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Facteurs de risque infectieux liés à l’hôte et conséquence en prévention des infections sur
prothèse ostéo-articulaires
DIU-IOA National
Rennes, Tours, Nancy : année universitaire 2016-2017
Dr Cédric Arvieux – CRIOGO - Dr Simon Marmor, La croix Saint Simon
o 1ère cause d’échec des PTG, la 3ième des PTH
o Prolonge la durée d'hospitalisation de 12 a 20 jours
o ↗ Nombre d’hospitalisations et d’interventions
o ↗ Coût des soins 300 %
o ↘ Récupération fonctionnelle
o ↘ Qualité de vie
Une complication redoutable et dévastatrice
Rôle de l'Hôte
Facteurs de risques modifiables
Facteurs de risques non modifiables
Profil de risque infectieux
Décision multidisciplinaire
Information & implication du patient
Origine Multifactorielle
Environnement
Air
Surface
Asepsie &
Comportement
Patient
Immunité
Comorbidités
Foyers
infectieux
Exogène Endogène
Rôles
o Présence germe = colonisation ≠ infection
o Infection = réaction de l’hôte a des germes pathogènes
o Déséquilibre défense de l’hôte et pouvoir pathogène des bactéries
Passage de la contamination a l’infection
Infection = Contamination ✘ Virulence germe
Résistance de l’hôte
Equation d’Altemeier
Infection = Contamination ✘ Virulence germe
Résistance de l’hôte
Asepsie Préparation cutanée Aéro-contamination
↘ facteurs de risques
liés a l’hôte ?
Antibioprophylaxie
Dépistage = Évaluation minutieuse
80 % des patients présentent des facteurs de risque modifiables
Pruzansky, J Arthroplasty 2014
Obésité (46 %)
Anémie (29 %)
Malnutrition (26 %)
Diabète (20 %)
Interrogatoire Examen clinique
Bilan préopératoire
Anamnèse Comorbidités Traitements
Check-list des facteurs de risque infectieux liés au patient en arthroplastie
Potentiellement modifiables Non modifiables
Age
Sexe masculin
Prédisposition génétique
Antécédents locaux chirurgicaux
Antécédents locaux infectieux
Reprise d’arthroplastie
Colonisation urinaire
Portage nasal du Staph Aureus
Immunodépression
Cirrhose
Hémodialyse, greffe rénale
Néoplasies
Obésité
Diabète
Anticoagulation efficace
Intoxication tabagique
Alcoolisme
Polyarthrite rhumatoïde
Anti-TNFα
Corticothérapie > 10mg/j
Dénutrition
Anémie
Bas niveau socio-économique
Mauvaise hygiène corporelle
Drogues intraveineuses
Infection VIH non contrôlée
Infections bucco-dentaires
Infections bactériennes à distance
Lésions cutanées
↗ Inoculum bactérien
Foyers infectieux
Peau
Dents
Arthrite
Hygiène
Drogues IV
↘ Immunité
Tabac
Dénutrition
Anémie
Obésité
Diabète
PR
Contrôle pré opératoire
Diminution du risque infectieux
Le tabac
Risque infectieux ✘2 4000 produits chimiques
Risque réversible en cas de sevrage tabagique
Arrêt 6 a 8 semaines avant l'intervention
Sevrage prolongé 3 mois (consolidation osseuse)
• Hémostase
• Inflammation
• Oxygénation
Modification
• Hypoxie
• Nécrose
Infection
• Plast Reconstr Surg. 2017 Feb;139(2):503-511 • Analyse rétrospective de 40 465 patients de 2007 à 2012
• 15,7 % de fumeurs
• Risque augmenté • De complications chirurgicales (OR, 1.37; p < 0.0001)
• De complications médicales ou chirurgicales (OR, 1.24; p = 0.0323)
• Complications de cicatrices (OR, 1.49; p < 0.0001)
• Infections superficielles de cicatrice (OR, 1.40; p < 0.0001).
• Pas de différence • Durée d’hospitalisation
Obésité et diabète
Patrick B.
• Patrick B. doit avoir une première prothèse de genou pour une arthrose bilatérale invalidante. Il est diabétique, fumeur, pèse 128 kg pour 1,75m.
1. Les recommandations américaines disent qu’il ne faut pas l’opérer…
2. Le risque infectieux est multiplié par un facteur ≥ 6 3. Il n’est pas indispensable de faire perdre du poids
avant la chirurgie, car de toutes façons il en perdra après…
4. L’intervention sera plus longue, et donc plus a risque infectieux, que chez un patient au poids normal
5. IL sera mieux de l’opérer en début de matinée
Patrick B.
• Patrick B. doit avoir une première prothèse de genou pour une arthrose bilatérale invalidante. Il est diabétique, fumeur, pèse 128 kg pour 1,75m.
1. Les recommandations américaines disent qu’il ne faut pas l’opérer…
2. Le risque infectieux est multiplié par un facteur ≥ 6 3. Il n’est pas indispensable de faire perdre du poids
avant la chirurgie, car de toutes façons il en perdra après…
4. L’intervention sera plus longue, et donc plus à risque infectieux, que chez un patient au poids normal
5. Il sera mieux de l’opérer en début de matinée
o Etat pro inflammatoire chronique : Adipokines
o Syndrome métabolique :
↗ Diabète
↗ Maladies cardiovasculaires (↗ Anticoagulants)
↗ Malnutrition
o Risque d’antibioprophylaxie non adaptée au poids (✘2 si IMC > 35)
o ↗ Temps opératoire : 1 point d’IMC = 1 minute
o ↗ 15 min = ↗ risque 9 %
Taux d'infection 5 % chez les obèses 10 % si diabétique
Risque infectieux ✘ 6,7 PTG ✘ 4,2 PTH (IMC>35)
Obésité morbide (IMC > 40) :
Retarder l'arthroplastie
Surtout si comorbidités associées
➟ Absence de perte de poids après une arthroplastie
➟ Maigrir avant ! Kandil, Phys Sportsmed 2013
o Mécanisme de vulnérabilité mal connu o Dysfonctionnement des lymphocytes natural killer o Diabète méconnu & hyperglycémie induite par l'hospitalisation o Risque infectieux ✘4 en particulier si le diabète est déséquilibré
Stabiliser les paramètres glycémiques :
HbA1c < 7,0 %
980 < Glycémie a jeun < 130 mg/dL
Glycémie postprandiale < 180 mg/dL
Programmation dans la matinée
Reporter l'intervention si diabète déséquilibré
Prise en charge des comorbidités
Les arthropathies inflammatoires
André I…
• André doit avoir un changement de prothèse de genou pour une défaillance mécanique. Il est sous traitement par corticoïde à 15 mg/j et reçoit de l’etanercept (Enbrel®) pour une PR.
1. Le risque infectieux « de base » d’André est multiplié par 2
2. Il faut arrêter les corticoïdes 7 jours avant l’intervention et reprendre a la même dose qu’antérieurement 7 jours après
3. Il faut arrêter l’etanercept 3 mois avant la chirurgie 4. Il faut arrêter l’etanercept 2 à 4 semaines avant la
chirurgie 5. Il ne faut arrêter ni les corticoïdes ni l’etanercept
André I…
• André doit avoir un changement de prothèse de genou pour une défaillance mécanique. Il est sous traitement par corticoïde à 15 mg/j et reçoit de l’etanercept (Enbrel®) pour une PR.
1. Le risque infectieux « de base » d’André est multiplié par 2
2. Il faut arrêter les corticoïdes 7 jours avant l’intervention et reprendre a la même dose qu’antérieurement 7 jours après
3. Il faut arrêter l’etanercept 3 mois avant la chirurgie 4. Il faut arrêter l’etanercept 2 à 4 semaines avant la
chirurgie 5. Il ne faut arrêter ni les corticoïdes ni l’etanercept
o Rôle de la maladie et des traitements
o Taux d'infection 3,7 %
o Augmentation du risque infectieux :
Durée d’évolution de la maladie
Absence de contrôle
Biothérapie
Evaluation et gestion avec
rhumatologue et anesthésiste
o Corticoïdes :
Risque infectieux dose-dépendant
Risque modéré < 10 mg/j < Risque élevé (✘4 à 7)
Attendre une dose efficace la plus faible possible
Pas de données
o Méthotrexate : pas de risque infectieux / pas d’arrêt
o Leflunomide (Arava®)
o Hydroxychloroquine (Plaquenil®)
o Sulfasalazine (Salazopyrine®)
o Azathioprine (Imurel®)
o Traitements anti-TNF α : une révolution !
Arrêt des anti-TNF α avant l’intervention : Etanercept (Enbrel®) > 2 semaines Infliximab (Remicade®) Adalimumab (Humira®) Certolizumab (Cimzia®) Golimumab (Simponi®)
Reprise de l'anti-TNF α : Après cicatrisation complète Absence formelle de toute infection Prudence en cas d’arthroplastie
> 4 semaines
• Raisonnement en fonction du niveau de risque (recommandations britanniques « dures »)
http://www.cri-net.com/ckfinder/userfiles/files/fiches-pratiques/Anti-TNF_Dec2010/17_Chirurgie-soins-dentaires.pdf
Autres pathologies associées
Françoise R.
• Françoise va devoir bénéficier d’une PTH pour une ostéonécrose de la tête fémorale. Elle n’a pas d’ATCD particuliers en dehors d’une infection par le VIH diagnostiquée en 2001. Une des molécules reçue entre 2001 et 2005 est considérée comme responsable de l’ONATF. Elle a 800 CD4 et sa charge virale est indétectable sous traitement antirétroviral.
1. L’infection par le VIH est en soit une contre indication a la mise en place d’une PTH
2. Le risque de complication post-opératoire est majoré quel que soit le niveau d’immunodépression
3. Vous la mettrez en fin de programme opératoire
4. Afin d’éviter les interactions médicamenteuses, il faudra arrêter son traitement antiviral 15 jours avant la chirurgie et le reprendre 3 jours après
5. La prise en charge de Françoise ne nécessitera pas d’autre précautions que celle de gérer les potentielles interactions médicamenteuses
Françoise R.
• Françoise va devoir bénéficier d’une PTH pour une ostéonécrose de la tête fémorale. Elle n’a pas d’ATCD particuliers en dehors d’une infection par le VIH diagnostiquée en 2001. Une des molécules reçue entre 2001 et 2005 est considérée comme responsable de l’ONATF. Elle a 800 CD4 et sa charge virale est indétectable sous traitement antirétroviral.
1. L’infection par le VIH est en soit une contre indication a la mise en place d’une PTH
2. Le risque de complication post-opératoire est majoré quel que soit le niveau d’immunodépression
3. Vous la mettrez en fin de programme opératoire
4. Afin d’éviter les interactions médicamenteuses, il faudra arrêter son traitement antiviral 15 jours avant la chirurgie et le reprendre 3 jours après
5. La prise en charge de Françoise ne nécessitera pas d’autres précautions que celle de gérer les potentielles interactions médicamenteuses
o Révolution du pronostic avec les trithérapies
o Risque infectieux +/- identique a la population générale
o Evaluation de l’immunodépression ++
o Immunodépression significative (<350 CD4/mm3) améliorable
o temporiser le geste si possible
o Immunodépression stable
o chirurgie possible
o Ne pas interrompre le traitement antirétroviral
o Mieux pour le patient
o Mieux pour l’équipe chirurgicale !
Déficits immunitaires induits par les pathologies associées • Greffes/transplantations
• Arthroplasties « envisageables » un an après la transplantation
• Cancers et métastases
• Cirrhose
Autres facteurs de risques potentiellement modifiables Le catalogue est long…
Dénutrition
Patients à risque
• Diabétiques
• Obèses
• Sujets âgés
• Alcooliques
• Pathologie digestive
• Cancer
Diagnostic clinico-biologique
• IMC < 17
• Albumine sérique < 35 g/L
• Lymphocytes < 1500/mm3
Optimisation du statut nutritionnel
Facteur d’immunodépression & Retard de cicatrisation
Anticoagulation péri opératoire
Pertinence ?
⇓ Rapport bénéfice / risque
⇓ Protocole péri opératoire
Risque thromboembolique ou risque hémorragique ?
Risque indirect
d’infection
↗ Risque saignement
↗ Anémie
↗ Transfusion
↗ Incident cicatriciel
↗ Hématome
Anémie ↗ Risque de transfusion sanguine donc d'infection
Rechercher sa cause et la traiter en préopératoire
Statut Socio-Economique ↗ Pathologies associées & comorbidités (dénutrition, tabagisme)
Mauvaise Hygiène Corporelle Favorise prolifération microbienne peau & muqueuses
Mesures d’hygiène élémentaires ++
Alcoolisme
↗ Complications post opératoires
Risque infectieux probable, peu d’étude
Réduction consommation préopératoire 4 semaines
Drogues intraveineuses
Indication chirurgicale délicate
Taux d’infection = 25 % chez toxicomane
Le cas particulier des colonisations urinaires
Dépister ou ne pas dépister, telle est la question…
Ginette M…
• Ginette M a une arthrose évoluée de la hanche droite qui relève d’une arthroplastie. Elle a un diabète traité par régime seul. Dans son bilan préopératoire :
1. Vous faites un ECBU systématique et traitement en cas d’IU
2. Vous faites un ECBU systématique mais pas de traitement même en cas de détection d’une IU
3. Vous ne faites pas d’ECBU préopératoire systématique car elle est asymptomatique
4. Vous lui dites que son risque infectieux est équivalent à celui de la population générale et vous ne faites pas d’ECBU préopératoire
5. Vous lui dites que son risque infectieux est supérieur à celui de la population générale et vous faites un ECBU préopératoire
Ginette M…
• Ginette M a une arthrose évoluée de la hanche droite qui relève d’une arthroplastie. Elle a un diabète traité par régime seul. Dans son bilan préopératoire :
1. Vous faites un ECBU systématique et traitement en cas d’IU
2. Vous faites un ECBU systématique mais pas de traitement même en cas de détection d’une IU
3. Vous ne faites pas d’ECBU préopératoire systématique car elle est asymptomatique
4. Vous lui dites que son risque infectieux est équivalent à celui de la population générale et vous ne faites pas d’ECBU pré-opératoire
5. Vous lui dites que son risque infectieux est supérieur à celui de la population générale et vous faites un ECBU pré-opératoire
Un essai randomisé
• 471 patients, avril 2009 Novembre 2010
• 228 PTH et 243 prothèses intermédiaires
• Prophylaxie = cefazoline 48h
• Résultats (I) • 8 (3,5%) PTH et 38 PI (16%) : bactériurie asymptomatique
• Randomisation traitement versus abstention
Cordero Ampuero J et al. Clin Orthop Relat Res. 2013 Dec;471(12):3822
Résultats : peu d’infections
Principal problème : effectif réduit par rapport à la faible incidence des infections, notamment à BG-…
Essai prospectif non randomisé multicentrique
• Trois sites (UK, Espagne, Portugal)
• Janvier 2010 à décembre 2011
• ECBU systématique avant PTH/PTG, pas de consigne pour le prise en charge thérapeutique de l’IU
• 2 497 patients
R. Sousa et al. Clin Infect Dis 2014, 59 : 41-7
Incidence des infections
Concordance microbiologique et effet du traitement
Une seule « concordance »
bactérienne…
En pratique
Recommandations 2014 de la SPILF
Ce qui exclut les interventions orthopédiques
« Les colonisations urinaires ne sont à dépister et à traiter qu'avant une procédure urologique invasive programmée et chez les
femmes enceintes »
IU asymptomatiques
Il NE FAUT PLUS dépister les bactériuries asymptomatiques avant mise en place de prothèse articulaire
Ce qui n’empêche pas de traiter les infections urinaires symptomatiques avant la chirurgie
o Infection évolutive : cutanée, digestive, pulmonaire…
o Diffusion hématogène ou par contiguïté
o Dépistage clinique et traitement en préopératoire
o Risque a vie d’infection secondaire
o Informer et éduquer les patients
Bonne hygiène de vie
Traiter tout foyer infectieux symptomatique
o Cicatrices préexistantes / Lymphœdème o Vascularisation altérée / Excès tissu adipeux o Trophicité cutanée médiocre
Evaluation subjective
o Foyers infectieux évolutifs Erysipèle Ulcère Folliculite
Contre indication
o Dermatoses non infectées (eczéma, intertrigo) o Psoriasis ?
o Relation incertaine
o Mauvaise hygiène bucco-dentaire ↗ Bactériémie
o Mais absence de corrélation microbiologique prouvée
o Dépistage recommandé : clinique et panoramique
o Soins dentaires ++
➟ Cicatrisation muqueuse acquise et contrôlée avant arthroplastie
avulsion dentaire = 1 semaine
o Fréquence annuelle (population générale)
o Bactériémie actes dentaires < vie quotidienne
(brossage dentaire, mastication)
o Antibioprophylaxie NON INDIQUEE
Risque IPA non diminué
Bénéfices / risques / coût en défaveur
Objet d’un topo ultérieur…
• Facteurs génétiques
• Âge
• Sexe • Risque ♂ > ♀
• ATCD de chirurgie sur le même site
Evaluation globale du risque infectieux
Accumulation des comorbidités
↗ Risque infectieux
o Score ASA élevé
Non spécifique
Seule variable liée à l’hôte du score NNIS
Lai, J Arthroplasty 2007
o Chaque comorbidité ↗ risque infectieux 35 %
Risque infectieux PTH = 1 % Patient avec 2 comorbidités Risque infectieux du patient = 1,7 %
➟ Facile mais aucune pondération des comorbidités
The Mayo prosthetic joint infection risk score
Berbari, Infect Control Hosp Epidemiol 2012
➟ Risque mortalité J90 + Risque infectieux 2 ans
www.ajrr.net
Outils numériques d’évaluation
Bozic, CORR 2013
Données démographiques
+ 29 comorbidités
Profil de risque infectieux ➟ Attitude thérapeutique
Risque faible
o Absence de facteurs de risque d’infection o Mesures usuelles de prévention o Information classique
Risque modéré
o Facteurs de risque majoritairement modifiables o Correction préopératoire o Report éventuel de l’intervention o Information renforcée sur le risque infectieux
Risque élevé
o Facteurs de risque majoritairement non modifiables o Renoncer à l’intervention si risque infectieux et
conséquences > bénéfice escompté de l’arthroplastie
➟ Contrat Perte de poids ou Sevrage tabagique Motivation du patient ?
Sensibiliser
Informer
Eduquer
Impliquer & Responsabiliser
11 situations à risque infectieux modifiables en préopératoire
o Participation du patient à la décision opératoire
• Faire a ce que l’évaluation du risque soit un projet commun entre soignants et patient
• Le patient doit pouvoir juger de la balance bénéfice/risque de cette chirurgie programmée destinée à améliorer son confort… mais dont les risques de complication existent !
o L’intervention médicale
• Essayer d’intervenir sur les facteurs de risque potentiellement modifiables • Sans faire culpabiliser le patient !
• L’obésité est avant tout une maladie sociale… • Le tabagisme est une addiction (ce n’est pas qu’une
question de volonté…
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