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Auxon-Dessus Colmar Saverne Nancy ture de la gare, on oubliera vite tous ces tracas. » Autre conséquence de la cons- truction de la gare : le prix des terrains à construire a doublé sur la commune. « Aujourd’hui il faut compter Strasbourg Metz A31 Besançon Montbéliard Lons-le-Saunier Nouvelle gare Fribourg Dijon Belfort Belfort Délémont Héricourt Les lignes du tacot des Hôpitaux Neufs ont fermé définitivement en 1988. Photo J.B. Bâle Jean Becker Marc Vuillermoz 20 km 4 km N N

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Grand Est MARDI 14 SEPTEMBRE 2010 23

Françoise Faure, mairede Meroux, a découverten montgolfièrela future gare « Belfort-Montbéliard TGV »située sur sa commune.

Samedi matin, alors que les bru-mes matinales s’estompent, lemaire de Meroux Françoise Fau-re prend place dans une montgol-fière. Rapidement, l’aéronefprend de la hauteur et un paysagemagnifique s’offre à la vue despassagers. Les bâtiments enconstruction de la future gareTGV de Meroux sont caressés parles premiers rayons du soleil.« C’est un spectacle exceptionnel ! »s’exclame le maire. « C’est presqueidyllique », poursuit-elle aprèsquelques minutes de silence.

« C’est incroyable d’être la premièreà survoler la gare, qui est construitesur ma commune. On comprendtout : l’agencement des parkings, lavoie Belfort-Delle… C’est mieux quesur un plan », estime le maire, en

prenant quelques photos.

« C’est vraiment féerique, com-mente Françoise Faure. Les lumiè-res du matin nous permettent dedécouvrir le paysage autrement, lesombres sont différentes. Et sur notregauche on découvre les Alpes et mê-me le Mont Blanc. Incroyable ! »

Une reconnaissance

Poussée par un vent léger, lamontgolfière longe la ligne àgrande vitesse en direction del’Ouest, puis survole le viaduc dela Savoureuse.

« Ce viaduc, je l’ai fait en photossous toutes les coutures, de la pre-mière pile jusqu’au tablier terminé,mais là, vu du ciel, c’est formidable,s’extasie le maire. Et on découvre latranchée de la ligne à grande vitesse,qui se fond dans le paysage. »

Puis le viaduc de la Lizaine, celuides Épenotte et celui d’Aibre-Tré-moins défilent sous les yeux despassagers.

Pour Françoise Faure, ce vol estun grand moment d’émotion. Il

illustre le travail accompli, aprèsplus de dix ans d’enquêtes et dechantiers.

« C’est une reconnaissance pour lacommune de voir ces travaux de lagare s’achever, affirme-t-elle. Il fautsavoir que, pour la municipalité, ce

sont des dossiers qui se sont entassésdepuis 1996… Bien sûr, il y a eu desgrincements de dents, des réclama-tions et des nuisances comme lapoussière, le trafic des camions ausein de la commune, les tirs de mi-nes… Mais je pense qu’avec l’ouver-

ture de la gare, on oubliera vite tousces tracas. »

Autre conséquence de la cons-truction de la gare : le prix desterrains à construire a doublé surla commune.

« Aujourd’hui il faut compter

10 000€ l’are, note le maire. Il y adix ans, le prix était seulement de5000€. Mais il faut vivre avec sontemps et je suis vraiment heureuseaujourd’hui de voir la gare TGVbientôt terminée. »

Jean Becker

TGV Le maire de Meroux découvre la gare vue d’en haut

Le maire de Meroux Françoise Faure a découvert avec émotion la gare du TGV depuis une montgolfière. Photos Jean Becker

Portes ouvertes samediDans le cadre des Journées dupatrimoine, la SNCF organise uneopération portes ouvertes sur lesite de la gare TGV de Meroux— baptisée officiellement « gareBelfort-Montbéliard TGV ».

Samedi 18 septembre, denombreuses animations serontproposées : à partir de 14 h, visiteslibres ou guidées, expositions,

jeux ; de 18 h 30 à 20 h 30,barbecue géant ; de 19 h 30 à22 h, spectacles musicaux etthéâtraux ; pour terminer enapothéose, feux d’artifice.

Par ailleurs, la SNCF et Le Paysorganisent un concours. Lesgagnants se verront offrir desplaces pour découvrir la futuregare vue du ciel en montgolfière.

C’est le nombre de jours qu’ilreste avant l’arrivée dupremier TGV le 11 décembre2011 à la gare de Meroux.

452 jours

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20 km

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MetzNouvellegare

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L’info à Grande Vitesse

Chaque mardi, retrouvez dans Le Paysl’actualité du TGV et des régions qu'il va irriguer

La gare de Pontarlier va vivre degrands moments samedi 25 etdimanche 26 septembre à l’occa-sion des 150 ans du chemin defer de l’Arc jurassien. L’histoiredu rail, dans la capitale du hautDoubs, démarre avec l’inaugura-tion du premier train le 25 juillet1860, parti de Neuchâtel pour ar-river à Pontarlier, et est marquéepar l’arrivée du TGV dans la citéen 1987…

À cette occasion la Ville de Pon-tarlier, la SNCF et les Chemins defer suisses ont concocté un pro-gramme exceptionnel. Avec no-tamment la présence deslocomotives qui ont marqué tou-te cette période. Il y aura aussi du

jazz, des danses folkloriques, durock’n’roll, des circuits de petitstrains, et des billets anniversairesà tarif réduit pour circuler entrain sur les lignes de l’Arc juras-sien.

Pontarlier Cent cinquante ans de chemin de fer dans l’Arc jurassien

Les lignes du tacot des HôpitauxNeufs ont fermé définitivementen 1988. Photo J.B.

Le président du Mali AmadouToumani Touré, en visite officiel-le à Strasbourg à l’invitation duParlement européen, s’est rendula semaine dernière à Duppi-gheim, dans le Bas-Rhin, où setrouve le siège du groupe Lohrqui pourrait construire à Bamakole premier tramway d’Afriquesubsaharienne.Le projet a germé il y a deux ans, àl’occasion d’une précédente visitedu président malien à Stras-

bourg. Pionnière en matière detramway, la capitale régionale al-sacienne a proposé son aide etfinancé à hauteur de 50 000 € lesétudes préliminaires. Elle a aussiservi d’intermédiaire entre Ba-mako et la société Lohr qui com-mercialise depuis quelquesannées des tramways sur pneus.Il semblerait aussi que la Chine,qui a déjà investi dans la cons-truction d’un pont traversant leNiger à Bamako, pourrait partici-per au financement.

Strasbourg Un tram pour Bamako

Elles ont défilé en bikini, maisaussi en salopette… pour le clind’œil : la première élection deMiss Paysanne suisse a eu lieu àla fin du mois dernier à Delé-mont, dans le Jura suisse. La ga-gnante est Lara Boichat, qui fêted’ailleurs ses 20 ans aujourd’huimardi 14 septembre.

La compétition, une premièrechez nos voisins helvétiques donton sait l’attachement à la paysan-nerie, s’adressait uniquement àdes jeunes femmes pouvant jus-tifier d’un travail régulier à la fer-me. Originaire de Bois, dans les

Franches Montagnes, Lara Boi-chat est fleuriste à Neuchâtel, sesparents ont une ferme, son amiaussi… En prime, « pour l’empor-ter, la lauréate devait avoir du char-me, être souriante et sympathique.Le contraire d’un mannequin pro-fessionnel qui tire la gueule », résu-me l’organisatr ice de ceconcours.

Comme toutes les Miss, Lara Boi-chat aura, pendant un an, un rôled’ambassadrice. L’occasion aussi,pour elle, de « casser l’image par-fois réductrice que les gens ont del’agricultrice ».

DelémontMiss Paysanne, première!

Les vendanges ont débuté hier enAlsace avec le crémant. « La récol-te s’annonce favorable avec un degréalcoolique déjà satisfaisant », a in-diqué Olivier Sohler, le présidentdes producteurs de crémant. Unerécolte d’environ 250 000 hectoli-tres est attendue. Elle devrait per-mettre d’écouler en 2012 quelque33 millions de bouteilles contre32 millions à la dernière récolte.Lancée au début du XXe siècle enAlsace, la production de ce vineffervescent est restée confiden-tielle -moins de 100 000 bou-teilles- jusqu’à la publication dudécret du 24 août 1976 officiali-sant l’appellation « crémant d’Al-sace ».

Le crémant d’Alsace est devenu« le premier crémant vendu enFrance avec, hors champagne, unquart du marché des vins efferves-cents à appellation d’origine contrô-lée », a précisé Olivier Sohler.

Alsace Les vendanges ont démarré

Le crémant d’Alsace représente25 % de la production totale duvignoble alsacien. Photo H.K.

vaincre les entreprises et les insti-tutions. Mais l’intérêt en termed’images pour ces sites est évi-dent », note Arthur Deballon,un des organisateurs de l’évé-nement.

Cette manifestation connaît unsuccès croissant, et pas seule-ment à Dijon : des Vélotoursont été organisés à Orléans et,cette année, à Marseille où5000 cyclistes ont notammentpu parcourir le stade Vélodro-me.

Les organisateurs dijonnais,qui mettent en avant l’aspectpromotionnel à la fois pour laville hôte et le deux-roues, sonten négociation avec d’autres vil-les dont Bordeaux et Paris.

La cinquième édition du Vélo-tour a eu lieu dimanche à Di-jon.

Plus de 10 000 participants onttraversé à vélo une trentaine delieux insolites habituellementinterdits aux bicyclettes : la scè-ne de l’opéra, le Zénith, unemédiathèque, les locaux de laSécu, un studio télé, un centrede tri de La Poste… Les cyclistesavaient le choix entre deux par-cours de 18 ou 26 kilomètres.

Succès croissantLes années précédentes, ilsavaient pu passer dans une pri-son, un hôtel quatre étoiles ouencore la patinoire.

« Il y a un gros travail pour con-

Dijon Plus de 10 000 cyclistes ont pédalé à l’opéra et à la Sécu