View
103
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
dépistage VIH/VHB/VHC
en médecine générale
Docteur Bertrand RIFF
Président du COREVIH Nord Pas de Calais
24 – 25 mai 2013 – AMIENS - ICÔNE
POURQUOI UN DÉPISTAGE CONJOINT?
→ co-infections fréquentes
→ modes de transmission communs
→ même publics
→ un sous-dépistage important
LES ENJEUX DU DÉPISTAGE
DÉPISTER PLUS POUR TRAITER PLUS
→ éviter les dépistages tardif→ impact préventif sur les
transmissions
L'ACTIVITÉ DE DÉPISTAGE VIH EN FRANCE
L'ACTIVITÉ DE DÉPISTAGE EN FRANCE 1/3 des
découvertes en médecine de ville
37% des HSH ont étéDiagnostiqués par unMédecin de ville
30% des Hétéros nés àL'étranger ont étéDiagnostiqués par unMédecin de ville
28% des Hétéros nés En France ont étéDiagnostiqués par unMédecin de ville
L'ACTIVITÉ DE DÉPISTAGE VHB EN FRANCE
DEPISTAGE VHB PROPOSITION
Systématiquement
Souvent Parfois Jamais
(% MG)
Usagers drogues IV ou nasale 73,1% 17,9% 7,5% 1,5%
Situation de précarité 14,3% 32,1% 45,2% 8,4%
Originaires d’un pays à forte endémie
38,6% 35% 22,9% 3,5%
Comportements sexuels à risque 55,9% 28,9% 13,9% 1,3%
Entourage porteur AgHBs + 61,8% 20,9% 13,4% 3,9%
Source – Enquête BAROMÈTRE SANTÉ MÉDECINS GÉNÉRALISTES 2009
Proposition fréquente du dépistage VHB chez les Usagers de Drogue (91%)
Proposition peu fréquente pour les personnes en situation de précarité ou originaires d'un pays à forte endémie
L'ACTIVITÉ DE DÉPISTAGE VHC EN FRANCE
DEPISTAGE VHC PROPOSITION
Systématiquement
Souvent Parfois Jamais
(% MG)
Usagers drogues IV ou nasale 76,6% 16,1% 5,8% 1,5%
Asthénie importante durable 28,4% 35,8% 32,2% 3,6%
Transfusion avant 1992 59,5% 22,3% 14% 4,2%
Acte chirurgical invasif 17,6% 29,8% 39,5% 13,1%
Tatouage, Piercing 21,7% 29,2% 34,7% 14,4%
Source – Enquête BAROMÈTRE SANTÉ MÉDECINS GÉNÉRALISTES 2009
Proposition fréquente du dépistage VHC chez les Usagers de Drogue (93%)
Proposition moins fréquente pour les personnes tatouées ou percées, celles ayant subi un acte chirurgical invasif
L'ACTIVITÉ DE DÉPISTAGE VIH DANS ICONE
L'ACTIVITÉ DE DÉPISTAGE DANS ICONE
NORD PAS DE CALAIS : 76‰/hab77% en ville – 33% à l'hôpital
38% des découvertes en ville62%HSH - 36% Hétéro
29% au stade sida
PICARDIE : 56‰/hab72% en ville – 38% à l'hôpital
39% des découvertes en ville31%HSH - 69% Hétéro
25% au stade sida
ALSACE : 78‰/hab80% en ville – 20 % à l'hôpital
46% des découvertes en ville44%HSH - 55% Hétéro
33% au stade sida
FRANCHE COMTÉ : 59‰/hab67% en ville – 43% à l'hôpital
0% des découvertes en ville?25%HSH - 75% Hétéro
53% au stade sida
Source :lnVS, LaboVIH 2011, mise à jour décembre 2012 / Insee, population légale au 01/01/2009, mise à jour janvier 2012
CLA : 73‰/hab78% en ville –32 % à l'hôpital23% des découvertes en ville
CLA : 73‰/hab78% en ville –32 % à l'hôpital
23% des découvertes en ville38%HSH - 59% Hétéro
32% au stade sida
BOURGOGNE : 56‰/hab68% en ville –42% à l'hôpital
23% des découvertes en ville31%HSH - 63% Hétéro
35% au stade sida
EXPÉRIENCE DU COREVIH AVEC LES MG
1 – FLYERS DE SENSIBILISATION
2 – ÉTUDE INSERM SUR DÉPISTAGE GÉNÉRALISÉ
3 – LES FORMATIONS SFLS/SPILF/CNGE
Un projet global autour de la médecineGénérale qui débute en 2010 ...
SENSIBILISER LES MG AU DÉPISTAGE
POUR EVITER LES DIAGNOSTICS TARDIFSPOUR UNE PRISE EN CHARGE EFFICACE ET PRECOCEPOUR REDUIRE LES NOUVELLES CONTAMINATIONS
PROPOSONS UN DÉPISTAGE A TOUS NOS PATIENTS
30 000 personnes sont infectées par le VIH sans le savoir100 000 personnes sont infectées par le VHC sans le savoir150 000 personnes sont infectées par le VHB sans le savoir
Dépistons-les!
Recommandations HAS 2010
En 2011 15 000 exemplaires diffusés
6 CH participants
12 MG formés au niveau 2
En 2012 50 000 exemplaires diffusés - 1° décembre
9 CH participants + 1 réseau Biologistes
2 MG ont pris contact avec le COREVIH
ÉTUDE INSERM SUR DÉPISTAGE GÉNÉRALISÉ
Objectif : Évaluer la faisabilité du dépistage généralisé du VIH et des HépatitesB et C par un échantillon de médecins généralistes de Gironde et du Nord sur une semaine.
39 MG du Nord ont participé à l'étude durant semaine du 10 décembre 2012
Principaux résultats :
►Proposition des tests dans la moitié des cas
►Prescriptions des tests à : → Un plus d’un tiers des patients consultés→Trois quart des patients à qui le test a été proposé
►Augmentation de la prescription de test : de 2 par MG avant l’étude à 17 par MG pendant l’étude (médiane)
►Évolution des pratiques de dépistage (propositions plus fréquentes de tests dans certaines situations)
LES FORMATIONS SFLS/SPILF/CNGE
Suite à proposition de SFLS, SPILF, CNGE :
→ 6 binômes formateurs (MG + Infectiologues)
→ 1 kit de formation créé (diaporama + outils)
→ 5 soirées de formation réalisées + 1 FMC
→ Soutien de l'URPS : annuaire FMC+ envoi aux MG 59/62
→ 50 MG formés en 2012
→ 1 formation à venir en 2013 via une FMC
→ Budget de 10 000€ sur excédent COREVIH
ET DANS LES COREVIH ICONE?
NORD PAS DE CALAIS - OUI5 soirées + 1 FMC
Financement COREVIHKit Formation créé avec les binômes
50 MG Formés en 2012
ALSACE
FRANCHE COMTÉOUI1 soirée + 2 journéesAucun financement
Diaporama créé25 MG formés
PICARDIE – OUI1 soirée + 1 FMC
Financement COREVIHDiaporama
2 MG formés (17 inscrits)
CLA – NON
BOURGOGNE - NONFaute de financement et réponse FMC
Nouvelle formule en réflexion
ÉCHEC ? Les soirées FMC de moins en moins prisées
Kit proposé par la SFLS, SPILF et CNGE pas adapté
60% des MG ne reçoivent de l'info que par l'industrie
VIH/VHB/VHC n'apparaissent pas comme une Préoccupation
► Difficulté à proposer un dépistage VIH pour le médecin de famille
► Peu de PVVIH parmi leur patientèle
► Ne se sent pas concerné
► Manque de temps
► Aborder la question des IST en général et de leur recrudescence
► Vaccination VHB, HPV
► Affiches en salle d'attente
► Proposition plus aisée lors de Certaines consultations : grossesse,contraception, syndrome grippal, ...
FREINS IDENTIFIÉS
LEVIERS POSSIBLES
Recommended