consommation d’énergie et d’eau, ainsi qu’à minimiser la production de déchets, mais elle offre également une formation aux étudiants et aux professionnels sur le marché du travail. Cette formation comporte un éventail de cours et de programmes visant précisément la protection de l’environnement ainsi que la sécurité en milieu de travail. La formation qui s’adresse spécifiquement aux entreprises et aux municipalités inclut des cours sur le transport et l’entreposage des matières dangereuses, la gestion des matières résiduelles, le système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT), le cadenassage et les entrées en espace clos. Le Cégep Sorel-Tracy offre depuis 2002 le DEC en Environnement, hygiène et sécurité au travail qui propose une formation complète sur les méthodes d’échantillonnage de l’air, de l’eau, des sols et des déchets, ainsi que sur les mesures de sécurité à adopter face aux contaminants et aux risques en milieu de travail. « Les techniciens qui graduent de notre programme possèdent une approche multidisciplinaire polyvalente, laquelle est très apprécié des futurs employeurs », mentionne madame Fabienne Desroches, directrice générale du Cégep Sorel-Tracy. « Notre Cégep est par ailleurs partenaire du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) et du Centre de recherche en environnement UQÀM/Sorel-Tracy (CREUST). Nous collaborons étroitement avec ces institutions en finançant des projets de recherche en environnement qui nous sont proposés par diverses entreprises à travers le Québec, de même qu’en mettant à contribution nos professeurs et nos étudiants à différentes étapes de ces projets », conclut fièrement madame Desroches. LE CENTRE DE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE EN ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE (CTTÉI), UN DES PILIERS ESSENTIELS À LA TECHNOPOLE EN ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE À premier abord, les mots écologie et industrie peuvent sembler s’opposer l’un à l’autre. Pourtant, l’écologie industrielle est bel et bien une approche concrète qui vise à conjuguer production industrielle avec protection de l’environnement, et ce, dès le processus de conception, jusqu’à la commercialisation du produit fini. Cet objectif peut être atteint, entre autres, par une meilleure gestion des matières résiduelles, principal créneau auquel se consacre le CTTÉI. « Plus de 150 entreprises répartis sur tout le territoire québécois ont fait appel à nos services, certains pour les aider au développement de nouveaux produits, d’autres pour la recherche de débouchés écologiques pour leurs matières résiduelles. Notre clientèle peut compter sur notre équipe de professionnels multidisciplinaires de haut niveau et sur notre laboratoire constitué d’une multitude d’équipements d’échantillonnage et d’analyses », explique madame Hélène Gignac, directrice générale du CTTÉI. Ainsi grâce à la présence du CÉGEP et du CTTEI leader au Québec dans le domaine de l’écologie industrielle, deux éléments essentiels à la mise en place d’une Technopole, les partenaires locaux, travaillent activement au projet d’envergure que constitue la formation de la technopole en écologie industrielle qui devrait voir le jour dans la région de Sorel-Tracy d’ici la fin de l’année 2011. « Cette reconnaissance permettra à la région d’augmenter sa notoriété ainsi que de devenir très attractive en terme d’implantation de nouvelles entreprises » de conclure madame Caroline Gagnon, directrice au développement des affaires et commissaire industrielle du CLD de Pierre-De Saurel. Hélène Gignac, directrice générale du CTTEI Fabienne Desroches, directrice générale du Cégep Sorel-Tracy Téléphone : 450.742.6651 www.cttei.qc.ca ENVIRONNEMENT

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LE CÉGEP DE SOREL-TRACY ET LE CENTRE DE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE EN ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE (CTTÉI) - FORMATION ET RECHERCHE

LES FORCES MISES EN COMMUNS DE DEUX ORGANISMES DYNAMIQUES POUR L’AVANCEMENT DE L’ENVIRONNEMENT

Le Cégep de Sorel-Tracy, en tant que membre des Établissements verts Brundtland, se démarque dans le milieu de l’enseignement par son état d’éveil à la question environnementale. Cette institution collégiale a non seulement adopté un plan stratégique incluant le développement durable et une politique environnementale qui visent, entre autres, à réduire la consommation d’énergie et d’eau, ainsi qu’à minimiser la production de déchets, mais elle offre également une formation aux étudiants et aux professionnels sur le marché du travail. Cette formation comporte un éventail de cours et de programmes visant précisément la protection de l’environnement ainsi que la sécurité en milieu de travail.

La formation qui s’adresse spécifiquement aux entreprises et aux municipalités inclut des cours sur le transport et l’entreposage des matières dangereuses, la gestion des matières résiduelles, le système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT), le cadenassage et les entrées en espace clos. Le Cégep Sorel-Tracy offre depuis 2002 le DEC en Environnement, hygiène et sécurité au travail qui propose une formation complète sur les méthodes d’échantillonnage de l’air, de l’eau, des sols et des déchets, ainsi que sur les mesures de sécurité à adopter face aux contaminants et aux risques en milieu de travail. « Les techniciens qui graduent de notre programme possèdent une approche multidisciplinaire polyvalente, laquelle est très apprécié des futurs employeurs », mentionne madame Fabienne Desroches, directrice générale du Cégep Sorel-Tracy.

« Notre Cégep est par ailleurs partenaire du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) et du Centre de recherche en environnement UQÀM/Sorel-Tracy (CREUST). Nous collaborons étroitement avec ces institutions en finançant des projets de recherche en environnement qui nous sont proposés par diverses entreprises à travers le Québec, de même qu’en mettant à contribution nos professeurs et nos étudiants à différentes étapes de ces projets », conclut fièrement madame Desroches.

LE CENTRE DE TRANSFERT TECHNOLOGIQUE EN ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE (CTTÉI), UN DES PILIERS ESSENTIELS À LA TECHNOPOLE EN ÉCOLOGIE INDUSTRIELLE

À premier abord, les mots écologie et industrie peuvent sembler s’opposer l’un à l’autre. Pourtant, l’écologie industrielle est bel et bien une approche concrète qui vise à conjuguer production industrielle avec protection de l’environnement, et ce, dès le processus de conception, jusqu’à la commercialisation du produit fini. Cet objectif peut être atteint, entre autres, par une meilleure gestion des matières résiduelles, principal créneau auquel se consacre le CTTÉI. « Plus de 150 entreprises répartis sur tout le territoire québécois ont fait appel à nos services, certains pour les aider au développement de nouveaux produits, d’autres pour la recherche de débouchés écologiques pour leurs matières résiduelles. Notre clientèle peut compter sur notre équipe de professionnels multidisciplinaires de haut niveau et sur notre laboratoire constitué d’une multitude d’équipements d’échantillonnage et d’analyses », explique madame Hélène Gignac, directrice générale du CTTÉI.

Ainsi grâce à la présence du CÉGEP et du CTTEI leader au Québec dans le domaine de l’écologie industrielle, deux éléments essentiels à la mise en place d’une Technopole, les partenaires locaux, travaillent activement au projet d’envergure que constitue la formation de la technopole en écologie industrielle qui devrait voir le jour dans la région de Sorel-Tracy d’ici la fin de l’année 2011. « Cette reconnaissance permettra à la région d’augmenter sa notoriété ainsi que de devenir très attractive en terme d’implantation de nouvelles entreprises » de conclure madame Caroline Gagnon, directrice au développement des affaires et commissaire industrielle du CLD de Pierre-De Saurel.

Hélène Gignac, directrice générale du CTTEI

Fabienne Desroches, directrice générale du Cégep Sorel-Tracy

Téléphone : 450.742.6651www.cttei.qc.ca

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QUATREX ENVIRONNEMENT,DES CONTENANTS SÉCURITAIRES POUR

LES MATIÈRES DANGEREUSES À LA GESTION DES LAMPES FLUORESCENTES USÉES

Quatrex Environnement œuvre dans le domaine de la distribution de contenants certifiés pour l’entreposage et la manutention de matières dangereuses depuis plus de vingt ans. L’entreprise offre un large éventail de produits diversifiés qui assurent une gestion sécuritaire des matières dangereuses liquides, solides ou gazeuses. Les responsables de la santé et de la sécurité dans les industries connaissent bien la gamme de produits proposés par Quatrex, qu’il s’agisse de sacs pour

matériaux en vrac, de palettes ou de bassins de rétention, d’équipements pour la gestion de produits inflammables, de produits absorbants pour les huiles, de remises sécuritaires pour l’entreposage de matières dangereuses, de barrières protectrices pour les murs d’usine ou de différents types de concasseurs.

Dextrite, une division de Quatrex Environnement, pour une gestion sécuritaire et rentable des lampes fluorescentes usagéesIl y a deux ans, Quatrex a acquis l’entreprise Dextrite, spécialisée dans la conception et la fabrication de concasseurs à lampes fluorescentes, commu- nément appelées « néon ». Ces lampes, utilisées à grande échelle dans les usines, les entrepôts et les bureaux, renferment des quantités de mercure et de phosphore qui peuvent être libérées sous forme liquide ou vapeur, si les tubes sont brisés. Compte tenu que le mercure et, dans une moindre mesure, le phosphore représentent un risque sérieux pour la santé et pour l’environnement, les lampes fluorescentes doivent être manipulées avec soin pour empêcher le rejet de ces contaminants dans l’environnement. Les lampes

fluorescentes ayant une durée de vie continue d’environ une année, une entreprise à grande surface peut avoir à gérer un volume important de lampes usagées annuellement, ce qui implique des coûts non négligeables. En raison du danger que représente la présence de mercure et de phosphore à l’intérieur des tubes, briser les lampes et les jeter dans un conteneur à déchets n’est pas une solution sécuritaire ni pour la santé, ni pour l’environnement.

« Une des options possibles pour la gestion des lampes fluorescentes usagées est de les acheminer intactes vers un centre de recyclage autorisé. Cette démarche sous-entend que le générateur devra accumuler en vrac les lampes usagées dans un endroit protégé avant que l’entreprise de recyclage ne les prenne en charge. Le prix demandé par l’entreprise de recyclage sera fonction du volume de lampes à gérer. L’option que nous proposons avec le concasseur Dextrite permet de réduire de 90 % le volume des matériaux à envoyer au recyclage, ce qui représente une économie importante pour la gestion finale des matériaux », mentionne monsieur Patrick Paradis, président de Quatrex. « Le concassage des lampes est réalisé à l’intérieur d’un contenant hermétique, lequel est muni d’un ventilateur et d’un filtre à charbon activé qui permettent de capter les émanations de mercure et de phosphore. Nos concasseurs Dextrite assurent ainsi une protection complète de l’opérateur contre les vapeurs de mercure et de phosphore, autant lors des opérations de concassage que lors des changements de barils », ajoute M. Paradis.

Les concasseurs Dextrite peuvent recevoir différents types de lampes : des tubes de 1,2 m à 2,4 m (4 à 8 pieds) de long, des ampoules de 17 cm (7,5 pouces) de diamètre, des lampes en U et des lampes circulaires d’un diamètre maximum de 34 cm (15 pouces). Les systèmes permettent un concassage très fin du verre et sont munis de capteurs électroniques et numériques qui mesurent l’état de saturation des filtres et la quantité de lampes concassées. Ces indicateurs permettent de gérer de façon optimale le filtre au charbon activé et les barils qui reçoivent les résidus.

La compagnie Dextrite a été fondée en 1968, à Rochester, NY, et a obtenu son premier brevet de concasseur à lampes fluorescentes en 1985. L’usine est installée à Laval depuis 2009.

Daniel Désautels, Patrick Paradis, Stéphane Lesage et Martin Lemire

[email protected] • dextrite.com

1 800 967-3002ENVIRONNEMENT INC.

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