View
235
Download
3
Category
Preview:
DESCRIPTION
Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique
Citation preview
Annee 31 - JAn/FeV/MArs 2014
163magazineFEDELEC
Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies
De Weirt elektriciteit - lootens lineParallèles remarquables entre installateur et client
locquet PoWer & light installer une alimentation électrique temporaire dans des endroits difficiles est une spécialité
MEMBER OF:
be
schréDer un nouvel éclairage pour la grand-Place de Bruxelles
Gardez le meilleur pour plus tard
Préparez votre pension complémentaire dès maintenant,avec Fédérale Assurance
Vous voulez vous aussi bénéficier d’une pension complémentaire ?Fédérale Assurance vous offre des solutions optimales à titre privé ou via votre entreprise.Vous profitez d’un excellent rendement et d’un service de qualité, certifié ISO 9001 : 2008.La fiscalité avantageuse constitue un atout supplémentaire.
www.federale.be
Découvrez la solution qui vous convient le mieux sur www.federale.beet/ou contactez le conseiller ou le gérant du bureau de votre région.
L’assureur qui partage ses bénéfices avec vous
Plus d’info :
sparen A4.indd 3 16/12/13 10:27
MEMBRE DE L’UNION DES EDITEURS
DE LA PRESSE PERIODIQUE
Colofon
Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.
PERIODICITETrimestrielle
REDACTIONRedactrice en chef: Tilly BaekelandtT 056 771310 | F 056 771311redactie@fedelecmagazine.be
PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311filip.cossement@fcomedia.be
CONCEPTION gRAPhIquELien Hostelien.hoste@fcomedia.be
Nederlandse versie op aanvraag
EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies
Magazine officiel de fedelec: federation nationale des installateurs-electriciens
DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41
Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.
Bientôt, il y aura des élections et les partis politiques nous submergent à nouveau de
diverses communications positives et de promesses.
Cependant, j’entends et je lis très peu de concret au sujet de la lutte contre le dumping
social.
Une enquête récente menée par la Confédération construction confirme pourtant que
celle-ci existe réellement car pas moins de 78% des répondants déclarent qua la concur-
rence étrangère leur a fait perdre des marchés en 2013.
Le gros œuvre et le parachèvement ont le plus souffert de cette concurrence déloyale,
mais les techniques aussi ne sont pas épargnées.
Je mets l’accent sur la concurrence déloyale car les firmes étrangères doivent pour les
travailleurs qu’ils emploient (en théorie) payer des salaires belges, mais les cotisations
sociales sont (peut-être) payées dans le pays d’origine. Lorsque l’on sait que nos cotisa-
tions sociales sont une des plus élevées en Europe et que le système de détachement est
souvent exploité afin de faire travailler des personnes à des prix plancher, vous compren-
drez dès lors de quoi il en retourne …
Il s’agit donc ici ni plus ni moins de dumping social qui veille à ce que des employeurs
belges et des petits indépendants sont trop chers par rapport à des entreprises qui enga-
gent des travailleurs sous-payés.
A partir du 1er janvier 2014, les Bulgares et les Roumains n’ont également plus besoin de
carte de travail pour pouvoir travailler dans l’UE.
Où cela nous mène-t-il? A l’heure actuelle, environ 5.000 emplois occupés par des tra-
vailleurs belges ont été perdus dans le secteur de la construction. Qu’attendent nos
hommes politiques pour préserver notre force concurrentielle et nos emplois? Un vague
plan concurrentiel est insuffisant, nous exigeons des mesures concrètes de la part du
gouvernement belge.
Et si une mesure est prise – la Belgique a en effet décidé de ne pas tenir compte des attes-
tations en matière de sécurité sociale émanant de l’étranger lorsque des inspecteurs
découvrent de la fraude se rapportant à la sécurité sociale – nous sommes alors rappelés
à l’ordre par l’Europe car elle n’est pas d’accord et met notre pays en défaut. N’est-ce pas
insensé?! Nous espérons que la directive "détachement
de travailleurs" sera revue dans le bon sens.
Antoine Van Lierop,
Président FEDELEC National
PREFACE
product news
- Nouveaux membres 07- Ce qui va changer dans le photovoltaïque wallon en 2014 08- Engager un travailleur: quid des possibilités de réduction
des cotisations de sécurité sociale? 10- Info pour les entreprises de sécurité:
A combien s'élèvera la redevance que vous devrez dorénavant payer? 12- Réduction d’impôts pour les systèmes de sécurité contre
le vol et l’incendie – Situation fin 2013! 14- Réunions d'information ALIA des 3 et 4 décembre 2013 14- 285 acteurs de l'industrie de la sécurité électronique se sont
réunis à l’occasion des congrès régionaux d'ALIA sur le thème de la prévention contre le vol et l’incendie 15
- Puis-je m'assurer contre le vol? 16- L’Electro Challenge, c’est parti! 18
- Normes pour le raccordement des installations PV sur le réseau de distribution 19
- BATIBOUW: Des techniques de plus en plus intégrées 22- Premier salon KNX au Benelux 23- Light+Building 2014: Découvrez la Technologie pour la Vie 24
- De Weirt Elektriciteit - Lootens Line: Parallèles remarquables entre installateur et client 28
- Locquet Power & Light: Installer une alimentation électrique temporaire dans des endroits difficiles est une spécialité 36
- Domintell: Pleins feux sur une domotique transparente et sur le design 25- Havells Sylvania: Le showroom [LIghtCube] vise les segments de marché 27- Unify: Communiquer d’une Nouvelle Manière 31- Schréder: Un nouvel éclairage pour la Grand-Place de Bruxelles 32- Abyz: Les projets à grande échelle dominent le marché 34
41
28
32
36
INSIDE NEWS 05
TECNOLEC INFORME
FOIRES
FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION
ProjeTS
reportageS
19
contenu
Fedelec Namur: Banquet de Saint-Eloi
L’association régionale Fedelec Namur a organisé fin novembre
2013 son banquet annuel.
Les administrateurs et son Président, Monsieur Lepage Aland,
ont choisi un concept original en invitant les installateurs de la
région à bord d’un bâteau (Le Belrive) spécialement aménagé
pour la circonstance et amarré au port de Namur face à la cita-
delle et au parlement wallon.
Cette année, l’association a eu également l’honneur de recevoir
le directeur de la chambre de la construction, le directeur de la
fédération et les présidents des autres associations régionales.
Après un apéritif au pont inférieur, les différents participants
se sont retrouvés sur le pont supérieur pour déguster le repas
cuisiné par le traiteur Paulus.
INSIDE NEWS
Le salon Energie & Habitat 2013, qui se tenait du 24 au 27
octobre à Namur Expo, a connu une très belle 7ème édition.
A en juger par l’afflux de visiteurs autour des stands spécia-
lisés, l’enthousiasme pour les énergies renouvelables ne se
dément pas.
Même constat chez la plupart des exposants, actifs dans une
ou plusieurs des 6 thématiques du salon, que sont les concepts
constructifs, l’isolation, les énergies renouvelables, la gestion de
l’eau, l’éclairage et la domotique et la production de chaleur: tous
ont pu apprécier le haut degré de connais-
sance et de préparation des visiteurs, venus
avec des questions précises qui portaient
sur leur(s) projet(s) personnel(s).
Conséquence directe de cet engouement,
53% des exposants se sont déjà réinscrits
pour 2014, ce qui n’était encore jamais
arrivé en 7 éditions! Les exposants appré-
cient particulièrement le fait qu’il s’agisse
d’un des seuls salons spécialisés dans le
domaine de l’efficacité énergétique du bâti-
ment. Par ailleurs, l’offre est aussi diversifiée
et complète que possible.
Salon Energie & Habitat 2013
Cette implication des grandes enseignes semble confirmer le
positionnement du salon, considéré comme une vitrine idéale
pour les sociétés actives dans le secteur énergétique, tandis
que pour le visiteur, c’est une belle occasion de retrouver sous
un même toit des produits, des marques, des revendeurs, des
importateurs et des organismes d’information…Ceci justifie
donc le slogan d’Energie & Habitat, qui se revendique depuis sa
création comme: «Le salon des solutions pour votre habitation».
Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’édition 2014.
Séminaire du 23 avril 2014 à destination des électriciens
Le domaine de l’électricité, comme tous les corps de métier
de la construction évolue, ce séminaire vous permettra
d’être informé des dernières évolutions. Les différents points
suivants seront abordés: les constructions passives et
basse énergie, la domotique, le relamping ou encore le RGIE
récemment modifié et qui pose de nombreuses questions
dans notre secteur.
Il est important pour vous, de garder votre niveau de connais-
sance à jour afin de pouvoir mener vos projets avec le plus
grand professionnalisme et de répondre aux demandes de
vos clients les plus exigeants.
Quand? Le mercredi 23 avril 2014 de 18h à 20h30, suivi
d’un cocktail dinatoire.
Où? Confédération Construction – Rue du Lombard
34-42, 1000 BRUXELLES (Parking gratuit)
Infos: Cél ine De Schryver - Cellule Energie-
Environnement - 02/545.58.32 –
celine.deschryver@confederationconstruction.be
Fedelec magazine | 5
inside news
Succès pour le Salon Energies +
Cette année encore l’engouement du public et des profession-
nels autour des thématiques chères au Salon Energies + n’a
pas faibli. Bien au contraire! Que ce soit pour la construction
durable, les économies d’énergie ou l’écomobilité, les visiteurs
privés et professionnels ont arpenté les 12.000m² du Wex à
Marche-en-Famenne pour trouver le partenaire qui leur permet-
tra de concrétiser leurs projets. En effet, les exposants souli-
gnent la qualité des visiteurs qui viennent souvent dans un but
précis, ce qui permet de nouer des contacts et de concrétiser
de nombreux projets. Outre les particuliers, le public est éga-
lement constitué de professionnels qui viennent découvrir les
nouveautés présentées. C’est l’occasion pour eux de retrou-
ver et de rencontrer, dans un même lieu, les représentants de
nombreuses marques leader sur les différents marchés du sec-
teur de la construction durable, des économies d’énergie et de
l’écomobilité.
Un nombre record d'exposants se sont réinscrits pour l’édition
2014. Et de nouvelles marques désireuses d’être présentes l’an
prochain se sont également manifestées, venant grossir la liste
d’attente et augmenter encore la diversité de l’offre proposée par
le salon. De quoi réjouir Perrine Gracz, l’organisatrice du salon:
«Les retours que nous avons eus, tant de la part des exposants
que des visiteurs sont très positifs. Nous sommes très heureux
de cette 7ème édition du salon. Le visiteur qui se déplace ici le
fait dans un but bien précis et nous voulons lui offrir un plateau
de professionnels qui lui permette de trouver les réponses dont
il a besoin et de nouer les contacts qui seront profitables à cha-
cun. Cet engouement général nous motive à préparer une édi-
tion 2014 encore plus riche et réussie.»
Twaalfapostelenstraat 14, 9051 Sint-Denijs-Westrem, TÉLÉPHONE 09/384 79 92, ÉMAIL info@schrack.be
TECHNIQUE D’ÉNERGIEFABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL
TECHNIQUES D’INSTALLATION POUR LE BÂTIMENT
ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ
RÉSEAUTIQUE
TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE
SYNERGIE DE COMPÉTENCES
be1435 MONT sT guIbERT
4890 ThIMIsTER-ClERMONT
4834 lIMbOuRg
6000 ChARlEROI
6001 ChARlEROI
4400 MONs-lEZ-lIEgE
4630 sOuMAgNE
6240 FARCIENNEs
4537 VERlAINE
4630 sOuMAgNE
1140 EVERE
7011 MONs
4020 lI»gE
4000 lIEgE
7910 ANVAINg
4834 lIMbOuRg
6717 ATTERT
6980 lA ROChE-EN-ARDENNE
1460 ITTRE
8790 WAREgEM
3290 DIEsT
1930 ZAVENTEM
2640 MORTsEl
8501 KORTRIJK
9100 sINT-NIKlAAs
3001 lEuVEN
8880 sINT-ElOOIs-WINKEl
9032 gENT
9100 sINT-NIKlAAs
8791 WAREgEM
9031 gENT
3530 hOuThAlEN-hElChTEREN
9120 bEVEREN
8554 ZWEVEgEM
8500 KORTRIJK
2500 lIER
8500 KORTRIJK
S.C.R.L. Atlon Concept
S.A. automation-Techinque-
Industriesociete Anonyme
S.P.R.L. B & B Energy
M. Costermans Gilles
M. Csik Johan
M. D'Arienzo Fernando
S.P.R.L. Dbm Refrigeration
S.P.R.L. Digit Security Company
S.P.R.L. Elec 3
S.P.R.L. Fimex Sol
S.P.R.L. Krier
S.P.R.L. L.D.F.
S.P.R.L.U. Lacroix Thierry
S.P.R.L. Luxonov
M. Papegnies Vincent
S.P.R.L. Perfect Elec
M. Schroeder Eric
S.P.R.L. Seetech
S.P.R.L. Smart Electricity For You
B.V.B.A Airtube-ventilation
B.V.B.A. Bj Elektriciteitswerken
B.V.B.A. Celektro
De Hr Cludts Filip
B.V.B.A. D.C.S.
B.V.B.A. Dierickx Ventilatie
B.V.B.A. Ds Comfort
B.V.B.A. Dupont Electro
B.V.B.A. Dynamitec
B.V.B.A. Electrik
N.V. Elektro Industries
N.V. Imtech Traffic & Infra
B.V.B.A. Ineltec
N.V. Koeltechniek de Ryck
De Hr Leyn Luc
B.V.B.A. Light Repair
De Hr Menten Jonathan
B.V.B.A. Mr-Group
Nouveaux membres - 4ème trimestre 2013
9240 ZElE
9940 EVERgEM
1830 MAChElEN (bRAb.)
9810 NAZARETh
9250 WAAsMuNsTER
8800 ROEsElARE
3800 hAlMAAl
3660 OPglAbbEEK
9470 DENDERlEEuW
3020 hERENT
NEERLANDOPHONES
FRANcOPHONES
B.V.B.A. Na-Ya
B.V.B.A. Newco Bordenbouw
B.V.B.A. Nick Redant
N.V. Play Av
B.V.B.A. Ruban Zelfbouw
V.O.F. S.E.V. Technics
B.V.B.A. Schepers & Co
B.V.B.A. Soleco Green Energy
De Hr Van Weyenberghe Koen
De Hr Withof Kristof
info de la fédération
Fedelec magazine | 7
TÉL GRATUIT 0800 857 59fax 0800 857 60 • info@sortimo.be
SHOWROOMATELIER
Sortimo Centre1800 Vilvoorde
Sortimo Ouest8793 Sint-Eloois-Vijve
Sortimo Est3980 Tessenderlo
7822 ATH
4520 WANZE
1300 WAVRE
STATION DE MONTAGE
Montage gratuit pour tous
vos aménagements Sortimo
à partir de ¤ 1.500 HTVA*
* montage dans une de nos stations pour un montant de max 10% de la valeur de l‘aménagement /Action valable à partir du 1 avril jusqu‘au 30 juin 2013/Action non cummulable avec autres promotions et/ou conditions
Ce qui va changer dans le photovoltaïque wallon en 2014Le 13 décembre dernier, le ministre de l’énergie du gouverne-
ment wallon, Mr Jean-Marc Nollet, présentait à une assemblée
de 200 installateurs, le nouveau mécanisme de soutien au pho-
tovoltaïque résidentiel, Qualiwatt.
Cet événement était organisé par David Germani de la plate-
forme RBF. Depuis janvier de cette année, David Germani est
coordinateur des activités régionales pour les Régions Wallonie
et Bruxelles au sein de Fedelec et animera, à ce titre, les filières
photovoltaïque, pompes à chaleur et solaire thermique.
Renewable Energy Platform
Pour appuyer le travail réalisé au sein des comités de filières, de
définir les axes stratégiques et d’organiser un lobbying appro-
prié, une concertation sera organisée au sein de la "Renewable
Energy Platform". Le lancement de cette plateforme est une
action particulièrement stratégique, menée par les techniques
spéciales. Les métiers visés concernent la réalisation d’instal-
lations de production ou d’utilisation d’énergies renouvelables.
Les missions de la REP consisteront en:
- Développer une stratégie multi-métiers de la Confédération
de la Construction en matière d’énergies renouvelables, en
ce compris en matière de communication, labellisation, for-
mation professionnelle, recyclage, etc.
- Assurer la veille technologique, en ce compris la normalisation
et la certification, avec l’appui des centres de recherche secto-
riels, institutions scientifiques, etc.
- Assurer la veille réglementaire et administrative dans les trois
régions du pays.
- Préparer les prises de position à destination des autorités
publiques.
- Collaborer avec divers organismes publics et privés aux
niveaux régional, fédéral et international.
Des centaines d’entreprises de ce type sont déjà membres de
la Confédération de la Construction et de ses fédérations, mais
la volonté est de structurer davantage le service et la visibilité
accordés à ces filières.
Les missions de communication et de relations avec les autori-
tés publiques sont assumées par les confédérations nationales
et régionales (CC, CCW, VCB, CCBC).
En 2013, la Confédération de la Construction avait largement
pris part aux négociations qui ont abouti à l’adoption par le
Gouvernement Wallon de Qualiwatt.
Ce mécanisme de soutien va changer beaucoup de choses
dans le photovoltaïque résidentiel en Wallonie. Voici le détail de
ce dispositif tel qu’il a été présenté par le ministre et le régulateur.
Qualiwatt
Finis les certificats verts! La principale révolution de Qualiwatt,
c’est qu’en lieu et place des CV, les prosumers (producteurs-
consommateurs) recevront comme rémunération pour l’électri-
cité verte produite une prime annuelle, versée sur cinq années
et qui, combinée aux gains liés à la compensation, permettra un
temps de retour de 8 ans.
Une rémunération qui offre un des meilleurs rendements d’Eu-
rope au photovoltaïque wallon et qui ne coûtera pas plus de 7 mil-
lions d’euros par an aux ménages wallons (hors tarif prosumer).
Un mécanisme maîtrisé
Le photovoltaïque résidentiel sera limité à 12.000 installations
par an. Celles-ci seront «découpées» en trimestre (3.000 par
trimestres). Lorsque l’installateur introduira le dossier de son
client, il saura si le quota du trimestre est dépassé. Si c’est le cas,
le dossier sera reporté sur celui du trimestre suivant.
Ce système, certes contraignant, a l’avantage de monitorer effi-
cacement le marché et évitera les mesures rétroactives que le
secteur a connues en 2013.
En outre, et pour éviter, toute rémunération exagérée de l’inves-
tissement dans le photovoltaïque résidentiel, un observatoire
des prix sera chargé de modifier (le cas échéant) le montant de
la prime tous les 6 mois, en fonction, notamment, de l’évolu-
tion des prix de l’électricité ou des panneaux. Cette modification
ne concernera cependant que les nouveaux entrants, la prime
de ceux ayant investi n’étant pas impactée (sauf circonstance
exceptionnelle comme une hausse spectaculaire des prix de
l’électricité sur la période d’octroi).
Les GRD, au centre du dispositif
Ce sont désormais les GRD qui seront les seuls points de
contact des prosumers, à l’instar de ce qui se fait en Flandre
depuis plusieurs années.
Ce sont les GRD qui octroieront la prime Qualiwatt et c’est aux
GRD qu’il faudra envoyer le formulaire. Celui-ci a été modifié,
simplifié, avec le concours des représentants du secteur et sera
prochainement disponible.
Si la cour de justice de Bruxelles a cassé la décision de la CREG
d’accorder aux GRD le droit d’appliquer une redevance réseau
aux prosumers, tel que cela se pratiquait en Flandre en 2013, la
libéralisation des tarifs en 2015 autorisera la création d’une rede-
fedelec
8 | Fedelec magazine
vance réseau (appelée aussi "tarif prosumer"). Ce tarif prosumer
sera néanmoins pris en compte dans le calcul de rentabilité.
Le calcul du montant de la prime
Le montant de la prime sera plafonné pour les 3 premiers kWc,
ce qui ne veut pas dire que les installations supérieures ne seront
pas autorisées.
A cela, il faut ajouter que l’accessibilité au photovoltaïque sera
renforcée pour les familles plus modestes avec un taux de renta-
bilité majoré à 6,5% (contre 5% pour les autres).
Un calculateur officiel sera mis à disposition des installateurs
et de leurs clients. A partir d’hypothèses déterminées (2,285 €
HTVA/kWc, 900h de durée d’utilisation par an avec perte de
productivité de 5%/an, une TVA à 6% pour tous, une indexation
des prix de l’électricité d’1% pour la partie énergie et 3% pour
la partie réglementée des frais annuels de télé-relevé de 75 €
TVAC), et en fonction de la taille de l’installation, le calculateur
déterminera la prime Qualiwatt auquel le client aura droit.
Des exigences de qualité
Qualiwatt et qualité ont la même racine et ce n’est pas un hasard.
La volonté du gouvernement était d’améliorer la qualité des ins-
tallations photovoltaïques.
L’obtention de la prime Qualiwatt sera assortie de conditions
qualité:
Contrat-type pour les installations photovoltaïques.
Formations certifiantes.
Après une période transitoire (septembre 2014), le respect d’exi-
gences plus poussées sera exigé:
Renforcement de la qualité du matériel installé via des tests obli-
gatoires
Copie du certificat «factory inspection» qui reprend le lieu de
production des panneaux pour une meilleure information du
client sur la provenance de ses panneaux photovoltaïques.
Concrètement, un contrat-type est en cours de finalisation par
l’administration après une consultation avec le secteur notam-
ment. Ce contrat-type devrait être disponible très prochainement
et téléchargeable sur le site de l’administration et du régulateur.
En ce qui concerne les autres éléments, il faudra attendre les
précisions du gouvernement.
Lorsque les conditions qualité seront d’application, le client qui
aura fait le choix d’un installateur ne satisfaisant pas à l’un des
critères qualité, n’aura droit qu’à la compensation.
La volonté du Gouvernement est que tous les installateurs se
labellisent. Ce sera alors le label qui veillera à ce que les condi-
tions Qualiwatt soient respectées mais si l’installateur fait le
choix de ne pas se labelliser (Quest a répondu à l’appel à intérêts
du Gouvernement et propose une labellisation des installateurs
de panneaux photvoltaïques, solaire thermique et de pompes à
chaleur) il devra garder à disposition les pièces justificatives en
cas de contrôle et s’exposera à des sanctions en cas de fraude.
Espérons que ce nouveau mécanisme relance un marché
qui a connu un véritable trou d’air depuis les décisions du
Gouvernement Wallon de revenir sur le niveau de soutien
octroyé aux installations déjà existantes.
5826
7-01
1_LB
_allg
_Fed
elec
_90x
270_
Bel
frz
• C
D-R
om •
ISO
39
• C
MY
K •
ar
26/1
1/20
13
D
U: 1
8.12
.201
3 B
elfr
zExplore Technology for Life.
Moindre consommation d’énergie, confort et sécurité accrus. Le plus grand salon mondial de la lumière, de l’électrotechnique, de la domotique et des logiciels pour le bâtiment présente des solutions innovatrices alliant performance, durabilité et design de la lumière.
Frankfurt am Main 30. 3 – 4. 4. 2014www.light-building.cominfo@messefrankfurt.beTél. +32 (0) 2 880 95 88
Salon professionnel leader mondial de l’Architecture et de la Technique
Engager un travailleur: quid des possibilités de réduction des cotisations de sécurité sociale? De nouvelles réductions pour l’engagement d’un qua-trième et d’un cinquième travailleurs
Engager un travailleur coûte de l’argent
Embaucher un travailleur n’est pas une opération bon marché:
l’employeur est tenu de verser un salaire minimum au travailleur
pour lequel il devra, en outre, s’acquitter de cotisations de sécu-
rité sociale. Ces cotisations patronales sont calculées sur la
base d’un pourcentage du salaire brut. Le salaire brut, augmen-
té de ce pourcentage, permettent donc de déterminer ce que
représentera, au final, le coût salarial réel du nouveau travailleur.
Pour un travailleur du secteur de l’électricité, ce coût peut
dépasser 50 pour cent du salaire brut du fait de diverses cotisa-
tions supplémentaires. Pour un salarié qui travaille à plein temps
dans ce secteur et touche 2 000 euros bruts par mois, un rapide
calcul nous apprend que ce travailleur coûte à l’employeur plus
de 3 000 euros. En tant que nouvel employeur, embaucher un
travailleur et être capable de mettre une telle somme sur la table
est très loin d’être évident.
Des réductions sont possibles
Les pouvoirs publics se sont efforcés d’améliorer quelque peu
la situation: un employeur qui embauche pour la première fois
un travailleur n’est pas tenu de verser directement la totalité
des cotisations patronales normalement dues, mais bénéficie
d’une réduction calculée par trimestre. Le nouvel employeur
qui embauche un premier travailleur se voit ainsi octroyer une
réduction maximale de 1 500 euros pour le trimestre au cours
duquel il a engagé ce collaborateur, ainsi que pour les quatre
trimestres suivants. Ensuite, le montant de la réduction passe à
1 000 euros par trimestre, et ce au cours de quatre trimestres.
Enfin, il est encore accordé une réduction de 400 euros, à nou-
veau pendant quatre trimestres. Au-delà, l’employeur paiera l’in-
tégralité des cotisations patronales dues.
Lorsqu’un nouvel employeur charge un secrétariat social agréé
de calculer le salaire de son premier travailleur, les pouvoirs
publics interviennent également dans les frais administratifs
portés en compte par ce secrétariat social. Cet avantage est
également limité dans le temps: l’intervention est valable pour le
trimestre au cours duquel le travailleur a été engagé, ainsi que
pour les quatre trimestres suivants.
Lorsqu’un employeur embauche un deuxième travailleur, il
existe également une réduction des cotisations patronales pour
ce deuxième travailleur. Cette réduction s’élève à 1 000 euros
pour le trimestre au cours duquel le travailleur a été embauché
et pour les quatre trimestres suivants. Ensuite, le montant de
la réduction passe à 400 euros par trimestre, au cours de 8 tri-
mestres. Au-delà de ces 8 trimestres, il n’y a plus de réduction
de charges pour le deuxième travailleur et l’employeur est tenu
de verser la totalité des cotisations patronales dues.
Enfin, une réduction des charges patronales a également été
instaurée pour l’embauche d’un troisième travailleur. Cette
réduction s’élève à 1 000 euros pour le trimestre au cours duquel
a eu lieu l’engagement du travailleur concerné et pour les quatre
trimestres suivants. Ensuite, la réduction tombe à 400 euros par
mois pendant 4 trimestres.
Des réductions également pour les quatrième et
cinquième travailleurs
Ce régime de réductions des cotisations patronales pour l’en-
gagement d’un premier, d’un deuxième ou d’un troisième tra-
vailleur n’est pas neuf. En revanche, à partir du 1er janvier 2014,
des réductions seront également accordées aux employeurs
qui embauchent un quatrième et un cinquième travailleur. Au
moment où nous écrivons, cette mesure n’a pas encore été
publiée mais il semble que l’engagement d’un quatrième ou d’un
cinquième collaborateur soit assorti des mêmes réductions que
celles qui valent pour le troisième travailleur, à savoir: une réduc-
tion de 1 000 euros pour le trimestre au cours duquel a eu lieu
l’engagement et pour les quatre trimestres suivants, suivie d’une
réduction de 400 euros pendant 4 trimestres. Au-delà de cette
période, les cotisations patronales ordinaires sont dues.
Des limitations existent cependant Attention: la réduction ne peut jamais être supérieure aux coti-
sations normalement dues et, dans tous les cas, elle n’excé-
dera pas 32,25 pour cent du salaire brut. En ce qui concerne les
ouvriers, le salaire brut est majoré de 8 pour cent pour le calcul
tant des cotisations de sécurité sociale que des réductions.
Par ailleurs, la réduction ne peut être octroyée que pour les tra-
vailleurs pour lesquels des cotisations patronales sont norma-
lement intégralement dues. Par exemple, cette réduction n’est
pas d’application pour les apprentis.
fedelec
10 | Fedelec magazine
Et des conditions aussi
Seuls les «nouveaux employeurs» entrent en ligne de compte pour
l’octroi de cette réduction. En d’autres termes, si en tant qu’em-
ployeur, vous souhaitez être éligible au bénéfice de la réduction des
charges patronales pour l’engagement d’un premier travailleur,
vous devez n’avoir eu aucun salarié à votre service pendant au
moins quatre trimestres consécutifs. Un étudiant qui preste un
emploi d’étudiant ne compte pas, dans le cas présent, comme tra-
vailleur. Si vous désirez être éligible à l’octroi de la réduction pour
l’engagement d’un deuxième travailleur, vous ne pouvez pas avoir
eu à votre service plus d’un seul travailleur pendant les quatre tri-
mestres préalables à votre demande. Pour bénéficier de la réduc-
tion de charges patronales associées à l’engagement d’un troi-
sième travailleur, vous ne pouvez pas avoir eu à votre service plus
de deux travailleurs pendant les quatre trimestres préalables à
l’embauche d’un troisième travailleur. Il en va de même pour l’enga-
gement d’un quatrième et d’un cinquième travailleurs.
Qui plus est, désormais, il n’est plus nécessaire d’épuiser immé-
diatement et totalement le bénéfice des réductions accordées.
Chacune de ces réductions peut être étalée sur une période de
20 trimestres à dater du trimestre de l’embauche concernée. Si un
salaire plus faible est versé au cours d’un trimestre en particulier,
il peut être plus intéressant de ne pas appliquer la réduction sur le
trimestre concerné et de la reporter sur un trimestre ultérieur, où le
salaire versé est plus élevé.
Par ailleurs, l’application du bénéfice des réductions ne doit pas
nécessairement suivre l’ordre chronologique des embauches.
Il peut s’avérer plus intéressant, par exemple, d’appliquer la
réduction «premier engagement» pour le travailleur engagé en
second lieu ou d’appliquer la réduction «troisième engagement»
aux cotisations dues pour le deuxième travailleur dans l’ordre
chronologique des engagements. La solution la plus favorable
dépend de votre situation. Votre secrétariat social peut vous
aider à optimaliser votre régime de réductions.
Enfin, sachez qu’il existe également d’autres types de réduc-
tions des cotisations patronales. Les employeurs du secteur
privé – dont relève les électriciens – ont également droit à une
réduction structurelle, à hauteur de 455 euros par trimestre pour
un travailleur à temps plein. Cette réduction est d’abord déduite
des cotisations patronales. Par ailleurs, elle n’est pas limitée
dans le temps. Ce n’est qu’après la déduction des réductions
structurelles que les réductions «Premiers engagements» sont
calculées. Ne perdez cependant pas de vue la limite des 32,25
pour cent.
conclusions
En bref, embaucher un nouveau travailleur n’est pas une opéra-
tion bon marché. Il existe cependant des possibilités de réduire
les coûts liés à ces embauches. Réévaluer la situation à la lumière
de ces possibilités peut valoir la peine. Un secrétariat social peut
vous y aider.
Le 14 novembre dernier paraissait au
Moniteur belge un arrêté royal modifiant
la redevance annuelle à payer par une
entreprise de sécurité. Désormais, le
calcul est le suivant: chaque entreprise
doit payer un montant fixe de 500 € par
activité agréée, majoré de 135 € par carte
d'identification valable.
Le SPF Intérieur réclamera bientôt ces
nouvelles recettes sous la forme d'un
avis d'imposition.
combien devrez-vous débourser
concrètement?
Pour savoir ce que vous coûteront les
cartes d'identification, il vous suffit de
multiplier leur nombre par 135. La ques-
tion est plutôt de savoir ce qu'il faut com-
prendre par “activités agréées” dans le
cadre de cet arrêté royal.
Il faut savoir, tout d'abord, que la régle-
mentation opère une distinction entre la
protection contre le vol et la prévention des
incendies. La définition d'”activité agréée”
figure dans l'arrêté royal du 27/12/2012:
“l'activité, visée à l'art. 1er, § 3, de la loi,
agréée séparément pour des systèmes et
des centrales destinés d'une part à préve-
nir ou constater des délits contre des per-
sonnes ou des biens et d'autre part à pré-
venir ou constater un incendie, des fuites
Info pour les entreprises de sécurité: A combien s'élèvera la redevance que vous devrez dorénavant payer?
de gaz ou des explosions.”
Malgré cette disposition légale, il n'existe
cependant encore aucune reconnais-
sance officielle des activités liées à la pré-
vention des incendies, étant donné que
les arrêtés royaux nécessaires à cette
reconnaissance (qui en définiraient les
conditions précises) font défaut.
Cela signifie qu'en raison de l'absence
d'une base juridique claire, le SPF
Intérieur n'exigera aucune redevance
pour cette activité tant que le cadre pour
l'obtention d'une reconnaissance des
activités liées à la prévention d'incendies
n'aura pas été fixé.
Il en résulte que vous devrez à l'avenir
payer la somme suivante:
• Si vous proposez des dispositifs de
protection contre le vol et l'incendie:
500 € + le nombre de cartes d'identifi-
cation x 135 €
• Si vous proposez uniquement des dis-
positifs de protection contre le vol: 500
€ + le nombre de cartes d'identification
x 135 €
• Si vous proposez uniquement des dis-
positifs de protection contre l'incendie:
vous ne payez rien
cela signifie-t-il pour autant que
vous pouvez exercer des activités
de prévention des incendies sans
aucune condition?
• Les entreprises de sécurité qui sont
d'ores et déjà agréées pour la protec-
tion contre le vol et pour la conception,
l'installation et l'entretien de systèmes
d'alarme pour les biens (alarme intru-
sion) et de systèmes d'alarme pour les
personnes (bouton hold-up) ne doivent
remplir aucune formalité.
• Les entreprises de sécurité qui ne sont
pas agréées doivent envoyer un cour-
rier au SPF Intérieur, Direction Sécurité
privée, Boulevard de Waterloo 76, 1000
Bruxelles en mentionnant qu'elles pra-
tiquent des activités de détection d'in-
cendie. Le SPF leur répondra par cour-
rier et elles ne devront entreprendre
aucune autre formalité.
Attention, les entreprises suivantes doi-
vent elles aussi contacter le SPF Intérieur:
• Les entreprises qui ne pratiquent pas
elles-mêmes cette activité mais qui en
font la publicité;
• Les entrepreneurs principaux qui font
faire cette activité par des sous-trai-
tants;
• Les entreprises qui n'agissent qu'en
tant que sous-traitant dans le cadre de
cette activité.
fedelec
12 | Fedelec magazine
Fedelec magazine | 13
Venez découvrir notre savoir-faire à Batibouw !
www.hager.be
L’intégralité de l’appareillage Berker by hager ainsi que notre système domotique tebis y seront présentés.
Venez nous rendre visite au palais 9, stand 9221.
Ann_BERKER_BATIBOUW_FR+FL_Layout 1 10/01/14 11:01 Page1
Réduction d’impôts pour les systèmes de sécurité contre le vol et l’incendie – Situation fin 2013!
Réunions d'information ALIA des 3 et 4 décembre 2013
Comme chaque année, nous rece-vons vers cette période de nombreuses questions se rapportant à la réduction d’impôts concernant les systèmes de sécurité.La réduction d’impôts se rapportant aux
systèmes de sécurité sera régionalisée
à partir de l’année 2014, donc pour les
installations installées et facturées en
2014, (revenus 2014, exercice d’imposi-
tion 2015).
Pour les installations placées et factu-
rées durant l’année 2013 (revenus 2013,
exercice d’imposition 2014), il s’agissait
encore d’une compétence fédérale.
Pour l' année 2013, nous pouvons actuel-
lement vous confirmer que le régime
n’a pas été modifié. Cependant, vu les
modifications qui ont été apportées à
ce régime fiscal en toute fin de législa-
ture l’année passée, nous n’osons plus
vous garantir que le gouvernement n’y
apportera pas des modifications dans les
derniers jours de décembre. La réduc-
tion d’impôts actuelle s’élève à 30% du
montant de la facture avec un maximum
de 750 €.
Pour ce qui concerne 2014, et les
régimes qu’appliqueront les régions,
nous n’avons actuellement encore
aucune indication.
Fedelec et Alia Security ne sous-esti-
ment pas l’importance de ce dossier et il
sera suivi de près auprès des différentes
administrations régionales.
es réunions d'information des 3 et 4 décembre derniers ont réuni
non moins de 130 participants enthousiastes autour du thème
«la certification Bosec désormais accessible aux PMe!»“L ”
Les 3 et 4 décembre derniers se sont
tenues les réunions d'information d'ALIA
sur le thème «La certification BOSEC
désormais accessible aux PME!».
La participation massive à ces ren-
contres est la preuve même que cette
question relève d'une actualité brûlante.
Les conditions d'obtention de la certifi-
cation BOSEC ont récemment fait l'ob-
jet de modifications importantes en vue
d'une amélioration de la qualité. La cer-
tification BOSEC est ainsi également
devenue plus accessible aux installa-
teurs issus de PME.
Par le biais de cette certification, les
installateurs provenant de petites ou
moyennes entreprises peuvent accéder
au marché des PME, écoles, maisons de
repos et autres établissements publics.
Les intervenants, Alain Verhoyen,
General Manager de l'ANPI, et Michel
Delruelle, reponsable de la division
Inspection de l'ANPI, ont fourni toutes
sortes d'informations utiles:
- Pourquoi la certification BOSEC?
- Quelles sont les nouvelles conditions
d'obtention de la certification BOSEC?
- Comment devenir un expert incendie
BOSEC?
- Quelle formation suivre?
- Combien coûte la certification BOSEC?
- Comment va évoluer la norme
NBNS21-100? Qu'est-ce que la norme
NTN162?
Quelques réactions de participants: «Cette
réunion était très orientée sur la pratique:
je connais désormais la marche à suivre
pour décrocher la certification BOSEC»,
«Nous apprécions beaucoup la réduction
sur les formations dont nous avons pu pro-
fiter grâce à ALIA», «Les conditions sont à
la portée de mon entreprise».
Si vous avez raté ce rendez-vous, vous
pouvez encore en consulter les présenta-
tions sur le site Web www.aliasecurity.be
Alain Verhoyen Michel Delruelle
fedelec
14 | Fedelec magazine
285 acteurs de l'industrie de la sécurité électronique se sont réunis à l’occasion des congrès régionaux d'ALIA sur le thème de la prévention contre le vol et l’incendie Malines, 12 novembre 2013. Namur, 13
novembre 2013. Alia Security, l'associa-
tion belge représentant l'industrie de la
sécurité électronique, a tenu cette année 2
ALIA Security Days régionaux sur le thème
de la prévention, l'un en Flandre et l'autre
en Wallonie. Le but était de se rapprocher
encore davantage de ses membres et
parties prenantes, et d'essayer d'éviter les
embouteillages matinaux.
La participation en masse d’acteurs
professionnels du gouvernement, de la
police, du service incendie, du secteur
des assurances et des bureaux d'études,
d'installateurs et de représentants de
l'industrie montre clairement le grand
intérêt que suscite la sensibilisation à la
prévention. «ALIA nourrit l’ambition de
conscientiser la société et l’industrie à
propos de la prévention», explique Roger
De Grave, président d’ALIA Security.
ALIA représente les installateurs, les
fabricants et les distributeurs dans les
domaines de la détection intrusion, de la
détection incendie, du contrôle d’accès
et de la vidéosurveillance.
Plusieurs experts issus des autorités et
d'organisations privées ont approfondi
le sujet et exposé leurs idées en termes
de tendances, de solutions possibles,
de normes de qualité, de législation et de
formation.
ALIA a organisé ce congrès en partena-
riat avec la Direction générale Sécurité et
Prévention du SPF Intérieur, en collabo-
ration avec l'ANPI et avec le soutien des
assureurs (ASSURALIA) et des organisa-
tions des entreprises (UCM et UNIZO).
ALIA Security collabore à plusieurs ini-
tiatives organisées par les autorités (SPF
Intérieur) dans le domaine de la pré-
vention. ALIA Security souhaite égale-
ment renforcer la collaboration avec les
acteurs sur le terrain, et plus particulière-
ment avec les conseillers en technopré-
vention qui conseillent les citoyens et les
entreprises en matière de sécurité. C’est
l’une des raisons qui sont à l'origine de
ces ALIA Security Days.
ALIA Security a bien l'intention de pour-
suivre ses actions en vue de promouvoir
ses idées et donne déjà rendez-vous à
l’industrie pour une nouvelle journée de la
prévention en novembre 2014.
info de la fédération12
1003
94
› En Europe la société de location la plus
importante pour les équipements de test
et mesure
› Plus de 5.000 appareils disponibles en
stock
› Livraison endéans les 24 heures
› Prix compétitifs pour chaque durée de
location
› Prêt à l’emploi immédiat : matériel vient
avec les accessoires nécessaires, mode
d’emploi et certificat de calibration
Livingston.com
Livingston Belgium Grote Steenweg 48, B-2550 Kontich, Tel.: +32 (0) 15 286 281, Fax: +32 (0) 15 286 287
infobe@livingston.com, www.livingston.be
Location d’équipement de mesure
InstallatIon testers
Dataloggers FIber InstallatIon tools
Cable testersPower QualIty analysers
InFrareD Camera’s
12100394 LIV ADV A5 Fedelec FR.indd 1 16-11-12 11:44
En tant qu’entrepreneur de la construc-tion, vous êtes souvent confronté aux vols sur ou en dehors de vos chantiers. C’est lorsque ceux-ci restent inoccu-pés que le risque augmente. Tant le petit matériel que les plus grosses machines sont prisés par les voleurs. Un vol peut engendrer une perte importante pour une entreprise et risque de perturber gravement le planning des travaux. Plusieurs assurances prévoient une garantie contre le vol et vous protè-gent contre ses conséquences les plus graves. Il convient toutefois de préciser qu’il n’existe aucune police qui couvre uniquement le vol. La garantie est pro-posée complémentairement à d’autres, à titre optionnel ou non.Avant de donner un aperçu des diffé-rentes assurances qui interviennent en cas de vol, il se révèle opportun d’iden-tifier quelles catégories de biens sont considérées comme «sensibles au vol» - et donc à assurer – compte tenu de vos activités spécifiques.Nous distinguons trois catégories: tout d’abord, les machines de chantier (échafaudages, compresseurs, groupes électrogènes…). Ensuite, les équipe-ments techniques qui doivent être inté-grés à un bâtiment (cuisines équipées, systèmes de sécurité, domotique, sys-tèmes d’alarme, installations télépho-niques…). Enfin, l’outillage que vous uti-lisez ou transportez constamment pour accomplir quotidiennement votre travail.
Vos affaires personnelles ne sont pas abordées dans cet article.Les polices d’assurance qui peuvent prévoir une garantie VOL sont les sui-vantes: incendie, tous risques chan-tiers, bris de machines, ordinateurs et omnium auto.
1. L’assurance incendie
Pour pouvoir faire intervenir la garantie
vol de l’assurance incendie, il faut tenir
compte des conditions suivantes:
• seul le vol avec effraction est assuré;
• la totalité du contenu présent dans les
bâtiments doit être assuré;
• des conditions techniques d’assu-
rance peuvent être imposées, comme
des verrous de sécurité et des sys-
tèmes d’alarme.
Le vol de biens commerciaux sur un
chantier peut être couvert (maximum 5
000 €), à condition qu’il s’agisse d’un vol
avec effraction. Les biens sur le chantier
qui sont déjà installés, mais n’ont pas
encore été réceptionnés, sont également
couverts par cette extension, mais avec
une limitation à 50% du seuil d’indemni-
sation.
2. L’assurance tous risques
chantiers (TRc)
Il est important de signaler qu’en règle
générale, c’est l’entrepreneur principal
ou le maître d’ouvrage qui souscrit une
assurance TRC, qu’il s’agisse d’une
nouvelle construction ou de travaux
de rénovation de grande ampleur.
L’entrepreneur principal ou le maître
d’ouvrage veillera alors à ce que les
éventuels entrepreneurs annexes ou
sous-traitants soient également assu-
rés, de sorte qu’ils puissent aussi faire
appel à la couverture de la police. Il
convient enfin de souligner l’impor-
tance de la description de la nature
des travaux et des biens à assurer.
Cette assurance est fréquemment sous-
crite, parce qu’elle offre une large cou-
verture (dont le vol) et qu’elle assure
toutes les parties impliquées dans la
réalisation d’un ouvrage.
Ici aussi, un certain nombre de condi-
tions doivent être prises en compte:
• la couverture est uniquement octroyée
pour un vol commis sur les chantiers
assurés;
• les équipements techniques à ins-
taller sur le chantier sont toujours
assurés contre le vol; chez Fédérale
Assurance, la couverture prend effet
à partir de la livraison de l’équipement
sur le chantier;
• les machines présentes sur le chantier
peuvent être assurées sur demande
dans le cadre de la police TRC.
Remarques
• le matériel d’une valeur unitaire infé-
rieure à 2 000 € utilisé pour réaliser
les travaux de construction assurés,
comme par exemple les perceuses à
percussion, n’est en principe pas inclus
Puis-je m'assurer contre le vol?
fedelec
16 | Fedelec magazine
dans l’assurance;
• des conditions complémentaires,
principalement liées à la localisation
du chantier, peuvent être posées pour
l’octroi de la couverture vol aux maté-
riaux de construction et à l’équipement
technique à intégrer à l’ouvrage assuré:
- biens uniquement couverts si les
matériaux et les équipements tech-
niques sont installés;
- pour l’équipement technique,
lorsque le chantier est laissé inoc-
cupé, seul le vol avec effraction est
encore assuré, comme c’est le cas
pour l’assurance incendie.
Il va de soi que les équipements à pla-
cer chez des particuliers (par exemple
un nouveau système d’alarme) qui sont
volés alors qu’ils se trouvent encore sur
le trottoir ne sont pas couverts dans le
cadre de cette police.
3. L’assurance bris de machines
Cette garantie ne s’applique pas seule-
ment aux chantiers, mais également aux
lieux de stockage ou d’installation tem-
poraire et pendant les déplacements ou
le transport sur la voie publique.
Conditions liées à cette couverture
contre le vol:
• elle peut uniquement être souscrite
pour des machines (par exemple,
compresseurs mobiles), mais celles-ci
sont alors uniquement assurées pour
une période d’un an;
• les petites machines ne peuvent pas
être assurées. On peut considérer que
cela concerne toutes les machines
d’une valeur unitaire inférieure à
2 000 €;
• chez Fédérale Assurance, un tarif
spécial est appliqué pour l’assurance
d’une nacelle (élévateurs à nacelles).
Tenez également compte des remarques
suivantes:
• pour des engins plus coûteux, d’une
valeur de 100 000 € et plus, l’installa-
tion d’un système GPS peut être exigée
avant d’octroyer une assurance contre
le vol;
• l’installation d’un système GPS sur
des machines pour lesquelles ce n’est
pas exigé donne droit, chez Fédérale
Assurance, à la suppression de la fran-
chise en cas de vol ou à une diminution
éventuelle de la prime.
4. L’assurance ordinateurs
Vous voulez éviter de subir des pertes en
cas de vol de vos ordinateurs ou de votre
matériel électronique, à savoir le maté-
riel dont vous avez besoin pour effectuer
des travaux, tel que, par exemple, des
appareils de mesure. Souscrivez une
assurance ordinateurs. Pour les appa-
reils portables, il est possible de couvrir
non seulement le vol dans les immeubles
d’entreprises, mais aussi les dommages
subis pendant le transport (en règle
générale, uniquement en Belgique).
Chez Fédérale Assurance, un tarif spé-
cial est appliqué pour le matériel informa-
tique et le matériel de bureau, portable
ou non.
5. L’assurance omnium auto
On ne peut évidemment pas omettre votre
parc de véhicules: il peut être protégé à
l’aide d’une assurance omnium auto qui
intervient en cas de vol d’un véhicule, mais
ne couvre pas son contenu.
Bon à savoir
Pour les cinq assurances évoquées ci-
avant, vous avez l’obligation de signaler
immédiatement le vol à la police.
info de la fédération
Cafca nvRue Rembert Dodoens, 45Z.I. KristalparkB-3920 Lommel T. 011 55 40 10 CONTACTEZ-NOUS POUR UNE DEMO info@cafca.be
Borderaux sur tablette
Une programme pour tous les besoins d’entreprise électrotechnique
AchatsRégie & Service
Stock
Vous et Cafca,une equipe forte
Software pour l’installateur
www.cafca.bewww.cafcatrack.bewww.digabon.be
visitez notre sites web
Plus que 2500 utilisateurs !
Calcul &Devis
Dossiers & Projets
Lien webshopgrossistes Etats
d’avancements
Factures &Rappels
L’Electro Challenge, c’est parti!Un must pour les jeunes qui font des étincelles dans l'électricité!
Formelec organise la 7ème édition de
l’Electro Challenge, un concours destiné
aux élèves de dernières années des sec-
tions électrotechniques. «Ce concours est
pour eux une autre façon d’apprendre en
relevant de nouveaux défis, en recevant des
conseils judicieux du jury et des profession-
nels. En fin de parcours, ils auront acquis un
tas de nouvelles connaissances.»
Les présélections provinciales ont lieu
en janvier et février 2014. Le vainqueur de
chaque présélection ainsi que les meilleurs
deuxièmes seront invités à la grande finale
à Bruxelles le 29 avril 2014. Chaque partici-
pant a le droit de choisir son épreuve: élec-
tricité industrielle ou résidentielle.
Il n’y a rien de mieux que la mise en situa-
tion estiment les participants au concours.
«Nous avions déjà vu tous les différents
types de branchements en cours sauf le
système d’arrêt d’urgence, mais cela ne
s’est pas révélé un problème, car les plans
étaient clairs. Et savoir lire et comprendre
des plans, c’est important dans le métier!»,
explique un finaliste de la précédente édi-
tion. Un autre considère l’‘Electro challenge
«comme un défi qu’on se fait à soi-même.
On veut voir ce qu’on vaut vraiment et se
comparer aux autres.»
Pour les jeunes, il s’agit également d’un
plus sur leur CV, une occasion de nouer des
contacts intéressants avec les entreprises
et les sponsors.
De nombreux cadeaux à gagner
Un concours ne serait pas un concours
sans lots à la clef. Cela vaut vraiment la
peine d’arriver en finale, car chaque fina-
liste recevra un super prix. Il y a une foule
de cadeaux attractifs: GSM, iPods, lecteurs
DVD portable... Lors de la dernière édition,
les grands vainqueurs sont même repartis
avec un ordinateur portable sous le bras!
Leurs formateurs et professeurs ne sont
pas oubliés. Des chèques-cadeaux desti-
nés à l’achat de matériel technique sont en
effet offerts aux écoles/centres de forma-
tion des différents lauréats. «Notre école a
reçu 1500 euros pour acheter du matériel.
Le développement de nouvelles technolo-
gies fait qu’on doit continuellement se réé-
quiper mais c’est souvent très cher. Ces
chèques-cadeaux nous seront dès lors très
utiles,» explique un professeur.
Mais les cadeaux ne sont pas réservés
aux seuls finalistes: chaque participant et
son école/centre de formation recevra un
cadeau, pour le remercier d’avoir tenté sa
chance!
Selon Hilde De Wandeler, l’Electro Challenge
constitue un bon moyen pour les jeunes
de mettre en pratique, avec un peu plus de
stress, ce qu’ils ont vu en cours. «Ils se frottent
ainsi véritablement aux réalités de leur futur
métier: branchements difficiles, lecture de
schémas, sécurisation de leur travail...» Et la
directrice de Formelec de conclure en rappe-
lant que les métiers électrotechniques restent
en pénurie et porteurs en termes d’emploi.
fedelec
Évitez des coûts d’énergie élevés et des installations fonctionnants mal ou même défectueuses. Même si tous les paramètres de base sont parfaits, des perturbations cachées comme des déséquilibres et des pics de tension peuvent causer beaucoup de problèmes. Combattez-les avec les analyseurs de réseau triphasés de la série PQA820.
�� Énormément de possibilités d’analyse�� Grand écran tactile en couleur�� Maniement en français, néerlandais ou anglais�� Très grande mémoire, extension externe possible�� Évaluation des résultats de mesure conforme EN50160�� Logiciel, cordons de mesure et pinces de courant inclus�� Service d’entretien et de calibrage MQS® en option
Demandez maintenant une démonstration gratuite !
Optimalisez votreconsommation d’énergie
Tecnolec informe
Normes pour le raccordement des installations PV sur le réseau de distributionDans sa lutte contre les changements climatiques, l’Union
Européenne a formulé ses objectifs 20/20/20, parmi lesquels
une fraction de 20% d’énergies renouvelables dans la consom-
mation énergétique globale. Ceci implique une forte croissance
de la génération énergétique décentralisée, à partir de panneaux
solaires par exemple. L’introduction massive de cette génération
décentralisée d’énergie n’est pas sans causer des problèmes
spécifiques: fluctuations de tension, déséquilibre, harmoniques,
etc. Cet article-ci étudie le raccordement d’installations de petite
envergure (< 10 kVA) sur un réseau basse tension.
A l’origine, un réseau de distribution est toujours conçu pour
assurer un flux énergétique unidirectionnel. Avec l’introduc-
tion des unités de production décentralisée (unités DG), ce flux
devient bidirectionnel. Ceci requiert de nouvelles stratégies
d’exploitation du réseau afin de garantir la fiabilité d’approvi-
sionnement et de répondre aux exigences de qualité d’éner-
gie (power quality) introduites par ces unités de production
décentralisée. Mais on ne peut négliger la sécurité des opéra-
teurs intervenant sur le réseau électrique: il faut une protection
contre le fonctionnement îloté des unités DG, avec possibilité
de déclenchement de ces mêmes unités pour que le réseau ne
reste pas sous tension.
Réglementations techniques sur le raccordement de
sources énergétiques décentralisées sur le réseau
électrique
Les exigences techniques spécifiques qui, en Belgique, régis-
sent le raccordement de sources énergétiques décentralisées
fonctionnant en parallèle sur le réseau public basse ou moyenne
tension se trouvent dans la norme Synergrid C10/11. Synergrid
fait, néanmoins, peu de distinction entre les technologies
employées (onduleurs, moteurs synchrones, etc.). D’autre part,
la norme Synergrid impose bien une limite aux fluctuations de
puissance dans le but de limiter le papillotement (flicker) et elle
spécifie aussi plusieurs conditions pour l’injection de courant
continu en provenance des convertisseurs. Selon Synergrid, il
faut une autorisation écrite pour pouvoir raccorder des unités
DG au réseau, exception faite pour les ‘petites’ unités DG, où la
déclaration (obligatoire) suffit:
• ≤ 5 kVA – raccordement monophasé
• ≤ 10 kVA – raccordement triphasé
(déséquilibre limité à 20 A)
Autres règlements à prendre en considération:
• RGIE: Règlement Général sur les Installations Electriques;
• EN 50438: Requirements for the connection of micro-
generators in parallel with public low-voltage distribution
networks (Prescriptions pour le raccordement de micro-
générateurs en parallèle sur les réseaux publics de distribu-
tion à basse tension);
• HD 60364: Electrical installations of buildings - Part 7-712:
Requirements for special installations or locations - Solar
photovoltaic (PV) power supply systems (Installations élec-
triques des bâtiments – Partie 7-712: Règles pour les instal-
lations et emplacements spéciaux – Alimentations photo-
voltaïques solaires (PV));
• Directives valables au niveau régional;
• Mesures spécifiques (p.ex. protections);
• Autres directives Synergrid, pas spécifiquement appli-
cables aux unités DG.
Toute installation doit, en outre, répondre aux exigences de
compatibilité électromagnétique:
• < 16 A par phase
o EN 61000-3-26: Limites pour harmoniques
o EN 61000-3-37: Limites pour fluctuations de tension et
papillotement
• Intensités supérieures
o Normes applicables: IEC 61000-3-48, 61000-3-59,
61000-3-1210, 61000-3-1111
Exigences techniques actuelles
Profil des tensions
Dans un réseau de distribution, le profil des tensions est influen-
cé par le niveau de production d’une installation. Lorsqu’on
injecte de la puissance dans le réseau, la tension augmente. Un
Fedelec magazine | 19
déséquilibre peut également se produire. Une unité DG doit être
à même de fonctionner sous une tension UN ± 10% au point de
raccordement.1 Les gestionnaires de réseaux de distribution ont
l’obligation de maintenir la tension endéans les limites de 230 V
± 10% pendant 95% du temps.
Les unités de production décentralisée (DG) doivent, par consé-
quent, être équipées de relais de protection contre les sur/sous-
tensions de façon à pouvoir déconnecter l’installation si la ten-
sion s’avère trop basse ou trop élevée. En fonction du type de
raccordement, ces relais seront monophasés ou triphasés. Le
Tableau 1 donne un aperçu des délais de déconnexion pour uni-
tés de production décentralisée en fonction de la tension, et ceci
pour des installations de < 10 kVA. Pour celles de plus grande
envergure, il est stipulé que l’installation doit pouvoir être décon-
nectée endéans les 1,5 s si la tension retombe à 85% de la valeur
nominale et endéans les 0,2 s si elle retombe à 70% (p.ex. lors
d’un court-circuit).
Tension (% de la tension nominale) Tension [V] Délai de
déconnexion
> 115% > 264,5 V immédiat
> 110% > 253 V 10 minutes
50 – 85% 115 V – 195,5 V < 1,5 s
< 50% < 115 V immédiat
Tableau 1: Aperçu des limites de tension et de temps pour
la déconnexion d’installations < 10 kVA.
Fréquence
Si la fréquence du réseau est inférieure à 47,5 Hz et supérieure
à 51,5 Hz, les installations doivent pouvoir se déconnecter
immédiatement (< 0,2 secondes). A l’occasion de travaux au
réseau électrique, ce principe peut s’appliquer pour obtenir une
déconnexion forcée des installations, par exemple en mettant
en route une génératrice ou un groupe à une fréquence hors de
ces limites.
Pour éviter que l’instabilité de fréquence ne s’aggrave, les ins-
tallations DG doivent adapter la puissance active injectée en
fonction de la fréquence. Elles doivent être aussi en mesure de
fonctionner dans la bande de fréquences 49 – 51 Hz et, pendant
30 minutes au moins, dans les bandes 47,5-49 et 51-51,5 Hz.
Pour les nouvelles installations – à partir de janvier 2013 – on
exige qu’elles puissent adapter leur puissance active dans la
bande de fréquences 50,2 – 51,5 Hz. La puissance active baisse
de façon linéaire en fonction de la fréquence, et ceci avec un
gradient équivalent à 40% de PM (voir Figure 1), PM étant la valeur
de la puissance active au moment où la fréquence vaut 50,2 Hz.
La valeur de la puissance active obtenue à l’aide de la Figure 1
détermine la puissance maximale injectée tant que la fréquence
reste supérieure à 50,2 Hz. Si par contre la fréquence retombe
sous cette limite et que l’installation est, à ce moment-là, en
mesure de fournir plus de puissance que la valeur PM préétablie,
le gradient de puissance injectée ne pourra pas augmenter de
plus de 10% par minute de la puissance maximale délivrable par
l’installation.2
Figure 1: PM en fonction de la fréquence
Synchronisation
Pour pouvoir connecter une unité DG au réseau, les conditions
de synchronisation doivent être remplies:
• Tension
• Fréquence
• Séquence des phases et différence de phase
Lorsqu’on connecte des unités DG au réseau, celles-ci ne peu-
vent causer des fluctuations subites de tension supérieures à
4%. Dans le cas de connexions multiples sur une journée, la
limite s’établit à 3% et il ne peut y avoir aucun papillotement.
Pour les unités de plus petite envergure, le problème est moins
grand.
Qualité d’énergie (Power Quality)
a) Des limites sont imposées à la quantité d’harmoniques injec-
tées dans le réseau par les convertisseurs et onduleurs. Il
existe une limite spécifique pour chaque ordre d’harmo-
niques, en fonction de la puissance de l’unité (voir Synergrid
C10/17).
b) Les unités DG peuvent être la cause de papillotement lorsque
leur production de puissance varie (p.ex. fluctuations de la
vitesse du vent pour éoliennes, nébulosité pour installations
PV, etc.)
Le gestionnaire du réseau de distribution doit garantir, en chaque point de connexion, une qualité d’énergie conforme à la NBN EN 50160. Il appartient néanmoins aux fabricants d’unités DG de se conformer aux normes Synergrid afin que le gestionnaire puisse garantir la qualité d’énergie sur son propre réseau.
Facteur de puissance
Pour les unités DG de moins de 1 MVA, le facteur de puissance
doit être supérieur à 0,95. Une règle générale veut que le facteur
de puissance des unités DG ne peut en aucun cas perturber le
fonctionnement normal du réseau. Les unités DG actuelles fonc-
tionnent avec un facteur de puissance égal à 1 pour maximaliser
le niveau de puissance active. Pour le propriétaire d’une instal-
1 UN = 230 V 2 Ceci vaut également pour la reconnexion d’une installation DG sur le réseau.
Tecnolec informe
20 | Fedelec magazine
lation DG en effet, la production de puissance réactive n’offre
aucun intérêt.
Fonctionnement îloté
Lorsque le réseau de distribution est mis hors service (fonction-
nement îloté), les unités DG doivent être déconnectées du réseau
pour que celui-ci ne reste pas sous tension. Le fonctionnement
îloté est interdit lorsqu’un réseau électrique est présent. Ceci doit
garantir la sécurité des techniciens intervenant sur ce réseau.
Les principes suivants permettent la détection d’un fonctionne-
ment îloté:
• Lorsque le saut vectoriel dépasse 7°.
• df/dt: déconnexion instantanée lorsque la variation de fré-
quence dépasse 1 Hz/s, avec un retard éventuel de 0,1 s
suite aux oscillations des groupes ou génératrices.
Injection de courant continu
Si l’unité injecte plus de 1% (de l’intensité nominale) sous forme
de courant continu (DC), les convertisseurs ou onduleurs (bran-
chés sans transformateur) doivent se déconnecter en moins de
0,2 secondes.
Déséquilibre
Les unités DG ne peuvent générer aucun déséquilibre intention-
nel entre phases. Pour une connexion triphasée (> 5 kVA), le
déséquilibre doit rester en-deçà de 20 A. Le déséquilibre est
surtout un problème pour les unités de production et les charges
à connexion monophasée.
Défauts internes
En cas de défaut interne (p.ex. surintensité), les unités DG doi-
vent se déconnecter instantanément du réseau électrique. Le
délai de déconnexion total est limité à 0,12 seconde. Un défaut
de relais, un dysfonctionnement dans la protection contre le
fonctionnement îloté ou un défaut dans le dispositif de protec-
tion par déconnexion doit donner lieu à une déconnexion des
unités DG par rapport au réseau. Chaque unité doit être équipée
d’un dispositif de déconnexion automatique conforme à l’Art.
235.01 (c1 et d) du RGIE.
Protection électrique
Le RGIE (“Règlement Général sur les Installations Electriques”)
décrit les règles générales à suivre pour la protection des appa-
reils électriques.
Ir. Juan Van Roy Département Electrotechnique (ESAT – ELECTA), K.U.Leuven
www.tecnolec.be
3 La présence d’un réseau électrique peut se vérifier p.ex. à l’aide d’une mesure d’impédance avec injection de courant continu.
Twaalfapostelenstraat 14, 9051 Sint-Denijs-Westrem, TÉLÉPHONE 09/384 79 92, ÉMAIL info@schrack.be
TECHNIQUE D’ÉNERGIEFABRICATION DE TABLEAU DE COMMANDEET INDUSTRIEL
TECHNIQUES D’INSTALLATION POUR LE BÂTIMENT
ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ
RÉSEAUTIQUE
TECHNIQUES D’ÉCLAIRAGE
SYNERGIE DE COMPÉTENCES
u 20 février au 2 mars 2014 inclus aura lieu le rendez-vous
annuel de la construction, BAtiBouW, événement phare de
ce secteur en difficulté. «les installateurs en électricité et en
éclairage ont une affinité pour le thème de la construction quasi neutre
en énergie. Mais le monde de l’installation évolue de toute manière indé-
niablement vers une intégration des techniques», affirme geert Maes,
organisateur de BAtiBouW.
“D
”
«Cette année encore, les exposants de
BATIBOUW seront près de mille, dont
environ 12% viendront de l’étranger. Avec
ses 120.000 m² bruts d’espace d’expo-
sition, BATIBOUW est le seul salon du
Benelux réussissant à couvrir une telle
superficie. Ceci n’empêche pas que la
crise économique y ait aussi ses réper-
cussions. Les exposants s’inscrivent plus
tard, bien que nous remarquions cette
année une légère inversion de tendance.
Le nombre d’exposants des niches éner-
gie éolienne et panneaux PV sera plus
réduit, parce que ces secteurs ont eu,
pour diverses raisons, à subir des revers.
Certains exposants se sont, en effet, reti-
rés, et ont donc libéré des mètres carrés,
mais d’autres exposants du même sec-
teur, parmi lesquels souvent des acteurs
commerciaux importants, ont volontiers
pris leur place. Certains autres interve-
nants font un retour modeste. Le fichier
des exposants BATIBOUW se renou-
velle chaque année d’environ 10%.
BATIBOUW accueille à chaque édition
quelque 75.000 professionnels, dont un
peu moins de 22% dans le domaine de
l’électricité, de l’éclairage, de la domo-
tique et des installations d’alarme et de
sécurité», nous informe Geert Maes,
directeur général de BATIBOUW.
Intégration des techniques
Le monde de l’installation évolue indénia-
blement vers une intégration des tech-
niques: électricité, éclairage, chauffage,
installations sanitaires, ventilation, … Une
bonne entreprise d’installation devient, en
quelque sorte, le fournisseur d’énergie de
demain. On constate une évolution mar-
quée vers un certain nombre de sous-
disciplines du domaine des techniques
énergétiques. Diverses compétences et
qualifications professionnelles intervien-
nent lors de l’intégration des techniques
sur un chantier: mécaniciens, installa-
teurs agréés gaz naturel, spécialistes en
hydraulique, et, bien entendu, électri-
ciens. Ainsi, le Palais 10 de BATIBOUW
n’est plus le hall des fournisseurs de pan-
neaux solaires, mais est devenu un hall
aux thèmes divers liés à la construction
quasi neutre en énergie. On peut citer,
par exemple, les exposants qui, par leur
savoir-faire en technologie PV, rendent
possible de nouveaux développements
en matière, entre autres, de stations de
recharge électrique. Les points de mire
importants de ce BATIBOUW 2014 seront
sans conteste la surveillance énergé-
tique et la gestion des flux d’énergie, deux
sujets ayant fortement évolué au cours de
ces dernières années. Ceci rend souvent
difficile, pour les maîtres d’ouvrage, la
tâche de faire le bon choix. «Lors des pro-
jets de rénovation, il serait utile de pou-
voir disposer, sur le modèle du coordon-
nateur de sécurité, d’un coordonnateur
d’énergie, quelqu’un qui, au fil des ans,
coordonnerait toutes les interventions à
caractère énergétique sur un chantier»,
affirme Geert Maes.
«Innovation Lounge»
Autre nouveauté à BATIBOUW, l’
«Innovation Lounge», entre les palais 11
et 12, où sont exposées des innovations
remarquables dans tous les segments
du secteur de la construction. Le calen-
drier comprendra, en outre, une confé-
rence de presse commune, au sujet de l’
«omgevingsloket» (ou «guichet du permis
d’environnement»), au cours de laquelle
les Ministres flamands Geert Bourgeois,
Philippe Muyters et Joke Schauvlieghe,
présenteront, du point de vue de leurs attri-
butions respectives, le permis de construire
simplifié. Le premier jour du salon aura lieu
aussi le «Forum de la Construction» de la
Confédération Construction.
www.batibouw.be
construction quasi neutre en énergie Chaque année BATIBOUW affiche 3 thèmes, avec comme angles d'approche l’actualité, le style de vie et la technicité. Geert Maes: «Le bonus logement étant toujours d’actualité, nous avons choisi pour thème ‘Le logement abordable’. Bien que ce soit plutôt un courant sous-jacent qu’un thème. Construi-re ou rénover revient, de toute ma-nière, cher, et le faire dans le respect de l’environnement l’est certaine-ment. ‘Le bois: L’atout authenticité’ est un thème qui cadre parfaitement avec les tendances actuelles quant au style de vie. Et en ce qui con-cerne la technicité, nous ne pou-vions pas éluder la ’construction quasi neutre en énergie’.
BATIBOUWDes techniques de plus en plus intégrées
FOIRE
22 | Fedelec magazine
KNX est la seule norme mondiale (ISO/CEI)
en matière d’automatisation de bâtiments.
Plus de 300 fabricants de par le monde
utilisent ce système non propriétaire pour
leurs produits et leurs applications. Hein De
Bruyn, administrateur délégué du groupe
Alelek, implanté à Alken, au Limbourg,
mais ayant des filiales à Wolvertem-Meise,
Tielt, Bree et Laakdal: «Il y a de cela plus de
dix ans, notre groupe a beaucoup misé sur
KNX, qui s’appelait encore EIB à l’époque,
car notre expérience et notre savoir-faire
avaient alors démontré que KNX était le
meilleur système pour l’automatisation de
bâtiments. Grâce au développement de
KNX en une norme mondiale, nous avons
pu acquérir une grosse avance sur nos
concurrents en matière de connaissance
et d’expérience du système. Dans notre
domaine professionnel aussi nous numé-
risons tout ce que nous pouvons.» Il y a
de cela deux ans, le grossiste d’Anvers a
ouvert, avec la KNX Experience Home,
une plate-forme multifonctionnelle per-
mettant de découvrir le système KNX. Ce
salon KNX d’un jour, à Genk, s’adressait
aux intégrateurs, programmeurs et installa-
teurs KNX, ainsi qu’aux intégrateurs audio-
vidéo, bureaux d’études, architectes, étu-
diants, … et était pleinement orienté vers
cette norme ouverte de domotique, en
développement rapide. Ce salon a permis
de découvrir les applications et produits
les plus récents, d’acquérir des connais-
sances et d’établir des contacts.
Echos des stands
Nous avons relevé quelques réactions
des organisateurs de stands. Joris
Cornelissens d’Audioprof: «KNX est la
norme en domotique et il était bon de le
faire savoir à travers un salon. Dans un
futur proche, il y aura de plus en plus
d’intégration de KNX à la domotique, à
tous les niveaux, jusqu’aux logements
de particuliers. Une nouvelle génération
est prête et évolue pour accompagner
la technologie moderne. Les installa-
teurs aussi commencent de plus en plus
à réaliser qu’ils doivent intégrer KNX à
leurs activités et qu’ils ont besoin, pour
cela, de suivre des formations.» Koen
Dekyvere, de Basalte: «Outre des clients
existants, nous avons rencontré ici de
nouveaux interlocuteurs qui s’occupent
de réalisations KNX, ou encore des per-
sonnes qui ont été convaincues et qui
s’apprêtent à sauter le pas. Nous remar-
quons une tendance vers l’intégration de
KNX dans l’automatisation des habita-
tions.» Johan Maris, de Maris Technics:
«Notre entreprise utilise déjà KNX depuis
quelques années, mais les personnes
tentées de l’adopter trouvent ici une mine
d’informations. Cet événement est un
must pour les maîtres d’ouvrage, archi-
tectes et bureaux d’études.»
Un partenaire aux solutions
complètesSchneider Electric est un acteur assez
nouveau dans le monde du KNX. En tant
que spécialiste mondial de la gestion
d’énergie, l’entreprise propose aussi des
solutions intégrées, telles que la tech-
nologie KNX pour bâtiments résiden-
tiels et commerciaux (hôpitaux, centres
culturels, …). «Notre gamme KNX s’ap-
puie sur des spécialistes et croît chaque
année. Outre l’aide à la réalisation, nous
proposons également un programme
de formation et l’assistance de tous nos
services commerciaux. Le lieu du pré-
sent événement, C-Mine, est, de plus, la
concrétisation d’un projet KNX Schneider
Electric, dont nos collaborateurs sont très
fiers. Grâce à son offre KNX, Schneider
Electric peut aujourd’hui proposer des
solutions complètes», déclare Mark De
Munck de Schneider Electric nv/sa.
«Un événement justifié»
Pour Koen Pittevils de la division KNX
d’Alelek la participation a dépassé les
attentes: «Pour une première, nous
aurions déjà été satisfaits d’accueillir
300 visiteurs. Il en est venu 800, parmi
lesquels surtout des Néerlandais.» Hein
De Bruyn se projette déjà dans l’avenir:
«Cette première édition a déjà prouvé
sa raison d’exister; nous allons donc
renouveler l’expérience l’année pro-
chaine. Plusieurs entreprises ayant visité
ce salon KNX se sont déjà portées can-
didates à un stand d'exposition lors de
l’édition suivante. Avec la place dispo-
nible ici, nous devons examiner les possi-
bilités. Pour le futur, nous n’excluons pas
une formule bisannuelle, en différents
endroits en Flandre.“
www.KNXbeurs.com
www.knxexperiencehome.be
Premier salon KNX au Benelux
e groupe Alelek a organisé, sur le site c-Mine à genk, le premier
salon knX du Benelux, auquel ont participé 20 fabricants et distri-
buteurs. Près de 800 visiteurs ont pris connaissance des normes
et développements les plus récents en matière de domotique pour habita-
tions, bureaux et grands immeubles.
“L ”
FOIRE
Fedelec magazine | 23
u 30 mars au 4 avril inclus aura lieu au Messe Frankfurt,
«light+Building», le plus grand salon professionnel au monde
pour l’éclairage et la gestion technique intelligente de bâtiment.
thème principal de l’édition 2014: «Découvrez la technologie pour la Vie:
la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas». ”Le salon Light+Building est considéré
comme le forum mondial bisannuel des
innovations et tendances sur le plan de
l’éclairage, l’électrotechnique, l’automati-
sation de maisons et de bâtiments, ainsi
que des logiciels destinés au secteur de
la construction. L’édition précédente, de
2012, avait accueilli plus de 195.000 visi-
teurs, dont plus de la moitié d’au-delà les
frontières. Les visiteurs professionnels du
salon L+B venaient principalement (23%)
du secteur des services (architectes,
concepteurs, planificateurs en électrici-
té…), de l'installation (22%) et de l'industrie
(22%): entreprises de construction, fabri-
cants… Pour l’édition L+B-2014, plus de
90% de la surface du salon étaient déjà
complètement réservés dès novembre
2013. Quelque 2.300 fabricants origi-
naires de 50 pays seront présents. Tous
les grands acteurs du marché y seront.
Lors de cette édition, les groupes de pro-
duits déjà représentés seront complétés
par la génération d’énergie régénérative
dans et autour des bâtiments, ainsi que
par le stockage d’énergie.
Plate-forme pour premières de
produits
L+B est devenu, entre-temps, plus qu’une
présentation de premières en matière
d’éclairage; ce salon professionnel est, en
outre, une plate-forme pour les innovations
en électrotechnique et l’automatisation de
logements et de bâtiments. Le thème prin-
cipal «Découvrez la Technologie pour la
Vie - la meilleure énergie est celle que l’on
ne consomme pas» est pluriel et comporte
différentes facettes. La meilleure énergie
est celle que l’on ne consomme pas…
tout au long de sa vie. Ceci implique une
durabilité intelligente. La meilleure éner-
gie est celle que l’on ne consomme pas…
afin de pouvoir vivre. Des bâtiments gérés
intelligemment permettent, en d’autres
termes, une consommation d’énergie sen-
siblement plus basse. Enfin, et non des
moindres, la meilleure énergie est celle que
l’on de consomme pas… afin de pouvoir
vivre confortablement. Mêmes à l’avenir,
les gens ne pourront se passer d’éclairage.
Durabilité intelligente
La durabilité intelligente est une notion
multiple, présentant divers aspects. Il y
a non seulement celui de la conservation
de l’environnement et de sa durabilité
(écologie), associé à l’efficacité écono-
mique des ressources (économie), mais
également la numérisation dynamique et
intelligente de l’éclairage. Un autre aspect
encore est la réduction de la consomma-
tion d’énergie grâce à une technologie
intelligente appliquée aux bâtiments et
qui renforce le niveau de confort. Cette
dernière et bien d’autres solutions intelli-
gentes encore seront présentées lors du
salon Light+Building 2014.
Les bâtiments et le réseau intelligent
La tendance vers une gestion intelligente
de l’énergie en vue d’une alimentation
électrique décentralisée, se poursuit. Il
suffit de penser, par exemple, aux déve-
loppements tels que les réseaux intelli-
gents, le comptage intelligent, les sys-
tèmes de réseaux, et l’intégration d’un
système de contrôle intelligent. Les quar-
tiers d’habitation constituent une plate-
forme idéale pour une gestion intelligente
des bâtiments. En matière de gestion d’in-
formation sur le bâtiment (Building infor-
mation management ou BIM) ainsi que de
sécurité (à savoir la prévention des incen-
dies), ce salon Light+Building constituera
une plate-forme de réseautage idéale.
L’éclairage source de vie confortable
L’effet bienfaisant de la lumière sur la santé
des gens est bien connu. Les thèmes rela-
tifs à la lumière, tels que les projets d’éclai-
rage et le contrôle efficace de ce dernier à
l’aide de logiciels, seront largement traités
lors de ce salon L+B: Grand classique de
l’éclairage, la Luminale, qui présentera, au
cours de cette édition du salon, quelque
100 spectacles de son et lumière et d’évé-
nements fascinants à travers toute la ville
de Francfort. Comme toujours, le salon
L+B ira de pair avec un solide programme
annexe. Il y aura ainsi le show spécial
«Smart Powered Building» (Alimentation
intelligente du bâtiment), dans lequel
seront présentées des solutions pour une
gestion intelligente des bâtiments, et des
solutions pour une production décentrali-
sée de l’énergie, mais aussi le Forum des
tendances, le «Trend Forum» grâce auquel
on pourra découvrir les nouvelles ten-
dances en matière d’aménagement.
www.light-building.com
www.messefrankfurt.be
Vous désirez plus d’informations concernant L+B 2014? Contactez Kristof Nelis de la Messe Frank-furt Belux au 02/880.95.87 ou via kristof.nelis@messefrankfurt.be.
les 50 premiers lecteurs qui en-verront un mail à cette adresse, avec comme objet «entrée gratui-te au light+Building – Promotion Fedelec», recevront, sous forme numérisée, une entrée gratuite d’un jour, d’une valeur de 17 euros.
“D
Light+Building 2014Découvrez la Technologie pour la Vie
FOIRE
24 | Fedelec magazine
rump-Domintell compte bien nous surprendre lors de cette édition de Batibouw, entre autres en présentant
plusieurs innovations remarquables telles qu’un module de gestion thermostatique avancé, un module de
mesure sophistiqué et une nouvelle interface DAli. le spécialiste nivellois en domotique affirme également
son ambition de percer sur le marché français.
“T ”
Le site internet remanié de Trump-
Domintell, avec son e-boutique en ligne,
sera bientôt opérationnel. “Vu la techni-
cité inhérente de la domotique, il ne s’agit
pas d’une simple e-boutique comme
tant d’autres. Dans ce secteur, l’assis-
tance technique et la disponibilité des
produits jouent un rôle non négligeable.
Grossistes et installateurs peuvent nous
passer leurs commandes en ligne et
connaître immédiatement le coût total de
la combinaison de produits demandée.
En lançant cette e-boutique, pour pour-
suivions un double objectif”, explique
Yvon Hudsyn de la firme Trump. “D’une
part améliorer la transparence de nos
communications avec les clients et,
d’autre part, éviter les erreurs potentielles
– les nôtres autant que les leurs – pour
pouvoir travailler avec plus d’efficacité.”
Système ERP ouvert
Un autre changement important à noter
chez Trump-Domintell, d’ordre interne
celui-là, est l’extension du système ERP.
“Récemment encore, seules nos activi-
tés de vente y étaient intégrées. Depuis
le 1er janvier, nous travaillons avec un
système ERP ouvert qui – en plus de nos
ventes – gère aussi notre stock. Et, dans
le monde de la domotique, cela n’est
pas aussi simple qu’il ne paraît. ‘Gestion
des stocks’ signifie ici quelque 10.000
pièces différentes, souvent minuscules
au point à ne plus être visibles à l’œil nu.
L’intégration de la gestion des stocks
dans le système ERP réduit le risque d’er-
reurs et permet un contrôle plus efficace,
plus particulièrement en matière de tra-
çabilité de nos modules une fois instal-
lés. En marketing aussi, nous n’avons
pas lésiné sur les moyens. Nous venons,
entre autres, d’éditer une très belle bro-
chure ‘Lignes Design Domintell’ en trois
langues. Nous y accentuons avant tout
l’aspect design des produits Domintell -
écrans et boutons poussoirs”, poursuit
encore Yvon Hudsyn.
Scanning automatique des modules
A Batibouw, Trump ne présentera pas
seulement les solutions Domintell dans
leur globalité mais mettra aussi en avant
leur aspect design. Depuis peu, Trump-
Domintell est un des partenaires privi-
légiés d’Iridium, une firme russe spé-
cialisée en développements logiciels,
qui collabore également avec d’autres
valeurs sûres du monde domotique et
participe régulièrement à des salons
internationaux de la domotique. Robert
Michel, directeur de Trump-Domintell:
“Les premières applications mises au
point par Iridium en symbiose avec notre
système Domintell seront montrées
au public à Batibouw. On y verra entre
autres une solution qui permettra, à l’ave-
nir, le scanning automatique de tous nos
modules.”
Gradateur LED ultra stable
Autre nouveauté chez Trump-Domintell:
le DD400L, un gradateur compatible
REPORTAGE
DomintellPleins feux sur une domotique transparente et sur le design
avec la plupart des éclairages LED
230Vac gradables et qui permet de choi-
sir les arcs de gradation qui convien-
nent le mieux à ces types de luminaires.
Cette caractéristique permet de varier
encore plus l’intensité d’éclairage. Ce
module ultra stable dispose en outre de
deux nouveaux modes de commande:
le mode ‘charge inductive’ et le mode
‘charge résistive’. Il appuie ainsi qua-
siment toutes les sources lumineuses
230Vac gradables et peut être couplé au
contrôleur de gradation DDIM01.
Module avancé de gestion
thermostatique
Le module de gestion thermostatique
Domintell a également subi un remanie-
ment. Récemment encore, ce module
était la combinaison d’un mode d’hiver
et d’un mode d’été. Il appartenait alors à
l’utilisateur final de faire son choix entre
une gamme de températures réduites
ou élevées. Domintell fournit un module
avancé à double réglage thermostatique.
Tout comme les autres applications
Domintell, on peut télécharger celle-ci
du site Domintell. Installateurs, distribu-
teurs et consommateurs sont en mesure
– chacun via son canal attribué – de télé-
charger gratuitement la version logicielle
la plus récente.
Interface DALI
D’autres développements Domintell,
visibles à Batibouw, sont: une interface
spécialisée pour la gestion de ventila-
tion, une interface DALI et une alimenta-
tion stabilisée. Cette dernière solution est
le fruit d’une longue préparation et d’un
développement minutieux, permettant de
s’adapter à toutes les tensions.
L’afflux de nouveaux moyens de communi-
cation - iPad, iPhone, tablette – ne semble
pas avoir une influence perceptible sur les
ventes d’écrans chez Trump-Domintell.
“Nos modules de communication ether-
net-internet à logiciel graphique, et nos
écrans industriels se vendent toujours
aussi bien qu’avant”, affirme Yvon Hudsyn.
Le marché français demande une
approche spécifique
Le spécialiste en domotique compte
surtout se consacrer aux deux filiales
récemment mises en place: une en
France et une en Espagne. Yvon Hudsyn:
“Ceci implique, entre autres, que nous
travaillons dans ces filiales avec du per-
sonnel à nous, que nous leurs donnons
tout l’appui nécessaire, que nous par-
ticipons à des salons professionnels
régionaux, etc. Le marché français offre
sans conteste de bonnes perspectives
commerciales mais il demande une
solide étude préparatoire ainsi qu’une
approche spécifique. Depuis peu, nous
disposons en région lyonnaise d’un
point de vente, intégralement équipé et
appuyé du point de vue technico-com-
mercial par Trump-Domintell, à partir
duquel nous couvrons toute la région
Rhône-Alpes. La France est un pays
tellement étendu qu’il est impossible de
vouloir, d’un seul coup, desservir tout le
territoire. En outre, le marché français a
une perception technologique différente
de la domotique par rapport aux autres
pays européens. Certains fournisseurs
de solutions ‘domotiques’ y proposent
en fait des concepts d’automatisation,
plutôt que des systèmes domotiques
intégrés. Mais le marché français offre
néanmoins des débouchés pour nos
produits. Nous comptons le ‘travailler’ à
l’aide d’une série d’actions bien ciblées.
En Espagne aussi, nous disposons d’une
filiale mais, dans ce pays, le marché de
la domotique souffre très fort de la crise
économique actuelle.”
www.domintell.com
un module de mesure qui fait la différence… A la demande expresse de la clien-tèle, Trump se consacre à un autre développement au sein de la gam-me Domintell. Il s’agit d’un module permettant d’intégrer plusieurs systèmes de mesure. L’objectif final, pour l’utilisateur, est de pou-voir non seulement enregistrer la consommation énergétique glo-bale d’un bâtiment via le système domotique, mais aussi de faire la différence entre les consomma-tions spécifiques d’électricité, de gaz, de mazout, d’eau, etc. Dans une phase ultérieure, une nouvelle interface Domintell sera mise au point qui permettra de stocker une plus grande quantité de données qu’actuellement.
DTSC04-LGDD400L
REPORTAGE
n tant que fournisseur de solutions d’éclairage complètes, profes-
sionnelles et architecturales, havells sylvania peut se prévaloir de
plus de 100 ans d’expérience dans le domaine des lampes et lumi-
naires. Dans les anciens bâtiments d’usine derrière les bureaux du Benelux,
à Anvers, le fabricant nous fait visiter le [lightcube], son showroom entiè-
rement rénové.
“EHavells Sylvania se détermine comme
fournisseur de solutions d’éclairage
complètes pour les marchés locaux, et
s’orientant principalement vers les gros-
sistes professionnels. Yves Bruyninckx,
Marketing Communications Manager
chez Havells Sylvania: «Nous privilégions
une approche plus intensive du marché,
et ce, de diverses manières. Entre autres
en renforçant notre équipe de vente, afin
d’établir un contact plus étroit avec le
client final. Mais aussi par une approche
par segment, et en favorisant la crois-
sance à travers un certain nombre de
marchés nouveaux. Et enfin, et non des
moindres, par une extension de notre
Département d’études d’éclairage et en
élevant davantage notre niveau de pres-
tation de services.»
L’éclairage extérieur et industriel
n’est pas oublié
Avec ses produits d’avant-garde et ses
systèmes pour le secteur public, com-
mercial ou privé, Havells Sylvania offre un
vaste choix de produits et de services, et
tout un éventail de conseils. Les marques
du groupe, à savoir Concord, Lumiance
et Sylvania, sont synonymes de solu-
tions de qualité, économes en énergie,
et adaptées aux besoins d’éclairage du
client. Concorde est ainsi une marque
d’éclairage intérieur architectural haut
de gamme, avec en complément un
assortiment totalement nouveau de lumi-
naires décoratifs d’extérieur. Lumiance
est une marque de luminaires d’éclai-
rage d’ambiance ou ponctuel, faciles à
installer. La marque Sylvania comprend
deux gammes: d’une part, un assorti-
ment Sylvania «vert» regroupant toutes
les sources, LED, HID, halogène, Photo
Optic, fluocompactes, tubes fluores-
cents et lampes spéciales, et d’autre
part, l’assortiment Sylvania «bleu» repré-
sentant les luminaires industriels et com-
merciaux ainsi que l’éclairage extérieur.
[Lightcube]
L’entrepr ise présente dans son
showroom [LightCube], ses solutions
d’éclairage les plus récentes, et ce,
par domaine d’application, tel que les
bureaux, l’environnement magasin, l’in-
dustrie, les musées etc. Yves Bruyninckx:
«L’ancien concept de showroom dans
lequel les nouveaux produits étaient pré-
sentés dans une pièce peinte en blanc,
est révolu. Le nouveau concept est tota-
lement orienté vers les applications et
les segments de marché. Le client peut
ainsi repérer du premier coup d’oeil les
solutions d’éclairage spécifiques pou-
vant l’intéresser. Dans ce grand local de
250 m², il y a également une place émi-
nente pour le nouvel assortiment archi-
tectural et l’éclairage extérieur industriel,
ainsi que pour l’offre étendue de sources
lumineuses Sylvania, parmi lesquelles les
sources à leds ‘Made in Belgium’.»
Le client avant tout
Dans l’entrée du [LightCube] rénové
s’offrent au visiteur les derniers pro-
duits ayant remporté des prix. On trouve
ensuite une salle de réunion fonction-
nelle et un nouvel espace orienté vers les
diverses techniques de commutation et
de gradation, ainsi que vers l’éclairage
en général. «Nous avons conçu ce nou-
veau [LightCube] en songeant avant tout
au client», nous confie Yves Bruyninckx.
Ce dernier ne raisonne pas en produits
ni en marques; il veut connaître tout de
suite les solutions qu’Havells Sylvania
peut lui proposer dans son cas particu-
lier. Du bureau à la boutique de mode, et
du musée à l’entrepôt: tous les domaines
d’application imaginables y sont traités.»
Toute une liste de références
Quelques beaux projets réalisés par
Havells Sylvania sur le marché natio-
nal: le magasin de vêtements Hugo
Boss à Waterloo est l’exemple type
d’éclairage de boutique, les bureaux
ORES à Charleroi démontrent les solu-
tions efficaces d’Havells Sylvania sur
le plan de l’éclairage de bureaux. Les
entrepôts Velleman à Gavere sont,
ici encore, un cas d’école d’éclairage
industriel moderne. Des établissements
de soins et d’enseignement, tels que,
par exemple, les écoles SILA et Rietje à
Westerlo, ont été, eux aussi, équipés de
luminaires Havells Sylvania. Tout comme
sur le plan international, Havells Sylvania
est également présente en Belgique
dans le secteur des musées, entre autres
avec le Concord Beacon Muse installé à
la Maison Rockox d’Anvers.
www.havells-sylvania.com
Havells SylvaniaLe showroom [LIghtCube] vise les segments de marché
REPORTAGE
”
De Weirt Elektriciteit - Lootens LineParallèles remarquables entre installateur et client
écemment, l’installateur De
Weirt elektriciteit (DW) a
réalisé son deuxième projet
en à peine dix ans pour lootens line,
le spécialiste de la menuiserie acier
à vitrage maximal. ces deux entre-
prises familiales ayant leurs racines
à Deinze, possèdent une longue tra-
dition et ont connu, ces dernières
années, une forte croissance. «la
plus-value du nouveau projet réside
surtout dans son aspect écologique
et économique», nous confie Francis
De Weirt.
“R
”
Lootens Line fabrique des menuiseries
en acier à vitrage maximal pour des pro-
jets résidentiels et tertiaires, et ce, pour
toutes les applications possibles: anti-
feu, antieffraction, anti-balle, anti-explo-
sion… A l’origine, l’entreprise a été créée
par M. Lootens père, qui s’occupait alors
d’agencement de magasins. Il y a de cela
15 ans, MM Lootens, père et fils, décidè-
rent de changer leur fusil d’épaule et de se
concentrer sur la production de fenêtres
en acier. Parmi les projets de référence,
on peut citer, entre autres, le nouveau
palais de justice de Gand et le «Residence
Palace» de Bruxelles, où le président de
l’UE, Herman Van Rompuy, a ses quar-
tiers. Les activités de l’entreprise ont,
depuis, été scindées en 2 sociétés sépa-
rées: Lootens Line fabrique des portes
et des fenêtres sur mesure; LLC est spé-
cialisée dans le traitement de surface
(métallisation, laquage poudre etc.) et est
également fournisseur. Elles emploient
ensemble 30 collaborateurs.
La troisième est la bonne
Entre-temps l’entreprise familiale Lootens
en est à organiser sa troisième implan-
tation. Après son démarrage à Bachte-
Maria-Leerne (Deinze) l’entreprise a démé-
nagé en 2002 vers la zone industrielle De
Prijkels à Nazareth, où a été réalisée la
construction d’un bâtiment de 2.000 m².
Jan Lootens, administrateur délégué: «En
raison de la croissance continue de l’entre-
prise et du manque de possibilités d’exten-
sion, nous nous sommes vus contraints de
rechercher un endroit plus vaste, et nous
sommes revenus à Deinze où nous avons
acheté un grand terrain sur lequel existait
déjà des bâtiments industriels, et situé le
long du canal de Schipdonk. L’immeuble
de bureaux a été démoli et le hall de fabri-
cation a été conservé mais entièrement
déshabillé et refait à neuf en l’espace de 7
mois. Le bureau du responsable de la pro-
duction a déjà été aménagé dans ce hall;
c’est de là que sont pilotées les machines à
commande numérique CNC. Jo Derveaux
est le bras droit de Jan Lootens. Il est
non seulement responsable du bureau
d’études et Chef de projet chez Lootens
Line, mais dirige également les projets de
construction de l’entreprise. L’immeuble
de bureaux est encore en construction et
l’objectif est d’en prendre possession d’ici
les congés d’été. Voir encadré.
Un câblage enterré pour
commencer
Déjà lors du premier projet de construc-
tion de l’entreprise, le déménagement
de Bachte-Maria-Leerne vers la zone
industrielle De Prijkels à Nazareth, il y
a de cela une dizaine d’années, les tra-
vaux d’installation électrique avaient été
confiés à l’entreprise DW, alors MDW,
de Deinze. Ce projet avait alors été réa-
lisé en 2 phases. Une première phase de
construction de l’atelier de fabrication et
d’assemblage, en 2002, suivie en 2004
de celle de l’atelier de laquage poudre.
Aujourd’hui une fois de plus, pour le
retour à Deinze et la reconstruction de
l’immeuble acheté, on a fait appel à DW
pour les travaux d’électricité. Toutes les
installations électriques (obsolètes), à
savoir des tableaux trois fois 230 V, ina-
daptées aux activités à exercer, ont été
démantelées. DW a procédé alors à la
pose du câblage enterré, en vue de l’ins-
tallation de machines plus lourdes. Le
nouveau revêtement de sol a pu ensuite
être coulé. Des chemins de câbles
Trayco ont été mis en place et un câblage
apparent classique a été tiré.
Nouveau poste haute tension
Un nouveau poste haute tension a éga-
lement été installé sur le nouveau terrain
industriel situé sur la Vaart Linkeroever,
la rive gauche du canal. Celui de l’an-
cienne installation était équipé d’un
Francis De Weirt de De Weirt Elektriciteit, et Jan Lootens, directeur de Lootens Line
PROJET
28 | Fedelec magazine
transformateur 230 V, c.-à-d. non adap-
té à l’exploitation d’une usine moderne.
C’est pourquoi il a été opté pour du tri-
phasé 400 V. En outre, tout le câblage
(puissance, données, alarmes, incendie
et fibres optiques) et toutes les instal-
lations, ont été rénovés. Dans chaque
cas nous avons opté pour un câblage
le plus court possible vers le côté, pour
être ensuite poursuivi sur les chemins de
câbles latéraux. Dans cette entreprise
de transformation de métaux, la fabrica-
tion classique est réalisée dans l’ancien
hall de production, entre-temps entière-
ment rénové, où ont été implantées sur-
tout les machines les plus petites (prin-
cipalement des postes de soudage). De
nombreux points de distribution y ont
été créés, surtout pour de petites puis-
sances. Dans le nouveau hall de laquage,
construit en extension, la situation est
tout juste inverse. On y trouve quelques
installations lourdes et le nombre d’ali-
mentations y est limité, bien qu’il s’agisse
de puissances plus élevées.
Transfert du TGBT
Le tableau général basse tension, instal-
lé une dizaine d’années auparavant sur
l’ancien emplacement de Lootens Line à
Nazareth, a été démantelé et déménagé
vers la Vaart Linkeroever, à Deinze. Ceci
a nécessité un planning précis. En rai-
son des liens de confiance tissés depuis
des années entre les deux entreprises
familiales, il a été possible de passer
des accords concluants. «Il existe des
parallèles entre les deux entreprises, ce
qui crée des liens. Les deux entreprises
familiales sont de la région; elles se sont
transmises de père en fils, et en ce qui
concerne la capacité et le personnel,
elles ont connu une forte croissance ces
dernières années. Lootens Line a voulu
continuer à travailler jusqu’au 13 juillet
2013 sur l’ancien emplacement. Il y a eu
ensuite 3 semaines de congé d’été; l’ac-
tivité devait dès lors pouvoir reprendre le
3 août, à Deinze. «Ceci voulait donc dire
que le TGBT du bâtiment de Nazareth ne
pouvait être démantelé que le premier
jour de congé fixé par Lootens Line. Nous
avons nous-mêmes décalé nos congés
afin de pouvoir réaliser ce projet selon
les désirs du client. Tout s’est déroulé
dans les délais prévus. Les deux autres
nouveaux tableaux de distribution indus-
triels avaient déjà été installés précédem-
ment», nous informe Francis De Weirt.
Eclairage par tubes TL5
Le positionnement des fenêtres dans la façade avant de l’atelier s’est fait en
l’immeuble de bureaux lootens line devient un bijou architecturalDébut 2013, l’immeuble de bureaux existant sur la Vaart Linkeroever à Deinze a été totalement démoli. Pour le moment, les travaux du nouvel immeuble de bureaux sont en cours. Le projet de CAAN Architecten, prévoit un immeuble de bureaux fonctionnel, à trois niveaux et à toitures végétalisées. La façade avant, orientée sud, comporte de grandes parties vitrées. Des grilles Staco assurent la protection solaire. Toute la façade avant sera éclairée par des leds, et un éclairage complé-mentaire est également prévu derrière le métal déployé mis en œuvre. L’objectif est d’intégrer le plus possible le bâtiment et l’entreprise à l’environnement. Il a été ainsi prévu, en concertation avec la ville de Deinze, d’installer dans l’espace vert devant l’immeuble, des bancs destinés aux cyclistes.
concertation étroite avec le cabinet d'ar-chitectes, avec pour objectif de faire entrer le plus possible de lumière natu-relle. Le choix de l’éclairage a nécessité, au préalable, de nombreuses heures d’études. Différentes options ont été évaluées: lampes à décharge, lampes à leds, tubes fluorescents TL… «Tant sur le plan du coût que du rendement énergétique, l’éclairage par tubes TL5 est apparu comme la meilleure solu-tion en termes de flux lumineux, et sur-tout de nombre de luminaires à installer, soit environ 270. L’éclairage est piloté par le système de domotique Bticino My Home. L’assistance technique de Legrand, entre autres pour la mise au point de la programmation a été opti-male. Sur le plan de l’éclairage le bâti-ment est divisé en trois grandes zones. La zone de chargement-déchargement ne doit être éclairée que de temps à autre, tout comme le hall de pré-mon-tage et de soudage. Le hall de produc-tion même (zone de finition) doit être
Fedelec magazine | 29
constamment bien éclairé» déclare Francis De Weirt.
Il y a zone et zone
Dans chacune de ces trois zones a été
installée, à un endroit stratégique dans
une coupole d’éclairage, une cellule pho-
toélectrique Bticino, permettant de déter-
miner le plus précisément possible la
valeur d’éclairement, en lux. Grâce à cer-
tains dispositifs, la lumière artificielle peut
être automatiquement réduite en fonction
de la lumière entrant par la ligne de lan-
terneaux d’éclairage naturel. Nous avons
en outre utilisé un système d’alimentation
par rail Canalis, de Schneider Electric, un
rail métallique conducteur équipé tous les
un mètre et demi, d’une prise de dériva-
tion. Chaque membrure a été équipée de
tels rails sur lesquels ont été encliquetés
les luminaires. Tout d’abord, nous avions
prévu une alimentation alternée, en tri-
phasé, mais ceci ne s’est pas avéré opti-
mal. Nous avons ajouté un pilotage de
l’éclairage en fonction de la nécessité de
lumière en certains endroits. Ailleurs, il est
même possible d’éteindre certains appa-
reils. En outre, un éclairage de sécurité
d’évacuation a été installé aux sorties du
bâtiment, ainsi qu’un éclairage de sécu-
rité d’ambiance, dans les ateliers eux-
mêmes. En ce qui concerne l’éclairage
extérieur, nous avons opté pour des pro-
jecteurs à leds Esylux, soit 7 luminaires
prêts à l’emploi, équipés d’une lampe à
leds 48 W, plus ou moins comparable,
en termes d’intensité lumineuse, à une
lampe à décharge. Ces projecteurs sont
également pilotés par des cellules pho-
toélectriques pour plus de confort d’utili-
sation et d’efficacité énergétique.
Deux projets en continuité
Est-ce une expérience spéciale pour un
installateur électricien de réaliser pour un
même client, à dix ans d’intervalle à peine,
2 installations électriques pour des projets
de construction neuve? Francis De Weirt:
De Weirt elektriciteit a fêté ses 88 ansDe Weirt Elektriciteit – DW – existe depuis quatre générations et vient de fêter ses… 88 ans; elle n’a jamais quitté Deinze. Récemment, l’entreprise a pris pos-session d'un nouveau bâtiment industriel de 540 m² à Bachte (Deinze), sur un terrain de 4.000 m². Ce bâtiment fonctionnel et esthétique, également conçu par le cabinet CAAN Architecten, de Gand, est équipé, entre autres, d’une pompe à chaleur et d’un chauffage au sol, de panneaux solaires, d’une ventilation à récu-pération de chaleur et d’un système de domotique. Francis De Weirt a terminé en 2001 ses études à la KaHo Sint-Lieven (Ecole supérieure catholique) de Gand. En 2004 il est entré comme installateur dans l’entreprise de son père Marc, duquel il a repris le flambeau en 2007. «MDW est devenu DW afin de marquer clairement la continuité de l’entreprise familiale. Lorsque j’ai repris l’affaire, il n’y avait qu’un seul collaborateur. Depuis nous avons réalisé une belle croissance et nous dispo-sons à présent de 5 installateurs diplômés. Récemment, mon épouse a également rejoint l’entreprise. Le circuit résidentiel reste important mais le nombre de projets croît également. Outre Lootens Line, nous avons également, entre autres, Filliers comme client fidèle», annonce Francis De Weirt.
«Sur le plan de l’éclairage surtout, il y a eu,
entre-temps, beaucoup d’évolution. Il y
a 10 ans, les lampes à décharge étaient
encore relativement récentes. Mais les
activités de transformation des métaux
de Lootens Line (meulage, polissage, etc.)
génèrent pas mal de poussières métal-
liques, néfastes au fonctionnement de
ces lampes. Le dégagement de chaleur
de l’espace peinture avait parfois posé
problème aussi. Mais sur le plan des
techniques d’installations, nous étions, il
y a dix ans, déjà bien lotis. La plus-value
du nouveau projet réside surtout dans
son aspect écologique et économique.
Je pense par ex. au remplacement futur
des tubes TL5. Grâce aux rails Canalis,
ceux-ci peuvent être rapidement et faci-
lement désencliqués et remplacés par de
nouveaux. Dans l’ancienne implantation,
ceci représentait une opération coûteuse
en main-d’œuvre, avec un risque de cou-
pure de courant. L’entreprise est membre
de Fedelec depuis 2005. Francis De Weirt
possède une vision précise de l’avenir de
la fédération. «Fedelec doit, tout d’abord,
rester une fédération (électro)technique, et
ensuite, bien entendu, prendre à cœur les
intérêts de ses membres. Pour ce qui est
de la conduite d’entreprise, nous pouvons
nous reposer sur d’autres organisations.»
www.deweirt.be
www.lootens-line.be
PROJET
30 | Fedelec magazine
UnifyCommuniquer d’une Nouvelle Manière
écemment siemens enterprise communications, l’un des plus
gros fournisseurs mondiaux de logiciels et services de com-
munication d’entreprise a été rebaptisé «unify». selon la vision
d’unify, des forces importantes telles que la banalisation de l’informa-
tique grand public, l’utilisation d’appareils personnels (uAP, ou BYoD en
anglais), l’importance de Millenia et l’influence du personnel nomade,
transformeront l’industrie de l’informatique et de la communication et
induiront une nouvelle manière de travailler.
“R
”Project Ansible
Le lancement d’Unify a eu lieu simultané-
ment à Munich et à New-York et pouvait être
suivi en direct via une diffusion sur internet.
Unify accompagne les entreprises et l’in-
dustrie vers une nouvelle manière de tra-
vailler qui réorganisera la communication
et la collaboration dans l’entreprise. Unify
propose une technologie qui incitera les
collaborateurs à travailler ensemble, insuf-
flera aux équipes et processus une nouvelle
dynamique et rendra l’entreprise plus per-
formante. Unify voit le jour à un moment où
son identification commerciale s’est accrue
grâce à la présentation, en juin dernier, de
«Project Ansible». Plate-forme profession-
nelle de communication et de collabora-
tion, Project Ansible regroupe, en une seule
et même interface utilisateur intuitive, une
coopération sûre et dynamique et un conte-
nu intégré de sources d’information univer-
selles. Elle stimule l’utilisation et simplifie
l’intégration aux processus existants dans
l’entreprise, ce qui favorise une amélioration
sensible des prestations de cette dernière.
Possibilité de quatre canaux de
communication simultanés
La plate-forme Ansible permettra l’utili-
sation simultanée de quatre canaux de
communication: vidéo, audio, texte et uti-
lisation partagée d’écran à distance. La
première version de la plate-forme per-
mettra également les conversations multi-
canaux poste-à-poste, d’un simple glisse-
ment de doigt, à l’aide de la fonction «call
swipe». La première version de Project
Ansible sera disponible dans le «Cloud»
en tant que solution SAAS (Software-
As-A-Service/Logiciel à la demande). En
outre la plate-forme sera compatible avec
toute une gamme de solutions existantes,
y compris le portefeuille Unify OpenScape
et les plates-formes de téléphonie d’entre-
prise d’autres fournisseurs tels que Cisco
et Avaya.
Unify Experience center
Le Directeur général d’Unify, Arnaud
Spirlet: «Avec le portefeuille Unify, les
utilisateurs peuvent collaborer et com-
muniquer entre eux, d’une manière
harmonieuse et inspirante, recueillir en
même temps toutes les informations
en provenance de n’importe quel envi-
ronnement (réseaux publics, sociaux
et d’entreprise) et les intégrer parfaite-
ment aux processus d’exploitation. La
nouvelle identité visuelle et la marque
Unify ont été récemment présentées à
185 collaborateurs d’Unify Belux dans
le nouveau showroom d’Huizingen,
qui, en tant qu’Unify Experience Center,
a bénéficié d’un lifting permettant de
donner aux nouvelles ambitions du
groupe l’impact approprié. A l’aéroport
de Bruxelles-Zaventem aussi, Unify, le
nouveau nom de Siemens Enterprise
Communications, a pris, si l’on peut dire,
son envol. A l’aéroport national, où Unify
réalise et gère l’infrastructure de com-
munication, ce nom apparaît à présent
aussi sur divers panneaux d’affichage.
www.unify.com
Arnaud Spirlet
REPORTAGE
Fedelec magazine | 31
SchréderUn nouvel éclairage pour la Grand-Place de Bruxelles
ruxelles a équipé sa grand-Place d’un nouvel éclairage à leds, générant plus de 80% d’économies d’énergie. Bruxelles veut ainsi promouvoir son rôle international et sa fonction de capitale
en plaçant sous les feux de la rampe le trésor architectural que repré-sente la grand-Place, classée au Patrimoine mondial de l’humanité par l’unesco. schréder était l’un des acteurs ayant contribué à réaliser ces plans ambitieux.
“B
”La Ville avait lancé en 2007 le projet de
revaloriser la Grand-Place et son patri-
moine architectural. Le plan d’éclairage
de la Grand-Place a été mis en œuvre
en coopération avec Beliris, issue d’une
collaboration entre l’Etat fédéral et la
Région Bruxelles-Capitale, ayant pour
objectif d’améliorer le rayonnement de
Bruxelles en tant que capitale belge et
européenne. Dans cette optique, Beliris
réalise des projets de construction, de
rénovation et de restauration dans diffé-
rents domaines tels que la mobilité, les
logements sociaux, les espaces verts,
la revitalisation de quartiers, la culture, le
patrimoine et le sport.
«L’éclairage de la Grand-Place était obso-
lète et pouvait tomber en panne à tout
moment», raconte le bourgmestre Freddy
Thielemans. «Une ville mal éclairée est
une ville triste. Nous voulions disposer
d’un système d’éclairage moderne avec
une faible consommation d’énergie, peu
d’entretien et une grande fiabilité à long
terme. Le caractère économe en énergie
de l’éclairage était une exigence formelle
du projet. Une autre exigence concernait
l’entretien, car les bâtiments sont très dif-
ficilement accessibles. La solution propo-
sée devait donc simplifier les opérations
d’entretien ainsi que leur fréquence.»
«Ce nouvel éclairage, entièrement réalisé
à base de leds, diffuse à la fois une lumière
blanche, douce et précise, permettant
de souligner les détails et la finesse des
façades architecturales, et de créer ainsi
une homogénéité sur la Place» ajoute Els
Ampe, échevin chargé de la Mobilité, des
Travaux publics et du Parc automobile.
«Durant les événements spécifiques ou
les fêtes, nous pourrons désormais réa-
liser un jeu de lumière aux variations infi-
nies. Les visiteurs sont sensibles à l’am-
biance féerique créée par l’éclairage de
la Grand-Place et les Bruxellois sont fiers
de cette revalorisation de leur patrimoine
historique.»
Pascal Chenot est directeur régional des
ventes aux Constructions Electriques
Schréder et était chargé du projet d’éclai-
rage de la Grand-Place. «Pour ce projet,
nous avons dû relever deux grands défis.
Tout d’abord la gestion d’un éclairage
architectural permanent et un éclairage
événementiel, à l’aide d’un seul et même
système. Cette demande nous a conduits
à proposer une plate-forme de gestion
ouverte, afin de pouvoir intégrer toutes les
exigences relatives à un éclairage événe-
mentiel. Le deuxième défi était la gestion
des travaux d’installation dans cet endroit
éminemment touristique. Ces travaux
devaient se dérouler pour tout le monde
en toute sécurité et déranger le moins
possible les animations permanentes de
la Grand-Place.»
Les objectifs ayant évolué en cours de
projet, la solution d’éclairage proposée
par Schréder a été adaptée en consé-
quence. Pascal Chenot: «Nous avons
associé la technologie par leds à un
système de gestion intelligent, permet-
tant une réaction immédiate du maté-
riel, de nombreux effets lumineux et une
grande accessibilité au système. Cette
plate-forme est bien entendu protégée,
car accessible via une simple connexion
internet, pour un confort d’utilisation opti-
mal. L’éclairagiste peut ainsi, de partout
dans le monde, visualiser et piloter lui-
même l’effet lumineux qu’il a conçu.
Pour un projet aussi important et aus-
si prestigieux, différentes entreprises
concurrentes étaient, bien entendu, en
lice. Pascal Chenot peut-il nous dire pour-
quoi la solution d’éclairage de Schréder a
été finalement retenue? «Tout d’abord, la
solution proposée par Schréder dépas-
sait toutes les attentes du client, tant au
niveau de la consommation d’énergie que
de la garantie. Notre solution à leds a per-
mis de ramener la consommation d’éner-
gie pour l’éclairage de l’ensemble des 27
bâtiments en dessous de celle de l’éclai-
Copyright © Schréder
REPORTAGE
32 | Fedelec magazine
rage d’origine de deux des bâtiments
seulement, à l’aide de sources tradition-
nelles. Cette nouvelle installation génère
une économie d’énergie de plus de 80%
et divise par quatre les frais d’entretien.
En outre, Schréder dispose d’un service
interne spécialisé dans les illuminations.
Ce département sait tout de la réalisation
d’un éclairage architectural et possède
une connaissance mondiale sur le plan
des solutions d’éclairage dynamiques.
Enfin, la Ville de Bruxelles a pu, tout au
long des travaux, s’adresser au même
chef de projet, facilitant ainsi la gestion de
l’opération. Le chef de projet s’est occupé
de la gestion de nombreux détails de ce
projet, de sa coordination et de la maîtrise
d'une vision globale de ce dernier.»
Comme dit plus haut, la solution tech-
nologique de Schréder permet, sans
matériel temporaire complémentaire,
de faire varier individuellement l’inten-
sité et la couleur de chaque luminaire,
et ce, au moyen d’un seul et même sys-
tème de gestion centralisée, implanté
à l’Hôtel de Ville. Au total, il a fallu, entre
autres, pour cette solution d’éclairage de
la Grand-Place, y compris l’intégration de
son et lumière, 1.600 luminaires linéaires
contrôlables individuellement et 50 pro-
jecteurs à leds Enyo, 4 km de câbles d’ali-
mentation, 15 km de câbles de données,
1,2 km de fibre optique, deux antennes
Wi-Fi, huit webcam, une seule régie tech-
nique centralisée, 6.160 adresses et 18
univers DMX, pour une puissance totale
de luminaires de 28,50 kW.
Le nouvel habillage de la Grand-Place
comporte, outre l’éclairage, une nouvelle
installation de sonorisation, dont, grâce à
un système de camouflage ingénieux, les
haut-parleurs installés sur le toit ne sont
pas visibles de la Grand-Place. Ce projet
international a été réalisé par 16 interve-
nants différents. Un rôle important a été
réservé à l’architecte de la Ville et concep-
teur d’éclairage Isabelle Corten. «Je suis
persuadée que ce projet ne pouvait réus-
sir que grâce à une parfaite collaboration
avec le fournisseur. La réactivité et le pro-
fessionnalisme permettant à Schréder
de faire face à différentes situations,
sont des qualités très appréciables. Elles
représentent une vraie valeur ajoutée
lorsque l’on doit collaborer à un tel projet.»
Ce fut aussi pour Isabelle Corten un for-
midable défi de mettre ce bijou architec-
tural, littéralement, sous les projecteurs.
«L’installation permet de créer toutes les
variations de lumière désirées, y compris
un scénario dans les teintes de blanc, ce
qui est très original. La plupart des villes
n’utilisent, en effet, qu’une program-
mation couleur. De plus, toutes les cou-
leurs de la palette RGB sont disponibles
sur tous les luminaires. Comme vous le
savez, RGB signifie Red-Green-Blue
(Rouge-Vert-Bleu) et le mélange appro-
prié de ces trois couleurs primaires per-
met d’attribuer à chaque couleur par-
ticulière, un codage unique. Dans ses
recommandations, la Commission des
Monuments et sites souhaitait ne pas
installer de matériel complémentaire
pour la création d’un éclairage événe-
mentiel. Ce système dynamique répond
à cette condition grâce à la commande
des 1.650 luminaires. Mais j’aimerais tout
de même ajouter un mot concernant la
durabilité. Au départ, on ne voulait éclai-
rer que deux bâtiments, l’Hôtel de Ville et
la Maison du roi, précisément pour limiter
la consommation d’énergie. Mais grâce à
l’utilisation de projecteurs à leds, ce projet
a évolué vers 27 façades, sans augmen-
tation exponentielle de la consommation
d’énergie. Grâce à la faible consomma-
tion d’énergie des leds, il devint vite évi-
dent pour tous les intervenants, que cette
technologie était préférable.»
Pour conclure, mentionnons encore les
installateurs de cette splendeur sur la
Grand-Place: Fabricom pour l’éclairage
et Inytium pour le son.
www.schreder.com
www.bruxelles.be
Copyright © SchréderCopyright © Schréder - M.Detiffe
Fedelec magazine | 33
AbyzLes projets à grande échel-le dominent le marché
epuis l’an dernier, l’entreprise Abyz, de galmaarden, a pris
possession d’un nouvel immeuble flambant neuf, sur le ter-
rain où elle était déjà établie précédemment. «Abyz s’appuie
principalement sur de petits projets tels que les bibliothèques munici-
pales, les bureaux de police, les centres culturels et les piscines. «Pour
le moment, il y a moins de projets en cours, en quantité, mais il existe
cependant quelques exceptions de grande taille», nous confie Jean-
Pierre Piret, directeur d’Abyz, qui continue à étendre son offre de pro-
duits grâce aux solutions audio du fabricant espagnol egi.
“D
”Récemment, l’ancien immeuble Abyz,
qui jouxtait la Nieuwstraat, a été démoli.
Le nouveau bâtiment de l’entreprise a été
implanté plus en retrait sur le terrain, per-
mettant ainsi de dégager de nombreuses
places de stationnement, tant à l’avant
qu’à l’arrière du bâtiment. Ce dernier
comporte trois niveaux, pour une sur-
face utile de près de 1.200 mètres car-
rés. Celle-ci est pratiquement identique
à celle de l’ancien immeuble démoli, mais
constitue un petit bijou de fonctionnalité
et de facilité d’utilisation, pour les 17 col-
laborateurs d’Abyz. On trouve au rez-de-
chaussée, à côté du showroom, une salle
de réunion et des aménagements desti-
nés au personnel. Nous avons volontai-
rement choisi de regrouper le showroom
et l’espace formation en un seul volume.
L’idée est de mettre en place, à terme,
des cloisons de séparation, qui ser-
viraient en certaines occasions, si le
besoin s’en fait sentir. Au premier étage
se trouvent le service commercial, la
comptabilité de l’entreprise et l’espace
de stockage, et au 2e étage, nous avons
Dobiss, la société sœur d’Abyz, spécia-
lisée en domotique, ainsi que le service
technique d’Abyz.
Justifié sur le plan fonctionnel et
énergétique
Le nouveau bâtiment d’entreprise doit
être avant tout justifié sur le plan fonction-
nel et énergétique, sans fioritures. Outre
l’isolation classique des panneaux béton,
les murs extérieurs ont été recouverts de
plaques isolantes de type Gyproc, de 6
cm d’épaisseur. «Nous avons également
opté pour un éclairage par tubes fluores-
cents TL5, économes en énergie. Bien
entendu, chaque fois que nous l’avons
pu, nous avons utilisé une technologie
«maison» pour aménager le bâtiment de
la manière la plus conviviale possible.
Ainsi, l’éclairage et le chauffage sont pilo-
tés par un système domotique Dobiss.
Pour la vidéosurveillance et le contrôle
d’accès, nous avons également fait
appel à des marques «maison» (Fermax).
Il reste de la place, sur le site, pour une
extension future éventuelle, à gauche
devant le nouveau bâtiment», nous révèle
Jean-Pierre Piret, directeur d’Abyz.
Marché résidentiel difficile
Jean-Pierre Piret est assez nuancé quant
au développement actuel du marché:
«Depuis la mi-2012, le marché résiden-
tiel traverse une période difficile, bien que
nous observions à présent une légère
reprise d’activité. Nous remarquons que
certains acteurs commerciaux mènent
une politique de prix très compétitive,
mais qu’ils ne pourront pas maintenir, à
terme. Abyz s’appuie sur le marché des
projets, avant tout de petits projets tels
que les bibliothèques municipales, les
bureaux de police, les centres culturels,
les piscines etc. Les bureaux de police,
par exemple, sont un débouché clas-
sique pour Abyz, principalement pour
les systèmes de vidéo et d’interphonie
Fermax. Mais pour le moment, les com-
munes doivent, elles aussi, faire attention
aux dépenses. Il y a en ce moment moins
de projets en cours qu’auparavant, mais
il y a tout de même un certain nombre de
grands projets auxquels Abyz participe.
Projets d’interphonie à grande
échelle
Le plus grand projet jamais réalisé par
Abyz, en chiffre d’affaires, a été celui
réalisé dans le cadre du Centre péniten-
tiaire de Bruges, il y a de cela deux ans. Il
s’agissait du remplacement du système
d’interphonie existant dans cette prison,
par le système Commend. Ce dernier
avait été fourni par Abyz et installé par
Cofely Fabricom. Récemment, Abyz a
fourni un tel système d’interphonie pour
le Centre de Psychiatrie légale de Gand.
Ce système a été mis en œuvre par
Siemens et Cofely Fabricom. L’Autorité
portuaire d’Anvers et la filiale belge du
géant pharmaceutique GlaxoSmithKline
(GSK), implantée à Wavre, ont été récem-
ment équipées d’un système Commend.
Parmi les autres projets récents, on peut
citer, l’International School of Brussels et
l’Ambassade d’Irlande à Bruxelles, pour
REPORTAGE
34 | Fedelec magazine
lesquelles un projet d’ensemble a été
réalisé, avec entre autres des systèmes
de contrôle d’accès, de la vidéophonie et
de la vidéosurveillance.
La tour résidentielle Up-site
Le fleuron parmi les projets en cours
d’Abyz est sans conteste la tour résiden-
tielle UP-site de Bruxelles, située près de
la Gare du Nord et du canal Bruxelles-
Charleroi. Le projet d’A2RC Architects
et des Ateliers Lion, pour ce nouveau
quartier, comprend, outre cette tour
d’habitations, entre autres quatre bâti-
ments d’appartements avec terrasse,
quatre immeubles de bureaux ainsi que
des magasins. Ces quatre «Villas», équi-
pées d’appartements avec de grandes
terrasses, sont implantées devant la tour
résidentielle et jouxtent le canal. La tour
UP-site, elle-même, mesure 140 mètres
de haut et constitue, pour ainsi dire,
le couronnement de cet ensemble de
constructions neuves, avec à son som-
met une terrasse panoramique acces-
sible au public, à la demande de la Ville
de Bruxelles. Du fait de sa hauteur excep-
tionnelle, cette tour est très présente
dans l’environnement. Les tours résiden-
tielles sont très demandées, en raison de
leur utilisation efficace de l'espace. La
tour UP-site devrait être complètement
achevée à fin juin 2014. Avec ses 260
appartements, elle est, après la Tour du
Midi et la Tour des Finances, le troisième
immeuble le plus élevé de Bruxelles. Si
l’on ne prend en compte que le critère
du logement, cette tour résidentielle est
même la tour la plus élevée de la capitale.
La vidéophonie dans 260
appartements
Un système de vidéophonie Fermax a
été livré au client Imtech Belgium pour la
tour résidentielle UP-site. Comment un
acteur commercial de moyenne gran-
deur tel qu’Abyz a-t-il pu emporter une
commande de cette ampleur? Jean-
Pierre Piret précise: «Nous sommes un
acteur relativement modeste, mais for-
tement spécialisé. Pour chaque niche de
marché, nous disposons, en interne, de
spécialistes. En outre, notre partenaire et
fournisseur espagnol Fermax jouit, mon-
dialement, d’une excellente réputation en
ce qui concerne les très grands projets
de logements. Pour Abyz, cette tour rési-
dentielle, avec ses 42 étages et ses 260
appartements, constitue bien entendu un
gros projet, mais Fermax réalise parfois
des projets de logements dans d’autres
pays, qui portent sur plus de 1500 appar-
tements. C’est tout dire. Bientôt nous
allons installer aussi dans la tour UP-site,
un système d’interphonie Commend,
pour l’évacuation en cas d’incendie. Pour
le volet contrôle d’accès de ce projet aus-
si, Abyz est encore dans la course.
Nouveau: Solutions audio EGi
Outre Fermax, le fabricant espagnol de
systèmes de contrôle d’accès, dont les
solutions sont déjà distribuées par Abyz,
nous collaborons depuis début 2013
avec un deuxième fabricant espagnol. Il
De gauche à droite: Jean-Pierre Piret, directeur d’Abyz, avec son épouse Betty Van Tornhout, et les collaborateurs Mieke Van Den Borre et Annelies Piret
s’agit d’EGi, qui fabrique des solutions
audio à Saragosse, et développe depuis
plus de 40 ans ses propres systèmes.
EGi dispose de deux gammes de pro-
duits en matière d’audio: des systèmes
pour installations domestiques mais
aussi professionnels (sonorisation, sys-
tèmes audio d’évacuation, diffusion de
musique, etc.). Jean-Pierre Piret précise
la nature de cette collaboration: «Ce nou-
veau fournisseur complète notre offre
de produits. Les installations audio font
de plus en plus partie des cahiers des
charges des grands projets, et ce, dans
divers secteurs. Depuis début 2013,
nous avons déjà équipé, dans notre pays,
quelque trois projets plus petits avec des
solutions EGi.»
www.abyz.be
www.egi.com
Fedelec magazine | 35
n tant qu’installateur
de groupes électro-
gènes, locquet Power
& light est surtout connue pour
la location et la vente de géné-
rateurs et pour l’éclairage de
chantier. l’entreprise s’occupe,
entre autres, de projets gou-
vernementaux à grande échelle
tels que le réaménagement de
l’échangeur de lummen, mais
également de l’éclairage et de
l’alimentation électrique des
compétitions de cyclocross.
lors du dernier Matexpo, elle a
même emporté le green Award.
“E
”Cette entreprise de la cinquième généra-
tion, basée à Kruishoutem, compte pour
le moment une quinzaine de collabora-
teurs et travaille en étroite collaboration
avec un certain nombre de sous-trai-
tants à travers tout le pays. «Notre acti-
vité principale se situe encore dans le
secteur des télécoms, pour lequel nous
alimentons, 24 h sur 24, des mâts d’an-
tennes GSM éloignés, non raccordés au
réseau. Nous travaillons pour tous les
opérateurs et nous avons la charge de
sites hors réseau, pour la réparation de
pannes éventuelles, ainsi que le démon-
tage de mâts sur d’anciens bâtiments
industriels devant être démolis et pour
lesquels nous installons des groupes
électrogènes temporaires. Outre la vente
et la location de machines, nous nous
occupons aussi, par exemple, de gérer
le fuel. En cas de panne, nous assumons
notre pleine responsabilité en tant que
fournisseur de courant. Sur le territoire
belge, nous pouvons être partout pré-
sents avec un groupe électrogène, en
moins de deux heures. Le service après-
vente est assuré 24 heures sur 24 grâce
à notre système d’assistance administra-
tive et technique. Mais notre rayon d’ac-
tion s’étend plus loin: Nous avons des
projets en cours en France et aux Pays-
Bas», nous informe Vincent Locquet, diri-
geant de l’entreprise. A partir de 2005,
la famille Locquet a démarré également
des prestations d’éclairage destinées,
entre autres, aux services de secours
et aux projets de construction et d’évé-
nements, et l'entreprise a été rebaptisée
"Locquet Power & Light».
Alimentation temporaire en énergie
Qu’il s’agisse d’une construction neuve
ou d’une extension d’installation exis-
tante, il se passe souvent pas mal de
temps avant que l’on ne soit raccordé
au réseau. On installe alors, en atten-
dant, un groupe électrogène tempo-
raire. Vincent Locquet: «Certaines de
nos activités sont plutôt saisonnières.
Nous sommes, depuis le départ, plutôt
actifs dans l’industrie, mais nos activités
dans le secteur événementiel prennent
de plus en plus d’importance. Les évé-
nements pour lesquels une alimentation
temporaire est nécessaire, ont lieu le plus
souvent durant les mois d’été. Fin sep-
tembre débute la saison de l’éclairage,
pendant laquelle nous travaillons sur-
tout pour la construction et l’industrie.
Les coupures de courant dues au ges-
tionnaire de réseau, planifiées ou non, se
produisent toute l’année. Nous remplis-
sons, surtout pour les coupures non pla-
nifiées, une sorte de rôle de «pompiers»
afin de rétablir le courant le plus rapide-
ment possible. Pour les coupures plani-
fiées, ou lors du remplacement de trans-
formateurs, on loue souvent un groupe
électrogène. Si l’on ne peut pas attendre
une alimentation de secours, nous ins-
tallons aussi des groupes électrogènes
à demeure, que le client loue ou achète.
La majeure partie de nos installations
va, grosso modo, de 50 à 600 kVA. Cela
concerne le plus souvent des projets qui
nécessitent à la fois des groupes électro-
gènes de l’éclairage et des accessoires.
En ce qui concerne les prestations élec-
trotechniques, nous nous limitons aux
groupes électrogènes de secours. Nous
n’installons jamais d’éclairage fixe, que
ce soit de secours ou d’ambiance, mais
uniquement temporaire.»
Théâtre municipal d’Anvers
Récemment, le groupe de secours de
300 kVA du Théâtre municipal d’Anvers,
devenu obsolète, a dû être démonté et
remplacé par une installation plus puis-
sante, du fait, entre autres, de la néces-
Locquet Power & LightInstaller une alimentation électrique temporaire dans des endroits difficiles est une spécialité
PROJET
36 | Fedelec magazine
sité de raccorder également une cuisine
au réseau secouru. Durant la période de
transition (c.-à-d. les travaux de démon-
tage) l’alimentation électrique a été assu-
rée par un groupe électrogène mobile
de 400 kVA, équipé d’un réservoir, loué
par Locquet Power & Light. L’appareil a
été placé dans la rue. L’ancienne instal-
lation, qui se trouvait dans un petit local
en sous-sol, sous le théâtre municipal, a
dû être démontée avec précaution, et a
été sortie par une petite ouverture prati-
quée dans le mur extérieur. Le nouveau
groupe Volvo, de 600 kVA, dont entre
autres l’enveloppe a dû être préalable-
ment démontée, a pu ensuite être intro-
duit via la même ouverture. Les pièces
démontées ont été alors remontées et la
nouvelle installation a pu ensuite être pré-
parée pour la mise en service.
cyclocross
Ces dernières années, Locquet Power
& Light s’est bâti une solide réputation
en ce qui concerne l’alimentation élec-
trique et l’éclairage de compétitions de
cyclocross. Lors du récent cyclocross
de Kalmthout, nous avons installé 84
mâts d’éclairage, équipés chacun de 4
lampes de 1000 W. Ceci nécessite une
approche particulière et une expérience
du terrain. Vincent Locquet: «Dans un
premier temps, le parcours complet, qui
varie habituellement entre 2 et 3 km, est
inspecté en compagnie de l’organisateur.
Il s’agit la plupart du temps d’une com-
binaison de prairies, de sols forestiers
meubles, etc. Le but est de vérifier où
nous pouvons passer avec notre matériel
lourd (camions-grues etc.) et là où nous
devons rechercher d’autres solutions.
Par exemple en remplaçant les caissons
lumineux lourds par des ballons lumi-
neux portatifs, y compris pour la pose
du câblage. On réalise une estimation du
nombre de mâts lumineux nécessaires.
La plupart du temps on implante un mât
tous les 30 à 50 mètres On repère où les
appareils doivent être positionnés. Pour
ce faire, on tient surtout compte de l’em-
placement des caméras: La lumière doit
«accompagner» la direction de la camé-
ra. Les endroits sombres du parcours,
présentant des risques éventuels pour
les coureurs, tels qu’un tronc d’arbre
par exemple, seront traités tout spécia-
lement. Lors d’un deuxième tour le long
du parcours, en compagnie d’un éclaira-
giste, on détermine et l’on marque préci-
sément les positions d’implantation des
mâts d’éclairage. Quelques jours avant la
compétition ils sont effectivement mis en
place et chaque lampe est réglée séparé-
ment de manière à obtenir une diffusion
optimale de la lumière sur l’ensemble du
parcours.»
Groupes de luminaires
«Normalement, l’ensemble du terrain
est partagé en un certain nombre de
groupes de luminaires ayant chacun son
propre générateur. Dans le cas où il est
prévu par l’organisateur d’installer un
grand écran à leds, il y a lieu de prévoir
un groupe de secours supplémentaire.
Si un kiosque à nourriture ou boissons
est implanté dans les environs immédiats
Cyclocross de KalmthoutThéâtre municipal d’Anvers
locquet, membre de Fedelec Locquet Power & Light est membre de Fedelec depuis 2011. Son directeur, Vin-cent Locquet, précise pourquoi: «Au cours de nos activités électrotechniques, nous avons affaire, de plus en plus, à des installations d’alimentation de secours complexes. Des problèmes peuvent surgir, même dans le cas d’installations provisoires. Ainsi, conformément au RGIE, le piquet de terre d’une installation provisoire doit être enterré à 3 mètres. En cas de location de groupe mobile, ceci est toutefois impossible. La solution à un tel problème n’est pas décrite dans le RGIE. Les contrôles d’installations temporaires nous ont permis, conjointement avec le VEI (devenu Tecnolec) et Fedelec, de constater que la réglementation présentait des lacunes. Elle ne tient, entre autres, pas compte des installations très temporaires. Fedelec nous montre comment résoudre certains problèmes lorsqu’il nous est impossible de répondre à la réglementation: Comment peut-on par exemple mettre à la terre un mât d’éclairage temporaire sur un chantier mobile? Leurs conseils permettent d’assurer la fiabilité de l’installation.»
Fedelec magazine | 37
de cet écran, il est raccordé sur le même
groupe électrogène. A l’arrivée, il est de
toute manière prévu un groupe électro-
gène et un groupe de secours. La plupart
du temps, il est prévu une dizaine de ces
groupes de luminaires par groupe élec-
trogène d’une puissance allant de 20 kVA
(par ex. pour un écran à leds) à 150 kVA
(par ex. pour le chauffage et la restaura-
tion dans les tentes VIP). Il est essentiel
de prévoir suffisamment de possibilités
de raccordement pour faire face aux
circonstances imprévues. Les services
de prévention locaux vérifient si tous
les agréments sont en ordre. Nous pré-
voyons aussi les piquets de terre néces-
saires au niveau des générateurs ainsi
que le contrôle d’isolement au droit des
mâts d’éclairage», nous informe encore
Vincent Locquet.
Echangeur de Lummen
Lors de la rénovation récente de l’échan-
geur de Lummen, un projet à grande
échelle sur le plan du génie civil, deux
nouveaux ponts préfabriqués ont été
intégrés au trafic routier. Ces derniers ont
été transportés sur site et amenés à leur
place définitive par l’entrepreneur princi-
pal Jan de Nul, à l’aide de rails graissés,
de treuils et de pompes. Ceci a dû être
réalisé en un temps très court, soit en un
week-end. L’entreprise Locquet Power &
Light a obtenu la commande de l’alimen-
tation électrique et de l’éclairage. Vincent
Locquet: «Pour ce faire, nous avons opté
volontairement pour l’installation de plu-
sieurs machines afin d'éviter le risque de
green AwardLors de la dernière édition du salon professionnel Matexpo, Locquet Power & Light a emporté le Green Award avec l’ALH2E HyES(A), la pre-mière alimentation électrique à base d’hydrogène commercialement ex-ploitable. Pour le moment, cette so-lution est utilisée pour l’alimentation d’un mât GSM Belgacom/Proximus. Vincent Locquet: «Il s’agit d’une as-sociation de pile à combustible à hydrogène et d’un groupe diesel Greenline. Ces groupes Greenline sont développés et construits en interne. Ils disposent d’un réservoir intégré de 1200 litres, d’une enve-loppe insonorisée efficace (51 dBa à 7 mètres) et de moteurs économes en énergie. En collaboration avec Air Liquide Energy (ALH2E) nous pro-posons aussi la première alimentati-on électrique par pile à combustible à hydrogène. La pile à combustible à hydrogène, pour applications hors réseau, offre quelques avantages par rapport aux groupes diesel con-ventionnels: Entre autres, l’absence d’émissions sur le site ainsi que de bruit ou d'odeur. Avec cette solu-tion, nous assurons une alimenta-tion électrique silencieuse et fiable sur les chantiers et dans l’industrie. Souvent, les groupes tournent seu-lement pour alimenter la radio de chantier, ce qui a un impact néga-tif sur la machine et provoque une formation inutile de suie et une con-sommation de carburant superflue."
Echangeur de Lummen Vincent Locquet
coupure de courant. Nous avons installé
sur chaque pont cinq groupes de 150
kVA de notre flotte de location, afin d’ali-
menter les treuils. Chaque pont a reçu en
outre un groupe de secours. Pour l’éclai-
rage du chantier, il a été installé cinq bal-
lons lumineux et deux mâts d’éclairage.
Les mâts d’éclairage sont surtout desti-
nés à l’éclairage de grandes étendues.
Les ballons lumineux ont l’avantage d’as-
surer une belle diffusion uniforme de la
lumière et de ne pas éblouir.»
Location ou vente
La location de groupes électrogènes de
secours assure une grande partie du
chiffre d’affaires de Locquet. Vincent
Locquet: «Le chiffre d’affaires des loca-
tions reste environ constant, mais le
nombre de projets est en augmentation.
Nous remarquons que la location à long
terme cède la place à des périodes de
location plus courtes, souvent d’à peine 1
à 2 jours. Pour les installations de secours
fixes, entre autres dans les centres de
données, nous avons, en tant qu’entre-
prise de vente et de location, un atout sup-
plémentaire qui est qu’en cas de coupure
de courant ou d’entretien d’une installa-
tion fixe, nous avons la possibilité, grâce
à l’étendue de notre flotte, de mettre en
place un groupe mobile. De plus en plus
de PME, de MRS, de centres de données,
mais aussi les logements de standing,
prévoient la possibilité de faire installer par
la suite un groupe de secours.»
www.locquet.com
PROJET
38 | Fedelec magazine
Fedelec magazine | 39
• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)
Verwaltungsprogramm / Programme de gestion
• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)
• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS
Gestion devis
Gestion commerciale
Gestion catalogue
Zoning II • 4780 ST-VITHe-mail: info@eicher.be
eicherBüro & Kommunikation
Electrotechnique - Alarme
Fournitures de bureau
Télécommunication - Internet
Systèmes informatiques
Programmation
Tél. 080 / 22 68 11Fax 080 / 22 68 15
Autoroute E42 Verviers-PrümSortie 14 St.Vith-Nord
Verviers
St-VithVielsalm
SpaLiège
Prüm/Trèves
Brxl
sN
am
ur
Hasselt Maastricht
E25
E42
Malmedy
E40
Bastogne
eicher
SIEMENS: les diodes SiC dopent l’efficacité des variateurs Grâce aux nouvelles diodes à carbure de silicium (SiC), Siemens
et ses partenaires de recherche sont parvenus à augmenter
la puissance des variateurs de fréquence de près de dix pour
cent. Dans le cadre du récent projet MV-SiC, ces diodes ont été
testées sur le type de variateurs utilisés classiquement pour les
grands entraînements. Les diodes SiC permettent de réduire
la complexité du système et, grâce à leurs pertes plus faibles,
d’augmenter l’efficacité énergétique. Elles induisent une hausse
d’environ un tiers de la fréquence de commutation des varia-
teurs, ce qui booste les performances et élargit la plage de
vitesse des entraînements. Ce projet, piloté par Siemens, a été
financé par le Ministère fédéral allemand de l’Enseignement et
de la Recherche
dans le cadre de
son programme
portant sur l’uti-
lisation de l’élec-
t r o n i q u e d e
puissance pour
optimiser l’effica-
cité énergétique.
www.siemens.com
Colloque sur la construction de tableaux électriques lance ‘Education Concept’
Le deuxième colloque belge sur la construction de tableaux
électriques a eu lieu le 22 octobre. Les spécialistes se sont
retrouvés à Zellik où ils ont été accueillis par ABB, EPLAN,
Phoenix Contact, Rittal et Festo, les membres du consortium
d'entreprises spécialisées. Le thème principal était le concept
éducatif. D'après les résultats du colloque de l'an dernier et d'une
enquête, une grande difficulté est la recherche de personnel
qualifié. Le consortium a mis au point un ‘Education Concept’,
dont l'objectif est de jeter une passerelle entre les entreprises et
l'enseignement technique, et stimuler l'arrivée de collaborateurs
bien formés. Cela se traduit par le développement de l'Educa-
tion Cabinet, un
tableau industriel
avec dossier élec-
trique, mode d'em-
ploi et formation
pour enseignants.
Il est proposé aux
écoles afin de fami-
liariser les élèves
à la construction
de tableaux élec-
triques
LEGRAND présente les tableaux de distribution modulaires Drivia™Parce que dans certains cas, il n’y a pas assez de place pour un tableau de distribution standard en 18 modules, Legrand lance Drivia™. Ce coffret fait 13 modules de large et convient à une installation discrète dans des applications comme des logements sociaux et des appartements. Le concept fait écho à d'autres gammes de Legrand, notamment XL³ 125 et Plexo³. Ce développement remplace Ekinoxe, l’ancien coffret en 13 modules. Drivia™ est disponible dans des versions dotées d’1 à 4 ran-gées (13 à 52 modules). Cette solution répond aux besoins de l’installateur. Les châssis, les borniers, les rails et tous les éléments du coffret sont munis de trouvailles intelligentes qui optimisent le câblage et le montage des produits. Avec les accessoires en jaune voyant pour une fixation murale droite et guidée, et un raccordement vertical et/ou horizontal de plusieurs coffrets, Drivia™ garantit une instal-lation réussie.
www.legrand.be
PRODUCT NEWS
Fedelec magazine | 41 Fedelec magazine | 41
BoSCh SECURITy SySTEMS: nouveaux enregistreurs numériques DIVAR Avec l’introduction de sa famille d’enregistreurs numériques
DIVAR, Bosch Security Systems appuie les nouvelles caméras
analogiques à très haute résolution 960H. La technologie 960H
augmente de façon considérable la résolution des systèmes
vidéo analogiques et s’affirme comme une solution intermédiaire
économiquement justifiée tant qu’une qualité d’image HD n’est
pas requise. Grâce à l’emploi de nouveaux capteurs d’image
à couplage de charges (CCD), les caméras 960H fournissent
une résolution de 720 lignes TV. Avec leur compatibilité 960H
incorporée, les enregistreurs DIVAR captent 30% de résolution
horizontale en plus que les systèmes 760H traditionnels com-
parables. Les enregistreurs vidéo numériques (DVR) de type
DIVAR 3000/5000 enregistrent et visualisent les images à pleine
résolution 960H et à des fréquences atteignant 25 images par
seconde sur tous les canaux. Les utilisateurs peuvent visionner
ces images à partir de n’importe quel endroit via le navigateur
internet incorporé, un logiciel client ou des applis compatibles
avec toute une série d’appareils mobiles.
www.boschsecurity.be
Contribution à un projet flamand d’avenir pour l’éclairage? La Commission Européenne a identifié six ‘Key Enabling Technologies’ (KET), parmi lesquelles la micro- et la nanoélectronique et la
photonique, qui doivent développer la compétitivité technologique de l’Europe. Pour chacune de ces KET, une feuille de route détaillée
a été élaborée. Dans le prolongement de ces objectifs européens, la région flamande compte – par l’intermédiaire de l’IWT – adapter
ces feuilles de route à la situation spécifique rencontrée en Flandre: offre, demande, points forts et chaînes de valorisation potentielles.
Par analogie avec la feuille de route européenne pour la Photonique, 7 groupes de travail ont été constitués. Au sein du groupe de travail
‘Eclairage, Electronique & Affichages’, le Laboratoire de Technologie d’Eclairage de la KU Leuven|Campus Gent (l’école technique supé-
rieure KAHO Sint-Lieven) contribuera au projet d’éclairage. La feuille de route finalisée sera présentée lors du symposium SPIE Photonics
Europe à Bruxelles (14-17 avril). Une première concertation a déjà eu lieu le 28 janvier à la KU Leuven/technologiecampus Gent.
www.iiw.kuleuven.be
www.groenlichtvlaanderen.be
La plaque large pour 2 modules LIVINGLIGhT est de retour Avec LivingLight, BTicino est parvenu à donner un look élé-
gant à la plaque large pour deux modules – qui est de retour. Il
s’agit d’une version en harmonie avec la variante existante pour
3 modules. Les plaques des mécanismes de commande peu-
vent ainsi être alignées sur les plaques des prises. Le support de
module spécifique correspondant, avec fixation à vis, peut être
monté sur le même boîtier encastré pour 3 modules, et ce tant
pour une application dans la maçonnerie que pour des murs
creux. La nouvelle plaque est proposée dans 24 finitions rec-
tangulaires: en technopolymère, en Zamac, en bois et en Kristall
personnalisable. Le design se niche aussi dans les détails. La vis
centrale de la plaque décorative pour la prise standard (230 V) a
été remplacée par un système de clips.
www.bticino.be
Product News
42 | Fedelec magazine 42 | Fedelec magazine
Les nouveaux logements prévoient de plus en plus
l’installation d’équipements domotiques. Les clients
souhaitent, en effet, télécommander les différentes
fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des
économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à
domicile et leurs appareils télécoms. Véritable
référence dans ce domaine depuis de nombreuses
années, Domintell consacre l’exclusivité de son
expertise et de lourds investissements en recherche
et développement afin d’offrir des solutions toujours
plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.
Résultat : le marché de la domotique explose et
le besoin d’installateurs spécialisés augmente.
Pourquoi ne rejoindriez-vous pas nos partenaires
installateurs agréés ? Deux jours de formation gratuite
suffisent pour profiter pleinement des développements
de ce nouveau marché. Intéressé ? N’hésitez pas à
nous contacter pour une démonstration. 067 88 82 50
info@domintell.com - www.domintell.com
1 NouVeLLe habItatIoN suR 5 s’équIPe eN DomotIque.Ne Ratez Pas ce maRché :
DeVeNez INstaLLateuR DomINteLL. ww
w.a
vvis
i.com
arch
: Fra
nçoi
s m
arte
ns
LE DESIGN EN TOUTE SIMPLICITÉ
1 OU 2 PORTS • 3 FINITIONS : BLANC, TECH ET ANTHRACITE • COMPATIBLE AVEC DIFFÉRENTS MODÈLES ET MARQUES D’APPAREILS
ÉLECTRIQUES • FACILE À CONNECTER • PEUT ÊTRE MONTÉ À LA PLACE D’UNE PRISE DE COURANT NORMALE • FACILE À PLACER DANS
DES BOÎTES D’ENCASTREMENT TRADITIONNELLES • DEUX VERSIONS DIFFÉRENTES : AVEC UN PORT USB (COURANT DE CHARGE
MAXIMAL 750 MA) OU DEUX PORTS USB (COURANT DE CHARGE MAXIMAL 1500 MA)
CHARGEUR USB1 OU 2
PORTS USB3 FINITIONS
BLANC - TECH - ANTHRACITE
2014 BATIBOUW
Rendez-nous visite au
stand 206 - palais 9
Plus d’info : www.bticino.be
adv_LL_USB_fedelec_210x297_NL_FR.indd 2 20/01/14 15:37
Recommended