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Àla réception de vos nombreuses réactions,
j'en conclus que la première édition de
l'Auditeur francophone vous a plu. Lors-
qu' on lance un nouveau projet, le doute
est toujours présent.Principalement
le doute que l'Auditeur franco-
phone ne plaise pas à nos
lecteurs.Même en ayant la satis-
faction d'avoir effectué un bon
travail,on attend toujours avec
quelque appréhension le regard
des autres. Les auditeurs fran-
cophones ont apprécié l'Auditeur
francophone.Rien de mieux pour moti-
ver l'équipe de rédaction autour de Nourdine
Khatal et vous offrir cette deuxième édition.
Louis Vaurs me faisait récemment la remarque
suivante : « Le plus difficile sera de garder le
souffle ». C'est en effet un des deux grands défis
de l'UFAI que nous aurons à relever en 2010.Passé
l'euphorie du départ, les bons projets se démar-
quent dans la continuité et la durabilité. C'est ce
à quoi s'attèle la rédaction. Le deuxième défi
sera la conférence internationale de l'UFAI à Abidjan.
Sous la direction de notre Vice-Président Afrique,
Octave Goh Bi, les éléments de la conférence se
mettent peu à peu en place. La conférence aura
lieu les 4 et 5 octobre 2010.Le dimanche 3 octobre
2010 se tiendra l'Assemblée Générale de
l'UFAI à laquelle seront conviés les
délégués de chaque institut. Ces
défis de l'UFAI sont vos défis.
Grâce à vos articles dans l'Audi-
teur francophone,grâce à votre
participation à la conférence
internationale à Abidjan,chacun
de vous pourra contribuer gran-
dement à la perpétuation de cette belle
aventure de l'UFAI.
Et même si vous ne pouvez contribuer ni à l'un,
ni à l'autre défi, sachez, amical lecteur, que nous
sommes heureux de vous faire passer un moment
dans le monde de l'audit francophone en parcou-
rant les pages suivantes.
Je vous souhaite une excellente lecture,
Bien à vous
Denis Neukomm, Président de l'UFAI
Editorial ...................................... p.1
5 questions à ...
Clément Clément .................... p.1
L’auditeur interne :
un joueur à valeur ajoutée .. p.3
La parole...
à Louis Vaurs .............................. p.4
Les bonnes pratiques
de gouvernance
des entreprises ........................ p.7
Echos des Instituts et
Associations............................... p. 9
AACIA - Algérie ..................... p. 9
ASAI - Suisse .......................... p. 9
ATAI - Tunisie ..........................p.10
IIA Congo ................................p.11
IIA Côte d’Ivoire ....................p.11
IVIQ - Canada .........................p.12
Agenda .......................................p.13
EDITORIAL
uditeur
rancophone
N°2Janvier -Mars2010
Sommaire
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 1/13
5 QUESTIONS À ...
Nourdine Khatal : Je vous demanderai de bien
vouloir vousprésenter brièvementànos lecteurs qui
ne vous connaissent pas encore.
Clément Clément : Je suis né en 1956 en Estrie,
région du Québec au sud de Montréal.Cinquième
enfant,mes parents étaient semblent-ils fiers d'avoir
un garçon après quatre filles et mon frère est venu
compléter notre modeste famille. Encore aujour-
d'hui, plusieurs personnes me demandent la raison
pour laquelle on m'a donné cette double appel-
lation. Je réponds souvent à la blague que c'est
parce que mes parents ont bégayé au mauvais
moment… En fait,à l'époque, il y a eu une certaine
mode qui consistait à donner le même prénom
que le nom. Enfin, je vous avoue que dans mon
Clément Clément, par Nourdine Khatal
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 2/13
enfance cela m'embêtait mais j'y vois aujourd'hui plutôt un avan-
tage, les gens se rappellent plus facilement de mon nom… et
ce malgré le correcteur du logiciel Word de Microsoft qui me
traite régulièrement de…doublon.
Après une année sabbatique au terme de mes études collégiales,
période au cours de laquelle j’ai parcouru l’Europe avec mon sac
à dos pendant six mois, j’ai fait mes études universitaires en admi-
nistration des affaires et obtenu le titre de comptable agréé
(expert comptable).J’ai œuvré auprès du Vérificateur général du
Québec de 1980 à 1998.J’ai,par la suite,été recruté par l’Université
Laval afin de fonder la fonction d’audit interne dans cette insti-
tution où j’y suis resté pendant cinq ans. J’ai rejoint la société
Desjardins Sécurité financière en 2003 comme responsable de
l’audit interne et de la conformité. À compter de janvier 2010,
je rejoindrai la société mère,le Mouvement des caisses Desjardins,
le plus grand groupe financier coopératif au Canada et le plus
grand employeur du Québec. J’y œuvrerai à titre de directeur
principal de l’audit interne pour les fonctions Mouvement.
N.K.:Vous êtes connupour votre implicationactive
dans l’audit interne tant dans la communauté
francophone qu’anglophone. Percevez-vous
desdifférencesnotablesoudes spécificitésdans
lapratiquede l’audit internedans ces commu-
nautés ?
C. C. : Il s’agit d’une question intéressante qui
mériterait certes une réponse approfondie du fait
qu'elle touche plusieurs volets, notamment la géogra-
phie, la langue et la culture.
J'ai débuté mon implication dans la communauté des auditeurs
internes lorsque j'ai été recruté pour démarrer cette fonction à
l'Université Laval à Québec.J'avais auparavant surtout œuvré en
vérification financière et optimisation des ressources et j'ai rapi-
dement senti le besoin de mieux comprendre les subtilités du
métier en regard des autres types d'audit,en m'impliquant dans
cette communauté.J'ai donc intégré le conseil d'administration
de l'Institut des vérificateurs internes de Québec (IVIQ) pour,par
la suite, en assumer la présidence entre 2002 et 2004. C'est M.
Yves Bilodeau qui m'a introduit à l'UFAI dans ces années. Suite
à un empêchement quant à une intervention qu'il devait faire
à Casablanca dans le cadre d'une conférence de l'ECIIA en
2001, il m'a demandé si j'étais volontaire pour prendre sa
relève à cette occasion. Ce fut pour moi le début d'une série de
collaborations qui subsistent encore aujourd'hui.En parallèle, je
me suis également impliqué au niveau canadien.À la demande
de plusieurs leaders canadiens en audit interne, l'IIA a créé en
2006 un conseil canadien visant à différencier les praticiens cana-
diens en raison des différences dans les structures économiques,
sociales et culturelles canadiennes du reste de l'Amérique du
nord. Il en est de même à l'intérieur du Canada où il existe beau-
coup de disparités dans la structure économique, culturel et
social entre les régions. Mon implication à ce niveau est donc
pour appuyer cette cause de même que pour protéger les aspects
de la francophonie, le Québec étant une goutte de francopho-
nie dans une mer anglophone.
J'ai donc pu observer divers types de pratiques d'audit interne
et constater d’importantes différences dans la pratique de
l'audit interne. La langue, en l'occurrence le français et l'anglais,
ne représente à mon avis qu'une dimension des raisons de ces
différences. Il y a aussi le régime politique dans lequel s'exerce
le métier, l'industrie, la culture, l'aspect social et probablement
d'autres facteurs.
À la conférence de l'UFAI à Paris en 2008, j'ai eu le plaisir d'ani-
mer un atelier autour de la question « Les normes d'audit sont-
elles universelles ? ». Les discussions qu’ont suscitées cette
question ont effectivement mis en lumière ces divers aspects.
Pour ceux que cela intéresse, je crois que les actes de cette confé-
rence sont toujours disponibles sur le site internet de
l'UFAI (www.ufai.org).
N.K. : En quoi, selon vous, l’approche d’audit par
les risques,déjà largementadoptéedans lesorga-
nisations performantes, deviendra-t-elle incon-
tournable ?
C.C. :Aujourd'hui,dissocier la notion de risque de
l'audit interne serait comme parler du yin sans le yang,
du bien sans le mal, etc. Cela n'a cependant pas toujours
été le cas. Notre profession s'est longtemps concentrée sur le
contrôle interne relié aux systèmes comptables. Sortir de cette
zone était même mal perçu. Or, cette notion s'est considérable-
ment élargie et se reflète dans les nouvelles définitions de contrôle
comme celle proposée par le COSO qui englobe en plus d' infor-
mation financière, de réalisation des objectifs de l'entreprise et
de conformité des opérations.
Forte de cette évolution, la profession est en voie de s'adapter
(à des vitesses variables selon les pays et les industries). Par
exemple, la formalisation des processus de gestion du risque
diffère grandement d'une industrie à l'autre. Il est courant, par
exemple, que de tels processus soient davantage matures
dans les institutions financières que dans les industries de service.
Mais comme on l'a vu lors de la dernière crise financière, des
processus élaborés de gestion du risque ne sont pas nécessai-
rement garants de défaillances qui ont incidemment conduit à
une crise financière reliée à des processus de gestion de risques
sophistiqués mais qui ont oublié une variable : la cupidité. Je
crois que nous exerçons un métier qui tient à la fois de la science
et de l'art. J'entends par là que nous devons appliquer les tech-
niques et les normes que l'on nous enseigne mais appliquées
avec un bon jugement dans le contexte où nous l'exerçons.
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 3/13
À mon avis, la prochaine évolution importante dans ce domaine
sera la coordination entre les diverses fonctions des entre-
prises qui sont interpellées par la gestion du risque. J'entends
particulièrement l'audit interne, la gestion du risque, la confor-
mité réglementaire, la sécurité de l'information,les plans de conti-
nuités des affaires et la conformité relié à la divulgation financière
(Sarbanes Oxley et ses équivalents).Ces sujets ont tous un tronc
commun autour du concept de gestion du risque qu'il sera néces-
saire de coordonner dans l'entreprise. Je crois que les français
appellent cela « l'urbanisme des contrôles » alors qu'en Amérique
on parle de projets de « Gouvernance, risque et conformité ».
N. K. : L’éthique est devenue aujourd’hui un sujet sérieux. Pensez-
vousque l’audit internepeut contribuerà renforcer l’éthiqueau sein
de l’entreprise ? Si oui, comment ?
C. C. : C'est la question de l'heure de ce côté-ci de l'océan. Lors
de la conférence canadienne sur l'audit interne qui s'est tenue
à Québec en septembre dernier, nous avons organisé un panel
de spécialistes de diverses provenances pour tenter de répondre
à cette question.Le thème « Les vérificateurs peuvent-ils vrai-
ment vérifier le comportement et l’éthique ? » a été un fait
marquant de la conférence.Chefs de vérifications internes,psycho-
logues, universitaires et consultants se sont tour à tour exprimés
sur cette question. J'en ai retenu que le caractère d'acceptabi-
lité des comportements ainsi que les cadres de référence en
matière d'éthique sont des éléments qui évoluent dans le temps
et selon les circonstances.
Pour répondre directement à votre question, l'auditeur interne
peut certainement contribuer à renforcer l'éthique et d'ailleurs
une norme de notre profession l'exige : « L'audit interne doit
évaluer la conception, la mise en œuvre et l'efficacité des
objectifs, des programmes et des activités de l'organisation
liés à l'éthique ». Par exemple, le conseil d'administration de
mon entreprise m'a confié le mandat, l'année dernière, de véri-
fier si l'éthique était une notion bien comprise dans l'entre-
prise et interprétée uniformément. Ce n'est pas un sujet facile
mais on peut y arriver par des techniques appropriées.
N. K. : Quelles sont,selonvous,les clés de succèsde l’audit interne ?
C. C. : Il s'agit d'une autre question intéressante… qui appelle-
rait autant de réponses que d'individus qui y répondraient. La
définition même de notre profession nous indique que nous
devons procurer de la valeur ajoutée.Définir une telle valeur peut
varier grandement selon le contexte et l'entité dans laquelle vous
œuvrez. On dit qu'on juge un arbre à ses fruits. C'est donc dire
que nous devons satisfaire ceux que nous nourrissons ! Je vois
quand même un certain nombre d'éléments incontournables et
à ce sujet, j'aime bien me référer à la notion de tableau de bord
équilibré (balance scorecard) qui s'applique à plus d'un domaine.
En audit interne, les trois questions fondamentales ressemblent
à ceci :
1. La fonction d'audit interne est-elle positionnée de façon stra-
tégique afin de contribuer globalement à la performance de
l'entité ?
2. Est-ce que les processus d'audit interne utilisés sont effi-
caces en regard des besoins d'affaires de l'entité ?
3. Est-ce que la fonction utilise les bonnes personnes pour réali-
ser sa mission et ses objectifs ?
Évidemment, ces trois questions appellent plusieurs sous
questions mais si dans l'ensemble vos parties prenantes répon-
dent oui, c'est que vous avez du succès !
L’AUDITEUR INTERNE : UN JOUEUR À VALEUR AJOUTÉE
De nos jours les transferts des joueurs de football coûtent
des dizaines de millions d’euros (ex.:transfert de Cristiano
Ronaldo au Real Madrid pour une somme historique et
polémique de 94 millions d’euros, Kaka pour 65 millions…).
Ces chiffres mirobolants, jamais connus dans l’histoire du premier
sport populaire, suscitent certaines questions : Pourquoi ces
montants chimériques ? Que cherchent ces clubs ?
La réponse à ces questions est à mon sens assez simple.Ces tran-
sactions qui ont déjà leur « mercato » (terminologie italienne
où ce phénomène a connu ses premiers élans), sont réalisées
dans l’objectif de doter les clubs d’une valeur ajoutée sûre,
leur permettant de gagner, de satisfaire leurs supporters, de
remporter de plus en plus de trophées et bien évidemment de
faire des bénéfices.Par analogie, le recrutement d’auditeurs inter-
nes est de plus en plus basé sur son potentiel de contribution
à l’amélioration de la valeur ajoutée de l’équipe d’audit.
Cette notion de valeur ajoutée mise en valeur depuis l’appa-
rition de la définition de l’audit interne par l’IIA en 1999,est deve-
nue depuis lors un indicateur de performance de premier degré.
A tel point que le degré de réussite de l’auditeur interne est
devenu tributaire de la fréquence des valeurs ajoutées
réalisées pendant sa carrière. C’est le nombre de buts marqués
par un joueur de football,où ceux dont il était à l’origine.Cependant,
combien de «buts » avons-nous marqués durant notre carrière ?
Quel était l’impact de chaque « but » sur notre vie profession-
nelle et sur l’organisation ? Certains d’entre nous vont esquiver
par Sami BEN JOUDA,Certified internal auditor
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 4/13
la question de peur de ne pas avoir de réponse, d’autres vont
chercher dans leur histoire et essayer en vain d’identifier un
événement ayant été à l’origine d’un changement positif dans
l’histoire de leur organisation. Mais il y a des auditeurs internes
qui vont aimer répondre à cette question et saisir cette occa-
sion pour mettre en valeur leur « Success Story » dans
les organisations où ils sont passés. Leurs réussites
étaient sans doute le fruit d’une suite de création
de valeur ajoutée dont ils étaient fièrement initia-
teurs. C’est la raison pour laquelle on se souvient
toujours de notre premier « but » qui a été
« le but de la chance » ,à partir duquel l’audi-
teur interne démarre une nouvelle expérience
pleine de motivation, de confiance en soi et
d’un désir d’aller plus loin. Cette nouvelle situation
marquera sa position dans l’organisation,sa carrière profes-
sionnelle et aura même des retombées positives sur sa vie sociale.
Cependant,est-il exigé qu’un grand joueur de football soit toujours
l’auteur des buts marqués par son équipe ? La réponse est
bien évidemment non. D’ailleurs les joueurs les plus connus
de l’histoire (Pelé,Maradona,Zidane…) n’ont pas été les premiers
buteurs de leurs équipes, mais ils étaient souvent à l’origine de
des buts marqués par leurs coéquipiers.Ceci ne diminue en rien
leur valeur ajoutée puisque leur équipe finit par gagner.
Ceci est valable aussi pour l’auditeur interne dont la valeur
ajoutée pourrait être un output de son effort
personnel, résultant de la mise en place de ses
recommandations et conseils, comme elle
pourrait également être le fruit de sa colla-
boration avec les membres de l’équipe d’au-
dit. « Peu importe qui est titulaire, le plus
important c’est de porter la bannière ».
Enfin,il est à signaler que la création devaleur
ajoutée devrait être imbriquée dans le proces-
sus d’audit et bénéficier d’une attention particu-
lière tout au long de la mission d’audit ou de conseil. Il serait
même judicieux de tenir compte de cette notion lors de la plani-
fication d’audit et établir un plan d’audit selon une approche
basée sur la création de valeur ajoutée « Add value based
approach » , ça serait plutôt excellent pour le marketing de
notre métier.
LA PAROLE À ...
Louis Vaurs, par Nourdine Khatal
Nourdine Khatal : Louis Vaurs, vous êtes une personnalité bien
connue du monde de l’audit interne,mais je souhaiterais tout de
mêmevousdemander,après vousêtreprésentébrièvement,denous
retracer votre cheminement vers l’audit interne.
Louis Vaurs : En fait, rien ne me destinait à une carrière dans
l’audit interne. Je suis docteur en droit public avec une thèse
portant sur le droit international économique.L’ayant soutenue
en avril 68, les événements bien connus de cette époque ont
bouleversé les plans que j’avais échafaudés.
Je me suis tourné par hasard vers le secteur bancaire où après
avoir exercé différentes responsabilités au sein du Comptoir des
Entrepreneurs, devenu par la suite Entenial, j’ai été affecté à
l’Inspection Générale dont j’ai pris la direction en 1981.J’ai exercé,
cette fonction pendant 20 ans en la complétant au fil des ans
par des fonctions nouvelles : déontologue, conseiller du prési-
dent, médiateur de la banque.
Dans le même temps, je me suis beaucoup investi dans la profes-
sion. Membre de l’IFACI à partir de 1976, je suis entré au Conseil
d’Administration en 1980 et j’y suis resté jusqu’en 2001. J’en ai
été élu président en 1986 et, en 1988, avec mes amis Abdellatif
Benkaddour du Maroc,Jean Pouliot du Canada et Amor Souiden
de la Tunisie, j’ai créé l’UFAI, et je me réjouis que, sous la prési-
dence de Denis Neukomm, notre Union ait pris un nouveau
souffle.
Mon implication dans les affaires de l’IFACI, de l’ECIIA et de l’IIA
a été forte avec comme point d’orgue, l’organisation à Paris en
1995 de la Conférence Internationale de l’IIA qui a été un immense
succès.Depuis 2001, je suis le délégué général de l’IFACI, rempla-
çant à ce poste Alain Marcilhacy que certains de nos lecteurs ont
bien connu et,depuis des années, je suis le secrétaire général de
l’UFAI ce qui m’honore plus que tout.
N. K. : Vous avez assuré le secrétariat du Groupe de Place installé
par l’AMFetdont l’objectif était d’élaborer un référentiel de contrôle
interne.Faut-il comprendreau traversde cettedémarcheque le réfé-
rentiel COSOn’était pas adapté au contexte propre aux entreprises
françaises ?
L.V. : Le COSO, publié en anglais en 1992, a été traduit en fran-
çais par l’IFACI et PwC en 1993, et fortement promu auprès de
nos membres.En 2005,lorsque l’AMF a installé le Groupe de Place
chargé d’élaborer un cadre de référence de contrôle interne, le
COSO était largement connu des auditeurs internes mais aussi
des grands cabinets internationaux d’audit.Ce n’était pas néces-
sairement le cas des autres acteurs de ce Groupe qui le consi-
déraient d’autant plus facilement comme inapplicable en France
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 5/13
qu’ils ne l’avaient jamais lu. Il n’en demeurait pas moins vrai que
beaucoup d’entreprises connaissaient ce référentiel et que
certaines multinationales cotées à New York l’avaient adopté
pour répondre aux exigences du Sarbanes Oxley Act améri-
cain. Il ne fallait donc pas trop s’éloigner du référentiel COSO
tout en proposant un cadre allégé pouvant satisfaire les socié-
tés cotées de moyenne importance ainsi que tout autre type
d’organisation.
Le Groupe de Place a donc privilégié une approche pragmatique,
s’efforçant de concilier :
les « bonnes pratiques observées à l’étranger » ;
la réglementation française ;
les recommandations des rapports sur la gouvernance d’entre-
prise ;
les évolutions des 4ème, 7ème et 8ème directives européennes.
Du COSO,le groupe s’est inspiré de ses 5 composantes et a donné
une définition très large du contrôle interne en soulignant
qu’il devait contribuer à la maîtrise des activités de
l’organisation,à l’efficacité de ses opérations et
à l’utilisation efficiente de ses ressources.
Il est à souligner que le Groupe de Place
était composé de personnalités quali-
fiées, mais aussi de représentants des
entreprises, des institutions comp-
tables et d’organismes tels que l’IFACI
et l’AMRAE. Cette composition était
beaucoup plus large que celle à domi-
nante comptable et financière observée
aux Etats-Unis, au Canada ou en Angleterre
pour l’élaboration du COSO, du COCO, ou du
Turnbull Report,et donc plus à même de tenir compte
de toutes les sensibilités du monde économique.
Le cadre de référence de l’AMF comprend :
des principes généraux de contrôle interne ;
un guide d’application relatif au contrôle interne de l’infor-
mation comptable et financière publié par les émetteurs,
pouvant être utilisé en cas de besoin pour la rédaction que
doit faire chaque année le Président, pour celles des procé-
dures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au trai-
tement de l’information financière et comptable ;
deux questionnaires de portée générale, l’un relatif au contrôle
interne comptable et financier, l’autre afférent à l’analyse et
à la maîtrise des risques composante essentielle de tout dispo-
sitif de contrôle interne.
Depuis octobre 2009, l’AMF a mis en place un nouveau Groupe
de Place chargé entre autres d’adapter le cadre de référence à
la dimension «management des risques » , adaptation impo-
sée par les 4ème et 7ème directives européennes ce qui, pour faire
simple,correspond à l’élaboration d’un COSO 2 à la française.Les
travaux sont en cours et ils devront être terminés à la fin du 1er
semestre 2010. Je représente l’IFACI dans ce nouveau groupe.
N. K. : Depuis l’avènementde lanouvelledéfinitionde l’audit interne
en 1999,pensez-vous que les services d’audit interne en France (et
ailleurs) se sont réellement appropriés les concepts énoncés dans
cette définition ? En d’autres termes, les services d’audit interne se
dirigent-ils véritablement vers l’évaluationdesprocessusdemana-
gement des risques et de gouvernement d’entreprise ?
L.V. : La fin des années 90 et le début des années 2000 marquent
un tournant dans le domaine de l’évolution du rôle de l’audit
interne. Il s’éloigne résolument de la sphère purement comp-
table et financière pour s’afficher comme un acteur de la gouver-
nance.
Selon sa nouvelle définition, l’audit interne contribue à la réali-
sation des objectifs de l’organisation en évaluant par une approche
systématique et méthodique les processus de mana-
gement des risques, de contrôle et de gouver-
nement d’entreprise.
Très rapidement, les services d’audit
interne en France se sont appropriés
l’approche par les risques.A l’initiative
le plus souvent des directions d’audit
interne,des cartographies des risques
ont été élaborées et des plans d’audit
préparés en s’appuyant sur une analyse
pertinente des risques susceptibles d’em-
pêcher la réalisation des objectifs soit de l’en-
treprise soit de tel ou tel service.
La notion de processus de gouvernement d’entreprise a posé
davantage d’interrogations. Que faut-il entendre tout d’abord
par « gouvernement d’entreprise » ? Faut-il le distinguer de la
gouvernance opérationnelle ? Et quelles conséquences en
tirer pour l’audit interne ? Et encore,de quels processus de gouver-
nement d’entreprise s’agit-il ? De tous ou de certains seulement ?
Et lesquels ? C’est entre autres pour cela qu’en 2008 nous
avons décidé de créer un groupe de travail avec l’Institut Français
des Administrateurs pour trancher cette double problématique.
Sur le premier point, nous avons considéré que si la différence
entre ces deux familles de gouvernance était en apparence tran-
chée, dans la pratique,elle était plus mouvante et plus poreuse,
de nombreuses interactions existant entre elles. Nous en avons
donc conclu qu’il n’y avait pas de frontière mais plutôt un
continuum entre ces deux approches.
Il en résulte que l’audit interne est tout à la fois un outil de mana-
gement de la direction générale et un outil mis au service du
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 6/13
comité d’audit par la direction générale ; que si, incontestable-
ment, il est rattaché hiérarchiquement à la direction générale,
il doit avoir une relation étroite avec l’un des comités du
conseil d’administration, qui est le plus souvent le comité d’au-
dit mais qui peut être aussi,dans le secteur bancaire notamment,
le comité de contrôle interne et des risques. Si l’on regarde la
pratique en France, on observe que la très grande majorité des
services d’audit interne sont bien rattachés à la direction géné-
rale et que, dans la mesure où ils existent, des relations étroites
sont nouées soit avec le comité d’audit soit avec le comité de
contrôle interne et des risques.
Du côté de l’évaluation des processus de gouvernement d’entre-
prise,nous pensons que cela fait partie sans conteste des missions
de l’audit interne, notamment les processus de management
des risques, du dispositif de contrôle interne, de la communi-
cation interne,de la gouvernance des filiales,ainsi que les proces-
sus relatifs à l’éthique,à la prévention,à la détection et à la gestion
de la fraude ou bien encore les processus relatifs au dévelop-
pement durable.Cette évaluation par la direction d’audit interne,
si elle n’est pas encore totalement généralisée en France, est
en forte progression.
Nous considérons toutefois qu’il n’appartient pas à l’audit interne
d’auditer le fonctionnement du gouvernement d’entreprise de
la maison mère,qu’il s’agisse de l’évaluation du fonctionnement
et de la performance du Conseil ou de ceux des comités spécia-
lisés. Un autre mécanisme d’évaluation,soit interne par le secré-
taire du Conseil soit externe avec un consultant,peut être envisagé.
A titre exceptionnel, une mission peut être confiée au respon-
sable de l’audit interne si les administrateurs lui accordent pleine
confiance pour ce travail,mais cela ne fait pas partie de la mission
de l’audit interne.
N. K. : Nepensez-vouspasque certains environnements seprêtent
à l’audit interne plus volontiers que d’autres. Si oui, ne faut-il pas
engager,au sein de l’UFAI,une réflexion pour trouver des solutions
permettant aux auditeurs internes d’exercer leur métier en toute
sérénité ?
L.V.: Il est incontestable que certains environnements se prêtent
plus volontiers que d’autres à la pratique de l’audit interne. Les
pays anglo-saxons font plus facilement de l’audit comptable et
financier et,de ce point de vue,SOX n’a fait que fortifier aux Etats-
Unis cette tendance naturelle.Les grands pays de l’Europe conti-
nentale et singulièrement la France ont sans nul doute une
préférence pour l’audit opérationnel. Du fait de sa réglementa-
tion, l’audit interne dans le secteur bancaire est plus déve-
loppé et encadré que dans d’autres secteurs d’activité. Dans
l’administration d’Etat, l’audit interne commence,en France,à se
substituer aux inspections générales alors que dans certains
autres pays c’est un fait acquis depuis plus longtemps. Dans
certains pays africains, l’audit interne semble avoir quelques diffi-
cultés à s’imposer, encore qu’on voit ici ou là de gros efforts
déployés pour mettre l’audit interne au niveau des meilleures
pratiques internationales – cas de l’Algérie pour Sonatrach et
Sonelgaz.
En toute circonstance, il faut tenir compte de la culture du pays
en matière d’audit interne. Si je me réfère au dernier code de
gouvernance édité en Afrique du Sud, le « King III », il est
certain que nous sommes en présence d’un code très favo-
rable au rôle que doit avoir l’audit interne dans les entreprises
ce qui devrait faciliter son développement dans ce pays.
Il faut prendre en considération le niveau de maturité de chaque
service d’audit interne sachant que tous ne sont pas nécessai-
rement en état d’évaluer les processus de la gouvernance. Il faut
certes avoir de l’ambition pour l’audit interne mais aussi savoir
raison garder ; avoir en ligne de mire l’évaluation des proces-
sus de management des risques, de contrôle et de gouverne-
ment d’entreprise mais ne pas précipiter les étapes au risque de
se décrédibiliser voire de se ridiculiser ; avancer pas à pas dans
la voie que les normes nous indiquent en essayant de convaincre
les organes dirigeants de la pertinence de notre démarche plutôt
que de croire que nous sommes à même d’imposer nos vues
immédiatement.
Quel que soit le niveau de maturité du service d’audit interne,
il ne faut pas oublier qu’il se doit d’être crédible et légitime et
que, pour se faire, il doit agir en professionnel, ce qui implique
des ressources humaines appropriées (en nombre et qualité).
Dans ce domaine les qualités personnelles du responsable de
l’audit interne,sa compétence,le respect qu’il inspire et la confiance
qu’il fait partager sur la pertinence de son diagnostic, alliés à
un courage certain, sont prépondérants. C’est en rendant au
quotidien des services insignes aux organes dirigeants que
l’audit interne prendra toute sa place au sein des organisa-
tions, c'est-à-dire l’une des toutes premières.
N. K. : La 8ème Conférence de l’UFAI s’est tenue voilà un peu plus
d’une année à Paris.Quel bilan dressez-vous aujourd’hui de cette
prestigieusemanifestation ?
L.V. : Je serai très bref sur ce sujet puisqu’un compte-rendu de
cette conférence a été publié dans le premier numéro de l’Audi-
teur Francophone. Je dirai simplement que nos 20 ans ont été
célébrés de belle manière :plus de 500 participants,28 pays fran-
cophones représentés,une soirée de gala qui a marqué les esprits,
et surtout, un très grand professionnalisme des intervenants et
une forte réactivité des participants.
Je suis persuadé que sous l’autorité de mon ami Octave Goh Bi,
nous aurons à Abidjan, en octobre prochain, une conférence
francophone tout aussi réussie.
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 7/13
LES BONNES PRATIQUES DE GOUVERNANCE DES ENTREPRISES
KRIMI Abdessatar,Vice-Président IIA Tunisia (ATAI)
Nécessité d'un audit interne
L’audit interne est défini parThe Institute of Internal Auditors
(IIA) comme étant « une activité indépendante et objec-
tive qui donne à l'organisation une assurance sur le
degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant,
par une approche systématique et méthodique, ses proces-
sus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernement
d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer
leur efficacité ». Sa mission consiste essentiellement à évaluer
et apprécier l’efficacité du système de contrôle interne au sein
de l’entreprise.Chaque entreprise est appelée à mettre en place
une fonction d’audit interne adaptée à ses spécificités.
1) La fonction d’audit interne
Toute entreprise devrait :
mettre en place une approche objective,
systématique et méthodique d’évaluation
de ses processus de gestion des risques,de
contrôle et de gouvernance des entreprises ;
mettre en place un processus d’investigation
et d’appréciation des actions de contrôle interne.
ce processus est exercé de façon périodique au sein de
l’entreprise pour aider les responsables à tous les niveaux à
mieux maîtriser leurs activités ;
définir des objectifs à court, moyen et long terme et mettre
en place des mécanismes permettant d’évaluer le degré de
réalisation de ces objectifs ;
mettre en place un audit de conformité ou de régularité consis-
tant à vérifier le respect des réglementations, instructions,
procédures et normes, l’absence de fraude, erreurs ou perte
des avoirs de l’entreprise ;
en cas de manque de moyens humains ou de ressources finan-
cières, se contenter d’un seul auditeur interne ou de recourir
à une structure indépendante d’audit interne qualifiée ;
s’assurer, en cas d’externalisation de la fonction d’audit, que
cela ne porte pas atteinte à la condition d’indépendance de
l’auditeur et que celui-ci ait suffisamment de compétences et
de connaissances de l’environnement de l’entreprise.
Les entreprises disposant d’une structure d’audit interne devraient :
mettre à la disposition de la structure chargée de l’audit interne,
les moyens humains et matériels nécessaires à son indépen-
dance et à la bonne exécution de ses missions ;
mettre en place un audit d’efficacité ou d’efficience qui s’inté-
resse à l’efficacité des systèmes et des procédures,évalue l’uti-
lisation optimale des moyens disponibles,mesure les performances
de l’unité auditée et vérifie l’adaptation des moyens alloués
aux objectifs assignés ;
vérifier que l’auditeur interne à des qualités personnelles et
des connaissances en matière de méthodologie,qu’il maîtrise
les techniques et les outils d’audit. il devrait répondre notam-
ment aux critères suivants :
- formation supérieure universitaire ;
- qualités d’analyse,synthèse,rédaction,de communication ;
- expérience en matière d’audit interne.
Les entreprises faisant appel public à l’épargne et les grandes
entreprises devraient :
avoir une structure dédiée à l’audit interne. Cette
structure devrait disposer des moyens humains
et matériels nécessaires à son indépendance
et à son bon fonctionnement ;
tenir compte de ses exigences, de ses
ressources humaines et financières pour
déterminer la taille de sa structure d’audit ;
mettre en place un audit de management ou
stratégique évaluant l’adéquation de la straté-
gie de l’entreprise par rapport à ses objectifs ;
mettre en place un comité d’audit dont un des membres
au moins est un administrateur indépendant ;
élaborer un rapport annuel sur la gestion d’audit.
2) Les préalables à l’audit interne
Toute entreprise devrait mettre en place un système de contrôle
interne efficace composé :
d’un organigramme, de fiches de fonctions et d’une descrip-
tion détaillée des tâches et procédures à suivre ;
d’un système de détection, d’analyse et de suivi des risques ;
d’objectifs clairs et quantifiables sur le court, moyen et long
terme ;
d’un personnel qualifié ;
d’un système d’information de qualité ;
d’un contrôle hiérarchique adéquat.
Les entreprises disposant d’une structure d’audit interne devraient
garantir le professionnalisme des auditeurs internes ainsi que
leurs capacités à instaurer des relations de partenariat avec le
reste des fonctions pour la réalisation des objectifs de l’entre-
prise ;
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 8/13
garantir aux auditeurs internes les moyens matériels, organi-
sationnels et humains nécessaires à leur indépendance et à
leur objectivité ;
s’assurer que les auditeurs internes sont indépendants des
activités auditées, afin qu’ils conservent une attitude neutre
et objective. Les auditeurs internes doivent informer la
direction générale avant l’acceptation de toute mission lorsque
leur neutralité ou leur objectivité risque d’être menacée ;
rattacher la structure d’audit directement à la direction géné-
rale plutôt qu’à d’autres directions opérationnelles ou fonc-
tionnelles ;
veiller à ce que les auditeurs internes possèdent le savoir-faire,
les compétences et les connaissances nécessaires à l'exer-
cice de leurs fonctions.En cas de besoin, l’entreprise peut faire
bénéficier l’auditeur de formations et (ou) de l’assistance de
personnes qualifiées ;
veiller à ce que chaque auditeur interne apporte à son travail
la diligence, la conscience professionnelle, le soin et le savoir-
faire nécessaires ;
exercer, en compagnie de l'auditeur interne, une vigilance
particulière à l’égard des risques significatifs susceptibles
d’affecter les objectifs, les opérations ou les ressources de
l’entreprise ;
mettre en œuvre des interventions ponctuelles de l’audit
interne suivant des programmes annuels ou pluriannuels afin
d’évaluer les contrôles hiérarchiques et fonctionnels ;
donner accès aux auditeurs aux informations nécessaires à
l’accomplissement de leurs missions et notamment les procé-
dures, normes et circulaires internes en vigueur.
Les entreprises faisant appel public à l’épargne et les grandes
entreprises devraient inclure à l’ordre du jour de la réunion du
conseil d’administration (ou du comité d’audit s’il existe) un point
relatif au suivi des recommandations de l’audit.
3) Le fonctionnement de l’audit interne
Les auditeurs internes de toute entreprise devraient :
évaluer la conformité des objectifs des projets et opérations
réalisées avec ceux de l’entreprise ;
collaborer avec la direction générale pour établir des critères
adéquats d’appréciation du degré d’atteinte des objectifs fixés
par l’entreprise ;
évaluer les risques liés à chaque activité à auditer. Les résul-
tats de cette évaluation sont nécessaires pour la détermina-
tion des objectifs de leur mission.
Les entreprises disposant d’une structure d’audit interne devraient
respecter les recommandations suivantes :
mettre en place un règlement intérieur (horaires de travail,
etc.) de façon à ce que l’auditeur interne puisse respecter les
règles de bonne conduite et qu’il puisse s’acquitter de sa
mission sans causer de perturbation à la bonne marche des
entités auditées ;
la direction générale et les auditeurs internes sont tenus de
planifier les actions d’audit en fonction des priorités de l’entre-
prise et des possibilités qu’elle a d’améliorer le modèle actuel
de gestion des risques et son fonctionnement général.Toute
mission de conseil devrait être incluse dans le plan d’audit ;
s’assurer que les auditeurs internes partagent les informations
en leur possession avec les autres prestataires de conseil et de
contrôle et coordonne ses activités avec eux, de manière à
éviter les doubles emplois tout en assurant la réalisation de
l’ensemble des travaux à faire. C’est le cas notamment des
rapports avec les Commissaires aux Comptes ;
l’audit interne doit procéder à l’évaluation et à l’amélioration
du processus de contrôle,de gestion des risques et de gouver-
nance d’entreprise mis en place.
Le choix des membres de l’équipe d’audit interne devrait se faire
en fonction de la nature de la mission,de son degré de complexité,
de sa durée et des ressources nécessaires à son accomplisse-
ment.
La direction générale de l’entreprise devrait mettre à la dis-
position des auditeurs internes les informations nécessaires
pour qu’ils atteignent les objectifs de leurs missions.
Les missions d’audit interne doivent être supervisées afin de
s’assurer que les objectifs fixés ont été réalisés et que la qualité
a été assurée.
Les auditeurs internes doivent communiquer les résultats de
leur mission de façon claire,complète,exacte et concise.Cette
communication doit être exempte de toute subjectivité et
fournie en temps opportun.Elle devrait inclure le domaine de
la mission, les objectifs poursuivis, les conclusions tirées,
ainsi que les recommandations et plans d'actions à suivre.
En cas de non-conformité aux normes en vigueur dans l’ac-
complissement d’une mission d’audit interne, les résultats
communiqués devraient inclure les normes non ou partiel-
lement respectées, les raisons du non-respect des normes et
l’incidence de ce non-respect sur la mission.
L’équipe d’audit interne est tenue de mettre sur pied un système
de suivi des actions réalisées par l’entreprise suite aux recom-
mandations formulées lors des missions d’audit interne
réalisées.
L’équipe d’audit interne est tenue de mettre en œuvre, pilo-
ter et actualiser un programme qualité couvrant les divers
aspects de l’audit interne.Ce programme implique la mise en
place d’un calendrier périodique d’évaluations interne et
externe de la qualité.
Les entreprises faisant appel public à l’épargne et les grandes
entreprises devraient respecter les recommandations suivantes
et ce, pour une meilleure efficacité de l’audit interne :
l’entreprise est appelée à élaborer une charte d’audit cohé-
rente avec les normes internationales pour la pratique de la
profession d’auditeur interne et la faire approuver par le conseil
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 9/13
l’audit interne doit apprécier les risques relatifs au système
d’information mis en place, aux opérations réalisées et à la
gouvernance d’entreprise.
Il doit particulièrement évaluer l’efficience et l’efficacité de ces
opérations,vérifier le respect par l’entreprise des lois,règlements,
chartes, codes et contrats et s’assurer de la qualité, de la cohé-
rence et de l’intégrité des informations opérationnelles et finan-
cières produites.
N. B. : Cet article est le résultat des travaux de réflexion d'un
groupe de professionnels tunisiens dans lequel l'ATAI s’est
largement impliquée.
d’administration. cette charte doit préciser les pouvoirs et
les responsabilités de l’audit interne et les missions d’éva-
luation des processus de gestion des risques, de contrôle et
de gouvernance d’entreprise ;
la direction générale et le conseil d’administration discutent,
évaluent et approuvent les moyens nécessaires et suffisants
à allouer à l'audit interne ;
l’équipe d’audit interne est tenue de présenter périodique-
ment un rapport à la direction générale et au conseil d’ad-
ministration comportant un descriptif des missions,pouvoirs
et responsabilités de l’audit interne, une comparaison des
résultats réalisés par rapport aux objectifs prévus et détaillant
les risques majeurs, les opérations de contrôle et les pratiques
de gouvernance d’entreprise ;
ECHOS DES INSTITUTS ET ASSOCIATIONS
➢ L'AACIA : la voie de la persévérance
L'AACIA continue à affirmer sa présence et à conforter ses acquis, pour essaimer en bonne intelligence et de manière graduelle, la
culture de l'audit interne en Algérie. L' Association persévère et signe par des actes concrets dédiés à l'ancrage et à la promotion
de l'audit interne, sa volonté d'être à l'écoute de l'environnement national :
1. en mettant en route , depuis le 25 octobre deux nouvelles promotions de candidats au DPAI et ce, en collaboration avec un
partenaire privé algérien I. S. AVICENNE domicilié à Oran ( capitale de l'ouest algérien) ;
2. en encadrant pour le compte de laG. T. Z-Algérie, sur la base d'un programme élaboré par les compétences de l'Association,
quatre ateliers de formation (d'une durée de trois jours chacun),consacrés au thème :« Audit interne et outils d'analyse »,
et ce au bénéfice d'experts comptables, de consultants PME, de commissaires aux comptes (soit 67 participants). Ces quatre
ateliers ont eu pour villes d'accueil : Alger, Oran, Annaba et Ghardaia et ont été animés par Messieurs Nourdine Khatal et
Mohamed Meziane ;
3. en donnant rendez-vous aux 53 candidats algériens, et autres appelés à subir les épreuves du DPAI qui vont se dérouler le 26
janvier 2010 à SETIF,dans les nouveaux locaux de notre partenaireMBI « Management Business Institute International » ;
4. en programmant, dans le courant du mois de juin 2010, la tenue à Alger de son 1er colloque international consacré à la thé-
matique centrale :Audit interne, Gouvernance et Ethique : de nouveaux enjeux pour le management.
Il est clair que les professionnels de l'audit interne et en particulier ceux affiliés au réseau UFAI, seront amicalement sollicités pour
œuvrer aux cotés de leurs confrères algériens, à la réussite de cette manifestation majeure et importante de par son rayonnement
événementiel, tant pour l'audit interne en Algérie que pour l'AACIA, vue comme cadre associatif pouvant apporter du sens organi-
sationnel et de la valeur ajoutée à cette activité relativement « jeune » en Algérie.
Mohamed Meziane,Président de l’AACIA (Algérie)
ASAI - Suisse
➢ En cette fin de mois de novembre 2009, le monde de l'audit interne suisse est sous le choc. Le Président de l'Association Suisse
d'audit interne,Jean-Luc Wey est décédé des suites d'une cruelle maladie.Que de choses paraissent soudain dérisoires lorsque
la tristesse et l'émotion nous submergent.
Après plusieurs années en tant que membre du comité directeur de l'ASAI, Jean-Luc Wey a été élu Président en mai 2008. La
maladie s'était déclarée peu avant. Il avait accepté son élection, tant une issue fatale était peu réaliste et l'énergie de Jean-Luc
grande.Jean-Luc Wey a encore participé à la conférence internationale de l'IIA en mai 2009 à Johannesburg.Au mois de septembre
AACIA - Algérie
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 10/13
de cette année toutefois, ayant besoin de toute son énergie pour lutter contre la maladie, il avait remis sa fonction de Président
de l'ASAI.Tous ceux qui l'ont connu ont apprécié son professionnalisme,son envie de développer l'audit interne en Suisse,notam-
ment francophone, sa capacité de réaliser ses idées. Jean-Luc a beaucoup fait pour l'ASAI, a coopéré étroitement avec l'IFACI et
était très impliqué au sein de l'UFAI. L'UFAI a perdu un ami et un ardent supporter.
Au nom de tous les auditeurs francophones, nous adressons nos sincères condoléances à la famille et aux proches de Jean-Luc
Wey, tout particulièrement à son épouse et à ses trois jeunes enfants.
La Présidence de l'ASAI a été reprise a. i. par Flemming Ruud.
➢ Le comité directeur de l’ASAI a décidé l’utilisation du logo et de la désignation « IIA Switzerland » à partir de 2010.
Denis Neukomm,ASAI (Suisse)
ATAI - Tunisie
➢ Un autre colloque International sur l’audit interne à Tunis
L’Association Tunisienne des Auditeurs Internes « ATAI » (IIA Tunisie) vous propose une autre opportunité de « progrès par le par-
tage ». Il s’agit en effet du 9ème colloque International qu’elle organisera les 6 et 7 avril 2010.Deux ministres assureront la présidence
des séances d’ouverture et de clôture de ce colloque. Des invités de marque rechausseront par leur présence les travaux de ce
colloque dont Denis Neukomm le Président de l’U. F. A. I. Le Président de l’IIA y a également été invité.
Le thème central du colloque sera :
« Les mutations au niveau de la scène économique internationale : Quelles adaptations et quels rôles pour l’audit interne ? ».
Le programme du colloque s’articule autour des axes suivants :
AXE I - La crise économique et financière internationale : quelles retombées pour les pays développés
et pour les pays émergents ?
AXE II - Le management des risques : un nouveau challenge pour les dirigeants et pour les audi-
teurs internes.
AXE III - Le contrôle interne : un pilier pour la maîtrise des risques et la conduite des affaires de
l’entreprise.
AXE IV - Les TIC : le couple risque/ opportunité et le rôle de l’audit interne.
AXE V - Adaptations de l’audit à un environnement économique en mutation.
Le thème central du colloque est révélateur de la nécessaire adaptation de l’audit interne aux nouvelles
donnes de la scène économique internationale, pour anticiper et prévenir ses effets négatifs.
D’éminentes personnalités, de renommée, présideront les cinq séances plénières du colloque. Des conférenciers hautement quali-
fiés, venant de différents pays, se joindront à leurs collègues tunisiens pour communiquer sur les thèmes meublant le programme
du colloque.
Le débat sera certainement intense et fructueux autour de ces thèmes et les participants au colloque y trouveront tout l’intérêt
attendu. Soyez nombreux pour y participer et vous serez les bienvenus.
Amor Souiden, Président d’honneur de l’IIA Tunisie
Président du Comité d’organisation du colloque
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IIA Congo
En séjour en République Démocratique du Congo,au mois de novembre 2009,Monsieur
Jacques Prigent de l’IFACI a animé,à l’intention des auditeurs internes du Congo,une
Conférence-Débat sur le thème : « Gouvernance, audit et urbanisme du contrôle
interne ».Cette conférence a eu lieu le samedi 21 novembre 2009 à l’Hôtel Memling
de Kinshasa et a permis à notre Institut d’améliorer son image auprès du public.
IIA Congo remercie Monsieur Prigent, l’IFACI et l’UFAI pour l’esprit de collaboration
observé parmi les auditeurs internes francophones.
Emile Kakesse, Président IIA CONGO - RDC
IIA Côte d’Ivoire
➢ Activités réalisées au cours du dernier trimestre de l’année 2009
Le samedi 4 décembre 2009, l’Institut de l’audit interne Côte d’Ivoire (IIA-CI) a organisé son premier dîner-gala autour du thème
« célébrons l’audit interne, les certifiés et les DPAI ». Ce dîner-gala a été parrainé par le Directeur Général de la Société de Transport
Abidjanais (SOTRA), représenté par le Secrétaire Général de cette société.
Des personnalités ivoiriennes ont honoré de leur présence cette cérémonie. Il s’agit :
du Ministre de l’Economie et des Finances, représenté par l’Inspecteur Général des Finances ;
de l’Inspection Générale d’ETAT, représentée par le Secrétaire Général de cette institution.
Plusieurs entreprises et banques de la place ont sponsorisé ce premier dîner-gala de l’IIA-CI.
Nous tenons, à travers les colonnes de L’Auditeur francophone, à remercier nos sponsors (voir liste ci–dessous) et leur renouveler
nos attentes pour la conférence de l’UFAI 2010 :
Le dîner-gala a vu la participation de 210 personnes, auditeurs internes, auditeurs externes, étudiants DPAI et autres animateurs de
la fonction contrôle. Au cours de cette cérémonie, cinq CIA et neuf DPAI ont reçu leur diplôme des mains des autorités présentes.
Nous en avons profité pour faire la promotion du DPAI et du CIA. L’objectif premier de ce dîner-gala était d’apprécier notre capa-
cité d’organisation d’une grande manifestation en guise de « test » à moins d’une année de la tenue de la conférence de l’UFAI
2010 à Abidjan. Nous avons apprécié positivement les travaux exécutés par le Comité d’organisation de ce dîner-gala.
SOTRA ;
ECOBANK ;
CABINET DELOITTE &TOUCH ;
BANQUE ATLANTIQUE ;
BANQUE NATIONALE D’INVESTISSEMENT ;
LOTERIE NATIONALE DE CÔTE D’IVOIRE ;
BANQUE INTERNATIONALE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST CÔTE D’IVOIRE ;
NOUVELLE SOCETE INTERAFRICAINE D’ASSURANCE ;
SOCIETE NATIONALE D’OPERATION PETROLIERE EN CÔTE D’IVOIRE.
Jacques Prigent lors de la Conférence/Débat en RDC.
M.Octave Goh Bi, Président de l’IIA-Côte d’Ivoire, remettant le
diplôme DPAI àMme Jeanne Rose Able.
M.Octave Goh Bi, Président de l’IIA-Côte d’Ivoire, remettant le
CIA à monsieur Kouadio Yves Essoua, Responsable du Service
Audit et Contrôle Interne à ECOBANK.
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 12/13
➢ Conférence de l’UFAI 2010
L’IIA Côte d’Ivoire organise, à la fin du mois de janvier 2010 et au cours d’une grande manifestation à Abidjan, la cérémonie de
lancement de la commercialisation de la conférence de l’UFAI prévue les 4 et 5 octobre 2010 à Abidjan. Cette cérémonie marquera
le « top départ » des ventes des places de la conférence et de la distribution des supports de la conférence aux différents instituts.
➢ Autres activités 2010
Premier trimestre 2010
1/ La journée de l’Université
Le conseil d’administration a décidé d’orienter ses activités du premier trimestre 2010 vers les étudiants. Ainsi, l’IIA-CI,
organise en partenariat avec le cabinet Deloitte & Touch, une journée intitulée « la journée de l’Université ». Au cours
de cette journée, des responsables d’audit interne vont parler des thèmes se rapportant à leur secteur d’activités. Nous
en profiterons pour faire la promotion, auprès des étudiants (autres que les étudiants DPAI), de l’Institut, de l’UFAI et
des diplômes (le CIA et le DPAI). Le cabinet Deloitte & Touch interviendra, à son tour, pour présenter aux étudiants, ses
nouveaux produits dans le domaine de l’audit interne.
2/ La journée de l’audit interne
L’institut organise, toujours en partenariat avec le Deloitte & Touch, la journée de l’audit interne, journée orientée vers
les auditeurs internes et externes ainsi que les responsables financiers et les contrôleurs de gestion. Cette journée sera
marquée par deux interventions. La première mettra l’accent sur le dispositif de contrôle et la deuxième sur les rela-
tions audit interne et audit externe.
3/ Le lancement de la formation DPAI (3ème promotion)
La promotion de la formation DPAI a débuté depuis le dîner-gala du 4 décembre 2009. Les cours démarreront durant la
première semaine du mois de février 2010.
Deuxième trimestre 2010
Les activités suivantes seront organisées au cours du deuxième trimestre 2010 :
1/ causeries-débat, conférence animée par des auditeurs internes au bénéfice de leurs confrères ;
2/ des séminaires de formation.
IVIQ - Canada
➢ 2ème Conférence canadienne de la vérification interne à Québec
Du 20 au 23 septembre 2009, la ville de Québec a été l’hôte de la 2ème Conférence nationale des vérificateurs internes du Canada
sur le thème « Cap sur de nouveaux horizons - Profession : vérificateur interne ».Cette conférence,co-présidée par MM.Clément
Clément et Éric Lavoie, s’est tenue au Hilton du Vieux-Québec et a abordé plusieurs volets éducatifs portant sur les sujets de
l’heure. Des conférenciers de haut calibre provenant de différents secteurs d’activité, tant du Canada que de l’étranger, ont
partagé leur savoir et leurs expériences avec 425 participants. La Conférence a été précédée des rencontres du Conseil canadien
de même qu’un atelier portant sur l'évaluation des systèmes de gestion du risque en situation de crise économique. Elle a été
suivie, pour la première fois au Canada, d’un forum des responsables de services de vérification interne.
Une fois la présentation des invités d’honneur et des représentants des régions faite par Samuel de Champlain, fondateur de la
ville de Québec en 1608, le président de l’Institute of Internal Auditors,M.Richard Chambers,a présenté les nouveaux défis de la véri-
fication interne et son avenir dans la foulée des nombreux scandales financiers des dix dernières années.
Quatre thèmes de base ont été abordés au cours de sept séances chacun :
Gouvernance et gestion du risque ;
Technologies de l’information ;
Lettre trimestrielle « Auditeur Francophone » n°2 - p 13/13
Secteur public ;
Profession : vérificateur interne.
De plus, quatre séances plénières ont permis d’aborder les sujets suivants :
Les vérificateurs internes peuvent-ils vraiment vérifier le comportement et l’éthique ?
Les comités de vérification dans les secteurs privé et public : même réalité ?
La vérification interne au gouvernement du Québec.
La gestion intégrée des risques : le début d’une nouvelle ère.
Finalement, les participants ont eu le grand plaisir d’assister à une finale
allégorique orchestrée par l’ensemble musical Les Violons du Roy sur le thème
« Si vérifier était un art ».
La conférence a été également l'occasion d'introduire au Canada des prix reconnaissance. Ainsi, pour la 1ère fois les prix suivants
ont été remis lors d'une soirée gala :
reconnaissance pour les services exceptionnels à la profession de vérification interne au Canada remis à M. Olivier Lecat ;
reconnaissance pour l'avancement de la profession remis à M.Tim Leech ;
reconnaissance pour l’ensemble des réalisations au cours de la carrière remis à Mme Carman Lapointe.
Aussi, la soirée gala a été l'occasion de reconnaître les services passés de M. Dave Richards notamment en reconnaissance de son
support au développement de la profession au Canada.
Clément Clément, IVIQ
AGENDAColloque international de l’IIA-Maroc (AMACI)
Lieu : CasablancaDate : 29 et 30 avril 2010Thème : « L’audit interne : activité à forte valeur ajoutée »
Colloque international de l’ATAI (IIA-Tunisie)Lieu : TunisDate : 5 et 6 avril 2010Thème : « Les mutations au niveau de la scène économiqueinternationale : quelles adaptations et quels rôles pour l’auditinterne ? »
Colloque international de l’AACIA (IIA-Algérie)Lieu : AlgerDate : 24 et 25 mai 2010Thème : « Audit interne, gouvernance et éthique : de nouveauxenjeux pour le management »
Conférence internationale de l’IIALieu : Atlanta (USA)Date : 7, 8 et 9 juin 2010Vous trouverez de plus amples informations sur cette manifestationsur le site de l’IIA : www. theiia. org
Conférence nationale de l’ASAI (Suisse)Lieu : PfäffikonDate : 17 et 18 juin 2010Thème : « L'audit interne dans un environnement en mutation »
Conférence francophone de l’UFAILieu : Abidjan (Côte d’Ivoire)Date : les 4 et 5 octobre 2010
uditeur
rancophone
ÉDITEURUFAI - Union Francophone de l’audit interne12 bis, place Henri Bergson - 75008 Paris (France)Tél : 01 40 08 48 00 - www. ufai. org
Directeur de la publicationDenis Neukomm, Président de l’UFAI
Responsable de la publicationNourdine Khatal
Maquette - Conception (à titre gracieux)EBZONE Communication (www. ebzone. fr)
Newsletter électronique n°2 - Jan. - Mars 2010(4 publications par an)
Diffusion gratuite pour les adhérents desassociations membres de l’UFAI
Samuel de Champlain, fondateur de la ville de Québecen 1608 accueille les participants lors de la conférence
canadienne à Québec.
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